Il y a longtemps que toute trace de haine pour les Allemands m'a quitté. Et si le nazisme n'était pas une monstruosité inhumaine ? S'il était humain ? S'il était un aveu, une vérité cachée, refoulée, camouflée, niée, tapie au fond de nous-mêmes, mais qui finit toujours par resurgir ? Les Allemands, bien sûr, oui, les Allemands... C'est leur tour, dans l'histoire, et voilà tout. On verra bien, après la guerre, une fois l'Allemagne vaincue et le nazisme enfui ou enfoui, si d'autres peuples, en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique, ne viendront pas prendre la relève.
People around the world are translating Refaat's "If I must die" poem so it'd have a wider reach. Against Israel's wishes, Refaat will never die, his soul will live on in the words he shared and the way he touched people's hearts. Israel did nothing but cement his legacy. Remember Refaat, let his martyrdom be a symbol of hope for a Free Palestine, just like he wanted.
Here are some of the translations, more can be found in the twitter thread
And here is my translation in French :
Si je devais mourir
Vous devez vivre pour raconter mon histoire
Pour vendre mes affaires
Pour acheter un bout de tissu
Et quelques fils
(faites qu'ils soient blanc et long)
Pour qu'un enfant, quelque part à Gaza
En regardant le Paradis dans les yeux
Attendant le retour de son père parti dans une explosion
Sans dire au revoir à personne
Même pas à sa chair
Même pas à lui-même-
Voit le cerf-volant, mon cerf-volant que tu as préparé, volant dans l'au-delà
Pour qu'il pense pour un instant qu'un ange est là
Ramenant avec lui l'amour
Si je devais mourir
Faites que ca insuffle de l'espoir
Faites que ca devienne une histoire
And Arabic, his mother tongue :
إذا كان لا بد لي أن أموت
يجب عليك العيش
لتحكي قصتي
لتبيع أغراضي
لتشتري قطعة من القماش
والقليل من الخيط،
(ليكن أبيضا وذا ذيل طويل)
لطفل في مكان ما بغزة
يرى الجنة امام عينيه
ينتظر أباه الذي ذهب في إنفجار
ولم يودع أحدا
ولا لحمه
ولا نفسه
لكي يرى الطائرة الورقية، طائرتي التي صنعتها، تحلق عاليا
J'ai deux lacs
ce sont mes yeux
des fleuves
ce sont mes veines
des branches
ce sont mes doigts
et des moineaux dans la gorge
Tu t'obstines à y voir le néant
mes obsessions du moment: l'alsace et tout ce que ça implique, l'empire (romain), les collants rouges, the do, manger des gressins trempés dans du houmous et foutre des miettes partout dans mon lit, les punaises de lit et les gens qui osent encore s'asseoir dans le métro, les cerf-volants de kaboul (le livre qui a été mangé par tokyo) et pas du tout mon sujet de mémoire que je dois trouver avant la fin du mois
ANECDOTE | Charles VI adopte les cerfs ailés comme supports de ses armoiries ➽ https://bit.ly/CharlesVI-Armoiries-Cerfs Singulières furent les armoiries de Charles VI, qui fit du cerf ailé ou « cerf volant » son emblème de prédilection, non pas d’après l’histoire du cerf trouvé dans la forêt de Senlis qui a tout l’air d’une vision et d’un conte fait à plaisir, mais à la suite d’un songe, seuls Charles VII, Louis XII et François Ier semblant avoir adopté à sa suite ces mêmes supports #roi #Charles VI
En fin d'après-midi, un beau croissant de lune se détachait sur le bleu glacé du ciel. Repéré par la fine parenthèse jaune, un trio de cratères bien alignés, mesurant chacun une centaine de kilomètres de diamètre. De haut en bas : Theophilus, Cyrillus et Catharina. Ci-dessus, deux cerfs-volants photographiés l'hiver dernier dans le ciel de Kyôto. Les photos peuvent-elles autre chose que sentimentales ? (Marie-Eve Lacaze, "Peggy dans les phares").
L’étrange lucane-cerf-volant mutante en hommage au roman Mater Terribilis de Valerio Evangelisti se cache toujours sur la place du théâtre de l’Atelier à Montmartre…
Vous pouvez également la retrouver sur le livre collector sorti par les édtions la Volte pour leur 20 ans et dans lequel 20 artistes ont illustré 20 livres du catalogue de la maison d’édition. Il est même disponible en pré-commande sur le lien suivant…
Ce post est écrit sous 4,5g d'alcool dans le sang, je vous prierais donc d'être indulgents. Comme l'a si bien dit Dr X, "si on n'avait pas rencontré ce garagiste, on aurait perdu notre porte monnaie, mais on n'aurait pas chopé une cirrhose".
Pourtant, la journée a bien commencé, avec notre premier petit dejeuner en liberté, au milieu des montagnes ...
Bon, ça a demandé quelques ajustements : on a réussi à partir sans fermer le coffre, les tiroirs s'ouvrant donc à qui mieux mieux dans la montée. Fort heureusement, nos possessions ont évité de s'éparpiller aux quatre vents grâce à la puissance du saint esprit.
De même, nous avions oublié de fermer les lanières de la tente de toit, qui nous ont suivi en mode cerf volant avant qu'on réalise qu'il y avait un problème. Bon, eh, c'est notre premier jour hein, il faut bien faire les erreurs une fois !
Nous passons ensuite par une route en terre, Dr X conduisant avec une bonne humeur communicative, tellement communicative même que le tiroir du vide poche a passé toute la montée a essayer de danser avec mon genou en s'ouvrant de manière intempestive. Le petit coquin.
Peu importe, nous arrivons bientôt en vue du magnifique lac de barrage de Yeso, notre objectif de la journée !
On profite du paysage, flanant au grès de la vie, poursuivant de notre téléphone au zoom incroyable la faune locale, et rentrons à la voiture.
Et là, le karma accumulé sur le début de journée nous rattrape... La voiture ne démarre pas. Nos phares sont restés allumés, et en une demie heure, la batterie s'est complètement vidée !!
Nous voici donc tout penauds au milieu de nulle part, bien évidemment sans câble pour redémarrer notre batterie, à demander à toutes les âmes errantes s'ils seraient en possession de notre précieux sésame. Sans grand succès, jusqu'à arriver au propriétaire d'un minuscule boui-boui insalubre, qui nous sort une paire de ... Câbles. Mais au sens propre, deux câbles qu'on dénude au couteau.
Un groupe de colombiens croisés à ce moment nous remonte en voiture, manque de s'électrocuter en n'éteignant pas le moteur avant de se brancher, et en bonus Dr Rathatton leur renverse une cannette de bière dans la voiture, ils doivent être heureux de nous avoir dépannés... Mais la batterie redémarre \o/
On finit la journée en rentrant sur Santiago (où on achète une paire de câbles à mettre dans le coffre !), et on rejoint Daniel (notre garagiste de 60 ans qui fume comme un pompier) et sa compagne, qui nous invitent au restaurant. On les connait depuis deux jours, j'ai l'impression d'être des amis de toujours, c'est incroyable ce que ces gens sont généreux ! Ils nous libèrent même une chambre d'amis pour qu'on dorme au chaud ce soir ... Ce sont vraiment des gens supers 🥰
En attendant, pas de nouvelles de notre RUT, et l'agence nous a laissé un message "on a une solution, je vous appelle dans une heure !" à 14h ... Bien évidemment sans nous rappeler ou répondre à nos messages/coups de fil. Suspense pour demain, sera t on coincés ici tout le week end ?