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#Câlinerie
artthatgivesmefeelings · 11 months
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William Adolphe Bouguereau (French, 1825-1905) A Little Coaxing, 1890
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aurevoirmonty · 1 year
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« Le pauvre enfant, de sept ou huit ans, essayait désespérément d’attirer l’attention de sa mère par toute sorte de câlineries et de pitreries ; mais il n’y avait rien à faire : la femme était abîmée dans son smartphone et ne portait intérêt qu’à ce qu’elle y lisait. Toute une génération et même deux ou trois vont sans doute être confrontées à cette absence-là, la plus bête des absences, la moins poétique, la plus veule : cette façon qu’ont les gens de n’être plus jamais là, même pour leurs enfants ; d’être en permanence happés par cet autre eux-mêmes pathétique, où ils s’engouffrent comme en un entonnoir vers le néant, vers l’irréelle présence, vers la présence de remplacement. Devoir rivaliser avec ce rien, avec ce petit gouffre de poche, doit être terriblement traumatisant et déformant, dans les années où se meuble l’âme. »
Journal de Renaud Camus
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itzlexiemcheart · 2 years
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Ma Poké-Équipe
Évoli (Snow), le Pokémon Évolutif
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Type : Normal
Sexe : Femelle
Talents : Fuite • Adaptabilité • Anticipation (Talent caché)
Région : Kalos
Capacités Z : Neuf pour Un • Turbo-Charge Bulldozer
Attaques : Charge, Jet de Sable, Regard Touchant, Vive-Attaque, Morsure,Météores, Bélier, Damoclès, Dernier Recours, Double Pied, Photocopie.
Émolga (Momo), le Pokemon Pteromys
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Types : Électrik • Vol
Sexe : Femelle
Talents : Statik • Motorisé (Talent Caché)
Région : Unys
Capacités Z : Turbo-Charge Bulldozer • Fulguro-Lance Gigavolt • Piqué Supersonique
Attaques : Frotte-Frimousse, Reflet, Vive-Attaque, Éclair, Acrobatie, Étincelle, Change Éclair, Mur Lumière, Coup d'Jus, Hâte.
Azumarill (Azuria), le Pokémon Aqualapin
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Types : Eau • Fée
Sexe : Femelle
Talents : Isograisse • Coloforce • Herbivore (Talent Caché)
Région : Unys
Capacités Z : Super Tourbillon Abyssal • Impact Choupinouva
Attaques : Charge, Pistolet à O, Tourniquet, Écume, Boul'Armure, Roulade, Bulle d'O, Coup d'Main, Hydroqueue, Câlinerie, Anneau Hydro, Danse Pluie, Damoclès, Surpuissance, Hydrocanon, Charme, Souplesse,Rebond.
Mistrigrix (Misty), le Pokémon SelfContrôle
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Type : Psy
Talents : Regard Vif • Infiltration • Battant (Talent Caché)
Région : Kalos
Capacité Z : Psycho-Pulvérisation
Attaques : Feuille Magik, Griffe, Groz'Yeux, Implore, Choc Mental, Mur Lumière, Rafale Psy, Bluff, Voix Enjôleuse, Rayon Chargé, Ball'Ombre, Extrasenseur, Psyko, Imitation, Rayon Signal, Coup Bas, Prescience, Force Ajoutée, Distorsion.
Charmilly (Kurīmi), le Pokémon Crème
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Type : Fée
Sexe : Mâle
Talents : Gluco-Voile • Aroma-Voile (Talent Caché)
Région : Galar
Capacités Z : Impact Choupinouva • Turbo-Charge Bulldozer
Attaques : Brule Capiteuse, Charge, Doux Baiser, Doux Parfum, Nappage, Vaimpibaiser, Aromathérapie, Attraction, Éclat Magique, Dernier Recours, Champ Brumeux, Explo-Brume.
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sabert24 · 3 years
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Mamours
Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit : " Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim, s'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger ".
" Est-ce que les enfants de la maison sont là ? " demandent-ils. " Non, ils sont sortis" leur répond-elle. " Alors nous ne pouvons pas entrer ".
En fin d'après-midi, lorsque les enfants
reviennent de l'école, la femme leur raconte son aventure avec les trois hommes.
" Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer "! Disent-ils à leur mère. La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
" Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison ", répondent-ils. Un des vieillards explique : Son nom est "Richesse", dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre, lui c'est "Succès", et moi je suis "Amour"".
Il ajoute alors, - " Retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison".
La femme retourne à la maison et rapporte à sa famille ce qui avait été dit.
" Comme c'est étrange "! S'exclament les enfants.
" Puisque c'est le cas, nous allons inviter" Richesse "!
La mère n'était pas d'accord.
" Pourquoi n'inviterions-nous pas Succès?
Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires..."
La plus petite qui suçait encore son pouce, s'exprime à son tour
" Veux mamours, veux mamours... "
Les parents fondent devant tant de câlinerie enfantine et la mère sort inviter "Amour" à entrer...
"Amour" se lève et commence à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent. Etonnée, la femme demande à "Richesse" et "Succès":
" J'ai seulement invité "Amour". Pourquoi venez-vous aussi?
Les vieillards lui répondent ensemble :
" Si vous aviez invité "Richesse" ou
"Succès", les deux autres d'entre nous
seraient restés dehors, mais vous avez
invité "Amour" et partout où il va, nous
allons avec lui, puisque partout où il y a
de l'Amour, il y a aussi de la Richesse et
du Succès"
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selidren · 3 years
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21 septembre 1789
Cladbridge-on-Stowe, Shropshire
3/3
Nous ne nous connaissons que depuis quelques semaines, mais j’ai déjà le sentiment qu’Edwina est une des personnes qui m’est la plus proche. Comme si je la connaissais depuis toujours. Si je n’ai pas oublié Maman, Edwina me procure tous les conseils qu’une jeune fille de mon âge doit recevoir de sa mère. Quand nous nous quittons, nous nous prenons désormais dans les bras comme des amies proches. Papa n’a jamais été un adepte de ce genre de gestes et les câlineries de Maman me manquent tellement... La première fois qu’elle m’a serrée contre elle, j’ai éclaté en pleurs. 
Grâce à elle, je ne suis plus si solitaire, même si il m’arrive encore de veiller la nuit au clair de lune à contempler les étoiles. Papa déteste cette habitude et me houspille toujours pour que je rentre. Il a peur que j’attrape la mort. A sa façon, il s’inquiète pour moi. Je regrette toujours qu’il soit resté si longtemps à la guerre, d’une certaine façon, nous ne nous sommes jamais vraiment trouvés.
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avantegarda · 5 years
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every time i see an old timey painting of a woman doing something i’m like “bitch that’s me”
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me deciding what to order at starbucks (Priestess, William-Adolphe Bouguereau)
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me trying to calm myself down during a panic attack (The Laundress, Henri de Toulouse-Lautrec)
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me showing up to the party ten minutes early and waiting outside like an idiot (Broken Vows, Philip Hermogenes Calderon)
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me when i see literally any pet (Câlinerie, Lêon-François Comerre)
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me when i get out of the shower but get distracted and forget to put on my pjs (The Toilet of Venus, Diego Velasquez)
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me the minute the calendar flips to October (Death the Bride,Thomas Cooper Gotch)
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violettedarval · 5 years
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Dans le miroir
Troisième lettre de Violette à Louise
La Chapelle-près-Sées, le 4 Juillet 1927
Louise, ma tendre branleuse.
Je t'écris sans attendre ta réponse à mon dernier courrier, car il me faut confier le trouble dans lequel les mœurs d'ici me plongent. Surtout, ne va pas te faire de mauvais sang : rien n'a démenti depuis mon arrivée l'aménité de ma nouvelle famille et de tous ceux qui m'entourent ici. C'est au contraire leur câlinerie — tu vas me croire folle ! — qui est en partie la cause de ma confusion.
D'abord, sache que mes nouvelles petites sœurs, sous leurs airs de tendrons, sont en réalité d'authentiques coquines. Lorsque nous sommes seules, ou bien, comme samedi dernier, en compagnie des jeunes paysannes avec lesquelles nous partageons nos moments d'oisiveté, elles ne cessent de parler chatteries, de volupté, et d'évoquer mille façons de se toucher ou de foutre. De leurs délicates bouches de poupées tombent des mots qui auraient fait rougir nombre de nos camarades de Sainte Anne. Et les autres filles ne sont pas en reste ! J'en ris mais les choses deviennent troublantes quand elles se tournent vers moi, me demandent quelles gentillesses je me fais, ou bien avec laquelle d'entre-elles j'aimerais en faire, et comment, puis me chambrent quand je reste muette. Je passe ainsi, auprès de la petite bande, pour une fille prude — moi ma Louise ! Mais ce n'est pas tout.
Car ces deux diablesses ne font pas que causer, et je peux t'assurer que de ma chambre, j'entends bien le soir leurs petits gémissements. Pis, je suis certaine que Lorette, et même Mère, quand il leur arrive de passer tardivement dans le couloir, les entendent aussi, bien que rien ne m'indique qu'elle en soient troublées. Tu imagines bien, car tu me connais ma petite gougnotte, dans quel état tout cela me met, et comment il faut que je paluche mon petit poireau avant de pouvoir m'endormir.
~
Puis il y eut cet épisode troublant, jeudi dernier. De retour de promenade, Agnès, Agathe et moi nous installions à l'office pour y prendre notre goûter. Ne trouvant pas Marthe, j'interpellai Lorette, qui me dit qu'elle était « descendue à la cave pour y chercher du vin, avec l’aide d'Émile». Cela fut dit avec un sourire entendu, mais sans sarcasme, et je vis les jumelles sourire de la même façon. Nous nous mîmes à table et rien ne semblait troubler mes sœurs, à en juger par leur appétit. Pis encore était l'absence de trouble de Lorette, qui semblait ne rien trouver à redire à ce jeu entre son époux et madame Darval ! Je décidai de chasser ces questions de mon esprit quand la porte de la cave s'ouvrit. Nous vîmes apparaître Émile, suivi de Mère, la robe et les cheveux tout saupoudrés de poussière. Tout en refaisant son chignon, elle nous salua, annonça qu'elle montait prendre un bain et dit simplement « À plus tard. » à Émile, qui lui rendit la politesse, puis se tourna vers sa femme qui s'était levée, l'embrassa tendrement et lui dit : « À ce soir, ma chérie ! ».
~
Mais surtout, c'est la brûlante aventure que je vécus avant-hier qui me troubla profondément, et me convainquit de la bizarrerie des mœurs de la maisonnée. Il pleuvait fort samedi, aussi restâmes-nous à l'intérieur après le déjeuner. Les jumelles étaient remontées dans leur chambre. J'étais au salon, tentant de m'intéresser à une pièce de Claudel, près de Mère qui lisait ses journaux, quand Lorette passa dans le couloir et lui annonça qu'elle allait faire les chambres, avec dans la voix comme l'attente d'une réponse de sa part. Cette façon me sembla bien curieuse mais maman Marthe se leva en déclarant qu'elle allait l'aider. Ma curiosité fut aussitôt attisée, tu t'en doutes. Tu sais bien comme je hais les sournoiseries et la duplicité. Mais là je ne pouvais plus y tenir ! Comme une voleuse, je me déchaussai avant de monter l'escalier en silence, passai devant ma chambre et celle des jumelles, et me dirigeai vers celle des parents d'où provenaient de petites rumeurs. J'approchai, le cœur battant. La porte étant juste poussée, je plaquai ma main au montant, et l'entrouvris lentement. J'arrêtai mon geste quand je vis, dans le miroir de l'armoire des parents, le plus délicieux des tableaux.
J'avais une vue somptueuse sur le large et émouvant postérieur de Mère. Elle se tenait à genoux et cette position ouvrait bien grand la faille de ses fesses rondes et pleines, m'exposant l'anneau de son fignard bien dégagé à la bague lilas, et sous ses broussailles brunes et denses, les larges et longs rideaux rosés qui bordent son sillon d'amour et s'évasent sur les teintes rouge vif de son joli puits à pines. Seule sa fraise m'était cachée par son majeur qui la massait avec lenteur. Je ne distinguais de Lorette que le compas de ses jambes blanches et grand ouvertes, son entrecuisse m'étant dissimulé par la tête de Marthe qui s'activait à la gougnotter en émettant de petits gloussement étouffés et des murmures de délectation !
Je restai bouche bée. Sans même y penser, je me touchais déjà à l'entrejambe. Regrettant pour le coup que ma petite pine ne fût pas libre, j'écartai les cuisses, et commençai de faire glisser ma main au travers de ma jupe et de mes dessous, sur toute la longueur de mon petit compagnon tout courbé et emmailloté. Je le sentais gonfler, et tel un petit serpent, croître en s'étirant sous les tissus, pointant bientôt jusqu'à l'entrée du sillon de mes fesses. La vue de Mère me chauffait les sangs, avec son cul large et rond, son doigt qui s'affolait de plus en plus sur sa fève dans des bruits mouillés, ses hochements de tête et ses suçons, le tout ondulant au rythme où elle paissait le gazon de la bonne. N'y tenant plus, je baissai un peu ma culotte, et laissai se dégager ma chandelle pour la flatter d'une main sous ma jupe. Je me la polissais lentement, tendant à fond sa gaine, tirant ainsi à chaque fois un peu plus fort sur mon frein qui me fendait délicieusement le gland. Puis, les petits soupirs de Lorette entrèrent dans la danse, de plus en plus aigus tandis que Mère accélérait ses hochements de tête.
J'étais déjà bien près de lâcher mon jus quand je levai le regard et me figeai en croisant celui de la bonne dans le miroir. Elle s'était hissée sur les coudes et je ne sais depuis combien de temps elle m'observait ainsi.Sous le masque de la jouissance, elle affichait un large sourire. Ses yeux allaient des miens à la bosse qui déformait ma jupe et sous laquelle je me branlais. Je crois bien que cette vision contribua à son plaisir. Bien vite, son cri indiqua que celui-ci atteignait son apogée, et le mien me surprit alors, vif comme la foudre. Mon vit, tel un pi gonflé que l'on trait, juta dans les étoffes de longs traits de lait abondants et tièdes, tandis que j'étouffais du dos de la main les cris qui me montaient du ventre en cadence avec la sortie de mon foutre. Lorette y alla de son chant, et Mère n'allait pas tarder à venir aussi. Plusieurs doigts avaient rejoint son médius, et sonnaient le tocsin sur le battant de sa cloche à une allure affolée. Elle se mit à pousser de longs râles, à moitié étouffés par le con de la bonne. Je lâchai encore trois ou quatre jets de sirop chaud et épais, puis avec regret, sans attendre la fin de leur récital, courus à ma chambre et derrière la porte close, retrouvai mon souffle et un peu de calme.
Je ne descendis que pour le souper, après avoir fait une toilette et m'être plusieurs fois bien branlée dans mon bain, car la seule idée de me retrouver à table avec Marthe tout en étant servie par Lorette me rendait déjà bien raide. Le dîner se déroula sans incident notable et je me mis à croire que le spectacle de l'après-midi ne serait jamais plus évoqué. Ce n'est qu'après la lecture du soir, que Lorette me fit signe depuis le couloir avant que je ne monte me coucher. Je la rejoignis. Elle m'entraîna à l'office et me dit tout bas : « Alors, es-tu heureuse ? » Je ne compris pas la question. « De nous avoir vues ! » Je ne savais que dire. Et elle, levant les yeux au ciel : « Je sais bien, va que tu reluques ma croupe ou mes cuisses quand je m'active à l'office pendant que tu rêvasses. Et puis ta maman hein ! — elle me donna un petit coup de coude — tu la guignes aussi, petite souillon ! » Je restai interdite et j'allais m'empourprer. Alors au lieu de répondre, j'ai passé ma main sous son jupon. Tout en me fixant droit dans les yeux, elle me rendit la pareille, et je vis une lueur dans son regard quand sa main lui confirma ce qu'elle avait deviné lorsqu'elle m'avait vue me toucher un peu plus tôt. Tandis que mon dard montait le long de sa paume, son conin doux et chaud s'ouvrait sous mes doigts. Je le caressai un peu, juste assez pour que sa mouille les imprègne, puis je m'enfuis en courant, poursuivie par son rire. Sitôt la porte de ma chambre fermée je m'y adossai, et en respirant son parfum au bout de mes phalanges, je me fis venir en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.
~
Est-il possible qu'ici rien ne soit interdit ? Jusqu'où va l'esprit libéral des Darval en matière de sexe ? Si j'ai toujours trouvé les interdits moraux stupides et pesants, l'idée qu'ils n'en aient aucun — du moins de ce que j'en ai vu pour l'instant —, me donne le vertige. Voilà comment je me trouve, deux jours après cette comédie : à la fois perdue, désorientée par tous ces jeux, mais pleine d'une envie encore plus grande de goûter à de nouveaux plaisirs. Et surtout, je suis impatiente de l'arrivée de Père. Non seulement parce que je l'aime beaucoup, mais aussi parce qu'à de nombreuses questions que je pose à Mère sur les autres aspects surprenants de la vie aux Tertres, elle me demande d'attendre que ce soit lui qui y réponde. « Il y tient beaucoup. » m'a-t-elle dit.Je te laisse, ma petite Louise. Sache que j'ai toujours gravé au cœur, l'éclat de ton sourire, que j'entends encore en m'endormant ta voix gouailleuse de marlou, et qu'en fermant les yeux, c'est toujours le parfum de ta petite chatte qui colle sur mes lèvres un sourire d'aise, qui m'accompagne bien souvent jusqu'au réveil.
Ta gougnotte d'amour,
Violette
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quitte moi,
je me fiche de ton corps et de ses fades tendresses,
de ses câlineries d’amants, de nos folles ivresses,
quitte moi,
balaye tes souvenirs, ni meandres, ni restes,
il ne faut jamais plus penser à toi, dans les soirs de tristesse,
quitte moi,
je ne peux plus, ton corps est loin, tu es la, je suis ta chienne en laisse,
j’ai de toi des regrets, j’ai de toi des plaisirs et pour t’oublier je ne suis que paresse,
quitte moi,
s’il te plaît, si c’est vraiment fini, ne me laisse pas te faire figure mystique,
je m’abandonne, j’oublie enfin aux longues gorgées d’arsenic
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galuviel · 6 years
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Femmes au combat chez les vikings
« Et pour qu’on ne s’étonne pas que ce modèle du sexe ait vécu de combats, à la sueur de son corps, je me permettrai de faire une petite digression au sujet du caractère et de la conduite de telles créatures. Il y eut autrefois au Danemark des femmes qui se donnaient une apparence masculine et passaient presque tout leur temps en campagnes militaires, car elles craignaient que leurs muscles valeureux ne se ramollissent si elles profitaient des plaisirs de la vie. Elles ne supportaient pas de mener une existence indolente et affermissaient leur corps et leur âme en s’imposant des épreuves physiques et des exercices d’endurance. Elles rejetaient la délicatesse frivole de la féminine espèce et se forçaient à agir avec une mâle assurance. Elles couraient après la renommée militaire avec tant d’ardeur qu’on pouvaient croire qu’elles étaient devenues asexuées. C’était surtout celles qui avaient un tempérament passionné ou celles qui étaient bien découplées, qui embrassaient ce mode de vie. Comme si elles avaient oublié leur féminité native et avaient d’avantage de goût pour la rudesse que pour la câlinerie, elles recherchaient plus la guerre que les baisers, plus le sang que les lèvres, et préféraient le corps à corps des guerriers à celui des amants. De leurs mains qui étaient faites pour tirer l’aiguille, s’échappaient des lances, et elles aimaient mieux quitter la vie à jamais que passer par une petite mort, car il leur plaisait d’atteindre de leurs flèches ceux qu’elles eussent subjugués par les effets de leur aiguillonnante beauté. »
Saxo Grammaticus Livre VII, Chapitre VI
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nel4481 · 7 years
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Les pianistes
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L’amour est délicat : un rien le froisse ; tout dépend, sache-le, du tact de nos câlineries. Un baiser maladroit peut faire bien du mal. Le baiser – Guy de Maupassant
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dominiquedorla · 5 years
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Zourit mon ti gaté. Gaté: N.1. Chéri: amour. Mi vé pa ou oi, mon gaté, in nonm kom moin pou pléré (Armand) = je ne veux pas,ma chérie, que tu voies un homme comme moi en train de pleurer. 2. Geste de tendresse; câlinerie Dominiquedorla #zourite #yaya #peintureiledelareunion #etudes #artistoninstagram #cartoon #iledelareunion #artistoninstagram #peinturealhuile #arte #autocitation #autoreferenciation #artcontemporain #artwork #montage #peinturealhuile #artistoninstagram #formismeaning #superposition #iledelareunion #974✌🏼️🌺🌴 (à Les Avirons) https://www.instagram.com/p/Bx_d65vH335/?igshid=3hewdx7xfx1y
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Jean Gave - LES AVENTURES DE NONO - LE DÉSIR
“Nono est un petit garçon de neuf ans, intelligent, tapageur, mais pas mauvais diable cependant. Comme tous les enfants, il a bien quelques moments de vivacité et de turbulence où il fait enrager ses parents ; des instants où son petit être, en pleine expansion, se répand en bonds et cris de joie, ne choisissant pas toujours le moment favorable pour leur donner libre cours, se dépensant en espiègleries, sans s’occuper si les parents sont d’humeur à le supporter.
Seulement, ce qui gâte un peu son bon naturel, c’est un entêtement obstiné dont il n’y a pas moyen de le corriger. Entêté, non pas comme une mule, non pas comme deux chèvres, mais bien comme dix mille cochons.
Lorsqu’une fois il s’est mis dans la tête de ne pas vouloir faire quelque chose, c’est fini, il n’y a plus moyen de rien lui faire faire : réprimandes, coups, raisonnements, douceurs, promesses, rien n’a prise sur lui. En lui-même, il reconnaît qu’il a tort, surtout lorsqu’on lui fait comprendre que s’il ne sait pas être agréable aux autres, les autres ne feront rien pour lui faire plaisir.
Je ne veux pas dire que Nono soit roué de coups ; c’est un moyen dont les parents usent assez souvent contre les enfants obstinés ; car il est plus facile de lancer une calotte que de donner une raison, et trop souvent les parents ont recours à ce moyen. S’ils étaient obligés de donner la raison de leurs ordres, ils seraient forcés d’avouer qu’ils n’en ont pas d’autre que leur simple caprice, et d’autre droit que d’être les plus forts. Lorsqu’on est de mauvaise humeur, c’est une détente de pouvoir la passer sur quelqu’un qui ne peut répondre.
Mais les parents de Nono, s’ils ne sont pas tout à fait à l’abri de ce travers ; si, par instants, ils ont la main quelque peu leste, ils n’abusent cependant pas trop de ce moyen de réprimande, et se donnent parfois la peine de faire entendre raison au petit obstiné, en lui faisant comprendre que nous ne pouvons raisonnablement nous attendre à ce que les gens soient aimables envers nous qu’à condition de l’être nous mêmes à leur égard.
Nono reconnaît qu’il a tort de s’obstiner dans ses refus, mais il considère comme un point d’honneur de ne pas revenir sur ce qu’il a dit — surtout lorsque c’est un refus d’accomplir une chose qu’on lui demande de faire. — Pour qu’il revienne à de meilleurs sentiments, le mieux est de le laisser bouder dans son coin, et d’attendre que la réflexion l’amène à des sentiments plus sociables.
Si les parents sont, assez souvent, mal disposés, les enfants, de leur côté, ont aussi leurs moments désagréables. Chez les parents, les soucis du ménage, les inquiétudes sur le travail ; à l’atelier, le patron a été injuste, on n’a pas pu lui dire carrément ce que l’on pensait, on rentre à la maison de mauvaise humeur ; et c’est la femme et les gosses qui écopent.
Lorsqu’ils sont dans cette fâcheuse situation d’esprit, il arrive aux parents de donner, sans s’en apercevoir, leurs ordres d’un ton très impératif. Nono, lui, est très froissé de ce ton, même lorsqu’il serait le plus disposé à accomplir ce qu’on lui demande ; ce n’est alors qu’en rechignant qu’il obéit.
Bien souvent aussi, lorsqu’il ne comprend pas toujours la nécessité d’un ordre, — après tout, à neuf ans, on ne peut pas en connaître autant que ses parents, — il suffirait d’un mot d’explication, mais les parents sont trophabitués à croire que les enfants doivent obéir sans discuter, et parce que, très souvent, ils ne savent pas s’en faire comprendre, ils s’imaginent que les enfants sont dépourvus de toute compréhension, aussi ne se donnent-ils pas la peine de raisonner. « Un enfant doit obéir à ses parents sans discuter », cela dispense de toute explication.
Aussi, voilà bien des occasions de gronderies et de tiraillements, comme vous voyez.
On a fait, jusqu’ici, beaucoup de livres pour apprendre aux enfants qu’ils doivent être sages, obéissants ; mais, malheureusement, ce sont les parents qui les écrivent, et on a oublié d’en faire pour recommander aux parents de ne demander aux enfants que des choses à portée de leur âge et de leur raisonnement ; il arrive que la plupart des pères et des mères ne connaissent pas du tout leur métier de parents.
Espérons qu’on en écrira quelques-uns pour leur apprendre à être raisonnables à l’égard de leurs enfants. Peut-être un des enfants qui me lit en ce moment, se rappellera-t-il, lorsqu’il sera grand, les choses qui lui auront semblé les plus injustes dans la conduite de ses parents à son égard, et se mettra-t-il à écrire ce livre ; à moins qu’il ne trouve mieux de le leur faire remarquer de suite. Seulement, en ce cas, je ne suis pas très certain qu’il ne serait pas plus prudent à lui d’essayer d’en faire un conte. Le moindre qu’il pourrait lui en arriver, serait de se faire traiter d’effronté, d’enfant sans cœur qui ose critiquer la conduite de ses pauvres parents. Le conte serait beaucoup plus amusant à écrire que les stupidités qu’on leur donne comme compositions à l’école, les parents en seraient plutôt amusés ; et s’ils n’étaient pas trop bêtes, ils saisiraient peut-être la leçon sans se fâcher.
Du côté de l’enfant, c’est une autre histoire : il est bien dur de quitter le livre que l’on tient pour aller chercher quatre sous de beurre ou un litre de pommes de terre ; justement on en était au passage le plus intéressant : au moment où le héros du livre vient d’être pris par des brigands, ou est sur le point de faire naufrage ; on ne voudrait pas l’abandonner dans une position aussi critique. Ou bien encore on est très actionné à une émouvante partie de cache-cache avec ses camarades ; la mère est très mal venue de vous déranger pour vous envoyer chercher deux sous de sel, ou vous faire remonter pour laver la vaisselle. Aussi, il arrivait à Nono de ne pas exécuter toujours promptement les ordres reçus, et de se les faire répéter bien des fois, avant de les exécuter, non sans murmurer et traîner fortement ses pieds à terre en signe de mécontentement. C'est que, hélas ! il n'y a personne de parfait, et les bons petits enfants — comme les parents sans défauts du reste — n'existent que dans les livres qu'on leur fait lire pour leur apprendre à être bien sages.
Il arrive aussi quelquefois, à notre jeune héros, de se battre avec son grand frère Alexandre — qu'on est habitué d'appeler Titi — et avec sa sœur Cendrine. Son frère Titi est beaucoup plus âgé que lui, mais n'a guère plus de raison ; aussi, il leur arrive de se disputer comme deux chiffonniers.
Cendrine n'est que d'un an plus âgée que lui ; elle aussi, est taquine à ses moments. Mais comme Nono est le plus jeune, on exige de sa sœur qu’elle cède aux fantaisies de monsieur ; nécessité dont elle n’est pas, du reste, très convaincue, et qu’elle est moins disposée encore à subir.
On commence par se chamailler un peu ; on s’arrache les jouets, et puis, ma foi ! les poings se mettent de la partie, jusqu’à ce que quelques paires de calottes, impartialement distribuées, viennent mettre la paix entre les belligérants.
Il y a bien un autre petit frère, Paulo, mais il est si jeune, un an à peine, que ce n’est guère possible de se disputer avec lui, et on est très content de l’avoir, au contraire, car il ne finit jamais sa bouillie et ses gâteaux ; avec lui il y a toujours quelques miettes à attraper.
Mais, somme toute, les parents de Nono aiment leurs enfants ; leurs défauts tiennent des préjugés, des habitudes qu’ils ont trouvées établies, qu’ils ont prises avec l’éducation qui leur a été donnée, et non de leur caractère qui est plutôt celui de la bonté.
Nono, s’il est têtu, n’est pas un mauvais diable, il aime ses parents et, — surtout lorsqu’il a quelque chose à leur demander — sait trouver des câlineries qui ne manquent jamais leur effet et ont, plus d’une fois, fait rire le père en dedans, alors que, pour la forme, il faisait les gros yeux.
À part les fichus quarts d’heure dont nous avons parlé, on a d’assez bons moments à la maison, et les bourrasques sont vite oubliées, car personne n’y apporte de méchanceté.
Au moment où nous faisons connaissance avec la famille, Nono vient d’être d’une sagesse exemplaire. — Il y a longtemps qu’il désire que son père lui achète un livre de contes, avec de belles images ! — ses notes de la semaine à l’école sont excellentes ; il s’est acquitté avec promptitude, et sans murmurer, — en dedans seulement pour ne pas en perdre l’habitude — des commissions qu’on lui a demandé de faire ; aussi, son père lui a promis de sortir avec lui le lendemain — puisque ce sera dimanche — de lui faire visiter les boutiques où il pourra choisir un objet qui lui plaise. — Pas trop cher, car les parents de Nono sont des ouvriers, et les riches dépensent tellement d’argent à leurs futilités, que les ouvriers n’en ont presque plus pour acheter ce qu’il faut à leurs enfants. Mais cette fois-ci le père veut faire bien les choses, il promet de consacrer au moins quarante sous aux achats de Nono !
Et Nono, le cœur plein d’espoir, est allé se coucher se promettant monts et merveilles pour le lendemain. Pendant que sa mère le borde dans son lit :
— Dis donc, mère, combien ça coûterait-il un livre de contes, comme celui que m’avait prêté Charles, avec de belles images ?
« Combien ça coûterait-il » n’est peut-être pas d’accord avec la syntaxe, mais comme un enfant de neuf ans n’est pas tenu de parler aussi bien qu’un académicien, si ça ne vous fait rien, nous écrirons comme parle notre héros.
— Père, fait la mère, ton garçon demande combien coûterait un livre de contes, avec de belles images coloriées ?
Pendant que sa mère le borde dans son lit.
— Je ne sais pas. Une pièce de trois ou quatre francs, au moins.
— Mère, fait Nono, en lui jetant les deux bras autour du cou, et en l’attirant pour l’embrasser, j’ai vingt sous dans ma tirelire, je les donnerais bien à père pour qu’il m’en achète un, si tu voulais y ajouter ce qui manquerait. Tâche de décider père ?
— Tu sais bien demander, mais seras-tu toujours sage ?
— Je te le promets, fait le garnement, en redoublant ses caresses.
— Tu promets, tu promets, tu n’es pas chiche de promettre, mais tu ne les tiens pas toujours, tes promesses !
— Tu verras, mère, je serai sage, je ferai tes commissions.
— Allons, dors ! nous verrons cela demain. Nous demanderons à père. »
Et là-dessus, deux bons gros baisers sur les yeux, avec recommandation de ne pas trop remuer pour ne pas se découvrir.
Et Nono, le nez fourré sous la couverture, est en train de réfléchir à tous les livres qu’il a vus, se demandant celui auquel il devra donner la préférence. Il en veut un avec des gravures, de belles images coloriées. Son imagination lui retrace tout un océan de volumes, parmi lesquels il ne sait où reposer sa préférence.
Cela peu à peu finit par devenir vivant et animé : Peau d’Âne, Don Quichotte, Ali-Baba, le Chaperon-Rouge, l’Oiseau Bleu dansent une sarabande effrénée autour de lui. C’est au milieu d’un peuple de fées, de génies, de lutins, d’enchanteurs, de gnomes, de farfadets, d’oiseaux fabuleux, de fleurs fantastiques qu’il s’endort, perdant la notion du réel.
Sa mère est en butte aux fureurs de la fée Carabosse ; son père tient prisonnier l’enchanteur Abracadabra et le force à fabriquer, pour Nono, un livre dont les personnages, dans les illustrations, parlent et remuent. Sa sœur Cendrine et son frère Titi sont changés en petits cochons roses par la fée Mélusine, et lui, Nono, est chargé de les garder, de les conduire à la glandée et de les empêcher de se sauver sous peine d'être lui-même changé en chauve-souris.
- Jean Grave - Les Aventures de Nono/I. Le désir
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selidren · 4 years
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Automne 1843 - Champs les Sims
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Mon cher oncle, 
Nos années noires semblent enfin prendre fin. Je suis transporté de joie de t’annoncer la naissance de mon fils et héritier de notre famille : Matthieu. La venue d’une nouvelle génération est un instant de bonheur sans pareil.
Dès les premiers signes de grossesse, l’ambiance s’est détendue dans notre maison. Papa a eu l’air moins malade et Maman a relâché la pression sur tout le monde, ce qui a grandement soulagé mes frères et soeur. Eugénie s’est sentie bien mieux pour ce qu’elle m’en a dit, bien qu’une grossesse n’ait pas l’air d’être une promenade de santé (en tant que fils aîné, je me souviens à quel point ma mère m’avait parfois semblé mal). 
Je soupçonne que son soulagement tient à l’attitude de Maman, qui s’est métamorphosée presque instantanément en une sainte de douceur incarnée. Elle a délesté ma chère épouse de la quasi-totalité des charges domestiques et tu imagines sans doute la félicité de cette chère Ygerne qui s’est retrouvée à assister sa mère davantage que d’ordinaire. Plutôt que de vivre un cauchemar (je la cite) encore quelques mois supplémentaires, elle a passé son temps partagée entre des heures de lecture dans notre chambre ou au coin du feu et les câlineries de Maman, prévenante et demandant sans arrêt comment se portait notre bébé. 
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mightymightygal · 8 years
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Babysitting [CuriexDanse ficlet]
Tout ça aurait pourtant dû être simple. Après tout, elle avait été une Miss Nanny autrefois, et les enfants étaient tous si adorables quand elle les croisait dans Sanctuary avec Nora, Piper ou RJ. Les garder pour une journée n’aurait pas dû être insurmontable, même pour une synthétique sans la moindre expérience avec les enfants.
Ce qui n’empêcha pas qu’il n’était même pas quatorze heures et déjà, le sol de son labo était jonché d’éclats de verre, de flaques de liquides puants. Assis au milieu des débris, le petit Duncan MacCready, les genoux éraflés, hurlait à plein poumons, tandis que Shaun se disputait avec Nat autour d’un bec bunsen qu’ils avaient allumés pendant qu’elle regardait ailleurs, et sur lequel la demoiselle voulait faire griller une glande de mouche bouffie « pour voir si ça explose » alors que le jeune homme aurait préféré y faire rôtir un vieux marshmallow, trouvé au fond d’on ne sait quelle vieille boite de sucrerie rouillée, à en croire la couleur douteuse de la confiserie.
« Les enfants, non ! Les flammes sont très dangereuses, vous pourriez vous blesser et déclencher un incendie ! » supplia Curie, la voix vibrante de panique.
 Pour toute réponse, Duncan hurla plus fort et Shaun poussa Nat qui bouscula le bec bunsen qui s’écrasa  avec un bruit mat, mettant le feu à un torchon qui trainait sur le sol. Shaun se mit à hurler, Nat à le traiter de poule mouillée en riant, et Duncan trouva soudain qu’attraper à pleine main un morceau de verre tranchant serait une expérience intéressante.
Curie se précipita vers lui, et éloignant in extremis le danger de la pointe du pied, elle prit le bambin dans ses bras et ordonna aussi sévèrement que possible aux deux grands de s’éloigner de cette flamme immédiatement.
Ils ne lui prêtèrent pas la moindre attention, préférant continuer à se disputer, cette fois pour un bécher rempli de jus de goudrelle que Nat voulait boire et Shaun utiliser pour éteindre le feu. Curie en conclut que son expérience de babysitter était arrivée à son terme et que sa conclusion était simple : ils allaient tous mourir aujourd’hui et ce serait sa faute.
Nat était sur le point de lancer un tube à essai au visage de Shaun qui cherchait des yeux un moyen de se défendre, Duncan gigotait pour se dégager, cherchant à rejoindre ses complices de chaos, et en un instant le silence s’abattit sur le laboratoire. Les enfants s’étaient tournés vers la porte et regardaient  avec inquiétude un point au dessus de l’épaule de Curie. La scientifique se retourna, effrayée à l’idée qu’il puisse s’agir du point final de cette journée calamiteuse, une attaque de yao guai ou d’écorcheur pour enterrer définitivement toute possibilité de garder la tête haute.
Mais il n’y avait aucune menace, juste la silhouette massive de Danse, obstruant presque complètement la porte. Elle sentit Duncan se raidir dans ses bras quand l’ancien paladin demanda, avec un calme presque effrayant :
« Que se passe-t-il ici ? »
Son regard noir alla des enfants à Curie, puis balaya le chaos qui régnait désormais dans le laboratoire,  s’arrêtant un moment sur le torchon noirci, fumant et dégoulinant de jus de fruit pour revenir sur le visage de la synthétique.
« Monsieur Danse, c’est… je… »
Sa voix s’étranglait dans sa gorge, et elle maudit son corps humain. Jamais son vieux synthétiseur vocal ne se serait permis une telle défaillance ! Le paladin la dévisagea, sourcils froncés, et croisa les bras. Curie ressentit un tressaillement étrange dans son ventre, une appréhension comparable à celle qui l’envahissait avant une expérience déterminante.
« Oncle Danse, on est désolés… » commença Nat, les yeux baissés sur ses chaussures rapiécées, tandis que Duncan se tortillait en tendant les bras vers l’ancien paladin. L’homme entra dans le laboratoire et se dirigea vers Shaun et Nat, non sans avoir au passage accordé une câlinerie à Duncan qui babilla de joie dans les bras de Curie.
« Shaun, prends ce balai et nettoie-moi ce désordre. Nat, va me chercher une corbeille et aide-le. » Les enfants s’exécutèrent sans un mot. Il se tourna alors vers Curie et déclara, toujours aussi impassible :
« Maintenant, si tu me permets de t’aider, je pense qu’il est grand temps pour MacCready Jr. d’aller faire sa sieste… »
Elle n’émit aucune objection lorsqu’il lui prit le bambin des bras, trop surprise par le tour que les événements venaient de prendre.
Elle se contenta d’observer Danse en silence, tandis qu’il bordait Duncan et le berçait  jusqu’à ce qu’il s’endorme. Le contraste entre la force qui se dégageait de l’ancien soldat et la délicatesse avec laquelle il traitait l’enfant était particulièrement frappant, et à la grande surprise de la scientifique, l’enfant ne fit pas de difficulté pour s’endormir, et une rapide vérification au laboratoire confirma que Shaun et Nat étaient maintenant tout affairés à remettre les choses dans l’ordre.
« J’ignore comment vous avez fait, monsieur Danse mais vous venez de nous sauver la vie. Je vous en suis très reconnaissante. Accepteriez-vous, lui demanda-t-elle en lui servant un Nuka Cola, de partager votre secret avec moi ? »
Il resta un instant silencieux, son attention apparemment fixée sur la bouteille de soda, mais une certaine tension transparaissait dans le froncement de ses sourcils et  la manière qu’il avait de faire passer la bouteille d’une main à l’autre. Finalement, il fixa son attention sur Curie et répondit d’une voix égale :
« Les enfants et moi, nous nous connaissons bien. Et si je peux moi aussi poser une question : Que faisaient-ils dans ce labo ? »
Curie rougit  en lui répondant :
« J’ai essayé d’enseigner à leurs jeunes cerveaux des notions de chimie élémentaire. »
Il s’étouffa avec son Nuka Cola et la regarda avec stupeur, et elle sentit ses joues s’enflammer. Un autre sentiment lui noua les tripes : de la honte.
« C’est une idée du docteur Duff, s’excusa-t-elle, elle m’a dit que les enfants adorent la science ! »
« Certainement, répliqua Danse en croisant les bras, mais je pense qu’elle voulait dire que les enfants adoraient faire des bulles de savon géantes ou faire exploser des bouteilles de Nuka Cola, pas qu’il était envisageable de leur faire manipuler du radium.» 
Pendant un instant, elle se contenta de baisser la tête, les joues en feu.
« Mais ça n’est pas de la vraie science dans ce cas, répliqua-t-elle en serrant les poings, et  je ne suis pas idiote au point de leur laisser manipuler un matériau nucléaire... »
Mais il avait fait mouche, et le constat, implacable, de son irresponsabilité lui pesait sur la conscience. C’était pourtant évident, à bien y réfléchir, les dangers inhérents à la pratique de la chimie n’étaient pas compatibles les recommandations en matière de sécurité encapsulées dans les vieux souvenirs de sa programmation robotique…
En tant que Miss Nanny, elle aurait probablement fait un bien meilleur travail qu’elle n’en avait fait en tant qu’être humain, et face à ce constat amer, la sensation de culpabilité céda la place à un poids très lourd, un sentiment qui l’accablait tant qu’elle constata que son corps s’affaissait légèrement sans qu’elle puisse l’en empêcher.
Ce n’était pas la première fois qu’elle se sentait idiote. Ce stupide cerveau organique était si facile à détourner de son objectif, si inefficace !
« Je pense que je n’y arriverai jamais... » murmura-t-elle en débarrassant la table des bouteilles de soda vides, l’esprit envahi par une petite voix mesquine répétant sans cesse qu’elle n’était qu’un robot dysfonctionnel déguisé en humain.
La litanie cessa abruptement lorsque Danse posa une main compatissante sur son épaule.
« Il ne faut jamais baisser les bras, soldat.»
La scientifique releva la tête tandis qu’à sa grande surprise, l’émotion oppressante s’estompait, et son regard croisa celui de Danse. Son air sérieux, ses sourcils froncés, son absence de sourire… Tout avait l’air si normal, et pourtant, pour Curie, un je-ne-sais-quoi parut différent.
Des éclats de voix venant du laboratoire mirent fin à son introspection. Nat et Shaun avaient presque tout remis en état, et leur concentration allait décroissant à mesure que le laboratoire retrouvait son état normal. Danse, sans prévenir, sortit d’une de ses poche deux pistolets à eau Nuka Cola et les tendit aux enfants, leur ordonnant d’attendre d’être sorti pour jouer. Ils ne se firent pas prier, et Curie se tourna une dernière fois vers le soldat, un sourire timide s’épanouissant sur son visage de poupée :
« Je ne sais pas comment vous remercier, monsieur Danse. »
Pour toute réponse, il lui tendit un autre pistolet à eau et déclara :
« Une bonne babysitter doit participer aux jeux des enfants pour mieux les encadrer, alors vas-y. Je reste ici pour veiller sur Duncan et terminer de ranger. »
Elle se saisit du jouet en plastique et fit trois pas vers le jardin, avant de se raviser. Prenant une grande inspiration, elle se retourna vivement vers le soldat et planta une bise sur sa joue avant de courir rejoindre Shaun et Nat.
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albert-prous · 4 years
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E1978
étonnant non vous ne l’avez pas entendu moi si pendant une heure parler à ne rien dire à se présenter raconter sa vie encore et encore marcher gesticuler danser câlinerie fixe chair rose blanche fleurie suivant l’angle mûre à s’ouvrir rabougri au final sec et plat consommable difficile à comprendre mais j’y arrive j’habite là-bas de l’autre côté reviens j’ai pas tout dit pierres sèches ronces et mûres fruitées étonnantes
   prous
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eric-sauvat · 5 years
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Chatterie
Lavoûte-Chilhac, Lundi 2 septembre 2019
Chatterie
Caresse insinuante et douce : Faire des chatteries. Elle charmait par sa grâce juvénile, sa douceur, sa chatterie instinctive. R. Rolland, Jean-Christophe,L'Adolescent, 1905
Sans être le chat botté, Dhar-Dhar est un chat hyper intelligent, aussi l'ai-je rêvé traversant imperturbable les difficultés de son siècle telles les voitures dont il se méfiait avant de traverser notre rue. Dans mon rêve, j'étais l'ogre,rondelet comme je suis ; je lui laissais les meilleurs morceaux du poulet que je venais de rôtir pour midi et il m'en remerciait par un câlin.
Mais pour lui les câlineries étaient les saillis qu'il réservait aux chattes du quartier, il était un coureur insatiable et à son retour au petit matin venait se coucher avec moi pour se remettre de ses frasques.
Son sommeil comme le mien était peuplé de rêves apaisants qui le remettaient en forme.
Dans mon rêve, il s'amouracha d'une chatte aussi blanche qu'il était noir et il l'introduisit par la chatière à ma maison où elle prit ses aises et prit place sur mon lit où je dormis avec deux félins heureusement le lit était assez grand pour nous trois, nous quatre quand Mouna nous y rejoignait ; désormais il ne nous restait plus grand-chose des poulets que je rôtissais.
Blanchette était foncièrement amoureuse de Dhar-Dhar et le léchait à longueur de temps lorsqu'il rentrait de ses frasques, ne manifestant aucune jalousie, ce sentiment ne semblant pas exister pour les chats ; elle chassait lorsqu'il n'était pas là..
A bon chat, bon rat.
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