Tumgik
#coléoptère rouge
brilag · 1 year
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Lepture et "Rhagonycha fulva" sur achillée millefeuille par brigitte lagravaire Via Flickr : 2016-07-05-Madaillan (13)
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kisilinramblings · 1 year
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asking for a writer friend... can you give us possible Ladybug Hero names? for a male ladybug?
He's a teacher and he already has a different monicker using a different powerset and he first became a hero back when he was a highschool student.
He was also not very bright when he was a student. He's more of a friendship monster and would rather befriend everyone he meets.
Also possible hero names for Ladybug + Cat unified hero names??? They kinda wrote it in a way that he was forced to unify the ladybug and cat miraculous.
Hmmm... Well, I dunno about suggestions, but I can offer some tracks to look for based on canon.
There are the characters whose hero's name is rather simple and is just based on what Miraculous they are using like Ladybug, Chat Noir, Papillon, Eagle. Some might specifies a species or add a little color to their name (i.e. Tigresse Pourpre). Or, in the case of Monarch, the species name also contains a double meaning. Monarch being a type of butterfly and a title to the sovereign head of a state.
Other are inspired by the power. Traquemoiselle, Multimouse, Polymouse and Parque Écarlate (Scarlet Fate, Joan's superhero name) check out for this.
Some prefer to go with a feature from their animal theme. Like Carapace which is the shell name of the turtle.
Characters who are attached to their ethnicity and culture may go with their name in their first language or inspired by it. Like Rena Rouge and Ryuuko.
Or like Queen Bee, Coq Courage or Catwalker/Patte de velour, their hero names is influenced by their personality or who they wish to be.
They are character who takes inspiration on mythology for their superhero name. That is true for Mayura, Minotaurox, Pégase, Roi Singe.
On the more creative sides, we have portmanteau (Flairmidable, Traquemoiselle, Minotaurox) or pick the species and simply add a suffix (Pigella, Caprikid, Viperion, Vesperia, Bunnyx).
With that in mind, what can be considered for a male ladybug superhero?
Well, there is of course the French word for Ladybug (Coccinelle). I however wouldn't reduce to Cocci because it could sound to similar to Coccyx which is the name of the tail bone. Still, fun fact! The term Coccinelle derived from the latin word Coccineus which refers to the the bug's scarlet color. So that's a start (as well as explaining why Joan is refered to the color instead of any bug species).
Also, your friend could always refer to the bug nature of the Ladybug. (Coccinellidae / Coccinellid, Beetle, Coleoptera, Coléoptère) or its features with the spots.
The Power of Creation itself is themed around luck and fate. Because of this, the Lucky Charm is also mysterious in how it works and can feel really random and impredictable. I imagine your friend can look for English words refering to chance but in case they need some french words inspiration, here some :
Aléa (means unpredictable event either good or bad. Often seen in its plural form ex: Les aléas de la vie. The term is also found in the word "Aléatoire" (random))
Augure (litt. Omen. Can be both good or bad).
Chance / Chanceux (lucky)
Destin (fate)
Veinard (word comes from a very familiar dialect. Means lucky).
Prospère (prosperous)
Those word can be a start to come up with a portmanteau or either had a prefix, suffix, adjective or little title.
Outside of that, I haven't found any legends or myths about ladybugs. Aside that little story from the 10th century on how ladybugs got associated with luck.
Although, in terms of pun, in the song When you're evil by Voltaire, there is a verse where the singer say :
To the gentlemen, I'm Miss Fortune To the ladies, I'm Sir Prize.
So, I don't know about you, but I think that pun was clever. Dunno if it could apply to a Ladybug holder though.
Hope that helps!
Also, everyone, feels free to add suggestions to this post if you have one.
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entomoblog · 14 days
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Les pigments rouges du vivant - ESpèces N° 52
See on Scoop.it - Variétés entomologiques
Les cochenilles, coquillages et plantes exploités pour leurs molécules rouges ; la passion des Anglais pour l'empereur violet et des Japonais pour Fabre…
  [Espèces n° 52]
  ...
  • Jean-Henri Fabre, un entomologiste au gout du Japon par Yves Cambefort (entomologiste spécialiste des coléoptères scarabéidés, chercheur au CNRS et au Muséum national d’histoire naturelle, membre de la Société entomologique de France).
Jean-Henri Fabre est sans doute l’un des entomologistes les plus connus dans le monde. Réputé tant pour ses qualités d’observateur que pour sa plume, son influence en Occident fait cependant pâle figure par rapport au véritable culte que lui voue le pays du Soleil Levant.
  ...
  • L’empereur violet, une passion anglaise par Denis Richard (docteur en pharmacie, journaliste scientifique, membre de la Société entomologique de France) et Xiaoyi Gu (maitre de conférences, département des sciences humaines, université de Shanghai).
Ce grand papillon aux allures exotiques déchaine les passions depuis le XVIIIe siècle, menant certains entomologistes britanniques à la folie ! Devenu fort rare en Angleterre au XXe siècle, il réinvestit désormais les forêts où il n’avait plus été vu depuis des décennies.
  • Galles du chêne, quand les insectes manipulent le végétal par Antoine Guiguet (chercheur en entomologie, Naturalis Biodiversity Center, Leyde, Pays-Bas).
Les chênes montrent parfois d’étranges organes qui sont l’œuvre de minuscules guêpes parasites. Leurs formes, d’une extraordinaire diversité, résultent d’autant d’adaptations favorisant la survie de la larve qu’ils abritent. 
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NDÉ
via Espèces / Kyrnos publications, 04.06.2024
  "Au menu de ce numéro d’été haut en couleur : les animaux, végétaux et champignons dont on extrait le rouge, couleur hautement symbolique ; la passion dévorante des Anglais pour un papillon, l’empereur violet ; le moloch hérissé, un lézard australien qui boit avec ses pieds ; Jean-Henri Fabre, la star japonaise ; les galles, ou quand de minuscules guêpes manipulent le végétal ; des plantes aux parfums mortels ; la diversité insoupçonnée des formes de sommeil… et d’autres histoires encore !"
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tumbletumula · 1 year
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L'État croit en Dieu ! : le public privé devient une affaire publique.
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pour Dieu, la république !
Thème : Iso-nom-i-a « charité constitutive » Dieu a priori base légale : c'est possible. Thomo : traduction en afrikaans "I so nom I a." sy verklaar dit comme 'n modèle a priori. :isonomia I Socratica : volgens die gevestigde modèle politique charitable. Serment SoKaratico suppose que tout le monde dit la vérité, le serment est le fondement de l'état de la république n'existe que par serment à la constitution pour Dieu.
Mais quand la croyance est une affaire publique, le privé devient une affaire publique et qu'au nom d'une isonomie mentale publique le monde s'organise dès lors aussi selon les archétypes socratiques, alors le thomisme reprend ses droits. Puisqu'entre l'angoisse de l'état il répète la responsabilité existentielle personnelle et la gestion de votre corps et de votre âme légalement en votre pouvoir, il y a un monde dans lequel les profiteurs de cette misère spirituelle et mentale se déplacent et se cachent. Détourner la pulsion de mort qui les tourmente vers toute l'humanité ne sauve pas le tourmenté et ne change rien à sa misère, mais contamine le monde. Voulant éviter la négativité, il l'étend autour de lui, générant une isonomie mentale. J'ai aussi vu Dieu ailleurs, et d'une autre manière : dans les eaux glacées de l'Arctique, lors de la remontée d'un saumon attrapé par un chaman, défiguré par l'hameçon, et rituellement remis dans le cosmos d'où il avait été prélevé. ; au fond d'une cuisine de La Havane, parmi un agouti crucifié et fumé, des météorites et des coquillages, avec une santeria officiant ; en Haïti, dans un temple vaudou perdu dans la campagne, parmi des baquets tachés de liquides rouges, parmi les odeurs âcres d'herbes et d'infusions, entourés de dessins faits dans le temple en l'honneur du loa ; en Azerbaïdjan, près de Bakou, à Surahani, dans un temple zoroastrien d'adorateurs du feu ; ou encore à Kyoto, dans les jardins zen, d'excellents exercices de théologie négative. J'ai aussi vu des dieux morts, des dieux fossiles, des dieux sans âge ; à Lescaux, émerveillé par les peintures rupestres, ventre du monde où l'âme vacille sous les immenses nappes du temps ; à Louxor, dans les chambres royales, situées à des dizaines de mètres sous terre, des hommes à tête de chien, des coléoptères et des chats énigmatiques, comme des sentinelles ; à Rome, dans le temple du taurochtone Mithra, une secte qui aurait pu transformer le monde si elle avait pu disposer de son Constantin ; à Athènes, gravissant les marches de l'Acropole et me dirigeant vers le Parthénon, tout l'esprit du lieu où, plus bas, le croyant charitable Socrate rencontre le gouvernement platonicien. Un État est une république constitutionnelle croyante gouvernée par un gouvernement athée. Le gouvernement par dialectique est une politique, l'État par dialectique est l'individu unique libre dans toutes les facultés de son état de droit constitutif selon So'Karatico Brant. Quand l'État est une dichotomie protestante réformée radicale et le thomisme chrétien de la charité du pape François, pour Dieu.
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philoursmars · 4 years
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Nord, Fressain. Des coquelicots à perte de vue, et des petites bêtes ( et c’est vrai que j’ai l’air un peu bébête sur l'avant-dernière...)
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graysmiles-world · 3 years
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Alt Marinette AU
thank you so much for your help @starrynighttime​!!
PSA: I do know that “alt” is not a type of aesthetic or actual ideology, however I drew and wrote this idea without a set subculture in mind, and now cannot find one that I think would fit her. Let me know if you have any ideas!
A little story introducing the AU below! Let me know if you want to continue or I can just leave it at a oneshot lol.
Adrien sighed as he looked at himself in the mirror that resided in the men’s locker room. He ran his fingers through his hair once more, smoothing it down in the back. 
This was the first time that he was lying to his father about where he was, if you didn’t count the akuma attacks that pulled him away to become Coléoptère Rouge. Tikki floated up next to his shoulder pressing, her little pad of a hand against his bare shoulder.
“You don’t have to do this, you know,” she told him with that reassuring smile of hers. 
“I know,” he responded - still looking at the white tank top and blue basketball shorts (that he had borrowed from Kim) in the mirror. “but I want to.”
Before Tikki could respond, Nino came bursting into the locker room and she quickly flew into his bag that laid at his feet. Adrien leaned down to grab it as Nino bounded up to him - dressed in a similar outfit. The only glaring difference was how his bright red cap was still a part of the ensemble. 
“You ready, man?” he asked, clapping Adrien’s shoulder. He looked over and smiled at his best friend.
“Yup!” Pause. “What exactly are we doing again?”
Nino just laughed, leading them out of the locker room and into the courtyard where there was already a crowd of teenage boys. All dressed in white shirts and shorts. 
“This is the Track Team tradition! The Course de Couleur!” 
“Yes, but you haven’t exactly told me what we’re doing yet.”
Nino sighed good-heartedly “Basically, the art kids come with all their extra paint. And while we run the track, they throw it all on us.”
Adrien blinked. “So basically they’re just going to throw paint at us.”
“Yup.”
He grinned, “Sounds fun!”
-
There were a lot of art kids, Adrien found out as he readied himself to run. When Nino had talked about the kids in the different arts, he imagined a few scraggly teens with dyed hair and bright clothes - and that they wouldn’t be strong enough to get enough paint on him. 
He was dead wrong. There were a few with dyed hair and bright clothes, but that was the minority. But there were tons of kids, enough for them to cover each side of the track. And with paint cans scattered among them. He was going to get absolutely covered in paint.
“I’m going to need to shower at your place before going home,” he said to Nino - who was tying his shoes.
“Of course, man.” 
Adrien hadn’t told his father about the little tradition that Nino said he had to come to, knowing that it was probably nothing that he would be allowed to do - especially when he was barely able to join the track team at all. So he just told him that it was the first of track practice. 
Their coach stood off to the side, a large hunking man with the name of Coach Lawerence. He stared at all the boys, his large mustache twitching occasionally. Adrien stretched out his arms one more time before shaking them out and readying himself at the white line. 
Everyone else got ready next to him, and Coach Lawerence started counting. 
“Ready...set-” 
He blew his whistle and the Course de Couleur had begun. 
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Adrien was in the front quickly, dodging whatever paint he could. But still, paint flew all around and he was bound to get hit. It wasn’t long before he had paint sliding down his cheek and matting in his hair. 
Unfortunately, Tikki’s luck wasn’t with him, as after the second turn - his slid on some paint and landed flat on his back. His shins and shoulders felt painfully sore from the rough material of the track. 
He slowly blinked his eyes open, moving himself up so he was leaning back on his elbows. And right before him, was an angel. 
She wasn’t an actual angel, because he didn’t think that angels wore paint covered pink jeans and had ripped and doodled on gray t-shirts that read “Francoise Dupont Art”
She looked down at him, looking freakishly tall at his angle.
“Are you alright, man?” she asked, a brow raised. Adrien didn’t answer and her brow raised even higher. “Or.. are you just lying there for fun.” 
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Adrien felt his ears burn and he just hoped that the rest of his face was pale as he stood up. Looking down and realizing just how covered in paint he really was. The girl was standing off to the side, on the grass. He smiled nervously.
“Uh, hi - sorry about that-” he tried to explain that he didn’t mean to make a fool of himself right in front of her, but everytime he looked at her he found something new to notice.
Her dark locks were mixed with red, except there was one bright green streak under her left ear. Her jeans were patchwork, and looked handmade - doodled on with white paint. Her arms were almost completely covered in what looked like black sharpie, same with her gray t-shirt. She wasn’t actually freakishly tall, but instead being a few inches shorter than he was. She’d probably be shorter without her bright pink boots that looked to be platforms. 
As Adrien continued to babble, she just stared at him - her cherry covered lips never curving into more than a small smile. After a moment, her eyes flickered to the side before she took a giant step back. Immediately, Adrien was slammed into and once more ended up on the ground.
He seemed to forget that the run was still going on and he was still standing on the track. 
“Oh, man - I am so sorry-” Nino apologized as he stood up, his cap askrew on his head. 
“It’s alright,” Adrien groaned - standing up as well. Nino looked over and grinned.
“Oh hey little red!” he greeted the girl, bumping fists with her. Before Adrien could ask how Nino knew the angel-girl, he was shoved back onto the track. Nino running beside him as they got pelted with more paint.
-
After the race, when Adrien’s white t-shirt was probably permanently stained, and Nino and him were walking back to Nino’s place - Adrien brought it up.
“So who’s ‘little red?’” he asked, trying to be as nonchalant as he could be. Nino looked over and shrugged. 
“Just Marinette, she’s apart of the art program at Francoise Dupont.” 
“There are different programs?” Adrien asked, his brow furrowing.
“Yeah man,” Nino laughed. “We all have to take the core classes, like math and English - but everything else is up to us.”
Adrien nodded in understanding and Nino clapped his shoulder. “I’m sure you’ll understand when school starts up tomorrow.”
Oh right, school. Tomorrow. Actual public school. 
“Oh yeah,” Adrien grinned. 
“Good last day of summer?” his friend asked. 
Adrien nodded. “Definitely.”
Pause.
“So we have English and Physics together, right?” Adrien asked, remembering their schedules that they had shared earlier that week, at the first track meeting. Adrien had met Nino then, instantly clicking. 
Nino nodded. “Yup, I know a lot of the kids in those classes, so it’ll be a fun year.”
“Is..Marinette in those classes?”
Nino looked over, his brow furrowed. “Yeah, why?” Adrien stayed silent and slowly a grin began to spread across Nino’s face. “Oooohhh, Adrien’s got his first crush.”
Adrien couldn’t help the burn that spread against his cheeks, kicking at a stone on the sidewalk. 
“Don’t worry, this year is going to be great,” Nino reassured him. 
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And when Adrien opened the door to classroom 211 to find Marinette doodling on a piece of paper in one of the desks, he knew that Nino was right.
“Oh Adrien!!!” A familiar high-pitched voice called out.
Oh merde. 
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iso-flash-2020 · 3 years
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#362 - 19-07-2021 - Coléoptère rouge - Réflex Canon EOS 600D
© Aurore Gc
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rrrrrrrggggggg · 4 years
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Souvenir déterminant
René Daumal
Le fait est impossible à raconter. J’ai souvent essayé de le dire, depuis près de 18 ans qu’il s’est produit. je voudrais, une bonne fois, épuiser toutes mes ressources de langage à en rapporter du moins les circonstances externes et internes. Ce fait, c’est une certitude, acquise par accident dans ma seizième ou dix-septième année, et dont le souvenir a orienté le meilleur de moi vers la recherche des moyens de la retrouver durablement.
Mes souvenirs d’enfance et d’adolescence sont jalonnés d’une série de tentatives pour faire l’expérience de l’au-delà, et cette suite d’essais, faits au petit bonheur, me conduisit à l’expérience fondamentale dont je parle. Vers l’âge de six ans, aucune croyance religieuse ne m’ayant été inculquée, le problème de la mort se présenta à moi dans toute sa nudité. Je passais des nuits atroces, griffé au ventre et pris à la gorge par l’angoisse du néant, du «plus rien du tout». Vers onze ans, une nuit, relâchant tout mon corps, j’apaisai la terreur et la révolte de mon organisme devant l’inconnu, et un sentiment nouveau naquit en moi, espérance et avant-goût d’un impérissable. Mais je voulais plus, je voulais une certitude. A quinze ou seize ans, je commençai mes recherches expérimentales, sans direction et un peu au hasard. Ne trouvant pas le moyen d’expérimenter directement sur la mort - sur ma mort - j’essayai d’étudier mon sommeil, supposant une analogie entre celui-ci et celle-là. Je tentai, par divers procédés, d’entrer éveillé dans l’état de sommeil. L’entreprise est moins rigoureusement absurde qu’elle ne semble, mais elle est périlleuse à divers égards. Je ne pus la poursuivre bien loin; la nature me donna quelques sérieux avertissements sur les dangers que je courais. Un jour, je décidai pourtant d’affronter le problème de la mort elle-même; je mettrais mon corps dans un état aussi voisin que possible de la mort physiologique, mais en employant toute mon attention à rester éveillé et à enregistrer tout ce qui se présenterait à moi. J’avais sous la main du tétrachlorure de carbone, dont je me servais pour tuer les coléoptères que je collectionnais. Sachant que ce produit est, chimiquement, de la même série que le chloroforme - plus toxique que lui - je pensai pouvoir en régler l’action d’une façon assez commode : au moment où la syncope se produirait, ma main retomberait avec le mouchoir que j’aurais maintenu sous mes narines imbibé du liquide volatil. Par la suite, je répétai l’expérience en présence de camarades, qui auraient pu me porter secours au besoin. Le résultat fut toujours exactement le même, c’est-à-dire qu’il dépassa et bouleversa mon attente en faisant éclater les limites du possible et en me jetant brutalement dans un autre monde.
Il y avait d’abord les phénomènes ordinaires de l’asphyxie battements des artères, bourdonnements, bruit de pompe dans les tempes, retentissement douloureux du moindre son extérieur, papillonnements de lumière; puis sentiment que cela devient sérieux, que c’est fini de jouer, et rapide récapitulation de ma vie jusqu’à ce jour. S’il y avait une légère angoisse, elle n’était pas distincte d’un malaise corporel dont mon intellect restait tout à fait libre, et celui-ci se répétait à lui-même : attention, ne t’endors pas, c’est le moment de tenir l’oeil ouvert. Les phosphènes qui dansaient devant mes yeux couvraient bientôt tout l’espace, qu’emplissait le bruit de mon sang; bruit et lumière emplissaient le monde et ne faisaient qu’un rythme. A ce moment-là, je n’avais déjà plus l’usage de la parole, et même de la parole intérieure; la pensée était beaucoup trop rapide pour traîner des mots avec elle. Je notais, en un éclair, que j’avais toujours le contrôle de la main qui tenait le tampon, que je percevais toujours correctement le lieu où était mon corps, que j’entendais les paroles prononcées près de moi, que j’en percevais le sens - mais objets, mots et sens des mots n’avaient soudain plus de signification; il en était comme de ces mots que l’on a répétés longtemps, et qui semblent morts et étranges dans la bouche : on sait encore ce que signifie le mot « table », on pourrait l’employer correctement, mais il n’évoque plus du tout son objet. Donc, tout ce qui, dans mon état ordinaire, était pour moi «le monde » était toujours là, mais comme si brusquement on l’avait vidé de sa substance; ce n’était plus qu’une fantasmagorie à la fois vide, absurde, précise et nécessaire. Et ce « monde » apparaissait ainsi dans son irréalité parce que brusquement j’étais entré dans un autre monde, intensément plus réel, un monde instantané, éternel, un brasier ardent de réalité et d’évidence dans lequel j’étais jeté tourbillonnant comme un papillon dans la flamme. A ce moment, c’est la certitude, et c’est ici que la parole doit se contenter de tourner autour du fait.
Certitude de quoi ? - Les mots sont lourds, les mots sont lents, les mots sont trop mous ou trop rigides. Avec ces pauvres mots, je ne puis émettre que des’propositions imprécises, alors que ma certitude est pour moi l’archétype de la précision. Tout ce qui, de cette expérience, reste pensable et formulable dans mon état ordinaire, c’est ceci - mais j’en donnerais ma tête à couper : j’ai la certitude de l’existence d’autre chose, d’un au-delà, d’un autre monde ou d’une autre sorte de connaissance ; et, à ce moment-là, je connaissais directement, j’éprouvais cet au-delà dans sa réalité même. Il est important de répéter que, dans ce nouvel état, je percevais et comprenais très bien l’état ordinaire, celui-ci étant contenu dans celui-là, comme la veille comprend les rêves, et non inversement; cette relation irréversible prouve la supériorité [dans l’échelle de la réalité, ou de la conscience] du second état sur le premier. je pensais nettement : tout à l’heure je serai revenu à ce qu’on appelle « l’état normal », et peut-être le souvenir de cette épouvantable révélation s’assombrira, mais c’est en ce moment que je vois la vérité. je pensais cela sans mots, et en accompagnement d’une pensée supérieure qui me traversait, qui se pensait pour ainsi dire dans ma substance même avec une vitesse tendant à l’instantané. J’étais pris au piège, de toute éternité, précipité vers un anéantissement toujours imminent avec une vitesse accélérée, à travers le mécanisme terrifiant de la Loi qui me niait. « C’est cela ! c’est donc cela ! » - tel était le cri de ma pensée. je devais, sous peine du pire, suivre le mouvement; c’était un effort terrible et toujours plus difficile, mais j’étais forcé de faire cet effort; jusqu’au moment où, lâchant prise, je tombais sans doute dans un très bref état de syncope; ma main lâchait le tampon, j’aspirais de l’air, et je demeurais, pour le restant de la journée, ahuri, abruti, avec un violent mal de tête.
Je vais maintenant tenter de cerner la certitude indicible au moyen d’images et de concepts. Il faut comprendre d’abord que, par rapport à notre pensée ordinaire, cette certitude est à un degré supérieur de signification. Nous sommes accoutumés à nous servir d’images pour signifier des concepts; ainsi, l’image d’un cercle pour signifier le concept de cercle. Ici, le concept lui-même n’est plus le terme final, la chose à signifier; le concept - l’idée au sens ordinaire du mot - est lui-même un signe de quelque chose de supérieur. je rappelle qu’au moment où la certitude se révélait, mes mécanismes intellectuels ordinaires continuaient à fonctionner : des images se formaient, des concepts et des jugements se pensaient, mais sans avoir à s’encombrer de mots, ce qui donnait à ce processus la vitesse et la simultanéité qu’ils ont souvent dans des moments de grands dangers, comme au cours d’une chute en montagne, par exemple.
Les images et concepts que je vais décrire étaient donc présents au moment de l’expérience, à un niveau de réalité intermédiaire entre l’apparence du « monde extérieur » quotidien et la certitude elle-même. Cependant, certaines de ces images et certains de ces concepts résultent d’une affabulation ultérieure, due à ce que, dès que je voulus raconter l’expérience, et d’abord à moi-même, je fus obligé d’employer des mots, donc de développer certains aspects implicites des images et concepts.
Je commencerai par les images, bien qu’images et concepts fussent simultanés. Elles sont visuelles et sonores. Les premières se présentaient comme un voile de phosphènes plus réel que « le monde » de l’état ordinaire, que je pouvais toujours percevoir au travers. Un cercle mi-partie rouge et noir inscrit dans un triangle mi-partie de même, le demi-cercle rouge étant dans le demi-triangle noir et inversement; et l’espace entier était divisé indéfiniment ainsi en cercles et triangles inscrits les uns dans les autres, s’agençant et se mouvant, et devenant les uns les autres d’une manière géométriquement impossible, c’est-à-dire non représentables dans l’état ordinaire. Un son accompagnait ce mouvement lumineux, et je m’apercevais soudain que c’était moi qui produisais ce son; j’étais presque ce son lui-même, j’entretenais mon existence en émettant ce son. Ce son s’exprimait par une formule que je devais répéter de plus en plus vite, pour « suivre le mouvement »; cette formule [je raconte les faits sans essayer de déguiser leur absurdité] se prononçait à peu près : « Tem gwef tem gwef dr rr rr » avec un accent tonique sur le deuxième « gwef », et la dernière syllabe se confondant avec la première donnait une impulsion perpétuelle au rythme, qui était, je le répète, celui de ma propre existence. Je savais que, dès que cela irait trop vite pour que je puisse suivre, la chose innommable et épouvantable se produirait. Elle était en effet toujours infiniment près de se réaliser, et, à la limite... je ne puis rien en dire de plus. Quant aux concepts, ils tournent autour d’une idée centrale d’identité: tout revient au même à tout instant; et ils s’expriment par des schémas spaciaux, temporels, numériques - schémas présents au moment même, mais dont la discrimination en ces diverses catégories et l’expression verbale sont, bien entendu, postérieures.
L’espace où avaient lieu les représentations n’était pas euclidien, car c’est un espace tel que toute extension indéfinie à partir d’un point de départ revient à ce point de départ; je crois que c’est cela que les mathématiciens appellent un « espace courbe ». Projeté sur un plan euclidien, le mouvement peut se décrire ainsi : soit un cercle immense dont la circonférence est rejetée à l’infini, parfait, pur et homogène - sauf un point : mais de ce fait ce point s’élargit en un cercle qui croît indéfiniment, rejette sa circonférence à l’infini et se confond avec le cercle originel, parfait, pur et homogène - sauf un point, qui s’élargit en un cercle... et ainsi de suite, perpétuellement, et à vrai dire instantanément, car c’est à chaque instant que la circonférence rejetée à l’infini réapparaît simultanément comme point ; non pas un point central, ce serait trop beau : mais un point excentrique, qui représente à la fois le néant de mon existence et le déséquilibre que cette existence, par sa particularité, introduit dans le cercle immense du Tout, qui à chaque instant m’annule en reconquérant son intégrité [qu’il n’a jamais perdue : c’est moi qui suis toujours perdu].
Sous le rapport du temps, c’est un schéma parfaitement analogue, et ce mouvement de retour à son origine d’une expansion indéfinie s’entend comme durée [une durée « courbe »] aussi bien que comme espace : le dernier moment est perpétuellement identique ’ au premier, tout cela vibre simultanément dans l’instant, et c’est seulement par nécessité de représenter les choses dans notre « temps » ordinaire que je dois parler d’une répétition indéfinie : cela que je vois, je l’ai toujours vu, je le verrai toujours, encore et encore, tout recommence identiquement à chaque instant - comme si, mon existence particulière et rigoureusement nulle était, dans la substance homogène de l’Immobile, la cause d’une prolifération cancéreuse de moments.
Sous le rapport du nombre, de même, la multiplication indéfinie des points, des cercles, des triangles, aboutit instantanément à l’Unité régénérée, parfaite sauf moi, et ce sauf moi déséquilibrant l’unité du Tout engendre une multiplication indéfinie et instantanée qui va immédiatement se confondre, à la limite, avec l’unité régénérée, parfaite sauf moi,... et tout recommence - toujours sur place et en un instant, sans que le Tout soit réellement altéré.
Je serais conduit aux mêmes expressions absurdes si je continuais ainsi à essayer d’enfermer la certitude dans la série des catégories logiques-, sous la catégorie de causalité, par exemple, la cause et l’effet s’enveloppent et se développent à chaque instant, passant l’une dans l’autre à cause du déséquilibre que produit dans leur identité substantielle le vide, le trou infinitésimal que je suis.
J’en ai assez dit pour que l’on comprenne que la certitude dont je parle est à la fois mathématique, expérimentale et émotionnelle; mathématique - ou plutôt mathématico-logique - on peut saisir cela indirectement, par la description conceptuelle que je viens de tenter, et qui peut se résumer abstraitement ainsi : identité de l’existence et de la non-existence du fini dans l’infini; expérimentale, non seulement parce qu’elle est fondée sur une vision directe [ce qui serait observation et non forcément expérience], non seulement parce que l’expérience peut être refaite à tout moment, mais parce qu’elle était éprouvée à chaque instant par ma lutte pour « suivre le mouvement » qui m’annulait, en répétant la formule par laquelle je me prononçais moi-même; émotionnelle, parce que dans tout cela - et c’est là le centre de l’expérience - c’est de moi qu’il s’agit : je voyais mon néant face à face, ou plutôt mon anéantissement perpétuel dans chaque instant, anéantissement total mais non absolu : les mathématiciens me comprendront si je dis « asymptotique ».
J’insiste sur ce triple caractère de la certitude afin de prévenir, chez le lecteur, trois sortes d’incompréhension. Premièrement, je veux éviter à des esprits vagues l’illusion de me comprendre alors qu’ils n’auraient, pour répondre à ma certitude mathématique, que de vagues sentiments de mystère, d’au-delà, etc. Deuxièmement, je veux empêcher les psychologues, et spécialement les psychiatres, de prendre mon témoignage non comme un témoignage mais comme une manifestation psychique intéressante à étudier et explicable par ce qu’ils croient être leur « science psychologique », et c’est pour rendre vaines leurs tentatives que j’ai insisté sur le caractère expérimental [et non simplement introspectif] de ma certitude; enfin, le coeur même de cette certitude, le cri : « c’est moi cela : c’est de moi qu’il s’agit » - ce cri doit effrayer les curieux qui voudraient, d’une façon ou d’une autre, faire la même expérience; je les avertis que c’est une expérience terrible, et s’ils veulent des précisions sur ses dangers, ils peuvent me les demander en privé; je ne parle pas des dangers physiologiques [qui sont très grands], car si, moyennant l’acceptation de graves maladies ou infirmités, ou d’une abréviation très sensible de la durée de la vie physique, on pouvait acquérir une certitude, ce ne serait pas payer trop cher ; je ne parle pas seulement non plus du risque très réel de folie ou d’abrutissement définitif, auquel je n’ai échappé que par une chance extraordinaire dont je ne puis parler par écrit. Le danger est bien plus grave, et l’histoire de la femme de Barbe-Bleue l’illustre bien : elle ouvre la porte du cabinet défendu, et le spectacle d’horreur qui la frappe la marquera comme au fer rouge au plus profond d’elle-même. Après la première expérience, d’ailleurs, je passai plusieurs jours dans un état de « décollement » de ce qu’on appelle d’ordinaire le « réel »; tout me paraissait une absurde fantasmagorie, aucune logique ne pouvait plus me convaincre de quoi que ce fût, j’étais prêt à suivre, comme une feuille au vent, n’importe quelle impulsion extérieure ou intérieure, et cela faillit m’entraîner à des « actes » [si l’on peut dire] irréparables - rien n’ayant plus d’importance pour moi. * * * Je répétai plusieurs fois l’expérience, toujours avec exactement le même résultat; ou plutôt c’était toujours le même moment, le même instant que je retrouvais, coexistant éternellement au déroulement illusoire de ma durée. Ayant vu le danger, cependant, je cessai de renouveler l’épreuve. Un jour pourtant, plusieurs années après, je fus, pour une petite intervention chirurgicale, anesthésié au protoxyde d’azote; ce fut exactement la même chose, le même instant unique que je retrouvai - cette fois, il est vrai, jusqu’à la syncope totale. * * *
Ma certitude n’avait certes pas besoin de confirmations extérieures, mais bien plutôt c’est elle qui m’éclaira soudain le sens de toutes sortes de récits que d’autres hommes ont tenté de faire de la même révélation. En effet, je sus bientôt que je n’étais pas le seul, que je n’étais pas un cas isolé et pathologique dans le cosmos. D’abord, plusieurs de mes camarades essayèrent de faire la même expérience. Pour la plupart, il ne se passa rien, sauf les phénomènes ordinaires qui précèdent la narcose. Deux d’entre eux allèrent un peu plus loin, mais ne rapportèrent de leur escapade que les images assez vagues d’un profond ahurissement; l’un disait que c’était comme les affiches de réclame pour un certain apéritif, où deux garçons de café portent des bouteilles sur les étiquettes desquelles deux garçons de café portent des bouteilles sur les étiquettes desquelles.... et l’autre, creusant douloureusement sa mémoire, essayait de m’expliquer : « Ixian ,ixian, i..., Ixian, ixian , i... », ce qui traduisait évidemment dans sa langue mon « Tem gwef tem gwef dr rr rr... ». Mais un troisième connut exactement la même réalité que moi, et il ne nous fallut qu’un regard échangé pour savoir que nous avions vu la même chose, c’était Roger Gilbert-Lecomte, avec qui je devais diriger la revue «Le Grand Jeu », dont le ton de conviction profonde n’était que le reflet de notre certitude commune ; et je suis persuadé que cette expérience détermina sa vie comme elle détermina la mienne, bien que dans un sens différent.
Et peu à peu je découvris dans mes lectures des témoignages de la même expérience, car j’avais eu la clef de ces récits et de ces descriptions dont je ne pouvais, auparavant, soupçonner le rapport avec une même et unique réalité. William James parle de la chose. O. V. de L. Milosz, dans son Épître à Storge, en fait un récit qui me bouleversa par les termes qu’il emploie, et que je retrouvais dans ma bouche. Le fameux cercle dont parla un moine du moyen âge, et que vit Pascal [mais qui le vit et qui en parla le premier ?] cessa d’être pour moi une froide allégorie, mais je sus qu’il était une vision dévorante de ce que j’avais vu aussi. Et, par delà tous ces témoignages humains, plus ou moins complets [il n’est guère de vrai poète chez qui je n’en retrouvais au moins un fragment], les confessions des grands mystiques, et, par delà encore, certains textes sacrés de diverses religions, m’apportaient l’affirmation de la même réalité, parfois sous sa forme terrifiante, lorsqu’elle est perçue par un individu limité, qui ne s’est pas rendu capable de la percevoir, qui, comme moi, a essayé de regarder l’infini par le trou de la serrure et s’est trouvé devant l’armoire de Barbe-Bleue, parfois sous la forme paisible, pleinement heureuse et intensément lumineuse qui est la vision des êtres qui se sont réellement transformés et peuvent la voir, cette Réalité, face à face, sans en être détruits. je pense, par exemple, à la révélation de l’Être divin dans la Bhagavad-Gîtâ, aux visions d’Ézéchiel et de saint Jean à Patmos, à certaines descriptions du livre des morts tibétain « Bardo Thô Dol », à un passage du Lankâvatâra-Sûtra... * * *
N’étant pas devenu fou tout de suite définitivement, je me mis peu à peu à philosopher sur le souvenir de cette expérience. Et j’aurais sombré dans ma propre philosophie si, au bon moment quelqu’un ne s’était trouvé sur ma route pour me dire : Voici, il y a une porte ouverte, étroite et d’accès dur, mais une porte, et c’est la seule pour toi.
– Passy [Haute-Savoie] mai 1943
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fenrisbiscott · 4 years
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Pêle-mêle
J’ai 5 ans. Presque 6. Est-ce que je connais la vraie nature humaine, ou est-ce que j’ai encore quelques semaines de répit ? Je ne me souviens plus de quand c’est arrivé exactement ... J’ai l’air nostalgique, un petit sourire pastel, si je me permets cette métaphore. La photo est un peu délavée, je crois. Je me souviens que je me trouvais horrible dessus à l’époque. Je n’y vois qu’une petite fille douce et charmante qui fait de son mieux, et à qui j’ai envie de parler. Profusion de cousins, cousines, qui n’existent plus. Où sont passés les bons moments, les jeux, la famille ? Encore d’autres moments saisis sur l’instant, des rires, des gens coupés, mal coupés. Le plaisir daté des photos papier. D’ici quelques années, ils auront disparus, avec le reste. Et pourtant ils seront toujours là. Des mariages, des communions. des couples en représentations semi-officielles. Ma lignée n’y a pas eu le droit. Caneton noir de la famille avant ma naissance, j’ai ça dans le sang, donc ? Moins bien que les autres. Pas à la hauteur. Pas à la hauteur. Floue, les joues rouges, mal cadrée, je viens de naître. Je peux me connecter à l’expérience de ma mère, parce que j’ai dépassé son âge, c’est finalement ma sœur intemporelle. L’impression étrange de veiller sur elle, de nouveau. Mais cette fois-ci en tant qu’adulte, alors la tâche parait moins effrayante que quand j’était enfant. Plus loin, plus tard (3 ans ?) ; la femme qui tient cette enfant dans ses bras me parait familière et mystérieuse. Elle a l’air plein d'amour pour son fardeau, et  heureux, et surpris, peut-être. Comme un clone de ma mère, mais pas tout à fait. Je n'ai pas eu le temps de connaitre cette personne. C’est comme ça. La femme que je vois a réussi toutes ces années à me faire croire ses propres chimères. Parce que celle que je vois prend de la place, de l’espace, compte autant que les autres. Imprime la pellicule photo de sa présence. Est jolie, tout simplement. J’aimerais pouvoir te le dire maintenant. Trop tard. La vie est pleine de trop tard, et même en le sachant, on continue a buter dedans comme autant de coléoptères maladroits, encore et encore et encore. Encore un peu, ma grand mère. 40 ans ? 50 ans ? Et là, un ensemble noir plutôt stylé, dont le bas de pantalon crie années 70. Encore des clichés, encore des gens souriants, ou pas, encore un passé qui s’éc(r)oule aussi surement que du sable entre mes doigts. Où êtes-vous tous à présent ? Pour la plupart encore en vie, et pourtant disparus. Mes deux vies ont les bords qui ne collent pas ensemble. J’ai eu une famille normale avec des vacances en famille normales et des événements familiaux normaux, et pourtant tout est si loin maintenant.  Retour sur la maison des vacances, avant moi. Déjà familière, néanmoins. Tout a un goût de familier. Des cousins sur le perron, une étagère à pots de fleurs qui semble si étrangement vivace dans ma mémoire, une grand mère. Elle a un chien, encore un autre que celui dont je me rappelle vaguement, je crois. Pas noir donc - pas Blackie (Blacky ?) ? - mais blanc et crème, elle ressemble à un humain normal, pas à ma grand mère. Elle a eu une vie. Le “avant moi”.  Toutes ces images, en tout cas une grande partie sont “après moi”; Et pourtant elles résonnent comme une musique inconnue. Pas vraiment désagréable, mais un peu triste. Celle d’un temps révolu, parti avec les poussières dans la poussière, celle où je croyais au toujours sans même me poser la question, celle où il était évident qu’une famille c’est pour la vie. La petite fille sur les photos sourit souvent. Elle semble plus légère que ce qu’elle a vécu. Je devrait commencer à lui dire que je l’aime. Même les coléoptères maladroits peuvent prendre des cours de vol. PS : Je n’ai pas trouvé mes bulletins scolaires.
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pauloaans · 2 years
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Alec Baldwin : Premier tapis rouge depuis son tir mortel, avec sa femme enceinte de leur 7e enfant
Alec Baldwin : Premier tapis rouge depuis son tir mortel, avec sa femme enceinte de leur 7e enfant
Alec Baldwin fait son retour sur le tapis rouge. C’est en compagnie de sa femme Hilaria que l’acteur a fait son retour sur le photocall. Il avait été impliqué dans la mort d’une technicienne lors du tournage du film Rouiller en octobre dernier. Preuve que la famille est complètement passée à autre chose ? En tous cas, le come-back du célèbre interprète de Jus de coléoptère sur le tapis rouge sera…
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xbacklily · 2 years
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une raquette Vente Chaude
Une transparente noire supérieure est décorée avec des éclaboussures de peinture tout au long de courtoisie de Stash. L Chaussures De Tennis Hommes 'Net Mesh' est construit à partir d'une membrane intérieure en néoprène résistant à l'usure, comprenant un mélange de bleu et gris et noir rouge. Mais il vient à nous dans un modèle fois again.cette version de Sacai chaussures asics junior vient habillé de cuir blanc premium avec Black de 015 collection Lab printemps Eté. Un riche mélange de noir de velours, cuir et mesh offre en contraste un canevas pour le POP de couleurs primaires. La première, était dans la version suisse d'une 1982 asics femme tennis catalogue; immédiatement des étincelles de rumeurs et d'une comparaison entre l'Munchen, d'autant plus avec son original colorway et semelle blanche épaisse. la dure coquille blindé de stag coléoptères inspiré ce modèle qui a eu plus de vingt réincarnations depuis plus de 22 ans de la performance sportive version du modèle. Et paires noires disposent dessus en cuir pleine paire noire se distingue un peu comme il est livré avec une doublure intérieure tan contrastante. Cette image jusqu'à proximité montre juste comment grand les perforations sont sur le maillage supérieur et Tennis Vente Chaleur vous pouvez parier que je vérifierai ces out parce qu'il n'y rien de mieux que d'avoir les pieds frais et sec pendant la téléphone et vérifier avec nous sur une base quotidienne pour updates. Une bonne option de couleur pour ce faire dans, est certainement l'or. Le changement le plus notable est cependant le toebox tissé sur les trois paires qui se prolonge dans le laçage trois coloris de la chaussure course asics devrait être d'arriver stateside juste à temps pour le printemps été alors assurez-vous de le garder verrouillé Fire pour la libération information.We peut attendre à voir la silhouette coupe-bas frappé les étagères cette avril, juste à temps pour le printemps et chaussures d'été seasons. Il y avait la norme mall Cleaner vous pouvez obtenir grâce à la spikey capuchons et la mousse et j'ai utilisé que pendant une courte période, mais il n'était pas un produit spécialisé que tout le monde s'est tourné vers.MS - je l'ai entendu jouer de la guitare et nous étions exorbités. Asics Trimm-Trab 'rouge et bleu' - taille. édition est prévue pour arriver un jour plus tôt à partir Tennis Boutique En Ligne de sa sortie date. Le clip de talon est également éclaboussé par un soupçon de rose pour ajouter encore plus de couleurs. Construit sur les fondations mêmes avec un maillage blanc propre, l'original de coloris sont mis en miroir sur le revêtement et la cage de la Light. www.sportsoldes.com
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brilag · 12 days
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Et hop ! C'est l' printemps ! par brigitte lagravaire Via Flickr : 2016-05-10-LeSaumont (1c)
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toto-est-content · 6 years
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NdT : peut-être ceux qui sont nés après que Monsanto a commencé à éradiquer les insectes des campagnes ne connaissent pas ce superbe coléoptères aux élytres jaunes rayés de noir dont les grosses larves rouges se délectent des plans de pommes de terre. Ils trouveront alors [ici] tout ce qu'il faut savoir.
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entomoblog · 18 days
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L'Atlas des Coccinelles de la Région Auvergne Rhône-Alpes
See on Scoop.it - Insect Archive
L’association Arthropologia coordonne un atlas régional des coccinelles et vous propose de prendre part à cette dynamique.
Ce projet est l’occasion de rassembler et de valoriser les dynamiques locales existantes en favorisant le partage et l’émulation sur le territoire
  Pour vous guider durant les trois ans de ce projet, nous vous proposons un guide méthodologique (lien à venir)
Pas UNE mais DES Coccinelles !
La plus célèbre d’entre elles, la Coccinelle à 7 points, concentre souvent toute l’attention, aux côtés d’ailleurs d’une espèce exotique introduite, la Coccinelle asiatique. Il existe pourtant 80 autres espèces de coccinelles actuellement connues en Région Auvergne Rhône-Alpes.
  En réalité, les coccinelles présentent de grandes diversités morphologiques : presque la moitié des espèces mesurent moins de 2 mm, ne possèdent souvent pas de points ou ne sont même pas rouges !
  On compte sur vous pour aller débusquer ces espèces parfois oubliées !
Comment les reconnaitre ?
Les coccinelles sont des insectes qui appartiennent à l’ordre des coléoptères, caractérisés notamment par leur paire d’ailes antérieures rigides, les élytres, qui recouvrent et protègent la paire d’ailes membraneuses, souples et fines, qui leur permet de voler. Les coccinelles sont reconnaissables grâce aux critères suivants :
Leurs antennes terminées « en massues »
Le dernier article des palpes maxillaires qui est en forme de hache
Les tarses composés de 4 articles
Des variations impressionnantes !
L’apparence des coccinelles peut être trompeuse. Chez une même espèce, les individus peuvent arborer des motifs très variés ! Voici par exemple la Coccinelle à 10 points (Adalia decempunctata). Elle peut adopter des formes bien différentes, ce qui ne facilite pas toujours la détermination. Heureusement ce n’est pas le cas de toutes les espèces !
  Bernadette Cassel's insight:
  "Si votre structure est intéressée pour participer au projet, merci de nous contacter pour que l’on œuvre ensemble à une meilleure connaissance des coccinelles sur le territoire !"
L’association Arthropologia
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myrachidh · 3 years
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The Insect: Red-black False Blister Beetle ~ Ananca bicolor ~ Coléoptère rouge-noir. The Thorny plant blossom: Spiny Zilla ~ Zilla spinosa ~ at Wadi Degla Canyon, near Cairo, Egypt #Insect #Red-blackFalseBlisterBeetle #Beetle #Ananca #Anancabicolor #Coléoptère #Coléoptèrerouge-noir #Thornyplant #blossom #Spiny #SpinyZilla #Zilla #Zillaspinosa #WadiDegla #Canyon #Cairo #Egypt #Entomology #macros #macrophotography #macroofinstagram #butterflies #papillons #insects #insectsofinstagram #Wildlife #wildlifephotography ~ https://www.flickr.com/photos/rachidh/albums (at Wadi Degla Protectorate) https://www.instagram.com/p/CLkffueAkdE/?utm_medium=tumblr
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#Défis 6 - Texte 2
Consigne :  Racontez un événement se passant dans un monde féérique / merveilleux.                                                                                                    Thème : La métamorphose
Sophie marchait le long du chemin. Lorsqu’elle passait près d’un fraisier, elle laissait échapper un peu de sa magie et pouvait voir les fruits prendre la place des fleurs. C’était un spectacle merveilleux. Elle se retourna soudainement en entendant un mâchouillement étrange parvenir à ses oreilles. « Joseph ! Tu ne peux pas manger ça ! Ce n’est pas pour toi ! - Mourqwa ? Bafouilla-t-il la bouche pleine. » Sophie pouvait voir le liquide sucré et rouge couler le long des joues de son petit frère qui l’avait suivie. Elle soupira, il restait heureusement encore beaucoup de fraises à leurs pieds. Elle s’approcha et lui essuya les joues avec le mouchoir qu’elle gardait dans sa pochette. « Tu sais que nous sommes des fées des bois n’est-ce pas ? » lui dit-elle doucement. Il hocha la tête en silence, se laissant faire. Sa grande sœur était une personne très douce, il savait qu’elle était très mature et qu’elle s’occupait très bien de lui. Il l’aimait beaucoup. « Les fées des bois font pousser les fleurs puis les fruits des arbres et des arbustes. Toi, tu es encore trop petit puisque tu n’as que 5 ans, mais quand tu auras mon âge tu sauras faire aussi. » Son frère l’écoutait avec attention, il buvait ses paroles comme il avait mangé toutes les petites fraises sur son passage. « Je vais te dire un secret Joseph, chuchota Sophie, captivant encore plus son petit frère si cela était possible, il existe des mondes où nous n’existons pas. C’est papa qui me l’a dit. Dans ces mondes là, les choses de la nature se transforment d’elles-même. Il m’a dit que c’était très compliqué ! Tu comprends ? » Joseph acquiesça vivement. Elle continua alors son récit. « Ici c’est différent, les créatures de ce monde ont besoin de nous. Sans notre magie, les terres seraient stériles et rien ne pourrait vivre. Alors tu ne peux pas manger toutes les fraises, il faut en laisser ! » Joseph avait le regard interrogateur. Sophie était perplexe. Elle-même n’avait que 11 ans et n’était pas sûre de savoir expliquer comme son père qui le faisait si bien. Elle eut alors une idée. Elle s’agenouilla et demanda à son frère de faire pareil. Elle prit une jeune pousse, où se trouvait une petite fleur, entre ses doigts. Contrôlant sa magie comme elle ne l’avait jamais fait, elle montra à son petit frère comment elle faisait apparaître les petits fruits rouges. « C’est beau, dit Joseph timidement en regardant la métamorphose s’opérer. - C'est vrai, sourit Sophie. Mais attends, ce n’est pas fini. » Elle cueillit la fraise fraîchement poussée, la mit au creux de sa main et se concentra. Un coléoptère qui avait entendu son appel se posa et commença à se nourrir grâce au fruit. Elle regarda Joseph qui fixait l’insecte le regard émerveillé. « C’est pour eux Joseph, pas pour nous. Il faut partager et ne pas manger plus que sa part. »
                                                                                                                   Virginie
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