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#Se remettre avec son ex 1 an après
clhook · 1 year
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Ce matin je devais faire ma séance de contes dans la forêt donc je suis arrivée bien 2 heures en avance pour poser des flèches pour indiquer le chemin et forcément à un moment j'ai eu envie de faire pipi. Petit souci, j'étais au milieu des bois, donc pas de toilettes et je déteste faire pipi dehors, d'habitude je me retiens relativement bien mais là je savais que j'avais devant moi 1 heure de contes + après un pique nique avec les participants donc encore au moins 3 heures avant de retourner à la civilisation et aux toilettes. Les contes devaient commencer dans 25 minutes, il y avait personne alors je me suis dit que j'allais aller faire derrière un arbre mais pas loin parce que j'ai peur des bêtes et des serpents et de toute façon il y avait personne et en plus je porte une robe. Donc bon j'y vais j'enlève carrément ma culotte au cas où et je fais mon pipi. Grossière erreur clhook car une meuf est arrivée pile au moment où je terminais !!!!!!! Elle arrive elle dit "coucou il y a quelqu'un ?" donc moi bah je sors des bois comme une sauvage mais toujours sans ma culotte que j'avais mis dans ma poche !!!!! Je me disais bon je suis en robe longue ça va ça se voit pas je vais m'éclipser en disant que j'ai des trucs à préparer pour pouvoir remettre mes dessous mais la meuf arrêtait pas de me suivre pour me parler et dans ma tête j'étais "madame svp laissez-moi remettre ma culotte 😭😭😭😭😭" et je voyais l'heure tourner je me disais les autres participants vont arriver et je vais être coincée je vais devoir faire toute ma séance de contes cul nu 😭 mais finalement rassurez-vous ce n'est pas arrivé car deus ex machina : son tel a sonné et elle s'est éloignée pour répondre donc j'ai pu tel un ninja remettre mon bas en me planquant derrière ma voiture ouf on a encore eu de la chance
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yellowgreenie · 2 months
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Histoire Horreur. Titre: Les ombres de la nuit.
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I- Le Défi du Camping
C'était une nuit d'été, les étoiles scintillaient au-dessus du lac tranquille où cinq amis s'étaient aventurés pour une nuit de camping. Emily, Mike, Sarah, Alex et Jess étaient tous des adolescents avides d'aventure et de frissons. Ils avaient monté leur tente près du lac et allumé un feu de camp pour se réchauffer dans la fraicheur de la nuit.
Emily, prenant une bouchée de marshmallow grillé: -"Bon, qui veut commencer avec une histoire de fantôme ?
Cette nuit vas s'appelle "la nuit des histoires effrayantes " telment mon histoire vas vous faire flipper !
Mike, en jetant des branches dans le feu :
-Moi je commence! ll y avait une fois, dans une vieille maison abandonnée...
1-La Maison des Échos
Chapitre 1: L'Héritage Inattendu
Emma reçut un appel un matin gris d'automne, l'informant qu'elle avait hérité de la vieille maison de sa grand-mère, située à l'orée d'une petite ville rurale. Elle se souvenait des visites d'enfance, des contes mystérieux racontés au coin du feu, mais surtout des recoins sombres de cette grande maison victorienne qui l'avaient toujours effrayée
En arrivant sur place, elle ouvrit la porte grinçante de la vieille maison victorienne. la maison semblait encore plus imposante et austère qu'elle ne l'avait imaginée.
Les murs étaient couverts de papier peint fané, et une épaisse couche de poussière recouvrait les meubles anciens. Les fenêtres poussiéreuses, les volets grinçants, tout semblait avoir été figé dans le temps. Malgré son état délabré, la maison avait un charme particulier que seule une bâtisse centenaire pouvait posséder.
Emma avait décidé de s'installer ici pour quelques mois afin de remettre la maison en état et de décider de son avenir.
Elle le décida malgré une certaine appréhension, espérant transformer cet endroit en un foyer chaleureux. La première nuit, après une longue journée de nettoyage, elle s'effondra dans le vieux lit à baldaquin de la chambre principale
Chapitre 2: Les Premiers Signes.
À minuit, alors qu'Emma s'endormait difficilement dans une chambre un bruit léger, comme des murmures. Elle se redressa, tendant |'oreille. Le son semblait provenir du couloir.
Pensant que c'était le vent s'infiltrant à travers les fenêtres mal isolées. Elle se retourna dans son lit, tenta de se rendormir. Mais les sons persistèrent semblant se rapprocher.
Incapable d'ignorer les sons, elle se leva pour inspecter la maison. Elle prit une lampe de poche et sortit de la chambre. Le couloir était sombre, les ombres dansaient sur les murs au rythme de la lumière vacillante. Chaque pas qu'elle faisait résonnait dans la maison silencieuse. Elle
suivit les murmures jusqu'à une porte
fermée au bout du couloir.
Emma prit une profonde inspiration et ouvrit la porte. La pièce était vide, sauf pour un vieux rocking-chair placé près de la fenêtre. Alors qu'elle s'approchait, le rocking-chair se mit à bouger doucement, comme si quelqu'un venait de se lever.
Emma recula, terrifiée. Les murmures s'intensifièrent, se transformant en cris étouffés.
Elle retourna précipitamment dans sa chambre et ferma la porte à clé, son cœur battant la chamade. Elle tenta de se convaincre qu'elle avait imaginé les bruits, mais une peur sourde s'installait en elle .
Chaque nuit, les murmures devenaient plus distincts. Emma pouvait presque discerner des mots, des voix d'enfants riant et chuchotant. Parfois, elle entendait des pas légers dans le couloir, comme si quelqu'un courait dans la maison. Ces phénomènes inexplicables la rendaient de plus en plus nerveuse, mais elle attribuait tout cela à son imagination et à la vieille maison qui craquait.
Chapitre 3 : L'Apparition
Chaque nuit, les voix devenaient plus fortes.
Des ombres fugitives traversaient les couloirs, et des objets se déplaçaient d'eux-mêmes. Emma commença à voir les silhouettes des enfants, leurs visages pâles et leurs yeux vides de toute expression apparaître brièvement dans les miroirs et les fenêtres
Chapitre 4: Le Journal de Grand-Mère.
Une nuit, alors qu'elle explorait le grenier,
Emma découvrit un vieux coffre verrouillé couvert de
toiles d'araignée.
En le forçant, elle trouva une collection de journaux intimes et de photographies anciennes, des lettres
jaunies. Les journaux appartenaient à sa grand- mère, relatant une histoire qu'Emma ignorait totalement. Sa grand-mère avait adopté deux enfants orphelins dans les années 1940. Mais les enfants, selon les écrits, niétaient jamais partis, contrairement à ce que l'on avait toujours cru. lls étaient morts dans des circonstances mystérieuses, et les journaux s'achevaient abruptement avec des pages tachées de larmes et de sang. Emma découvrit que sa grand-mère avait souvent écrit sur des phénomènes étranges dans la maison.
Les entrées parlaient de chuchotements nocturnes, de portes qui s'ouvraient et se fermaient toutes seules, et d'ombres mouvantes. Une page en particulier attira son attention : "Je les entends encore. Les enfants. lls ne me laissent pas en paix.
Le cœur d'Emma se serra. Sa grand-mère avait-elle été hantée par les mêmes voix qu'elle entendait maintenant ?
Sa grand-mère avait tenté de communiquer avec eux, sans
succès.
Emma devint obsédée par la maison cherchant des réponses dans chaque recoin.
Les voisins, lorsqu'elle les interrogea, devinrent étrangement silencieux à la mention de la maison. Une vieille femme lui confia finalement que les enfants avaient été retrouvés morts enfermés dans le sous-sol apparemment par leur propre mère qui avait perdu la raison. Leurs esprits n'avaient jamais trouvé le repos.
Chapitre 5: Les Échos du Passé.
Chaque nuit, les voix devenaient plus fortes.
Des ombres fugitives traversaient les couloirs, et des objets se déplaçaient d'eux-mêmes. Emma commença à voir les silhouettes des enfants,leurs visages pâles et leurs yeux vides de toute expression, apparaître brièvement dans les miroirs et les fenêtres.
Un soir, en se regardant dans le miroir de la salle de bain, Emma vit derrière elle un garçon et une fille, les mêmes qu'elle avait
vus dans les photos anciennes. Leurs visages étaient figés dans une expression de terreur. Lorsqu'elle se retourna, ils avaient disparu, mais elle sentit une main glaciale agripper son épaule.
Chapitre 6: La Descente dans la Folie
Un soir, après une longue journée de nettoyage et de rangement, Emma s'installa dans le salon avec un livre. Alors qu'elle lisait, elle sentit un courant d'air glacé.
Levant les yeux, elle aperçut une silhouette fugitive dans le miroir du salon. Une petite fille en robe blanche, les yeux vides, la fixait.
Emma se retourna brusquement, mais il n'y
avait personne. Son cœur battait la chamade. Elle décida de consulter les anciens journaux intimes de sa grand-mère qu'elle avait trouvés dans le grenier.
Chapitre 7 : La Terreur Nocturne
Cette nuit-là, les murmures reprirent de plus belle. Emma, déterminée à comprendre ce qui se passait, installa des enregistreurs dans toute la maison. Les sons capturés étaient effrayants: des voix enfantines suppliant de l'aide, des rires sinistres, et des bruits de pas rapides courant dans les couloirs.
Vers minuit, alors qu'elle réécoutait les enregistrements, un hurlement perçant retentit dans la maison. Emma se précipita hors de sa chambre, suivant le cri jusqu'à la salle de séjour. Là, elle vit une silhouette floue d'un enfant, ses yeux brillants de désespoir, fixant quelque chose derrière elle.
Emma se retourna lentement et vit une ombre noire, grandissant et se tordant
comme si elle cherchait à l'engloutir. Prise de panique, elle courut vers la porte d'entrée, mais celle-ci ne s'ouvrait pas. Les cris des enfants résonnaient tout autour d'elle, la harcelant.
Rêve :
.....un ancien autel, couvert de symboles occultes. Des bougies éteintes entouraient une photo des enfants. En observant l'autel, Emma sentit une présence derrière elle. Elle se retourna et vit les enfants fantomatiques, leurs visages marqués par la douleur et la peur. Soudain, une voix caverneuse retentit : "Ils veulent être libérés."La voix semblait provenir de l'ombre qui la hantait depuis le début. Comprenant qu'elle devait aider les enfants à trouver la paix, Emma s'avança vers eux, mais tout à coup, les murs de la pièce commencèrent à onduler comme des vagues.
Les symboles sur l'autel se mirent à briller d'une lueur étrange et les enfants disparurent dans une brume évanescente.
Emma se sentit aspirée vers le sol, et la scène autour d'elle se dissipa, laissant place à une lumière blanche éclatante.
Elle se réveilla en sursaut, le cœur battant, dans son lit.
La chambre était plongée dans I'obscurité. Elle se demanda si tout cela nétait qu'un rêve, mais quelque chose en elle refusait de le croire. Cela semblait bien trop réel...
Alors qu'elle tentait de calmer sa respiration, des cris lointains et désespérés retentirent, semblant venir de l'extérieur de sa chambre. Emma frissonna. Les enfants
étaient-ils toujours là, quelque part attendant d'être libérés ? Elle se leva doucement, décidée à découvrir la vérité, les voix devinrent des cris perçants, résonnant à travers toute la maison. Emma descendit au sous-sol, une lampe torche à la main. .Elle découvrit une porte qu'elle n'avait jamais vue auparavant, scellée par des chaînes rouillées. Le sous-sol était froid et humide, et une odeur de moisi envahissait l'air Forçant la porte, elle entra dans une petite pièce où deux petits lits étaient encore dressés, comme un sanctuaire morbide. Au centre de la pièce, une silhouette sombre se tenait immobile.
Chapitre 8 : Le Face-à-Face Final
La silhouette se tourna lentement vers Emma, révélant le visage défiguré de sa grand-mère. "Tu ne devrais pas être ici" murmura la silhouette avec une voix rauque .
Les enfants apparurent de chaque côté, leurs yeux brûlant de haine et de douleur.
Emma se sentit paralysée par la peur. La silhouette de sa grand-mère avança lentement vers elle, tendant une main squelettique. Les enfants commencèrent à murmurer en même temps, leurs voix se mélangeant en une cacophonie de douleur et de terreur. La pièce se mit à tourner, et Emma sentit un froid glacial l'envahir.
Alors que la main squelettique effleurait son
visage, Emma sentit une douleur intense dans sa poitrine. Les murmures devinrent des hurlements, et tout devint noir.
Le lendemain, les voisins trouvèrent la maison déserte. Emma avait disparu sans laisser de trace. Les rumeurs coururent que la maison avait toujours été maudit, et que les esprits des enfants cherchaient à attirer les vivants pour les rejoindre dans leur souffrance éternelle.
Certaines personnes prétendirent avoir vu des lumières étranges et entendu des cris provenant de la maison pendant la nuit.
D'autres affirmèrent que la silhouette d'une jeune fille pouvait parfois être aperçue à la fenêtre, observant silencieusement les passants avec des yeux remplis de terreur.
Malgré les recherches intensives, Emma ne fut jamais retrouvée. Sa disparition devint une légende locale, et la maison resta inhabitée, hantée par les souvenirs de ceux qui avaient été piégés par les ombres. Les murmures des enfants résonnaient toujours dans les rêves des rares courageux qui osaient s'en approcher, leur rappelant que certaines portes ne devraient jamais être ouvertes.
.................................................
-Emily : pas mal, pas mal
- Alex, en roulant des yeux : "C'est sûr, tu ferais mieux de laisser ça aux experts."
Les histoires continuaient ainsi, chacun des amis tentant de surpasser l'autre avec des contes de fantômes plus extravagants et effrayants. La nuit avançait, et lambiance changea progressivement. Ce qui avait commencé comme une soirée amusante prit une tournure plus sombre.
Alors que les flammes du feu de camp vacillaient, et que les ombres dansaient autour d'eux, Alex repris la parole : "D'accord, à mon tour. Écoutez bien.
Histoire à suivre.....
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orus123 · 2 years
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faire revenir son ex avec pomme fruits -mon homme reviendras sans problème
faire revenir son ex avec pomme fruits -mon homme reviendras sans problème
faire revenir son ex avec pomme fruits -mon homme reviendras sans problème Comment faire revenir son ex avec des pommes : ça n’est pas très compliqué si vous utilisez les bons ingrédients, c’est-à-dire des méthodes simples et efficaces. Voici quelques astuces sur la façon d’obtenir votre homme de retour. Le retour de l’être aimé, la question à laquelle vous ne savez pas répondre : si vous…
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metoo-emma · 4 years
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Histoire de sexisme banale d’une jeune fille de 21 ans
#metoo
Mes premiers souvenirs d'agressions sexuelles remontent à ma très jeune enfance, je vais parler de ceux dont je me rappelle.
Mes parents m'emmenaient fréquemment à des concerts, et dans la foule, il pouvait arriver que des hommes adultes me fassent des attouchements ou collaient leur sexe contre moi. Des fois, ça pouvait être des garçons de mon âge, comme cette fois de mes 13 ans où je suis allée à un concert avec un ami et j’y ai rencontré un garçon d’environ 1 an de plus que moi qui me plaisait. Mon seul souvenir de cette soirée est d’avoir été tétanisée tout le long du concert car j’avais sa main qui tâtait mes fesses.
A mes cours de natation, mon prof me faisait faire des exercices spéciaux en dehors de la piscine pour apprendre un mouvement spécifique d’une nage: je devais m'asseoir par terre, écarter les jambes et les bouger de manière répétitive vers l’extérieur. Lui se mettait debout face à moi et ça lui permettait d'admirer mon entre-jambe à chacun de ses cours. J'avais 11 ans, j'adorais nager et j'ai dû dire à mes parents que l'eau me faisait mal aux oreilles pour pouvoir arrêter d'aller à ses cours. Aujourd’hui, je n’arrive plus à remettre les pieds dans une piscine.
A l'école, les garçons soulevaient nos jupes et nous touchaient les fesses. C’était un jeux pour eux, pas pour nous.
Novembre 2015, un homme me drogue au GHB à une soirée. Je suis complètement défoncée et, bien mon profond désintérêt de départ pour lui, je lui propose qu'on aille chez lui. Mes seuls souvenirs sont d'avoir eu des rapports non protégés avec lui, de vouloir rentrer chez moi le plus vite possible et de ne pas savoir comment car je ne pouvais même plus marcher droit. Je me réveille dans un train entourée d'une dizaine d'hommes et effrayée car je savais que j'aurais été incapable de me défendre dans mon état. Plus tard, j’apprends que le GHB provoque du désir sexuel. 1 an après, je décide de porter plainte pour viol. Je suis pendant 1 heure dans une pièce avec une psychologue qui, au lieu de prendre des notes, dort (et même ronfle) et un policier qui me pose les questions du genre: "aviez-vous bu ? et combien aviez-vous bu ? pourquoi venir déposer plainte avec 1 an de retard ? et pourquoi pensez-vous qu'il s'agit d'un "viol" comme vous dites ?".  A la fin de l’entretien, la psychologue et le policier en question entament une conversation sur des cas de pédophilie graves sur lesquels ils sont en train d’investiguer, en face de moi, pour bien décrédibiliser mon histoire et me rappeler ce que c’est vraiment un “viol grave”. J’avais 16 ans, et l'affaire n'a eu aucune suite.
Aout 2017, suite au choc d’une agression que j’ai subie par 6 hommes dans la rue, je décide de partir me réfugier dans les bras de mon ex copain qui habitait Paris. Nous logions dans le quartier de La Chapelle, où j’étais regardée, suivie et insultée tous les jours en y marchant dans la rue. Un soir, fatiguée de ces harcèlement incessants, j’explose en pleurs. Je veux prendre une douche, mais suis beaucoup trop mal pour pouvoir me déshabiller en face de quelqu’un, surtout un homme, même si cet homme est mon copain. Mon ex le remarque, pique une crise et me juge. Je suis dégoûtée de sa réaction, je ne suis plus à l’aise dans cet appartement en sa présence alors je décide de sortir, tout en sachant que la nuit était tombée et qu’il ne fallait pas se promener seule dans les rues la nuit. Je marche et une voiture commence à me suivre pendant bien 5 minutes, alors je me réfugie dans la réception d’un hôtel où j’explique au réceptionniste pourquoi je suis là et me dit que je peux rester me cacher dans la réception autant de temps que je veux. On parle de tout pendant bien 20 minutes, notamment du contraste entre son homosexualité et la famille conservatrice qu’il a. Il me propose d’aller fumer un joint dans une des chambres pour sa pause. Je refuse, et après encore 20 minutes de discussion il re propose, j’hésite, et finalement j’accepte. On fume le joint, on parle. Il me dit qu’il doit descendre au sous-sol car des amis à lui y sont en train de jouer aux cartes et il veut voir comme ils vont. J’attends 5 minutes et je me dis qu’il faudrait que je rentre car je commence à être fatiguée, mais que je préfère attendre qu’il revienne pour pouvoir le remercier pour le joint et le saluer. J’attends encore 5 minutes, et il n’est toujours pas revenu. Je décide alors de descendre à la réception de l’attendre là-bas. En y étant, j’entends des voix qui viennent du sous-sol. Je m’approche pour écouter et j’entends sa voix dire: “si je la prends, je la prends par le cul”, et d’autres voix rirent: “ahah, si tu fais ça, elle va te dénoncer à la police, et tu vas perdre ton boulot”. J’ai fui en courant, et je pense n’avoir jamais couru aussi vite que ce soir-là. Si je n’étais pas descendue à la réception et n’avais pas entendue ces voix, la pire des choses me serait arrivée ce soir-là dans cette chambre.
Août 2019, je me sépare de mon copain pensant que c’était pour de bon, que la séparation était définitive. Je me retrouve à être logée pendant quelques jours chez un de ses amis car je dois donner un DjSet lors d’un événement qui se trouve chez lui quelques jours plus tard. Il est gentil, il me réconforte quand je pleure de ma rupture et me fait des compliments. Et un jour il me dit que je lui plais. Jusqu’à là, je ne m’étais jamais rien imaginé avec lui, mais après sa déclaration je me suis dit: “pourquoi pas”. Le soir, nous dormons ensemble, et au milieu de la nuit il m’embrasse, mais se retire en disant “c’est mal, j’ai une copine et je suis ami avec ton ex”. Je dis: “ok”. Le soir d’après, nous couchons ensemble. Je me suis laissée porter par le désir, et ça m’a fait du bien. Je m’étais dit que ça allait juste être une histoire de flirt qu’allait durer un week-end, et après c’est tout. Après ça, il ne se passe plus rien, jusqu’au dernier jour où je décide de dormir dans son lit car je n’en peux plus de dormir par terre dans son salon trop froid. Le matin, s’apercevant que je me réveille, il se met à m’embrasser me faisant comprendre qu’il avait envie de moi, je me dis à nouveau “pourquoi pas”. On s’embrasse, je lui fais une fellation, et tout d’un coup, il se met à se masturber, tout seul. Et moi je suis assise, là, en face de lui, en train de me demander qu’est-ce qu’il est en train de se passer…Jusqu’à ce qu’il me dise: “suce-moi” et qu’il prenne soudainement ma tête pour mettre sa bite dans ma bouche et y jouir. Je suis sous le choc, et en suite je me dis que moi aussi, je veux du plaisir. Je monte sur lui, je me frotte et le caresse, et il ricane en me disant: “mais… j’ai plus envie moi, haha”. Je suis sous le choc, je ne comprends pas ce qu’il vient de se passer, mais je sais que ce n’était pas ok.
Après ça j’essaie de lui expliquer en quoi c’est pas ok d’utiliser les gens pour son propre plaisir, que le sexe à 2 personnes se fait à 2 personnes, que ce qu’il venait de se passer, c’était violent. Il le prend mal, il est sur la défensive, et après admet qu’il pense qu’il a fait ça inconsciemment pour me dégoûter, car il voulait que ça s’arrête entre nous. La première personne à qui j’en parle m’avait vue fuir de chez lui en pleurs, et j’ai juste eu le droit à un: “Emma, t’arrives tout juste à Bruxelles, ne te mets pas dans des histoires comme ça.” J’ai pleuré pendant des jours, je me sentais agressée, déshumanisée, salie, humiliée.
Pendant les mois qui ont suivis, je l’ai recroisé à plusieurs évênements, et à chacune de ces fois-là il est venu me parler. Soit pour me crier dessus, en pleurs, en me disant que je suis immonde par mon comportement car je l’évitais, et que ça faisait de lui une victime. Soit pour me dire que j’ai gâché sa vie, qu’à cause de moi il pensait “qu’il était un violeur” et qu’il n’en dormait plus. Chacune de ces fois-là, c’était une agression de plus. J’ai jamais rien demandé, j’ai jamais voulu qu’il vienne me parler.
Janvier 2020, je vais chez lui récupérer des plantes que son coloc m’offrait, j’étais certaine qu’il n’allait pas être là. Il me voit sur le pas de sa porte prête à partir et évidemment, encore une fois, il vient vers moi, et c’est à 3 cm de mon visage qu’il commence son palmarès d’enchaînement d’insultes: “Si je t’avais vraiment violée, tu ne serais pas revenue ici.”, “T’étais juste frustrée que je ne veuille plus te baiser alors t’as inventé des histoires de viol.”, ça ne s’arrêtait pas, il me criait dessus, j’avais des plantes trop lourdes dans la bras qui m’empêchaient de partir et je lui demandais de se taire, de me laisser tranquille, j’ai demandé de l’aide à son coloc qui m’a dit que ça ne le regardait pas. Je me refaisais agressée une fois de plus, mais une fois de trop: suite à ça, impossible de sortir de chez moi pendant des mois, par peur de le recroiser. Mon copain a reçu un mail de lui qui disait que si il m’avait vraiment violée, je ne serais pas allée baiser avec tous ses amis, dressant une liste de noms d’amis de mon copain à qui j’avais à la limite parlés quelques fois. C’était devenu du harcèlement. Mon copain a dû lui demander de me laisser tranquille, pour qu’il me laisse vraiment tranquille. Ce qu’il ne semble même pas vraiment avoir compris, car juin 2020, je l’ai croisé dans la rue et il m’a suivie avec son vélo. J’ai dû me mettre à courir pour qu’il décide de partir.
Dans toute cette histoire, j’ai jamais utilisé le mot viol, j’ai jamais partagé cette histoire publiquement par peur des représailles, j’ai même essayé d’entamer conversation avec lui au début, mais rien n’a y fait. Par la suite, tout ce dont j’ai toujours voulu, c’était qu’il me laisse tranquille, et ce simple souhait a été violé et re-violé sans relâches.
Aujourd’hui, j’ai 21 ans, et je ne peux plus compter le nombre d’hommes qui m’ont suivie dans la rue, ni le nombre d’insultes sexistes que j’ai reçues sur les réseaux sociaux, je ne peux plus compter le nombre d’hommes qui ont mis leur main sur ma tête, pensant que j’étais au service de leurs désirs, et je ne peux plus compter le nombre de fois où on a minimisé ce que j’ai vécu. Mon histoire est banale, mon histoire est semblable à la vie de n’importe quelle fille de 21 ans. Les agressions sexistes dans nos vies sont continues, quotidiennes. Et tant que je serai en vie, ce texte sera inabouti. 
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amharas-ys · 5 years
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[Anime] Sakura Quest (2017)
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Quoi de plus évident que de commencer “Les confessions d’un lecteur”....Avec un anime.
Sakura Quest est un anime produit par P.A Works et diffusé durant l'été 2017 On y suit le quotidien de Yoshino Koharu, 20 ans et  ex-campagnarde qui a décidé de rejoindre Tokyo, pleine d'illusions.
Or, face aux déconvenues de la vie urbaine, elle se retrouve à devoir accepter un emploi à Manoyama, une petite commune rurale. Elle devra y être couronnée "reine" du royaume de Chupacabra. Elle est donc contrainte de retourner pour une courte période dans l'inaka japonais (le nom donné à cet espace perdu et en perte de vitesse). Mais, à cause d'un quiproquo, elle se retrouve obliger d’aider l'office du tourisme locale, pour une durée d'un an.
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Les 25 épisodes suivent donc les efforts de la nouvelle Reine, et ses ministres (3 autres jeunes adultes) pour rendre attractif une ville perdue.
Nous avons donc affaire ici à un énième slice of life, feel good, avec un casting essentiellement féminin. Si le résumé fait apparaître une dimension fantastique (Manoyama s’étant constitué en un royaume autonome, le royaume de Chupacabra, afin d’attirer du tourisme), cet aspect est vraiment survolé. Il est très présent dans les premiers épisodes (couronnement, imagerie chevaleresque, palais....), mais disparaît progressivement. Je ne sais par conséquent pas trop quoi en faire... Cette dimension ne me semble pas essentielle, et est vite oubliée...mais elle crée un mélange étrange entre un traitement assez réaliste (gestion d’une campagne) et un univers mystique...
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Mais pour moi, l’originalité de cet anime est ailleurs. D’abord, le casting est ici assez différent de ce qu’on peut trouver d’habitude. Toutes les héroïnes sont des jeunes adultes, contrairement par exemple à Yuru Camp, où on suit des lycéennes. Par conséquent, les quatre héroïnes sont aussi en quête d’un sens à leur vie. Si ce thème est assez classique, l’ajout de la dimension campagnarde me semble vraiment intéressant. 
Chacune va, évidement, commencer à remettre en question sa situation, au cours d’un épisode ou deux où un événement les amènent à s’isoler. Après une réflexion ou l’intervention des autres filles, elles trouveront une réponse. Mais en plus des questions sur le sens de la vie (”vais-je réussir à percer comme actrice?” “Mon travail me plait-il vraiment?”), les héroïnes vont questionner leur lien avec la campagne. Trois d’entre elles viennent de Manoyama, dont deux qui ont seulement connus cette ville. La troisième, ainsi que les deux autres filles, ont vécu à Tokyo ou dans des grandes villes. Et elles ont toutes un rapport particulier à la campagne : Par exemple Shiori adore Manoyama, tandis que Maki et Ririko n’ont aucun réel attachement à la ville, sans pour autant vouloir la fuir. 
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Les développements sont aussi intéressants car semés d’échecs. Pour reprendre le personnage de Maki, l’anime évite d’en faire un personnage exceptionnel, qui finit par tout réussir avec brio. Son parcours, qui se termine sur une happy end, est aussi marqué par des retournements et des redéfinitions, ce qui m’a beaucoup plus. Le développement de Ririko est aussi assez intéressant, même si déjà un peu plus classique : elle arrive à définir un but, à évoluer, sans abandonner ce qu’elle est. L’anime fait preuve d’une forme de subtilité.
J’ai trouvé à l’inverse le développent de Yoshino très basique. Ce personnage me semble très transparent et déjà-vu, changeant vite sa vision de la campagne. Certes, la voir hésiter 15 épisodes aurait été trop... Mais elle manque selon moi de personnalité. Son lien passé avec la ville est survolé, et finalement ses remises en question sont celles de tout le groupe.
(N.B : je viens de me rappeler que cette question d’être “normale” et au cœur de son développement. Mais j’en ressors quand même très sceptique. La preuve, je l’avais complément oublié.. Il me semble que c’est juste souligner régulièrement, sans plus de développement)
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Enfin, le groupe se forme petit à petit. On voit dedans, malgré tout, des affinités entre personnages. Maki et Sanae sont très vitre proches, Tandis que Shiori et Ririko se connaissent depuis la primaire. Yoshino sert de lien entre elles, et participe finalement à créer le groupe.
La dimension campagnarde apporte de bonnes choses. Une dimension globale de jeu de gestion, où il faut traiter avec la vision des habitants, des conflits d’usages, des oppositions entre groupes (les commerçants, l’office du tourisme), tout en développant les personnalités de quelques villageois, ce qui donne vraiment l’impression d’un “village”. 
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D’ailleurs, l’anime reste très réaliste. A la fin, Manoyama ne devient pas une nouvelle métropole ultra-connectée. D’abord, l’anime évite le cliché de “la ville qui se révèle finalement être ultra particulière”, qu’on retrouve parfois. La ville n’a en fait presque pas d’identité, outre ses habitants. On s’attache avant tout à eux, à leur lien avec la ville, plus qu’à ses traditions (qui se résument à la sculpture sur bois, un festival abandonné, et des navets...). Manoyama reste une commune rurale comme les autres : c’est ses habitants qui créent l’attachement. 
L’étude de l’espace est très renseigné, presque géographique dans son approche, et cette partie m’a vraiment plu.
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Et on voit aussi les limites pour en faire une ville attractive. Problèmes de budget, pour rendre permanents les habitants, pour attirer les touristes sans dénaturer l’identité de la région.. Bref, tout un tas de problémes de gestion qui ne seront pas dépassés à la fin. L’accomplissement reste local.  Il y a aussi une forme de réalisme et de fatalisme dans certaines situations : on ne peut rien faire pour certains problémes, et il est seulement possible de réduire les dégâts.
L’ambiance reste agréable, avec des personnages attachants et diversifiés, des lieux de rendez-vous...bref, une forme de familiarité. 
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On a donc affaire à un anime plutôt agréable, qui se distingue des slice of life/feel good anime par un traitement original de ses personnages, et un cadre qui apporte de nouvelles thématiques. Et qui surtout reste peu ambitieux, et évite plusieurs travers du genre.
Pourtant, l’anime ne me semble pas exceptionnel, limité par plusieurs aspect.
D’abord, graphiquement, je le trouve très revu. Je crois même m’être dit ‘Oh, j’ai déjà vu ces personnages quelque part”. Chapeau malgré tout pour avoir créé une tsundere à la retraite en la personne de Madame Oribe.
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De plus, outre l’opening 1 qui résume parfaitement l’esprit de la série, les musiques restent très banale, et servent seulement de petit bonus oubliable.
L’anime souffre aussi de points trop prévisibles dans son développement. Si dans la globalité, il évite d’être trop prévisible, les conclusions d’arcs sont souvent très attendue. Je pense notamment à celui sur le reportage télévisée et le concert, dont la fin et les conséquences sont visibles DES LE DÉBUT. C’est parfois désagréable. 
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Je l’ai déjà développé, mais l’héroïne Yoshino est vraiment transparente par moment, dépassé par des personnages secondaires plus intéressant. Et l’anime de manière générale semble avoir abandonné la dimension “Royaume de Chupacabra”, et laisse en suspend l’histoire autour de la photo....
Enfin, il n’y a pas eu le même effet entrainement que dans le cas de Yuru Camp. Yuru camp développe vraiment une forme initiation au camping, présentant les bases pour débuter, et donne envie de s’y mettre. Tandis que Sakura Quest donne un tout petit peu envie de vivre à la campagne (mais je suis déjà un peu sensible à cette idée), mais sans vraiment offrir de bases comme Yuru Camp. Bref, c’est un tremplin limité.
L’anime prend aussi moins sont temps. Pas de beaux plans de ciels étoilés ou de pause dans la narration...De manière générale, les actions s’enchainent vite, avec peu de pauses... Et donc, l’anime laisse un peu de côté la “beauté” de la campagne, là où Yuru Camp montre le plaisir de contempler la nature. On ne retrouve pas ce genre de plans dans Sakura Quest.
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Sakura Quest est donc un anime intéressant par ses thématiques et son ambiance, mais qui souffre d’un sentiment de déja-vu. Il ne tombe pas dans tout les clichés, et traite de manière réaliste la campagne...mais pour autant, il ne marque selon moi par autant que des animes semblables, comme Yuru Camp. Je n’ai pas envie d’y retourner pour l’instant, alors que j’ai déjà revisionné 2 fois les aventures de Shimarin et Nadeshiko.
Bref, pour la même ambiance, et si vous ne l’avez pas vu, commencez par Yuru Camp. Sakura Quest sert de bon substitut. D’un point de vue sociologique, par contre, je le trouve plus aboutit que Yuru Camp, en ce qu’il perrmet d’ouvrir sur une thématique intéressante (comment dynamiser la campagne japonaise) et traite de manière réaliste de ce thème.
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J’ajoute dans les liens utiles ce blog, dans le même thème, d’un français qui a décidé d’aller vivre dans une campagne japonaise. A travers des petits billets, il décrit le quotidien là-bas, de la récolte du thé sauvage à la restauration d’un vieux temple abandonné...
https://inaca.me/
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et l’Op 1, parce qu’il m’a vraiment marqué. Il résume bien l’ambiance qu’on attend  de ce genre d’anime, et pourrait selon moi trés bien passer comme opening de Yuru Camp.
https://www.nautiljon.com/lyrics/sakura+quest/morning+glory.html
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claudehenrion · 5 years
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En Marche vers de mauvaises nouvelles ?
 Le soi-disant “grand débat macronal” de Jupiter avec lui-même est mort hier au champ donneur d'idées farfelues . Pour fêter ça dans les économies, Edouard Philippe, se prenant pour Karl Lagerfeld, a “customisé” le Grand Palais pour débiter des évidences et enfiler des colliers de niaiseries. Mais comme n'est pas Karl Lagerfeld qui veut, il a été pitoyable, et les platitudes qu'il a égrenées l'ont été plus encore, si c'est possible. On s'y attendait, mais ce n’est pas un ‘’bon signal’’.
  Le scenario du psycho-drame dit “des Gilets jaunes”, que l'impéritie des nuls qui nous gouvernent a transformé en opéra comique, avant de réussir l’échec de faire de cette vraie révolte une fausse révolution même pas aboutie, était prévisible depuis le début, pour qui voulait ouvrir les yeux. Il a d'ailleurs été décrit, raconté et re-raconté dans ce blog… je n'ose dire à combien de reprises, sans que je tire la moindre gloire d'avoir prévu tout ce qui s'est passé jusque dans les détails : c'était tellement évident qu'il fallait vouloir ne rien voir pour ne pas être aveuglé !
  La suite a été digne du préambule, en “plus pire” si c'est possible : toutes les déclarations si contradictoires de l'Elysée, du gouvernement et de la majorité parlementaire… n'ont pu que déclencher des fou-rires, jaunes, comme des gilets !(Question qui n'a rien à voir : comment appeler une “majorité” qui ne représente que 20 % du corps électoral ?). Reconnaissez qu'il est du plus haut comique d'entendre un ancien soi-disant banquier de chez Rothschild vouloir s’attaquer à la spéculation… ou de voir l'inventeur de “l’inversion de la hiérarchie des normes” s’en prendre aux inégalités salariales en assassinant les retraités au nom d'une nouvelle ponction dite “la réforme des retraites”, mais sans parler des hauts fonctionnaires !
  Franchement, la “vis comica” de nos lumières éteintes est irrésistible, avec leurs positions si divertissantes sur la fiscalité. Je cite : “Le grand débat ne peut pas remettre en cause un engagement de campagne : la baisse des impôts, et il faut donc supprimer, pour tous, la taxe d’habitation, car cet impôt est injuste (ce qui sous-entendrait que les autres sont justes ? ’‘Ça va pas, la tête ?”). Mais au nom de leur dystopique “justice sociale”, si on en supprime un pour les plus pauvres, il faut en inventer un autre pour “prendre aux riches” (“Quel est le rapport avec la choucroute ?”, demandait madame Pipelet). Ils n'ont pas encore compris que tout qualificatif apposé au mot “Justice” ramenait celle-ci à sa propre caricature : la “justice sociale” est à la Justice ce qu'un “petit-grand-gros-maigre” est à “la même chose que son contraire”, en pire : ou c'est juste, ou c'est social, mais ça ne peut pas être pas les deux en même temps ! Et puis, on a aussi Sébastien Lecornu,ce jeune ex-ministre des collectivités territoriales, promu co- Grand-Mammaouchi de feu le Grand Débat, qui rêve tout haut d’un beau virage à gauche.  Eh ! bien, ès-qualités de “personne généralement bien informée” il nous a révélé qu’Emmanuel Macron “prépare des surprises”. On en tremble d'avance, dans les chaumières.
  Depuis le début, ce débat sans débat porte son propre échec dans sa gibecière. Le coup des “quatre thèmes” imposés par Jupiter depuis l'Olympe, a tout biaisé : réponses binaires, difficulté  de s'écarter d'un cadre trop contraignant, doutes permis sur la représentativité des intervenants (en majorité des macronistes et des retraités, les premiers pour faire triompher leur absence d'idées et les seconds pour crier leur ras-le-bol), et surmédiatisation du Président, qui a confondu (ça ne peut être que sciemment) une soi-disant réponse aux Gilets jaunes (en théorie) avec sa propre campagne pour “les européennes” (la réalité). Encore plus grave : quelles que soient les réponses qu'il va inventer (ou plutôt : qui le sont depuis le début), il va faire dix mille déçus pour un heureux. Il faut nous attendre à une immense déception, au bout du compte : financièrement (et autrement), il a mis le pays à genoux,.. or il ne peut s'en sortir qu'en multipliant les promesses.
  Le pays ne peut pas vouloir autre chose qu'une vraie baisse des impôts (pas un repas à la cantine par ci et un ticket de bus par là). Mais avec des finances à sec, c'est impossible tant qu'il n'a pas fait… la seule chose qu'il devait faire depuis le début : ramener vite les dépenses du pays à un niveau “normal”. Au delà de cette mesure de salut public, tout le reste est anecdotique : bien sûr, que tout le monde est d'accord pour respirer de l'air pur “comme avant”, avoir des services publics “comme avant”, payer l'essence “comme avant”, rouler au diesel “comme avant” ou avoir un Etat qui ne se mêle pas de tout dans notre vie, “comme avant”… à la seule condition que cela ne nous coûte pas un sou… puisque nous donnons déjà trop, infiniment trop, et que nous avons l’impression (même fausse) de recevoir si peu…
  Pour le reste, il n'y a pas de surprise à ce que chacun trouve “fiscalement juste” que toute personne gagnant plus que lui paie davantage (les pourcentages de réponses sont rigolos, à force de coller à cette évidence)…  Il n'est pas surprenant que tous ceux qui ne paient pas l'ISF soient pour son rétablissement (là, les chiffres sont exacts à la décimale près, sondage après sondage !)… ou que tout pauvre préférerait l’être beaucoup moins. Encore 12 millions d’euros dépensés pour rien…
  “Et maintenant, que vont-ils faire ?”, chantait à peu près Gilbert Bécaud.  Gagner du temps sans le montrer, noyer le poisson en affirmant le contraire, déverser des “paroles verbales”, faire des promesses intenables, supprimer des niches fiscales et mécontenter les uns un jour et les autres le lendemain…                   Et les Gilets jaunes, n’ayant pas eu ce qu’ils espéraient, vont continuer leur sarabande, les énarques à confisquer le pouvoir (ce “pouvoir de ne rien faire” qui est leur marque), les nuls aux manettes à faire ce qu'il ne faut pas, les députes de EnMarche à dire n'importe quoi et à penser de traviole et Marlène Schiappa à croire aux bobards qu'elle a appris dans le catéchisme coco auquel elle doit son absence de bon sens… Et sondage après sondage, enquête après enquête, dans les 20 % + ou – “ɛ” des français vont soutenir Macron… en se bouchant les yeux.
  Il faut tout de même s'extasier sur la nullité des dirigeants que nous nous sommes librement donnés (ce qui, soit dit en passant, démontre qu'il existe des limites au système démocratique : la voix du peuple est peut-être la voix de Dieu… mais  il peut arriver que Dieu se lève du mauvais pied -je sais : on dit se lever du pied gauche, mais j’ai peur qu’on pense (cons pensent ?) que je suis de droite : c’est mal vu !) : tout le monde sait ce que veulent ‘’les gens’’, sans avoir à les pousser à mettre un gilet jaune (version n° 1, celle qui avait des choses à dire et pas seulement des rues à ravager…) et sans tous ces bla-bla inutiles et coûteux.
  Il reste une dernière crainte, mais elle est réelle : le logiciel de nos dirigeants n'étant pas programmé pour comprendre ce qui vient d'être dit (et que tout le monde savait depuis longtemps), je ne suis pas certain que les conclusions qu'ils vont en tirer seront celles qu'il aurait fallu…C’est un danger… et un drame !
H-Cl
PS- Une précision s'impose : à propos des trouvailles ''post-débat'' de nos grands hommes, on nous bassine avec les mots ''restituer'' et ''restitution''. Avez-vous vérifié ce que cela veut dire ? Moi, oui (c'est une seconde nature, chez un blogueur).      RESTITUER, v. tr. (1)- Rendre ce qui a été pris ou ce qui est possédé indûment, injustement  (Restituer le bien d'autrui. Je le forcerai bien à me restituer ce qu'il m'a pris. Il a été condamné par arrêt à restituer cette somme et tous les intérêts).(2)-,Rendre sa forme originelle à une statue, à un monument qui ont été mutilés. (3)- Représenter un édifice détruit (en plan, élévation, etc, d'après des documents). (4)- Remettre une personne dans l'état (où elle était avant un jugement annulé)...    J'ai eu beau chercher dans plusieurs dictionnaires –notamment les plus connus-- c'est absolument tout ce que j'ai trouvé. Rien d'autre. Les mots employés par nos grands hommes, une fois de plus, n'ont pas le moindre sens... ce qui explique en grande partie pourquoi leurs discours n'en ont aucun, non plus ! 
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siegesjaunes-blog · 6 years
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House of Monaco
Disclaimer :  J’ai regroupé différentes sources qui m’ont permis de prendre du recul sur la situation et d’en dégager une chronologie. Je ne prétends pas que le licenciement s’est déroulé exactement de cette façon, mais je compte apporter un point de vue différent sur les conditions de cette dernière. Toutes les sources proviennent de journalistes ou d’insiders que je juge fiable. Bonne lecture.
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Jeudi 24 janvier à 19h28, l’AS Monaco officialise la mise à l’écart de Thierry Henry, deux heures après l’habituelle conférence de presse d’avant match. Une éviction stupéfiante qui révèle aux yeux de tous l’immense chaos qui règne au sein du club.
“Les rumeurs, ce n’est pas un problème, il y en aura toujours dans le foot”. Henry ne montrait aucune inquiétude face aux journalistes quant à son avenir quelques heures avant d’être mis à pied. La rumeur en question provenait du rocambolesque Daily Mirror qui annonçait dans la nuit de mercredi à jeudi que l’ancien Gunner allait être remplacé par Leonardo Jardim. Une information confirmée en partie dans la soirée par RMC Sport.
Peu importe les bruits de couloir, Henry était prêt à endosser le rôle de commandant et “partir en guerre” avec un effectif purgé des joueurs non concernés par la situation. L’annonce du groupe retenu pour affronter Dijon programmée le lendemain devait élucider ses paroles.
Seulement, dix minutes avant son licenciement, le média spécialisé et bien informé sur le club Liveteam ASM posta un mystérieux tweet :
“Alors que Thierry Henry disait en conférence de presse qu'il avait fait le tri et qu'il avait réduit le groupe... Aucun joueur n'était au courant avant de l'apprendre lors de la conférence de presse. Communication.”
D’après Julien Laurens, il souhaitait envoyer des joueurs de l’équipe première en réserve sans avertir la hiérarchie. Rapidement, des noms sont évoqués par plusieurs sources (1) . Ce sont les cadres (Glik, Subasic, Jemerson & Raggi) qui auraient été visés. Loin de remettre en cause leurs prestations calamiteuses depuis un an, ils auraient été, avec l’appuie de Gérald Passi (2) se plaindre auprès de la direction de l’(ex) entraîneur et militer pour un retour de Leonardo Jardim.
Le sujet a été abordé durant une réunion avec l’état major monégasque après la déroute contre Metz en Coupe de France. D’après Yann Pecheral (3), elle se serait déroulée juste après le match. D’après Romain Molina (4), le lendemain tard dans la nuit. La dernière version corrobore plus avec le timing des informations données par le Daily Mirror et RMC Sport.
Toujours est-il que les journalistes sont arrivés à la même conclusion : le départ de Thierry Henry a été acté durant cette réunion. La seule inconnue était de savoir quand. La conférence de presse a pu être l’élément déclencheur. Les raisons du licenciement ? Les résultats moribonds, notamment les matchs désastreux contre les deux clubs du Grand Est, mais également la relation tendue avec (une partie ?) son équipe.
Dans la foulée de l’annonce, différents médias ont détaillé des relations tendues entre l’ancien buteur et ses joueurs (5). Ils évoquent un comportement inadéquat pour un entraîneur, décrié comme étant hautain, injuste et trop critique envers ses joueurs. Des informations circulent, les langues se délient, cachées derrière l’anonymat de “la source proche du club”.
Néanmoins, les articles de RMC Sport et Goal évoquent tous deux des tensions entre Glik et Henry, avec une précision apportée par le premier : le polonais est resté très proche de Jardim. La BBC Sport nous apprend également que l’ancien ex-entraineur du Rocher croisait souvent les joueurs dans une boulangerie monégasque.
Le problème avec les “entourages des joueurs” est qu’il n’est pas possible d’authentifier la personne derrière un témoignage. La véracité du propos n’est pas à remettre en question loin de là, mais il est nécessaire de la mettre en perspective. Ainsi, il est important de croiser différentes sources pour se faire un avis plus juste sur la question. D’autres témoignages évoquent une ambiance plus saine que celle décrite plus haut. À l’instar de celui publié par @Nastaaaze sur Twitter :
“J'ai parlé à un joueur dont je tairais le nom, il m'a dit que l'ambiance était bonne et que ce ne sont pas eux qui sont allés demander le licenciement d'Henry... Il dit au contraire que ça risque de fragiliser encore plus le groupe.”
Un son de cloche confirmé par Romain Molina sur Twitter :
”Si tu te réfères à Raggi, Subasic, Jemerson & co, ouais, ils sont super heureux du retour de Jardim. Les autres ? Pas vraiment, non. Quel bordel”.
Si l’on se fie aux posts Instagram des joueurs lancés par Henry (Massengo, Badiashile, Thuram, Biancone), nous sommes loin de l’image donnée par les différents articles. Il est vrai que l’ancien numéro 14 avait un problème relationnel avec les cadres, mais nous sommes loin d’un effectif uni contre son coach.
Le mystérieux blogueur publia également sur le réseau social :
“J'ai pas les mêmes échos bizarrement, et ça vient pas des entourages ou des "proches" de je ne sais quoi. Il a fait des choses qui ont déplu à certains, oui, mais faudrait parler de plein de choses (Passi, Subasic, Raggi, Vadim qui continue son business & co)” .
Ces choses-là, Henry les avait peut-être évoquées durant la conférence de presse. Un journaliste lui demanda s'il était touché par les interrogations sur sa capacité à relever le club. L’ancien Monégasque lui répondit :
“Non pas du tout. Il y a pas mal de choses que j’ai relevé que vous ne voyez pas, pas mal de choses que j’ai changées dans les vestiaires que vous ne voyez pas et qui sont en train de porter ses fruits. Malheureusement, il y a eu le coup d’arrêt contre Strasbourg.[...].”
Le journaliste voulait avoir plus de détails sur la teneur des actions accomplies. Henry rétorqua sobrement :
”Ça restera interne. Pas besoin d’en parler, sinon on doit parler d’autres personnes.”
Malheureusement, impossible de savoir quels individus sont visés par le natif des Ulis. Cependant cette déclaration nous rappelle que Monaco est dans une guerre froide permanente, ou quasiment tout le monde est sur un siège éjectable. Le Palais souhaite se débarrasser des Russes, notamment de Vadim Vasilyev. Les déboires judiciaires de Rybolovlev et les rumeurs de rachats par différents fonds de pension ne sont pas anodins. Les dignitaires monégasques veulent reprendre la main sur le club.
Une situation instable qui influe sur l’organisation de l’équipe. Des têtes devraient tomber prochainement dans l’organigramme du club. Yann Pecheral, Romain Molina et Manu Lonjon s'accordent tous sur le départ du directeur sportif Emenalo, jugé incompatible à Jardim. Le dernier ajoute même que Bruno Skropeta, actuel directeur général adjoint, va prendre le même chemin. Des bruits courent que Vadim Vasilyev serait lui-même sur la sellette..
Cette conjoncture fragile va peut-être permettre de lever le voile sur la nomination de Franck Passi. Ce dernier aurait plaidé contre Henry auprès des joueurs, dans le dos de ce dernier. Son arrivée début décembre n’a pas eu les effets escomptés, pire elle a sûrement condamné l’ancienne star d’Arsenal.
Henry a mis les pieds dans un club gangréné par les conflits d'intérêts, certainement très loin de ce qu’il a pu connaître plus jeune. Si l'entraîneur pouvait donner parfois l’impression d’être encore joueur ( cf : l’histoire avec Kenny Lala) et pas prêt pour surmonter la tâche, il s’est heurté à un environnement hostile.
Avec un entraîneur adjoint qui joue un double jeu, des cadres hors forme qui ne pensent qu’à sauver leur tête et une direction tiraillée dans une guerre avec le Palais, la première expérience en tant qu’entraineur de Thierry Henry s’est déroulé dans un véritable bourbier. Il répétait à longueur de temps que le plus important était le maintien et l’avenir du club.
Seulement, cette ambition n’était pas partagée par tout le monde. Différentes personnes ont préféré sauver leur peau plutôt que d’aller dans l'intérêt du club. Comme dirait Romain Molina, la soupe est surement bonne à Monaco..
Alors qu’il semble y avoir des cassures à tous les étages (jeunes vs anciens, Palais vs Russes) l’échec Henry a mis en exergue les besoins urgents du club de se purger. Le retour de Jardim est le dernier espoir pour sauver Monaco d’une éventuelle relégation à la fin de la saison. Mais sans des changements profonds, la chute du Rocher ne sera qu’une question de temps.
(1) https://twitter.com/julien_mgrt/status/1088539850918318080
https://twitter.com/Romain_Molina/status/1088877670627192832
(2) Ancien joueur de l’AS Monaco, actuel recruteur, frère de Franck Passi
(3) L’After Foot du 25 janvier
(4) Live Youtube du 24 janvier
(5) https://www.goal.com/fr/news/monaco-comment-thierry-henry-a-perdu-la-main-sur-son/1v3npmtjr36ua17y9gb5vunbrc
https://rmcsport.bfmtv.com/football/monaco-les-raisons-de-la-mise-a-pied-d-henry-1619156.html
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Critique#8 : Les séries CW
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La fin des vacances d'été et l'odeur de la reprise se fait lentement sentir. Il est temps de se remettre doucement en activité et c'est pour cette raison que j'ai choisi un sujet facile : les héros DC comics de la chaîne CW.
Ce qui veut dire que je ne parlerai ni de Gotham, ni de Krypton, ni des séries d'animation qui complète ce que l'on nomme désormais le Arrowverse (Vixen, Freedom Fighter : The Ray, John Constantine). Actuellement, il y a cinq séries du Super-héros sur cette chaîne. Ce que je vous propose aujourd'hui, c'est un classement (totalement subjectif) en partant de celle qui a le plus d’intérêt à celle qui en a le moins.
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#1 : Black Lightning (Une saison diffusé depuis Janvier 2018)
Ce fut le sujet de mon premier article sur Tumblr. Vous vous doutez déjà du bien que je pense de cette série. Et si ce n'est pas le cas, allez lire l'article. https://lescritiquesheroiques.tumblr.com/post/170061867366/critique1-black-lightning
La série n'a qu'une seule saison de 13 épisodes. C'est un avantage qu'elle a sur les autres séries CW, qui en proposent 23 par saison. Comme dirait certains copains, la clé du succès c'est de faire "Simple et Efficace".
Les aventures de Black Ligthning se déroule sur une terre parallèle loin de l'influence d'Arrow et Flash. Et ça aussi, c'est un plus. Le personnage est complètement indépendant. Mais avec la tendance de DC comics et de CW a sur-utiliser le concept de multivers et de terres parallèles, nous ne sommes pas à l'abri de voir débarquer Black Lightning dans une aventure de Flash ou Arrow un de ces jours. Ce qui serait très dommageable pour la série.
La 2ème saison sera composé de 16 épisode et diffusé à partir du 9 octobre.
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#2 : The Flash (Quatre saison diffusé depuis Octobre 2014)
Après une première apparition dans la deuxième saison d'Arrow, Barry Allen est devenue the Flash, l'homme le plus rapide du monde. Ironiquement, au bout des trois premières saisons, je suis forcé de constater que la série tourne un peu en rond.
Exemple : chaque saisons proposent une version maléfique du héros. Et à chaque fois, le mystérieux adversaire se révèle être un proche du héros. Tant et si bien que vous pouvez commencer à faire des paris sur l'identité du vilain à partir du quatrième ou cinquième épisode. Toutefois la quatrième saison a tenté d’innover en opposant le bolide écarlate au Penseur, l'homme le plus intelligent du monde.
Pourquoi j'aime cette série? Parce que celle qui a le plus "l'esprit comics" de toutes les productions CW. Elle est légère et coloré. Il y a des histoires de voyage dans le temps, de terres parallèles, et des adversaires folkloriques avec des plans inutilement alambiqués...
Bref, The Flash est une Madeleine de Proust et je pêche par gourmandise.
La 5ème saison démarre elle aussi le 9 octobre prochain.
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#3 : Arrow (Six saison diffusé depuis Septembre 2012)
J'ai longtemps hésité entre la 3ème et 4ème place. Arrow, c'est la pierre fondatrice de cet univers fictif. Et en étant la première série, elle en est aussi le brouillon. Le labo d'expérimentation. Il y a des coquilles qui traine ça et là. Des incohérences dans la chronologie des évènements, des trous dans le scénario et des intrigues irrésolues. Mais bon, on lui pardonne. C'est le premier né. Il ne peut pas être exempt de défaut.
Ce qui est ennuyeux avec cette série c'est l'utilisation abusive de flash-back qui ralenti le rythme de la série. Durant la 6ème saison, les producteurs ont pris la décision d'arrêter la pratique des flash-back. Et on se dit : "Chouette, ça va faire plus de temps pour les scènes d'action et les intrigues !". Faux ! Ce temps est accordés aux histoires d'amours et de famille du justicier et de ses partenaires. C'est un gros défaut des séries CW mais je développerai plus tard.
Pourquoi j'arrive à faire l'impasse sur ce point avec Black Lightning et  Flash mais pas Arrow? Parce que Arrow est censé être un Vigilante (Traduction : Justicier). Et si vous ne voyez pas de quoi je parle, allez lire mon article sur les séries Marvel Netflix.
https://lescritiquesheroiques.tumblr.com/post/175337772081/critique6-partie-2-top-des-s%C3%A9rie-marvel
Par nature les Vigilantes ont une dimension sociale importante et sont souvent des solitaires avec un entourage restreint. Le problème d'Arrow est qu'Oliver Queen, le personnage principal, passe plus de temps à dialoguer avec sa fiancée ou à se disputer avec ses coéquipiers qu'à combattre le crime.
Stephen Amell, l'acteur principal a déclaré il y a deux ans que son contrat avec la chaîne s’achève en 2019 et, plus récemment, a demandé aux scénaristes d'écrire la 7ème saison "comme si c'était la dernière.". Espérons que les producteurs et réalisateurs d'Arrow sauront finir en beauté.
La 7ème saison commence le 15 octobre
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#4 : Supergirl
(Trois saisons. Diffusé sur la chaîne CBS pour la première saison et CW depuis 2016)
Il est de notoriété publique que le personnage de Superman me tape sur les nerfs, en revanche j'aime beaucoup sa cousine. Son histoire est pratiquement la même que celle de Clark mais la différence notable est qu'elle a quitté Krypton, leur planète d'origine, alors qu'elle était adolescente. Clark à ce moment là n'était qu'un bébé. Et c'est toute la différence. Kara a connu la culture de leur planète. Elle a été éduqué là-bas et garde un souvenir marquant de son départ. C'est pour cette raison qu'elle est plus touchante et intéressante. Même si elle vit sur Terre depuis de nombreuse années, elle a toujours un peu de mal à s'intégrer parce que c'est un être déraciné, exilé.
La série se veut être "Féministe". Elle met en avant plusieurs personnages féminins, chacune nourrissant des ambitions de carrière, ont des responsabilités professionnels et familiales, des rêves et des complexes. Outre les adversaires féminins de l'Homme d'Acier qui existé déjà, les producteurs de la série ont choisie de "féminiser" les adversaires importants de Clark Kent afin de faire grandir le mythe de Supergirl. Ainsi Brainiac est remplacé par Indigo; Astra, la tante de l'héroïne, en tant que chef militaire avec une idéologie eugéniste devient l'équivalent du Général Zod; et Léna Luthor prend la place de Lex Luthor.
Je ne vois pas cela comme un défaut. Le but de cette série est de "donner aux filles un héroïne qu'elles puissent admirer". (C'est dit dès le premier épisode).
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Pour faire grossir le cast féminin, CW pioche dans les anciennes séries et films lier à Superman et son univers. Les parents adoptifs de Kara sont incarnés par Helen Slater, l'actrice qui jouer le rôle de Supergirl dans le film de 1984 et par Dean Cain, qui incarné Clark Kent/Superman dans la série Lois et Clark. La présidente des USA est jouer par Lynda Carter, la Wonder Woman de la série des années 70. Laura Vandervoot, qui interprète Indigo dans la saison 1, est connu elle aussi pour avoir porté de le titre de Supergirl mais dans la série Smallville.
Toutes les séries CW pratique ce genre de "petit recyclage". Je ne considère pas cela non plus comme un défaut mais c'est avec Supergirl que ce phénomène est le plus flagrant.
Si j'aime tant Kara Zor-El, pourquoi la mettre aussi bas dans le classement? C'est assez simple. Au cour des trois saisons, la série est devenue de plus en plus "Girly" (traduction : une série pour adolescente à la larme facile).
Tout comme pour Arrow, l'entourage de Supergirl prend beaucoup de place et les intrigues secondaires, souvent liés à la famille de ces derniers, prennent le dessus sur l'intrigue principale ce qui ralentit considérablement la série.
Après avoir déjà sauvé trois fois le monde d'une menace extra-terrestre, il ne reste pas beaucoup de challenges pour la Fille d'Acier. La quatrième saison devrait s'inspirer de la saga Red Son. Une histoire alternative où Superman n'aurait pas était élevé au Kansas mais en Russie. Je demande à voir le résultat.
Cette 4ème saison démarrera le 14 octobre
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#5 : Legend of Tomorrow (trois saisons diffusé depuis 2015)
Un groupe de Super-Héros qui voyage dans le temps et l'espace. En tant que geek lecteur de comics et romans de science-fiction, je devrais être comblé... Eh bien non.
La série à deux défauts majeurs. Le premier est que chaque saison repose sur un scénario MacGuffin. Alors si vous ne savez pas ce qu'est un scenario MacGuffin, je vous rassure tout de suite, ce n'est pas le dernier dessert à la mode de votre fast food préféré. C'est un technique narrative qui pousse les héros rechercher un objet ou une personne. Il est généralement considéré que les héros de l'histoire ont atteint leur but une fois qu'ils ont récupéré cette objet et flanqué une correction aux grands méchants qu'il lui ont dérobés ou tenté de s'en emparer. Ex : Taken, la saga Indiana Jones, Mission Impossible, Ong-Bak...
Lors de la première saison, les Legends devait retrouver une arme pour vaincre l'Immortel Vandal Savage. Durant la deuxième, c'était la Lance du Destin qu'ils ont utilisé par corriger des "aberration temporel" qui menacé l'Histoire. Et pendant cette troisième saison, ils ont recherchés six médaillons magique afin d'empêcher un démon millénaire de détruire la Terre.
Le soucis, c'est les Legends font tellement d'aller-retour à travers le temps et l'espace qu'ils finissent par vous en donner le tournis.
Le deuxième défaut est le "Jeux des chaises musicales" auxquels s'adonne les héros de la séries. L'équipe est principalement constitué de personnages secondaires issue de Flash et Arrow. Les membres changent régulièrement au point qu'il ne reste seulement que trois acteurs du casting d'origine.
Brandon Routh (Superman Returns) joue Ray Palmer/The Atom; Dominic Purcell (Prison Break) à le rôle du pyromane Mick Rory/Heatwave; et Caity Lotz qui incarne le Captain Sarah Lance/White Canary.
Et vous avez là la principale raison pour laquelle je regarde cette série. White Canary est Badass et Mme Lotz s'amuse beaucoup a jouer se personnage.
Pour la quatrième saison, la production a prévu d'aller vers le surnaturel. Sûrement pour mettre en avant le personnage de John Constantine dont CW a récupéré les droits de diffusion.
Nous retrouverons les Legends sur CW à partir du 22 octobre.
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Verdict :
La plupart des séries CW ont les mêmes mécaniques et les mêmes défauts. Des saisons trop longues avec un rythme haché.
La diffusion de chaque saison est divisé en trois périodes : de la mi-Octobre à la moitié de Décembre, de la fin du mois de Janvier à celle de Février, et de mi-Mars à mi-Mai. Sans oublier que chaque année le 8ème épisode de chaque série est consacré à un crossover (un aventure qui les relient toutes entre elles).
En règle générale, ce sont des épisodes assez bon et qui ont pour but "d'adouber" le nouveau héros de la chaîne. Le seul a avoir échappé à la tradition pour l'instant est Black Lightning. La prochaine sur la liste est Batwoman dont le lancement de la série est prévue pour 2019.
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Si vous ne savez pas qui est Batwoman, c'est la cousine de Bruce Wayne. C'est une ancienne militaire qui elle aussi est devenue une justicière de Gotham City. L'une des spécificités de Kate Kane, en dehors de son expérience militaire, est qu'elle est lesbienne.
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Et là je dois vous parler de Greg Berlanti. Il est à la fois le créateur, le producteur et le scénariste principal (celui qui défini les grandes lignes d'une saison) des séries Arrow, The Flash, Supergirl et Legends of Tomorrow. Il est aussi marié au footballeur Robbie Rogers et, sans surprise, est très engagé dans les luttes de la communauté LGBT.
Cela explique aussi pourquoi chaque série à un quota racial parmi les personnages principaux, les nombreuses sous-intrigues liés aux thèmes de la famille, de l'adoption, de l'intégration et de l'acceptation de soi.
Chaque séries a au moins un personnage "LGBT". Ces changements un peu forcé écorchent parfois un peu le Mythe des héros de la firme DC comics (je pense notamment à Mr Terrific dans Arrow).
Mais si Mr.Berlanti n'a pas saisi toute la dimension mythologique ou épique des super-héros, il a compris leur dimension iconique et l'influence qu'ils peuvent avoir sur un public jeune. Très honnêtement, je pense que Greg Berlanti essaye sincèrement de transmettre quelque chose aux jeunes générations avec son travail sur les séries CW.
À force de consommer naturellement des productions américaines, nous oublions parfois que nous ne sommes pas la "cible" de l'industrie du divertissement provenant des USA. Nous n'avons pas les mêmes références culturelles. Nous n'avons pas les mêmes mœurs. Pas le même sens de l'humour, du drame ou du romantisme. Et ceci explique sans doute pourquoi le jeune trentenaire français que je suis reste autant de marbre face à certaines scènes ou abasourdi par les choix de ces séries.
Les héros de DC/CW reprennent du service à partir du mois d'Octobre, et j'espère que mon avis ne vous empêchera pas de découvrir leurs nouvelles aventures.
Je vous souhaite un bonne rentrée, rendez-vous le mois prochain pour une autre Critique Héroïque !
Peter Baker
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cequilaimait · 6 years
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Les chroniques de Vojolakta –17ème Aar’on (le Pacificateur) – Synchotron malgré lui ! – 1. Des grandes réussites du dix-septième et de son petit problème kilianesque
– Aujourd’hui dans l’épisode spécial de « C dans l’espace » consacré aux attentats terroristes qui se sont enchainés ces derniers temps dans toute la Fédération, nous recevons le professeur Mathuz. Professeur, vous êtes actuellement doyen de la chaire d’Histoire d’Horus, et vous êtes plus notamment spécialisé dans l’Histoire des Aar’ons et des Kili’ans. Votre dernier ouvrage, « l’Histoire des Aar’ons, volume 2 » revient sur les règnes des 14ème, 15ème et 16ème bruns…
– C’est bien cela monsieur Ycal’vi. Dans le premier volume, je traitais principalement de l’histoire de Vojolakta jusqu’au treizième. Mais le temps de le rédiger, nous étions déjà au seizième. Du coup, j’en ai fait un deuxième tome…
– Passion
nant ! Et donc, pour vous, les attentats ayant touché le mois dernier les lunes de Wedo et revendiqués par l’anti-Humanité, pourtant réputée détruite depuis le quatorzième, seraient fortement liés à notre passé ?
– Tout à fait ! Il faut rappeler que l’anti-Humanité a connu de nombreuses itérations à travers l’Histoire. La dernière, dirigée par un certain Jar’no, a même réussi à pervertir le Kili’an d’alors, le poussant à trahir son pauvre « Malaimé » d’Aar’on. Un vrai roman de gare.
– Jar’no, qui est mort transformé en chair à saucisse par le quatorzième…
– Exactement. Le Malaimé n’était pas le plus finaud des bruns, il faut bien l’admettre, même dans sa manière de se débarrasser de ses ennemis. Cependant, Jar’no, obsédé par le blond, a refusé de mourir tranquillement et de rejoindre le grand flux pour l’éternité…
– Vous voulez dire que…
– Oui. Depuis sa mort, il hante Vojolakta comme une ombre, bien décidé à faire renaître l’anti-Humanité de ses cendres et de ravir une fois encore le Kili’an à l’Aar’on. Il me l’a confié lorsque je l’ai interviewé pour mon tome 2. Moment très sympathique au demeurant, même s’il fut partagé avec un macchabé.
– Mais c’est impossible ! Je veux dire… les fantômes, ça n’existe pas !
– Pas plus que les blonds intelligents… et pourtant, vous seriez surpris des aptitudes cachées de certains Kili’ans…
– En effet. Bien, nous poursuivrons donc cet entretien après une page de réclame publicitaire.
– Mangez du Nutella !
– Mangez du Nutella…
Extrait de l’épisode 265 359 de l’émission « C dans l’espace », présenté par Ycal’vi.
*****
Assis à la table des négociations, le dix-septième pouvait sereinement songer à ses nombreux succès, ceux-là même qui l’avaient poussé à prendre le surnom de « Pacificateur ». Tout dans sa vie, depuis sa prise de pouvoir à quatorze ans, n’avait été qu’une succession ininterrompue de réussites. Depuis trois ans, il volait de surprises en victoires et de victoires en triomphes.
Dès les premiers jours de règnes, il avait réussi à trouver le Kili’an qui lui était destiné, par hasard, en faisant ses courses au supermarché d’Horus, un magasin fréquenté chaque jour par des millions de clients qui proposait des centaines de milliers de références, dont pas moins de 97 434 spécialités au Nutella. La sagesse populaire disait qu’il était impossible de trouver qui ou quoi que ce soit volontairement dans ce capharnaüm. Pourtant, le destin avait bien placé sur la route du dix-septième les mèches blondes dont il rêvait depuis l’enfance. En plein au croisement des rayons petites culottes et pâtes à tartinée.
L’amour, intense et immédiat, commença dans une cabine d’essayage, perpétuant ainsi une douce tradition de coquineries planquées au milieu d’un lieu public, tradition qui remontait au tout premier des bruns. Et il en était fier, le premier, autant de ne jamais s’être fait prendre que d’avoir tant pu admirer le visage rosacé de son bienaimé, à chaque fois qu’il lui imposait une de ces sorties honteuses mais pourtant si agréables.
Le dix-septième avait kiffé l’instant, et tout ce qui avait suivi. L’entente entre ces deux être était quasi parfaite, si on occultait quelques disputes de ménages assez traditionnelles. Armé de cette blondeur qui lui était nécessaire pour se sentir entier, le brun avait entrepris d’intégrer un nouveau système à sa Fédération, le septième, Solnephthali, et ce le plus pacifiquement possible. D’où son surnom.
À vrai dire, c’était surtout la peur de se mettre à dos les Voduos – l’espèce endémique de la blanche et sèche Wedo – qui l’avait poussé à choisir la non-violence. Parce qu’en terme de griffes, de dents et de sexualités déviantes, les Voduos se posaient là. La guerre, la torture, les meurtres, ça pouvait passer, mais l’Aar’on n’avait pas réellement envie d’imposer à ses soldats tous les viols réglementaires auxquels ils s’exposaient s’ils se faisaient prendre. Artistique, la façon de procréer des Voduos avait cependant de quoi choquer le commun des mortels. On ne comptait pas moins de sept types sexuels chez ces Âminaux, avec à chaque fois un rôle bien déterminé. Le Fécondant, avec son membre viril rempli d’épines, transmettait sa sève au Masochistant, entraîné dès le plus jeune âge à supporter l’insupportable douleur de l’acte, pour pouvoir transmettre à son tour le précieux nectar au Maturant. Ce dernier gardait la semence plusieurs mois en son corps avant de la déverser avec certains de ses gênes à l’inséminant, dont le but était simplement de la placer où il fallait chez le Fécondé. C’était dans son ventre à lui que le petit Voduo à naître passait de l’état de bouillie blanche à celle d’être multicellulaire, mais c’était dans celui de l’Incubant qu’il grandissait jusqu’à l’accouchement. Le dernier genre, celui des Assistants, ne servait strictement à rien dans le processus, mais vu qu’ils étaient super bons au lit, on les retrouvait naturellement à chaque étape, pour exciter les autres et simplifier le tout.
La mission de paix avait été confiée directement à la team Kili’an, qui avait naïvement proposé une petite orgie diplomatique des familles pour resserrer les liens entre Humains et Voduos. L’Aar’on avait été naturellement furieux lorsqu’il découvrit que sa propriété avait offert ses services en tant qu’Assistant, mais n’avait pu s’empêcher d’éclater de rire en la voyant revenir en pleurs après avoir été pris pour un Masochistant. Le tribunal sexuel de Thot avait naturellement dû sévir, mais le protocole d’intégration de Solnephtali dans la Fédération avait calmement poursuivi son chemin, sans que rien ne semblât pouvoir l’arrêter. Naturellement, la dernière étape fut d’accorder le statut d’Âminètres aux Voduos, à travers le fameux tests d’Âmination. Une centaine de candidats participèrent aux épreuves imaginées par l’Aar’on lui-même, dans le plus pur respect de la tradition. Certains observateurs s’étonnèrent tout de même de l’extrême simplification du dit-test par rapport aux standards habituels.
– Oui, mais les standards, c’est pour que les espèces échouent ! – s’était emporté le brun devant ses conseillers. Là, j’avais envie qu’ils réussissent !
– Enfin quand-même… – s’était plaint le futur ex-premier ministre, exécuté depuis pour mauvais esprit. Pour la Conscience, plutôt que d’utiliser des Tyrafailinisaures, vous avez lâché vos chatons dans l’arène…
– Je voulais voir s’ils les trouvaient mignons, et ils ont parfaitement réussi !
– Pour la Sauvegarde, ils ont juste eu à baiser… au lieu de prouver leur capacité à dialoguer !
– Oui, mais ça excitait plus Kiki…
– Pour la Liberté, vous avez annulé l’épreuve pour cause de mauvais temps afin qu’ils n’aient pas à se justifier sur leurs croyances religieuses ! Et la Connaissance, je ne parle pas du niveau des questions…
– Leur demander l’ingrédient principal du Nutella, c’était important… tout le monde ne le sait pas
– Pour la Création, vous leur avez filé des Lego© et leur avez demandé de s’amuser avec…
– Ouais ! Et il y en a un, il a fait une tour super haute, c’était vachement impressionnant.
– L’amour, on a eu le droit à du cul, volume 2.
– Mais c’est Kiki qui mouillait… Et avec leur truc d’Assistants, ils avaient gagné de fait, vu que c’est pas forcément reproductif…
– Enfin, l’Esthétisme… Non, là… Le QCM à choix unique sur la beauté des Kili’ans…
– Bah, le choix unique,  ça aide quand même vachement en cas d’hésitation…
Ainsi, le premier ministre qui s’opposait trop franchement avait été donné à bouffer à un Tyrafailinisaures, tandis que les Voduos faisaient leur entrée remarquée dans le monde des Âminêtres, avec tous les avantages que cela comportait, à savoir une place au conseil, la souveraineté sur leur système et des bons de réductions dans le grand supermarché d’Horus.
Auréolé de cette franche réussite politique, le dix-septième avait été convié à réaliser la tournée des lunes de Wedo, un immense honneur que les Voduos réservaient uniquement aux êtres de valeurs. Cependant, avant de s’acquitter de cette obligation diplomatique, l’Aar’on tenait à réaliser un autre prodige similaire, resté hors de portée même du légendaire quinzième : intégrer Solphéra et les Kekchis à la Fédération.
À ses yeux, la recette utilisée avec les Voduos – à savoir des cadeaux et un test d’Âmination au rabais – ne pouvait que fonctionner avec les fiers Kekchis, alliés de l’Humanité depuis longtemps, mais toujours réfractaires à rejoindre la Fédération. Il y avait pourtant urgence. Car si le Merveilleux avait libéré ses amis du joug Ashtar, les monstres de Soljamine n’avaient pas pour autant bien sagement plié bagage. Les combats avaient continué et le Bottel’ron était plus que jamais déterminé à remettre la main sur ce système. Faute d’accord cadre, les armées de l’Aar’on ne pouvaient circuler librement en Solphéra, et les troupes Kekchis étaient à deux doigts de voir leurs lignes de défense brisées par leurs ennemis héréditaires. Le seizième n’avait rien pu faire. Le dix-septième, lui, usa de toute sa diplomatie pour convier un ambassadeur à la table des négociations. Table autour de laquelle siégèrent ainsi le Kekchi Cy’mès, ambassadeur de son peuple et médecin-présentateur télé dans le civil, Gabri’el, premier ministre par intérim depuis la mort du précédent par un bête accident d’exécution, et naturellement l’Aar’on, qui pouvait sereinement songer à ses nombreux succès, ceux-là même qui l’avaient mené à prendre le surnom de « Pacificateur », et cætera. Et il pensait à voix haute, ce qui ne manqua pas de faire réagir son invité :
– Certes… J’admets que nous aurions tout à gagner à suivre le chemin des Voduos, mais comprenez tout de même que nous avons de très bonnes raisons d’hésiter.
– Je ne vois pas lesquelles ! – fit mine de s’étonner le brun en haussant les épaules.
– Votre Kili’an…
– Quoi mon Kili’an ? – s’énerva l’Aar’on, rouge comme une tulipe comme à chaque fois qu’on critiquait l’être le plus important à ses yeux. Il a quoi mon Kili’an ? Il est parfait ! Tu touches pas à mon Kili’an, okay ? Tu le reproches quoi à mon Kili’an ?
– C’est que… C’est une femelle, quand même… Enfin… Votre Kili’an est… « une » Kili’ane… Du jamais vu de mémoire de Kekchi… Et entre nous, c’est pas super sérieux, quand on y pense. Du côté de mes chefs, ça les refroidit même vachement. S’allier à un Aar’on qui couche avec une fille, c’est un peu la honte, blonde ou pas… Et du coup, nos experts scientifiques remettent clairement en cause ses capacités à atteindre le stade de la Résonnance. Moi-même, quand j’y pense, médicalement parlant…
–  Quoi médicalement ? – grogna le brun, parfaitement énervé qu’on lui fasse une nouvelle fois remarquer que oui, il était différent, que oui, son Kili’an n’avait pas de zizi, que oui, c’était bizarre, que oui, il s’était lui aussi posé des questions, mais qu’il l’aimait et voilà tout et que franchement non, fallait arrêter de l’emmerder avec ça, il n’avait pas choisi. C’est bon, non, ça marche pas pareil avec un garçon ou une fille ?
Agacé de ce dialogue de sourd, Cy’mès souffla. L’ambiance était lourde. Là, il aurait adoré sortir une de ces petites blagues grivoises qui avaient fait sa renommée, du style « Pourquoi les blonds, ça rêve de sucer des éléphants sans en avoir le droit ? Parce qu’un éléphant, ça trompe énormément et que sucer, c’est tromper », mais il sentait que le moment était définitivement mal choisi. En plus, la blague n’était même pas drôle. Les éléphants, ça n’existait que sur Ahéquet et personne n’en avait jamais vu. Du coup, se reconcentrant, il murmura, gêné, quelques explications :  
– C’est-à-dire qu’entre son comportement de princesse qui refuse qu’on la prenne par derrière et le fait qu’elle prétende avoir ses règles tous les quatre matins dès qu’il faut coucher avec vous de manière moins récréative et plus reproductive… Moi, personnellement, je ne parierais pas sur une Résonnance à court ou moyen terme… Et sans Résonnance pour nous sauver, vous ne nous êtes d’aucune utilité, et nous n’avons donc aucune raison de rejoindre votre Fédération. Clairement, le côté génétiquement féminin de votre Kili’ane est un vrai problème.
– Ça, c’est un peu indirectement ma faute… – concéda Gabri’el en levant timidement la main, sans réussir à s’empêcher de ricaner comme à chaque fois qu’il pensait à cette situation tordue.
– Comment ça ? – demanda le brun, rose comme une pivoine comme à chaque fois qu’il avait l’impression qu’on se moquait de lui.
– Disons qu’il y a depuis le quatorzième ou le quinzième une anomalie dans le grand flux brun et blond. – expliqua le châtain en se grattant le haut du crâne. J’avais dit au quinzième que j’allais chercher l’origine du problème, mais entre temps, j’me suis retrouvé à refaire toute la déco chez moi. J’me suis installé un p’tit astéroïde sympa transformé en planète, j’vous inviterai à la pendaison de crémaillère. Du coup, comme le bug n’urgeait pas plus que ça, j’ai foutu cette quête en pause et je l’ai complétement oubliée… Mais c’est ce truc dans le flux qui explique la naissance d’une Kili’ane femelle… Mais à part son genre, y a rien de grave hein, ça marche pareil ! Elle est aussi chiante que les autres. P’têt même autant qu’un garçon, c’est dire ! Donc normalement, y a moyen d’avoir une Résonnance. C’est juste que celle-là, elle est chiante, donc ça bloque.
Loin d’être rassurantes, les explications plongèrent l’Aar’on dans une semi-déprime. De désespoir, il se plaqua les mains sur les yeux. Il était sur le point de devenir un des plus grands Aar’on de l’Histoire et ce de manière non-violente – admirez un peu l’exploit – et tout son plan était en train de foirer parce que « Madame » Kili’ane avait systématiquement mal à la tête.
Agacé de son côté par cette situation étrange dont son peuple était la première victime, Cy’mès coupa court à la conversation en lâchant un ultimatum :
– Dans trois mois, nous serons sans doute vaincus par les Ashtars. Si d’ici-là, l’Aar’on et sa Kili’ane ont une Résonnance, nous accepterons de joindre la Fédération. Vous n’avez pas un jour de plus pour nous prouver que cette… chose féminine a l’étoffe de ses précédentes incarnations masculines ! Sans quoi, il en sera terminé de nos bonnes relations !
Dit comme ça, l’Aar’on trouvait que cela sonnait de manière un peu stupide. Ce n’était pas lui qui était dos au mur, mais bien les Kekchis. Sauf que c’était sa gloire qui était en jeu. Il n’avait d’autre choix que d’accepter l’injonction. Plus que jamais, la Fédération avait besoin d’une Résonnance. Et c’était à lui, le dix-septième de son nom, d’en être à l’origine.
La réunion fut ainsi ajournée jusqu’à nouvel ordre. Cy’mès partit le premier. Ne restèrent plus dans la grande salle du conseil que le brun et son premier ministre. Ce dernier, compréhensif, posa sa main sur la tête du pauvre maître de toutes choses pour le réconforter. Touché, l’Aar’on lui témoigna sa reconnaissance :
– Merci d’avoir accepté de m’épauler quand je t’ai appelé, oh ange des temps anciens. Je suis même étonné que tu aies entendu mes nombreuses prières, mais le testament du quinzième était véridique. Malgré l’étrangeté de ce qui y était marqué, tu existais bel et bien…
– Hein ? – s’étonna le châtain en grimaçant, avant d’écarquiller les yeux. Ah mais nan… J’en ai rien eu à foutre de tes prières, je ne les ai même pas entendues, moi. Quand je travaille, j’écoute de la musique, ça me coupe complétement les oreilles… Non, si je suis venu, c’est simplement parce que j’ai lu dans le journal que ton Kili’an était une gonzesse ! Man mais sérieux, un truc ridicule comme ça, fallait absolument que je le vois de mes propres yeux !
– Tu… Tu veux dire que je me suis habillé d’un tutu pour rien et que faire la danse du ventre en chantant tes louanges devant ma Kili’ane n’était pas nécessaire, pas plus que de l’enregistrer sur vidéo cassette et de te l’envoyer par la poste ? – trembla le brun en repensant à certaines scènes particulièrement gênantes qui le traumatisaient encore.
– AAAAAAAAAH ! – s’exclama le châtain en tapant du poing dans sa main. C’était donc ça le colis qu’on a essayé de me livrer ? Je n’ai pas eu le temps d’aller le chercher, il m’attend toujours au guichet ! Et entre nous, ce testament, c’était des conneries hein ! C’est le Kili’an du quinzième qui l’a rédigé en douce. Il s’était fait punir parce qu’il avait encore laissé traîner sa langue n’importe où et il voulait se venger de son brun. Mais comme il l’aimait trop pour être méchant avec lui, il a décidé plutôt de faire une crasse à ses successeurs. Non mais c’est malin quand-même, un Kili’an, quand on y pense… Même moi, à l’époque, je ne savais pas ce qu’il avait écrit comme connerie. Mais j’avoue, c’est pas con, j’aime bien. En plus il a pensé à moi qui suis super branché art moderne et abstrait, c’est sympa…
Sous le choc, le brun resta muet et immobile, de longues secondes la bouche ouverte avant de partir dans un profond sanglot. Il s’était fait humilier, et il ne pouvait même pas se venger, vu que le Kili’an d’alors était depuis longtemps mort et que sa Kili’ane à lui était bien trop violente et susceptible – c’était une fille en même temps, hein – pour être punie à la place du responsable.
– J’ai fait tout ça pour rieeeeeeeen…
Compréhensif, Gabri’el lui tendit un mouchoir et lui adressa un sourire :
– Si ça peut te rassurer, le seizième s’est fait avoir tout pareil. J’ai encore les images à la maison, c’est à se tordre de rire ! Par contre, lui, il l’a vraiment fait pour rien, vu que je n’ai jamais répondu. Trop occupé par la déco. Et puis il était chiant, aussi… Ah, il n’a pas usurpé son nom de Gestionnaire, hein, parce qu’il n’a jamais rien été capable de faire d’autre, pas même de trouver son Kili’an ! C’est pour ça qu’il m’a demandé mon aide ! Comme si je n’avais que ça à foutre. Le chasser, c’est votre domaine. Moi, mon job, c’est de le dessiner. Et en parlant de dessin, j’adore les roploplos de ta Kili’ane !
Par réellement apaisé par ces mots, le dix-septième accepta tout de même de se moucher. En parlant des seins de la douce créature qui partageait sa vie et sa couche, il avait une folle envie de les malaxer et de les serrer contre lui. C’était là un des rares avantages que d’avoir une blonde au lieu d’un blond en son lit, et il tenait à en profiter un maximum. C’était même pour le coup une question de sécurité nationale.
Cependant, il dut attendre patiemment son tour. Lors des séances de pose, Gabri’el avait la priorité. Bien entendu, l’Aar’on s’était questionné sur les besoins de l’artiste d’ainsi tripoter son modèle dans tous les sens, et sur le fait que le modèle en question acceptait beaucoup plus de choses à base de cordes et de menottes quand il était question de servir l’artiste que de satisfaire son mec. Mais bon, lui, l’art, il n’y connaissait rien, il laissait ça aux professionnels. Et vu qu’il n’avait pas particulièrement envie de se faire aboyer dessus par sa Kili’anette d’amour…
– Arrête de m’appeler comme ça, chouchou, c’est ridicule… – s’agaça la concernée tandis que son homme l’observait sagement en train de se faire peindre.
– Oui mais… C’est que je t’aime… Je t’aime, toi, tes cheveux longs et tes yeux verts…
– Oh la déclaration d’amour ringarde… – soupira la blonde. Tu crois que je ne te vois pas venir ? Que je ne sais pas que, la suite, c’est de me demander d’avoir une Résonnance avec toi ? Je t’ai déjà dit que j’avais mal à la tête ce soir, et tous ceux à venir dans les trois prochains mois… Enfin, sauf si tu invites des copains à toi ! Là, ça ira mieux !
– Mais pupuce… C’est que c’est important… Enfin, on pourrait sauver les Kekchis, toi et moi…
– Si vous voulez, j’ai bien une idée ! – coupa Gabri’el, pensif.
– Laquelle ? – demanda aussitôt le brun avec une excitation remplie d’espoir en se jetant à son col. Par quel miracle je pourrais pousser ma bien aimée Kili’ane à avoir une Résonnance avec moi, comme un couple normal garçon-garçon ?
Le repoussant d’un coup de pinceau sur le nez, le châtain fronça les sourcils. C’était une vieille technique, qui permettait d’améliorer les choses et d’atteindre plus facilement cet état d’orgasme absolu…
– C’est le premier Aar’on qui l’a inventée pour satisfaire son Kili’an. On nomme ça « Synchotron ». Mais le détail de la procédure doit être enfermée dans les archives, elles-mêmes normalement planquées dans la chambre secrète des Aar’ons. Une pièce cachée sur Thot et fermée à clé depuis très longtemps. Je crois que le treizième avait gardé le pass sur lui au moment de mourir…
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booksnunicorns · 4 years
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The Kings - Wild cards, Tome 1 : Stacking the Deck — Charlie Cochet
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Ex-Special Forces Communications Sergeant Jacopo “Jack” Constantino knows a thing or two about communications technology. As head of Cyber Security at Four Kings Security, Jack spends his days working with high-tech systems. Life for Jack is pretty uneventful—despite working with his brothers-in-arms—and he finds himself longing for a little excitement. Be careful what you wish for. Two years ago, Fitz Harlow captured Jack’s heart and walked away with it. Now he’s back. Fitz spent the last two years picking up the pieces of his life after a disastrous end to a ten-year relationship. After much therapy, and ice cream, Fitz leaves the fashion world behind and returns home to St. Augustine to open his own high-end salon, Hair Comes Trouble. Two years later, Fitz finally has the quiet, peaceful life he’s wanted for so long. There’s only one thing missing, or rather, one man missing, but Fitz has his doubts. With Jack, he’s not just gaining a boyfriend, he’s gaining a boyfriend, his family of mischief-magnet ex-Green Berets, and one highly opinionated Belgian Malinois. Fitz and Jack discover their connection has only grown stronger over time, thanks in part to meddling friends, but just as they start to pick up where they left off, someone takes objection to their reunion. Danger hides in the shadows, a stalker determined to keep Fitz out of Jack’s life, no matter the cost. With the odds stacked against them, can Jack and Fitz win a battle against an unknown enemy, or will Jack lose Fitz forever? The Kings: Wild Cards series is a spin-off of the Four Kings Security series.
De Charlie Cochet publié en Juillet 2020 en Auto Edition [ Amazon ] 267 pages
Cette nouvelle série se déroule dans l’univers de Four Kings Security. Jack et Jocker sans être des Kings font quand même partie de l’équipe et sont proprio de l’agence au même titre que les 4 autres.
Et si vous vous souvenez bien, dans le tome 2 de Four Kings Security, on assiste à une fusillade qui implique le future mec de Red et son meilleur ami Fitz. Dans cette scène Fitz est hystérique après la fusillade et Jack réussit à le calmer et on voit tout de suite que le coup de foudre a été immédiat. Mais la vie de Fitz est un tel bordel à l’époque qu’il lui faudra 2 ans pour remettre les choses dans l’ordre. Alors c’est après 2 ans qu’on les retrouve.
Le point fort de Charlie dans toutes ses séries c’est sa capacité à créer des personnages drôles et super attachants et ça marche à chaque fois. Jack est super gentil, je dirais qu’il est aussi gentil et attachant que Red. Il est juste adorable et Fitz l’est tout autant tout en étant un peu plus profond peut être et plus sujet aux doutes et aux incertitudes. Les deux forment un couple super mignon, mais encore une fois, on a ce sentiment de trop facile, de trop vite qu’on retrouve de plus en plus dans les livres de Charlie.
Ils ne se sont pas vus depuis 2 ans et on dirait qu’ils reprennent le cours de leur histoire sans tracas ni heurts ni mauvais sentiment, juste comme ça. J’aurais voulu de Jack soit un peu en colère, qu’il soit un peu amère, qu’il ne “cède” pas tout de suite. Encore une fois, la dynamique dans ce livre est un peu prévisible et attendue et c’est ce qui me dérange un peu. cette facilité qui ne laisse rien au suspens.
Les personnages secondaires (les Kings et leurs mecs ( bienvenue à Gay City) et Jocker) sont toujours aussi drôles et sympa et c’est un plaisir de les retrouver.
En définitive, ça reste une chouette lecture surtout grâce aux personnages mais rien de transcendant au niveau du récit.
Et bien sûr, maintenant on sait avec qui Jocker sera et ça donne vraiment envie.
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Le Netflix sort à regarder en septembre 2020
Avant que vous ne le sachiez, septembre aura roulé et oui, nous nous demandons tous où est passée cette année. Alors que nous nous préparons à dire au revoir aux longues soirées d'été, vous êtes peut-être à la recherche de nouvelles choses à regarder pour occuper votre temps libre. Nous avons donc rassemblé 8 versions très attendues que nous passerons nos soirées à regarder en septembre.   Readmore new look tunisie pour choisir la meilleure idée
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1. Young Wallander, 3 septembre Si vous recherchez une nouvelle série dramatique policière à regarder, vous voudrez certainement ajouter Young Wallander à votre liste de ceux à surveiller.
Basée sur les romans les plus vendus de Kurt Wallander de Henning Mankell, la série suit une version plus jeune du détective suédois emblématique: Kurt Wallander. Wallander vient de sortir de l'académie de police et est témoin d'un crime de haine brutal qui suscite des troubles civils. Le flic recrue Kurt est ensuite encordé pour aider à résoudre le crime.
2. Je pense à la fin des choses, 4 septembre Surnommé l'un des films incontournables de l'automne, cette horreur culte très attendue débarque enfin sur Netflix le 4 septembre.
Malgré des doutes sur leur relation, une jeune femme fait un road trip avec son nouveau petit ami Jake dans sa ferme familiale. Coincée à la ferme dans une tempête de neige, les événements s'enroulent et la jeune femme commence à remettre en question son environnement, sa santé mentale et le tissu du monde qui l'entoure, nous y sommes tous passés, n'est-ce pas? Et oui, nous sommes aussi confus que vous l'êtes de la bande-annonce.
3. À l'extérieur, le 4 septembre Si vous êtes d'humeur à sangloter et à être saisi par une nouvelle série, alors Away est une histoire émotionnelle d'amour et de sacrifice que vous ne voudrez certainement pas manquer.
Hilary Swank joue le rôle d'une astronaute passionnée dont le rêve était de mener le premier voyage sur Mars; Alors que son rêve se réalise, elle doit faire face aux conséquences d'entrer dans l'inconnu et de laisser ses proches derrière.
4. Julie et les fantômes, 10 septembre Si vous avez cherché quelque chose pour vous remonter le moral autant que High School Musical après toutes ces années, alors vous avez de la chance ... car le producteur de High School Musical, Kenny Ortega, a produit une nouvelle série musicale: Julie and the Fantômes.
Que ce soit un plaisir coupable à apprécier seul ou un nouveau plaisir pour les enfants, cette série musicale ne manquera pas de remonter le moral.
5. La duchesse, le 11 septembre Avec tous ces mois à la maison, vous avez peut-être regardé toutes les séries comiques que Netflix a à offrir ... alors si c'est vous, vous avez de la chance avec la dernière version de Netflix qui arrive sur nos écrans le 11 septembre.
La comédienne Katherine Ryan fait ses débuts dans la série Netflix avec La duchesse, une série qui suit la vie d'une mère célibataire jonglant avec sa carrière, entre sa fille, son petit ami, son ex et la perspective d'avoir un autre bébé.
6. The Devil All the Time, 16 septembre Tout ce dont nous avons vraiment besoin de vous dire à propos de ce film original de Netflix, c'est qu'il met en vedette Tom Holland et Robert Pattinson et vous savez que cela vaudra la peine d'être regardé.
The Devil All the Time est un thriller psychologique qui suit la vie d'Arvin, joué par Tom Holland, alors qu'il tente de combattre les forces perverses qui le menacent lui et sa famille. Se déroulant entre la Seconde Guerre mondiale et la guerre du Vietnam, ce film donne un aperçu des moments difficiles et des personnes qui les ont vécus, concluant que certaines personnes sont nées pour être enterrées.
7. Ratched, 18 septembre Si vous étiez fan d'American Horror Story, alors Ratched est sûr d'être dans votre rue. Situé en 1947, Sarah Paulson joue le rôle de l'infirmière Ratched qui travaille dans un hôpital psychiatrique de premier plan, mais tout n'est pas comme il semble et sous son extérieur élégant se cache une obscurité croissante.
8. Enola Holmes, 23 septembre Si vous avez aimé Millie Bobby Brown pour son rôle dans Stranger Things, vous allez adorer ce nouveau film Netflix où elle occupe le devant de la scène dans le rôle d'Enola Holmes.
Enola est la jeune sœur adolescente de Sherlock Holmes qui a un esprit pas comme les autres. Avec la disparition soudaine de leur mère, Enola doit mettre son esprit intelligent à l'épreuve et, ce faisant, éclipse son frère aîné.
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mustakettleboil · 7 years
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Part 3 - 10 to 1
10. Future & Rihanna – Selfish: https://youtu.be/_JzGyMBms_M
Une nouvelle démonstration de l'hégémonie de Rihanna sur le RnB de 2017 (Beyonce who ?). Elle marie ici les notes les plus aiguës de son registre avec une basse tremblante en une invitation difficile à refuser. Seul bémol: on n'avait pas vraiment besoin de Future pour aimer le titre.
9. Camille – Seeds: https://youtu.be/Z0O4F0fZbD0
Le dernier album de Camille, Ouï, est toujours traversé de sa poésie abstraite qui en fait pour moi la source d’inspiration à peine voilée d'une Christine & The Queens. “Seeds” est un condensé de cette poése, douce supplique dont les mots se mélangent et deviennent plus rythme que sens, sans jamais perdre de leur pouvoir d'évocation.
8. Fergie & Nicki Minaj – You Already Know: https://youtu.be/-Ifnaxi2LQg
Certes, Fergie a fait un retour semi-raté, mais elle offre ici la rédemption à Nicki Minaj, dont l'année a été beaucoup trop chargée en featurings ridicules. “You Already Know” est diablement efficace en nous offrant ce qui se rapproche le plus de l'élégance pour ces deux artistes.
7. SZA – Drew Barrymore: https://youtu.be/dp45V_M4Akw
Un hommage à Drew Barrymore ? Hell Yeah ! Plus globalement, un hommage à un certain aspect des 90s, un sentiment d'insécurité, une forme de chaleur trouvée dans les bras d'un groupe d'amis.
6. Kehlani – Honey: https://youtu.be/_wVB6pfWwnE
Tous les ans, les artistes LGBT occupent une bonne place dans mes coups de cœur et 2017 ne fait pas exception. Ce titre de la jeune Kehlani se distingue par sa forme incroyablement mainstream, et c'est ce qui le rend puissant. L'épure musicale évoque un "Love Yourself" de Justin Bieber, et les paroles pourtant explicitement queer semblent couler de source pour chacun, au gré des roucoulades charmantes de cette chanteuse décidément à suivre.
5. Fever Ray – Red Trails: https://youtu.be/dSiLUKx3Mjs
Il fallait bien nous consoler de la séparation de The Knife, alors Fever Ray revient avec Plunge, un album politico-érotique qui s'éloigne beaucoup des contemplations éthérées de son premier opus solo. Je préfère l'ancienne recette, alors je succombe à ce titre noir et poétique, dont les violons lancinants évoquent la douleur que l'on doit ressentir en s'ouvrant les veines avec une paire de ciseaux émoussés (si si je vous assure, c’est beau !)
4. Lorde – Homemade Dynamite Remix: https://youtu.be/LONIThD7vO8
Je triche un peu, mais toutes les occasions pour remettre une dose de Lorde dans vos vies, surtout pour un remix qui inclut SZA (et Khalid, un garçon prometteur qui n'a néanmoins convaincu qu'à moitié en solo en première partie de la tournée Melodrama).
3. Alexandre Tharaud & Camélia Jordana – Septembre: https://youtu.be/M-8izi-sq5w
Si je suis tout à fait honnête, j'ai beau pouvoir réciter par cœur l'Aigle Noir, je dois avouer que je ne connais pas bien Barbara. Mais année après année, je découvre son répertoire au compte-goutte, au gré des hommages que lui rendent les artistes contemporains. Et en 2017, c'est cette reprise de "Septembre" qui m'est tombée dessus. Au fait, pourquoi on n'entend pas plus Camélia Jordana, la seule vraie réussite de la Nouvelle Star ?
2. SZA – Love Galore: https://youtu.be/hHXfCOjb3fk
SZA fait partie de ces artistes que j'aime d'autant plus que je les découvre en retard (alors qu'elle figurait sur l'album de Rihanna, ANTI, l'an dernier !). Oubliez "Sexual Healing", Love Galore est votre nouvel hymne à la sensualité libérée (vous êtes maintenant autorisé(e) à recoucher avec votre ex)
1. Lorde – Melodrama (album): https://youtu.be/H1Wevfw_Nxk
Melodrama, album de l'année. Rien n'y est à jeter, alors j'ai préféré attribuer une première place pour l’ensemble de l’album plutôt que consacrer 11 places sur les 31 de ce classement à la prodigieuse néozélandaise. Déjà experte du spleen adolescent, elle opère une transition à la fois profonde et naturelle dans les thèmes abordés comme dans les sonorités. "Writer in the Dark" séduit surtout par la fulgurance des images impressionnistes ("I'll love you 'til you call the cops on me "), là où "Liability" fonctionne de manière cinématographique. "Hard Feelings" et "The Louvre" reprennent en les noircissant certaines expérimentations sonores de Pure Heroine, et l'on se surprend toujours à vouloir danser l'histoire de ces jeunesses qui brûlent avec tant d'intensité. "Sober" est un autre moment de grâce sur cet album, une chanson qui par ses paroles pourrait tout avoir du "party anthem" dont les radios nous abreuvent constamment, mais nous prend à revers par une instru pop à la percussion épurée, retro, étonnamment efficace et... sobre.
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inkydolly · 4 years
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The other side of the story
Il y’a toujours deux (voire plus) versions d’une même histoire. 
Pourquoi donc? 
Eh bien tout simplement parce que nous sommes, êtres humains, dotés d’émotions et de ce que j’appelle un “prisme”. 
Si comme moi vous étiez fan du jeu "Les Sims", carton des années 90, vous êtes familiers avec le prisme vert que chaque personnage avait au dessus de la tête. 
C’est l’une des premières choses que j’enseigne à mes équipes, il faut comprendre le prisme de ses interlocuteurs pour s’assurer qu’un message ait le même sens d’un point A à un point B, et donc être en capacité d'adapter sa communication. 
Alors un prisme, c’est quoi exactement me direz-vous?
C’est un filtre. Pas du genre de ceux que l’on peut mettre sur un selfie pour cacher son manque de sommeil ou paraitre plus beau, non. 
Il s’agit d’un filtre unique, propre à une seule personne mais qui peut parfois rejoindre les côtés d’autres individus avec un vécu similaire ce qui permet avec un peu d’analyse d’établir des comportements communs en fonction de certains signes glanés en observant un peu.
Ce filtre est composé de 4 choses, très importantes: nos valeurs, notre histoire, notre personnalité et enfin nos besoins. 
Les faits sont quant à eux objectifs, dépourvus de sentiments, totalement neutres.
Mais selon l’angle de la personne qui les vivra/les interprétera, la perception qu’elle s’en fera, l’histoire prendra un sens directement influencé par notre filtre. 
Ce qui explique que deux personnes ayant vécu la même chose puissent en avoir une vision diamétralement opposée. 
Pourquoi je vous raconte ça?
Parce qu’après une conversation éclairée avec un ami proche, au sujet de cet ex dont l’histoire ne semble pas résolue, il me demande:
 “Marie, que cherches-tu? De quoi as-tu besoin vis-à-vis de lui?” 
La réponse m’a semblé évidente en entendant la question énoncée aussi clairement.
Je tiens à lui, énormément, c’est un lien qui part de très loin et qui m’est encore quelque peu mystérieux. Il me touche, comme personne. 
Et ça a toujours été la source d’émotions assez violentes. Il y’a pour moi encore tellement de zones d’ombres en ce qui le concerne, sur lui, ce qu’il ressent, son histoire, bref son prisme. 
Ce qui nous a toujours empêché d’avoir une communication stable, des bases solides. 
Voilà: je veux ça. Je veux le comprendre, lui, dans son intégralité, absolument tout ce qu’il voudra bien me montrer. Prendre mon courage à deux mains et lui poser sans (trop de) détours, ces questions qui m’ont longtemps brûlé les lèvres.
Pas dans le but de se remettre ensemble, mais pour honorer cette promesse, et cet attachement, parvenir à rompre les automatismes du passé pour enfin se comprendre, harmoniser notre relation pour en faire quelque chose de solide et brillant comme le diamant. 
Il peut être cet ami qui ne rentre dans aucune case, comme l’Amour de ma vie, mais peu importe ce que le destin nous réserve, j’ai la certitude qu’aucune relation ne sera possible sans retourner aux bases.  
Certains pourraient penser que ça n’a pas d’importance, que si ça n’a pas marché entre nous il ne faut pas s’échiner à comprendre pourquoi, et j’ai essayé de suivre cette voie là.
Cependant l’on semble irrémédiablement revenir l’un vers l’autre, hantés par le fantôme de notre histoire d’amour dont le décès brutal n’a jamais été élucidé.
Ce confinement, c'est notre opportunité d'y remédier. 
Prendre un temps de recul, canaliser son énergie, dissocier les causes des conséquences, tout cela demande de la maturité et du courage. 
Le courage de poser des mots sur ses besoins, et accepter d’écouter l’autre pour entendre et vraiment intégrer les siens. 
J’ai besoin de mieux comprendre mes mécanismes internes, ma peur de l’abandon notamment, qui génère directement mon angoisse de perdre le contrôle et d’être vulnérable. 
Si j’ai peur d’être insuffisante, abandonnée, de ne pas contrôler la situation, j’agis doublement en conséquence, véritable tornade d’énergie en demande pour combler le vide qui me terrifie. Quand il me suffirait parfois de rester campée sur mes deux pieds et laisser les émotions glisser. 
La mémoire est sélective, je me souviens avec précision d’une soirée passée tous les deux l’an dernier, alors que je suis incapable de vous dire ce que j'ai fait hier. 
Lovés sur son canapé sous un plaid, il me serrait dans ses bras, d'une étreinte qui se veut à la fois forte et rassurante, sans vous heurter. Comme si l'on voulait serrer un petit oiseau contre soi, le chérir sans l'écraser. Forte et délicate. 
Ma tête reposait dans le creux de son cou, son souffle chaud sur ma joue... calmes, sereins, comateux de sommeil. Puis je lui ai demandé, d’un air de petit chaton assoupi: “Dis-moi que tu ne m’abandonneras jamais s'il te plait, que tu me serreras toujours contre toi comme tu le fais là”.
L’air de son visage à ce moment précis, en entendant ces quelques mots, décryptable, ouvert, heureux, lumineux, débordant d’amour et de tendresse- ce souvenir fait partie des choses que j’espère ne jamais oublier. 
Il m’avait répondu (en me serrant un peu plus fort contre lui), “qu'il n'allait nul part, qu'il serait toujours là”, un sourire incontrôlé au coin de ses lèvres, et cet instant je le sais, nous avons tous les deux souhaité qu’il dure éternellement sans avoir besoin de se le dire. 
Aujourd’hui je marche vers l’inconnu, seulement armée d'un bâton de pelerin et des souvenirs de ces moments "parfaits", qui viennent contre-balancer nos drames, et je suis calme, sereine. 
Il vient de passer une heure à répondre à mes questions, à prendre le temps de m’expliquer, à se dévoiler un peu plus. 
Pour la première fois, depuis le commencement d’un “nous”, je suis confiante. 
Son attachement, même si je l’ai souvent remis en cause, est bien là, et sa volonté de nous donner une chance d'apprendre à “s’aimer” sans se déchirer, également.
Pas besoin de cases: ”ex”, “amants”, “amis proches”, ni de savoir ce qu’il adviendra de nous demain. 
Notre désir est assez clair: rester dans la vie l’un de l’autre, et pour cela une seule option: la communication et le recentrage. 
Toute à l’heure il m’a dit quelque chose qui m’a marquée, “Chacune de nos facettes active celles de l’autre, si tu t’emportes je me bloque”. C’est très vrai. 
Ces réactions en chaîne, guidées par nos émotions en sont presque prévisibles et mathématiques. 
C’est tellement plus facile de rester focaliser sur soi, foncer tête baissée avec des œillères, mal interpréter.  
Alors que revenir en arrière, prendre le temps/l’assurance de saisir le prisme de la personne en face de nous, ça demande un peu plus de travail et de volonté.
En fait ça devrait être l’objectif numéro 1 de tous les couples qui ont l’ambition de perdurer. 
J’ai presque honte de ne jamais lui avoir clairement demandé de quoi LUI avait besoin?
S’il avait des questions en suspens, lui aussi?
Après tout, dans sa version, les goûts et les couleurs ont peut-être une toute autre saveur. 
-- MG
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payetoncouple · 7 years
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1) "Mais regarde-toi, t'es habillée comme un sac !" 2) "Tu peux aller te rhabiller." 3) "Tu penses que tu es intelligente, alors que tu es juste scolaire. Moi, je suis un autodidacte, je me suis fait tout seul, ma mère était pas derrière pour m'aider à faire mes devoirs." 4) " Oui je vais pas te mentir, je suis content, elles étaient jolies." 5) "Bon elle, elle s'épilait, elle avait pas des gros poils comme toi." 6) "Toi tu es un peu bouboule..." 7) "Allez... Non mais regarde, c'est toi aussi, tu me donnes envie..." 8) "J'ai compris que tu n'étais pas un jouet... Tu peux me rendre heureux, tu l'as déjà fait."
Toutes du même ex, pervers narcissique. Première relation pour moi (pas pour lui), ça a duré un an et demi. J'avais 15 ans et lui 17. On ne s'est jamais revus après la rupture. J'ai mis 5 ans à m'en remettre. Aujourd'hui je vais prendre 23 ans, et si je vais parfaitement bien dans ma tête et mon corps, je sens monter une angoisse terrible à l'idée de simplement re-croiser son regard un jour. Il me terrifie encore.
1) ça devait faire à peine 2 semaines qu'on sortait ensemble. J'étais encore dans l'euphorie, ça m'a douchée. Je portais une chemise un peu froissée, un jean et des bottines... Je me rappelle m'être sentie laide, pas assez bien pour lui. Le processus de dévalorisation commençait déjà.
2) Après ma première fois avec lui. Je lui ai déclaré de bonne foi n'avoir rien senti (je ne m'étais jamais doigtée, c'était tout anesthésié à l'intérieur), et il a été extrêmement vexé. Il n'a rien dit pendant un long quart d'heure, puis a fini par me sortir ça. Extrêmement insécurisant pour une gamine qui vient de se faire dépuceler. Je n'arrive même pas à savoir si j'étais vraiment consentante...
3) Un condensé de ce qu'il me rabâchait tout le temps. J'ai toujours été très bonne élève, et lui un vrai cancre, il vivait très mal le fait que je sois meilleure que lui dans un quelconque aspect de la vie. Alors il tapait là où il pouvait. Il a arrêté les études en seconde - et moi aujourd'hui je suis en master, et tout se passe parfaitement bien.
4) Après une des pires soirées de ma vie. Je l'ai amené à l'anniversaire d'un ami d'enfance. Il a passé l'intégralité de la soirée à draguer d'autres meufs devant moi, pour finir complètement bourré à me vomir sur les genoux, alors que je pleurais de chagrin. La gêne était totale pour tout le monde. Le lendemain, il était assis sur le canapé entre deux nanas et les tenait par les épaules, devant moi. Elles étaient horriblement gênées pour moi mais n'osaient rien dire de peur de ruiner encore plus l'ambiance. Sur le trajet retour, je lui avais faiblement demandé s'il était vraiment satisfait de son attitude, en espérant qu'il s'excuse.
5) Il m'a dit ça alors qu'on était assis par terre, que j'étais en jupe et qu'il voyait ma culotte. L'autre, c'était son ex, qui avait l'air vraiment parfaite comparé à moi. Elle l'a quitté aussi - je la félicite.
6) Entendu plusieurs fois après le sexe.
7) ça c'était avant qu'il me viole. Alors qu'il m'avait trompé sans se protéger avec une autre meuf quelques semaines plus tôt, et que je le voyais en cachette de mes parents - ce dont j'avais horriblement honte parce que je les aime profondément. Il aurait pu me refiler n'importe quoi, il n'avait fait aucun test de dépistage, mais il s'en foutait complètement. Il m'a culpabilisée pour me forcer à coucher avec lui. J'étais tellement contractée qu'après la pénétration il y avait du sang partout sur les draps - alors que je n'étais plus vierge depuis longtemps. Il m'a dit qu'il les changerait, car j'avais peur que ça se remarque trop et que mes parents devinent que je le voyais encore. Il ne l'a pas fait, c'est sa mère qui s'en est chargée plus tard. Elle a alerté mes parents. J'étais hyper mal et il continuait à s'en foutre. Je crois que c'est à partir de là que le réflexe de survie a commencé à se déclencher dans ma tête.
8) Après la rupture, un des innombrables messages vocaux qu'il me laissait sur mon portable. Il m'a harcelée pendant 2 mois. J'avais coupé tout contact pour échapper à son emprise verbale. ça prouve bien à quel point il n'avait pas conscience du problème...
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reseau-actu · 6 years
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Macron, contrat russe, violences du 1er Mai… Une enquête de plusieurs mois de Mediapart, qui repose sur une dizaine de sources indépendantes et de nombreux documents inédits, dont des extraits sonores, jette une nouvelle lumière sur les dessous de l’affaire Benalla. Révélations.
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Une enquête de plusieurs mois de Mediapart, qui repose sur une dizaine de sources indépendantes et de nombreux documents inédits, dont des extraits sonores, jette une nouvelle lumière sur les dessous inavouables de l’affaire Macron-Benalla.
Débutée au mois d’août, notre enquête permet aujourd’hui d’affirmer que :
L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, et l’ex-responsable de la sécurité du parti LREM, Vincent Crase, tous deux mis en examen dans l’affaire des violences du 1er Mai, se sont rencontrés physiquement le 26 juillet dernier, à Paris, en violation manifeste du contrôle judiciaire qui leur interdit pourtant tout contact.
Contrairement à ce qu’il a juré sous serment devant le Sénat, Alexandre Benalla s’est personnellement impliqué, y compris dans les montages financiers, alors même qu’il travaillait à l’Élysée, dans un contrat de sécurité avec un oligarque russe proche de Vladimir Poutine, par ailleurs soupçonné de liens avec la mafia. Benalla a ensuite touché de l'argent en lien avec ce contrat.
Revendiquant le soutien personnel du chef de l’État, textos à l’appui de ses dires, Alexandre Benalla a maintenu des liens importants avec l’Élysée pendant plusieurs mois après sa mise en examen.
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Alexandre Benalla et, au second plan, Vincent Crase, le 1er mai, à Paris. © Reuters
I. L’impunité à l’ombre de l’Élysée
Paris, le 26 juillet 2018, en début d'après-midi. La scène a lieu quatre jours après la mise en examen d’Alexandre Benalla pour (notamment) « violences volontaires » dans le dossier du 1er Mai. Déguisé en policier, le collaborateur du président de la République a été filmé en train de molester des opposants à la politique de Macron, comme l’a révélé Le Monde le 18 juillet.
Alexandre Benalla et Vincent Crase, également mis en examen, se retrouvent en petit comité. Ils n’en ont pas le droit, à en croire les termes du contrôle judiciaire qui accompagne leurs mises en examen respectives. Cela ne semble pas peser lourd pour Alexandre Benalla qui court tout Paris, exhibe fièrement ses échanges avec Emmanuel Macron et ses passeports diplomatiques, fréquente divers milieux, d’affaires ou politiques ; et attire l’attention discrète des services de renseignement.
La rencontre est enregistrée. Mediapart a pu authentifier la bande. Alexandre Benalla semble prendre avec une légèreté confondante les faits dont il est accusé, certain du soutien du chef de l’État, comme en témoigne un échange avec Vincent Crase.
— Alexandre Benalla, badin : « Truc de dingue, le “patron” [c’est ainsi qu’il surnomme Emmanuel Macron – ndlr], hier soir il m’envoie un message, il me dit : “Tu vas les bouffer. T’es plus fort qu’eux, c’est pour ça que je t’avais auprès de moi. Je suis avec Isma [Ismaël Emelien, conseiller spécial du président – ndlr], etc., on attend Le Monde, machin, etc.” »  — Vincent Crase : « Donc le “patron” nous soutient ? » 
— Benalla : « Ah bah, il fait plus que nous soutenir […]. Il est comme un fou […]. Et il a dit comme ça, il a dit, il m’a dit : “Tu vas les bouffer. T’es plus fort qu’eux.” C’est énorme quand même. »
Voici l’échange :
Contacté par Mediapart, l'Élysée dément l'existence de ce SMS.
À ce moment-là, le soutien de la présidence — et tout particulièrement d’Emmanuel Macron — en faveur d’Alexandre Benalla est pourtant de notoriété publique. Deux jours avant la rencontre interdite entre Benalla et Crase, le président de la République a fait un discours tempétueux à la Maison de l’Amérique latine, à Paris, où plutôt que de s’en prendre à son collaborateur, il a mis en cause le travail de la presse, du Parlement et de la justice réunis. Avant de terminer son intervention par le désormais célèbre : « Qu’ils viennent me chercher ! »
La veille même de cette rencontre secrète, Alexandre Benalla a donné un entretien au journal Le Monde, où il est apparu assisté de la papesse des paparazzi, Mimi Marchand, une intime du couple Macron, dont elle cadenasse depuis plusieurs années la communication et les images dans les gazettes people et au-delà.
Ce 26 juillet, Alexandre Benalla n’est pas gêné le moins du monde par ce que ses agissements ont provoqué comme remous au sommet de l’État et dans l’opinion. Au contraire, il exulte auprès de son ami Vincent Crase, qui a lui aussi travaillé à l’Élysée avant d’assurer la sécurité du parti En Marche!, mais semble beaucoup moins rigoler face aux événements.
— Alexandre Benalla : « C’était un film l’histoire quand même, hein ? » 
— Vincent Crase : « Ah bah, c’est un cauchemar, oui ! Un film d’horreur. »
— Benalla : « C’est une bonne expérience […]. À 26 ans, si tu veux, y a pas grand monde qui vit… qui provoque deux commissions d’enquête parlementaires, qui bloque le fonctionnement du Parlement… »
— Crase : « Ça te fait rire ? »
Voici l’échange :
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Alexandre Benalla et Emmanuel Macron lors d'un déplacement dans l'Orne, le 12 avril 2018. © Reuters
L’affaire judiciaire sur les violences du 1er Mai bat alors son plein. Quelques jours plus tôt, une étrange scène a surpris tout le monde : la police, en perquisitionnant tant bien que mal l’appartement d’Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), découvre que l’armoire forte du collaborateur du chef de l’État a disparu. « Elle a dû être emmenée en lieu sûr par une personne, mais ce n’est pas moi qui me suis occupé de cela », confie sur procès-verbal Alexandre Benalla, qui refuse de dire qui est cette « personne ».
De fait, les perquisitions et les découvertes qui, parfois, les accompagnent semblent inquiéter tout particulièrement Vincent Crase, lors de sa rencontre secrète avec Benalla le 26 juillet. 
— Vincent Crase : « Mais ils vont perquisitionner En Marche!. »
— Alexandre Benalla : « Encore ? »
— Crase : « Apparemment, y a une perquiz, ouais. Bah, toutes mes affaires sont là. »
— Benalla, insistant : « En cours ? »
La question se pose alors entre les deux hommes d’aller faire discrètement le ménage dans les locaux de LREM. « J’essaierais bien d’y aller cette nuit, mais le problème, c’est qu’il y a des flics devant... », confie Vincent Crase.
Voici l’échange intégral :
Manifestement friand d’informations confidentielles sur les enquêtes en cours, Alexandre Benalla veut donner l’impression d’avoir toujours un coup d’avance, sûr de son destin et de la manière de le dompter quand tout dérape. Selon l’enregistrement clandestin, Benalla confie à son ami que la brigade financière a ouvert une discrète enquête sur une société de sécurité privée dont Crase est le bénéficiaire économique.
Cette société, baptisée Mars, en référence à Jupiter – un autre surnom de Macron –, est une boîte de Pandore. Et une bombe à retardement pour le clan (voir page suivante de cet article).
En attendant, la sérénité de Benalla, à l’écouter, est totale. Elle ne vient pas de nulle part. Il dit avoir tout l’Élysée derrière lui. Et quand Crase lui demande par qui il est concrètement soutenu, l’ex-conseiller d’Emmanuel Macron rétorque du tac au tac : « Par le président, Madame [Brigitte Macron – ndlr], Ismaël [Emelien – ndlr], qui me conseille sur les médias et compagnie. »
Voici l’échange :
Contacté, Ismaël Emelien n’a pas répondu. L’Élysée a de son côté démenti auprès de Mediapart que le conseiller ait pu piloter la communication d'Alexandre Benalla.
Problème : les derniers développements de l’enquête judiciaire sur le 1er Mai mettent désormais en grande difficulté le même Ismaël Emelien, conseiller spécial de Macron, que certains aiment à présenter comme le « cerveau du président ».
Les investigations de la police, notamment les bornages téléphoniques, laissent en effet penser que Benalla a pu remettre à Ismaël Emelien, dans la nuit du 18 au 19 juillet, un CD-Rom contenant des images obtenues illégalement de la préfecture de police, qui vont être diffusées dans les heures qui suivent sur les réseaux sociaux par des comptes En Marche! en défense de Benalla.
Mais Ismaël Emelien n’est pas le seul point de contact important de Benalla à l’Élysée. Selon notre enquête, le turbulent collaborateur de Macron a continué de fréquenter, longtemps après ses déboires judiciaires, un certain Ludovic Chaker, chargé de mission auprès du chef d’état-major particulier du président de la République. Cet ancien militaire du 44e régiment d’infanterie aime à cultiver une réputation d’homme proche des services de renseignement.
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Ludovic Chaker à l'Élysée, le 15 juillet 2018. © dr
Face aux éléments accumulés par Mediapart, Ludovic Chaker a concédé lors d’un entretien téléphonique avoir, « à plusieurs occasions, le temps d’un café » revu Alexandre Benalla après son éviction de l’Élysée. Pourquoi ? « Pour s’assurer qu’il allait bien et parler de l’affaire, de manière informelle », dit-il.
Il l’a aussi croisé à l’occasion d’un dîner, le 13 novembre dernier, dans un restaurant du quartier Arts et Métiers, à Paris. Ce soir-là, la dizaine de convives réunis autour de la table ont la surprise de voir débouler, aux alentours de minuit, l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron, accompagné de l’homme d’affaires franco-israélien Philippe Hababou Solomon. Alexandre Benalla a salué Ludovic Chaker et Nicolas Bays – un ex-député PS soutien de la Macronie pendant la campagne – avant de s’installer une vingtaine de minutes à côté de celui-ci pour boire un whisky.
Bays confirme : « Il est passé parce qu’on lui avait envoyé un selfie, Chaker et moi. On prenait souvent de ses nouvelles, à ce moment-là il avait juste été sorti de l’Élysée pour son coup de force place de la Contrescarpe. Alexandre m’a dit : “Nicolas, tu vas voir, je vais rebondir, je vais tous les avoir, je vais monter une liste aux européennes, je vais parler sécurité, immigration, on ne pourra pas venir me chercher sur ces sujets-là.” Je lui ai dit qu’il était inconscient, qu’il ne pouvait pas faire ça au patron. »
De son côté, Ludovic Chaker assure avoir été « gêné » par cette irruption et affirme que « ce n’était pas du tout prémédité ». Il poursuit : « C’était un dîner relatif à l’art et à la culture, auquel participait ma femme et où je l’ai accompagnée, j’étais là à titre totalement privé. Tout le monde a trouvé ça rigolo, on ne va pas dire qu’il arrivait comme un cheveu sur la soupe, mais c’était quand même un peu bizarre. Il est resté le temps de prendre un verre. »
Après cet épisode, Ludovic Chaker dit avoir « revu une fois » Alexandre Benalla.
II. Panique pour un contrat russe
Il est un sujet qui inquiète le tandem Benalla-Crase plus que les autres : l’affaire du contrat russe.
Comme Mediapart l’a révélé au mois de décembre, l’oligarque russe Iskander Makhmudov a signé un contrat de sécurité avec Mars, la société de Vincent Crase, à une date où ce dernier était encore chargé de la sécurité du parti LREM, tandis qu'Alexandre Benalla travaillait encore à l’Élysée. Ce contrat, renouvelable à chaque trimestre, prévoyait la protection des biens immobiliers en France de l’homme d’affaires, et de sa famille à Monaco.
Proche de Vladimir Poutine et à la tête d’un empire industriel, Iskander Makhmudov est aussi soupçonné par plusieurs magistrats européens d’accointances avec l’un des pires groupes criminels moscovites. Alexandre Benalla n’ignore pas le profil sulfureux de l’oligarque, il est d’ailleurs au courant que la justice française s’intéresse à lui. Un conseiller de l’Élysée utilisant son statut pour faire affaires avec un milliardaire proche du pouvoir poutinien : la pratique interroge pour le moins. D’autant qu’à l’époque, Benalla est habilité « secret défense » et dans les secrets du président de la République.
L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron l’a dit et redit, y compris sous serment devant la commission d’enquête sénatoriale, le 21 janvier : « jamais » il n’a « contribué » à la « négociation » ou à la « conclusion » de ce contrat russe.
Nos éléments démontrent au contraire qu’Alexandre Benalla est personnellement impliqué dans ce contrat, y compris dans ses montages financiers.
Alors qu’il nous avait affirmé, en décembre, qu’il n’y avait « pas de lien entre Makhmudov et [lui] », l’ex-collaborateur du chef de l’État a rencontré à plusieurs reprises le représentant de l’oligarque en France, l’homme d’affaires Jean-Louis Hagenauer. Ce dernier nous a déclaré que Vincent Crase avait été désigné par Alexandre Benalla pour mettre en œuvre le contrat. Hagenauer et Benalla ont continué à se voir. En atteste un cliché (voir ci-dessous) pris fin août 2018, dans le château de l’homme d’affaires Vincent Miclet, dans le Périgord.
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Jean-Louis Hagenauer (avec le pull sur les épaules) et Alexandre Benalla (en face), fin août, dans le château de l'homme d'affaires Vincent Miclet, dans le Périgord. © Document Mediapart
Les discussions autour du contrat ont en réalité commencé bien plus tôt, dès l’hiver 2017. Elles se sont accélérées en juin, en présence d’Alexandre Benalla, alors qu’il était toujours en fonctions à l’Élysée. Les pourparlers avec les hommes de Velours – la société de sécurité à qui Mars a sous-traité ce contrat, et par ailleurs l'ancien employeur de Benalla –, se sont tenus à deux pas de l’Élysée, au Café Damas, l’antre de Benalla, dans le quartier le plus surveillé de Paris.
Le 28 juin, un premier virement de 294 000 euros arrive sur le compte de Mars. Un peu plus de la moitié, 172 200 euros, sont versés sur deux comptes du prestataire Velours, qui rémunère sept personnes, issues des milieux militaires, pour ce contrat.
Mais l’affaire des violences du 1er Mai change la donne. Le 26 juillet, lorsque Alexandre Benalla et Vincent Crase se revoient, c’est la panique. La veille, la Société générale, qui abrite le compte de Mars, a réclamé à Crase le contrat justifiant l’arrivée de 300 000 euros depuis un compte monégasque.
Six jours plus tôt, leur sous-traitant Velours a dénoncé le contrat, moins de 48 heures après l’article du Monde sur les violences du 1er Mai. La société de sécurité n’était pas au courant qu’une telle affaire pesait sur Benalla et Crase. Pour elle, le risque pour sa réputation est énorme. Velours demande désormais de changer le montage rapidement.
Benalla est furieux contre ses amis : « Velours [...], ils vont se faire enculer hein, moi je m’en bats les couilles. » « Moi les rats qui quittent le navire, j’aime pas trop », renchérit Vincent Crase.
La première tranche du contrat trimestriel avec Velours prend fin au mois septembre. « Faut surtout pas que le client soit impacté, […] et [faut] qu’on continue le truc. Après, la prestation, on la fait avec quelqu’un d’autre… », anticipe Crase.
Après le coup de projecteur causé par l’affaire du 1er Mai, Benalla s’inquiète des répercussions sur Mars et de l’intérêt que la justice pourrait porter à la société. Il veut changer le circuit.
« Là il faut couper la branche », préconise l’ancien conseiller de Macron. « Faut changer de portage pour faire ce qu’on avait prévu de faire et transférer… […] Faut que tu disparaisses de la boîte, dit-il à Vincent Crase. […] Donc faut qu’on trouve un mec… […] Enfin j’ai une idée en tête, mais faut qu’on mette la boîte au nom d’un autre mec… Parce que sinon […] ils vont faire des saisies conservatoires et ils vont mettre un stop à la boîte […] », ajoute-t-il.
Voici l’échange :
L’ex-responsable adjoint « sûreté et sécurité » de LREM est inquiet. « Là, il y a le feu […] faut essayer de s’en sortir », dit-il à son compère. Il redoute des fuites dans les médias. Surtout, il s’interroge sur son propre avenir financier, après son licenciement à venir du parti. Benalla tente de le rassurer, il touchera le chômage « pendant un an et demi », et « avant qu’on fasse ça, on aura sorti l’argent de la boîte et on va se démerder, on va aller au Maroc et au Sénégal et on va s’éclater », dit-il, hilare, ajoutant : « Nan mais… on va y arriver. »
Voici l’échange :
Les deux amis veulent agir vite, avant le lendemain soir. Vincent Crase a rendez-vous le jour-même à la Société générale, et Alexandre Benalla lui a conseillé de ne pas remettre le contrat à la banque.
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Les nouveaux statuts de la société Mars, avec un gérant tout neuf, sont quasiment finalisés. Ils optent finalement pour une autre option. « Faut qu’on change de boîte », privilégie Benalla. Une discrète société, « France Close Protection », voit le jour le 16 octobre. Elle est dirigée par Yoann Petit, un ancien militaire qui travaillait sur le contrat pour Velours et est logée dans le même centre de domiciliation que Mars.
Petit est en outre un proche de Benalla : il était le seul à l’avoir accompagné dans les couloirs du Sénat avant sa première audition devant la commission d’enquête, en septembre. La nouvelle entreprise n’abritera pas son compte à la Société générale : l’argent transite désormais par l’intermédiaire d’une banque en ligne. En novembre, Alexandre Benalla est inscrit en tant que salarié. Il touche 12 474 euros, alors qu’il percevait des indemnités de retour à l’emploi entre 3 097 et 3 871 euros depuis son départ de l’Élysée.
L’ancien conseiller d’Emmanuel Macron avait pourtant prévenu son ami Crase : « Toi t’apparais dans un truc, t’es proche du pouvoir, t’as une boîte qui te fait un virement de ce mec-là [Iskander Makhmoudov — ndlr], et ils vont nous faire un truc ça peut être dix fois pire que ce qui se passe. »
Contactés, Alexandre Benalla, Vincent Crase, Iskander Makhmudov et les dirigeants de Velours n’ont pas donné suite à nos nombreuses sollicitations.
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unepommeverte · 6 years
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Mon agenda culturel de Janvier
2019 ! Te voilà ! Une merveilleuse année à toutes et tous, et merci de suivre Une Pomme Verte. Afin de se remettre des fêtes tranquillement, cette sélection d’événements commence à partir du 13 janvier. 
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13 janv - Le petit déjeuner au musée Deux comédiennes vous emmène en balade théâtrale et gustative. Levez-vous du bon pied, rendez-vous avec la Compagnie Derezo à 10h ou 11h30 pour les familles les moins matinales.
> Tarifs : 10 euros / réduit : 6 euros > MAMC+ rue Fernand Léger, Saint-Priest-en-Jarez
16 au 17 janv - Le triangle des Bermudas 2 salles, 2 jours, 2 ambiances de concerts à l’Entrepots le mercredi et Chez Lulu le jeudi.
> Tarif : + ou - 5 euros à l’Entrepots / Gratuit Chez Lulu > Place Jules Guesde / 3 rue du Jeu de l’arc, Saint-Etienne.
17, 18 & 19 janv - Festival eMachination L’association AGM (Agitateurs de Musique) vous invite à découvrir son festival de musiques électroniques et de quelles manières la machine impacte les pratiques artistiques musicales.
> Tarif : 6 euros par soirée. > Divers lieux : FABCantine, F2, BU de l’Université Jean Monnet, Saint-Etienne.
18 janv au 16 fev - Exposition du Collectif Combinaisons Découvrez l’exposition « Silence(s) » du collectif. Vernissage le 18 janvier à 18h30. Dans le cadre de l’exposition, des performances sont proposées les samedi à 18h.
> Entrée libre > Salle des cimaises, rue Henri Gonnard, Saint-Etienne.
19 janv - Portes ouvertes de l’Ecole d’architecture L’ENSA ouvre ses portes au public le samedi de 9h à 19h. L’occasion de plonger dans l’ambiance des étudiant.e.s en architecture et de découvrir leurs travaux.
> Entrée libre > 1 rue Buisson, Saint-Etienne
19 janv - Nuit de la lecture Dès 16h, la médiathèque de la Tarentaize propose diverses animations pour petits et grands : lectures de contes, atelier de lecture, espace de bien-être, jusqu’à 22h. Le tout sera accompagné par le café ambulant du Remue-Méninges café-lecture.
>  Entrée libre > 24 Rue Jo Gouttebarge, Saint-Etienne.
19 janv - Derby de l’impro La LISA, ligue d’impro stéphanoise, reçoit sur ses terres la Bande Originale de Lyon pour un derby de théâtre improvisé comme on les aime !
> Tarifs : 10 euros / réduit : 8 euros / -10 ans : gratuit > Théâtre de la Grille Verte, 2 rue Alfred Colombet, Saint-Etienne.
23 janv - Concerts aux Ateliers Morse DTM, collectif créé comme un espace de liberté et d’expérimentations collectives, et NOÏZ, multi-instrumentiste, sont en concerts à 20h pour deux propositions musicales atypiques.
> Tarif : 5 euros >  Manufacture d’armes de Saint-Etienne.
23 janv - Projection-débat du film Samouni Road Projection du documentaire de Stefano Savona sur une famille s’apprêtant à célébrer un mariage dans un village en périphérie de Gaza. Ce film a reçu le prix du Meilleur documentaire au Festival de Cannes 2018. La projection est suivie d’un débat avec Hisham Abu Shahla, chercheur en sciences politiques sur la question palestinienne et qui a fait partie de l'équipe de travail du film.
> Tarif : 5 euros > Le Méliès Saint-François, 8 rue de la Valse, Saint-Etienne.
24 janv - Florilège artistique : formes courtes Le Remue-méninges accueille une deuxième fois les étudiant.e.s du Conservatoire d’art dramatique pour une ribambelle d’expressions théâtrales !
> Entrée libre > Le Remue-méninges, 43 rue Michelet, Saint-Etienne.
25 janv - Soirée Grand Petit Bruit #2 Radio Zizigaga frappe de nouveau à nos oreilles endormies. Sur les ondes, Chateaucreux, Mad Processor et dans le viseur, Ondée, dispositif sono-luminescent… Nous serons ébahis.
> Tarif : + ou - 5 euros > Le 17, 17 rue de la Mulatière, Saint-Etienne.
25 janv - Diophonie : Radio dio fait sa chouille Rendez-vous au Clapier pour la 5ème diophonie de Radio dio. Une soirée concoctée par la joyeuse équipe de la radio stéphanoise.
> Tarif : 8 euros + frais de loc > Le Clapier, 2 boulevard Pierre Mendès France, Saint-Etienne
25 & 26 janv - Journées Portes ouvertes à l’Ecole d’Art et de Design « Les journées portes ouvertes sont l’occasion pour tous d’une plongée dans l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne. Comment devient-on designer ? »
> Entrée libre > ESADSE, 3 rue Javelin Pagnon, Saint-Etienne.
29 janv - « Ils nous ont volé nos nuits » Après un buffet vegan partagé, projection à 20h30 du documentaire réalisé par Les Trois Passants en collaboration avec onze femmes mexicaines, ex-prisonnières, compagnes ou mères de prisonniers.
> Entrée libre, adhésion à prix libre. > La Gueule Noire, 16 rue du Mont, Saint-Etienne.
30 janv - Les 10 + 1 du Fil Comme personne n’échappe au temps qui passe, venez célébrer les 11 ans du Fil ! Vernissage d’exposition, ateliers de sérigraphie avec Inkoozing et dj Jez EvilJesus aux platines…
> Entrée libre > Le Fil, 20 boulevard Thiers, Saint-Etienne
L’année commence bien dans le 42 !
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