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#Toulouse gothique
margotonbeee · 1 year
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Musée de Cluny
Musée du moyen âge, Paris
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ornitha-rynque · 8 months
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A few days ago my girlfriend took me to see the gothic marvels of her city
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I'm from the west of France (Normandy and Brittany), I'm more used to gothic in stone with huge stained glass windows and sculptures everywhere, delicate columns and arches like de la dentelle de pierre (Église Saint-Pierre de Caen, Cathédrale Notre-Dame de Bayeux, Cathédrale Notre-Dame de Rouen).
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Here in Toulouse it's "gothique méridional" (southern french gothic), in bricks with less carved ornaments but everything is full of color paterns (and I love paterns).
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first photo is a cityscape with the bell tower of the Basilique Saint-Sernin behind houses,
then four photos of the painted ornaments of the Église Saint-Nicolas de Toulouse (thanks to my 200mm lens)
two last photos are the vault of the Basilique de la Daurade illuminated by stained glass
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christophecharnay · 1 year
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Saint Sernin, vue plus classique que la précédente...
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clamarcap · 1 year
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Effet de nuit
Sylvio Lazzari (30 dicembre 1857 - 1944): Effet de nuit, tableau symphonique (1901) ispi­rato da una poesia di Paul Verlaine (da Eaux-fortes, 1866). Orchestre du Capitole de Toulouse, dir. Michel Plasson. La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette De flèches et de tours à jour la silhouette D’une ville gothique éteinte au lointain gris. La plaine. Un gibet plein de pendus…
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dragonstudio · 3 years
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Lien 🔗 https://dragon-studio.eu/2020/12/27/queven-bretagne-france/ Quéven Quéven [kevɛ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en régionBretagne. Historiquement, elle fait partie du Pays vannetais et du Kemenet-Héboé. Le nom de la localité est attesté sous les formes Quetguen en 13871, Qaez ven en 14662, Queven en 1793, Quesven en 18013. Son nom breton est Kewenn, prononcé localement [ˈcəɥən]. Koad, ar c’hoad, le bois, la forêt. On peut voir dans la seconde syllabe l’adjectif guen « blanc »2, ici, au sens de sacré. À Quéven, le linteau de la ferme de Kerlaren porte, écrite en lettres gothiques, la plus ancienne inscription connue en Bretagne sur une maison rurale : « L’AN MIL : III cc IIII XX XIIII »(«l’an 1494 »)5. En 1759 la paroisse de Quéven devait chaque année fournir 26 hommes pour servir de garde-côtes6. Lors du premier conflit mondial 1914-1918, Quéven perd 101 de ses enfants. En janvier 1945, la ville de Toulouse accepte, par le truchement de son maire, Raymond Badiou, la proposition d’adoption de la commune meurtrie, et en conséquence le parrainage proposé à cette fin, le 23 décembre 1945, par le maire de Quéven de l’époque, Louis Kermabon, et Alphonse Viros. Ultérieurement, en souvenir de cette aide, la commune de Quéven inaugure une Place de Toulouse et la ville rose, une rue de Quéven. #bretagne #france #voyage #concarneau #instagram #paris #art #breizh #instafollow #bzh #tourism #rennes #lovers #instadaily #travelblogger #rouen #instatravel #insta #creation #artiste #travel #montreal #voyages #bretagnetourisme #montrealcity #voyagevoyage #rennesmaville #japan #isle #tourisme (à Quéven) https://www.instagram.com/p/CRi7CmCsjBN/?utm_medium=tumblr
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lalimace · 3 years
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Toulouse en hélico
 Toulouse autrement
Je l'ai fait un excellent vol en hélicoptère il y a quelques jours. J'ai contenté un copain près de Toulouse, de voler en hélicoptère à travers la région. C'était fantastique. Établi à l'époque médiévale, c'était absolument la forteresse des Tectosages Volcae et développé comme Tolosa à l'époque romaine. En tant que fonds de vos Wisigoths (419-507 CE), il a été réellement utilisé (508) par Clovis I et contenu dans l'empire mérovingien. Il a survécu efficacement à un siège par les Sarrasins en 721, était la ville principale de l'empire carolingien d'Aquitaine, et après 778 était devenu le siège de votre comté féodal de Toulouse. Il est important d 'adhérer à l' hérésie Cathari et a résisté à la croisade anti - hérétique au cours du 13ème siècle. Par la suite, de nombreuses résidences spirituelles et le collège (1229) ont été fondés. Son Parlement, créé en 1420, a obtenu un système juridique plus que le Languedoc jusqu'à la tendance émergente française. À travers les compétitions de croyances religieuses du XVIe siècle, la région a pris le parti de la Ligue catholique. Le maréchal Nicolas-Jean de Dieu Soult a mené sans succès la dernière lutte de votre guerre péninsulaire contre Arthur Wellesley, premier duc de Wellington, à l'extérieur de la ville, le 10 avril 1814. Le vieux quartier, dans la bonne grande institution financière et englobé par les faubourgs du moyen-âge (banlieue intégrée), détient le segment d'activité. À propos de l'institution financière mensongère très discrète peut être le faubourg de Saint-Cyprien. Toulouse, un évêché (considérant que le IVe siècle) ainsi qu'un archevêché (étant donné que 1317), a de nombreux bâtiments d'église du moyen-âge, notamment la cathédrale gothique de Saint-Étienne, la basilique romane de Saint-Sernin, et aussi le gothique Église des Jacobins (église de la maman de l'achat dominicain et emplacement de votre tombe de saint Thomas d'Aquin). Un grand nombre de complexes de la Renaissance et du XVIe-XVIIe siècle (créés par des vendeurs de colorants de pastel [pâles]) constituent à peu près la gamme la plus fantastique de France et comprendront les hôtels de Bernuy, du Vieux Raisin, d'Espie et de Pierre . L'Hôtel d'Assézat abrite l'Académie des Jeux Floraux, inaugurée en 1323 pour promouvoir le savoir-faire littéraire. Le duc de Montmorency a été réalisé (1632) depuis la cour intérieure du Capitole (couloir communautaire). Le canal du Midi, reliant Toulouse à la Méditerranée, Tematis a été réalisé au XVIIe siècle. Il a été choisi comme site d'histoire communautaire de l'UNESCO en 1996. Si vous avez la possibilité d'accomplir ce genre d'expérience de voyage, je vous en informe vivement pour l'essayer. Vous obtiendrez tous les sentiments à travers l'hélicoptère, avec un regard fantastique sur les voyages en avion.
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jfblamagiereligion · 4 years
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art gothique méridional, Cathédrale Sainte-Cécile (Albi), montage photo créé par Au Royaume du Timbre.
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Ma page Facebook
☞ https://www.facebook.com/ArtTimbre/
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LA PLUS GRANDE CATHEDRALE DE BRIQUE DU MONDE.
Son style gothique dit méridional la distingue des cathédrales comme Chartres, Reims, Amiens qui lui sont contemporaines. Son allure austère et défensive est affirmée par ses dimensions. Que l’on arrive, par la route de Toulouse, Rodez, Millau, Cordes-sur-Ciel, la cathédrale Sainte-Cécile, est là, comme posée sur la ville, massive et orgueilleuse, dominant les toits albigeois.
L'objet philatélique qui vous est proposé est un bloc souvenir de la cathédrale émis en 2009 par la France.
L'article en vente apparaît sur la première vue :
Il comporte deux impressions A4 sur lesquelles ont été déposés l'enveloppe souvenir, ainsi que le bloc feuillet dévoilant un détail d'une peinture de la voûte dont elle est parée, et qui représente un ange avec une trompette. Les montages sont détaillés dans les vues qui suivent.
Les objets philatéliques se retrouvent collés, grâce à des sachets protecteurs qui leur permettent d'être à l'abri.
Vous pouvez conserver ce montage dans une pochette plastique (qui est fournie), et les collectionner dans un classeur.
Autre solution, le mettre dans un cadre pour décorer votre intérieur.
Ainsi cela pourra servir de décoration dans une entrée, un salon, une bibliothèque, une salle à manger ou une chambre. Ce sera une œuvre d'art à prix raisonnable, que vous pourrez offrir, ou vous offrir, que vous soyez collectionneur ou pas.
A vous de choisir le cadre qui pourrait convenir.
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à faire appel à moi.   
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art gothique méridional, Cathédrale Sainte-Cécile (Albi), montage photo créé par Au Royaume du Timbre.
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La boutique sur un grand Marché 
☞ https://www.ungrandmarche.fr/boutique/au-royaume-du-timbre ════════════ ❄❄
LA PLUS GRANDE CATHEDRALE DE BRIQUE DU MONDE.
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L'objet philatélique qui vous est proposé est un bloc souvenir de la cathédrale émis en 2009 par la France.
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Il comporte deux impressions A4 sur lesquelles ont été déposés l'enveloppe souvenir, ainsi que le bloc feuillet dévoilant un détail d'une peinture de la voûte dont elle est parée, et qui représente un ange avec une trompette. Les montages sont détaillés dans les vues qui suivent.
Les objets philatéliques se retrouvent collés, grâce à des sachets protecteurs qui leur permettent d'être à l'abri.
Vous pouvez conserver ce montage dans une pochette plastique (qui est fournie), et les collectionner dans un classeur. 
Autre solution, le mettre dans un cadre pour décorer votre intérieur.
Ainsi cela pourra servir de décoration dans une entrée, un salon, une bibliothèque, une salle à manger ou une chambre. Ce sera une œuvre d'art à prix raisonnable, que vous pourrez offrir, ou vous offrir, que vous soyez collectionneur ou pas.
A vous de choisir le cadre qui pourrait convenir.
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à faire appel à moi.   
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eglise22 · 4 years
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Mois de Marie : J9
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Dans la prière qui clôt l'Exhortation apostolique « La Joie de l'Évangile », le pape François s'adresse à Marie en l'appelant Notre-Dame de la promptitude. Surprise ! Mais une appellation tellement adaptée à la nouvelle évangélisation.
Il y a, dit le pape François, un style marial dans l'action évangélisatrice de l'Église (…) En regardant Marie, nous découvrons que celle qui louait Dieu parce qu'il a renversé les potentats de leurs trônes et renvoyé les riches les mains vides (…) sait reconnaître les empreintes de l'Esprit de Dieu aussi bien dans les grands événements que dans ceux qui apparaissent imperceptibles.
En écrivant ces lignes, je voudrais en premier rejoindre ceux et celles dont l'âge et la santé ne permettent plus de remplir leurs journées d'activités multiples. Ils sont au centre de l'évangélisation. Le périmètre de leur existence s'est rétréci mais les imperceptibles « me voici » les placent au cœur de la communion des saints, c'est-à-dire au cœur du Salut de tous les hommes que Dieu aime (Luc 2, 14).
Je pense aussi à tous ceux que le pape François interpelle en ces mots. La mission au cœur du peuple n'est ni une partie de ma vie, ni un appendice, ni un moment de l'existence. Elle est quelque chose que je ne peux arracher de mon être si je ne veux pas me détruire.
"Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde". Il avait dit précédemment : les laïcs sont simplement l'immense majorité du peuple de Dieu (…) Même si on note une plus grande participation aux ministères laïcs, cet engagement ne se reflète pas dans la pénétration des valeurs chrétiennes dans le monde social, politique et économique. Il se limite bien des fois à des tâches internes à l'Eglise sans un réel engagement pour la mise en œuvre de l'Évangile en vue de la transformation de la société.
Marie, à l'heure de l'Annonciation, était dans un anonymat total. Sa réponse au Dieu qu'elle savait penché sur elle a eu des conséquences immenses pour l'humanité entière.
P. de CouëssinRecteur du Sanctuaire Notre Dame de Toute Aide25 mars 2014
Un poème
La Vierge Marie est penchée au bordDe son cœur profond comme une fontaineEt joint ses deux mains pour garder plus fortLe ciel jaillissant dont elle est trop pleine.
La Vierge Marie a fermé les yeuxEt voilé son cœur de ses deux paupièresPour ne plus rien voir, pour entendre mieuxUn souffle qui fait trembler ses prières…
La Vierge Marie est dans son bonheur.La Vierge Marie est là qui se noieDans le miel de Dieu. L'épine est en fleurAutour du jardin, autour de ma joie.
Il y a dans toi, Vierge, un petit Roi,Ton petit enfant, un Dieu ! Trois ensemble !Et nul ne s'en doute. Il y a dans moiUn petit oiseau dont le duvet tremble.
Marie Noël, poète
Marie Noël, nom de plume de Marie Rouget, née le 16 février 1883 à Auxerre et morte le 23 décembre 1967 dans cette même ville, est une poétesse française.Le procès en béatification de la servante de Dieu a été ouvert, le 23 décembre 2017, par l'Église catholique, à la cathédrale d'Auxerre, à l'occasion du 50e anniversaire de sa mort. Beaucoup de ses écrits font penser aux Psaumes de l'Ancien Testament où l'homme de tout temps a cherché force et espérance parce qu'il y reconnaissait sa détresse.
Le chapelet
Nous pouvons nous joindre au chapelet récité à Lourdes sur KTO ou à la radio sur RCF à 15h30.
Nous sommes samedi. Louange à toi, Marie, pour les mystères joyeux ! Rassemblons-nous devant notre coin-prière consacré à la Vierge ce mois-ci.
L'Annonciation
La Visitation
La Nativité
La Présentation de Jésus au Temple
Jésus est retrouvé au Temple
Une intention
Avec Marie, prions le Père que notre paroisse soit un espace où son Fils Jésus naît dans le cœur de chaque chrétien pour constituer le « Peuple de Dieu », un espace de rassemblement pour tous les baptisés et pour tous les hommes de bonne volonté.
Un chant
Un peu d'exotisme ! ave maria corsa
Illustration
nostre dame de grasse - Toulouse
Entrée au musée des Augustins de Toulouse avant 1805, Nostre Dame de Grasse est considérée comme un des chefs d'œuvre de la sculpture gothique toulousaine du XVe siècle.
Son origine et son histoire sont pourtant assez mal connues : datée, grâce à des rapprochements stylistiques, du milieu du XVe siècle, elle pourrait provenir de la chapelle d'axe de l'église des Jacobins de Toulouse, consacrée justement à Notre Dame de Grasse dans le courant du XVe siècle.
L'inscription « Nostre Dame de Grasse » est en langue d'oïl et sa graphie évoquerait plutôt les régions bourguignonne ou bourbonnaise.
À la période révolutionnaire, les armoiries ont été bûchées (effacées avec un outil de sculpteur) et ne permettent plus d'identifier le commanditaire.
Cette Vierge à l'Enfant est assise, enveloppée dans les lourds plis de sa robe, couronnée, tenant sur son genou gauche un Enfant Jésus qui paraît vouloir s'échapper. Elle est représentée très jeune, d'une grande beauté. Sa chevelure dorée et ondulée est coiffée d'une couronne. Son visage, très clair, est extrêmement délicat. La bouche est joliment dessinée, le nez droit, les yeux en amande, son menton petit et rond. Les carnations très pâles, la moue de son visage, la délicatesse du modelé, l'impression de fragilité contribuent à donner une expression à la fois mélancolique et rêveuse.
Le visage de l'Enfant et celui de la Vierge ont des similitudes : on retrouve les mêmes yeux bleus, le même teint clair et une semblable expression triste du visage. Il est néanmoins potelé. Il porte une tunique à collet montant qui découvre sa jambe et laisse apparaître son pied nu.
via Paroisse Saint-Tugdual de TREGUIER https://ift.tt/3bhphhC
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thomasandrepoemes · 6 years
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©HDPontVieuxEspalionAveyron 2009 UnescoPhotoPhotoPeintureAnciauxMartine ...
Photo-PeintureAjoutée le 16 nov. 2017ABONNÉ 28SUBSCRIBE SUBSCRIBED UNSUBSCRIBEPRESENTATION©HD Le Pont Vieux Espalion Aveyron UNESCO 08-07-2009 Photo&Photo-Peinture ANCIAUX Martine Pensée THOMAS André Monde Tv Web Chemin de  Saint Jacques de Compostelle © L'artiste photographe d'art, créatrice de la photo-peinture Martine ANCIAUX, lors de ces différentes expositions ne cessent de chercher, à voir, à trouver, et à photographier, les beautés des villes, villages, paysage de nature, de choses insolites, comme un chercheur de trésor, ceux là , ne sont pas sonnants et trébuchants, mais enrichissant pour l'esprit, la culture,la compréhension, l'histoire de son pays ou des autres pays. Voici aujourd'hui ESPALION. Article wikipedia Histoire d'Espalion La ville d'Espalion est née du pont sur le Lot et des échanges avec la montagne. Une voie romaine secondaire franchissait le Lot à Saint-Côme-d'Olt par un gué près de l'emplacement du pont gothique. Espalion se situait sur un tronçon de la voie qui reliait Bordeaux (via Cahors) et Toulouse, à Lyon capitale des Gaules. Plus précisément la route entre Segodunum, Rodez capitale du pays des Rutènes, et Anderitum (actuellement Javols) capitale du pays des Gabales La ville était du x siècle à la Révolution dominée par le château de basalte des seigneurs de Calmont d'Olt, dont subsistent, au sud, les ruines. Sans doute descendaient-ils d'un lieutenant mis en place par Charlemagne. En 1832, l'ancienne commune de Flaujac fusionne avec Espalion. Une croix de mission, pour la conversion des protestants, a été élevée au xviiie siècle sur le pont.
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autopsieduneombre · 5 years
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Festival post-punk, cold wave, gothique, dark wave, dark floor du 31 octobre au 9 novembre 2019 à Toulouse, Marseille, Bordeaux...
► AUTOPSIE D’UNE OMBRE + POUMON // 07/11/2019 // Toulouse (FR) @ Ravelin (La Semaine Sainte Festival)
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rodezaggloculture · 5 years
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Laissez-vous conter la cathédrale Notre-Dame de Rodez
Episode 2
 A la mort de l’évêque commanditaire, Raymond de Calmont-d’Olt, en 1298, l’essentiel du chœur est construit. On bâtit en englobant l’ancienne cathédrale, dans laquelle se tiennent encore les offices, tout en la démolissant au fur et à mesure de l’avancée du chantier. Le dessin du parti d’ensemble a parfois été attribué à Jean Deschamps. Formé à Paris dans les années 1230-1240, puis architecte des cathédrales de Clermont-Ferrand, Narbonne et Limoges, il incarne la notion même du gothique méridional : l’adoption et la transformation dans le Midi des formules du gothique rayonnant développées dans le domaine royal, en Ile-de-France, après leur apogée.
On retrouve ici à Rodez, cette même verticalité, avec une élévation à trois niveaux de la nef : les grandes arcades ouvrant sur les collatéraux, le triforium (galerie intérieure) puis les fenêtres hautes, mais la muralité importante rattache bien la cathédrale de Rodez aux constructions gothiques du Midi. Les réseaux de pierre des fenêtres dessinent de vastes baies dont seule la moitié est ouverte.
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Légende : Elévation intérieure de Notre-Dame de Rodez
Crédit photographique et remerciements : André Méravilles
Le plan du chevet est similaire à celui des cathédrales de Narbonne et de Toulouse : l’extrémité du chœur est entouré par un déambulatoire à cinq chapelles rayonnantes polygonales et les bas-côtés de la partie droite du chœur ouvrent sur trois chapelles plus petites. Malgré un parti d’ensemble unitaire, la lenteur des travaux se signale par des différences sensibles dans la mise en œuvre des chapelles, construites au gré des fondations et des sépultures par les évêques et les chanoines.
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 Légende : Triforium (galerie intérieure) et fenêtre haute de Notre-Dame de Rodez
 Crédit photographique et remerciements : André Méravilles
Il faut imaginer la cité en agitation permanente ; les riverains réveillés dès l’aube, à l’embauche des ouvriers, la mise en place des échafaudages, des engins de levage, trépieds, potences et grues, aux voyages incessants des lourds charrois de bœufs, aidés de leurs colliers d’épaules pour tracter des billes de bois et des pierres déjà dégrossies, depuis les carrières rougissantes de grès, de Combelles, Saint-Mayme, Saint-Félix etc.
Le bois joue un rôle indispensable pour la construction : c’est la matière des grues, des échafaudages et des cintres. Pour hisser les pierres vers le ciel, à partir d’une grande hauteur, la grue en bois à roue d’écureuil est souvent requise, un type d’engin qui a fait son apparition à la fin du XIII siècle : Posées à même le sol ou sur une plate-forme, équipées de contrepoids, d’une double poulie, pivotantes ou non, ces grues peuvent être actionnées par un treuil, mais la roue d’écureuil offre plus de puissance. Une personne ou deux, suivant sa grandeur, entrant dans cette grande roue assure sa rotation en marchant à l’intérieur, entraînant un axe sur lequel s’enroule le cordage, supportant la charge.  Ce dispositif est couplé à une potence qui sert de bras de levage.
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Légende : Grue médiévale à roue d'écureuil, illustration extraite du "Speculum humanae salvationis" (latin : Miroir du salut humain), œuvre latine du premier quart du XIV siècle, conservée à la Bibliothèque du Vatican.
 « On a calculé, écrit l’historien des cathédrales, Alain Erlande-Bradenburg, qu’avec une roue d’un diamètre de deux mètres cinquante, un homme pouvait faire monter une charge de cinq cent cinquante à six cents kilos. Les techniciens du Moyen Age se sont montrés inventifs, amplifiants de façon considérable le diamètre, jusqu’à atteindre huit mètres, doublant les roues, augmentant le nombre d’ouvriers. »
Un demi-siècle plus tard, vers 1330, les onze chapelles du chœur semblent construites. Mais le chantier est bientôt ralenti par la guerre de Cent ans…
A suivre
  Retrouvez le service du patrimoine de Rodez agglomération (agenda des visites et conférences, notices historiques sur les commerces anciens de Rodez, les châteaux et églises du territoire etc.) sur : www.patrimoine.rodezagglo.fr
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retexlhrdn · 5 years
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Romanes et gothiques
Rose de la Cathédrale Notre-Dame de Paris ; 
Choeur de la basilique Saint-Denis ; 
Cathédrale de Chartres, de Clermont Ferrand, Limoges ; Saint Martial de Limoges, Notre Dame de Port de Clermont, Saint-Sernin de Toulouse + ornements dans les collections du musées ; Portail de l’abbatiale de Moissac; Portail Royal de Saint André de Bordeaux ; 
          En avant la page muette, au bout l’immersion dans les volumes et couleurs. Pénétrant la page plate rectangulaire. Sobriété du passage. L’architecture romane fait pénétrer par une façade plate, quasi muette[1] (ou aveugle) orientée à l’occident. Un récit concentré dans le programme du tympan… En passant le portail, le visiteur a les pieds des prophètes à l’épaule. Des figures hiératiques détiennent des savoirs, une apocalypse, l’enfer ont lieu. nous levons la tête, passons sous la porte de l’enfer, le christ dans le tétramorphe. Une lecture se poursuit par les vitraux et chapiteaux des bas-côtés de la nef, du chevet. Parcours arqué des chapelles rayonnantes. Le chœur est tourné vers l’orient pour la résurrection au matin. Les matins ensoleillés de lumière couleur… L’expérience clair-obscur avec le tournoiement du chœur rayonnant comme aboutissement. Un bain de couleur, richesses de volumes, rondeur de la trajectoire[2]. Une nef haute et vaste, boîte sombre où la déambulation se fait continument en tour, au sol et à mi-hauteur. Des points de lectures. Des impressions claires-obscures. Des rites intégrés au parcours.
           Façade occidentale rectangle, sobre et muette ; chevet oriental en jeu de cylindre de pierres multicolores. Pointillés de lumière, récital d’orgue (essai, accordement), chaise ensanglanté. Par touches. Visage ensanglanté des passants… groupe contorsionné des chapiteaux (Salomé et Saint Jean décapité, Daniel au lion…). Zone brillante dans étendue noire (la ville depuis le mont). Paroissien qui éteint les bougies, plus tard. 
           Les jeux de cylindres du chevet depuis l’extérieur, les récits de chapiteaux depuis l’intérieur, les plaques de couleurs des vitraux un matin (vers l’orient). Chœur d’orient. Je pense à la cage de verre arquée sous un bloc de béton (HCLR). Les oiseaux se nichaient derrière les hauts reliefs du tympan roman. (*). Hirondelles dont les nids visibles sont établis dans les flots et nuages qui séparent les registres. La pate du bœuf ailé qui garde le livre soutien le nid de brindilles. Tous les matins la résurrection recommence dans la lumière rouge projetée sur les façades des déambulateurs. Un visage ensanglanté déambule dans le chœur rayonnant. Une colonne torse, un vitrail bleu… Deux lions s’entr’mordent la queue.
          Le vieux portail latéral de la cathédrale de Bordeaux figure une multitude d’anges suivant les voussures, au centre haut le christ en majesté, au pied baignés dans une ligne ondulé de flots qui termine le registre. Le bœuf ailé se retourne sur lui-même, garde livre. Gueule de lion. 4 têtes. Le christ dans le tétramorphe des tympans de Moissac et Chartres (aigle, lion, vache, ange aux quatre angles, tenant des livres).
          Toute la sculpture romane est retirée de Saint-Sernin de Toulouse, la très longue basilique de de brique rouge. Son programme de chapiteaux, ses 7 Sybilles et prophètes de terracota (XVs), le bas relief des Signes du lion et bélier (XII)…? Les lions ornementaux aux pâtes entrelacées, doubles et se mordant la queue, les pates mutuelles. (Dessins *)
          La nuit était déjà tombée sur le chœur échafaudé d’Issoire. Viollet Le Duc y a maquillé tout l’espace interne: le visage des monstres grouillants des chapiteaux est blanc cerné de noir. à Moissac la peinture ornementale interne est restauration depuis portion du XVs et le Christ dans le tétramorphe qui est baigné de soleil au crépuscule est illuminé violet à la nuit tombée.
          Depuis l’intérieur de la noire cathédrale en pierre volcanique; à l’heure bleue crépusculaire… clair obcur. Matériel noir, bleuté. Vitraux translucides. Ténèbres. Au chœur de la basilique romanede Clermont, le rougeoiement par tâches rouges des vitraux. Chaise rouge… face rouge. Ensanglante les passants. La lumière jette le souvenir de la résurection chaque matin, par les tâches rouges déposées sur le chœur d’orient. La cathédrale volcanique est un coffre noir. Dedans, les dernières lueurs du crépuscule détachent les silhouettes bleues des baies filiformes en arc brisés du reste de la boîte obscure indifférenciée. Amandes bleues dans coffre noir… Fraîcheur, échos. Boîte obscure percée d’écrins de lumières-couleurs, mourantes. Lumières-couleurs se projetant psychédéliques dans la boîte. Les vitraux des chapelles rayonnantes au matin : reflets colorés, chaises du cœur, pavages, murs, visages des déambulateurs : rouges. Chaise rouge, face rouge. Les vitraux à la dernière lumière du jour, la rosace d’ouest de la cathédrale. La cathédrale noire la nuit, éclairage éteint et brume. Les vitraux de Clermont Ferrand. La distribution de la circulation par la chapelle rayonnante.
          A Chartres, nous avons marché où circulaient les maçons, au niveau des arcs boutants. Les fondations. Dans la nef. La nef, le port, l’orient; le havre, le paradis. Les espaces parcourus par les visiteurs et paroissiens, à mi hauteurs dans les basiliques romanes. En bas et au sol dans les cathédrales gothiques. A Bordeaux au sommet du campanile de la cathédrale. Dans la crypte de Saint Denys: basse et sombre, gisants, ossements, chapelles et reliques, plus ancienne. Cryptes, à Saint Denys, Toulouse, Louvre: gisants.
          La statuaire romane au programme symbolique? lié à l’ordre du parcours des pèlerins, paroissiens. Registres de tympans des 3 ou 4 portails, chapiteaux de déambulatoires… vitraux des bas côtés et chevets. La cathédrale est peuplée de rangées de figures hiératiques portant des symboles, marchant sur des monstres et diables. Des arcs d’anges en enfilades les surplombent. Les positions d’ailes des anges sont variées: repliées devant soi, en l’air une, deux. De l’eau, des nuages. Le porche est orné (NdPort Clermont). Les épisodes des évangiles, de l’ancien testament. Des chapiteaux profonds en hauts reliefs, bien ciselés. Des groupes complexes aux scènes foisonnantes... L’ornementation végétale et bestiale, monstrueuse. Chapiteaux d’acanthes, s’entremêlent. Habitants des lianes... La faune de l’enfer et les élucubrations profanes sont partout présentent, dispersées, diffusent dans le bâtiment. Monstres à queue, griffes, en contorsion; gueules béantes et grimaces. Gargouilles, mascarons. Gargouilles élancées bouches ouvertes qui ont craché de l’eau des siècles, misent à la verticale dans un cloître, caressées par un aveugle. Big mouth… (*) oh yeah, son bras dedans. Idem Londres. Des chimères, monstres tirant la langue: mascarons des frises du haut, où poussent les feuilles. Démons sous les entablements. Une statue humaine échelle réelle pose ses pieds sur un piédestal en dessous duquel grouillent diablotins, monstres. Au diable, à l’enfer, au vice sont associés les contorsions. Hiératisme pour les prophètes, pères d’églises, apôtres… Grands et longs, hauts. Les endiablés sont bas, en bas; les bons leur marchent dessus. A 4 pattes ou couchés, tordus, petits.
          La multitude ailée, céleste ; les frises de nuées, rubans d’ondes, groupements contorsionnés de petites monstruosités sont asservies à l’irrigation de l’eau que leurs bouches bées recrachent à l’écart; où aux supports ornementaux des saints, prophètes, pères.
          Vierges noires, encensoirs à acolytes, bénitiers conques; clefs de voûtes, boîtes à reliques (crâne de Saint Thomas d’Aquin dans le couvent dominicain des Jacobins). Une vierge noire dans un village. Des cheminées de fées rouges au flanc d’un mont boisé. Cathédrale de basalte noir, abbatiale de brique rose. Eglise de granit (village de Haute Vienne). Notre Dame du Port est dans une ville de pleine terre. Coffres maquette d’architecture. Trésors de coffres reliquaires. Custodes colombes et osties industrielles. Le reliquaire est une architecture d’orfevrerie, minuscule. Les statuaires de calcaire polychrome de Saint François d’Assise et Saint Paul du musée de Toulouse logé dans le couvent des Augustins. Le gisant à l’horizontale a les pieds sur sa bête de compagnie endormie: chien, lion, dragon. Des figures en longueur courent le long de colonnettes, portails : les 2 prophètes de Moissac. Des prophètes portent des livres, clefs. Des niches-bâtiment. Gisant ou prophètes sous dais ? Livres, clefs, canes, coussins. La vierge à l’enfant, au livre. Des groupes de statuaires: descente de croix; en bois polychrome. Musée du moyen âge logé dans l'hotel de Cluny: des coffrets du limousin (châsses en porcelaine champlevées, les vitraux... Les retables, crèches et mobilier polychromes de genre troubadour vu à Corrèze. Des retables de choeur: Grünewald. D’autres privés, portatifs. Des fresques de chapelles: Saint François d’Assise, Giotto.
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mafievre · 7 years
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Bourg de Gramat, Lot.
(Photos : © Manon Fièvre, sauf contre-indication dans la légende)
Créé en 1999, le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy regorge de sites naturels d’exception et de lieux historiques remarquables - le sanctuaire de Rocamadour, la cité médiévale de Saint-Cirq Lapopie, le gouffre de Padirac, pour ne citer que quelques exemples - qui révèlent chacun quantité de richesses patrimoniales. Au cœur de ce territoire aux multiples visages, la commune de Gramat conserve une certaine authenticité et s’intègre, de ce fait, dans la lignée des villages représentatifs du Quercy et de la Vallée de la Dordogne.
Les premières traces de l’Homme dans la région remontent à l’ère du Mésolithique, littéralement « âge moyen de la pierre », soit 10 000 à 5 000 ans av. J.-C. Situé à seulement quatre kilomètres du bourg de Gramat, le site archéologique du Cuzoul fut le lieu d’une découverte archéologique importante : l’Homme de Gramat, premier Tardenoisien connu. (1) Le squelette découvert par Raymond Lacam et André Niederlender appartient aujourd’hui aux collections du Musée national d’archéologie de Saint-Germain-en-Lay. La région est également réputée pour ses dolmens et tumulus, dont celui du Pech de Grammont qui date du Néolithique récent, classée au titre des Monuments historiques depuis 2012.
À l’époque gallo-romaine, Gramat devient un lieu de passage privilégié, notamment pour les marchands. Le village se situe entre deux voies commerciales importantes, Cahors-Limogne à cinquante kilomètres au sud et Rodez-Périgueux à vingt kilomètres au sud et à l’ouest.
Durant le Moyen-âge, la bourgade se transforme en un centre marchand florissant, malgré la menace des invasions sarrasines et normandes aux VIIe puis IXe et Xe siècles. Ses multiples foires et marchés participent grandement à ce développement. En 1224, elle obtient le titre de commune par le baron Gerbert de Castelnau. Par la suite, la gestion de la ville revient à une succession de consuls - six en tout - des fonctionnaires élus par une partie de la population. Cependant, cet « âge d’or » de Gramat prend fin avec la Guerre de Cent-ans (1337-1453). La ville connaît des destructions répétées et les conflits entraînent une épidémie de peste qui anéantit la population. À la fin du XIVe siècle, Gramat ne compte plus que sept habitants. La commune renaît progressivement, notamment avec l’arrivée d’Auvergnats et de Limousins.
Les idées nouvelles de la Réforme arrivent dans le Quercy dès 1530. Prédicants et intellectuels réformateurs gagnent progressivement du terrain, d’abord auprès des nobles. Cet ascendant est rendu possible principalement grâce à des protecteurs prestigieux, comme Jeanne d’Albret à Nérac, mère du futur Henri IV, convertie officiellement au protestantisme à Noël 1560. Ces circonstances n’empêcheront pourtant pas les oppositions et les combats. En 1598, l’édit de Nantes accorde le titre de place de sureté à trois villes quercynoises : Figeac, Cajarc et Cardaillac. (2) Mais l’arrivée de Louis XIII au pouvoir ravive les persécutions. Les places de sureté sont peu à peu reprises par les catholiques, les temples rasés et le protestantisme disparaît presque totalement de la région. Concernant Gramat, cette période est assimilée à de nombreux pillages.
Lorsqu’éclate la Révolution française, la population est partagée entre l’envie de mettre fin aux privilèges des nobles et du clergé, et son opposition aux mesures anticléricales, notamment la vente des biens de l’Église comme biens nationaux.
Le renouveau de la commune ne survient qu’à la fin du XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer. Gramat retrouve sa gloire d’antan, grâces à ses nombreuses foires. Apparaissent alors des hôtels et des auberges, au nombre de vingt-et-un en 1880, ainsi que des lieux de divertissement, principalement des cabarets et des cafés.
Après la Première Guerre mondiale, peu d’hommes reviennent du front. Durant cette période, l’élevage de chevaux et les haras connaissent une importante croissance. Gramat s’apparente alors à une ville de garnison.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Gramat est témoin d’un événement dramatique : la tragédie de Gabaudet du 8 juin 1944. Cette attaque allemande sur un hameau qui abritait plusieurs familles et des centaines de maquisards fait trente-cinq victimes, dont quatre civils. (3) Par ailleurs, le 22 juillet 1944, Gramat voit aussi l’arrestation d’André Malraux qui a rejoint la Résistance en mars de la même année. Cette période a été particulièrement marquante pour la région qui a compté un nombre important de résistants par rapport à sa population.
Aujourd’hui, malgré un passé marqué par de multiples conflits, Gramat a su conserver sa position stratégique de lieu d’échanges, principalement grâce à ses foires agricoles mais également à ses activités artisanales et commerçantes. D’un point de vue patrimonial, les monuments religieux et le petit patrimoine participent pleinement au caractère authentique et historique du bourg de Gramat.
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L’église Saint-Pierre
Après l’abandon puis la destruction de l’édifice primitif situé près du cimetière, à l’extérieur de la commune, décision est prise au début du XXe siècle de reconstruire l’église Saint-Pierre au sein même du bourg de Gramat. La commande est passée à Émile Toulouse, nommé architecte départemental du Lot en 1897. Les travaux commencent en 1904. Lors de sa consécration en 1914, l’église Saint-Pierre de Gramat retrouve son titre d’église paroissiale qu’elle avait perdu au profit de l’église Notre-Dame au XIXe siècle.
Pour cet ouvrage, Émile Toulouse s’inspire des cathédrales gothiques d’Île-de-France. D’un point du vue architectural, l’église Saint-Pierre est donc de style néo-gothique : large nef longée par deux collatéraux et coupée par un transept moins conséquent ; voûtes d’ogives soutenues par des arcs-boutants et s’élevant au-dessus de piliers à dosserets et de colonnes engagées ; chevet comportant une abside et deux absidioles consacrées aux chapelles de la Vierge Marie et de Joseph.
La réalisation des vitraux est attribuée au maître-verrier Charles Champigneulle, issu d’une longue lignée de peintres sur verre français de renom. Les vitraux abordent trois thèmes différents. Les verrières du chœur illustrent les épisodes de la Vie du Christ. Celles se trouvant en bas du transept mettent en lumière la Vie de Saints et la glorification de la France :
            - le couronnement de Saint-Louis à Reims,
            - Jeanne d’Arc en bergère, image qui apparaît presque exclusivement dans les églises contrairement à ses autres représentations,
            - l’apparition du Sacré-Cœur de Jésus à Marguerite-Marie Alacoque, religieuse du XVIIe siècle appartenant à l’ordre de la Visitation,
            - la loi du 24 juillet 1873 sur la réorganisation générale de l’armée suite à la défaite de Sedan.
Classé au titre des Monuments historiques, l’orgue de l’église Saint-Pierre de Gramat a été conçu par le facteur toulousain Frédérick-Jean Junck pour l’église primitive en 1853. Il est transporté au sein du nouvel édifice autour de 1925. À l’origine, l’orgue est placé en bordure de tribune alors qu’aujourd’hui, il se situe dans le chœur. La console, c’est-à-dire la partie du mécanisme où sont placés les deux claviers et les pédales, a toujours été orientée vers l’arrière. Également de style néo-gothique, l’orgue est de petite taille puisqu’il ne possède que treize jeux et trente-deux tuyaux.
Autre objet marquant de l’église Saint-Pierre, le tableau représentant « L’Assomption de la Vierge ». Cette œuvre est datée du XVIIe siècle. Elle aurait été déplacée de l’ancien bâtiment jusqu’au nouveau au début du XXe siècle. Le tableau se distingue notamment par sa taille monumentale de 4,70 mètres de hauteur. Inscrit au titre des Monuments historiques depuis 2012, il a fait l’objet d’une campagne de restauration en 2014-2015. (4)
De nos jours, l’église Saint-Pierre se visite librement et accueille chaque semaine la messe dominicale.
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Petit patrimoine et autres monuments
Près de l’église Saint-Pierre, la halle faite de pierres et de briques s’intègre parfaitement à l’architecture des maisons qui l’entourent. Bâtie en 1880, elle est le symbole du développement et de la pérennité des foires et marchés à Gramat, du XIXe siècle à nos jours. Actuellement, elle accueille le marché deux fois par semaine, le mardi et le vendredi. Face à elle, de l’autre côté de la fontaine, s’élève une bâtisse du XVIe siècle. Il n’est d’ailleurs pas rare de retrouver ces habitations anciennes encore aujourd’hui dans le village.
À quelques pas de la place de la halle, un hôtel particulier du XVIe siècle se démarque par son échauguette à l’angle de la rue Saint-Roch. Datée de 1603, la maison Varagne aurait été la demeure d’un consul de Gramat. Au sein de la tourelle à encorbellement, se trouve un escalier. Ce type de construction, héritage de l’architecture médiévale, indique le statut social du propriétaire. La partie inférieure de l’échauguette est décorée sobrement, avec peu de moulures.
La Tour de l’Horloge est un des lieux que je n’ai pas eu le temps de voir. Au Moyen-âge, cette tour appartenait aux fortifications de la ville et servait de porte. En 1561, un beffroi complète l’édifice. Sa cloche permettait de prévenir la population en cas de menace extérieure ou d’incendie. À la fin du XVIIe siècle, le bâtiment se transforme en chapelle, baptisée Notre-Dame, qui a pour mission de desservir l’hôpital des pauvres. Cette dernière devient église paroissiale en 1814 et le reste pendant quelques années. Entre 1832 et 1837, le père Pierre Bonhomme, fondateur de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire, en est le vicaire.
La maison-mère de cette congrégation se situe à plusieurs centaines de mètres de la tour, près de la gare. Aujourd’hui, en plus d’accueillir vingt-cinq religieuses, le Grand Couvent fait office de lieu d’hébergement, d’activités diverses, qu’elles soient spirituelles ou non, et offre la possibilité de se détendre dans ses jardins.
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La courte durée de ma visite ne m’a pas permis de voir l’intégralité des trésors plus ou moins cachés de Gramat. La particularité du bourg réside pourtant dans la conservation d’un patrimoine datant parfois de plusieurs siècles. Entre Quercy et vallée de la Dordogne, la commune de Gramat se différencie des autres sites d’exception qui l’entoure par la diversité de son patrimoine : dolmens préhistoriques, tour médiévale, maisons Renaissance, bâtiments de l’ère de l’industrialisation, etc. Les visiteurs seront conquis par son calme, sa singularité et son authenticité.
Visite du 12 mai 2017.
NOTES :
(1) Le Tardenoisien est une culture du Mésolithique.
(2) Les places de sûreté sont des « villes accordées aux protestants pour assurer leur sécurité et servir de garantie » (notice du musée virtuel du protestantisme).
(3) Voir le détail de cet événement ici.
(4) Voir le détail de l’œuvre ici.
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LIENS :
Commune de Gramat : www.gramat.fr
Tourisme - Vallée de la Dordogne : www.vallee-dordogne.com
Portail du Quercy : archives.quercy.net
Portail Patrimoine du Lot : www.patrimoine-lot.com
Portail du petit patrimoine en France : www.petit-patrimoine.com
Congrégation des Sœurs de N.-D. du Calvaire : www.notredameducalvaire.com
Patrimoine en Midi-Pyrénées : patrimoines.midipyrenees.fr
Association Racines : www.racines-alvignac.fr
Base Mérimée sur le site du M.C.C.: www.culture.gouv.fr
Musée Virtuel du Protestantisme : www.museeprotestant.org
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3cvinci · 4 years
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Sélection de novembre : auteurs de langue espagnole.
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Blacksad, Tome 1 : Quelque part entre les ombres, Juan Díaz Canales and Juanjo Guarnido :
Blacksad est, comme tous les détectives privés, désabusé et sans illusion. À un détail près : c'est un chat, qui trimballe sa silhouette et ses idées généreuses dans l'Amérique des années 50. Grâce à son graphisme flamboyant, ses cadrages à couper le souffle et son ambiance dignes des meilleurs films noirs, Blacksad s'est imposé comme un classique du polar et de la BD.
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Journal d’un enlèvement, Gabriel García Márquez :
Entre août 1990 et juin 1991, le "Cartel de Medellin" fait enlever et séquestrer huit journalistes colombiens. Son but : empêcher l'extradition de plusieurs narco-trafiquants vers les États-Unis. Le drame se dénouera avec la reddition du chef du Cartel, mais deux otages - deux femmes - auront été abattus. S'appuyant sur les témoignages des protagonistes - en particulier une femme, Maruja Pachon, et son mari, Alberto Villamizar, dont le rôle sera décisif - le grand romancier du "réalisme magique" dépeint ici une réalité qui, pour une fois, dépasse la fiction. Les otages et leurs familles, les policiers, les tueurs et les hommes de main, le Président et ses conseillers, les journalistes jouent tour à tour ou simultanément leur rôle dans une négociation difficile, à l'issue incertaine, donnant à cette chronique de morts conjurées la tension haletante d'un thriller.
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Que Viva La Musica !, Andrés Caicedo :
Le jour où María, petite-bourgeoise de dix-sept ans, sèche son énième rendez-vous avec de jeunes marxistes, elle bouscule la vie tracée pour elle et se jette à la nuit : fêtes, drogues, amours multiples, rock et salsa. Dans la ville de Cali et l’effervescence des 70’s, elle choisit l’errance – à la poursuite d’elle-même et d'un rêve insaisissable : celui d’une jeunesse absolue.
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Lettre d’amour, suivi de Claudel et Kafka, Fernando Arrabal :
Lettre d'amour : La mère de Fernando reçoit une lettre de son fils après dix-huit ans de silence et d'absence : après la guerre civile espagnole, le jeune homme avait en effet rompu tous les liens avec sa mère adorée mais délatrice. Claudel et Kafka : Paul Claudel et Franz Kafka, qui s'étaient croisés à Prague, se retrouvent... au paradis !
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La Maison aux esprits, Isabel Allende :
Entre féérie et cauchemar la saga de la famille Trueba se déroule au Chili. Ses protagonistes ? Esteban, le chef de famille, riche propriétaire parti de rien, tyran familial et sénateur musclé ; sa femme Clara, hypersensible, qui dialogue volontiers avec les esprits ; et une foule d’autres personnages, enfants légitimes ou non, employés, paysans. Portrait d'un pays passé sans transition des traditions rurales à l'horreur des tyrannies modernes.
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Une Affaire d’honneur suivi de Les yeux bleus, Arturo Perez-Reverte (exemplaire bilingue) :
Une Affaire d’honneur : un routier, ancien prisonnier, tombe amoureux d'une jeune fille de 17 ans vendue par sa maquerelle à son patron, un entrepreneur corrompu. Les Yeux bleus : le récit historique d'un épisode de la conquête espagnole relaté par un soldat anonyme. Les troupes de Hernan Cortés fuient la ville de Tenochtitlan, les bras chargés d'or et poursuivis par les Aztèques.
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Les Temps mauvais, Carlos Giménez :
Dans Les Temps mauvais, Carlos Giménez aborde cette fois l'atroce guerre civile qui a préludé à la dictature de Franco, et la vie quotidienne des civils qui tâchent de survivre aux bombardements, incendies, exécutions, privations et épidémies dans Madrid assiégée.
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Rites de mort, Alicia Giménez Bartlett  :
Affectée au service de documentation de son commissariat, Petra Delicado s'occupe de questions générales, archives, publications et bibliothèque, ce qui lui vaut un statut purement théorique aux yeux de ses collègues. Chargée de prendre les fonctions d'un inspecteur accidenté, elle s'attaque, en compagnie de l'inspecteur à l'air mal dégrossi qui a été placé sous ses ordres, à sa première affaire : une jeune fille de dix-sept ans, victime d'un viol et marquée au bras d'une étrange blessure en forme de cercle. 
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Une ardente patience, Antonio Skarmeta :
Réfractaire au métier de pêcheur, Mario Jimenez trouve son bonheur grâce à une petite annonce du bureau de poste de l'île noire. Facteur il sera, avec pour seul et unique client le célèbre poète Pablo Neruda. Leur relation, d'abord banale et quotidienne, se transforme, par la magie du verbe et de la métaphore, en une amitié profonde. Mais malgré leur isolement, l'Histoire les rattrape... 
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Journal d’un tueur sentimental et autres histoires, Luis Sepúlveda :
Dans Journal d'un tueur sentimental, un homme épris d'une belle Française néglige le contrat pour lequel il a été payé et part dans une course effrénée, de la Turquie au Mexique, à la poursuite d'une "cible amoureuse" insaisissable. Hot Line met en scène un inspecteur rural, muté à Santiago, qui enquête sur les téléphones roses, non sans causer quelques aigreurs aux hommes politiques qu'il ose défier... Quant aux yacarés, ces petits crocodiles d'Amazonie dont la peau est si recherchée par les maroquiniers milanais - commerce qui met d'ailleurs en péril la vie des Indiens Anarés -, ils sont au centre de l'intrigue qui mène un inspecteur de police jusqu'en Italie.
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Les Soldats de Salamine, Javier Cercas :
A la fin de la guerre civile espagnole, l'écrivain Rafael Sânchez Mazas, un des fondateurs de la Phalange, réchappe du peloton d'exécution. Un soldat le découvre terré derrière des buissons et pointe son fusil sur lui. Il le regarde longuement dans les yeux et crie à ses supérieurs "Par ici, il n'y a personne !" La valeur qu'il entrevoit au-delà de l'apparente anecdote historique pousse un journaliste, soixante ans plus tard, à s'attacher au destin des deux adversaires qui ont joué leur vie dans ce seul regard. Il trace le portrait du gentilhomme suranné rêvant d'instaurer un régime de poètes et de condottieres renaissants, quand surgit la figure providentielle d'un vieux soldat républicain. L'apprenti tourneur catalan, vétéran de toutes les guerres, raconte : les camps d'Argelès, la Légion étrangère, huit années de combats sans relâche contre la barbarie fasciste. Serait-il le soldat héroïque ? L'homme laisse entendre que les véritables héros sont tous morts, tombés au champ d'honneur, tombés surtout dans l'oubli. Les guerres ne sont romanesques que pour ceux qui ne les ont pas vécues.
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Carlos Gardel : la voix de l’Argentine (première partie), José Muñoz et Carlos Sampayo :
Carlos Gardel, une vie. Sa voix a été déclarée patrimoine de l'Humanité par l'Unesco. La vie de Carlos Gardel génère de nombreuses questions et méritait bien une biographie. Né à Toulouse pour les uns, en Uruguay pour les autres, le chanteur le plus célèbre de tango argentin disait «être né à Buenos Aires à l'âge de deux ans et demi.» Très jeune, il chante dans les cafés pour quelques pièces de monnaie. Sa réputation se fait vite et en 1912 il signe ses premiers enregistrements. Sa carrière est lancée, il rend le tango célèbre dans le monde entier, ses tours de chants font salles combles. Il meurt en juin 1935 dans un accident d'avion. Entre temps, celui qui possédait de multiples surnoms, Le magicien, la grive créole, le brun de l'Abasto, le petit Français... Mais aussi le Métis, est devenu le symbole de l'insouciance des années folles. Carlos Gardel avait gagné beaucoup d'argent (il a enregistré 700 chansons), mais en a tout autant perdu, aux courses et auprès des femmes, millionnaires, actrices et demi-mondaines.
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Trafiquants de beauté, Zoé Valdés :
“J'ai treize ans mais je ne sais même pas dans quelle étape de ma vie je me trouve, ici on mûrit en un clin d'œil, mais en même temps, je ne sais rien de la vie. Pour moi, le monde c'est la Vieille Havane, et à la limite, le quartier du centre.” Le regard éblouissant de lucidité d'une jeune fille de treize ans sur un touriste-photographe émerveillé par la richesse et la beauté des quartiers délabrés de Cuba, l'époustouflante rencontre entre Beatriz et le fantôme d'Arthur Rimbaud, celle invraisemblable d'un homme et d'une femme en plein milieu du désert, sans oublier l'amertume des Noëls interdits de La Havane ou la lettre d'un couple aux rois mages pour redevenir enfants... Autant de portraits colorés, baroques ou insolites, de personnages pétillants de vie et avides de beauté malgré la misère.
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Christophe et son œuf, Carlos Fuentes :
Le récit se passe entre le 6 janvier et le 12 octobre 1992. C'est-à-dire entre la conception et la naissance de l'enfant Christophe Palomar. Et c'est Christophe, embryon-fœtus, qui raconte l'histoire du fond du ventre de sa mère. Pendant les neuf mois de sa gestation, Christophe va suivre les extravagantes tribulations de ses parents Ángel et Ángeles, leurs copains, oncles, tantes, grands-parents, etc., dans le Mexique de 1992. Pays de tous les malheurs : pollution catastrophique, tremblements de terre, corruption généralisée, folie et incurie des gouvernants, intrigues politiques, faillite économique. Bon gré mal gré, le peuple s'amuse avec des jeux télévisés, des concours, des créations mythiques telles que l'inoubliable Mamadoc, mère et guérisseuses des Mexicains... tout en rêvant d'un nouveau Nouveau Monde.
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L’Ombre du vent, Carlos Ruis Zafón :
Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la ville » : L’Ombre du Vent.
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Né pour naître, Pablo Neruda :
Ce recueil rassemble des poèmes en prose, des préfaces, des articles, des discours, des essais et d'autres écrits de Pablo Neruda. Dans ces textes, chargés d'humour, de tendresse et parfois de violence lucide, il raconte l'Extrême-Orient des années de jeunesse, évoque l'Espagne de 1936, la condition des Indiens du Mexique, la revue Cheval vert, les amis d'alors et fait revivre des rencontres insolites sous toutes les latitudes. Il célèbre le paysage marin, les brodeuses et les personnages typiques de l'Ile-Noire, recrée les mystérieuses cérémonies auxquelles se livrent d'étranges invités dans la maison d'un écrivain célèbre de Santiago, éclaire le drame du Chili sous la dictature de Gonzales Videla et la lutte civique et politique qu'il mena avant d'entrer dans la clandestinité...
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Cap Horn, Francisco Coloane :
On retrouve dans ce recueil de nouvelles la muse chère à Francisco Coloane :  la Patagonie chilienne, avec ses reliefs abrupts, la désolation de ses grands espaces balayés par un vent infernal terminant son souffle au terrible cap Horn, que l'on dirait directement sorti de l'imagination du diable. C'est dans ce paysage que se déroulent les histoires que nous conte Coloane. Elles permettront au lecteur de respirer en secrète harmonie avec le monde.
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La Cathédrale de la mer, Idelfonso Falcones :
Barcelone, XIVe siècle. La cité catalane s'enorgueillit d'un nouveau fleuron gothique : Santa Maria del Mar, la cathédrale de la mer, qui s'élève, pierre à pierre, vers un ciel sans nuages. Du haut de ses huit ans, le jeune Arnau Estanyol contemple le chantier. À l'image de ce chef-d'œuvre en devenir, l'ascension de ce fils de paysan exilé, parti de rien, sera fulgurante. Devenu consul et proche du roi, humaniste et philanthrope, il n'oubliera jamais que son destin est placé, depuis sa naissance, sous le signe des tragédies : l'ombre de la Sainte Inquisition plane sur ses ambitions, et la Grande Peste s'apprête à fondre sur le Nord de l'Espagne...
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Le Lieu perdu, Norma Huidobro :
Villa del Carmen, 1977. Nombreux sont ceux qui ont quitté le village situé aux confins du pays pour tenter leur chance à la ville. Matilde, émigrée à Buenos Aires, envoie régulièrement des lettres à son amie Marita, restée sur place. Des lettres qui ne relatent rien de plus que des impressions, des sentiments. Mais voilà que Ferroni, un homme à la solde des militaires, se met en quête de renseignements sur Matilde, compagne d’un militant considéré subversif. Il se rend à Villa del Carmen décidé à retrouver la trace du couple. Une seule piste s’ouvre à lui : une des lettres envoyées par la jeune fille. Lorsqu’il découvre qu’une véritable correspondance existe, il décide de l’obtenir de Marita qui, elle, ne veut à aucun prix lâcher son bien. Dans la fraîche pénombre du café où Marita travaille, jour après jour, la tension monte...
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Monsieur le Président, Asturias :
Malgré le refus de Miguel Angel Asturias d'être considéré comme un auteur engagé, Monsieur le Président est tout entier habité par cette volonté de dénoncer l'inhumanité, la bestialité et l'injustice d'un régime dictatorial. Une barbarie qui trouve sa genèse dans l'assassinat d'un homme de main du pouvoir par un simple d'esprit, souffre-douleur de celui-ci. Ce crime déclenche bientôt une répression sanglante...
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La Maison de Bernarda suivi de Les Noces de sang, Frederico Garcia Lorca :
La Maison de Bernarda : A la mort de son mari, Bernarda décide, pour marquer le deuil, que ses filles ne sortiront pas de leur maison pendant huit ans. Ce huis clos se déroule dans l'âpre atmosphère du Sud de l'Espagne où, entre censure et anathème, les femmes sont recluses et l'amour est frappé d'interdit. Un homme hante les rêves des cinq sœurs. Il doit épouser l'ainée, mais la plus jeune s'éprend de lui : jalousie, hargne, désirs et passions s'exacerbent. Les Noces de Sang : Dans la campagne espagnole, une jeune fille, contrainte d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, s'enfuit avec son amant le jour de ses noces. Le jeune marié se lance à leur poursuite...
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Don Quichotte, Miguel de Cervantès :
Alonzo Quixada l’a décidé, il sera chevalier sous le nom de Don Quichotte. Les gens le traitent de fou, mais qu'importe : il veut vivre comme les héros de romans. Sur les routes d'Espagne, le voilà parti en quête d'exploits, intrépide et généreux. Des aventures, il va en vivre, mais elles ne seront pas tout à fait celles qu’il imaginait.
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La Ville et les Chiens, Mario Vargas Llosa :
"Le Cercle" est un groupe secret de cadets du collège militaire Leoncio Prado de Lima. Contre la discipline de fer qui les écrasent, les membres du "Cercle" ont institué leurs propres règles, garantes d'une pseudo liberté fondée sur la violence, le mensonge et le vol. Sur ordre de cette organisation et de son chef, le jaguar, un cadet, dérobe les sujets d'un examen. Le vol découvert, tous les élèves sont bientôt consignés, au désespoir d'un cadet faible et soumis surnommé "l'esclave", qui ne tarde pas à dénoncer son camarade sans savoir ce qui l'attend.
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L’Aleph, Jorge Luis Borges :
Trois contes qui ont pour thèmes l'infini, la mort et la civilisation. L'immortel mêle mythologie, histoire et littérature pour raconter la quête de l'immortalité. La nouvelle Deutsches Requiem traduit les réflexions d'un bourreau nazi avant son exécution. L'Aleph, enfin, est un lieu ou un objet qui permet de voir tout l'Univers en une seule fois.
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Tropiques des Silences, Karla Suárez  :
A la Havane, une petite fille aux cheveux crépus négocie le difficile tournant de l'enfance à l'adolescence, dans une famille condamnée à la cohabitation par les conditions sociales du pays: un père officier de toutes les guerres de la Révolution, une mère argentine droguée au tango, une tante amateur d'opéra, un oncle masseur et une grand-mère gardienne de la morale. L'enfant va peu à peu découvrir que tout le fragile édifice familial ne tient que sur le mensonge.
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La Vie est un songe, Calderón (exemplaire bilingue) :
La vie est un songe est l’un des chefs-d’œuvre du théâtre espagnol du Siècle d’Or et une des pièces les plus représentatives de l’esthétique et de la pensée baroques. Calderón, grâce à la fiction d’un prince injustement enfermé et élevé à l’écart du reste des hommes, met en scène le drame d’un esprit qui découvre un monde infiniment “ondoyant et divers”, selon les termes utilisés par Montaigne pour décrire l’instabilité des êtres et des choses. L’illusion des sens et la fascination pour les apparences trompeuses conduisent Sigismond à percevoir le néant de la condition humaine, de ses activités et de ses ambitions : “– Qu’est-ce que la vie ? – Une fureur. Qu’est-ce que la vie ? –Une illusion, une ombre, une fiction, et le plus grand bien est peu de chose, car toute la vie est un songe et les songes mêmes ne sont que songes.”
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dimitricasali1 · 5 years
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L’Odyssée de la France. Grand Opéra Rock
L’Odyssée de la France est un voyage musical à travers le temps et l’Histoire, de la naissance de la nation française à la fin du XIIe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. À la fois grande fresque historique, opéra rock épique, ludique, numérique, poétique, bref mélange de genres et des technologies, l’Odyssée nous raconte la grande aventure des Français à travers les siècles.
De nos jours l’Histoire est partout. Elle a investi tous les médias d’information et de divertissements, qu’il s’agisse des émissions de télévision, de la presse magazine, du cinéma ou des romans historiques. Dans un contexte politique et social brûlant, les Français manifestent ainsi leur soif de repères culturels et mémoriels … Ils sont en attente d’un grand récit fédérateur qui les réconcilie tous, quelles que soient leurs origines et qui redonne confiance en l’avenir de notre pays.
Comment la France est devenue le pays des droits de l’homme, la terre des arts et des lettres 
Ce voyage dans le temps montre comment les Français se sont très tôt affranchis de leurs propres limites politiques, intellectuelles ou religieuses… et ont fait de leur curiosité, de leur soif de connaissance et de culture, la clé de leur liberté. Héritière de siècles de migrations et ce depuis le Moyen Age, la nation française a construit son identité par un brassage des populations les plus diverses. Par sa situation géographique située au « Finisterre » de l’Europe, la France est devenue un creuset où des hommes venus de tous horizons ont œuvré à sa construction politique, à sa prospérité économique et à son rayonnement culturel. L’Histoire de France, c’est donc aussi l’histoire du monde…
À de nombreux moments de l’Histoire de l’Humanité, la France incarna l’espérance des hommes : avec les Bâtisseurs des cathédrales, dans le sillage des Capétiens, grâce à l’humanisme de Montaigne, au rationalisme de Descartes, à tous les philosophes des Lumières, aux idéaux de la Révolution, à toute notre littérature sur laquelle règne le souffle de Victor Hugo… Elle n’est donc pas un concept fermé mais au contraire l’idée même d’Ouverture. Comme aimait à le rappeler Romain Gary (Roman Kacew de son vrai nom) : « Je n’ai pas une goutte de sang français, mais la France coule dans mes veines. »
  Cet opéra rock retrace la croissance de cette identité d’une époque à l’autre, dans l’ordre chronologique, et passe ainsi en revue les très riches heures de la Nation. L’histoire de tous les Français apparaît ainsi comme un formidable kaléidoscope qui réfléchit les lumières du monde. Mais elle est également le fruit de circonstances, de hasards, de coïncidences, d’occasions manquées ou réussies, de retournements de situation incroyables. Ce récit ne cessera de vous surprendre par ses innombrables rebondissements, ses retournements de situations, ses désastres, ses coups d’éclats. Mais après chaque catastrophe, chaque période sombre et obscure suit un redressement, une renaissance puis une clarté et enfin la lumière…
  Le pitch
L’ODYSSÉE DE LA FRANCE raconte la lente construction d’une nation, la nôtre. Son histoire est une épopée avec ses héros, les Français : individualistes forcenés, rebelles à l’autorité, courageux au combat, contestataires de dogmes religieux, cartésiens doutant de tout mais avec, chevillés au corps, cette volonté de chercher la vérité dans les sciences, cette quête de l’universalisme, ce goût des arts et des lettres.
Dès lors comment ne pas rêver devant tant d’aventures et d’événements extraordinaires qui, ajoutés les uns aux autres, constituent le grand récit de l’Histoire de France. Elle s’est faite de sang, de sueur, de larmes, de massacres et de divisions mais aussi d’aventures glorieuses, d’exploits étonnants, de modèles de courage, d’idéal, d’inventions, et d’œuvres d’art. Elle se nourrit d’un héritage d’où naît le désir de vivre ensemble.
Afin de rythmer notre spectacle, nous avons alterné les épisodes éclatants et les grandes tragédies de l’Histoire. Le génie français et notre universalité sont basés sur l’apport d’hommes et de femmes les plus divers, et a permis un plus grand épanouissement de notre civilisation. La France est le résultat d’un double héritage : monarchique et catholique d’une part, et républicain et laïc de l’autre. Ses valeurs reposent sur un brassage de cultures et ce dès le Moyen Age. C’est pourquoi vous trouverez aussi dans L’ODYSSÉE DE LA FRNCE, les grands Français d’origines étrangères comme Juilio Mazarini, Jacob Offenbach ou Marie Skłodowska-Curie. Ces personnalités hors du commun ont eu la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’ils avaient reçu tout en s’intégrant au pays qu’ils avaient choisi.
Être Français, c’est avoir la volonté de vivre ensemble, d’adhérer à des valeurs communes enrichies de souvenirs communs, afin que le spectateur se sente fier d’appartenir à cette communauté de destins. Il y a donc un modèle d’intégration française fondé sur la philosophie des Lumières et sur la Déclaration Universelle des droits de l’homme et du Citoyen.
Pour comprendre ce qui fait notre identité française, il faut connaître ces événements qui ont participé au rayonnement politique, à la prospérité économique, au développement culturel de la France dans le monde et qui ont laissé un héritage s’étendant aux quatre coins de la planète.
Il faut avant tout inverser notre rapport au passé pour y voir, non pas une source de lamentations, mais une source de confiance
A travers l’Odyssée, vous découvrirez le long fil de l’histoire de la France que nous n’avons pas négligé d’inscrire dans le contexte européen et international. Avoir conscience de nos héritages permet aussi de savoir qui l’on est et où l’on va… Car si vous voulez marchez vers le futur, retournez toujours à vos racines.
  Les Musiciens
  Dimitri Casali (Historien rockeur)
Historien, spécialiste de Napoléon, directeur de collection et passionné de musique, il est l’auteur de plus d’une trentaine d’ouvrages historiques pour le grand public, la jeunesse et le scolaire. Notamment : Le Larousse de Napoléon (35000 exemplaires vendus à ce jour), L’Histoire de France pour tous les Français Tallandier et Les Grands Immigrés qui ont fait la France, Aubanel. Après avoir travaillé avec Jean Tulard, il collabore régulièrement avec la presse écrite : Point de Vue (où il a dirigé la collection des magasine Zoom sur l’Histoire), Historia, La Croix, Bayard, la télévision (France 3) et pour divers festivals (festival historique de Compiègne). Par ailleurs, longtemps professeur d’histoire en ZEP il est aussi le créateur d’une méthode pédagogique innovante : Historock pour sensibiliser les plus jeunes à l’Histoire par la musique.
    Pedro Camarasa (Lead Vocal et auteur)
Chanteur hors pair il est rare de retrouver un timbre comme le sien en France. Il évoque parfois celui de Freddy Mercury ou de Bon Scott. Il est aussi un excellent compositeur et participe activement à l’élaboration des titres d’Historock.
                                                   Sommaire
Le spectacle comporte une vingtaine de tableaux bâtis autour des vingt chansons originales retraçant l’Histoire de notre pays, des rois capétiens au général De Gaulle.
Ouverture
Cathédrales et Capétiens
Philippe Auguste, naissance de la nation
La foi de saint Louis
Les Gueux (la féodalité)
La guerre de Cent Ans et la Pucelle d’Orléans
La Renaissance
Marignan 1515
Henri IV: ralliez-vous à mon panache blanc
Richelieu contre les trois Mousquetaires
Louis XIV « Nec pluribus impar » et la mort du roi
Marie-Antoinette et les Femmes du XVIIIe
à La Révolution de 1789
Napoléon Ier
1848 et le « tricolore »
Napoléon III et la « vie parisienne »
La Première guerre mondiale: La Der des Der
Le Front Populaire
Le général de Gaulle et la Seconde guerre mondiale
  LE MOYEN AGE (1144-1492)
  Notre récit débute au moment où se produit ce que l’on peut considérer comme la véritable naissance de la France. C’est-à-dire l’époque où, dans un large brassage d’idées et de populations, se manifestent l’esprit et l’art français, le moment où apparait le sentiment national, cette conscience d’être relié en une entité forte où tout un peuple s’unit pour mieux se différencier des autres nations. Le règne de Philippe Auguste et sa grande victoire de Bouvines de 1214 sont caractéristiques de ces transformations. Dans les domaines politique, intellectuel et artistique, tout se met en place progressivement à cette période : le titre de « Roi de France », l’art français et ses cathédrales, les universités de Paris à Montpellier, la littérature avec la Chanson de Roland, le Roman de Renard, le Roman de la Rose, les savants, saint Thomas d’Aquin, Abélard et Héloïse, Chrétien de Troyes, la capitale Paris, et ses cent mille habitants vers 1260 et sur notre territoire déjà environ quinze millions d’habitants.
  Les Capétiens et la naissance de l’art français
Le dimanche 11 juin 1144, la nouvelle basilique de Saint Denis, nécropole des rois de France, est solennellement consacrée en présence du roi Louis VII le Jeune et de son épouse la reine Aliénor. Les grands personnages du royaume, les évêques et les archevêques, tous sont émerveillés par la lumière des vitraux et l’élancement de la structure. Ce jour marque la naissance de l’art gothique appelé aussi l’art français. Apparu en région d’Île-de-France, cet art va se développer partout en Europe. Animée par une véritable fièvre de constructions religieuses la France voit s’édifier quatre vingt cathédrales : Notre Dame de Paris, Chartres, Reims…
Depuis déjà deux siècles, la dynastie Capétienne agrandit le royaume au gré des conquêtes et des mariages. Prudemment les rois de France affirment leur pouvoir. Ils font accepter l’idée que leur pouvoir vient directement de Dieu et qu’ils sont les représentants de Dieu sur terre. Pourtant le roi ne gouverne qu’un petit territoire, le Domaine royal, s’étendant de Compiègne à Orléans. Les autres seigneurs lui rendent hommage. Le duc d’Aquitaine ou le comte de Toulouse sont bien plus riches et plus puissants que lui. Qui aurait pu croire que cette fragile dynastie devait gouverner la France jusqu’à la Révolution, soit un peu plus de huit siècles…
Philippe Auguste vainqueur à Bouvines (1180-1223)
Avec le fils du Louis VII, Philippe Auguste, la légitimé des Capétiens est solidement implantée et leur puissance s’étend bien au delà des limites du domaine royal. Durant l’été 1214, le roi affronte l’empereur allemand Otton IV et le roi d’Angleterre, Jean sans Terre. Aidé de tout un peuple, il remporte une grande bataille à Bouvines qui affermit la monarchie et suscite pour la première fois un immense sentiment d’unité nationale. Servi par de remarquables qualités d’homme d’État, Philippe Auguste est un souverain habile, énergique, ambitieux, aussi brillant chef de guerre que diplomate. À la fin de son règne, il a réussi à quadrupler le domaine royal. Le royaume de France est maintenant la première puissance de l’Occident chrétien. Il est le premier à graver sur son sceau : Rex Franciæ, roi de France et à se faire représenter trônant avec à la main droite une fleur de lys, attribut de la royauté. Paris devient officiellement la capitale du royaume. Entraînée par un important développement économique, sa population passe en quelques années de 25 000 habitants en 1180, début du règne de Philippe II Auguste, à 100 000 vers 1260, ce qui en fait la plus grande ville d’Occident (excepté Venise et Milan). Dans le Palais de la Cité, le roi installe sa cour de justice, fait paver les rues des alentours et ordonne la construction du château du Louvre. En 1215, c’est la création de l’université de Paris. D’autres universités s’ouvrent aussi à Montpellier puis à Toulouse. On y enseigne, outre la théologie, la médecine et le droit. La ville devient un centre culturel dont la réputation rayonne sur toute l’Europe chrétienne.
  La foi de saint Louis
À la mort de son père Louis VIII en 1226, un jeune garçon d’à peine douze ans, blond au visage d’ange, est sacré roi sous le nom de Louis IX. Sa mère, Blanche de Castille, assure une régence énergique et donne à son fils une éducation très sévère. Grâce à sa piété et à son sens de la justice, le jeune homme parvient rapidement à se faire respecter. Honoré par ses ennemis eux-mêmes, sa réputation dépasse les limites de la France et il devient l’arbitre des conflits en Europe !
Louis IX commence par briser la révolte des grands seigneurs qu’il n’hésite pas à punir s’il le faut. En mettant fin aux guerres privées, il permet la prospérité et l’expansion économique. Mais le roi est aussi l’ami des pauvres et des malades auxquels il porte assistance. Selon la légende, le sacre lui a transmis le pouvoir de guérir les écrouelles, une maladie de peau. Louis IX fonde des hôpitaux, notamment les Quinze vingt à Paris conçus pour accueillir 300 aveugles. D’une grande piété, il fait édifier un joyau de l’architecture gothique, la Sainte-Chapelle, pour abriter la couronne d’épines du Christ.
La guerre contre les Infidèles est la seule guerre qui lui paraît légitime. C’est raison pour laquelle il dirige la 7e et la 8e croisade et meurt du typhus en 1270 sous les remparts de Tunis au cours de la seconde expédition. C’est la fin des croisades et du rêve des occidentaux de reconquérir les lieux Saints. Pourtant, Louis IX laisse un royaume au prestige moral incontesté. Canonisé par l’Église dès 1297, il reste dans l’Histoire sous le nom de saint Louis.
Plus qu’aucun roi, Louis IX a su créer dans le cœur de tous les Français un profond sentiment de respect et d’amour pour la royauté capétienne. C’est à partir de son règne que la couronne de France porte huit fleurs de lys, symbole de pureté…
  Philippe IV et les « Rois Maudits » 1285-1328
L’arrière-arrière-petit-fils de Philippe Auguste, Philippe IV le Bel, poursuit de manière autoritaire et implacable la construction de l’État royal, d’où son sobriquet de
« roi de fer ». En 1307, Philippe IV décide de s’attaquer à l’Ordre du Temple et de s’emparer de ses richesses. Celui-ci est devenu extrêmement puissant au point de devenir un véritable état dans l’état. Le 13 octobre 1307, tous les Templiers sont arrêtés. Ils sont jetés en prison et accusés de pratiques non chrétiennes. Après avoir été torturé, le grand maître de l’Ordre, Jacques de Molay, est condamné à être brûlé vif. Le lendemain soir, devant Notre-Dame, il est livré aux flammes. Le Grand Maître a encore la force d’hurler: « Pape Clément ! Roi Philippe ! Avant un an, je vous cite à comparaître au tribunal de Dieu…! Maudits ! Soyez tous maudits jusqu’à la 13èmegénération de vos races ! », (correspondant à Louis XVI). La malédiction semble se réaliser puisque le Pape meurt le 20 avril 1314, et Philippe Le Bel tombe de cheval le 29 novembre lors d’un étrange accident de chasse. Ses trois fils lui succèdent mais aucun n’a d’héritier. Philippe le Bel et ses fils resteront pour la postérité de véritables « Rois Maudits ». Les problèmes de succession suivant leurs morts entraînent la plus longue guerre du Moyen-âge, la guerre de Cents Ans entre la France et l’Angleterre, qui dure, en réalité, cent seize ans !
– Adultères à la Tour de Nesle : pourtant avant de mourir Philipe IV avait pris soin d’assurer sa succession en mariant coup sur coup sa fille et ses trois fils, l’ainé Louis X le Hutin à la belle Marguerite de Bourgogne, Philippe V le long à Jeanne d’Artois et Charles IV à Blanche d’Artois, quant à sa fille Isabelle, surnommée la louve de France, elle épouse le roi d’Angleterre, Edouard II, un homosexuel… Tous ces mariages tournent au désastre ! Sur la rive gauche de la Seine, s’élève la célèbre Tour de Nesle. Dominant le fleuve de ses quinze mètres de haut, elle est l’endroit où les reines de France se livraient à la débauche…
  La France au bord du gouffre: la guerre de Cent Ans et Jeanne d’Arc
Quand le dernier fils de Philippe IV meurt sans héritier mâle en 1328, les évêques et les barons du royaume choisissent alors Philippe de Valois, cousin germain du dernier roi. En Angleterre, Edouard III, petit-fils de Philippe IV le Bel par sa mère, est furieux. Il affirme être le vrai héritier du royaume de France. Mais la loi salique, une des lois fondamentales du royaume, exclut du trône de France les femmes et leurs descendants. Le roi d’Angleterre décide alors d’envahir la France en 1337. Pendant cent seize ans de 1337 à 1453, cinq rois de France, cinq rois d’Angleterre et cinq générations de sujets s’affrontent dans une lutte acharnée marquée par des combats sanguinaires, des pillages, des famines et des insurrections populaires. Lors du désastre d’Azincourt, en 1415, la noblesse française est décimée, l’armée décapitée, l’administration désorganisée. Les conséquences de cette défaite sont terribles. La reine de France, Isabeau de Bavière, livre aux Anglais le royaume, en déshéritant son propre fils le jeune Charles VII. Elle reconnaît Henri V d’Angleterre comme héritier du roi de France. Ces jours comptent parmi les plus sombres de l’Histoire du royaume. Dépouillé, isolé, régnant sur un minuscule territoire, Charles VII est surnommé « le petit roi de Bourges ». Pourtant grâce à l’intervention providentielle de Jeanne d’Arc, « le soit disant Dauphin » va reconquérir son royaume en moins de vingt ans. C’est l’un des moments les plus extraordinaires de l’Histoire de France ! Au printemps 1429, à la tête de l’armée que lui a confié le roi de France, la jeune fille de 17 ans reprend Orléans aux Anglais et démontre que les femmes ne sont pas inférieures aux hommes… Dans les mois qui suivent, une héroïque chevauchée sur les bords de la Loire la conduit de victoire en victoire au point que la poétesse Christine de Pisan s’enflamme. “L’an mil quatre cent vingt neuf, reprit à luire le soleil” écrit-elle pour célébrer l’exploit. Grâce à l’union de son peuple, Charles VII réussit à chasser définitivement les Anglais en 1453
  LA RENAISSANCE, OMBRES ET LUMIERES (1494-1578)
Après les guerres, les famines et les épidémies de peste, voici l’ère des temps nouveaux où enfin la France renaît ! Elle invente de nouvelles techniques, découvre de nouveaux territoires et s’ouvre au monde. En quelques années, elle entre dans la modernité. C’est une période de résurrection économique, politique, morale et artistique. Les manières de vivre des Français se transforment grâce à une série de découvertes : à l’imprimerie, la culture est mieux diffusée et propage rapidement les idées nouvelles issues de l’humanisme. C’est un cheminement libérateur et d’émancipation de l’esprit celui de Rabelais, de Ronsard, de Joachim du Bellay. L’invention de la boussole et de la caravelle permettent aux marins d’explorer des pays lointains, Jacques Cartier découvre le Canada en 1535. Un effort vers le progrès en dépit des guerres dévastatrices. Car c’est aussi l’époque où la Réforme protestante provoque les terribles guerres de religion qui ensanglantent la France jusqu’en 1598 et l’Edit de Nantes.
  François Ier prince de la Renaissance (1515-1547)
Le règne de François Ier apparaît étonnamment moderne pour son époque. A la fois chef de guerre, administrateur et mécène, il incarne une monarchie autoritaire, conquérante, indépendante sur la scène internationale et menant une véritable politique culturelle. Il sait mettre au pas ses vassaux et développer l’administration royale, autour d’une véritable cour, pour poursuivre l’unification du territoire français. Le roi protège les arts et les lettres : Léonard de Vinci, Primatice, Benvenuto, Fiorentino, Cellini, Rabelais, Ronsard, Du Bellay et bâtit : Fontainebleau, Chambord, Azay le Rideau et Chenonceau.
Enfin François Ier crée le Collège de France, l’État Civil et signe l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539). C’est la véritable naissance de l’Etat français….
  Henri IV, guerres de Religion et édit de Nantes (1559-1598 )
Après la mort du fils de François Ier, Henri II, le protestantisme déchire la France. A partir de 1562, les guerres de religion provoquent déjà plusieurs milliers de victimes. Les grandes familles du royaume s’opposent : la très catholique Catherine de Médicis et les Guise affrontent les Condé et les Coligny ralliés aux protestants. Au petit matin du dimanche 24 août 1572, dans un Paris à l’atmosphère étouffante, débute le massacre de la Saint-Barthélemy. Une barbarie sans limite se déchaîne alors au nom de la religion. Avant le soir, entre 3 000 et 4 000 protestants venus en masse assister au mariage du prince Henri de Navarre sont assassinés. À l’annonce du carnage en province, de nouvelles tueries reprennent. Au total, le massacre de la Saint-Barthélemy, fait près de dix mille victimes dans toute la France. Il faut attendre 1598 et l’édit de tolérance de Nantes pour que les protestants obtiennent enfin la liberté de conscience, la liberté de culte et l’égalité civile. C’est la grande œuvre du roi Henri IV qui met fin à quarante ans de guerre de religion. Par la guerre et la négociation, le roi parvient progressivement à restaurer l’autorité royale et à pacifier son royaume. Sa conversion au catholicisme (il aura abjuré sa foi à cinq ou six reprises) — « Paris vaut bien une messe… » — puis son sacre en 1594 lui ouvrent les portes de la capitale. Henri IV a permis de semer les graines qui donneront le concept de laïcité. Toute action est soumise à la loi de l’État alors que la pratique d’un culte religieux est laissée libre… Montaigne.
  LES TEMPS MODERNES (1598-1789)
  Pour les Français, le XVIIe siècle est le « Grand siècle » de leur histoire. C’est le siècle où Louis XIV réussit à faire de la France la première puissance militaire et le pays le plus riche d’Europe. Cette hégémonie est aussi la conséquence de son unité administrative, que renforcent encore Richelieu et le Roi Soleil, et enfin, de sa démographie. La France est de loin la nation la plus peuplée d’Europe avec plus de vingt millions d’habitants presque tous paysans. Ceux-ci lui donnent la force militaire et économique, à une époque où la première repose sur le nombre de fantassins et la seconde sur la quantité de main- d’œuvre, essentiellement agricole.
Avec le XVIIIe le royaume entre en ébullition : l’esprit des Lumières se répand sur tout le continent, rejetant l’autorité royale et réclamant plus de liberté. Partout, la censure politique et religieuse tente de faire disparaître les ouvrages séditieux (l’Encyclopédie) qui circulent sous le manteau. Mais rien n’y fait. Sous forme de pamphlets, de pièces de théâtre mais aussi de littérature savante, la parole et l’écrit se libèrent.
  Richelieu, Louis XIII et les 3 Mousquetaires (1610-1643)
Après l’assassinat d’Henri IV en 1610, le royaume de France aurait pu sombrer une nouvelle fois dans des guerres de religion, opposant les différents clans de l’aristocratie. Appuyé sur Richelieu, Louis XIII affirme ce qui va devenir les fondements de la monarchie louis-quatorzienne : autorité royale renforcée, administration efficace grâce à la généralisation des intendants, fiscalité élevée, politique d’expansion internationale. L’économie du royaume se redresse et l’autorité du Roi et est affirmée dans tous les domaines.
Armand du Plessis de Richelieu a longtemps donné naissance à la légende noire que Dumas et Alfred de Vigny ont entretenue, celle de « l’éminence rouge », retors, cruel et avide de pouvoir. Pourtant, Richelieu, monument de notre mémoire collective, est reconnu par la plupart des historiens comme un des plus grands hommes d’État de l’histoire de France. Le célèbre roman d’Alexandre Dumas le met en scène au prise avec les fameux Trois mousquetaires de d’Artagnan. Ce livre qui contribue à diffuser du cardinal une image négative est selon certaines sources le livre le plus lu au monde après la Bible…
  Mazarin l’immigré sauve la France (1643-1661)
La France a toujours été profondément divisée. De 1648 à 1653, le pays traverse de nouveau une épouvantable guerre civile, la Fronde, et c’est un étranger, Julio Mazarini, qui parvient à sauver un royaume au bord de la désintégration. Ce fils de domestique italien devenu premier ministre et maître absolu du royaume, va mettre fin à la suprématie des Habsbourg et établir l’hégémonie française. Profondément impopulaire, il suscite la jalousie en tenant une heure par jour un « Petit- Conseil » en tête à tête avec la reine. Un Italien et une Espagnole gouvernant la France, voilà qui déchaîne les critiques et les médisances… il laisse pourtant au jeune Louis XIV, son filleul qu’il éduque, un royaume unifié, pacifié, considérablement agrandi et devenu la première puissance du continent européen. Le jour de sa mort le 9 mars 1661, il redit encore une fois que : « si mon langage n’est pas français, mon cœur l’est entièrement… ».
  Louis XIV : Nec Pluribus Impar
Plus que ses prédécesseurs, Louis XIV incarne l’apogée de l’absolutisme royal de droit divin. C’est au cours de ses 72 ans de règne que la royauté française atteint sa plus grande renommée… Son œuvre est immense aussi bien sur le plan politique, économique que culturel. La France connaît un extraordinaire épanouissement des arts et des sciences. Louis XIV favorise les peintres et les écrivains auxquels il verse une pension. Molière réinvente la comédie. Racine rédige ses grandes tragédies sur des thèmes antiques, tandis que Jean de La Fontaine écrit ses Fables. Rigaud et Poussin peignent les grands personnages et les batailles où s’illustre le roi. La monarchie est en permanence mise en scène. Versailles, somptueux palais, archétype du classicisme français, est plus qu’un modèle d’architecture, Versailles est avant tout un immense théâtre chargé de mettre en scène la personne royale et d’en consacrer la grandeur. Versailles est le plus bel instrument de pouvoir au service d’un souverain qui entend démontrer aux yeux de tous qu’il incarne l’Etat. Le bon goût Versaillais dicte ses lois à travers l’Europe et ainsi la langue française rayonne partout dans le monde… Même à la cour impériale de Russie il est bien vu de ne s’exprimer qu’en français.
  Le Grand Hyver 1709 – 20 millions de paysans
Si Louis XIV a réussi à faire de la France la première puissance militaire, son ambition, ses guerres incessantes et ses besoins d’argent finissent par affaiblir le royaume. A la fin de son règne, le roi comme enivré par ses victoires, multiplie les erreurs. Bientôt, c’est toute l’Europe qui est en guerre contre celui qui reconnaîtra avoir « trop aimé la guerre… » C’est l’époque où la pression s’alourdit alors uniquement sur les masses paysannes qui vivent misérablement. Le royaume connaît une croissance démographique importante près de vingt et un millions d’habitants vers 1700. La paysannerie constitue 90 % de cette population. Pourtant la mortalité reste très élevée et l’espérance de vie ne dépasse guère vingt cinq ans. Il suffit d’une mauvaise récolte pour priver de nourriture une population déjà sous-alimentée. Selon les régions, les paysans sont plus ou moins assujettis à un seigneur qui lève l’impôt et a droit de justice. Le paysan est écrasé d’impôts. La communauté villageoise lève des taxes pour entretenir le cimetière ou le moulin, l’Église prélève la dîme, le seigneur exige des rentes en espèces et le��champart (une part de la récolte), le roi perçoit la taille et la gabelle. Après cela, il reste bien peu pour vivre… De plus, entre 1600 et 1730 environ, l’Europe connaît un refroidissement spectaculaire, appelé le « petit âge glaciaire ». Les hivers rigoureux se succèdent, au cours desquels la température atteint facilement les – 25 °C. Les récoltes gèlent et la famine réapparaît. Au cours des années 1693 et 1694, plus d’un million de Français périssent de faim et de froid et six cent mille meurent lors de la grande famine suivant le « grand hyver » de 1709.
  Les Lumières et l’Encyclopédie
Les grands philosophes comme Voltaire, Montesquieu, Diderot, Rousseau, diffusent en France et en Europe des idées nouvelles comme la liberté de culte, la suppression des privilèges, l’égalité devant la loi, et critiquent la concentration des pouvoirs entre les mains des rois. Tous s’élèvent contre l’intolérance religieuse et permettent au principe de Laïcité de progresser, principe que mettront en pratique la Révolution et l’Empire en traitant les religions sur le même pied d’égalité. Un livre résume toute leur pensée, l’Encyclopédie. Cet ouvrage développe à la fois les sciences, la philosophie et l’esprit critique. Le lecteur dispose désormais d’un outil pour s’instruire et penser par lui- même. En outre L’Encyclopédie est un véritable projet politique, qui trouvera son accomplissement dans la Révolution française. C’est comme un esprit nouveau qui souffle sur tout le continent, rejetant la monarchie absolue et réclamant plus de liberté : liberté individuelle, liberté d’expression, liberté de pensée, esprit critique. L’Universalisme est son paradigme général : les connaissances, les valeurs, les normes esthétiques ne doivent plus être relatives à un espace et à une culture, mais s’appliquer à l’ensemble de l’humanité.
  Les françaises du XVIIIe siècle
Elles exercent une influence indéniable dans la vie littéraire, politique et intellectuelle de l’Europe comme Madame de Pompadour. Les salons de Mesdames du Deffand, Geoffrin, de Lambert, Rolland permettent aux philosophes comme Condorcet, Voltaire ou Diderot, de trouver un lieu favorable pour échanger et développer leurs idées progressistes.
Comme tous les souverains européens, la reine Marie-Antoinette ne comprend pas l’ampleur du mouvement des Lumières, ni le bouleversement politique et social qui s’annonce. Elle apparaît cependant comme une femme en révolte contre les charges écrasantes de son métier de reine, aspirant à une vie indépendante et à être, avant tout, elle-même. Elle est aussi la première reine à élever véritablement ses enfants. Condamnée pour trahison en octobre 1793, elle se montre digne et meurt avec courage.
  ÉPOQUE CONTEMPORAINE (1789 -1914 )
À partir de 1789, les idées nouvelles de liberté, d’égalité et de nation sont diffusées partout à travers l’Europe par les soldats de la Révolution et de l’Empire. Napoléon Bonaparte, héritier de la révolution donne des institutions solides à la France. Une nouvelle époque commence. De nombreuses inventions, comme la machine à vapeur et l’électricité, bouleversent la vie des hommes. Tous ces grands changements marquent le début du monde contemporain dans lequel nous vivons aujourd’hui.
  La Révolution de 1789
1789, il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’état, la colère gronde, paysans, artisans et bourgeois rejette la monarchie absolue et cette noblesse qui possède tous les privilèges, alors que le peuple connait famine et disette. Louis XVI décide de réunir les États généraux pour voter de nouveaux impôts et donne ainsi la parole à toute une génération formée dans l’esprit des Lumières, hostile à l’Ancien Régime. Avec la Révolution française éclate un des plus grands tremblements de terre dans l’histoire de l’Europe et du monde. En quelques mois, tout l’édifice de l’Ancien Régime s’écroule. Les députés du Tiers, rejoints par certains de la noblesse et du clergé, se sont proclamés Assemblée nationale le 17 juin 1789. Celle-ci abolit l’ordre ancien, les privilèges et les corporations, et divise les provinces en départements. Le 26 août 1789, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen bâtit un nouvel ordre fondé sur la liberté et l’égalité, la France révolutionnaire invente une nouvelle religion : l’adoration de l’homme pour lui-même, et leur promet qu’ils seront: « libres et égaux en droit ».
Le 21 juin 1791, vers vingt heures, Jean-Baptiste Drouet, maître de poste à Sainte-Menehould aperçoit dans une berline arrêtée au relais un visage qui ne lui est pas inconnu. Après l’avoir comparé avec celui du roi qui figure sur les assignats de cinquante livres, il est désormais sûr de lui. C’est bien Louis XVI qu’il vient de voir, le roi tentant de s’enfuir à l’étranger ! Ramené au palais des Tuileries et placé sous la surveillance du peuple, le roi est provisoirement suspendu de ses pouvoirs. Pour sauvegarder les apparences, le gouvernement révolutionnaire parle d’enlèvement et non de fuite. Mais la confiance entre la monarchie et la Révolution est brisée, d’autant plus que l’on soupçonne le roi de collusion avec les monarchies étrangères. Ce simple événement de la fuite à Varennes transforme profondément le climat social et politique de la France. Perçu comme une trahison de la part du roi, il cause un fort traumatisme dans une population encore véritablement attachée à la personne royale. La peur d’un complot contre-révolutionnaire hante désormais tout le monde. Si la fuite de Louis XVI au mois de juin 1791 n’a peut-être pas été la cause directe de la Terreur, il n’en reste pas moins qu’elle donne à la Révolution une voie nouvelle et périlleuse pour l’avenir.
  Femmes dans la Révolution et la Terreur
La Révolution suscite un immense espoir d’émancipation féminine. Les femmes participent, en effet, activement aux grandes journées révolutionnaires du 14 juillet et notamment à celles du 5 et 6 octobre 1789. Dans un contexte social explosif en raison du mauvais approvisionnement de la capitale en pain et en céréales, le 5 octobre, huit mille femmes et des milliers de sans-culottes décident de se rendre à Versailles pour réclamer au roi du pain. La foule envahit la cour du palais royal, les gardes sont tués et l’on brandit leur tête au bout d’une pique. Puis les femmes se précipitent dans les appartements royaux avant que La Fayette, commandant de la Garde nationale, ne ramène un peu de calme. Finalement, le 6 octobre, les Parisiens parviennent à obtenir que la famille royale, « le boulanger, la boulangère et le petit mitron » quitte Versailles, au milieu d’une foule de soixante mille personnes, pour s’installer à Paris, aux Tuileries. Dans cet élan, les femmes contribuent activement aux grands moments de la Révolution française. Certaines comme Madame Roland tiennent un salon fréquenté par tous les révolutionnaires et jouent un rôle politique considérable. D’autres comme Olympe de Gouges ou Théroigne de Méricourt assistent aux débats de l’Assemblée et prennent la parole dans les clubs. Mais leurs espoirs sont vite déçus. La Constitution de 1791 ne leur reconnaît pas le droit de vote. Tout juste obtiennent-elles l’égalité civile dans le mariage et dans le divorce. Les femmes sont reléguées au statut de « citoyen passif » et vont être progressivement exclues de la vie politique.
  Robespierre et la Terreur
Malheureusement devant tous les périls, le régime va se radicaliser : c’est la période de la Terreur, exemple caractéristique des dérives révolutionnaires. Arrivé au pouvoir en 1793, Robespierre est l’adversaire acharné des ennemis de la Révolution et principalement des monarchistes. Il défend le peuple pour qui il veut une république idéale. Des tribunaux spéciaux sont institués et rendent une justice expéditive. Pendant plus d’un an, tous ceux qui ne pensent pas comme Robespierre sont condamnés. Quarante mille personnes sont guillotinées, cinq cent mille emprisonnées et cent cinquante mille sont massacrées en Vendée. La Terreur prend fin avec les journées du 9 et 10 thermidor 1794 et l’exécution de Robespierre. Dictateur ou pur républicain, il restera éternellement controversé, mais ce qui est sûr, c’est que ce petit homme maigre aux yeux verts avec sa perruque blanche soigneusement poudrée, est le personnage le plus important de la Révolution Française.
  Napoléon Bonaparte s’empare du pouvoir (1799-1815)
En 1799, la I ère République française est dans une situation désespérée. Après les défaites militaires et face aux menaces des royalistes et au manque d’argent, le Directoire est désemparé. La France est épuisée. Partout, règnent l’anarchie et la corruption. L’opinion réclame un sauveur. Un nom court sur toutes les lèvres : Napoléon Bonaparte. Son coup d’état permet d’écarter le danger d’un retour de la monarchie. En préservant l’essentiel des acquis de 1789 – l’abolition des privilèges et l’égalité -, Bonaparte instaure la paix à l’extérieur, réconcilie la société française et jette les fondations d’une France moderne. En un peu plus de quinz ans de pouvoir, Napoléon transforme la France en une société nouvelle, héritière des idées de la Révolution. Il a en grande partie créé le socle institutionnel de notre république actuelle, tant le bilan de son œuvre politique, administrative et juridique est encore aujourd’hui immense. Avec lui pas un seul domaine n’échappe aux réformes. Il crée le Code Civil qui unifie l’ensemble du droit, la Banque de France, le Conseil d’État, les lycées et les universités. Il instaure le découpage administratif français avec un préfet à la tête du département, le sous-préfet pour l’arrondissement communal, le maire pour la commune. Dans les arts et les bâtiments, son œuvre est considérable. Il ordonne la construction de nombreuses routes et canaux, des ponts des Arts, d’Iéna et d’Austerlitz à Paris et l’édification de l’Arc de triomphe de l’Etoile. Enfin, pendant près de vingt ans, la destinée de l’Europe se confond avec la sienne : stratège hors du commun et grand politique, Napoléon étend la domination française à travers tout le continent et fonde « le Grand Empire ».
  CONQUETES IMPERIALES ET NOUVELLES VALEURS
Pour les souverains européens et leurs régimes féodaux, la France impériale et ses idées révolutionnaires représentent une terrible menace. L’Europe entière s’unit pour lui déclarer la guerre. De 1805 à 1809, Napoléon va remporter une incroyable suite de victoires : plus de quarante ! Aucun chef de guerre n’a remporté autant de victoires même si l’on additionne celles d’Alexandre le Grand, Hannibal et César. C’est l’époque des triomphes d’Austerlitz, Iéna, Friedland, Wagram, la Moskowa. Napoléon fait de l’armée de la Révolution déguenillée et mal commandée la meilleure armée du monde, composée de soldats, courageux, fidèles, tenaces. La plupart de ces hommes ont bénéficié de la révolution sociale qui a ouvert la carrière militaire aux énergies nouvelles : l’avancement par le rang et le mérite. Ils sont donc toujours animés par la même ardeur patriotique, l’amour de l’égalité, la haine de l’aristocratie. Pour eux, l’Empereur reste l’ennemi des tyrans de l’Ancien Régime. Ces compagnons de route sont pour la plupart des hommes du peuple, enrôlés à vingt ans comme simples soldats qui ont su grimper tous les grades pour devenir ses fidèles lieutenants. Murat, fils d’aubergiste, Lannes, fils d’un palefrenier, Masséna, fils d’un marchand de fruits, Ney, tous sont de véritables héros braves et indisciplinés, obsédés par la gloire et le mépris de la mort.
  L’esprit de 1848 et le « tricolore »
Au XIXe siècle, la France entre dans la grande ère industrielle. Ce phénomène pousse des millions de paysans vers les villes. Ils y vivent et travaillent comme ouvriers dans des conditions terribles parfois 15 heures par jour dans les usines. Certains penseurs s’insurgent contre leur sort: on les appelle les socialistes. Le terme de socialisme apparaît véritablement en France et défend l’idée d’une démocratie fondée sur le partage égalitaire des richesses où les hommes seraient tous égaux. Le 25 février 1848, le roi Louis Philippe est chassé et la seconde République est proclamée dans l’enthousiasme. Le gouvernement proclame le droit au travail pour tous ainsi que la liberté de réunion, de presse et de pensée. Pour régler le problème du chômage, il fonde des chantiers destinés aux sans-emploi : les ateliers nationaux. Le 2 mars, le suffrage universel est établi. Deux jours plus tard, il abolit définitivement l’esclavage. Ces réformes sont le symbole d’un esprit généreux et fraternel, l’« esprit de 48 ». Mais cet élan idéaliste retombe vite : la division politique et la crainte des émeutes populaires organisées par les « rouges » sont déjà dans les esprits du nouveau régime. Les ateliers nationaux sont plutôt dans les faits, des « ateliers de charité », faute de véritables chantiers. Cent vingt mille chômeurs sont indemnisés et nourris sans avoir véritablement à travailler. Le gouvernement républicain modéré dénonce cette situation coûteuse pour l’État et annonce la fin des ateliers nationaux, les ouvriers se soulèvent dans les rues de Paris. La révolte tourne à la guerre civile dès juin 1848 ! L’insurrection est écrasée dans le sang. On dénombre près de mille cinq cents morts parmi les émeutiers, plus de dix mille arrestations et quatre mille déportations en Algérie. La rupture est consommée entre les républicains modérés et les socialistes. Pour le philosophe allemand Karl Marx, alors présent à Paris, c’est la première véritable lutte des classes.
  Napoléon III et « la Vie parisienne » d’Offenbach…
Souvent décrié, son règne est pourtant marqué par un extraordinaire développement économique. En effet, la France n’a jamais connu une telle prospérité. L’Empereur favorise le développement industriel mais reste attaché au progrès social. Il autorise le droit de grève et les premiers syndicats. « Les Grands Boulevards », larges et aérés, sont percés dans la capitale et l’immeuble « haussmannien » devient la règle. Le jardin du Luxembourg, Boulogne, Vincennes sont aménagés et les gares de l’Est et du Nord sont agrandies. C’est aussi le début du maillage de l’ensemble du territoire par un réseau ferré de vingt mille kilomètres ! Alors que l’on mettait en 1830 quatre vingt heures pour relier Paris à Marseille en diligence, on ne met plus, en 1870, que huit heures, grâce au train. Paris devient ainsi la capitale de l’Europe et accueille de grandes réunions internationales comme l’exposition universelle de 1855 et 1867.
Paris devient la ville lumière et l’esprit français de cette folle époque est incarné par un immigré Jacques Offenbach, protégé de Napoléon III. Cet humble violoniste juif allemand né à Cologne, devient le plus grand compositeur populaire de son temps et invente ce qui va devenir le « french cancan ». Bientôt, il est l’idole de l’Europe, triomphe en Amérique avec « Tout tourne, tout danse » chante « la Vie parisienne » …
Mais le 19 juillet 1870 Napoléon III très malade, se laisse entraîner par son entourage dans une guerre contre la Prusse. L’armée française est inférieure numériquement, mal préparée et très mal commandée. Le 1er septembre elle capitule à Sedan. À Paris, la IIIe République est proclamée, le 4 septembre 1870. Napoléon III doit s’exiler à Londres où il mourra dans la solitude trois ans plus tard.
  Marie Curie et la Belle Epoque (1880-1914)
Entre 1880 et 1914, les Français vivent une époque de prospérité et de rayonnement diplomatique, culturel et artistique, même si les conditions de vie de nombreux ouvriers sont très difficiles. Et, de fait, la Belle Époque évoque un âge d’or. Les progrès assurent le triomphe et la diffusion d’une vision optimiste de l’avenir dans la société qui repose sur la confiance en la science et en la raison humaine. Louis Pasteur met au point le vaccin en 1885. Auguste et Louis Lumière inventent le cinématographe en 1895, Marie Curie reçoit le prix Nobel en 1911 mais se voit refuser l’accès à l’Académie des Sciences… Deux Expositions universelles de Paris : celle de 1889 est liée à l’image du fer triomphant à travers la Tour Eiffel, achevée cette année-là ; celle de 1900 est celle de l’électricité. Ville-lumière, Paris attire les scientifiques, les ingénieurs, les artistes et les monarques du monde entier.
-C’est aussi l’époque où le sexe et la politique font bon ménage, mais en toute discrétion. Comme la plupart des hommes de leur condition, de nombreux dirigeants politiques, Présidents, ministres ou députés, fréquentent les prostituées et entretiennent des demi-mondaines ambitieuses. Les frasques sexuelles des chefs d’Etat — Edouard VII d’Angleterre, pour ne citer que lui — dépassent le cercle étroit des maisons closes. Parfois, elles se déroulent au cœur même du pouvoir. Le président Félix Faure meurt dans les bras d’une demie mondaine en 1899. Clemenceau exulte : « Faure est retourné au néant, il a dû se sentir chez lui. Il a voulu vivre César et il est mort Pompée ».
Les années 1880-1914 ont été celles de tous les espoirs. La France, est-on tenté de penser au regard de cette longue période de paix, s’achemine vers un avenir radieux.
  La Première guerre mondiale : la Der des Ders (1914-1918)
C’est oublier les bouleversements qui commencent déjà à miner la paix et les grandes certitudes du siècle passé. En 1914, les rivalités politiques et économiques des pays européens débouchent sur une guerre longue et meurtrière qui va entraîner dans son sillage le monde entier. Avec l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche par des nationalistes bosniaques le 28 juin 1914, l’Europe est conduite dans l’engrenage fatal du jeu des alliances. Le 3 août, la France qui espère reconquérir les provinces perdues d’Alsace et de Lorraine s’engage dans un conflit fratricide dont l’Europe sortira à jamais traumatisée. Deux camps s’affrontent, l’un autour de l’Allemagne, l’autre autour de la France. Les conséquences seront terribles pour le pays qui ne s’en remettra jamais… : 1 385 000 pour la France, soit 27 % des 18-27 ans, un jeune sur cinq…
  Le Front Populaire « pain, paix, liberté »
Au cours des années 1930, l’Europe est bouleversée par la crise économique. Des mouvements d’extrême droite profitent de cette situation pour prendre le pouvoir dans de nombreux pays. Dès 1933, Adolf Hitler instaure en Allemagne un régime raciste et totalitaire. En France, les manifestations du 6 février 1934 font craindre le pire…
Pour répondre à la crise économique et lutter contre le fascisme, les partis de gauche décident de s’unir. Entre 1934 et 1935, les communistes, les socialistes et les radicaux forment le Front populaire. Ce dernier prône la réduction de la semaine de travail, une politique de grands travaux, la disparition des ligues et le désarmement international. En avril-mai 1936, il parvient même à gagner les élections ! Cette victoire suscite une vague d’espoir dans les classes populaires. Pour exprimer leurs espérances, les ouvriers organisent une série de grèves et de manifestations.
Le gouvernement du Front populaire, dirigé par le socialiste Léon Blum, tente de répondre à leurs attentes par des mesures politiques. Il signe les accords Matignon qui prévoient des hausses de salaires, la reconnaissance du droit syndical et un système de conventions collectives entre les patrons et les syndicats. Le Front populaire instaure aussi les deux semaines de congés payés ainsi que la limitation de la semaine de travail à 40 heures. Enfin, il décide de faire passer sous le contrôle de l’Etat la Banque de France, les entreprises d’armement et les chemins de fer (Air France, SNCF…). Mais il ne parvient ni à régler la hausse des prix ni à empêcher la fuite des capitaux. Paralysé par l’opposition du patronat, il finira par se disloquer en avril 1938.
Les mesures du Front populaire ont nettement amélioré les conditions de vie et de travail des classes populaires.
  De Gaulle et l’Appel du 18 juin 1940
Depuis le 10 mai 1940, mal organisée mal commandée et sous-équipée, la France subit l’invasion allemande. Le 6 juin, le général de brigade Charles De Gaulle est choisi par le Président du Conseil Paul Reynaud comme sous-secrétaire à la défense pour coordonner l’action de la France et de l’Angleterre afin de poursuivre le combat. Au soir du dimanche 16 juin, après la négociation d’un ultime accord avec Churchill, De Gaulle revient à Bordeaux et apprend la démission de Paul Reynaud, remplacé par le Maréchal Pétain. L’armistice et la paix avec l’Allemagne sont inéluctables.
« La France a perdu une bataille, mais elle n’a pas perdu la guerre »
La décision de Charles De Gaulle est prise : de Londres, appeler à la résistance avec le soutien de Churchill. Le lundi 17 juin à 9 heures, il raccompagne à l’aérodrome le général Spears, venu avec lui signer le traité. « Ils se serrèrent la main, se dirent au revoir, puis, dès que l’appareil commença de rouler, De Gaulle sauta dedans et fit claquer la porte. L’avion s’enleva dans les airs, tandis que les policiers et les officiers restaient bouche bée. De Gaulle, dans ce petit avion, emportait avec lui l’honneur de la France… » (Churchill). Après un déjeuner au Royal Automobile Club, De Gaulle s’installe dans un studio près de Hyde Park. Pour ses déplacements, il dispose d’une Bentley avec chauffeur. En début d’après-midi, il obtient de Churchill l’autorisation d’utiliser la BBC. Au soir du lundi 17 juin, le gouvernement Pétain capitule : « C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat. »
  Ici, Radio-Londres…
Le mardi 18 juin, tôt, le général est à sa table de travail, écrivant, recommençant, s’interrompant de temps à autre pour fumer une cigarette. À 17 heures 30, arrivé en taxi à la BBC et vêtu de son uniforme, d’un képi rouge orné de feuilles de chêne et ganté de blanc, le général est escorté jusqu’au studio. Calme mais tendu, il s’assied à la table située au centre de la pièce, déplie les deux feuillets de papier et regarde fixement le micro. C’est alors que sa voix, devenue célèbre depuis lors, s’envole vers la France : « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. »
Vive la France libre !
Condamné à mort pour trahison par le gouvernement de Vichy, Charles de Gaulle n’a plus qu’un objectif : armer la Résistance française et poursuivre le combat jusqu’à la Libération.
  Association Historock
13, boulevard de La Tour Maubourg
75007 Paris
[email protected] – +33 (0)6 64 16 57 97 – https://www.historock.com/
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