Tumgik
#coupe de cheveux femme
motsimages · 10 months
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Pour la première fois de ma vie, je suis allée chez une coiffeuse me couper les cheveux, j'ai dit que je voulais me couper les cheveux, on m'a demandé clarification "laver, couper, coiffer ?" j'ai dit "non, juste couper, pour rendre plus sain, c'est propre" et on a noté "couper" et puis attention ici : on m'a coupé les cheveux, on ne les a pas lavé d'abord, on ne les a pas coiffé après. On a juste coupé.
Et puis, attention encore car ça m'a jamais arrivé : ça m'a couté 5 € (cinq euros) (cinco euros) (five euros), comme si j'étais un mec qui a les cheveux courts, comme si c'était un coiffeur d'hommes dans la cinquantaine qui n'ont presque pas de cheveux et allez, on fait pas cher, ils sont vieux sauf que c'est une coiffeuse de femmes et que j'ai beaucoup de cheveux et assez longs.
Rien de ma vie m'a fait me sentir plus comme un mec que me couper les cheveux à 5 euros sans décoration, sans produits de beauté ni rien. 20 minutes, couper, c'est fait.
Voilà mon gender of the day : homme chez le coiffeur.
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a-room-of-my-own · 2 years
Note
qu’elle est belle par contre Clémentine Autain. mon secret le plus honteux c’est que j’oublierais toutes mes opinions politiques pour le temps d’un rencard avec elle. solidarité pour une meuf bi ? 🥺
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😆
Les goûts et les couleurs mais je pense qu'il vaut mieux se l'épargner !
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lisaalmeida · 4 months
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Poème :
′′ Ce n'est rien de ton corps ′′
Jaime Sabines
Ce n'est rien de ton corps,
Ni ta peau, ni tes yeux, ni ton ventre,
Ni cet endroit secret que nous connaissons tous les deux,
Fosse de notre mort, fin de notre enterrement.
Ce n'est pas ta bouche-bouche
qui est comme ton sexe -,
ni la réunion exacte de tes seins,
Ni ton dos doux et doux,
Ni ton nombril, où je bois.
Ce ne sont pas tes cuisses dures comme le jour,
Ni tes genoux d'ivoire au feu,
Ni tes petits pieds sanglants,
Ni ton odeur, ni tes cheveux.
Ce n'est pas ton regard - c'est quoi un regard ?-
Triste lumière égarée, paix sans maître,
ni l'album de ton oreille, ni tes voix,
Ni les cernes qui te laissent dormir.
Ni ta langue de vipère non plus,
flèche de guêpes dans l'air aveugle,
ni l'humidité chaude de ton étouffement
qui tient ton baiser.
Ce n'est rien de ton corps,
Pas de brin, pas de pétale,
Pas une goutte, pas un gramme, pas un instant :
C ' est juste cet endroit où tu étais,
ces mes bras têtus.
Jaime Sabines (25 mars 1926-19 Mars 1999)
Il était un poète et politicien mexicain reconnu comme l'un des grands poètes mexicains du XXe siècle.
Peinture :
Belarmino Miranda Montoya - De la série Manantial, 2005
Huile sur toile, 110 x 150 cm
Belarmino Miranda Montoya, né à Medellin (Colombie) 1966
′′ Amoureux de l'AMOUR, je pense que je suis un peintre fidèle à l'amour pour la femme ; je veux juste exprimer la beauté de son corps, à l'intérieur d'un fort mais très pur érotisme, sans aucune occultation, de femmes qui sont des emblèmes de la perfection physique, des corps qui crient, livrent, approximation, femmes qui s'imposent.
Je peins l'amour qui n'a pas peur de révéler quoi que ce soit, parce qu'il donne, mais toujours avec un grand humanisme, hautement signifiant, toujours de la main de maîtres anciens et toujours amoureux des femmes hautement poétiques qui irradient beauté, joie et beaucoup d'érotisme ′′
′′ Un artiste ordinaire se contente de son œuvre. Un artiste extraordinaire ne trouve jamais la perfection, il y a toujours autre chose à ajouter, à chercher, un coup de pinceau de plus, une note de plus, une ligne de plus.
La beauté d'une œuvre d'art est dans l'œil de l'observateur. L ' art est dans l'essence de tout être humain, les uns pour le créer et les autres pour l'admirer."
Source : SABINES, JAIME. <<Poèmes en liberté>>. Alliance éditoriale
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homomenhommes · 3 days
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saga: SOUMISSION & DOMINATION 197
PH, Vacances à la maison -13 retour avec Ernesto, Emma à 3
Quand j'ai appelé Emma, j'avais déjà ma petite idée en tête. Vu comme elle avait apprécié que nous lui fassions l'amour à deux, PH et moi, j'étais sûr qu'elle apprécierait que nous nous occupions d'elle à trois avec Ernesto. Bon, le plus dur a été de la convaincre que de faire l'amour avec trois jeunes gens ne faisait pas d'elle une dépravée pour autant. Il a fallu que j'argumente plus d'une demi heure pour réussir à obtenir que nous passions la voir le jeudi suivant. Ok pour se faire faire l'amour par trois jeunes hommes mais pas avec le personnel dans la maison, je peux le comprendre.
Donc, le jeudi qui à suivi notre retour, nous entrions chez Emma. Je l'avais décrite à Ernesto et PH lui avait assuré que c'était une belle femme. Elle m'avait dit qu'elle serait à profiter des quelques rayons de soleil que la fin Août voulait bien nous dispenser auprès de la piscine.
J'emmenais donc mes acolytes et nous l'avons trouvée en deux pièces au bord du bassin. Après les présentations " Emma, Ernesto ; Ernesto, Emma ", j'invitais mes amis à se dévêtir et moi même, une fois à poil (façon de dire vu ce que je laisse pousser de ma pilosité) plongeai dans la piscine. Deux ploufs derrière moi m'ont informés de leurs entrées dans l'eau. Je les laissais me rattraper et tout bas leur dit que nous allions passer à l'attaque direct. Longueur de retour, je prends appui sur la margelle pour me sortir de l'eau et sans regarder derrière moi mais sûr que je suis suivi, je m'approche d'Emma. Je m'assois à ses cotés et me penche pour lui rouler une pelle. Cela va faire presque un mois que nous ne sous sommes vus et touchés. Notre baiser est passionné, brulant, nos langues se cherche, se battent. Je ressens le moment où nous sommes rejoints par PH et Ernesto et où ils commencent à participer. Le maillot d'Emma vole et je jette un coup d'oeil. PH s'est attaqué aux seins d'Emma, léchant, mordillant les tétons, les faisant grossir, rougir et se gonfler d'excitation. Ernesto, lui, a plongé entre les cuisses d'Emma et à ce que je peux voir s'est ventousé à son vagin. Les petits cri qu'Emma commence à pousser m'indiquent qu'il est en train de lui manger le clito. Je rejoins PH et nous nous partageons les seins d'Emma. A lui le droit et moi le gauche. Ernesto doit être un bon, question bouffage de minou car il arrive (avec notre aide) à la faire jouir en 10mn chrono. Tout en suçant mon téton, je caresse le dos d'Ernesto, passant ma main dans ses cheveux pour appuyer sur sa tête et renforcer son activité sur la chatte d'Emma. Du coup cette dernière ne redescend pas et continu de jouir quelques instants supplémentaires. Ernesto relève la tête, tout content du résultat de son travail. Je prends sa tête entre mes mains et lui roule un patin chaud, très chaud. Un instant surpris par le fait que je l'embrasse alors que nous sommes supposés être là pour Emma, il se laisse faire et me rend mon baiser. Emma nous regarde nous embrasser alors que PH s'est substitué à Ernesto et qu'il attaque de sa longue langue l'entrée première de madame. Je bande à me faire mal (surtout avec mon cockring qui me serre bien) et après une nouvelle pelle à Emma, je lui présente ma bite, à 4 pattes au dessus d'elle. Elle me prend le gland en bouche et me le suce correctement (ok, pas aussi bien que PH ou même Ernesto, mais très bien quand même !). Je sens une langue que j'identifie à sa longueur à celle d'Ernesto me lécher l'oignon. Je le laisse faire quelques instants puis repousse sa tête pour qu'il aille s'occuper d'Emma. C'est elle en premier, nous après.
J'ai beau avoir envie d'elle, je me réserve et fait l'organisateur. Je la fait se mettre debout et demande à mes deux amis d'emboucher son vagin pour Ernesto et sa rondelle pour PH. Moi je la soutiens, ma langue bataille avec la sienne. Elle manque de me la mordre méchamment alors qu'en bas ils arrivent à la faire jouir pour la deuxième fois. Je dois la retenir sinon elle se serait écroulée sur eux.
A nous trois nous l'allongeons sur un matelas et sans attendre reprenons nos activités. PH s'occupe seul de son entrejambe chatte et cul, Ernesto est remonté sur ses seins et moi je continu à l'embrasser.
Entre deux roulages de pelle elle me demande de la lui mettre (ma bite !). Il ne faut jamais faire attendre une jolie femme. J'écarte PH et après avoir relevé ses cuisses, je m'enfonce en elle. Elle est brulante de ses deux orgasmes précédents et son vagin est gonflé serrant bien ma queue. Je la lime un moment alors que sous mes yeux j'ai les cranes de PH et Ernesto en train de sucer chacun un téton. J'alterne de long glissement de ma bite dans son vagin, ressortant même complètement à l'occasion avec des pilonnages courts de son fond de chatte.
Je relève bientôt son bassin et plonge mon sexe dans son cul. Petite résistance mais la préparation de PH à fait son effet et je trouve un conduit bien enduit de salive. Rhââ que c'est meilleur. Bien plus nerveux, j'y suis bien serré. PH a quitté son sein pour venir lécher le clito de madame. Quand je suis entré à fond, je le repousse mais il y revient dès que je sors de madame. Je la lime en faisant bien attention à ne pas jouir.
Au bout d'un moment, je cède la place. Je fais mettre Ernesto sur le dos (le kpote) et demande à Emma de le chevaucher. Je présente moi même le gland d'Ernesto devant la vulve d'Emma et la laisse s'enfoncer les 24cm toute seule. Ils lui font de l'effet ! Je la laisse s'y habituer par quelques va et vient puis prévint PH de lui prendre le cul. Il se positionne à genoux entre les cuisses d'Ernesto et Emma et Kpoté lui aussi il s'enfonce dans l'anus. Ernesto râle de plaisir. Je lui demande si c'est la première fois. Sa réponse est laconique " oui ". Je les laisse se concentrer et je les regarde baiser ma " mère ". Ils s'appliquent et elle en profite bien ! Ernesto me dit que c'est trop bon de sentir le gland de PH lui masser la bite au fond d'Emma. Il me dit aussi qu'il ne va pas tarder à jouir. Je lui dis de se retenir que nous ferons ça entre mecs, pour l'instant, nous cherchions à envoyer une nouvelle fois Emma au 7ème ciel. Je me place à genoux devant eux. Emma me suce alors qu'Ernesto me mange les couilles et que je roule un patin à PH. Trop bon ! Emma ne tarde pas à entamer son troisième orgasme qui la laisse pantelante. Nous accompagnons la lente descente de son excitation.
Ernesto nous dit qu'il n'avait jamais fait ça à plusieurs avec une meuf mais que c'était trop bon. Surtout de la prendre à deux. Sentir une autre queue contre la sienne l'avait fait durcir encore plus.
A présent nous nous donnons en spectacle. Sous les yeux d'Emma nous entamons une baise courte vu notre degré d'excitation à tous les trois. Il n'empêche, PH avale les 24cm d'Ernesto tout au fond de sa gorge, pendant que je m'occupe de son cul. Sans Kpote depuis que nous le savons séronégatif, je pistonne son anus de ma bite. Ernesto se glisse sous PH pour un 69.
Je quitte PH, me Kpote et pars défoncer la rondelle d'Ernesto. Ça va faire maintenant plus de 3 semaines qu'il a viré bi et qu'il se fait enculer tous les jours au moins une fois sinon deux, trois ou plus (lors de la touze). He bien sa rondelle est toujours bien ferme et je dois forcer pour le pénétrer. Tant mieux ce n'est que meilleur !
Pendant que je l'encule, je pense à ce que ferait la queue d'Eric sur cette rondelle. Et je ne parle pas du contraste de leurs couleurs de peaux. Le teint espagnol après un été de plage a viré au pain brûlé. Nous ne verrons pas, avec Ernesto, l'effet saisissant de la peau rose pale de Ric contre le noir Kiwi d'Eric !
Je reprends mes esprits et laboure cette rondelle offerte jusqu'à la limite qui vient vite. Je n'ai que le temps de sortir, de jeter ma kpote de coté et j'explose sur son dos. A l'étage du dessous, ils se jutent dessus, à qui salopera plus l'autre.
Emma, rhabillé de son deux pièces, nous félicite. Elle appelle Ernesto et lui dit qu'il sait s'y prendre avec une femme. Son broutage de chatte était parfait et ses 24cm impressionnants d'efficacité dans son vagin. Ernesto en est tout rouge car son bronzage se teinte légèrement aux joues. Quand elle voit l'heure, elle nous demande de partir vite avant le retour de son personnel. Alors que nous nous soyons douchés et rhabillés elle me dit de passer prendre une enveloppe à mon nom sur son bureau. Je fais le détour et nous nous sauvons comme des voleurs.
Pour le retour je laisse PH conduire. A ses cotés, je regarde dans l'enveloppe. Un bon paquet de billets de 50€ (20) et un petit mot " A partager comme bon te semble ". Sa lecture tout haut, me vaut un " merci mais j'en ai pas besoin " de PH et un silence de l'arrière du véhicule. Comme moi même suis à l'abri du besoin, je décide de ne rien dire mais de le mettre de coté pour Ernesto.
Nous rentrons tout contents de notre après midi. Ernesto me félicite d'avoir une " mère " aussi belle que bonne à faire l'amour et PH de confirmer.
Le vendredi je monte à Paris avec PH chercher ses bijoux. J'explique à Ernesto que nous n'en n'avons que pour quelques heures et que la maison est à lui (à Samir, je le restreins à la maison principale).
Nous filons en moto. Je roule vite, s'il y a des motards de la gendarmerie, je leur négocierais le cul de PH, ou le mien ou même les deux !
Nous arrivons place des Vosges sans nous être fait arrêter (et pourtant...) et somme reçus immédiatement par notre vendeur attitré.
Petit salon pour l'essayage. Sur le plateau de la table centrale deux écrins sont disposés ouverts. Le premier renferme l'anneau de piercing en or et le pendentif bicolore. Le rendu de notre décision de " coller " les deux pierres est superbe. Le rubis adossé à l'émeraude avec une monture type " agrafe " dans le même métal que l'anneau, c'est original et sur sa peau bronzée, cela rend superbe. Nous passons à l'autre écrin. PH soulève le cockring et s'étonne du poids. L'or s'est dense et un jonc de 5mm formant l'anneau de presque 60mm de diamètre, ça pèse son poids. Le vendeur tient absolument à ce que PH l'essaye. Il ne voudrait pas nous obliger à revenir s'il s'avérait trop petit. De bonne grâce, PH s'exécute et baisse son pantalon pour enfiler l'anneau. Pas de problème, à demi bandé c'est bon. Remarque du vendeur : " c'est en pleine excitation que seulement on peut se rendre compte " et il se jette à genoux pour avaler PH. Deux secondes plus tard la queue raide, PH apprenait à apprécier la douce compression de l'engin. Le vendeur a continué son manège. Avec la boule légèrement plus épaisse le cockring se bloque facilement dans la bonne position et celle ci compresse le dessous des couilles.
Moi je sais que c'est quand on encule qu'on est le plus raide (pour PH et moi) donc je remets notre vendeur sur ses jambes et alors qu'il n'a pas quitté le sexe de PH, je le prépare à la sodo. Le pantalon et le slip sur les chevilles, je le doigte. Un, deux et trois doigts entrent facile ! Je l'engueule de s'être préparé l'oignon avant que nous arrivions. Pour sa punition (tu parles, c'est ce qu'il attendait !) je me kpote et l'encule. Mon entrée directe à fond empale un peu plus sa gorge sur la bite de PH. Mon cockring compresse bien la base de mon sexe à moi aussi ! J'appelle PH et lui dit de me remplacer. Il se kpote et encule direct notre vendeur qui apprécie la chose. Je lui demande comment il ressent l'effet du cockring. Il aime bien et me dit que c'est limite douloureux. Comme pour moi, j'aime ça et le lui dis. Il me demande une pelle. Du coup je me place devant notre vendeur, lui rempli la bouche avec ma queue et rempli celle de PH avec ma langue.
PH est le premier à partir et il se décolle de moi pour laisser échapper un cri retenu alors qu'il pilonne durement notre vendeur. Du coup mon gland frotte profond la gorge de ce dernier et cela m'arrache ma propre jouissance. Je jute dans la corbeille à papier (ça devient une habitude !!). Comme l'autre fois, notre vendeur s'est juté dans la main. Réajustés, les cockrings en place autour des sexes et la pendeloque de PH à son oreille, je m'assois au bureau pour faire le cheque. Alors que je signe, PH arrive dans mon dos pour m'embrasse dans le cou tout en me remerciant pour les cadeaux. Je penche ma tête en arrière et il me prend la bouche. Nous nous roulons une pelle qui fini par rendre jaloux notre vendeur.
Il nous raccompagne à la porte de la boutique et nous remercie encore une fois pour notre passage dans leur maison. A quoi je réponds, assez fort pour que les autres employés entendent, que le service qu'il nous offre est tel que nous ne saurions aller ailleurs. Sur le trottoir ma moto est toujours là. Casques sur nos têtes, nous rentrons direct. Je sens bien contre mes reins la queue raide de PH. A part un arrêt pour faire le plein d'essence où ne nous attardons pas, nous traçons la route.
A l'arrivée, Ernesto, Samir, Ammed et Jimmy sont tous d'accord pour trouver que le bijou que je lui ai offert rend super bien. PH s'étonne parfois de sentir battre la pendeloque contre son cou. Je lui dis qu'il s'y habituera. Par contre pour ses parents, faudra qu'il s'en débrouille ! Sa mère a bien vu le piercing mais n'est pas encore au courant pour la pendeloque. Mais le fait que ce soit moi qui lui ait offert devrait faire passer la pilule.
Avant le diner Ernesto m'avoue tout rouge qu'il avait baisé Jimmy quand ce dernier était revenu d'un de nos clients. Tout rouge, de m'expliquer qu'il n'avait pas réussi à résister à ses avances et qu'il l'avait tellement bien sucé qu'il l'avait récompensé en lui mettant ses 24cm dans le cul. J'éclate de rire et lui dis que c'est leur problème à tous les deux. Il est rassuré par ma réaction. Il avait cru que Jimmy était réservé au service de mes clients et ne baisait que pour de l'argent. Je passe alors 15 mn à lui expliquer le " cas " Jimmy. Il m'écoute religieusement et à la fin me demande s'il ne pourrait faire partie de mon écurie. Que ça aiderait son frère qui doit supporter toutes ses dépenses d'étudiant. Je le regarde, il est sérieux. Je lui dis que ce n'est pas la peine, il vient déjà de se faire 1000 €. Il me demande pourquoi on ne partage pas. Réponse, c'est ma " mère ", elle ne me paye plus (enfin comme cela) et PH n'en a pas besoin. Il va embrasser PH pour le remercier. Leur pelle les chauffe bien et je me joins à eux. Les langues se touchent, les lèvres se collent et debout nous bandons comme des fous !
J'ai comme une envie de me garder Ernesto pour moi et évidement en partage avec Marc, PH et Emma, mon trio d'êtres aimés.
Je dois en avoir le coeur net. Je nous écarte tous et je lui pose la question, à savoir " est ce que ça te plairait de vivre ici avec moi/nous ? ".
Sa réponse fuse sans même un instant de réflexion " oui ". Puis il s'inquiète de son frère, de ses études, de comment il peut vivre en France...
PH est légèrement surpris mais pas étonné. Il commence à me connaître et sait que je marche au feeling. C'est même comme ça qu'il est entré dans ma vie ! Et que je mets les autres (Marc et Emma) devant de fait accompli.
Pendant qu'il est encore partant et qu'il ne voit pas trop d'obstacles, j'appelle Pablo. Il n'est pas encore dans le coup de feu d'un diner de 8 personnes chez ses suisses. Quand je lui explique l'idée que je viens d'avoir, il commence par me dire que ce n'est pas possible qu'Ernesto doit entamer la Fac à Barcelone et qu'en plus, il doit veiller sur lui et de me sortir toutes les raisons possible pour ne pas être séparé plus longtemps de son petit frère. Il m'énerve. Je lui dis que s'il veut il pourrait être cuisinier en France et que je pourrais sûrement lui trouver le même genre de prestation que ce qu'il fait actuellement chez les touristes. PH derrière moi m'assure que ses parents seraient clients. Je suis sûr qu'il aurait des diners pour André (mon banquier et père de Ric), Emma serait à même de l'employer pour aider sa vielle cuisinière en fin de carrière.
Il me demande de le laisser réfléchir qui me téléphonera sa réponse demain ou après demain.
Du coup pendant que j'ai mon idée en tête, j'appelle Marc et lui soumet ma nouvelle idée. Long silence puis " on va te suffire où dois je m'attendre à une vie communautaire ? ". Je le rassure, nous ne serions que trois, tant que PH ne nous aura pas rejoints. Il se laisse attendrir par mon ton implorant et me dit que c'est ok si Pablo l'est de son coté.
PH et Ernesto restés à mes cotés ont tout entendu. Ernesto est content, il avait craint que Marc ne soit pas d'accord. Autant battre le fer pensant qu'il est chaud.  J'appelle Emma et lui propose Pablo comme nouveau cuisinier et arguant qu'à 65 ans sa cuisinière avait bien mérité sa retraite. Je lui explique qui il est et les compétences qu'il nous a montré cet été. Elle sent dans mon ton que ça m'arrangerait bien et j'ajoute que c'est le seul moyen pour qu'Ernesto reste en France. Elle aussi se laisse faire et me dit qu'elle voit ce qu'elle peut faire.
Maintenant tout est en place, il ne reste plus qu'à attendre les réponses des uns et des autres. Ça m'énerve !!
JARDINIER
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à peine sortis de l'Armée, tant qu'ils ont le physique, les gars viennent à l'audition pour terminer comme putes au club local. Ils n'auront pas le droit de choisir: ils devront satisfaire à tout le monde.
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cafes-et-friandises · 2 months
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┃ Retour dans le temps
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Xiao
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ ­ ­ 𝚁𝙴𝙰𝙳𝙴𝚁 ▹ ♀ Féminin
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ ­ Little Xiao | ♥ Romance | ♥ Rougeur en excès | ♥ Tendresse | ☆ Happy Ending
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S
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Note ­ ­ ▹ Ce One-shot est la seconde version du One-Shot : ❝ Retour dans le passé ❞, je me suis décidée à modifier ce One-shot, j'avais quelques petits problèmes avec le déroulement et la fin. Résultat, c'est un grow up de 1,6k de mots à 3.8k, j'espère que ce rework vous plaira. L'ancien one-shot sera toujours disponible. Je vous souhaite une : ❝ Bonne Lecture ! ❞
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─ ­ ­ ­ « Je ne suis pas réellement sûre de comprendre Verr Goldet... »
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Un sourire crispé s'était installé sur tes lèvres, alors que ton regard ne pouvait s'empêcher de disparaître sur la petite forme s'accrochant désespérément à sa jambe. Si la journée t'avait semblée classique, elle avait vite changée alors même que ses yeux lapis te regardaient avec tant de curiosité. Un sourire bienveillant naquit inconsciemment sur tes lèvres, visiblement attendrit par ce regard purement innocent. La jeune aubergiste prit son temps pour tout te répéter, essayant visiblement de comprendre, elle-même, ces mots rapportés par Souffle-Nuage.
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─ ­ ­ ­ « Il semblerait qu'avec de certaines circonstances, un adepte puisse reprendre l'apparence d'un enfant à cause de certains esprits, d'après Souffle-Nuage... » Verr Goldet ne pouvait pas l'expliquer autrement, Souffle-Nuage ne s'étant pas épanché sur le sujet. « Elle est restée assez évasive à ce sujet. (T/P), il y a bien trop de passage dans l'auberge et vous connaissez aussi bien que moi son caractère, je ne suis pas sûre qu'il soit sage de le laisser rester ici... »
─ ­ ­ ­ « Mais... »
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Ton regard glissa sur un Xiao aux joues légèrement plus rebondit, une bouille enfantine, dont de magnifiques grands yeux d'or liquide te regardait sans détour. C'était peu dire si ton cœur fondait devant cette vision plus qu'adorable du vigilant Yaksha, tu devenais complément prisonnière de ce petit être adorable. Une main passa dans tes (L/C) cheveux (C/C), remontant tes yeux vers la jeune femme qui attendait avec impatience la suite de tes mots.
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─ ­ ­ ­ « Je ferais de mon mieux... ? »
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Ce furent les seuls mots qui sortirent d'entre tes lèvres abdiquant devant les regard insistant du petit garçonnet froissant la robe de l'aubergiste. Allais-tu vraiment être à la hauteur ? Xiao t'avait de nombreuses fois répété que : " Tu étais trop maladroite pour te protéger ". Suite à sa déclaration, il s'était fait un point d'honneur à te protéger, comme si tu étais aussi fragile que du sucre. Celle-ci te remercia d'un sourire soulagé, passant une main douce dans les cheveux en bataille du petit Yaksha. Il la gratifia d'un coup sur la main, posant ses mains sur le haut de ses cheveux, alors qu'un air mécontent transformait ces traits enfantins, le rendant encore plus adorable. Tu ne pus retenir un doux gloussement attendri, une main couvrant rapidement ton rictus, peur de recevoir un regard noir du plus petit. Contre toute attente, celui-ci ne fit que te regarder, ses mains toujours placées sur le haut de sa tête, te dévisageant comme si tu étais devenue une créature étrange. Il te fixait de ses grands yeux, tu crus même y voir naître une certaine affection.
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─ ­ ­ ­ « Je vous le confis, (T/P). Faîtes attention, comme vous avez pu le voir, il a un certain caractère. »
─ ­ ­ ­ « Effectivement. » Un gloussement accompagna tes mots, alors que rapidement, tu te mettais à la hauteur du garçonnet tendant tes bras vers lui. « Et si nous allons manger du tofu aux amandes ensemble, Xiao ? »
─ ­ ­ ­ « Je ne suis pas sûre qu'il vo-... »
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Verr Goldet n'eut le temps de terminer sa phrase que timidement et calmement le petit garçon se décrocha de sa robe pour s'avancer vers tes bras tendus. Son regard ne quittait jamais tes yeux (C/Y), avant que ses petits doigts ne s'enroulent qu'autour de ta main. Une douce chaleur monta jusqu'aux joues rondelettes du garçonnet, les teintant doucement d'un petit rouge timide, tandis qu'il regardait le sol. Qui aurait pu penser que Xiao, le vigilant Yaksha, était en réalité un adorable petit garçon timide dans sa jeunesse. L'information montant au cerveau, tu posas délicatement tes lèvres sur sa joue, enroulant tes bras autour de lui. Léger comme une plume, pas plus haut que trois pommes, le petit Xiao se retrouva confortablement prit dans ton étreinte. Ses bras s'enroulèrent autour de ton cou, ses cheveux te chatouillant la joue, tandis qu'il se cachait contre toi, visiblement mort de gêne. Il te semblait si fragile et si mignon en cet instant, alors que quelques minutes plutôt il aurait pu mordre la main de Verr Goldet.
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─ ­ ­ ­ « Nous serons à l'étage, est-ce que Yanxiao pourra nous apporter des tofus ? »
─ ­ ­ ­ « Sans problème. » Hocha Verr Goldet, visiblement rassurée d'avoir trouvé une personne de confiance pour s'occuper de Mini-Xiao. « A tout à l'heure (T/P). »
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D'un signe de tête pour la jeune femme en guise de remerciement, tu quittas sans plus tarder le hall d'entée de l'auberge. Mal à l'aise à cause de cette foule de voyageurs aux yeux curieux, tu avais hâte de t'extirper de tout ça. Montant les escaliers avec hâte, le petit garçonnet dans les bras, tu sentais son regard d'or sur ton visage, étrangement curieux. Pourquoi mini-Xiao t'observait avec tant d'insistance ? C'était à peine si d'ordinaire, il t'épargnait ne serait qu'un coup d'œil. Même si son aura n'était pas aussi imposante que d'ordinaire, mini-Xiao te stressait légèrement à te détailler sans rien dire.
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─ ­ ­ ­ « (T/P). »
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Il avait marmonné ton prénom sans même s'en apercevoir, comme s'il cherchait à comprendre quelque chose. T'observer ne faisait que le rempli de plus en plus de questions sur ces sensations inconnues qui lui traversaient le corps. En entendant sa petite voix t'appeler, bien que très faiblement, un petit sursaut te traversa l'échine. Interrogative, la prunelle (C/Y) de tes yeux se posèrent sur l'enfant qui se gela sur place en les rencontrant. Sa petite tête semblait réfléchir à toute allure, ne s'attendant clairement pas à recevoir ton attention avec le tout petit murmure de rien du tout de ton prénom. N'ayant pas le courage, ou sans doute pas réponse à te donner, il se cacha timidement dans le creux de ton cou, fuyant l'interrogative de ton regard.
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─ ­ ­ ­ « Xiao, tout va bien ? Tu te sens mal quelque part ? »
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Même si sa timidité te paressait très claire, tu ne pouvais t'empêcher de t'inquiéter au vu de sa petite main fermement accrochée au-dessus de son cœur. Est-ce qu'il y avait un effet secondaire à sa situation ? Et si Souffle-nuage n'était pas au courant ? Légèrement stressée, tu terminas rapidement de monter les escaliers de la tour pour rejoindre la terrasse du bâtiment. À peine arrivée, tu posas doucement l'enfant sur une vieille table en bois, avant de t'accroupir l'instant d'après devant Xiao. Celui-ci semblait fuir ton regard, n'osant pas ouvrir la bouche. Il te semblait à la fois mal à l'aise et étrangement perdu, ce qui était plutôt normal si l'on prenait en compte ses tout juste quatre ans.
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─ ­ ­ ­ « Xiao ? »
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Muré dans son mutisme, le jeune garçonnet ne t'épargna pas ne serait-ce qu'un regard. Tu avais cette douloureuse impression de revenir à votre première rencontre, mais cela n'allait pas te décourager pour autant. Tu l'avais fait une fois, tu l'avais déjà fait parler ou apparaître devant toi juste pour passer le temps ou juste pour discuter avec lui, enfin tu faisais plus un monologue et lui te prêtait une oreille attentive. Malgré toi, un sourire nostalgique se plaça inconsciemment sur tes lèvres tandis que tes doigts passèrent avec tendresse dans les cheveux du jeune garçon. Détournant rapidement le regard, pour le pas rencontrer le regard noir de Xiao, tu te contentas de calmement observer le magnifique paysage des plaines de Liyue que vous offrait la tour.
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─ ­ ­ ­ « C'est ici que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. » Commenças-tu d'une voix tendre, te remémorant sans peine cette première rencontre, elle était gravée dans tes souvenirs. « Tu étais aussi froid que la glace et bien trop méfiant envers une simple vagabonde perdue dans cette immense auberge. Pourtant, à ce moment-là, même si j'avais l'impression que tu me jetterais par-dessus la rambarde si je n'avais pas une bonne excuse pour t'avoir dérangé, je t'ai trouvé magnifique. » Te remémoras-tu avec un petit rire, ayant facilement capté l'attention du petit garçon. « Je n'ai aucun instinct de survie, tu avais raison. Je t'ai trouvé vraiment mignon alors que tu aurais pu me tuer... »
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Ton regard était si doux, si amoureux que Beidou en aurait probablement vomi rien qu'en l'apercevant, avant de te taquiner pour quelques dizaines d'années. Perdue dans ton propre monologue, pendant que ton regard survolait le paysage roux en face de toi, tu ne remarquas pas les adorables petits joues rebondies du garçonnet se colorer tout doucement d'un petit rouge. Il ne comprenait pas pourquoi, mais tout son corps brûlait et lui criait de s'enfuir, de s'enterrer sous vingt kilomètres de terres avant d'exploser littéralement de gênes. Pourtant, le mini-Xiao ne bougea pas, comme pendu à tes lèvres écoutant sagement tes divagations.
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─ ­ ­ ­ « Ce jour-là, je ne regrette pas de t'avoir rencontré. » Racontas-tu avec une tendresse infinie, ton cœur battait rapidement, alors que tes joues se colorèrent très légèrement de rosé. « Mon sens sixième sens devait le savoir que je te rencontrerais et ne te lâcherais plus jamais. » Rien que de parler de tes sentiments, te rendait incroyablement timide, mais pourtant, tu n'arrivais pas à t'arrêter. « J'aime que tu fasses partie de ma vie. »
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À la fin de ta confession, bien que ce soit à mini-Xiao et non à l'adulte, le (C/Y) de ton regard se tourna de nouveau vers le petit garçon dont les joues brûlait de rouge. Il ne comprenait pas, à son âge, il ne comprenait pas tout, bien qu'il soit plutôt intelligent, il ne comprenait pas pourquoi son corps réagissait comme ça. Il sentait son visage brûler, son cœur battre dans ses tempes alors qu'il semblait à deux doigts de sortir de sa poitrine. Et pourtant, même si ça lui faisait mal, il se sentait bien et étrangement heureux qu'il aurait pu... Qu'est-ce qu'il pourrait faire ? Il n'en savait rien, il ignorait ce qu'étaient ces sentiments, il ne savait pas ce qui lui arrivait, une nouvelle fois, sa main s'accrocha une nouvelle fois à son haut. Son regard perdu sur le parquet en chêne de l'auberge, il ne remarqua pas l'état de panique dans lequel il t'avait plongé, trop assourdit par ses propres battements de cœur erratique, pas encore habituer à son ouïe de Yaksha.
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─ ­ ­ ­ « Xiao ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » L'appelas-tu en vain, le garçonnet ne semblait pas te donner la moindre attention. Tu n'eus pas le choix, tu attrapas ses deux joues entre tes mains, avant de redresser délicatement son visage dans ta direction. « Xiao, qu'est-ce qu'il t'arrive ? »
─ ­ ­ ­ « J'ai chaud, (T/P). » Prononça-t-il alors qu'il semblait se calmer légèrement en rencontrant l'inquiétude présente dans tes billes (C/Y). « Il tape vite. Je veux partir. Mais, je me sens bien. Je suis content. Je suis trop content. Mais je comprends pas. »
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Tout aussi perdue que lui, tu semblas te calmer légèrement quand il exprima son bonheur. Tes mains glissèrent de ses joues, légèrement rassurée, pour atterrir sur ses cuisses observant plus attentivement son visage, cherchant le moindre signe de mal-être. Cependant, tout ce que tu rencontras : fut un réel bonheur. Son visage rayonnait, il était bien différent de son lui habituel composé voir indifférent, il était rayonnant de bonheur. Ses prunelles d'or liquide brillaient de joie et ses fines lèvres se courbaient très légèrement d'un sourire heureux. Comment Xiao pouvait-il être aussi adorable ? Est-ce que ton Xiao adulte pouvait, lui aussi, rayonner pareillement ? Rien qu'à l'imaginer, tu sentais ton cœur fondre devant ce petit être adorable. Rassurer, tu poussas un soupir de soulagement, t'effondrant la tête la première sur les genoux du mini-Xiao.
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─ ­ ­ ­ « Je suis soulagée. Ne me refais plus peur comme ça. » Bougonnas-tu faussement au petit Yaksha alors que ton visage ne put s'empêcher d'afficher un beau sourire. « Tu es si mignon. »
─ ­ ­ ­ « Désolée (T/P). » S'excusa-t-il d'un air sincère en détournant le regard de ton visage souriant. « Le sourire de (T/P) me donne chaud ici. » 
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Même s'il était bien différent de son lui adulte, il avait quelques mimiques ou réflexes similaires au Xiao adulte. Logique sachant qu'il est lui. C'était rafraîchissant d'avoir un Xiao un peu plus ouvert sur ses sentiments, ou tout du moins, un peu plus bavard. Quand celui-ci te montra son cœur tout en parlant, ton esprit ne put s'empêcher de s'emballer pour faire écho aux propres battements de ton palpitant. T'aimerait-il aussi ? Ou serait-ce juste toi et tes propres divagations amoureuses précédentes qui te répondaient à ton souhait. Même si tu essayais d'oublier l'idée, ça faisait sens avec tout ce que mini-Xiao avait dit. Tu avais besoin de te calmer et de t'étirer les jambes, qui devenaient douloureuses en restant trop longtemps accroupies, tu te redressas.
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─ ­ ­ ­ « Il te met mal à l'aise ? »
─ ­ ­ ­ « Non. J'aime que (T/P) me sourit. » Te corrigea-t-il avec une expression étrangement satisfaite de ses explications. « J'aime aussi que (T/P) me fasse des câlins ou me porte. J'aime aussi écouté (T/P) parler. »
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Ne devras-tu pas l'arrêter ? Ta conscience te criait qu'il le fallait, au cas où Xiao se souviendrait de ce moment et pour préserver ses pensées. Mais ton cœur lui te criait, t'implorait presque de le laisser continuer, bien trop contente d'enfin entendre les sentiments bien enfouis de l'homme que tu aimais. Même s'il était un enfant, ce qu'il ressentait en cet instant appartenait au Xiao plus âgé, il était impossible qu'un bambin puisse développer une confiance ou de l'affection en te rencontrant il y a à peine dix minutes. Le choix était compliqué, mais tu n'eus pas le temps de pousser plus loin que Yanxiao apportait une assiette bien garnie de tofus aux amandes.
D'un sourire chaleureux pour le cuisinier, tu ramassas l'assiette de ses mains avant de t'asseoir à ton tour sur la vieille table. Celle-ci grinça, alors que tu mettais la porcelaine entre les mains du plus jeune qui prit rapidement place sur tes cuisses. Adossée contre le mur extérieur de l'auberge, tu regardas d'un œil tendre le petit garçon manger, enfin dévorer, les sucreries moelleuses. Avait-il peur qu'on lui vole ? Ses joues gonflèrent comme celles des hamsters. Il était bien trop craquant pour ton pauvre petit cœur.
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─ ­ ­ ­ « Tu peux prendre ton temps, tu vas t'étouffer. Ne t'inquiète pas, je ne t'en volerais pas, personne ne t'en volera. »
─ ­ ­ ­ « Ce n'est pas grave si c'est (T/P) qui m'en prend. »
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À quel point pouvait-il être adorable ? N'y tenant plus, tes lèvres se posèrent sur sa joue, absolument conquise par le petit être innocent sur tes cuisses. Ses joues rougirent d'un seul coup, mais il ne fit aucun geste pour se défaire de ton emprise, appréciant, d'un plaisir coupable, sentir tes lèvres sur ses joues. Comment était-il arrivé à s'asseoir sur tes cuisses ? Pourquoi ses mains étaient-elles si petite ? Xiao s'adaptait tout doucement à sa situation, ses souvenirs remontant petit à petit à la surface. Pas encore noyé dans la gêne, pas réellement conscient de la quantité de baisers déposés sur ses petites joues, il se laissait faire.
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─ ­ ­ ­ « Si mignon. Ce n'est pas ton tofu que je vais dévorer, mais toi, mon adorable Xiao. »
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Tes bras l'entouraient, il sentait ta chaleur bercer son corps enfantin alors que ton rire résonnait au creux de son oreille. Tes paroles avaient du mal à s'imprimer, mais dès qu'elles le furent, tout son corps brûla de gêne, il s'était complètement raidi dans ton étreinte. Cet homme voulait disparaître. Il ne savait plus quoi faire. Il ne savait plus comment réagir. Il était mortifié. Il voulait partir et en même temps, il pouvait profiter encore plus longtemps de cette douce chaleur qui le câlinait. Pourrait-il en profiter une nouvelle fois quand il serait à nouveau dans son corps d'adulte ? Non. Il le savait déjà. Alors pour une fois, pouvait-il céder à son désir égoïste ? Avec son corps dans cet état, il ne pourrait pas remplir ces devoirs de Yaksha. Même si sa rigidité et sa loyauté au souverain de la roche l'appelaient à faire son devoir, son souhait, son désir, mortel d'être tenue entre tes bras prenaient le pas.
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─ ­ ­ ­ « Je t'aime tellement Xiao. »
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C'était une confession naïve et imprudente à faire à un Yaksha, c'était ce que pensait Xiao alors qu'il avait l'impression de sentir son cœur raisonné dans tout son corps. Même s'il se sentait légèrement coupable d'avoir entendu ta confession tandis que tu pensais sans doute qu'il ne s'en souviendrait pas, il se sentait rempli de bonheur. Tu t'adressais sûrement ces sentiments à son lui enfant, mais il en était quand même heureux. Il se sentait heureux, mais son esprit s'embuait petit à petit. Il se sentait étrangement lourd. Est-ce à cause de son physique d'enfant ? Il ne pouvait que s'en douter. Apaisé, par le sommeil et ton cœur battant contre son sommeil, il se laissa bâiller à s'en décrocher la mâchoire, ses yeux luttant contre le sommeil.
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─ ­ ­ ­ « Il faut croire, que tu sois en modèle réduit me fait parler plus facilement. » Te lamentas-tu ensuite d'un coup d'œil vers l'enfant qui sombrait tout doucement. « Je suppose que ce petit corps a besoin d'un peu de repos. Tu peux dormir, Xiao, je veille sur ton sommeil. »
─ ­ ­ ­ « Merci. Je t'aime. »
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C'était un murmure. Un murmure qui aurait dû être inaudible. Un murmure que tu avais entendu. Un murmure qui fit battre ton cœur comme un fou. Avais-tu rêvé ? Est-ce encore ton esprit qui s'emballait ? Mais tu ne pouvais pas lui demander. Il dormait si paisiblement. Déposant l'assiette de côté, tu t'étais résignée, déplaçant ton regard sur le côté pour s'égarer sur le paysage. Un brin d'air soufflait, caressant avec chaleur vos peaux, ondulant les cheveux désordonnés de l'enfant. Petit à petit Morphée t'entraîna avec elle au son doux des marchand et du brouhaha lointain des voyageurs de l'auberge.
Ta respiration était lente, toujours profondément dans les bras de Morphée, quand Xiao se réveilla. La lune était haute dans le ciel ancre de Liyue, et la température bien plus fraîche que des heures plutôt. Les souvenirs bien en mémoire, le Yaksha te couvrait d'un regard empli d'affection, d'une adoration nouvelle. Est-ce qu'un jour, il avait pu se sentir aussi débordant d'amour et de bonheur ? Sûrement pas. C'était nouveau, il lui faudrait du temps pour s'y habituer, mais ce n'était clairement pas désagréable. Il avait peur de te réveiller, mais il ne pouvait pas te laisser à l'extérieur. Aussi précautionneux qu'avec le plus précieux des trésors, Xiao te ramassa comme une mariée, avant de t'emmener dans une des chambres de l'auberge, la sienne, enfin du moins celle que Verr Goldet lui avait attribué dans l'espoir qu'il s'en serve.
Il t'allongea précautionneusement sur les draps, te recouvrant par la suite d'une couverture. Xiao prit un instant, un instant pour t'observer dormir. Il hésitait à caresser tendrement à ta joue. Il avait peur de te réveiller. Est-ce une erreur de t'avoir répondu ? Était-ce son erreur de t'aimer ? Les humains étaient éphémères... Alors qu'il y pensait, Xiao pouvait entendre sa voix, celle de Bonanus. Elle avait toujours été idéaliste, mais elle lui avait dit tant de fois de ne pas rejeter l'amour qu'il ressentait. Si pour lui, c'était une faiblesse, pour elle, il pouvait être la signification d'une force qui pouvait soulever des montagnes. Maintenant, qu'il commençait à en faire l'expérience, qu'on lui offrait cet amour, il ne pourrait plus la revoir et lui dire le contraire.
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─ ­ ­ ­ « Je t'aime, (T/P). »
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Ce besoin, il ressentait ce besoin de redire ces mots, même si dormait. Sa main gantée glissa tendrement sur ta joue, elle était hésitante, de peur de te réveiller. Pourtant, ça fait déjà quelques bonnes minutes que tu étais réveillée. Aussi délicat qu'il le voulait, il était impossible que tu ne te réveilles pas. Tes yeux (C/Y) s'ouvrirent accompagnés d'un délicat sourire. Ta main se posa sur la sienne, l'emprisonnant avec tendresse contre ta joue.
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─ ­ ­ ­ « Moi aussi, Xiao. » Lui répondis-tu, laissant son visage une nouvelle fois se colorer timidement par des teintes de rosées. « Tu repars ? »
─ ­ ­ ­ « Je... Oui. »
─ ­ ­ ­ « D'accord... J'attendrai. »
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Bonanus avait raison, et il avait bien fait d'y céder. Tu étais (T/P), son humaine, celle qui l'attendrait jusqu'à ce qu'il revienne. Celle qu'il aimerait. Celle qui chérirait à travers les âges. Celle qu'il attendrait à son tour. Celle qu'il voulait rendre heureuse. Celle qui lui offrait désormais un endroit où rentrer. Celle qu'il protégerait avec son foyer. Pris d'un courage nouveau, bien que timide, il posa avec tendresse ses lèvres sur les tiennes. Ce baiser fut simple, innocent et court, mais il était rempli de promesses. Il ne lui en fallut pas plus avant de disparaître dans la nuit profonde de Liyue, l'esprit léger, avec qu'un désir : rentrer.
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gavroche-le-moineau · 11 months
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Montparnasse's Introduction
I guess I'm on a translation kick because I spent some time today while I was couch-ridden taking a stab at my own translation of Montparnasse's introductory paragraph. I just loved the writing of it and wanted to see if I could carry over some of the feelings I got from it in French into English. This isn't because I think any current translations are bad or wrong, I simply wanted to try my hand, and offer another version.
I tried to stick to 19th century dictionaries (both French and English) for usage of any words I wasn't sure about, but I did also use some more modern resources to get ideas or corroborate.
Un être lugubre, c’était Montparnasse. Montparnasse était un enfant ; moins de vingt ans, un joli visage, des lèvres qui ressemblaient à des cerises, de charmants cheveux noirs, la clarté du printemps dans les yeux ; il avait tous les vices et aspirait à tous les crimes. La digestion du mal le mettait en appétit du pire. C’était le gamin tourné voyou¹, et le voyou devenu escarpe². TRANSLATION - PART 1: A morose being, that was Montparnasse. Montparnasse was a child; less than twenty years old, with a pretty face, lips likes cherries, charming black hair, the brightness of springtime in his eyes– he had all the vices and aspired to all the crimes. Digesting the bad whet his appetite for worse. He was the gamin turned ruffian¹, and the ruffian turned killer².
NOTES - PART 1: 1. “voyou” can be used to mean “gamin”, but tends to carry the more negative connotations of “delinquent, gangster, bandit, thug, etc.” It was commonly used in Paris specifically, in the mid 19th century.
2. “escarpe” – an old term for a thief / bandit who kills in order to steal from victims.
Il était gentil, efféminé, gracieux, robuste, mou, féroce³. Il avait le bord du chapeau relevé à gauche pour faire place à la touffe de cheveux, selon le style de 1829⁴. Il vivait de voler violemment. Sa redingote était de la meilleure coupe, mais râpée. Montparnasse, c’était une gravure de modes ayant de la misère et commettant des meurtres. La cause de tous les attentats de cet adolescent était l’envie d’être bien mis. TRANSLATION- PART 2: He was sweet, effeminate, graceful, hardy, apathetic, ferocious³. He had the side of his hat turned up on the left to make room for a tuft of hair, after the style of 1829⁴. He made a living stealing violently. His redingote was of the finest cut, but frayed. Montparnasse was a fashion plate fallen on hard times and committing murders. The cause behind all this adolescent’s criminal offenses was the desire to look sharp.
NOTES - PART 2: 3. “Il était gentil … féroce.” Choosing exact translations for each of these words was extremely difficult. “Gentil” can mean SO many things from kind, sweet, nice, to proper, agreeable, good, etc all of which have such different connotations. I can’t be sure which one is closest to what Hugo was going for.
For “féroce” I wanted to highlight that in the Littré dictionary entry the first definition says “One who takes pleasure in murder, when speaking of animals” and while we are speaking about a person, I can’t help but think Hugo was alluding to this idea.
4. Any fashion historians know what this is referring to? I found a Parisian fashion plate from 1828 at the Metropolitan Museum of Art that maybe looks like the left side of the hat is curled up but it could also be the angle.
La première grisette⁵ qui lui avait dit : Tu es beau, lui avait jeté la tâche des ténèbres dans le cœur, et avait fait un Caïn de cet Abel. Se trouvant joli, il avait voulu être élégant ; or, la première élégance, c’est l’oisiveté ; l’oisiveté d’un pauvre, c’est le crime. Peu de rôdeurs étaient aussi redoutés que Montparnasse. À dix-huit ans, il avait déjà plusieurs cadavres derrière lui. Plus d’un passant les bras étendus gisait dans l’ombre de ce misérable⁶, la face dans une mare de sang. Frisé, pommadé, pincé à la taille, des hanches de femme, un buste d’officier prussien, le murmure d’admiration des filles du boulevard autour de lui, la cravate savamment nouée, un casse-tête dans sa poche, une fleur à sa boutonnière ; tel était ce mirliflore⁷ du sépulcre. TRANSLATION - PART 3: The first grisette⁵ who had said to him, “You’re handsome,��� had thrown the stain of darkness into his heart, and had made a Cain of this Abel. Finding himself pretty, he had wanted to be elegant; now, the start of elegance is idleness, and the idleness of a pauper, is crime. Few prowlers were as feared as Montparnasse. At eighteen, he already had several corpses behind him. More than one passerby, arms outstretched, lay in the shadow of this miserable wretch⁶, their face in a pool of blood. Curly and pomaded hair, a pinched waist, the hips of a woman, the chest of a Prussian officer, the murmur of admiration from girls on the boulevard all around him, tie smartly knotted, a bludgeon in his pocket, a flower in his buttonhole; such was this popinjay⁷ of the sepulchre.
NOTES - PART 3 5. I chose not to translate “gamin”, “redingote”, and “grisette” because they’re words that can be used in English and they all refer to a very specific thing or person from a specific time and place, that English just doesn’t have an exact equivalent for.
6. It certainly is a pity for this book in particular that we can’t translate the noun “misérable” into English as is. I just wanted to highlight that Montparnasse is another character to add to the list of those that fall under the category of the book’s title.
7. I chose “popinjay” (meaning a dandy, fop, etc.) for the word “mirliflore” because the French word used here is very pretty and may come from mille + flores (thousand + flowers) to refer to someone wearing perfume, and I think the juxtaposition between the pretty word Hugo chooses to use for Montparnasse and “the sepulchre” is very intentional. While the English word “popinjay” evokes birds rather than flowers (the word actually coming from “parrot” and in its current form also evoking “jay”), I thought it was a similar enough feel that it worked better than dandy or fop.
Corrections, additions, or comments are always welcome!
Resources: Dictionnaire de la langue française, Émile Littré, 1872-1877 Dictionary of the French and English languages, with more than fifteen thousand new words, meanings, etc. by Ferdinand E. A. (1876) Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales fr.wiktionary.org wordreference.com
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putainsoumise · 11 months
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LA PUTAIN SOUMISE DANS UN BAR A PUTES A PIGALE
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LA PUTAIN SOUMISE DANS UN BAR A PUTES A PIGALE
Pour la première fois ma Maîtresse a décidé de vérifier mes capacités en public... en m'emmenant dans un bar à putes à pigale
Apres m'avoir administré plusieurs lavements Elle m'a fait porter ses dessous préférés style wetlook noirs... bas à coutures... guépière porte jarretelles... des escarpins à hauts talons... une perruque cheveux longs blonde... un colier de cuir... cage pour le sexe
Pour partir je suis habillé en tenue civile masculine rien que de plus classique jeans chemise veste sur mes dessous de pute
Arrivés sur place nous traversons la salle du bar devant une faune hétéroclite d'hommes et de femmes qui nous regardent traverser la salle du bar pour nous diriger vers une pièce dérobée.
A peine entrés dans la pièce ma Maitresse me demande de retirer mes fringues "civiles" puis me fait enfiler les escarpins... la perruque... et me maquille de façon très hard et outrageusement provoquante... Une fois apprêtée elle attache une laisse au collier et m'entraine dans la salle... je suis à la fois émoustillée et inquiète de ce qu'il risque de m'arriver... surtout habillée comme je le suis... ma tenue ne prêtant pas à équivoque
Nous passons le long des tables devant tout le monde ce qui permet aux clients de me palper... me pétrir... ou de me claquer les fesses au passage. Après cette déambulation Elle me fait m'assoir sur les cuisses au bar sur un haut tabouret le cul dépassant largement pour être facilement accessible. Si quelques personnes avaient un doute sur les velléités, ces dernières tombent rapidement pour laisser place au désir de me baiser. Assise au bar, les jambes décroisées pour dévoiler mes bas couture, une bouche bien rouge pour attirer les queues Elle me claque les fesses et demande à l'assistance si quelqu'un serait intéresse pour s'occuper de moi....
Aussitôt un male se présente... me claque plusieurs fois les fesses, il enfile rapidement un préservatif puis commence a se frotter sur ma raie pour bander et sans autre préparation me pénètre brutalement avec des vas et viens profonds... le tabouret ne va pas résister longtemps si cela continue comme ca
Ma Maitresse décide de me faire descendre de mon perchoir afin d'être plus disponible et ouverte. Une fois descendue du tabouret Elle me promène en laisse dans le bar. Devant le comptoir et m'ordonne de mettre les mains sur la tête et d'écarter les jambes pour que l'on puisse admirer mes cuisses gainées des bas noirs. Une cordelette me lie les couilles sur laquelle Elle tire pour que tout le monde m'entende gémir.
Autour de nous commence à se former un petit attroupement. Une femme qui était assise à une table s'avance, se place derrière moi, me presse les seins et commence à me travailler les tétons... Elle les pince sévèrement et les étirent me provoquant une douleur difficilement supportable. Elle repasse devant moi le slape les seins puis enfile un gant latex et doigte ma chate anale vigoureusement en m'insultant de tous les noms correspondant à ma tenue. Ma Maitresse lui tend le lien qui enserrent mon sexe et mes couilles La femme tire fermement par petits coups qui m'arrachent des plaintes. Elle lui conseille de tirer plus fermement mais pour éviter la douleur je me rapproche de la femme. Ma Maitresse m'immobilise pour que la femme puisse satisfaire ses désirs de douleur par la tension de la corde. Tous dans le bar les clients sont unanimes et me considèrent maintenant comme une bonne pute à baiser.
Ma Maitresse reprend la main en me tirant par le collier. Elle me plaque contre une table, vautrée sur cette dernière... bien cambrée le cul en l'air avec toujours les couilles liées. Elle propose des préservatifs et des gants pour que chacun puisse fouiller mon trou de pute afin que je sente bien les doigts forcer mon orifice de salope. Plusieurs personnes s'y exercent vigoureusement et me dilatent peu à peu. Une main est entrée presque entièrement dans ma chate anale pendant que la femme continue à me tirer sur les couilles. Fermement tenue, des mains me plaquent et m'aplatissent sur la table. Immobilisée et le cul ouvert, me voilà totalement soumise et offerte à la débauche des plus pervers.
Ma Maitresse applique du gel sur mon trou à bites et propose à qui le veut de venir me défoncer la rondelle. Je suis maintenue sur la table afin que je ne puisse pas bouger. Ma Maitresse indique à l'assemblée que chacun n'aura que 3 minutes afin qu'un maximum de personnes puissent s'occuper et abuser de moi. Aussitôt le défile de queues commence à aller et venir au fond de ma chatte pendant que l'on me traite de chienne... de pute... et de salope. Ca glisse plutôt très bien au fond de moi mais je m'angoisse voyant le nombre de prétendants à la baise.
Ma Maitresse propose qu'un des baiseurs s'offre une petite pipe dans ma bouche. Bien sur plusieurs pantalons tombent. Une belle bite se pose sur ma bouche qui s'ouvre pour accueillir ce sexe qui va aller et venir dans ma gorge. Pendant ce temps le défilé des queues qui continue à me dilater et à me baiser sauvagement. Une femme arrive devant moi... relève sa jupe me prend la tête à deux mains et la plaque sur sa chatte pour se faire lécher pendant que des bourrins continuent de me défoncer vigoureusement. Mais la position ne lui convenant pas elle demande à ma Maitresse de m'allonger sur le dos. Ce que je fais immédiatement... La femme monte à genoux sur la table et applique sa chatte sur ma bouche et commence à se frotter... puis elle me demande de la pénétrer avec ma langue pendant que dans le même temps elle me travaille fermement les tétons... ce qui l'excite encore plus et la fait se frotter plus fortement. Pendant ce temps des queues se glissent dans mes mains pour se faire branler... La femme continue à se frotter jusqu'à en jouir. Une fois redescendue de la table... Elle me fourre sa langue dans la bouche en tournant longuement puis se retire y enfourne 3 doigts et me dit que je suis vraiment une bonne chiennasse.
C'est à ce moment la que j'ai vu arriver un black musclé comme pas deux... et avec une queue effrayante qui lui descend jusqu'au genoux... Il me remonte les jambes sur ses épaules puis commence à claquer sa queue sur ma chatte... Je suis effrayé voyant la taille de son sexe qu'il a beaucoup de mal à faire bander... Il la prend à deux mains... présente son gland sur mon trou et force l'entrée... je la sens s'enfoncer en moi de plus en plus... Un vrai serpent qui glisse et me pénètre au plus profond de mon ventre... La douleur est incommensurable... Sans se préoccuper de mes plaintes il s'agrippe à mes hanche et fait de long et profond vas et viens... Je n'ai jamais rien ressenti de pareille une grosseur énorme et qui aille autant en profondeur... avec une douleur et un plaisir jamais ressentis
Quelques temps plus tard deux hommes viennent glisser un mot a ma Maitresse qui répond favorablement à leur demande....
Elle me relève de la table et me traine vers une banquette ou l'un des deux hommes s'est allongé sur le dos. Elle me demande de me mettre à quatre pattes sur lui... A peine ai je pris cette position qu'il m'enfile et commence à me baiser vigoureusement... Après quelques minutes il s'arrête... et quelle ne fut pas ma surprise de sentir une autre présence derrière moi... Une deuxième queue se présente... insiste... force et entre sauvagement dans ma chatte anale.. Je lâche un cri de douleur ce qui fait bien rire l'assistance qui encourage les deux baiseurs a me défoncer encore plus fort
Apres plus d'une heure de ces traitements intensifs ma Maitresse décide de mettre fin à la séance laissant bon nombre de frustrés qui n'ont pas eu le loisir de me prendre. Elle les rassure en leur disant que nous reviendrons prochainement.
Cette expérience aussi troublante qu'intensive se répètera à plusieurs reprises mais l'émotion les fois suivantes était différente et moins intense bien que j'ai aimé et j'aime toujours n'être qu'un objet de plaisir une esclave sexuelle offerte totalement soumise et passive et qui n'a que le seul choix de subir sans jamais rechiner
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ennio-mancini · 7 months
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You're a call to motion / Neva & Ennio
Où? : Dans un bar New Yorkais branché. Quand?: Aux alentours de minuit. Qui?: Neva et Ennio.
Il se rend bien compte qu’il doit avoir l’air particulièrement pathétique, recroquevillé sur le comptoir du bar, en train de se noyer dans un ultime verre de whisky pur qui lui fait passer le stade du gars un peu éméché au gars complètement torché. Ennio relève la tête pour zieuter les alentours. Des filles qui dansent, des gens qui discutent. Personne de plus seul que lui. L’enterrement de vie de jeune fille d’une dénommée Emily (ou un truc comme ça) bat son plein à côte. Il sait qu’elle s’appelle à peu près Emily puisqu’elle est venue le draguer deux heures plus tôt quand il n’était pas encore au stade ridicule de son alcoolémie. Pas encore mariée qu’Emily-truc-chouette se lâche sur le premier venu ! Et bien… Il a répondu à ses avances par un « Tu verras, ça coûte cher le divorce, tiens la carte de mon avocat », qui comme tout le monde aurait pu s’y attendre, n’a pas vraiment plu à Emitruc qui a rapidement déserté. Le business man déprimé s’est de nouveau retrouvé seul avec ses propres pensées, avec seulement son téléphone pour lui tenir compagnie. iPhone tout neuf qu’il sort de nouveau de sa poche pour reproduire encore une fois la boucle de cette soirée : pour ouvrir Instagram, se rendre sur le profil de Mia, et regarder encore un coup cette photo pour se rappeler que tout est bien réel. Mia, ses beaux cheveux blonds sublimes qui recouvrent sa poitrine voluptueuse, et la main de cet enculé de Roman sur son ventre bombé. Sa femme allait avoir un bébé… Oui, son ex-femme... certes. Il avait un peu de mal à se faire au divorce. En plus, évidemment Mia avait tout fait pour rendre ça instagramable et esthétique. Le couple parfait qui fait rêver. Ennio en est littéralement dégoûté. Ou est-ce que c’est l’alcool ? Non… Peut-être plutôt qu’il n’a pas assez bu pour que ça ne lui fasse plus rien. « Je peux avoir la même chose, s’il-vous-plaît ? » Il demande au barman, alors qu’il laisse retomber son téléphone sur le plan de travail après l’avoir éteint pour de bon pour ne plus être tenté de jeter un nouveau coup d’oeil. Ce qui est complètement con puisqu’il va avoir besoin de le rallumer après son verre pour appeler son chauffeur. « Je suis complètement con, je vais avoir besoin de le rallumer après mon verre pour appeler mon chauffeur. » … Oui. Il l’a dit à voix haute. A la jolie brune juste à côté qui a l’air bien plus fraîche que lui. C’est bien, comme s’il n’avait pas suffisamment l’air d’un crétin. Il replace sa cravate qui est de toute façon de travers pour occuper sa gêne. « Je me parle. » Il précise, comme si c’était nécessaire.
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alexar60 · 11 months
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Souvenirs d'autres vies
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Depuis ma plus jeune enfance, la réincarnation m’a toujours fasciné. J’avais 10 ans quand je m’y suis intéressé après avoir vu le film « Audrey Rose » avec Anthony Hopkins. C’était l’histoire d’une fille qui faisait le même cauchemar, celui de mourir brulée vive dans une voiture. Un jour, un homme prend contact avec ses parents et annonce que leur fille était la réincarnation de la sienne morte dans un accident de voiture. Comme il passait dans les dossiers de l’écran, j’avais regardé le débat qui suivit et fut fasciné d’entendre des gens parler de leur vie antérieure. Je me souviens entre autre de l’acteur Jean Le Poulain (pour ceux qui regardaient ‘au théâtre ce soir’).
J’avais une vingtaine d’années lorsqu’un ami proposa qu’on fasse une séance de régression. Nous partîmes rencontrer une de ses connaissances ayant quelques talents. Ce fut intéressant car cela marcha pour mes potes. L’un s’est vu en grognard pendant une bataille, l’autre en paysan vivant près d’un volcan en activité. Quant à moi, le médium (je ne sais pas si on les appelle comme ça) m’a prévenu que ce serait impossible. Parce qu’il sentait un blocage en mon esprit. D’après lui, j’aurais vécu quelque-chose de terrible. Il avait ajouté que je faisais partie de « ceux qui meurent dans la misère et sont reconnu tardivement pour leur œuvre »
Enfin, il me donna conseil pour essayer une pratique seule et régulière. Alors, chaque soir, je me couchais dans les meilleures conditions pour faire des régressions. Je m’allongeai sur le dos dans le noir complet. Je devais me détendre et me concentrer sur une lumière dans mon esprit, puis j’avançais vers cette lumière et je devais ouvrir une porte difficilement visible. En fait je ne me souviens pas l’avoir ouverte une fois.
Je ne sais pas si cela a réellement marché. Par contre, je me réveillais avec de sacrés rêves semblables à des épisodes de vies antérieures.
J’ai souvenir d’être à table dans une taverne. Je bois un verre avec un homme. Il sourit, il porte des cheveux longs et une petite moustache. Je ne sais pas à quelle période exactement, mais je sais que c’est un mousquetaire.
J’ai été quelqu’un sans importance, un bourgeois ou un paysan et j’ai assisté à un combat entre chevaliers en armure. Etait-ce un duel ou un tournoi ? Je ne sais pas. Ils se battaient à pieds et à l’épée.
La dernière expérience qui est apparue date d’il y a une dizaine d’années. J’étais un européen en plein XVIIIe siècle à la recherche d’une jeune femme dans un village japonais. Chose étonnante, car il me semble que le Japon était interdit aux européens durant ce siècle.
Mais celui qui m’a le plus marqué fut le souvenir d’une bataille. J’étais sur un chariot à me défendre lorsque je reçus un coup violent derrière la tête me faisant tomber au sol. Dès lors, je m’envolais et vis mon corps étendu au milieu d’autres. Je me suis senti voler au-dessus d’une forêt et j’ai vu des centaines de personnes courir et fuir la bataille. C’étaient principalement des femmes et des enfants. J’ai vu une jeune femme portant un bébé dans ses bras. En la voyant, je me suis dit qu’elle avait de l’importance pour moi.
Vingt ans plus tard, je rencontrais et sympathisais avec une femme pour qui j’eus un coup de foudre. Durant une discussion, alors que je n’avais jamais parlé de mes pseudos régressions, nous parlâmes de la réincarnation. Elle expliqua qu’une de ses amies avait des dons et lui avait racontée qu’elle était une amazone dans sa première vie. Dans sa seconde vie, elle était mariée avec son âme-sœur qui eut une mort violente. Son amie dit l’avoir vu fuir à travers une forêt en tenant sa fille dans ses bras (qui serait dans sa vie actuelle, une de ses sœurs). Son amie ajouta qu’elle louperait son âme-sœur à chaque fois qu’elle le rencontrera et qu’il finira très pauvre dans cette vie.
Son histoire me fit froid dans le dos. D’abord parce qu’entre elle et moi, l’idylle est impossible. D’ailleurs, nous ne vivons plus dans la même région. Mais aussi parce que la fin de son âme-sœur rappelle ce que m’avait dit le médium. Enfin, tout ceci n’est peut-être qu’une coïncidence, tout comme le nombre de fois que nos chemins se sont croisés. Mais là, c’est un autre sujet.
Après réflexion, j’aurais dû vous raconter que j’étais un homme préhistorique. Un jour, un extra-terrestre nous a appris à faire du feu. Pour le remercier, nous l’avons mangé. C’est pour cela que les extra-terrestres ne veulent plus se montrer. Ils ont peur qu’on recommence.  
Alex@r60 – août 2023
Photo de Philip McKay
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kamomille9 · 1 year
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 6
Bonjour à toutes et tous !!
Je sais j’ai tardé à poster ce nouveau chapitre mais grâce à @ladychoco je me suis mis un bon coup de pied aux fesses ! Et le voilà 😉
J’espère qu’il vous plaira, j’ai hâte de lire vos commentaires.
Bonne lecture.
Chapitre 6 : La Réalisation
Arthur Pendragon n’était pas connu pour être un homme patient. Que ce soit pour attendre des nouvelles de son ex-femme, ou pour tolérer le nombre incalculable d’abrutis étant venus demander sa main à Léodagan, c’était tout bonnement pareil. Le Roi de Bretagne avait les nerfs à vifs. Une semaine sans aucune nouvelle, pas une lettre pas un mot… Il pensait que Guenièvre aurait au moins pris la peine de rassurer ses parents… Cela dit, cela ne devrait pas le surprendre puisqu’elle ne les avait même pas informés de son départ. Alors, quand Angharad vint le voir pour lui dire qu’elle avait des nouvelles, il se dit qu’il était bien bête de ne pas avoir pensé à elle plus tôt.
_ Le seigneur Perceval m’a envoyé une lettre, dit-elle, la porte de la chambre du Roi juste ouverte.
_ Entrez !
_ Il dit qu’il se trouve chez la tante de Madame …
_ La sœur de Léodagan ?
_ Il semblerait… Le seigneur Perceval ne sait pas écrire, c’est l’oncle de Madame qui l’a aidé à la faire… Je doute que Madame soit au courant de cette initiative…
_ Vous avez sans doute raison… Elle sait que si elle révélait sa position, tous ces idiots qui frappent ici depuis quatre jours iraient directement la voir.
_ Et en quoi cela dérange Monsieur que Madame ait des prétendants ?
Arthur lança un regard noir à Angharad. La jeune femme avait toujours eu la langue bien pendue, il ne devrait pas en être surpris. Pour autant, il n’avait pas de conseil à recevoir d’une femme même pas foutue de faire comprendre ses sentiments à Perceval. Il préféra donc ignorer sa question et la congédia sans ménagement.
_ Monsieur devrait bien réfléchir… car s’il veut récupérer Madame, il ferait mieux de le faire pour les bonnes raisons et pas simplement parce que d’autres hommes se sont, eux, aperçus que Madame était digne d’être aimée et non trompée et humiliée à longueur de temps.
La servante prit alors ses jambes à son cou, n’attendant pas la réponse du roi. Elle savait qu’elle avait dépassé les bornes mais il fallait qu’il comprenne qu’il ne pouvait plus jouer comme il le faisait… S’il voulait vraiment refaire de Guenièvre sa reine, elle devait s’assurer que les choses seraient différentes pour sa maîtresse. Elle ne devait pas revenir si le Roi comptait ne rien changer à son comportement.
-o-
C’était difficile à admettre mais Angharad avait raison. Le Duc d’Armorique était venu rencontrer Léodagan afin de lui demander la main de Guenièvre. Un de plus ou un de moins, après tout quelle importance, son ex-beau-père les avaient pratiquement tous fait fuir. Seulement, cette fois, Léodagan avait reçu poliment le jeune homme d’environ trente ans. Grand, des cheveux châtains et des yeux verts, il aurait pu charmer n’importe quelle dame du royaume. Toutefois, ce n’était pas n’importe quelle dame du royaume qu’il voulait courtiser mais bel et bien l’ancienne Reine… et cela faisait du mal à Arthur de le reconnaître mais il était un parti tout à fait convenable. Le roi de Carmélide devait être du même avis car il avait reçu le prétendant avec une politesse qu’il ne lui connaissait pas… En effet, attiré par l’appât du gain et par l’idée d’emmerder royalement Arthur, Léodagan avait pris soin d’écouter attentivement la demande de ce duc bien sous tous rapports. Ne rester maintenant qu’à savoir où se cachait Guenièvre… Une information qu’Arthur décida finalement de garder pour lui…
Après tout, n’avait-il pas le droit de faire comme bon lui semblait ? Il était le Roi non d’un chien ! C’est alors qu’au détour d’un couloir désert, il entendit une conversation des plus instructives :
_ Elle est enfin partie, nous devons en tirer avantage ! chuchotait Démétra, face aux autres maîtresses du Roi.
_ On est bien d’accord mais maintenant que c’est fait qui serait en droit de prendre sa place ? demanda Aelys sur le même ton.
_ Nous avons œuvré pendant trop longtemps pour exacerber tous ses défauts auprès du Roi ! Il nous faut agir sans perdre de temps ! Pour ma part, je suis celle ayant été avec le Roi le plus longtemps donc je suis la mi…
_ Attendez un instant ! Pourquoi devriez-vous passer en priorité ?
_ C’est vrai ça ! Si vous étiez vraiment aussi forte que vous le prétendez le Roi n’aurait jamais pris d’autres maîtresses après tout ! s’exclama fermement Tumet, soutenant sa sœur.
_ Je ne vous permets pas ! Et puis, je n’en ai rien à faire de votre avis ! Je suis persuadée de gagner et puisque vous ne voulez pas l’admettre, lorsque je serais Reine j’aurais le pouvoir de me débarrasser de chacune d’entre vous !
_ Comme l’ancienne Reine vous voulez dire ? demanda sarcastiquement Azénor, sous le ricanement des autres pintades de mes deux.
_ Non pas comme l’ancienne Reine puisque nous avons fait tout ce que nous pouvions pour que jamais il ne la touche ! Nous avons eu de la chance qu’elle soit conne comme une chaise et que lui préfère notre compagnie à la sienne ! On a juste eu à maintenir la situation en l’état… Mais quand je serais Reine, je m’assurerai qu’il reste bien dans mon lit comme j’ai toujours su le faire malgré votre présence à toutes !
Sur ces dernières paroles, Démétra s’éloigna de ses « amies », passant juste à côté d’Arthur sans le voir…
_ Va falloir la jouer serrée… On ne peut pas la laisser faire…
_ Arthur aura toujours besoin de maîtresses, même si elle arrive à ses fins. Elle est bien trop sûre d’elle ! Rien ne dit qu’elle gagnera cette guerre…
_ J’ai entendu dire qu’Arthur voulait récupérer Guenièvre…
_ Pfff… Alors ça, je n’y crois pas une seule seconde ! Elle l’a toujours dégoûté ! Cela n’aurait aucun sens qu’il veuille la récupérer !
Tour à tour, elles acquiescèrent. Sachant pertinemment que, de toute manière, elles avaient tout fait pour entretenir ce dégoût. 
_ Et bien mesdames, que la meilleure gagne !
-o-
En retournant à sa chambre, Arthur était mortifié. Comment avait-il pu s’enticher de toutes ses hypocrites, sournoises et mesquines ? Des opportunistes, voilà tout ce qu’elles étaient ! Il savait que quand d’autres auraient mené la vie impossible à ses maîtresses, Guenièvre n’avait eu envers elles que de la bienveillance… Jamais elle n’avait mal parlé de ou à ses maîtresses… Elle aurait été en droit de le faire… Mais elle ne leur avait offert que de la gentillesse et en retour elle n’avait le droit qu’à leur hypocrisie et leurs moqueries…
Non, il ne pouvait pas tolérer cela. Il n’avait pas besoin de ça, d’elles dans sa vie. Elles se croyaient indispensables et irremplaçables. Il comptait bien leur montrer qu’il n’y avait qu’une seule personne dans ce cas : celle qui était déjà partie.
Angharad avait raison. S’il voulait récupérer sa femme, il fallait le faire pour les bonnes raisons et il devait procéder à certains changements afin de mériter son retour. Il devait tout d’abord se poser toutes les bonnes questions. La première : que voulait-il de Guenièvre à présent ? Sa présence, sa gentillesse, sa compréhension… Il y avait autre chose mais il n’était pas prêt… Était-il seulement capable de l’aimer…
La deuxième : était-il en mesure de renoncer à la promesse faite à Aconia ? Voulait-il faire évoluer sa relation avec Guenièvre et lui accorder enfin la seule chose qu’elle avait jamais voulu ? Aimerait-il avoir un héritier avec elle ?
Il se souvenait parfaitement des mots qu’elle avait prononcé avant de partir : « Je ne peux plus accepter d’être humiliée jour après jour, année après année en sachant que jamais vous ne m’aimerez comme moi je vous aime. »
Les choses avaient-elles évoluées pour lui ? Était-il réellement sûr de pouvoir et vouloir changer son comportement ne serait-ce que vis-à-vis d’elle ?
Ses paroles résonnaient dans sa tête depuis plus de six jours maintenant : « J’ai besoin d’être aimée mais aussi d’aimer en retour ! ».
Il ne pouvait pas changer du jour au lendemain. Il le savait mais pouvait-il fournir des efforts et considérer cette femme pour ce qu’elle était : un trésor précieux et inestimable, la seule personne de tout ce foutu pays à n’avoir jamais voulu profiter de son statut et à avoir fait l’erreur de tomber amoureuse de l’homme et non du Roi qu’il est ?
La réalisation le frappa alors aussi soudainement qu’un éclair. La réponse à toutes ces questions était définitivement bien trop simple : Oui. Car elle en valait la peine. Elle méritait qu’il se batte pour elle comme il aurait toujours dû le faire dés le premier jour. Ce ne serait certainement pas facile. Il devrait se jeter corps et âme dans la bataille mais il était prêt. Il la voulait, la désirait mais surtout souhaitait l’aimer comme il aurait toujours dû l’aimer.
-o-
Le lendemain, Arthur convoqua chacune de ses maîtresses dans la salle du trône. S’il voulait prouver sa détermination, autant commencer par cela. Il avait convié Léodagan, Séli, Bohort, Karadoc et Mévanwi à assister au spectacle qu’il allait donner, ceci dans un seul et unique but : faire comprendre à chacun que sa décision était sincère mais surtout irrévocable.
Démétra, Aélis, Azénor, Tumet et Azilis entrèrent ensemble dans la salle. Elles arboraient toutes un grand sourire qui ravie Arthur. En effet, afin de leur donner la leçon qu’elles méritaient, il avait fait en sorte que les personnes ayant été les prévenir leur fassent miroiter une nouvelle de la plus haute importance pour chacune d’entre elles.
_ Bien. Je pense qu’il est inutile de vous faire patienter plus longtemps. Je vous ai fait venir afin de vous annoncer une nouvelle de la plus haute importance. J’ai pris une grande décision.
Les cinq femmes le regardaient avec un immense intérêt et une impatience à peine contenue, tandis que les autres personnes conviées se demandaient dans quelle merde le Roi allait-il les mettre ce coup-ci.
_ Je souhaite ardemment que… Toutes les cinq… Vous vous cassiez d’ici en vitesse !
Dire qu’ils étaient surpris serait un doux euphémisme.
_ Mais Sire… Je ne compr…
_ Vous n’avez absolument pas besoin de comprendre Démétra ! J’ai simplement décidé que la comédie avait assez durée. Vous n’êtes pas à votre place ici. Vous ne l’avez jamais été et ne le serez jamais. Il est grand temps que je cesse de repousser la seule et unique femme digne de siéger à mes côtés. J’en profite pour demander solennellement au roi et à la reine de Carmélide la main de leur fille. Et pour que ce soit bien clair, si par malheur Guenièvre décide de refuser ma requête, ce dont elle aurait tout à fait le droit, je ne veux aucune autre femme. Ce sera Guenièvre de Carmélide ou personne. Je tiens à ce que tous soient au courant, je n’accepterai aucune autre proposition de mariage. Maintenant, je ne le répèterai pas une autre fois : cassez-vous et ne revenez pas !
Sous les regards médusés de toutes les personnes conviées, le Roi Arthur Pendragon se leva de son trône et sortit de la salle les laissant comme des glands. Les anciennes maîtresses n’en menaient pas large et se demandaient comment elles avaient pu en arriver là… Elles n’avaient pas vu venir ce retournement de situation. Personne ne l’avait vu, pas même Mévanwi qui tâchait de se faire aussi discrète que possible. Elle ne l’avait pas cru lorsqu’il disait vouloir récupérer sa femme… Elle allait certainement regretter la lettre qu’elle avait envoyée à peine deux jours auparavant…
Au moins, les choses étaient on ne peut plus claires.
Seule une servante s’étant cachée dans un renfoncement de la pièce esquissa un fin sourire. Angharad était enfin rassurée. Il avait enfin compris… Il restait maintenant à la convaincre elle…
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lilias42 · 8 months
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Jour 4 : Tragédie
Bon... techniquement, il y aurait dû avoir un billet sur les relations de Pan avant-hier et un autre sur comment les autres découvraient ses origines hier mais, ma désorganisation chronique, l'IRL, le temps monstre que j'ai mis à faire ma BD et le fait que je veux absolument mettre un dessin pour les illustrer histoire que ce soit un peu plus sympa que juste des pavés de textes m'ont fait prendre du retard alors, je le publierais plus tard (surement fin de semaine, début de la semaine prochaine, au diable l'ordre des jours).
Alors, en attendant, une des tragédies de Pan, avec un brin d'espoir à la fin pour ne pas finir sur une note trop triste (et parce que ça collait avec le numéro du jour)
Petite information pour mieux comprendre le contexte :
Sophie La Sage Hange-Blaiddyd : il s'agit de la demi-soeur de Loog mais, ils ont énormément d'écart, Loog était déjà adulte quand son père l'a eu avec une autre de ses maitresses... encore... Cela l'a mis hors de lui que son père pense seulement à badiner en pleine guerre d'indépendance, abandonne encore les conséquences de ses actes et laisse un autre de ses enfants sur le carreau, surtout que la mère ne voulait pas de sa fille étant donné qu'elle n'avait rien à gagner, laissant la petite toute seule au milieu d'une guerre. Loog a donc recueilli sa petite soeur, et l'a élevé comme sa propre fille, lui donnant le prénom de sa propre mère, Sophie. Elle sera d'ailleurs toujours considérée comme la fille de Loog, même si elle n'est pas né de sa chair, et toute la famille royal de Faerghus descend d'elle, Loog ne s'étant jamais marié et n'ayant pas eu d'enfant biologique. Je ne pense pas que Loog lui aurait donné un deuxième prénom étant donné qu'il est très fier des origines roturières de sa mère mais, s'il doit lui en donner un, ce serait Abigaëlle, la joie du père.
Suite sous la coupe :
"Pan, Loog voudrait te voir...
L'agarthan releva la tête de la lettre qu'il écrivait en entendant Sophie l'appeler par son vrai nom, plutôt que par celui qu'il utilisait en ce moment. Lucine lui avait dit qu'elle ne pourrait pas venir le voir cette année, se sentant trop faible pour faire le voyage alors, il lui promettait de venir dès que Loog se sentirait mieux. Pour le moment, il ne voulait pas quitter le chevet du roi et de son héritière... pas quand Loog s'affaiblissait aussi de jour en jour...
Même si l'agarthan s'habituait avec le temps, c'était toujours assez étrange de voir à quel point Sophie avait grandi, ressemblant toujours plus à Loog même s'ils étaient demi-frère et soeur. Elle qui n'était qu'un tout petit bébé tout frêle et fragile quand il l'avait rencontré, emmailloté dans un linge bien chaud pour la protéger du froid faerghien, si petite qu'elle disparaissait presque dans l'étreinte de Loog alors qu'il jurait de s'occuper d'elle et de la protéger de leur père, elle avait tellement grandi à présent qu'elle le dépassait de plusieurs têtes, faisant la taille de Loog. Une longue tresse blonde tombait sur son épaule, soulignant l'austérité de sa tenue, tout en laine bleue fine mais chaude, la jeune femme ne craignant aussi peu le froid que tous les autres Blaiddyd que Pan avait connu... enfin, jeune femme... à ces yeux... elle avait tout de même presque soixante ans à présent... et même si son emblème majeur ralentissait son vieillissement, Pan ne pouvait que voir les rides creusés de plus en plus profondément son visage, ses cheveux blanchir comme si on les trempait dans la chaux avant même qu'elle ne sorte de son crâne, ses pas redevenant maladroit comme quand elle apprenait à marcher, une vieille blessure à la jambe revenant la hanter alors que le temps usait ses os... alors Loog qui avait plus de trente ans de plus qu'elle...
-D'accord, j'arrive. Qu'est-ce qui se passe ? Il va bien ?
Le visage de la jeune femme se ferma un peu, baissant les yeux avant qu'elle ne lui tende la main en soufflant.
-Il veut te le dire lui-même...
De plus en plus inquiet, Pan attrapa sa main, son coeur se serrant en voyant que si les mains de Sophie portait toutes les marques d'usure laissé par sa vie bien remplie, celle de Pan restait toujours aussi pleine, toujours aussi jeune que le jour où il était revenu à la surface, cinq ans avant sa naissance... il était même obligé de se faire passer pour quelqu'un d'autre depuis quelques temps, quand il ne put plus se cacher derrière l'excuse que les signes de l'âge arrivaient tard dans sa famille... même pour quelqu'un avec un emblème, il n'était pas censé avoir l'air d'avoir moins de vingt ans alors qu'officiellement, il avait pratiquement quatre-vingt ans...
En traversant le palais, ils passèrent devant le grand tableau célébrant leur victoire contre l'empire, représentant tous leurs compagnons réunis... la gorge de Pan se serra encore plus en les revoyant tous... tous si différents de ce qu'ils étaient aujourd'hui... Lucine dansait avec peine, Amaury était à présent aussi sourd qu'il était muet, Poppa et Torf ne pouvaient plus voler entre Daphnel et Galatéa pour se voir comme avant, Clothilde avait grandi et pris la succession de son père quand Kyphon les avait quitté le premier, étant le seul sans emblème majeur d'entre eux... même Walter, Gylfe et Eudoxie les avaient quittés malgré ça, rejoignant l'épéiste quelques mois ou années plus tard...
Irène avait tellement changé depuis la mort de Sybille, ne quittant plus ses habits de deuil, contrastant avec sa chevelure devenue intégralement blanche de chagrin et même si les deux soeurs avaient passé leur vie à se taquiner et à s'envoyer des pics, elle ne disait plus rien de négatif sur elle... la cadette ressemblait à un fant��me elle-même...
Perdu dans ses pensées, Pan vit à peine qu'ils étaient arrivés devant la chambre de Loog. La grande porte fermée ressemblant à cet instant à celle séparant Shambhala du monde de la surface, séparant deux mondes... Sophie le lâcha, l'encourageant à entrer d'un regard. Prenant son courage à deux mains, l'agarthan passa le passage pour entrer dans l'univers de son sauveur, ce dernier ne le quittant pratiquement plus depuis quelques semaines.
Cela sentait les plantes et les médecines, les pots d'apothicaires et fioles de potions ayant remplacés les papiers de travail et les partitions sur le bureau de l'ancien roi. Sa flute de Pan reposait entre deux médicaments, une légère couverture de poussière l'enveloppant, laisser à l'abandon depuis trop longtemps... les médecins avaient déconseillé à Loog d'en jouer, cela forcerait trop sur ses poumons. Lui qui avait toujours tant aimé la musique qu'il pouvait en tirer...
Ce dernier était allongé dans son lit, si différent et à la fois si semblable de l'homme qui avait tiré Pan du noir à bout de bras. Tout comme sa fille adoptive, ses cheveux étaient devenus blancs et cassants, la peau collait à ses os, sa force pourtant prodigieuse volée par les années, son regard souvent éteint et absent... cependant, une étincelle de joie s'y alluma quand il le vit, arrivant à sourire alors qu'il murmurait, ne parlant plus vraiment... sa voix était devenue trop faible et chevrotante...
"Pan... tu es là... approche...
-Oui, je suis là... Sophie m'a dit que tu voulais me parler...
Obéissant, l'agarthan s'assit sur le lit au côté de l'homme qui l'avait sauvé, prenant sa main, comme pour s'accrocher encore et encore à lui. Elle se serra à peine autour de ses doigts... même sa main mécanique s'usait et montrait des signes de faiblesse, il devait changer de plus en plus souvent des pièces pour qu'elle soit encore utilisable... Pan rêverait que tout soit aussi simple...
-Je suis content de te voir... tu as l'air d'aller bien... même si tu es aussi triste...
-... oui... Lucine ne pourra pas venir... elle se sentait trop faible pour supporter le voyage... alors, je lui ai dit que je viendrais la voir quand tu iras mieux...
-C'est une bonne idée... elle sera contente de... arriva-t-il à sourire à nouveau, avant de se faire interrompre par une quinte de toux, entrechoquant ses os entre eux dans des craquements macabres, glaçant le sang de l'agarthan jusqu'au plus profond de son coeur, craignant le pire.
Pan voulut appeler les médecins mais, Loog le retient avec ce qu'il lui restait de force.
-Non... ça ne sert à rien... ça ne sert plus à rien... je... Pan... je crois que c'est bientôt l'heure de se dire au revoir...
-Non... non... dit pas ça... tu es encore si jeune... nia-t-il, presque par automatisme, une voix sombre se moquant de lui alors qu'il reniait la réalité même.
-Pas tant que ça... j'ai déjà bien vécu... plus que beaucoup de mes ancêtres dans la famille de ma mère... et plus longtemps que cette enflure qui me servait de père, ce que je prend comme une victoire en soit... ne put s'empêcher de piquer Loog, le mépris s'échappant une seconde avant de mourir dans un râle. J'ai déjà eu une longue vie, même si c'est sûr que... rha... à ton échelle, cela doit paraitre bien court...
-Trop court... tu ne peux pas partir... pas maintenant... pourquoi les humains meurent-ils quand ils viennent à peine de naitre ? C'est... c'est pas juste... c'est pas juste... ! Si seulement... snif... si seulement je pouvais... si je pouvais vous en donner un peu... juste un tout petit peu... à tous... vous seriez...
Son voeu se fana sur sa langue, sachant mieux que quiconque que c'était impossible mais voulant y croire quand même, alors que Loog le tirait vers lui. Ne pouvant plus tenir, Pan cacha sa tête au creux de ses bras, se mettant à pleurer, terrifié par ce qui allait arriver, refusant que cela arrive, cherchant un moyen de le garder avec lui... de tous les garder, même ceux qui n'étaient plus là... si seulement c'était possible...
-Mon Pan... souffla-t-il en le serrant dans ses bras, passant une main rassurante dans ses cheveux malgré ses tremblements. Le deuil et la mort font toujours mal... mais tout ce qui vit meure un jour avant de revenir à la vie dans un autre corps, ainsi en a décidé la Déesse... même si cela prend plus ou moins de temps... c'est pour ça que l'on chérit notre vie et tout ce qu'elle a pu nous apporter, même si elle peut faire mal aussi... je suis heureux d'avoir vécu ma vie ainsi... je suis heureux de tous vous avoir rencontré... je suis heureux de t'avoir rencontré ce jour-là... même si c'est aussi un souvenir douloureux, je suis content d'avoir trouvé ce petit gamin dans cette cave, un gamin qui n'avait aucun endroit où aller et qui ne demandait qu'à s'épanouir... je suis heureux de voir à quel point tu as grandi... tu es une personne extraordinaire, créative, gentille et attentionnée, avec le coeur dans sa main, et je suis heureux et fier d'avoir eu la chance de te rencontrer... même si c'est dur de vous laisser seuls Sophie et toi, je sais que vous avez toutes les cartes en main pour arriver à vous en sortir à merveille... ça se passera bien pour vous, j'en suis sûr...
Loog laissa Pan pleurer, ne l'empêchant pas de montrer son chagrin et sa peine, le rassurant encore et encore... si seulement son voeu pouvait se réaliser... la mort était déjà un adversaire redoutable, elle devait paraitre encore plus féroce et cruelle pour lui... dire qu'il n'avait pas vieilli d'un seul jour depuis celui de leur rencontre, alors que les fanatiques de l'Eglise Occidentale l'avaient enfermé dans cette cave... son regard et son comportement avaient muri, Pan s'était libéré du carcan de son peuple, arrivant à faire vivre au grand jour la personne merveilleuse qu'il était au fond de lui mais, malgré tout, il avait encore des comportements plus enfantins ou adolescent...
Est-ce qu'il ne l'était pas encore un peu dans le fond ? Est-ce que pour quelqu'un vivant si longtemps, l'enfance n'était pas aussi longue que la jeunesse de trait ? Malgré tout, est-ce que dans le fond, Pan n'était pas un adolescent jouant très bien le rôle d'un adulte mais, qui conservait ses failles et faiblesses enfantines au fond de lui, les cachant aux yeux de tous ? Même le principal concerné ne pouvait répondre à ses questions et ses craintes, la vérité sur le fonctionnement de son propre corps ayant été volée par les tyrans servant de souverains à son peuple... Loog avait tout fait avec leurs amis et compagnons pour essayer de comprendre avec lui... à présent, alors que la mort rôdait tout autour de lui, attendant que sonne son heure, il ne pouvait plus qu'espérer que cela soit suffisant...
-Même au paradis ou en enfer, je prierais pour que vous alliez tous bien... je vous protégerais toujours, même si je dois revivre en étant le plus petit des cailloux du monde... aucun de nous ne sera loin de toi pendant toutes ces années à venir... notre souvenir t'accompagnera partout, comme ta chance...
Pan redressa la tête, arrivant à sourire à cette remarque.
-Oui... c'est même toi qui m'as appris que le quatre était un symbole de chance... souffla-t-il avec nostalgie, passant sa main sur le haut de son bras gauche, là où Gylfe avait recouvert son ancien matricule avec le dessin d'un trèfle à quatre feuille, effaçant toute la honte de porter ses quatre points écarlate pour les remplacer par la joie d'avoir lui aussi un tatouage faisant autant sens que les siens.
Loog sourit à son tour, lui embrassant le front avant de souffler.
-Tu peux demander à Sophie de venir s'il te plait ? J'aimerais passer encore un peu de temps avec vous deux...
Pan obéit d'un hochement de tête, essuyant ses larmes alors qu'il allait la chercher. Quand elle entra, Loog sourit à nouveau, sa fille lui prenant à son tour la main alors que le silence s'installait mais, l'ancien roi le chassa vite, leur demandant de lui parler de ce qu'ils comptaient faire tous les deux.
"C'est du Loog tout craché..." songea Pan en se rappelant de la première fois qu'il était rentré dans une église qui célébrait le rite adrestien, l'homme alors jeune plaisantant allègrement sur le fait que le but du jeu ici était de ne pas s'endormir pendant le sermon, même s'il était très pieux lui-même.
Ils se mirent donc à discuter ensemble, parlant de ce qu'ils comptaient faire, de leurs ambitions, de ce qui les agaçaient parfois, leurs peurs mais aussi de leurs espoirs. Loog répondit avec bienveillance sans jamais les quitter des yeux, même si sa voix s'affaiblissait d'heure en heure, s'enfonçant de plus en plus dans son lit alors que le temps filait bien trop vite entre leurs doigts.
Cependant, quand le soleil pointa à nouveau le bout de son nez à l'horizon, le mourant arriva à tourner son regard vers la fenêtre, souriant alors que le ciel d'or se teinta de plus en plus d'azur, le vent chassant les nuages avant d'arriver à entrer dans la pièce, caressant leur peau avec douceur, amenant la chaleur de l'astre du jour avec lui.
Loog eut un regard nostalgique avant de sourire à nouveau, comme si tout irait toujours bien, semblant voir quelque chose invisible à Sophie et Pan. Leur sang se glaça mais, le mourant semblait toujours aussi calme, serein alors qu'il soufflait.
"Le ciel est magnifique... je suis content... de l'avoir encore vu... à nos couleurs au moins une fois... avec vous tous... même si j'aurais aussi aimé encore un peu de temps... au moins... je pars un matin avec le ciel bleu... plutôt que le soir avec le ciel pourpre... Sophie... Pan... mes enfants... merci... merci pour tout... hein..."
Un dernier soupir tomba de ses lèvres, emporté par le vent s'échappant, alors que ses paupières fatiguées tombaient.
Pan se figea, connaissant à présent trop bien ce visage, perdu dans le vague... ce léger sourire serein...
"Loog ?
L'homme ne répondit pas. L'agarthan attrapa alors sa main, la secouant un peu en appelant à nouveau, de nouveau perdu dans le noir, cerné par des murs de pierres sombres, enfermé avec la mort alors qu'il répétait encore et encore :
-Loog... ? Loog, répond... répond-moi... répond... ! On est là ! Ouvre les yeux ! S'il te plait... Loog... snif... ne pars pas... ne pars pas... ! Tu es encore tout jeune... par pitié... ne nous laisse pas... répond...
Pan essaya de ne pas pleurer, ne voulant pas s'effondrer devant Sophie... c'était lui le plus âgé, c'est lui qui devrait la soutenir, pas le contraire... même si elle avait bien grandi, quand Loog lui avait présenté sa fille pour la première fois, il lui avait dit qu'elle était toute fragile et qu'il fallait bien la protéger pour qu'elle grandisse... elle était encore toute petite pour un agarthan, c'était donc à lui de la protéger maintenant...
Cependant, ce fut Sophie qui posa sa main sur la sienne, l'enveloppant avec celle de son père tout en le prenant par les épaules, lui soufflant doucement.
-Ne te retiens pas pour moi... toi aussi, tu as le droit de le pleurer... avoir quelqu'un avec qui pleurer est parfois le meilleur des soutiens... surtout... il entendit sa voix se briser, le serrant contre elle alors que des larmes s'échappaient de ses yeux, cavalant sur ses jours creusés par l'âge. Surtout quand il s'agit de notre père à tous les deux... tu as toujours été un frère pour moi... comme tu as toujours été un fils pour lui... même si aucun de nous deux n'est né de sa chair... il sera toujours... snif... notre père... toujours...
-Sophie... Sophie... il... il ne peut pas... snif... Loog... notre... snif... snif... LOOOOOOG !!!!
Pan s'effondra, pleurant à chaudes larmes la perte de Loog avec sa famille, tout en sachant qu'un jour, il devrait pleurer Sophie à son tour, puis ses enfants à elle, puis leurs enfants à leur tour, puis encore leurs enfants... comme pour tous ses amis et ses proches... il entendait presque Thalès rire, se moquer cruellement de lui, n'ayant qu'à attendre pour lui arracher tout ceux qu'il chérissait...
"Ne les écoute pas, ils ne font que persiffler comme des vipères. S'ils étaient si sûrs de tout ce qu'ils avançaient, il n'aurait pas à vous mentir tout le temps, ils vous prouveraient simplement qu'ils ont juste."
"Si tu ne veux plus faire partie de ton clan et de ton peuple car, tu n'es pas d'accord avec eux et que cela ne te correspond pas, quitte-le, et ils n'auront rien à te redire. C’est ta vie, pas la leur. Et s’ils te disent que c’est la leur, dis leur d’aller se faire foutre."
"Aucun de nous ne sera loin de toi pendant toutes ces années à venir... notre souvenir t'accompagnera partout, comme ta chance..."
"C'est vrai... se reprit Pan en redressant un peu la tête, regardant le soleil, ayant l'impression d'y voir le sourire et la chevelure de Loog à l'intérieur, tenant déjà sa promesse à peine mort. Lucine a raison... Thalès et ses sbires ne font que mentir, ils ne savent rien des émotions et ce que c'est de réellement vivre... la vie à la surface avec eux tous est bien plus belle qu'à Shambhala, même si ça fait mal parfois... et s'ils ne sont pas d'accord, tant pis pour eux. Comme dirait Kyphon, qu'ils aillent tous se faire foutre. J'ai eu la chance de tous les connaitre, c'est ma chance à moi qu'ils ne pourront jamais voler ou corrompre... je ne la gaspillerai pas, et je ne leur donnerai jamais raison Loog... je te le promets... après tout, j'ai encore une longue vie à vivre et comme tu le disais tout le temps, le quatre est un symbole de chance..."
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homomenhommes · 1 day
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saga: SOUMISSION & DOMINATION 197
PH, Vacances à la maison -13 retour avec Ernesto, Emma à 3
Quand j'ai appelé Emma, j'avais déjà ma petite idée en tête. Vu comme elle avait apprécié que nous lui fassions l'amour à deux, PH et moi, j'étais sûr qu'elle apprécierait que nous nous occupions d'elle à trois avec Ernesto. Bon, le plus dur a été de la convaincre que de faire l'amour avec trois jeunes gens ne faisait pas d'elle une dépravée pour autant. Il a fallu que j'argumente plus d'une demi heure pour réussir à obtenir que nous passions la voir le jeudi suivant. Ok pour se faire faire l'amour par trois jeunes hommes mais pas avec le personnel dans la maison, je peux le comprendre.
Donc, le jeudi qui à suivi notre retour, nous entrions chez Emma. Je l'avais décrite à Ernesto et PH lui avait assuré que c'était une belle femme. Elle m'avait dit qu'elle serait à profiter des quelques rayons de soleil que la fin Août voulait bien nous dispenser auprès de la piscine.
J'emmenais donc mes acolytes et nous l'avons trouvée en deux pièces au bord du bassin. Après les présentations " Emma, Ernesto ; Ernesto, Emma ", j'invitais mes amis à se dévêtir et moi même, une fois à poil (façon de dire vu ce que je laisse pousser de ma pilosité) plongeai dans la piscine. Deux ploufs derrière moi m'ont informés de leurs entrées dans l'eau. Je les laissais me rattraper et tout bas leur dit que nous allions passer à l'attaque direct. Longueur de retour, je prends appui sur la margelle pour me sortir de l'eau et sans regarder derrière moi mais sûr que je suis suivi, je m'approche d'Emma. Je m'assois à ses cotés et me penche pour lui rouler une pelle. Cela va faire presque un mois que nous ne sous sommes vus et touchés. Notre baiser est passionné, brulant, nos langues se cherche, se battent. Je ressens le moment où nous sommes rejoints par PH et Ernesto et où ils commencent à participer. Le maillot d'Emma vole et je jette un coup d'oeil. PH s'est attaqué aux seins d'Emma, léchant, mordillant les tétons, les faisant grossir, rougir et se gonfler d'excitation. Ernesto, lui, a plongé entre les cuisses d'Emma et à ce que je peux voir s'est ventousé à son vagin. Les petits cri qu'Emma commence à pousser m'indiquent qu'il est en train de lui manger le clito. Je rejoins PH et nous nous partageons les seins d'Emma. A lui le droit et moi le gauche. Ernesto doit être un bon, question bouffage de minou car il arrive (avec notre aide) à la faire jouir en 10mn chrono. Tout en suçant mon téton, je caresse le dos d'Ernesto, passant ma main dans ses cheveux pour appuyer sur sa tête et renforcer son activité sur la chatte d'Emma. Du coup cette dernière ne redescend pas et continu de jouir quelques instants supplémentaires. Ernesto relève la tête, tout content du résultat de son travail. Je prends sa tête entre mes mains et lui roule un patin chaud, très chaud. Un instant surpris par le fait que je l'embrasse alors que nous sommes supposés être là pour Emma, il se laisse faire et me rend mon baiser. Emma nous regarde nous embrasser alors que PH s'est substitué à Ernesto et qu'il attaque de sa longue langue l'entrée première de madame. Je bande à me faire mal (surtout avec mon cockring qui me serre bien) et après une nouvelle pelle à Emma, je lui présente ma bite, à 4 pattes au dessus d'elle. Elle me prend le gland en bouche et me le suce correctement (ok, pas aussi bien que PH ou même Ernesto, mais très bien quand même !). Je sens une langue que j'identifie à sa longueur à celle d'Ernesto me lécher l'oignon. Je le laisse faire quelques instants puis repousse sa tête pour qu'il aille s'occuper d'Emma. C'est elle en premier, nous après.
J'ai beau avoir envie d'elle, je me réserve et fait l'organisateur. Je la fait se mettre debout et demande à mes deux amis d'emboucher son vagin pour Ernesto et sa rondelle pour PH. Moi je la soutiens, ma langue bataille avec la sienne. Elle manque de me la mordre méchamment alors qu'en bas ils arrivent à la faire jouir pour la deuxième fois. Je dois la retenir sinon elle se serait écroulée sur eux.
A nous trois nous l'allongeons sur un matelas et sans attendre reprenons nos activités. PH s'occupe seul de son entrejambe chatte et cul, Ernesto est remonté sur ses seins et moi je continu à l'embrasser.
Entre deux roulages de pelle elle me demande de la lui mettre (ma bite !). Il ne faut jamais faire attendre une jolie femme. J'écarte PH et après avoir relevé ses cuisses, je m'enfonce en elle. Elle est brulante de ses deux orgasmes précédents et son vagin est gonflé serrant bien ma queue. Je la lime un moment alors que sous mes yeux j'ai les cranes de PH et Ernesto en train de sucer chacun un téton. J'alterne de long glissement de ma bite dans son vagin, ressortant même complètement à l'occasion avec des pilonnages courts de son fond de chatte.
Je relève bientôt son bassin et plonge mon sexe dans son cul. Petite résistance mais la préparation de PH à fait son effet et je trouve un conduit bien enduit de salive. Rhââ que c'est meilleur. Bien plus nerveux, j'y suis bien serré. PH a quitté son sein pour venir lécher le clito de madame. Quand je suis entré à fond, je le repousse mais il y revient dès que je sors de madame. Je la lime en faisant bien attention à ne pas jouir.
Au bout d'un moment, je cède la place. Je fais mettre Ernesto sur le dos (le kpote) et demande à Emma de le chevaucher. Je présente moi même le gland d'Ernesto devant la vulve d'Emma et la laisse s'enfoncer les 24cm toute seule. Ils lui font de l'effet ! Je la laisse s'y habituer par quelques va et vient puis prévint PH de lui prendre le cul. Il se positionne à genoux entre les cuisses d'Ernesto et Emma et Kpoté lui aussi il s'enfonce dans l'anus. Ernesto râle de plaisir. Je lui demande si c'est la première fois. Sa réponse est laconique " oui ". Je les laisse se concentrer et je les regarde baiser ma " mère ". Ils s'appliquent et elle en profite bien ! Ernesto me dit que c'est trop bon de sentir le gland de PH lui masser la bite au fond d'Emma. Il me dit aussi qu'il ne va pas tarder à jouir. Je lui dis de se retenir que nous ferons ça entre mecs, pour l'instant, nous cherchions à envoyer une nouvelle fois Emma au 7ème ciel. Je me place à genoux devant eux. Emma me suce alors qu'Ernesto me mange les couilles et que je roule un patin à PH. Trop bon ! Emma ne tarde pas à entamer son troisième orgasme qui la laisse pantelante. Nous accompagnons la lente descente de son excitation.
Ernesto nous dit qu'il n'avait jamais fait ça à plusieurs avec une meuf mais que c'était trop bon. Surtout de la prendre à deux. Sentir une autre queue contre la sienne l'avait fait durcir encore plus.
A présent nous nous donnons en spectacle. Sous les yeux d'Emma nous entamons une baise courte vu notre degré d'excitation à tous les trois. Il n'empêche, PH avale les 24cm d'Ernesto tout au fond de sa gorge, pendant que je m'occupe de son cul. Sans Kpote depuis que nous le savons séronégatif, je pistonne son anus de ma bite. Ernesto se glisse sous PH pour un 69.
Je quitte PH, me Kpote et pars défoncer la rondelle d'Ernesto. Ça va faire maintenant plus de 3 semaines qu'il a viré bi et qu'il se fait enculer tous les jours au moins une fois sinon deux, trois ou plus (lors de la touze). He bien sa rondelle est toujours bien ferme et je dois forcer pour le pénétrer. Tant mieux ce n'est que meilleur !
Pendant que je l'encule, je pense à ce que ferait la queue d'Eric sur cette rondelle. Et je ne parle pas du contraste de leurs couleurs de peaux. Le teint espagnol après un été de plage a viré au pain brûlé. Nous ne verrons pas, avec Ernesto, l'effet saisissant de la peau rose pale de Ric contre le noir Kiwi d'Eric !
Je reprends mes esprits et laboure cette rondelle offerte jusqu'à la limite qui vient vite. Je n'ai que le temps de sortir, de jeter ma kpote de coté et j'explose sur son dos. A l'étage du dessous, ils se jutent dessus, à qui salopera plus l'autre.
Emma, rhabillé de son deux pièces, nous félicite. Elle appelle Ernesto et lui dit qu'il sait s'y prendre avec une femme. Son broutage de chatte était parfait et ses 24cm impressionnants d'efficacité dans son vagin. Ernesto en est tout rouge car son bronzage se teinte légèrement aux joues. Quand elle voit l'heure, elle nous demande de partir vite avant le retour de son personnel. Alors que nous nous soyons douchés et rhabillés elle me dit de passer prendre une enveloppe à mon nom sur son bureau. Je fais le détour et nous nous sauvons comme des voleurs.
Pour le retour je laisse PH conduire. A ses cotés, je regarde dans l'enveloppe. Un bon paquet de billets de 50€ (20) et un petit mot " A partager comme bon te semble ". Sa lecture tout haut, me vaut un " merci mais j'en ai pas besoin " de PH et un silence de l'arrière du véhicule. Comme moi même suis à l'abri du besoin, je décide de ne rien dire mais de le mettre de coté pour Ernesto.
Nous rentrons tout contents de notre après midi. Ernesto me félicite d'avoir une " mère " aussi belle que bonne à faire l'amour et PH de confirmer.
Le vendredi je monte à Paris avec PH chercher ses bijoux. J'explique à Ernesto que nous n'en n'avons que pour quelques heures et que la maison est à lui (à Samir, je le restreins à la maison principale).
Nous filons en moto. Je roule vite, s'il y a des motards de la gendarmerie, je leur négocierais le cul de PH, ou le mien ou même les deux !
Nous arrivons place des Vosges sans nous être fait arrêter (et pourtant...) et somme reçus immédiatement par notre vendeur attitré.
Petit salon pour l'essayage. Sur le plateau de la table centrale deux écrins sont disposés ouverts. Le premier renferme l'anneau de piercing en or et le pendentif bicolore. Le rendu de notre décision de " coller " les deux pierres est superbe. Le rubis adossé à l'émeraude avec une monture type " agrafe " dans le même métal que l'anneau, c'est original et sur sa peau bronzée, cela rend superbe. Nous passons à l'autre écrin. PH soulève le cockring et s'étonne du poids. L'or s'est dense et un jonc de 5mm formant l'anneau de presque 60mm de diamètre, ça pèse son poids. Le vendeur tient absolument à ce que PH l'essaye. Il ne voudrait pas nous obliger à revenir s'il s'avérait trop petit. De bonne grâce, PH s'exécute et baisse son pantalon pour enfiler l'anneau. Pas de problème, à demi bandé c'est bon. Remarque du vendeur : " c'est en pleine excitation que seulement on peut se rendre compte " et il se jette à genoux pour avaler PH. Deux secondes plus tard la queue raide, PH apprenait à apprécier la douce compression de l'engin. Le vendeur a continué son manège. Avec la boule légèrement plus épaisse le cockring se bloque facilement dans la bonne position et celle ci compresse le dessous des couilles.
Moi je sais que c'est quand on encule qu'on est le plus raide (pour PH et moi) donc je remets notre vendeur sur ses jambes et alors qu'il n'a pas quitté le sexe de PH, je le prépare à la sodo. Le pantalon et le slip sur les chevilles, je le doigte. Un, deux et trois doigts entrent facile ! Je l'engueule de s'être préparé l'oignon avant que nous arrivions. Pour sa punition (tu parles, c'est ce qu'il attendait !) je me kpote et l'encule. Mon entrée directe à fond empale un peu plus sa gorge sur la bite de PH. Mon cockring compresse bien la base de mon sexe à moi aussi ! J'appelle PH et lui dit de me remplacer. Il se kpote et encule direct notre vendeur qui apprécie la chose. Je lui demande comment il ressent l'effet du cockring. Il aime bien et me dit que c'est limite douloureux. Comme pour moi, j'aime ça et le lui dis. Il me demande une pelle. Du coup je me place devant notre vendeur, lui rempli la bouche avec ma queue et rempli celle de PH avec ma langue.
PH est le premier à partir et il se décolle de moi pour laisser échapper un cri retenu alors qu'il pilonne durement notre vendeur. Du coup mon gland frotte profond la gorge de ce dernier et cela m'arrache ma propre jouissance. Je jute dans la corbeille à papier (ça devient une habitude !!). Comme l'autre fois, notre vendeur s'est juté dans la main. Réajustés, les cockrings en place autour des sexes et la pendeloque de PH à son oreille, je m'assois au bureau pour faire le cheque. Alors que je signe, PH arrive dans mon dos pour m'embrasse dans le cou tout en me remerciant pour les cadeaux. Je penche ma tête en arrière et il me prend la bouche. Nous nous roulons une pelle qui fini par rendre jaloux notre vendeur.
Il nous raccompagne à la porte de la boutique et nous remercie encore une fois pour notre passage dans leur maison. A quoi je réponds, assez fort pour que les autres employés entendent, que le service qu'il nous offre est tel que nous ne saurions aller ailleurs. Sur le trottoir ma moto est toujours là. Casques sur nos têtes, nous rentrons direct. Je sens bien contre mes reins la queue raide de PH. A part un arrêt pour faire le plein d'essence où ne nous attardons pas, nous traçons la route.
A l'arrivée, Ernesto, Samir, Ammed et Jimmy sont tous d'accord pour trouver que le bijou que je lui ai offert rend super bien. PH s'étonne parfois de sentir battre la pendeloque contre son cou. Je lui dis qu'il s'y habituera. Par contre pour ses parents, faudra qu'il s'en débrouille ! Sa mère a bien vu le piercing mais n'est pas encore au courant pour la pendeloque. Mais le fait que ce soit moi qui lui ait offert devrait faire passer la pilule.
Avant le diner Ernesto m'avoue tout rouge qu'il avait baisé Jimmy quand ce dernier était revenu d'un de nos clients. Tout rouge, de m'expliquer qu'il n'avait pas réussi à résister à ses avances et qu'il l'avait tellement bien sucé qu'il l'avait récompensé en lui mettant ses 24cm dans le cul. J'éclate de rire et lui dis que c'est leur problème à tous les deux. Il est rassuré par ma réaction. Il avait cru que Jimmy était réservé au service de mes clients et ne baisait que pour de l'argent. Je passe alors 15 mn à lui expliquer le " cas " Jimmy. Il m'écoute religieusement et à la fin me demande s'il ne pourrait faire partie de mon écurie. Que ça aiderait son frère qui doit supporter toutes ses dépenses d'étudiant. Je le regarde, il est sérieux. Je lui dis que ce n'est pas la peine, il vient déjà de se faire 1000 €. Il me demande pourquoi on ne partage pas. Réponse, c'est ma " mère ", elle ne me paye plus (enfin comme cela) et PH n'en a pas besoin. Il va embrasser PH pour le remercier. Leur pelle les chauffe bien et je me joins à eux. Les langues se touchent, les lèvres se collent et debout nous bandons comme des fous !
J'ai comme une envie de me garder Ernesto pour moi et évidement en partage avec Marc, PH et Emma, mon trio d'êtres aimés.
Je dois en avoir le coeur net. Je nous écarte tous et je lui pose la question, à savoir " est ce que ça te plairait de vivre ici avec moi/nous ? ".
Sa réponse fuse sans même un instant de réflexion " oui ". Puis il s'inquiète de son frère, de ses études, de comment il peut vivre en France...
PH est légèrement surpris mais pas étonné. Il commence à me connaître et sait que je marche au feeling. C'est même comme ça qu'il est entré dans ma vie ! Et que je mets les autres (Marc et Emma) devant de fait accompli.
Pendant qu'il est encore partant et qu'il ne voit pas trop d'obstacles, j'appelle Pablo. Il n'est pas encore dans le coup de feu d'un diner de 8 personnes chez ses suisses. Quand je lui explique l'idée que je viens d'avoir, il commence par me dire que ce n'est pas possible qu'Ernesto doit entamer la Fac à Barcelone et qu'en plus, il doit veiller sur lui et de me sortir toutes les raisons possible pour ne pas être séparé plus longtemps de son petit frère. Il m'énerve. Je lui dis que s'il veut il pourrait être cuisinier en France et que je pourrais sûrement lui trouver le même genre de prestation que ce qu'il fait actuellement chez les touristes. PH derrière moi m'assure que ses parents seraient clients. Je suis sûr qu'il aurait des diners pour André (mon banquier et père de Ric), Emma serait à même de l'employer pour aider sa vielle cuisinière en fin de carrière.
Il me demande de le laisser réfléchir qui me téléphonera sa réponse demain ou après demain.
Du coup pendant que j'ai mon idée en tête, j'appelle Marc et lui soumet ma nouvelle idée. Long silence puis " on va te suffire où dois je m'attendre à une vie communautaire ? ". Je le rassure, nous ne serions que trois, tant que PH ne nous aura pas rejoints. Il se laisse attendrir par mon ton implorant et me dit que c'est ok si Pablo l'est de son coté.
PH et Ernesto restés à mes cotés ont tout entendu. Ernesto est content, il avait craint que Marc ne soit pas d'accord. Autant battre le fer pensant qu'il est chaud.  J'appelle Emma et lui propose Pablo comme nouveau cuisinier et arguant qu'à 65 ans sa cuisinière avait bien mérité sa retraite. Je lui explique qui il est et les compétences qu'il nous a montré cet été. Elle sent dans mon ton que ça m'arrangerait bien et j'ajoute que c'est le seul moyen pour qu'Ernesto reste en France. Elle aussi se laisse faire et me dit qu'elle voit ce qu'elle peut faire.
Maintenant tout est en place, il ne reste plus qu'à attendre les réponses des uns et des autres. Ça m'énerve !!
JARDINIER
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Je serai le dieu de la guerre !
Le Mongol enlève son cheval d’un coup de talon. Le Russe surpris, serre les dents, fouette sa monture et rattrape son compagnon. Ils galopent comme s’ils cherchaient à rejoindre le soleil qui illumine les ruines de Karakoroum, la fabuleuse cité de Gengis Khân. Au crépuscule, ils arrivent dans une yourte isolée dans un décor de sable et de pierre. Une femme semble les attendre de toute éternité. C’est la fille d’un berger mongol et d’une tzigane sibérienne. Sans âge, sans race, elle appartient au seul monde du vent. Sans demeure sans le lait aigre , l’urine et l’encens.
Elle gratte soigneusement les lambeaux de viande qui s’attachent encore à une omoplate de mouton. Elle place l’os blanc comme un quartier de lune, dans les charbons ardents du foyer en murmurant des incantations. Une odeur ignoble se répand et une fumée noire se dégage du foyer.
-« Je vais t’annoncer ton avenir »
L’étranger ne dit rien. Le jeu des flammes vertes et rouges semble le fasciner. Il sourit. Maintenant l’os semble à demi calciné, la femme le retire et souffle les cendre qui collent à la surface noircie. Elle regarde à travers l’os déchiqueté comme s’il avait reçu à bout portant une décharge de petits plombs. Son visage exprime la surprise puis la terreur. Elle parle d’une voie tranquille, mais ses yeux conservent une fixité étrange.
-« Je vois le Dieu de la Guerre. Sur un cheval gris , il chevauche à travers nos steppes et nos montagnes. Tu domineras un grand pays Dieu blanc de la Guerre. Et je vois du sang, beaucoup de sang,du sang rouge… »
Ainsi, un soir d’automne 1911, au coucher du soleil , près de la cité sacré de Karakoroum , un garçon qui n’a pas encore vingt-six ans apprend quel sera son destin.
Quant les deux hommes repartent, le soleil a disparu derrière les montagnes. Tout deviens noir autour de la yourte solitaire. Le jeune cavalier reste silencieux. Son compagnon le regarde à la dérobée, comme pour graver dans sa mémoire ce visage : il a un grand front , très bombé , que le vent de la course dégage de ses mèches de cheveux blonds, un nez fin et pointu , des lèvres minces ourlées d’une moustaches claire qui attriste un peu le bas de son visage, où un menton carré apporte une touche rugueuse
Il éclate d’un grand rire et lance vers les étoiles :
-« Je serai le dieu de la guerre ! »
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bourbon-ontherocks · 1 year
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(Previously, on the HPI rewatch...)
Bon là on est clairement  sur le début de la fin, aka l'épisode où j'ai commencé à perdre toute santé mentale.
Déjà la gêne COLOSSALE de la scène d'introduction je meurs
eLLe a dEmaNDé à dOrMiR chEz lUi... 🥹
IL LUI A TENU LES CHEVEUX 😭😭😭
Non mais je sais pas si vous vous rendez bien compte, là. Il lui a tenu les cheveux pendant qu'elle vomissait. A deux heures du mat. Après avoir été la chercher au poste ou on ne sait où alors qu'il avait sûrement mieux à faire. Mr. "C'est SALE" qui se lave les mains dix fois par jour a tenu les cheveux de Morgane bourrée. C'est -- j'ai même plus les mots, à ce stade c'est une déclaration d'amour et c'est la chose la plus romantique qu'il ait jamais faite pour elle 😱
NON je m'en suis toujours pas remise
"Vous m'avez tenu les cheveux, c'était gentil..." je la vois TELLEMENT lui sortir ça bourrée, retenez-moi... 😩
Pour rappel, c'est littéralement et uniquement cette phrase qui est à l'origine de Show you where it's dark. Just saying.
LE FICUS 🪴🪴🪴
Morgane qui bloque en boucle sur Karadec à poil c'est beaucoup trop drôle, girl, your obsession is showing
"Vous et moi on a mis un peu de temps avant de trouver une manière de travailler ensemble, je voudrais pas que cet incident vienne tout gâcher..." vous croyez que c'est aussi ce qu'il lui a dit dans la voiture entre Calais et Lille ? 😢
"On attend la PTS" suivi de Morgane qui déchiquète le punching ball, elle n'essaye même pas, je l'adore
"Vous allez faire la gueule toute la semaine ?" "Ouais" La synchronisation de Gilles et Daphné est absolument parfaite 😂
Bon par contre c'est quand-même la troisième enquête de la saison avec une mère qui a perdu son fils, faudrait se renouveler un peu, là...
"Non mais sérieux vous avez cinq ans, quoi.." Morgane ? Morgane ?! Heu, hôpital, charité, tout ça, ça te dit quelque chose ?
On a le droit de prendre sa voiture en Ehpad ? Non parce que là Henri nous apprend que sa mère est morte au volant, mais dans l'épisode suivant il nous dit qu'elle était en Ehpad depuis des années, I'm confused.
Morgane qui vit dans sa voiture et qui se fait virer du parking tout en mentant à Théa, c'est quand-même un des trucs les plus déprimants du monde 💔 ...
... Par contre Morgane qui s'incruste au dîner en tête-à-tête d'Adam et Roxane, c'est hilarant.
J'ADORE la subtilité de Roxane qui sort "Non mais y'a vraiment des gens sans gêne" en parlant totalement de Morgane sans que Morgane s'en rende compte, en vrai elle est beaucoup trop cool pour Adam 😅
Et puis ça me fait mourir de rire que globalement Roxane soit plus amusée qu'autre chose par le débarquement de Morgane, alors que Adam est au bout de sa vie
Et c'est LUI qui passe son temps à s'excuser, comme s'il était responsable du fait que sa collègue s'incruste, this speaks volumes about him tbh 😆
"C'est délicieux, mais c'est vrai que c'est un petit peu fade" Pahahaha, cette femme manie l'oxymore d'un façon magistrale 🤣 mais du coup est-ce que ça veut dire que sans Morgane elle aurait subi en silence ? Donc au fond, elle la remercie pour son initiative ketchup-mayo ?
Allez, rien que pour le plaisir, je vous mets petit goret Morgane qui s'en fout partout en imax
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"Je le trouve vraiment craquant quand il s'énerve" et bah NOUS AUSSI
Bon, j'le dis ou j'le dis pas ? Karadec is officially a slut, c’est juste dommage que pour une fois qu’on a l’occasion de voir cet aspect de sa personnalité, ça soit pas avec Morgane... 😏
Mais sinon c'est juste adorable que ce soit lui qui décide de rogner sur les horaires pour prolonger les câlins, Mr. “le meilleur moyen d'être à l'heure c'est d'être en avance” ? 🥰
Morgane qui débarque à littéralement une seconde et demie d'une scène de sexe explicite 🤭😘
Roxane qui est morte de rire pendant l'intervention de Morgane, j'arrive pas à savoir si c'est Clotilde qui a pas gardé son sang-froid ou pas, mais elle est tellement plus chill qu'Adam, good for her
Et aussi, pourquoi Adam est aussi stressé à l'idée que Morgane fouille dans son pantalon ? Elle risque d'y trouver quoi, des capotes ?
HPI 🤝 Kaamelott => grumpy trouple energy
Vous pariez que Karadec les reverra jamais ses vingt balles ?
"J'étais jalouse des autres femmes, j'ai compris que j'étais en train de m'attacher, etc..." non non non, c'est pas DU TOUT on the nose haha
Céline et Daphné qui veulent aller draguer en mode non mais c'est un super plan et on y va absolument pour le boulot... LOL
Le "Pardon !" vénère de Daphné quand elle se casse après avoir suggéré à Morgane de s'excuser me fait toujours autant rire 😅
PAR CONTRE
Le fait que ça catalyse Morgane qui va s'excuser auprès de Ludo parce qu'elle réalise qu'elle va le perdre comme elle a perdu tout le monde dans sa vie, ça me 😭
Les explications sur la piste de danse... Encore une occasion manquée de voir Céline sortir à Morgane qu'Adam a failli démissionner pour elle 😢 Sinon vous avez remarqué que Céline danse la macarena ?
Le CHAOS absolu de cette sortie, quand-même, entre Céline et Morgane qui sont passées à ça 🤏 de se pécho sur un suspect pendant que Daphné vit sa meilleure vie sur la piste de danse 😅
La voix de Morgane qui déraille quand elle s'excuse auprès de Ludo gets me every fucking time 💔😰 Audrey Fleurot sait tellement bien jouer quand elle veut...
J'y crois pas, elle continue à sortir des bobards à Adam sur son soi-disant hôtel, et lui pas dupe il dit rien mais il sait très bien qu'elle ment c'est TELLEMENT mignon
Il lui a gardé une assiette, hello 😍
"Vous vous brossez réellement trois minutes ?" oh putain je commence à faire des palpitations 🙊
POURQUOI ils se brossent les dents ensemble comme un vieux couple, d'abord ??? Qui fait ça ? Vous faites ça quand vous hébergez un collègue en galère, vous ? Genre Adam était TELLEMENT pressé d'aller se coucher, il a pas pu attendre trois minutes ? Mais enfin 😆
Et Morgane qui remet sur le tapis le fait qu'elle l'a vu à poil
LE BROSSAGE DE LANGUE 😱😱😱   
Sérieusement, si on m'avait dit qu'un jour je shipperais des gens qui se brossent la langue je l'aurais pas cru
La naissance de 💫 Brosse Adam 💫 , ladies and gentlemen
"Vous vous lavez la langue ?"
Le SOURIRE de Morgane
Elle se fout de sa gueule mais en même temps on voit la vulnérabilité et l’attirance qui percent sous le masque, et je --- 😩😩😩
la GÊNE ABSOLUE
Adam qui sait plus où se mettre 🤣
"Vous avez des projets, ou...?" c'est pas DU TOUT parce qu'elle l'a vu sur le point de mettre lesdits projets à exécution avec Roxane, non non non
LA TENSION 🥹🥹🥹
Ce moment où ils n’ont PAS PU ne pas penser à s’embrasser
On ne m’ôtera pas de l’esprit qu’ils en mouraient tous les deux d’envie 🫠
Leurs regards dans le miroir, ils peuvent même plus se regarder en face oh my god 😩
Morgane qui geint "éteindre la lumière" comme si elle était au bout de sa vie (she probably is)
(Local Woman Just Hit On Her Very Not Single Boss, etc)
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Hold on I need a minute
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J'adore, parce que l’argument massue de Morgane c’est "le mec a réservé ses billets d'avion vachement à l'avance et il choisit la place à côté des toilettes", heu, deux semaines avant pour un vol international, vous appelez ça à l'avance, vous ?
"Au début il m'agaçait mais petit à petit... [...] c'était plus fort que nous" La façon dont Adam regarde Morgane pendant tout ce passage me tue. C’est l’épisode où elle réalise qu’elle est amoureuse, mais on dirait que c’est LUI qui se sent concerné, j’en peux plus 🥵
"Je tombe enceinte à chaque fois que je suis amoureuse" Ah non, hors de question. Leave Morgane’s uterus alone 2k23
Je rêve, ils ont même pas pris la peine de créer un fil WhatsApp crédible, là on dirait que la conversation vient de démarrer avec Ophélie alors que c'est sa cliente depuis trois mois 😅  l’amateurisme technologique de TF1 me surprendra toujours
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"Et Gilles qui a fait... sans doute un tas de trucs" 😂😂😂
La façon dont Adam est complètement obsédé par Morgane dès qu'elle ne vit plus chez lui ça me rend dingue. Je le vois. Roxane le voit. Les acariens dans sa moquette le voient. Lui, non, il voit pas.
Tu m’étonnes que Roxane fasse des recherches sur Morgane, après...
Morgane qui hallucine Adam en train de se brosser la langue dans la cellule du commissariat -> poetic cinema 😍
ELLE LUI A PIQUE SA BROSSE A DENTS EN BAMBOU
La révélation finale de Morgane est absolument magique, pas parce qu’elle prend conscience de ses sentiments, mais parce que ce show s'auto-fanvid c'est extraordinaire 😅 
Ce montage de tous leurs petits moments 😘😘😘 Les moments où elle fait rire Adam... leurs câlins... leur complicité 🥹🥹🥹
Et mention spéciale aux petits bébés chats qui se font des léchouilles, ça me fait mourir de rire à chaque fois et c’est exactement comme ça que je veux les voir en saison 3 (ouais je sais c’est mal barré, BUT STILL, gimme my kittys 😻😽)
Oh ! Pour une fois je finis pas un épisode avec le cœur en miettes dis-donc !
M’enfin c’est juste histoire de reprendre des forces avant la suite, hein...  😏
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amerrante · 13 days
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Mon illisible livre sacré.
Me vois-tu errer dans le cimetière de notre histoire ? Tu me manques tellement parfois que mon cœur explose. Et voilà ce que tu as fait de moi, je pense à toi et je ravale ma douleur comme un shot d'alcool. Sec, brûlant, brûlure, frisson, apaisement.
Quelle douleur. Quelle malédiction.
Et je me souviens. Je me souviens de ton regard espiègle, et la douceur de tes mains quand tu me touchais, je sens encore ton odeur quand je m'approche trop près d'un chic café de Paris. Où mon budget de la semaine pourrait s'envoler. Mais toi, tu pouvais y passer la matinée. Et tout ce monde guindé te connaissait, sais-tu à quel point tu m’impressionnais ?
Tes cheveux blonds grisonnants flottaient dans le vent si tu ne les attachais pas. Maintenant j'ai un faible pour les hommes aux cheveux longs et tout ça par ta faute. Quelle stupidité de t'avoir cru quand tu me disais que j'étais unique, j'imagine que maintenant je le suis devenu, non ?
Tu avais toujours cette longue veste noire sur toi, toujours élégamment propre, tu étais l'homme le plus sexy de tout Paris, mais tu le savais non ? Tu cueillais les filles comme des fleurs en pleine prairie. Moi, tu m'as arraché, tu m'as enfermé dans ton bocal, condamnée à rester derrière la glace à t'observer pour toujours.
Tu me fascinais, tes airs mystérieux, toujours un demi-sourire accroché aux lèvres. Tes yeux de ce bleu glacial, tu as glacé mon cœur. Ta barbe de quelques jours frottant sur ma peau vierge m'arrachant des gémissements. Mais tu étais un professionnel, non ? Le danger nageait autour de toi, et ton univers sanglant, tu me l'as fait découvrir au point où j'en suis tombée amoureuse. Je ris encore en t'imaginant secouer la tête, toi qui pensait que j'allais fuir.
Mais je n'étais pas en reste non plus, tu connaissais tous mes penchants sombres, tu les as juste nourris davantage. Je te fascinais tout autant, si ce n'est plus. Je me demande si tu avais pensé à tout ça. Tu m'as retiré l'espoir de retrouver une vie paisible car le danger que tu représentais serait à jamais trop vibrant.
Et les nouvelles chansons que je découvre chaque semaine, il y en a toujours une qui parle de toi. À croire que toutes ces jeunes femmes brisées t'ont connu, ont goûté et succombé à ta noirceur, à ton charme destructeur. Et ne penses pas que je te déteste car tu le sais que c'est impossible pour moi. Tu étais beaucoup trop intelligent dans tes piques, dans tes manipulations pour que je puisse jamais t'en vouloir pleinement. Mais est-ce de la manipulation quand tu as conscience qu'on te manipule ? Et que tu aimes ça ?
Et les clubs où tu m'emmenais les soirs où le vide de mon cœur me poussait inexplicablement dans tes bras, la lumière aveuglante et la musique atroce me donne encore la migraine quand j'y repense, mais au moins je t'avais près de moi. Tes doigts sur ma cuisse, ton bras entourant mes épaules, protecteur. Tes chuchotements dans mon oreille, ta langue me chatouillant le lobe, ton parfum enivrant. Tu étais le soleil aveuglant de mes journées grises et moroses. Je n'ai jamais pu retrouver cette sensation, tu sais ? Car toutes ces personnes qui ont défilé après toi ne m’ont pas fait vibrer comme toi, ils ne me connaissaient pas comme toi tu m'as connu.
Tu me connaissais par cœur, mieux que moi-même parfois et je pouvais tout lire chez tout le monde mais toi, tu étais mon illisible livre sacré. Et je te vénérais. Quelle fraîcheur je t'apportais, n'est-ce pas ? La jeunesse innocente, l'odeur de mes câlins, la douceur de ma voix. Tu disais que j'étais ton joyau le plus précieux. Et tu pouvais faire tout ce que tu voulais de moi, tu le savais, n'est-ce pas ?
Tu savais tout évidemment, tu étais omniscient.
Tu étais dans ma tête traçant le moindre de mes gestes, tu avais un coup d'avance sur chacune de mes actions, tu lisais littéralement mes pensées. Tu étais dans mon corps m'arrachant cris et soupirs, enfermée et ligotée, j'étais là à ta merci, un cadeau empoisonné pour toi. Tu t'en es rendu compte trop tard. Tu étais dans mon cœur surtout, tu es arrivé et tu t'y es installé comme si c'était ton royaume, refermant les portes derrière toi pour toujours, ne laissant jamais personne entrer.
Et tu m'as reconditionné, moi toute cassée. Mais à ta façon. Tu as fait en sorte que je sois parfaite pour toi, répondant qu'à tes désirs, qu'à ton souffle, j'étais ta petite marionnette déguisée en princesse. Une poupée parfaite faite sur mesure, que demander de plus ? Et tu as été malin dans tout ça. Mais est-ce que je peux t'en vouloir ? J'aurai donné ma vie pour toi, littéralement.
Et tu as tellement bien fait les choses ; tu serais heureux de savoir que ton souvenir est collé à ma peau aujourd'hui, je respire ton nom dans mes cauchemars mais aussi dans mes rêves les plus doux. Personne n'a jamais réussi à me faire frissonner comme tu savais si bien le faire. Si facilement. Pas étonnant que tu sois devenu fou, tu étais obsédé comme personne ne l'a jamais été. Tu  m'aimais, oui, je suis sûre, sincèrement mais pas de la façon la plus saine. Oserais-tu me contredire ?
Et quand je t'ai perdu, la douleur m'a scindé le cœur. Et j'ai tant essayé de t'effacer qu'à un moment ça a vraiment marché. Tant que j'étais la première étonnée quand je me suis souvenue de toi, j'ai plongé dans mon esprit pour retrouver cette histoire sombre, la réécrire à ma façon. Mais malgré la centaine de versions différentes, la fin ne change jamais.
Et les soirs où la tempête gronde, je pense à toi, quelle probabilité de rencontrer le Diable en personne ? Tant de mensonges et de regrets, voilà sur quoi tu me laisses. Un fantôme du passé qui vient me hanter tous les soirs.
Mais tu ne t'attendais pas à autant de fougue de ma part, autant de haine, tu as été étonné que je puisse contenir tant de ressentiments. Quel petit corps et quelle énergie ! me disais-tu. Le penses-tu encore ? Alors parfois, je me satisfais de l'idée que tu me regardes et tu vois les dégâts que tu as causé. Je suis sûre que tu regrettes, tu me l'as dit tant de fois de ta voix torturée, de tes yeux brillants de larmes, tes mains tremblantes cherchant à apaiser mon âme.
Mais tu étais fort dans tout ça, tu aurais pu le mettre dans ton CV, les portes des Enfers étaient grandes ouvertes à ton arrivée j'imagine, mais tu sais que malgré tout cela, je te rejoindrai là-bas et je serai ta compagne loyale pour les sévices qu'ils nous infligeront.
Car au fond de moi, je sais que j'étais la complice de mon propre malheur et tu étais le pirate de mon navire. Mais cette tragédie devait avoir une fin, non ? Alors dis-moi, me sens-tu errer dans le cimetière de notre histoire ?
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pauline-lewis · 3 months
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Xanadu (Robert Greenwald, 1980)
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Parfois l'amour vous amène à de drôles de découvertes. Ici, c'est mon amour pour la comédie musicale (et pour Gene Kelly) qui m'a menée à découvrir Xanadu (1980), un objet cinématographique vraiment étrange et en même temps tellement over the top que je dois bien avouer que son numéro de séduction a un peu fonctionné sur moi. Le film raconte l'histoire d'un jeune peintre un peu paumé, qui en a marre que son art se limite à reproduire des pochettes d'album à la chaîne. Un jour, une belle femme mystérieuse (ce seront là ses seules caractéristiques) interprétée par Olivia Newton-John arrive en patins à roulettes (logique). Elle devient sa muse (mais genre, vraiment sa muse, elle descend tout droit du Mont Olympe et discute avec Zeus — une scène lunaire). Voilà les seuls éléments "solides" du scénario, tout le reste est en roue arrière sur l'autoroute du "mettons juste des lasers et ça passera". Notre héros rencontre un ancien musicien (Gene Kelly) avec qui il décide d'ouvrir une discothèque (?) parce qu'il a besoin d'un rêve pour exister (pourquoi la muse ne l'encourage pas plutôt à peindre ? Mystère non résolu à la fin du visionnage). Le film est un mix and match kitschissime de danses en patin à roulettes, de scènes de relooking façon Pretty Woman (Gene Kelly qui essaie des costumes colorés !), de figurant·es avec des coupes de cheveux improbables, de la musique hyper catchy d'Electric Light Orchestra, de gros plans sur les fesses des danseuses (les 80s), le tout dans une ambiance crépuscule du disco — "sortez les paillettes ça sent le sapin". Il y a aussi un sous-texte de la "musique de jeunes" VS "la musique de vieux", avec quelques clash musicaux chorégraphiés franchement assez divertissants. Oui c'est dur pour moi de résister à autant de n'importe quoi. Je suis attirée par les bruits de laser qui ponctuent le film comme un papillon de nuit à l'ampoule moche du garage.
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Ce qui est émouvant, évidemment, c'est de voir Gene Kelly dans son dernier grand rôle. Dans une scène assez belle, il écoute un disque et fait apparaître devant ses yeux tout un groupe. Il enchaîne avec un charmant pas de deux et un numéro de claquettes avec Olivia Newton-John (il paraît que ce film a un peu brisé sa carrière alors même qu'elle sortait du succès mondial de Grease, et ça me rend bien triste).
Si vous aimez le disco, les paillettes, Gene Kelly, le sourire irrésistible d'Olivia Newton-John, si vous êtes un gros papillon-humain qui ne peut pas s'empêcher de voler vers les paillettes et les coupes de cheveux craignos, si vous voulez voir DIX MINUTES ININTERROMPUES de danse en patins dans un night club éclairé de néons, alors lancez Xanadu.
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