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#Bottes Pas Cher
claudehenrion · 5 months
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La vérité sur Gabriel Attal... et notre futur proche.
Si l'on en croit la totalité des gazetiers lévogyres de toute couleur rose foncée qui polluent le microcosme germanopratin (NDLR : c'est étrange comme tout change, dans le monde, sauf la teinte politique des journaleux : ils ont ''tout faux'', et sur tout... mais ils refusent de le reconnaître !), notre ''young leader'' et premier ministre, n'aurait qu'une seule qualité et qu'une caractéristique : il est jeune... comme si la jeunesse était une excuse et pouvait ternir lieu de ''projet'', et comme si l'inexpérience absolue pouvait être une qualité...
L'avantage, chers amis-lecteurs, qu'il peut y avoir à être abonné à un ''Blog'' comme celui-ci, c'est que vous avez la quasi-certitude de recevoir, ''en avant-première'', des informations ''de derrière les fagots'' qui vous permettront parfois de briller dans les emm.. nuyeux ''dîners-en-ville'' où il est bien vu de sortir une information que les autres n'ont pas.. Et ce matin, comme cela m'arrive de temps en temps, je vais servir une rafale de bottes secrètes passionnantes : je les tiens du cousin berrichon (par son père.. parce que, du côté de sa mère, ce serait plutôt moitié breizh, moitié auvergnat et moitié ariégeois) de mon amie Madame Michu –un ''gens généralement bien informés'' dont les exploits, narrés par Coluche, ont enchanté nos ''années 80''.
Gabriel Attal est, incontestablement, djeunz... au point que certains émettent souvent des doutes sur sa capacité à régner sur ''un pays où il existe 258 variétés de fromages'', pour reprendre cette jolie définition que donnait le Général. Comme on pouvait s'y attendre, la presse s'est ruée sur cette chance formidable : pouvoir répéter, sans en changer un mot, ce que vos chers con frères (que je préfère écrits en deux mots, vous savez ça !) ont déjà recopié sur ceux qui l'avaient lu ailleurs et rapporté. Nous croulons donc littéralement sous le même récit colporté cent et bientôt mille fois, de la vie de ce petit garçon moqué et harcelé qui a été déclaré ''Djeunz'' avant même d'avoir eu le temps d'être ''jeune''. Tout ce qu'il connaît de la vie, c'est qu'il ne sait rien de la vie... Et, nous explique-t-on avec l'air componctueux, c'est ça le mieux, pour diriger un pays. Moi, je veux bien (façon alambiquée de dire : je n'y crois pas une seconde !).
Il n'a manqué à personne qu'il manque à cette analyse... le principal : le thème astrologique de ce fort en thème... Fort heureusement pour vous, votre blogueur personnel est là pour pallier cette lacune, avec l'aide inévaluable de la célèbre Natacha S., astrologue-conseil à Ciboure (c'est ''dans le soixante-quatre'' !) qui se présente, sur le site ''Planète point fr'' comme ''astrologue chevronnée ayant plus de trente ans d'expérience''. (NDLR : on n'est jamais assez prudent, par les temps qui courent, avec tous ces migrants qui courent aussi... mais plus vite que les flics qui voudraient bien les rattraper pour que des juges –inscrits au syndicat rouge dit de la magistrature isochrome-- les relâchent sans relâche...). Comme d'autres, cette experte digne de con courir avec Mc Kinsey pour ponctionner nos budgets déjà défaillants –et même défaillis !-- est formelle : il est né le 16 mars 1989 à 13 h 35 à Clamart (c'est dans le département quatre-vingt-douze, béni, depuis), et il a donc le Soleil en Cancer (à 28°17') et la Lune en Bélier (à 5°33), ce qui change tout...
Mais tout ceci n'est rien : ses Dominantes sont Cancer, Poissons, Capricorne, Lune, Saturne, Soleil et ses Maisons 9, 12, 6 / Eau, Terre / Cardinal, ce qui devrait retenir votre attention. Car ''se trouver en poisson avec un ascendant Cancer... fait éclater une personnalité d'eau, marquée par l'intuition et la douceur... ce qui force l'attention''. (je n'invente rien). Et en plus de toutes ces merveilles, il a une Lune puissante –mais non, voyons ! Ce n'est pas ce que vous croyez : cet édito s'interdit de parler de ce qui n'est pas astral chez Attal et vice-versa-- ''ce qui lui permet de capter l'air du temps avec aisance''. En lisant ça, j'ai été rassuré : imaginez qu'au lieu de capter l'air avec sa Lune et avec aisance, il ait, par exemple, bu la tasse ou craché le morceau ! Ouf ! Dans notre manque de pot, on a du pot ! On doit avoir Saturne... là où vous pensez !
Mais avançons, s'il vous plaît : j'ai été vraiment heureux de constater que la conjonction (en un seul mot, s'il vous plaît : c'est notre PM !) du Soleil et de Vénus en Poissons souligne son habileté à nager dans l'eau au milieu de projets complexes ! Mais je ne vais pas vous faire mariner davantage : ''Il a trois planètes dans sa Maison neuf (et non pas ''neuve'' comme on l'aurait écrit normalement). Cette maison-là est celle de l'humanisme, qui ''élève l'être humain au dessus de sa condition de bête '' --sic ! (NB : je me disais bien, aussi : pour être premier ministre à 34 ans, faut pas être bête !). Mais tout n'est pas rose, malgré ses origines socialistes : la conjonction de Mars et Jupiter (pas Macron... l'autre, si j'ai bien compris !) souligne une forme d'hyper activité (ça, comme dit l'autre, on l'avait remarqué !).
Une conclusion ? Comme il se répète, partout dans Landerneau et à la Lanterne qu'on le jugera sur ses succès (dont le système et le club Bildenberg ont déjà la liste impressionnante, prête depuis bien avant sa nomination officielle), on ne doit tirer de cette magnifique analyse astrale attale... qu'il ne faut pas conclure ! Flaubert, d'ailleurs, ne disait-il pas que ''seuls les imbéciles veulent conclure'' ? Une remarque, tout de même : le patron de notre nouvelle star astrologique aurait pu faire l'économie d'une conférence (en un mot, ici : c'est le président !) de presse pour nous faire découvrir ex nihilo ''SES'' projets pour ''NOTRE'' futur... lui qui a été élu sans le moindre programme et qui nous un impose un, soudain, concocté tout seul dans son coin, à la manière de ces autocrates qu'il feint de critiquer mais dont il imite servilement le comportement.
Le message qu'il va nous emboquer (il y en a pour 2 heures et demi... ) va sans doute tourner autour de ''tout va mieux, on progresse, on a déjà fait 60 ou 70 % du chemin'', et de ''unis, nous vaincrons'' (Question : ''pourquoi plus il nous impose de ses faux progrès, plus les gens sont malheureux ?). Ensuite, je parie qu'il va énumérer les centaines d'actions ponctuelles qui vont (ou pas !) nous tomber sur la cafetière dans les jours qui viennent. Que d'indigestions en perspective ! Mais on est ''rodés'', et personne n'y croit plus. Après ''un premier ministre pour la galerie'', une ''conférence de presse pour rien''... C'est quand, ''la quille'' ? 
H-Cl.
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yuibiwa · 11 months
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BONJOURR!!! Je me demandais si vous pouviez écrire un kink d'humiliation avec fyodor et ivan? Merci!!!
Do y’all see what this man does to me? KNOWING I CANT UNDERSTAND FRENCH THAT WELL. Anyways. I’m writing this in French 🫶 love y’all
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NSFW BELOW
Ivan s'approcha de son maître, tombant à genoux en sa présence. "maître. vous m'avez appelé ?" "oui mon cher serviteur. viens t'asseoir." dit fyodor en tapant sur ses genoux. Ivan s'est assis mais avant qu'il ne puisse le faire, il a été poussé au sol. "Chose stupide. En fait, tu pensais que je te laisserais t'asseoir sur les genoux de DIEU ? Ta pathétique Vanya. Tu mérites une punition." dit-il en frottant les autres avec sa botte. Ivan gémit. "absolument dégoûtant. qui devient dur d'être jeté sur le sol." siffla-t-il. "Je-je suis désolé maître !!~ s'il te plait !! s'il te plait baise moi !!~" supplia-t-il avant que Fedya ne retire son pied. "Sortez d'ici. Je ne me livre pas à une pute." il a chassé l'autre.
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Ivan approached his master, falling onto his knees in his presence.
"master. you called for me?"
"yes my dear servant. come, sit." fyodor said, tapping his lap. ivan sat down but before he could, he was pushed onto the ground.
"foolish thing. you actually thought i would let you sit in a GODS lap? your pathetic Vanya. you deserve punishment." he said, rubbing the others raging boner with his boot. Ivan moaned out.
"absolutly disgusting. who gets hard from being thrown on the floor." he hissed.
"i-im sorry master!!~ please!! please fuck me!!~" he begged before fedya pulled his foot away.
"get out of here. im not indulging in a whore." he kicked the other out.
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GET COCK BLOCKED BITCH.
Anyways. Hope y’all liked that
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traitor-for-hire · 9 months
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Les Quatre Filles March, Chapitre 44
Milord et Milady
« S’il vous plaît, Madame Mère, pourriez-vous me prêter ma femme pour une demi-heure ? Les bagages sont arrivés, et je suis en train de ruiner les babioles parisiennes d’Amy en cherchant quelques choses dont j’ai besoin », dit Laurie, venu le lendemain pour trouver Mrs. Laurence assise sur les genoux de sa mère, comme si elle était redevenue « le bébé » de la famille.
« Certainement. Va, trésor, j’oubliais que tu avais une autre maison que celle-ci », et Mrs. March pressa la main blanche qui portait l’alliance, comme pour s’excuser de son égoïsme maternel.
« Je ne serais pas venu si ce n’était nécessaire, mais sans ma petite femme, je ne suis bon à rien, comme —
— Une girouette sans vent », suggéra Jo, tandis qu’il cherchait une comparaison. Jo avait retrouvé de son impertinence depuis que Teddy était rentré.
« Exactement, car Amy me maintient pointé vers l’ouest la plupart du temps, avec parfois seulement un souffle du sud, et je n’ai pas connu le vent d’est depuis que je me suis marié. Je ne connais rien du nord, mais profite d’un air sain et tempéré, n’est-ce pas milady ?
— Le temps est très agréable, jusque-là. Je ne sais pas combien de temps cela durera, mais je ne crains pas les tempêtes, car j’apprends à manœuvrer mon navire. Viens à la maison, très cher, et je trouverai ton tire-botte. Je suppose que c’est ce pour quoi tu fouilles dans mes affaires. Les hommes sont vraiment empotés, Mère », dit Amy avec un air de matrone qui ravit son époux.
« Qu’allez-vous faire pour vous occuper, une fois que vous serez installés ? » demanda Jo, en boutonnant la cape d’Amy comme elle lui boutonnait autrefois ses tabliers.
« Nous avons des plans. Nous ne voulons pas trop en dire pour l’instant, parce que nous sommes tout juste mariés, mais nous n’avons pas l’intention de rester inactifs. Je vais me lancer dans les affaires avec un zèle qui fera la joie de Grand-père, et lui prouver que je ne suis pas gâté. J’ai besoin de quelque chose de la sorte pour me garder à flot. Je suis fatigué de me prélasser, et j’entends travailler comme un homme.
— Et Amy, que fera-t-elle ? » demanda Mrs. March, satisfaite de la décision de Laurie et de l’énergie avec laquelle il parlait.
« Après avoir rendu visite à tout le monde, et aéré notre plus beau bonnet, nous allons vous étonner par l’hospitalité élégante de notre demeure, la brillante société que nous attirerons autour de nous, et l’influence bénéfique que nous exercerons sur le monde. C’est à peu près ça, n’est-ce pas, Madame Récamier ? » demanda Laurie avec un regard interrogateur vers Amy.
« Le temps le dira. Viens, Impertinence, et ne choque pas ma famille en te moquant de moi devant eux », répondit Amy, résolue à être une bonne épouse dans son foyer avant de tenir salon comme une reine de la société.
« Comme ces enfants sont heureux ensemble ! » remarqua Mr. March, qui trouvait difficile de se replonger dans Aristote une fois le jeune couple parti.
« Oui, et je pense que ça durera », ajouta Mrs. March, avec l’expression sereine d’un pilote qui a mené son navire en sûreté dans le port.
« J’en suis certaine. Heureuse Amy ! » et Jo soupira, puis sourit largement car le Professeur Bhaer ouvrait le portail d’un geste impatient.
Plus tard dans l’après-midi, une fois que le sujet du tire-botte ne le tracassa plus, Laurie dit soudain à sa femme :
« Mrs. Laurence.
— Milord !
— Cet homme a l’intention d’épouser notre Jo.
— Je l’espère. Pas toi, très cher ?
— Eh bien, mon amour, je le considère comme un phénix, dans tout ce que cette expression imagée a de plus flatteur, mais j’aurais bien aimé qu’il soit un peu plus jeune et beaucoup plus riche.
— Allons, Laurie, ne sois pas si délicat et mondain. S’ils s’aiment, peu importe leur âge ou leur pauvreté. Les femmes ne devraient jamais se marier pour de l’argent— » Amy buta sur les mots à l’instant où ils lui échappaient, et regarda son mari, qui répondit, avec une gravité malicieuse,
« Certainement, même si, parfois, vous entendez de charmantes jeunes filles dire qu’elles en ont l’intention. Si mes souvenirs sont exacts, tu croyais qu’il était de ton devoir d’épouser quelqu’un de riche. Cela explique, peut-être, que tu aies épousé un bon à rien comme moi.
— Oh, mon chéri, non, ne dis pas ça ! J’avais oublié que tu étais riche quand j’ai dit “Oui”. Je t’aurais épousé si tu étais sans le sou, et parfois je souhaiterais que tu sois pauvre pour pouvoir te montrer combien je t’aime. » Et Amy, qui était très digne en public et très affectueuse en privé, offrit des preuves très convaincantes de la véracité de ses mots.
« Tu ne penses pas vraiment que je suis une créature aussi vénale que j’ai essayé de l’être autrefois, n’est-ce pas ? Cela me briserait le cœur si tu ne croyais pas que je ramerais avec joie dans le même canot que toi, même si tu devais gagner notre vie en ramant sur le lac.
— Suis-je un idiot et une brute ? Comment pourrais-je le penser, quand tu as éconduit un homme plus riche pour moi, et ne me laisse pas t’offrir la moitié de ce que je voudrais, quand j’en ai le droit ? Cela arrive tous les jours à bien des filles, les pauvres, à qui on a enseigné d’y voir leur unique salut, mais tu as eu de meilleures leçons, et même si j’ai tremblé pour toi, pendant un temps, je n’ai pas été déçu, car la fille a été fidèle à l’enseignement de sa mère. Je l’ai dit hier à Mamma, et elle a eu l’air aussi heureuse et reconnaissante que si je lui avais donné un chèque d’un million à dépenser dans des œuvres de charité. Vous n'écoutez pas mes observations morales, Mrs. Laurence.
— Si, j’écoute, et j’admire le grain de beauté sur ton menton en même temps. Je ne souhaite pas te rendre vain, mais je dois confesser que je suis plus fière de mon beau mari que de tout son argent. Ne ris pas, mais ton nez est un tel réconfort pour moi », et Amy caressa le nez bien dessiné avec une satisfaction artistique.
Laurie avait reçu bien des compliments dans sa vie, mais aucun qui lui fasse plus plaisir, comme il le montra clairement même s’il rit effectivement des goûts étranges de sa femme, tandis qu’elle dit lentement,
« Puis-je te poser une question, mon chéri ?
— Bien sûr que tu peux.
— Est-ce que cela te dérange, si Jo épouse Mr. Bhaer ?
— Oh, c’est là le problème, n’est-ce pas ? Je me disais qu’il y avait quelque chose dans ma fossette qui ne te convenait pas tout à fait. Sans aucune mesquinerie, mais en étant l’homme le plus heureux au monde, je t’assure que je pourrai danser au mariage de Jo, le cœur aussi léger que les pieds. En doutes-tu, mon amour ? »
Amy leva les yeux vers lui, et fut satisfaite. Sa petite peur jalouse s’évanouit pour toujours, et elle le remercia, pleine d’amour et de confiance.
« J’aimerais que nous puissions faire quelque chose pour cet épatant vieux Professeur. Ne pourrions-nous pas inventer un riche parent, qui mourrait bien commodément en Allemagne, et lui laisserait une jolie petite fortune ? » dit Laurie, quand ils commencèrent à arpenter le petit salon de long en large, bras dessus bras dessous, comme ils aimaient à le faire en souvenir des jardins du château.
« Jo nous percerait à jour, et gâcherait tout. Elle est très fière de lui tel qu’il est, et a dit hier qu’elle pensait que la pauvreté était une très belle chose.
— Béni soit son bon cœur ! Elle n’en pensera pas autant quand elle aura un mari littéraire, et une dizaine de petits professeurs et professeures à élever. Nous n’allons pas interférer maintenant, mais attendre notre chance, et les aider malgré eux. Je suis redevable à Jo d’une partie de mon éducation, et elle est d’avis que l’on se doit de payer ses dettes honnêtement, donc je l’amadouerai de cette façon.
— Comme c’est agréable d’être capable d’aider les autres, n’est-ce pas ? Ça a toujours été un de mes rêves, avoir le pouvoir de donner librement, et grâce à toi, le rêve est devenu réalité.
— Ah, nous allons faire quantité de bonnes actions, n’est-ce pas ? Il y a une sorte de pauvreté que j’aimerais particulièrement aider. Les mendiants purs et durs trouvent de l’aide, mais les pauvres de bonne famille s’en sortent moins bien, parce qu’ils ne demandent rien, et on n’ose pas leur offrir la charité. Il y a pourtant mille façons de les aider, si l’on sait comme s’y prendre avec suffisamment de délicatesse pour ne pas les offenser. Je dois l’admettre, je préfère aider un gentleman déchu qu’un miséreux beau parleur. Je suppose que c’est mal, mais c’est ce que je pense, même si c’est plus difficile.
— C’est parce qu’il incombe à un gentleman de le faire », ajouta l’autre membre de la société d’admiration domestique.
« Merci, j’ai peur de ne pas mériter ce joli compliment. Mais ce que j’allais dire, c’est que pendant que je traînassais en Europe, j’ai vu bien des jeunes gens talentueux faire toutes sortes de sacrifices, et endurer de vraies épreuves, pour espérer réaliser leurs rêves. Des gars épatants, pour certains, qui travaillent comme des héros, pauvres et sans amis, mais si pleins de courage, de patience et d’ambition que j’avais honte de moi-même, et me languissais de leur donner un coup de main. Il y a des personnes qu’on éprouve de la satisfaction à aider, car s’ils ont du génie, c’est un honneur que d’avoir le privilège de les servir, et ne pas le laisser perdre ou être retardé par manque de bois pour faire bouillir la marmite. S’ils n’en ont pas, c’est un plaisir de réconforter les pauvres âmes, et de les empêcher de sombrer dans le désespoir quand ils s’en rendent compte.
— Oui, tout à fait, et il y a une autre classe qui ne peut réclamer, et souffre en silence. J’en sais quelque chose, car j’en faisais partie avant que tu ne fasses de moi une princesse, comme le roi le fait de la mendiante dans l’ancien conte. Les filles ambitieuses ont la vie dure, Laurie, et doivent souvent voir leur jeunesse, leur santé et de précieuses opportunités leur passer sous le nez, par manque d’une aide opportune. On a été très bon avec moi, et quand je vois des filles en difficulté, comme nous l’étions, j’ai envie de leur tendre la main et de les aider, comme j’ai été aidée.
— Et tu le feras, ange que tu es ! » s’écria Laurie, résolu, dans un éclair de zèle philanthropique, à fonder et financer une institution au bénéfice des jeunes femmes aux visées artistiques. « Les gens riches n’ont pas le droit de rester assis à profiter, ou à laisser leur argent s’accumuler pour que d’autres le dépensent. Il n'est pas moitié si raisonnable de laisser un héritage à sa mort qu’il ne l’est de dépenser cet argent avec sagesse de son vivant, et se réjouir de rendre nos camarades créatures heureux avec. Nous allons bien nous amuser, et pimenter notre propre plaisir en en offrant de généreuses portions à d’autres. Voudras-tu bien être une petite Dorcas, qui va en vidant son grand panier plein de douceurs, et le remplit de bonnes actions ?
— De tout mon cœur, si tu joues le brave Saint Martin, en chevauchant galamment à travers le monde et en t’arrêtant pour partager ton manteau avec le mendiant.
— Marché conclu, et nous aurons la meilleure part ! »
Et le jeune couple échangea une poignée de mains, et reprit gaiement sa marche, avec la sensation que leur plaisante demeure était d’autant plus accueillante parce qu’ils espéraient illuminer d’autres foyers, avec la croyance que leurs pas seraient d’autant plus aisés sur l’allée fleurie au-devant d’eux parce qu’ils comptaient aplanir les chemins difficiles pour d’autres pieds, et avec le sentiment que leurs cœurs étaient plus sûrement enchevêtrés par un amour qui pouvait se rappeler avec tendresse ceux qui n’étaient pas aussi bien lotis qu’eux.
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intello-coquin · 1 year
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080- Correspondante avec bénéfices (07AVR23 6/6)!
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Embarquons dans un nouveau chapitre de cette aventure qui m'a marqué au fer rouge des booooooons feelings! Vous pouvez lire les billets (si vous ne l'avez pas encore fait) 055 - 060 - 066 - 070 - 075 pour les parties de l'histoire que j'ai déjà racontée. Ce billet est justement une suite logique de l'aventure. Mais non, je ne ferais pas comme Netflix, vous n'aurez pas besoin de skipper le résumé des épisodes précédents. J'en suis arrivé au sixième chapitre, originellement prévu au scénario, mais je dois dire que ça va aller au-delà de six épisodes. On commence avec; une première fois chez elle!
Par un vendredi après-midi ensoleillé et frais, l'hiver a déjà commencé à installer un manteau blanc de neige et une mare de gadoue grise. Je ne me souviens plus si j'avais pris un petit congé, mais mon adorable compagne a sacrifié quelques heures de sommeil alors qu'elle est en chiffre de nuit. Son adresse postale me conduit dans un secteur de la ville fusionnée inconnu pour moi. Oooooh, chanceuse! Mon amie est une riveraine de grande rivière, petite plage à proximité, quartier résidentiel faiblement densifié. Un rêve pour ceux qui aime la campagne à la ville et les femmes rondes bucoliques.
« Wooooow, c'est ici »! Son adresse, sa voiture, sa galerie, ses courbes! Elle est là, qui m'attend, en manteau d'automne zippé jusqu'au cou, un sourire gourmand et.. les jambes nues dans des bottes d'hiver Acton. Elle m'avait averti que sa maison est énorme, sans qu'elle n'en soit la propriétaire, une location à long terme qui commence à lui coûter cher. Le propriétaire du lot lui fait des pressions pour qu'elle en devienne l'acquéreur, le marché de la revente est en mode haussier vertigineux.
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Une étreinte cou à cou de durée indéterminée sur le perron, en me souvenant qu'elle ne voulait pas de frenche interminable, c'est réservé pour un futur chum 🥺. On entre, on fait disparaitre les vêtements d'hiver. Ce que je vois d'elle, je sais que c'est ce que j'ai toujours secrètement rêvé. Ce que je vois? C'est l'harmonie des rondeurs! Je suis certain que c'est Michel-Ange qui a créé cette femme! Ses courbes dissimulées sous une nuisette blanche format mini, je suis d'ores et déjà près de l'orgasme!
Puis, elle me prend une main pour me guider vers l'escalier qui monte à l'étage des chambres. Cet escalier, pourtant bien ordinaire, il est imprimé quelque part dans mon cerveau, là où même l'Alzheimer ne pourra étendre ses griffes. Elle monte devant moi et ce que j'y vois me fait encore capoter en 2023 (nous étions en 2015). La courte nuisette permet d'y voir les grosses fesses dodelinantes à chaque pas, les cuisses dodues se durcissant en montant l'escalier, les hanches toutes en courbes se balançant, les longs cheveux suivant la courbe du dos.. wooooow.. c'est une ange qui m'amène au paradis ou c'est la dame blanche qui m'attire dans un piège pour me condamner à me noyer dans son jus de chatte pour l'éternité.. ooooooui! Si vous saviez comment je suis bandé en écrivant ce passage!
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Vite vite, elle me fait faire la visite de l'étage, jusqu'à sa chambre au grand lit blanc, à la lampe de chevet qui laisse filtrer une douce lumière (sans bas culotte sur l'abat-jour), aux rideaux de fenêtre adaptés aux travailleurs de la nuit et à ses portes miroirs étincelants de la garde-robe.. une chambre nuptiale! Mes vêtements disparaissent magiquement, une verge dressée devient le centre d'attention du regard de la belle!
Elle se met à genoux, sachant sa bouche avide de sexe, elle attaque ma queue de coups de langue qui vont droit au but; elle sait où est ce spot tellement sensible, entre le gland et la hampe. Elle surveille ma réaction, voyant certainement que mes yeux brillent de feelings. Elle libère ses gros seins déjà gonflés d'excitation.. huuuum.. je capote ma vie! Watch out, le point de non-retour est tout près.. je rejette sa bouche.. un cas de force majeure. « Je veux te boire chérie, écarte tes jambes. J'attends ce moment depuis un bout ». Oui, sa vulve format plus que pour la langue, me hante encore aujourd'hui.
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Ben oui, c'est à mon tour d'amener la belle vers d'autres ressentis. Ma langue ne se tanne pas de goûter ce jus au goût âcre et salé, qu'elle me donne abondamment. Tirer et lécher, souffler et aspirer, pousser ma langue dans son vagin à l'image de sa grosse vulve, incroyable! Téter ce clitoris, le rouler sous la langue, résister aux spasmes des jambes qui suivent les cris de ma maîtresse! Oh.. le jus du minou devient abondant et coulant comme les érables à la Pâques, salé et acidulé.. je comprends ici que c'est une femme fontaine, hihihi! Je n'y résiste plus, j'enfonce un, deux puits trois doigts.. my god.. je pense que mon bras peut y entrer! C'est assez.. elle me tire vers elle et place mon pénis en contact avec la chaleur de sa vulve.
Si vous n'êtes pas un homme, vous ne pouvez savoir comment ça rend fou que de placer un gland de queue sur une vulve. Oooooh.. je n'ai pas mis de condom.. un combat intérieur m'anime.. je pénètre ou non? On se regarde quelques secondes, un petit mouvement de bassin de sa part pousse mon gland dans l'entrée du paradis. J'y pousse ma verge à l'intérieur, un centimètre à l'heure, profitant de tout ce plaisir qui rend dingue. I-n-c-r-o-y-a-b-l-e-! C'est comme si c'était la première fois de ma vie que je pénétrais une femme. Vraiment, chaque entrée et sortie est un Big Bang de feelings.
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Toutes les positions du kamasutra adaptée aux femmes bien en chair y passent, incluant ce cowgirl où le passionné de gros lolos en moi en a eu pour son argent! Les auréoles gonflées de plaisirs avaient quelque chose d'hypnotisant. Les cuisses de mon hôtesse enhardie par cette cavalcade étaient sublimes. J'ai tout fait pour résister à la tentation de soulever la nuisette et d'y plonger mes yeux d'envie.
Elle prenait plaisir de sucer ma queue quelques secondes entre chaque changement de position.. la chanceuse.. goûter une queue couverte d'endorphines de jus de chatte. Je pousse mon hôtesse sur le dos, avec quelques va-et-vient de la main. Mon sexe n'en peu plus, ce point de non-retour est traversé, mon cerveau commande une éjaculation. Ooooooh, je laisse aller une longue giclée de foutre sur les seins, ce qui me vide pratiquement de toute mon énergie vitale. Wooooow!
Après un long moment à se chuchoter des mots doux, mon amie me conduit à la douche. Je sais d'avance que je vais m'y rincer en mode solo, mais quand même, ma compagne m'achale au travers le rideau, ayant gardé ses seins en mode libârté! Alors que je retourne à la chambre, je découvre un félin bien dodu qui s'est étendu sur mes vêtements! En tant qu'amoureux des chats et des chattes (hihihi!), le spectacle est adorable.. c'est le coup de foudre ronronner entre nous deux, le minou et le matou!
Mon ange m'attend en bas, un verre d'eau bien froide pour que je puisse d'étendre mes jambes vidées de tonus. On placote, on se minouche, on se désire jusqu'à ce que la vie nous prépare un nouveau rendez-vous, ici! Comme on dit, to be continued! Merci encore de votre passage sur mon blogue!
#ronde #admirateur #bbw #ssbbw #toutoune #grosse #enveloppée #bienenchair #rencontre #curvy #chubby #jardinsecret #monteregie #correspondre #correspondante #dating #feelings #over50 #50plus #excitation #amant #maitresse #maison #escalier #poitrine #kamasutra #lecher #passion #desirs #chambre #fellation #douche #orgasme #chatte #nuisette #seins
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ulkaralakbarova · 4 months
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A great French restaurant’s owner, Monsieur Septime, is thrust into intrigue and crime, when one of his famous guests disappears.  Credits: TheMovieDb. Film Cast: M. Septime, patron d’un grand restaurant parisien: Louis de Funès Le commissaire divisionnaire: Bernard Blier Sophia, la secrétaire du président Novalès: María Rosa Rodríguez Henrique, chef de la sécurité du président Novalès: Venantino Venantini Le président sud-américain Novalès: Folco Lulli Le sommelier buveur: Paul Préboist Le ministre: Noël Roquevert Henri: Yves Arcanel Le conspirateur français: Robert Dalban Le général conspirateur: Julián Antonio Ramírez Le complice de Novalès: Eugene Deckers Un conspirateur: Frédéric Santaya Un conspirateur: Albert Dagnant Le maître d’hôtel « Mon Dieu ! Mon Dieu ! »: Jean Ozenne Le second maître d’hôtel: Pierre Tornade Le troisième maître d’hôtel: Yves Elliot Petit-Roger, le serveur lèche-bottes: Michel Modo Un serveur: Jacques Dynam Un serveur: Guy Grosso Un serveur: Jean Droze Un serveur: Pierre Roussel Un serveur: René Bouloc Julien, un serveur et violoncelliste forcé: Maurice Risch Marcel, le chef cuisinier: Raoul Delfosse Marmiton Louis, le filleul de Marcel, le chef cuisinier: Olivier de Funès Le violoniste / Client qui dit que “ce n’est pas cher du tout”: Max Montavon Le Doktor Müller ” Kartoffeln und Muskatnuss “: Claus Holm L’invité ignoré du ministre: André Badin Un client du restaurant: Marc Arian Le pianiste: Roger Caccia Le second inspecteur adjoint: Henri Marteau L’agent de police: Jacques Legras …: René Berthier Le client satisfait: Bernard Dumaine Un client du restaurant: Roger Lumont Le client taché: Paul Faivre …: Julian Ramirez Le baron: Robert Destain La baronne: France Rumilly Film Crew: Writer: Louis de Funès Writer: Jean Halain Writer: Jacques Besnard Movie Reviews:
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comme-du-monde · 8 months
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Val-Terreur 3 Lettre de Sixtine à Quentin
Mon très cher Quentin,
On est arrivé à Val-Terreur à la fin du mois passé à peu près en même temps que les premières neiges. Excuse-moi de ne pas t’avoir écrit avant, j’suis juste pas bonne comme toi avec les mots pis mes mains tremblent encore du choc de notre voyage. Au départ de la Capitale, on était cinq : trois autres caravaniers, notre guide pis moi. Atteindre la jungle nous a pris quatre jours; quatre jours de chansons, de poèmes improvisés et de camaraderies. On a laissé nos bêtes de trait au Passage Sud, pis on a chargé nos sacs avec toutes nos provisions. C’était pesant, mais on n'avait pas le choix; une roue de charrette, ça s’embourbe trop facilement dans la terre sombre et humide de la forêt vierge. Ça se passait bien, à part que Marcus, un des caravaniers, a commencé à se plaindre d’un trou dans sa botte. On l’amputait juste en bas du genou dix-neuf jours plus tard, au Passage Nord. Notre guide aussi a décidé d’arrêter ça là; sa famille vient toute de Passage Nord, pis il nous rassurait que le chemin était facile à suivre. Ça fait qu’on est parti le lendemain à trois : Maximus, un jongleur du bas de la ville; Ana– ou Hana, une barbare d’à peu près mon âge avec un pas pire latin; pis moi.
Comme de fait, le chemin était facile à suivre pis, comme de fait, on est arrivé au Colisée plus rapidement qu’autrement. Le Colisée c’est laid, Quentin. Le Colisée c’est pas d’autre chose qu’un trou d’à peu près 3 mètres de profond– pas plus grand que la Place de l’Empereur avant qu’ils refassent la statue. Ça sent la mort. Y’a des drains partout, mais la terre est rouge pis ça sent quand même. Ça s’est su rapidement qu’on allait à Val-Terreur pis on s’est fait inviter à regarder les jeux dans une loge. Je t’épargne les détails, mais Maximus trouvait ça pas mal drôle de voir un barbare se faire faire la passe. Il s’égosillait pis s’égosillait de plus belle pendant qu’un bourreau préparait un bûcher. Ana, elle, a pas dit un mot.
Elle a seulement recommencé à parler une trentaine de kilomètres au nord du Colisée, après avoir étranglé Maximus dans son sommeil; pis seulement pour le maudire. Rendues là, on avait récupéré des bêtes autrement condamnées aux Jeux pis on filait à vive allure vers les galeries. On nous avait dit qu’un ædificier nous attendrait là, mais j’y croyais pas vraiment. J’en avais jamais vu pis je doutais encore de leur existence. Si y’a un moment que j’aurais aimé que tu sois là avec moi, Quentin, c’est quand on est arrivé aux galeries. Y’était là, l’ædificier! Assis sur une roche à jouer de son instrument qui sonne comme des criquets. Il portait un casque de chitine qui cachait sa face pis une partie de sa barbe. Ana avait l’air méfiante, mais moi j’me pouvait plus. Il nous a dit qu’il s’appelait mousse. Il m’arrivait aux hanches pis son linge, sa barbe et ses affaires avaient l’air mouillés, même si le temps était sec. On a décidé de marcher le reste du trajet, vu que mousse avait jamais monté de bête pis qu’on avait mangé celle de Maximus de toute façon.
Pendant que tu célébrais probablement les Saturnales, on franchissait les palissades de Val-Terreur. Pendant que tu courais les rues illuminées de la Capitale, que tu baignais dans la lumière sainte du Temple du Soleil Invaincu, que tu gravissais le podium de Mars en obéissant aux décrets du Roi Minable; je marchais parmi les coquilles vides des maisons en ruines de Val-Terreur. Quand le parfum du vin et des gâteaux envahissait tes sens, ivre; je subissais les effluves âcres du feu de bois mouillé– la gorge irritée et les yeux en larmes. Quand tu t’époumonais sur des airs de fête, bras dessus, bras dessous avec tes camarades; esclaves, philosophes, sénateurs– j’encaissais le silence d’une sauvageonne tourmentée, ou les stridulations d’un étranger sans nom. Le lendemain, quand tu recouvrais les pieds nus d’Adofar d’une flanelle, je me recueillais devant un monument défiguré, sans nom; dans un sanctuaire abandonné, inondé et envahi d’herbes hautes, de crapauds et d’oiseaux.
C’est froid ici. On nous traite comme des fantômes qui hantent périodiquement Val-Terreur avant de disparaître, exorcisés par le passage des saisons. Même près de l’âtre de la Collision Frontale, la seule auberge au nord du Colisée, le réconfort nous échappe; la bière est drabe. Tiède.
Des fois, j’envie Marcus. Des fois, j’envie Maximus.
Je pars pour l’ouest demain. Avec Ana et mousse. Une sentinelle a aperçu une arkourangue la semaine passée. J’aimerais mieux être sous le couvert de la forêt que dans une ville désertée.
Quentin, mon très cher frère, ne vient pas à Val-Terreur. Y’a rien pour toi ici. Je vais revenir avec un idolum.
Prépare mon triomphe.
Ta Sixtine Huitième jour du mois de janvier de l’an 924 ab Urbe condita
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refaudit · 9 months
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Beeman P17
Ce matin je suis allé faire un tour dans une ptite amurerie. Pas beaucoup de carabines  enfin rien qui me botte, beaucoup d'airsoft, quelques pistolets 4,5  dont celui ci qui m' a fait bloquer sur son prix, la le gars me dit si vous cherchez un truc cool pour pas cher avec celui la vous ne serez pas déçu. Donc pour 50 euros me suis laissé faire si c'est de la daube y aura pas mort d'homme ,on verra bien. En attendant ma carabine  bin ça m'occupera un temps http://dlvr.it/SwFpVV
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robechics · 1 year
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Robe de mariée pas chère
Pourquoi quelqu'un dépenserait-il 5 000 $ pour une robe de mariée alors qu'il peut dépenser 399 $ pour le même look ? Bien sûr, lorsque vous dites "robe de mariée à prix réduit", la première chose qui vient à l'esprit de la plupart des mariées est de trouver un salon de la mariée en solde ou en faillite. Bien sûr. Mais si vous ne vivez pas près d'une grande ville avec beaucoup de magasins parmi lesquels choisir, trouver une Robe de mariée Grossesse bon marché, c'est comme trouver une aiguille dans une botte de foin. Si vous vivez à New York ou à Boston, il existe deux magasins célèbres qui vendent des rabais sur leurs robes de mariée de créateurs. L'un s'appelle même "The Bride's Run". Malheureusement, la plupart des gens qui recherchent des robes de mariée bon marché et qui n'habitent pas à proximité de ces deux endroits ne peuvent pas se permettre de décoller pour assister à un tel événement. Donc, si vous êtes une mariée à petit budget, vers qui pouvez-vous vous tourner ? Ou si vous êtes une mariée et que vous ne pouvez tout simplement pas comprendre de dépenser 3 000 $ pour une robe que vous ne porterez que quelques heures ? La réponse, bien sûr, est d'aller en ligne. Mais avant cela, il y a quelques choses que vous devez savoir sur l'achat de robes de mariée sur Internet. La plupart des gens pensent qu'eBay est l'un des meilleurs moyens d'obtenir une robe de mariée à prix réduit. Malheureusement, ce n'est pas toujours vrai. Pour de nombreuses mariées qui ont acheté des robes aux enchères en ligne et qui ont été satisfaites, tout autant ont vécu un cauchemar et se sont retrouvées avec une robe complètement différente de celle qu'elles pensaient obtenir  . Le secret pour acheter des robes de mariée bon marché en ligne est d'acheter l'une des trois façons suivantes : Trouvez des boutiques de mariage en ligne qui vendent des robes de mariée de créateurs à prix réduits. Même si vous le faites, vous ne voulez toujours payer qu'environ 20 %. Cependant, vous pouvez trouver des ventes, assurez-vous que vos vêtements bon marché sont en fait des créateurs. Ce n'est pas parce qu'il est moins cher qu'il ne devrait pas avoir d'étiquette et être tout neuf. Achetez des robes de mariée de créateurs d'occasion. C'est peut-être à la mode, mais si vous pouvez trouver une boutique de mariage d'occasion réputée, de nombreuses mariées se déclarent très satisfaites en cours de route. Trouvez une boutique de robes de mariée en ligne qui vend des robes de mariée bon marché qui ressemblent à des robes de mariée chères. C'est souvent le meilleur moyen d'obtenir la robe de vos rêves pour une fraction du prix. Cependant, il y a plusieurs choses que vous devez savoir avant d'acheter en ligne. Le fait le plus important à propos de l'achat de robes de mariée bon marché en ligne est de s'assurer que vous voyez réellement les photos des robes faites. Une règle d'or pour l'achat en ligne, recherchez des sites Web qui montrent des photos de leurs vêtements réels. C'est un moyen fiable de connaître la qualité de leurs robes. Si les boutiques de mariage en ligne affichent des photos des robes qu'elles fabriquent, vous pouvez être à peu près sûr que ce que vous voyez est ce que vous obtenez. Faites également preuve de bon sens et assurez-vous qu'ils publient leur adresse et leur numéro de téléphone du service client. Ensuite, avant d'acheter un téléphone, assurez-vous que vous pouvez réellement parler à quelqu'un. Si vous suivez ces règles d'achat en ligne, vous pouvez obtenir des robes de mariée bon marché inspirées des robes de mariée de créateurs avec d'énormes économies. www.robechics.com
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pensssine · 1 year
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30/12/22 09:33 Je viens de rêver du mariage de Victoria et Svanhilde, genre basket rose et champagne à volonté et grosse teuf. Trop cheum, vraiment pas moi.
Bref je suis à cherbourg là, chez ma grand mère, je me sens pas a ma place quand y’a Chloé avec moi.
Mon frère ne se confie pas à moi, il a eu une augmentation mais n’as rien dit. Papa m’as confier qu’Arthur lui a dis que Alexis rendait son appart dans 2 mois et qu’Arthur sera tout seul. Mais personne n’est au courant. Et papa m’as dit qu’il avait prêté de l’argent à maman en cachette , elle me lui a demander , genre en c’est elle qui est aller voir papa.
Maintenant que je l’écris j’ai l’impression que tous ces problèmes qui m’embrouille la tête viennent de mon père.
Hier quand on était qu’à deux, il m’as ressorti ; Chloé c’est quoi sa maladie, ton argent il est que pour toi j’espère, il faut que tu gagne plus, hier au restaurant, Arthur et ta copine mon couter plus chère que nous deux, oui pck Chloé a pris entrée plat dessert tous les plus cher, merci Chloé pour ton savoir vivre. Tu sais les gens du nord sont pas comme nous, si tu as besoin d’argent n’hésite pas, tu veux pas revenir dans notre région même Caen. Bon en gros tout est remit en question.
J’ai envie de parler de ça à quelqu’un , et de savoir si tout est vrai. Mais ce sont des secrets, je n’ai pas le droit de les dires. Et à Chloé ça ne sert à rien. Bref j’ai hâte de remonter chez moi, ne serait-ce que pour être au calme. Pck quand on descend à deux je dois adoucir tous les angles, et faire comprendre à Chloé quand elle n’est plus à sa place . C’est très compliquer ici. Effectivement les coutumes chelou et les non dits de ma famille sont trop dure à cerner.
Ce midi on doit manger avec mon père, faire les courses et cuisiner chez lui, j’ai la flemme. J’ai peur qu’une discussion vienne de nulle part, que mon père s’énerve, que Chloé ne reste pas à sa place. Bref ça me botte pas du tout.
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eamjournal · 1 year
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Lettre 64
Dimanche 9 Avril 2023
Cher Hugo,
La journée m'a permis de me reposer des folies de la veille. Il faut dire qu'en ce moment, j'ai enchaîné les soirées et les nuits courtes. Je sens que je fais un peu n'importe quoi et qu'il est temps que je me reprenne. Le week-end de 3 jours va me permettre de souffler un peu. J'en ai profité pour me lever très tard et faire un super petit déjeuner devant Desperate Housewives.
Toute la journée j'ai traîné devant ma série en appréciant le calme de ma journée. D'autant plus que j'avais de nouveau très mal au pied. C'est vers 16h que tout a changé, quand Peha m'a subitement envoyé un message pour que nous nous retrouvions vers 18h30 afin qu'il me raconte son congrès. Je voulais aussi le voir, ca faisait toujours plaisir !
Quand je suis arrivée à la fac vers 18h, Peha ne s'était pas réveillé et j'ai attendu près d'1h sur el campus avant qu'il émerge. Quand il est arrivé nous nous sommes mis en route vers le centre-ville. Sur le trajet nous avons d'abord abordé son congrès et le fait qu'il avait enfin quasiment concrétisé avec quelqu'un qui lui plaisait. Simplement il ne souhaite pas se précipiter, il verra si avec le temps il va davantage attendre de cette relation. Sinon il s'est relativement bien amusé et m'a fait part des bêtises de ses amis faluchards. Après son récit j'ai commencé le miens, je lui ai raconté la soirée ainsi que l'after le rdv au cinéma. Peha était bouche-bée, même s'il avait déjà remarqué notre rapprochement, il n'avait pas imaginé que c'était à ce point. Je lui ai communiqué mon enthousiasme face à cette rencontre quand il m'a mis en garde contre Thibault qui partagerait deja la vie de quelqu'un. En effet, Tib est en couple depuis plusieurs années mais sa vie personnelle est très difficile d'accès c'est pour cela que je ne l'ai pas su tout de suite. De plus, beaucoup de rumeurs circuleraient sur lui et sa fidélité à sa copine, puisqu'il aurait deja eu des comportements déplacés avec certaines autres filles. Cependant, d'après Peha, jamais il ne s'était investi comme il le fait avec moi. Toutes ces histoires m'ont un peu chamboulé et je dois avouer que je ne sais plus vraiment quoi penser. C'est vrai, qu'est-ce qui empêche Tib de me mentir sur ses intentions ? Pourquoi est-ce-qu'il me cherche alors qu'il sait que c'est mal ? Est-ce-qu'il ne mentionne jamais sa copine uniquement parce que c'est "personnel" ? Est-il manipulateur ou droit dans ses bottes ? C'est à moi seule de me faire mon propre avis mais cela va être une véritable galère.
Au final, nous nous sommes posés au Vent qui était juste ouvert. J'ai décidé de me payer les verres dont j'avais grand besoin après cette conversation. Peha m'a meme offert quelques clopes. Il fallait que je zappe, même si le sujet revenait régulièrement sur la table. Je me posais tant de questions. Pour éviter de trop en parler, nous avons été sur le tinder de Peha pour matcher des filles. C'est peu après ce moment que Thibault m'a dit qu'il sortirait peut-être ce soir si j'avais le Ricard que Theo avait ramené pour Lucas. Spécialiste comme il est, il a eu un seum monstrueux de ne pas avoir été là pour le goûter mercredi. C'est comme ca qu'une ébauche de soirée entre lui & moi seulement, a vu le jour.
A la suite de cet événement, nous avons rejoint la fac pour aller acheter de quoi convaincre Tib de sortir (j'avais plutôt envie de le revoir) : bah oui j'avais pas le ricard chez moi, il était à Lucas. Après l'achat rapide chez "l'arabe du coin", avec Peha on s'est rendu devant le Craft pour récupérer Paulo. Ce dernier devait nous faire un débriefing sur le date catastrophique qu'il venait d'avoir. Nous avions déjà eu un aperçu au téléphone en allant à l'épicerie et nous étions morts de rire. C'est pour écouter cette histoire un peu bizarre que nous nous sommes posés au café de la gare comme des clochards ahah. Paulo nous a raconté son fameux date très gênant, selon lui, avec une femme qui ne lui plaisait pas du tout en réalité et qui n'avait pas du tout les mêmes attentes que lui. Il avait vraiment l'air désespéré et dégoûté par la situation, je ne savais pas si je devais rire ou pleurer de la situation. Du grand n'importe quoi, du grand Paulo. Peha et moi avons brièvement débrifé sur nos histoires avant que je ne décide de rentrer chez moi. Je venais d'apprendre que Tib ne comptait plus sortir à cause de sa fatigue. J'ai donc fait le chemin jusqu'à chez moi, dégoûtée, un peu triste et frustrée. Dans le sens où j'aurais aimé partager ce moment mais je comprenais pourquoi il ne venait pas.
C'est ainsi que s'achève ma journée, même si elle n'a pas été catastrophique, j'espère que la tienne était meilleure que la mienne. J'ai quelques pensées pour toi en cette fin de soirée. Passes une bonne nuit Hugo.
M.
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shopises · 2 years
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Legging faux translucide chaud en polaire, collant Slim extensible pour l'hiver en plein air, collant chaud en polaire pour l'hiver en plein air Note:1. Cher client, merci pour votre commande d'abord. Cependant désolé que parfois le colis arrive dans environ 15-25 jours, car il faut parfois quand nous avons tant de commandes pour le produit. Et nous ne pouvons pas contrôler certaines conditions particulières pendant le transport. J'espère donc que vous pouvez comprendre. Mais ne vous inquiétez pas, nous vous l'enverrons de la manière la plus rapide. 2. Si vous avez des questions sur les commandes, veuillez rester calme et nous contacter d'abord, nous vous donnerons une réponse satisfaisante. Parce que votre soutien est notre force motrice. Spécification De l'article: Caractéristiques: Collants d'hiver. Ce collant a l'air à la mode comme un collant transparent tandis que la polaire intérieure vous garde au chaud et confortable. Correspond parfaitement à n'importe quelle tenue. Assortiment parfait avec vos robes, jupes, pull long, bottes, talons hauts, et plus encore! Amincit et façonne votre corps. Cela raffermit également efficacement vos jambes et aplatit votre ventre pour une apparence plus mince. Super extensible et léger. Cela n'ajoute pas de sensation encombrante lorsqu'il est porté seul ou sous les vêtements, ce qui vous permet de bouger sans restrictions. Votre tenue de tous les jours. Il peut être porté également un jour régulier, au bureau, à l'école, pour des occasions décontractées et des événements élégants. Il est facile à laver et à entretenir car il est solide et durable. Pour toutes les femmes. Il est extensible et idéal pour toutes les femmes de toutes tailles! Notes et avis: La couleur réelle peut être légèrement différente de l'image en raison de différents moniteurs et effets de lumière Veuillez permettre un écart de 1 à 3cm en raison de la mesure manuelle La taille asiatique est plus petite que la taille EU/US/royaume-uni, veuillez comparer les tailles de détail avec la vôtre avant d'acheter. Spécification: Matériel: nylon Poids: 90g Taille: Taille Unique Taille: 52-130cm Hanche: 42-176cm Longueur d'entrejambe: 26cm Tour de taille: 3.5cm Tour de cuisse: 22-70cm Longueur: 82cm Tableau de taille Taille::Taille unique Taille (cm/in)::52/20.5-130/51.2 Hanche (cm/po)::42/16.5-176/69.3 Longueur d'entrejambe (cm/po)::26/10.2 Hauteur de taille (cm/po)::3.5/1.4 Tour de cuisse (cm/in)::22/8.7-70/27.6 Longueur (cm/po)::82/32.3 Le forfait Comprend: 1x Collant 1, à propos de l'expédition: Après avoir commandé le produit, nous expédierons votre achat dans les 3-4 jours. Si vous avez des exigences particulières, veuillez nous laisser un message ou nous contacter directement.2, à propos du remboursement: Si la marchandise est endommagée pendant le transport, vous pouvez la renvoyer dans les 7 jours. Lors de la demande de remboursement, l'acheteur doit obtenir une confirmation du vendeur.3, à propos de la vente en gros et du Dropshipping: Pour la vente en gros, nous offrons la réduction ou l'expédition express gratuite qui ne prend que 3-8 jours pour arriver. Pour la livraison directe, nous pouvons envoyer les marchandises directement à vos clients et ne laisserons aucune information sur nous si vous le souhaitez.4, comment puis-je suivre mon colis?: Vous pouvez suivre votre colis sur le site web suivant en utilisant votre numéro de suivi: www.17track.net/en (copié dans le navigateur pour l'ouvrir)5, que puis-je faire lorsque le temps de protection d'achat est épuisé?: Si le temps de protection de votre achat est écoulé, veuillez nous contacter et nous pouvons vous aider à le prolonger. Donc votre argent ne ira pas sur mon compte.
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nikeadidas123 · 2 years
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nouvelles bottes de printemps
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claudehenrion · 2 years
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Obsolescence programmée : la mode est au ''recyclage'' !
Chic ! On a un Président, et même qu’il est recyclé !  La tradition (récente, mais bon...) de ce Blog est : une interruption pendant les vacances scolaires --où les gens vaquent à des choses réputées plus agréables-- sauf événement important. Je n'avais donc pas prévu de commettre un ''billet'' à l'occasion de la réélection d'Emmanuel Macron à la Magistrature suprême qui est tout, sauf une surprise : nous l'avions annoncée depuis des semaines, voire des mois, et le suspense était nul, le ''système’’ ayant soigneusement bouclé toutes les issues à double tour...
Depuis hier, le nombre de demandes de lecteurs est tel que je me sens obligé de m'exécuter. Je crois qu'il n'y en a jamais eu autant, et si vite après l'événement ! Je m'exécute donc, un peu à contre cœur, car la France étant devenue ce qu’elle ne devait pas être, et ‘’le monde étant... ce que nous voyons’’, une des tentations qui me taraudent depuis une quinzaine de jours est d'arrêter de passer 3 heures chaque jour à rédiger des notules qui, la courte tranche de rêve ''Zemmour'' ayant fait long feu (''Big Brother'' veillait !), ne peuvent plus être qu'universellement catastrophistes. D'autant plus que la question que vous me posez, chers Amis lecteurs, est précise. C'est : ''Et maintenant ?''. Le titre choisi pour ce Blog à sa création, ''Comprendre demain'' (titre d'un livre qui avait assez bien ''marché'', réédité 2 fois, et devenu introuvable) fait penser à tort que j'aurais des velléités d’oracle --ce que je serais bien en peine d'être. Mais jouons le jeu, un instant...
D'abord, à l'opposé complet de tout ce qu'on nous raconte pour nous faire peur, le paysage n'a pas été bouleversé et il n'y a aucun changement perceptible : le score de Marine le Pen est exactement le même que la fois précédente... pile augmenté du report des voix des électeurs de Zemmour... qui expliquent elles-mêmes l'effondrement de Pécresse.  Mais si on veut qu’ils votent pour le loup, il faut que les moutons continuent de trembler de peur devant la menace ''d'extrême droite'', même totalement inventée et parfaitement imaginaire : ''Vous rendez-vous compte ? L'extrême droite est passée de 33 à 42 % ! Vite... Tous aux abris ! Et front uni aux législatives, ô braves gens qui suivez le droit chemin présidentiel...''
Tiens, puisqu'on en parle : les Législatives'' ! Chacun rêve de réécrire l'histoire à son profit. En réalité, ce qui va se passer, c'est que les braves honnêtes gens vont redonner à ‘’l'Exécutif’’ tout pouvoir sur le ''Législatif'', re-conduisant à peu de choses près le drame de ces 267 hyper-nuls, recrutés par petites annonces ou dans les déchets de feu-le PS et promus ''représentants du peuple'' (dans le genre ''foutage de gueules'', ça se pose là !) qui siégeant indûment au Palais Bourbon, ont accéléré dramatiquement la chute de notre pauvre pays,  devenue irrattrapable, par leur faute. Une autre manière de le dire, c'est de confirmer que ''le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes'' (dixit Martin Niemoller).
Depuis ce triste dimanche 24 avril au soir, je rigole (très jaune) tout seul en entendant notre nouveau-ancien président jurer qu'il a entendu le cri de désespoir des quelque 80 % de français qui ont dit, haut et clair, ne pas vouloir de lui (les 42% des bulletins pro Marine + les 27% d'abstentionnistes + quelque 9 % de ''nuls et blancs''). En avant-première, je peux vous annoncer que le plan d'action pour les ''réintégrer dans la communauté nationale'' est déjà arrêté. Il est sur deux thèmes : (A)-- Pour les abstentionnistes et les blancs : répéter ''il faut voter, c'est très mal de pas voter''. On va jeter l'argent pas les fenêtres en multipliant les ‘’spots télé’’.  (B)-- pour les ''fascistes d'extrême droite'' : rejeter, ostraciser, diaboliser sans pudeur,  insulter encore plus, pour pouvoir dire ensuite : ''Vous voyez... Je fais ce qu'il faut pour tuer l'hydre. C'est eux : ‘’i’’ font rien que de pas vouloir penser comme moi !''. Il serait donc prudent de nous préparer, pendant les 5 ans qui viennent, à entendre les mots ''extrême droite'' à longueur de discours, à voir ceux qui en sont accusés sans raison être partout et la liste de leurs péchés inventés se multiplier : un progressiste a toujours raison --puisqu'il le dit-- c'est eux qui ont tort. ''Refaire l'unité nationale'', c'est donc seulement les faire taire, et surtout pas les écouter !
La suite ? Elle est écrite... Elections en ‘’sa’’ faveur, avec juste ce qu'il faut de ''remontada'' mélenchonienne pour justifier l'épanouissement de tous les mauvais tropismes ''à  gauche'' qui sont partie intégrante du progressisme... Les pauvres ''hors système'' vont rester non représentés à quelque 60 à 70% ou plus des français, ce sur quoi nos dirigeants (trop contents, en vérité !) feront semblant de se désoler... sans rien faire qui atténue cette monstruosité constitutionnelle... et surtout sans rien infléchir dans leur envie de tout casser :  puisqu'il n'y aura plus le moindre frein à leur  folie dite réformatrice --en réalité haineuse, destructrice, ravageuse, et, peu à peu, ''terminale''-- nos faux progressistes / vrais émules d'Attila vont pouvoir raser le monde ancien. Il ne restera pas pierre sur pierre de tout l'édifice --magnifique-- construit par nos pères et les leurs, ''à la sueur de leur front''.
Pour les progressistes, c'est une très bonne nouvelle : ils détestaient tout, et préfèrent le vide abyssal de leurs non-solutions absolues, à l'ordre antérieur. Finie, la France, vive l'Europe... en nous faisant croire que c'est dans cet abandon de tout que réside notre nouvelle  liberté, notre nouvelle puissance, un nouveau bonheur à inventer. Le progressisme, triomphant puisque réélu, va être très chatouilleux sur la poursuite de ses programmes mortifères et de toutes ses insultes permanentes à l'intelligence : ''Le voile, c'est la liberté... le futur de la culture est dans le multi culturalisme... l'asservissement aux normes et aux dadas mortels de Bruxelles, c'est la puissance de la France... l'avortement jusqu'au 9 è mois inclus, c'est la vie... etc... etc... pour finir, un peu plus tard, par... ''et il n'est de Dieu qu'Allah'' ! Pour nous, les 80% rejetés par le ''système'', c'est, en gros et à termes variables (item par item) la fin de tout : notre liberté, nous goûts, nos choix, notre civilisation, notre harmonie, nos modes de vie, notre sécurité, tout ce qui était si doux à vivre. Mais croyez-en le côté noir de mon expérience : on peut même se persuader, au bout d'un certain temps, que la charia'a, c'est pas si insupportable qu'on le croyait !
Pour répondre à la question posée, il ne devrait faire de doute pour personne que notre pays est pris (ou plus exactement : ''s'est auto-piégé'') dans un contre-modèle progressiste qui ne peut que déboucher sur des catastrophes en série : il ne peut rien y avoir de bon dans un fatras conceptuel qui ne se résume qu’à détruire l'existant (même imparfait... mais on n'en est plus là !), pour le remplacer...  soit par rien,  soit par le néant : un pays qui n'aura même plus de souvenirs de sa gloire passée. Par exemple, dites-moi quel est le projet de Macron pour la France dans 5 ou 10 ans ? Mieux vivre ? Etre plus riches ? plus aisés ? plus heureux ? Retrouver notre ancienne joie de vivre ? Etre plus libres ? Retrouver notre rang de 5 è puissance au monde ? Ne plus connaître la violence, ni les quartiers interdits, ni toute une jeunesse perdue et haineuse, ni la violence anti-chrétienne ? Avoir définitivement tourné le dos à la libanisation du pays ? Redevenir enfin un pays réunifié autour ses vraies valeurs séculaires ? Rien de tout ça ... mais le flou parfait...  J'en veux une seule preuve, mais elle est éclatante : tous les nuls de Bruxelles se réjouissent (Charles Michel et Ursula van der Leyen les tout premiers, c'est tout dire !) de cette réélection. Il n'y a plus rien à rajouter. En somme et comme il a été dit, nihil novi sub sole... Et c'est bien dommage pour la France !
H-Cl.
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bunnyjoyce-blog · 3 years
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LE MARIAGE DE PIERROT by Eudoxie Dupuis, published in St. Nicolas in Feb 1883. I made a transcription of the French to make it easier to translate.
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LE MARIAGE DE PIERROT
PERSONNAGES
PIERROT, PIERRETTE, CASSANDRE
Une chambre dans la maison de Pierrot.
SCÈNE PREMIÈRE
Pierrot, seul, s’avançant sur le bord du théâtre.
Messieurs et mesdames (se reprenant), c’est-à-dire, mesdames et messieurs… et mesdemoiselles, c’est plus poli comme ça, monsieur Pierrot Blancminois, c’est votre serviteur, a l’honneur de vous faire part de son mariage avec mademoiselle Clorinda, fille du seigneur Cassandre, et vous prie d’assister à la bénédiction nuptials, ‘qui leur sera donnée… Au fait, où leur sera-t-elle donnée, la bénédiction nuptiale?… C’est ce que je ne sais pas encore… car il n’est pas très avancé mon mariage. On peut même dire qu’il n’est pas avancé du tout. Il n’est guère fait que d’un côté… du mien… Moi… je consens. Il s’agit maintenant de savoir si M. Cassandre consent aussi. Quant à mademoiselle Clorinda, elle serait bien difficile si un joli garçon comme moi ne lui plaisait pas; car je suis très joli garçon… et, pour difficile, elle n’a pas le droit de l'être, la pauvre fille! oh non! Mais c’est M. Cassandre!… comment va-t-il accueillir ma demande? Cela nu lui suffira pas que je montre un physique séduisant; il voudra que j’aie un état. C’est père sont tous les mêmes; ils veulent qu’on ait un état!… Eh bien! est-ce que je n’en ai pas un? Est-ce que je ne suis pas étudiant en médecine?… Bah! il est dans le cas de me chicaner là-dessus et de trouver que depuis le temps que je suis étudiant… C’est vrai! Combien y a-t-il d’années de cela? Ma foi, je ne sais plus! Au diable la chronologie! je n’ai jamais pu retenir une date.
SCÈNE II
PIERROT, PIERRETTE
PIERRETTE, entrant. — Bonjour, Pierrot.
PIERROT. — Ah! c’est toi, Pierrette! Comme tu es matinale!
PIERRETTE. — C’est que c’était l’habitude chez mademoiselle Grinchette, notre maîtresse, et depuis hier au soir que je nuis arrivés, je n’ai pas encore eu le temps de la perdre. D’abord je ne dormais pas; la joie de penser que je vais rester à la maison maintenant! que je ne rentrerai plus à la pension!… Je voulais aussi causer avec toi; et, pour commencer, pourquoi n'es-tu pas encore marié? J’espérais, en arrivant ici, que tu allais me présenter une gentille petite belle-sœur.
PIERROT. — Comment ça se trouve! Justement j’y pensais.
PIERRETTE. — Voyez-vous ça!
PIERROT. — Oui;il y a une jeune personne… (à part) jeune! hum! (haut) dont j’ai résolu de faire madame Pierrot.
PIERRETTE. — A la bonne heure! Qui est-ce?
PIERROT. — C’est la belle Clorinda, la fille du seigneur Cassandre.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que le seigneur Cassandre?
PIERROT. — C’est le propriétaire de la superbe maison qu’on aperçoit d’ici (il désigne la fenêtre) et qui a su remplir de grands et nombreux sacs d’écus dans le commerce.
PIERRETTE. — Quel commerce?
PIERROT. — Il vendait de la poudre insecticide.
PIERRETTE. — De la poudre…?
PIERROT.  — In-sec-ti-cide.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que c’est que ça?
PIERROT. — C’est une poudre merveilleuse pour la destruction de certains insectes qui… (Il fait mine de de gratter.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis.
PIERROT, avec emphase. — Et a ce titre le seigneur Cassandre peut être regardé comme un des bienfaiteurs de l’humanité. A l’exemple des héros des temps antiques, il extermine les monstres qui troublent le repos des pauvres humains; et même, au lieu d’aller à leur rencontre armé de toutes pièces, comme le faisaient Hercule, Thésée, et autres…..
PIERRETTE, interrompent. — Il se contente d’un modeste soufflet. Je sais. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit; comment est-elle, Mademoiselle Clorinda?
PIERROT. — Elle a cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Ce n’est pas cela que je te demande. Est-elle jolie, aimable, instruite?
PIERROT. — Son père est le plus riche propriétaire du quartier.
PIERRETTE. — Voyons, réponds-moi, donc sérieusement. Te plait-elle?
PIERROT, avec feu. — Oh! beaucoup, beaucoup. (A part.) Si elle me plait! Je le crois bien! ses écus surtout!
PIERRETTE. — Eh bien, alors, marie-toi; marie-toi bien vite, mon cher Pierrot.
PIERROT. — Je ne demanderais pas mieux; mais il y a une petite difficulté: c’est que je n’ai pas encore fait ma demande à son père.
PIERRETTE. — Dépêche-toi de la faire.
PIERROT. — Sans doute… seulement je crains qu’il ne me refuse.
PIERRETTE. — Pourquoi donc?
PIERROT. — J'ai peur qu’il ne veuille que je sois reçu docteur avant de m’accepter pour gendre.
PIERRETTE. — Je comprends cela. Eh bien! fails-toi recevoir.
PIERROT. — Fais-toi recevoir! fais-toi recevoir! c’est bientôt dit, mais ces diables d’examens! Si j’allais ne pas réussir!
PIERRETTE. — Par exemple! depuis je ne sais combien d’années que tu étudies, tu ne serais pas en état de subir un interrogatoire!
PIERROT. — Dame! écoute donc, ce n’est pas facile! Ils sont là une demi-douzaine de savants, de médecins, de professeurs, qui semblent n'avoir d’autre idée que celle de vous fourrer dedans… Mais j’entends du bruit. (Se penchant à la fenêtre.) C’est précisément le sieur Cassandre. Il se dirige du côté de la maison… le voilà qui entre… Que vient-il faire chez moi? N’importe! je vais te présenter à lui. 
PIERRETTE. — Non, non; je ne suis pas en toilette, ce sera pour une autre fois; je me sauve 
PIERROT. — Comme tu voudras.
(Pierrette sort.)
SCÈNE III
PIERROT, CASSANDRE (Il bolte).
PIERROT, allant au-devant de Cassandre avec de grandes révérences. — Bonjour, seigneur Cassandre: donnez vous donc la peine d’entrer, et de me dire ce qui me vaut l’honneur de vous recevoir dans mon humble logis… Mais que vois-je? Vous boiter, il me semble. (Il lui avance un siège.)
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CASSANDRE. — Eh! oui, mon cher voisin. Oh! je souffre! je souffre cruellement, je vous assure.
PIERROT. — Qu’avez-vous donc? Vous serait-il arrivé quelque accident?
CASSANDRE. — La faute en est à ce maudit Crépin, qui m’a fait une paire de souliers trop étroits, de sone que mon cor — j’ai un cor — me fait horriblement souffrir. Si bien que je me suis dit tantôt en déjeunant…. (S'interrompant.) Ce que ça a de bon, un cor au pied, c’est que ça ne vous empêche pas de déjeuner. — Je me suis donc dit: je vais aller trouver mon voisin, le sieur Pierrot Blancminois; lui qui étudie la médecine depuis nombre d’années, il pourra me donner une consultation. — Aie!  aie! maudit cor! va! Coquin de Crépin!
PIERROT, d’un ton important. — Un cor! un cor au pied! c’est grave. (Il lui prend la main et tátle pouls.) Vous dormez bien?
CASSANDRE. — Parfaitement.
PIERROT, de même. — Hum! hum! cela m'étonne! Vous mangez bien?
CASSANDRE. — Je viens de vous le dire.
PIERROT. — Hum! hum! cela m’étonne! Montez-moi votre langue. (Cassandre tire la langue.)
PIERROT, après l’avoir examine. — Cette langue-là ne me dit rien de bon.
CASSANDRE, inquiet. — Vraiment!
PIERROT. — Dans votre famille était-on sujet à avoir des cor aux pieds?
CASSANDRE. — Je ne sais trop. Il me semble pourtant avoir entendu autrefois mon père et mon grand-père s’en plaindre de temps en temps.
PIERROT, de plus en plus important. — Je suis fâché, très fâche!… Cela devient sérieux, très sérieux!… Vous n’avez jamais entendu dire que personne des vôtres en soit mort?
CASSANDRE, de plus en plus inquiet. — Est-ce qu’on meurt d’un cor au pied?
PIERROT, de même. — Ah! si ce n’est pas pris à temps ou si on n’a pas faire à un médecin savant et qui ne recule pas devant les moyens énergiques…
CASSANDRE, de même. — Mon Dieu! mon Dieu! qui se serait jamais douté!… J’espère qu’il n’est pas trop tard pour enrayer le mai…?
EUDOXIE DUPUIS
(A suivre.)
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(Suite.)
PIERROT. — Grâce au ciel, vous n'êtes pas encore mort! mais combien il est heureux que vous ayez eu la pensée de venir me consulter, mon cher voisin! Je vais vous donner une ordonnance qui vous débarrassera de votre mal immédiatement. (Il regarde autour de lui.) Bon! voilà du papier, une plume et de l’encre. (Il se met à écrire.) Mais, surtout, exécute-la ponctuellement.
CASSANDRE. — Soyez tranquille.
PIERROT, griffonnant quelques mots qu’il remet à Cassandre. — Là! je suis sûr que vous vous en trouverez bien.
CASSANDRE, lisant. — « Commander une nouvelle paire de bottes au sier Crépin et, en attendant qu’elles soient faites, ne mettre que des pantoufles. » — (Continuant et avec admiration .) Commander une nouvelle paire de bottes!… Je n’aurais jamais trouvé ça à moi tout seul. C’est un trait de génie!… Et quand je pense qu’il n’est encore qu'étudiant!… Que sera-ce quand il aura été reçu docteur!… Merci, merci, mon cher voisin; je cours faire exécuter votre ordonnance. (En s’en allant .) Commander une nouvelle paire de bottes!… (Il sort.)
PIERROT, courant après lui. — Seigneur Cassandre! seigneur Cassandre!... (Révevant.) Bon! le voilà parti! Il me semble qu’il était bien disposé; c’était le moment de lui présenter ma requête, et il se sauve. Je ne retrouverai jamais une occasion pareille. La reconnaissance lui faisait une loi de ne me rien refuser. C’est ça qui peut s’appeler une malchance. Il faut que j’aille chez lui sans plus tarder. Je me présenterai sous prétexte de venir voir si le traitement a opéré d’une manière satisfaisante. C’est égal; c’est vraiment vexant d’avoir laissé échapper…
CASSANDRE, rentrant en pantoufles. — Pardon, pardon, mon cher voisin, de m'être éclipsé si vite; mais j'avais hâte d’essayer l’effet de vos prescriptions. Je viens de faire une commande au sieur Crépin et, en attendant, de chausser mes pantoufles. Tout de suite j’ai senti du soulagement. Que je vous suis reconnaissant d’avoir ainsi déployé toute votre science en ma faveur! Permettez que je… (Il fouille dans sa poche.) On ne saurait jamais payer assez cher un conseil tel que le vôtre; cependant… (Il tire de l’argent de sa poche et veut le donner à Pierrot.)
PIERROT, repoussant la main de Cassandre. — De l’argent entre nous, voisin! Allons donc! ce que j’en ai fait, c’est par pure amitié.
CASSANDRE, avec admiration. — Refuser ses honoraires! Quel désintéressement! Quelle grandeur d’âme!
PIERROT. — Je ne fais que suivre l’exemple des anciens, seigneur Cassandre. Artaxerce n’a-t-il pas repoussé les présents d’Hippocrate?
CASSANDRE. — Pardon! je croyais que c'était Hippocrate… mais, après tout, vous devez le savoir mieux que moi. Cependant, voisin, je ne veux pas être en reste de générosité avec vous. Vous m’avez guéri; que dis-je, vous m’avez sauvé la vie peut-être; je me regarderai toujours comme votre obligé. Demandez-moi ce que vous voudrez.
PIERROT. — Ces bonnes paroles, seigneur Cassandre, m’encouragent à vous ouvrir mon cœur. Si mes faibles services ont mérité de votre part quelque reconnaissance…
CASSANDRE. — Eh bien?
PIERROT. — Accordez-moi la faveur de devenir votre gendre.
CASSANDRE, avec étonnement. — Mon gendre?
PIERROT. — Oui, j’aspire au bonheur d'épouser la ravissante Clorinda.
CASSANDRE, à part. — Ravissante!…
PIERROT. — Ses charmes ont fait la plas profonde impression sur mon cœur et je serai malheureux tant qu’elle ne sera pas madame Pierrot.
CASSANDRE. — Vous vez vu ma fille?
PIERROT. — J’ai eu ce plaisir.
CASSANDRE. — Avez-vous vu sa… (Il montre son épaule pour indiquer une bosse.)
PIERROT. — Oh! c’est si peu de chore?
CASSANDRE. — Vous connaissez son humeur!
PIERROT. — Oui, beau-père.
CASSANDRE. — Beau-père, beau-père, pas en core! Vous pensez bien que la fille du seigneur Cassandre ne peut pas épouser le premier venu.
PIERROT, offense. — Le premier venu…
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CASSANDRE. — Je ne veux pas vous offenser, voisin; mais enfin,… vous n'êtes pas riche.
PIERROT, avec emphase. — La science ne vaut elle pas mieux que l’argent?
CASSANDRE. — C’est tout à fait mon avis, et cette science, voisin, vous la possédez au suprême degré : j’en sais quelque chose; car, voyez, je ne souffre plus. Je vais, je viens; au besoin, je danserais! (Il saute.)
PIERROT. — Vous danserez à la noce de votre fille.
CASSANDRE. — J’y compte bien; mais pour qu’elle ait lieu, cette noce, ou du moins pour que ma fille se marie avec vous, il faut…
PIERROT. — Il faut?
CASSANDRE. — Oh! presque rien, ou du moins rien qui doive vous causer la moindre inquiétude. Il faut seulement que vous vous fassiez recevoir docteur. Je pense bien que si vous ne l’avez pas fait encore, c’est que vous ne l’avez pas voulu; mais, comme je vous le disais tout à l’heure, je ne peux pas donner ma fille à n’importe qui. Je connais votre mérite, c’est vrai; seulement je veux qu’il saute aux yeux de tous. Je veux pouvoir annoncer à mes amis et connaissances que je donne ma fille au savant docteur Pierrot Blancminois. Madame la doctoresse Pierrot Blancminois!… cela sonne beaucoup mieux que…. Madame Pierrot tout court. Donc, mon cher gendre, — je me plais à croire que je pourrai bientôt vous donner ce nom, — prenez vos grades, et ma fille est à vous.
PIERROT (avec embarras). — Certes, seigneur Cassandre… (On entend un violent coup de sonnette.) Qu’est-ce que ce peut-être? (Nouveau coup de sonnette. À Cassandre:) Vous permettez?
CASSANDRE. — Faites, faites, mon ami. (Seul.) Il n’est pas difficile de vouloir de Clorinde, et ma foi, l’occasion est trop belle pour la laisser échapper! Se faire recevoir docteur ne sera qu’un jeu pour lui. C’est que ma fille, avec sa bosse et les autre agréments dont la nature l’a pourvue, avec son aimable caractère, par-dessus la marché, qui la fait ressembler à une harpie, n’est pas facile à marier, et puisque monsieur Pierrot Blancminois…
SCÈNE IV
CASSANDRE, PIERRETTE et PIERROT
Pierrette est costumée en médecin du temps de Molière, robe noire, rabat blanc, énorme chapeau pointu.
PIERROT, introduisant et balbutient. — Entrez, entrez, Doctoribus, et veuillez prendre la peine de vous asseoir. (Il lui présente un fauteuil. (À part.) Quel est ce docteur, et que peut-il me vouloir?
PIERRETTE. (Elle s’assied d’un air d’importance, en poussant quelques heim! heim! Regardent Cassandre.) — Quel est ce monsieur?
PIERROT. — C’est le seigneur Cassandre; mon voisin, mon bon voisin.
PIERRETTE, tirant un énorme pince-nez et lorgnant Cassandre. — Ah! c’est là le seigneur Cassandre! Je suis charmé de faire sa connaissance.
PIERROT, à part, la reconnaissant. — Eh! mais, je ne me trompe pas; c’est Pierrette. Pourquoi a-t-elle pris ce déguisement?
PIERRETTE, lorgnant toujours. — Vraiment, c’est le seigneur Cassandre! Le riche, l’illustre seigneur Cassandre, connu dans l’univers et dans mille autres lieux pour sa célèbre poudre de perlimpinpin!
CASSANDRE, s’avançant avec satisfaction. - Lui-même, seigneur Doctoribus, pour vous servir, et si jamais vous aviez besoin…
PIERRETTE, continuant. — Qui ne connaît le seigneur Cassandre; l’heureux père de la charmante Clorinda! Je le répète, je suis ravi du hasard providentiel qui me procure la joie de la rencontrer!
CASSANDRE. — De mon côté, seigneur Doctoribus, je me félicite d’avoir eu un cor au pied,… c’est-à-dire de ce que j’ai eu besoin d’avoir recours aux lumières de mon savant voisin et ami, le sieur Pierrot, puisque cela me donne la satisfaction de connaître l’illustrissime docteur… docteur…?
PIERRETTE. — Purgibus, présidente de l’Académie de médecine du Lutecia, membre de toutes les sociétés savantes d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie. (Cassandre s’incline.)
PIERRETTE, reprenant. — Ainsi, il est réellement savant, ledit sieur Pierrot?
CASSANDRE, avec feu. — Vous allez en juger, docteur Purgibus. Il y a une heure, je ne pouvais plus mettre un pied devant l’autre; je me traînais à peine. En une seconde, il m’a fait recouvrer l’usage de mes jambes et rendu guilleret comme me voilà! (Il saute et danse quelques pas.)
PIERRETTE, avec importance. — Le bruit de son savoir était déjà arrivé jusqu’à nous; aussi, mes confrères et moi, nous nous demandions comment il se faisait qu’un si éminent personnage n’eût pas demandé à se faire admettre dans notre illustre corps. — Une de ces bizarreries auxquelles les hommes de génie sont quelquefois sujets! — C’est pourquoi mes éminents collègues m’ont donné la mission de venir le conjurer de nous accorder cet honneur et m’ont chargé de lui faire passer ses examens, afin de lui conférer le titre de docteur. Ordinairement, nous faisons comparaître les candidats devant nous; mais quand il s'agit d’un personnage aussi distingué, on ne saurait procéder par les voies ordinaires. Bénissez votre heureuse étoile, seigneur Cassandre, qui va vous rendre témoin du triomphe dudit sieur Pierrot, et qui vous permettra d’assister à sa prise de bonnet de docteur.
PIERROT, à part. — Je crois deviner où elle veut en venir.
PIERRETTE, à Pierrot. —  Veuillezavancer, jeune savant, et daignez répondre aux questions que je vais vous poser. Ce ne sera pas long; c’est une pure affaire de forme. Je sais à quoi m’en tenir sur l’étendue de vos lumières. — Qu’est-ce que la flèvre?
PIERROT. — C’est une maladie.
PIERRETTE. — C’est une maladie; on ne saurait mieux dire. Le fait est qu’une personne qui a la fièvre ne se porte pas bien.
CASSANDRE, avec satisfaction. — On ne saurait mieux dire, en effet.
PIERRETTE. — Et d'où vient cette maladie?
PIERROT. — De ce que le maladie est agité et qu’il a le délire.
PIERRETTE, avec satisfaction. — Fort bien.
CASSANDRE. — J’avais cru jusqu’ici que c’était la fièvre qui causait l’agitation et le délire; il paraît que c’est le délire qui donne la fièvre. Oh! l’ignorance.
PIERRETTE. — Qu’ordonneriez-vous à une personne enrhumée?
PIERROT. — Je lui dirais: Toussez!
CASSANDRE. — Oh! la science! la science!
EUDOXIE DEPUIS
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(A suivre.)
(Suite el fin.)
Pierrette. — Et que direz-vous à celle qui éternue?
Pierrot. — Dieu vous bénisse!
(Pierrette hoche la lèle à plusieurs reprises d’un air approbatif)
CASSANDRE. — Ah! l’habile homme!
PIERRETTE. — Si quelqu’un souffrait d’une dent, que lui ordonneriez-vous?
PIERROT. — Je conseillerais à ce quelqu'un de se la faire arracher.
PIERRETTE. — Fort bien! je vois que vous êtes pour les grands moyens; c’est comme moi. Si vous avez mal à un bras, coupez-le; à une jambe, coupez-la; à la tête…
CASSANDRE. (à part) — Ah mais! il va bon train, le docteur Purgibus! (À Pierrette.) Est-ce que vous seriez d’avis, docteur, que quand on a mal à la tête on doive se la faire couper?
PIERRETTE. — Demandez au candidat. (À Pierrot.) Vous avez entendu, messire Pierrot, la question du seigneur Cassandre. Quand on a mal à la tête, faut-il se la faire couper?
PIERROT, balbutiant. — C’est selon.
PIERRETTE. — A la bonne heure! voilà une réponse dictée par la plus haute sagesse. Tout dépend, en effet, du temps et des circonstances. Il n’y a pas de plus sûr moyen de guérison que celui-là. Une fois qu’on vous a coupé la lèle, n’avez plus à craindre la migraine. Je n’ai pas besoin d'être renseigné, davantage sur les capacités du candidat; je vais aller chercher le bonnet que la docte Académie lui a voté et que j’aurai l’honneur de déposer sur son chef, en remerciant mes confrères de la marque de haute estime qu’ils m’ont donnée lorsqu'ils me chargèrent de cette tâche. (Elle se lève et se dirige vers la porte.)
CASSANDRE. — Un instant, un instant, docteur Purgibus! Permettez-moi d’aller chercher ma fille. Je voudrais que cette pauvre Clorinda assistàt au triomphe du docteur Pierrot Blancminois car..
PIERRETTE. — J’attendrai, cher monsieur Cassandre; j’attendrai. Amenez-nous votre charmante fille.
CASSANDRE. — Merci, illustration docteur.
(Il sort.)
SCÈNE V
PIERRETTE, PIERROT
PIERRETTE, enlevant son chapeau et sa perruque. — Ouf! j’ai besoin de respirer un peu! Eh bien, Pierrot, que dis-tu de mon idée?
PIERROT. — Qu’elle est excellente et que tu es tout à la fois la plus gentille petite sœur et le plus grave docteur qui soit au monde.
PIERRETTE. — J’ai vu que tu désirais tant épouser mademoiselle Cassandre? S’il t'avait fallu passer par les conditions que le faisait notre voisin, tu aurais eu peut-être un peu longtemps à attendre. — Maintenant, parle-moi de rua future belle-sœur. Elle est donc bien jolie?
PIERROT, avec embarras. — Oh! jolie… On ne peut pas dire positivement qu’elle soit jolie… ses yeux laissent un peu à désirer. Ils… (Il croise ses deux index devant ses yeux pour indiquer une personne qui louche.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis… Il paraît qu’il y a ses personnes qui aiment cela; tous les goûts sont dans la nature.
PIERROT. — Et puis… (Il marche en boitillant.)
PIERRETTE. — Comment?
PIERROT. — Oui, elle est un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bancale?
PIERROT, avec un signe affirmatif. — Un peu.
PIERRETTE. — Bah! (Se reprenant.) Au fait! Mademoiselle de La Vallière boitait bien!
PIERROT. — Et puis, elle est encore… (Il soulève son épaule.)
PIERRETTE. — Que veux-tu dire?
PIERROT. — Un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bossue?
(Pierrot fait signe que oui.)
PIERRETTE. — Ah! bah! Alors elle doit avoir beaucoup d’esprit; on dit que les bossus en ont plus que les autres; c’est ce qui t’aura charmé en elle.
PIERROT, avec embarras. — Pas absolument; je ne l'ai jamais entendue dire qu’une phrase.
PIERRETTE. — Laquelle?
PIERROT. — Je frappais à la porte de son père; c’est elle qui est venue m’ouvrir, et elle m’a dit: «Mon père n'est pas-i-à la maison. Allez-vous-en, imbécile!»
PIERRETTE, stupéfaite. — Pas possible!
PIERROT. — Je l’ai encore entendue au travers de la porte se mettre en colère après sa servante de ce qu’elle n’était pas descendue assez vite, et je crois bien qu’elle la battait, car l’autre criait comme un beau diable.
PIERRETTE. — Ah çà! je ne peux pas en croire mes oreilles! Est-il possible que ce soit là la personne que tu veux épouser?
PIERROT. — Pourquoi pas?
PIERRETTE. — Une femme louche, bossue, bancale…
PIERROT, sentencieusement. — La beauté passe; la laideur reste.
PIERRETTE. — Une femme ignorante: «Pas-I-à la maison! »
PIERROT. — Je me soucie bien qu’elle sache ou non la grammaire!
PIERRETTE. — Une femme méchante! qui t'injuriera, qui te battra!
PIERROT. — Qui me battra! qui me battra! Elle ne me battra pas longtemps; je saurai bien le lui rendre.
PIERRETTE. — Ça fera un gentil petit ménage! Mais enfin qu’est-ce qui te plait en elle et pourquoi la demandes-tu à son père?
PIERROT. — Ce qui me plait! je te l’ai déjà dit, c’est sa fortune, donc! Sais-tu bien que mademoiselle Clorinda a deux cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Comment! c’est là la raison! Tu n’es pas honteux!
PIERROT. — Deux cent mille écus! ce n’est pas à dédaigner. Sais-tu qu’il faut en faire pas mal de visites à quarante sous pour arriver à deux cent mille écus! Mais j’entends le seigneur Cassandre; remets bien vite ton bonnet et ta perruque et sauve-toi.
PIERRETTE, à part. — Ah! c’est ainsi!
(Pierrette sort en emportant son bonnet et sa perruque.)
SCÈNE VI
CASSANDRE, entrant. — Ma fille va venir; elle m’a seulement demandé un petit quart d’heure pour faire sa toilette. La pauvre enfant! un petit quart d’heure pour elle, c’est bien peu, car elle a fort à faire pour se rendre présentable; n’importe! elle va se dépêcher. (A Pierrot.) Je lui ai dit ce dont il s’agit et elle est on ne peut mieux disposée pour vous. Ainsi, soyez tranquille; tout marchera à merveille. Qu’elle joie pour moi de pouvoir appeler mon gendre le savant Pierrot Blancminois! la lumière de la science! Le…
(On entend une marche solennelle. La porte s'ouvre; paraît Pierrette portant sur un coussin de velours un énorme bonnet d’due. Pierrot, qui s'était avancé empressement, recule de deux pas.)
PIERROT, avec colère. — Un bonnet d’âne!
CASSANDRE, en même temps et avec stupéfaction. — Un bonnet d’âne!
PIERRETTE. — C’est celui que la docte Académie, dont j’ai l’honneur d'être membre, m’a chargé de présenter au sieur Pierrot Blancminois. C’est le bonnet qui convient aux savants de son espèce!
CASSANDRE. — Mais je croyais, seigneur Purgibus, que vous aviez reconnu vous-même…
PIERRETTE. — Que ledit sieur Pierrot est le plus grand ignorant de la terre.
PIERROT, a port. — Elle se moque de moi; elle me le payera.
CASSANDRE. — Vraiment! que m’apprenez-vous là? Moi qui comptais lui donner ma fille en mariage!…
PIERRETTE. — Vous réserverez la main de la belle Clorinda pour un époux plus digne d’elle.
CASSANDRE, a Pierrot. — Ce n’est pas ma faute, voisin; mais la Faculté s’est prononcée; je retire ma parole. (À port.) Encore un mariage de manqué! Je vais prévenir cette pauvre Clorinda qu’elle n’a pas besoin de se presser. (Il sort.)
SCÈNE DERNIÈRE
PIERROT, à Pierrette, avec colère. — M’expliqueras-tu, au moins?…
[PIERRETTE]. — Pourquoi j’ai fait manquer ton mariage? Parce que je ne me souciais pas d’avoir une belle-soeur housse, bancale, sotte, ignorante, et, par-dessus tout, méchante… (Le caressant.) une femme qui aurait rendu mon frére; mon cher petit Pierrot, malheureux toute sa vie. Va, crois-moi, étudie sérieusement; passe tes examens pour de bon, et alors je te trouverai une petite femme, qui n’aura peut-ètre pas auiant d’écus que madamoiselle Clorinda, mais qui ne sera ni bossue, ni louche, ni bancale, qui ne fera pas de pataquès, et avec laquelle tu ne seras pas exposé à échanger des souffiets. 
EUDOXIE DUPUIS
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Fac#3
Nielbeuk arriva devant le bâtiment de la fraternité Omegomongus. La vielle bâtisse aux portes immenses vibrait déjà de musique. Il tenait sous le bras son balai, les branches de ce dernier fumants encore. Il maugréa. Il était toujours le premier arrivé du groupe, ça devenait fatiguant. Il n’avait qu’une envie ; se saoulé toute la soirée. De toute façon, il ne pourrait rentrer qu’à pied avec son balai en rade. Il se posa sur les marches, sortit sa pipe et commença à la bourrer en regardant autour de lui ; les Omegomongus était une fraternité sportive, qui regroupaient ainsi de nombreuses disciples académiques et tout autant d’espèces. Il savait qu’il y aurait d’autres nains à ce sabbat, mais il n’avait jamais fait partie de ces souleveurs de fonte.
Un Centaure arrivant en caracolant, deux Nymphes déjà bien enjoué sur son dos. Il s’arrêta devant l’escalier et bondit ne haut de ce dernier. Les Nymphes criaient. Nielbeuk se boucha brièvement les oreilles et alluma sa pipe. Une fumée bleue et une forte odeur de cannabis se répandit autour de lui. Il s’amusa quelque instant à faire des figures de fumées ; ça impressionnait toujours dans ce genre d’endroit où le contrôle de sa personne virait à l’obsession. C’était ironique, car leurs sabbats était les plus déjantés de tout le campus.
Ptolem apparu devant lui dans un craquement sonore, de la fumée sortant du sol à chacun de ces pas. Putain, paye ta classe. La robe du sorcier dansait en mouvement ample à chacun de ces pas. Il portait des chaussures en cuir à bout pointu, un pantalon cigarette, et un duo chemise blanche et veston aux motifs ondoyant, parfaitement assortie à sa robe. Il avait discipliné son afro en une série de twists, agrémenté en leurs pointes par divers bijoux. Il s’approcha de Nielbeuk, qui éteint sa pipe.
-”Oh t’inquiète, tu n’étais pas obligé de l’éteindre”
-”Oarf t’inquiète, c’est par respect et puis ça sera déjà bien assez enfumé comme ça à l’intérieur, autant t’épargner ça quand on est dehors.”
-”C’est très noble à toi Nielbeuk, mais j’ai ma cape comme tu le vois”
-”Attends, c’est une cape en poils de Civette Spatiale ?! Mais ça coute une fortune !” Et dans tes cheveux, c’est des amulettes en Mydrilise ? Damase à ce que je vois ! Et je vois qu’on a sortie les émeraudes allléé!”
-”Bien joué, et je vois que tu as sortie ta tenue des grands soirs !”
-”Eh ouais mon gars ; la classique Bottes TN, tavu, le petit chino, la tit’chemise, ambiance Lumberjack, j’ai même était fait faire ma barbe ”
-”Attend, la ta barbe est faite?! Ptolem s’était reculé d’un pas et dévisageait du regard la barbe de Nielbeuk, une moue très dubitative sur les lèvres.
-”Quoi.” répondit Nielbeuk.
-”Nanan rien, c’est juste que… Ton coiffeur sait que ça s’hydrate une barbe ?”
-”Mais j’en sais rien moi, je vais chez les Orcs à côté du bâtiment de Minérologie, ils sont pas chers, t’a une bière servie pendant nan c’est tranquille”
-”Ouais ok, alors déjà, tu vas mettre ça sur ta barbe, ça va sauver les meubles, et ensuite, je t’emmène chez le coiffeur la semaine pro. Laisse-moi t’offrir ça. C’est un centaure. Mais il s’occupe de touts les nains afros que je connais, il saura comment sauver… ça”... ajouta-t-il en agitant la main en rond autour de l’amas hirsute qui poussaient au bas du visage de Nielbeuk. Dans le même geste, il sortit une fiole au liquide ambré.
-”Ok, merci, j’vais essayer de faire genre tu m’as pas insulté, mais pourquoi tu m’offrirais un truc si cher ? J’t’ai fait quoi ? Tu veux quoi en échange ?”
-”OK, je ne vais pas te vannait sur la capacité de ton peuple à repérer les richesses et à se méfier. Mais sans toi, jamais j’aurai connu Eugénie !”
-”Et juste pour ça, tu veux m’offrir un coiffeur ? Et attend voir, c’est pour ça que tu t’es fait tout beau ce soir ? Uech t’a le béguin de ouf pour elle !
-”Euh ouais, c’est Zéli qui a arrangé les choses pour ce soir, Eugénie n’aime pas trop les sabbats des Omegomongus, c’est trop … Mais je n’avais pas d’idée de comment me rapprocher d’elle en restant respectueux, on n’a aucun cours en communs, on ne fréquente pas les mêmes bibliothèques, sans vous jamais je l’aurai rencontré”
-”Eh bien tiens, regarde justement qui arrive” l’interrompit Nielbeuk en montrant la pleine lune ; Zéli faisaient des figures aériennes avec sa planche, tandis qu’Eugénie volait derrière elle, agrippée à un parapluie noir. Ptolem soupira en souriant. Nielbeuk grimpa sur l’une des statuts de Sphinx qui ornait les escaliers, sortit des fumigènes de sa poche et les enflamma en sautillant. Zéli lui répondit en lançant moult cris, posant sa planche avec grasse sur le sol.
-”Yo Ptolem, bien ou quoi ?!” lui lança Zéli en lui tendant la main. Elle portait sa touffe de cheveux en chignon haut maintenu par un bandana. Elle portait, elle aussi, une chemise rouge à carreaux, avec un pantalon cargo aux nombreuses poches. À ses pieds, de grosses bottes.
-”Parer à célébrer ce sabbat de fou ma Grande ?!” lui demande Nielbeuk du haut de son sphinx, tendant une pipe à son amie.
-”Et comment ! J’avais mon dernier examen aujourd’hui, alors allons mettre fin à cette sobriété !”
Eugénie atterrie en faisant trois petits sauts. Elle portait un chapeau pointu violet, un voile rose pale qui descendait en cascade sur ses épaules et une robe longue droite pourpre. Les yeux de Ptolem brillait. Nielbeuk et Zéli échangeant des petits coups de coude en rigolant. Elle replaça son chapeau, et s’avança vers Ptolem.
-”Bonsoir, désolé pour le retard, Zéli est une catastrophe quand elle se prépare en fumant, elle a essayé une dizaine de tenues.”
-”Bonsoir Eugénie. Ne t’excuse pas, ça m’a donné l’occasion de discuter avec Nielbeuk. Tu es très belle ce soir.”. Ptolem souriait tendrement.
-”Bon aller, on va pas s’éterniser ici ! Go !” lança Zéli en grimpant les marches.
Les quatre amis pénétrèrent à l’intérieur du bâtiment. La musique était assourdissante. Un immense bar entouré la moitié de la pièce. De nombreuses créatures y était accoudés, tenant plus ou moins bien sur leurs membres. Dans un coin, avait était aménagés divers fauteuils et canapés, où des sorciers faisaient découvrir des sorts à des Succubes. Autour d’eux, un petit escalier descendait vers un bassin au centre de la pièce, où Nymphes et Sirènes dansaient en levant les bras. Un groupe de Sorcières, toutes divinement fines et musclées, se joint à elles en riant. Des faunes observaient avec une attention toutes particulière la scène. La baie vitrée était ouverte ; dehors, un groupe de Centaure se livraient à un combat de lutte amical contre des Orcs. Près de l’immense feu, des nains s’était regroupés pour faire griller de la viande, assistés par d’autres sorciers. Ils faisaient tourner de longues pipes entre eux.
Eugénie se rapprocha de Ptolem, un peu intimidé.
-”On dirait que le sabbat est déjà bien entamé.” lui souffla Ptolem en lui offrant la protection de son bras. D’un même geste, Zéli et Nielbeuk allumèrent leur pipe.
-”Bon, on va vous chercher des soft à boire, vous voulez bien nous trouver un coin où se posait ?”
Ptolem observa la pièce, ne sachant où se dirigeait. Eugénie tendit le bras :
-”Regarde, il y à une cursive en haut avec des tables et des fauteuils de libres, et je vois un pentacle de diminution sonore tout autour de la pièce, on devrait y être bien. Mais je ne sais pas où est l’escalier qui y mène.”
-”J’ai la solution lui répondit Ptolem en souriant”. Ils se téléportèrent dans un craquement. La musique était beaucoup plus discrète en haut. La cursive était en fait en pente douce et monté en spirales vers la coupole du bâtiment. Eugénie éternua.
-”Pardon, je suis un peu allergique à la poussière de Portolan.”
-”C’est ma faute, j’aurai dû te demander avant, désolé, je suis un peu nerveux.”
“Pourquoi” lui demanda Eugénie en cherchant une table libre. Ils passèrent devant un groupe de faunes qui fumait un étrange narguilé.
-”Euh et bien, je crois que j’essaye de t’impressionner. J’ai pensé à cette soirée toute la semaine, j’ai même failli rater mon examen de Botanique, je n’arrêtais pas de penser à toi.”
-”Oh, c’est mignon” lui répondit elle en souriant, s’asseyant sur le canapé en cuir foncé. Il y avait deux fauteuils du même cuir qui l’encadrait et une table basse. Cela devrait convenir à leurs deux acolytes.
-”Je vais envoyer Slama indique le chemin à Zéli” expliqua eugénie en tapotant son chapeau. Ptolem l’observa avec curiosité. La petite salamandre sortit du chapeau en baillant. Regarda autour d’elle et s’envola.
-”Est-ce que c’est ton familier ?”
-”Oui, on a toujours eu des salamandres dans ma famille, une sorte d’héritage en hommage au dragon.”
-”Sympa. Chez nous, c’est un peu différent ; c’est le familier qui nous choisit. Du coup, je suis le seul d’une famille qui possèdent des chiens à être accompagné par un chat. Mais Sumi ne s’est jamais laissé faire, elle à un sacré caractère” rigole Ptolem.
Zéli était accoudés au bar et les regardait discuter. Ils étaient mignons tous les deux. Elle espérait trouver un jour quelqu’un avec qui partageaient de tels sentiments. La Salamandre d’Eugénie se posa sur son épaule et e lui chuchota quelque chose à l’oreille. Elle acquiesça et chercha Nielbeuk des yeux. Elle aurait juré qu’il se tenait debout sur le bar, il y à encore quelques secondes ; Slama lui mit un petit coup de tête et indiqua un Lycan. Nielbeuk était en vives discutions avec lui, lui expliquant avec de grands gestes comme correctement utilisé un Erguillet. Le Lycan l’écoutait attentivement. Il tenta une blague et se prit un coup de bottes sur le museau. Cela ne devait pas l’avoir trop blessé, car il sourit de la réaction de Nielbeuk, qui continuait de gesticuler. Zéli rigola aussi. Elle fit signe à la salamandre de veiller sur lui et de lui indiquer leur emplacement. Un Vipéride s’approcha d’elle.
-”Qu’essst-ssce que je te sssers ?”
-” hum, je vais prendre une bière pour le nain qui ai avec les Lycan las bas, une rousse si tu as, moi je vais prendre un Snake Bite et deux jus de Betteraves s’il te plait. Je peux payer en Or ?”
-”Pas de ssssoucis, j’ai du change. “Il tourna complètement son corps pour attraper deux chopes et regarda Zéli en inclinant la tête.
-”Tu ne sssserai pas l’une des Ssssorscières qui a manifesté dans le batiments des Volalenns pour les droits LGBTIA+”
-”Euh si, on n’était pas trop nombreuses, mais on a eu un sacré renfort de la part des Harpies et des Manticoreus. J’espère qu’on pourra faire en sorte de rendre notre Sororité plus “friendly”. “
-”Continue le combat ma ssssoeur. On a réussssi il y à des années chez les Sssmignya, et sssa à impacter tout le monde reptiliens. Une véritable révolussssion. Je t’offre tes cocktails, je te prépare quelque chose de sssympa pour les deux là-haut.”
-”Tu les connais ?” Le Vipéride hocha la tête en commençant à préparer les cocktails.
-”L’Alchemist est en cours de Posstion avançés avec des doctorants, on est enssemble en TP médisscinale. Très respectueux, très mature pour sson age. Et sssa copine sss’est fait remarquer par sssa réactivité. Une Lizzarde faizzait une crise d’hypothermie et elle l’a tout de ssuite réchauffé avec un ssort. Nos essspeces ne cohabite pas vraiment, alors quand quelque chose de positif se passent, tout le monde en parle dans la communauté. Tiens, voila tes cocktails, je vais apporter sa bière au nain, ça fera 0.2ozs.”
Zéli déposa quelques pépites d’or dans la main écailleuses tendu du barman.
-”Garde la monnaie, on se revoit plus tard”
-”Meersssi”.
Chargé de ses trois grands verres, elle chercha des yeux un moyen de monté à l’étage. Deux centaures, l’un portant une Naïades sur le dos, le second une Succube, se dirigèrent vers un pentagramme de levage. Elle les héla et monta dessus avec eux. Les filles rigolaient fort, les centaures bandaient leurs muscles, et Zéli regrettait de ne pas avoir rallumé sa pipe pour masquer l’odeur de paille et de testostérones qui se dégageaient d’eux.
Arrivé à l’étage, elle se dirigea vers ses amis, qui rigolaient ensemble. Elle aimait bien voir Eugénie essayait de contrôler son rire en se pinçant le nez, mais visiblement, Ptolem prenait un grand plaisir à faire rire cette dernière. Elle s’assit avec eux et rejoint leur discutions sur la mode.
Nielbeuk fut interrompu dans son explication du meilleur moyen de planer avec un Erguillet par la salamandre d’Eugénie, apporter avec sa bière par le Vipéride. Le Lycan leva son verre pour trinquer avec lui.
-”Au savoir des Nains, qui ont visiblement beaucoup à apprendre à des êtres des forets comme nous !”
-”Au Savoir des Nains” répondit Nielbeuk qui bu une grande rasade de sa bière et se tourna vers la salamandre ;
-”Tu peux prévenir les autres qu’on va se poser dehors pour fumer ? “ La Salamandre soupira et prit son envol. Alors qu’il allait descendre du bar pour suivre le Lycan lui proposa ses énormes pattes velues.
-”Uech t’es sérieux là ? C’est offensant pour les nains.”
-”Oh pardon, s’excusa le Lycan à la fourrure noir. C’est plus une coutume chez nous, on est pas tous des Lycans Loups, et les grands comme nous propose souvent un coup de pattes aux plus petits, comme les Nitcères ou les Alotelos.”
-”Ok, j’ai compris la moitié des mots de ta phrase.” répondit sceptique Nielbeuk en grimpant sur le Lycan.
-”T’inquiète, je vais t’en présenter, tu pourrais bien plaire à mon meilleur ami, c’est un Alotelo, un renard quoi”
-”Uech, chuis resté dans ma grotte trop longtemps moi, j’en ai jamais vu”
-”Ahaha, c’est presque normale. Lui répondit le Lycan en sortant par la plus grande partie de la porte. En fait, sur ce continent, il n’y à quasiment que des Lycans Loups, moi je viens d’une famille qui avait émigré plus au Sud, du coup j’ai grandi avec des plus petits que moi. On est venue étudier la Pharma ici. D’ou aussi le fait que vous nous voyez pas beaucoup, et encore moi à ce genre de soirée.”
Slama arriva épuisait à la table d’Eugénie. Elle lui fit un signe de la patte avant, debout sur ces pattes arrière. Eugénie sortit de la nourriture de son sac à mains.
-”Qu’est ce qui se passe ?” demanda Zéli, septique.
-”Eh bien apparemment, il y a eu une querelle entre fées qui la forcer à faire un grand détour, et après elle s’est prise une vague projetée par la queue d’un Sirène, et si j’ai bien compris, il est plus difficile de volé au-dessus des Orcs, car leur chaleur corporelle modifie les courants. Ah et Nielbeuk s’est lié d’amitié avec un Lycan, ils sont dehors.” répondit Ptolem calmement. Zéli le regarda, interloquée.
-”Les Alchemist ont aussi des familiers avec qui ils communiquent par Télépathie, je lui ai montré comment faire avec Slama en t’attendant.” Zéli continua à les regarder, interloquée, mais souriante.
-”Tu devrais t’entrainer aussi” argua Eugénie.
-”Non merci, j’ai déjà un démon comme familier, c’est assez spéciale. Il est toujours là, mais on le remarque pas tout le temps.” rigola Zéli.
-”C’est-à-dire ?” demande Ptolem
-”Dès que Zéli est là, cherche un chat noir. C’est la forme de son démon.” répondit Eugénie. Ptolem regarda autour de lui, et remarqua que les dessous de verre représentait des chats noirs. L’un d’ntre eux lui fit un clin d’œil.
-”On le rejoint du coup ? Je mangerais bien un morceau ?” demanda eugénie en aidant sa salamandre à regagner l’intérieur de son chapeau.
-”Ooooh j’avoue, j’ai trop faim après cette pipe ! Et je fumerais bien avec des Lycan, ça peut être drôle.” Les trois amis se lèvent et se téléportèrent dans le jardin. Les Lycan sursautèrent en les voyant soudain apparaitre. Nielbeuk termina de tirer sur l’Erguillet et les accueillis en crachant une épaisse fumée
-”Yoooo !”
-”Yooooooooo !” lui répondit Zéli en tirant à son tour sur le Erguillet, sortant un sachet d’herbes vertes, accueilli par une slaves d’aboiement de la part des Lycan.
Ptolem se présenta aux groupes de Lycan, et fut introduit par le Lycan Loup Noir, Cané. Eugénie sourit, elle n’avait encore jamais passé une aussi bonne soirée chez les Omegomongus. Et Ptolem était si gentil, si protecteur. Une Lycane s’approcha d’elle.
-”Salut, je m’appelle Eya, tu veux manger quelque chose ?” Eugénie lui sourit :
-”Volontiers, on va chercher un plateau pour tout le monde ensemble ?”
-”C’est vrai que ça sera plus facile à deux !”. Les deux jeunes femmes s’éloignèrent. Ptolem l’a suivi des yeux, déjà engagé dans un débat passionné sur l’usage de la Belladone. En dehors de Nielbeuk et Zéli, il n’avait pas beaucoup d’amis sur le campus. Cané non plus, en dehors de la communauté des Lycan. C’était agréable de pouvoir parler avec quelqu’un qui ne remarquait pas votre différence. Zéli rigolait bien avec Nielbeuk et les autres Lycan, avachi, quand elle remarqua une sirène toute seule. Elle s’excusa auprès du groupe et se dirigea vers elle. La Sirène la regardait. Zéli effectua un petit pas de danse :
-”Tu es toute seule ?”
-”Oui, les sirènes de ma Sororité tenait absolument à venir, mais le bassin est trop chaud pour moi” répondit-elle en montrant sa queue de baleine.
-”Et puis, dansé avec autant de mâles qui me regarde, j’aime pas trop.”
-”Je te comprend, c’est pour ça que j’évite de rester trop avec eux. Ils ont faim, c’est dingue.”
-”Ouais grave. Tu veux boire quelque chose, ou fumer un peu avec moi ? Tu es littéralement la première personne terrestre qui vient me parler.”
Zéli sortit sa pipe en souriant.
-”Permet moi de t’offrir un verre, qu’est ce qui te ferait plaisir ?”. La Sirène lui sourit en ramenant ses longs cheveux verts derrière son oreille. Le regard de Zéli suivit le mouvement, puis coula sur ses clavicules, avant de revenir subitement sur ses yeux. Elle se mordait discrètement la lèvre. Cette sirène était magnifique. Elle avait des yeux bleu foncé qui pétillait, des taches de rousseurs aussi vertes que ces cheveux qui parsemait son visage rond et une bouche à croquer.
-”Surprend moi. Au fait, je m’appelle Arylenn.”
-”Enchanté, moi, c’est Zéli, je reviens vite”. Arylenn la regarda s’éloignait. Elle sourit en la voyant se retourner. Elle n’aurai pas pensé une soirée aussi agréable. Elle remit discrètement les deux gros coquillage qui composé son soutiens-gorge et lissa son gilet en écailles. Elle profita de l’attente au bar pour se remaquiller discrètement. Zéli revient vite avec une boisson bleu vif.
-”Le Barman nous a composé ça, il m’a dit que tu devrais apprécier.” De minuscules méduses flottaient à l’intérieur de la boisson. Un verre, deux pailles. Arylenn sourit.
-”Et du coup, tu étudies quoi ?”
-”Je suis en Soins des créatures magiques.”
-”Oh tiens, comme ma coloc !”
-”Et toi ?”
-”Démonologie, j’ai pas vraiment eu le choix, j’ai té choisit”
-”Wow, impressionnant, tu es la première Démoniste que je rencontre !”
-”Et toi la première sirène avec une queue de baleine que je rencontre. Vous êtes toutes aussi belles ?”
-”Ahaha, tu cherche à me séduire c’est ça ? C’est vrai que c’est rare qu’on aille étudier aussi loin de nos tribus, mais on avaient vraiment besoins de quelqu’un pour devenir vétérinaire.”
-”Si j’arrivais à te séduire, ça serai vraiment une bonne soirée. Dit m’en plus sur les créatures de ton coin ... ” répondit Zéli. Arylenn lui sourit en regardant dans ses yeux.
Alors que les deux jeunes femmes se rapprochaient de plus en plus l’une de l’autre, discutant, une nuée de Harpies débarqua dans la pièce principale. Les deux jeunes femmes s’interrompirent en entendant le ton monté. Cané vient vers elle :
-”Les filles, désolé de vous interrompre, mais il va y avoir une grosse embrouille. Histoire compliquée, apparemment des gens de chez Omegomongus ont fait des chose pas très cool à des filles de Harpenn. Les Manticoreus vont débarquer pour foutre la merde, on devrait partir.”
-”Ok, tu sais quoi on se retrouve à la Mare des rêves, Nielbeuk vous y emmènera.” Cané acquiesça et rejoint le groupe. Il ne restait plus que Ptolem, Eugénie, Nielbeuk et deux Alotélo, les autres étaient déjà rentrés chez eux. Le groupe se dirigea vers la foret.
-” La mare des rêves est à une vingtaine de minutes d’ici, elle est réputée pour être très froide. “ Expliqua Zéli en se tournant vers Arylenn. Elle plongea et demanda :
-”Mais comment tu va me suivre ? Tu devrais rester avec tes amis”. Zéli rit, s’agenouilla à hauteur de la rivière :
-”Non ma belle, je te laisse pas toute seule ce soir, j’ai ma planche, je peut voler à tes côtés.” Arylenn s’approcha d’elle et déposa un baiser furtif sur ses lèvres avant de plonger et de réapparaitre un peu plus loin.
-”Tu viens ?” Zéli se mordit la lèvre en souriant, appela sa planche d’un geste de la main et se dirigea vers Arylenn. Elle sentait son cœur battre si fort dans sa poitrine ; en un an sur le campus, jamais elle n’avait pu se rapprocher autant d’une autre femme. Ce sabbat avait finalement quelque chose de magique.
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