Tumgik
#Salle des États
museoillogique · 1 year
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Auguste Léon - Musée du Louvre, 5 septembre 1921
Salle des États
salle Daru
Grande galerie
Salle Rubens

Boulogne-Billancourt, Musée départemental Albert-Kahn
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frenchcurious · 9 months
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Salle d'attente de la 30th Street Station (William H. Gray III 30th Street Station) Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis, 1927-1933, conçue à l'origine par les architectes Wilson Brothers & Company. - source Lilyane Haddad via Art Deco.
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sh0esuke · 11 days
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" Nothing On Me "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Arkham Knight
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une vie passée cachée de tous n'en était pas vraiment une. Plus que consciente, elle acceptait ce train de vie sans même un regard en direction de son existence passée. Tant qu'il était là, elle pouvait bien tout mettre en l'air, peu lui importait. Car après tout, sa vie c'était lui. Qu'elle s'en aille loin de tous, qu'elle abandonne ses études, qu'elle fuie sa famille, tout ça n'eut aucun impact sur elle, pas même alors qu'il lui était revenu d'entre les morts. De nouveau, sa vie ne tournait plus que autour de son existence même, son premier et dernier amour. C'était ainsi le destin qu'elle avait choisi.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟖𝟐𝟏.
Song : Nothing On Me - Kai
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Passant ma main sous le pommeau de douche, je frissonnai. L'eau était glacée.
La salle de bain était répugnante, du sol au plafond. Une odeur d'humidité flottait dans l'air, mélangée à celle d'herbes trempées, c'était pourquoi j'insistais toujours pour laisser la petite fenêtre entre la douche et le lavabo ouverte. Elle permettait d'aérer, elle apportait une certaine pointe de fraîcheur à la pièce. Elle n'effaçait pas les traces de crasse au sol, ni ne faisait disparaître les champignons qui avaient commencé à pousser sous l'évier, tout était dans le même état, rien n'avait bougé depuis ce matin. L'odeur était d'ailleurs toujours présente. Parfois je me demandais pourquoi je laissais cette fichue fenêtre ouverte ⸺celle-ci pourtant à côté d'une gare agitée. Cependant, lorsque j'oubliais de le faire et que je devais faire face à une odeur de renfermée chaude et intoxicante, je savais me montrer reconnaissante. Depuis le temps, j'avais retenu la leçon.
Malgré la condition sanitaire de la pièce, je laissais choir mes vêtements à même le sol. Ma brassière, mon boxeur et une vielle paire de socquettes blanches qui étaient à présent plus noires qu'autre chose. Tout traînait près du panier à linge qui débordait de vêtements malodorants.
Pendant que l'eau de la douche se réchauffait ⸺ce qui durait depuis déjà plus de cinq minutes⸺ je me lavais le visage. Je terminai de malaxer ma peau, évitant de faire tomber ma brosse à dents qui reposait sur le rebord du lavabo. Je venais à peine de me finir de me nettoyer la bouche, je n'avais pas pensé à la ranger immédiatement. Je n'avais aucune idée de quelle heure il était, je savais juste que nous étions bien loin de minuit, et que j'aurais dû être couchée depuis longtemps. Alors que je m'observai dans la glace brisée face à moi, cela m'importa peu.
J'essuyai mon visage d'une serviette à peu près propre et descendis jusqu'à ma nuque. Je tapotai la surface. Mes gestes furent très délicats.
Nue dans ma minuscule salle de bain, je chouchoutai mes traits autant que je le pouvais, de mes produits restants et avec les minutes de plus que j'avais à cause de la condition de ma douche.
Même après tous ces mois écoulés, je ne m'étais toujours pas faite à cette vie. Cet appartement miteux ne me revenait pas, ni le quartier violent dans lequel j'habitais. J'étais chanceuse lorsque le bruit des trains passants près de mon immeuble me réveillaient, parfois c'étaient des hurlements, le pleur de femmes battues, ou même des coups de feu.
Mais j'étais heureuse.
J'étais épanouie autant que je pouvais l'être dans une telle situation. C'était déjà ça, à mes yeux. C'était un sacrifice, il coûtait cher, mais je ne regrettais absolument rien.
Reposant ma serviette sur le petit crochet fixé au mur, j'ignorais la manière dont celui-ci se lit à trembloter pour faire volte-face. Je me chargeai rapidement de ma chevelure, parce que j'étais bien trop fatiguée pour les nettoyer ce soir, puis j'entrai dans la douche. J'aurais bien voulu refermer la porte coulissante derrière moi, cependant la porte en question était portée disparue. De l'eau éclaboussait le carrelage; c'était le cadet de mes soucis. J'étais bien trop occupée à passer mes doigts sur mon corps, partant de mes clavicules jusqu'à mes coudes. J'étais désormais trempée. De la tête aux pieds, des gouttes d'eau roulaient le long de mon  épiderme, chaudes et empestant la rouille. Autrefois, j'aurais questionné la qualité de l'eau, je serais sortie en vitesse de là, sanglotant et beuglant à l'assassin, néanmoins, ça n'était pas le cas. La moi actuelle s'en fichait éperdument.
J'étais heureuse d'être là.
Mes mains glissaient jusqu'à entrer en contact avec mes hanches, elles tombaient dans le bas de mon dos jusqu'à effleurer mon derrière. Je tâtai de ma chair, la tête renversée en arrière, le regard rivé sur le plafond doré de moisissures. Je n'étais même pas sûre de cligner des yeux. C'était délicieux. Cette chaleur s'emparant de moi, cette fumée brûlante qui envahissait la pièce et ce silence. J'en oubliai tout. Je me souvins de tout.
Mes pensées se bousculèrent, mon cœur s'emballa.
Et tandis que je remontai mes mains en direction de ma gorge, mes paupières se fermèrent. Je précipitai mes doigts entre les racines de mes cheveux, trempant mes poils et tâtant de la chaleur de mon cuir chevelu. Le flot d'eau provenant du pommeau de douche continuait à me tremper, telle une cascade, j'étais son socle, de l'eau me coulait entre les jambes, sur la pointe de mes seins, jusqu'à mes coudes, mes chevilles et orteils. Même mon dos ne put y échapper. De la tête au pied, j'étais noyée, enfouie sous ce tsunami de chaleur, il m'en brûlait la peau, il me marquait au fer rouge.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que je me décidais à bouger, le temps de reprendre possession de mon corps. Je me saisis d'un gel douche à la senteur fruitée, et fis usage de mes ongles et paumes afin de récurer ma chair jusqu'au sang.
Je snobai les picotements qui survinrent un peu partout sur mon corps, me mettant en garde.
J'ignorai le creux dans mon estomac me prévenant que je me situais sur une pente dangereuse.
À nouveau, j'oubliais tout.
À nouveau, je me souvenais de tout.
C'était une addition divisé, un oxymore qui me brûlait les neurones, un feu glacé qui me rendait malade. J'en avais les larmes aux yeux. Et je frottais. Mais je frottais. Je me nettoyais jusqu'à ne sentir que mes mains me toucher, j'ignorais le souvenir de ces mains violentes entre mes jambes, j'ignorais cette sensation d'être pincée et explorée un peu partout. J'ignorais ce sentiment d'humiliation, cette impression d'être réduite à l'état de proie.
Une simple brebis face au Prédateur.
Ce ne fut qu'étant pleinement satisfaite que j'acceptais de descendre en direction de mon ventre. Jugeant mes bras suffisamment purifiés, je les abandonnais à leur triste sort.
Frôlant la surface de mon nombril du bout de mes doigts, je sursautai. Une étrange réaction survint. Je levai le menton vers le pommeau et, les sourcils froncés, me mordis la lèvre inférieure. Je laissai mes bras retomber le long de mon corps. Un soupir fébrile s'échappa d'entre mes lèvres pendant que mon cœur s'emballait. Ses battements se firent plus désordonnés.
Et alors que je tentai de retrouver mon calme, une énorme secousse suivit d'un bruit assourdissant me prirent par surprise.
Je tournai la tête et vis une silhouette se dessiner devant l'entrée de la douche, quelque peu assombrie par l'absence de lumière ⸺il n'y avait qu'une vieille lampe torche sur l'évier pour faire le travail. Celle du plafond avait rendu l'âme deux mois plus tôt. Il avait laissé la porte grande ouverte, donnant sur le salon d'une obscurité angoissante, presque surnaturelle.
Une de ses mains se fraya un chemin sur la vitre de la cabine, il s'y tint.
« Je t'ai cherchée partout. »
Un sourire se dessina sur mes lèvres.
« Je suis là. »
Je me reculai de la source d'eau, ouvris mes bras et le laissai s'approcher. Jason passa ses bras autour de ma taille. Sans attendre, il me pressa contre lui, enfonçant son visage dans le creux de ma nuque.
« Il est quelle heure ? » demandai-je.
« Deux heure. »
« Mhh, tu rentres tard, ce soir. Qu'est-ce que tu faisais ? »
Il ne répondit pas.
« Jason ? »
« On s'en fiche, je suis rentré c'est le principal. »
Sa manière d'éviter ma question me contraria légèrement. J'aurais voulu en savoir plus, j'aurais voulu l'épauler, malheureusement, je n'étais plus l'oreille contre laquelle il pouvait se confier. Depuis qu'il était revenu d'entre les morts ⸺quelques mois auparavant, il était devenu méconnaissable. Jason me cachait tant de choses, j'étais d'ailleurs l'une d'entre-elles. Enfermée à double tours dans ce vieil appartement miteux, je n'étais pas mieux que le reste de ses secrets.
« Mhh, tu as raison. Bon retour à la maison, mon amour. »
Mes bras étaient passés autour de sa nuque, je les dépliai avec pour objectif de caresser ses joues. Tout en pressant la pulpe de mon pouce contre sa cicatrice, je plongeai mon regard dans le sien. Jason sursauta au contact. Il ne me repoussa cependant pas. Il conservait ses bras autour de ma taille trempée, lui toujours habillé.
Sa peau était chaude, de lui émanait une odeur métallique. Il n'était vêtu que d'un simple t-shirt vert foncé et d'un pantalon noir suivit de chaussettes. Rien ne me parut suspicieux et j'étais si comblée à l'idée de le retrouver que rien d'autre n'attira mon attention. Jason me serra contre lui. Il plaqua mes seins nus à son torse, mon bassin contre le sien et fit se toucher nos fronts. Je glissai mes doigts dans sa chevelure, soupirant un peu. Puis, je murmurai gentiment :
« Tu veux te doucher avec moi ? »
Jason hocha la tête.
Je reculai donc à l'intérieur de la douche et l'emportai avec moi. Immédiatement, nos lèvres se rencontrèrent. La cascade d'eau retomba du sommet de ma tête jusqu'à mes pieds pendant que je m'accrochais à lui si désespérément que j'en avais fermé mes paupières. Jason avait fait de même. Je le sentis se débarrasser de ses vêtements en même temps, il avait commencé par en bas, déposant de léger baisers sur mes lèvres lorsque ses mouvements nous forçâmes à nous séparer. Puis il s'était dépêché de faire pareil avec son t-shirt pour venir se presser entièrement contre ma silhouette.
Jason m'enferma dans une étreinte ardente, si chaude que la température brûlante de l'eau qui nous tombait dessus en aurait presque eu honte. La sensation de ses bras autour de moi, de nos torses se frottant l'un contre l'autre, nos lèvres se rencontrant sans une once de répit... C'était divin. À l'instar d'un festin royal dont les saveurs faisaient exploser mon cœur dans une symphonie de pulsations.
Je le sentais partout autour de moi.
Jason et moi ne faisions qu'un, nous étions à présent le socle de cette cascade humide, rongés par cette même eau, bougeant au même rythme et notre épiderme fusionnant de part cette chaleur qui nous faisait petit à petit fondre. J'en avais des vertiges. Mes poumons se fidèrent de dioxygène à la vitesse de l'éclair, je m'accrochais à lui, me cramponnais à sa chair et goûtais ses lèvres humides. Jason répondait à ma vivacité avec passion, il s'agrippait à la chair de mes hanches, frottait son corps nu au mien dans des mouvements erratiques. Ça n'avait rien de pressé ni de sexuel, c'était sensuel et séducteur. L'effort que nous faisions à nous embrasser ne signifiait pas notre empressement quant à ne faire qu'un, c'était plutôt sous l'emprise d'un fort sentiment de soulagement que nous agissions. J'étais heureuse de le retrouver, c'était de même pour lui.
Jason remonta une main en direction de ma nuque, il s'en saisit et rapprocha nos visages. Il contrôlait le tempo et l'intensité de notre baiser.
Ses lèvres se moulaient parfaitement à la forme des miennes, notre salive ne faisait qu'un, gênée à répétition par l'averse qui nous tombait dessus. Le goût métallisé provenant du pommeau de douche me fit grimacer, cependant les caresser qu'exerçait Jason sur ma nuque suffirent à me distraire. J'en venais à gémir contre lui.
Je poussais une petite plainte dans sa bouche, il répondit dans un grognement grave.
C'en était presque animal, primitif, la manière avec laquelle j'étais pressée contre lui, comme si sans lui je risquais de manquer d'air. C'était bien plus que ça en soi. Son étreinte était bien plus que deux simples mains qui me pressaient contre lui, c'était notre fusion; corps et âme, c'était une connexion qui allait au delà des mots, qui transcendait toutes les réflexions que j'avais pu avoir jusqu'à présent.
J'aurais pu mourir ainsi, les poumons écrasés par ma cage thoracique, la respiration saccadée et la gorge ravagée par des brûlures enflammées. Tout ça pour rester auprès de lui. Pour toujours et à jamais.
Toutefois, il fallut que Jason se recule.
Ses paumes de mains se posèrent sur mes épaules, il embrassa doucement mon front, puis l'arête de mon nez, et imposa quelques centimètres entre nous afin que nos regards puissent se croiser. Je papillonnai des yeux. Il nous fit sortir du dessous du pommeau, en direction de la sortie de la douche et arrangea ma chevelure avec une minutie attendrissante. Elle me fit fondre sur place, les pupilles pétillantes et le bas ventre en compote.
« Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. » il murmura.
« Jason... »
J'avais l'impression que mon cœur allait exploser.
« Merci d'être venue avec moi, merci de m'avoir suivi jusqu'ici. »
Jason embrassa le coin de ma bouche, puis ma mâchoire, puis ma tempe et il finit avec le milieu de mes sourcils. Il me dora de baisers, la prise de ses mains sur mon visage plus ferme que jamais.
« Je t'ai promis mondes et merveilles et j'y arriverai. » insista-t-il. « Tu mérites pas moins que ça, mon cœur. »
« Tant que tu me reviens. »
Je le pris par surprise en interceptant ses lèvres, je l'embrassai à mon tour.
« C'est tout ce que je veux. Toi. Toi et juste toi. Seulement toi. »
« Je t'aime. »
Une armée de papillons s'en allèrent chatouiller mon bas ventre. Je frémissai contre lui, incapable de réprimer le rictus qui prenait place sur mes lèvres.
« Moi aussi. »
Je l'embrassai.
« Je t'aime. Je t'aime. »
Tout était inhabituel depuis qu'il m'était revenu. J'avais appris son décès et m'étais immédiatement enfermée dans une dépression qui me fit frôler la mort du bout des doigts plus de fois que j'aurais aimé l'admettre. Malgré l'aide de ses frères, et de ses amis, il m'avait été impossible de tourner la page. Passer à autre chose après avoir aimé Jason Todd n'était pas une mince affaire. J'avais refusé tout type d'aide. Je m'étais enfermée dans ma chambre pendant des semaines entières et j'avais vécu avec pour simple compagnie le souvenir de son sourire et son odeur corporelle enduite sur ses vêtements. Lorsqu'il m'était revenu, j'avais cru devenir folle. Il était resté flou, je ne connaissais que les grandes lignes, la seule dont je me souvenais était sa proposition. Tout quitter le temps que les choses s'arrangent ou le quitter et définitivement tourner la page.
Alors oui, tout était inhabituel. De ce vieil appartement qu'il avait trouvé dans un des quartiers les plus miteux de Gotham, jusqu'à notre routine. Jason disparaissait presque tous les jours à faire je ne savais quoi. Parfois, il ramenait des tonnes de liasses d'argent qu'il cachait dans l'un des murs de notre cuisine, d'autre, il me revenait tout égratigné et m'empêchait de le questionner. Ce Jason était différent de celui que j'avais autrefois connu.
Celui que j'avais face à moi était plus sérieux, il avait perdu son éclat d'antan. Lorsque nous nous retrouvions, dans ces moments là, cette différence me dépaysait.
Cependant, une chose me restait familière : l'amour que je lui portais.
Lorsqu'il me caressait, m'embrassait, lorsqu'il me susurrait des mots doux au creux de l'oreille ou même lorsque nous ne faisions qu'un, il réveillait cette flamme de passion au sein de mon cœur, cette même flamme qui s'était embrasée la première fois que nos regards s'étaient croisés. Elle n'avait jamais disparu. Malgré tout Jason ne cessait de la raviver. À chaque toucher, parole, coup d'œil, il me faisait davantage l'aimer.
Je m'en fichais de ce qu'il me cachait.
Je me fichais de la provenance de tout cet argent.
Je me fichais de sa rancœur à l'égard de son père.
Je me fichais de tout tant qu'il me revenait vivant. Ma plus grande peur était de le perdre à nouveau, alors je refusais de le faire fuir avec toutes mes questions. J'avais juste besoin de savoir qu'il m'aimait et que jamais il ne me quitterait. Pour l'instant, Jason s'en sortait à merveille. Malgré le côté redondant de mon quotidien et mes conditions de vie inquiétantes, la pensée que je n'avais besoin que de lui pour être heureuse s'était rapidement certifiée.
Le sol à mes pieds aurait bien pu s'écrouler, il me suffisait d'entendre le son de sa voix et de sentir sa peau sur la mienne pour savoir que tout irait bien. Car tant qu'il était là, j'étais saine. J'étais complète. J'étais comblée.
Ma bouche trouva la cicatrice sur sa joue. Jason tourna la tête sur le côté, alors je le chassai et déposai un baiser sur sa mâchoire. Nous ne tardâmes pas à nous laver, l'eau de la douche ayant suffisamment coulé comme ça. Nous sortîmes de la salle de bain une dizaine de minutes plus tard. Vêtue d'un bas de jogging à lui et d'un simple soutien-gorge, je le suivis, main dans la main, jusqu'à notre lit ⸺un simple clic-clac dans le salon. Jason s'assit dessus et me guida sur ses cuisses, je pris place sans mal, ma poitrine collée à ses clavicules et mes bras passés autour de ses épaules.
L'appartement était minuscule, il n'y avait que deux pièces, un salon ⸺plus un petite cuisine, et une salle de bain. Dans un des murs était incrustée une armoire dans laquelle le peu de vêtements que nous avions étaient rangés. La qualité de l'endroit laissait à désirer, les murs, le sol et le plafonds manquaient d'isolation, les secousses provenant de la gare à côté handicapaient notre quotidien malgré les mois que nous avions déjà passé ici, nous n'avions jamais pu nous y habituer. Le frigo contenait mal nos restes de nourriture, il n'y avait pas de four et le micro-onde m'avait lâché la semaine dernière lorsque j'avais cherché à réchauffer mon bol de soupe. Sans parler du bazar qui traînait un peu partout dont nous étions responsables; entre bouts journaux, miettes de gâteaux, vêtements et sous-vêtements, objets parfois indescriptibles, CDs, cassettes, fils d'électroniques.
Nous vivions dans un chaos pur, avec au centre, juste lui et moi. Nous deux.
Je le sentais, toujours aussi proche de moi. Je le regardais dans le blanc des yeux, le corps chaud et un stupide sourire dessiné sur mes lèvres. Jason avait abandonné ses mains sur mes hanches, il jouait du bout de ses doigts avec l'élastique de mon ⸺son⸺ jogging. De cette manière, je me sentais invincible. Pas dans le sens où je me sentais forte, capable de tout surmonter, non. Je n'avais pas l'étoffe d'une héroïne. Malgré tout, je me sentais bel et bien invincible, je le devais à Jason. À ses côtés j'avais l'impression de ne rien risquer. J'étais certaine qu'il resterait à mes côtés, qu'il me protégerait : d'autrui, de mes souvenirs et traumatismes, de n'importe quoi. Tout ce qui aurait pu me blesser d'une quelconque manière.
J'aurais tout donné pour rester ainsi.
« T'as mangé ? » il me demanda.
« J'avais pas faim. »
Jason releva un sourcil.
« Tu m'as attendu, c'est ça ? Je t'ai déjà dit de pas le faire. » pesta-t-il dans un soupir. « Je t'avais laissé un peu d'argent sur le comptoir, t'y as même pas touché. »
« Je sais.. Mais m'en veux pas, j'étais persuadée que tu rentrerais tôt. »
« Je t'ai manqué ? »
« Quelle question... »
Il me pinça les hanches.
« Réponds, je sais que c'est vrai. »
« Eh ! »
Je plissai les yeux à la vue de son rictus taquin.
« Bien sûr que tu m'as manqué. Je t'ai attendu du matin jusqu'au soir. » marmonnai-je en roulant des yeux. « Tu mérites même pas que je te réponde. »
« Tu m'as manqué aussi, mon cœur. »
Je gloussai et me rapprochai de lui. Jason en profita pour lâcher mes hanches et plutôt les entourer de ses bras. Il me pressa contre lui, de nos bassins jusqu'à nos ventres et ma poitrine contre son torse. L'étreinte fut splendide, si romantique et passionnée. J'en eu des frissons. Le bout de nos nez se frôlèrent, finalement, nos fronts entrèrent en contact. Doucement, je vis ses yeux se fermer. Jason expira ensuite un doux soupir.
« Tu vas dormir ? » je l'interrogeai et passai mes doigts dans sa chevelure.
« Ouais, je suis crevé. » il répondit.
Son emprise sur mon corps me forçait à le suivre lorsqu'il me fit pivoter sur le côté et entrer en contact avec le matelas du clic-clac. Jason nous fit juste après reculer. Nous arrivâmes au niveau de nos oreillers respectifs, et il s'allongea sur moi, sans jamais lâcher mon estomac. De sa bouche, s'échappait un soupir d'aise. Sa tête se frotta à ma poitrine, il y trouva grand réconfort, sans ouvrir les yeux ne serait-ce qu'une fois. Je l'accueillais à bras ouverts. La vue de son expression détendue me sut suffisante. Ses traits étaient relâchés et les rayons lunaires provenant de la fenêtre juste à côté l'éclairait si joliment. J'en avais des papillons dans le ventre, le cœur qui pétillait. Il était magnifique, il m'était impossible de me lasser dès que mes yeux se posaient sur lui. J'étais irrésistiblement attirée par lui, charmée, envoûtée. Il m'était impossible de détourner le regard.
Jason déposa de doux baisers sur mon décolleté, il embrassa ma peau, me pressa contre lui. La manière dont il s'accrochait à moi était autant désespérée que passionnée. Je faisais de même en retour. Mes doigts se noyèrent dans sa chevelure corbeau, je l'agrippai et abaissai ma tête de manière à coller ma joue au sommet de son crâne.
C'était d'une perfection inconcevable.
Plus rien ne vint polluer mon esprit, je ne me souvenais plus de rien, n'omettais plus rien en retour. Tout ce qui comptait en cet instant se trouvait en mon sein, au creux de mon cœur. C'était lui, Jason Todd. Rien d'autre.
Je le vis s'assoupir, l'eus accompagné à l'aide de tendres caresses. Sa respiration s'était calmée, la force avec laquelle il m'eut précédemment maintenue en place disparue simultanément. Une demie heure s'écoula. Ne trouvant toujours pas le sommeil, j'étais malgré tout restée là, à ses côtés, attendrie par l'expression adorable sur son visage et tout autant intriguée par la cicatrice en forme de J incrustée dans sa joue. Je l'avais frôlé de mon pouce, j'avais ensuite embrassé sa tempe.
J'avais pris soin de lui aussi longtemps que possible. Morphée ne tarda pas à me voler, lorsque ma garde s'était baissée et que la fatigue avait commencé à me cueillir. Il m'accueillit à son tour et m'emporta dans le même monde de douceur dans lequel Jason avait déjà trouvé réconfort. Je l'y rejoignis avec hâte.
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swgzl · 5 months
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BACK TO THE FUTURE.
Un projet sur lequel j'ai travaillé avec Monocle et Sophie. Design by Monocle, code par moi-même.
Contexte :
2024. A l’orée du Parc National de Yosemite se trouve une petite ville dont personne ne se soucie. A Mariposa, la vie est tranquille, sans vague. On ne s’inquiète pas des problèmes du vaste monde, principalement parce que les nouvelles mettent du temps à arriver. Coupée de tout, il semblerait que Mariposa soit passée à la trappe quand les avancées technologiques ont envahi l’Ouest des États-Unis. Les câbles électriques qui entourent la ville sont vieux, défaillants. On a appris à ne pas se fier à la technologie, et surtout pas à s'appuyer sur elle. Pas de téléphone dernier cri, pas de 5G dans les rues, pas de réseaux sociaux pour venir influencer le quotidien des habitant·e·s. C’est une vie particulière, car en dehors des frontières de la ville, le monde est géré depuis des décennies par ces technologies qui n’en finissent plus d’avancer. L’ère moderne s’est faite une place dans les domiciles, dans les poches, dans les cerveaux. On ne peut plus la quitter, sauf ici. Ici où le temps lui-même semble s’être arrêté. Si le calendrier tourne au même rythme qu’ailleurs, les influences culturelles, les styles, les activités, n’ont pas évolué depuis les années 1980. Trente ou quarante ans plus tôt, on a fait le choix de tout arrêter, de ne plus changer, et aujourd’hui on a un peu oublié comment tout a commencé. Certains disent que c’était le choix du conseil municipal, effrayé de voir le monde évoluer à une vitesse folle. D’autres pensent que Mariposa est sujet à une expérimentation du gouvernement, mais cette théorie ne plaît pas à tout le monde. La plupart des gens, de toute façon, ne s’en préoccupent pas tellement.
Parce qu’ici, on mène une existence paisible en appréciant ce qu’on a, plutôt qu’en se souciant de l’extérieur. Les jeunes grandissent entre le skatepark et la salle d’arcade, les moins jeunes se bougent sur des vieilles musiques de fitness. C’est une petite communauté qui vit à Mariposa, où l’on fait de son mieux pour prendre soin de ses voisins et vivre en paix. Et puis il y a le rendez-vous du samedi soir, celui où presque toute la ville se rend. Chacun dans sa voiture, ou peut-être regroupé à deux ou trois pour ceux qui n’ont pas peur des rumeurs. Le parking du drive-in se remplit au coucher du soleil, tout le monde allume sa radio pour suivre un film qui est sorti plus de vingt ans auparavant. Ce n’est pas ici que sortent les nouveaux films, mais tout le monde s’en fiche. L’intérêt du drive-in, c’est de s’y retrouver en famille, entre amis, avec ses voisins. Qu’importe si un film passe en boucle pendant un mois ou si ce sont toujours les mêmes qui finissent par revenir. Les habitants de Mariposa sont ancrés dans leurs habitudes, ils n’aiment pas tellement que les choses changent. Et pourtant, chaque fois qu’un touriste traverse la ville, il apporte avec lui un peu de ces nouvelles de l’autre monde, brisant l’illusion que la terre entière n’est pas coincée dans les années 80. Mais combien de temps la ville pourra-t-elle encore tenir ainsi ?
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alexar60 · 10 months
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Repartir à zéro
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Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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bttf-rpg · 6 months
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2024. A l’orée du Parc National de Yosemite se trouve une petite ville dont personne ne se soucie. A Mariposa, la vie est tranquille, sans vague. On ne s’inquiète pas des problèmes du vaste monde, principalement parce que les nouvelles mettent du temps à arriver. Coupée de tout, il semblerait que Mariposa soit passée à la trappe quand les avancées technologiques ont envahi l’Ouest des États-Unis. Les câbles électriques qui entourent la ville sont vieux, défaillants. On a appris à ne pas se fier à la technologie, et surtout pas à s'appuyer sur elle. Pas de téléphone dernier cri, pas de 5G dans les rues, pas de réseaux sociaux pour venir influencer le quotidien des habitants. C’est une vie particulière, car en dehors des frontières de la ville, le monde est géré depuis des décennies par ces technologies qui n’en finissent plus d’avancer. L’ère moderne s’est faite une place dans les domiciles, dans les poches, dans les cerveaux. On ne peut plus la quitter, sauf ici. Ici où le temps lui-même semble s’être arrêté. Si le calendrier tourne au même rythme qu’ailleurs, les influences culturelles, les styles, les activités, n’ont pas évolué depuis les années 1980. Trente ou quarante ans plus tôt, on a fait le choix de tout arrêter, de ne plus changer, et aujourd’hui on a un peu oublié comment tout a commencé. Certains disent que c’était le choix du conseil municipal, effrayé de voir le monde évoluer à une vitesse folle. D’autres pensent que Mariposa est sujet à une expérimentation du gouvernement, mais cette théorie ne plaît pas à tout le monde. La plupart des gens, de toute façon, ne s’en préoccupent pas tellement.
Parce qu’ici, on mène une existence paisible en appréciant ce qu’on a, plutôt qu’en se souciant de l’extérieur. Les jeunes grandissent entre le skatepark et la salle d’arcade, les moins jeunes se bougent sur des vieilles musiques de fitness. C’est une petite communauté qui vit à Mariposa, où l’on fait de son mieux pour prendre soin de ses voisins et vivre en paix. Et puis il y a le rendez-vous du samedi soir, celui où presque toute la ville se rend. Chacun dans sa voiture, ou peut-être regroupé à deux ou trois pour ceux qui n’ont pas peur des rumeurs. Le parking du drive-in se remplit au coucher du soleil, tout le monde allume sa radio pour suivre un film qui est sorti plus de vingt ans auparavant. Ce n’est pas ici que sortent les nouveaux films, mais tout le monde s’en fiche. L’intérêt du drive-in, c’est de s’y retrouver en famille, entre amis, avec ses voisins. Qu’importe si un film passe en boucle pendant un mois ou si ce sont toujours les mêmes qui finissent par revenir. Les habitants de Mariposa sont ancrés dans leurs habitudes, ils n’aiment pas tellement que les choses changent. Et pourtant, chaque fois qu’un touriste traverse la ville, il apporte avec lui un peu de ces nouvelles de l’autre monde, brisant l’illusion que la terre entière n’est pas coincée dans les années 80. Mais combien de temps la ville pourra-t-elle encore tenir ainsi ?
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homomenhommes · 2 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 162
Après que les deux frères aient passé la nuit dans note lit, nous (Marc et moi) avons eu droit à un réveil bien agréable. Vers les 8h, nous nous sommes réveillés au même moment avec chacun une bouche en train de sucer nos bandaisons matinales. Je suis resté un bon moment entre deux eaux, les yeux fermés, à savourer les sensations que la bouche avide de Théo me procurait. L'avantage avec mon Théo c'est qu'étant son premier mec, Marc le second et les prochains sous Kpotes, je pourrais continuer un bon moment en nokpote avec lui. Cette idée m'a emmené au porte de l'explosion et ses coups de langues m'ont achevé. Je lui ai juté dans la gorge et la bouche une bonne demi douzaine de fois. Il a pris soin de bien avaler toute ma production et de rattraper d'une langue agile les quelques gouttes qui avaient pu s'échapper aux commissures de ses lèvres. Faut dire que ce matin je lui avais servi la dose question jus ! A nos coté, Marc étalait son sperme sur le torse d'Ed. Pour les remercier nous avons branlé nos pipeurs respectifs et après avoir recueilli leurs spermes dans nos mains, nous le leur avons fait boire en plus.
Douche et direction la salle de muscu avec juste un jus de fruit dans le corps (enfin pour Marc et moi !). J'ai mis les deux frères sur de la cardio, tapis de course et rameur, pendant qu'avec Marc je soulevais de la fonte. Je tiens à les garder plutôt filiformes que musclés, pour cela j'ai déjà Ric Petit déjeuner enfin pas si petit que cela.
J'ai quelques courses à faire. En fait surtout un rendez vous à la banque (voir André le père de Ric) afin de faire le point sur mes avoirs car pour le reste Samir et Ammed assurent tout l'approvisionnement alimentaire comme les consommables sexuels.
Il ne fait pas mauvais et je décide d'y aller en moto. Théo, qui n'en a jamais fait insiste pour venir avec moi. Je me laisse faire et l'équipe d'un casque et blouson de Jimmy. Je lui explique le comportement à avoir dans mon dos. Le plus agréable : l'arrimage à mon paquet, le plus sérieux : se pencher exactement comme moi, du même coté. Le tout pendant que chauffe la R1. En selle, avant de démarrer je récapitule les instructions. Je lui prends les mains et les place sur mon paquet (pas la peine de lui préciser de les poser sur le réservoir en cas de freinage car vu son poids, je n'aurais aucun mal à supporter l'écrasement !) et un pied à terre penche la moto comme dans un virage. Collé à mon dos, il se penche du bon coté. Départ. Les premiers Km je vérifie qu'il à bien compris en prenant quelques virages bien penchés et deux/trois freinages confirme son poids plume. Nous faisons le trajet nous séparant de la banque. Après quelques Km, j'ai senti ses petites mains gantées (pourtant bien écrasée contre le réservoir) malaxer mon entrecuisse et me faire bander. Je l'ai laissé faire. Nous sommes introduits directement dans le bureau d'André. Il remarque de suite mon état d'excitation et j'en dévoile alors la cause qui était restée cachée derrière moi. Sans que je lui demande, il me propose d'aller me rafraichir dans la petite salle d'eau jouxtant son bureau directorial. Je prends Théo par l'oreille et le pousse devant moi. Dès la porte refermée derrière nous, je lui baisse le pantalon et remonte juste de Zip du bas de ma combi. Un puis deux doigt mouillés de gel (j'en ai toujours sur moi avec des kpotes) préparent son trou et je le défonce direct plié contre le lavabo. Je le traite de petite salope qui ne cherche qu'à se faire enculer, que si il est si en manque, je pourrais peut être demander au directeur de la banque de s'occuper aussi de son petit trou... Il halète sous mes coups de rein. Il m'excite encore plus en me disant qu'il l'a sent bien lui défoncer la rondelle, qu'il préfère que je l'encule à ses branlettes en solitaire. Je prend bien soin de lui faire sentir la totalité de mes 20cm gland compris en déculant entièrement et en attendant que son anus de referme un peu pour y retourner. ;Bien excité par ses manipulations précédentes plus la situation, je explose au fond de ses boyaux. Une de mes mains retient son sperme alors que l'autre tente de diminuer le volume sonore de ses gémissements. Il lèche son sperme avant que nous procédions à quelques ablutions et que nous remettions un peu d'ordre dans nos tenues avant de rejoindre André.
Après avoir fait sortir Théo et lui avoir dit de m'attendre dans le grand hall de la banque, je me suis entretenu de mes affaires. Ces dernières vont très bien et j'aurais bientôt un capital pouvant m'assurer un revenu plus que décent. Faut dire que je ne paye pas ma part des charges de la maison avec les revenus que m'assure ma position de fils d'Emma. Après la partie sérieuse, il me demande qui est le ptit mec qui m'accompagne. Quand je lui dit qu'il est le frère d'Ed, il lui reconnaît alors une certaine ressemblance. La question suivante est quand est ce que je le mets au " travail ". La, je le freine de suite en lui disant qu'il faudra qu'il se contente de Jimmy et Ed un bon moment car Théo je me le réservais. Je demande les dernières nouvelles de Ric. Il me confirme que ses études se passent de façon très satisfaisantes et que coté sexe, ils ont poussé assez loin l'expérimentation de la stimulation électrique. Il m'invite à venir voir ça dès que j'aurais 5 mn. Très intrigué on se ;fixe un rendez vous pour le mardi soir suivant (Marc est en déplacement).
Le retour m'a remis aussi bandant que l'aller. Je me suis donc offert de nouveau le petit trou de Théo, ce coup ci dans le garage. Sur le coffre du SLS, les deux jambes sur mon épaule gauche (pas eu le temps de retirer ses chaussures et ses jeans) je me suis offert son cul. Même après le passage récent de ma bite, j'étais bien serré et sentis en plus ses efforts de contractions anales. Après quelques gesticulations qui lui ont libéré les chevilles, nous avons pu passer à la vitesse supérieure. Il a ceint mes hanches des ses jambes et je me suis redressé pour le porter dans mes bras. Une fois debout, j'ai senti qu'il basculait son bassin en avant pour s'enfoncer encore mieux sur ma queue. Là, toute ma bite dans son anus, il a écrasé sa bouche sur la mienne en gémissant de plaisir. les jambes légèrement écartées pour assurer notre stabilité, je l'ai posé, dos sur la selle du X11 (elle est à la bonne hauteur pour me faciliter l'enculage) et libéré de son poids, j'ai pu le limer sérieusement. Mes grands coups de rein faisait sortir mon gland à chaque fois. Je prenais alors plaisir à regarder son anus se refermer doucement avant de me renfoncer sèchement. C'est lui qui s'est agrippé à moi et m'a supplié de le défoncer comme la salope qu'il était. Devant une telle demande, je ne me suis plus retenu et je lui ai défoncé la rondelle jusqu'à exploser au fond de son trou. Au même moment il éjaculait sur mon cuir. Retour à la maison. Nous trouvons Ed devant la TV qui nous demande pourquoi nous avons été si long. Quelques explications et nous lui demandons à notre tour ce qu'il a fait pendant ce temps là. il nous dit que de son coté, il avait soulagé Marc qu'une " crampe " mal placée rendait distrait pour le travail qu'il avait amené à la maison ! Avec Théo, je me suis mis à l'aise (en jock) avant de proposer un passage dans la piscine en attendant le déjeuner.
Il fait encore frais mais nous sortons directement par les baies vitrée du salon et sautons nus dans l'eau chaude (28°C). Nous y sommes encore quand Marc nous envoi Samir et Ammed nous sortir de l'eau et nous rouler dans de grands peignoirs en éponge.
Déjeuner tous les 4. Au café, le récit de notre sortie du matin, a provoqué chez Marc une réaction qui est franchement devenue visible. Pour s'en défaire, alors qu'Ed s'apprêtait à s'en occuper, il a demandé à Théo de le faire. Il apprend bien et je commence à en être un peu fier ! Il s'est mis à genoux entre les jambes de Marc et penché en avant a commencé par lécher de bas en haut les 22cm de Marc. En moi même, je me suis dit qu'il avait quand même du mater un bon nombre de porno sur le net ! Ed est venu dans mes bras et enfoncés dans un grand fauteuil en face d'eux, nous l'avons regarder faire. ; Théo a dégagé les couilles de Marc pour les prendre l'une après l'autre dans sa bouche et les faire rouler sous sa langue. Puis il s'est de nouveau attaqué aux 22cm de chair raide. Reprise du léchage façon glace avant de venir se concentrer sur le gland violet d'excitation. Après avoir pass�� sa langue dessus, sous la couronne, agacé le frein, il l'a enfin (surtout pour Marc dont nous avons entendu un gémissement de délivrance) pris totalement dans sa bouche. Marc a posé ses deux mains sur ses oreilles et lui a signifié ainsi de s'attarder un moment uniquement sur son gland. Nous avons deviné, aux gonflements irréguliers de ses joues, qu'il faisait tourner sa langue sur toute sa surface. Ne pouvant plus tenir, Marc a appuyé sur sa tête et s'est enfoncé dans sa bouche et, sans arrêt, au fond de sa gorge ne s'arrêtant qu'avec le menton de Théo dans ses couilles. Comme je bandais, très excité par ce porno en live, Ed s'est laissé glisser à mes pieds pour imiter son frère. Nous avons rattrapé notre retard en enfonçant ma queue direct dans sa gorge. J'ai perçu toute les progrès qu'il avait fait car pas un haut le coeur n'est venu perturber mon limage de gorge si tôt après le repas !
J'ai calqué les positions de Marc avec Théo sur Ed.
Quand Marc s'est penché au dessus de Théo pour lui mettre un puis plusieurs doigts dans le cul, j'ai fait de même pour ouvrir la rondelle d'Ed. Quand il lui a dit de se mettre en 69 et que Théo, les genoux sur le dossier du canapé, lui a présenté sa rondelle alors qu'il reprenait en bouche sa bite, avec Ed, nous avons fait de même. Nous avons pu saliver correctement leurs rondelles respectives, les écartant à l'aide de nos majeurs accolés. Nouveau basculement de situation et les deux frères se sont retrouvés assis, plantés sur nos pieux rigides d'excitation (avec Kpote pour moi). Marc se maintenant au fond de Théo, j'ai fait de même avec Ed. Ma bite était plongée dans une chaleur intense. Je sentais Ed contracter sa rondelle pour, sans bouger, essayer de me faire de l'effet. Je demandais à Marc ce qui se passait de son coté et il me dit que Théo lui massait la bite à coup de contractions anales. Ils ne sont pas frères par hasard ces deux là !
Marc et moi avons légèrement glissé sur le cuir afin que nos " cavaliers " aient plus d'aisance à nous chevaucher. Puis nous les avons laissé faire. Théo a calqué son rythme sur celui de son frère et nous les avons emmené en promenade jusqu'au 7ème ciel. Démarrage en lents va et vient sur nos sexes. A chaque remontée nous avions droit au bisou avec la langue avant qu'il ne se renonce nos bites au fond de leurs culs. A ces moments là (bisous), nos glands seuls restaient coincés, bien serrés par l'anus. Ils profitaient de leurs poids pour s'enfiler plus rapidement nos queues, faisant claquer leurs fesses su nos cuisses. Heureusement que nos jambes un peu écartées protégeaient nos couilles ! Sinon ils n'auraient pas hésité à les écraser au passage !
Quelques passages rapides puis retour à des cadences " raisonnables " afin de ne pas nous faire jouir trop vite. Marc et moi les avons laissé faire un bon moment avant de reprendre les commandes. Facilement (vu leurs gabarits), nous nous sommes levés tout en les maintenant enfoncés sur nos pieux puis les avons portés jusqu'à la table haute et posés dos dessus.
Nous nous sommes alors déchainé sur leurs petits culs. Nous les avons littéralement défoncés. Epaules contre épaules avec un synchronisme parfait, Marc et moi avons explosé au fond de leurs trous (moi dans une kpote) alors qu'ils jutaient en même temps.
Le temps de reprendre ses esprits et Ammed était à nos cotés avec des serviettes pour nettoyer les dégâts. Cela ne nous a pas empêché d'aller faire un tour sous les douches (même essuyé, ça poisse !).
Le reste du WE s'est passé aux même occupations.
Au retour, j'ai eu droit aux remerciements de Théo assortis d'un " quand est ce qu'on remet cela ? " convainquant.
Rappel cinglant à la réalité par Ed, " quand tu auras amélioré ton niveau d'étude ". Ha les frères !!, quand je m'inquiétais de la situation, Ed m'a dit que Théo malgré ou à cause de ses facilités, ne foutait rien et maintenait ainsi un 12 de moyenne, très inférieur à ce qu'il pourrait donner en bossant ne serait ce qu'un petit peu plus.
En total accord avec Ed, je planifiais le prochain WE non pas à une date mais à une note : 14 de moyenne.
JARDINIER
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ivo-oz · 4 months
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser.
Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur.
Ridicule !
La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous.
Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps.
Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront.
Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant.
La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence.
La porte est ouverte.
J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction.
Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu.
Une paire de bottes désassorties.
Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
J'ai . . .
Je n'ai pas crié,
j'ai pu me contenir haha,
mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant.
On peut y voir à travers.
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
Un ange passe.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'indifférence !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines.
Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
—Avez-vous du temps à m'accorder ?
J'aurais besoin de coudre mes plaies.
Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse.
Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions.
Comme la clémence par exemple.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte.
Elle ne m'aide même pas à monter...
Haha, elle doit avoir peur de demander . . .
Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
3 minutes plus tard, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ?
Que le soleil finisse couché une fois la fin des escaliers atteint. Alors ainsi soit-il
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Hum
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient.
Odeur de café . . . de miel.
Cela me sortit de mon vertige.
11h
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte.
Haha, tant pis pour la surprise.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables.
Grand-père est juste derrière.
L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ?
Tu ne me connais pas assez.
Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ?
Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études.
Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué.
En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer.
Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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recapqsmp · 9 months
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Lundi 11/09 - Mettre la cage dans une cage
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Philza est de retour de ses vacances. Il est allé directement dans la chambre de ses enfants, et a découvert qu'ils ne sont plus là. Tubbo et Fit lui ont fait un point global sur tout ce qui s'est passé : les oeufs, les waystones, le vote, les meubles, Forever… Ils ont décidé de passer un message à la fédération en recouvrant le bâtiment fédéral du président de cobblestone grâce à de la lave. Philza a laissé un message au dessus de la structure, disant qu'il avait "mit la cage dans une cage", et qu'il leur laissait une semaine pour leur rendre leurs oeufs, sinon de plus grosse destructions arriveront sur les bâtiments fédéraux.
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https://clips.twitch.tv/ConsiderateFitKathyNotATK-ugcWGxyOXnq-wHnA
Pac a reçu une shulkerbox chez lui avec des informations sur WalterBob, dont la position de sa maison. En y allant, il a pu découvrir des souvenirs de la vie passé de Walter, dont ses enfants et ses amis.
Pac a raconté ses découvertes à Fit. Celui-ci en regardant les images s'est rendu compte qu'il connaissait une des personnes sans visage sur une photo, mais d'avant sa vie sur Quesadilla Island. Il n'arrive pas a remettre le nom sur ce visage, ses souvenirs sont flous.
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https://clips.twitch.tv/MistyPrettiestSeahorsePunchTrees-rAICRI135ZBVFqKD
Philza et Tubbo ont décidé d'enquêter sur le laboratoire de la fédération où les nouveaux joueurs ont été retrouvés. Là bas, ils ont remarqué qu'un gros cube de glace avait fait son apparition. Ils ont analysé tous les étages du labo, sans rien trouver de particulier. Tubbo a les coordonnées de la prison, et pense qu'il faudrait aller là bas, mais elle se trouve a plus de 100.000 blocs, et Etoiles n'a pas de waystone a proximité.
Aypierre a enfilé un gilet jaune, et a démarré une grève à l'aide des autres joueurs. Ils ont placé des explosifs sur la route du spawn, et ont testé un nouveau système de mines. Aypierre a aussi fait écouter à Cucurucho la nouvelle musique de Faster : "Fuck the federation".
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https://www.twitch.tv/aypierre/clip/StrangeSmokyPeachBudBlast-ya3GiM4UTn4EKtOt
Pour aider Cellbit et les autres joueurs dans leur enquête sur les médicaments que procure Cucurucho à Forever, Pac a accepté de jouer au cobaye. Il a expliqué à Forever être triste en ce moment et avoir besoin d'un bon remontant. Forever a transmis l'information à Cucurucho et celui-ci a invité Pac a rejoindre la salle d'opération. Pac, après avoir laissé un livre à Cellbit lui expliquant tout ce qu'il compte faire, est allé dans la base de la fédération, s'est allongé sur le lit, et Cucurucho lui a administré un calment. Son live s'est coupé sur cette image.
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https://clips.twitch.tv/ColorfulTriumphantRutabagaUWot-QQ79C6XPZ_E9FMFe
Forever a souhaité prouver à Philza que Richarlyson va bien. Il l'a donc emmené dans sa base et lui a montré la maison qu'il a construit pour son fils. Philza a pu découvrir la roche dans le lit de Richarlyson et en tentant de lui expliquer qu'il y a un problème, Forever a sorti son pistolet, lui demandant d'arrêter ce bruit d'horloge. Il a pris ses médicaments et sa joie de vivre est revenue. Fit écoutait toute la conversation, caché en minant dans la base de Forever. Lui et Philza se sont entretenus après l'explication de Forever sur les votes. Ils en ont conclu que Forever avait totalement disjoncté, et qu'il fallait s'occuper de ce problème rapidement.
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https://clips.twitch.tv/ViscousTriumphantSwanNerfBlueBlaster-sOJ6frga2Cf_sHUy
Alors qu'il se baladait paisiblement accompagné d'Ironmouse, Tina et Jaiden, le code a attaqué Etoiles. Ils se sont défendus (les autres joueurs ayant pu rejoindre le combat via une sharestone), et le code s'est enfuit sans laisser de message.
Forever, ayant rejoint tout le groupe pour le combat contre le code, a pris BadBoy à part et l'a demandé en mariage ! BadBoy a évidement refusé, lui disant qu'il n'est pas dans son état normal. Forever lui a donc dit vouloir tester quelque chose sur lui et l'a attaqué avec des mines, perdant au passage plusieurs totems. Dès qu'il a vu Etoiles s'approcher, Forever s'est enfuit dans sa base. BadBoy et Etoiles ont conclu qu'il était temps de tuer le président pour lui prendre ses médicaments. Etoiles, qui ne voulait pas attaquer tant qu'il n'en avait pas reçu l'ordre, a accepté la mission.
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https://clips.twitch.tv/CrunchyTenuousGuanacoYouWHY-DOk47Rw2yuTkLTZm
Jaiden s'est mise dans l'idée de profiter de son lien spécial avec Cucurucho pour lui demander des explications sur tout ce qui se passe sur l'île actuellement. Réfugiée dans son havre de paix, elle a attendu Cucurucho pendant plusieurs jours, et a même menacé d'enfreindre la loi du nombre de coeurs maximum, avant de se raviser, se disant qu'elle ne devait pas gâcher tout le travail de confiance que Cucurucho lui a apporté. Cucurucho l'a finalement rejoint, et Jaiden lui a demandé si tout allait bien. Cucurucho a expliqué qu'il est très occupé en ce moment a rendre les gens de l'île heureux, et a s'occuper de l'intégration des nouveaux résidents. Tubbo est un problème pour l'instant, mais il finira par rentrer dans le rang, il va s'en assurer. Jaiden lui a demandé des nouvelles du deuxième Cucurucho : son entrainement continu, mais le temps passé avec Jaiden a clairement aidé. Jaiden lui a montré comment faire du thé, mais n'a pas voulu lui poser de question sur les oeufs ou les médicaments, se disant qu'elle n'aurait aucune réponse de toute manière et qu'il valait mieux faire attention à Cucurucho.
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Pendant que BadBoy et les autres discutaient, ils ont remarqué que le président était mort d'une chute fatale. Ils se sont précipités à sa base pour voir s'ils pouvaient en profiter. Là bas, ils ont remarqué que son cadavre était quasiment vide, il ne portait qu'une armure en dark metal, ainsi qu'une télécommande et un livre se traduisant par "Help, I can't take it all the time going back to that hate". BadBoy en a conclu que le président était somnambule et que son inconscient avait probablement tenté d'en finir. Ils se sont ensuite infiltré dans sa base, voyant que Forever était dedans, pour voir ce que la télécommande ouvrait. Ils ont réussi a ouvrir le passage vers la chambre de Richarlyson, et ont remarqué le président en train de dormir à ses côtés. Une fois que Foolish ai posé aux côtés du président dans son lit, les joueurs ont discuté sur ce qu'il pouvait bien se passer avec Forever pour qu'il agisse comme ça.
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Foolish a continué la construction de la nouvelle route : il a profité du carnage provoqué par les joueurs pour détruire l'ancienne route, au profit d'une en pierre. Avec l'aide de BadBoy, il l'a aussi décoré avec des lampes sur le côté.
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perduedansmatete · 3 months
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ce que j'ai oublié de dire de ce week-end c'est que j'ai encore pleuré à cause des mêmes trucs bourrée dans la salle de bain avec elyas, après avoir vomi je lui ai dit que je buvais trop mais que j'essayais d'arrêter (pas de boire mais de boire trop régulièrement pour supporter la journée) et de là je lui ai raconté plein de trucs je lui ai dit pourquoi je me mettais dans cet état lamentable selon moi, que je pouvais plus me voir aussi, que j'avais du mal à trouver ma place dans cette famille en repensant notamment aux dernières réflexions de mon grand-père qui ont accentué le fait que je ne peux plus me voir, il m'a dit que je cachais bien mes émotions mais qu'il avait vu que ça n'allait pas toute cette journée, je lui ai parlé des évènements récents et plus anciens qui me gâchent la vie, lui aussi m'a parlé du même sujet, de ce qu'il a vécu qui rejoint beaucoup de mes expériences bien qu'il m'ait dit qu'il ne ressentait pas les choses de la même manière et que ça ne l'avait pas marqué comme ça a pu me le faire, puis de là on a encore parlé de ma sœur car je crois que j'avais fait le lien entre ma réaction à certaines choses et la manière dont ma sœur m'a toujours traité, j'en avais déjà parlé avec Y la semaine dernière pour je ne sais plus quelle raison, je lui avais dit des trucs que je ne dis jamais et il m'avait répondu quelque chose genre « désolé mais ta sœur c'est une vieille meuf » puis qu'il comprenait mieux beaucoup de mes réactions et de mes ressentis enfin qu'il me comprenait beaucoup mieux tout court à la lumière de ces quelques trucs, là elyas m'a dit genre « elle n'est pas toxique mais elle est carrément égocentrique » puis qu'il avait vécu des relations tellement toxiques que ses comportements c'était en quelque sorte du pipi de chat pour lui même si ça l'affecte quand même et ça m'a fait tellement de bien de parler de tout ça avec lui, tout comme à lui qui m'a envoyé un message dans lequel il a écrit que ça lui avait fait du bien de parler de certains choses et qu'on partage des ressentis en commun sur la vie ou à propos de ma sœur, qu'il se sentait plus compris et tout mais malgré tout le bien que ces deux discussions ont pu me faire ça recommence à trop tourner en boucle dans ma tête je fais de nouveaux liens et je suis fatiguée d'avoir grandi avec une sœur qui prend toute la place qui n'écoute pas les autres, qui ne pense qu'à elle, qui m'a fait vivre beaucoup de choses méchantes qu'elle aime bien raconter comme si c'était des anecdotes drôles qui ne m'avaient pas profondément traumatisé et je suis fatiguée de me dire que beaucoup de ma personnalité découle du fait que j'ai toujours du arrondir les angles avec elle depuis toute petite, que si tout le monde a toujours dit à nos parents c'est fabuleux vos filles ne se disputent jamais et s'entendent tellement bien c'est parce que je faisais tout (et je le fais encore?) pour ne pas qu'il y ait de disputes, que j'ai appris trop petite que ce que je voulais et que mes émotions ne comptaient pas tant que ça par rapport aux siennes (et à celles des autres par la même occasion) que si je voulais qu'on m'aime et que j'ai de l'attention il fallait que je fasse abstraction de ce que je voulais moi, puis qu'il y avait toujours plus intéressant que moi d'ailleurs et tout plein d'autres choses qui me font penser que oui si j'ai des parents à peu près convenables j'ai quand même douillé sévère avec ma sœur et que ça continuera puisque comme m'a dit ma mamie cet été « c'est trop tard tu as mal éduqué ta sœur » (oui c'est ma faute du coup apparemment d'avoir voulu que ma grand sœur m'aime autant que je l'aime et qu'elle en ai profité pour prendre le dessus sur moi)
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valavelo · 7 months
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J54 ~ Ciutat de les Arts i les Ciències
València J1
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Après une grasse matinée, que j'espère réparatrice, je me mets en chemin pour visiter València. Au programme aujourd'hui : la Ciutat de les Arts i les Ciències. C'est un vaste ensemble de bâtiments qui prends place dans l'ancien lit du fleuve Túria dont le cours a été dévié. Résolument futuristes, les premiers bâtiment sont sortis de terre il y a 25 ans. Le tout est très cohérent et me fait penser à Brasília en miniature.
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Le parc offre un terrain de jeux inépuisable pour qui aime jouer avec un appareil photo. J'en fait 3 fois le tour, à la recherche du meilleur angle; j'attends que le soir arrive, à la recherche de la meilleure lumière ; j'attends la nuit...
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La cité dispose d'une salle de cinéma Imax Dome. Évidemment, il faut que j'aille lui rendre visite. Je savoure une projection Omnimax argentique 70mm à défilement horizontal 15 perfos (les puristes apprécieront). Le film, lui, est oubliable. Un clip de propagande technologico-béat sans grand intérêt.
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Je finis la journée appareil photo à la main. Je suis encore bien malade et fatigué mais j'ai la chance de me trouver seul dans mon dortoir (est-ce à cause de mon état de santé ?).
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stripnblues · 2 months
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La sombre, sombre histoire des escaliers, partie 1
Dans mon précédent post, j’avais évoqué l’idée de narrer les mésaventures qui ont conduit à mon changement de psychiatre. Je m’étais laissé, je cite, « la liberté de choisir » d'en parler. 
HAH. Quel genre de personne serais-je pour laisser pour laisser mon lectorat sur sa faim (laissez-moi croire que j’ai autant de followers que Baptiste Beaulieu ou Pénélope Bagieu, s’il vous plaît). 
Puis, pour tout vous dire, j’ai un peu honte d'être passée à côté de ces mots doux de Tibo InShape, qui m’auraient donné TELLEMENT de grain à moudre dans le papier précédent :
Merci pour ta contribution, mec. Si tout le monde t’écoutait, l’industrie pharmaceutique serait en PLS et les psys au chômage.
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Je crois aussi qu’une partie de moi a besoin de coucher tout ça sur le papier. Parce que ça a été un sacré calvaire et que, quelques mois plus tard, même si j’ai envie d’en rire, c’est d’un rire encore forcé.
Je consultais cette psychiatre depuis deux ans. J’avais laissé tomber la précédente après une énième soirée à patienter deux putains d’heure dans la salle d’attente jusqu’à m’en aller sans l’avoir vue, la rage au ventre mais sans ordonnance. Dans l’urgence, parce qu’il fallait bien que je chope mes médocs, j’en ai trouvé une nouvelle via Doctolib. Elle me paraissait compétente, elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait. Même si, parfois, ses questions semblaient sortir tout droit du manuel pour psychiatres débutants : « Est-ce qu’en ce moment, vous avez des idées tristes ? »
Euh… Ça dépend de ce qu’on entend par “idée triste”. Si ça veut dire « penser que même Nicolas Sarkozy et Marlène Schiappa publient plus de livres que moi », alors oui, j’ai des idées tristes.
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Si vous avez des idées tristes après avoir lu ce résumé, c'est normal.
Même si elle avait souvent du retard dans ses rendez-vous. Mais ça, je sais que c’est tirer sur une ambulance passablement déglinguée. L’état de la psychiatrie en France n’est un secret pour personne. Manque de moyens, plus de patients en détresse, moins de soignants, une pression grandissante… Tout cela, sans doute, joue sur un quotidien certainement bien agité entre les urgences du jour, la patientèle à gérer, etc. Jusqu’ici, j’étais plutôt indulgente.
Et puis… Et puis il y a eu un épisode particulièrement difficile. L’anxiété me submergeait, toute tentative de discernement relevait d’un marathon avant d’être balayée par une vague d’incertitudes, je me retrouvais plus bas que terre, à essayer de faire bonne figure auprès de mes proches avec un sentiment d’imposture qui me rongeait le ventre. Pas la joie, pour résumer. C’est donc dans un état peu glorieux que j’ai vu ma psychiatre pour notre rendez-vous mensuel. Un génocide de mouchoirs plus tard, elle me propose de remplacer un anxiolytique dans mon traitement, et de voir si celui-ci sera plus efficace. Et, notez bien, c’est important pour la suite, elle me précise : « Tenez-moi au courant des effets dès le lendemain. Si ça ne va toujours pas au bout de quelques jours, prévenez-moi et on trouvera une solution au plus vite. »
Je ressors avec l’ordonnance et l’envie de croire que les choses vont s’arranger grâce à cette bidouille chimique. Je vous épargne le suspense, c’est tout le contraire qui s’est produit. Les crises d’angoisse ont persisté tout comme le moral au fond des chaussettes. En plus de ça, je me traînais une chape de fatigue. J’étais devenue incapable de réfléchir. Chaque tâche somme toute banale devenait une épreuve impossible. Dès que je tentais une sortie pour faire ne serait-ce que des courses, j’étais prise d’une douleur face à l’effort. Presque tout de suite, je voulais fondre en larmes et retourner me terrer chez moi. Toutes mes émotions étaient sapées, fondues en un brouillard d’abattement. Heureusement que je ne travaillais pas, à ce moment-là. Peu ou prou, j'étais devenue ça :
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Bien sûr, je l’ai tenue au courant le lendemain. Pas de réponse. Bon, ok, elle doit être occupée… J’ai attendu que le traitement fasse son effet. Un, deux, trois, quatre, cinq jours s’écoulent. Ça n’a l’air de rien mais, avec une santé mentale chaotique et un traitement qui semble empirer la chose, cinq jours, c’est très long. Ma seule envie, c’était que les journées s’écoulent pour que je puisse enfin dormir. M’affranchir quelques heures de mon calvaire qui, de toute façon, allait reprendre dès mon réveil. Il me fallait me changer les idées par tous les moyens, des bouquins, Netflix, YouTube… Je m’abrutissais pour mieux me prendre mon mal-être en pleine gueule ensuite, malgré la môman et l’amoureux en soutien à distance, et le Kraken à mes côtés.
Entre-temps, ma thérapeute, qui voit mon état se dégrader, m’encourage à prévenir la psychiatre. Alors j’essaie de l’appeler, je lui envoie des textos, un mail où je détaille les effets du médicament et qu’on pourrait résumer par « please help »… mais pas de réponse. Que couic.
Je suis d’autant plus désespérée que, dans quelques jours, je dois partir dans ma famille pour les fêtes. Parce que oui, tout ça se déroulait peu de temps avant Noël et autres célébrations. 
Qui c’est qui, en plus d’être pas bien, culpabilise à l’idée de pourrir les réjouissances à venir avec sa santé mentale en carton ?
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Gné...
Donc, parce que chaque journée à macérer dans cette bouillasse noire est d’une longueur infinie, parce que je ne veux pas rester comme ça et que, visiblement, la psychiatre est aux abonnés absents, je me retrouve sur Doctolib pour prendre rendez-vous avec elle. Ben oui, elle n’a pas de secrétariat, donc comment vous dire. J’arrive à choper un créneau la veille de mon départ en famille. Après plus d’une heure d’attente (parce qu’évidemment, il y a eu une couille avec Doctolib et qu’on s’est retrouvés à plusieurs sur le même horaire et qu’il a fallu gérer le bazar…), je la vois, et là, c’est l’occasion de dire que des idées tristes, j’en ai à la pelle, et que le nouvel anxiolytique est un poil daubé du cul. Je me suis renseignée sur ses effets indésirables et, oh bah tiens donc, on est en plein dedans.
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Remplacez « agneau » par « anxio », et le tour est joué.
Je glisse au passage que j’ai voulu la prévenir, que je n’ai pas eu de nouvelles, etc. Curieusement, elle élude, plaide la surcharge de textos de tous les côtés, et me conseille de la spammer les prochaines fois. Mais avait-elle bien reçu mon mail ? Avait-elle pris le temps de le lire ? À cela, elle ne me donne pas de réponse claire. Je trouve ça bizarre, mais bon. On réajuste le traitement, on revient à ce que j’avais avant en plus léger, parce que sinon, je serais en surdosage. Ce qui me fait tiquer, parce que mes psychiatres précédents n’hésitaient pas à y aller yolo sur les anxios. Okay, ça fait plaisir de savoir que les confrères ne sont pas forcément au fait niveau posologie et état de la recherche sur ce qu’ils prescrivent. Mais soit. Elle me file aussi l’adresse des urgences psychiatriques de Saint-Anne si jamais ça ne va vraiment, vraiment pas. Ce qui ne me rassure paradoxalement pas, je dois l’avouer. Je repars avec l’adresse, le traitement changé et l’espoir, cette fois, que les choses vont vraiment revenir à la normale.
Alors… Passé les deux-trois jours de soulagement post-traitement daubé du cul, j’ai dû me rendre à l’évidence : ça n’allait toujours pas. Sauf que, andouille que je suis, j’ai préféré ATTENDRE de rentrer de vacances pour en parler à ma thérapeute et reprendre rendez-vous avec la psychiatre. Quand j’y repense, j’ai envie de me secouer très fort comme un prunier. 
« So, il y a une météorite qui te fonce tout droit sur la gueule, tu devrais peut-être changer d’endroit ou demander à Bruce Willis de te filer un coup de main pour empêcher la catastrophe. — Euh mais je sais, mais là, je suis avec des potes et j’ai pas trop envie d’y penser… Je vais plutôt faire ça quand je serai rentrée. »
Des fois, je m’auto-saoule d’une force…
Arrive donc le rendez-vous avec la psychiatre (en visio, car les transports avaient décidé de faire de la merde, bref, c’était une journée du caca absolue). Ma tête de blob larmoyant lui permet de déduire que le traitement n’est pas très efficace (euphémisme). Elle me propose une nouvelle solution. Or elle n’est pas anodine, c’est plutôt du type « ajouter un médoc lourd avec plein d’effets secondaires pour personnes à la santé mentale façon puzzle, youhou ». J’appréhende, mais elle m’assure que ça peut tout à fait convenir dans ma situation. Elle doit juste faire quelques recherches pour s’assurer que c’est compatible avec le reste de mon traitement, mais promet de m’envoyer l’ordonnance dans la journée. Et que je n’hésite pas à la relancer le cas échéant.
Devinez quoi ? L’ordonnance n’est jamais arrivée. J’ai spammé, j’ai appelé, laissé des messages. Que dalle. Nichts. Un jour passe, deux jours, trois jours… 
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Alors je connaissais le ghosting sentimental (souvenez-vous, le gaufrier), amical (soit c’est ça, soit le pote est mort ou parti dans un monastère sans téléphone cellulaire, je ne vois pas d’autre explication). Mais par une professionnelle de santé, c’était tout nouveau. Hésitez pas à me proposer d’autres plans foireux à tester, hein, je crois que j’ai un potentiel là-dedans.
En parallèle, je m'apprête à commencer un nouveau boulot, toujours avec l’impression de passer mes journées dans l’équivalent psychique du Mordor. Même ma psy, qui pourtant en a vu d’autres avec moi, trouve que quelque chose cloche. À force de ne pas avoir de nouvelles, je sens ma confiance s’éroder. On m’encourage à peut-être consulter quelqu’un d’autre. Je fatigue, je tiens tant bien que mal. J’arrive à obtenir une liste de praticiens recommandés. Je me résous à reprendre rendez-vous avec la psychiatre pour tenter d’élucider tout ce bordel, et lui dire que j’en ai légèrement marre de me faire traîner en bateau. Sauf que j’appréhende. Dans mon état, je ne me sens pas sereine pour me confronter seule à cette personne. Je sens que j’ai peur. Et ça, face à quelqu’un qui est censé vous aider à aller mieux, malgré mon sale état, je sens que ce n’est pas normal. Dans la détresse, j’appelle ma mère. 
Faisons une pause dans le récit, le temps que je vous présente ma môman. Si je devais la résumer en un personnage, c’est Brienne of Tarth dans Game of Thrones (sans le crush pour ce couillon de Jamie Lannister).
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Eh ui c'est ma MÔMAN À MOI.
Loyale, valeureuse, elle est l’une des personnes les plus fortes et courageuses que je connaisse. Mais, pour rester dans le même univers, dès qu’on ose toucher à sa précieuse progéniture, ma mère se transforme en Daenerys (la vibe cryptonazie de la saison 8 en moins) :
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L’un de ses adages, c’est « Don’t mess with my kids ». Mais vraiment. S’il vous prend la folie de mess with ses kids, vous pouvez être sûr de finir la journée au fond d’un lac, les pieds dans un bloc de béton armé. Et peut-être pas en un seul morceau, en fait. 
Je vous laisse donc vous mettre à la place de ma môman lorsqu’elle reçoit un appel de sa fille aînée aux prises avec une psychiatre qui la ghoste après lui avoir proposé des traitements chelous. 
Alors que je finis à peine de bredouiller « est-ce que tu voudrais m’accompagner à mon rendez-vous sitoplé ? », ma mère me répond d'emblée à l’affirmative : « Mais bien sûr, ma chérie. Ça tombe bien, j'avais besoin d'aiguiser mon épée de feu. »
And this is where the fun begins. Ah oui, parce que tout ça n’est que le contexte de l’aventure à laquelle mon post doit son titre fabuleux.
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À plusse pour la suite, les p'tits choux !
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yaminahsaini · 2 months
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Ça ne va pas du tout ces derniers temps… Je vous explique: Pour commencer, je suis partie samedi avec mon frère dans une salle de sport, je décide donc d’y tourner une vidéo pour YouTube. Mais n’ayant pas l’habitude de faire du sport, je faisais surtout n’importe quoi.. Je suis tombée violemment à deux reprises d’un tapis de course. J’ai été éjectée et j’ai percutée le bord. Bon, oui c’était ridicule et même moi sur l’instant j’ai ris. Mais le choc me faisait mal partout, j’étais très rouge à des endroits et ma peau s’est un peu arraché sur un doigt, ça saignait beaucoup. Ensuite ça allait déjà mieux. Par contre dans la nuit j’ai commencée à avoir atrocement mal à la main, en particulier à un doigt d’où se propageait toute la douleurs. Je ne pouvais donc plus la bouger sans souffrance. Si ce n’était que cela, ça irait encore, mais j’ai eu de fortes nausées et à mon réveil j’ai vomis. À ce moment là je me suis dis qu’il ne devait s’agir que d’une gastro ou de quelque chose de passagé (car chez moi, mon frère et ma sœur était malade). J’étais donc terriblement mal la journée qui a suivie. Nausées malgré que je n’avais rien mangée, fatigue extrême et pic de fièvre.. J’avais terriblement froid, même avec pleins de couvertures et un chauffage. Le lendemain: lundi 29 avril, j’avais pris rdv pour ma main afin d’avoir de quoi la soulager. Le docteur me dit que dans un premier temps, ce n’était pas lui qu’il fallait voir mais aller aux urgences. Il m’y a donc emmenée (ce sont des urgences spéciales des mains et c’était dans le même établissement). On me fait une radio, rien de cassé. Il s’agit d’une entorse de la main. Je dois garder le doigt qui me fait le plus mal attaché avec le doigt d’à côté pour le reposer. C’était ce que j’avais d’ailleurs déjà fais en attendant le rdv. Pour le reste de la journée ça n’allait pas. J’ai continuée à avoir des nausées, en fait ça ne s’en va plus… J’ai très peu mangée par la bouche et j’ai vomis.. J’avais des vertiges… J’ai mal au ventre..Vous avez pu voir que depuis quelques temps, j’arrive à de plus en plus manger par la bouche sans avoir de vomissements. J’étais passée d’une dizaine de vomissements par jour, à vomir rarement. J’avais toujours d’autres symptômes digestifs mais avoir les vomissements en moins était une sorte de libération. Malheureusement depuis dimanche, j’ai l’impression que ma routine redevient celle de l’époque… Et c’est atroce… Les nausées sont constante et les vomissements à chaque fois que je mange la moindre chose.. Je me suis donc demandée si par hasard mon pacemaker gastrique était toujours fonctionnel? C’est clairement grâce à ce dispositif que mes symptômes digestifs ont finit par aller mieux, alors si il ne fonctionne plus, les symptômes reviennent. Ce qui m’a aussi alerté, c’est de constater que quelques temps avant dimanche, j’ai ressentie des pulsations au pacemaker très différente d’habituellement et depuis plus rien, je n’ai plus eu de décharges alors que j’en ai souvent. Les docteurs m’avaient dit que ça se changeait tous les 6 ans. Cela fait 5 ans que je l’ai. Et sur internet je vois que ça peut duré de 5 à 10 ans. Donc il n’est pas impossible que ce soit ça.. Aujourd’hui (30 avril): à nouveau des vomissements et il s’agissait exactement du contenu que j’avais mangé le jour d’avant dans l’après-midi (pourtant ce n’était vraiment pas grand chose). Ça veut donc dire que mon estomac n’a absolument rien digéré du tout, l’inquiétude du pacemaker est encore plus présente.. Le problème est que tout cela tombe atrocement mal.. il est prévu que je retourne aux États-Unis fin de la semaine prochaine pour refaire le point à la clinique concernant ma maladie de Lyme.. J’ai déjà tout réservée… Comment faire si je suis dans cet état… C’est injuste que des problèmes se manifestent pile à ce moment là.. j’espère vraiment que ce que j’ai passera vite… Et s’ajoute à tout cela des douleurs à la gorge dû à la sonde. Ce sera long d’attendre jusqu’à son changement en juin…
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jpbjazz · 2 months
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LÉGENDES DU JAZZ
EDDIE SOUTH, ‘’L’ANGE NOIR DU VIOLON’’
Né le 27 novembre 1904 à Louisiana, au Missouri, Edward Otha South est déménagé à Chicago avec sa famille alors qu’il était âgé de seulement trois mois. À Chicago, South avait suivi des cours de violon classique, d’abord avec un professeur privé puis au  Chicago College of Music où il avait étudié sous la direction du violoniste d’origine russe Petrowitsch Bissing. Aprèes avoir obtenu son diplôme au début des années 1920, South avait poursuivi ses études à Budapest et Paris. Même si South maîtrisait parfaitement le répertoire classique, il avait rapidement réalisé que ses talents de virtuose ne seraient jamais reconnus à leur juste valeur en raison de la couleur de sa peau.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
C’est alors que South s’était tourné vers le jazz, un genre musical où ses talents avaient finalement été appréciés, plus particulièrement dans le cadre de spectacles de vaudeville et de ce qu’on appelait la musique classique ‘’légère.’’ Initié au jazz par Darnell Howard, South avait commencé à participer, à l’âge de seulement seize ans, à des tournées de vaudeville avec le cornettiste Freddie Keppard et le violoniste Juice Wilson. Après avoir travaillé avec le Creole Orchestra de Charles Elgar, South avait joué avec l’orchestre de Mae Brady, avant de devenir le directeur musical des Syncopators de Jimmy Wade au Cafe Moulin Rouge de Chicago. En 1927, South avait assumé le rôle de premier violon avec l’orchestre d’Erskine Tate, avec qui il était demeuré jusqu’en janvier 1928.
Après avoir joué brièvement avec le quartet de Gilbert “Little Mike” McKendrick, South avait formé son propre groupe, Eddie South and his Alabamians (d’après le nom du Club Alabam où il se produisait), avec qui il avait enregistré pour les disques Victor la même année. Le groupe, qui était également composé du pianiste et compositeur Henry Crowder, avait fait une tournée en Europe de 1928 à 1930, effectuant notamment un séjour prolongé à l’Hôtel Luna de Venise, en Italie.
À l’époque, la musique de South était déjà caractérisée par son style exotique et sophistiqué. Les premières sessions auxquelles le groupe avait participé avaient d’ailleurs permis d’enregistrer des versions excitantes des pièces “La Rosita” et “Waters of Minnetonka.” Durant son séjour en Europe, South en avait également profité pour poursuivre ses études au Conservatoire de Paris. Après avoir fait une visite à Budapest, en Hongrie, où il avait découvert la musique gitane, South était retourné à Chicago en plein coeur de la Dépression. Parmi les membres de groupe, on remarquait notamment le guitariste Everett Barksdale ainsi qu’un jeune contrebassiste qui deviendrait plus tard une grande vedette du jazz: Milt Hinton. La musique gitane avait exercé une forte impression sur South, qui s’en servait souvent comme base de ses improvisations.
South avait enregistré à son retour aux États-Unis une version endiablée de “Hejre Kati”, une composition du violoniste hongrois Jenő Hubay qui était rapidement devenue son thème musical. Tout en enregistrant de façon sporadique avec les disques Victor, South avait participé à une série de seize émissions radio à Los Angeles pour la compagnie Cheloni-Skin Rejuvenator. Les enregistrements, qui ont été préservés jusqu’à nos jours, ont été réédités dans un coffret de trois CD par les disques Jazz Oracle. Devenu en grande demande, South avait joué avec son groupe dans plusieurs salles prestigieuses, que ce soit à Hollywood, Chicago, New York ou Paris. Il avait également enregistré en France, en Angleterre et en Hollande.
En 1937, South avait fait un nouveau séjour à Paris et avait enregistré avec Django Reinhardt, Stéphane Grappelli et Michel Warlop dans le cadre d’une collaboration avec le célèbre Hot Club de France. Parmi les pièces enregistrées à cette occasion, on remarquait notamment un duo de South avec Django intitulé “Eddie’s Blues” ainsi que des interprétations de classiques comme  “Dinah”, “Lady Be Good” et “Fiddle Blues.” Durant son séjour à Paris, South avait également décroch. un contrat comme artiste-résident au Club des Oiseaux, avant de passer quelques mois en Hollande et de retourner à Chicago en mai 1938.
Après son retour aux États-Unis, South avait continué de diriger ses propres groupes (habituellement en quartet, mais aussi en big band). Il avait même animé sa propre émission de radio dans les années 1940. En 1945, South avait aussi travaillé comme musicien de studio à New York.
DERNIÈRES ANNÉES
Même si South avait participé à plusieurs émissions de radio en 1944 dans lesquels il avait continué de démontrer une remarquable maîtrise de son instrument, il n’avait jamais atteint la stature de violonistes comme Grappelli et Joe Venuti. Ce manque de reconnaissance était possiblement dû au fait que South avait interprété autant de la musique populaire que du jazz et des pièces du répertoire classique. En 1940, South avait d’ailleurs enregistré un album pour Columbia intitulé ‘’Eddie South – Dark Angel of the Violin’’ qui comprenait des compositions comme ‘’Praeludium’’ ainsi qu’un Allegro de Fritz Kreisler (le plus grand violoniste classique de l’époque) et Hejre Kati, qui se basait sur une mélodie hongroise arrangée par le violoniste et compositeur Jenő Hubay (1858-1937), qui avait été publiée sous le titre de ‘’Scènes de la czárda Op. 32.’’ Enregistré le 10 juin 1940, l’album mettait également en vedette David Martin au piano, Eddie Gibbs à la guitare et Ernest Hill à la contrebasse.
De 1947 à 1949, tout en se produisant avec les big bands de Earl Hines, South avait continué de diriger ses propres groupes qui comprenaient notamment le pianiste Billy Taylor. Durant les années 1940 et 1950, South avait continué de participer à de nombreuses émissions de radio, y compris sur la radio des Forces Armées. Il avait aussi obtenu plusieurs contrats comme artiste-résident à New York, Los Angeles et Chicago.
Continuant de se produire et d’enregistrer dans les années 1950, South avait notamment enregistré pour Chess Records avec Johnny Tate à la contrebasse (ce dernier avait aussi écrit les arrangements). Il s’agissait du premier d’une série d’enregistrements auxquels Tate avait collaboré avec le saxophoniste Eddie Johnson. Durant cette période, South avait également enregistré pour les disques disques Mercury. South avait aussi fait des apparitions comme artiste-invité à la télévision, d’abord à Chicago dans les années 1950, puis à New York avec des personnalités comme Dave Garroway et Fran Allison.
Malgré d’importants problèmes de santé, South avait continué de se produire sur scène jusqu’à mort. Eddie South est mort à Chicago le 25 avril 1962. Il était âgé de cinquante-huit ans. Selon son biographe Anthony Barnett, South demeurait ‘’the greatest of all formally-educated Black violinists of the first half of the twentieth century—and beyond.” Contrairement à des violonistes comme Stuff Smith qui avait été un pionnier du violon électrique, South n’avait jamais eu recours à l’amplification dans le cadre de ses performances.
Reconnu pour sa technique impeccable, Eddie South était surnommé  “The Dark Angel of the Violin.” Les premiers enregistrements de South couvrant les années 1927 à 1942 ont été réédités sur une série de deux CD.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Eddie South.’’ Wikipedia, 2024.
SENIOR, Andy. ‘’Eddie South.’’ The Syncopated Times, 1er novembre 2017.
‘’South, Eddie.’’ Encyclopedia.com. 2018.
SUMMERS, Jonathan. ‘’Eddie South – Dark Angel of the Violin.’’ British Library, 2024.
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ahjdaily · 1 year
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INTERVIEW: Une discussion avec Albert Hammond Jr. sur la vie, les Strokes et le sentiment d’être incompris (Les Inrockuptibles)
François Moreau | 07/07/2023 à 15h47
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Le guitariste des Strokes vient de sortir “Melodies on Hiatus”, son cinquième album solo. L’occasion d’évoquer avec lui la vie en marge du groupe, le besoin incessant de composer et l’éternel sentiment stroksien d’être incompris et insatisfait.
On appelle Albert Hammond Jr. aux aurores à l’occasion de la sortie de Melodies on Hiatus, son cinquième album solo paru en juin. Le guitariste hirsute des Strokes décroche le combiné depuis le jardin de sa maison dissimulée dans les collines de Hollywood, à Los Angeles, Californie. Après notre entretien, il ira à la salle de sport. La routine angelina.
Comme beaucoup de musiciens de la côte est des États-Unis, à l’instar de Julian Casablancas depuis belle lurette, Albert a lui aussi migré à l’ouest en quête de soleil et de nouvelles opportunités. S’il prétend composer et enregistrer quotidiennement sous le ciel bleu californien quand il n’est pas en tournée, il passe aussi des castings pour le cinéma : vous l’avez peut-être vu jouer un type cocaïné dans Babylon (2022), de Damien Chazelle, le temps d’une brève apparition. En 2018, il confiait même avoir auditionné pour la série Stranger Things, avec un essai à la clef, mais l’aventure n’est pas allée plus loin.
La musique reste donc le cœur d’activité de ce bon vieil Albert. Quand on lui passe ce coup de fil, il rentre tout juste lessivé d’une mini tournée américaine avec les Strokes, bouclée le 25 mai sur la scène du Minute Maid Park de Houston, Texas, avec escales à Minneapolis (MN), Syracuse (NY), Phoenix (AZ) et San Antonio (TX). Les New-Yorkais partageaient la scène avec Red Hot Chili Peppers, preuve, s’il en fallait une, que The Strokes a désormais un stadium status, comme on dit outre-Atlantique, même si une telle affiche au début des années 2000 aurait interpellé. Après tout, la première fois qu’on a vu Pixies sur scène, c’était en première partie de la bande à Flea. Les digues séparant l’indie du rock’n’roll circus hollywoodien, si tant est qu’elles aient un jour existé ailleurs que dans l’étroitesse de nos jeans slim, ont cédé dans les grandes largeurs.
“Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a été là dès qu’on a commencé à traîner ensemble. Même quand on se déplaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”
Mais la question ne se pose certainement pas en ces termes en Amérique, ni même dans l’esprit d’Albert, qui ne s’embarrasse de telles considérations et reste lucide sur le parcours de son groupe : “Le paysage d’aujourd’hui n’est pas celui de nos débuts et, musicalement, le meilleur est devant nous”, tranche-t-il. Plus de vingt ans après la sortie de Is This It (2001) de la cave et après le Grammy du meilleur album rock de l’année pour The New Abnormal (2020) remporté en 2021, le quintet est bon pour le Rock’n’Roll Hall of Fame. Le club des cinq sera d’ailleurs pour la première fois à Rock en Seine cette année, le 27 août, en clôture du festival francilien, après une poignée de dates en Asie, aux États-Unis (encore) et à Londres. 
Carrière solo
Notre dernière rencontre avec le guitariste remonte au 18 février 2020, dans les coulisses de l’Olympia. “Je m’en souviens bien, on avait fait cette séance photo dans le parking deux minutes avant de monter sur scène”, nous glisse-t-il. À l’époque, nous n’étions qu’une poignée de chanceux·euses à avoir pu écouter The New Abnormal, le dernier album des Strokes au titre prophétique sorti en avril 2020, et le groupe accordait aux Inrocks une interview exclusive. Comme prévu, Julian Casablancas avait été expéditif, gêné comme d’habitude aux entournures par l’exercice. Albert, quant à lui, ouvrait les vannes, tenant le crachoir une heure durant dans sa loge, oubliant qu’Alex Turner, Hedi Slimane ou encore un représentant de Phoenix étaient en train de s’envoyer des coupes de champagne dans la pièce à côté. “Tu me demandes ce que ça fait de jouer avec les Strokes ? Mais j’en sais rien, je suis membre des Strokes, je ne peux pas avoir ce recul”, nous avait-il confié après le show.
Aujourd’hui, il tient le même discours : “Dans le fond, je n’avais jamais eu véritablement l’intention de faire des disques en solo. Faire partie d’un groupe comme les Strokes, qui a du succès, me suffit. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu ça. Quand j’ai sorti le premier album, les gens disaient que certains morceaux ressemblaient aux Strokes. Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a été là dès qu’on a commencé à traîner ensemble. Même quand on se déplaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”. 
Pour un type qui ne rêvait pas de carrière solo, Albert Hammond Jr. est le membre du groupe qui possède la discographie la plus étoffée, avec cinq albums et un EP, AHJ (2013) sorti chez Cult Records, le label du pote Julian. A l’époque de Yours to Keep (2006), il est même le premier à s’échapper des Strokes, alors que les New-Yorkais entrent à peine dans une période de hiatus de six ans et que, par médias interposés, Casablancas se plaint d’être celui sur les épaules duquel repose l’existence du band. 
L’idée derrière Yours to Keep n’était effectivement pas tant de sortir un disque à tout prix, mais d’arriver au bout d’un processus, qui semble pourtant encore inachevé aujourd’hui, si l’on en croit Albert : “Je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de réfléchir à quel musicien je voulais être, parce que j’ai toujours fait partie d’un groupe. Si j’y avais pensé plus tôt, j’aurais peut-être fait certaines choses différemment. Je n’aurais pas pris autant de drogues pour ¿Cómo Te Llama?, mon deuxième album. Je vivais dans une réalité, disons, qui n’était pas un modèle de vie durable. Avec le recul, je crois que l’idée, c’était de faire les choses et d’avancer avec le groupe quoiqu’il arrive. Je sais que je n’ai jamais été capable de faire de la musique tout seul, j’ai besoin d’un tuteur pour me montrer comment plonger. Si je passe un mois entier à bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal à me sortir de la tête l’idée que j’ai perdu mon temps. C’est sûrement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau.” 
New York années 2000
Albert revêt une allure de survivant encore un peu ébranlé par la frénésie des choses. La dope, le New York junkie et grisant des années 2000, celui dont on peut lire les exploits dans l’essentiel ouvrage de la journaliste Lizzy Goodman Meet Me In the Bathroom – New York 2001-2011 : une épopée rock, fraîchement traduit en français aux éditions Rue Fromentin ; le musicien se contente de l’évoquer quand on lui en parle, mais tient à désamorcer toute forme de nostalgie mal placée qui dit généralement plus de l’intervieweur que de l’interviewé : “C’est ma jeunesse, tu sais. C’est difficile de ne pas romantiser cette période de ta vie. Parfois je regarde en arrière pour réaliser que les choses sont belles aujourd’hui. Dans les moments les plus sombres, je me dis que j’aurais dû profiter davantage de tel ou tel moment.”
“Si je passe un mois entier à bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal à me sortir de la tête l’idée que j’ai perdu mon temps. C’est sûrement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau”
Au sujet de la dope, justement, Albert – sobre depuis longtemps – ne cache rien en interview, mais disqualifie, une fois encore, les biais de romantisation, notamment lorsqu’il s’agit d’évoquer le temps de la création musicale : “J’imagine que si tu es sous influence, que tes perceptions changent pour t’amener à voir les choses sous un autre angle et que tu travailles vraiment dur en suivant cette ligne, tu peux accomplir certaines choses. Mais cette discipline est presque impossible à atteindre. Même si un trip t’amène à voir des choses extraordinaires, une fois retombé, il te reste à tout rassembler ensuite. Et c’est une tâche sans fin.
J’aime bien la philosophie de George Carlin (comédien et humoriste américain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu écrives encore et encore, et te mettre stone à la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord. Quand tu crées, tu dois composer avec ta part d’ombre. Ça peut prendre plus de temps d’arriver là tu veux aller, mais au moins c’est réel et profond. Je trouve ça bizarre de penser que c’est la substance qui crée. C’est toujours la personne et ce qu’elle met dans son œuvre ! La substance te permet juste de faire taire cette petite voix intérieure qui peut parfois se transformer en monstre quand tu es en plein processus de création. Si j’avais pu m’imposer cette discipline plus tôt, il aurait été intéressant de voir où ça m’aurait mené. Heureusement, je ne me suis pas grillé, mon cerveau est toujours là.” 
Dur labeur
Pour Melodies on Hiatus, un double-album de dix-neuf titres, Albert s’est ainsi entouré d’un producteur, Gus Oberg, vieux collaborateur des Strokes, et d’une parolière, la Canadienne Simon Wilcox, appelée à la rescousse quand il a fallu mettre des mots sur la somme de démos enregistrées. Au générique de ce disque, une poignée de musiciens : Goldlink, Matt Helders (Arctic Monkeys), Steve Stevens (guitariste de Billy Idol), la chanteuse Rainsford. L’idée d’être le type qui rassemble autour de lui, tel un esthète, le branche-t-il ? “Je n’irais pas si loin. Disons que, parfois, j’ai l’impression de comprendre que certaines personnes vont bien avec d’autres. Mais je connais mes points faibles, j’aime m’entourer de gens qui savent faire ce que je ne sais pas faire. C’est fun d’assembler les pièces du puzzle.”
Comme il le répétera tout au long de notre conversation, Albert n’avait pas spécialement en tête de faire un disque aussi pléthorique. Contrairement à Francis Trouble (2018), son précédent album enregistré de façon assez classique, avec un groupe venu en studio pour mettre en boîte des démos travaillées au préalable par Albert, Melodies on Hiatus s’est fait sur le temps long aux côtés du pote Oberg, avec peu de gens autour dans un premier temps : “Je voulais déconstruire l’idée du groupe en studio. L’idée, c’était d’avoir Gus avec moi, quelques drum machines, un ordinateur, des potes de passage pour jouer quelques instruments. On se disait ‘essayons ceci, essayons cela’, et finalement les morceaux sont sortis assez naturellement. Très vite, je me suis retrouvé avec une vingtaine de chansons et je me suis senti dépassé.” 
“J’aime bien la philosophie de George Carlin (comédien et humoriste américain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu écrives encore et encore, et te mettre stone à la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord”
Dépassé, parce que le songwriting n’est pas le fort d’Albert Hammond Jr. qui, même s’il a grandi avec son auteur/compositeur de père, ne vit pas la musique de cette manière. “Les paroles, en musique, c’est vraiment la dernière chose à laquelle je me raccroche”, confie-t-il, avant d’évoquer sa collaboration avec Simon Wilcox, qui a coécrit toutes les paroles alors que les deux n’avaient alors échangé que par téléphone.
De longues conversations téléphoniques en forme de déversement de flux de conscience : “Je peux chanter avec du faux texte, parfois même, comme sur le morceau Old Man, quelques lignes surgissent, mais il me fallait quelqu’un. Je me suis dit que j’allais demander à des potes d’autres groupes de m’écrire quelques morceaux, et puis on m’a présenté Simon. On s’est tout de suite bien entendu. On a eu des conversations profondes, des choses très personnelles, et elle a su capturer toutes ces choses. D’une certaine manière, on peut dire que ça ressemble à une thérapie. C’est toujours plus simple pour moi de laisser couler le flot de la conversation que de déterminer à l’avance un sujet pour un morceau. Ça sonne faux pour moi.
De ce point de vue, la création peut donc être perçue comme une thérapie, oui. Parce que, créer, c’est faire surgir une partie de toi qui ne s’autorise pas toujours à exister. Mais ça reste beaucoup de travail. Bien sûr, il y a des moments suspendus, ça arrive, mais tu ne peux pas attendre ces moments éternellement. La plupart du temps, ça se résume à bosser énormément et à assembler les pièces d’un puzzle. Être capable de tout détruire et de reconstruire, sans trop t’attacher aux choses. Si un morceau ne marche pas, tu dois comprendre pourquoi. En d’autres termes, tu dois constamment te battre contre toi-même”. 
Incompris
Obnubilé par la personnalité accidentée de Julian Casablancas, on oublierait presque les quatre autres membres des Strokes, leur histoire en marge du groupe, le chemin parcouru pour se frayer une voie en dehors des perceptions parfois limitées que le succès du band a probablement dû exacerber ces vingt dernières années. Qui se rappelle de l’album de Nikolai Fraiture, bassiste discret, sorti en 2009 sous le sobriquet de Nickel Eye ? Il faudra s’en rappeler quand il s’agira de répondre à la question : que se tramait-il dans la tête d’un jeune New-Yorkais vingtenaire ayant grandi dans le Manhattan des années 2000 ?
À mesure que le temps passe, les fantasmes se cristallisent, quitte à nous fourvoyer. “’Ive been all around this town / Everybody’s singin’ the same song for ten years”, chantait Julian en 2011 sur Under Cover of Darkness. Albert semble avoir tracé sa route et ne regarde derrière que quand quelqu’un lui demande de regarder derrière, comme si on voulait encore et toujours rejouer l’histoire, comprendre l’incompréhensible, raviver une flamme éteinte depuis belle lurette. 
“C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon côté, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif”
“Le truc, c’est que même 20 ans après, et c’est une constante chez moi, j’ai le sentiment d’être incompris, nous rencarde Albert. Je n’ai jamais l’impression de faire face à des gens qui me comprennent, et notamment quand je suis face à des fans. C’est un peu frustrant, et une sensation étrange. À chaque fois que j’entends quelqu’un parler d’un de mes morceaux, c’est si éloigné de ma propre perception des choses ! On me parle de chose que je n’essayais ni de près ni de loin de faire, de reproduire ou de copier. C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon côté, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif. C’est toujours intense pour moi de sortir un disque, ça ressemble à un matin qui n’existe jamais vraiment.” 
Tout porte à croire que des groupes comme les Strokes ou Arctic Monkeys sont essentialisés jusqu’à la moelle (il n’y a qu’à voir ce que se mange en pleine poire Alex Turner quand il fait son Scott Walker, au lieu de donner dans le riff adolescent), au point de leur faire porter le poids des élans nostalgiques de trentenaires qui les verraient bien au Panthéon. Albert : “J’ai plutôt l’impression de ne pas avoir accompli certaines choses, plutôt que l’inverse. Je ne vais pas m’asseoir et énumérer avec toi tous nos succès. Les gens doivent comprendre que si ce qu’on a pu faire toutes ces années leur paraît énorme, c’est difficile de notre côté d’éprouver ce genre de sentiment.”
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selidren · 10 months
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Champs-les-Sims - Eté 1909
1/7
Cher cousin,
Je vous écrit avec la plus vive émotion pour vous annoncer qu'enfin, mon expédition est dument organisée. D'ici un an, Albertine et moi-même seront de retour en Egypte. Elle est pour sa part, enfin prête à y retourner. En ce qui me concerne, ce sera l'occasion de compléter mon ouvrage sur les textes funéraires des hypogées du Nouvel Empire. C'est également l'occasion pour moi de me rendre compte que je ne vous ai jamais présenté ma thèse de doctorat, portant sur les textes des pyramides, et où j'y analyse en profondeur la stylistiques des prières de la pyramide d'Ounas. Une copie est donc normalement jointe à ce courrier. Pourriez-vous vérifier que la cordelette enroulée est toujours en bon état ? J'ai pris bonne note de votre remarque sur nos lettres mal cachetées. Comme ce n'est pas le genre d'Adelphe de bâcler un courrier, j'imagine qu'il s'agit de négligences à imputer à l'un de nos deux services postaux respectifs. Le fait est que cette fois-ci la lettre est parfaitement fermée grâce à une prodigieuse invention que m'a introduite Rose : un papier collant que l'on utilise de plus en plus fréquemment en médecine pour faire les pansements parait-il. Il est ainsi certain que les maladresses des officiers postaux ne pourront plus vous troubler.
Je suis en tous cas impatient de retourner en Egypte. Je me réveille tous les matins après des rêves pénétrants de salles hypostyles et de naos, me croyant déjà là-bas. Je suis également de plus en plus distrait si j'en crois ma chère Albertine, il se trouve que j'ai laissé mon chien Horus grimper sur le lit. Elle déteste qu'il grimpe dans sa partie du lit, et je m'en suis trouvé fort désolé. Horus est en théorie un chien bien élevé, mais il est vrai qu'un matelas de plume recouvert de draps et de couettes est à mille lieues plus attrayant que l'oreiller de son ordinaire.
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