Tumgik
#Bientôt ce sera le Grand Réveil
energiologue · 5 months
Text
JE SUIS
. . Bonsoir chers Frères de Lumière. Qui est le “JE SUIS” ? « Le “JE SUIS” est la reconnaissance de votre Partie Divine. JE SUIS le Christ, JE SUIS l’Amour, JE SUIS la perfection. A partir du moment où vous dites : “Je Suis”, vous prenez conscience de votre réalité en tant qu’Etres Divins. N’oubliez pas, Enfants de la Terre, qu’en chacun de vous demeure une partie infime, mais réelle, de Dieu…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
christophe76460 · 10 months
Text
Tumblr media
LE CHAMP À MOISSONNER
Ce matin mon fils Émilien 10 ans m’a raconté son rêve-songe au réveil. Dans ce songe, il partait moissonner un champ avec sa faux. C’était un champ de taille circulaire entouré de montagnes tout autour
Avant de partir il prenait des sacs. Il y avait quatre sacs de tailles différentes dont un qui était percé, et qu’il n’a pas pris
L’un des sacs était gros et grand, l’autre était grand et mince, l’autre était plus petit et mince aussi.
Il partait moissonner le champ. Il moissonnait la moitié du champ avec sa faux, mais l’autre moitié il ne pouvait pas car des animaux sauvages ( sangliers et cerfs qui selon lui ressemblaient à des chèvres) qui arrivaient des montagnes et mangeaient l’autre partie du champ. Il y avait aussi une sorte de boule, avec des piques. Il en sortait du feu qui brûlait cette autre moitié du champ qui devenait noir, car brûlé.
Il met donc la moisson de la moitié du champ dans les trois sacs
Ce champ était sphérique et ressemblait aussi selon lui à la terre ( comme une planète )…
Ce rêve, reçu par un enfant de dix ans, interpelle car il rappelle bien sûr Luc 17 (« l’un sera pris, l’autre laissé), la parabole des dix vierges, ou celle de la moisson. Un avertissement de plus du Seigneur que tout l’Église ne sera pas enlevée, mais seulement ceux qui seront trouvés revêtus de la robe blanche, pure et sans taches.
Nous voyons à la dernière phrase qu’il s’agit du monde entier. « Votre champ, c’est le monde ».
Je pense que c’est quatre sacs correspondent à la parabole du semeur et des quatre terrains. Comme un des sacs est percé, il se produit ceci: Mt 13:4 « Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin; les oiseaux vinrent et la mangèrent. « . La semence qui y était a été improductive, perdue.
Ce qui est dévoré par les bêtes sauvages, ou dévoré par le feu correspond à ce que Jésus a dit concernant ceux qui ne portent pas de fruit en Jean 15: 6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent »
Et les trois autres sacs à la fin de la parabole :« 8 Une autre partie tomba dans la bonne terre ; elle donna du fruit avec un rapport de 100, 60 ou 30 pour 1. »
Si Dieu nous avertit par des enfants de dix ans, n’est-ce pas parce que l’urgence des temps est là ? La moisson est mûre, elle va bientôt commencer !
0 notes
Text
HOMMAGE A SOLLERS
Tumblr media
Texte de Benoît Peloux 
Hier Sollers est mort. Demain c'est le 8 mai. Dans trois semaines se sera la Pentecôte, fête des langues et du langage, d'un Dieu fait chair et parole.
Notre langue française a perdu son pape et son meilleur timonier. Demain sur le carré des aviateurs anglais dans un cimetirière de l'Ile de Ré un hommage sera rendu à des jeunes de vingt ans venus mourir ici pour nous libérer. Sollers les fera sortir de l'oubli en dormant à leur coté. J'aurai voulu être pilote commme ces jeunes. Il me reste que l'art des mots maintenant. J'ai l’impression d'avoir que quelques semaines pour sortir de mon refuge et aller parler au monde, comme une délivrance de la peur et de la tristesse. Les mots sortiront tout seul comme ceux des apôtres. Les mots et le style sont un don qu'il ne faut pas garder pour soi.
Sollers m'a libéré. Je me dois d’être joyeux aujourd'hui. Libre et brillant. Lire Sollers change une vie, la transforme et la sauve. Je sortirai bientôt pour enfin parler au monde, annoncer la bonne nouvelle du grand style, la joie de la bonne santé, l'amour de le vie et des arts.
Je n'ai pas appris à manier les avions mais l'art des mots si.... En lisant Sollers. Je fais celui qui ne sait pas, mais cela commence à se savoir. Il faut que je retourne dans la ville dire que tout est art.
J'ai écrit une lettre maladroite à Sollers il y a un an déjà. Je n'attendais pas de réponse car il m'avait déjà maintes fois fait signes dans ses romans... Des signes très localisés, des allusions à des arbres dans nos jardins familiaux respectifs, des noms de rues... Bien sûr il savait, j'en suis sûr il n'y a pas de hasards, je suis poète je sais lire ces signes.
Sollers est bordelais, je suis nîmois... Sollers est précoce, je n'ai encore rien publié. Un tout autre terroir, le vin des Costières de Nîmes ne se bonifie pas avec l'âge, mais ces auteurs éclosent après 40 ans. C'est mon âge ou celui de mon frère d'armes Olivier Cross issue de la même ville. De toute facon 1983 ou 1981 s'ont forcement des grands crus, ceux sont les millésimes de Femmes et de Paradis.
Je n'ai rien à voir avec Sollers, je suis un ours mal léché, et portant je suis léger et aérien. Je voudrais rependre son flambeau, je ne suis plus un boxeur manchot, j'ai appris à gouter, mesurer, écouter le tempo grâce à ses écrits. Mon souffle reprend, je respire enfin. Je sais maintenant voir, écrire. Moi qui suis issu de cette génération d'après 68 dont Sollers disait qu'elle était incapable d'articuler, j'ai fait des efforts par goût de la légèreté et de l'art. J'ai maintenant de grandes ambitions: faire signes aux auteurs qui naitront dans 30 ans , quand il a annoncé que le monde retrouvera la lumière.
Car aujourd’hui tout s’obscurcit, Sollers chantait sous la pluie car il savait voir l’éclaircie qui suit... Il faut être bien accroché pour traverser la nuit où nous plongeons. Il faudra lire chaque matin pendant quelques année au matin au réveil une page de Sollers pour attendre, sauf et tranquille, l'aurore qui vient...
Alors, on n'aura plus comme chaque année un nouveau Sollers à lire chaque printemps, c'est pour cela qu'on, avec mon complice Olivier Cross, on a nommé notre projet littéraire La Nouvelle Saison...
Dans quelques jours notre ville de Nîmes se prépare pour sa grande Féria de Pentecôte... avant de la savoir formellement j'imaginais Sollers aficionado.... Nous, nous devons Olivier Cross et moi de dompter les mots par la douceur tout le long de la temporada... On a choisit l'exercice du mano à mano, Sollers l'homme de la solitude absolue aurait apprécié. On a pourtant été un peu lâche à ne pas finir avant son départ notre premier tome lorsqu'il pouvait encore nous lire, voire nous publier.
Voila ce que on aurait du écrire au plus grand écrivain de son temps... Mais on avait peur de déranger...
Dynamitons les places fortes de l'ennemi près de chez nous , Olivier, réorganisons le chaos actuel, devenons roi dans notre royaume, comme Sollers a déconstruit le mauvais ordre d'une république des lettres finnissantes... 
Je suis trop gentil avec la France moisie, je lui cherche trop d'excuses. Il faut être cruel comme le banderillo Sollers. Il n'est pas un pur torero, c'est un banderillo de génie, c'est pour nous  que viendra le temps de tuer la bête. Picasso nous a aidé en lui faisant baisser la tête pendant la tiers de la pique, Sollers a joyeusement bondit pendant la pause des banderilles. Que notre main soit ferme pendant l'estoquade. Ce moment de vérité. 
 Certaines choses ne meurent pas, comme la parole qui renait au printemps, grâce à des aviateurs, des francs tireurs ou des beaux parleurs provocateurs comme nous et comme lui.
7 MAI 2003
1 note · View note
gedjub · 1 year
Text
140223 des grains de beauté sur les habits
+ Ma bouche ouverte sur le métro, il arrive, je la referme à temps. Les gens me regardent, on était prêt. Tout le monde veut mourir. Moi, je ne fais que jouer.
+ Je suis en retard sur une chose, je dois y travailler: envoyez-moi autres choses, que je les fasse à la place, c'est le bon moment !
170223 organiser la journée tout ce qui se passe la nuit, pour les gens comme moi qui voudraient tout
+ Boys, boys, it's a sweet thing.
Une envolée au piano préau pour la voix qui s'en vient dans le calme enfumé du silence, bientôt crescendo violé par un drumdrum militaire. Le conflit se résout dans le chaos fait norme.
180223 Les nuages de nuit font mine de se déposer à terre, je ne les vois qu'en chemin, je n'imagine pas la fin, nous laissons la chute ouverte.
Il en descend l'un sur l'autre, on pense à des couches de coton, mais on sait que les nuages sont faits de vent principalement, on ne verra rien demain matin, le sol vert foncé sera vert clair.
+ Douleur éteinte à coups de souffle, elle a fait des braises dans mon bras, attisées par mon regard, anéanti par le calme trouvé.
+ Une histoire d'amour comme un nom donné
+ Je veux aussi noter cette période où j'ai mal, à nouveau, à mon réseau nerveux, dire pardon, et recommencer de guérir.
+ Bleuets, fleurs préférées, désirés en masse cette année.
+ Ce soir passé j'étais dans le vent, au courant des rues faiblement éclairées, frais comme l'étudiant que j'étais à Tübingen, mais le cœur lourd d'autres fardeaux.
+ Donne-moi le sommeil, je te prête mon âme, à qui ai-je dit ça?
+ Ce n'est pas qu'il me faille penser moins, mais plutôt prendre le temps de dénouer ma pensée, et la donner peu à peu, par morceaux, même très petits. J'ai le temps, et si je ne l'ai plus ça sera tant pis.
210223 tout tombe. Les échéances. La fin de beaucoup. Mais pas de tout. On se pose. On se regarde. Lentement, on se dit tout. Tout tombe autour de nous. Mais on a le temps, si on prend le temps. De se répéter les choses. De se regarder. On a trouvé la faille. On en rigole. Tout tombe à l'eau, à quoi bon pleurer. Ou pleurons. Ça va s'arrêter. Tout le monde disparaît, en mouvements rapides: on se pose pour être dans un autre temps. On a trouvé le temps. On a trouvé l'ami à qui parler. En trois temps : pleurer, rire, se taire. On a ouvert la faille, tout tombe à côté. On est à couvert, on va passer la nuit ici. On tombe aussi, c'est fini, ça n'était pas la peine d'avoir peur.
+ On peut réinventer un monde à chaque chanson, pas besoin d'économiser les mondes.
+ Le pain retourne dans sa niche.
+ Tu me manques et je vous remercie de votre réponse je vous remercie de votre réponse je vous remercie de votre réponse.
+ Personnages de personnages, tous et toujours.
+ Je repense à toi, Grand Amour 1er, homme de mai, pluie et neige éternelle. La chaleur mêlée de ton parfum n'est plus qu'une idée venue de loin, rappelée, il me fait du bien que le feu se soit éteint.
220223 She would have seen him die anyway (Ono)
250223 Preuve de la liquidité des rêves: nuit malade et accompagné, réveils nombreux, chacun stoppant un rêve. Les tronçons de sommeil ne se sont jamais rejoints, les bouts de rêve si.
+ Je ne peux pas ne plus penser à toi, je ne peux plus ne pas penser à toi, tout est made in China
+ Journée de pleurs sans bruit, projet le plus souvent incompris du reste du monde.
0 notes
claudehenrion · 4 years
Text
L'antiracisme systémique : une maladie contagieuse
  En attendant le discours présidentiel de ce soir, mettons-nous en récréation du covid, et parlons de vrais problèmes. L'antiracisme systémique (qui cause des ravages aussi immenses qu'injustifiés) est un mal relativement récent, qui carbure au fantasme, énergie renouvelable s'il en est. En évoquant la soi-disant supériorité ontologique d'une race sur d'autres (hiérarchisation des humains qui a été chassée d'Occident après la folie hitlérienne), l’antiracisme militant ne répond à aucune réalité dans nos pays : il n'en reste que des obsessions quasi-pathologiques que des meneurs hystérisés rêvent de transformer en pandémie. Et on sait bien que les démocraties libérales sont mal équipées pour arrêter ce genre de catastrophes !
  Malheureusement, certaines officines (dont, si j'étais honnête, je dirais que l’ inspiration fétide  trouve ses sources à Gauche, mais je vais m'abstenir, pour ne pas être traité de ''complotiste'', même si ce qualificatif est pour moi une forme de compliment, tel qu'il est (mal) manipulé par les cuistres-au-pouvoir !) ont ressorti ces horreurs des pages noires de l'Histoire du XX ème siècle, en les enlaidissant de déguisements mensongers pour les faire paraître plus excitantes pour ceux de leurs militants qui sont eux-mêmes contaminés par ''des racismes'' dont il est très mal vu de parler : la liberté de pensée ou d'expression est réservée aux horribles gribouillis de Charlie-Hebdo, mais la Vérité ou l'Intelligence, par exemple, n'y ont pas droit. Le révisionnisme ambiant, qui ravage plus que d'autres la société française, n'a rien trouvé de mieux que de déclarer que celle-ci serait xénophobe, pour mieux abattre ce qu’il reste du ‘’modèle républicain’’, même s’il est imparfait.
  Etrangement, ce (re)-sentiment n'existe que dans des pays dont l'axe de civilisation est non seulement hostile à la nôtre, mais lui a déclaré la guerre. Franchement, entre le noir (qui se sent  ''black'' sans savoir un mot d'anglais) qui se promène en pays dit ''blanc'' (s'il en reste ! Le Japon, peut-être... mais il serait plutôt jaune !) et le blanc qui se balade en pays ''noir'' ou arabe, lequel, d'après vous, prend le plus de risques et est le plus en danger ? Soyons raisonnables : le racisme n'existe... plus du tout, ou si peu, là où de faux purs esprits pas très nets, porteurs pas sains d'un racisme ou d'une islamophobie fantasmés, prétendent le voir ! Il suffit de comparer les menaces permanentes qui pèsent sur tous les chrétiens et tous les juifs, y compris en plein Paris, le nombre de leurs cimetières profanés et de leurs temples brûlés ou pillés ou le nombre de coups de couteau ou d'égorgements subis par eux... avec les manifestations d'une soi-disant islamophobie qui se résume, au pire, à quelques discriminations au logement ou à l'embauche... de gens dont toute entreprise a raison de se méfier, tant il existe de dérives et de provocations culturelles, vestimentaires, comportementales, revendicatives...
  Georges Bernanos disait : ''Lorsqu’un homme crie ''Vive la liberté !'', il ne pense qu'à la sienne''. Expliquez-moi pourquoi, lorsqu'il parle de liberté religieuse... tout militant de la cause dite ''indigéniste'' veut d'abord imposer l'Islam et supprimer le christianisme ou le judaïsme, alors que la seule manière de lutter contre les fausses impressions de rejet dont nous parlions consisterait à adapter son comportement à la civilisation du pays où l'on dit vouloir s'installer (ce qui est le minimum souhaitable, et... le contraire exact de : le détruire à son seul profit !). Saint Augustin d'Hippone avait tout dit : ''Si fueris Romae, Romano vivito more ; si fueris alibi, vivito sicut ibi'' (Trad : ''lorsque tu es à Rome, fais comme les romains, et si tu es ailleurs, vis comme on y vit'') ... et tu seras traité à l'égal des romains. C'est aussi simple que ça. Et cela explique pourquoi cette phrase, qui est devenue un proverbe, se retrouve dans pratiquement toutes les langues !
  D’une grenouille, ils ont fait un bœuf. La recette est connue, depuis les ''classes'' de l'Agit-prop  moscoutaire, de sinistre mémoire : (1)- Le racisme réel n’existe plus ou pas dans un pays ? Il faut et il suffit de l'ériger en système et de faire croire qu’il est dans l’ADN de la société en question. (2)- La discrimination raciale est marginale ? Faites-en une grande cause (nationale, de préférence), donnez-lui un nom, puis un budget et nommez un ''responsable de la lutte contre...'' et vous aurez réussi à faire croire qu’elle est partout, invisible de préférence (c'est plus facile, pour faire croire qu'elle existe !). (3)- L’esclavage a été supprimé sur terre par l'action de nationaux de ce pays ? Commémorez son souvenir sans cesse, parlez-en comme d'une menace, faites croire qu’il est devenu économique, statistique, symbolique, ou que sais-je, et que la preuve... c'est que la statue de Colbert est toujours devant l’Assemblée nationale, comme si n'importe qui avait un ''droit'' quelconque à décider qui est ''un grand homme'' en son pays. La passion antiraciste est, comme un prurit pornographique, un rejet de la réalité et un imaginaire qui demande à être reconnu... pour ce qu'il n'est pas, évidemment.
  Tous les coups sont bons pour tirer de fausses leçons de tout fait banal : il suffit de raconter n'importe quoi. Par exemple, il serait inacceptable que des hommes blancs puissent avoir une opinion sur un quartier d'où les néo-arrivants ont chassé les ''souchiens''...  Ou bien, le fait que des français, ''historiquement blancs'', ne soient pas systématiquement ''cornaqués'' par un ''représentant des minorités'' serait la preuve d'un racisme bien implanté, qui ''exclut''  les minorités ethniques en n'embauchant que des personnes issues de la majorité ''de souche'', ce nouvel ennemi public n°1 déclaré (Leçon n° 1 : plus les mots sont mensongers ou n'ont pas de sens, et plus il faut les utiliser !).  En fait, l'anti-racisme actuel n'est plus qu'un racisme anti-blanc : les lobbies inclusifs sont prêts à invoquer n’importe quoi pour justifier leur existence (et les grasses subventions perverses qui vont avec !).
  Fantasmez, fantasmez, il en restera toujours quelque chose. Cette adaptation du dicton attribué à Francis Bacon devrait pourtant nous mettre en garde : une calomnie laisse toujours une trace, même si, de nos jours, ce serait plutôt la fantasmagorie qui serait une clé des ''on dit''.. En dernier ressort, les idées que véhicule la mode multiculturaliste sont un fétichisme racial qui camoufle mal un désir plus profond : en finir avec l’Homme blanc et ce qui serait ''sa'' civilisation.
  De son livre Le Choc des civilisations en 1996 jusqu’à sa mort en 2008 (et même après), la gauche universitaire n’a cessé d’accuser Samuel P. Huntington de défendre une thèse ''raciste'' qui serait une ''prophétie autoréalisatrice''. Pour la bien-pensance académique, la thèse du politologue américain était  dangereuse, à l’époque déjà, car on pensait qu’elle pouvait aider à favoriser un réveil identitaire dont le besoin devenait criant. Le contre-feu fut immédiat : ''en parlant d’un choc des civilisations, on l’encouragerait'' (sic !), psittacisaient les bonnes âmes !
  Trente ans plus tard, c'est l’antiracisme qui joue aujourd'hui ce rôle : l’idéologie est à la société ce que la publicité est au consommateur : un réservoir de l’imagination, destiné à imposer des normes. En racialisant tous les rapports sociaux et en contribuant ainsi à la tribalisation des sociétés occidentales, c'est ce discours mortifère qui fonctionne comme une prophétie autoréalisatrice : l’antiracisme alimente le racisme à rebours, en encourageant la naissance d’une conscience raciale chez des individus qui n’en avaient pas ou plus.
  Cela ne serait rien si cette pathologie létale n'avait contaminé les plus hauts sommets de l'Etat (car après tout, les excès et les mensonges sont presque des ''constantes '' de toute société, et il faut bien ''vivre avec'' ! Ce qui se passe avec le film ''Hold-Up explique comment fonctionne une volonté d'ostracisme et de mise au pilori. D’autre part, le fait que notre Président ou son ministre de l'intérieur (parmi tellement d'autres dignitaires de ce qui fut ‘’la France’’’ et qui n'est plus que ''la République'', comme si l'une pouvait être ramenée à l'autre !), puisse adhérer aux pires mensonges est, sans aucun doute possible, le déclencheur qui a fait passer d'un mal chronique à une crise aiguë... Qui pourrait aimer un pays malade de repentance injustifiée et qui se présente, comme le prétendent nos dirigeants, en coupable de crimes imprescriptibles ? . On comprend le rejet, dans un tel contexte !
  Il est bien tard ! Bientôt, avec la mort programmée de l'Europe --pas l'Europe officielle, qui survivra contre vents et marées (trop de prébendes en dépendent !), mais la vraie, celle des gens et des nations, la seule qui ait un sens--, il sera trop tard pour sauver tout ce qui doit l'être, pour le bien-être de nos descendants !
H- Cl
2 notes · View notes
leonlafricain · 4 years
Text
J'ai remballé un sale con de facho sur Twitter à la hauteur de sa vulgarité et je suis banni 12h comme un gamin va au coin...D'ailleurs sous prétexte de mots crus bientôt grâce à la loi scélérate promulguée par la junte policière En Marche on ne pourra plus rien dire sur les réseaux sociaux. Les manifestations sont réprimées dans le sang depuis plusieurs années maintenant. La police, tabasse, mutile, contrôle et arrête des opposants par milliers juste pour avoir exprimé une opinion divergente dans l'espace public. On vient te justifier tout ça sous prétexte des casseurs et des autorisations pas demandée...Il faudra bientôt une autorisation pour vivre...Quand tu vois la gueule que le régime français prend année après année, vote utile après vote utile, il ne faut pas s'étonner que certains aient envie de tout brûler... Banlieusards et ruraux même misère sociale même combat...
Pendant ce temps là Éric Zemmour peut vomir sa haine à heure de grande écoute sur des chaînes ou dans la presse, défendu pour toute la classe politique et médiatique... Classes qui d'ailleurs ne sont là que pour profiter du système et le perpétuer au détriment des pauvres gens. Y'a un truc qui cloche dans ce pays, un truc qui ne tourne pas rond...Pour combien de temps encore...Je ne sais pas. J'espère juste que le réveil des consciences sera un printemps et non une grande aire glacière...
10 notes · View notes
romainjobert · 4 years
Photo
Tumblr media
Dans tous les cas je suis pas pressé, pas plus pour faire du vélo que pour écrire, donc je repasse aux US par l'état de Washington et je glande entre la côte et les îles de San Juan, quand je vous disais que c'était le début des vacances.
Je profite de l'occasion pour revoir un pote et une heure après il m'emmène sauter d'une falaise dans une rivière, j'ai fait un saut et ai réattéri un peu en biais, juste un peu, juste assez pour me couper la respiration 5 minutes et m'empêcher de lever les bras pour 1 semaine, me voilà trentenaire depuis 2 semaines et je réalise déjà que je suis trop vieux pour ce genre de conneries, mais apparemment pas encore assez vieux pour arrêter d'être tout à fait con parce que le lendemain j'étais quand même reparti à vélo.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul (je vous rassure je déteste cette expression mais enfin, là c'est plutôt bien adapté vous allez voir) quand je commence à me dire que c'est bon je peux ré-attaquer un peu et qu'il s'agit d'aller tourner un peu dans le coin du parc national de Rainer, je crève un pneu après une matinée de montée. Crever n'est évidemment pas dramatique, c'est pas le premier ni dernier (oh que non, mais j'y reviendrais) là où ça se complique c'est le moment où après avoir réparé la chambre à air je réalise que ma pompe est cassée. Pour le coup c'est plus compliqué, j'écarte vite l'hypothèse de gonfler à la bouche une chambre à air de vélo et me reporte sur celle plus réaliste de l'autostop, et je suis en train de me demander dans quel sens le faire, revenir en arrière ou continuer, quand un gars me voit en galère et me demande si j'ai besoin d'un coup de main, Et moi qui critique toujours ces con de ricains je dois bien admettre qu'il y en a quand même des sympas car il me ramène jusqu'à mon point de départ du matin et me prête une pompe chez lui pour regonfler mon pneu, Le lendemain je vais au magasin de vélo de la ville pour acheter une nouvelle pompe, il est hors de question que je prenne le risque de repartir sans pompe, j'ai eu de la chance une fois faut pas pousser,
Bon, le magasin ouvre à 13h, c’est mort j'attends pas, et statistiquement c'est quoi les chances que je crève encore aujourd’hui ?!
Je vais vous le dire, c'est 100% ! 100% de chance que je recrève car 24h plus tard c'est comme ça que l'histoire continue, Là j'ai beau vouloir tendre au je m'enfoutisme du bouddhisme pour les nuls, il s'avère que cela m'agace un brin,
Nouvel autostop, nouvel individu, Au moment de mettre le vélo dans le camion je vois un petit autocollant « Trump 2020 », ha super y aura pas besoin de la radio pour se marrer pendant le trajet, Dire que ça n'a pas manqué serait un euphémisme (et un bien rêche, pas question de douceur pour celui-là) le mec a mis dans le mille à chaque phrase, Un sans-faute, un grand Chelem, un perfect, plus réussi que l'alunissage d'Apollo 11 (dont il doute).
J'irais presque jusqu'à dire que ça valait le coup qu'il m'arrive mes problèmes car, nom de Dieu, pour moi, rencontrer un mec comme ça c'est comme trouver un gisement de pétrole dans son jardin, un trésor dans sa cave et hériter d'un château, le tout dans la même journée,
Trêve de préliminaires et je balance en vrac, je vous parle d'un climatosceptique, pro life (contre l'avortement) religieux jusqu'à la racine des cheveux, contre le gouvernement sous toutes ses formes car il lui vole son argent pour tout donner aux pauvres, et lobotomise ses gamins quand ils vont à l'école avec des sottises comme la théorie de l'évolution, Les USA devraient, selon lui, enfin arrêter de donner autant d'argent à tous les pays pauvre de la planète qui ne font que profiter (encore les pauvres), Les musulmans si ils veulent essayer d'envahir les US seront reçus par ce bonhomme et ses potes qui n'attendent que ça. Il avait un flingue avec lui, rien de choquant par contre les AK-47 qu'il avait chez lui sont déjà plus litigieux en termes de légitime défense,
Maintenant si vous croyez que je me suis offusqué et que je suis monté au créneau vous vous trompez. J'avais droit à des tours de manège gratuit, il suffisait de relancer un peu dans son sens pour le voir tout content de repartir de plus belle, Magnifique. Enfin, surtout parce que je vis pas dans ce pays, sinon oui, c'est un peu inquiétant, Après, lui c'était une belle synthèse faut quand même l'admettre,
Une fois l'amusement fini il faut aussi bien dire que le mec était super sympa et m'a bien aidé (bon si j'avais été noir, ou pire, mexicain, ça aurait été une autre histoire, ou en tout cas une histoire très courte vu qu’il ne se serait pas arrêté haha).
En vrai j'étais vraiment heureux de le rencontrer parce que j'ai pas eu trop l'occasion de bavarder avec des républicains/néoconservateur/évangeliste et que c'est quand même important pour comprendre un pays de parler avec tout le monde, si j'étais reparti après avoir juste rencontré des démocrates je serais passé à côté de ce que sont les US maintenant (Trump n'est pas un accident).
Tout cela nous mène déjà aux frontière de l'Oregon, terre qu'y m'a été vendu tout le long du voyage comme un paradis de route cotière, Force est de reconaitre que oui, ça claque plutôt pas mal,
Tellement de plages interminables à longer toute la journée, tellement de soir qui se termine par un soleil plongeant dans l'océan, Tout ça tombait bien vu que je me remettait gentiment de mes déboires physique (dos en vrac tout ça tout ça) puis l'humidité de la côte apportait une fraicheur bienvenu, Peut d'évènement mémorable si ce n'est les crevaisons occasionels, y a eu la journée ou j'ai crevé le pneu avant le matin et l'arrière dans l'après midi, Puis le matin ou après avoir tout remballer je me fais un petit thé et j'enjoy tranquillement la vie quand mon regarde ce porte sur la punaise planté dans mon pneu avant, j'aime les nouvelles de ce genre au réveil, ça met toujours de bonne humeur,
La dernière frontière sera donc un retour en Califorie d'où j'étais parti 5 mois auparavant mais où je n'étais passé que brièvement, Même mode opératoir que pour l'Oregon, c'est partie pour bouffer de la côte, en tout cas jusqu'à ce que l'attrait du Yosemite ce fasse sentir,
Fin de journée je traverse un bout de bourgade et je m'apprête à aller à l'office du tourisme histoire de regarder une carte du coin et de trouver mon camping spot du soir, Au moment de monter les escalier vers l'office une dame en descend et me dit qu'ils ont fermé pour la journée puis me demande si j'ai besoin d'informations, donc je dis que non je voulais juste voir une carte. Puis elle voit mon vélo et demande si je sais ou je dors ce soir. En général si c'est un flic je dis que je vais en camping municipal et sinon que je serais en sauvage en espérant une invitation (pour être franc mon ratio d'efficacité avec cette tactique est absolument nul), et elle retourne ouvrir le bureau pour prendre un papier sur lequel il y a un contact pour des gens qui accueillent des cyclos. Un hébergement tombé du ciel en somme. Et quand je dis tombé du ciel ce n'est pas qu'une image car l'endroit en question n'est autre que la maison de sweet baby Jesus, une église quoi, enfin une des (trop) nombreuses églises qui existent ici. Je ne comprend rien à toutes les déclinaisons du Seigneur et c'est pas aujourd'hui que je vais m'y attaquer, je préfère me contenter d'accepter ce qu'on me donne, et si en plus je peux sauver des âmes en perditions au passage je trouve que tout le monde y gagne (bon moi j'y gagne dans l'immédiat et eux faudrat déjà commencer par mourir avant d'en voir la couleur). Bref je me retrouve avec les clefs d'un endroit qui sert de réfectoire et de salle d'accueil pour des sdf, je correspond donc au profil de la clientèle (sans l'addiction au cristal meth).
A deux heures du mat je renonce à dormir, de toute façon les nuits en intérieur ne servent qu'a avoir une douche et/ou à laver du linge pas à avoir une « bonne nuit de repos », et je décide de faire un tour par l'étagère de bouffe qu'on m'a indiqué en entrant et de profiter un peu d'internet pour chercher de la musique. Le résultat sera édifiant, je me retrouverais dans la cuisine à faire des pancakes en écoutant du black métal russe, sûrement le meilleur usage d'un édifice religieux qu'il me soit possible de faire, après quoi je retournerais me coucher pour cette fois dormir du sommeil de l'homme au devoir accompli. Ce sera donc plein comme une pute au petit matin (je me serais refait des pancake avant de partir) que j'attaquerais la traversé du parc des redwood
Je cache pas qu'on m'en avait également beaucoup parlé et je m'était dis « bon ça va c'est des arbres quoi, ok des gros arbres mais bon, on peut pas dire que ce soit un saut dans l'inconnu »,
Erreur, trois fois erreur car j'ai passé mon temps dans ces forêts la tête en l'air à dire (à haute voix, et oui, la solitude rend fou) « putain c'est quoi c'est truc de fou ! C'est énorme ! », J'ai deux trois clichés mais franchement ça rend par compte du bordel, parce que c'est pas juste un arbre immense dans une forêt mais une forêt d'arbres immenses et là réside toute la différence. Puis comme souvent le fait d'avoir voyagé lentement rend plus réceptif aux changements du paysage, même les plus infimes, alors là je vous dis pas la claque. Je veux dire que je connais le sentiment de se sentir tout petit en face d'une montagne ou d'un espace vide aussi loin que porte le regard mais en face d'une forêt c'est une première.
Je me féliciterai donc de ce choix d'avoir prit la côte et poursuivrais mon chemin sans encombre (avec toujours des crevaisons quand même mais comme je finis bientôt mon voyage je me convainc encore que « ça va le faire »). Il y a bien aussi une nuit campée sur un trail juste avant le golden gate bridge à descendre une bouteille de Côtes du Rhône en bonne compagnie (tout seul quoi) qu'on m'avait offert dans la journée, San Francisco je m'en contre bat les couilles vu que j'y connais personne, je traverse juste pour retrouver la côte un temps avant de bifurquer pour l'intérieur des terres.
Je n'irais pas grimper mais tout de même je ne me vois pas passer à côter du parc du Yosemite sans aller y faire un tour. L'idée est louable, un petit détour pour un changement de décor, mais le chemin est plus compliqué que prévu. Le long de la côte je me répétais sans cesse qu'il faisait pas si chaud tout compte fait mais bordel de pute, après une demi journée plein est et les 45° atteints sans le moindre vent à l'horizon je revois ma technique et poursuivrais mon incusrsion vers l'intérieur en me levant à 5h pour profiter de la relative fraicheur du matin, faire une pause de 3h et pousser jusqu'aux limites de ce que le soleil m'offre. Fait intéressant, il s'avère que le nord de la Californie entre la côte et les montagnes est un territoire d'agriculture peuplé presque exclusivement de mexicains. En tout cas je dors de plantations d'amandiers en plantations d'amandiers pour atteindre le début du relief. Après un classique tour dans un parc national, encore plein de trafic et plein de monde de partout, je continue en me disant que oui c'est joli mais en même temps est ce que vu depuis la selle ça compte vraiment ? (spoiler alerte : Non pour les montagnes ça compte pas).
Retour sur la côte pour finir ce voyage tranquillement, je roule, je me pose et me repose tout en profitant des plages pour finir à Los Angeles.
Comme le chapitre se clos il est temps de parler du peuple américain. Pas dans son ensemble et pour plusieurs raisons. Déjà parce que j'ai silloné que la partie ouest et que l'est est apparement très différent, parce que tous les gens avec qui j'ai parlé étaient blancs donc enlever la partie afro et hispanique du peuple ricain c'est quand même pas rien et puis plus important c'est qu'on est loin du relevé scientifique, c'est juste mon expérience qui est donc forcément biaisée. Pour commencer par enfoncer les portes ouvertes, eux ne le sont pas, ouverts je veux dire, Enfin surtout pas sur le reste du monde, c'est vraiment frappant de voir à quel point ils pensent être les maitres de toute chose et un idéal que les autres doivent nécessairement imiter ou jalouser. Le monde en dehors des US est une anecdote, un passe temps ou un repère de communistes (ici ils disent "socialiste"). Le rapport à l'argent est bien différent aussi, ça ce claque plus vite ou en tout cas disons qu'il y a moins d'économies sous le matelas mais plus d'investissement en bourse mais ça faut dire qu'avec le système de retraite et de santé qu'ils ont (chacun pour sois et Dieu pour tous) c'est presque une évidence. En suivant sur le système d'aide social je peux vous dire que le nombre de sans abris est un truc de malade, j'ai jamais vu autant de sdf dans aucun autre pays que j'ai pu traverser et après en avoir parlé avec quelques personnes sur place c'est encore assez "nouveau", dans le sens ou évidemment il à toujours eu des sans abris mais sur la dernière décennie les graphiques ont pété le plafond et les parcs ce sont remplis. Rien n'est simple est il y a plein de choses à dire là dessus mais c'est ce qui, sur le plan social, m'a le plus surpris. Ok j'en savais pas mal mais de voir la pauvreté à ce niveau là et rencontrer des gens qui ne démordent pas du rôle de "leader of the freeworld" que serait sensé représenter ce pays est incroyable d'incohérence. Alors on a la réputation de se plaindre tout le temps et de faire grève pour un oui ou pour un non mais pour le coup je me dis que c'est nécessaire sinon on se réveillera un matin et il fera toujours nuit car à force d'avoir la tête si prêt du cul des ricains (baisse des taxes sur les grandes fortunes, écoles à but lucratif, retraite sauvage j'en passe et des meilleures) on finira bien la tête dedans.
Fin de l'instant Gilets Jaunes et fin du voyage,,,
En tout cas fin du voyage en solo, parce qu'il y a une surprise..
Finir ? Ha oui mais non, y a un détail que j'ai (volontairement) omis c'est que j'ai rendez vous.
Quelques mois avant mon départ un pote est parti dans un autre périple à vélo mais axé sur l'Asie et l'Océanie et à force de hasards et autres éléments scabreux de la vie il s'est trouvé que l'option de faire un bout de chemin ensemble en Amérique est venue sur le tapis.
La première évocation de pareilles aventures se fera au Canada et se mutera en "et pourquoi pas le Mexique ?".
C'est pas con ça, pourquoi pas le Mexique ? Me voila donc de retour à Los Angeles pour récupérer mon pote à l'aéroport. Pour la petite histoire on s'est rencontrés en Uzbékistant à vélo et après quelques péripéties (dont la traversé de la Chine) et malgré (ou grâce) à des modes de vie un brin nomades il se trouve qu'on arrive à se voir de temps en temps, un voyage d'habitués, c'est pas pour se faire brosser mais presque le contraire car si pour certains l'expérience rime avec préparation et organisation dans notre cas ça serait plutôt "jusqu'ici tout va bien".
Et dès le départ ça s'annonçait comme quelque chose de grand car voici à peut de choses près l'intégralité de notre conversation sur les préparatifs de nos retrouvailles :
-"J'arrive le X à l'aéroport à 22h"
-"ok je m'arrange pour être là avec des bières"
-"impec"
Et c'est en arrivant dans le trafic de l'aéroport et en zigzaguant entre les taxis que je me suis dit "au fait je sais pas à quel terminal il arrive et je sais pas avec quelle compagnie ?! Rajoutez que mon pote n’a pas de téléphone et vous avez l'étendue de notre expertise. Mais là où c'est beau c'est qu'on s'est quand même retrouvés (et que cela ne nous aura donc absoluement pas servi de leçon). Le temps de remonter son vélo et de descendre un pack (et d'en racheter un autre) on est partis pour squatter la plage le temps d'une nuit.
Le lendemain c'est donc direction le Mexique, on y va tranquille vu qu'on papote quand même pas mal et chaque soir assez tard. Pour finir on aura dormi à la belle tous les soirs sur les plages avant de passer la frontière comme des pros, c'est à dire sans choper de tampon d'entrée ! On penserai qu'après avoir plusieurs années de voyages au compteur on aurait quand même appris les rudiments du passage de frontière ? Comme quoi, faut jamais douter de toujours pouvoir se surprendre soi-même.
On a quand même réussi à se convaincre que c'était normal et c'est deux jours plus tard au milieu d'une discussion avec d'autres cyclos qu'on s'est rendu compte de notre erreur, Allez, un petit coup de covoit pour traverser la frontière à pieds et revenir pour payer un petit papier qui nous légalise nos status de migrants.
Mieux maintenant que trop tard hein !
A part ça, le Mexique c'est top, trop de gens sympas, ça fait plaisir. Le choc de la frontière est quand même marqué on va pas se voiler la face, poubelles en vrac et chiens errants. Ca aura été un grand bol d'exotisme après autant de temps à voyager dans un pays sans trop de surprises. C'est à dire un pays dont on parle pas la langue et où chaque arrêt bouffe est une petite découverte. Le paysage change aussi, je dis pas qu'il n'y a rien de semblable aux US mais en tout cas rien que j'ai fait et donc c'est avec un putain de grand sourire qu'on défile à coté de rangé de cactus haut comme des sapins…enfin, jusqu'a l'accident,
Là suite au prochain et dernier épisode concerçant l'arc nord ouest Américain,
2 notes · View notes
traitor-for-hire · 5 years
Link
Chapitre 2 : Un joyeux Noël
Dans l'aube grise du matin de Noël, Jo fut la première à s'éveiller. Il n'y avait pas de bas pendus au manteau de la cheminée, et pendant un instant elle se sentit aussi désappointée qu'elle l'avait été longtemps auparavant quand sa petite chaussette était tombée, trop pleine de présents. Puis elle se souvint de la promesse de sa mère et, glissant la main sous l'oreiller, en tira un petit livre à la couverture écarlate. Elle le connaissait bien, car c'était la vieille et belle histoire de la meilleure vie jamais vécue, et Jo se dit que c'était là un vrai guide pour tout pèlerin au début d'un long voyage. Elle réveilla Meg d'un « Joyeux Noël, » et l'invita à regarder sous son oreiller. Un livre à la couverture verte apparut, avec la même image à l'intérieur, et quelques mots écrits par leur mère qui rendirent ce présent très précieux à leurs yeux. Beth et Amy s'éveillèrent à leur tour et trouvèrent leur petit livre - l'un gris tourterelle, l'autre bleu, et toutes s'assirent pour les contempler et discuter tandis que le jour naissant rosissait le ciel d'orient.
En dépit de sa coquetterie, Meg avait une nature pieuse et douce, qui influençait inconsciemment ses sœurs et particulièrement Jo, qui l'aimait tendrement et lui obéissait car ses conseils étaient si gentiment offerts.
« Les filles, » dit sérieusement Meg, s'adressant aussi bien à la tête échevelée à côté d'elle qu'aux deux petites en bonnets de nuit dans la chambre à côté, « Mère veut que nous lisions et aimions ces livres, et que nous nous en inspirions, et nous devons commencer tout de suite. Nous avions pris de bonnes habitudes, mais depuis que Père est parti et que toutes ces affaires de guerre nous ont perturbées, nous avons négligé beaucoup de choses. Vous pouvez faire comme bon vous semble, mais je vais garder mon livre sur la table de chevet et en lire un peu chaque matin dès mon réveil, car je sais que cela me fera du bien et m'aidera au cours de ma journée. »
Puis elle ouvrit son nouveau livre et commença à lire. Jo passa un bras autour d'elle, et joue contre joue, se mit aussi à lire, avec cette expression tranquille si rare sur son visage animé.
« Comme Meg est bonne ! Viens, Amy, faisons comme elles. Je t'aiderai avec les mots difficiles, et elles expliqueront ce que nous ne comprenons pas, » murmura Beth, très impressionnée par les jolis livres et l'exemple de ses sœurs.
« Je suis contente que le mien soit bleu, » dit Amy. Puis les chambres se firent très silencieuses tandis que l'on tournait doucement les pages, et le soleil d'hiver se glissa par la fenêtre pour illuminer et saluer ces visages sérieux en ce matin de Noël. 
« Où est Mère ? » demanda Beth, quand Jo et elle descendirent une demi-heure plus tard pour la remercier des cadeaux.
« Dieu seul le sait. Quelque pauvre créature est venue quémander, et votre maman est partie de suite voir ce qui lui manquait. Il n'y a jamais eu de femme comme elle pour ce qui est de donner victuailles et boisson, vêtements et chauffage, » répondit Hannah, qui vivait avec la famille depuis la naissance de Meg et était davantage considérée comme une amie que comme une servante.
« Elle sera bientôt de retour, je pense, alors préparez vos gâteaux, que tout soit prêt, » dit Meg en regardant les cadeaux rassemblés dans un panier qui avait été glissé sous le sofa, prêt pour l'occasion. « Tiens, où est la bouteille d'eau de Cologne d'Amy ? » ajouta-t-elle en ne voyant pas le petit flacon.
« Elle l'a prise il y a une minute, et est partie pour y mettre un ruban, ou quelque chose comme ça, » répondit Jo, qui dansait autour de la pièce pour assouplir les nouvelles chaussures.
« Mes mouchoirs ont bon air, n'est-ce pas ? Hannah les a lavés et repassés pour moi, et je les ai marqués moi-même, » dit Beth en contemplant fièrement les lettres quelque peu irrégulières, fruits de son dur labeur.
« Oh, regarde ! Elle a écrit "Mère" au lieu de "M. March". C'est trop drôle ! s'écria Jo en en prenant un.
—  Ça ne va pas ? J'ai pensé que ce serait mieux parce que les initiales de Meg sont aussi M.M., et je veux que personne d'autre que Marmee ne se serve de ceux-là, dit Beth, l'air troublée.
—  C'est très bien, ma chérie, et une très jolie idée - et pratique aussi, car personne ne pourra se tromper maintenant. Cela lui plaira beaucoup, je le sais, » dit Meg avec un froncement de sourcils pour Jo et un sourire pour Beth. 
« Voici Mère. Cachez le panier, vite ! » s'écria Jo quand une porte claqua et que des pas résonnèrent dans le hall.
Amy entra précipitamment, et eut l'air plutôt gênée quand elle vit que ses sœurs l'attendaient toutes.
« Où étais-tu, et que caches-tu dans ton dos ? » demanda Meg, étonnée de voir, par son bonnet et son manteau, qu'Amy la paresseuse était sortie si tôt.
« Ne ris pas, Jo ! Je voulais que personne ne sache avant le dernier moment. Je suis seulement allée changer la petite bouteille pour une grande, et j'ai donné tout mon argent pour l'avoir, et j'essaie vraiment de ne plus être égoïste. »
Tout en parlant, Amy montra la bouteille élégante qui remplaçait la moins chère, et elle avait l'air si sincère et si humble dans son effort de s'oublier que Meg la prit dans ses bras sur le champ, et Jo déclara qu'elle était « une perle », tandis que Beth courut à la fenêtre et cueillit sa plus belle rose pour orner l'imposant flacon.
« Vous voyez, j'ai eu honte de mon présent, après avoir lu et avoir discuté d'être bonne ce matin, alors j'ai couru au magasin et je l'ai échangé dès que je me suis levée, et j'en suis bien contente, car mon cadeau est le plus beau maintenant. »
Un autre claquement de la porte d'entrée renvoya le panier sous le sofa et les filles à table, pressées de prendre leur petit-déjeuner.
« Joyeux Noël, Marmee ! Et bien d'autres à venir ! Merci pour nos livres. Nous en avons lu un peu, et comptons en lire chaque jour, crièrent-elles en chœur.
—  Joyeux Noël, mes petites filles ! Je suis heureuse que vous ayez déjà commencé vos livres, et j'espère que vous continuerez. Mais je veux dire un mot avant de nous asseoir. Non loin d'ici vit une pauvre femme avec un nouveau-né. Six enfants sont pelotonnés dans un seul lit pour ne pas geler, car ils n'ont pas de feu. Ils n'ont rien à manger, et l'aîné des garçons est venu me dire qu'ils souffraient de la faim et du froid. Mes filles, voudrez-vous bien leur offrir votre petit-déjeuner comme cadeau de Noël ? »
Elles avaient toutes inhabituellement faim, ayant attendu près d'une heure, et durant une minute personne ne parla. Une minute seulement, car Jo s'écria, « Je suis si contente que tu sois venue avant que nous ne commencions !
—  Puis-je venir et aider à porter les choses pour les pauvres petits enfants ? demanda Beth avec enthousiasme.
—  Je porterai la crème et les muffins, » ajouta Amy, abandonnant héroïquement ce qu'elle aimait le plus.
Meg recouvrait déjà les crêpes, et empilait le pain sur une assiette.
« Je savais que vous le feriez, » dit Mrs. March avec un sourire satisfait. « Vous allez toutes venir et m'aider, et quand nous rentrerons nous aurons du pain et du lait pour petit-déjeuner, et nous nous rattraperons au déjeuner. »
Elles furent bientôt prêtes et la procession se mit en route. Heureusement il était tôt, et elles passèrent par les petites rues ; aussi peu de gens les virent, et nul ne rit de l'étrange convoi.
Quelle pauvre chambre c'était : nue et misérable, sans feu, avec des draps en haillons, une mère malade, un bébé hurlant, et un groupe d'enfants pâles et affamés pelotonnés les uns contre les autres sous une couverture, essayant de se tenir chaud.
Comme les grands yeux s'écarquillèrent, et les lèvres bleuies sourirent quand les filles entrèrent.
« Ach, mein Gott ! Des anges venus à nous ! dit la pauvre femme en pleurant de joie.
—  Drôles d'anges, en capuchons et mitaines, » dit Jo, et tout le monde rit.
Quelques minutes plus tard, on eût vraiment dit que de bons esprits s'étaient mis à l'œuvre. Hannah, qui avait porté le bois, fit du feu, et colmata les vitres brisées avec de vieux chapeaux et sa propre cape. Mrs. March donna du thé et du gruau à la mère, et la réconforta avec des promesse de l'aider, tandis qu'elle habillait le bébé aussi tendrement que s'il eût été le sien. Pendant ce temps les filles dressèrent la table, installèrent les enfants autour du feu, et les nourrirent comme des oisillons affamés - tout en riant, parlant, et essayant de comprendre leur anglais étrange.
« Das ist gut ! Die Engel-kinder ! » criaient les pauvres petits tandis qu'ils mangeaient et réchauffaient leurs mains empourprées devant l'agréable brasier. Les filles n'avaient jamais été appelées des anges auparavant, et trouvèrent cela très agréable, particulièrement Jo, qui avait été considérée comme un vrai « Sancho » depuis sa naissance. Ce fut un petit-déjeuner très heureux, quoiqu'elle n'en eurent pas une miette. Et quand elles s'en furent, laissant une famille réconfortée, je pense qu'il n'y avait pas en ville quatre personnes plus heureuses que les petites filles au ventre creux qui avaient offert leur petit-déjeuner pour se contenter de pain et de lait le matin de Noël.
« C'est cela, aimer son prochain mieux que soi-même, et cela me plaît, » dit Meg, comme elles disposaient leurs présents pendant que leur mère était à l'étage à rassembler des vêtements pour les pauvres Hummel.
Ce n'était pas un spectacle époustouflant, mais il y avait beaucoup d'amour dans les quelques petits paquets, et dans le grand vase de roses rouges, de chrysanthèmes blancs et de lierre qui trônait au milieu de la table, lui donnant un air tout à fait élégant.
« Elle arrive ! Vas-y, Beth ! Ouvre la porte, Amy ! Trois hourras pour Marmee ! » cria Jo en sautant partout, tandis que Meg allait se placer pour conduire Mère à la place d'honneur.
Beth joua sa marche la plus gaie, Amy ouvrit la porte en grand, et Meg tint son rôle d'escorte avec une grande dignité. Mrs. March était à la fois surprise et touchée, et souriait, les larmes aux yeux, tandis qu'elle examinait ses présents et lisait les petites notes qui les accompagnaient. Elle enfila aussitôt les pantoufles, un nouveau mouchoir fut glissé dans sa poche, parfumé par l'eau de Cologne d'Amy, la rose fut ajustée à son corsage, et les jolis gants furent déclarés parfaits.
Il y eut beaucoup de rires et d'embrassades et d'explications, de cette façon simple et aimante qui rend ces célébrations domestiques si plaisantes sur le moment et si douces dans les souvenirs, et puis il fallut se mettre au travail.
Les actes de charité et les cérémonies du matin avaient pris tant de temps que le reste de la journée fut consacré aux préparations pour les festivités du soir. Étant encore trop jeunes pour aller souvent au théâtre et ne pouvant se permettre de dépenser beaucoup pour des représentations privées, les filles se creusaient la tête, et nécessité étant mère de l'invention, fabriquaient ce dont elles avaient besoin. Certaines de leurs créations étaient très ingénieuses - guitares en carton, lampes antiques faites de saucières à l'ancienne mode recouvertes de papier d'argent, magnifiques robes de vieux coton étincelantes de copeaux métalliques récupérés d'une usine de conserves, et armures couvertes des mêmes débris en losanges qui restaient après la découpe des couvercles. La grande chambre était la scène de bien des révélations innocentes.
Aucun homme n'était admis, aussi Jo jouait tous les rôles masculins que son cœur désirait et trouvait une immense satisfaction en la possession d'une paires de bottes fauves données par une amie, qui connaissait une dame qui connaissait un acteur. Ces bottes, un vieux fleuret, et un pourpoint à crevés utilisé autrefois par un artiste pour quelque peinture, étaient les plus grands trésors de Jo et apparaissaient à toutes occasions. La petite taille de la compagnie obligeait les deux actrices principales à endosser plusieurs rôles, et elles méritaient bien des louanges pour le difficile travail accompli en apprenant trois ou quatre rôles différents, en changeant de costumes à multiples reprises et en gérant les coulisses en plus du reste. C'était un excellent entraînement pour leurs mémoires, un amusement inoffensif, et qui occupait bien des heures qui autrement seraient restées oisives, solitaires, ou passées en compagnie moins bénéfique.
Le soir de Noël, une douzaine de jeunes filles s'entassèrent sur le lit qui était le balcon, et s'assirent devant les rideaux d'indienne bleue et jaune avec une impatience des plus flatteuses. Il y avait des froufrous et des chuchotements de l'autre côté du rideau, un rien de fumée de lampe, et un gloussement occasionnel de la part d'Amy qui avait tendance à se mettre dans tous ses états dans l'excitation du moment. Puis une cloche sonna, les rideaux s'ouvrirent, et la tragédie lyrique commença.
« Une forêt lugubre », selon l'unique programme, était représentée par quelques arbustes en pot, de la feutrine verte au sol, et une grotte dans le lointain. Cette grotte était constituée d'un étendoir pour le toit, de bureaux pour les murs, et à l'intérieur était un petit fourneau au dessus duquel se penchait une vieille sorcière. La scène étant plongée dans l'obscurité, la lueur du fourneau fit son petit effet, tout spécialement quand la sorcière ôta le couvercle de la bouilloire et que jaillit de la vraie vapeur. Un temps fut accordé pour permettre au premier frisson de se dissiper, puis Hugo, le vilain, entra d'un pas raide avec une épée au côté, un chapeau tombant, une barbe noire, une cape mystérieuse, et les fameuses bottes. Après avoir fait les cent pas avec beaucoup d'agitation, il se frappa le front et se mit à chanter avec furie sa haine pour Rodrigo, son amour pour Zara, et sa plaisante résolution de tuer l'un et de conquérir l'autre. Les tons rauques de la voix d'Hugo, ainsi que ses cris occasionnels quand ses sentiments prenaient le dessus, étaient très impressionnants, et l'audience applaudit dès l'instant où il reprit son souffle. Saluant avec l'air de celui habitué aux louanges du public, il se faufila jusqu'à la caverne et ordonna à Hagar de venir avec un « Holà, maraude ! J'ai besoin de toi ! » plein d'autorité.
Apparut Meg, le visage encadré de crin gris, dans une robe noire et rouge, avec un bâton et une cape couverte de dessins cabalistiques. Hugo lui demanda une potion pour gagner l'adoration de Zara, et une pour détruire Rodrigo. Hagar, dans une jolie mélodie dramatique, lui promit les deux, et appela l'esprit qui lui donnerait le philtre d'amour.
« Accours, accours, de ta demeure, 
Esprit de l'air, je te convoque ! 
Né des roses, nourri de rosée, 
Peux-tu concocter charmes et potions ?  
Porte-moi donc à tire d'aile
Le philtre parfumé dont j'ai besoin. 
Fais le doux et fort sans pareil
Esprit, réponds à mon appel ! »
De doux accords résonnèrent, et au fond de la caverne apparut une petite silhouette dans un nuage de blanc, avec des ailes scintillantes et une guirlande de roses sur ses cheveux d'or. Agitant une baguette, il chanta :
« Me voici descendu,
De mon domaine
Dans la lune lointaine.
Prends cette potion
Et fais-en bon usage
Ou son pouvoir s'évanouira ! »
Et, laissant tomber une petite bouteille dorée aux pieds de la sorcière, l'esprit disparut. Un nouveau chant de la sorcière provoqua une autre apparition - bien moins aimable, car c'est un vilain lutin noir qui se manifesta dans un bang !, croassa sa réponse, jeta une fiole sombre à Hugo et disparut avec un rire moqueur. Ayant chanté ses remerciements, Hugo glissa les flacons dans ses bottes et s'en alla. Puis Hagar informa l'audience qu'il avait tué quelques unes de ses amies autrefois et qu'elle l'avait maudit pour cela, et entendait se venger de lui en contrariant ses plans. Puis le rideau tomba, et le public se reposa en mangeant des bonbons tout en discutant les mérites de la pièce. 
De nombreux coups de marteaux résonnèrent avant que le rideau ne s'élève à nouveau, mais quand apparut le chef d'œuvre de charpenterie qui avait été mis en place, personne ne se plaignit du délai. C'était véritablement superbe. Une tour s'élevait jusqu'au plafond, avec, à mi-hauteur, une fenêtre où brûlait une lampe. Derrière le rideau blanc apparut Zara dans une belle robe bleu et argent, attendant Rodrigo. Il s'en vint porteur d'une somptueuse parure : chapeau à plume, cape rouge, longues boucles brunes, une guitare, et bien sûr, les bottes. Agenouillé devant la tour, il chanta une sérénade d'une voix suppliante. Zara lui répondit, et, après un dialogue musical, consentit à fuir. Alors vint le grand effet de la pièce. Rodrigo fit apparaître une échelle de corde à cinq échelons, en jeta l'extrémité, et invita Zara à descendre. Timidement elle se glissa hors de sa croisée, posa la main sur l'épaule de Rodrigo, et se trouvait sur le point de sauter gracieusement, mais « Hélas ! Hélas pour Zara ! » elle avait oublié sa traîne - elle se prit dans la fenêtre et la tour vacilla, s'inclina en avant, tomba avec fracas, et enfouit les amants malheureux dans ses ruines.
Un cri général s'éleva tandis que les bottes fauves s'agitaient en tous sens dans les décombres et qu'une tête blonde émergeait en s'exclamant, « Je te l'avais bien dit ! Je te l'avais bien dit ! » Avec une merveilleuse présence d'esprit, Don Pedro, le père cruel, se précipita et traîna sa fille hors de là avec un rapide aparté :
« Ne ris pas ! Fais comme si tout s'était bien passé ! » Puis, ordonnant à Rodrigo de se relever, il le bannit du royaume avec colère et mépris. Quoiqu'il fut encore bien secoué par la chute de la tour, Rodrigo défia le vieux gentilhomme et refusa de bouger. Sa détermination enflamma Zara, qui défia également son père ; et il ordonna qu'on les enferme tous les deux dans les oubliettes du château. Un serviteur petit et corpulent apparut avec des chaînes et les emmena, l'air très effrayé et ayant de toute évidence oublié le discours qu'il aurait dû tenir.
L'acte trois démarrait dans le hall du château, et Hagar fit son apparition, étant venue pour libérer les amants et en finir avec Hugo. Elle l'entend venir et se cache, le voit verser les potions dans deux coupes de vin et commander au timide serviteur, « Porte-les aux captifs dans leurs cellules, et dis-leur que je serai bientôt là. » Le domestique prend Hugo à part pour lui dire quelque chose, et Hagar échange les coupes pour deux autres, inoffensives. Ferdinando, le « sbire », les emmène, et Hagar repose la coupe contenant le poison destiné à Rodrigo. Assoiffé après un long discours, Hugo la boit, perd ses moyens, et après moultes gesticulations et piétinements, tombe raide mort, tandis que Hagar lui apprend ce qu'elle a fait dans un chant à la mélodie puissante et exquise.
C'était véritablement une scène palpitante, bien que certains aient pu penser qu'une soudaine cascade de longs cheveux gâchait quelque peu l'effet de la mort du vilain. Il fut rappelé devant le rideau, et apparut avec beaucoup de dignité, tenant Hagar par la main, dont le chant était considéré plus merveilleux encore que tout le reste de la pièce.
L'acte quatre mit en scène un Rodrigo désespéré de l'inconstance de Zara qu'on venait de lui rapporter, et sur le point de mettre fin à ses jours en se poignardant. À l'instant où la dague se pose sur son cœur, une charmante chanson résonne sous sa fenêtre et l'informe que Zara lui est fidèle mais est en danger, et qu'il peut la sauver s'il le veut. On lui jette une clé, qui ouvre la geôle, et dans un accès de ravissement il arrache ses chaînes et se précipite pour retrouver et sauver sa dame.
L'acte cinq ouvrit sur une discussion orageuse entre Zara et Don Pedro. Il souhaite l'envoyer au couvent, mais elle s'y oppose, et après une touchante plaidoirie, est sur le point de s'évanouir quand Rodrigo fait irruption et demande sa main. Don Pedro la lui refuse, au motif qu'il n'est pas riche. Ils crient et gesticulent furieusement mais ne parviennent pas à se mettre d'accord, et Rodrigo est sur le point d'enlever une Zara épuisée quand le domestique timide entre avec une lettre et un sac venant d'Hagar, qui a mystérieusement disparu. On apprend qu'elle lègue une fortune inouïe au jeune couple, et promet un destin tragique à Don Pedro s'il ne les rend pas heureux. On ouvre le sac, et une avalanche de pièces en fer-blanc inonde la scène, brillant maintenant de mille éclats. Cette vue adoucit complètement le père intraitable. Il consent sans un murmure, tous entonnent un joyeux chorus, et le rideau tombe sur les amoureux agenouillés pour recevoir la bénédiction de Don Pedro dans des attitudes romantiques pleines de grâce.
Un tonnerre d'applaudissements suivit mais s'interrompit de manière inattendue quand la couchette pliante sur laquelle se trouvait le « balcon » se referma d'un seul coup sur l'audience enthousiaste. Rodrigo et Don Pedro volèrent à la rescousse, et tout le monde s'en tira indemne, quoique plus d'une fut incapable de parler à force de rire. L'excitation était à peine retombée quand Hannah apparut, avec les « Compliments de Mrs. March », et pria ces dames de descendre pour le souper.
C'était une surprise même pour les actrices, et quand elles virent la table, elle se regardèrent l'une l'autre avec un étonnement ravi. Cela ressemblait bien à Marmee, de leur préparer un petit cadeau, mais elles n'avaient rien vu de tel depuis les jours d'abondance passée. Il y avait de la crème glacée - il y en avait même deux bols, blanche et rose - et du gâteau et des fruits et des sucreries françaises amusantes, et au milieu de la table, quatre grands bouquets de fleurs de serre.
Elle en eurent le souffle coupé, et contemplèrent la table avant de se tourner vers leur mère, qui semblait s'amuser immensément.
« Est-ce l'œuvre des fées ? demanda Amy.
—  C'est le Père Noël, dit Beth.
—  C'est Mère qui l'a fait. » Et Meg arborait son plus doux sourire, en dépit de la barbe grise et des sourcils blancs.
« Tante March a eu un accès de bonté et a envoyé le souper, » s'écria Jo prise d'une inspiration soudaine.
« Rien de tout ça. Le vieux Mr. Laurence l'a envoyé, répondit Mrs. March.
—  Le grand-père du jeune Laurence ! Qu'est-ce qui a bien pu lui mettre une telle idée en tête ? Nous ne le connaissons pas ! s'exclama Meg.
—  Hannah a tout raconté au sujet de votre petit-déjeuner à l'une de ses servantes. C'est un étrange vieux gentleman, mais l'histoire lui a plu. Il connaissait mon père il y a bien des années, et il m'a envoyé un mot poli cet après-midi, disant qu'il espérait que je lui permettrais d'exprimer ses sentiments amicaux envers mes enfants en leur envoyant quelques friandises en ce jour de fête. Je ne pouvais pas refuser, et ainsi vous avez un petit festin ce soir pour compenser votre petit déjeuner de pain et de lait.
—  Ce garçon le lui a mis en tête, j'en suis sûre ! C'est un type épatant, et j'aimerais que nous puissions faire connaissance. Il a l'air d'en avoir envie mais il est timide, et Meg est si collet monté qu'elle ne me laisse pas lui parler quand nous le croisons, » dit Jo, tandis que les assiettes circulaient autour de la table, et que la crème glacée disparaissait des bols à vue d'œil, avec des oh et des ah de satisfaction.
—  Vous parlez des gens qui habitent dans la grande maison voisine, n'est-ce pas ? demanda l'une des filles. Ma mère connaît le vieux Mr. Laurence, mais elle dit qu'il est très fier et n'aime pas se mêler à ses voisins. Il garde son petit-fils cloîtré, quand il n'est pas en train de chevaucher ou de se promener avec son tuteur, et le fait étudier très dur. Nous l'avons invité à notre fête, mais il n'est pas venu. Mère dit qu'il est très gentil, bien qu'il ne nous parle jamais, à nous les filles.
—  Notre chatte s'est sauvée une fois, et il l'a ramenée, et nous avons parlé par dessus la barrière, et nous nous entendions formidablement bien - à discuter du cricket, et ainsi de suite - quand il a vu Meg arriver et est parti. J'entends bien le connaître un jour, car il a besoin de s'amuser, j'en suis sûre, dit Jo avec détermination.
—  J'aime ses manières, et il a l'air d'un petit gentleman, aussi je n'ai aucune objection à ce que tu fasses sa connaissance si une opportunité se présente. Il a apporté les fleurs lui-même, et je lui aurais bien demandé d'entrer, si j'avais été sûre de ce qui se passait à l'étage. Il avait l'air si pensif quand il est parti, en entendant vos rires.
—  Heureusement que tu n'en as rien fait ! dit Jo en riant et  en regardant ses bottes. Mais nous jouerons un jour une autre pièce, qu'il pourra voir. Peut-être qu'il nous aidera à jouer. Ne serait-ce pas splendide ?
—  Je n'ai jamais eu un si beau bouquet ! Comme c'est joli ! dit Meg en examinant ses fleurs avec grand intérêt.
—  Ils sont charmants. Mais j'aime mieux le parfum des roses de Beth, » dit Mrs. March, en humant la fleur à demi fanée à son corsage.
Beth se blottit contre elle, et murmura doucement, « J'aimerais pouvoir toutes les envoyer à Père. J'ai bien peur qu'il ne passe pas un aussi joyeux Noël que nous. »
2 notes · View notes
samuelzenon · 5 years
Text
Chapitre I - Texte intégral
Voici la version intégrale de la fiction que j’ai publiée il y a quelque temps. Je suis très heureux d’avoir réussi à me concentrer suffisamment pour écrire autant sur ces personnages que j’avais déjà en tête. Je compte bientôt continuer le narratif. Chapitre II ? Autre chose ? Ce sera à voir... Affaire à suivre !
Tumblr media
   Tout d’abord, l’enceinte imposante et rassurante surgit derrière les cîmes au sortir de la forêt. Il arriva dans la ville par la porte sud. Muraille sophistiquée aux nombreux renfoncements, grands arcs de pierre, archères et canonnières muettes ; elle lui apparut alors comme un visage familier et caractéristique. Derrière son sommet couvert de charpente et de tuiles parurent quelques flèches, auxquelles était parfois accrochée la bannière hospitalière. Les lourdes portes ouvertes, de chêne éternel et d’obsidienne, semblaient l’accueillir à son retour. À la lisière de la forêt et de la cité, le jeune homme ressenti soudain à nouveau cette atmosphère prodigieuse. C’était à la fois une effervescence et une sérénité, une patrie éclairée et une famille mystique, c’était une vie impétueuse et une vie hors du temps.
   Passant la porte, il retrouva tout le charme et l’élégance de sa capitale. Les rues couraient et serpentaient sur les reliefs ; et les hautes maisons semblaient avoir été façonnées par ces pentes escarpées : taillées en entresols, et leurs façades dessinées par d’amples poutres diagonales. Dans les ruelles adjacentes, ces façades semblaient courir côte à côte pour s’embrasser à leur sommet, plongeant alors l’impasse dans l’ombre de leur étreinte. Lui suivit cette rue qu’il avait déjà parcourue tant de fois et qui, à chaque virage, la rendait plus visible. La coupole. Grande, sophistiquée, sublime. À son sommet, on devinait la terrasse, lieu de cérémonie à ciel ouvert cerné de tourelles ; tandis que plus bas s’exhibait comme un soleil l’éclatante rosace du hall. À l’image de la ville, sa façade était riche de reliefs variés. Divers renfoncements, d’immenses piliers circulaires et, de part et d’autre des vitraux, des poutres et éléments multiples en bois ou en métal agrémentaient l’édifice.
   Absorbé par ces retrouvailles, il entendait à peine les chuchotements admiratifs et enjoués des habitants sur sa route : “Il est rentré.” Une petite fille, dans une robe bleue ciel et le regard timide vint vers lui et lui offrit une violette. Il s’agenouilla, posa sa main sur la tête de l’enfant, puis tint la petite fleur entre ses doigts de bretteur, fins et gantés. Il la mit à son oreille, et ses traits fins, presque féminins, presque féminins, s’étirèrent en un sourire. Il atteint finalement les plus hauts quartiers de la ville. Il contempla les flèches et les clochers, les bannières innombrables défiant le ciel, il contempla les badauds et la ville. Aux abords du grand parvis, il devina par-derrière la colline de la coupole les quartiers royaux, les quartiers nord. Sur la grand-place, il y avait une grande foule séparée en deux, et au fond de ces haies la silhouette gracieuse de la princesse. Vêtue d’une grande robe immaculée, se tenant de trois quarts, et une joie profonde animait son visage.
   “Sire Forgedras, le Valeureux, est de retour parmi nous.”
   La foule éclata de joie. À droite de la souveraine, son vieil ami Gaultier, en uniforme protocolaire, avait un sourire sincère et franc. Le même sourire exact naquit sur les lèvres de la Princesse Emelvia, qui dit soudain comme si elle parlait pour eux deux :
   “Tu nous as manqué tu sais.”
   Elle dit ensuite un discours pour célébrer son retour, comme l’exigeait le protocole. Elle était très touchée, et l’assistance fut prise de la même émotion. Forgedras, lui, était très heureux, mais son épuisement se fit sentir. Les mots passèrent sans qu’il ne les entende vraiment et, à la fin, il rendit son heaume à la souveraine. Sa mission était finie.
   Son ami lui donna la clef de sa maison, que Forgedras lui avait confiée. Ce dernier lui demanda : “Est-elle déjà rentrée ?”
   - Non. Pas encore.
   - Pour quand l’attendons-nous ?
   - Je ne sais pas exactement. C’est sans doute une affaire de jours, peut-être de semaines.
Tumblr media
   Une fois tout cela fini, Forgedras rentra chez lui. La petite clef rentra dans la serrure ancienne comme pour lui assurer que cet endroit était toujours le sien. Il poussa la porte et pénétra dans l’obscurité. Les volets étaient fermés, la bâtisse était noire. Il défit la broche de saphir et d’argent de sa cape de guerre, et jeta sans la regarder l’étoffe prestigieuse sur un crochet du mur. À l’aveugle, il grimpa sans peine les marches grinçantes jusqu’à l’étage où il poussa la porte de la chambre. Il connaissait parfaitement l’agencement de chaque pièce, de chaque meuble, de chaque objet qui faisait sienne cette retraite paisible.
   Dans la chambre à coucher, il tendit sa main ouverte vers un point dans l’ombre. Au travers de son gant, on pouvait voir ses veines, d’où pulsait une douce lumière bleue. Soudain, la lumière se fit vive, et l’on pouvait sentir tout autour l’énergie qui l’habitait. Au-devant de sa paume apparut comme un glyphe : un écu et des ailes d’azur, battant au rythme de son coeur. Le tout ne dura qu’un instant. Pourtant, lorsque que la lumière mourut, deux petites flammes étaient nées. De part et d’autre du lit, il y avait deux tables deux chevet, et sur chacune reposait une lampe : elles s’étaient allumées. L’une brûlait d’une lueur bleue, et répandait une douce odeur marine dans la pièce. L’autre, rouge, un capiteux parfum d’ambre et d’épices. Forgedras se dévêtit lentement, ôtant ses gants, sa veste de cuir, sa chemise, exposant à l’air de la pièce une longue balafre diagonale tracée sur son torse. Il étira ses muscles éreintés, posa ses bottes, défit son baudrier. Il se jeta sur le lit, ceinture et fourreau dans la main gauche, face et corps contre l’oreiller et les draps. Sa main droite était vide et semblait occuper l’autre moitié du lit ; car la lampe rouge n’éclairait aucun corps. Sous la lampe bleue, celui de Forgedras demeurait immobile.
Tumblr media
   Dans la rue sinueuse, au petit matin, quelques enfants couraient. Un grand-père, assis sur un banc de pierre, savourait l’air de la ville. Des différentes cheminées commençaient à sortir quelques panaches de fumée, se perdant dans le ciel dégagé. Vers l’Est, on percevait la lumière encore faible du levant, qui teintait tout d’un rose paisible. En contrebas, l’alchimiste démarrait déjà son travail. Il avait beaucoup à faire : c’était à lui de fournir les flammes de tout le quartier, et il traitait même parfois du chêne éternel pour les fabriques hors de la cité.
   Regardant ainsi la ville autour de lui, le vieil homme fut pris d’une vive émotion, et songea au chemin qu’avait parcouru sa nation. L’aube n’avait pas toujours été si sereine et la paix ambiante était chose précieuse. Il en avait vus, des matins rouges, sanglants ; des attaques et des raids de factions envieuses. Les secrets de l’éternité du chêne, des prodiges alchimiques, le souffle magique qui bombait les cœurs de la nation ; étaient autant de sources de jalousie. Quelques années auparavant, les troubles se multipliant, l’on croyait tout perdu. Les souverains, dépassés par les guerres et la violence, s’effondrèrent. Ne demeura qu’une jeune fille sage et brave. Elle s’entoura des anciens pour la guider et lui conter l’histoire, et de jeunes comme elle pour mener les combats qu’il y avait à mener. C’était grâce à elle que le fracas du fer contre le fer s’était tu aujourd’hui. La jeune Emelvia avait su redresser la tête des Nihlinih, le peuple du Souffle. Et lui, le vieux, était heureux et tranquille. Au loin, il vit passer deux Chevaliers en armes, dans leurs uniformes noirs. Eux aussi avaient œuvré pour la cité. C’étaient l’enfant-esclave, et l’enfant-criminel, qui marchaient comme à leur habitude dans la ville matinale. Il aimait ces deux braves.
   Il leur sourit, ils lui sourirent.
   Forgedras et Gaultier aimaient le vieil homme. Il les conseillait, leur racontait d’anciennes histoire de chevalerie. Sans savoir trop pourquoi, il leur semblait important d’écouter sa mémoire. Tant de choses avaient déjà été perdues depuis leur enfance, il leur fallait préserver au moins cela.
   Quelques enfants passèrent près d’eux en criant. Gaultier dit alors : “Tu as l’air d’aller mieux on dirait !” Forgedras répondit : “Ne m’en parle pas, j’ai dormi deux jours entiers !” Ils rirent et il y eut un silence. Sourire aux lèvres, ils chérissaient ces moments. Forgedras renchérit :
   - Au fond, tu sais ce que j’aime le plus dans les campagnes ?
   - Dis-moi.
   - Les retours.
   - Sans blague ! C’était si difficile cette fois ?
   - Un enfer. C’est une campagne militaire, ça l’est toujours. Mais… seul, sans elle, au commandement c’est d’autant plus pénible. Toi, ça c’est bien passé ?
   - On sait tous les deux qu’à l’intérieur des murs, ça n’est pas pareil. En tous cas, il n’y a pas eu de raid dans la région. J’ai été inspecter certains endroits pour lesquels des villageois sont venus nous trouver.
   - Ah oui, tout de même ?
   -Pas grand-chose. Quelques troubles isolés.
Au fond d’eux-mêmes, ils savouraient cette tranquilité, qui leur apparaissait comme le signe d’un travail colossal. Et ce travail, c’était le leur.
   - Et Emelvia ? , s’enquit soudain Forgedras.
   - Tu la connais comme moi. Elle s’inquiète toujours trois fois plus quand vous êtes partis.
   - Tu es si mauvais, sans nous ? , plaisanta-t-il.
   - Non mais ho !
Gaultier se tourna vers son ami en riant, et se jeta sur lui. Se bagarrer comme des enfants était pour eux le meilleur moment de leurs retrouvailles. Les deux chevaliers en uniforme roulèrent dans la rue, tandis qu’au loin, un ménestrel sonnait par le son grave de sa chalemie le réveil de la cité.
Tumblr media Tumblr media
   Il y a tellement de choses à construire encore, tellement de choses à faire, rien que dans cette ville. Des héritages à chercher, une gloire à rebâtir, et aussi nos propres combats à mener. Les Nihlinih étaient autrefois si nombreux, si grands, que beaucoup pensent aujourd’hui qu’il faut redevenir comme avant. Des jeunes, surtout, estiment que rebâtir la même civilisation est notre devoir. Notre responsabilité. D’autres pensent que c’est impossible. Nous ignorons trop de choses sur nos ancêtres, nous sommes trop faibles, et le monde trop violent.
   Emelvia fait de son mieux, mais elle a besoin de notre aide. C’est pour ça qu’on se bat. Pour ma part, je ne sais que penser. Notre peuple a connu le déclin, je suis né au plus sombre de notre histoire, et nous semblons à peine commencer à remonter la pente. Donc je continue de faire tout mon possible, et mes efforts sont appréciés, alors même que personne ne sait où tout cela nous emmène. Cette cité, cette nation vivra-t-elle ? J’ose l’espérer. Ou plutôt, j’ai peur d’envisager autre chose. Emelvia l’a compris. C’est pour ça qu’elle m’a proposé d’enseigner le Souffle aux enfants. Et c’est pour ça que, contre toute attente, j’ai accepté.
Tumblr media
   La salle est spacieuse, mais les élèves sont peu nombreux. Ce sont tous les enfants de la ville, et quelques-uns des fermes et fabriques alentours. Ils sont moins d’une cinquantaine, entre 6 et 15 ans. Je ne peux pas leur en vouloir d’être si peu : qui voudrait naître dans un monde si incertain ?
   Ils méditent. Ils essayent de sentir cette force en eux, dont ils ont tant besoin. Je vois leur air sérieux. Ils savent très bien, au fond, que c’est une mission qu’on leur donne. J’essaie de leur dire d’oublier tout ça, de lâcher prise. “Vous n’entendez votre cœur battre que si votre repos est total et silencieux.” Mais comment voulez-vous les convaincre de ne pas penser à l’avenir si vous-même ne pensez qu’à cela ? Comment blâmer leur sérieux ? Comment leur apprendre qu’en jouant dans la ville, ils sont mille fois plus proches de la tranquillité qu’ils cherchent, qu’en fronçant les sourcils et en serrant les dents ? Le Souffle est une discipline, c’est vrai. Mais c’est surtout une force de vie.
   Je pense à tout ça, en circulant entre les rangées d’élèves. Ils se tiennent dans différentes postures sur des tapis de la grande salle, posés sur le parquet. Au-dessus d’eux, des lanternes sphériques descendent du plafond à caissons, chacune ayant une flamme flottant en son centre. La lumière douce tombe et pèse sur leurs épaules. Et sur les miennes. De toutes mes tâches, celle-là me paraît parfois la plus difficile. Certains pourtant, irradient quelque peu d’une douce lumière ; fragile, imperceptible. Des flammes dansent derrière leurs paupières closes. Je regagne ma place devant eux. Nous changeons d’exercice.
   Celui-ci est comme une danse, que nous ont appris les anciens. Là, pas question de chercher à ressentir une force, il s’agit de laisser le Souffle s’écouler en soi. C’est comme une danse, lente et ample. Le corps se plie aux courants qui l’animent, et c’est comme si l’on jouait avec un vent de vie, une inspiration, qui file au bout des doigts, le long des membres, et tourbillonne. C’est comme une danse, qu’on exécute sans comprendre, parce qu’elle nous est si naturelle.
   Et inconsciemment, les enfants s’illuminent. Leurs veines brillent et pulsent de cette force intérieure. Lorsque leurs mains se croisent, c’est une vive lumière qui brille soudain. Ce sont des glyphes. Mais ceux-ci sont vierges, comme un signe de tout ce qu’ils peuvent devenir. Et je reprends courage, même s’ils ne comprennent pas la force et la beauté qui est en eux.
   Alors puis des bruits se sont faits entendre du dehors. Ovations, cris de joie. La petite fille à la robe bleu ciel ouvrit tout de suite les yeux, et dit très fort :
   “Elle est rentrée !” puis, embarrassée d’avoir crié ainsi, reprit :
   “Madame Alita est rentrée…”
   J’ai mis fin à l’exercice, et permis aux enfants de quitter la classe pour aller à sa rencontre. “La leçon est terminée pour aujourd’hui.” Ils se levèrent lentement. Un garçon me demanda :
   “Vous êtes content monsieur ?”
   - Content ? C’est à dire ?
   - J’ai toujours l’impression que votre Souffle est mieux quand elle est là. Plus… complet ?
Il hésitait avec ses mots, mais sa candeur était clairvoyante. Je me suis agenouillé en face de lui et j’ai souri, je crois.
   - Et toi, qui rend ton Souffle plus complet quand il est là ?
   - Nous ? Ben c’est vous monsieur !”
J’ai posé ma main dans ses cheveux, et il est parti en trottinant. Je les ai regardés quitter la pièce, et à l’intérieur, j’ai pleuré.
Tumblr media
   C’était une tradition de la cité que les soldats de retour de campagne s’arrêtent d’abord dans les casernes hors de la ville, et que seul le commandant ne gravisse les marches dans un premier temps. En cas de défaite, il prenait toute la responsabilité. En cas de grande victoire, l’on pouvait alors préparer leur retour comme il se doit.
   Alita gardait un air indéfinissable en entrant dans la ville. Les traits fins de son visage étaient fermés, et tirés. Des cernes sous ses yeux trahissaient ses efforts. Ses muscles étaient relâchés, et ses cheveux bruns, d’ordinaire légers et raides, s’entremêlaient ici en une crinière qui tombait sans force sur ses épaules. Son corps élancé supportait avec peine un uniforme impeccable. À sa taille était suspendue une épée, fine ; mortelle, et impeccablement entretenue elle aussi. Ses yeux, d’un mauve profond, restaient fixés sur le sommet de la ville. Elle cligna des yeux lorsque les enfants l’appelèrent, et tressaillit un instant ; mais ce fut tout ce qui perturba cette figure inébranlable.
   Arrivée au sommet, elle s’agenouilla elle aussi devant la princesse. La responsabilité lui pesait plus que jamais. Elle revenait du nord, suite à des raids très violents, et avait eu pour mission de ramener l’ordre dans la région en prévision du sacre de Pauline, qui approchait. Finalement, Alita releva la tête et dit simplement : “Mission accomplie”. Nul cri de joie, nulle ovation de traversa l’assistance. Juste un frisson glacial. Les yeux de la guerrière portaient seuls tout le deuil et la violence qu’ils avaient contemplé. Deux prunelles tremblantes, humides et sublimes derrière des mèches défaites.
   Peu à peu, la foule se dispersa. Quand elles furent seules, elles tombèrent sans un mot dans les bras l’une de l’autre.
   - Je suis désolée, dit Alita, la gorge nouée.
   - Non. Je te remercie.
   - C’était pour ton sacre… je voulais…
   Elles restèrent ainsi, sur la place, balayées par le vent, inondées de soleil, et quelques larmes noircirent les dalles anciennes à leurs pieds. C’était une victoire amère pour Alita, La Battante. Par une ruelle arriva Forgedras, en civil, vêtu d’une simple chemise et son épée dans le dos. Il posa ses mains sur les épaules de son aimée, qui se laissa aller en arrière dans ses bras.
Tumblr media
   Le soleil sombra vite, comme s’il était pressé de quitter ce jour noir, et ce fut le soir. Au sommet de la cité, la cathédrale brillait comme une étoile  au travers de ses immenses vitraux circulaires. Et cette lumière, de toutes couleurs mélangées, jaillissait sur les toits le tuile, se voyait même au loin dans la campagne ou la forêt. Le sommet de la cathédrale était comme un second parvis, ceint de tourelles se dressant vers le ciel avec audace, et permettant d’accéder au niveau inférieur par des escaliers. Le toit lui-même était  donc une sorte de placette, constituée de larges marches circulaires, plus hautes vers son centre. Le sol fait d’un riche pavage de chêne éternel et de cuivre, un métal oublié depuis longtemps. Des lampes alchimiques flottaient au-dessus de la scène, y apportant une lumière irréelle. Au centre et au sommet de l’endroit, un beffroi s’élançait plus haut que tous les autres autour, et un creux à sa base découpait une sorte de kiosque aux couleurs d’argent, pour les cérémonies.
   Dans ces parages, personne en vue. Mais vers le nord de l’édifice, assis derrière une tour, les pieds dans le vide et dominant la ville, se trouvaient Forgedras et Alita.
  En la contemplant ainsi, Forgedras réalisait comme la ville était grande. Et  si la nuit était tombée, le silence n’était pas absolu pour autant. Des pleurs d’enfant, des bruits de pas, quelques éclats de voix se mêlaient en un chant lointain et indistinct. Et le chant de la ville lui parvenait, et il l’écoutait avec délectation.
Dans sa main, la main de son aimée était encore crispée, et il savait qu’elle, ne regardait pas la cité comme ils le faisaient souvent ensemble. Elle regardait au loin, droit vers le nord. Il chercha une façon d’aborder le sujet, mais Alita prit les devants.
  “Là où j’étais. Ils ont pillé tout ce qu’ils ont pu. Et brûlé le reste. Des familles ont été décimées. La violence… la violence n’est pas gratuite.”
La colère l’habitait. Ses yeux brillaient d’une flamme rouge, ardente. Autour d’elle, son Souffle émanait de son corps et faisait comme une tempête.
“On les a balayés. Et des hommes sont morts. Mais la haine…” Elle marqua un temps. “En fait, nous avons surtout passé du temps à reconstruire. Enterrer les morts, reformer une garnison. Recréer un village. Et se demander, en silence, combien de temps durerait la paix. Combien de temps ?”
  Sa voix trembla, et s’éteignit soudain sur ces mots ; comme une flamme soufflée par la douleur. Le regard fixé vers le lointain, Forgedras caressa doucement sa main.
  “Ces gens… ils ne nous laisseront pas. Notre héritage est trop lourd. Tant que cette cité tient, tant que ces bannières volent, ils chercheront à nous le prendre. Tu sais… je suis revenue de là-bas, je me suis agenouillée devant Pauline, et j’ai pensé : «Il n’y a pas de paix. Pour ton couronnement, il n’y aura pas de paix. Malgré nos efforts, il n’y aura pas de paix.»
“Quand j’ai fait mon rapport, il y avait plusieurs conseillers, et elle. Ils m’ont tout de même remerciée. J’ai su sauver la situation. Mais…
   “J’ai peur.”
   Forgedras comprenait si bien tout ce qui traversait l’esprit d’Alita, qu’il ne savait que répondre.
   Il brisa soudain le silence.
   “J’ai peur aussi.
   “Je ne veux pas revenir là d’où l’on vient. Je ne veux pas que tout ce qu’on a entreprit ne disparaisse. Je veux que tout ça perdure. J’ai peur de ne servir à rien. D’être toujours l’esclave que j’étais.” Il sentit qu’elle le regardait, ses prunelles mauves luisant au travers des fins cheveux bruns qui tombaient le long de son visage jusqu’à frôler ses épaules. Alors qu’il caressait le dos de sa main, elle caressait la sienne, et du bout de leurs doigts leurs Souffles se mêlaient en une brise d’azur et d’argent. Leurs cœurs étaient lourds de sentiments semblables. Il reprit :
   “C’est de savoir qu’il y a des gens qui comptent sur moi. C’est de voir ces gamins pour leur apprendre qu’ils portent une force en eux. C’est d’avoir une vie avec toi faite de ces moments… qui me donne du courage.”
   Il posa doucement la tête sur son épaule. Elle les rapprocha, et posa sa tête à son tour. Et un vent glacial venu de l’horizon -invisible dans la nuit- battait le bord du vide et de la cathédrale sur lequel ils se tenaient.
Tumblr media
- Samuel Zenon
Tumblr media
3 notes · View notes
olivierdelierre · 5 years
Text
S’il vous plaît, n’essayez pas ça.
NDT : (Ce billet est issu du site Reddit)
Salut /r/nosleep, cela fait longtemps.
J’ai déjà posté quelques histoires de ma vie ici, mais je les trouve un peu ennuyante et elles étaient surtout écrites pour moi-même (la dernière sur les incidents de criminels était déjà inventé à 70%, honte à moi), donc je vais plutôt poster une recette cette fois-ci. Ce n’est pas une creepypasta (du moins, pas encore) et je l’écris depuis un train dans la zone de New-York City.
Ce que je m’apprête à vous partager aujourd’hui est l’une des manières les plus prudentes avec laquelle vous pouvez accéder (pas vraiment entrer) dans un endroit que j’appelle le “côté sombre”, et la réussite de ceci dépend d’à quel point vous allez me prendre au sérieux, votre expérience peut varier, référez-vous toujours au titre.
Je ne vais pas vous dire que vous ne devriez pas être effrayé du côté sombre, il y a de toute façon des chances que vous l’ayez déjà vu, et je pense seulement que ce n’est qu’un “rêve récurrent”. Je vais vous dire qu’il n’y a pas besoin d’être effrayé comme un ignorant de celui-ci. Ce qui est différent. L’ignorance alimente vos peurs et vos peurs peuvent donner à cet endroit un côté attirant. Vous devez bien vous préparer si vous voulez essayer ceci. C’est comme la plongée sous-marine : si ne pas réussir du premier coup est quelque-chose qui vous énerve, alors cela n’est pas fait pour vous.
Si vous prenez de la drogue ou que vous buvez de l’alcool la nuit de cet événement, vous allez passer un sale quart d’heure. Si vous traversez un moment difficile dans votre vie et que vous êtes mentalement ou spirituellement instable, ou si vous faites ça pour vous en échapper, vous allez également passer un sale quart d’heure. Et si vous ne suivez pas mes instructions (notamment les multiples issues de secours que je vais vous donner, qui, croyez moi, sont données pour de très bonnes raisons), vous allez vraiment, vraiment passer un sale quart d’heure.
Pour info, le nom de ce jeu est “The Three Kings”.
Ingédients :
Une salle spacieuse et silencieuse, de préférence sans fenêtres. S’il y a des fenêtres, vous devez pouvoir les couvrir pour être dans le noir complet. Les sous-sols sont souvent un bon choix, s’ils sont suffisamment grands.
Quelques bougies (vous n’en utiliserez qu’une, si tout se passe bien), et un briquet.
Un sceau d’eau et une tasse.
Un ventilateur.
Deux grands miroirs (comme celui que vous avez dans votre dressing. Ne vous inquiétez pas, ils ne seront pas abîmés. Ou s’ils le sont, ce sera le cadet de vos soucis).
Trois chaises.
Un réveil.
Un téléphone portable fonctionnel (n’oubliez pas de charger la foutue batterie !).
Un être cher capable de suivre les règles et d’accepter tout ce foutoir.
Un petit jouet ou un objet de votre enfance qui vous est cher.
Préparation :
Commencez aux alentours de 23 heures. Placez une chaise au centre de la pièce, faisant face vers le nord (c’est important). Placez les deux autres chaises exactement à gauche et à droite, faisant face à votre trône. La distance entre votre trône et celui de votre reine et de votre fou doit être d’à peu près la longueur de votre bras, pour les deux. Plus ou moins.
Placez les deux grands miroirs sur le trône de la reine et du fou à droite et à gauche de vous, ils doivent vous faire face, et se faire face entre eux. Faites de votre mieux pour qu’ils soient placés à 90 degrés (ou sinon vous risquez d’avoir plus ou moins que trois rois). Si vous vous asseyez sur votre trône en regardant droit devant vous (vers le nord), vous devez être capable de voir votre propre reflet sur les deux miroirs sans avoir à tourner votre tête ou votre regard. Si vous voyez votre reflet du coin de l’oeil, sans bouger, alors le placement est bon.
Placez le seau d’eau et la tasse devant vous, juste hors de distance.
Placez le ventilateur derrière vous, puis allumez-le. Pas besoin de mettre la ventilation au max, en normal ou en faible suffit normalement. Laissez le allumé.
Eteignez les lumières, laissez la porte ouverte, puis allez dans votre chambre.
Mettez les bougies à côté de votre lit, proche d’un briquet, votre réveil et votre téléphone portable (laissez le à charger).
Mettez votre réveil pour 3h30 du matin.
Eteignez les lumières, et dormez en gardant votre objet de pouvoir en main, reposez vous.
Exécution :
Réveillez vous à 3:30 avec votre réveil. Éteignez-le, mais n’allumez pas la lumière. Vous avez exactement 3 minutes pour allumer votre bougie, prendre votre téléphone portable, et vous diriger vers la salle obscure pour vous asseoir sur votre trône. Vous devez être assis à 3h33. N’oubliez pas votre objet de pouvoir ! Vérifiez qu’il n’y ai pas d’indices qui vous pousseraient à ne pas continuer : si votre téléphone ne s’est pas chargé pour une quelconque raison, annulez la mission. Si le réveil n’a pas sonné à exactement 3h30, annulez la mission. Si vous vous rendez compte que la porte de la salle obscure est fermée (rappelez vous que l’aviez laissée ouverte), annulez la mission. Si le ventilateur est éteint (vous l’aviez laissé allumé) annulez la mission.
(Notes complémentaires : si vous avez eu à annuler la mission à cause d’une des raisons ci-dessus, quittez la maison avec votre être cher. Allez dans un hôtel ou quelque chose du genre. Il n’y a pas besoin de se presser, vous avez le temps de prendre une veste et vos clés ou quoi que ce soit, mais partez. Après 6h, vous devriez être parti.)
Si tout se passe comme prévu, vous pouvez continuer et vous rendre sur votre trône. SURTOUT ne regardez pas directement les deux miroirs. SURTOUT ne laissez pas la bougie s’éteindre. Le ventilateur est derrière vous. Vous devez protéger la flamme de la bougie avec votre corps, qui se tient entre ces deux éléments (il y a une bonne raison à cela, vous verrez plus bientôt).
Regardez droit devant vous, vers l’obscurité. Pas la bougie, pas les miroirs, juste devant vous. Ceux qui ont un un oeil avisé ont du remarquer que je n’ai pas dit durant la préparation quelle chaise était la reine ou le fou. C’est parce qu’il s’agit de votre boulot de découvrir cela. Et de leur point de vue, vous êtes aussi leur reine ou leur fou. Tels trois rois.
Je ne vais pas vous spoiler ce qui va arriver par la suite. La seule chose que je peux dire, c’est que vous ne serez pas seul et si vous avez des questions, vous aurez des réponses. Parfois, sous la forme d’autres questions, mais hé, c’est l’histoire de l’humanité non ? Restez juste comme vous êtes et essayez de ne pas bouger. Encore une fois, ne REGARDEZ PAS directement les miroirs, ni la bougie. Regardez juste droit devant vous, croyez moi. Ne fuyez pas non plus, vous devez rester jusqu’à 4h34. Après 4h34, ce sera fini. C’est normal de trembler un peu, mais essayez de ne pas le faire. Pas parce que cela pourrait affecter le rituel ou quoi, mais juste que c’est un truc de tapette de faire cela quand on est entre gens polis.
Je vous ai dit qu’il ne fallait pas laisser la bougie s’éteindre ? C’est à cela que sert le ventilateur. Vous protégez la bougie avec votre corps, mais si votre corps devait soudainement bouger, le ventilateur éteindrait la bougie. C’est la première issue de secours. Votre cher et tendre est votre seconde issue de secours : à 4h34, elle doit rentrer dans la pièce et vous appeler par votre nom. Si cela ne fonctionne pas, elle doit vous appeler sur votre téléphone. Si cela ne marche pas non plus, elle a le verre d’eau et le seau. Elle ne peut pas vous toucher, c’est une erreur de débutant. La troisième issue de secours est votre item de pouvoir, votre jouet, votre gourmette, ou quoi que ce soit qui représente votre objet de force que vous avez emmené avec vous pour le voyage. Il vous montrera la voie si ça part en sucette.
Vous avez beaucoup d’issue de secours. Vous devez agir comme un bonhomme si vous voulez faire tout ceci. Si vous bâclez le travail, vous allez bâcler votre voyage, donc cela ne fonctionnera pas. Le pire qui peut se produire est que vous prenez cela suffisamment au sérieux pour que ça fonctionne et pas assez pour ne pas être suffisamment prêt à affronter les conséquences.
En cas de doute, référez vous au titre.
Traduit de l’anglais par Olivier D. Lien original : https://www.reddit.com/r/nosleep/comments/wbo0u/please_dont_actually_try_this/
Vous trouverez divers témoignages au thread suivant : https://www.reddit.com/r/threekings/comments/4by156/rituals_index/
1 note · View note
christophe76460 · 1 year
Text
Tumblr media
https://soundcloud.com/jlgaillard/la-vie-de-john-wesley
La vie de John Wesley
Vous connaissez sans doute John Wesley. Né le 17 juin 1703, John Wesley est le quinzième enfant du révérend Samuel Wesley, recteur de la paroisse anglicane en Angleterre, et Suzanna Wesley, une mère pieuse, mais exigeante. Ses deux parents venaient de familles non conformistes (c'est-à-dire ayant rompu avec l'Église d'Angleterre). En 1720, il s'inscrit à l'Université d'Oxford, où il refuse de suivre la vie de fête des étudiants. Il forme le « Club des Saints » (Holy Club) avec d'autres étudiants, dont son frère Charles, pour prier à des moments précis dans la journée, ce qui leur a valu le qualificatif de méthodistes, « à cause de la régularité et l'esprit de méthode » apportés par ses membres dans leurs pratiques religieuses. Diplômé en 1724, il est ordonné prêtre anglican en 1728
Influencé par les Frères Moraves et le Mouvement du Réveil, Wesley vit, en 1738, une expérience de conversion. Annonçant la Bonne Nouvelle du salut offert à tous les hommes, par la foi, il rencontre bientôt une vive opposition de la part de l'Église établie.
Il préconisait une expérience personnelle avec Dieu. Sa préoccupation sociale chrétienne a démarré en visitant les mines de charbon et en écrivant des traités de médecine populaire.
Sa théologie se retrouve dans ses sermons, au nombre de 100.
Wesley s'entoure de prédicateurs laïcs. Il n'hésite pas à sillonner la Grande-Bretagne, préparant ses sermons, lisant et écrivant à cheval – pour aller à la rencontre de ses paroissiens. Prédicateur infatigable, il parcourt plus de 400 000 km, la plupart du temps à cheval, et prononce plus de 40 000 sermons.
« Le monde est ma paroisse », déclara-t-il.
Il contribua à la création d'écoles et d'organismes sociaux pour lutter contre l'ignorance et la pauvreté, il sera l'un des premiers à s'élever contre l'esclavage.
À sa mort, en 1791, on comptait environ 70 000 méthodistes en Grande-Bretagne et 60 000 aux États-Unis.
0 notes
gamertestdomi · 6 years
Text
Aujourd’hui, je vais vous présenter un nouvel objet qui est disponible sur le site MobileFun.fr, mais pas n’importe quel objet, puisqu’il s’agit d’un réveil. Un réveil qui se démarque des autres, puisque celui-ci a la possibilité de s’illuminer de plusieurs couleurs différentes, ce qui pourrait donner de jolis effets dans le noir et surtout détendre l’atmosphère dans la pièce. Ce qui m’a tout de suite attiré sur ce réveil, a été sa petite taille, sa forme en carrée et bien entendu son éclairage qui avait l’air bien sympathique et SURTOUT reposant, alors j’ai franchi le pas. Voilà que 2 jours après, je reçois la commande, j’avais hâte de pouvoir tester et utiliser ce réveil baptisé “Aurora” et de voir réellement cet effet lumineux et de juger la qualité et la finition du produit, que l’on peut trouver au prix de 16,99 euros. Si l’on possède déjà un réveil, faut-il le remplacer par celui-ci ??? En revanche, si l’on ne possède pas de réveil, sera-t-il un bon investissement et SURTOUT remplacera-t-il un réveil classique ??? En tout cas, ce sont des questions que je me poserais. Si vous avez des éventuelles questions, n’hésitez surtout à laisser un commentaire :).
Ensemble Général
  On se trouve ici avec une petite boîte carrée de couleur toute blanche. On ne trouve aucune représentation du réveil “Aurora”, ni même la moindre caractéristique, une boîte vierge et je trouve ça dommage. Une fois ouverte, le réveil sera protégé dans du papier bulles et avec une notice à l’intérieur. Le réveil entre mes mains, j’ai été agréablement surpris par sa légèreté, la finition n’est pas haut de gamme, mais il s’en sort. Les coins sont arrondis et le plastique utilisé est solide. Sa forme en carrée lui va plutôt bien, idem pour sa couleur blanche transparente. Et bonne surprise, son écran LCD est vraiment grand, ce qui envisage une lecture de l’heure facilement (surtout pour ceux qui, au quotidien, portent des lunettes, et qui veulent voir l’heure la nuit). Point important et qui peut déplaire et cela a été mon cas, le réveil fonctionne avec des piles !! En revanche, à l’arrière du réveil, on trouve une prise pour accueillir un câble de 5V qui n’est malheureusement pas fourni dans la boîte, ne possédant pas de câble, je n’ai pas pu tester se dispositif. Je trouve vraiment dommage que le réveil “Aurora” fonctionne avec des piles, sachant qu’il joue beaucoup avec ses effets de lumière, son autonomie risque d’en prendre un coup à long terme. Vous pourrez régler l’heure/date/alarme grâce à la petite notice fournie dans la boîte. Dessous le réveil, nous aurons 4 boutons, ainsi que l’interrupteur ON/OFF, il suffit de jouer un peu avec les 4 boutons pour enfin trouver comment le régler. Sur le dessus, on trouve un nouveau bouton avec une étiquette écrit “press here”, cliquez ici, pour faire fonctionner ses magnifiques couleurs. Il n’y a rien à dire sur ce belle écran LCD, qui reste très lisible aussi bien le jour, que la nuit. On trouve toutes les informations qu’un réveil classique offre : l’heure, la date avec l’année, l’alarme si enclenchée. L’effet de couleurs est juste magnifique et VRAIMENT reposant le soir avant de s’endormir, la lumière s’éteint au bout de 30 secondes, aucune possibilité d’augmenter la durée, dommage. Cela va faire bientôt 1 mois qu’il fonctionne avec les même piles. Argument qui reste assez important, sa petite taille, en cas de déplacements (chez de la familles/amis, vacances, ou autres), on peut l’emmener avec nous, il ne prend pas beaucoup de place, il sera également idéal pour nos enfants (à partir de 4 ans), les couleurs font les émerveiller et sa solidité reste un sacré plus. Si vous possédez déjà un réveil, faut-il craquer pour celui-ci ??? Oui et Non, si vous adorez absolument l’effet de lumière du réveil oui, pour les autres non, il n’apporte rien de plus. Pour un premier réveil, oui pourquoi pas, vous pouvez le choisir, tout du moins si l’idée de mettre des piles ne vous dérange pas. 
Conclusion 
Le réveil Mayhem Aurora reste un bon réveil, sa petite taille reste très pratique pour le transporter facilement, sa solidité est bien présente, sa finition reste correcte. L’effet de lumière est vraiment cool et reposante, dommage en revanche que le réveil fonctionne avec des piles. Le Mayhem Aurora serait parfait pour des enfants.
  [Avis] Réveil Mayhem Aurora, qui brille de mille lumière Aujourd'hui, je vais vous présenter un nouvel objet qui est disponible sur le site MobileFun.fr, mais pas n'importe quel objet, puisqu'il s'agit d'un réveil.
1 note · View note
shalomelohim · 3 years
Text
Le scellement des 144 000
Dans un avenir proche.
Pourquoi en parler maintenant ? Parce que la guerre spirituelle redouble d’intensité et ils seront une des cibles de l’ennemi avec les deux témoins, dont l’arrivée est également imminente.
Parce qu’ils commencent à émerger / a être repérables : autre signe de la Fin des Temps.
Parce que c’est bientôt le Kaïros du Père pour eux. Parce que personne ne parlent d’eux. Parce que la colère d’Elohim sur ce monde est sur le point de se déverser.
Notre Roi Yahshua est tout proche.
Les temps sont mauvais et s’il n’y avait pas l’influence restrictive du Ruah Ha Kodesh, ce serait bien pire.
Nous vivons les derniers instants de paix. Le fait de toucher aux enfants avec cette injection va accélérer la dégradation de la situation (c’est confirmé).
D’autres éléments vont entrer en ligne de compte puisque c’est multifactoriel (licenciements, faillites, suicides, morts inattendues par effondrement du système immunitaire cet hiver, augmentation des délits, etc...).
Tout va aller crescendo.
Pour certains enfants d’Elohim, la transition est maintenant.
Comme toujours, nous avons besoin d’être dans la difficulté pour agir. Nous devons aborder les épreuves comme étant un challenge à relever, un enseignement à recevoir, une occasion de nous perfectionner.
“ Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. “ (Luc 21:28)
Des solutions existent : le Ruah Ha Kodesh les donnent. Etre à l’écoute et s’organiser en fonction.
C’est une période où le Ruah Ha Kodesh communique différemment, utilise de nouveaux moyens car il teste continuellement notre obéissance. Une manière de resserrer le chemin et de nous tenir en alerte.
C’est un temps de perfectionnement qui permet de relâcher les onctions, les talents et dépôts qu’Elohim a mis en chacun.
Fortifions-nous ! Les temps sont mauvais, mais heureusement ils seront abrégés :
“ Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. “ (matthieu 24:21-22)
Soyez béni(e)s.
=======================
Les anges commencent à cesser de retenir les vents violents des passions humaines.
“ Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu'il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit: Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. “ (Apocalypse 7:1-3)
Le Peuple d’Elohim souffre de l’injustice et de l’oppression dans un monde hostile à La Parole et cela ira en grandissant au fur et à mesure que le mal avance.
La période de grâce touche à sa fin.
Des moments difficiles arrivent et seules les âmes destinées au salut à cette période vont vouloir comprendre, demanderont à savoir et SUPPORTERONT LA VERITE.
La Vérité sur Yahshua, notre Sauveur, notre Seigneur, notre Roi. La Vérité des Ecritures et de leur application. La Vérité sur les abominations de ce monde. La Vérité sur les dirigeants. Etc...
Ce sont des personnes dont le coeur est prédestiné à être touché par l’onction d’Elohim.
Il va vraiment y avoir une onde de choc qui va à la fois en ébranler et en réveiller un certain nombre.
C’est la raison pour laquelle la Bible parle :
“ Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. “ (Matthieu 20:16)
Il y a des personnes qui aiment le Seigneur, mais qui ne sont pas solidement ancrées et leur foi va vaciller, puis s’éteindre. Et il y en aura d’autres qui vont découvrir tardivement le Seigneur et qui n’auront plus rien à perdre - puisqu’ils auront peut-être tout perdu (êtres chers notamment et qui était le prix à payer) - et qui auront compris que nous sommes à la Fin des Temps et vont avoir le Feu Sacré.
Alors que nous nous attardons encore sur des futilités, des chamailleries, des jalousies, des commérages, ils iront à l’essentiel, directement au but.
Peut-être lorsque vous engagez la conversation sur la Bible, le retour de Yahshua avez-vous été merveilleusement surpris, quoiqu’un peu décontenancés par la connaissance et la compréhension naturelle, instinctive, de certains textes par ces personnes qui n’ont jamais ouvert la Bible (l’intelligence des Ecritures).
Bien sûr, il y a tout un cheminement à faire derrière, une véritable rencontre avec Yahshua, une conversion et nouvelle naissance à vivre, mais il y a une prédisposition.
Tout va vite aujourd’hui.
On reconnait le dépôt divin, ça se détecte intuitivement et cela donne du zèle pour discuter.
Restons convaincus qu’il suffira d’en impulser certains dans un contexte douloureux pour les rallier au Royaume d’Elohim, car l’affliction amène l’écoute puis l’obéissance.
A un moment donné, la puissance de la résurrection s’activera et Elohim va déployer sa force pour écraser l’ennemi et aider son Peuple.
Ensuite, il y aura l’apostasie qui est également prophétisée et qui a déjà commencé.
“ Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. “ (2 Thessaloniciens 2:3-4)
Réveil, apostasie puis arrivée de l’Impie.
On en parle depuis tellement longtemps qu’on ne réalise peut-être pas tout à fait que cela est sur le point d’arriver.
Les catastrophes climatiques se multiplient et pourtant nous ne sommes qu’au tout début de la manifestation des forces destructrices par lesquelles Elohim exécute ses jugements.
“ Qui donc a assisté au conseil de l'Eternel pour voir, pour écouter sa parole ? Qui a prêté l'oreille à sa parole, qui l'a entendue ? Voici, la tempête de l'Eternel, la fureur éclate, l'orage se précipite, Il fond sur la tête des méchants. La colère de l'Eternel ne se calmera pas, jusqu'à ce qu'il ait accompli, exécuté les desseins de son cœur. Vous le comprendrez dans la suite des temps. “ (Jérémie 23:19-20)
“ Daniel commença et dit: Je regardais pendant ma vision nocturne, et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer. “ (Daniel 7:2)
Le 1er verset indique “ Le sceau sur le front des serviteurs de notre Dieu “ Cela concernera des hommes et des femmes de toute nation, de toute langue de toute condition, de tout âge, enracinés dans la Parole, dans la Vérité (intellectuelle et spirituelle), dans l’amour (non humaniste), fidèles à Sa justice, loyaux et dont l’obéissance et la fidélité ont été testées.
Sont-ils pour autant “parfaits” ?
“ Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Yahshua. “ (Romains 3:23)
“ Non, il n'y a sur la terre point d'homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. “ (Ecclésiaste 7:20)
*** Continuant à chuter, ils ont toujours de besoin de repentance et de pardon.
Donc non, ils sont prédestinés, ont été choisis par Elohim avant la fondation du monde et ils recevront la capacité d’être les imitateurs de Yahshua pour le temps final au milieu des tribulations et des persécutions car ils seront haïs.
Cette souffrance leur permettra de dépasser leurs limites et de vivre le plus haut degré de libération puisqu’ils représentent les prémices de la moisson.
“ Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. “ (2 Pierre 1:3-7)
Leur mission est particulière et à hauts risques. Proclamer la vérité n’engendre pas que des amitiés, bien au contraire elle attise la colère, la haine et une lutte pour une mise à mort.
La vérité est vie et nous sommes dans un monde  qui n’a que l’illusion de vie, mais qui est mort donc s’il y a pulsion de vie par les uns, les autres chercheront à les éliminer.
“ Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu. “ (Jean3:19-20)
Cela vous parle ? Peut-être l’avez-vous déjà vécu... Beaucoup sur les réseaux sociaux ont été réduits au silence alors qu’ils ne proclamaient que la vérité, mais ils ont parlé trop tôt. On connaît tous ça à un moment donné. Pas simple d’être linéaire dans sa marche. Mais Elohim veille et ne les oublie pas. Pourtant qui dit vérité, dit amour, l’un ne va pas s’en l’autre. L’amour peut être un sentiment, mais selon les écritures, aimer, c’est obéir. Aimer va être non seulement plus difficile, mais également rejeté car les gens vont être de plus en plus coupés de leurs émotions pour ne vivre que des impulsions extrêmes. La familiarité a remplacé la convivialité. La connivence a remplacé la bienveillance. L’égotisme supplante l’humilité.
Tout est dénaturé. 
Mais quand ce n’est pas le bon moment pour parler, cela ne peut pas prospérer. Il y a beaucoup d’indiscipline dans le Peuple d’Elohim et sans s’en rendre compte certains réclament un veau d’or à adorer, un timing personnel, ... Dire la vérité doit être encadré sinon on se comporte comme des justiciers, on dépasse les limites autorisées et nous nous autoproclamons au-dessus de tous. Ceux qui ont l’esprit de vérité sont des personnes qui seront plus à même d’accepter Yahshua car leur âme et leur esprit sont habitués à chercher, à se remettre en question. [Petit témoignage : j’ai fait partie d’un groupe de “Chercheurs de Vérités” il y a maintenant 15 ans que j’ai quitté au moment de ma période infernale qui était en fait mon Appel. Lorsque j’ai repris contact quelques années plus tard, j’ai pu librement évangéliser. Cela a paru bizarre au début mais ces personnes savent que la Vérité est ailleurs de ce que l’on veut nous montrer, nous dire et qu’elle est plurielle.] Nous voyons d’ailleurs ce qui se passe avec celles et ceux qui dénoncent cette “crise (dictature) sanitaire”. Cela ne va pas durer car ils vont rencontrer des difficultés. Les temps vont se durcirent puisque nous allons évoluer dans une société à la mentalité d’acier d’où l’importance de nous fortifier.
Quand on vit une crise personnelle importante qui remet TOUT en question, d’autant plus si c’est dans un contexte national, voire mondial, les pensées positives ne suffisent pas, cela a ses limites.
Les fondations pour s’en sortir doivent être tout autre et il n’y a que la foi en Yahshua qui peut nous aider car c’est lui Le Chemin, La Vérité, La Vie.
On ne peut pas s’exposer :
sans protection divine (l’armure), 
sans instruction du Ruah (le fameux “Go”, car avoir la révélation ne suffit pas toujours, il faut avoir l’autorisation de le dire, l’impulsion de passer à l’action). 
On se fait tous avoir à ce sujet-là (petit topo à venir).
Le Plan est bien avancé et tout est en train de remonter à la surface, l’ennemi ne se cachant plus. Il est en mode offensif pour atteindre un maximum d’âmes et cela va s’amplifier dans un proche avenir.
“ C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps. “ (Apocalypse 12:12)
Pour les 144 000, la différence est qu’ils seront attaqués, persécutés par des personnes dites “croyantes”, moins affermies, moins dans la vérité, davantage dans le compromis, la religiosité ou peut-être l’idolâtrie, etc..., qui n’accepteront pas de se remettre en question, d’être dans l’erreur d’appréciation.
Ils recevront l’équipement et la protection pour supporter ces tribulations et piller le camp de l’ennemi afin de sauver le maximum d’âmes.
Cette période de tribulations permettra de les affiner, les purifier de toutes les souillures de la terre jusqu’à ce qu’ils reflètent l’image de notre Sauveur et qu’ils deviennent participants de la nature divine.
“ Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges; ils suivent l'agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l'agneau. “ (Apocalypse 14:4)
Il ne s’agit pas de faire une description précise, chacun ayant sa propre spécificité, ses propres dons, son domaine d’action, et Père Céleste saura diversifier le groupe, mais voici quelques points les concernant :
ont l’amour de LA VERITE,
possèdent LA JUSTICE d’Elohim en eux,
sont sous influence du Ruah Ha Kodesh SEUL,
ont un attachement indéfectible à leur Roi Yahshua,
ont l’amour des âmes à sauver,
ont l’expérience du surnaturel,
sont des adorateurs,
observent le vrai Sabbat / Shabbat (samedi),
pratiquent et comprennent l’observance des Saintes Convocations,
sont sans compromis dans leur obéissance et les sacrifices à faire.
Très certainement sortis également de l’église bâtiment...
A ce jour, tous connaissent leur appel particulier, leur alliance éternelle avec Père Céleste, et ils ne correspondent pas à ce que le Peuple d’Elohim attend, certains profils sont surprenants.
Ils n’agiront pas par eux-mêmes et c’est le Ruah Ha Kodesh qui suscitera chez chacun d’eux le vouloir et l’action sans même qu’ils en aient fait le choix. 
Le sceau est un SIGNE D’APPARTENANCE à Elohim.
“ Voici encore ce qui t'appartiendra: tous les dons que les enfants d'Israël présenteront par élévation et en les agitant de côté et d'autre, je te les donne à toi, à tes fils et à tes filles avec toi, par une loi perpétuelle. Quiconque sera pur dans ta maison en mangera. Je te donne les prémices qu'ils offriront à l'Eternel: tout ce qu'il y aura de meilleur en huile, tout ce qu'il y aura de meilleur en moût et en blé. Les premiers produits de leur terre, qu'ils apporteront à l'Eternel, seront pour toi. Quiconque sera pur dans ta maison en mangera. “ (Nombre 18:11-13)
“ Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Lance ta faucille, et moissonne; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. “ (Apocalypse 14:14-16)
” Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts.  Et j'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes. Et ils chantent un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. “ (Apocalypse 14:1-3)
Le sceau est un signe DE PROTECTION contre les calamités des 7 fléaux.
“  Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? “ (Apocalypse 6:16-17)
Celles et ceux qui échapperont au jour de la colère d’Elohim sont le Peuple scellé d’Elohim.
*** S’ils sont préservés des calamités du monde, ils ont toutefois un lien avec celles-ci.
Le sceau est un SIGNE D’AUTHENTICITE
“  Toute la révélation est pour vous comme les mots d'un livre cacheté que l'on donne à un homme qui sait lire, en disant: Lis donc cela ! Et qui répond: Je ne le puis, Car il est cacheté. “ (Esaïe 29:11)
Ils émergeront dans les mêmes temps que l’Impie :
“ L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. “ (2 Thessaloniciens 2:9-10)
et les deux témoins :
“ Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.  Si quelqu'un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis; et si quelqu'un veut leur faire du mal, il faut qu'il soit tué de cette manière. Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu'il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espèce de plaie, chaque fois qu'ils le voudront. “ (Apocalypse 11:3-6)
Leur rassemblement se passera surnaturellement - appelés par l’esprit - pendant la semaine de Daniel (7 dernières années) et leur marquage / scellement aura lieu à la Pentecôte à Jérusalem : la seule ville où cela peut se passer car c’est le seul endroit au monde capable de supporter la puissance spirituelle des événements à venir, notamment le retour de Yahshua lorsqu’il posera ses pieds sur le Mont des Oliviers. Alléluia !
“ L'Eternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent. “ (Ezéchiel 9:4)
“ Oui, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes, il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles. Voici, ils arriveront auprès de vous; vous verrez leur conduite et leurs actions, et vous vous consolerez du malheur que je fais venir sur Jérusalem, de tout ce que je fais venir sur elle. Ils vous consoleront, quand vous verrez leur conduite et leurs actions; et vous reconnaîtrez que ce n'est pas sans raison que je fais tout ce que je lui fais, dit le Seigneur, l'Eternel. “ (Ezéchiel 14:21-23)
“ Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël: de la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau; de la tribu de Ruben, douze mille; de la tribu de Gad, douze mille;… de la tribu d'Aser, douze mille; de la tribu de Nephthali, douze mille; de la tribu de Manassé, douze mille; de la tribu de Siméon, douze mille; de la tribu de Lévi, douze mille; de la tribu d'Issacar, douze mille; de la tribu de Zabulon, douze mille; de la tribu de Joseph, douze mille; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau. “ (Apocalypse 7:4-8)
Après 1260 jours (3 ans 1/2) pendant lesquels ils donneront le dernier avertissement de Elohim à un monde séduit, les deux témoins / Prophètes seront tués puis ressusciteront au bout de 3 jours 1/2 :
“ Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra, et les tuera.  Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, là même où leur Seigneur a été crucifié. Des hommes d'entre les peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ils ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans un sépulcre.  Après les trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds; et une grande crainte s'empara de ceux qui les voyaient. Et ils entendirent du ciel une voix qui leur disait: Montez ici! Et ils montèrent au ciel dans la nuée; et leurs ennemis les virent. A cette heure-là, il y eut un grand tremblement de terre, et la dixième partie de la ville, tomba; sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel. ” (Apocalypse 11:7)
Des troupes lancées à leurs trousses par l’Antichrist pour les exterminer seront tuées par le tremblement de terre permettant aux 144 000 de s’enfuir sous la protection des ailes du grand aigle vers un lieu de refuge en passant par les montagnes du désert de Judée et la Vallée d’Acor (Porte d’Espérance) pour arriver dans un endroit (Pays de Moab) où ils seront nourris, formés durant la deuxième moitié de la semaine de Daniel, soit 3 ans 1/2.
“ Le Saron servira de pâturage au menu bétail, Et la vallée d'Acor servira de gîte au gros bétail, Pour mon peuple qui m'aura cherché. “ (Esaïe 65:10)
“  Celui-là habitera dans des lieux élevés ; Des rochers fortifiés seront sa retraite ; Du pain lui sera donné, De l'eau lui sera assurée.“ (Esaïe 33 :16)
A la résurrection de la grande foule qui a péri durant la grande tribulation se joindront les élus des quatre vents, c’est-à-dire les justes de tous les âges depuis Abel jusqu’au début de la grande tribulation.
“ L'ange me répondit: Ce sont les quatre vents des cieux, qui sortent du lieu où ils se tenaient devant le Seigneur de toute la terre. “ (Zacharie 6:5)
Les 144 000 prémices seront formés au désert - par les anges - afin de finaliser leur transformation, préparer leur futur règne sur terre et leur rencontre avec Yahshua.
“ Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. Et j’entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d’un grand tonnerre ; et la voix que j’entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes. Et ils chantent un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l’agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme prémices pour Dieu et pour l’agneau et dans leur bouche il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles. “ (Apocalypse 14:1-5)
Sources : diverses dont Les mensonges religieux dévoilés, Sabbath school + annotations du Ruah
Notes : L’importance des prémices dans tout ce que nous faisons. Les prémices du commencement de toute nouvelle chose quelle qu’elle soit. Ne saccageons pas ces premiers moments délicats, précieux, fragiles. Savourons cette pureté naissante, ce premier amour du Seigneur que nous investissons dans tout ce qui se présente à nous au fil de la journée, même les plus infimes.
0 notes
claudehenrion · 4 years
Text
Les modèles à suivre… ou pas (suite) : la Suède.
  Nous évoquions récemment les jours maudits du hollandisme ravageur, où le lamentable Ayrault n'avait qu'un seul argument pour nous faire avaler les réformes absurdes qu'il qualifiait de ’‘sociétales’’… alors qu'elles n'étaient que “a-sociales”. Souvenez-vous ! Que nous a-t-on raconté sur les bienfaits du modèle suédois en matière de mœurs et pour son ouverture aux merveilles qu'allait apporter l'invasion démographique en cours… C'est très simple, expliquaient ces imbéciles : il suffit, comme le font si bien les suédois, d'être ‘’maso’’ et de refuser le réel et l’évident… et bientôt, le bonheur sera dans le pré ! Cinq ans plus tard, le réveil est terrible, comme l’annonçaient “ceux qui pensent avec leur tête” plutôt que selon une “doxa”.
  Aujourd'hui, la “Saison 2” pourrait s'appeler : “Cauchemar au royaume de l'environnement heureux, des énergies renouvelables et de l'immigration incontrôlée”... Judith Bergman, lauréate du Prix Media de l'Innovation 2019 et analyste politique au très sérieux Gatestone Institute, “think tank” indépendant,  écrivait récemment, à propos de l'ancien modèle chéri de la Gauche jospino-hollandaise : “Les suédois prennent la fuite’' ! Dans un élan de fausse générosité, ce royaume si sympathique (en dehors de quelques excès socio-politiques) avait ouvert toutes grandes ses portes à une immigration vite devenue incontrôlée, puis insupportable… ce qui était prévisible. Fort heureusement pour mes amis suédois, il semble que le temps de la cécité masochiste soit terminé (NDLR : Comme on aimerait pouvoir écrire qu'il en est de même en France ! Malheureusement, notre personnel politique étant ce qu'il est, ’'c'est pas demain la veille”, et c'est une catastrophe !). Et si nous faisions, à notre habitude, un petit “tour d'horizon” ?
  Le 10 novembre dernier, la Police suédoise sifflait ce qui ressemble très fort à la fin de la récré :“En Suède, les problèmes de sécurité ont atteint un niveau d'acuité extrêmement grave”, précisait un communiqué qui faisait lui-même écho à une analyse du quotidien danois Berlingske Tidende (le plus ancien journal du Danemark), le 14 septembre 2020 : “La Suède est en train de perdre le contrôle de son propre territoire (…) à cause de crimes odieux et d'humiliations liés à une culture de ghetto … Les journalistes n'aiment pas écrire à ce sujet, les politiciens ne veulent pas en parler et les chercheurs ne veulent pas s'y intéresser. Un silence systématique est organisé”. Sauf que “ça”, c'était … avant ! En effet, il y a quelques semaines, pratiquement tous les journalistes suédois (un peu moins fanatiques dans leurs idéologies frelatées que  leurs confrères français –voyez comme je suis gentil : j'écris “confrères” en un seul mot, ce qui m'est inhabituel !) ont été forcés d’ouvrir les yeux et de devenir honnêtes et intelligents, tant les faits sont alarmants !
  Judith Bergman écrit  : “L'accueil d'un nombre important de migrants sur une période de temps relativement courte, de 2012 à 2017 (donc pas seulement le pic migratoire de 2015), a placé les municipalités devant un taux de chômage élevé, une hausse de la pauvreté infantile et une augmentation des dépenses sociales. Et depuis, si la situation ne s'est pas améliorée, la capacité de résilience s'amenuise. Ceux qui le peuvent vont s'installer ailleurs dans le pays ou à l'étranger. Mais ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir le faire sont bien forcés de rester là où ils sont, et c'est dramatique : environ 13% de la population suédoise est en prise directe avec la criminalité, la violence ou le vandalisme sur son lieu d'habitation, cette proportion étant l'une des plus élevées en Europe, d'après “Statistics Sweden”.
  Un exemple généralisable : Claes Hultgren, maire de Filipstad, petite ville de 10 000 habitants, se plaignait récemment que de 2012 à 2018, 640 Suédois “de souche” avaient quitté sa ville, remplacées par  963 personnes originaires de Syrie, de Somalie, d'Erythrée, d'Afghanistan et d'Irak … ayant un niveau d'éducation très bas et ne vivant que grâce à l'aide sociale. Ces nouveaux arrivants vivent à l'écart du reste de la société, ne cherchent jamais à sortir de l'exclusion où ils s'enferment, et sont un poids énorme pour l'économie locale.  La plupart d'entre eux ne possède aucune des qualifications minimales qui peuvent permettre d'accéder au marché du travail et ils ne pourront survivre qu'en étant totalement à la charge de la société”.  
  En dix ans, les dépenses sociales ont augmenté de 200% dans cette petite ville, comme dans tant d’autres : 2,9 millions d'euros pour 2019  (= 31 millions SKr), contre 930 000 euros en 2009.  En élargissant à l'échelle nationale, le taux de chômage est de 80% chez les arrivants d'origine extra-européenne, et tout le corps social est donc frappé par ce mal qui engendre de terribles manques d'enseignants et d'infirmières, deux éléments-clés de cet État dit social-démocrate. Dans tout le pays, cette vague de réfugiés exerce une énorme pression, en particulier sur les municipalités les plus pauvres, et le coût de la sécurité sociale nationale explose.
  Mais ce n'est pas tout ! La violence des gangs, les agressions, les coups de feu, les attentats à la bombe et les incendies de voitures poussent les suédois à l'exode, car ceux qui se sont plaints ont été menacés et leurs maisons ont été ’'caillassées”. Ici, c'est un homme assassiné en plein jour, près d'un terrain de jeu rempli de parents et d'enfants. Là, ce sont des balles perdues qui traversent les fenêtres, manquant de peu des enfants.. Ailleurs, c'est un jeune suédois (battu, volé et menacé de mort par des gangs), à qui les autorités suédoises ont recommandé de ne pas porter plainte “pour éviter que les choses ne s'aggravent pour lui… “ (sic !)  Voilà ce qu'est devenu, en quelques années, l'ex-’'paradis social-démocrate”  mille fois invoqué par les Gauches françaises pour son ouverture à leurs fantasmes qu'ils disaient ’'sociétaux” et qui n'étaient que faussement humanitaires (on dirait, en bon français : “qui étaient, à peu de choses près, tout ce qu'il faut absolument éviter” !).
  La majorité des citoyens français ne devrait pas avoir trop de mal à comprendre la morale de cette histoire : le nombre de quartiers qui sont devenus, en très peu de temps, des insupportables “zones de non-droit” (le mot lui-même est une honte, un déni, une défaite) sont un avertissement menaçant à tous les habitants des “beaux quartiers” de Paris, ces idiots que j'entends répéter, comme si cela avait  le moindre sens : “moi… je suis tranquille, là où j'habite…” : ils se préparent des réveils que je ne leur envie pas. Mais, tant chez les français que chez les suédois, combien ont la lucidité de tirer les conséquences à moyen terme de ces histoires -qui se retrouvent presque à l'identique dans les autres pays européens, pour les mêmes causes ?   Combien ont le courage de se demander pourquoi et comment ils en sont arrivés si vite à une situation aussi catastrophique ? Et combien osent reconnaître que c'est tout le “corpus idéologique” actuel qui doit être abandonné et oublié, au plus vite ?
  Cette dernière remarque pose une fois de plus deux questions récurrentes. La première : “les musulmans (et /ou l'islam) sont-ils totalement inadaptables à tout autre monde que le leur ?”. Et la seconde, qui est encore plus dérangeante : “les musulmans que nous savons ou voyons ’'intégrés” sont-ils, sauf exceptions bien sûr, définitivement sincères, comme le sont tous les juifs, tous les chrétiens, et tant d'autres… ?“. En 1993 officiellement, mais bien avant ça en réalité, mon cher ami le roi Hassan II du Maroc répondait par la négative, en justifiant brillamment des raisons qu'auraient dû entendre tous les sourds-par-système qui ont laissé se pourrir les relations entre les Etats d'Afrique et notre pays –que la majorité de leurs habitants ne demandait qu'à aimer… Quant à nous… nous n'échapperons pas à l'obligation impérative de leur trouver une ou des réponse(s) à toutes les deux. Mais ce n'est ni le jour, ni le ’'billet”. Demain, peut-être, ou une autre fois… In cha Allah !
H-Cl.
1 note · View note
likefireonthewater · 3 years
Text
Have your character spend a rainy day inside.
Nombre de mots : 1 639 mots. Triggers warnings : //
Tumblr media
Tu as oublié de baisser le store hier soir. C'est bien la première chose que tu remarques à ton réveil. Dans un même temps, il te serais difficile de ne pas le faire. Tu as oublié de baisser le store hier soir. Tu as oublié, ce n'est rien. Ce n'est pas grave. Ça ne devrait même pas t'impacter, avoir la moindre sorte d'importance à tes yeux, et pourtant... Ça t'ennuie. Ça t'ennuie d'avoir oublié de baisser ce fichu store, ça t'ennuie que ta chambre ne soit pas plongée dans cette quasi obscurité dans laquelle tu aimes te réveiller chaque matin. Te lever, c'est bien tout ce que tu as à faire pour régler ce qui gagne sans le moindre effort la médaille du problème le plus stupide au monde. Sans que tu trouves, pourtant, l'énergie de le faire. A peine commencée, et tu n'as déjà plus aucun courage pour affronter cette journée.
Au moins ton humeur du jour est-elle en raccord avec le temps qu'il fait dehors. Car il pleut. Tu aimes la pluie, tu l'as toujours fait.  Jour pluvieux, jour heureux. Quand tu étais enfant, les jours de pluie signifiaient qu'il y avait une chance que vos parents vous permettent, ton frère, ta sœur et toi, de manquer un jour d'école. Ces jours-là, où la quasi paresse était une activité pratiquée en famille, tu pouvais passer des heures à écouter la pluie tomber, à contempler les gouttes s'écraser les unes après les autres contre les vitres de la maison. Jour pluvieux, jour paresseux. Une tradition familiale que tu n'es que trop heureux de perpétuer avec ta propre fille quand l'occasion se présente. Mais ta fille n'est pas là, invitée à passer tout le week-end chez ton frère et ta belle-sœur. Bien sûr, l'invitation tenait également pour toi. Bien sûr, tu as préféré décliner, justifiant avoir trop de travail en retard pour te permettre le moindre week-end de repos. Peut-être pressentais-tu, d'une façon ou d'une autre, que ton humeur puisse devenir aussi grise que ce temps. Jour pluvieux, jour malheureux.
Ton ordinateur portable repose sur tes cuisses, tes doigts hésitant au-dessus du clavier. Tu n'as pas menti en refusant l'invitation de ton frère : tu as bel et bien du travail en retard. Pas tant que ça au final, juste assez pour t'occuper une bonne heure et demie. Une heure et demi de travail, ce n'est rien. Ça passe si vite. Mais tu es bien incapable de concentrer ton attention, de seulement t'intéresser à ce que tu dois faire. Un soupir s'échappe de tes lèvres, tandis que tu éteints ton portable, abandonnant bientôt ce dernier sur la table basse. Tu feras ça plus tard, quand tu seras capable de te concentrer plus de trois minutes. Oui, tu feras ça plus tard. Jour pluvieux, jour ennuyeux. Sans la présence de ta fille pour l'égayer, la maison te semble trop vide, trop silencieuse. Même avec la télévision allumée, piètre tentative pour ne pas te sentir trop seul dans ton salon, où tu t'es péniblement traîné après être sorti de ton lit. Sans même prendre la peine d'échanger ton tee-shirt et ton pantalon de pyjama pour une tenue plus habillée. Où aurait été l'intérêt ? Ce n'est pas comme si tu avais l'envie, le courage, ou encore moins la nécessité, de sortir de chez toi. Mais les programmes télévisuels de la journée n'ayant jamais brillé par leur grand intérêt, tu te retrouves donc à zapper de chaîne en chaîne, d'un téléfilm empli de niaiseries sentimentales qui te donnent la nausée au journal télévisé empli de nouvelles aussi déprimantes les unes que les autres. A peine une émission de cuisine réussit-elle à retenir ton attention plus de quelques instants, juste assez pour te donner envie d'essayer l'une des recettes à l'avenir et te rappeler que tu n'as pas mangé grand-chose depuis ce matin. Tu n'es même rien mangé du tout. Au moins les protestations de ton estomac sont-elles une motivation suffisante pour te pousser à abandonner ta place sur le canapé, juste le temps de manger un petit quelque chose pour apaiser ta faim. La recette que tu voulais essayer plus tard ? Déjà effacée de ton esprit, envolée au même titre que ton envie de regarder la télé, que tu ne manques pas d'éteindre en retournant t'installer sur le canapé.
Ton salon retombe donc dans un quasi silence plus qu'appréciable. Dehors, il pleut encore. De ta place sur le canapé, tu regardes la pluie s'abattre sur la baie vitrée. C'est stupide, trop enfantin pour que tu puisses encore te laisser aller à faire ce genre de chose, mais tu t'amuses presque à imaginer les gouttes faire la course entre elles, pour atteindre en premier une arrivée imaginaire. C'est stupide, trop enfantin pour que tu puisses encore te laisser aller à faire ce genre de chose, mais ça t'occupes. Ça t'amuses. Tu n'as plus à te laisser envahir par de moroses pensées, juste à te perdre dans ta contemplation. Une contemplation bientôt interrompue par la sonnerie de ton portable, que tu extirpes d'entre deux coussins, sans même te rappeler l'y avoir perdu. Ton frère est à l'autre bout du fil. Il te raconte combien tout se passe bien chez lui, comme il a emmené ta fille et ses enfants - ton neveu et ta nièce - au parc d'attraction, au cinéma... La compétition en équipe pour qui fera la meilleure crème glacée, sans qu'aucun vainqueur ne se dégage. Combien ta fille voudrait que tu sois là avec elle. Ton frère ne pense pas à mal en disant cela, tu le sais très bien. Mais cela ne fais pas moins mal pour autant. Ne rend pas la culpabilité moins écrasante, n'efface pas cette étouffante sensation d'être le pire père du monde. Ton frère parle, encore et encore, monologue quasi solitaire, conversation à sens quasi unique à laquelle tu participes à peine, lâchant quelques mots ici et là. Tu sais très bien que ton frère ne cherche pas seulement à faire la conversation. Tu sais très bien qu'il cherche également à savoir comment tu vas. D'ordinaire, cela t'agaces que l'on te demande, encore et encore, comment tu te sens. Tu sais que cela part d'une bonne intention, mais tu vas bien ! C'est ce que tu répètes à chaque fois. Pour les convaincre eux, et sans doutes pour te convaincre toi. Il y a toujours des mauvais jours, tu ne peux nier le contraire, mais ces derniers sont toujours minoritaires face aux bons jours. Tu vas bien ! Aujourd'hui pourtant, quand tu n'a ni l'énergie, ni même l'envie de prétendre que tout va bien, l'inquiétude de ton frère est bienvenue. Appréciée même. C'est agréable, rassurant, de savoir qu'au besoin, tu auras toujours quelqu'un sur qui compter. Tu auras toujours ta famille.
Un rire dans la voix, ton frère s'interrompt dans ce qu'il était en train de dire, s'excusant de devoir mettre fin à votre échange. Car ta fille veut te parler. Avec cet enthousiasme propre aux enfants quand ces derniers sont ravis de parler de ce qui les passionne, ta fille se lance dans la narration de son week-end. Et toi, tu l'écoutes, incapable de retenir ton premier véritable sourire de la journée. C'est ta fille, la personne la plus importante de ton univers. Si tu dois avoir ne serait-ce qu'une raison de sourire, ne serait-ce qu'une seule, c'est bien elle. Et la bonne humeur de ta petite fille étant toujours très communicative, tu sens ta propre humeur s'alléger peu à peu au fil de votre conversation, ton sourire n'ayant bientôt plus rien de forcé. Mais quand elle te demande comment s'est passé ta journée, tu n'as pas le cœur de lui mentir. Tu n'as pas le cœur de prétendre avoir rattrapé ne serait-ce qu'une once de ton travail quand tu as à peine été capable de te motiver à quitter ton lit ce matin, ou même de manger quelque chose. Tu n'es pas très doué pour serrer les dents et faire "comme si" en attendant que l'orage passe. Et ta fille le sait. Tu essayes de ne pas l'ennuyer avec tes ennuis d'adulte, bien sûr, mais ta petite fille n'a rien d'une idiote. Elle le sait, il y a des jours où rien ne va. Ça lui arrive, ça t'arrives. Ça arrive à tout le monde.
Mais puisqu'il faut bien mettre fin à l'appel à un moment ou un autre, tu as un petit pincement au cœur de tristesse quand la tonalité de fin d'appel remplace la jolie voix de ta petite fille. Jour pluvieux, jour lumineux. Au moins peux-tu te consoler en sachant que tu la retrouveras demain soir, quand ton frère l'aura ramenée. Plus qu'un après-midi et une journée à tenir. Ce n'est rien. Ça passe si vite. Un soupir aux lèvres, tu poses ton portable à côté de toi, non sans jeter à nouveau un coup d'œil dehors. Il ne pleut plus, un timide rayon de soleil perçant les nuages encore bien gris. C'est tellement cliché que ça en serait presque risible. Rien qu'un après-midi et une journée à patienter, tu peux le faire.
Ce n'est rien. Ça passe si vite.
0 notes
zarayushas · 6 years
Text
“Locke a fait voir le plus grand danger des liaisons d’idées, lorsqu’il a remarqué qu’elles sont l’origine de la folie.  “ un homme, dit il, fort sage et de très bon sens en toute autre chose, peut être aussi fou sur un certain article, qu’aucun de ceux qu’on renferme aux petites maisons, si, par quelque violente impression qui se soit faite subitement dans son esprit, ou par une longue application à une espèce particulière de pensées, il arrive que des idées incompatibles soient jointes si fortement ensemble dans son esprit, qu’elles y demeurent unies.” Pour comprendre combien cette réflexion est juste, il suffit de remarquer que, par le physique, l’imagination et la folie ne peuvent différer que du plus au moins. Tout dépend de la vivacité et de l’abondance avec laquelle les esprits se portent au cerveau. C’est pourquoi, dans les songes, les perceptions se retracent si vivement, qu’au réveil on a quelque-fois de la peine à reconnaître son erreur. Voilà certainement un moment de folie. Afin qu’on restât fou, il suffirait de supposer que les fibres du cerveau eussent été ébranlées avec trop de violence pour pouvoir se rétablir. Le même effet peut être produit d’une manière plus lente.  Il n’y a, je pense, personne qui, dans des moments de désœuvrement, n’imagine quelque roman dont il se fait le héros. Ces fictions qu’on appelle des châteaux en Espagne, n’occasionnent pour l’ordinaire dans le cerveau que de légères impressions, parce-qu’on s’y livre peu, et qu’elles sont bientôt dissipées par des objets plus réels, dont on est obligé de s’occuper. Mais qu’il survienne quelque sujet de tristesse, qui nous fasse éviter nos meilleurs amis, et prendre en dégoût tout ce qui nous a plu; alors, livrés à tout notre chagrin, notre roman favori sera la seule idée qui pourra nous en distraire. Les esprits animaux creuseront peu à peu à ce château des fondements d’autant plus profonds, que rien n’en changera le cours : nous nous endormirons en le bâtissant, nous l’habiterons en songe ; et enfin, quand l’impression des esprits sera insensiblement parvenue à être la même que si nous étions en effet ce que nous avons feint, nous prendrons, à notre réveil, toutes nos chimères pour des réalités. Il se peut que la folie de cet Athénien, qui croyait que tout les vaisseaux qui entraient dans le Pirée, étaient à lui, n’ait pas eu d’autres causes.  Cette explication peut faire connaitre combien la lecture des romans est dangereuse pour les jeunes personnes du sexe dont le cerveau est fort tendre. Leur esprit, que l’éducation occupe ordinairement trop peu, saisit avec avidité des fictions qui flattent des passions naturelles à leur âge. Elles y trouvent des matériaux pour les plus beaux châteaux en Espagne. Elles les mettent en oeuvre avec d’autant plus de plaisir que l’envie de plaire, et les galanteries qu’on leur fait sans cesse, les entretiennent dans ce goût. Alors il ne faut peut-être qu’un léger chagrin pour tourner la tête à une jeune fille, lui persuader qu’elle est Angélique, ou telle autre héroïne qui lui a plu, et lui faire prendre pour des Médors tout les hommes qui l’approchent.  Il y a des ouvrages faits dans des vues bien différentes, qui peuvent avoir de pareils inconvénients. Je veux parler de certains livres de dévotion écrits par des imaginations fortes et contagieuses. Ils sont capables de tourner quelque-fois le cerveau d’une femme, jusqu’à lui faire croire qu’elle a des visions, qu’elle s’entretient avec les anges, ou que même elle et déjà dans le Ciel avec eux. Il serait bien à souhaiter que les jeunes personnes des deux sexes fussent toujours éclairées dans ces sortes de lectures par des directeurs qui connaîtraient la trempe de leur imagination.” Etienne Bonnot de Condillac - Essai sur l’origine des connaissances humaines (des vices et des avantages de l’imagination) p.126-128
1 note · View note