#Tourisme à Bordeaux

[mdameninie]

Un weekend à Bordeaux

[papirouge]

Is Montpellier Business School university a good school for MSc degree? As an international student? Thank you 🥲 I really like southern France!

I hope you have a good move to your new city! bonne chance à toi!

Thank you!! I'm in my new house since 3 weeks now but I still have to buy furniture I lowkey feel like a serial killer so much my home space is empty right now lmao

I did fashion school, I'm absolutely not savvy in business school sorryy 😭 Southern France is lovely but VERY racist, so if you're not White, beware. Big cities like Montpellier or Bordeaux are very progressive but I'd avoid smaller cities in that area. Also Nice that's a big south city has a far right mayor so I'd be cautious going there of you wanna study or do tourism.

[div-blog]

Le Pont de Pierre à Bordeaux

[lesombresnomades]

Les ombres à Majorque !

Après une longue pause imposée par la COVID, nous reprenons enfin l'avion à destination des îles Baléares, plus précisément de Majorque pour ces vacances de la Toussaint 2022. Nous sommes partis une semaine et avons loué une maison au nord de l' île ainsi qu'une voiture afin de faciliter les déplacements. Nous avons privilégié les randonnées et quelques visites de villages typiques.

Nous avons choisi cette destination située seulement à 1h d'avion de Bordeaux, notre nouveau lieu de vie, et bénéficiant d'un climat doux à cette période de l'année. Contrairement aux idées reçues, cette île offre encore de très beaux coins de nature préservés du tourisme de masse.

Jour 1 - Première randonnée, Talaia d'Alcudia :

Nous commençons cette première journée par la visite d'Alcudia et une petite randonnée sur les hauteurs de la ville afin de se mettre en forme.

Située au Nord-Ouest de Majorque, à une soixantaine de kilomètres de la capitale Palma, la petite ville d’Alcúdia est l’une des plus anciennes de l’île, et l’une des cités majorquines dont l’héritage historique et culturel a été le mieux préservé. Nous visitons cette ville un samedi matin. Nous profitons du marché, situé au cœur de la beauté médiévale de la vieille ville.

Après la visite de la vieille ville, nous nous dirigeons vers le sanctuaire de la Victoria, point de départ de la randonnée.

Il s'agit de faire l'ascension de cette colline surplombant la ville et sa baie. Il faut compter un peu plus de deux heures pour atteindre le sommet.

Le sentier traverse une pinède laissant entrevoir par moment le Cap Formentor et l'eau turquoise de la baie d'Alcudia. Le chemin est relativement large et accessible au début puis se se fait plus étroit et escarpé au fur à mesure.

Jour 2 – Talaia de Son Jaumell :

Nous prenons la direction du nord est de l'île pour nous rendre à Cala Agulla, départ de la randonnée du jour. Le début de la marche se fait le long de la plage puis grimpe à travers la pinède en direction de Talaia Son Jaumell.

Le sentier est relativement large et facile au début, puis il se rétrécit et devient plus raide jusqu'à atteindre le sommet dénué d'arbres.

Là se dresse la fameuse tour de guet qui culmine à 278m et permet d'avoir une vue imprenable à 360° sur les baies environnantes.

Pour redescendre il est possible d'emprunter un itinéraire via cala Mesquida, par un sentier encore plus escarpé.

Jour 3 – Soller et Puerto de Soller :

Nous partons vers l'ouest dans la région montagneuse de l'île. Nous faisons halte à Soller, petite ville des montagnes. 1H de visite suffit pour découvrir les rues commerçantes avec leurs attrapes-rêves suspendus, l'église et les ruelles étroites.

Cette ville est le point de départ du tramway ancien, tout en bois menant à Puerto de Soller. Le trajet est une vraie visite en soi, permettant de découvrir la végétation, l'architecture en «slow travel» !

L'ambiance de la montagne nous semble loin tellement ce petit village de pêcheur est typique, agréable. Ses ruelles sont parsemées de bougainvilliers, contraste saisissant avec le côté austère de Soller. Il est très agréable de se promener dans cette vieille ville aux maisons de pierre.

Les restaurants sont situés le long du port, offrant un large choix de paëllas et autres plats de la mer. Nous choisissons le Can Joan, au plus près du port et offrant de belles tables ombragées : la paëlla est servie dans des poêles individuelles très chaudes, un vrai régal !

Bon à savoir : pour prendre le tramway, il faut acheter les billets au guichet situé au point de départ du tram, dans la rue située au sud de la Plaça d'Espanya. Il faut acheter le billet le plus tôt possible car il y a foule !

Jour 4 – Formentor :

Nous partons au nord ouest, vers le Cap Formentor, petite péninsule et le point le plus septentrional de l’île. La route est étroite et sinueuse et nous croisons de nombreux cyclistes et chèvres. Après 1h de route, traversant des pinèdes, nous arrivons au phare du Cap de Formentor, juché sur un promontoire à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La vue est spectaculaire, tant côté mer que sur les falaises environnantes. Il y a un petit snack permettant de se désaltérer, de profiter du paysage reposant et invitant à la contemplation. Le parking du phare étant très petit il vaut mieux s'y rendre en début de matinée.

Sur le retour, à 20 minutes du phare, nous nous arrêtons au Mirador de Cala Figuera pour faire une randonnée menant à la plage. C'est une petite crique aux eaux turquoise accessible par un petit sentier abrupt : un vrai décor de carte postale. Nous ne résistons pas à l'envie de la baignade dans ce lieu peu fréquenté en ce mois d'octobre avant de pique niquer sur place.

Entre Cala Figuera et le début de la péninsule, des nombreux points de vue aménagés (mirador) permettent de profiter du panorama. Il est préférable de s'y arrêter au retour car situés dans le bon sens de la circulation.

En fin d'après-midi, nous faisons une halte au port de Pollença pour nous poser à la terrasse d'un bar, au bord de l'eau.

Bon à savoir : à noter toutefois, en pleine saison touristique, l’accès au Cap depuis le Port de Pollença est limité aux bus afin d’éviter une saturation des routes et préserver cet environnement naturel.

Jour 5 – Découverte des calas de l'est :

Cap à l'est pour une randonnée permettant de découvrir une succession de petites criques (calas) aux eaux turquoises.

Nous stationnons à la Cala Mesquida (sur le parking situé Carre de la Donzella). Nous empruntons la Calle Esparrell en direction du Sendero de Cala Torta. C'est un chemin aménagé qui se transforme en petit sentier à flanc de colline, surplombant la mer. Pour les moins téméraires, un autre sentier moins escarpé, passe plus en hauteur.

Le chemin nous amène à la Cala Torta en 45 minutes puis continue vers Cala Mitjana, puis Cala Estreta. Nous profitons de chaque crique pour nous baigner puis poursuivons notre randonnée vers la prochaine Cala.

Contrairement aux jours précédents, ce secteur est assez désertique, avec une végétation basse de type garrigue.

C'est une randonnée aller-retour, il faut faire attention au temps passé pour l'aller et prévoir assez de temps pour le retour.

Après cette belle randonnée, nous faisons halte à Cala Rajada pour profiter de la terrasse ombragée d'un bar.

Jour 6 – Serra de Tramuntana :

Nous prenons la route vers l'ouest, en direction de Lluc. Pour atteindre le Sanctuaire de Lluc, nous empruntons une route de montagne pleine de virages serrés à travers des paysages magnifiques, prouvant que le cœur de l'île mérite un peu d'attention, et que Majorque est aussi une destination pour les amoureux de la Nature.

Nous faisons escale au Monastère de Lluc perché à 400m où nous visitons la basilique et profitons de la fraîcheur du jardin botanique. Nous sommes un peu déçus par l'intérieur du bâtiment qui est peu décoré et meublé.

Nous poursuivons cette petite route sinueuse (Ma-10) qui permet d'accéder à un chapelet de petits villages perchés, authentiques : Fornalutx, Déia et Valldemossa.

Accroché sur les flancs de la montagne, avec ses maisons aux couleurs ocres, Fornalutx a un petit air de village provençal. Il est agréable de flâner dans les ruelles pavées tout en profitant du parfum de l’exubérante végétation des jardins environnants : orangers, citronniers, amandiers et oliviers ; sans oublier les palmiers, bougainvilliers, figuiers de barbarie et hibiscus qui inondent les murs de leurs flamboyantes couleurs.

Nous poursuivons la route vers Deia, village perché sur une colline et tout aussi charmant que le précédent. Nous gravissons la colline et découvrons de splendides panoramas sur Deiá, la mer et la Serra de Tramuntana. Nous parvenons à l'église perchée au sommet du village.

Nous prenons la route du retour en passant à proximité du village de Valldemossa rendu célèbre par le séjour de George Sand et Frédéric Chopin.

Jour 7 – Fin de séjour sur la côte sud :

Pour terminer cette belle semaine à Majorque, avant de reprendre l'avion nous décidons de visiter le sud ouest de l’île. Après une brève visite du village d'Andratx, nous dégustons une dernière paëlla sur le port d'Andratx. Nous profitons de la quiétude du lieu, déserté par les touristes en cette fin de saison.

Nous reprenons la route en direction de l'aéroport de Palma en faisant halte dans des criques. Ce coin de l'île est très aménagé et construit, il nous séduit moins que les criques paradisiaques ou les villages de montagne visités les jours précédents.

Notre hébergement (chez Jaume):

Nous avons loué via airbnb une charmante petite maison située en pleine nature, sur les hauteurs de Santa Margalida. Sa situation centrale nous a permis de visiter aussi bien l'ouest que l'est de l'île.

Depuis sa grande terrasse, elle offre des vues sur la baie d'Alcúdia et les montagnes de la Serra de Tramuntana, loin des routes, à la fin d'une impasse, à 10 minutes des plages.

Avec sa terrasse et son jardin, c'est un petit havre de paix au milieu de la nature.

https://www.airbnb.fr/rooms/7606928?guests=1&adults=1&s=67&unique_share_id=c66b81cc-1830-4366-af39-675a12529a2d

[terrecorse]

BASTIA : il faut une autre politique du logement

Une déclaration de la section bastiaise du PCF

Le conseil municipal de Bastia est appelé à délibérer le 1er juin pour mettre en place une régulation de la location des meublés de tourisme. 

Depuis 2019, singulièrement après l'apparition de la plateforme numérique Airbnb, les zones touristiques de France ont connu une augmentation vertigineuse de offres de meublés de tourisme, à vocation de très courte durée. Au point que l'offre locative de longue durée s'est raréfiée, poussant hors et loin de ces zones les populations de résidents permanents, déséquilibrant l'équilibre social de ces zones mais aussi celui de leurs zones périphériques où les loyers connaissent une inquiétante augmentation.

Après Paris, Bordeaux, la Communauté d'agglomération du Pays basque... le maire de Bastia propose au conseil municipal de réguler les locations de meublés de tourisme qui, selon les chiffres de l'Agence du Tourisme de la Corse, sont passés de 512 en 2019 à 586 en 2022 pour la ville de Bastia et de 706 à 973 pour la communauté d’agglomération. Ces chiffres conduisent le maire a constaté dans son rapport préliminaire que « la ville de Bastia connaît indéniablement une très forte tension sur le marché du logement sur lequel de nombreux ménages sont confrontés à des difficultés d'accès à des logements adaptés à leurs ressources financières ». Par ailleurs, le maire souligne que la recrudescence de l'offre de meublés de tourisme aggrave le phénomène de pénurie de logements, reconnaissant de fait l'existence de cette pénurie antérieure à la hausse les locations de meublés de tourisme.

Le dispositif proposé au conseil municipal consiste à rendre obligatoire l'enregistrement d'une déclaration préalable d'offre d'un local meublé d'habitation de très courte durée et de soumettre à autorisation du maire le changement d'usage d'un local d'habitation en local destinée à la location touristique de courte durée notamment, dès la première nuitée pour une résidence secondaire, à partir de la 121 une e nuitée pour une résidence principale. Le périmètre d'application sera celui de l'Opah (Opération programmée de l'habitat) du centre ancien de Bastia, depuis le quartier de St Joseph jusqu'à celui du Marché.

En outre, la location d'un meublé de tourisme par une personne morale (SCI par ex) et la location de plus d'un meublé par une personne physique devront être compensées par la mise sur le marché d'un local d'habitation à usage permanent dans les conditions décentes prévues par la loi.

Enfin, par la suite, une mesure de quota pourra être mise en œuvre en pourcentage du nombre total de logements situés dans le périmètre de l'Opah.

Les communistes ont, depuis plusieurs années, alerté sur les difficultés grandissantes rencontrées, par de nombreux Bastiais des catégories populaires, à se loger et à se loger dignement. Depuis la loi ALUR de 2014, Bastia est classée en zone « tendue » en raison de l'offre de logements insuffisante par rapport à la demande. Cette situation est antérieure au phénomène « Airbnb ». Dès 2017, nous avons dénoncé la politique de logement de la majorité municipale qui a freiné la construction de logements sociaux alors que 1400 demandes étaient insatisfaites. Ce choix répond à la volonté du Maire qui, dès 2016, avait dénoncé la construction de 5 000 HLM à Bastia par la précédente municipalité de gauche, la considérant même comme (sic) « une erreur politique » et souhaitant (toujours sic) « attirer à Bastia une population au pouvoir d'achat plus important ».

A l'automne 2020, les communistes ont demandé que la ville de Bastia soit candidate au dispositif d'encadrement des loyers prévu par la loi ELAN de 2018. Le Maire n'a pas voulu mettre en place ce dispositif anti spéculation. Résultat : les loyers ont flambé de plus belle ! Si le phénomène « Airbnb » n'est pas propre à Bastia, il a aggravé une situation, déjà dégradée dans notre ville, par la politique de sélection par l'argent du logement.

Au final, la population, surtout les couches populaires sont progressivement chassées de Bastia où elles ne peuvent plus se loger. D'une politique de sélection par l'argent, la politique de la majorité municipale conduit à une ségrégation sociale insupportable.

Pour mettre fin à cette crise du logement abordable, la réglementation de la location des meublés de tourisme est nécessaire pour tenter de stopper l'hémorragie de logements permanents du centre ancien. Cela ne suffira pas à résoudre cette crise du droit au logement sans un changement total de politique dans ce domaine à Bastia. Ses premiers effets ne seront de toute façon pas effectifs avant quelques années. Parallèlement l'encadrement des loyers doit s'appliquer pour éviter d'une part, que les propriétaires des logements retirés du circuit des meublés touristiques ne cherchent à se rattraper sur les loyers de ces mêmes logements loués à des locataires permanents, et d'autre part que le phénomène « Airbnb » se déplace sur tous les autres quartiers de Bastia. Enfin la relance vigoureuse de la construction de logements abordables, principalement de logements à loyers modérés, est indispensable pour répondre aux besoins d'une population frappée par les bas revenus, l'inflation, la hausse du prix de l'eau et de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.

Un dicton bastiais empreint de fatalisme affirme « Bastia, hà chi un a soldi, un ci stia » (A Bastia, que celui qui n'a pas d'argent la quitte). C'est aujourd'hui plus qu'un dicton. C'est une dure réalité. Agissons « tous ensemble » « tutti inseme » pour faire mentir le dicton, pour une ville plus juste et solidaire.

[mollat-bordeaux]

📣 Le nouveau Guide Michelin Restaurants et hébergements FRANCE 2023 est arrivé ! Il est disponible au rayon Tourisme de la @librairie_mollat @michelinguide @michelin #guidemichelin2023 #restaurants #librairie #mollat #bordeaux (à librairie mollat) https://www.instagram.com/p/CpmpTgCD7ub/?igshid=NGJjMDIxMWI=

[sachastellie]

L’ambiance montagne en plein cœur de Bordeaux ! #terrasse #barbordeaux #montagne #design #bordeaux #bordeauxmaville #architecture #placesdebordeaux #artnouveau #architecturephotography #histoire #batiment #tourisme #placedelacomedie #nouvelleaquitaine #gironde (à InterContinental Bordeaux - Le Grand Hotel) https://www.instagram.com/p/CncFQp4q81W/?igshid=NGJjMDIxMWI=

[xlvins]

Frozen morning at Saint-Emilion ! Two weeks ago, now températures are much more higher. Hard to be a plant ! . #saintemilion #winelover #winetime #bordeaux #tourism #landscape #xlvinsfr (à Saint-Émilion) https://www.instagram.com/p/CmtQZFojjpA/?igshid=NGJjMDIxMWI=

[photoyagetv]

African lion Lion d'Afrique . . #insta #instagood #instagram #instagramers #instaphoto #instadaily #instamoment #picoftheday #photo #photooftheday #photography #photographer #travel #travelphotography #travelblogger #travelgram #love #beautiful #happy #likeforlikes #likeforfollow #like4likes #film #landscape #tourism #animals (à Zoo Bordeaux Pessac) https://www.instagram.com/p/Cj-rz8ksNWu/?igshid=NGJjMDIxMWI=

[trips2easy]

The Most Affordable Times to travel to the World's Best Cities

Marveling at the Eiffel Tower in the dark . Cruising a car up Rio's otherworldly Sugarloaf Mountain. Tucking into the freshest and tastiest sashimi altogether of Tokyo. Believe it or not, such once-in-a-lifetime experiences needn't accompany once-in-a-lifetime price tags. After all, it's one among the elemental rules of savvy tourism: Whether you're dashing off to California or Thailand—South Africa or the Caribbean—when it involves traveling on a budget, timing is everything.

So if you're dying to go to a number of the world's best, priciest, and most unforgettable cities—but have always balked at the prices—read on, because here we've laid out the foremost budget-friendly times of the year to travel .

1-Paris, France

When to Go: November through February

Ah, Paris, the town of riches, what with its abundance of Michelin-starred bistros and stylish pieds-à-terre. But if you are looking to engorge yourself on Bordeaux and frites and tour the town within the warmer months, prepare to spend tons extra money. It's simply a fact: summer in Paris, when tourism is at its peak, is that the costliest time to go to.

If you'll postpone your vacation until winter, you'll save big, consistent with U.S. News & World Report. November through February are the foremost affordable months to go to. Roundtrip airfare from NY to Paris in February can even drop below $300. And, once you're there, entrance fees at many of the foremost popular museums and attractions are known to travel down. However, one caveat: make certain to avoid traveling during the last week of Paris Fashion Week (February 24 to March 3), when hotel rooms are going to be virtually impossible to seek out.

2-Cape Town, South Africa

When to Go: June through August

African safaris could seem unrealistic for budget travelers, but you'll experience jaw-dropping wildlife without forking out plenty of money on a luxury bush camp. Just outside the gorgeous coastal city of Cape Town, you will find several "self-drive" parks, including the De Hoop Nature Reserve, that is easy, accessible, and affordable.

U.S. News & World Report notes that Cape Town's winter (June to August) is when tourism is slowest and thus the foremost cost-friendly time to go to, especially if you are a foodie and you would like to experience the city's amazing restaurants when they're offering affordable specials. Pro tip: confirm to avoid the last fortnight of July, when the must-visit landmark Table Mountain closes to visitors.

3-San Juan, Puerto Rico

When to Go: July and August

Looking for a Caribbean getaway? Look no further than Puerto Rico!

If you are not scared of higher temperatures and therefore the occasional afternoon shower, know that the most cost-effective time to fly to San Juan is during July and August. Yes, it's when Puerto Rico is at its hottest and most humid, but it is also the foremost cost-effective time to travel. Expect sunny skies and cheap hotel suites for under $100 an evening in San Juan. If you are looking for an oceanfront room, you'll spend about $150.

4-London, England

When to Go: September, or All Saints' Day through December 12

According to the UK's budget airfare site Cheapflights, which is operated by Kayak, the foremost affordable month of the year during which to visit London is September. (The costliest flights are usually in June.) But if you economize on airfare, don't expect to also economize on lodging. consistent with USA Today, hotel prices typically don't drop until the low season between All Saints' Day and December 12.

When to Go: May through October

With crystalline lagoons, lush rainforests, and mountainous rock formations jutting out of the Andaman Sea, Phuket has everything you would like in an exotic Asian escape. Plus, Thailand is one among the foremost wallet-friendly countries to visit—we're talking private beachfront villas that cost $50 a night!

6-Los Angeles

When to Go: January

The City of Angels is sunny and warm all-year-round, therefore the prices remain largely static throughout the year. However, consistent with budget travel site Skyscanner, airfares can dip about 23 percent in January. (The site also notes that you're going to find the simplest deals if you book plane tickets three weeks beforehand .) January may be a great month to go to because the weather is cool and cozy and there are generally fewer tourists around, so you'll freely explore the town.

7-Santorini, Greece

When to Go: January

Like many of the opposite Cyclades Islands, Santorini may be a seasonal destination, which makes it difficult to go to during its off-season. However, tourism in December, January, and February have increased within a previous couple of years and more hotels and restaurants are staying open year-round to accommodate the influx of travelers. consistent with The Points Guy, hotels in Santorini are 51 percent cheaper in January than they're in August. If you are looking to ascertain Santorini for a steal, book a visit outside of their peak season, which runs from June to September.

8-Rio de Janeiro, Brazil

When to Go: October

Rio is bustling year-round, because of its sultry beaches and upbeat nightlife. But there are a couple of quieter months during which you'll visit that will not break the bank. October (the middle of the city's spring season) is that the quietest month for tourism. There also isn't an excessive amount of rain during that point of the year, and though it'll be cooler, you'll still enjoy outdoor activities like climbing up Sugarloaf Mountain. confine mind that Rio's winter (June through August) is not an off-season, because many American and European tourists tend to require vacations during their summer season.

9-Tokyo, Japan

When to Go: Mid-January through late March

According to USA Today, here are some peak holidays in Japan that you simply should avoid if you're trying to save lots of money: New Year's Day (late December to early January), Golden Week (late April to early May), and therefore the Obon festival (mid-August). the most cost-effective time to travel there's within the winter—after the autumn foliage crowds have left—between mid-January and late March.

10-Sydney, Australia

When to Go: June through August

Australia's capital is at its lowest during winter, which occurs between June and August. If you do not want to travel during the winter, you'll also go for "shoulder season," which is mid-February to late May, and September to November, when the weather is more temperate but hotel and flight rates are still reasonable. confine mind that, even during the low season, prices hike up a touch during the varsity holidays in mid-July.When to Go: June through AugustAustralia's capital is at its lowest during winter, which occurs between June and August. If you do not want to travel during the winter, you'll also go for "shoulder season," which is mid-February to late May, and September to November, when the weather is more temperate but hotel and flight rates are still reasonable. confine mind that, even during the low season, prices hike up a touch during the varsity holidays in mid-July.

[omagazineparis]

Le festival Bordeaux fête le vin fait son grand retour !

Nombreux sont ceux qui l'attendaient ! Du 17 au 20 juin, dégustations et distractions sont à expérimenter ( ou redécouvrir) dans la métropole girondine. Bordeaux fête le vin, un rendez-vous annuel à ne pas manquer pour les fines bouches. Réservez votre week-end ! Depuis jeudi dernier, et ce jusqu’à ce dimanche prend place, comme chaque année, la fête du vin à Bordeaux. Si l’édition 2020 n’a pas pu avoir lieu en ces temps de crise sanitaire, celle de 2021 est bien maintenue, mais adaptée. Cavistes et restaurateurs en seront les hôtes Cette année, les festivités ne se dérouleront pas sur les quais, mais chez les cavistes et restaurateurs bordelais. La plupart des dégustations se feront donc à l’intérieur. Un agencement inédit et étonnant à première vue, dans ce contexte de pandémie. Surprenant, mais pas tant que ça. Les administrations de Bordeaux ont fourni trois raisons à la presse. L'organisation compromise par la situation sanitaire La première, est l’indécision des organisateurs lors de la préparation. Pour cause, l’évolution de la situation sanitaire n’était que peu maîtrisée par les autorités qualifiées. Difficile donc de mettre en perspective un événement de cette ampleur. C’est ce qu’affirme Brigitte Bloch, présidente de l’office de tourisme et des congrès de Bordeaux. « Au moment de prendre la décision, nous ne savions pas quelles seraient les réglementations concernant la situation sanitaire », explique-t-elle. En outre, le délai dont disposait les organisateurs était trop restreint pour ce genre d’occasion. L’adjointe au maire ajoute : « Sur les quais, cela demande une installation à engager tôt à l’avance alors nous nous sommes demandés quelle serait la formule la moins problématique si les conditions sanitaires n’étaient pas réunies. » Éviter les regroupements Par ailleurs, la crise sanitaire actuelle ne permet pas la formation d'attroupements trop importants. Ce qui est souvent le cas durant le festival Bordeaux fête le vin. Nombre de festivaliers déambulent le long des quais de la Garonne, saluant les têtes familières avec quelques centilitres de Château Latour à la main. Des habitudes qui ne sont désormais plus envisageables, du moins pas cette fois. Les stands et animations seront donc parsemées dans la ville bordelaise, et non plus entassés sur les bords du fleuve. Mettre en valeur les producteurs locaux Autre raison à ce nouvel aménagement : se rapprocher les professionnels culinaires et viticoles. Avec le gouffre économique causé par la pandémie, les spécialistes de la gastronomie ont du mal à digérer l'année passée. Les restaurateurs, mais aussi les producteurs de vin. Eh oui, même les viticulteurs girondins. Pourtant à l'origine des meilleurs vins du monde, ils ont souffert du manque de demande. Les organisateurs de l'événement en ont bien conscience. Il soulignent d'ailleurs : « Le maintien de cette grande fête était nécessaire pour soutenir l’économie locale en grande difficulté avec la pandémie de Covid-19. » Brigitte Bloch les rejoint sur ce point. « Le cœur du dispositif, c’est de faire rencontrer les professionnels du secteur avec les visiteurs. C’est une manière de soutenir l’économie du territoire », précise t-elle. Une belle occasion pour aider les acteurs locaux, tout en profitant de ce que la cuisine française a à offrir. À lire également : 5 bonnes raisons de découvrir la région des Landes Des dégustations variées... De nombreux cavistes de la région ont répondu présent pour cette nouvelle année de célébration du monde viticole. L'école de vin de Bordeaux s'est elle aussi jointe aux préparatifs, offrant sur réservation la possibilité de goûter ses meilleurs bouteilles. Mouton Rothschild, Margaux, Haut Brion, Ausone, Cheval Blanc... il y en a pour tous les goûts ! Pour tous ceux qui auront testé les produits de la région, 1000 lots sont à gagner durant un jeu concours pour remporter des bons d'achat ! ... et des animations au bord de l'eau ! Bordeaux fête le vin est avant tout un festival. Où l'on boit du vin certes, mais c'est également la mise en place de diverses animations. Parmi elles, certaines reviennent comme la visite de voiliers. Quatre bateaux, le Marité, le Galéon, la Nébuleuse et le Français sont à quai pour accueillir les visiteurs sur réservation. Comptez cinq euros par personne pour monter sur les voiliers. Les places pour les enfants de moins de six ans sont gratuites. Parfait pour une découverte en famille ! Parallèlement, le 19 et 20 juin, c'est-à-dire aujourd'hui et demain, est convié tout passant à venir se promener durant les balades animées le long de la grande randonnée de Bordeaux. Vous pouvez par ce biais vous retrouver en pleine nature, dégustant les meilleurs crus de la région. Enfin, une surprise spéciale, et inédite cette fois, vous attend sur les bords de la Garonne ! Tout le monde connais l'artiste belge Philippe Geluck, n'est-ce pas ? Mais si, vous savez, le créateur du célèbre personnage du Chat. L'exposition nommée Le Chat déambule est installée en plein air, et visible depuis les quais. Si vous n'êtes pas disponible ce week-end, pas de panique ! La fête du vin de Bordeaux se réitère l'année prochaine, pour l'édition 2022. D'ici là, les organisateurs espèrent que le festival pourra à nouveau battre son plein dans les rues bondées de la métropole. Par ailleurs, avis aux Belges : la ville de Bruxelles sera l'invitée d'honneur ! Un pas vers le vert ! La valorisation des produits locaux et la certification biologique de la plupart d'entre eux ne sont pas le fruit du hasard. En accord avec la mairie écologiste de Bordeaux, l'organisation s'est mise en place à travers une « démarche éco-responsable ». Sur le site du festival, il est possible de lire : « Une attention toute particulière est portée aux démarches éco-responsables dans la préparation de cet événement à travers notamment la valorisation des produits régionaux, la sélection des partenaires en fonction de leur démarche environnementale et sociale. » Par ailleurs, le Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) souligne leur intérêt dans la transformation biologique. « 65% des surfaces du vignobles bordelais sont engagées dans une démarche éco-responsable », selon le directeur de communication Christophe Château. Amateurs/trices de vin ou non, vous laisserez-vous tenter par l'expérience ? Read the full article

[manieresdedire]

“Manières de Dire” recrute !

“Manières de Dire” enregistrera-elle bientôt de nouvelles collaborations ?

Bref retour en arrière

Admettons-le, toute belle île qu'elle soit, la Corse n'est ni un objet littéraire ni un objet d'art. Juste un objet de désir et un sujet politique complexe.

D'autres lieux d’Occitanie et de France ont en commun ces mêmes caractéristiques.

Des sites Internet de type “La Corse des Origines*”, "Comité Régional du Tourisme-Occitanie”, accueilleraient probablement nos photographies et les louanges qui, aux belles saisons, les accompagnent dans les colonnes de “MdD”.

La plupart des autres contributions sont bien en place sous notre label. Leurs auteurs s'y sont brillamment et gentiment installés. Mille mercis à eux.

Et alors ?

La rédaction souhaite élargir l'audience et le contenu de la Revue/Blog, et alléger son côté “office du tourisme”. L'arrivée de nouveaux et talentueux bricoleurs du beau et de l'inutile verrait les premiers confortés dans leur adhésion.

Par l'intervention magique et gracieuse de femmes et d'hommes - de mots, de lettres, de livres, du dessin, de toutes les images, de la musique, de tous les arts… et du monde - dont les œuvres enrichiraient notre galerie où s'épinglent des centaines d'objets artistiques vivants que des gens - de principes, de culture, de savoir-faire, décidés à franchir les fortifications de leur pré carré muet - ont façonnés et que, parfois, ils peaufinent encore.

Nos lecteurs veulent être séduits par des contributions aux allures de samba, de valse et de rock’n’roll. De ballets exécutés en redingotes et robes rouges, chapeau mauve, jaune ou vert, à fleurs, chemise col ouvert et souliers blancs ou bleus - mentalement et métaphoriquement, bien sûr.

Les auteurs, nous les aimerions décontractés, originaux, ordinaires, disponibles, vaillants, humbles, aimables, patients, observateurs et auditeurs capables d’élégantes précautions et convaincus que les engagements de “MdD” (cf. les pages ad hoc) sont bien les leurs. Avec des façons à la croisée des itinéraires stylistiques de Boris Vian, de Selby junior (mais nouvelle traduction de "Last exit..."), de Rabelais (français ancien actualisé), de Chateaubriand, de Giono, de Baudelaire, de Prévert, de Frédéric Dard ou, au hasard, de celui qui n’a jamais prétendu être un saint, Antonio Tabucchi . Et même “…Delteil Joseph, bien sûr, Jean-Pierre Escande…, les Pierre Bergounioux et Michon” selon les propositions d'un critique littéraire affilié à “MdD” et qui ne critique plus. Inspirés par les inimitables Doisneau, Ray, Bresson, Newton, Lange, Arbus. Picasso, Braque, Tardi, Pratt, Jacob, le facteur Cheval.

Ou rien de cela, mais de préférence n'importe quoi fait d'un peu de (re)tenue, d’exagération, de sérieux, de drôlerie, de crédibilité, d'invraisemblable, de colères pas sérieuses,… le tout bien ouvragé.

Des écrivains, des photographes, des peintres (…etc.) de catimini, donc méconnus, inconnus, autodidactes ou ayant fréquenté des Écoles (possiblement mal, voire bien), non-candidats (ou improbablement, candidats) à l'entrée dans des revues de prestige, parisiennes, québecoises ou africaines, concurrentes de “Manières de Dire” qui, il faut l'écrire, est consultée en Afrique, en Asie, en Europe, dans les Amériques (plus au nord qu’au sud) - dans quelques-unes de leurs villes -, depuis peu en Océanie et régulièrement en ancienne Occitanie, de Bordeaux au Piémont italien en passant par Limoges, Albi, Rodez, Aurillac, Valence, Marseille et Nice. Paris, Lyon, Saint-Étienne les Flandres, Bretagne et Normandie apprécieraient aussi (nous tenons une liste non exhaustive des nombreuses connexions hors téléphones mobiles).

Afin que les musiques de toutes les langues (pourvu qu'elles soient françaises), rares et ordinaires, se fassent agréablement entendre. Que des audaces, des trouvailles dérangent nos habitudes. Que l'imagination surprenne. Et qu'au petit matin, le lecteur, après une alternance agitée d’heures de sommeil et de séquences d'insomnie, soit toujours aussi pantois et sous le charme que la veille, au moment où son regard, posé sur un dernier paragraphe, un dernier cliché, un ultime dessin, se brouillait.

Parce que ses pages sont plus blanches qu'ailleurs, rejoindre "Manières de Dire"est une bonne idée. La vingtaine* de personnes qui font la Revue/Blog tous les jours l'ont eue aussi, l'ont convertie en contributions et seraient très honorées de la partager avec de nouveaux compagnons et compagnes de route.

Joseph-Félix Sevy-Bertaillou, collaborateur à peine imaginaire de la Rédaction

* Gérard Maynadié, Patricia Meunier, Granjabiel, Chantal Fournel, Floflo, Donatien Rousseau, Yves Rebouillat, Christian Branthomme, Fabien Borgogne, Serge Lebahy, Anelo, Jean-Luc Ichard, Juliette Lebahy, Didier Viala, Coline Forget, Rémi Kulic, Lesia Peretti, Pierre Gauthier, Louise, Ecco-Music-Band, Christian R., Jérôme.

* https://lacorsedesorigines.com

* www.tourisme-occitanie.com

[santiagotrip]

Étape 13 : Saint Loup

Préliminaire : Juste une petite rectification par rapport au billet d’hier soir : Levé à 6h, je prépare mes affaires dans la chambre le plus discrètement possible et je file dans la salle du petit déjeuner. À la fin de mon déjeuner, alors que j’avais mon sac sur le dos, je vois arriver mon « voisin de chambrée ». Il me salue, me sourit, et me demande ce que je fais ... Sympa, quoi. Bon, je lui parle de mon voyage, de Compostelle ... Il en rajoute pour me montrer qu’il connaît par cœur, en fait il connaît rien, mais je fais mine de ne pas m’en apercevoir et, hypocritement, de m’intéresser à son discours. En fait, je n’ai pas réussi à savoir qui il était réellement, mais il me faisait penser à ces éternels étudiants qui papillonnent de licence en licence sans jamais rien concrétiser, toujours pour de « bonnes raisons » et qui sont persuadés que ce parcours chaotique leur a conféré une ouverture d’esprit à nulle autre pareille. Et ils s’efforcent de l’étaler, assez maladroitement il faut dire. Ca a un côté assez triste. Pendant notre conversation, l’une des dames d’hier arrive, souriante, et se joint à la conversation (ou plutôt, à l’interrogatoire). Elle me demande d’où je viens, quand je compte arriver, quelle distance je fais par jour ... En fait, c’est juste pour m’expliquer qu’elle a un ami qui a fait la même chose, mais en mieux, en plus loin, en plus vite, en plus tout, en fait.

En creux, mon truc, c’est de la gnognote !

Mon problème à cet instant précis, c’est de savoir comment expliquer courtoisement que je ne me suis pas levé à 6 heures du mat pour que deux blaireaux étalent sa "petite science” pour l’un, sa « supériorité par procuration » pour l’autre pendant 20 minutes, alors que j’ai 20 bornes qui m’attendent.

Je salue tout le monde avec chaleur et je me casse. Ouf !

Ca, c’est la Cathédrale vue depuis la fenêtre de la salle du petit déjeuner de l’auberge de jeunesse

On a modifié l’itinéraire avec Agnès. Initialement, je devais m’arrêter à Mignières, mais l’étape semblait courte, alors qu’il y en a une de 39 kms qui m’attend. Alors on essaie de calepiner le trajet autrement.

Je vais donc à La Bourdinière Saint Loup.

J’ai fait 19,8 kms aujourd’hui. C’est pas énorme, mais c’est la faute au « guide Lepère » qui a mesuré les distances un lendemain de fête, ou de mon GPS qui donne les distances hors taxes. J’essaierai d’en savoir plus, pour l’instant, je me base sur les indications GPS.

Autant la traversée de Dreux avait été sinistre, autant celle de Chartres est magnifique. Des aménagements partout (jeux d’enfants, parcours sportifs, passerelles ...), une architecture moderne intelligente, une ancienne bien mise en valeur, des espaces verts ... Je n’ai vu aucune zone commerciale ni industrielle ni à l’entrée, ni à la sortie.

Quant au parcours de la ville, sans faute. Des demeures magnifiques, des maisons modestes mais accueillantes ... (quand c’est pour vous et moi, on dit « maison ». Quand il y en a pour un paquet de pognon, on dit « demeure ». Mais pour passer de « maison » à « demeure », il faut, soit avoir gagné au loto (tout seul), soit être le chef d’un cartel de la drogue, soit être entré en politique (non, je plaisante !).

Je parle à mon hôtesse d’aujourd’hui de Chartres et de l’impression que j’en ai eue, lui disant que Chartres avait l’air d’une ville très riche, elle me répond que pas spécialement, mais que le Maire « il rigole pas. ». Ca, c’est pas moi qui l’ait dit !

Bon, le voyage a été plus agréable, touristiquement parlant, que les deux jours précédents. Environnement plus varié, traversée de villages, de forêts ... Toujours un temps superbe ...

Et ça, c’est pour ceux qui diraient que je rédige mes billets devant une petite bière, depuis un bistrot du Crotoy :

Pour les amateurs de sports de l’extrême ou de films d’action, un moment fort :

Dans un village, consultant mon GPS, je fais un faux pas et je m’étale de tout mon long sur la route ! Angoisse de m’être cassé quelque chose. Et alors pour me relever avec 15 kgs sur le dos, bonjour. Une jeune fille en voiture s’arrête, m’aide à dégager la route. Je bouge les jambes, les bras ... Tout fonctionne. J’ai juste une douleur dans le poignet gauche, mais ça ne devrait pas durer.

Je me réarnache, je remercie la jeune fille, et c’est reparti.

Je commence à progresser. À 13h, sans me presser, j’avais fait les 20 kms. Et je suis arrivé prêt à en faire encore. Je me dis qu’il n’y a pas d’’urgence, et que rien ne sert de tirer sur la bête. 

Curieusement, je n’ai aucune envie de visiter. Parfois, le chemin me fait faire un détour pour voir un truc, ça ne me branche pas du tout. J’ai l’impression de ne pas être là pour faire du tourisme. Quand c’est sur le chemin, je regarde avec intérêt, quitte à m’attarder un peu, mais sinon, j’ai l’impression de perdre mon temps. Même, quand je déambule l’après-midi après la marche, c’est plus pour me dégourdir les jambes que pour visiter.

Mon obsession, à mon corps défendant, est de tracer.

Alors je trace.

Là, je suis chez Marguerite et Marcel. Ils ont un grand corps de ferme et en ont aménagé une partie en chambres d’hôtes. Ce son deux personnes âgées (plus de 80 ans) Marcel est lourdement handicapé, et Marguerite s’occupe de tout. Les chambres sont louées (pas cher) à un monsieur Marocain qui démonte des bagnoles en France et emmène les pièces au Maroc, un monsieur de Bordeaux qui travaille dans le coin 4 jours par semaine et un malgache (je ne sais plus ce qu’il fait, sauf qu’il rentre tard, fait de la cuisine qui pue et parle fort au téléphone). La cuisine est commune.

C’est bien. Même très bien. Je n’avais plus de sous en liquide, Marguerite m’a emmené à la banque à Thivars. On a causé un peu dans la voiture.

Bon, un aparté : j’avais ajouté environ 50 lignes et quatre photos, au moment de sauvegarder, bug et l’appareil a tout mangé ! Heureusement que je sauvegarde de temps en temps ...

Bon, je recommence : Dans la voiture, je constate qu’elle a pas fait l’ENA, Marguerite, elle a un accent paysan à couper au couteau, mais elle a vraiment oublié d’être idiote. On a parlé agriculture, désertification des campagnes, je sais maintenant que dans leur région, pour dégager un SMIC, il faut au moins 150ha !

Puis, elle me propose de dîner avec eux ce soir. Je suis flatté, parce que je pense que tout le monde n’a pas ce privilège.

19h15 tapantes donc, Marguerite vient me chercher et je fais la connaissance de Marcel. Lourdement handicapé (il a quand même fait un an et demi d’hôpital, mais je n’en sais pas plus), il n’est pas du tout handicapé du cerveau. On a parlé de pas mal de choses, mais surtout d ‘un sujet qui les préoccupe fort, c’est la désaffection des jeunes gens, et en particulier des jeunes filles, pour les choses de la campagne. Ils sentent leur métier mourir et ça les affecte beaucoup.

Il ont une chienne, qui a sa chaise et son assiette à table, et qui consent parfois à laisser un bout de son fauteuil à Marcel. Elle a absolument tous les droits. Ils sont conscients du ridicule de la chose mais ils s’en foutent. Et je trouve qu’ils ont bien raison.

On mange une soupe, une omelette et un yaourt, on a passé une bonne soirée.

Demain, changement d’heure. Debout à 6h15, 5h15 ancienne heure. C’est pas humain. En même temps, je verrai le jour se lever et ça peut être sympa.

Nota : Je n’ai pas trouvé de panneau « Chartres » et je ne me voyais pas faire 5 bornes de détour juste pour l’esthétique du blog. Mais ça ne se reproduira plus, c’est promis.

Demain, Marboué. C’est loin.

Alors bonne nuit à tous