Tumgik
#Vous avez des soucis de mariage
selidren · 1 year
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Printemps 1906 - Champs-les-Sims
3/19
Vous vous demandez sans doute comme nous à l'époque, d'où peut bien sortir une femme si singulière qu'elle pourrait plaire à Constantin, lui qui s'est toujours complètement désintéressé des femmes ou de l'amour.
Il se trouve qu'Albertine est une femme éduquée, avec un esprit acéré et fin, et qu'elle travaillait alors comme préceptrice. Peut-être avez vous déjà entendu son nom par votre soeur Jeanne, car la jeune épouse de Constantin était encore il y a un an celle qui éduquait vos jeunes neveux et nièces. De ce que m'a dit votre soeur, elle manque énormément à Andréa, Paule et Jean-Baptiste.
On ne peut nier qu'Albertine et Constantin sont engagés dans une relation passionnée. Durant les jours suivants les fiançailles, elle nous rendait visite, et il était très difficile pour eux de se tenir l'un près de l'autre sans se toucher, comme si savoir sa fiancée loin de lui provoquait une grande détresse chez mon cousin. Marie ayant été chargée de les chaperonner, je ne peux certifier que tout soit resté parfaitement convenable. Mais au moins, cela a fini par convaincre mon épouse, qui était sans doute celle qui était la plus dubitative devant de telles fiançailles. C'est une femme bien trop pondérée pour admettre que l'amour, ou même la passion, puisse précipiter ainsi les choses.
Transcription :
Marie : Donc vous la connaissez depuis deux semaines.
Constantin : C'est exact. Je ne vois pas ce qui vous gêne Marie. Je suis amoureux d'elle.
Marie : De toute évidence c'est le cas. Mais n'auriez vous pas du attendre un peu avant de mettre un genou à terre et lui demander de vivre sa vie entière à vos côtés ?
Constantin : Je crois que je comprends. Vous pensez que je me précipite.
Marie : Exactement. Le mariage n'est pas un sujet à prendre à la légère. Mine de rien, c'est un engagement à vie.
Constantin : Je le sais bien. Vous n'avez pas de soucis à vous faire, j'ai passé la semaine à peser le pour et le contre. J'ai même demandé son avis à Adelphe, il pense que j'ai raison de déclarer mes sentiments.
Marie : Si Adelphe le dis, cela change tout évidemment...
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placeetoilee · 2 months
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Transformation des événements à Yaoundé : Excellence en planification et décoration
Avez-vous déjà assisté à un événement qui vous a émerveillé dès que vous avez franchi la porte ? À Yaoundé, la capitale du Cameroun, ce n'est pas une expérience rare grâce aux services exceptionnels de planification d'événements à Yaoundé qui répondent aussi bien aux événements d'entreprise qu'aux événements privés, transformant les occasions ordinaires en expériences mémorables.
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L'art de la planification d'événements à Yaoundé
Dans une ville aussi dynamique et diversifiée que Yaoundé, la planification d'événements ne se limite pas à organiser un événement ; il s'agit de créer des expériences inoubliables. Les professionnels des services de planification d'événements à Yaoundé maîtrisent parfaitement les subtilités de la création d'événements réussis. Ces experts s'occupent de tout, de la logistique à l'exécution, en veillant à ce que chaque détail soit parfait. L'objectif est de soulager les clients du stress lié à la planification d'événements, leur permettant de profiter de leur journée spéciale sans soucis.
La portée des services offerts
Les services de planification d'événements à Yaoundé englobent une vaste gamme d'activités, chacune essentielle à la réussite de l'événement. Ces services comprennent la sélection du lieu événementiel avec parking Yaoundé, la gestion de la restauration, la réservation du divertissement et la coordination des invités. Chaque élément est soigneusement étudié et personnalisé pour répondre aux exigences particulières et aux goûts du client. Que ce soit pour une grande conférence d'entreprise ou un mariage intime, ces planificateurs veillent à ce que chaque événement soit impeccable et exécuté avec précision.
Bringing Dreams to Life with Event Decoration
While planning lays the foundation, decoration brings the vision to life. Event decoration services Yaoundé specializes in transforming spaces into works of art. Whether it's a theme of elegance and sophistication or fun and excitement, these decorators ensure the venue reflects the desired ambiance. Their creations, which all enhance the general concept and atmosphere of the occasion, include floral arrangements, lighting, cloth drapes, and bespoke centerpiece designs.
Tendances innovantes en planification d'événements
L'industrie de la planification d'événements à Yaoundé est dynamique, évoluant constamment avec de nouvelles tendances et technologies. Les planificateurs dans cette ville sont innovants, intégrant des éléments tels que les invitations numériques, les composants d'événements virtuels et les pratiques durables dans leurs événements. Cette adaptabilité non seulement améliore l'expérience des participants, mais aussi distingue les événements de Yaoundé sur la scène mondiale.
Solutions de décoration sur mesure pour chaque événement
À Yaoundé, aucun événement n'est identique, et les services de décoration d'événements à Yaoundé excellent dans la création d'environnements uniques et personnalisés. Des galas somptueux avec de grand centre de conférence arcs floraux à des événements d'entreprise avec une décoration moderne et épurée, ces professionnels possèdent l'expertise pour adapter leurs services à toute occasion. Leur attention aux détails et leur approche créative garantissent que chaque événement est non seulement magnifique, mais aussi conforme au style personnel et aux attentes du client.
Conclusion
Pour ceux qui cherchent à créer un événement inoubliable à Yaoundé, l'expertise des planificateurs d'événements locaux et des décorateurs est indispensable. Ces professionnels transforment les rassemblements ordinaires en célébrations spectaculaires, s'assurant que chaque élément est en place pour un événement réussi et mémorable. Que vous ayez besoin de services complets de planification d'événements à Yaoundé ou de services spécialisés de décoration d'événements à Yaoundé, pensez à visiter placeetoilee.com/fr pour accéder à certains des meilleurs prestataires de services de la ville, où vos rêves d'événement peuvent devenir une réalité éblouissante.
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omagazineparis · 4 months
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Box vêtements : zoom sur la location de dressing
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Modeuse invétérée, fashionista éco-responsable ou simplement lassée de la fast fashion, la box de vêtements Une robe un soir est faite pour vous ! Dans un monde ultra consumériste comme le nôtre, force est de constater que notre planète bleue est belle et bien devenue, elle aussi, une victime de la mode. Ce secteur compte parmi les industries les plus impactantes sur les changements climatiques en renforçant les inégalités socio-économiques à travers le monde. Ô Magazine s’est intéressé à une nouvelle façon de consommer la mode à travers la location de vêtements grâce à Une robe un soir. On vous explique en détail ce qu’elle contient, son prix, ainsi que ses nombreux avantages. Pièces du catalogue Une robe un soir : Robe turquoise et Robe Wun tan de Diane Von Fürstenberg (à gauche et à droite) et la robe Lelicia d'Isabel Marant (au centre) Louer son dressing, une idée pas si folle À première vue, ce n’est pas une idée à laquelle on aurait pu penser mais en y réfléchissant bien, c’est plus qu’intéressant. Analysez votre consommation personnelle de la mode entre les vêtements, les sacs et les bijoux. Combien de vêtements n’avez-vous portés qu’une seule fois ? Combien de fois avez-vous dit : « Je n’ai rien à me mettre ! », alors que votre armoire déborde ? C’est pour cela que des milliers de personnes ont franchi le pas en décidant de louer leur dressing. Pour recevoir chaque mois cette box de vêtements, trois abonnements sont disponibles. Pour 69 euros minimum, vous bénéficiez de trois tenues durant un mois. Le mois suivant, vous en choisirez trois autres et ainsi de suite. Ce concept donne clairement l’accès à des pièces que l’on aurait peut-être jamais pu s’offrir. Notre garde-robe se renouvelle à moindre coût et on soulage ainsi Mère Nature. À lire également : Quels créateurs suivre sur Instagram ? Des vêtements de créateurs Dans la formule abonnement, vous choisirez au minimum trois pièces parmi plus de 3000 robes, vêtements, sacs et bijoux pour trouver LES tenues parfaites. Si vous ne souhaitez pas vous encombrer d’un abonnement, même sans engagement, alors profitez de la mode en toute liberté. Pour un mariage, un cocktail ou toutes autres occasions particulières, commandez à la carte ce qui vous plaît. Vous louerez donc votre tenue pour quatre à huit jours versus trente pour l’abonnement. Pièces du catalogue Une robe un soir : Robe turquoise et Robe Wun tan de Diane Von Fürstenberg (à gauche et à droite) et la robe Lelicia d'Isabel Marant (au centre) Un service client exceptionnel La période particulière que nous vivons nous impose certains questionnements. En effet, si la fameuse question : « mais si la personne avant moi avait la COVID ? » vous turlupine, alors pas d’inquiétude. Une robe un soir vous offre le pressing, c’est-à-dire un nettoyage et une désinfection à 63° sur tous les vêtements dès leur retour. Une tâche ou un accroc ? Pas de soucis non plus puisque les équipes arrangeront tout. Vous bénéficiez également d’un traitement VIP avec un accès prioritaire aux ventes privées et un service de stylisme particulier. L'avis de la rédaction Le catalogue de cette box de vêtements Une robe un soir, nous a littéralement enchantées. Porter toutes les nouveautés des créateurs tendance du moment pour seulement 69 euros par mois, clairement c’est du jamais vu. Les pièces sont ultra-tendance, disponibles dans toutes les tailles et livrées sous 48h. Ensuite, les vêtements sont rendus et c’est une autre personne qui en profite. Savoir qu’un seul vêtement bénéficiera à plusieurs personnes est une satisfaction lorsque l’on essaye de limiter sa consommation. Quand on sait qu’une robe achetée n’est portée qu’une fois et demi en moyenne, ça nous fait réfléchir sur la nécessité d’alléger notre empreinte carbone avec ce genre de solution. A lire également : Vente privée : comprendre ses principes pour faire de bonnes affaires Read the full article
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christophe76460 · 9 months
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DÉVOTION QUOTIDIENNE D'MFM. LA VIE AU SOMMET DE LA MONTAGNE.
Jeudi 11 janvier 2024
THÈME : FAIRE LES CHOSES DIFFÉREMMENT (𝟑)
BIBLE EN UN AN : Genèse 31, Genèse 32, Genèse 33, Marc 3, Marc 4, Marc 5
ÉCRITURE DE FEU : Éphésiens 4 : 17-24
VERSET DE MÉMOIRE :
Éphésiens 4:17 - "Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c`est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées."
CITATIONS INSPIRANTES :
Si tout le monde vit pour des choses matérielles, vivez pour Christ. Si tout le monde est rebelle, vivez dans la justice.
LOUANGE ET ADORATION :
Prenez des chants de louange et d'adoration dirigés par le Saint-Esprit.
PAROLE PROPHÉTIQUE DU JOUR :
Cette année, Dieu multipliera Sa grâce envers vous et fera de nouvelles choses dans votre vie, au Nom de Jésus.
LE MESSAGE :
Au cours des deux derniers jours, nous avons commencé à apprendre comment nous pouvons passer une excellente année en faisant les choses différemment. Nous avons examiné nos vies spirituelles, nos carrières, nos mariages ou nos relations, identifié les sources de défis et avons appris des moyens bibliquement testés et éprouvés pour tourner une nouvelle page et obtenir de meilleurs résultats. Aujourd’hui, nous examinerons nos finances, notre ministère, notre santé, etc.
Les soucis liés à l’argent et aux finances constituent aujourd’hui l’une des plus grandes distractions pour de nombreuses personnes. Les problèmes financiers proviennent souvent de l’ignorance ou du manque de connaissances financières et d’une mauvaise planification. Par conséquent, mon premier conseil est d’adopter l’éducation financière cette année. Adonnez-vous à l’apprentissage et laissez la littératie financière changer votre histoire de manière positive. Peut-être avez-vous gaspillé, incapable de gagner de l’argent ou d’emprunter. Apprenez et appliquez les principes financiers sur les revenus, la budgétisation, les dépenses, l'épargne et l'investissement. Apprenez également à créer des sources de revenus supplémentaires. La volonté de Dieu pour vous est de prêter aux nations et non d'être un emprunteur. Apprenez également à fixer des objectifs financiers et à faire fructifier votre argent ou votre patrimoine. Cultivez les habitudes de travail acharné, de prudence et de discipline qui sont essentielles pour parvenir au redressement souhaité de vos finances.
Bien-aimé, désirez-vous vraiment que des choses nouvelles et plus grandes commencent à se produire dans votre vie ministérielle ? Voici les choses que vous devez faire différemment. Tout d’abord, je vous conseille de revoir vos fondations et vos ancêtres. Faites le genre d’opération que Dieu a demandé à Gédéon de faire. Débarrassez-vous des idoles et des pouvoirs de la maison de votre père. Utilisez le sang de Jésus pour purger vos fondations et vous libérer de l’enchevêtrement des puissances ancestrales maléfiques. De plus, vous devez aimer et mettre en pratique la parole de Dieu. Vous devez être accro au jeûne et à la prière. Vous devez vivre une vie sans compromis de sainteté et de droiture. Vous devez avoir faim et acquérir l’onction pour accomplir votre ministère et votre destinée. Vous devez être baptisé du Saint-Esprit et de feu. Vous devez aimer gagner des âmes et vous vendre à Dieu. Enfin, vous devez faire preuve d’une foi inébranlable en Dieu. Lorsque vous ferez tout cela cette année, votre destinée ministérielle montrera la gloire de Dieu.
POINTS DE PRIÈRE :
MATIN
1. Père, délivre-moi de l'ignorance et des erreurs qui conduisent à la crise financière, au nom de Jésus.
2. Je reçois la grâce de passer de la pauvreté à la surabondance, au nom de Jésus.
3. J'ai vaincu le dévoreur alors je brûle leurs les paniers spirituels sataniques, au nom de Jésus.
SOIR
4. Sang de Jésus, débarrasse ma fondation et ma vie de toutes idoles et pollutions ancestrales, au nom de Jésus.
5. Père, par ta miséricorde, transforme ma destinée ministérielle pour de bon, au nom de Jésus.
6. Je reçois la grâce de donner la priorité au gain d’âmes cette année, au nom de Jésus.
7. Je reçois la sagesse nécessaire pour atteindre le bien-être et l’équilibre travail-vie personnelle, au nom de Jésus.
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beatlesonline-blog · 2 years
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RETOUR AFFECTIF A PARIS PAIEMENT APRES RESULTATS ET SATISFACTION
#Le plus puissant sérieux maitre marabout compétent BABALOLA maitre du retour amoureux et du secret de la richesse absolu.#Vous avez des soucis de mariage#d'argent#vous voulez avoir de l'aide dans certains domaines: Retour amoureux#portefeuille magique#reconquérir son âme sœur#chance aux jeux loto#envoutement#désenvoutement#protection. Vous avez l'impression que tout tourne rond autour de vous#que le ciel vous tombe dessus#vous n'avez pas d'issus. Contactez-moi pour un résultat garanti.#Le retour affectif est une pratique de magie blanche#de magie rouge ou de haute magie#consistant à effectuer un ou plusieurs rituels sur une ou plusieurs personnes pour envoûter quelqu’un#afin de parvenir à son retour.#Ne restez pas dans la peine et dans la souffrance sans rien faire ! Sachez que de nombreuses personnes comme vous ont réussir à retrouver l#elles ont aussi retrouvé la joie de partager des moments de bonheur dans leur relation avec leur partenaire.#De nos jours#il ne faut pas avoir peur d’avoir recours un jour à une aide extérieur. Tout le monde a le droit à un moment donné de provoquer son destin.#la radiophonique et la radiesthésie peuvent vous aider à vous donner le coup de pouce qu’il vous manque.#Mon travail consiste à vous conseiller#vous aider et vous accompagner dans cette démarche. Si des personnes sollicitent mes services et me font confiance depuis plusieurs années#c’est parce que je suis une personne sérieuse et à votre écoute. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des interrogations#je serai là pour vous répondre. Plus de peine à vous faire un retour affectif en 72h j‘en suis capable et je ferai aussi de vous une un de#Retour d’affection#retour d’affection rapide#retour d’affection paiement après résultats#Vous souhaitez trouver une solution spirituelle fiable pour vivre une belle relation avec le retour affectif d’une personne ?#Vous avez perdu la complicité et l’amour de votre proche?
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geekgirl2000 · 3 years
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“Pourquoi ne vous êtes-vous pas battu pour nous ?”
Angst 50 : "Why didn't you fight for us ?"
Arthur ouvrit doucement les yeux. Il se mit à observer ce qui l’entourait. Cependant, il ne pouvait rien apercevoir. Tout semblait flou autour de lui. C’était comme s’il était hors du temps, suspendu. Tout était calme. Pour la première fois, il se sentait en paix. Sans aucun souci. Sans aucun souvenir. 
Soudain, il entendit un bruit derrière lui. Il se tourna et quand il aperçut la source du bruit, son choc fut grand. Devant lui, dans sa robe de mariage, se tenait sa première femme. Son premier amour. Celle qu’il avait cru être la bonne. Celle qu’il avait appelée son unique amour. Devant lui, aussi belle que dans son souvenir, se tenait Aconia Minor.  Il n’en revenait pas. Elle était là, devant lui. Elle lui avait tant manqué.
Il lui sourit. Il ouvrit la bouche pour lui parler mais elle l’interrompit :
- "Pourquoi ne t'es-tu pas battu pour nous ?"
Le choc le traversa de la tête au pied. Il ne s’était pas du tout attendu à cela. Elle l’accusait de ne pas s’être battu pour eux. Mais il n’avait fait que cela. Elle ne pouvait pas être sérieuse. Et pourtant, quand il prit le temps de l’observer, il vit qu’elle était on ne peut plus sérieuse. Elle ressemblait à une statue romaine. C’était comme si elle était de marbre. Comme si elle n’était pas réelle. Comme si cela, eux, n’avait jamais été réelle et ça, il ne pouvait pas le supporter. 
- "Moi ? Pas battu ? Pour nous ?" cria Arthur dépourvu. "Mais je n'ai pas arrêté de me battre pour nous ! J'ai bafoué ma femme, je l'ai traitée comme de la merde pour vous ! Pour nous ! J'ai respecté ma promesse ! C’est LA seule chose que j’ai toujours fait ! Je tenais à vous plus qu’à tout, je voulais vous retrouver ! Mais vous...” 
Il s’interrompit. Il avait tout fait pour respecter cette foutue promesse. Il avait blessé une femme bien, une femme qui n’avait rien demandé si ce n’est un peu d’attention, une femme qui l’aimait, sa femme. Il l’avait détruit elle pour Aconia, pour un faux mariage, pour un amour qu’il pensait réel. Il n’en était plus sûr aujourd’hui.  
- “Et vous alors !”, reprit-il avec aplomb en la pointant du doigt. “Vous m'avez abandonné ! Vous avez tout foutu en l'air ! Je croyais qu’on s’aimait ! Je vous aimais et vous disiez que vous m’aimiez, n’était-ce qu’une illusion ? Qu’un jeu pour vous ? Nous étions heureux et solide et vous avez tout envoyé valsé ! On s’était dit pour toujours mais ce n’était que des mots n’est-ce pas ? Et moi j’y ai cru. Quel naïf..."
Il secoua la tête. Il y avait cru. Mais ce n’était que du vent. Ils n’étaient rien. Il n’était rien. Il ne saurait jamais si elle l’avait aimé. Il n’était même plus sûr de ce que lui avait ressenti pour elle. Avait-il un jour eu le contrôle sur ses sentiments ou bien depuis le début, avait-il été manipulé par les dieux ? Par le destin ? Son destin était-il d’être encore et toujours blessé ? De ne jamais trouvé l’amour ? Ou bien de ne jamais le reconnaitre ? Il avait vu ce qu’était l’amour. Il l’avait observé tous les jours pendant vingt ans. Et il avait été incapable de le reconnaitre. Il ne savait pas s’il aimait Guenièvre. Il s’était interdit de la considérer comme plus que la femme qu’on lui avait imposée à cause d’Aconia. Il voulait la blâmer pour tout. Mais il savait qu’il était tout autant responsable. Il avait tout foutu en l’air. Les dieux avaient décidément mal choisi leur élu. Ou alors ils avaient trop joué avec lui et ils l’avaient cassé. 
Il ne put s’empêcher de regarder la femme qui se tenait devant lui. Sa femme. Non, sa première femme. La femme qui avait influencé sa vie depuis le début. Plus il observait cette femme, plus ses traits se brouillaient. Il fronça les sourcils. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Aux traits d’Aconia, d’autres traits commençaient à se superposer. Le visage d’Aconia disparaissait et il se rendit compte que le visage qui le remplaçait était un visage qu’il connaissait extrêmement bien. Guenièvre avait remplacé Aconia devant lui. Ses traits étaient encore plus clairs et nets que ceux d’Aconia comme si sa mémoire voulait lui montrer qu’Aconia était bien du passé et Guenièvre du présent.  
Guenièvre le fixait aussi sérieusement qu’Aconia l’avait fixé. Il ne l’avait jamais vu comme cela. Elle était d’ordinaire plus joyeuse et enfantine et surtout naïve en général dans la vie. Quelque chose clochait vraiment. Il la vit ouvrir la bouche et il l’entendit murmurer :
- "Pourquoi ne vous êtes-vous pas battu pour nous ?”
La même question qu’Aconia. Le même ton qu’elle. Sauf qu’elle possédait une tristesse immense en plus. Comme si son coeur s’était brisé. 
- “Pourquoi m'avez-vous abandonnée ?" continua-t-elle. 
Il pensa qu’elle parlait de leur mariage, de l’échange d’épouse et de sa façon de se comporter avec lui. Mais alors qu’il allait s’excuser sincèrement pour toute ses choses, elle le coupa dans son élan :
- "Pourquoi m'avez-vous laissé là-bas ?"
Il comprit. Elle ne parlait pas de toutes ces choses comme il l’avait premièrement pensé. Non, elle parlait de quelque chose de bien pire. Elle parlait du fait qu’il l’avait laissée seule là-bas. Il l’avait abandonnée sur l’île de Bretagne dans un royaume qu’il avait donné à Lancelot. Il était parti seul hors du royaume de Logres sans même une seule pensée pour elle et pour son sort. Elle était désormais à la merci de Lancelot, un homme devenu fou et qui était obsédé par elle. 
Il commençait à se rendre compte de ce qu’il avait fait. Pendant ce temps où il était plongé dans ses réflexions, elle le fixait toujours avec ce regard plein de questions et tellement triste. Et pour la première fois, il se rendit compte qu’elle était belle. Qu’elle ressemblait à une reine, sa reine. Elle se tenait là en le regardant et soudainement, c’était comme s’il comprenait enfin. Il comprenait ce que les dieux et le destin avaient voulu et ce que lui avait si longtemps repoussé : elle était autant une partie de son destin qu’Excalibur. 
Son regard changea alors. Il la regardait non plus comme il l’avait toujours fait mais soudainement, il la regardait comme il aurait toujours du le faire. Il la regardait comme si elle était son début et sa fin. Comme si elle était sa faute et sa salvation. Comme si elle était son tout et sa moitié. Comme si elle était et avait toujours été son unique. Il comprenait désormais qu’il s’était fourvoyé. Mais il savait au fond que c’était trop tard. Elle commençait à disparaitre. Elle s’effaçait et il paniqua en le remarquant. Il s’élança dans sa direction pour la retenir. Il voulait plus de temps. Il lui fallait plus de temps. Du temps pour lui expliquer, pour se faire pardonner. Mais ses doigts n’attrapèrent que du vent. 
Soudainement, il revint à lui. Ses yeux s’ouvrirent violemment et il chercha avec affolement tout autour de lui. Il hurla :
- “GUENIEVRE !”
Mais le silence uniquement lui répondit. Son regard tomba alors sur le tissu rouge au pied du lit où il se trouvait. La villa Aconia. Rome. Cela n’avait été qu’un rêve. Son regard qui s’était perdu au loin retomba sur ses poignets et sur les entailles qui les ornaient à présent. 
Il n’était pas sûr de pouvoir réparer ce qu’il avait brisé. Il n’était plus sûr de rien après ce rêve. 
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yumeka-chan · 3 years
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(Si tu prends encore les asks pour du fluff) Arthur et Guenièvre qui portent des couronnes de fleurs pour leur second mariage / second couronnement ? Tout le monde trouve ça un peu ridicule sauf eux, Bohort, Perceval et Merlin.
(Je prends toujours les asks 😘 Les fleurs m'ont un peu inspirées. J'aime bien les fleurs. )
- Vous avez l'air idiot.
Arthur leva un sourcil face à son beau-père. - Je vous ai demandé votre avis à vous? - Non, mais je le donne quand même. - Ouais, bah vous pouvez la fermer hein. Arthur se tenait près de Merlin, devant les boissons, dans son habit noir, avec ses mitaines cachant jusqu'à la naissance de ses doigts. Il était comme Léodagan aimait voir Arthur. Majestueux, imposant. A un détail près. Une couronne de fleur ornait la chevelure d'Arthur.
Une couronne de lierre où avaient été piquées des fleurs blanches, violettes. La couronne restait masculine malgré tout. Guenièvre avait travaillé dessus plusieurs nuits avec Merlin. Le druide avait empêché le temps de faire son effet. Les fleurs ne bougeaient pas, les feuilles de lierre ne se fanaient pas plus. Arthur s'était fait mettre cette couronne sur la tête par Guenièvre, au moment où ils échangeaient leurs vœux. Arthur avait une nouvelle chance.
Guenièvre avait été le point d'orgue de la cérémonie. Elle avait été sublime. Une robe d'un violet pâle, en toute simplicité. Sa couronne de fleurs, elle, était ornée de glycines. Elles étaient agrémentées en cascades sur l'arrière de la couronne, comme une rivière d'où naissaient sa longue crinière. Bohort avait passé des heures à ajouter quelques petites fleurs, quelques glycines dans les cheveux de la Reine, pour faire un rappel. Guenièvre avait ravi son cœur une seconde fois. Alors, que son beau-père lui dise qu'il avait l'air stupide avec sa couronne de fleurs...
Arthur tournait la tête à chaque fois qu'on lui parlait. Ce qu'il attendait, c'était le retour de Guenièvre. C'était danser avec elle. - Sire? La voix de Perceval. Guenièvre était accrochée à son bras, attendant qu'il la récupère. Elle avait un léger sourire, comme s'ils revivaient un ancien souvenir. Arthur récupéra sa femme pour l'entraîner danser. Perceval s'éloigna pour secouer un des poteaux. Arthur lui jeta un regard, craignant qu'il ne fasse s'effondrer l'édifice qui supportait déjà le poids de toutes les fleurs qu'ils avaient accrochés sur les poutres. Avant qu'il ne puisse lui dire de se taire, les pétales commencèrent à tomber. Une pluie légère, et le sourire de Guenièvre s'était agrandi. Leurs chaussures seraient impossible à ravoir, avec les pétales sur lesquels ils marchaient. C'était le cadet des soucis de Guenièvre. A vrai dire, c'était la même chose pour Arthur. Tous les autres pouvaient trouver la couronne de fleurs d'Arthur ridicule. Il se sentait superbe avec. Il était l'Elu de Guenièvre. Il n'avait pas besoin de plus.
(PS : j'adore les glycines)
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trekkedin · 3 years
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Du neuf avec du vieux
Il avait fait le tour du champs trois fois déjà. Avait cherché sa robe blanche au milieu des tuniques brunes, bleues et rouges des chevaliers, entre les tenues arc-en-ciel des burgondes, et parmi les corps dansant sous les tentes sans soucis du rythme ni de l’élégance. Avait traqué ces traits, qu’il reconnaitrait entre mille malgré leurs dix années de séparation, sur tout les visages éclairés par les feux de camps, maintenant que le soleil disparaissait à l’ouest, et sur lesquels s’étalaient la joie des retrouvailles et la hâte d’en découdre. Avait tendue l’oreille à l’affut de cette voix si reconnaissable, parfois calme, parfois curieuse, souvent agaçante, au milieu des notes insouciantes qui s’envolaient dans le vent, des rires légers qui balayaient les malheurs et des voix bourrues que l’alcool commençait à ralentir.
Elle était introuvable.
Et pourtant, il n’avait mis que quelques secondes à la suivre hors de la tente. Quelques secondes de trop. Et il ne pouvait ignorer le sentiment grandissant qu’il aurait du être plus rapide, qu’elle était en train de faire une connerie, là, tout de suite, et qu’il ne pouvait plus ni l’arrêter, ni la suivre, ni la protéger.
Tout ce qu’il avait voulu, en sortant de cette tente, c’était pouvoir discuter seul à seul avec sa femme, ne serait-ce que cinq petites minutes. Pas jouer à un cache-cache interminable auquel il semblait être le seul à participer.
Depuis la Tour de Ban, ils n’avaient pas eu un moment à eux. Cela n’avait pas semblé déranger Guenièvre, qui avait redécouvert le monde avec un entrain et une joie contaminante. Chaque forêt qu’ils traversaient devenait un espace d’aventure et de découverte où, à ses côtés, le parfum enivrant de sève et de fleurs sauvages se mêlait aux piaillements des oiseaux et aux cris des bêtes sauvages pour former un tableau riche et vivant qui leur redonnait confiance en l’avenir. Chaque village aux maisons de bois et aux champs désertiques devenait paradis, et il fallut plusieurs fois la forcer à avancer alors qu’elle entamait des discussions sans fin avec les villageois, dont l’oeil suspicieux et les mines graves disparaissaient devant son ton enjoué et ses paroles de réconfort. Chaque silence était coupé court par ses questions à Perceval et Karadoc, qui était plus qu’enthousiastes à l’idée de lui raconter leurs aventures sous la Bretagne, les frasques des filles de Karadoc, et leur rencontre avec Arthur. Le règne de Lancelot était sciemment laissé de côté, tous sentant que le moment n’était pas encore venu, et que l’heure des regrets reviendrait bien assez tôt.
Il essayait de se montrer prévenant. Plus qu’avant. De faire la conversation, de lui apprendre les usages de telle plante qu’elle regardait, l’origine du nom de tel arbre qu’ils croisaient, et elle posait des questions, toujours plus de questions, avec une curiosité qui ne tarissait jamais. Il y prit rapidement plaisir, leurs conversations le distrayant facilement d’Excalibur, de Lancelot, du Trône, et d’autre sujets qui ne lui laissaient que peu de répit. Elles avaient aussi l’avantage de les faire se retrouver en esquivant toute discussion sur leur quinze années de mariages, leur dernière conversation avant la folie de Lancelot, et le temps qui s’était écoulé depuis. Et si, lorsqu’elle se montrait trop imprudente dans les villages, trop butée lorsqu’il voulait les faire passer par un chemin qu’elle jugeait impraticable, ou posait des questions auxquelles les réponses lui semblaient évidentes, il retenait sa frustration, et tentait de voir les choses de son point de vue, malgré la difficulté de la tâche.
Tout cela pour dire qu’il avait juste voulu discuter seul à seul avec sa femme, après dix années de séparations et deux semaines à crapahuter dans tout le pays avec leur petite troupe, pour qu’elle disparaisse le moment venue.
Non loin de lui, Perceval, Karadoc, Bohort, Merlin, Elias et quelques autres de l’ancien temps, s’il pouvait s’exprimer ainsi, s’étaient rassemblé en cercle autour d’un feu pour se raconter leurs aventures respectives. Arthur s’approcha sans qu’aucun ne le remarque, tant ils étaient absorbés par leurs récits.
— … et c’est alors que nous discutions quoi faire de cette trouvaille fort heureuse, disait Bohort, que l’idée nous —
— Dites, vous auriez pas vu ma femme ?
Un silence de plomb tomba sur le groupe, et tous se tournèrent vers lui, la plupart avec une surprise mêlée de… De la joie de le revoir, probablement. Ou quelque chose comme ça.
— Votre femme, Sire ? demanda Bohort.
— Oui, ma femme, Bohort. J’en ai pas trente-six, aux dernières nouvelles.
Plusieurs d’entre eux échangèrent des regards gênées, et il se promit d’en découvrir l’origine une fois qu’il aurait retrouvé Guenièvre.
— Alors ? dit-il impatiemment.
Ils répondirent par la négation, et Arthur retourna à la tente principale, dans l’espoir de l’y retrouver tout en sachant qu’elle n’y serait pas. Alors qu’il y arrivait, Léodagan en sortit et, le voyant, se dirigea vers lui.
— Vous auriez pas vu votre fille, par hasard ? demanda Arthur, levant la voix pour se faire entendre au milieu des rires et de la musique.
— Ben non, justement. Je pensais qu’elle était avec vous.
— Bordel, mais qu’est-ce qu’elle est encore en train de foutre !
— Une connerie, probablement, soupira Léodagan. Elle est pas allé quelque part dans le camp, là-bas.
— Non, impossible de la retrouver.
— Vous êtes sorti juste après elle, me dites pas que vous avez pas vu par où elle allé.
— Puisque je vous dis que non !
Léodagan fronça les sourcils, et regarda les fêtards autour d’eux.
— Vous pensez pas que … dit-il, laissant la fin de sa phrase se perdre dans la musique.
— Que quoi ?
— Non mais je vais dire une connerie. On l’aurait vue, si des saxons avaient débarqué.
— Si qui avait débarqué ? demanda Dame Séli, qui s’était extirpé à son tour de la tente.
— Les saxons, pour enlevé votre fille, lui dit Léodagan.
— Pourquoi, elle est où ?
— Ben on sait pas, justement, lui dit Arthur qui scrutait maintenant la foule à la recherche d’un quelconque signe d’infiltration ennemie.
— Vous êtes vraiment fort quand même, dit Léodagan en se tournant vers lui. Le moment où on la retrouve, faut que vous la paumiez à nouveau.
— Vous voulez pas lui foutre la paix, un peu ? s’exclama Dame Séli. Des années qu’elle vit enfermée par l’autre pomme parce qu’aucun de vous d’eux a eu le cran de lui faire face. Fichez lui la paix un peu.
— Sauf que si elle s’est faite enlevée par des saxons, répliqua Léodagan, elle va pas redécouvrir la vie très longtemps.
— Mais d’où ils sortent vos saxons ? Vous avez vue des saxons ici ?
— Non, acquiesça Arthur, mais vu la quantité d’alcool qui coule depuis tout à l’heure, il pourrait y avoir une troupe de saxons ne train de danser devant votre muraille que personne ne broncherait.
— Et la petite, là. Nessa ou quelque chose comme ça, dit Dame Séli. Vous lui avez demandé à elle ? Ben tient. Faut toujours tout faire soi-même ici. Suivez-moi.
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sammyjomcl · 3 years
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Voilà la première partie de "Moments oubliés". Il s'agit de petits instants qui prennent place à différents moments de l'histoire. Ce sont des petites choses que j'aurais aimé voir sur le jeu. On commence avec un moment qui prend place pendant le dernier épisode de Campus Life et ensuite on retrouve Nath à la fin de Love Life. La seconde partie viendra plus tard. J'ai déjà du tout réécrire car j'avais perdu ma première version... j'écris sur mon tel donc il y a parfois des coquilles, j'en suis désolée. J'aurais peut-être pu étoffer un peu mais je pense que ca sera déjà pas mal. Si jamais vous avez le courage de me lire, n'hésitez pas à me faire un retour ici ou sur mon topic d'histoires du forum. J'ai très peu de retours sur mes dernières histoires, c'est un peu triste mais bon de tout façon ces moments oubliés vont signer la fin de mes écrits sur Nath. Bonne lecture!
Moments oubliés - 1ere partie
- Je n'ai pas besoin de ces livres pendant mon stage... je vais les laisser ici. D'ailleurs Blanche adore se coucher dessus. Je vais sûrement retrouver des poils blancs partout!
Je n'écoute qu'à moitié pendant qu'une tornade prend place dans mon appartement. Su' va laisser quelques affaires ici avant de partir dans moins de deux semaines pour son premier stage. Mais ce qui me soucie le plus, c'est lui annoncer mon choix de carrière. Je garde le secret depuis un petit moment...
- A ton avis Blanche, il pense à quoi ton maître depuis quelques jours?
- Huh?
Je suis sorti de mes pensées par cette remarque. J'essaie de trouver les mots justes pour lui dire... je retarde sans cesse l'échéance, ça devient pathétique.
- Nath, tu veux que j'aille préparer le repas?
- Ça peut attendre... je dois te parler.
- Tu es enfin prêt ? Je peux encore attendre un peu si tu as besoin d'encore un peu de temps.
Je sais qu'elle a bien vite remarqué que je tourne autour du pot depuis quelques temps. Je me dois d'être honnête. Elle vient s'asseoir près de moi. Ses doigts parcourent légèrement les miens. Je prends une grande inspiration.
- Inspecteur de police.
- Pardon?
- Je me suis inscrit à l'école de police. J'espère devenir un jour inspecteur.
- ... Inspecteur Carello ? La classe!
J'essaie de deviner ce qu'elle pense vraiment de cette information derrière le sourire qu'elle m'offre.
- Tu seras parfait Nath. Tu es un bosseur, je suis sûre que tu y arriveras vite. J'ai bien vu que tu avais été impressionné par l'inspecteur qui t'a aidé à te sortir de tes histoires. Tu es droit et juste, tu feras sûrement une bonne recrue. Et Agatha Christie sera sûrement fière de toi!
Je ne sais pas trop quoi dire. Son soutien est primordial et savoir qu'elle croit autant en moi n'a pas de prix. Je doute toujours de moi, j'ai tant pris les mauvaises décisions par le passé...
- Tu sais que... ça ne sera pas facile. Ça demande pas mal de boulot et ce n'est pas... sans risques. Dans mes livres, tout est plutôt simple après le dénouement final mais là ça sera pour de vrai.
- Je... je sais. Je me doute qu'il y aura des moments difficiles. Mais on fera de notre mieux. Et si c'est ce que tu veux, je serai là autant que possible.
- J'ai beaucoup parlé avec Éric et... il pense aussi que je peux trouver ma place dans cette voie. Il sera là pour m'épauler. Je lui dois beaucoup au final.
- Je pars en stage plus sereine... tu vas avoir beaucoup de travail aussi... on essaiera de se conformer à notre plan pour se voir certains week-ends et se parler dès que possible. J'ai déjà hâte d'être dans un an pour qu'on emménage ensemble. Et pour te voir en uniforme!
Elle m'embrasse et se lève.
- Je pense que Blanche va essayer de rentrer dans mes cartons de vêtements, je dois surveiller ça. Blanche, tu peux sortir, viens féliciter ton maître même s'il ne m'a demandée en mariage!
- Quoi?????
- Haha c'est juste que... tu étais si nerveux depuis quelques temps, je voyais bien que tu essayais de me parler et que tu hésitais. Ça me faisait un peu rire d'imaginer que tu te préparais à me poser la grande question, même si je savais qu'il s'agissait d'autre chose alors j'en ai parlé à Blanche! Je pense qu'elle aussi a un peu rigolé !
Elle me lance un clin d'œil et s'en va trouver Blanche en riant.
Si tu savais Su'... j'ai déjà pensé à te poser cette question. Nous nous sommes retrouvés et je sais que ma vie est à tes côtés. Il m'est apparut totalement normal d'envisager cette possibilité. Je n'aurais jamais cru ça possible il y a encore quelques mois. Mais j'apprends à faire les bons choix. J'ai au final seulement proposé que l'on vive ensemble. Ce n'est que la première étape. Nous sommes au début de notre vie à deux et quand le moment sera opportun, je te demanderai de m'épouser. Ça me laisse un bon moment pour préparer tout ça.
****
Je n'arrive pas à dormir. Je regarde Su' qui a fini par s'endormir. Après les douloureuses révélations sur les intentions de celui que je croyais être mon ami, nous avons tout mis de côté et passé une bonne partie de la nuit dans les bras l'un de l'autre. Après avoir passé quelques mois à seulement se croiser, ce moment ensemble était simplement divin.
Je me lève du lit pour me prendre à boire. J'ai presque envie de me faire un café mais bien vite je sens la colère revenir car rien que de penser café me fait penser à LUI. Et à ce rythme, j'aurai plus besoin d'un punching ball plutôt que d'un café.
Comment a-t-il pu tomber amoureux de ma compagne? Il s'attendait à quoi, à la séduire, emménager avec elle et me laisser là à les féliciter ? Après toutes ces années je pensais le connaître pas mal... je n'ai pourtant rien vu arriver. Comment j'ai pu passer à côté de ça? Je voyais bien qu'il n'était plus tellement affecté par sa rupture mais de là à imaginer qu'il avait des sentiments pour Su'... et merde, je vais devenir comme Castiel à imaginer qu'on ne peut faire confiance à personne.
J'ai presque envie de l'appeler maintenant au beau milieu de la nuit pour lui demander des explications. Mais je suis bien stupide au final... il essaie de refaire sa vie... il développe des sentiments pour quelqu'un... pourquoi penserait-il à moi ? Je suis peut-être trop naïf de me dire que parce que moi je ne pourrais pas faire ça à un ami, cela doit être réciproque.
Je sais que Su' a du succès, que les gens l'apprécient assez vite. C'est aussi important dans son travail. Et je sais qu'il n'est pas forcément facile de contrôler ses sentiments. Su' est bien arrivée dans ma vie de cette façon. Je ne m'attendais pas à avoir des sentiments pour elle au lycée vu ma situation familiale compliquée, je ne m'attachais à personne. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de poser mon regard sur elle dès que je la voyais.
Je sais que je réagis toujours excessivement quand il s'agit d'elle. Il ne s'est rien passé entre elle et Éric et c'est le plus important. Mais le goût de la trahison est trop fort pour être oublié. Je ne sais pas comment on va pouvoir continuer à travailler ensemble. Il faudra qu'on parle et advienne que pourra.
Je vais aller me recoucher. Mais je vois mon manteau et je soupire lourdement. Je prends une boîte dissimulée dans une de mes poches. Je l'ouvre et le diamant brille même dans la semi obscurité de la pièce. Ce petit voyage en amoureux aurait dû être bien différent. Je m'apprêtais à préparer un bon repas pour Su' puis nous aurions passé un moment devant la cheminée. J'aurais bien attendu le bon moment et... j'aurais enfin fait ma demande. Elle aurait déjà la bague au doigt si tout s'était passé comme prévu. Mon beau plan a pris l'eau.
Je me prépare à lui demander de m'épouser depuis longtemps. J'y ai pensé un bon nombre de fois. J'ai trouvé la bague que je voulais il y a déjà plus d'un an. Je me demandais si je devais attendre son anniversaire ou Noël ou la Saint Valentin, à la plage, au parc... mais comme cette année a été éprouvante, je voulais lui faire une surprise pour qu'elle se détende et qu'on se retrouve. C'était bien parti pour que tout se passe parfaitement.
Je referme la boîte et la range soigneusement. Bague ou pas, c'est moi qu'elle a choisi et pas lui. Ce n'est que partie remise.
****
Zut, j'étais perdu dans mes souvenirs et je n'ai pas écouté grand chose de la réunion. Heureusement que le chef ne m'a pas tellement porté d'attention.
- Pour finir, je vous annonce, non sans regret, que notre collègue Ward nous quitte pour un nouveau poste...
Ah, l'annonce officielle. Personne ne s'y attendait apparemment.
- Vous avez beaucoup apporté à ce commissariat Ward, votre équipe avec Carello fonctionnait très bien. Cette énergie commune va nous manquer.
- Je sais que Nathaniel saura continuer dans cette voie, il est totalement opérationnel. Et au moins on ne me grognera plus dessus quand je vide le distributeur de cafés !
Tout le monde rigole avant de se tourner vers moi. Ah, je n'avais pas envie de m'exprimer.
- Je sais ce que je dois à mon coéquipier et je suis prêt à mettre autant d'énergie dans les prochaines missions, sachant qu'il fera du bon travail de son côté dans ses nouvelles fonctions.
Simple, sobre et vrai. Ne m'en demandez pas plus. Heureusement, tout le monde commence à parler de fêter son départ, ce qui met fin à la réunion.
Un collègue m'appelle avant que je ne puisse m'éclipser.
- Nath tu es dispo quel soir pour le pot de départ?
- Choisissez une date et je me débrouillerai.
Je me débrouillerai pour ne pas être là.
- Et ta copine elle connaît bien Éric vu le nombre de cafés qu'il prend au Cosy Bear, elle peut venir aussi!
- ...
Bah tiens. Il est tellement doué qu'il me touche où ça fait mal sans même le savoir.
- Elle est très occupée. Je sais juste qu'elle passera par ici dire merci aux nombreux collègues qui ont participé à sa campagne de financement.
- Elle a sauvé le café, c'est super, j'aurais bien aimé être libre pour la soirée !
Une collègue entend la conversation et se jette sur moi.
- Ah oui je voulais te demander !Crowstorm a fait un concert au café n'est-ce pas? Tu as des photos Nathaniel ?
- Euh... une seule je crois...
- Tu peux me montrer s'il te plaît?
Manquait plus que ça... je sors mon téléphone et bien vite les collègues font défiler les quelques photos prises ce soir-là. Je tends la main pour reprendre mon appareil quand la collègue sursaute.
- Mais... c'est ta copine! Elle montre la bague qu'elle a à la main!
- Carello, me dis pas que tu...
Je ferme les yeux, conscient que je suis foutu. J'arrache mon téléphone de leurs mains. J'ai pris plusieurs photos de Su' avec sa bague. Son sourire brille autant que la pierre à son doigt. Je n'avais absolument pas envie que quelqu'un voit ça et je prévoyais d'annoncer la nouvelle bien plus tard. Evidemment tout le commissariat va être au courant dans l'heure.
- Je suis désolé mais j'ai quelques dossiers à ranger! Je ne veux pas que ça traîne!
- Comme ça tu pourras courir retrouver ta fiancée !
Je ne réponds pas et attrape deux cartons remplis de papiers avant de disparaître dans la salle des archives, laissant le brouhaha des commérages derrière moi.
Je n'ai au final que peu de rangement à faire avant de mettre ces cartons de côté. L'opération Shark appartient désormais au passé.
- Une bonne chose de faite, n'est-ce pas ?
- ...
J'imagine que je ne pouvais pas éviter Éric jusqu'à son départ. Devant mon mutisme, il poursuit.
- J'ai cru comprendre que c'est à moi de te féliciter.
- Ne te donne pas cette peine.
- Nath, je te souhaite sincèrement un très beau et heureux mariage, crois-le ou non.
- Je te crois mais ça ne change rien. Quand j'ai prévu cette demande, je prévoyais déjà que tu sois mon témoin. Au final tu ne feras plus partie de nos vies et tu ne seras même pas invité.
Il soupire.
- Tu sais qu'il ne s'est rien passé n'est-ce pas? Je n'aurais jamais pensé avoir des sentiments de ce genre. Je m'en suis aperçu un peu tard. Su' m'a remis à ma place en bonne et due forme. Le mal est fait, je le sais mais ce n'était pas du tout ce que je souhaitais.
Je hausse les épaules.
- T'as juste foutu en l'air notre équipe et le respect que j'avais pour toi. Rien de bien grave, pas vrai?
- Tu sais très bien que je te considérais comme mon petit frère. Je sais que je faisais un peu plus figure paternelle pour toi et j'aimerais juste que cette histoire te serve à réaliser que tu as encore d'anciennes plaies ouvertes. Tu es un bon gars et je pense vraiment que tu es un bon inspecteur. Mais n'oublie pas de mettre définitivement tes anciens démons au placard. Ce n'est pas parce que j'ai merdé que le monde entier te décevra. J'apprendrai moi aussi de tout ça.
- ...
- J'ai pris quelques jours pour préparer mon départ, je vais aller vider mon bureau.
- Au revoir Éric...
Je le regarde un instant et je pense que rien d'autre ne doit être dit. Nous sortons de la salle des archives et nous nous dirigeons chacun de notre côté, lui vers son bureau, moi vers la sortie du commissariat.
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placeetoilee · 3 months
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Transformation des événements à Yaoundé : Excellence en planification et décoration
Avez-vous déjà assisté à un événement qui vous a émerveillé dès que vous avez franchi la porte ? À Yaoundé, la capitale du Cameroun, ce n'est pas une expérience rare grâce aux services exceptionnels de planification d'événements à Yaoundé qui répondent aussi bien aux événements d'entreprise qu'aux événements privés, transformant les occasions ordinaires en expériences mémorables.
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L'art de la planification d'événements à Yaoundé
Dans une ville aussi dynamique et diversifiée que Yaoundé, la planification d'événements ne se limite pas à organiser un événement ; il s'agit de créer des expériences inoubliables. Les professionnels des services de planification d'événements à Yaoundé maîtrisent parfaitement les subtilités de la création d'événements réussis. Ces experts s'occupent de tout, de la logistique à l'exécution, en veillant à ce que chaque détail soit parfait. L'objectif est de soulager les clients du stress lié à la planification d'événements, leur permettant de profiter de leur journée spéciale sans soucis.
La portée des services offerts
Les services de planification d'événements à Yaoundé englobent une vaste gamme d'activités, chacune essentielle à la réussite de l'événement. Ces services comprennent la sélection du lieu, la gestion de la restauration, la réserver salle de mariage Damas Yaoundé et la coordination des invités. Chaque élément est soigneusement étudié et personnalisé pour répondre aux exigences particulières et aux goûts du client. Que ce soit pour une grande conférence d'entreprise ou un mariage intime, ces planificateurs veillent à ce que chaque événement soit impeccable et exécuté avec précision.
Bringing Dreams to Life with Event Decoration
While planning lays the foundation, decoration brings the vision to life. Event decoration services Yaoundé specializes in transforming spaces into works of art. Whether it's a theme of elegance and sophistication or fun and excitement, these decorators ensure the venue reflects the desired ambiance. Their creations, which all enhance the general concept and atmosphere of the occasion, include floral arrangements, lighting, cloth drapes, and bespoke centerpiece designs.
Tendances innovantes en planification d'événements
L'industrie de la planification d'événements à Yaoundé est dynamique, évoluant constamment avec de nouvelles tendances et technologies. Les planificateurs dans cette ville sont innovants, intégrant des éléments tels que les invitations numériques, les composants d'événements virtuels et les pratiques durables dans leurs événements. Cette adaptabilité non seulement améliore l'expérience des participants, mais aussi distingue les événements de Yaoundé sur la scène mondiale.
Solutions de décoration sur mesure pour chaque événement
À Yaoundé, aucun événement n'est identique, et les services de décoration d'événements à Yaoundé excellent dans la création d'environnements uniques et personnalisés. Des galas somptueux avec de grands arcs floraux à des événements d'entreprise avec une décoration moderne et épurée, ces professionnels possèdent l'expertise pour adapter leurs services à toute occasion. Leur attention aux détails et leur approche créative garantissent que chaque événement est non seulement magnifique, mais aussi conforme au style personnel et aux attentes du client.
Conclusion
Pour ceux qui cherchent à créer un événement inoubliable à Yaoundé, l'expertise des planificateurs d'événements locaux et des décorateurs est indispensable. Ces professionnels transforment les rassemblements ordinaires en célébrations spectaculaires, s'assurant que chaque élément est en place pour un événement réussi et mémorable. Que vous ayez besoin de services complets de planification d'événements à Yaoundé ou de services spécialisés de décoration d'événements à Yaoundé, pensez à visiter placeetoilee.com/fr pour accéder à certains des meilleurs prestataires de services de la ville, où vos rêves d'événement peuvent devenir une réalité éblouissante.
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omagazineparis · 4 months
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Box vêtements : zoom sur la location de dressing
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Modeuse invétérée, fashionista éco-responsable ou simplement lassée de la fast fashion, la box de vêtements Une robe un soir est faite pour vous ! Dans un monde ultra consumériste comme le nôtre, force est de constater que notre planète bleue est belle et bien devenue, elle aussi, une victime de la mode. Ce secteur compte parmi les industries les plus impactantes sur les changements climatiques en renforçant les inégalités socio-économiques à travers le monde. Ô Magazine s’est intéressé à une nouvelle façon de consommer la mode à travers la location de vêtements grâce à Une robe un soir. On vous explique en détail ce qu’elle contient, son prix, ainsi que ses nombreux avantages. Pièces du catalogue Une robe un soir : Robe turquoise et Robe Wun tan de Diane Von Fürstenberg (à gauche et à droite) et la robe Lelicia d'Isabel Marant (au centre) Louer son dressing, une idée pas si folle À première vue, ce n’est pas une idée à laquelle on aurait pu penser mais en y réfléchissant bien, c’est plus qu’intéressant. Analysez votre consommation personnelle de la mode entre les vêtements, les sacs et les bijoux. Combien de vêtements n’avez-vous portés qu’une seule fois ? Combien de fois avez-vous dit : « Je n’ai rien à me mettre ! », alors que votre armoire déborde ? C’est pour cela que des milliers de personnes ont franchi le pas en décidant de louer leur dressing. Pour recevoir chaque mois cette box de vêtements, trois abonnements sont disponibles. Pour 69 euros minimum, vous bénéficiez de trois tenues durant un mois. Le mois suivant, vous en choisirez trois autres et ainsi de suite. Ce concept donne clairement l’accès à des pièces que l’on aurait peut-être jamais pu s’offrir. Notre garde-robe se renouvelle à moindre coût et on soulage ainsi Mère Nature. À lire également : Quels créateurs suivre sur Instagram ? Des vêtements de créateurs Dans la formule abonnement, vous choisirez au minimum trois pièces parmi plus de 3000 robes, vêtements, sacs et bijoux pour trouver LES tenues parfaites. Si vous ne souhaitez pas vous encombrer d’un abonnement, même sans engagement, alors profitez de la mode en toute liberté. Pour un mariage, un cocktail ou toutes autres occasions particulières, commandez à la carte ce qui vous plaît. Vous louerez donc votre tenue pour quatre à huit jours versus trente pour l’abonnement. Pièces du catalogue Une robe un soir : Robe turquoise et Robe Wun tan de Diane Von Fürstenberg (à gauche et à droite) et la robe Lelicia d'Isabel Marant (au centre) Un service client exceptionnel La période particulière que nous vivons nous impose certains questionnements. En effet, si la fameuse question : « mais si la personne avant moi avait la COVID ? » vous turlupine, alors pas d’inquiétude. Une robe un soir vous offre le pressing, c’est-à-dire un nettoyage et une désinfection à 63° sur tous les vêtements dès leur retour. Une tâche ou un accroc ? Pas de soucis non plus puisque les équipes arrangeront tout. Vous bénéficiez également d’un traitement VIP avec un accès prioritaire aux ventes privées et un service de stylisme particulier. L'avis de la rédaction Le catalogue de cette box de vêtements Une robe un soir, nous a littéralement enchantées. Porter toutes les nouveautés des créateurs tendance du moment pour seulement 69 euros par mois, clairement c’est du jamais vu. Les pièces sont ultra-tendance, disponibles dans toutes les tailles et livrées sous 48h. Ensuite, les vêtements sont rendus et c’est une autre personne qui en profite. Savoir qu’un seul vêtement bénéficiera à plusieurs personnes est une satisfaction lorsque l’on essaye de limiter sa consommation. Quand on sait qu’une robe achetée n’est portée qu’une fois et demi en moyenne, ça nous fait réfléchir sur la nécessité d’alléger notre empreinte carbone avec ce genre de solution. A lire également : Vente privée : comprendre ses principes pour faire de bonnes affaires Read the full article
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selidren · 3 years
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Eté 1870 - Champs-les-Sims
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Il se trouve qu’au contraire, Mère a d’emblée accepté la présence de Clémence au sein de notre foyer. Elle a complètement oublié ses aspirations sociales et ne se soucie plus que de mon bonheur. Je crois qu’elle regrette amèrement son comportement durant ces dernières années, en témoigne les encouragements qu’elle prodigue à Clémence et les éloges qu’elle me fait. C’est elle qui m’a aussi confié que mon épouse ne se trouvait pas à la hauteur, et c’est également grâce à elle que nous nous sentons plus proches. 
Je crois qu’à présent ma vie est sur la bonne voie. Un mariage heureux se profile à l’horizon et je n’aspire plus qu’à un ménage calme et peuplé d’enfants, à l’image du votre. 
Veuillez agréer l’expression de mon affection la plus sincère, 
Votre cousin, Matthieu
Transcription :
Clémence : Navrée Madame... Je ne suis qu’une pauvresse dans des habits de luxe, je n’ai aucune manière.
Eugénie : Ne vous rongez pas les sangs ma chère. Vous vous en sortez très bien. Je ne fais que vous donner le soutient que j’espérais de ma propre belle-mère. Mon fils était si malheureux, c’est vous qui lui avez rendu le sourire. Cela suffit pour faire de vous une parfaite épouse à mes yeux. 
Clémence : Vraiment ?
Eugénie : Oui parfaitement. Mais redressez-vous donc ma fille, voici votre époux qui arrive.
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christophe76460 · 9 months
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✨ SALUTATIONS EST INSTRUCTIONS AUX SAINTS ✨.
📜-Hébreux 13:17
[17]Obéissez à vos conducteurs et soyez soumis, car ils veillent pour vos âmes, comme ayant à rendre compte; afin qu'ils fassent cela avec joie, et non en gémissant, car cela ne vous serait pas profitable.
✍🏿A chaque situation nous faisont appelle a un ancien dans la Foi,afin de comprendre la situation donc nous somme,dès que ça va nous avons oublié même celui qui est intervenues afin que nous soyons en paix avec cette situation qui nous fatigué, Soucis,finance, mariage, familles,enfant, travail, sorcellerie ect, Toutes les Circonstances de nôtre Vie nous avons besoin de l'avis d'un Ancien ou D'un Guide Spirituel,Mais des Pour Récompenser la Personne Nous nous sentons Pas concerné,Car nous somme guérir de notre Mal😭. Avez Vous Pensées A Ces Hommes Est Femmes De Dieu Qui Ont Intercéder Sans relâche à Votre Sujets, Combattus est Abattus avec Des Esprit Impur afin que vous avez La Santé, tranquillité, L'assurance dans votre ESPRIT est dans Votre Cœur afin que vous soyez Rassuré et Que OUI Vous être sur dès bonne base est que vous pouvez vous tenir Sur Vos pied comme un Grand est dire que YÉHOSHUAAMASHIAH (Jésus-Christ) est Seigneur. 👉🏿Aujourd'hui La Reconnaissance est bafouée Partout,Ont se Sert des HOMME est Femme des DIEU sans Reconnaissance Ni Récompense ,Sans Remerciement, est Sans SAGESSE Ni Discernement...En Croyant qu'il Sont Obligé à Cause de leur Sincérité est engagement Envers Leur Chef *CHRIST LE RÉDEMPTEUR* ..
📜 «Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.»
C'est pas juste un 'Mot' Mais Un ORDRE, car C'est La clé pour Gagner Le Paradis céleste de l'Éternel notre Dieu.. L'ENLÈVEMENT que tout le MONDE attend, si Nous Avons pas L'esprit du Christ en Nous😭😭😭😭Nous serons Pas dans Ce Paradis Que NOUS attendons tous..
-JÉSUS CHRIST REVIENS BIENTÔT-
*Retour de la PAROLE incarné en une autre personne*
-Le Grand Slogan que se sert tous les Églises .Es que vous êtes prêt Vous même Pour Voir cette puissance,Car Ce Mot Réclame le Changement des cœurs 🫀 des Caractères, c'est Rentré dans une autre Dimension.
Seule Façon pour que tu sois avec lui dans le Paradis,c'est de donner ton Cœur est de L'accepter,afin que t'a Vie sois changé est que toi aussi tu deviens Un Disciples, Disciplines Par sa PAROLE,Changé dans un clin d'œil Pour La GLOIRE De La PAROLE D'ELOHIM NOTRE CRÉATEUR SAUVEUR EST MAÎTRE...
👂Que celui qui conduit soit comme celui qui sert ! (Luc 22:26)
Les disciples contestaient entre eux, préoccupés de savoir « Lequel serait estimé le plus grand ». Dans ce monde, il y en a qui dominent et exercent l’autorité sur d’autres, il n’en sera pas ainsi parmi les siens dit Le Christ. Car Lui-même avait été au milieu d’eux « comme celui qui sert »Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit l'esclave de tous »..
👉🏿Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers” (1 Samuel 15:22).
#Si tu crois tu verra la gloire de Dieu 🦅
#AIMONSNOUSVIVANT.
#Vérité
#Profondeur.
#Révélation.
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traitor-for-hire · 4 years
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Les quatre filles March - chapitre 19
Egalement disponible sur AO3
Le testament d’Amy
Pendant que tout ceci se déroulait à la maison, Amy passait des moments difficiles chez Tante March. Son exil l'affectait profondément, et, pour la première fois de sa vie, elle se rendait compte à quel point elle était chérie et chouchoutée chez elle. Tante March ne chouchoutait jamais personne ; elle n'approuvait pas cette façon de faire ; mais elle voulait être gentille, car la petite fille si polie lui plaisait beaucoup, et Tante March avait une tendresse particulière pour les enfants de son neveu, bien qu'elle juge déplacé de l'avouer. Elle faisait vraiment de son mieux pour rendre Amy heureuse, mais, mon Dieu, quelles erreurs elle faisait ! Certaines vieilles personnes gardent un cœur jeune en dépit des rides et des cheveux gris, et peuvent sympathiser avec les petits soucis et les petites joies des enfants, les mettre à l'aise, et cacher de sages leçons derrière des jeux amusants, partageant avec eux une amitié de la façon la plus douce. Mais Tante March n'avait pas ce don, et elle ennuyait Amy à mourir avec ses règles et ses ordres, ses manières guindées, et ses longs discours pompeux. Comme elle trouvait la fillette plus docile et aimable que sa sœur, elle pensait qu'il était de son devoir d'essayer de contrer autant que possible les mauvais effets de l'indulgence et de trop de liberté. Aussi elle prit Amy en main, et se mit en œuvre de l'éduquer comme elle avait été éduquée soixante ans plus tôt ; une méthode qui affligeait l'âme d'Amy, et la faisait se sentir comme une mouche dans la toile d'une araignée très sévère.
Elle devait laver les tasses tous les matins, et polir les cuillères anciennes, la grosse théière en argent, et les verres, jusqu'à ce qu'ils brillent. Puis elle devait épousseter, et quelle tâche éprouvante c'était ! Pas un grain de poussière n'échappait au regard de Tante March, et tous les meubles avaient des pieds ornementés et de nombreuses sculptures, impossibles à essuyer complètement. Puis il fallait nourrir Polly, brosser le chien de manchon, et faire une douzaine de va-et-vient dans les escaliers, pour aller chercher des objets ou transmettre des ordres, car la vieille dame était bien impotente et ne quittait que rarement son grand fauteuil. Après toutes ces corvées fatigantes elle devait apprendre ses leçons, qui étaient une mise à l'épreuve quotidienne de toutes ses vertus. Puis il lui était accordé une heure pour faire de l'exercice ou jouer, et elle en profitait pleinement. Laurie venait tous les jours, et amadouait Tante March jusqu'à ce qu'Amy soit autorisée à sortir avec lui, pour se promener à pied ou en chariot, et ils passaient d'excellents moments. Après dîner, elle devait faire la lecture et rester assise pendant que la vieille dame dormait, ce qui durait généralement une heure, car elle s'endormait dès la première page. Puis du raccommodage ou des serviettes apparaissaient, et Amy cousait, avec une docilité apparente et une révolte intérieure, jusqu'au soir, où elle avait le droit de s'amuser comme bon lui semblait jusqu'à l'heure du thé. Les soirées étaient le pire moment de la journée, car Tante March était d'humeur à raconter de longues histoires de sa jeunesse, qui étaient si insupportablement ennuyeuses qu'à chaque fois Amy était prête à aller se coucher avec l'intention de pleurer sur son triste sort, mais s'endormait généralement avant d'avoir pu verser plus qu'une larme ou deux.
Amy pensait que sans Laurie et la vieille Esther, la femme de chambre, elle n'aurait jamais pu supporter ces jours sombres. Le perroquet à lui seul lui causait bien du souci, car il comprit bientôt qu'elle ne l'admirait pas, et se vengea en étant aussi méchant que possible. Il lui tirait les cheveux dès qu'elle l'approchait, renversait son pain et son lait quand elle venait de nettoyer sa cage pour la tourmenter, faisait aboyer Mop en lui donnant des coups de bec pendant que Madame sommeillait ; il l'insultait quand il y avait des visiteurs, et se comportait en tout point comme un vieil oiseau très désagréable. Elle ne pouvait pas non plus supporter le chien, gras et méchant, qui grognait et jappait quand elle lui faisait la toilette, et qui se couchait sur le dos, les quatre pattes en l'air et avec une expression tout à fait idiote, chaque fois qu'il voulait quelque chose à manger, c'est à dire une douzaine de fois par jour. La cuisinière avait mauvais caractère, le vieux cocher était sourd, et Esther était la seule qui prêtait jamais attention à la jeune demoiselle.
Esther était une Française, qui vivait avec « Madame,* » comme elle appelait sa maîtresse, depuis de nombreuses années, et qui avait tendance à tyranniser la vieille dame, qui ne pouvait se passer d'elle. Son vrai nom était Estelle, mais Tante March lui avait ordonné de le changer, et elle avait obéi, à la condition qu'elle ne lui demande jamais de changer sa religion. Elle se toqua de Mademoiselle, et l'amusait beaucoup, avec d'étranges histoires de sa vie en France, quand Amy s'asseyait auprès d'elle tandis qu'elle rangeait les dentelles de Madame. Elle lui permettait aussi d'explorer la grande maison, et d'examiner les jolies curiosités stockées dans les grandes penderies et les vieux coffres, car Tante March, comme une pie, accumulait toutes sortes de trésors. L'endroit préféré d'Amy était une armoire chinoise pleine de curieux tiroirs, de petits casiers et de recoins secrets dans lesquels étaient rangés toutes sortes d'ornements, certains précieux, d'autres simplement étranges, tous plus ou moins anciens. Examiner et ordonner ces objets était une grande source de satisfaction pour Amy, en particulier les écrins à bijoux, dans lesquels reposaient, sur des coussins de velours, des accessoires qui avaient paré une belle, quarante ans plus tôt. Il y avait la parure de grenats que Tante March portait quand elle avait fait son entrée en société, les perles que son père lui avait données à son mariage, les diamants de son bien-aimé, les bagues et les broches de deuil en jais, les étranges médaillons, qui contenaient les portraits d'amis défunts et des saules pleureurs faits de mèches de cheveux, les bracelets de bébé que son unique petite fille avait portés ; la grosse montre d'Oncle March, avec le cachet rouge que tant de mains enfantines avaient manipulé, et, dans une boîte à part, reposait l'alliance de Tante March, trop petite maintenant pour ses doigts épais, mais soigneusement mise de côté, comme le plus précieux de tous les joyaux.
« Que choisirait Mademoiselle si elle en avait le droit ? » demanda Esther,  qui restait toujours à côté d'Amy pour surveiller et refermer les casiers à clé.
« Les diamants sont ce que je préfère, mais il n'y a pas de collier, et j'aime bien les colliers, c'est si seyant. Si je le pouvais, je choisirais ceci, » dit Amy, en regardant avec une grande admiration un fil de perles d'or et d'ébène, auquel pendait une lourde croix des mêmes matériaux.
« Je le convoite, moi aussi, mais pas comme un collier. Ah, non ! Pour moi, c'est un rosaire, et je l'utiliserais en tant que tel, comme une bonne catholique, dit Esther en observant pensivement l'objet.
—  Est-ce qu'il est fait pour qu'on s'en serve de la même façon que vous vous servez des perles en bois qui sentent bon, accrochées au dessus de votre miroir ? demanda Amy.
—  En vérité, oui, pour prier avec. Les saints seraient bien contents que quelqu'un se serve d'un aussi beau rosaire, au lieu de le porter comme un bijou inutile.
—  Vous semblez trouver un grand réconfort dans vos prières, Esther, et vous avez toujours l'air tranquille et satisfaite, après. J'aimerais pouvoir faire comme vous.
—  Si Mademoiselle était catholique, elle trouverait le vrai réconfort, mais comme ce n'est pas le cas, il serait bon que vous vous isoliez tous les jours pour méditer, et prier, comme la bonne maîtresse que je servais avant Madame. Elle avait une petite chapelle, et y trouvait consolation de ses chagrins.
—  Est-ce que j'aurais le droit de faire pareil  ? » demanda Amy, qui, dans sa solitude, ressentait le besoin d'être aidée, et trouvait qu'elle avait tendance à oublier son petit livre, maintenant que Beth n'était pas là pour le lui rappeler.
« Ce serait excellent et charmant ; et c'est avec joie que j'arrangerai une petite chambre pour vous, si vous le souhaitez. Ne dites rien à Madame, mais quand elle dort, venez vous asseoir toute seule un moment pour penser à de bonnes choses, et demander au bon Dieu de préserver votre sœur. »
Esther était véritablement pieuse, et sincère dans ses conseils, car elle avait un cœur affectueux, et beaucoup de compassion pour les sœurs si anxieuses. Amy trouva l'idée bonne, et lui permit d'arranger le placard près de sa chambre, espérant que cela lui ferait du bien.
« J'aimerais bien savoir où vont aller toutes ces jolies choses quand Tante March mourra, » dit-elle, tout en remettant en place le rosaire et en refermant lentement les boîtes une à une.
« À vous et à vos sœurs. Je le sais, Madame se confie à moi. J'ai été témoin de son testament, et il en sera ainsi, souffla Esther avec un sourire.
—  Quel bonheur ! Mais j'aimerais qu'elle nous laisse les avoir maintenant. Ce n'est pas agréable de pro-cras-ti-ner, remarqua Amy en jetant un dernier regard aux diamants.
—  Il est encore trop tôt pour que vous portiez ces choses. La première à se fiancer recevra les perles - Madame l'a dit ; et j'ai comme dans l'idée que la petite bague de turquoise sera pour vous quand vous partirez, car Madame approuve votre bonne conduite et vos charmantes manières.
—  Vous croyez ? Oh, je serai douce comme un agneau, si je peux seulement avoir cette jolie bague ! Elle est bien plus jolie que celle de Kitty Briant. J'aime bien Tante March, après tout, » et Amy essaya la bague bleue avec un air réjoui, et la ferme résolution de la mériter.
À partir de ce jour elle fut un modèle d'obéissance, et la vieille dame admira avec satisfaction le succès de son éducation. Esther aménagea le placard avec une petite table, devant laquelle elle plaça un escabeau, et au dessus un tableau pris dans une des chambres fermées. Elle pensait qu'il n'avait pas grande valeur, et l'avait emprunté, le trouvant approprié, et sachant bien que Madame ne serait jamais au courant, ou ne s'en soucierait pas. C'était, toutefois, une copie d'un tableau fameux, d'une valeur certaine, et Amy, si sensible à la beauté, ne se lassait jamais de contempler le doux visage de la madone, tandis que de tendres pensées de sa propre mère emplissaient son cœur. Sur la table elle posa son petit Testament et son livre d'hymnes, et garda un vase toujours plein des plus belles fleurs que Laurie lui portait, et elle vint tous les jours pour « s'asseoir seule, penser à de bonnes choses, et prier le bon Dieu qu'il préserve sa sœur. » Esther lui avait donné un rosaire de perles noires avec une croix d'argent, mais Amy, doutant qu'il convienne à des prières protestantes, préféra le suspendre.
La fillette était très sincère dans sa démarche ; seule hors de la sécurité de son foyer, elle ressentait le besoin d'une main à laquelle se tenir, aussi elle s'était tournée instinctivement vers l'Ami le plus cher et fort, qui enveloppe Ses enfants de son amour paternel. L'aide de sa mère lui manquait pour comprendre et se contrôler, mais ayant appris où regarder, elle faisait de son mieux pour trouver son chemin et l'arpenter avec assurance. Mais Amy était une jeune pèlerine, et son fardeau en ce moment lui paraissait très lourd. Elle faisait de son mieux pour s'oublier, rester gaie, et se satisfaire de faire ce qu'il fallait même si personne ne le voyait ou ne l'en félicitait. Dans son premier effort pour être très, très bonne, elle décida de faire son testament, comme l'avait fait tante March. Ainsi, si elle tombait malade et mourait, ses biens seraient répartis de manière généreuse et juste. Cela lui pinça le cœur de seulement penser à abandonner ses petits trésors, aussi précieux à ses yeux que les joyaux de la vieille dame.
Durant l'une de ses heures de loisir elle rédigea l'important document aussi bien qu'elle le put, avec quelque aide d'Esther pour les termes légaux ; et, quand la gentille Française eut signé de son nom, Amy se sentit soulagée et mit le papier de côté pour le montrer à Laurie, qu'elle souhaitait avoir pour second témoin. Comme c'était un jour pluvieux, elle monta à l'étage pour s'amuser dans l'une des plus grandes chambres, et prit Polly avec elle pour l'accompagner. Il y avait dans cette pièce une armoire pleine de costumes à l'ancienne mode, avec lesquels Esther l'autorisait à jouer, et c'était là son jeu favori que de se parer des brocarts fanés pour parader devant le grand miroir, faire des révérences majestueuses et exhiber sa traîne dans un froufrou qui la ravissait. Elle était si occupée, ce jour là, qu'elle n'entendit pas Laurie sonner, ni ne remarqua son visage dans l'encadrement de la porte tandis qu'elle se promenait gravement, agitant son éventail et hochant la tête, sur laquelle elle avait placé un grand turban rose qui contrastait étrangement avec sa robe de brocart bleu et son jupon jaune molletonné. Elle était obligé de marcher avec prudence, car elle portait des chaussures à talons hauts, et, comme Laurie le raconta par la suite à Jo, c'était un spectacle comique que de la voir minauder dans ses atours chamarrés, avec Polly qui marchait et se pavanait juste derrière elle en l'imitant de son mieux, et s'arrêtait occasionnellement pour rire ou s'exclamer, « Ne sommes-nous pas élégants ? Va-t'en, vilaine ! Tiens ta langue ! Embrasse-moi, trésor, ha ha ! »
Ayant contenu à grand peine une explosion de gaieté, de peur d'offenser sa majesté, Laurie toqua, et fut accueilli avec grâce.
« Prends un siège et repose-toi pendant que je range tout ça ; après quoi je veux ton avis sur un sujet très sérieux, » dit Amy, quand elle eut fait étalage de sa splendeur et conduit Polly dans un coin. « Cet oiseau me rend la vie insupportable, » poursuivit-elle en ôtant la montagne rose de sa tête, tandis que Laurie s'asseyait à cheval sur une chaise. « Hier, quand Tante s'est endormie, et que j'essayais d'être aussi discrète qu'une souris, Polly a commencé à crier et à s'agiter dans sa cage ; alors je suis allée le faire sortir, et j'y ai trouvé une grosse araignée. Je l'ai poussée pour la faire sortir, et elle s'est glissée sous la bibliothèque ; Polly est allé après elle et s'est baissé pour regarder sous le meuble, en louchant et en disant de sa drôle de voix, « Sortez vous promener, très chère. » Je n'ai pas pu m'empêcher de rire, ce qui a fait jurer Polly, et tante March s'est réveillée et nous a grondés tous les deux.
—  Est-ce que l'araignée a accepté l'invitation du vieux bonhomme ? demanda Laurie en baillant. 
—  Oui, elle est sortie, et Polly s'est enfui, mort de peur, et a grimpé sur le fauteuil de Tante March en criant, "Attrape-la ! Attrape-la ! Attrape-la !" pendant que je chassais l'araignée.
—  C'est un mensonge ! Oh, Seigneur ! s'écria le perroquet, en piquant du bec les orteils de Laurie.
—  Je te tordrais le cou si tu étais à moi, vieil oiseau de malheur, » s'exclama Laurie en agitant le poing dans la direction du volatile, qui pencha la tête sur le côté et croassa gravement, « Alleluia ! Bénis soient vos boutons, mon cher ! »
« Maintenant je suis prête, » dit Amy en fermant la penderie, et en tirant un papier de sa poche. « Je voudrais que tu lises ceci, s'il te plaît, et que tu me dises si c'est légal et comme il faut. J'ai pensé que je devais le faire, car la vie est incertaine, et je ne veux pas de ressentiment sur ma tombe. »
Laurie se mordit les lèvres, et se détournant un peu de la fillette pensive, lit le document suivant, avec une gravité digne d'éloges, étant donné l'orthographe :
« MES DERNIÈRES VOLONTÉS ET MON TESTAMANT
« Moi, Amy Curtis March, saine d'esprit, donne et laigue tous mes biens terrestres, c.-à-d., à savoir, 
« À mon père, mes plus beaux tableaux, dessins, cartes, et œuvres d'art, y compris les cadres. Aussi mes 100$, pour faire ce qui lui plaît.
« À ma mère, tous mes vêtements, sauf le tablier bleu avec des poches, et aussi mon portrait, et ma médaille, avec beaucoup d'amour.
« À ma chère sœur Margaret, je donne ma bague de turkoise (si je l'obtiens), et aussi ma boîte verte avec les colombes dessus, et aussi mon bout de vraie dentelle pour son cou, et mon dessin d'elle comme souvenir de sa "petite fille."
« À Jo je laigue ma broche, celle qui a été réparée avec de la cire à cacheter, et mon encrier en bronze - elle a perdu le couvercle - et mon lapin en plâtre le plus précieux parce que je suis désolée d'avoir brûlé son histoire.
« À Beth (si elle vit après moi) je donne mes poupées et le petit bureau, mon éventail, mes cols de lin et mes nouvelles pantoufles si elle n'est pas trop mince pour les porter quand elle ira mieux. Et ci-joint je lui laisse mon regret de m'être jamais moquée de la vieille Joanna.
« À mon ami et voisin Theodore Laurence je laigue mon portefeuille en papier macher, ma sculpture de cheval en argile même s'il a dit qu'il n'avait pas de cou. Et en retour de sa grande gentillesse dans ces temps d'affliction n'importe laquelle de mes œuvres lui plaira, Noter Dame est la meilleure. 
« À notre vénérable bienfaiteur Mr. Laurence je laisse ma boîte pourpre avec une loupe dans le couvercle qui ira bien pour ses plumes et lui rappellera la petite disparue qui le remercie pour ses faveurs envers sa famille, surtout pour Beth.
« Je souhaite que ma camarade préférée Kitty Bryant aie le tablier de soie bleue et ma bague en or avec une perle, avec un baiser.
« À Hannah je donne le carton à chapeau qu'elle voulait et tous les travaux de couture que je laisse en espérant qu'elle se souviendra de moi en les voyant.
« Ayant maintenant réparti tous mes biens de valeur j'espère que tous seront satisfaits et n'en voudront pas à la défunte. Je pardonne tout le monde, et espère que nous nous retrouverons tous quand les trompes sonneront. Amen.
« À ces volontés et testamant j'appose ma signature et mon seau en ce 20 Nov. Anni Domino 1861.
« AMY CURTIS MARCH
« Témoins : ESTELLE VALNOR
      THÉODORE LAURENCE »
Le dernier nom était écrit au crayon, et Amy expliqua qu'il devait le réécrire à l'encre, et sceller le tout proprement pour elle.
« Qu'est-ce qui t'a mis cette idée en tête ? Est-ce que quelqu'un t'a parlé de quand Beth a donné ses affaires ? » demanda gravement Laurie tandis qu'Amy déposait devant lui un encrier, un bout de ruban rouge, de la cire à cacheter et une chandelle.
Elle lui expliqua, puis demanda anxieusement, « Quelle est cette histoire avec Beth ?
—  Je suis désolé d'en avoir parlé, mais puisque je l'ai fait, je vais te dire. Elle s'est sentie si mal un jour, qu'elle a dit à Jo qu'elle voulait donner son piano à Meg, à toi son oiseau, et la pauvre vieille poupée à Jo, qui l'aimerait en son nom. Elle était navrée d'avoir si peu à donner, et a laissé des mèches de cheveux au reste d'entre nous, et tout son amour à Grand-père. Elle n'a jamais pensé à un testament, elle. »
Laurie avait signé et était en train de sceller tout en parlant, les yeux baissés jusqu'à ce qu'une grosse larme tombe sur le papier. Amy avait l'air très troublée, mais elle dit seulement, « Est-ce que les gens ne mettent pas parfois des genres de post-scriptum à leur testament.
—  Oui. On les appelle des "codicilles."
—  Mets-en un dans le mien alors - que je souhaite qu'on coupe toutes mes boucles, et qu'on les distribue à mes amis. J'ai oublié, mais je veux que ça soit fait, même si ça va m'enlaidir. »
Laurie l'ajouta, en souriant au dernier et au plus grand des sacrifices d'Amy. Puis il joua avec elle pendant une heure, et se montra très intéressé par ses épreuves. Mais quand vint le temps de partir, Amy le retint pour murmurer, les lèvres tremblantes, « Est-ce que Beth est vraiment en danger ?
—  J'en ai bien peur ; mais nous devons espérer que tout ira bien, alors ne pleure pas, ma chérie. » Et Laurie passa un bras autour d'elle dans un geste fraternel, très réconfortant.
Quand il fut parti, elle se rendit dans sa petite chapelle, et, assise dans le crépuscule, elle pria pour Beth, le cœur gros et avec force larmes, avec le sentiment qu'un million de bagues de turquoise ne la consolerait pas de la perte de sa douce petite sœur.
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pamilarbowman · 4 years
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Trucs et conseils pour les problèmes relationnels
Sur la technique la plus capable de ramener l'amour perdu ', vous devriez arrêter ce jag pleurer. D'une part, crier en tout cas une tonne peut être nécessaire quand vous êtes jeune mais que vous êtes un adulte, opposé à une situation délicate, alors surveillez-le en tant qu'adulte. Cela peut donner l'impression d'être à un certain degré gratuit, mais avouons-le, les pleurs ne semblent jamais rien comprendre de nos jours. Des larmes manifestement rapides ont déplorablement transmis leur valeur; aucune vulnérabilité au moment où vous êtes devenu pré-adulte. Bien que vous reveniez au problème actuel, vous devez comprendre `` la stratégie la plus habile pour ramener l'amour perdu '' et l'approche la plus idéale pour gérer la restauration de votre relation avec votre proche.
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Pour chaque mariage, la correspondance est complètement le carré de structure significatif. Pour que votre relation continue de fonctionner, imaginez l'introduction comme gaz. Conversation autour de vos points de vue, esquisses hypothétiques de la même manière que tout soucis à votre moitié et proposez différents objectifs. Pendant tout ce temps, de manière encore plus étonnante, parlez de vos superbes minutes ensemble et basez-vous sur ce qu'il / elle dit.
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La scène de clameurs que nous vivons de temps en temps ruine nos nécessités et au lieu de faire de notre mariage le sommet, nous avons besoin de l'action, des jeunes, des redirections et de tout ce qui pousse à soutenir notre relation avec notre partenaire.
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