Tumgik
#ce doc elle a eu QUATRE MOIS pour le faire
touchlikethesun · 11 months
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je travail même plus là-bas mais j'ai proposé de faire des traductions bénévolat pcq... j'aime bien traduire, je peux les aider, et ca me fait une tache sympatoche et tranquille pourquoi pas ? mais on vient de m'envoyer un document à traduire et... est-ce le doc final ??? je le crois pas, ca se lit comme un brouillon, un premier brouillon, et j'ai envie de tout récrire sauf que j'en ai ni le temps ni le statut qui me permettrais à faire ce qu'il faut et grrrrrrr j'suis trop gêné
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ribstonwritesback · 6 years
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Les vêtements du Lutin Colore
Récemment j'ai eu un cœur à cœur avec un ami qui m'est très cher, que j'appellerai le Lutin Colore. Il saute, il dance, il chante, il porte les couleurs du ponant. Il m'a donné matière à réflexion. C'était un bel après midi à Paris et le soleil d'été s'écrasait contre ma vitre, poursuivant mon ami, calé confortablement sur mes coussins. Ces jours-ci je la voyais souvent, on faisait pas mal de JDR, on sortait en soirée, il dormait sur mon canapé, et on pouvait passer des heures à papoter, et des heures à ne rien se dire, mais c'était toujours aussi agréable. J'ai beaucoup d'affection pour lui. Colore est comme moi, non binaire, et elle aimerait bien que son genre ne soit pas un objet, et son corps le gène, parce que sa sexualisation passe uniquement par celui-ci, plutôt que par ce qu'elle est, et ce qu'il dit. Comprenez qu'il a des seins assez remarquables. Intéressé par son expérience de son identité, je lui ai demandé si il aimait son corps, et il m'a répondu qu'elle n'en avait cure. Je lui ai ensuite demandé si il pensait que des vêtements plus amples pourraient faire l'affaire, et là, il me répondit qu'il ne voulait pas changer ce qu'il était. Ça a fait tilt, dans ma tête. C'est dingue comme c'est important, les fringues. On choisit pas son corps, mais ses fringues, on le peut. Perso je m'habille souvent en noir pas par flemme, mais par conformisme. Le noir, c'est mon petit placard portable de tout les jours. C'est une pancarte que j'affiche dans la rue et qui hurle "LAISSEZ MOI TRANQUILLE" et “.NE ME LYNCHEZ PAS S’IL VOUS PLAIT”. Je remonte dans mes souvenirs et je me souviens de quand j'avais peur d'aller à l'école, parce que j'étais "trop pédé" et que je me faisais harceler, voire tabasser. Je n'ose pas composer mes tenues. Je n'ose pas me faire belle. Je l'ai assimilé à mon corps comme une carapace de plus. Des fois j'ai envie de plaire, alors je me met en beaux habits, mais je ne le fais jamais pour moi. Je n'essaie jamais d'être moi, j'essaie juste d'être discrète. Et confortable. Et drôle, parce que si t’es le geek rigolo, t’es pas menaçant. Plutôt nerd victime que pédé macchabé. Quand je réalise ça, je me pare de ma plus belle chemise, un beau foulard, et je grimpe quatre à quatre les marches de la tour, cheveux dansant dans les éclats de soleil qui s'écoulent des meurtrières. Le dragon en haut de la tour voit ma tenue, et mon enthousiasme. Elle m'arrête. "C'est comme ça que tu comptes aller au travail ?" Non, évidemment. Au-delà des créneaux l'automne s'allonge sur la plaine. Je contemple un temps soit peu la situation historique. Et elle est tristement claire. L'automne est là, et le travail aussi. Je pourrais venir maquillé. Prendre mon courage à deux mains, et me faire virer. Ou juste me faire tabasser par les élèves. Je me demande si ça m'irait le rouge à lèvres avec un œil au beurre noir. Je ne peux pas être androgyne au lycée et pourtant putain que j'aimerai pouvoir juste raser mon bouc et porter une robe longue sous un perfecto façon sorcière des rues. Parce que je suis une putain de sorcière des rues, un mutant qui rampe et surgit du pavé avec un tas de bouquins sous chaque bras et des histoires plein les yeux. Et je jure comme un charretier. Mais de jour, ben, j'suis juste Le surveillant, et j'ose pas toucher à quoi que ce soit, ni à mon corps, ni à mes fringues. Pourtant c'est moi, mais j'ai trop peur.
Toute cette identité que je veux me construire dégouline de peur.
Parce qu’au fond je suis quand même AMAB. Je passe bien pour un mec. Je suis mec, et blanc, et du coup je me sens pas légitime androgyne, je me sens pas légitime NB, et je déteste être un mec.
Mais j’ai pas le choix.
Le reste du monde me voit comme ça et tant que je choisirai de m’habiller comme un mec le monde aura toute légitimité à le penser, vu que je cherche même pas à donner le change.
Un jour je serais une grande autrice, qui se baladera en docs à clous et robe à fleurs dans les rues d’une Paris libérée des chaînes du genre.
En attendant, je mets un gros pull noir et je cherche du bon fond de teint.
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Nissan Maxima, Classique d’été à Tremblant et l’International de Granby
Le 31 juillet 2019
On est en plein milieu d’un superbe été et ce ne sont pas les activités automobile qui manquent. J’ai participé à quelques-unes d’entre elles. Afin de me déplacer de Laval à Granby à Tremblant puis de nouveau à Granby, j’ai utilisé une toute nouvelle Maxima que Nissan Canada a si gentiment mise à ma disposition.
J’ai toujours eu un petit penchant pour la Maxima dans le passé. Je me souviens très bien lorsque Nissan a lancé cette grande berline durant les années quatre-vingt. Mais j’ai encore de meilleurs souvenirs de la version des années 1990 à 2000 alors que l’auto était disponible avec son moteur V6 et la boîte manuelle. C’était, pour moi, la belle époque des plus grandes japonaises, des berlines sportives un peu plus luxueuses et surtout disponibles avec la boîte manuelle.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis cette époque. La Maxima est quand même demeurée une grande berline de luxe mais abordable au comportement toujours sportif…mais sans la boîte manuelle. Ajoutons ici que les berlines sont en perte de vitesse, les consommateurs leur préférant les VUS ou les VUM (multisegments).
La toute dernière version de la Maxima se veut, malgré tout, une belle voiture de luxe rapide et toujours aussi sportive qui continue de proposer le parfait mélange de style, luxe et sport. Récemment redessinée (2015), la huitième génération de Maxima nous revient en 2019 avec de légères modifications, surtout esthétiques, visibles au niveau de la calandre, du bouclier arrière avec quadruples échappements et de nouveaux éléments d’éclairage et illumination. Celle qui me fut confiée par Nissan était de la variante Platinum haut de gamme, un peu moins «sportive» que la SR mais tout aussi agréable. Elle allait surtout s’avérer une véritable grand-routière qui allait bien me servir pour mes longs déplacements.
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Retouchée pour 2019, la Nissan Maxima affiche encore plus de classe que jamais. (Photo Éric Descarries)
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Les délicates attentions apportées à l’arrière de la nouvelle Maxima lui vont très bien. (Photo Éric Descarries)
Sous le capot de cette traction avant se cache l’inévitable V6 de 3,5 litres de Nissan, le seul moteur disponible dans cette belle automobile. Celui-ci fait 300 chevaux et il vient avec la boîte automatique à variation continue (CVT) qui est maniable manuellement toutefois que par le levier de vitesses. Il n’y avait pas de palettes au volant! Cette configuration aurait dû me réconcilier avec le fait qu’il n’y a plus de manuelle au catalogue…mais ce ne fut pas le cas! Sans me plaindre du (bon) fonctionnement de l’excellente boîte CVT, celle-ci ne rend pas justice aux capacités du vénérable mais toujours aussi efficace moteur V6 et ce, malgré le semblant de passages de vitesses tel qu’émis par la CVT. Notons que, contrairement à la nouvelle Altima (que je devrais conduire sous peu), la Maxima n’est pas disponible avec la traction intégrale, une caractéristique que bien des concurrentes de la Maxima proposent, dans bien des cas en équipement standard.
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Désolé, difficile de bien voir le moteur de la Maxima à cause de ces couvercles de plastique! (Photo Éric Descarries)
L’intérieur de cette auto offre de la place pour cinq passagers. Le tableau de bord est d’un design modeste mais très agréable à l’œil avec une instrumentation superbement conçue et un écran central de 8,0 pouces avec des commandes faciles à manipuler.. Il faut dire que presque toutes les commandes de cette auto sont dédoublées au volant qui se distingue par un dessin équarri à sa base. La sellerie de l’auto peut se comparer avantageusement à celle de bien des voitures de luxe alors que les sièges avant (chauffants et ventilés, cette dernière fonction ayant été bien appréciée durant les canicules estivales) sont d’un grand confort. Les places arrière sont généreuses mais un peu moins spacieuses que celles de la concurrence. Malgré la présence d’un (immense) toit vitré ouvrant, j’y ai trouvé suffisamment de débattement pour la tête.  Même si le toit affiche une ligne plutôt fuyante, les places arrière demeurent accessibles avec beaucoup d’espace. La visibilité, par contre, en souffre un peu, surtout vers l’arrière. Le coffre semble vaste mais on en appréciera la possibilité de l’agrandir grâce est dossiers des sièges d’arrière qui se replient. Il faut dire que les grandes pentures du capot du coffre viennent voler un peu d’espace de chargement.
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Le tableau de bord regorge de commandes (dont plusieurs sont dédoublées) mais elles sont facilement identifiables. (Photo Éric Descarries)
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Malgré le toit fuyant, l’accès aux places arrière demeure accueillant. (Photo Éric Descarries)
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Le coffre est assez vaste mais il le serait plus si les tunnels des pentures n’étaient pas aussi imposants. (Photo Éric Descarries)
Sur la route
C’est vraiment sur l’autoroute que l’on apprécie cette belle voiture (car il faut mentionner que le rayon de braquage de sa direction est un peu grand ce qui n’en facilite pas les manœuvres de stationnement). C’est vraiment une «grand-routière» avec des accélérations respectables (0 à 100 km/h demande environ six secondes) et des reprises rassurantes quoique le moteur puisse sembler tourner un peu haut à cause des réactions de la boîte CVT! Autrement, en vitesse de croisière, le silence y règne en maître. La direction est vraiment précise et sur les routes les plus sinueuses, l’auto se comporte toujours comme une sportive avec peu de mouvement de caisse en conduite plus agressive. Si l’on active la commande Sport à la console, une grande partie du problème s’en trouve réglée. De plus, même si la route est mauvaise, la suspension réussit à amortir une bonne partie des premiers chocs. Les larges pneus Goodyear Eagle Touring contribuent à la bonne tenue de route mais, attention aux nids-de-poule car leur basse taille est vulnérable aux chocs violents. Le freinage est aussi convaincant.
Question consommation, cette auto à moteur V6 m’a procuré une moyenne de 8,51 l/100 km ce qui pourrait sembler remarquable…mais souvenez-vous que mes déplacements étaient à 90% sur autoroute! Une telle Maxima vaut 47 580 $ ce qui inclut les frais de livraison de 1815 $ et quelques frais locaux de taxes de 115 $.
La classique d’été
J’essaie de ne pas manquer les évènements du Circuit Mont-Tremblant. C’est fort possiblement le seul circuit routier permanent d’importance qui nous reste au Québec, du moins dans un format traditionnel. Ce n’est pas pour critiquer les autres circuits comme celui de St-Eustache (qui, malheureusement, disparaîtra en automne) ou celui d’ICAR (qui, avouons-le, n’a ni le charme, ni la prestance de Tremblant).
C’est donc pourquoi je me suis retrouvé à ce merveilleux endroit vendredi dernier pour les pratiques et les premières qualifications de la Classique d’été. Celle-ci regroupait les pilotes de circuit routier dans un championnat local et comportait même deux épreuves de la fameuse Coupe Micra, une superbe initiative de mon ami et collègue trifluvien Jacques Deshaies qui devrait se continuer encore quelques années.
J’en profite en même temps pour y rencontrer de vieux amis et des connaissances d’il y a plusieurs années. Toutefois, il en manquait plusieurs puisque c’était le temps des vacances au Québec ce qui expliquait en plus l’absence de plusieurs équipes surtout dans la classe dite Vintage. Voici quand même quelques images de cette belle journée.
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Les Micra de compétition sont amusantes à voir dans le cadre enchanteur du Circuit Mont-Tremblant. (Photo Éric Descarries)
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Peu de chevaux mais quand même excitantes en compétition, ces Micra! (Photo Éric Descarries)
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Cette réplique de Pontiac Trans Am de compétition appartient très bien à l’environnement du Circuit Mont-Tremblant. (Photo Éric Descarries)
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Mon grand ami et constructeur connu de Cobra et de voitures de course Michel Pigeon aime bien rouler sur le circuit avec sa Radical même si le moteur de sa «vieille» voiture (2003) est maintenant moins puissant que celui des nombreuses Radical plus récentes et plus puissantes en piste à Tremblant. (Photo Éric Descarries)
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Des Ferrari à Tremblant?  C’est là qu’elles appartiennent incluant celle du Doc Leclerc (no 91). (Photo Éric Descarries)
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Nouvelle venue au Circuit du Mont-Tremblant, cette puissante (et bruyante) Challenger de la classe GT2 a déjà connu une première vie en NASCAR. (Photo Éric Descarries)
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Vraiment une des stars de Tremblant, l’impressionnante Aston Martin V12 du pilote Louis-Philippe Montour de Saint-Donat émet un son qui surprend tout le monde. (Photo Éric Descarries)
L’International de Granby
Le lendemain de ma visite à Tremblant, je me suis rendu à l’International de Granby, un évènement d’importance pour les amateurs de voitures anciennes du Québec, voire même de l’est du pays et du nord des États-Unis. Ce rassemblement existe depuis 38 ans et il attire annuellement plus de 1500 véhicules, tant des autos anciennes que des hot-rods, des muscle cars, des camions et j’en passe. Voici, encore une fois, quelques images représentant si bien la fête!.  
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Après des copies de Mustang et de Dodge Challenger de la série Trans Am des années soixante, voici celle de la Mercury Cougar 1968 pilotée, dans le passé, par le regretté Dan Gurney. (Photo Éric Descarries)
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Ce que de nouvelles roues et une peinture plus éclatante peuvent faire pour raviver une Buck 1955. (Photo Éric Descarries)
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Je craque toujours pour les Edsel comme ce superbe modèle Corsair de 1958 ! (Photo Éric Descarries)
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L’International de Granby, c’est aussi son immense Marché aux Puces. (Photo Éric Descarries)
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Voici ce qui m’attire à Granby et à d’autres évènements du genre, de superbes belles d’autrefois comme cette Packard du début des années trente. (Photo Éric Descarries)
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Granby, c’est aussi des «custom» comme ce camion Ford à cabine avancée des années cinquante. (Photo Éric Descarries)
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Dire que cette Chrysler 300 de 1957 ou 58 était toute une épave il y a quelques années. Incroyable travail! (Photo Éric Descarries)
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pierrelauret · 6 years
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Paint Your Teeth In Paris
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Paint Your Teeth In Paris : Le Retour
L’an dernier nous vous parlions déjà de Paint Your Teeth in Paris lorsque la scène underground japonaise, qui est bien éloignée de la pop labellisée Cool Japan dont on a l’habitude, était venue secouer les salles de la capitale. Du 19 au 26 avril 2017, l’association Art Levant a renouvelé les festivités lors d’une seconde édition en invitant la crème de la crème des artistes underground japonais sur le sol parisien pour une série d’événements uniques et plus aventureux les uns que les autres.
Un Japon alternatif
Comme nous le mentionnions l’an dernier, c’est loin d’une industrie culturelle japonaise qui se complaît dans une pop à l’image léchée qu’existe l’une des scènes underground les plus florissantes au monde. Crée par David HOENIGMAN et véritable référence en la matière, les événements Paint Your Teeth ont lieu tous les deux mois au Japon et rassemblent de nombreux artistes – qu’ils soient musiciens, acteurs, danseurs, poètes, performeurs ou bien peintres – pour mettre en valeur cette scène underground qui reste malheureusement bien trop méconnue.
En important le concept en France, Art Levant et les divers organisateurs permettent ainsi à de nombreux artistes, qui n’auraient potentiellement jamais eu la chance de montrer leur art en dehors de l’archipel,  de rencontrer un nouveau public. C’est ainsi que cette seconde édition de Paint Your Teeth In Paris a perpétué les allures protéiformes du concept en explorant les mondes du rock’n’roll déjanté et destructeur, du free-jazz expressif, de performance ou encore du cinéma avec la projection du court métrage Precut Girl d’Eric DINKIAN et de Alexandre LEYCURAS.
Fort du succès de l’an dernier, l’événement est venu à nouveau fouler les planches du théâtre L’Ogresse, du squat Le DOC et de « la plus grande des petites salles parisiennes », L’International. La performance en plein air a été elle aussi renouvelée mais s’est délocalisée du parc environnant la cathédrale de Notre-Dame de Paris pour se rendre près des cerisiers en fleur du parc de Sceaux. Mais comme si cela n’était pas suffisant, le festival s’est offert le luxe d’investir d’autres lieux importants du monde culturel parisien en prenant place au Réservoir Club ainsi qu’aux Nautes pour une clôture en bord de Seine.
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Cosmos Report au parc de Sceaux. Crédits : Philippe DENIS
Paint Your Teeth In Japan
Mené par le saxophoniste Suzuki KOJI, Cosmos Report est un groupe de free-jazz à géométrie variable rythmant les salles de concert tokyoïtes environ deux fois par mois avec ses improvisations particulièrement expressives. Après avoir d’ores et déjà expérimenté les concerts à l’international, notamment à New York sur invitation du musicien Ron ANDERSON, le groupe se rendait pour la première fois dans la capitale française. Composé pour l’occasion de Chigusa SONODA à la batterie et aux percussions, de Ryo WATANABE au clavier, et de Ryosuke HINO à la contrebasse, le groupe a multiplié les collaborations lors de ses concerts avec notamment la danseuse Léozane WACHS ou encore le guitariste Niels MESTRE. C’est par ailleurs accompagné de ce dernier que Cosmos Report est venu apporter la meilleure conclusion que cette seconde édition de Paint Your Teeth in Paris pouvait imaginer lors du concert final aux Nautes envoûtant et stupéfiant.
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Après les impressionnantes performances de butō de Mudai l’an dernier, c’était au tour de Ibuki KURAMOCHI d’envoûter le public parisien lors de ses performances en mêlant live-painting, body-painting et danse. Déjà passée par la France lors de la Japan Expo Paris 2016, la jeune japonaise a multiplié cette année les performances notamment en collaboration avec la joueuse de koto Gaho TAKAHASHI, les danseuses Laetitia BRIGHI, Laureline MIALON, Mathilde PAILLEY et Léozine WACHS ou encore le musicien de noise music Michel HENRITZI. En parallèle des performances, le travail de Ibuki KURAMOCHI – consacré au contraste qui surgit en confrontant le noir au blanc, la nature et le monde animal au monde humain et l’érotisme – a été au centre d’une exposition solo au Carpe Diem Café à Paris.
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Ibuki KURAMOCHI au parc de Sceaux. Crédits : Philippe DENIS
Ayant eux aussi été en collaboration avec Ibuki KURAMOCHI lors d’une performance au DOC, Studio Kuri faisait aussi son retour en France lors de cette seconde édition. Après des concerts au Centre Mandapa, à la Barricade Belleville ou dans les locaux de l’Association Culturelle Franco-Japonaise de Tenri, le duo composé de Katsu MIZUMACHI et de Miho IGI, souvent présenté comme des hippies 2.0, partageait à nouveau leur musique au public parisien. Avec leur nombreux instruments et des influences multiples issues des quatre coins du monde, Studio Kuri a lui aussi collaboré avec d’autres artistes comme Solène DE COCK, danseuse de butō. Cette danse est née en période de chamboulements sociopolitiques à la suite des événements de 1945 à Hiroshima et Nagasaki, prenant dès lors son indépendance du nō et du kabuki pour exprimer des problématiques nouvelles. Par ailleurs, le duo devrait être de retour en France prochainement en compagnie du groupe La Femme.
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Cette seconde édition de Paint Your Teeth in Paris accueillait aussi son lot d’artistes au rock’n’roll incisif venu mettre sens dessus dessous les salles parisiennes, comme en témoigne le groupe de noise décalé et humoristique Kokkei No Door. Composé du charismatique et véritable show-man MIKERA et du batteur Akira MITUKUWANO, le duo survolté a su conquérir le public parisien en vivant chacun de ses concerts comme s’il s’agissait du dernier. À l’instar des riffs entraînant de MIKERA et de la frappe sèche et précise d’Akira MITUKUWANO, Kokkei No Door est venu informer le public parisien – pour le plus grand bien de ses oreilles – que leur unique leitmotiv est celui du volume et de l’humour. Lors d’un final remarquable aux Nautes, le duo est par ailleurs allé jusqu’à déclarer avec virulence son amour pour la chaîne de magasins hard-discount française, Leader Price.
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Dans la parfaite lignée de Kokkei No Door, le duo The Tug a lui aussi déversé son rock puissant dans la capitale française. Formé en 2015 à Nagoya, le groupe est composé de l’américain Charley SCHOOLMASTER aux allures de poète maudit et de l’impétueux Yūki UEYAMA. Derrière une guitare saturée, une voix rauque et une frappe chirurgicale, le groupe affirme qu’il a lui aussi prêté allégeance à une musique ne jurant que par le volume. Par ailleurs, c’est avec plaisir que l’on peut redécouvrir encore et encore leur rock’n’roll ravageur et habité grâce aux démos que le groupe vendait à la suite de leurs concerts. Le studio n’ayant pas eu raison de leur saturation, il va sans dire que désormais il semble essentiel d’ajouter The Tug à la liste des must see de Nagoya.
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Après leur présence remarquée lors de la première édition, le duo punk Sister Paul n’a pas manqué de faire son retour à Paris pour cette seconde édition. Toujours composé de Susumu, bassiste androgyne faisant saturer sa basse en tournant au maximum ses potards, et de MACKii, batteuse à la frappe unique, le duo a su faire vibrer les planchers lors de multiples concerts à l’imagerie glam-punk. Si Sister Paul a bel et bien participé à l’essentiel des événements de Paint Your Teeth In Paris, ils n’ont néanmoins pas chômé en multipliant les dates annexes avec de nombreux autres groupes comme KiriSute Gomen, le groupe français Burnout Kids ou encore en accompagnant le duo franco-polonais Barthelemy At Security pour leur premier concert. Après ces nombreuses dates, le groupe a pris rendez-vous avec sa fanbase anglaise pour une série de concert à Londres. Par ailleurs, Sister Paul sera de retour en France le 20 mai prochain à l’occasion du festival Japannecy.
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Pourtant simplement armé d’une simple guitare acoustique et de sa couronne de fleur, Bonkichi ‘Reiko’ NAGAYAMA n’avait pas à rougir des groupes susmentionnés. La chanteuse a su elle aussi marquer les esprits de cette seconde édition avec son énergie débordante. De même, les chansons entraînantes de Bonkichi ‘Reiko’ NAGAYAMA – qui sont pour la plupart inspirées de contes et de légendes issues du folklore japonais – sont difficiles à oublier tant elles nous trottent gaiement en tête. Si l’art underground est bien trop souvent déconsidéré, et ce pour notre grand malheur, on espère réellement pouvoir réentendre à nouveau les compositions de Bonkichi ‘Reiko’ NAGAYAMA dont la bonne humeur communicative ferait l’unanimité chez le tout un chacun.
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Crédits : Frédéric COUNE
En somme, la conclusion de cette seconde édition s’avère être assez proche de celle de l’année dernière. Plus qu’une série de concert que l’on peut résumer factuellement, Paint Your Teeth est une expérience qui se vit pleinement et dont on ressort changé. Chaque date s’avère singulière grâce aux nombreuses collaborations et on se plaît à découvrir et redécouvrir chaque artiste venu de l’autre bout du monde pour rencontrer le public parisien.
Comme on ne le dira jamais assez, le projet Paint Your Teeth in Paris de Art Levant et des membres du groupe Uchronie est à soutenir impérativement puisqu’il est l’un des rares à inviter le public français à explorer la richesse de la culture underground japonaise. Dès lors, on espère sincèrement voir un public grandissant lors de la troisième édition en 2018 pour venir continuer à lutter contre l’élitisme de l’artistiquement pauvre Cool Japan.
Vous pouvez tenter de revivre les diverses dates du festival au travers des albums photos partagés par Art Levant (LE DOC, Le Réservoir) ou encore avec les photos de Philippe DENIS (Parc de Sceaux, Le Réservoir)
Remerciements à Émilie AUBERTOT, Gilles BESSOU, Gwenaël CHEVALIER, Gaël SEGEAR, et à l’Association Art Levant d’avoir permis à ces deux éditions du festival d’exister. Merci à Philippe DENIS et Frédéric COUNE de nous avoir permis d’utiliser leurs photos. Enfin, grand merci aux artistes présents et tout particulièrement à Chigusa SONODA, Ryo WATANABE, Suzuki KOJI, Ryosuke HINO de Cosmos Report ; Charley SCHOOLMASTER et Yūki UEYAMA de The Tug ; MIKERA et Akira MITUKUWANO de Kokkei No Door ; ainsi qu’à Ibuki KURAMOCHI et à Taku SUGANE pour leur générosité, leur accueil et leur gentillesse.
Critique publiée dans le webzine Journal du Japon.
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Impressions et paradoxes
Comment vous parler du Vietnam, ce pays si particulier pour moi ? Comment vous transmettre au mieux mes sentiments, parfois si contradictoires à son sujet ? C’est la question que je me posais en écrivant le précèdent article et c’est celle qui se pose à nouveau à moi aujourd’hui, quand j’essaie de rendre compte de notre boucle d’une semaine dans le delta du Mékong. Je pourrais vous raconter quelques anecdotes qui ont émaillé notre périple, je pourrais aussi en faire un récit chronologique. Avant d’éventuellement choisir l’une ou l’autre, je me dois de dire quelques mots sur le pays.
En effet, comme le savent ceux qui me connaissent, le Vietnam, c’est le pays d’origine de mon épouse. Quand je l’ai rencontrée en 2012, j’avais pas mal bourlingué, mais je ne connaissais pas l’Asie du Sud Est et encore moins le Vietnam. J’avais bien quelques images – rizières, chapeaux coniques, minorités ethniques, bonne cuisine – ainsi que quelques bribes d’histoire – colonisation, guerre d’Indochine, Dien Bien Phu, guerre du Vietnam, offensive du Têt, communisme – mais guère plus. Ce pays ne m’attirait pas particulièrement et je me disais que je le visiterais bien à l’occasion de l’une de mes pérégrinations. A ce moment-là, je venais de sortir avec une taïwanaise et de mieux connaitre cette ile pendant un bon mois où j’y avais séjourné ; une porte sur l’Asie d’au-delà le sous-continent indien s’ouvrait à moi et aiguisait ma curiosité. Quelques mois plus tard je rencontrais celle qui allait partager ma vie et j’entamais la connaissance intime d’un pays.
La première impression que j’eus en 2012 à l’occasion du voyage de notre mariage fut contrastée. J’en retiens surtout les contraintes dues aux interminables présentations à la grande famille de Thanh Nhan, puis celles inhérentes à la cérémonie organisée par ses parents, à laquelle participaient près de deux cents personnes. La suite fut ponctuée par un voyage organisé au Cambodge auquel j’étais censé participer, avec ma mère - venue pour l’occasion de mon mariage – et les parents, sœurs et tante de Thanh Nhan. Je m’en échappai dès le premier jour, tellement j’étais allergique aux circuits en bus, guidés en vietnamien et occasion de propagande. En effet, si le Vietnam a bien chassé les Khmers Rouges qui rendirent exsangue leur propre pays, il a aussi occupé militairement le Cambodge pendant une dizaine d’années par la suite, imposant un gouvernement à sa solde. J’allais donc visiter Angkor, la prison de Tuol Sleng ou encore Kampong Cham par moi-même et à mon rythme, ne retrouvant la famille de Thanh Nhan qu’une semaine plus tard à Saigon.
Si l’impression générale de ce voyage restait mitigée à mes yeux, je demandais à retourner au Vietnam car j’étais resté sur ma faim. Je voulais mieux connaître ce pays ou j’avais été accueilli dans la famille de mon épouse comme un fils, ou j’avais mangé royalement et où j’avais pu apprécier l’atmosphère de villes telles que Hué ou Hoi An. Mais un pays où la méchanceté à notre encontre d’un conducteur de bus fou avait failli finir en bagarre, où des gamins mal élevés avaient insulté Thanh Nhan et ou j’avais eu l’occasion de voir et vivre la corruption endémique. Retour que nous fîmes en 2015, voyage lors duquel j’eus l’occasion d’explorer le pays plus librement avec ma femme. On y parcourut le nord, Hanoi, la baie de Ha Long, la région de Sapa et Dien Bien Phu. J’en tirais une impression bien plus positive, me sentant plus libre, faisant des rencontres sympa chez les minorités ethniques du nord, visitant la région de Ninh Binh en deux-roues ainsi que la plantation d’hévéas que met sur pied le père de Thanh Nhan.
C’est donc avec cette expérience que nous entamions la visite du delta du Mékong en deux roues il y a une semaine. Les attentes étaient grandes et globalement nous n’avons pas été déçus. A My Tho, première étape de ce road-trip, nous avons visité une ville dynamique et accueillante, de belles pagodes et une « ferme aux serpents » un peu décevante pour le défenseur des animaux que je suis, mais néanmoins intéressante par l’incroyable diversité des bestioles qui y sont élevées afin de produire de l’antidote. Le lendemain, nous avons rejoint Cai Bè, dont nous avons aimé la région plus que la ville elle-même. Après avoir, sans succès, épuisé les recommandations du Routard, nous avons déniché, au bord du Mékong, un hôtel (il s’appelle ainsi – et puisque le bâtiment fonctionnel n’a pas de charme particulier – appelons-le ainsi) hyper accueillant, pourvu de tout le confort moderne et proposant ses doubles au prix plancher d’une dizaine d’euros pour deux. La patronne nous a mitonné un merveilleux dîner puis nous a patiemment donné ses conseils sur la région, allant jusqu’à nous déconseiller la balade qu’elle-même proposait, du fait de l’activité réduite du marché flottant en ces premiers jours de l’année lunaire. Un endroit à vous faire oublier en quelques heures tous les mauvais souvenirs d’hôtels moyens ou carrément mauvais que vous avez fréquentés.
Le jour suivant nous avons visité des maisons coloniales, un jardin de bonsaïs et une plantation. Mais ce qui m’a marqué, au-delà des lieux particuliers, c’est l’atmosphère générale qui prévaut dans les iles constituées par les bras du Mékong. C’est ici, dans ces chemins et ces minuscules routes uniquement praticables en deux-roues, que le visiteur oublie le Vietnam surpeuplé des villes ou des banlieues interminables. Les maisons sont construites au milieu des jardins irrigués par un complexe lacis de canaux. Les habitants cultivent une incroyable variété de fruits exotiques, vendus parfois très loin, mais aussi au bord de la route ou devant chez eux. Ils revêtent des noms mystérieux – fruit du dragon, sapotier, fruit de lait, durian, longane – et ont des goûts inconnus à mon palais d’occidental. Mais quelle abondance et quel plaisir de goûter à toutes ces saveurs ! Ce sont ces moments passés dans ces iles qui resteront les meilleurs à mes yeux.
Les deux jours suivants nous les passons à Can Tho, entre le marché flottant (on en voit enfin un !), les pagodes et les maisons anciennes restaurées. C’est aussi l’occasion de passer un bon moment avec un cousin de Thanh Nhan, qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps et qui nous fait visiter la ville. Quand j’écrivais qu’elle avait une grande famille ! Ce que je retiendrai, comme les jours précédents, et malgré le gigantisme de la ville moderne (plus d’un million d’habitants !), c’est le mode de vie ancestral qui persiste. Les marchands de gros qui vendent leur production ou bien celle de plusieurs petits cultivateurs sur leurs bateaux au marché flottant, une longue perche à laquelle est accrochée un échantillon de la marchandise proposée. Les femmes venues faire leurs courses tôt le matin, négociant le prix de telle denrée et goûtant telle autre. Ou encore les vietnamiens ordinaires qui s’arrêtent quelques minutes dans une pagode allumer quelques bâtons d’encens, avant de reprendre le chemin du travail. Certes, au premier abord on voit les vietnamiens vissés à leurs smartphone ou filant tels des moustiques sur leurs scooters ; mais le voyage est précisément ce qui permet de sortir de cette première impression et d’observer un peuple plus lent et moins moderne qu’on ne le croit.
Les deux derniers jours enfin, nous les passons à l’ouest du delta, dans la région de Chau Doc, puis vers la frontière du Cambodge. C’est l’occasion de grimper au sommet du mont Sam et d’observer ses pagodes grouillantes de vie, dédiées à des divinités parfois assez largement éloignées au bouddhisme tel qu’on l’imagine. C’est aussi l’occasion pour moi de voir de magnifiques paysages de rizières, que je m’attendais à voir dans le delta et que je n’avais pas encore observé. La fertilité du sol est incroyable et permet de deux à quatre récoltes par an, en fonction de la qualité du riz. Les parcelles sont petites et donnent l’impression d’un patchwork coloré, magnifié au coucher du soleil. Je n’ai pas l’occasion de discuter avec les gens de la région, mais je me fais la réflexion qu’une « modernisation » de l’agriculture avec des propriétés plus grandes et des moyens techniques plus évolués ne permettraient peut être pas à autant de gens d’en vivre, sans parler des dégâts que cela occasionnerait à la terre.
Le retour à Saigon arrive plus vite que je ne l’imaginais et avec lui s’achève mon troisième voyage dans ce pays dont je peux dire maintenant que je le connais un peu. Comme partout dans le monde, la société humaine y est complexe, mais ici encore plus qu’ailleurs j’ai l’impression. Courir derrière la réussite, parler d’argent sans complexe, manger dans les chaines de restauration rapide se retrouver entre amis aux Starbucks qui jalonnent le pays fait partie de la vie telle que désirée par la jeunesse. Pour beaucoup néanmoins, et pas seulement des anciens, le respect de la tradition et de l’ordre établi, le culte des ancêtres, le travail restent des valeurs fondamentales. C’est précisément du mélange de ces aspirations tantôt concurrentes, tantôt contradictoires qu’est faite la société vietnamienne d’aujourd’hui. C’est aussi probablement ce qui explique cette apathie politique : le Parti, tirant sa légitimité des longues luttes anticoloniales, gère le pays en promouvant un nationalisme qui, vu d’Occident, parait désuet, mais qui soude le pays. Et qui fonctionnera tant qu’il y aura du travail pour le plus grand nombre et une forte croissance économique.
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rayman-25 · 6 years
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Xenologue 1 L’arrivée des frère-sœur jumeau Pines
Gravity Falls vous présent
Xenologue 1 L’arrivée des frère-sœur jumeau Pines
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C’est le jour J et les parent Pines sont hâte de retrouver leur enfant après trois mois de vacance à Gravity Falls.
« Et alors, il faut attendre combien de temps ? » demanda Jean.
« Et bien selon le chauffeur il attendre 3 heure" dit Mrs Pines
« quoi !? » cria Jean « trois heure ?! Mais ça va prendre trop de temps ! »
Ne t’inquiètent pas » dit Bart « ils vont arriver j’en suis sur »
Jeff quant à lui, apporta des canettes de soda.
« Les enfants ne seront pas là à un moment Kumiko. J’ai apporté des canettes de jus de fruit. Servez-vous si vous voulez ! »
« Merci vendeur de bd » dit Bart.
« Il n’y a pas des jus de raisin aussi ? » Demanda Milhouse.
Les enfants prennent des canettes de soda et alla s’asseoir sur le banc
« J’ai vraiment hâte que mes enfants n’arrive avec quelque souvenir » dit madame Pines.
« Moi j’ai vraiment hâte de les rencontré. Qui sais, peut-être que l’été prochain je vais allez à gravity falls avec eux » dit Irving.
Mais au moment où les autres attendent, April courue devant eux.
« Oh tient, salut April. Tu veux attendre que les enfants n’arrivent ? » Demanda Irving.
« Oui je suis désolé pour le retard c’est parce que aujourd’hui, j’ai un entrainement avec le père de mes quatre amis ninjas » dit April.
Madame Pines l’intervienne « Tu peux leur demandé de venir ici si tu veux, April »
« Désolé  ils vont encore se reposé, mais je peux les prévenir après leur rencontre » dit April.
« Tu veux dire qu’ils n’ont pas envie de rencontré les enfants de Mrs et Mme Pines ? » demanda Nelson.
« Non ce n’est pas ça, c’est juste, qui vont mal les acceptés s’il vous rencontre. Même les enfants de Mrs et Mme Pines. »
Takeda s’approcha d’April « Dit doc, April. Tu caches quelque chose ! »
Je, ne cache rien du tout qu’es ce que tu racontes ? » Demanda April.
« C’est bon, Takeda laisse la tranquille un jour ou l’autre, elle va présenter ses quatre amis qui vont des arts martiaux » dit Cassie.
Mais Takeda posa une question sur l’existence aux quatre copains étranges d’April « dit moi, April. A quoi ressemblent tes amis ninjas ? »
« Désolé je ne peux pas dire à leur apparence. Mais je peux te dire leur âges il on 15 ans » dit April
Soudain Peach s’avança vers eux et leur dit « ça suffit, Takeda ! Tu vois qu’elle est un peu nerveuse pour ses copains ninjas. Bon oui c’est vrais qu’on ne connaît leur apparence ni où il habite. Si ça se trouve, leur père les certainement puni de rencontre les enfants de Mrs et madame Pines »
Takeda retourna voir Jean et les autres, mais elle regarda April encore et marcha vers les ados.
2heure 55 minute plus tard, Mrs, Mme Pines les enfants, Jeff, Kumiko, Peach, Mario, Luigi et les deux dinosaures attendirent que le car n’arrive. Jean et les autres ados « excepté Nelson et Marc » discutaient pour les amis ninjas April.
« Vous croyez que les amis d’April sont venus dans l’outre monde ? » demanda Takeda.
« Non, si ça se trouve, ils vienne dans une forêt ou pire dans une planète » dit Jean.
« Heu, tu avais oublié quelque chose Takeda » dit Patrick
« Oublié quoi ? »
Leur nom ! »
« Ah oui merde j’avais complètement zappé leur nom. Ecoutez, je verrai ça demain matin avec April »
Bart avança vers April « dit moi, April je peux te poser des question »
« Tu veux poser quel question ? »
« Pourquoi tu ne veux pas nous présenté tes amis ninjas ? »
« Parce qu’ils ont du mal à les accepte tel qu’ils. C’est mon maître qu’il leur a dit » dit April
« Peut-être que je devrai me présenté »
April respire un peu et regarda Bart « Ok tu peux venir avec moi, mais à une seul condition, n’en parle à personnes ni à ta sœur, ni à ta famille et t’est amis comprit »
Bart hancha la tête et retourna voir ses amis
« Si tu veux mon avis, Peach. Peut-être que ses amis sont des espions de Bowser pour te kidnappé, tu ne trouves pas ? » Demanda Luigi.
« J’en n’ai aucune idée, peut-être que ce des SDF » dit Peach
Cassie à coté n’était pas d’accord « tu veux lui dire leur nom ? Mais si elle n’en n’a pas envie. Je veux dire, si elle n’était pas d’accord… »
Soudain, Takeda avait senti quelque chose dans sa tête « c’est bon les trois heures sont écoulé. L’autobus ne devrait pas tarder à arriver »
Tous se levèrent pour aller vers l’arrêt et attendre que les enfants n’arrivent. Mais il n’est pas encore arrivé. « Je veux dire, il va arriver ici dans cinq, quatre, trois, deux, un »
Ils entendirent le bruit d’un car. Le car s’arrêta et la porte s’ouvrir un petit garçon avec une casquette de bucheron qui porté un gilette bleu foncer, un t-shirt orage, un pantalon gris et des baskets noir sortie de de l’autobus.
« Ouah, il est mignon » pensa Cassie.
« Il fait pensait à mon frère » pensa Jean
« Alors, c’est donc lui. Dipper Pines.
« Salut man, salut pas, » dit Dipper et il regarda les autres « euh maman, papa, qui sont ces gens ? »
« Et bien eux… comment te l’expliqué ça » dit son père.
Irving courue devant lui « Salut Dipper Pines, moi c’est Irving Du Bois. Je te présent mon frère Albert et ma mère »
« Ravi de te rencontrer » Dipper, marcha vers les autres « Salut, moi c’est Dipper Pines et vous »
Bart se présenta « Moi c’est Bart Simpson. Et voici mes amis Milhouse, Nelson, ma sœur Lisa, Jessica, et mon ex copain Martin »
« Moi Jeff Albertson, mais tu peux m’appelle aussi vendeur de BD » dit Jeff en se présentent lui aussi.
« Euh, ouais non Jeff c’est très bien » dit Dipper.
« Et elle c’est ma fiancée Kumiko Nakamura »
Dipper regarda Jean et marcha devant lui « salut moi c’est Dipper Pines et tu es »
« Jean Jaque Christivoirien, mais tu peux m’appel Jean tout cours. Lui c’est mon frère Marc, Alice ma petit amis, Moketo, Squeezie et Thomas Kirbendoworld. Et la fille que tu vois à coté de mon frangin, c’est April O’Neill »
Dite moi madame Pines, vous est sûr que c’est lui le frère jumeaux de la famille Pines ? » Demanda Bob.
« Oui il y a aussi notre fille. D’ailleurs, Dipper ! » Cria madame Pines.
« Oui, maman » dit Dipper
Pourquoi ta sœur n’est pas dans le l’autobus ? »
Ah oui mince c’est vrai ! Mabel, tu peu sorti de l’autobus ! »
J’arrive Dipper juste deux seconde » cria la sœur de Dipper.
« 12 seconde » dit Takeda.
Et vous êtes ? » Demanda Dipper en regardant Takeda.
« Ravis de te rencontrer Dipper Pines, moi c’est Takashi Takeda et elle s’est Cassandra Cage. Mais tu veux, tu peux l’appelé Cassie » dit-il
Soudain, une petite fille sortie de l’autobus.Elle avait un appareil dentaire une chemise rose foncer avec une étoile et un arc-en-ciel, une jupe, violette claire et un talon noir
« Bonjour maman, bonjour papa. Oh, je vois que vous avez ramené de la compagnie d’ailleurs, moi aussi » dit la petite fille.
Elle entra de l’autobus et sortie un petit cochon tout mignon
« Maman, papa, voici Dandinou. C’est un cochon que j’ai gagné à la foire » dit-elle.
Alors toi, tu es Mabel » dit Bob.
Les parent, regarda le petit cochon et se regardèrent. Les parents n'apprécient pas cette idée pour le petit cochon dans la maison. Alice quant à elle, regarda le petit cochon « oh il est trop mignon »
« Chéri je suis désolé, mais on ne peut pas le gardé chez nous, ce p’tit cochon » dit sa mère.
« Mais maman, oncle Stan m’a dit qu’il ne peut plus supporter ce cochon il y a trois mois. Il est comme un animal de compagne »
« Oncle Stan ? »
« Oui c’est vrai, papa »
« On rentre à la maison pour une discussion familial » dit le père.
Mais Jean les intervient « dit dont, monsieur et madame Pines. Si vous voulez, je peux venir avec vous dans votre maison » les parent acceptèrent et il sent alla tous les six vers la maison des Pines pour une discussion
Arrivé chez eux, ils entrèrent dans la maison. Les parents de Dipper et Mabel téléphonèrent à l’oncle de Dipper. Après trente minute, la mère de Dipper sortie du salon et dit à sa fille « mes enfants, on à discuter avec votre père et on dit que Dandinou n'est pas un animal de compagnie et qu'il certainement pas de le garder dans la maison ! »
« Mais maman, oncle Stan m'a laissé de ramené ce p’tit cochon chez nous. Il m'a dit qu'il devait vivre avec moi, alors toi et papa aussi » dit tristement Mabel « Je ne veux pas dire au revoir. Dandinou est le meilleur animal d’animal de compagnie que je n’ai jamais eu ! Et il n'y a aucun problème ! »
« C’est vrai maman, Dandinou a été un grand animal de compagnie pour Mabel » informa Dipper en s'approchant de sa sœur « même oncle Stan et Ford aime Dandinou »
« Là, elle marque un point » dit Jean.
« Oh, c'est vrai ? » demanda Mme Pines. Elle réfléchit et elle regarda sa fille « très bien, je suppose que tu peux le garder »
« Youpi, merci maman ! » dit Mabel en pleurent.
« Je suppose que c'est un peu mignon si ça te rend heureuse alors » dit Alice a côté de la porte avec April, Cassie et Marc.
« Mais maintenant, tu as un choix à faire dans quelle pièce veux-tu dormir Dipper ou Mabel ?" demanda Mme Pines
Mabel emmena Dandinou dans sa chambre, tandis que Dipper, posa des questions sur Jean « Alors eux, je me demandé si tu veux allez avec dans le parc de Piedmont avec un garçon de treize ans comme ? »
« Si tu veux » dit Jean.
« Les enfants ce soir, je vais commander des pizzas » dit Mrs Pines.
Pendant que la famille Pines et les autres regardèrent la série Miraculous, Jean posa des questions à Dipper « alors, contrairement à Gravity Falls, tu n'as vraiment pas d'amis d'ici »
« Non, je n'ai pas eu de vrais amis... mon seul ami c'est ma sœur et mon chat parce qu'elle m’a protégé des imitateur » Expliqua Dipper.
« Mais ne t’inquiète pas. Un jour où l’autre ou si il y a un nouveaux arrivant à ton école, tu vas faire des amis » dit Jean « Je veux dire tu vas faire des amis la bas comme Bart, mon frère, Bob, Milhouse, Irving et Nelson. Moi en revanche, j’ai amis surtout April ! Sauf qu’elle dit qu’elle a des amis Ninjas ! Quatre amis ninjas bizarre qui protégé des gens contres des agresseurs »
« Des ninjas à Piedmont ? »
« Je t’expliquerais plus tard. Mais parlons de toi, Dipper. Pourquoi tu n’as pas d’amis ici »
« Il y a quelques année dans mon école, c'était la saint-valentin de la 4eme année et quand j'ai obtenais rien, les autres se moquèrent encore. J'ai eu une enfance difficile. Mabel, m'as écrié une lettre "pour frère préféré" j'ai souri un peu »
« J’étais comme toi ! dit Jean sans regarder Dipper « quand j’avais, huit ans je n’avais pas Valentine les autres se moquèrent de moi. Mais Alice et mes anciens amis me regardèrent avec un regarde inquiète ! Mais Alice m’avais écrit, "Je ❤ Jean" et j’ai retournait sa carte "Tu seras toujours mon meilleur copain " c’est là que j’ai compris qu’Alice m’aimé »
« Oh ! » sourie Dipper « c’est pour ça que tu aimes Alice ! »
« Les enfants, Porchop, Dandinou » dit le père de Dipper « vous pouvez nous laisser 5 minute’
« C’est à propos de Dandinou ? » demanda Marc
« C’est à propos de mon travail »
Jean et les autres quittèrent la salle à manger et s’en allèrent dans la chambre de Dipper et Mabel.
« J'ai de mauvaises nouvelle pour vous » dit leur père.
Derrière la porte, Jean écoutèrent les conversations de la famille Pines.
« Qu'est-ce que c'est ? » demanda Mme Pines.
« Mon travail m'a informé que je devoir travailler à San Francisco pendant quelque moi je devrais être de retour à Noel »
« Mais nous venons juste de nous réunir » Dit avec un visage triste.
« Je sais que le temps sont durs, nous devons gagner de l'argent pour prendre soin de nous aussi. Donc, je dois travailler plus ! » Dit Mrs Pines « Je pars tôt le matin »
« D'accord, les enfants, il est temps d'aller se coucher ! Vous avez une rentré d'école n'est-ce pas ? » Demanda leur mère.
Jean quant à lui, prit sa pizza et retourna chez Thomas.
« Qu’est ce qui passe ? » demanda Marc. Mais Jean ne dit rien et quitta la maison des Pines Sans dire un mot
Arrivée chez Thomas Peach demanda à Jean comment ça c’est passer sa journée.
« Ça c’est bien passer. Si tu veux quoi que ce soit, je serais dans ma chambre pour jouer à Metal Gear Solid V »
Pendant ce temps, dans la maison des Pines, Dipper expliquèrent à Dandinou, Porkchop et les autres une très mauvaise nouvelle.
D’abord mes parents et maintenant le père de Dipper » pensa Cassie.
« Ça peu arrivée, Dipper. Dit Marc « Ok tu sais quoi, on va parler de ça demain matin après les cours »
Alice et Cassie rentrèrent chez Peach, tandis que  Marc rentra chez Jeff. Mais April regarda Dipper et retourna chez elle
Fin du premier Xenologue
Notes de l’auteur :
Ce fanfic se déroule trois après le prologue et du dernier épisode de la saison 2 des souvenir de Gravity Falls.
Il est possible que les parent ressemblé à ça merci à TuquoiseGirl36 pour le dessin des parents de Dipper
Ce fanfic est inspiré de l’épisode 57 de Dragon Ball z Kai et de la Fanfic de Mattcraft22
Ce fanfic était la première rencontre de Dipper et Mabel.
à la basse, Dipper et Mabel dormaient mais celui-ci à etait supprimé
il s’agit d’un fanfic sans audio
Il est du genre triste et drôle
La semaine prochaine, la deuxième partie de Xenologue
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Bon, on va pas se mentir, les boutiques spécialisées, déjà ça court pas les rues («Ô rage, ô désespoir, ô jeunesse ennemie» durant laquelle tu vis à Trifouillis-les-bains, soit à 150 bornes de la civilisation et d’une connexion à Netflix qui envoie du pâté…) et tout le monde n’a pas forcément envie de commander sur Internet.
Qui plus est, il faut la plupart du temps envisager sérieusement la perspective de vendre un rein au marché noir pour se payer une nouvelle robe en dentelle, et au choix, je préfère encore me balader avec tous mes membres là où ils sont supposés être plutôt que d’hypothéquer la maison de mes parents pour une fringue, si belle soit-elle.
Donc, pour toi, oui toi, qui comme moi rêves en secret de toutes ces pièces sublissimes que tu n’auras probablement jamais la chance de voir sur tes fesses parce que tu n’as pas le compte en banque d’Eva Longoria ou l’instagram le plus influenceur de tous les temps, je t’ai concocté une sélection des fringues les plus alternative-friendly des magasins de grande distribution dont tu fuis la plupart du temps la devanture.
Certes, ça fait mal d’ouvrir son dressing à H&M, NafNaf et autres Zalando en tout genre qui pullulent dans nos centres commerciaux. Je ne te blâmerai pas d’y aller de ta petite larme, on y passe tou(te)s. Cependant, dis-toi qu’il vaut mieux ça que devoir mettre un jean et un t-shirt blanc quatre jours sur cinq parce que ta seule et unique tenue goth t’a coûté un mois de salaire et que tu l’as déjà mise deux jours d’affilée…
Et puis, quel ravissement quand on te demande où tu es allé(e) piocher ton look si dément et que tu réponds sereinement, le sourcil arqué : «oh! J’aurais pu faire simple et commander chez EMP ou The Dark Store une tenue toute faite, tu sais, comme tout le monde… Mais je préfère aller dénicher la pièce tellement mainstream de ce mois-ci et la rendre encore plus alternative en la détournant avec un p’tit GIY* bien dément…!»
*GIY : GOTH IT YOURSELF… N’oublie pas, charmant babybat, que le Gothique prend ses racines dans la customisation et le fait-main…! Fais donc honneur à tes ancêtres, chausse ton dé à coudre, et éclate-toi !
1. LES BASIQUES
Perso, je rencontre de véritables problèmes pour m’habiller. Pour info, je mesure 1.55m pour 42 kg. Les sections “petite” des grands magasins me font ressembler à une gamine de 9 ans 3/4 (comme la plate-forme dans Harry Potter, oui !) et les fringues d’adultes normalement constitués me donnent l’impression d’avoir piqué les affaires de ma mère.
Fort heureusement, H&M a sorti des t-shirts basiques noirs qui taillent plutôt bien (même en XS, ce qui est rare), sont peu coûteux (moins de 5 euros), tiennent à la machine à laver et se customisent très facilement (découpe, épingles à nourrice, papier transfert, etc : le tissu ne s’est pas déchiré et garde sa couleur.)
Jusqu’ici, les miens n’ont pas bougé, et j’en rachète régulièrement pour pallier à mes envies irrépressibles de GIY.
Dans la même idée, H&M propose régulièrement des pièces en dentelle noire. Une petite recherche dans la zone dédiée sur la page d’accueil, et une myriade de blouses légères, jupes et compagnie apparaissent. Ne pas s’attendre à une qualité remarquable cependant… La belle dentelle se paie au prix fort !
Même remarque pour les robes longues : parfois, pour se la jouer Morticia parce qu’on ne va pas se mentir, c’est notre Reine incontestée à tous rien ne vaut une belle robe sirène hyper moulante. Sauf qu’une robe comme les siennes, ça monte direct dans les 100-120 euros minimum. Si on souffre d’un budget restreint, rien ne vaut une robe longue simple pour la base, et d’un peu d’imagination (un top et une jupe en dentelle par dessus, un serre-taille, des accessoires, la liste est non-exhaustive !)
Milanoo
Airydress
Asos
Asos
Milanoo – Robe longue avec dentelle col V – 21€ (en haut à gauche)
Airydress – Maxi robe en mousseline manches longues – 16€ (en bas à gauche)
Asos – Robe sirène dos nu – 44€
  2. LES ACCESSOIRES
Un endroit où tu peux trouver de quoi customiser fringues, accessoires et chaussures : Claire’s.
Personnellement, je ne le dirai jamais assez : entrer chez Claire’s me fout une angoisse difficilement descriptible. Avoir une nana avec un serre-tête-oreilles-de-chat à strass qui me saute dessus avant même que j’ai eu le temps de poser mes deux pieds dans sa boutique pour me proposer un panier, des accessoires, des promos, etc, ça me donne juste une envie : FUIR. Cependant, il me faut bien reconnaître qu’il leur arrive d’avoir des trucs sympa.
Quelques exemples d’accessoires trouvés sur le e-shop de Claire’s :
Ras-de-cou
Boucles d’oreille
Lot de bagues
Ras-de-cou en dentelle et fil avec breloque – 12€ (soit le collier 6€)
Boucles d’oreille pendantes – 6€
Lot de 4 bagues – 13€ (soit la bague 3,25€)
Rien ne t’empêche d’acheter un foulard, de le découper et de coudre des morceaux sur un vieux jean, ou des gants et d’en faire des mitaines, etc. Ce genre de customisation ne demande aucune expérience en couture, juste un peu de temps et une paire de ciseaux.
Quand tu seras plus à l’aise, déniche un petit kit de couture au supermarché le plus proche (environ 4€ avec un mètre-ruban, des aiguilles et du fil.)
  3. LES CHAUSSURES
Je vais peut-être me faire des ennemis, mais il me faut l’avouer : je n’ai pas de chaussures gothiques au sens propre du terme. Pas de Doc Martens ou de New Rock chez moi, non pas que je ne les aime pas (les Doc sont un basique absolu !) mais j’ai d’autres priorités que des paires des chaussures à 200€.
Je vais souvent faire un tour chez Texto : des paires de chaussures sympa, et entre les soldes et leurs offres temporaires, on trouve des chaussures pour moins de 50€.
Mes dernières acquisitions :
Boots broderie
Boots boucles dorées
Cuissardes
Boots avec broderie – 75€ soldées 37,50€
Boots avec boucles dorées – 79€ soldées 47€
Cuissardes daim – 89€ soldées 62€
Certes, ces boots ne sont pas étiquetées goth, mais lorsqu’elles accessoirisent une robe en dentelle et sont accompagnées d’une bouche noire, personne ne doute de mon appartenance au mouvement…!
  EN CONCLUSION
Ne t’arrête pas aux boutiques spécialisées, parce que même si elles ont des vêtements magnifiques, ils sont souvent très chers -et la qualité n’y est pas toujours.
Un peu de customisation, trois breloques et demi achetées sur le bon coin, ma petite mercerie, voire Etsy, et en un tournemain, c’est fait : te voilà respecté(e) par tes pairs et recompensé(e) pour tes efforts !
La mode alternative, oui, mais à petit prix! Bon, on va pas se mentir, les boutiques spécialisées, déjà ça court pas les rues («Ô rage, ô désespoir, ô …
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Je me présente, Geneviève, 29 ans, maman de deux jeunes enfants (fille de 2 ans et 9 mois et un garçon de 6 mois). Je vous partage ici l'histoire de mes deux grossesses et accouchements. Bonne lecture.
À la fin novembre 2012, un jeudi matin à 5 h 30 j'ai appris que j'étais enceinte après seulement 2 mois d'essai. Je me suis effondrée au sol et je me suis mise à pleurer.  Plein d'émotions se mélangeaient dans mon coeur. Je ne pouvais plus reculer... j'allais être maman. Ma grossesse a été difficile. J'ai eu de gros maux de coeur jusqu'à cinq mois de grossesse, d'énormes maux de tête et des problèmes avec mon nerf sciatique. Je suis également enseignante en 1ère année et j'ai travaillé jusqu'à 36 semaines. (Au mois de juin quand il fait très chaud et qu'on a les chevilles qui enflent, ce n'est pas la joie. ) Bref, j'avais comme toute femme en fin de grossesse très hâte d'accoucher. J'avais en tête un accouchement de rêve. Je m'étais dit que j'allais faire mon possible et prendre la péridurale lorsque ce serait trop pour moi. Finalement, mon accouchement a été un cauchemar pour moi. 
Mon travail s'est déclenché seul à 4 h du matin. J'étais, dès le début aux 10 minutes. Je suis donc allée prendre un bain. Dès que j'ai mis le pied dans la baignoire, mes contractions étaient aux cinq minutes. Après 40 minutes dans le bain, je décide de sortir histoire d'aller réveiller mon copain, qu'il prenne sa douche s'il le voulait... T'sé tout était sous contrôle. Lorsque je suis sortie du bain par contre, les contractions étaient aux trois-quatre minutes. Nous sommes donc partis vers l'hôpital . Rendue là, juste me rendre au bureau d'accueil m'a demandé tout mon petit change. Je perdais le contrôle!  J'ai donc demandé tout de suite la péridurale sachant que parfois c'est long avant de l'avoir. Après trente minutes, j'étais couchée dans le lit, sous perfusions et avec plus aucune douleur. VIVE LA PÉRIDURALE.  C'était ma pensée à ce moment. Moi et mon copain on a discuté, joué sur nos téléphones, et relaxé en attendant le moment de pousser... Ce fut long. À 15 h, on me tourne sur le côté parce que mon col ne veut pas effacer complètement. À 16 h, tout est prêt, mais ma fille est encore très haute, alors on me fait attendre un heure. À 17 h, c'est le temps de pousser: enfin!!! J'ai hâte, enfin je vais participer, c'est à mon tour de travailler... pourtant ce fût un cauchemar. On me dit que je pousse super bien, tout le monde (la gynéco, son interne, l'infirmière et mon chum) m'encouragent. Après trente minutes, je vois bien que quelque chose ne va pas. La gynéco m'arrête et me dit: "Écoute, tu pousses super bien, mais ta fille se fatigue. Elle ne descend pas du tout et son coeur le prend mal. Je voudrais utiliser les forceps, mais je ne suis pas à l'aise avec ça, alors je vais voir si l'autre docteur est disponible, sinon c'est la césarienne.." et elle quitte la chambre en me disant de continuer à pousser! La peur s'installe, ma fille ne va pas bien, il faut que je pousse plus fort, je ne veux pas une césarienne, j'ai une peur bleue de ça. Finalement, la gynéco revient avec l'autre docteur. Une chance que je n'ai pas vu la grosseur des forceps parce que j'aurais changé d'idée. Lorsqu'on a installé les forceps, malgré la péridurale, j'ai tout senti!!! Ce fut vraiment atroce comme douleur. Et le pire, c'est qu'il faut attendre la contraction pour pousser. Je voulais juste qu'on m'enlève ça!!! Après deux poussées et beaucoup de force de la docteure, ma fille est née. Je voulais pleurer, mais j'avais tellement mal que j'en étais incapable. J'étais étourdie, j'avais le goût de vomir... Je n'ai pas pu profiter de ma fille qui était sur moi tellement j'avais mal. La raison: comme ma fille était haute, le chemin n'était pas fait, donc elle a dû "ouvrir" avec les forceps et j'ai déchiré au 4e degré... (intérieur et extérieur jusqu'à l'anus). Je n'ai même pas le souvenir que mon copain ait coupé le cordon... Les points ont été très douloureux et j'ai dû être transférée de lit par les infirmières parce que je n'étais pas capable de me lever. Les semaines qui ont suivies ont été très éprouvantes. Je ne pouvais rester longtemps debout parce que ça me faisait mal. J'ai été bleue jusqu'aux cuisses. Moins je sortais de mon lit, mieux je me portais. J'ai manqué le premier bain de ma fille parce que je ne pouvais rester debout sans perdre connaissance vu la quantité de sang que j'avais perdu. Moi qui avais voulu deux enfants... à ce moment, il n'était pas question que je revive ça. Cinq semaines après mon accouchement, je me suis retrouvée d'urgence à l'hôpital pour infection aux reins... Sûrement due à la sonde.  J'ai dû faire plusieurs séances de rééducation périnéale... Bref, c'est encore un mauvais souvenir pour moi. Je me suis sentie faible de ne pas avoir été capable de faire naître ma fille, coupable d'avoir pris la péridurale, coupable d'avoir attendu treize heures pendant que ma fille souffrait à l'intérieur... Je me sentais lâche... Je suis une femme et nous sommes faites pour accoucher et moi j'avais été incapable de me rendre jusqu'au bout sans aide et j'ai payé le prix. Les gens autour me disaient que ce n'était pas de ma faute, mais au fond de moi , je me suis toujours dit que si j'avais attendu pour avoir la péridurale, ma fille aurait descendu... Mais, ça a stoppé mon travail et je ne pouvais pas utiliser la gravité pour m'aider à la faire descendre parce que j'étais clouée au lit. J'ai encore cette culpabilité en moi... Mais, je commence à m'y faire et à vivre avec... Ce qui me "guéri", c'est la naissance de mon garçon. 
Eh oui, je suis retombée enceinte lorsque ma fille avait 18 mois. Ma grossesse a encore été difficile avec des maux de tête, de gros reflux cette fois et mon gars se trouvait bien installé sur mon nerf sciatique (vive l'ostéopathie!!). Cette fois, il n'était pas question que mon accouchement se termine de la même façon. J'avais peur, mais ce n'était plus de l'inconnu et je me suis préparée mentalement toute ma grossesse. J'ai eu la chance d'avoir une gynéco formidable qui m'a écoutée, conseillée et rassurée. À 36 semaines, on a commencé à préparer la descente de bébé 2 avec de l'acupuncture et de l'ostéopathie. Je marchais et faisais beaucoup de ballon. Je ne voulais pas qu'il reste pris en haut celui-là et comme on s'attendait au même type de bébé (un gros bébé de 8lbs et 15... OK on peut arrondir à 9 lbs pour ma fille) on a mis toutes les chances de notre bord. À 38 semaines mon col était effacé à 70% et j'étais ouverte à 4 cm. On a décidé de me provoquer à 39 semaines afin d'éviter un trop gros bébé et en plus ma doc était de garde toute la fin de semaine! Ce fut, contre toute attente, un accouchement fantastique (ok, c'est poussé un peu, un accouchement c'est jamais la chose la plus agréable en soit, mais bon). À 9 h on crevait mes eaux. À 11 h pitocin parce que rien ne bougeait. Cinq minutes après, j'avais des contractions aux cinq à trois minutes. Après trente minutes, on a augmenté ma dose (je ne sais pas pourquoi, je trouvais mes contractions déjà éprouvantes). À midi, j'étais sur un ballon et mon dieu que je voulais endurer le plus longtemps possible pour le faire descendre parce que, oui oui, il était encore haut le p'tit maudit. Mes contractions étaient aux deux minutes et j'avais l'impression que j'allais m'évanouir. J'ai demandé à mon copain une débarbouillette d'eau froide... et comme il n'a rien trouvé, dans l'énervemen,t il m'a rapporté une serviette complète mouillée. J'en ris encore, hihi. C'est à ce moment que je me suis sentie lâche et que je ne comprenais pas comment les femmes font pour accoucher sans péridurale!!!  J'ai flanché et demandé la péridurale et tout à chamboulé. Il y avait quarante minutes d'attente... Mais moi, je n'en pouvais plus... Pourtant, on me disait que mon bébé arrivait (j'étais à 7 cm... mon œil). À 13h22, j'avais mon bébé dans les bras, sans péridurale comme une championne et j'avais accouché si vite que ma doc n'a pas eu le temps de revenir. Mon corps à tout fait tout seul. Lorsqu'il a fallu que je pousse, mon corps poussait pour moi. J'ai compris la beauté de l'accouchement. Je suis fière de cet accouchement. J'ai eu quelques points de suture seulement... J'aurais pu me rendre en marchant à ma chambre. Ce fut l'opposé de mon premier accouchement. Je me suis remise beaucoup plus vite! Je pouvais marcher sans douleur, bouger dans mon lit et profiter de mon garçon (qui faisait que 7lbs et 3, hihi). Je ne recommencerai pas parce que deux enfants, pour nous, c'est assez (mon gars a 6 mois et ne fait pas ses nuits). Nous avons eu deux bébés assez difficiles avec des reflux et tout. Mais je recommencerais cet accouchement n'importe quand. Comme quoi il n'y a jamais deux accouchements pareils et qu'il est possible de vivre un bel accouchement après en avoir vécu un affreux.  Il faut juste croire en nous, se préparer mentalement et ne pas avoir peur de parler!
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samuelpivo · 8 years
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L’été de son départ
L'été où elle est partie, ses cafés ne désemplirent pas. On croisait dans le ville, deux par deux, ses ami-e-s conspirant dans l'ombre – j'étais de ceux. Évidemment, nous n'ourdions aucune machination mais nous avions besoin de nous voir pour parler d'elle ; on ne se voyait comme ça qu'avec celles et ceux qu'on ne connaissait pas bien d'ailleurs : entre vagues connaissances, nous pouvions alors vérifier que oui, si même toi la croyais telle que je la voyais, alors c'était bien la même histoire dont nous parlions. Il y avait ces moments un peu gênants où en arrivant dans un bar, on trouvait enfiévré à trois tables de nous un autre de ces binômes de fortune. Il fallait se saluer, évidemment, mais une fois enfoncés dans l'hypnose obnubilée de notre unique sujet de conversation, on oubliait bien vite la table d'à côté et, en partant, conscient malgré tout de partager le même secret indigne, on venait se dire au revoir. On profitait même – cet instant de faiblesse pouvait tout pardonner – pour prendre d'autres rendez-vous . C'est ainsi que j'ai rencontré Henriette.
Henriette, je ne la connaissais pas. Évidemment, elle m'en avait parlé mais, je ne la connaissais pas. Évidemment je l'ai reconnue parce qu'une fille avec ce style là penchée dans le murmure frénétique, cette caractéristique de notre épidémie de conciliabules estivaux, front contre front avec Christophe, cela ne pouvait être qu'elle. Je devais – je crois – partager ma fin d'après-midi avec Noémie, et en partant, Arthur et Henriette nous avaient saluées. Arthur avait fait les présentations et elle, dynamitant le non-dit d'un grand coup de verbe, qui lançait : "Dis, toi et moi, on ne l'a pas encore fait !" Et de prendre rendez-vous, en bonne et due forme, le notant pour ma part sur un bout de papier. Encore à l'obsession de son départ, je ne lisais pas la moindre lueur de rendez-vous intime dans cet éclat – hors l'intimité flottante dans laquelle nous plongeait immanquablement son départ. C'est le jeudi que nous nous sommes assises ensemble. Ce n'est que quatre ou cinq verres plus tard – deux ou trois de trop par rapport au temps moyen d'une de ces rencontres, que je compris l'arrière plan de bataille.
Ainsi, cette fille était capable de tenter de séduire, sournoisement, pendant la période de deuil dans laquelle nous étions plongé. J'étais ravie. Cette fille était belle comme un chien fou. Ses mains dansaient comme du linge au vent. Premier prix de clarinette basse au conservatoire national, dans son souffle je fus soudain le petit serpent qu'elle sommait de se dresser sur ses écailles. Sa voix passait du chant aigu à l'ours plein de cavernes. Dans le même temps, ses yeux se plissaient. Ils amorçaient leur mouvement grands ouverts, à l'aigu, pour se réduire à la plus stricte fente dans les basses. Flic, j'aurais hésité à la contrôler. Douanier, j'aurais changé de pays. Serpent, je dansais sur son chant-sorcière. Souvent, à ses côtés, je tournais sur moi-même – au sens propre, sur un seul pied. Elle ne maudissait même pas ses parents de lui avoir donné pareil prénom. Après plusieurs tentatives peu concluantes, je m'arrêtai sur "Henri", ce qui avait le double avantage de me permettre de parler de "Henri, mon nouvel amour", et c'était drôle, et de métamorphoser notre fougue en une machine androgyne et assez cavalière. Pourquoi Henri m'aima ? Peut-être parce que j'acceptais la pirouette comme on dit oui aux cacahouètes du café, avec nonchalance. Je ne marquais signe d'aucun extraordinaire précis dans cette rencontre, je construisais avec elle cette sortie du sens commun. Une nuit, pleine d'une fatigue odorante après l'amour, elle me souffla – entre un soupir et une confidence dont on se débarrasse : tu sais, d'habitude, quand on m'aime, on m'admire. Je ne l'admirais pas – je la vivais. Aussi me contentais-je de grogner – les endorphines gagnaient déjà ma région du sommeil. D'ailleurs, elle ne l'avait pas dit pour moi ; pas vraiment, notre histoire n'avait pas besoin d'aveux, on s'aimait simple. Mais simple, à notre panique manière, c'est à dire comme une poignée de confettis à la lecture du testament de l'ancêtre. Les joies interdites qu'on éprouvait, on les riait ensemble. Presque à la face du monde : en tout cas, si la rue voyait notre balcon, on s'en foutait.
Henriette avait les plus belles fesses, aussi, jamais passées entre mes mains. Elle parlait de mes seins comme d'un chantage. J'adorais ça. Pourquoi aurions-nous du nous contenter de peu quand nous étions si souvent nues. Le temps de rougir de son doigt remontant ma muqueuse, nous avions déjà éclaté de rire trois fois, et cela ne m'empêchais pas de jouir. Un café nous avait programmé pour un concert de chant, c'en fut un ; je ne raconte pas le tumulte, et le scandale provoqué par le directeur de l'établissement, pourtant réputé pour son libéralisme moral. On était tricard dans le bar. Deux jours après, on y paradait en terrasse et on pouvait se le permettre. La ville avait pris fait et cause pour nous. Par la ville je veux dire : ce réseaux souterrain et lumineux que nous constituions et dont, insensiblement, Henriette devenait la nouvelle reine – la culture ayant horreur du vide, notre milieu – sens large – avait eu vite besoin de remplacer celle qui était partie cet été là. Désormais, on parlerait d'elle comme d'un réflexe temporel, comme d'une ère. J'assistais depuis les premières loges du palais au début de l'ère Henriette, après avoir étée longtemps du premier cercle de l'ère précédente. Lécher les aisselles d'Henri me faisait prendre du galon mais mes chevilles rentraient encore dans mes doc marten’s, déplacées par cette semi-canicule. J'étais figure historique de premier plan D'ABORD parce que j'étais moi-même, en ce sens – comme il y a eu des demi-mondaines, à moitié fascinante j'étais comme telle, déjà par ce que pouvait exsuder ma peau. J'envoyais des beignes dans les soirées. Tu me dragues je te gifle ; c'était comme ça.
Henriette avait beaucoup à m'apprendre et moi, beaucoup à lui faire comprendre. On le faisait avec une évidence non feinte. Il fallait bien qu'elle me cultive et moi, son innocente cruauté me tordait parfois le ventre de bienveillance pour ses victimes. Elle apprenait comme apprend un enfant idiot : ah bon, ah bon, ah bon. J'apprenais comme un transfuge de classe, avide : encore, encore, encore. Les conférences qu'elle me donnait se terminaient par de la peau, l'explication des interactions sociales que je lui tricotais se terminaient sur son silence. Elle prenait le temps de comprendre. Bien souvent, j’eus le temps d'aller boire un verre puis d'aller faire la fête. Une fois ou deux, même, de caresser d'autres terminaisons nerveuses que les siennes. La rumeur aussitôt courrait à dos d'âne. La favorite de la nouvelle impératrice se tapait le fantasme danois de l'année – cette fille, arrivée sous la neige en hiver, il fallait qu'elle eut osé un tel cliché – les langues se levaient pour traverser un fleuve de boue et se charger lourdement du péché de la médisance. Henri balayait cela d'un geste puissant de la main : de ses graves yeux noirs me regardait en demandant, tu m'aimes toujours ? Et comme mon silence explosait d'un oui concupiscent, elle se levait en prononçant quelque formule magique comme : mais quelle bande de cons tous ceux là. Parfois, troublé par un petit corps ou une grande force d'âme, je m'excusais : si seulement Henriette avait étée là, j'aurais sans doute trouvée la force de t'embrasser. En sa présence, toutes ces formes primaires du désir devenaient sans conséquence, elle même étant la seule élévation possible du fantasme. Avec les autres, je jouissais physique, avec Henri, je jouissais maintenant mystique. Parlant avec un prêtre, en ce temps là, il m'eut crue parlant de la foi. Évidemment, j'évitais ce genre de personnage. Son sexe jaillissant, liquide et solide au même moment de le lécher, me suffisait amplement comme lieu de culte. Nous étions obsédées mais pas simplement : nous étions obsédées en miroir. Les sept ans de malheur étaient loin. Et même se quitter ne fut pas douloureux. J'en parlerai beaucoup plus tard. La vie héroïque d'un personnage de roman m'a toujours foutrement semblée outrageuse et banale à la fois ; je connaissais ma propre vie.
Ce fut le premier été de l'ère Henriette ; ce fut l'été où je me cru bougie. Tout, l'odeur de la cire, le vacillement de la flamme, c'était moi. Je lui disais : Henri, je suis ta bougie. Elle rigolait, de ce que les racistes appelaient son grand rire noir. Combien de claques j'ai foutues sur ce genre de réflexions : une fois, la joue s'est même ouverte sous ma bague. Il a fallu nous séparer – je lui aurais arrachées les ovaires avec les dents. Le pire : ce genre de pensée-réflexe farcies à médiocrité venaient pour la plupart de ces connes et ces cons qui avaient eu besoin d'elle pour la sacrer nouvelle reine. Oui, sa peau avait une couleur particulière au toucher, mais son prénom débile venait de parents blancs, habitant un manoir de Touraine. Le rire aux dents blanches des noirs, ces trous du cul l'avaient inventé. L'éducation reçue par mon Henri lui avait plutôt appris à péter sans bruit ni dommage dans des draps de coton tissé – à la main, par d'antiques grand-mères ou, pour les plus récents, par des bonnes sœurs tristement vierges, artisanat monacal de mon cul, si ce n'est que ça favorisait tout de même les circuits courts. Henri n'avait aucune peine à aimer sincèrement ses parents tout en se battant à grande eau contre tout ce qu'il et elle, politiquement, représentaient. Elle me disait : politiquement ce sont des merdes, mais parentalement, qu'est-ce qu'ils sont bons. Trois semaines après nos petits gloussements glissés dans le premier de tous nos lits communs, je déjeunais, brasserie prétentieuse et fière, à côté de son père, en face d'elle, je l'entendais : Papa, je suis tombée amoureux d'elle, mais lourdement. Et son père, mélancoliquement catholique (le poids de bien trop de siècles confits d'un marbre vatican), de la reprendre : amoureuse, pas amoureux, si tu révolutionnes ton corps et ton cœur, respecte au moins notre grammaire. J'explosais aussitôt de rire ! "Henri dit elle parlant de moi mais moi, parlant de moi, indifféremment il et elle." Son père, très poli, se mit à grignoter son bout de pain – les plats tardaient – les plats tardaient et notre queer l'affligeait très sincèrement. Ses yeux brillaient de patience pour notre adolescence tardivement rebelle – son évident point de vue. Je sautais aussitôt sur l'occasion et chevauchais l'insolence crasse à travers toute l'immense steppe. À la fin du repas, il eut cette semonce hocquetée presque malgré lui-même: pourquoi, me dit-il, as-tu autant besoin de ton déguisement. Je répondais par une autre question – ce monsieur avait prétendu un rendez-vous d'affaire pour monter à la ville voir sa fille. Pourquoi prendre la peine de mentir à sa femme si visiblement on ne la supporte plus ? Je l'aime et si elle me fatigue, je ne voudrais pas la peiner. Hypocrisie soufflèrent mes lèvres. Là Henri tapa dans ses mains. Bon, ça suffit les filles, je ne vous aime pas excluant ! Son père soupira encore. Je suis masculin, nom de dieu !, puis, sous la conscience du blasphème, fit un furtif signe de croix. Ayant passé, c'est vrai, somme toute un excellent repas – et l'addition, c'est vrai,il allait la payer, je me contentais d'un, en guise d'apaisement, je t'aime bien dans le fond tu sais. Derrière sa cravate malgré tout élégante ses yeux se surprirent, mais avec grâce, à voir en moi une nouvelle recrue pour une saga familiale qui n'avait de toute manière probablement pas étée de tout repos. Je persisterai à vous vouvoyer, vous ne m'en tiendrez pas rigueur? Puis : de toute façon j'ai bien compris que si vous le pouviez, vous dépossèderiez mon foyer de tout son patrimoine. Une grande claque dans le dos eu raison de sa réticence. Je lui offrit un shot, il le but.
Nous nous sommes quittées sur un prétexte, quelques huit à neuf mois plus tard. En vérité, elle comme moi étions tombées amoureux d'une autre – la même, ce qui nous fit rire aux éclats. Moins son copain, qui cessa de fréquenter nos cercles. À peine plus tard, notre amie disparue de l'été revint. Se voyant détrônée de son royal destin, soulagée, elle resta.
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