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#Atelier ésotérisme
esoterique-fr · 1 year
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Découvrez notre atelier Culture Amérindienne: une expérience unique pour se connecter à la nature et à soi-même !
Découvrez notre dernier atelier "Culture et Tradition Amérindienne" avec Sylvie Briday de chez #Makwatik ! Plongez dans la spiritualité autochtone et la tradition amérindienne du Québec, avec une présentation de la #RoueDeMédecine. Un moment d'évasion avec des chants traditionnels au tambour et des anecdotes fascinantes sur l'histoire des #Anishinabe et des #Wendat. Rejoignez-nous pour nos prochains ateliers bien-être, nature et spiritualité à Lannion (22) pour continuer à explorer ensemble ces sujets passionnants ! Consultez notre site web pour plus de détails^^ #CultureAmérindienne #TraditionAmérindienne #RoueDeLaMédecine #BienEtre #Nature #Spiritualité #Lannion #CôtesdArmor #Bretagne #Makwatik #AteliersPleineLune
Ce samedi 1er Avril 2023 à Lannion dans les Côtes d’Armor, l’atelier “Culture et Tradition Amérindienne” a été animé par Sylvie Briday, de chez Makwatik au sein du Salon de thé et restaurant Le BaO à Lannion dans les Côtes d’Armor en Bretagne. Un programme dédié à la spiritualité autochtone et la tradition Amérindienne du Québec, avec une présentation de la “Roue de la médecine“, un symbole sacré…
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oceanofbooks · 4 months
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𝕊𝔼ℝ𝕍𝕀ℂ𝔼 ℙℝ𝔼𝕊𝕊𝔼
• Titre : "Moi, Satan..."
• Genre : Roman-documentaire
• Thèmes : ésotérisme, Satan, Lucifer, mythe, art.
• Éditeur : @ateliershenrydougier
• Collection : Autobiographie d'un mythe
• Auteur : Christine Sagnier
• Couverture : Frank Stuck, 𝓛𝓾𝓬𝓲𝓯𝓮𝓻, 1890, National Gallery, Sofia.
• Note : ❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥/5
• Extrait :
"Qui suis-je ? On me dit Ange de l'abîme qui conduit à la faute, artisan de toutes les désunions, maître du soupçon, as du mensonge. Pourquoi ? Je suis vieux aujourd'hui, plus vieux que l'humanité. Ne suis-je pas apparu le quatrième jour de la création ? En même temps que la lumière. Et comme la lumière éclaire la terre, j'éclaire le cœur de l'homme et dévoile sa part d'ombre."
• Résumé :
"On connaît tous Satan, du moins le croit-on. Il serait l'incarnation du Mal, l'ennemi juré de Dieu et des Hommes. On lui prête différents noms, Lucifer, le Diable, le Démon, le Malin... Différentes formes aussi, serpent, dragon, monstre à queue, à cornes et à crocs. Et parfois homme ou femme... Car si Dieu est unique, le diable, lui, est multiple, et son rôle évolue au gré du temps et de la société.
Au commencement, Satan tente l'Homme pour mieux veiller aux intérêts de Dieu. Satan, en serviteur zélé, qui l'eût cru ? Mais l'ange tourne mal. Le voilà expulsé du Ciel pour avoir voulu égaler le Seigneur. Satan, le paria qui fait peser le péché et la mort sur l'humanité. Devenu roi du Monde, il terrorise l'Homme. Mais se retrouve six pieds sous terre pour avoir mené Jésus à la croix. L'ange doublement déchu, maître incontesté de l'Enfer ! Et si, dans une ultime bravade, ce génie de la transmutation s'était invité au plus profond du cœur de l'Homme ?"
• Avis :
Divin ! J'ai littéralement adoré, vraiment ! Je suis totalement fan de cette collection et de cette maison d'édition.
Un récit écrit à la première personne et c'était très bien vu de la part de l'autrice, car ce fut comme si Satan lui-même avait voulu nous conter sa version de l'histoire.
La plume est magnifique, c'est beau, instructif, artistique et poétique. À présent, je désire posséder toute la collection "Autobiographie d'un mythe.
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les-monumentales · 5 years
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Hilma af Klint
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1862-1944 Peintresse pionnière de l’art abstrait Suède
Oubliez Kandinsky et Malevitch, l’art abstrait a été initié par une discrète pionnière, Hilma af Klint. Ayant développé très jeune une sensibilité artistique, la jeune suédoise intègre l’Académie nationale des Beaux-Arts de Stockholm qui, en ce dernier quart du XIXe siècle, accueille peu de femmes. Ces dernières y sont d’ailleurs souvent cantonnées à des œuvres considérées comme mineures, des portraits, des natures, des paysages.
Répondant à des commandes, elle peint un art naturaliste de qualité qui lui permet de gagner sa vie. Mais l’artiste aspire à autre chose. Ce n’est pas dans l’art figuratif classique, qui est encore la norme, qu’elle espère voir s’exprimer tout son talent. Retirée dans son atelier de Stockholm, elle invente alors  la peinture abstraite.
L’époque est celle de l’ésotérisme. Hilma Af Klint rencontre Anna Cassel et, avec trois autres femmes artistes, crée le groupe De Fem (les Cinq) qui s’intéresse aux sciences de l’occulte et au paranormal. Nul doute que la mort prématurée de sa sœur Hermina l’incite à chercher un contact avec l’autre monde.
Le groupe s’adonne au spiritisme, très en vogue, et à l’écriture automatique et inconsciente. Hilma af Klint se sent connectée à des entités supérieures. Persuadée d’avoir un message à communiquer, elle commence à personnaliser son approche de la peinture. Elle développe alors la technique de la peinture automatique, reprise plus tard par d’autres artistes, et se consacre aux formes abstraites et aux figures symboliques.
Ses peintures, de grande taille, combinent des symboles, des couleurs, qui montrent sa quête spirituelle et ses connaissances en ésotérisme. Elle se rapproche du mouvement théosophique. Dans ses œuvres, les contraires se réconcilient, il n’y a plus de divisions de classes, de sexe, ni de divergences politiques.
L’artiste est prolifique mais secrète. Seul un petit nombre d’élu·es a accès à ses toiles. Si Hilma af Klint possède une certaine renommée dans le milieu spirituel et notamment théosophique, elle se méfie du marché de l’art et craint que sa démarche artistique ne soit pas accessible au grand public. En outre, son œuvre majeure, le Temple, série de tableaux dédiés à une puissance supérieure, reste incomprise. Elle est notamment rejetée par Rudolph Steiner, fondateur du mouvement anthroposophique. Cet épisode plonge Hilma dans le doute, elle cesse de peindre durant une année entière
Elle lègue à son neveu Erik af Klint l’intégralité de son travail à sa mort en 1944. Craignant que ses contemporain·es ne soient pas aptes à comprendre son travail, elle demande que ses œuvres ne soient pas dévoilées avant vingt ans. C’est donc à la fin des années 1960 qu’est découverte sa production de plus de mille œuvres, classées et annotées, ainsi que des centaines de dessins et de carnets. La discrète pionnière de l’art abstrait qui peignait pour le futur fait l’objet d’une première rétrospective tardive en 1986 au Los Angeles County Museum of Art.
Portrait photo : Hilma af Klint, photographe inconnu - Domaine public
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Magie & Ethnobotanique ( 28.02.19 - Équitable Café )
◆MAGIE ET ETHNOBOTANIQUE◆ ◆Journée et soirées dédiées à la magie de la nature & ses usages◆ ➜ Prix libre et conscient pour toutes les activités ☽ PROGRAMMATION ☾ ◆15h◆ ◆Atelier de sacs à sortilèges, découverte et fabrication avec Paul Samhain / Le Corbeau◆ ➜Cet atelier vous propose la découvertes des talismans que l'on appelle "sacs à sortilège" (sac mojo ,sachet charme ,sac sorcier etc...). Comment ils fonctionnent, leur histoire, le pouvoir des plantes, des pierres et autres éléments qui y sont intégrés... Et bien sûr la fabrication du (ou des) votre(s) sur place avec les ingrédients, accessoires et conseils qui seront mit a votre disposition... L'atelier sera clôturé par la démonstration d'un rituel de consécration et un rituel de destruction avec des explications... Avant (et pendant) l'atelier seront disponibles a la vente (a prix libre) des petits livrets explicatifs contenant les ingrédients et symboles associés a chaque domaines où sont employés les sacs magiques ,ainsi que des exemples de rituels de consécration et de destruction ! https://le-corbeau666.tumblr.com/ ◆19h◆ ◆Conférence "De la Metzinerie des Pyrénées- pratiques magiques autour des plantes dans les Pyrénées Catalanes et le “Poison Path" par Júlia Semproniana Carreras Tort de Occvlta◆ ➜Júlia Semproniana est chercheuse, professeur, et pratiquante de la metzinerie et sorcellerie des Pyrénées. Elle est une des membres fondateurs de Gremi de l'Art, initiative dont l'objectif est de diffuser les prátiques megiques et sorcières de la peninsule ibérique et est également co-fondatrice de Occvlta, ù elle élabore des produits et artefacts herbaux de haute qualité depuis 2013. Elle réside actuellement dans les Pyrénées Catalanes et son travail consiste à réveiller et maintenir vivante la mémoire et l'histoire de la sorcellerie et le monde végétal. Elle publiera Pyrenean Witchcraft" fin de 2019 avec  Atramentous Press ➜Le territoire des Pyrénées à été témoin de l'importante consolidation du rôle des poisons et l'intoxication en relation en rapport avec la sorcellerie, enrobé aujourd'hui sous le concept aujourd'hui oublié de la "metzineria". À travers l'analyse de la "Metzina" la toxine ensorcelée, il est possible de comprendre le rôle des poisons en sorcellerie, leur contribution à comment nous comprenions et comprenons aujourd'hui la transe exátique et son importance dans l'actualité. https://occvlta.wordpress.com/ ◆21h◆ ◆Conférence " La Magie des Encens" par Vincent Lauvergne◆ ➜Connaissance et utilisation des résines et matières végétales dans le cadre rituel, de l’antiquité à aujourd’hui. ➜Naviguant dans le monde de l’ésotérisme et de la spiritualité depuis 30 ans, Vincent Lauvergne est le président fondateur de l’association GIRE qu’il a créé en 1995. Formateur spécialisé en ésotérisme et médecines douces depuis plus de 15 ans, il est également l’auteur de 7 ouvrages parus aux éditions Ambre, Alliance Magique et Trajectoire. Sa voie s’articule autour des trois sciences sacrées de l’antiquité : l’astrologie, la magie, et l’alchimie. Il est aujourd’hui directeur de collection et directeur d’ouvrage pour le groupe Piktos, ainsi que consultant expert en ésotérisme pour plusieurs entreprises française et américaine spécialisée dans la création et la diffusion d’objets pour le milieu ésotérique. https://www.paracelse-remedies.fr/ -visual art by Occvlta- ◆INFOS PRATIQUES◆ LIEU : Equitable Café 54 Cours Julien 13006 Marseille PAF : Prix libre + Adhésion à prix libre HORAIRES : 15h: Atelier 19h: Début des conférences. SUIVEZ-NOUS : Toute la programmation de la Semaine des Magies sur: https://www.facebook.com/events/463933917470520/ IG:@semaine.des.magies FB : https://www.facebook.com/semainedesmagiesmars/
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pascalbeucler · 4 years
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Well done @museedartmodernedeparis 😊🙏 « Dans le cadre de l’exposition Victor Brauner. Je suis le rêve. Je suis l’inspiration, venez vous initier le temps d’un atelier à la lecture du tarot, ou vous faire tirer les cartes par trois tarologues professionnelles qui vous accueillent lors d’une nocturne au musée. Victor Brauner développa tout au long de sa vie un véritable engouement pour les sciences occultes et plus particulièrement pour le caractère poétique des ésotérismes (références au tarot, à l’alchimie et à la kabbale) qui étaient pour lui des sources inépuisables d’images défiant toute explication ou analyse. Dans ses tableaux Le Surréaliste 1947 et Les Amoureux 1947 Victor Brauner reprend l’iconographie du tarot. Dans le Surréaliste, on peut identifier des signes des arcanes mineurs (coiffe avec signe de l’infini, bâton, coupe, deniers et épée). La figure même du personnage central est directement empruntée au premier arcane majeur, le Bateleur, connu aussi sous le nom de « Magicien » ou « Alchimiste » dans une version spécifique du tarot. Atelier d’initiation au tirage de cartes : Après une courte présentation du jeu et des différentes méthodes de tirage, vous êtes amenés à poser tout type de question sur le jeu afin d'apprendre à interpréter les cartes. Une introduction à la lecture du tarot pour développer votre intuition et repartir avec les clés de compréhension de cet art divinatoire. Horaires : de 18h à 19h, de 19h15 à 20h15, et de 20h30 à 21h30. Durée de l’atelier : 1h (groupe de 7 personnes maximum) Respect des normes sanitaires en place et port du masque obligatoire SUR RÉSERVATIONS à [email protected] pour les ateliers d’initiation au tirage de cartes Tirage de cartes : Audrey Sebti vous propose une consultation gratuite de 15-20 min durant laquelle grâce au tirage du tarot, et par une approche psychologique et créative, elle aborde avec vous vos problématiques et vous permet d'évaluer vos options et vos champs d'action. Horaires : de 19h à 21h30 Durée du tirage : 15 minutes SANS RÉSERVATION, inscription sur place dans la limite des places disponibles » https://www.instagram.com/p/CFxDp3EAf7_/?igshid=1hktor4dmddff
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lithofeel · 4 years
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Un bon week-end mes anges 👼 ! Pour ma part il sera studieux je bosse sur ma formation, créatif car mon petit atelier fonctionnera aussi et en famille car on oublie pas ceux qu’on aime 🥰 ! Belle et douce journée ! 🧘🏼‍♀️💋💎🙏🏻❤️🧶📿🎨🔮🐢 ——————————————— #oracle #guidance #spiritualité #lithotherapie #cartomancie #magnetisme #esoterisme #ésotérisme #spiritual #spirituality #meditation #faith #psychic #tarotcards #crystals #love #harmonie #harmony #crystalhealing #chakra #psychicreading #lithofeel #guidancedujour #energiedujour #energylife #wicca #goodmorning #bonweekend https://www.instagram.com/p/CBpcUIIhbro/?igshid=1w2oxwg0mz862
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INTRODUCTION
La question de la perception, d’un point de vue mental aussi bien que physique, représente une ligne directrice pour mener mes projets. La communication graphique est souvent associée aux termes « communication visuelle ». Il me semble cependant difficile de restreindre littéralement le travail graphique à un travail du visuel. Dans un environnement multimédia, l’expérience est multisensorielle et les graphistes dépassent largement les frontières qui leur étaient assignées, imaginant de nouveaux modes de production et de monstration. Depuis mon entrée à la Haute école des arts du Rhin, j’ai développé un goût particulier pour les projets multimédias, cherchant à proposer au spectateur davantage une expérience qu’une lecture univoque. L’échange Erasmus que j’ai réalisé en section Fine Art – Media au sein du NCAD, National College of Art and Design, de Dublin, n’a fait que renforcer cette approche.
La relation de l’être humain à l’écran et la fascination qui l’accompagne sont des sources d’inspiration. Mon intérêt pour l’image en mouvement et son aspect captivant s’accroît. Sa manipulation est devenue un terrain d’expérimentations ; qu’il s’agisse de jouer avec ses qualités physiques – couleur, forme, mouvement – ou sémantiques – le sens que le public ou moi-même lui conférons. Les réactions émotionnelles et physiques suscitées sont parfois difficilement définissables. Certaines images, basées sur une contradiction dans leur forme même, génèrent à leur tour des réactions contradictoires chez le spectateur. Hypnotisé par une boucle, fasciné par l’étrange, attiré par le repoussant : l’appréhension des images est pleine d’ambivalence. Ces ambiguïtés présentent un potentiel créatif, conférant au visuel un pouvoir tout particulier. Il s’en crée une tension qui a laissé émerger un couple de mots-clés guidant mes recherches et servant de pilier à ce mémoire : attirance et répulsion.
Au sein de ma pratique, comme de mon quotidien, je suis happée par un flux constant de données. Mon outil de travail, l’ordinateur, m’ouvre la porte à une matière première en constante évolution : l’immense semblant d’archive  que constitue le Web. L’archivage et le traitement des données numériques sous un œil nouveau font d’ailleurs partie des thématiques de l’atelier Communication graphique de la Hear. Ils représentent des enjeux majeur de la création : le designer ne se doit-il pas d’ordonner, interpréter, donner du sens aux données pour un public sursollicité par l’information 1 ?
Si les préoccupations citées auparavant se sont exprimées à travers divers projets au cours des deux dernières années, l’un d’eux a cristallisé l’ensemble d’entre elles : Mégadonnées : voir, analyser, traduire le monde. Le projet a eu pour point de départ les données archivées sur le Web. Une démarche d’investigation via le moteur de recherche Google a alors eu pour objectif de transformer des contenus bruts en un message intelligible. J’ai axé mes recherches sur l’explosion du business survivaliste aux États-Unis, suite à la paranoïa d’une supposée fin du monde en 2012, véritable buzz sur Internet. Les industries se sont insinuées dans la communauté sans lésiner sur le marketing. Internet est devenu un terrain d’expansion de théories et croyances en tout genre, lieu d’un nouvel ésotérisme. Ne trouvant d’ailleurs que peu de données officielles, j’ai adopté une approche parodique et décalée en puisant mes informations sur des forums survivalistes. J’ai poursuivi le projet durant mon échange Erasmus et espère en faire un tremplin pour mon diplôme.
Utiliser la matière visuelle et textuelle glanées en ligne est devenu récurrent. Si je ne partage pas beaucoup d’images sur les réseaux sociaux, ces derniers offrent pourtant un environnement qu’il me plaît d’exploiter. Internet apparaît comme un nouveau cabinet de curiosités, créant des réalités inattendues 2 par les contenus rapprochés au sein des flux de données. Il est devenu un terreau de l’étrange, du décalé – voire du mauvais goût – dont les artistes comme les designers se nourrissent sans complexe : le digérant et l’exhibant, lui offrant alors une dimension nouvelle.
C’est ainsi par goût personnel, mais aussi pour les enjeux soulevés au cœur de son travail, dans le processus créatif comme dans le résultat, que je me suis intéressée à l’œuvre de Jon Rafman. J’ai trouvé dans celle-ci un écho à ma pratique et mes questionnements. Pouvant être considéré comme un artiste-archiviste – un terme sur lequel je reviendrai – du monde numérique, Jon Rafman puise son inspiration et sa matière première dans cette nouvelle économie des images induite par leur mise en flux.
L’impact des technologies et des médias numériques sur l’existence humaine est au centre de sa démarche. Il s’intéresse ainsi particulièrement aux interactions sociales et aux communautés florissant sur le Web, portant un regard personnel, à la fois mélancolique et ironique, sur ces dernières. Lui-même fasciné, il gravite autour de ces groupes : observant, collectant, assemblant, ce qu’ils laissent derrière eux dans un monde en ligne dit virtuel.
La dimension archivistique est donc un enjeu majeur de son travail. Le séminaire The Archive, animé par l’artiste Sarah Pierce et suivi au cours de mon Erasmus, m’a donné des clés de lecture quant à cet aspect. La notion d’archive a été largement interrogée par des auteurs comme Jacques Derrida. Retournant à l’étymologie même du terme « archive », il pose la question du lieu de cette dernière. Le sens du mot provient en effet du grec arkheîon qui renvoie initialement au principe de domiciliation : une résidence de magistrats supérieurs, les archontes, qui sont les gardiens des documents et détiennent le pouvoir de les interpréter 3.
Mais qu’en est-il désormais à l’ère numérique, où les systèmes de stockage permettent aux fichiers de circuler constamment ? Qui en est le gardien ? Est-il seulement possible d’en définir un ? Les images numériques sont entrées dans un immense système d’interconnexion que chaque individu – ou presque – peut pénétrer, alimenter, modifier, interpréter. L’archive numérique est en constant mouvement. Elle se joue des limites spatio-temporelles.
La question du flux d’images est ainsi à la base de mes recherches. Les écrits du chercheur en histoire visuelle André Gunthert, pour qui la révolution de la photographie numérique réside avant tout dans sa fluidité 4, serviront de socle à ce mémoire. L’« image fluide 5 », telle qu’il la décrit, libérée de son support matériel – tangible – a laissé apparaître ce que l’artiste Hito Steyerl nomme la « poor image 6 » ou « image pauvre » : une image dont la force ne réside plus dans sa qualité visuelle mais dans sa capacité de circulation 7. Ces deux termes sont des clés pour appréhender le processus créatif de Jon Rafman, basé sur l’appropriation et le recyclage de l’existant.
S’emparer d’un visuel dont l’artiste n’est pas l’auteur et le détourner n’est pas une pratique nouvelle. En revanche, la numérisation a offert aux images une plasticité et une mobilité qui le sont. La mise en flux a bouleversé l’accessibilité aux ressources et entraîné une banalisation de l’appropriation. Les artistes mettent largement à profit ce qu’ils trouvent via leurs écrans et laissent émerger ce que l’historien de la photographie Clément Chéroux regroupe sous le terme d’« appropriationnisme digital ».
Jon Rafman puise ainsi sa matière première dans les contenus présents sur le Web. Absorbé par ces derniers, il semble mû par ce que le critique d’art Hal Foster nomme un « archival impulse ». Sandra Rafman, docteure en philosophie, a d’ailleurs proposé un essai sur l’œuvre de Jon Rafman en tant qu’artiste-archiviste. Alors que la dimension archivistique peut y représenter une fin en soi, elle me servira d’appui pour développer ce mémoire ; offrant une grille de lecture du processus créatif de l’artiste mais soulevant d’autres questionnements qui se jouent au sein de son œuvre et lui sont propres. Car le travail de Jon Rafman, bien que basé sur la réappropriation, est bel et bien reconnaissable. Qu’en est-il ainsi de la perception de ses images ? De la contradiction qui se joue en leur sein et leur confère tant d’aspérités ?
Le couple attirance/répulsion peut être appliqué au processus créatif de l’artiste certes, mais qu’en est-il de l’amont et de l’aval du projet ? La matière première générée par les utilisateurs n’est-elle pas elle-même le fruit de cette ambivalence ? Cette dernière ne se répercute-elle pas sur la réaction du public face à l’œuvre ? Il me semble alors pertinent de s’attarder sur l’esthétique même de ces images empreintes de dualité – esthétique indissociable du contexte dans lequel elles apparaissent – pour tenter d’en déceler les enjeux perceptifs. J’ai ainsi choisi d’étudier un corpus restreint, au sein duquel l’artiste lui-même développe la question du rapport à l’image fluide.
Mon analyse se base ainsi sur des œuvres représentatives d’une démarche d’appropriation, dans laquelle se joue une dialectique des contraires. Devant le Tumblr 9-Eyes, vitrine d’une collecte incessante des curiosités de Google Street View, je ne peux que difficilement m’arrêter de faire défiler le contenu – scroller – fascinée par une étrange réalité. La trilogie de vidéos constituée de Still Life (Betamale), Mainsqueeze et Erysichthon, qui offre quant à elle une interprétation directe de la relation que l’utilisateur entretient avec les contenus, est particulièrement représentative du processus créatif de Jon Rafman. Les trois vidéos sont en effet composées d’images trouvées sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux. Enfin, Sticky Drama, une vidéo réalisée en 2015 pour le clip vidéo d’Oneohtrix Point Never – projet électronique expérimental du musicien Daniel Lopatin – marque une nouvelle étape de travail pour l’artiste qui produit alors ses propres visuels. La vidéo n’en demeure pas moins imprégnée des codes que le plasticien s’est appropriés et se montre des plus dérangeantes 8.
Dans ces œuvres, la tension entre le réel et la fiction mais aussi entre le purement matériel et le pixel – tangible et intangible – est constante, me convainquant que l’artiste joue décidément sur le terrain des frontières. Ainsi, comment Jon Rafman, maniant l’esthétique de la contradiction, propose-t-il une mise à l’épreuve du public ? L’analyse de son travail se fera sous le prisme d’une dialectique constante entre attirance/répulsion, réel/fiction, et tangible/intangible – dans un rapport à la virtualité à interroger. En partant du contexte général émanant de la notion d’image fluide, j’étudierai dans un premier temps le processus créatif de l’artiste. Cette analyse sera un socle pour développer une lecture plus en profondeur des œuvres et des enjeux perceptifs qui en découlent. Je chercherai à rendre compte de la manière dont ces ambiguïtés sont le reflet d’une forme d’expérience contemporaine de l’image.
La forme du mémoire, en écho à son contenu et à ma pratique, vient appuyer le propos grâce à cette version numérique, fluide, complémentaire à la forme imprimée. Le mémoire joue donc à son tour sur le terrain des frontières. Comme ces dernières sont difficilement discernables, il est tentant de les passer.
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templiersmonaco · 7 years
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DOMIZIO CIPRIANI avec Jean Pierre Giudicelli de Cressac Bachelerie qui présent ses ateliers de présence à l'instant applique dans la vie quotidienne. Pour les intéressés pourront nous contacter par email: [email protected] Ésotérisme, etat d'éveille, alchimie, metafisique, gnose, spiritualité.
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