#Signal de passage pour piétons | Explore Tumblr Posts and Blogs

alexar60 · 3 years

Text

Veux-tu connaitre la fin du film?

Il n’y avait plus personne dans le wagon lorsque je découvris sur une banquette une cassette vidéo. C’était une de ces vieilles VHS qui ne s’utilise plus et sur laquelle on pouvait enregistrer. Par curiosité, je pris la cassette et la rangeai dans mon sac à dos. Puis, je quittai le métro, remontant à la surface par l’escalator de service. Malgré l’heure, le soleil brillait encore dans le ciel, éclairant une rue toujours animée. J’avançai entre les piétons pressés et ceux qui profitaient du beau temps pour faire du lèche-vitrine. Une fois dans mon appartement, je pouvais souffler.

Je pris le temps de lire mon courrier, de cuisiner, manger et même de nettoyer un peu mon trois-pièces avant de me rappeler la présence de cette cassette. Dès lors, j’ouvris le meuble sous la télévision et, après avoir branché le magnétoscope, j’insérai la vidéo dans le lecteur. Ensuite, je m’assis au bord du canapé au cas où la cassette n’était pas intéressante. Le son grésilla légèrement. Des chiffres furent soudainement lisibles, c’était un chronomètre : cinq, quatre…trois…deux…un. Enfin, je regardai ce qui semblait être un essai artistique.

La couleur en noir et blanc apporta une ambiance pesante au film incompréhensible. C’était d’abord, un couple qui marchait main dans la main dans une ruelle. Ils étaient habillés comme en 1940, la jeune femme avait une permanente au-dessus du crâne tandis que l’homme portait un chapeau à la Humphrey Bogart dans Casablanca. Soudain, l’homme entraina sa compagne dans une ruelle isolée et la collant au mur, il entreprit un langoureux et intense baiser.

Il n’y avait aucune transition entre la première et seconde partie du film. C’était un patchwork de scène de rue, toutes aussi étranges les unes que les autres. Une femme assise sur le trottoir en train de regarder la pluie tomber, un pigeon mort écrasé sur la route, un homme qui marche vite et bouscule les passants, un enfant qui regarde une statue, un bouchon sur un rond-point…Puis on passa directement à la troisième partie dans laquelle j’entendis le vent souffler pendant qu’une porte s’ouvrait sur l’extérieur La caméra avança offrant une incroyable vue de la mer. Au loin, une jeune femme portait sur la tête une couronne de bougies et lançait un filet dans l’océan. Elle se retourna, mais je tressaillis en découvrant qu’elle ne portait pas de visage. Ensuite, la caméra se dirigea vers les vagues qui se transformèrent en un lac puis en une baignoire dans laquelle une jeune femme était allongée. Du sang coulait le long de ses poignets. La caméra quitta la salle de bain par la fenêtre et se dirigea vers l’orée d’une forêt pour suivre trois hommes habillés dans une tenue noire, dont le masque en pointe rappelait le Ku-klux-klan. Ils marchèrent à travers le bois et croisèrent d’abord un couple totalement nu faisant l’amour contre un arbre puis, une femme dans une longue robe noire et aux cheveux noirs. Elle se tenait au-dessus d’un rocher et ne réagit pas à la présence de la caméra dans son dos, jusqu’à ce que le caméraman s’arrête. Alors, elle se retourna, montrant un visage caché par ses cheveux longs. La neige tombait. Elle fixa de ses yeux à peine visibles la caméra avant de dire : « Veux-tu connaitre la fin du film ? » Tout à coup, elle fit un pas en arrière, tombant de la falaise. La caméra resta face au vide puis le film s’arrêta subitement.

Je restai ébahi, un peu mal à l’aise par la projection. Il n’y avait rien de compréhensible. Je sortis la cassette, constatant qu’elle n’était pas à son terme. Alors, je la remis dans le magnétoscope et la visionnai en accéléré. Cependant, il n’y avait que des petites étoiles luisantes sur un écran noir. Dès lors, je sortis de nouveau la cassette pour la ranger dans sa boite et la poser sur la table. Puis, je repris mes occupations habituelles avant d’aller me coucher.

Le lendemain, je réalisai avant de partir que la cassette avait tout bonnement disparu. Je n’eus pas le temps de la rechercher et partis de suite au travail. Si la journée précédente était magnifique, celle-ci annonçait un vrai temps de merde. On pouvait voir au loin des nuages si noirs qu’ils transformaient le jour en nuit. Je rentrai dans mon lieu de travail pour n’en ressortir qu’en fin d’après-midi. Et c’est là qu’arriva quelque-chose d’étrange.

En effet, pendant que je me dirigeais vers la station de métro, je vis sur le bord du trottoir, une jeune femme blonde assise et regardant le ciel. L’éclairci laissa tout à coup place à une averse. Elle restait assise observant les gouttes tomber. A cet instant, une voix m’interpela : « Veux-tu connaitre la fin du film ? ». Juste en haut des escaliers, je découvris une femme habillée d’une longue robe noire comme dans la vidéo. Elle descendit les escaliers, entra dans la station mais elle disparut quand je voulus la rejoindre.

Durant le trajet, je m’interrogeai sur la vision de cette femme ainsi que de celle assise à regarder la pluie. Je trouvai la coïncidence étonnante. Une fois arrivé à destination, je me précipitai dehors afin d’aller au plus vite jusque chez moi. En sortant du métro, un cri me surpris. Une femme venait d’hurler un : « Mon dieu ! » lorsqu’une voiture écrasa un pigeon abruti. L’oiseau gisait sur la route et n’eut pas le temps de souffrir car une autre voiture ne put l’éviter et l’acheva.

Je ne m’arrêtai pas pour regarder l’animal mort. Aussi, j’accélérai le pas, bousculant un peu tout le monde sur mon passage. D’ailleurs, j’entendis étrangement un quidam me crier : « C’est bon, tu vas la voir, la fin de ton film !». Au coin de la rue, je longeai un square et aperçus un jeune garçon qui admirait la statue d’un général de Napoléon. Un dernier rond-point et j’étais arrivé. Je traversai entre les voitures qui ne circulaient pas à cause d’un bête accident. Avant de fermer la porte de l’immeuble, je crus voir entre deux autos garées, la femme en noir. J’eus à l’esprit sa phrase : « Veux-tu voir la fin du film ? »

J’ai cherché partout sans trouver la cassette. Un rapide message me déconcentra. C’était mon meilleur ami qui proposait de prendre un verre le soir. Je ne l’avais pas vu depuis longtemps, alors, j’acceptai. Je pris une douche et sortis le rejoindre. Il n’était pas seul dans le bar. Il était avec sa copine du moment et une jeune femme brune, qu’il se dépêcha de me présenter. Lucie était très jolie malgré son air tristounet. Nous discutâmes longuement au grand bonheur de mon pote. J’appris qu’elle venait d’une ville portuaire, la même que celle de la copine de mon pote. Elle me plaisait beaucoup et cela semblait réciproque. Je ne sais plus comment la discussion dériva sur la religion mais elle expliqua que Sainte Lucie portait une couronne de bougies. Dès lors, je réagis en repensant à la vidéo : La mer, son lieu d’origine et sainte Lucie. J’eus du mal à croire ce que je venais de réaliser ; la cassette semblait annoncer l’avenir. Derrière la vitre, j’eus la sensation de voir cette femme aux cheveux noirs qui demandait si je voulais connaitre la fin du film.

Je quittai le groupe un peu avant une heure du matin. Devant mon domicile, je découvris une ambulance. Malgré l’heure tardive, des voisins étaient sortis regardant le véhicule. Une femme pleurait. « Rien de grave, j’espère ? » demandai-je bêtement à ma voisine de palier. « La fille du troisième a tenté de se suicider » murmura-t-elle. L’adolescente avait beaucoup d’affection pour ma voisine si bien qu’elle lui avait laissé un message d’adieu après s’être ouvert les veines dans la baignoire, pendant que ses parents dormaient. Encore une fois, je repensai à la cassette. J’attendis avec ma voisine, cherchant à réconcilier le couple malheureux. Je les laissai aussi suivre l’ambulance, en espérant que la gamine s’en sorte. Il devait être plus de deux heures du matin passé lorsque j’entrai chez moi. Tout à coup, j’entendis : « Veux-tu connaitre la fin du film ? ». La femme en noir était au bout du couloir. Elle me fixait du regard malgré les cheveux qui recouvraient son visage. La lumière s’éteignit brusquement, elle avait disparu quand je rallumai.

Deux jours passèrent avant de recevoir un appel de Lucie. Elle m’invita à passer le weekend dans un manoir pour un jeu de rôle. Nous avions cette passion commune. Quand la voiture s’arrêta devant mon immeuble, je vis mon pote et sa copine en descendre pour fumer une cigarette. Je les rejoignis transportant un sac que je déposai dans le coffre. Mon pote conduisait pendant que j’occupai la place de passager. Quant aux filles, elles prirent leurs aises sur la banquette arrière.

Je fus étonné de découvrir le magnifique château dans lequel nous allions jouer. Il se trouvait en Basse-Normandie du côté de Cabourg. Après avoir déposé nos affaires, nous fûmes invités à écouter les règles du jeu. Il s’agissait d’un scénario à la « Agatha Christie ». Nous avions un temps limité pour trouver le tueur. Autrement, l’un de nous serait zigouillé. Nous tirâmes au sort nos rôles, j’avais celui d’un petit notaire de province qu’on faisait chanter. Dans le jeu, j’avais à la fois un mobile de meurtre mais je pouvais aussi être victime. Les éliminés devaient vêtir une bure pour les différencier. Plus tard, je compris qu’ils jouaient un nouveau rôle.

Je partageais ma chambre avec Lucie. Il m’était difficile de refuser surtout que mon pote et sa copine voulaient rester ensemble. Je conclue qu’ils avaient manigancé l’affaire. Toutefois, notre première nuit fut amicale. Nous apprîmes à nous connaitre et nous apprécier. Nous dormîmes dans le même lit. Cependant, je me surpris à me réveiller lové contre elle. Elle en sembla ravie lorsqu’elle me souhaita le bonjour.

Une partie du jeu eut lieu dans les jardins du manoir. Je suivis une piste m’éloignant vers un petit bois. C’est avant d’entrer dans la forêt que j’entendis marcher et discuter. Plus loin, trois hommes en tenue signalant qu’ils étaient éliminés, avaient décidé de se promener en attendant leur réapparition dans le jeu. Je fus étonné de retrouver la tenue exacte de la cassette, des habits de moine avec une cagoule d’inquisiteur. Aussi, je décidai de les suivre à distance. Ils traversèrent le bois, marchant tranquillement. Soudain, un râle détourna mon attention. Je remarquai des mouvements derrière un arbre. Dès lors, j’avançai et quelle fut ma surprise de voir mon pote et sa copine prendre leur pied en pleine forêt. Leurs vêtements gisaient à même le sol.

Me rappelant soudainement la cassette, je pris une direction qui ressemblait à celle de la caméra. J’avançai sans réaliser que des flocons tombaient sur mes épaules. Je marchai découvrant au bout la fameuse falaise où la femme était tombée. J’approchai mais ne remarquai rien de particulier. Soudain, un vent surgit de nulle part et me poussa légèrement, suffisamment pour que mon pied glisse. Je dévalai la falaise comme une boule à pleine vitesse. Arrivé au sol, je sentis que ça n’allait pas. Et je m’évanouis en découvrant la fracture ouverte de mon tibia.

Lorsque je me réveillai à l’hôpital, Lucie était assise à côté avec mon pote. Je découvris ma mère qui, inquiète, traversa la moitié de la France pour me voir. J’avais été opéré, la jambe en l’air, le bras droit plâtré et un collier cervical autour du cou. Je prononçai quelques mots jusqu’à l’intervention d’une infirmière ; elle demanda de me laisser tranquille. Dès lors, je m’endormis mais un souffle me réveilla aussitôt. Je regardai sur le plateau à roulettes qui sert de table de repas et vis une cassette posée dessus. Une silhouette apparut derrière la fenêtre. Elle avait la forme d’une femme aux cheveux longs et noirs. Elle soupira quelques mots avant de s’évanouir : « Veux-tu connaitre la fin du film ? »

Alex@r60 – août 2021

#Alex@r60 #texte #french #français #fantasy #30jourspourécrire

17 notes · View notes

lalignedujour · 3 years

Text

Au coin de la rue, en arrivant au bureau, la route était saupoudrée de sable orangé et la vie reprenait son cours. Les véhicules et la pluie allaient disperser les traces de l'accident. Ce soir, on ne verrait plus rien. Nous, qui ne connaissions pas la victime, n'aurons aucun élément tangible auquel nous référer.

A peine arrivée, la directrice de l'agence nous a fait un discours informel dans l'open-space. Elle était visiblement émue : "c'est pour ça que, s'il vous plaît, faites super super attention en traversant. Ne regardez pas vos téléphones portables ou quoi. On le dira jamais assez, mais... faites attention, quoi."

On a un peu ricané en se disant qu'elle voulait surtout éviter un accident du travail. Et puis, on s'est remis à notre routine. Elle est repassée dans l'open-space dix minutes plus tard, dans une toute autre énergie. Le cou raide et le pas décidé. Elle s'est penchée sur un bureau, et elle a planté ses yeux dans ceux de Maël pour parler du projet Signal.

Entre temps, je m'étais renseigné, et il s'est avéré que la victime était à Vélib'. C'était la première personne décédée à Vélib', et le compte twitter Vélib' a donc détaillé les circonstances de l'accident. C'était une femme d'une quarantaine d'année, qui allait tout droit. Elle a démarré au feu vert comme le camion à sa gauche qui n'avait pas mis son clignotant. Elle se trouvait dans l'angle mort et est passé sous les roues. C'est pour ça que son corps a été traîné jusqu'au passage piéton.

Je la regardais en train de parler au directeur artistique, et je me disais que c'était quand même marrant. Elle ne savait rien de la situation, et avait quand même voulu blâmer la victime. C'est souvent comme ça quand on a peur. On ne veut surtout pas s'identifier. Si telle personne s'est faite écraser, si une autre a été violemment contrôlée par la police, si une autre a été violée, si une autre a été frappée dans le métro, c'est bien que c'est un peu leur faute. On espère que c'est un peu leur faute. On espère que ça ne peut pas arriver à tout le monde. On aimerait bien être en sécurité, rien qu'en se tenant à carreau. On aimerait bien apprendre quelque chose, pouvoir adapter notre comportement, servir à quelque chose en faisant un discours de vingt secondes. On voudrait ne pas avoir vu de sable orangé sur la route pour rien, ce matin.

Mais si. On a vu du sable orangé sur la route pour rien, ce matin.

5 notes · View notes

sylvieperou · 5 years

Text

Peinture...

la plaza de armas , point statégique des festivités , a droit à un petit relooking. Facile, comme vous pouvez le voir.Pour éviter le passage des piétons sur la peinture( séchage rapide) un policier siffle sans arrêt pour signaler lestravaux. Celui qui peint a ses chaussures du même ton que la peinture, celle qui l aide n' a pas la chance d'avoir un masque...

1 note · View note

bapouquoi · 5 years

Text

Mes conseils pour faire du vélo en ville avec des enfants

Sur cette vidéo, les conditions sont idéales : voie cyclable réservée, beau temps, tout va bien 😊.

Ça, c’était en vacances...

Mais comment gèrer la sécurité des enfants lorsqu’on circule à vélo en ville ?

(Ça se passe à Nantes)

Les enfants roulent devant !

Comme ça : on peut voir ce qu’il font, on peut leur parler sans se retourner, on roule à leur rythme, etc...

Les enfants portent un casque, mais surtout un gilet et ont leurs lumières allumées.

Ils seront plus visibles, surtout la nuit ou sous la pluie. Si vous n’avez pas de dynamo, je vous conseille les lumières rechargeables par USB et qui s’enlèvent facilement (mon fils les met dans son cartable en arrivant à l’école) et qui sont suffisamment puissantes !

Vous aussi, mettez un gilet et des lumières, car c’est vous que les voitures verront en premier.

Toujours les prévenir des risques, et leur dire quoi faire

Exemples :

« ralentis, il y a une voiture qui freine »,

« arrête-toi, il y a un feu rouge »,

« ralentis, il y a des piétons »,

« attention, il y a un bus qui arrive »,

« mets-toi bien à droite »,

etc...

Pour tourner à gauche

Si c’est trop dangereux, descendez du vélo et prenez le passage piéton.

Sinon, décalez-vous au milieu de la route pour vous positionner à côté de votre enfant (après avoir signalé votre mouvement aux voitures de derrière), puis indiquez à votre enfant de se mettre au milieu de la voie devant vous. Patientez tant qu’il y a des voitures en face avant de tourner...

Signaler ses changements de direction

Votre enfant va apprendre à mettre son bras pour signaler un changement de direction MAIS il ne regardera pas derrière lui, donc c’est à vous de lui dire si la voie est libre pour aller sur la gauche !

Pour contourner un véhicule garé sur la voie cyclable

Procéder comme pour tourner à gauche, ou bien s’arrêter et patienter, ou encore descendre du vélo et contourner par le trottoir.

Sur les ronds-points

Si vous tournez à gauche, avant d’arriver sur le rond-point, mettez-vous au milieu de la voie, votre enfant à côté de vous, puis passez devant votre enfant ou restez à côté de lui pour le guider lorsque vous êtes dans le rond-point, avant de le laisser repasser devant vous à la sortie du rond-point (les voitures seront ainsi obligées de rester derrière car vous occupez l’espace).

Dans tous les cas, apprenez à votre enfant à s’arrêter pour vérifier la priorité.

Au feu rouge, mettez-vous au milieu du sas vélo

Cela permet de démarrer en douceur, et de laisser passer les autres cyclistes qui tournent à droite ou vont plus vite que vous.

Prenez des itinéraires sécurisés

Si c’est possible bien sûr, et quitte à prendre un peu plus de temps.

À savoir

Les enfants restent fidèles à eux-mêmes donc ils vont vous réserver plein de surprises : tourner dans la mauvaise direction, s’amuser à zigzaguer, pédaler très vite d’un coup, lâcher les mains, etc... donc à vous d’être vigilant !

#velotaf #kids

2 notes · View notes

juristique · 2 years

Text

Liste des questions pièges et les plus fréquentes du code pour le permis moto

New Post has been published on https://www.juristique.org/pratique/questions-pieges-frequentes-code-permis-moto

Liste des questions pièges et les plus fréquentes du code pour le permis moto

Sommaire

0.1 Les équipements de sécurité

0.1.1 Oreillettes en moto :

0.1.2 Niveau de Sécurité :

0.1.3 ABS :

0.1.4 Absorbation des chocs

0.1.5 Equipement homologué

0.2 La mécanique et la sécurité

0.2.1 Carter humide ou carter sec :

0.2.1.1 Carter humide :

0.2.1.2 Carter sec :

0.2.2 Empattement (distance entre les deux roues) :

0.2.3 Contrôle de la chaine :

0.2.4 Calcul de la vitesse de freinage :

0.2.5 Forces physiques en moto :

0.2.5.1 Gyroscopique :

0.2.5.2 Centrifuge :

0.2.6 Profondeur des pneus usure :

0.2.7 Feux de croisement :

0.3 Documents, passagers et accident

0.3.1 Appeler les secours :

0.4 Le conducteur

0.4.1 Position sur une moto :

0.4.2 Stationnement trottoirs :

0.4.3 Comment quitter la moto ?

0.4.4 Bouchons d’oreille autorisés :

0.4.5 Sacoches et top case :

0.4.6 Casque éjecté :

0.5 La loi, les règles et la circulation

0.5.1 Absence de dispositifs réfléchissants sur le casque :

0.5.2 Excès de vitesse de plus de 40 Km/h :

0.5.3 Délit de fuite :

0.5.4 Test de drogue :

0.5.5 Risque de mourir :

0.5.6 La conduite dans une zone de rencontre :

0.5.7 Perte de points :

0.5.8 Jeune permis et alcool :

0.5.9 Types de permis moto :

0.5.10 Equipements obligatoire :

0.5.11 Amendes par classe :

0.5.12 Alcool :

0.5.13 Port de gants certifiés CE :

0.5.14 Invalidation du permis (retrait de tous les points) :

0.5.15 Accidents mortels :

0.5.16 Le permis A1 :

0.6 Les routes et les risques

0.6.1 Ranger une moto sur un parking :

0.6.2 Conduite en groupe :

0.6.3 Clignotant :

0.6.4 Circulation inter file :

0.6.5 Trajectoire de sécurité (toujours le chemin le plus long pour avoir la meilleure visibilité) :

0.7 Les autres usagers

0.7.1 Intervalle minimum avec un piéton ou vélo :

0.7.2 Différentiel de vitesse idéal pour dépasser :

0.7.3 Traits en biais sur un panneau de signalement (comme un passage à niveau) :

0.7.4 Ligne médiane :

0.7.5 Freinage d’urgence :

0.7.6 Position du passager :

0.7.7 Où attendre le dépanneur sur autoroute ?

0.7.8 Circuler en charge :

0.7.9 Réduction du champ de visibilité :

0.8 Le respect de l’environnement

0.8.1 Bruit :

0.8.2 Vignette Crit’Air :

0.8.3 Conduite économique :

0.9 Questions diverses

1 Liens pour réviser son code moto gratuitement et enrichir ses connaissances sur la moto

La première étape pour l’obtention du permis moto consiste à obtenir une note à minima de 35 /40 au code moto. L’exercice est loin d’être évident car :

De nombreuses questions sont spécifiques à l’environnement de la moto, pas necessairement familier lorsqu’on débute,

La règlementation sur la circulation et les infractions est complexe et changeante,

Le nombre de questions susceptible d’être posées est élevé (entre 500 et mille environ).

Questions pièges du code du permis moto

Pour réussir le code moto, il n’y a guère d’autres alternatives que de bachoter et d’apprendre par cœur, les réponses des questions pièges ou plus exactement celles qui vous sont contre-intuitives. Bien évidemment, les questions dépendent du vécu et du socle de connaissances de chacun. Ci-dessous ma liste de questions et réponses pour le permis moto :

Les équipements de sécurité

Oreillettes en moto :

Elles sont interdites.

Niveau de Sécurité :

Primaire (active),

Secondaire (passive),

Tertiaire : réservé au secours.

ABS :

Depuis le 1er janvier 2017, l’ABS est obligatoire sur les motos neuves et sur les scooters neufs de plus de 125 cm3.

Absorbation des chocs

La moto n’absorbe pas la violence deux chocs contrairement aux voitures.

Equipement homologué

Protection jusqu’à 50 Km/heure.

La mécanique et la sécurité

Carter humide ou carter sec :

Carter humide :

Huile stockée dans carter moteur (en dessous), deux techniques, par barbotage ou sous pression avec pompe (le plus utilisé des deux)

Carter sec :

Huile stockée dans réservoir séparé (cadre, réservoir spécifique), avec deux pompes, l’une d’asséchement du carter, l’autre de mise en pression et alimentation moteur. Avantage carter sec : volume moteur plus faible, possibilité d’abaisser le moteur et donc le centre de gravité tout en préservant la garde au sol, lubrification constante quel que soit l’angle de la moto (latéral ou longitudinal).

Empattement (distance entre les deux roues) :

Plus c’est long, plus ça augmente la stabilité,

Plus c’est court, plus ça augmente la maniabilité.

Contrôle de la chaine :

Tous les 500 km,

Contrôle sous le bras oscillant et non au-dessus.

Calcul de la vitesse de freinage :

Km/h en m /s : il suffit de multiplier le chiffre des dizaines de la vitesse en km/h par 3. Exemple : 110km/h parcourt 11×3=33 mètres en une seconde.

Un moyen rapide de calcul de la distance d’arrêt d’un véhicule (route sèche et pneus neufs) est de multiplier le nombre des dizaines de la vitesse par lui-même.

90 km/h : 9 x 9 = 81 mètres,

150 km/h : 15 x 15= 225 mètres.

Il faut doubler les temps par temps de pluie.

Forces physiques en moto :

Gyroscopique :

L’essentiel du dispositif est une roue (ou tout objet correctement équilibré) tournant sur un axe qui, une fois lancée tend à résister aux changements de son orientation (le fait d’avancer). Sur une moto, l’effet gyroscopique est présent à partir d’une vitesse d’environ 30 km/heures.

Centrifuge :

C’est la force qui déporte le véhicule vers l’extérieur de la chaussée en lui imposant une trajectoire rectiligne alors que vous êtes dans un virage. Voici sa formule mathématique : FC = mv²/R. Elle provoque dérapages et retournements. Il faut contrebraquer dans le sens du virage.

Profondeur des pneus usure :

1 mm contrairement aux voitures de 1,6 mm.

Feux de croisement :

Eclaire une distance de 30 mètres à 50 mètres.

Documents, passagers et accident

Appeler les secours :

Numéro : 112 après avoir protégé l’état des lieux ou 114 : SMS ou FAX – pompier : 18 et Samu : 15.

Le conducteur

Position sur une moto :

Bras fléchis (sauf pour freiner) et toujours jambes serrées contre le réservoir.

Stationnement trottoirs :

Interdits sauf mention expresse.

Comment quitter la moto ?

Béquiller et descendre.

Bouchons d’oreille autorisés :

Réduisent la fatigue et le risque de surdité.

Sacoches et top case :

Il est préférable d’utiliser une sacoche de réservoir pour respecter le triangle de sécurité.

Casque éjecté :

Lors d’un accident grave, le casque est éjecté dans 20% des cas.

La loi, les règles et la circulation

Absence de dispositifs réfléchissants sur le casque :

Amende de 135 € et 3 points sur le permis.

Excès de vitesse de plus de 40 Km/h :

4 points de perdue,

Rétention immédiate du permis de conduire,

Stage de sensibilisation.

Délit de fuite :

3 ans de prison,

75 000 € d’amende,

6 points.

Test de drogue :

Voir les différents tests de drogue (Test salivaire THC).

Risque de mourir :

23 fois plus de risque de mourir / voiture (20% des tués),

40% des motards se tuent sans tiers en cause (alcool, adhérence, inexpérience, etc.).

La conduite dans une zone de rencontre :

Vitesse limitée à 20 Km/heure.

Perte de points :

Une seule infraction – maximum 6 points,

Plusieurs infractions : maximum 8 points,

Casque non attaché : 3 points,

Modification de la moto : amende de 4ème casse, 6 mois de prison et 7 500 € d’amende,

Rouler sur une roue : Risque d’amende jusqu’à 15 000 €.

Jeune permis et alcool :

A partir de 0,2 g (soit 0,1 mg par litre d’air expiré) et non 0,5 g (0,25 mg par litre de sang),

Ethylotest puis ensuite Ethylomètre (pas alcooltest).

Types de permis moto :

A1 : 125 cm (15 ch),

A2 (restrictif) – 47 Ch,

A : A2 + 7 heures.

Equipements obligatoire :

Casque,

Gants,

Gilets jaune (non porté),

Plaques d’immatriculation,

Eclairage :

D’un feu de route,

D’un feu de croisement,

D’un feu de position arrière et avant,

D’un feu stop.

Amendes par classe :

1re classe

Non-respect des règles de stationnement.

2e classe

Changement de direction sans clignotant,

Non-paiement d´un péage péage,

Absence d´attestation d´assurance.

3e classe

Excès de vitesse inférieur à 20 km/h (pour une vitesse autorisée maximale supérieure à 50 km/h),

Dispositifs de freinage non conformes.

4e classe

Usage d´un téléphone tenu en main,

Circulation sur la bande d´arrêt d´urgence,

Conduite sans ceinture de sécurité,

Refus de priorité,

Non-respect d´un feu rouge ou d´un stop,

Franchissement ou chevauchement d´une ligne continue,

Absence de visite technique périodique,

Conduite en état alcoolique,

Circulation en sens interdit,

Non-respect de la distance de sécurité,

Excès de vitesse inférieur à 50 km/h,

Dépassement dangereux,

Circulation sans éclairage,

Absence de certificat d´immatriculation.

5e classe

Excès de vitesse supérieur à 50 km/h.

Alcool :

Présent dans un accident mortel sur 5.

Port de gants certifiés CE :

Pour circuler, le motard doit porter en tout temps des gants certifiés CE (Communauté Européenne), renforcés aux articulations et à la paume. Cette obligation est également applicable à un éventuel passager. En cas d’absence de gants certifiés CE, le motard risque un retrait de 1 point sur son permis de conduire, ainsi qu’une contravention de 3ème classe.

Invalidation du permis (retrait de tous les points) :

La perte totale de points entraîne automatiquement l’interdiction de conduire tout véhicule dont la conduite nécessite un permis,

Vous pouvez obtenir un nouveau permis de conduire uniquement à la fin d’un délai de 6 mois à partir de la date de remise de votre permis au préfet.

Accidents mortels :

A moto, les accidents mortels se situent principalement hors agglomération. En effet, c’est le cas de plus de 3 décès sur 5. A noter que seulement 6% des accidents mortels se produisent sur une autoroute,

30% des morts en agglomération des motards.

Le permis A1 :

Le permis A1 est accessible à partir de l’âge de 16 ans. Il permet de conduire une moto légère, avec ou sans side-car, d’une cylindrée maximale de 125 cm³, d’une puissance n’excédant pas 11 kW et dont le rapport puissance/poids ne dépasse pas 0,1 kW/kg. Il est également possible de conduire un 3 roues d’une puissance de 15 kW maximum.

Les routes et les risques

Ranger une moto sur un parking :

En épi / trottoir en reculant sur la place.

Conduite en groupe :

Rouler en » quinconce » (par deux sur la route) uniquement sur ligne droite mais pas dans les virages.

Clignotant :

Il ne s’éteint pas automatiquement comme une voiture.

Circulation inter file :

Autorisée que dans certains départements,

Il faut se placer le plus à gauche,

Entre les deux files de véhicules situées les plus à gauche de la chaussée,

Lorsque la circulation est dense et qu’elle s’établit en files ininterrompues sur toutes les voies,

Sur les autoroutes et les routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central et dotées d’au moins deux voies chacune, où la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h.

Trajectoire de sécurité (toujours le chemin le plus long pour avoir la meilleure visibilité) :

La trajectoire de sécurité en moto

A droite : je m’approche de l’axe médian,

A gauche : je reste à l’extérieur,

Ralentir à l’entrée du virage, maintenir et accélérer.

Les autres usagers

Intervalle minimum avec un piéton ou vélo :

Ville : 1 m,

Campagne : 1,50 m.

Différentiel de vitesse idéal pour dépasser :

De 20 à 30 km/heure.

Traits en biais sur un panneau de signalement (comme un passage à niveau) :

50 m par trait : 3 è 150 m

Ligne médiane :

Coussin de sécurité de 50 cm / ligne médiane

Freinage d’urgence :

Un freinage d’urgence entraîne la chute du motard dans 1 cas sur 5. Lors d’un freinage d’urgence, il est nécessaire de freiner en premier lieu la roue arrière. Enfin, lorsque cela est possible, et à faible allure, il est conseillé d’effectuer une manœuvre d’évitement plutôt qu’un freinage d’urgence.

Position du passager :

Mon passager doit se rapprocher au maximum de moi de façon à entrer dans le « triangle de sécurité ». De cette façon, il peut suivre avec moi les différents mouvements et les différentes inclinaisons de la moto. Mon passager se tient donc avec un bras au niveau de ma taille (pour être proche de moi tout en anticipant le recul lié au démarrage) et se tient à la poignée avec la main de l’autre bras (pour anticiper les effets du transfert de masse lors des freinages, c’est à dire pour ne pas trop me « pousser » vers l’avant lors des freinages).

Où attendre le dépanneur sur autoroute ?

De l’autre côté de la barrière.

Circuler en charge :

Il faut durcir la suspension.

Réduction du champ de visibilité :

Champ visuel normal : 180 degrés,

30 degrés à 140 km/h

A l’arrêt, la largeur du champ visuel est d’environ 180°. Cette largeur rétrécit proportionnellement à l’augmentation de la vitesse : A 30 km/h, mon angle de vision n’est plus que de 120° ; A 80 km/h celui-ci n’est plus que de 60° ; A 100 km/h, 45° et enfin mon angle de vision sera d’environ 30° à 130 km/h. De ce fait, certains indices vont progressivement échapper au conducteur au fur et à mesure que la vitesse du véhicule va augmenter !

Le respect de l’environnement

Bruit :

Danger à partir de 90 DB.

Vignette Crit’Air :

En fonction de l’âge du véhicule et de l’énergie utilisée.

Conduite économique :

Il faut utiliser le rapport le plus élevé

Questions diverses

Ecall non installé en série sur les motos,

Port d’un écran fumé la nuit : interdit

La distance la plus courte en freinage : il faut utiliser les deux freins et non le seul frein avant,

Les erreurs de conduite ne sont pas plus fréquentes chez les motards

Insecte sur la visière dangereux mais non interdit

Pour utiliser et personnaliser la liste des questions à apprendre par cœur du code du permis mot, il vous suffit de faire un « Copier & Coller » du texte de cet article dans votre traitement de texte (Microsoft Word ou Writer d’Open Office).

N’hésitez pas à proposer les questions sur lesquelles vous avez rencontré des difficultés. Je les rajouterais à la liste.

Liens pour réviser son code moto gratuitement et enrichir ses connaissances sur la moto

Signification des signes du motard,

L’alcool au volant,

Tout sur la transmission de la moto,

Code moto : les questions officielles,

Questions / réponses: signalisation spécifique à la moto pour l’examen du permis moto,

Code de la route moto gratuit – test moto série gratuite.

En complément, notre article sur les conseils pour réussir l’épreuve plateau du permis moto.

#Réussir le permis moto

0 notes

christophe76460 · 3 years

Text

Dans un boulevard, on peut retrouver tout sorte de panneau : vitesse limite, stop, virage à droite, virage à gauche, passage pour piétons, chaussée rétrécie etc. Mais il n'existe aucun panneau signalant ce qui arrivera précisément dans les minutes qui suivent. De même dans le parcours de la vie, aucun panneau n'indique que dans les prochains kilomètres, dans les heures où dans les jours qui suivent, il y aura accident. Ceci montre à quel point l'homme est limité et n'a aucune autorité sur le temps et les circonstances de la vie quelles que soient ses qualités.

C'est une grosse erreur de croire que ce qui arrive aux autres ne t'arrivera jamais. Avant de juger, de condamner, de critiquer rapidement les autres, réfléchissons et tirons des leçons de ce que la vie peut nous enseigner. La chute des autres ne doit pas nous réjouir, mais nous mettre en garde et nous enseigner parce que si nous tenons, ce n'est pas par nos efforts, ni par nos disciplines ou même par nos prières, c'est la GRÂCE DE DIEU. Seul Dieu a le monopole du jugement parce qu'il est Saint, irréprochable et parfait. Tous nous avons des faiblesses et des défauts connus ou non connus, mais cela n'empêche à Dieu de nous pardonner lorsque nous nous repentons sincèrement.

Tant que nous ne connaissons pas de quoi est fait notre lendemain, tant que nous ne maîtrisons pas les réalités de la vie et ses circonstances, mieux vaux nous taire et prier Dieu dans le secret lorsqu'un scandale tombe sur les autres.

Seigneur, souviens-toi de ton église.

Bonne réflexion à tous !

0 notes

manitou-marginal-lutte · 3 years

Text

Démarche

Guillaume MARTIN-TATON est né en 1991. Il est diplômé des Beaux-Arts de Montpellier. Lors d’un échange à la National Art School de Sydney, il commence a développer un univers inspiré des marquages aux sols et de la signalétique. Toujours à Sydney, il est invité à réaliser une peinture in situ au plafond de la galerie Factory49 sur lequel il réalise l’oeuvre Upside down : peinture d’un passage piéton. Il participe à une exposition collective dans ce même lieu, réalise la performance Restruction à l’UNSW College of Fine Art, et présente sa première exposition solo Signal. Il y a deux ans, avec l’artiste Lola Metz, ils créent l’atelier d’artiste LUSINE34 situé dans la zone industrielle du Salaison près de Montpellier. L’Homme moderne s’est inspiré de la nature pour établir la signalisation (Aposématisme: Ensemble des mécanismes grâce auxquels un animal envoie un signal à d’éventuels prédateurs afin de les prévenir de sa toxicité). Nos mouvements dans l’espace urbain sont conditionnés par ce code. Martin-Taton se sert de cette caractéristique comme support. Mettre en place un inventaire de formes sur lesquelles il pourra s’appuyer dans son travail plastique. Les bandes rayées noires et jaunes, rouges et blanches, les couleurs fluorescentes et les matériaux rétro-réflechissants font partie du dictionnaire de couleurs et de matériaux qu’il s’impose pour produire les artefacts liés à cette tribu. Son processus créatif se développe autour d’une mythologie personnelle dans laquelle Manitou Marginal Lutte, son alter ego, s’est emparé de ce code pour l’hybrider avec son propre alphabet. Génèse d’une micro-tribu, tel un glitch spiritualisé de celle dans laquelle nous vivons. Ses productions sont plurielles: peintures, sculptures, céramiques, installations, performances. Manitou est un terme Algonquin (amérique du Nord) qui définit à la fois une énergie qui circule entre les êtres, les objets, les animaux, la nature etc… mais également une déité amérindienne qui aurait vécu au 5ème siècle sur l’ile Mackinac située au centre du lac Huron, à la frontière du Canada et des Etats-Unis. La spiritualité, les revendications et les légendes que ces peuples portent alimentent et influencent son travail. Aujourd’hui, Martin-Taton continue à questionner les liens entre la nature et la signalétique. Son alter ego Manitou interagit dans notre société codifiée tel un chaman contemporain. Il conquière de nouveaux espaces, développant des dialogues entre notre héritage culturel et naturel pour construire son propre univers.

0 notes

alexar60 · 5 years

Text

Le carrosse du diable

Personne ne faisait attention à la calèche noire et rouge qui empruntait régulièrement les boulevards de Paris. Pourtant, des véhicules comme celle-ci à la belle époque, il n’y en avait pas beaucoup. Son cocher était atypique, le nez aquilin le regard fixant toujours l’horizon. Il n’enlevait jamais de sa bouche, la pipe qui dégageait une curieuse odeur de fruit exotique. Il restait assis, droit fier, ne portant aucune attention aux piétons à l’image d’un simple pantin installé pour la décoration. Les chevaux noirs, aux yeux sombres sans pupilles, aux muscles forts et nobles effrayaient les gens sur le coup. Parfois, de la fumée sortait des naseaux apportant un aspect démoniaque à leur apparence. Leur allure au pas lent rappelait la cadence d’un convoi mortuaire à croire qu’ils transportaient un cadavre à enterrer. Les parisiens s’horrifièrent en la voyant passer, ils se sentaient paralysés, la rue ne bougeait plus, ne vivait plus. Puis une fois le carrosse hors de vue, ils reprenaient leur quotidien sans porter attention à ce moment dérangeant. Ils oubliaient avoir rencontré cette voiture à l’aspect étrange et au chauffeur froid. Alors oui, personne ne faisait attention !

La police enquêta sur quelques disparitions, malheureusement sans aboutir à retrouver les jeunes hommes et jeunes femmes signalés par leurs familles. Les inspecteurs piétinaient et tout pensait à croire qu’ils avaient à faire à des fugueurs. Mais au cours d’un bel après-midi, Louis, un des agents, croisa la diligence dans une rue du VIIIe arrondissement. Il se sentit immédiatement oppressé, malade, sa vue se troubla. Il remarqua la même chose chez les autres passants. Une dame eut des nausées, vomissant au pied d’un arbre. Le petit chien d’un bourgeois s’allongea et gémit à la façon des chiens battus, son maitre arrêta de marcher net, il grimaça, restant immobile tout à coup avec ce rictus affreux. Louis était pourtant conscient mais n’arrivait plus à penser. La calèche continua son chemin, ralentit puis stoppa net devant une jeune femme. Louis l’avait remarquée par sa mince silhouette dans une jolie robe bleue ciel. Un chapeau recouvrait son chignon. Elle aussi ne marchait plus gardant le bras levé pour tenir une ombrelle blanche à dentelles. Ses yeux fixèrent le sinistre convoi. Elle pensait encore et s’inquiéta quand il s’arrêta sous son nez.

A ce moment, la fenêtre s’ouvrit lentement et aussi lentement, un bras sortit pour pointer de l’index la jeune femme. Tout le monde put voir que le membre était effrayant, le muscle atrophié, d’un blanc cadavérique, froid, glacial capable de geler le cœur de n’importe quel quidam osant défier son propriétaire. Louis sentit son cœur palpiter anormalement, plus fort, plus terrifiant, il entendit aussi celui de son voisin. D’ailleurs, il crut qu’il allait jaillir hors du corps de ce pauvre homme tellement ses battements furent criants de peur. Le doigt du passager bougea appelant la jeune femme dont les yeux semblèrent sortir de ses orbites. Elle crispa sa mâchoire, elle voulut hurler, elle voyait le triste personnage qui l’appelait mais son corps était hypnotisé ; il ne lui appartenait plus. Elle avança en tremblant, d’un pas hésitant. La portière s’ouvrit, la main froide prit celle de la jeune femme pour l’aider à monter. La porte se referma derrière elle, sans aucune assistance. Le carrosse reprit sa route, laissant une étrange odeur de tabac au fruit exotique derrière lui. Louis ne put réagir, mais il entendit un hurlement de femme provenir du carrosse peu avant qu’il ne quitte la rue. Puis, soudain, sa jambe bloquée reprit sa marche. Il avança en saluant le monsieur dont le cœur battait fortement. Il s’arrêta d’un coup, et se demanda s’il ne manquait pas quelque chose. Il avait eu l’impression d’avoir vu une jeune femme mais il pensa avoir rêvé. Alors il partit comme d’habitude rejoindre ses collègues au commissariat.

Le lendemain, il accueillit une dame âgée accompagnée d’un jeune homme galant et d’une belle femme du même âge. Elle venait signaler la disparition de sa fille. Louis écrivit dans la déposition qu’elle portait un chapeau, une robe bleue ciel et une ombrelle blanche à dentelles. Ni Louis ni les autres policiers ne purent résoudre l’affaire.

Alex@r60 – juillet 2019

Photo prise à Central Park – New York, vers 1900

#Alex@r60 #texte #french #français #story #fantasy

31 notes · View notes

grupopavin · 4 years

Photo

Señalización suelos de resina pavimentos industriales Grupo Pavin como empresa de pavimentos está especializada en la señalización de pavimentos industriales para suelos de resina en el pavimento industrial de la empresa. Gracias a nuestra experiencia en la aplicación de suelos y pavimentos industriales continuos bien señalizados en Barcelona, sabemos de algunos contratiempos que han desembocado en accidentes por un descuido a la hora de planificar un pavimento industrial, así que hoy le daremos voz a esas líneas de señalización, pasos de peatones, muñecos, etc. . . Signaling resin floors industrial flooring Grupo Pavin as a flooring company is specialized in the marking of industrial flooring for resin flooring in the company's industrial flooring. Thanks to our experience in the application of well-marked continuous industrial floors and pavements in Barcelona, we know of some setbacks that have led to accidents due to carelessness when planning an industrial pavement, so today we will give voice to those signaling lines , crosswalks, dolls, etc. . . Sols industriels en résine de signalisation Grupo Pavin en tant que société de revêtement de sol est spécialisée dans le marquage de sols industriels pour sols en résine dans les sols industriels de l'entreprise. Grâce à notre expérience dans l'application de sols et de chaussées industriels continus bien marqués à Barcelone, nous connaissons certains revers qui ont conduit à des accidents dus à la négligence lors de la planification d'un revêtement industriel, nous allons donc aujourd'hui donner la parole à ces lignes de signalisation. , passages pour piétons, poupées, etc. . . #pavimentosindustriales #reparacionpavimentosindustriales #señalizaciónindustrial #pavimentosderesinas #Grupopavin #pavinresponde #suelosderesina #epoxy #construcción #arquitectura #ingeniería #epoxyfloor #limpiezaindustrial (en Barcelona, Spain) https://www.instagram.com/p/CJ4ROGJFysP/?igshid=1wjvrzpjve5iv

#pavimentosindustriales #reparacionpavimentosindustriales #señalizaciónindustrial #pavimentosderesinas #grupopavin #pavinresponde #suelosderesina #epoxy #construcción #arquitectura #ingeniería #epoxyfloor #limpiezaindustrial

0 notes

creasandart · 5 years

Text

L’automne nous a frappé comme l’annonce du décès de notre cher ancien Président Jacques Chirac. Cette triste nouvelle est tombée le jour où survenait une autre catastrophe à Rouen. Ce fût un jeudi noir dans tous les sens du terme. Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller rendre hommage à ce grand Homme à l’hôtel de ville où il a officié pendant des années. L’hommage était émouvant et simple: 1 grand écran projetant des images du président lors de ces nombreux déplacements. Une foule se succédait au niveau du livre de condoléances. Je n’ai pas hésiter a signer à mon tour, et je retiendrai une phrase de lui, dite au Congrès International sur le climat à Joannesbourg en 2002 “Notre maison brûle et nous regardons ailleurs”.

Cette phrase était vraiment précurseur quant on voit l’état de la planète aujourd’hui. On peut tous à agir à notre petite échelle pour améliorer cela. A mon echelle, je pédale dans tous mes déplacements, et j’essaie au maximum de repenser mes trajets en Europe et en France de façon à émettre le moins d’emprunte carbone possible. C’est un vrai travail sur soi et sur ses anciennes habitudes qui a l’époque nous paraissaient normales hélas. Pour les générations futures une vraie éducation est à inculquer, mais je garde foi en l’Humain.

J’ai ensuite été profiter des rares rayons de soleil, en me rendant au Louvre. Je tiens à dire que la bidirectionnelle vélo allant de Bastille à Concorde est bien pratique et secured. Jai donc emprunté cette piste de L’Hotel de ville en ajoutant un chiffre au compteur du Totem velo qui trône fièrement près du BHV. La piste est vraiment agréable: goudron lisse, feux appropriés, et pour linstant il n’y a pas de scootards qui viennent nous enquiquiner. Après faut dire qu’elle a lavantage d’avoir un fort succès: empruntée aussi bien par les cyclistes, que les objets non identifiés de type 1 roue, trotinettes et autres objets roulants.

Jai pu arriver au Louvre en toute sérénité. Certes il faut rester attentif et bien se signaler, car on est tous en queueleuleu et faut avoir les réflexes au taquet quand on s’approche des passages pietons; car certains piétons sont assez suicidaires sur les bords, mis à part cela, le ride peut-être bien cool.

Mon conseil sur une bidirectionnelle et de manière générale lorsque qu’on partage la piste est de toujours signaler d’une main ferme notre direction, ouvrir l’oeil en face, et sur les côtés car on ne sait jamais d’où peut venir le danger. Je l’ai souvent dit ici, mais pratiquer le vélo sur Paris depuis 6 ans a développé significativement mes réflexes.

Le Louvre brillait de mille feu, le soleil était franc après une succession de flottes plus tôt. C’était un soleil caucasien comme jaime l’appeler ici quand il n’est pas assez chaud mais on n’allait pas cracher dessus. J’ai pu rouler un instant avant de prendre ma dose de soleil et rentrer tranquillement en faisant le sens inverse sur la piste. Le retour était tout aussi agréable et vu que c’était la fin de journée, voir le ciel de Paris changer de couleurs et les lumières scintiller, c’est un spectacle grandiose à observer. Je vous invite à venir faire péter le compteur du totem vélo et à tester la piste biderectionnelle sécurisée pour le coup de la Rue Rivoli. A très bientôt.

Sentiments – Dawn Pics – Copyright (c) SB

Autumn struck us as the announcement of the recent death of our dear President Jacques Chirac. This sad news fell on the day of another catastrophe in Rouen. It was a black Thursday in every sense of the word. I could not help but go and pay homage to this great man at City Hall where he has been officiating for years. The tribute was moving and simple: a large screen projecting images of the president in these different movements. And a crowd that followed one another at the level of the book of condolences. I could not help but sign in my turn, and I will retain a sentence of him said at the International Congress on the climate in Joannesbourg in 2002 “Our house burns and we look elsewhere”.

This sentence was really precursor when we see the state of the planet today. We can all act on our small scale to improve that. In my modest place, I pedal in all my travels, and I try as much as possible to rethink my journeys in Europe and France so as to emit the least possible carbon footprint. It is a real work on oneself and on old habits which at the time seemed to us normal unfortunately. And for future generations a true education is to be instilled, but I have faith in the human in its positive points.I was then to take advantage of the rare rays of sun, by going to the Louvre. I want to say that the two-way bike from Bastille to Concorde is handy for that. So I took this track of the City Hall by adding a number to the totem bike counter that stands proudly near the BHV. The track is really nice: smooth tar, appropriate lights, and for now there are no scootards who come to annoy us. It must be said that it has the advantage of having a great success: borrowed as well by cyclists, as unidentified objects of type 1 wheel, scooters and other rolling objects.

I was able to arrive at the Louvre in all serenity, must remain attentive and report well because we are all queueleuleu and must have reflexes cleat when approaching the pedestrian passages because some pedestrians are quite suicidal on the edges, apart from that , the ride can be very cool. My advice on a bidirectional and generally when one shares the track is to always signal a firm hand our direction, open the eye in front, and on the sides because you never know where the danger can come. I often said here, but practice the bike on Paris since 6 years has developed significantly my reflexes. The Louvre shone with a thousand fire, the sun was frank after a succession of fleets earlier.

It was a Caucasian sun as I call it here when it is not hot enough but we were not going to spit on it. I was able to roll for a moment before taking my dose of sunshine and return quietly by doing the opposite direction on the track. The return was just as enjoyable and since it was late in the day to see the sky of Paris change colors and lights twinkle, it’s a great sight to watch. I invite you to feast the counter totem bike and test the safe biderectional track for the stroke of the rivoli street. See you soon.

Feelings – Dawn Pics – Copyright (c) SB

Notre maison brûle… L'automne nous a frappé comme l'annonce du décès de notre cher ancien Président Jacques Chirac. Cette triste nouvelle est tombée le jour où survenait une autre catastrophe à Rouen.

#bayi #bayibiking #blog #buzz #chirac #cyclist #cycliste #dakar #follow #funtime #infrastructure #like #louvre #paris #parisianbiker #rider #sandrinebayi #senegal #totemvelo #velohollandais

0 notes

canada-gus · 5 years

Photo

Samedi 23 Septembre 2017 – Seeeaaa, sun and sun à Malibu et Griffith Park : Une journée pleine de soleil.

Partie 04/05 : Griffith Park et son observatoire.

Vers 17h30, je m’engage sur la route au pied de la colline menant à l’observatoire perché tout en haut de Griffith Park. Aux portes du parc, les flancs de collines sont déjà fournis de hauts arbres qui déploient toute leur ombre sur des sols secs. Je reconnais ici des ambiances déjà vues mille fois dans films et séries, ceux et celles qui ne s’emmerdent pas à sortir de la ville pour aller filmer les scènes de nature. Le premier qui me vient en tête est hot shots 2, et avec lui le souvenir de cette déception ressentie lorsque mon frère m’avait fait remarquer lors du visionnage d’une scène qu’elle avait surement été tournée dans un parc, plutôt que dans une forêt comme suggéré par l’histoire. Je me demande si la scène en question a pu être tournée ici.

Ayant perdu depuis belle lurette al notion des jours de la semaine, je m’étonne de voir la route vers le sommet si fréquentée, avant de jeter un œil sur mon téléphone qui me rappelle que nous sommes samedi. Certes je m’attendais à ce que le sommet attire quelques curieux, en sa qualité de panorama idéal pour observer le coucher de soleil, mais je ne m’attendais pas à ce que toutes les places de parking en bord de route soient occupées. Plus nous progressons vers le sommet, leeentement, plus nombreux se font les piétons en bord de route. Optimiste, je décide de ne pas me garer trop bas et de voir jusqu’où je peux me rapprocher, et mon audace paiera puisque je trouve une place de luxe a 5mn de ma destination. Je marche donc sur le trottoir, esquivant les paquets d’enfants chinois et les couples du moyen orient en chemises blanches et montres en or, avec cette impression très bizarre d’être en train de monter au village de Saint Paul de Vence après s’être gare en contrebas du village : Même prix du ticket de parking, même profils de visiteurs, une végétation a peu de choses près identique, et une vue qui s’ouvre progressivement sur la promesse d’un panorama spectaculaire.

J’arrive rapidement sommet, et découvre avec grand plaisir les pelouses et l’élégant bâtiment de l’observatoire. J’ai pour cette endroit une affection toute particulière, car c’est ici (et cette fois j’en suis sûr), que furent tournées plusieurs scènes du film Yesman, mon film doudou, dont j’ai longtemps envié les scènes mignonnes avec Jim Carrey et Zoey Deschanelle. Je m’approche ensuite de « l’aile droite » du bâtiment, d’où je devine la vue meilleure. Au passage je suis stupéfait de la fidélité avec laquelle a été reproduit le bâtiment dans le jeu GTA : Je navigue entre les colonnes et les voutes avec l’impression d’être déjà venu 100 fois, reconnaissant une nouvelle fois le moindre recoin de ce lieu que j’ai virtuellement parcouru maintes et maintes fois. Enfin, après avoir joué des coudes avec les nombreux autres touristes pour me trouver un petit coin de parapet, je vois s’ouvrir devant moi panorama impressionnant de largesse. D’ici on domine la gigantesque agglomération de Los Angeles avec, juste en face, au loin, les gratte-ciels du centre-ville érigés comme des champignons, et plus loin encore, l’Océan en fond de toile. Le paysage n’est pas vraiment beau, mais le gigantisme de la ville le rend spectaculaire, le quadrillage des longues avenues rendant l’effet de perspective particulièrement saisissant.

Je vais rester ici une bonne demi-heure, à bouger à droite à gauche pour trouver le meilleur spot et mitrailler le paysage à mesure que les nappes jaunes brulantes du soleil couchant descendent sur le parc. Le bleu du ciel, vierge de tout nuage, se fait progressivement plus foncé, et peu après que les premiers étoiles se soient faites voir, ce sont les lumières de la ville qui commencent doucement à se mettre à scintiller. A cote de moi, un gars pointe du doigt pour tenter de montrer à ses amis en visite l’endroit où il habite, loin en bas dans cette fosse urbaine. Une fois le soleil disparu derrière la colline l’Ouest, je quitte ma vigie pour aller explorer l’intérieur de l’observatoire sans trop savoir ce qui s’y trouve. J’y trouve une foule bien fournie de visiteurs, agglutinée autour de plein de choses intéressantes, que je ne peux hélas pas trop m’attarder à contempler : un gigantesque pendule de mouvement perpétuel tourne dans une fosse dans le hall d’entrée ; ici un mur entier avec des niches en verre abritant des échantillons de tous les éléments du tableau périodique ; la des maquettes de planètes ; au plafond de la rotonde centrale, des peintures religieuses représentant dieux et planètes.

Quand je sors du bâtiment, la nuit est pratiquement installée. Je pensais en avoir fini avec les photos, mais le ciel noirci donne au paysage un tout autre intérêt, et je vais passer encore quelques minutes a observer l’impressionnant tapis scintillant qui se déploie devant moi. J’aime l’ambiance qui règne sur les pelouses de l’observatoire, calme et presque intimiste. Les visiteurs sont moins nombreux et on distingue plus difficilement les visages. Les sons (voix, les rires ou les murmures) deviennent alors plus importants que les visages, faiblement éclairés par les lampadaires, et il y quelque chose d’intimiste et de cotonneux très agréable dans l’atmosphère douce de cette soirée d été indien. Le personnel de l’observatoire déploie un petit télescope pour offrir aux badauds un petit atelier d’observation gratuit.

Finalement, je m’en retourne doucement vers ma voiture, pas vraiment pressé de rentrer m’enfermer dans ma chambre, alors que je passe sans le voir devant le banc ou a été tournée la scène touchante du dialogue de Yesman, celle que j’écoutais en boucle car je trouvais la voix de la doubleuse absolument séduisante. A cet instant précis, mon téléphone vibrer pour me signaler la réception d’un message envoyé par une certaine Ruwani, elle aussi séduisante. A ce stade de mon utilisation des applications de rencontre, je ne m’en sers plus que pour discuter avec les rares personnes qui engagent la conversation afin de tuer la solitude en tapotant des banalités, bien sachant que je n’aurai jamais le courage de proposer une suite concrète pour une éventuelle rencontre, trop conscient de l’image de looser que je dégage et trop étouffé par mon introversion. Cette fois-ci, je décide carrément de ne pas répondre, et il ne me reste plus qu’ à ruminer et regretter cette personnalité qui est la mienne et qui m’empêche de vivre.

0 notes

playertopfr-blog · 6 years

Text

LES DÉVELOPPEURS DE VOITURES AUTONOMES DEVRAIENT D’ABORD CONSIDÉRER EN PREMIER LES PIÉTONS

Depuis mars 2018, quand un véhicule autonome a tué un piéton en Arizona, les prévisions pour les AVs ont été décidément moins optimistes.

Mais les promoteurs de véhicules autonomes ne sont pas découragés. L'entrepreneur de l'IA Andrew Ng soutient que les voitures autonomes seront sécuritaires pour les piétons lorsque ces derniers et les cyclistes se conformeront à la limite du passage qui leur est réservé. Bloomberg a déclaré : « nous disons aux gens: s'il vous plaît, respectez la loi et soyez prévenant ".

M. Ng a-t-il jamais marché plus d’une heure dans une ville? Si c'est le cas, il devrait se rendre compte que l'examen des besoins des piétons et le respect par les automobilistes des quelques lois qui protègent les piétons sont si déficients que tout piéton (comme les conducteurs) doit improviser. Et en fait, une telle improvisation peut même rendre les déplacements des piétons plus sûrs.

Pour être honnête, l'erreur de M. Ng est commune. Du point de vue du conducteur, le comportement des piétons peut sembler erratique, sans loi et même suicidaire. La solution consiste donc à former les piétons à faire mieux, ou à les restreindre.

En réalité, la plupart des piétons sont beaucoup plus intelligents que les systèmes muets qui sont destinés à les contrôler, bien plus intelligents que les signaux, et même plus intelligents que les voitures autonomes. Un piéton qui est sur le côté droit de la rue et veut aller à gauche à l'intersection suivante peut traverser tôt, parcours.

Ce qui peut paraître à certains comme des règles égoïstes et dangereuses peut effectivement être plus sûr et moins perturbant à la circulation véhiculaire.

Dans une étude sur les piétons âgés de 65 à plus ou plus, par exemple, les chercheurs ont constaté que le risque d'une collision entre les piétons et les véhicules à moteur était de 2,1 fois plus élevé dans les sites où les passages à niveau étaient marqués, en particulier ceux qui n'avaient pas de signal de circulation ou de signe d'arrêt.

Dans les années 1970, des équipes de recherche dirigées par William H. Whyte ont filmé des piétons sur des trottoirs marchant dans la ville de New York. Les marcheurs filtraient les uns après les autres avec une efficacité extraordinaire, les bruits venant en quelques centimètres les uns des autres, mais presque jamais toucher.

Ces performances exigent l'intelligence humaine. Personne ne proposait de placer les piétons sur des segways autonomes comme un moyen de les empêcher de heurter les uns avec les autres. Soit le trafic ralentirait presque à un arrêt, ou les collisions augmenteraient.

Les véhicules autonomes sont souvent vantés comme des alternatives plus sûres et plus efficaces aux voitures conventionnelles. Mais si la sécurité et l'efficacité sont en effet des valeurs primaires, alors les villes ne devraient pas dissuader de marcher en le rendant plus difficile, mais invitez plus de marche en le rendant plus facile.

Cela impliquerait, entre autres, d'exhorter les conducteurs à être plus légaux et plus respectueux à l'égard des piétons.

En effet, le succès des voitures autonomes dépend d'une hausse de la marche comme moyen pratique de se déplacer. Les AVs ne peuvent pas réaliser leurs propres promesses de sécurité et d'efficacité si elles dissuadent la marche. La sécurité est importante parce que nous nous soucions de la santé humaine.

L’inactivité entraîne des affections comme les maladies cardiaques, l'obésité et le diabète; la santé publique ne peut que s'aggraver si un avenir autonome oblige les gens à rouler dans des voitures pour chaque besoin de mobilité.

Et les voitures autonomes ne seront pas plus efficaces si nous annulons leurs avantages d'efficacité par mile en augmentant le nombre total de miles que chaque personne dépense dans la voiture.

Les signaux de trafic intelligents peuvent augmenter la capacité des véhicules des rues en pilotant les voitures en toute sécurité à travers les intersections sans les obliger à s'arrêter.

Mais nous ne savons pas encore comment ils travailleraient pour les cyclistes et les piétons, ceux qui font l'utilisation la plus efficace de l'espace de rue, emploient le moins d'énergie, et causent le moins de danger aux autres.

Soit ils devront être équipés de dispositifs qui les intègrent dans des systèmes de signaux, ou les systèmes de signaux intelligents devront obtenir beaucoup mieux à détecter et à les suivre. Les complications sociales et techniques de l'une ou l'autre sont substantielles.

En attendant, nous avons accès à d'innombrables possibilités de basse technologie. Le trafic calmant — des caractéristiques de conception qui ralentissent les véhicules — peut rendre certaines rues beaucoup plus sûres pour tout le monde.

Les planificateurs aux Pays-Bas, par exemple, appliquent l'intelligence de l'homme, au lieu d'essayer de le supprimer, en désignant certaines rues "rues cyclables "; Si les pilotes peuvent toujours les utiliser comme "invités, " ils doivent se reporter aux cyclistes.

Selon les normes américaines conventionnelles, cette méthode est considérée comme dangereuse parce qu'elle dépend trop du jugement humain. Mais le dossier de sécurité routière aux Pays-Bas devrait nous obliger à reconsidérer.

En 2013, il y avait 3,4 décès par 100 000 personnes aux Pays-Bas; le chiffre pour les États-Unis était 10,6. Les promesses extravagantes sur l'avenir sans conducteur nous détournent trop souvent de la mise en œuvre efficace, peu coûteuse, des améliorations de basse technologie aujourd'hui.

Pour réussir sur leurs propres termes, les développeurs AV devront faire beaucoup mieux pour les piétons. Bloomberg rapporte que les développeurs d'AV regardent dans « des sons distinctifs » (un peu comme le bruit de bip que les grands véhicules font lors de la marche arrière — pour aider à assurer des interactions sûres entre les humains et les véhicules autonomes.

" Cette technique, sous la forme du klaxon ou de la corne de voiture , existe depuis plus d'un siècle.

Le Honking fut alors attaqué comme une menace pour la santé publique. Aujourd'hui, de tels bruits ne peuvent que rendre l'environnement de marche moins attirant, par rapport à l'intérieur calme et contrôlé par le climat d'un véhicule. Pour les piétons qui ne peuvent pas se permettre cette alternative, la marche sera moins agréable que jamais.

Trop souvent, nous entendons des promesses extravagantes pour auto conduite des voitures, ou des avertissements que "l'avenir AV est à venir. On doit se préparer. Mais la scie n'utilise pas le charpentier; le menuisier utilise la scie. Les AVs sont un outil. Nous les humains devons décider si et comment nous voulons les utiliser.

Malgré les relations publiques, les AVs ne délivreront pas leur propre sécurité ou efficacité. Nous devons les mettre au travail aux fins de notre choix.

0 notes