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#matthieu le bris
selidren · 2 months
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Automne 1922 - Louxor (Egypte)
7/10
Je n'ai pas souvenir de vous avoir parlé de ce lien si particulier qui les unit depuis l'enfance. Il faut dire qu'au sein de la famille, Adelphe a été pendant longtemps la figure de référence pour Constantin et ses deux sœurs, en tant qu'aîné de tous ses cousins. Il me semble que quelqu'un a évoqué une fois lors d'un repas de famille que Matthieu, le fils aîné de Madame Eugénie, a eu des enfants, mais qui sont décédés peu de temps avant lui. Une histoire sordide à ce qu'on en dit, mais c'est tout ce que j'en sais. Encore un des vieux secrets que les Le Bris ont pris grand soin à enterrer.
Bref, si il est certain que j'ai l'amour de mon mari, il est tout aussi certain que je ne parviendrai jamais à appréhender la relation entre Adelphe et Constantin. C'est une forme d'amour quelque part entre la fraternité et une amitié fusionnelle. Il y a entre eux cette proximité qui, involontairement, me tient à l'écart quand je suis seule avec eux, un langage corporel et du regard qui leur semble propre. Je n'ai jamais vu cela ailleurs, et toutes les autres personnes à qui je m'en suis ouverte, comme Rose, Juliette, ou même ma chère Marie (qui les a connu depuis le berceau) témoignent que cela en a toujours été ainsi. Que partout où le petit Adelphe allait, le jeune Constantin en culottes courtes n'était pas loin derrière. D'où le fait que voir Constantin initier de lui-même une séparation est assez nouveau pour moi, et me fait d'autant plus réaliser qu'il y a entre eux des choses intimes qui ne me seront jamais révélées.
Transcription :
Adelphe « Albertine ? Que fabrique tu ? »
Albertine « C’est un sol aménagé avec des aiguilles de pin séchées. »
Adelphe « Oui, ça en a l’odeur et l’aspect. Nous sommes dans un pays méditerranéen. J’en ai déjà vues et senties lors de mes séjours en Provence. Je ne vois pas ce que cela a de particulier. »
Albertine « Dans le sud du pays, cela reste assez rare. »
Adelphe « Ils en auront fait venir du nord pour rappeler la douceur du littoral aux touristes. C’est sans doute une excellente idée afin de rendre ces endroits plus attrayants et masquer l’odeur de poussière.»
Albertine « Tout à fait. Je n’avais pas réalisé à quel point cela m’avait manqué depuis Alexandrie. »
Constantin « Venez voir ! La chambre funéraire est sublime ! »
Constantin « Qu’est-ce qui vous a retenu ? »
Adelphe « Des aiguilles de pin. »
Constantin « Intéressant… Les Lagides ont introduit en Égypte l’usage du pignon de pin comme aphrodisiaque, peut-être que... »
Albertine « Constantin… »
Adelphe « Les aiguilles de pin ne sont pas là depuis deux-mille ans, Tintin. Et aucun pignon en vue ! »
Constantin « Oh, vous parliez du sol. Drôle d’idée… Une représentation iconographique aurait été plus intrigante en effet… et plus significative. »
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aisakalegacy · 2 years
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⚠️ TW : Réflexions sexistes ⚠️
Été 1892, Hylewood, Canada (5/8)
Je crois que cette année de vie conjugale ont hélas usé l’émerveillement de ma femme quant aux choses simples de la nature. Il est de plus en plus fréquent qu’elle regardât la maison avec envie, et qu’elle ne se satisfasse plus de notre hutte. Ses plaintes ont cessé quand, porté par Perséphone, est venu le printemps, mais j’ai dû les endurer tout l’hiver. Ô, vacuité des femmes ! Pourquoi sont-elles attirées par les biens matériels plus que les biens spirituels ? Elle ne voit pas la beauté de ma hutte, tissée par mes soins avec les fourrures d’animaux que j’ai récupéré à longueur des années : tout ce que Virgile possède vient de Virgile.
[Transcription]
Lucrèce Le Bris : Pardonnez notre froideur. Nous avons été sur nos gardes sans aucun relâche depuis la France, la méfiance est maintenant une seconde peau pour nous. Je suis Lucrèce Le Bris. Ravie de vous connaître.
Clémence Le Bris : Nous avons utilisé tellement de pseudonymes, c’est à peine si je sais encore comment je m’appelle… Quand nous sommes arrivées à Watertown, j’ai failli nous trahir auprès d’un garde-côte en me trompant de nom. Pardon, je suis Clémence Le Bris.
Adèle Le Bris : Il faut que vous me racontiez votre voyage, Madame Le Bris. Cela a dû être un véritable périple.
Clémence Le Bris : Nous avons embarqué au Havre sur un paquebot qui s’appelle La Bourgogne. Trois semaines plus tard, nous étions à New York.
Adèle Le Bris : Vous êtes restée trois semaines sans boire ? Votre régulation est fascinante. À votre âge, je n’avais pas le quart de votre contrôle.
Clémence Le Bris : Oh, c’était très loin d’être aisé. De New York, nous avons pris le train pour Albany, et là…
Auguste Le Bris : Lucrèce. Je suis heureux de faire enfin votre connaissance formelle.
Lucrèce Le Bris : Bonsoir, Auguste. Je n’imaginais pas notre première rencontre aussi… précipitée.
Auguste Le Bris : Je suis navré pour ce que vous avez enduré. Si vous saviez la force de ma colère en apprenant la vérité concernant la mort de Matthieu… Je ne suis habituellement pas le genre de personne à se réjouir du malheur des autres, mais votre frère a eu ce qu’il méritait.
Lucrèce Le Bris : Et pourtant, pas un jour ne passe sans que je le regrette amèrement…
Auguste Le Bris : Je comprends. Vos sentiments sont complexes, mais ils s’éclairciront avec le temps.
Lucrèce Le Bris : Sans doute…
Lucrèce Le Bris : Mais pour l’instant, je souhaite laisser cela de côté et me réjouir : nous sommes enfin arrivées. Merci de nous accueillir.
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christophe76460 · 3 years
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Jeudi 1 juillet 2021 (Jésus a dit :) Quiconque voudra sauver sa vie la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi la trouvera. En effet, quel profit y aura-t-il pour un homme s’il gagne le monde entier, mais qu’il fasse la perte de son âme ? ou que donnera un homme en échange de son âme ? Matthieu 16. 25, 26 Avons-nous la bonne assurance ? Nous vivons à une époque où l’on s’assure contre tous les risques possibles et imaginables : rien n’est oublié, depuis le bris de glace jusqu’à l’incendie dévastateur… Je peux même prendre une assurance pour que le coût de mes propres obsèques ne soit pas à la charge de ma famille. De quoi vivre tranquille ! Ne faudrait-il pas se préoccuper aussi avant tout de ce qui se passera après la mort ? Que sont les quelques décennies de notre vie comparées à l’éternité ? Quand il me faudra tout quitter, mon assurance-vie mettra peut-être mes proches à l’abri des problèmes financiers, mais moi, je devrai rencontrer mon Créateur, et les assurances que j’aurai souscrites pour ma vie terrestre seront alors sans valeur ni effet. Il ne s’agit pas seulement d’un “risque” à couvrir, mais d’une chose qui arrivera de façon certaine. Un risque, par définition, est un danger seulement éventuel. Mais la rencontre avec Dieu est une certitude, un événement absolument incontournable. Et lors de cette rencontre, la seule question qui se posera est celle-ci : serai-je, ou non, chargé de mes péchés devant le Dieu saint, qui ne peut pas les supporter ? Dieu nous aime tant, qu’il nous propose de régler cette question avant qu’il ne soit trop tard. Chacun peut se décharger de ses péchés sur Jésus, et accepter le fait que lui s’en est occupé avec Dieu en s’offrant en sacrifice à notre place. Cette “assurance” est alors gratuite, Lui a payé le prix ! la bonne semence https://www.instagram.com/p/CQyX6CTMmCO/?utm_medium=tumblr
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yes-bernie-stuff · 3 years
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Jeudi 1 juillet 2021
(Jésus a dit :) Quiconque voudra sauver sa vie la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi la trouvera. En effet, quel profit y aura-t-il pour un homme s’il gagne le monde entier, mais qu’il fasse la perte de son âme ? ou que donnera un homme en échange de son âme ?Matthieu 16. 25, 26Avons-nous la bonne assurance ?
Nous vivons à une époque où l’on s’assure contre tous les risques possibles et imaginables : rien n’est oublié, depuis le bris de glace jusqu’à l’incendie dévastateur… Je peux même prendre une assurance pour que le coût de mes propres obsèques ne soit pas à la charge de ma famille. De quoi vivre tranquille !
Ne faudrait-il pas se préoccuper aussi avant tout de ce qui se passera après la mort ? Que sont les quelques décennies de notre vie comparées à l’éternité ?
Quand il me faudra tout quitter, mon assurance-vie mettra peut-être mes proches à l’abri des problèmes financiers, mais moi, je devrai rencontrer mon Créateur, et les assurances que j’aurai souscrites pour ma vie terrestre seront alors sans valeur ni effet.
Il ne s’agit pas seulement d’un “risque” à couvrir, mais d’une chose qui arrivera de façon certaine. Un risque, par définition, est un danger seulement éventuel. Mais la rencontre avec Dieu est une certitude, un événement absolument incontournable. Et lors de cette rencontre, la seule question qui se posera est celle-ci : serai-je, ou non, chargé de mes péchés devant le Dieu saint, qui ne peut pas les supporter ?
Dieu nous aime tant, qu’il nous propose de régler cette question avant qu’il ne soit trop tard. Chacun peut se décharger de ses péchés sur Jésus, et accepter le fait que lui s’en est occupé avec Dieu en s’offrant en sacrifice à notre place. Cette “assurance” est alors gratuite, Lui a payé le prix !
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artwalktv · 5 years
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Directed by Colin Solal Cardo Story by Christine and the Queens & Colin Solal Cardo Screenplay by Colin Solal Cardo Produced by Rémy Solomon Executive producers: Julien Berlan, Elsa Rakotoson, Marie Fioriti DOP: Crille Forsberg Choreographer: Ryan Heffington Editor: Tianès Montasser Costume Designer: Jonathan Huguet Set Designer: Jeanne Ader Color grading: Fabien Pascal Guest starring: Caroline Polachek and Félix Maritaud as “The Fauna” Dancers: Brandon Masele, Emmanuelle Soum, Enzo Boffa, Josh Wild, Liza Lapert, Maji Claire, Patric Kuo, Silvia Contento Extras:Adam Dahibi, Adam Grandval, Alan Tardif, Alexia Pereira, Aminata Thiboult, Bonnie El Bokeili, Coli-Fary Diouf, Erwan Fale, Eva Studzinski, Fabian Lamy, Fatoumata Diawara, Fleur Dujat, Jordy Van Beghin, Laurent Benhenni, Mariana Benenge, Mélissa Bocoum, Melvin Malheurty, Nicolas Lecourt Mansion, Pricile Ugena, Reihane Grandguillaume, Roxanne Ky, Ryan Meng, Sahné Rasoanaivo, Serena Freira, Stencia Yambogaza, Thomas Lelong, Tidiane Diop, William Dybele Line Producer: Ophélie Stavropoulos Production Coordinator: Mélanie Gilbon First Assistant Director: Juliette Mabille Second Assistant Director: Elsa Michon Assistant Choreographer: Benjamin Milan Casting Extras: Dourane Fall, Conan Laurendot Leader Extra: Fiona Bègue Assistant: Hugo Dao First Assistant Camera: Loup Lebreton Second Assistant Camera: Dimitri Sorel Third Assistant Camera: Jimmy Nguyen Steadicam Operator: Rémi Quilichini B Camera Operator: Julien Pujol Art Department Coordinator: Marie-Aubrey Molès Second Assistant Art Director: Isabelle Lawson Prop Master: Victor Delbos Set Decorators: Lisa Boukobza, Gilles Garnier, Clothilde Cras De Belleval, Timon Milon, Laurent Saint-Gaudens, Océane Dufau Unit Manager: Kim Shewy Unit Assistants: Marion Prieux, Jean-Fred David, Djibyrile Sy, Romane Botquin, Penelope Ader, Charles Crapart, Alexandre Do, Emilia Massias, Jérôme Babinard, Sacha Hayon Gaffer: Basile Barniské Electricians: Adrien Lallau, François Auclair, Vincent Taberlet, Marchal Bedy, Frédéric Chevrier, Lucas Janiszewski, Matthieu Legoupil Key Grip: Tristan Morin Grips: Zaher Megdiche, Camille Conroy, Tanguy Bourgeois, Thomas Canivet, Ugo Villaume Make-Up Artist: Manu Kopp Hair Stylist: Pawel Solis First Assistant Costume Designer: Sarah Bernard Second Assistant Costume Designer: Lise Breton Adjuster: Brice Fernandes Stylist Extras: Pierre De Mones Stylist Extras Assistants: Jill Gattegno, Louise Pisselet Sfx Make-Up Designers: Raphaël Guionnet, Charlotte Arguillere, Antoine Wayne, Cindy Bohn, Joël Mogade, Alexis Kinebanyan, Christophe Mureau Sound Recordist: Charles Darnaud Sound Mix: Alban Lejeune, Eliott Sebbag Sound Mastering: Ash Workman Post Production: Everest Head Of Post Production: Sylvain Obriot Color Grading: Fabien Pascal Post Producer Fx: Chloé Juillard Editing Assistant: Ella Dixon Technical Post Producer: Jeremy Le Bris Graphists: Vincent Heine, Stephane Gassin, Francois Puget, Damien Thiebot Title Designer: Julien Seiller Typographer: Julien Priez Set Photographer: Jonathan ‘Ojoz’ Adelaide Special thanks to: Les équipes de l’Opéra national de Paris, Nicolas Lecourt Mansion, Julien Pujol, Silverway, Kodak, Everest, Rvz
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whileiamdying · 5 years
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Directed by Colin Solal Cardo Story by Christine and the Queens & Colin Solal Cardo Screenplay by Colin Solal Cardo Produced by Rémy Solomon Executive producers: Julien Berlan, Elsa Rakotoson, Marie Fioriti DOP: Crille Forsberg Choreographer: Ryan Heffington Editor: Tianès Montasser Costume Designer: Jonathan Huguet Set Designer: Jeanne Ader Color grading: Fabien Pascal Guest starring: Caroline Polachek and Félix Maritaud as “The Fauna” Dancers: Brandon Masele, Emmanuelle Soum, Enzo Boffa, Josh Wild, Liza Lapert, Maji Claire, Patric Kuo, Silvia Contento Extras:Adam Dahibi, Adam Grandval, Alan Tardif, Alexia Pereira, Aminata Thiboult, Bonnie El Bokeili, Coli-Fary Diouf, Erwan Fale, Eva Studzinski, Fabian Lamy, Fatoumata Diawara, Fleur Dujat, Jordy Van Beghin, Laurent Benhenni, Mariana Benenge, Mélissa Bocoum, Melvin Malheurty, Nicolas Lecourt Mansion, Pricile Ugena, Reihane Grandguillaume, Roxanne Ky, Ryan Meng, Sahné Rasoanaivo, Serena Freira, Stencia Yambogaza, Thomas Lelong, Tidiane Diop, William Dybele Line Producer: Ophélie Stavropoulos Production Coordinator: Mélanie Gilbon First Assistant Director: Juliette Mabille Second Assistant Director: Elsa Michon Assistant Choreographer: Benjamin Milan Casting Extras: Dourane Fall, Conan Laurendot Leader Extra: Fiona Bègue Assistant: Hugo Dao First Assistant Camera: Loup Lebreton Second Assistant Camera: Dimitri Sorel Third Assistant Camera: Jimmy Nguyen Steadicam Operator: Rémi Quilichini B Camera Operator: Julien Pujol Art Department Coordinator: Marie-Aubrey Molès Second Assistant Art Director: Isabelle Lawson Prop Master: Victor Delbos Set Decorators: Lisa Boukobza, Gilles Garnier, Clothilde Cras De Belleval, Timon Milon, Laurent Saint-Gaudens, Océane Dufau Unit Manager: Kim Shewy Unit Assistants: Marion Prieux, Jean-Fred David, Djibyrile Sy, Romane Botquin, Penelope Ader, Charles Crapart, Alexandre Do, Emilia Massias, Jérôme Babinard, Sacha Hayon Gaffer: Basile Barniské Electricians: Adrien Lallau, François Auclair, Vincent Taberlet, Marchal Bedy, Frédéric Chevrier, Lucas Janiszewski, Matthieu Legoupil Key Grip: Tristan Morin Grips: Zaher Megdiche, Camille Conroy, Tanguy Bourgeois, Thomas Canivet, Ugo Villaume Make-Up Artist: Manu Kopp Hair Stylist: Pawel Solis First Assistant Costume Designer: Sarah Bernard Second Assistant Costume Designer: Lise Breton Adjuster: Brice Fernandes Stylist Extras: Pierre De Mones Stylist Extras Assistants: Jill Gattegno, Louise Pisselet Sfx Make-Up Designers: Raphaël Guionnet, Charlotte Arguillere, Antoine Wayne, Cindy Bohn, Joël Mogade, Alexis Kinebanyan, Christophe Mureau Sound Recordist: Charles Darnaud Sound Mix: Alban Lejeune, Eliott Sebbag Sound Mastering: Ash Workman Post Production: Everest Head Of Post Production: Sylvain Obriot Color Grading: Fabien Pascal Post Producer Fx: Chloé Juillard Editing Assistant: Ella Dixon Technical Post Producer: Jeremy Le Bris Graphists: Vincent Heine, Stephane Gassin, Francois Puget, Damien Thiebot Title Designer: Julien Seiller Typographer: Julien Priez Set Photographer: Jonathan ‘Ojoz’ Adelaide Special thanks to: Les équipes de l’Opéra national de Paris, Nicolas Lecourt Mansion, Julien Pujol, Silverway, Kodak, Everest, Rvz
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alilou81 · 5 years
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Bonjour à toutes et à tous !
Aujourd’hui je vous propose un petit bilan des Déferlantes d’Argelès-sur-mer. Petit car à cause de mon programme chargé j’ai pu assister à seulement 2 soirs, le vendredi et le samedi.
  Pour la partie audio, avec notamment les interviews d’artistes c’est dans l’onglet Selponie (en cliquant sur ce lien)
  La programmation:
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  Le festival: Recap’:
Vendredi:
Arrivé avec un peu retard car 3h20 de route c’est long, j’ai à peine eu le temps de m’installer dans ma location que je devais repartir pour ma première interview.
Bertille, jeune chanteuse de la région a accepté de répondre à quelques questions.
Interview agréable réalisé au bord de la piscine de l’hôtel du parc de Valmy.
D’ailleurs, c’est à cet endroit, sous la chaleur estivale mais heureusement à l’ombre des grands arbres que ce sont déroulé toutes mes interviews.
Au niveau des concerts, comme je les avaient déjà vu quelques semaines auparavant (à Grain de Sel ndlr; interview à écouter ici) j’ai profité que Delgrès était sur scène pour faire un petit tour de parc.
Juste après eux suivait Dadju, déjà vu à Montauban. J’en ai donc profité pour me reposer et être en forme pour le soir.
Bigflo et Oli ouvrait le début de soirée. Malgré la chaleur et la lumière du jour les frères toulousains nous offrirent un show digne de leur réputation. Bon dans l’ensemble et très bon par moment.
Jaïn, dont je suis secrètement amoureux leur succédait. Je vais seulement dire que j’ai adoré parce que sinon je pourrais partir très très loin dans les compliments élogieux et je perdrais de ma neutralité journalistique. Sachez simplement que le spectacle était au rendez-vous.
-M-. Quel performance ! Exceptionnelle. Fabuleux. Incroyable. Quel guitariste extraordinaire. J’avais vu un soir de décembre un concert télévisé. J’en avais gardé un bon souvenir.
Mais la… woah !
  Matthieu Chedid a offert un des plus beaux si ce n’est le plus beau moments de cette 13e édition. En invitant BigFlo et Oli, Jain et des bénévoles, pour partager un long final sur Machistador, la prestation entra dans la légende. (Comment ça je m’emballe ?)
Je n’ai qu’une chose à dire: allez le voir (et espérez qu’ils vous offre la même performance).
Pour clôturer la soirée Feder, célèbre DJ, faisait chauffer les platines et se déhancher les quelques courageux et courageuse.
Samedi:
3 interviews aujourd’hui (dont 2 à retrouver dans l’onglet Selponie, le troisième ayant droit à son propre article).
Faustine, Fils de Plume et Vinz ont accepté de se prêter au jeu des questions-réponses.
Pour les concerts sur la grande scène se sont succèdaient La Ruda, La Pieta, ZAZ, Patrick Bruel, Boulevard Des Airs et les barbus de ZZ Top.
Les trois premiers ont offert de belles prestations, toutes en douceur et mélodies. Seule La Pieta s’attira les foudres de quelques spectateurs, notamment en les appelants affectueusement “bande de batards”. Je vous laisse juger de l’efficacité de ce petit nom mais sachez que le public présent l’a peu apprécié.
Se qu’il a apprécié en revanche c’est la prestation de Patrick Bruel.
Première Déferlantes pour l’artiste et un public conquis. 1h30 de spectacle (contre 2h45 en concert/salle) qui a ravi les femmes (et les hommes qui accompagnaient). Des classiques repris en cœur et les chansons de son nouvel album (déjà apprise par cœur par les fans) faisaient chavirer les festivaliers.
Le festival fût refermé par les ZZ Top qui l’était (top, ndlr). Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute et j’avais de la route donc je n’ai pas assisté à l’intégralité du show.
J’ai donc repris la route après la 2e ou 3e chanson.
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Remerciements
Un grand merci à Laura Bris du service presse pour m’avoir permis, encore une fois, d’assister à ce festival.
Un grand Merci aux artistes qui ont répondu à mes interviews
Un grand bravo (et merci) aux bénévoles et organisateurs.
Et enfin un grand merci aux artistes, qui malgré la chaleur ont assurés le spectacle.
Rendez-vous l’année prochaine !
Ali
Bilan: Les Déferlantes #13 Bonjour à toutes et à tous ! Aujourd'hui je vous propose un petit bilan des Déferlantes d'Argelès-sur-mer.
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ozkamal · 5 years
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Directed by Colin Solal Cardo Story by Christine and the Queens & Colin Solal Cardo Screenplay by Colin Solal Cardo Produced by Rémy Solomon Executive producers: Julien Berlan, Elsa Rakotoson, Marie Fioriti DOP: Crille Forsberg Choreographer: Ryan Heffington Editor: Tianès Montasser Costume Designer: Jonathan Huguet Set Designer: Jeanne Ader Color grading: Fabien Pascal Guest starring: Caroline Polachek and Félix Maritaud as “The Fauna” Dancers: Brandon Masele, Emmanuelle Soum, Enzo Boffa, Josh Wild, Liza Lapert, Maji Claire, Patric Kuo, Silvia Contento Extras:Adam Dahibi, Adam Grandval, Alan Tardif, Alexia Pereira, Aminata Thiboult, Bonnie El Bokeili, Coli-Fary Diouf, Erwan Fale, Eva Studzinski, Fabian Lamy, Fatoumata Diawara, Fleur Dujat, Jordy Van Beghin, Laurent Benhenni, Mariana Benenge, Mélissa Bocoum, Melvin Malheurty, Nicolas Lecourt Mansion, Pricile Ugena, Reihane Grandguillaume, Roxanne Ky, Ryan Meng, Sahné Rasoanaivo, Serena Freira, Stencia Yambogaza, Thomas Lelong, Tidiane Diop, William Dybele Line Producer: Ophélie Stavropoulos Production Coordinator: Mélanie Gilbon First Assistant Director: Juliette Mabille Second Assistant Director: Elsa Michon Assistant Choreographer: Benjamin Milan Casting Extras: Dourane Fall, Conan Laurendot Leader Extra: Fiona Bègue Assistant: Hugo Dao First Assistant Camera: Loup Lebreton Second Assistant Camera: Dimitri Sorel Third Assistant Camera: Jimmy Nguyen Steadicam Operator: Rémi Quilichini B Camera Operator: Julien Pujol Art Department Coordinator: Marie-Aubrey Molès Second Assistant Art Director: Isabelle Lawson Prop Master: Victor Delbos Set Decorators: Lisa Boukobza, Gilles Garnier, Clothilde Cras De Belleval, Timon Milon, Laurent Saint-Gaudens, Océane Dufau Unit Manager: Kim Shewy Unit Assistants: Marion Prieux, Jean-Fred David, Djibyrile Sy, Romane Botquin, Penelope Ader, Charles Crapart, Alexandre Do, Emilia Massias, Jérôme Babinard, Sacha Hayon Gaffer: Basile Barniské Electricians: Adrien Lallau, François Auclair, Vincent Taberlet, Marchal Bedy, Frédéric Chevrier, Lucas Janiszewski, Matthieu Legoupil Key Grip: Tristan Morin Grips: Zaher Megdiche, Camille Conroy, Tanguy Bourgeois, Thomas Canivet, Ugo Villaume Make-Up Artist: Manu Kopp Hair Stylist: Pawel Solis First Assistant Costume Designer: Sarah Bernard Second Assistant Costume Designer: Lise Breton Adjuster: Brice Fernandes Stylist Extras: Pierre De Mones Stylist Extras Assistants: Jill Gattegno, Louise Pisselet Sfx Make-Up Designers: Raphaël Guionnet, Charlotte Arguillere, Antoine Wayne, Cindy Bohn, Joël Mogade, Alexis Kinebanyan, Christophe Mureau Sound Recordist: Charles Darnaud Sound Mix: Alban Lejeune, Eliott Sebbag Sound Mastering: Ash Workman Post Production: Everest Head Of Post Production: Sylvain Obriot Color Grading: Fabien Pascal Post Producer Fx: Chloé Juillard Editing Assistant: Ella Dixon Technical Post Producer: Jeremy Le Bris Graphists: Vincent Heine, Stephane Gassin, Francois Puget, Damien Thiebot Title Designer: Julien Seiller Typographer: Julien Priez Set Photographer: Jonathan ‘Ojoz’ Adelaide Special thanks to: Les équipes de l’Opéra national de Paris, Nicolas Lecourt Mansion, Julien Pujol, Silverway, Kodak, Everest, Rvz
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motioncollector · 5 years
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Christine and the Queens - La vita nuova via https://youtu.be/EIdSORj_dd0 // La vita nuova New EP available here: https://ChristineAndTheQueens.lnk.to/lavitanuova_Yo Story by Christine and the Queens and Colin Solal Cardo Directed by Colin Solal Cardo Produced by Rémy Solomon Executive producers: Julien Berlan, Elsa Rakotoson, Marie Fioriti DOP: Crille Forsberg Choreographer: Ryan Heffington Editor: Tianès Montasser Costume Designer: Jonathan Huguet Set Designer: Jeanne Ader Color grading: Fabien Pascal Guest starring: Caroline Polachek and Félix Maritaud as “The Fauna” Dancers: Brandon Masele, Emmanuelle Soum, Enzo Boffa, Josh Wild, Liza Lapert, Maji Claire, Patric Kuo, Silvia Contento Extras:Adam Dahibi, Adam Grandval, Alan Tardif, Alexia Pereira, Aminata Thiboult, Bonnie El Bokeili, Coli-Fary Diouf, Erwan Fale, Eva Studzinski, Fabian Lamy, Fatoumata Diawara, Fleur Dujat, Jordy Van Beghin, Laurent Benhenni, Mariana Benenge, Mélissa Bocoum, Melvin Malheurty, Nicolas Lecourt Mansion, Pricile Ugena, Reihane Grandguillaume, Roxanne Ky, Ryan Meng, Sahné Rasoanaivo, Serena Freira, Stencia Yambogaza, Thomas Lelong, Tidiane Diop, William Dybele Line Producer: Ophélie Stavropoulos Production Coordinator: Mélanie Gilbon First Assistant Director: Juliette Mabille Second Assistant Director: Elsa Michon Assistant Choreographer: Benjamin Milan Casting Extras: Dourane Fall, Conan Laurendot Leader Extra: Fiona Bègue Assistant: Hugo Dao First Assistant Camera: Loup Lebreton Second Assistant Camera: Dimitri Sorel Third Assistant Camera: Jimmy Nguyen Steadicam Operator: Rémi Quilichini B Camera Operator: Julien Pujol Art Department Coordinator: Marie-Aubrey Molès Second Assistant Art Director: Isabelle Lawson Prop Master: Victor Delbos Set Decorators: Lisa Boukobza, Gilles Garnier, Clothilde Cras De Belleval, Timon Milon, Laurent Saint-Gaudens, Océane Dufau Unit Manager: Kim Shewy Unit Assistants: Marion Prieux, Jean-Fred David, Djibyrile Sy, Romane Botquin, Penelope Ader, Charles Crapart, Alexandre Do, Emilia Massias, Jérôme Babinard, Sacha Hayon Gaffer: Basile Barniské Electricians: Adrien Lallau, François Auclair, Vincent Taberlet, Marchal Bedy, Frédéric Chevrier, Lucas Janiszewski, Matthieu Legoupil Key Grip: Tristan Morin Grips: Zaher Megdiche, Camille Conroy, Tanguy Bourgeois, Thomas Canivet, Ugo Villaume Make-Up Artist: Manu Kopp Hair Stylist: Pawel Solis First Assistant Costume Designer: Sarah Bernard Second Assistant Costume Designer: Lise Breton Adjuster: Brice Fernandes Stylist Extras: Pierre De Mones Stylist Extras Assistants: Jill Gattegno, Louise Pisselet Sfx Make-Up Designers: Raphaël Guionnet, Charlotte Arguillere, Antoine Wayne, Cindy Bohn, Joël Mogade, Alexis Kinebanyan, Christophe Mureau Sound Recordist: Charles Darnaud Sound Mix: Alban Lejeune, Eliott Sebbag Sound Mastering: Ash Workman Post Production: Everest Head Of Post Production: Sylvain Obriot Color Grading: Fabien Pascal Post Producer Fx: Chloé Juillard Editing Assistant: Ella Dixon Technical Post Producer: Jeremy Le Bris Graphists: Vincent Heine, Stephane Gassin, Francois Puget, Damien Thiebot Title Designer: Julien Seiller Typographer: Julien Priez Set Photographer: Jonathan ‘Ojoz’ Adelaide Special thanks to: Les équipes de l’Opéra national de Paris, Nicolas Lecourt Mansion, Julien Pujol, Silverway, Kodak, Everest, Rvz http://www.christineandthequeens.com Like Christine on Facebook: https://www.facebook.com/christineandthequeens/ Follow Christine on Twitter: http://www.twitter.com/queenschristine Follow Christine on Instagram: https://www.instagram.com/christineandthequeens/ Subscribe to the channel : http://bit.ly/ChristinetheQueens
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selidren · 1 year
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Printemps 1906 - Champs-les-Sims
15/19
Peut-être ne le savez vous pas, mais ma Grand-Mère a tout d'une bonne chrétienne, avec malgré tout une grande croyance en beaucoup d'histoires mystiques. Elle m'a raconté toute mon enfance qu'il arrivait aux fantômes de la famille de la visiter la nuit, quand tout le monde dormait. Selon elle, Tante Daphné voyait elle aussi les esprit, mais il n'y a plus moyen aujourd'hui de le lui demander. Elle ajoute aussi fréquemment que quand elle aperçoit le fantôme de Grand-Père, c'est qu'un grand malheur se prépare.
Transcription :
Rhabba : Ô esprit des défunts... Ô ombre des âmes du royaume d'Osiris souverain... Ecoutez mes chants et mes paroles. Remontez des champs d'Ialou, parmi les terrestres du royaume diurne de Râ. Répondez moi... Faites entendre votre voix...
Rhabba : Les esprits sont là, Madame. C'est à vous d'appeler le bon. Allez-y ?
Eugénie : Très bien. Heu... André ?
Rhabba : André, frère qui marche aux côtés d'Anubis. Celui que Ammout la cruelle ne dévora pas... Ton épouse bien-aimée t'appelle ! Réponds à ses sollicitations...
Rhabba : Voyez-vous la brume dans la sphère Madame ?
Eugénie : Oui, enfin je crois.
Rhabba : Il est ici, remonté du Royaume d'Osiris.
Eugénie : Le Royaume d'Osiris... Très bien...
Rhabba : Posez-lui vos questions, je vous transmettrai ses réponses et... oh attendez... il a quelque chose à vous transmettre urgemment. Il dit qu'il vous aime et qu'il est desolé de vous avoir abandonnée ainsi dans des temps si troublés.
Eugénie : C'est bien André... Madame Rhabba, force est de constater que vous n'avez rien des charlatans qui prétendent convoquer les morts par chez nous.
Eugénie : A quoi cela ressemble-t-il de l'autre côté ?
Rhabba : Il dit avoir parcouru les longs champs de blé doré avant d'atteindre le pays de l'éternelle quiétude. Sous l'égide de Dieu, ce royaume est baigné par un doux soleil, traversé de fraîches rivières. Il converse souvent avec ses parents, qui l'ont attendu, fils idéal, pendant si longtemps.
Eugénie : Oh... Est-il avec nos enfants ? Mon petit Matthieu...
Rhabba : Votre fils est là-bas lui aussi. Il vous aime aussi tendrement qu'André.
Eugénie : Hum... André est-il heureux ?
Rhabba : Oui. Mais son bonheur n'est pas complet.
Eugénie : Vraiment ?
Rhabba : Il dit que l'endroit est parfait. Qu'il se sent en paix. Mais pas complet. Votre absence auprès de lui le torture, si bien qu'il sent qu'il a laissé en vous une part de lui-même.
Eugénie : Il veut... que nous passion l'éternité ensemble ?
Rhabba : C'est cela. Mais il vous fait savoir de prendre votre temps. Il sait qu'il serait égoïste de vous appeler à lui alors que votre famille a tant besoin de vous.
Rhabba : Ô esprit d'André ! Que veux-tu dire d'autre à ton épouse adorée ?
Eugénie : Merci mais ce ne sera pas néc...
Rhabba : Il veut que vous sachiez que peu importe ce qui s'est passé, cela n'est pas de votre faute, il ne faut jamais, au grand jamais, vous le reprocher.
Eugénie : ... Pas de doute possible, il n'y a que mon mari pour me dire ce genre de choses.
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selidren · 1 year
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Printemps 1906 - Champs-les-Sims
18/19
Je me rends compte également que je ne vous ai pas encore félicité pour la naissance de notre fils. Vous devez être un père comblé à présent avec deux enfants. Marie et moi voudrions bien avoir un troisième enfant sous peu, et peut-être cela sera-t-il votre cas également d'ici quelques années. Prévoyez-vous de rester auprès de votre famille après cette éprouvante expédition ? De telles blessures doivent mettre du temps à se refermer, que ce soit sur le plan physique ou celui de l'esprit, et votre Eugénie peut vous y aider.
Transcription :
Eugénie : Je ne veux que la confirmation que mon faquin de mari est bien là où il devrait être : à pourrir au fin fond des Enfers !
Rhabba : Vous n'êtez pas une cliente très ordinaire vous... C'est bien la première fois que quelqu'un d'aussi rancunier frappe à ma porte.
Eugénie : Vous n'avez aucune idée de ce qu'il m'a fait, très chère. Il m'a trompée, dupée, dépossédée honteusement de la fortune de mes parents. Et au moment où nous avons perdu notre fils et que notre fille a été envoyée en prison, il est ... mort en m'abandonnant seule face au malheur.
Rhabba : Mais quel monstre ! Je comprends que vous vouliez vous assurer qu'un tel goujat pourrisse pour l'éternité.
Eugénie : N'y a-t-il aucun moyen de s'en assurer ?
Rhabba : Si bien sur ! Le monde peut signifier obstacle et l'hostilité. Quand à l'as de coupe, on peut le lire comme l'enfermement.
Eugénie : Et que peut en déduire une professionnelle du tarot ?
Rhabba : Il est coincé dans les tréfonds des Enfers, entouré et torturé par les pires démons du Lucifer, et comme il n'admet pas ce qu'il a fait, il ne peut s'engager sur la voie du pardon.
Eugénie : Voilà qui est parfait. Ma chère, vous ôtez de mes épaules un poids qui me pèse depuis des décennies.
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selidren · 2 years
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Eté 1897 - Champs-les-Sims
6/7
Fort heureusement, tout s’est fort bien passé. Ma grand-mère m’a précisé que ma douce Marie a souffert de ce qu’elle appelle la “démence passagère de la parturiente”, mais sans réellement vouloir m’en dire plus. Je suppose que la douleur fait dire aux futures mères des choses qu’elle regrette plus tard, même si connaissant mon épouse, c’est fort son genre de regretter la moindre parole qu’elle profère. 
Quand on me fit entrer dans la chambre et que Marie me mis notre fils dans les bras, j’ai compris que ma vie venait de changer du tout au tout, et qu’à jamais je serai tributaire de ce petit être si fragile qui a tant besoin de moi et de sa mère.
Transcription :
Eugénie : A votre aise ma petite.
Marie : N’y a-t-il... pas moyens... d’atténuer la douleur autrement ?
Eugénie : Vous pensez aux médicaments ? Je ne crois pas que de telles choses existent.
Marie : Rose m’a parlé d’un... une substance qu’on appelle morphine.
Eugénie : Il faut absolument que je dise à Adelphe d’arrêter de lui ramener des revues de médecine de Paris. Cette petite doit cesser de se bercer d’illusions, une femme ne peut devenir médecin. De toute façon, quelle mère aurait envie de se priver de sensations le plus beau jour de sa vie ? J’ai accouché de six beaux enfants, et rien ne m’a paru plus divin dans ma vie que l’instant, où, à peine sortis de mon sein, la sage-femme me les déposait sur le ventre.
Marie : Je croyais que le plus beau jour de la vie d’une femme était son mariage ? Vous ne m’aidez pas beaucoup Eugénie.
Eugénie : Bien sur que je vous aide ! Je vous écoute déblatérer vos âneries depuis des heures déjà, entre blasphème et remise en question de mes compétences ! J’ai accouché ma plus jeune fille et ma bru à chaque délivrance, et tous ces enfants sont en pleine santé. Alors pour l’amour du ciel, cessez de faire l’enfant et allongez vous sur le lit !
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selidren · 2 years
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Eté 1894 - Champs-les-Sims
5/12
Elle s’est ingéniée à empêcher Grand-Mère de se rendre au jardin au moment où l’on extrayait le corps de mon oncle de sa tombe de fortune. Je suis heureux au final qu’on l’en ait tiré, nous pourrons ainsi lui donner une sépulture en bonne et due forme au côté des autres membres de notre famille, auprès d’Oncle Matthieu et Tante Lazarine.
Je conçois tout à fait que la journée fut tendue. Ma grand-mère rongeait son frein, mais mes cousines étant loin d’être bêtes, elle se sont enquises de tout ce raffut et il était compliqué de les tenir loin des fenêtres. Heureusement que les arbres ont dissimulé les événements depuis la fenêtre de la chambre d’enfant. Tante Madeleine a eu la bonne idée de réclamer à Juliette un concert improvisé qui a été, selon le dire de tout le monde, très apprécié. Cela me fait plaisir, car personne n’avait jamais pu apprécier un quelconque morceau depuis le départ de ma tante. Je suis content que ma grand-mère ait pu apprécier cette journée avant toute la douleur qui la terrasse et l’oblige à garder le lit. Le médecin est venu la consulter à ma demande, et il m’assure que ce n’est que du chagrin. J’ai été si inquiet, que serai-je devenu sans elle ?
Transcription :
Madeleine : Oh mais j’y compte bien. Avec votre aide, cela va de soi.
Eugénie : Mon aide ?
Madeleine : Ne jouez pas les innocentes, chacun par ici sait que vous êtes une marieuse hors de paire. Et peut-être l’ignorez vous, mais un certain jeune homme fait plus d’effet à ma chère petite fille qu’un petit fonctionnaire de pacotille.
Eugénie : Qui donc ? Vous pouvez compter sur mon aide, cela va sans dire.
Madeleine : Mais votre Adelphe, pardi ! Ils ne se quittent pas des yeux durant la messe, s’arrangeant pour n'être jamais loin de l’autre, et dès qu’elle lui adresse la parole, il prend la couleur des pivoines et n’arrive plus qu’à bafouiller quelques mots. Vous l’ignoriez vraiment ?
Eugénie : Vous me l’apprenez figurez vous. J’avais autrefois l’oeil plus affuté durant l’office, mais je ne puis faire autrement que de prier ces derniers temps.
Madeleine : Je le sais bien Eugénie. Mais ce petit a déjà tant de choses sur les épaules, ne pourrions nous pas au moins lui offrir ce que nous n’avons jamais eu ni vous ni moi ? Un beau mariage, heureux et long ?
Eugénie : Bien sûr que je le souhaite ! Mais mon esprit est accaparé par autre chose. Madeleine, je vous en prie, pourriez vous m’accompagner au jardin ? Je dois savoir ce qu’ils ont trouvé, j’en ai besoin...
Madeleine : Eugénie, par pitié. Ne vous infligez pas cela...
Juliette : Grand-Mère ! Grand-Mère ! Que font ces policiers dans le jardin ?
Eugénie : Oh... rien dont tu doive te préoccuper ma petite...
Madeleine : Juliette ! Cela fait si longtemps que je ne t’avais vue ! Ma parole, tu as encore grandi, je suis surprise qu’on trouve encore des robes à ta taille.
Eugénie : Juliette ! N’as tu donc pas dit bonjour à Tante Madeleine ?
Madeleine : Ce n’est rien voyons. Dis moi chère petite, est-il vrai que tu joue du piano ?
Juliette : Oui, Grand-Mère me fait donner trois leçons la semaine.
Madeleine : Vraiment ? Jouerai-tu quelque chose pour moi ?
Juliette : Oui, mais je se passe-t-il dans le jardin ?
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selidren · 2 years
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Automne 1893 - Champs-les-Sims
7/9
Elle force néanmoins mon admiration. Je tends à penser que peu de parents pourraient encore se tenir debout et affronter la vie avec tant de pertes. Mais comme si ce n’était pas assez, elle est sans cesse importunée.
En effet, le commissaire de Séraincourt, qui a sa juridiction sur notre commune également, s’est mis en tête de “résoudre” cette affaire. Il ne se passe pas grand chose à la campagne, et depuis la mort de mon oncle Matthieu, aucune autre affaire d’envergure ne s’est présentée par ici. Ce n’est pas tous les jours que des gens comme mon oncle et ma tante disparaissent. Cela fait quelques mois qu’il fouille et retourne chaque pierre de la région pour essayer de trouver des réponses qui ne viendront jamais. Il essaie par exemple de convaincre ma grand-mère que Tante Lucrèce et Tante Clémence sont parties en Amérique, ce qui est ridicule. Pire que tout, il insinue à mots à peine couverts qu’elles ont tué mon oncle. Cela est révoltant. Il ne vaut pas mieux que ses collègues qui osèrent autrefois faire de ma pauvre mère une tueuse.
Transcription : 
Eugénie : Commissaire ? Mais par où êtes-vous donc rentré ?
Commissaire Malet : Par la grille du jardin Madame. Cela me semblait évident.
Eugénie : Mais...
Commissaire Malet : Auriez-vous quelques minutes à m’accorder ? Cela est très urgent Madame Le Bris.
Eugénie : Ce ne sera pas très long Adelphe. Attends moi donc ici, nous avons encore quelques petites choses à discuter.
Commissaire Malet : C’est sage Madame. Je n’ai pas envie que le garçon sache de quoi je vais vous entretenir, ce n’est guère réjouissant.
Eugénie : De quoi s’agit-il ?
Commissaire Malet : Nos collègues du Havre ont bien avancé dans leurs investigations. Deux femmes correspondant au signalement de votre fille et de votre bru ont bien acheté deux billets pour La Bourgogne , un navire en partance vers New York. Il semblerait que ce soit sous de fausses identités cependant.
Eugénie : Il ne s’agit donc pas d’elles.
Commissaire Malet : L’officier Langlois est prêt à témoigner sous serment que votre fille est bien montée à bord de La Bourgogne l’année dernière. Nous lui avons montré la photographie.
Eugénie : Ladite photographie ayant été honteusement extorquée à mon petit-fils, vous ne devriez pas l’oublier.
Commissaire Malet : Madame, j’essaie de découvrir ce qui est arrivé à votre fils, pourquoi faites vous donc tout ce qui est en votre pouvoir pour me mettre des bâtons dans les roues ?
Eugénie : Sans doute parce que vous êtes un commissaire de campagne qui préfère croire que vous êtes devant un meurtre pour tromper votre ennui. Et il vous faut un coupable pour ce meurtre. Ma fille et ma bru sont des candidates idéales pour porter le chapeau. Je suis vieille commissaire, pas stupide.
Commissaire Malet : Madame, vous devez vous rendre à l’évidence que...
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selidren · 2 years
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Printemps 1804 - Champs-les-Sims
3/3
Il faut également souligner qu’Alexandre est désormais un garçon de sept ans qui n’a plus vraiment besoin de la vigilance constante d’un adulte. C’est très étrange de relire ces lignes et de réaliser que mon fils a déjà sept ans, qu’il sait lire et va à l’école. Ma propre enfance ne me semble vraiment pas si loin pourtant. Il me ressemble énormément, et Grand-Mère s’émeut souvent en disant retrouver dans ses traits ma mère ou Oncle Matthieu. Il a cependant hérité de la flamboyante rousseur des Le Bris. 
Je passe beaucoup de temps avec lui quand je le peux. J’aime l’aider dans son travail scolaire et ambitionne pour lui de l’envoyer à l’université comme son oncle Constantin. C’est un projet que soutient son instituteur et grand-père, Servais Ribeaucourt (oui, les choses sont ainsi, et Marie n’en est pas ravie). Mon beau-père n’ayant pas de fils, je pense qu’il projette sur Alexandre des ambitions qu’il n’a jamais pu satisfaire. Ce sera bien sûr à mon fils de décider de son avenir, je ne fais qu’espérer le meilleur pour lui. Le modèle de Rose semble être important pour lui : comme sa Tante passe le baccalauréat et que cela est un événement très attendu, il passe son temps à claironner qu’il fera comme elle. Juliette prenant également cette voie, je pense qu’il est attendu que bientôt tous les descendants Le Bris deviennent bacheliers, ce qui me rendrait très fier. 
Je ne puis partager avec vous autre chose que ma félicité paternelle et conjugale et j’espère qu’elle vous a touché autant que moi.
Avec toute mon amitié, 
Votre cousin, Adelphe
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selidren · 7 months
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Hiver 1916-1917 - Champs-les-Sims
5/7
Je suis bien loin d'être une spécialiste aussi informée que Constantin, mais il me semble que les autres bustes que nous possédons sont également de la XXème dynastie. Personnellement j'ai un attrait plus particulier pour l'art de la XVIIIème et XIXème, mais je trouve cela fascinant de voir que nous avons dans notre collection des reliques datant d'une lignée de princes de sang, qui se sont autrefois passés le pouvoir de mains en mains. Bien que l'on puisse reprocher aux pharaons de la XXème l'affaiblissement progressif de l'Egypte, il y a quelque chose d'émouvant dans tous ces portraits qui reprennent le nom et la forme d'un ancêtre prestigieux. Cela me rappelle ma petite Eugénie. Le jour où Madame Eugénie nous quittera, elle sera là pour se souvenir d'elle.
Nous possédons aussi une très belle collection de vases canopes que nous exposons dans le bureau, de même que mes photographies. J'espère pouvoir un jour vous les montrer et je sais que Constantin en serait également extrêmement fier.
Transcription :
Eugénie « Tu es bien gentil d’accompagner ta vieille grand-maman à sa promenade mon garçon. Et quelle élégance, tu me rappelles ton grand-père au même âge ! »
Marc-Antoine « Votre mari, André ? »
Eugénie « Oh grand Dieu non ! Tu n’as rien pris de lui le ciel soit loué ! Non, je parlais de Maximilien. Et tu lui ressembles presque trait pour trait. Chez lui, l’élégance n’était pas qu’une question d’allure mais aussi de physionomie. Et tu as la même prestance. »
Marc-Antoine « Merci Grand-Mère, c’est gentil. Allons nous monter jusqu’à l’étang ? »
Eugénie « Non, le froid fait mal à mes vieilles articulations. Nous allons rester dans le domaine pour aujourd’hui si tu le veux bien. Cela te ferait plaisir que nous montions à l’étang un jour ? »
Marc-Antoine « Oui beaucoup ! Il y a une très belle vue sur le village de là-haut. »
Eugénie « Alors dès que le temps le permettra nous irons. Aujourd’hui, j’ai envie de venir ici. Tu sais ce qu’est cet endroit ? »
Marc-Antoine « Oui, enfin un peu. Les filles n’aiment pas venir jouer ici car elles trouvent que c’est un peu glauque. Et vous dites que des fois, les fantômes des morts sortent. C’est terrifiant je trouve. »
Eugénie « Oh ils ne peuvent pas nous faire de mal. Pas plus qu’il n’en ont fait de leur vivant pour certains, en tous cas. »
Eugénie « Je voulais venir ici avec toi, spécifiquement toi. Tu sais qui repose ici j’imagine ? »
Marc-Antoine « Oui, nos ancêtres. »
Eugénie « Exactement. Tous les Le Bris qui sont nés qui sont nés sur cette terre de la Butte aux Chênes, depuis plus de cent ans. A quelques exceptions bien sur. Il y a ton grand-père, Maximilien, dont tu tiens tellement. Il y a son frère, Matthieu, et deux de ses sœurs, Lazarine et Daphné. Mes enfants enterrés bien trop tôt. Il y a aussi feu mon mari, qui malgré ses actions détestables a eu à coeur le bien être de notre famille. Il y a aussi ses parents, Jean-Pierre et Marianne, tes arrière-arrière grand-parents, ceux qui ont rebâti sur les cendres du domaine familial. »
Marc-Antoine « Et un jour... »
Eugénie « Oui, un jour il y aura tes parents, ton oncle Adelphe, puis toi, tes enfants, et les enfants de tes enfants. Et bien sur, d’ici quelques temps, vous m’y enterrerez également. »
Marc-Antoine « Vous ne mourrez jamais Grand-Mère. Oncle Adelphe dit que vous êtes une force de la nature inébranlable et bien trop têtue pour céder aux caprices du destin. »
Eugénie « C’est adorable. Mais vois-tu, j’ai déjà enterré trop d’enfants et de petits-enfants. Je suis trop usée, mon petit. Comme beaucoup de gens de mon âge, j’aspire au repos après tant d’années de bons et loyaux services. Chaque personne enterrée ici a fait son devoir au service de cette famille. »
Marc-Antoine « Quel devoir ? J’ai des devoirs envers qui ? »
Eugénie « La famille, mon petit. Nous sommes chacun ici un individu, une pièce d’un immense ensemble que nous appelons la famille Le Bris, et durant notre vie, nous ajoutons notre pierre à l’édifice. De tous ceux qui reposent ici, je crois que c’est ton grand-père Maximilien qui le comprenait le mieux. »
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