Tumgik
#dès le matin ça fait mal
urween · 4 months
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"Quatre secondes"
Wolverine x
M/FTMreader
note : mutant!reader
résumé : Logan entend malgré lui des bruits assez dérangeants dans une chambre voisine, il sera surpris de découvrir de qui ils proviennent
! warnings : forme de voyeurisme, violence, langage vulgaire/cru, évocation de sexualité et de guerre, alcool, jalousie
3 805 mots Description à la troisième personne
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Il avait une ouïe surdéveloppée, tout le monde le savait. Les élèves qui se disputaient, il les entendait. Les vitres cassées par un ballon, il les entendait. Les rires à deux heures du matin, ça putain ouais il les entendait aussi. En bref, il entendait tout ce qu’il se passait dans le manoir, du moins au deuxième étage. D’habitude, aucun problème à s’endormir avec ces bruits, il avait déjà dormi sous des tirs de fusils alors des gosses n’allaient pas l’empêcher de se reposer. Enfin, c'est ce qu’il pensait. Les rires, les insultes, les chuchotements, d’accord, mais les gémissements c'étaient autre chose encore.
Au deuxième étage il n’y avait que les étudiants ayant dépassé la majorité, pour ceux que l’on pouvait dater, et quelquefois il arrivait que ce genre de choses se produisent mais rien de terrible, c'était léger et rapide, tout l’inverse de ces dernières fois. Parce que oui, “ces” dernières fois. Pas juste une fois, un vendredi soir pour fêter le weekend, non, tous les putains de soirs depuis une semaine. Alors Logan commençait à regretter son ouïe surdéveloppée.
Il n’avait jamais bien dormi, c'était pas son genre, mais ne pas dormir n'était pas son genre non plus. Il avait besoin de sommeil. Son corps avait beau se régénérer, il devait se reposer, pour éviter d'être de mauvaise humeur, encore plus que d’habitude je veux dire.
Mais aller toquer à la porte de cette chambre et demander poliment d'arrêter de baiser tous les soirs n'était pas non plus dans ses options. Malgré son caractère, assez explosif, Logan n’aimait pas ces situations, elles le mettaient toujours très mal à l’aise. Et puis, il devait avouer aussi qu’admettre que depuis une semaine il écoutait sans le vouloir ces bruits était un peu gênant, voire même beaucoup.
Lors de ces nuits blanches, Logan était parvenu à localiser la chambre d’où prévenait tout ce boucan. C'était la dernière, tout au fond du couloir, à environ cinq chambres de la sienne. Si sa mémoire était bonne, Oscar dormait là-dedans. Un mec assez banal et gentillet, le genre à se faire recaler par toutes ses conquêtes amoureuses. Et pourtant il en faisait du bordel. Bien entendu il n'était pas tout seul dans l’histoire, mais Logan ne voyait pas qui pourrait être la deuxième personne. Oscar avait des ami.e.s mais rien de fantastique, pas de petit.e ami.e non plus et en aucun cas une mutation permettant de faire ce genre de choses tout seul. En fait, il pouvait juste manipuler les couleurs, mais pas à un très haut niveau, seulement inverser le jaune d’une banane avec le rouge d’une fraise par exemple. Alors Logan séchait, il ne voyait pas qui ça pouvait bien être. Et même la voix ne l’aidait pas, il entendait davantage Oscar que l’autre. Même si quelquefois il parvenait à capter une voix, très douce, très tremblante, et il devait l'avouer, assez agréable à entendre. Mais ce n'était pas sa faute, il ne pouvait pas ne pas écouter, ses oreilles entendaient pour lui. Et même avec des bouchons il entendait tout, puis de toute manière il ne supportait pas ces trucs en plastique fluorescent.
Au bout de la cinquième fois, il avait eu espoir que ça s’arrête, qu’ils arrêtent. Mais ce n'était pas arrivé.
Honnêtement, il était un peu à cran. Les élèves le remarquaient très clairement, dès le début de la semaine ils avaient vu que Wolverine était d’humeur cinglante, ils se tenaient encore plus à carreaux. Leur soulagement était qu’au moins il n'était pas professeur, parce qu’ils se voyaient mal avoir à endurer ce regard enflammé pendant une voire deux heures de cours. Logan était simplement “invité”, ou peut-être “habitant”, ou “babysitter” aussi parfois. Charles lui avait proposé un poste en tant que professeur d’histoire, mais il avait vite refusé, ne voulant pas avoir à se coltiner des évaluations à corriger et une cravate à porter. Quelquefois il donnait des sortes de cours, ou plutôt des entraînements, dans le combat bien entendu. Et puis un ou deux, ou une petite dizaine d’élèves peut-être, lui demandait fréquemment de les aider à la salle de sport, pour des conseils ou juste un soutien physique. Avec tout ça il avait fini par connaître tout le monde, même s’il n’en avait pas l’air, il aimait plutôt bien ces gosses.
Et puisque officiellement il n’avait rien à faire, il pouvait observer Oscar, ou plutôt avec qui il traînait.
Appuyé contre un encadrement de porte, Logan ne détacha pas son regard du jeune homme. Malicia était passée parler à Oscar, et des sueurs froides avaient parcouru le dos de Logan en imaginant cette possibilité, mais heureusement elle était avec Bobby dans une chambre à l'autre bout du couloir. Katt était aussi passée pour lui donner des livres, mais Logan savait qu’elle avait déjà quelqu’un d’autre dans le viseur, ça ne pouvait donc pas être elle. Quentin, Mark, Sophie et Sasha aussi. En fait, Oscar parlait à beaucoup de monde et n’avait pourtant pas d’amis fixes.
Dix-sept heures et Logan commençait à râler. Pour un samedi, Oscar en voyait du monde, il faisait courir Logan un peu partout. Et dans tout ça, personne ne pouvait correspondre.
« Salut, tu as pu le récupérer ? »
Devant lui, à une quinzaine de mètres, Oscar discutait avec une nouvelle personne encore. Logan leva les yeux au ciel derrière ses lunettes de soleil et s’appuya davantage sur l’arbre dans son dos.
« Mh mh, Tornade a été compréhensive, elle m'a même aidé à le réparer »
Le garçon souriait faiblement, il n'était pas timide, Logan le savait puisqu’il connaissait assez bien ce jeune homme, c'était même lui qui l’avait ramené.
Il y a quatre mois, Logan est parti, sans vraiment savoir pourquoi, pour être honnête, il voulait juste aller près d’un lac et regarder la forêt vivre en face. Mais il a entendu un couinement, humain, ou du moins pas animal. En fait, il a failli couper la tête à ce garçon lors de leur première rencontre, il s'était caché dans un buisson derrière lui. Logan l’a écouté lui expliquer qu’il avait fuit sa maison pour échapper à des personnes qui ne l’appréciaient pas, il disait que sa famille lui manquait beaucoup mais qu’il ne pouvait pas revenir avec eux car c'était dangereux. Puis, sorti de nul part, il lui a dit qu’il était désolé pour tout ce qu’il avait vécu. Logan l’a fixé, pendant un long moment avant de demander : “tu lis dans les pensées ?”. Ce à quoi le garçon a répondu : “j’interprète les signes invisibles”. Il a fallu dix bonnes minutes pour que Logan comprenne, et qu'il se détende un peu par la même occasion. Le garçon lui a demandé pardon, il a dit ne pas avoir voulu être trop brusque mais qu’il n’avait pas pu s'empêcher de le dire, parce qu’il voyait la souffrance sur les traits de Logan. La discussion s'était arrêtée là, Logan s'était levé et avait lentement soufflé, il n'aimait pas parler de sa vie alors savoir que quelqu'un pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert l'avait dérangé. Le garçon s'était encore une fois excusé, les larmes aux yeux, et Logan l'avait regardé pendant quatre secondes, quatre longues secondes qui lui avaient fait ressentir plus que quatre années. Il avait pris le garçon dans ses bras, il n’avait pas contrôlé son geste, il voulait juste le prendre dans ses bras pour quelques instants. Après, Logan l'avait emmené au Manoir, et ils s’étaient vite perdus de vue dans la masse de mutants. Mais il le regardait, il ne pouvait pas s'empêcher de le regarder lorsqu'il passait devant une salle de classe et qu’il le voyait en train de prendre des notes, ou lorsqu’il écoutait de la musique dans le jardin. Logan se sentait un peu attaché à ce garçon, enfin, ce jeune homme, puisqu’il avait vingt-trois ans.
« Génial, Oscar sourit gentiment, et..tu peux venir ce soir ? »
Logan ouvrit grand les yeux. Oscar fixait le garçon avec un sourire, un peu trop grand pour n'être qu’une invitation à jouer aux cartes.
« Je sais pas trop, tu sais ça va beaucoup mieux là donc..je veux pas forcer de trop, répondit l'autre avec un regard neutre, contrastant avec la situation »
Bordel, il ne s’attendait pas à ce que ça soit lui. Mais en y repensant, ça semblait presque logique maintenant. La voix faible et tremblante était aussi calme et douce que la sienne, et puis il parlait beaucoup avec Oscar depuis quelque temps.
Logan lâcha son arbre, il retira ses lunettes et passa sa main contre ses yeux. Bordel de merde, il ne s'attendait pas à ça. Il avait besoin d’un peu de calme, et d’une bière accessoirement, alors il alla s’enfermer dans sa chambre.
Dans le jardin, Oscar et le garçon continuaient de parler, mais Logan n'était plus là pour les entendre, malheureusement.
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« Aah putain ouais »
Deux jours, ils avaient tenu deux jours avant de recommencer. Et Logan n’allait plus tenir, surtout maintenant qu’il savait à qui parlait Oscar.
Bordel, il n’aimait pas ça, non il n'aimait pas ça du tout. Cette contraction dans sa mâchoire, ses muscles tendus, son cerveau en ébullition. Bordel, ça faisait des années qu'il n'avait pas été jaloux, et il fallait que ça tombe sur ce mec.
Sincèrement, il devrait avoir une médaille pour ne pas déjà avoir lacéré cette foutue porte de chambre, et peut-être au passage un des hommes à l’intérieur. Mais c’était quelque chose de compliqué à contrôler, la colère elle était faite pour sa mutation, elle était compatible. Alors oui, putain oui il avait envie de sortir ses griffes et de défoncer cette porte. Mais il se retenait, parce que concrètement il n’y avait rien, rien que deux types en train de coucher ensemble. Il n’avait aucun droit sur ce garçon, il lui avait à peine parler, et pourtant un truc au fond de lui, au plus profond de sa cage thoracique, lui disait qu’il était sien. Foutu Wolverine, foutu instinct.
Il se leva, arrêtant de massacrer son oreiller avec ses dents. Il ouvrit sa porte de chambre et descendit le plus vite possible au rez-de-chaussée, assez vite pour se retenir de sortir ses griffes. Bien sûr il n’y avait personne, tout le monde était dans sa chambre et dormait, enfin sauf certains. Logan ouvrit le réfrigérateur et y prit un soda, puisque l'alcool était interdit dans l’établissement. Il but la moitié de la bouteille, manquant d’en faire couler sur son menton. Il essaya de se persuader que c'était de la bière, mais le sucre gâchait tout.
Un bâillement le fit sursauter. Par réflexe ses griffes sortirent, prêtes à embrocher.
« Wow range tes couteaux je veux juste de l’eau ! »
Le garçon se tenait devant lui, dans un large t-shirt beaucoup trop grand pour lui. Logan rentra immédiatement ses griffes, posant à l’aveugle son soda sur le comptoir de la cuisine.
« Qu’est-ce que tu fous ici ? »
Sa voix granuleuse, rauque, presque incompréhensible lorsqu’il parlait trop bas. Le garçon déglutit faiblement, il avança et passa derrière l’îlot central pour attraper un verre dans le placard. Logan semblait bouleversé, ok non peut-être pas autant, juste un peu déboussolé alors. Ses yeux étaient plus ouverts que la normale, ses pupilles larges, rondes, et ce n'était pas pour l’obscurité, il y avait au moins deux millimètres en trop pour que ce soit le cas. Et puis sa mâchoire était tendue, pas contractée mais elle l’avait été très récemment ça se voyait, il y avait encore les micros tremblements musculaires sur le masséter. Et sa peau était pigmentée, par du rouge amarante, posé par points s’étirant petit à petit le long de l’os principal.
« Je viens juste chercher de l’eau, pas besoin d'être aussi agressif »
Logan essaya de respirer, vraiment, mais il avait un peu de mal. Est-ce qu’il venait boire pour compenser toute la sueur épuisée, est-ce que ce t-shirt était à Oscar, est-ce que cette odeur était la sienne.
« Cale-toi sur le battement de tes cils, dit le garçon en s’appuyant sur le lavabo, la respiration devient meilleure et régulée lorsque les clignements sont plus lents et contrôlés »
Logan lui lança un regard, entre l’interrogation et la désorientation. Le garçon lui sourit, il but une gorgée de son eau avant de reprendre la parole.
« Les signes invisibles, expliqua-t-il, tu es stressé, énervé et frustré, je dirais que c’est en rapport avec quelqu'un et je pourrais même dire que c’est moi mais j’aime pas être narcissique alors je le dirais pas »
Le jeune émit une courte pause, juste le temps d'interpréter les réactions de l’homme en face de lui.
« J’ai raison, et en plus de tout ça je dirais que tu es totalement paumé, il se rapprocha, regarde moi, dans les yeux, fixe moi et seulement moi, il posa sa main sur la joue droite de Logan, ne crois pas que j’essaie de te draguer, je te calme juste, parce que ça m’embêterait que le Wolverine fasse une crise d’angoisse à cause de moi »
Les spasmes oculaires se calmèrent, Logan l'écoutait et le fixait comme il lui avait dit. Son cœur ralentissait, tout doucement, pas d’un coup sec et c'était bon signe. Sa gorge était toujours serrée, il retenait quelque chose, son air ou sa voix peut-être, ou alors une réaction, oui une réaction.
« Tu peux sourire si tu veux, je vais pas te croquer tu sais, il sourit doucement à Logan pour appuyer ses mots, et puis je sais très bien que c’est toujours amusant comme situation, il retira doucement la main du visage de Logan, je veux dire, que quelqu’un sache exactement ce que tu penses et fais sans qu'il lise dans tes pensées, ça fait flipper, ou rire, ça dépend des personnes »
Sa gorge se desserra très légèrement, et un souffle amusé passa ses lèvres. Le garçon s'écarta de quelques pas, pour avoir une vue d’ensemble, et tout sembla à peu près stable.
« Comment tu peux faire ça »
Il sourit de nouveau à Logan et répondit en montrant de la tête les mains de ce dernier.
« Et toi, comment tu peux faire ça »
Logan reprit sa bouteille dans un sourire amusé, il la finit en quelques gorgées. En face, le garçon fixait la pomme d’Adam monter et descendre dans une lenteur hypnotisante. Il devait l'avouer, Logan lui plaisait beaucoup.
« Je- je vais remonter du coup, dit-il en se redressant »
La bouteille de soda vide fit un bruit aigu en se posant contre le plan de travail. Logan croisa les bras et prit deux secondes pour observer le jeune homme qui le regardait toujours.
« Tu t’entends bien avec Oscar ? »
Ce micro tremblement dans sa voix grave, il soulignait une retenue. Le garçon fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté, réfléchissant à ce signe plutôt qu'à la question. La voix de Logan était plus forte, d’environ trois décibels, plus puissante surtout, oui puissante. Son visage était fermé, comme la plupart du temps, mais les muscles de ses joues n'étaient pas contractés contrairement à d’habitude, il était plus détendu à certains endroits de son corps. La bouche, les yeux, les hanches et le ventre. Ok, on touchait au personnel, la question avait un rapport avec son personnel.
« Il est gentil oui, pourquoi ? Tu le connais ? »
Léger mouvement du sourcil droit, ça l'agaçait.
« Non, répondit Logan, pas plus que n’importe quel mec »
Son regard un peu fuyant, qui contournait la silhouette du garçon. Ok, il avait sa réponse.
« Tu es jaloux Logan, expliqua le jeune homme avec un grand sourire, t’es tellement jaloux que le simple fait de parler d’Oscar fait bouger tes griffes »
Il se rapprocha de l’homme, assez pour laisser un mètre entre eux deux. Logan planta son regard dans celui de l’autre, et le garçon su qu'il avait raison.
« Il est à qui ce t-shirt »
Son sourire ne fit que de s’agrandir.
« À un homme, répondit le plus jeune »
« Qui »
Des frissons se mirent à courir contre la peau du garçon, la voix de Logan était encore plus forte, plus grave encore.
« Tu irais déchiqueté l’intestin d’Oscar si je te disais son prénom ? »
Le point de Logan se resserra, non il lui mettrait un coup de poing, et Dieu sait comme de l’adamantium pur dans la mâchoire peut faire des dégâts. Le garçon se rapprocha encore un peu.
« Je pense que Charles ne sera pas très content si tu mets dans le coma un de ses élèves, mh ? »
Doucement, lentement surtout, il posa sa main sur les phalanges de Logan. Ses doigts se refermèrent sur les os solides de l’homme, créant une chaleur diffuse à ce niveau.
« Range ces armes, arrête de serrer des dents, tu vas finir par te les casser et surtout, il caressa de son pouce la peau de Logan, continue de me regarder comme ça si tu veux que je t’embrasse »
Quatre secondes, quatre longues secondes. Logan y vit toute la tendresse du monde, remuant dans les iris du jeune homme en face de lui. Toute la fraîcheur du matin, pigmentant sa peau. Il y vit un courant puissant circuler derrière ces yeux, un courant d’eau et d'électricité, quelque chose de grand et dangereux, tout au fond derrière ces beaux yeux. La mutation de ce garçon était puissante, grande et dangereuse si elle était mal contrôlée, il pouvait tuer en un regard, un souffle ou un toucher. Ces beaux yeux avaient accès aux corps de n’importe quel être vivant, des poumons aux paupières, il pouvait tout voir avec ces beaux yeux. Il pouvait ressentir le clignement ayant qu’il n’arrive juste en un regard dans les iris de quelqu’un, il pouvait l’intercepter ou le supprimer. Un regard sur le cœur humain et il y voyait le rythme, rapide pour Logan, il pouvait le stopper, il pouvait le contrôler. Il pouvait stopper le Wolverine comme le contrôler, comme s’il ne s’agissait que d’un simple être humain, comme s’il n’avait pas ce poison sur les os et que sa peau vieillissait au rythme des années. Il pouvait tuer Logan, comme n’importe quel autre mutant ou humain, il pouvait s’il le voulait le rendre mortel, il avait ce pouvoir. Il le rendait mortel, parce que d’un regard, d’un souffle ou d’un toucher, il pouvait lui ôter la vie. Logan ressentait ça, il voyait ce courant puissant danser dans ces beaux yeux. Et putain, il adorait ça.
Et aussi peut-être que dans ces beaux yeux, dans ce courant chargé d’électricité humide, il pouvait imaginer tout son futur, se gravant à l’encre rouge sur ses lèvres entrouvertes. Parce qu’il avait quelqu’un de dangereux en face de lui, des lèvres dangereuses qui pouvaient lui ôter la vie, comme personne n’en avait jamais eu le pouvoir.
Pour la première fois depuis des années, il pouvait légitimement éprouver de la peur, la peur de la mort qui se cachait sur ces lèvres, ces lèvres qu’il embrassa à pleine bouche.
Le jeune homme ne put s’empêcher de gémir en sentant les lèvres de Logan contre les siennes. Il aurait pensé devoir se battre avec le temps pour pouvoir suivre le rythme d'un baiser avec Wolverine, mais c'était tout l’inverse. Il était doux, ses mouvements lents et contrôlés, sa main tendre contre la joue du garçon. Il prenait son temps, tout son temps. Il caressait de son pouce la peau laiteuse du jeune homme, il souriait faiblement entre deux rencontres buccales, semblant même murmurer des mots que seul lui entendait, mais que le garçon interprétait.
Logan poussa l'autre contre le réfrigérateur, faisant tomber quelques cartes postales et aimants. Il prit le visage du garçon entre ses deux mains et le regarda pendant encore quatre secondes, quatre secondes pour voir tout le courage dont il avait besoin.
« Alors, il est à qui ce t-shirt ? »
Un rire traversa les lèvres rougies du plus jeune, Logan remercia les dieux de lui avoir donné une ouïe surdéveloppée pour entendre mille fois mieux ce joli son.
« À mon frère, il me l'a donné avant que je ne parte et depuis je le porte les soirs où ma famille me manque »
La relaxation musculaire de Logan fut presque impressionnante.
« Donc il est pas à Oscar ? »
« Non, il est pas à Oscar, répondit-il avec un sourire »
La main du plus jeune se posa sur la nuque de Logan, il lui sourit encore une fois, parce qu'il avait un peu toujours envie de sourire en le regardant.
« Tu nous a entendu c’est ça ? En fait je pensais pas qu’il pouvait être aussi bruyant pour être honnête »
« C'était toi ? C'était vraiment toi ? »
Ses muscles se contractèrent de nouveau et le garçon roula des yeux, plus amusé qu'autre chose. Dans sa paume de main il pouvait sentir le trapèze supérieur de Logan se resserrer, ou si l’on voulait traduire, il pouvait sentir les muscles de Logan se contracter sous sa paume de main.
« Oui c'était moi mais de ce que je sache j'ai le droit de coucher avec qui je veux, non ? Demanda-t-il de sa douce voix »
Logan baissa pendant quelques instants ses yeux, le garçon lui pinça faiblement la peau pour les faire remonter vers lui.
« Ma mutation est complexe Logan, et parfois j'ai besoin d’une grande source de relaxation pour calmer tous mes sens, il continua en souriant, tu sais quelle activité produit le plus d’endorphines le plus rapidement ? Le sexe, et Oscar m’a aidé parce que c'était le seul en qui j’avais assez confiance pour faire ça »
Il fit glisser ses mains le long du torse de Logan.
« Du moins, le seul étudiant, il encercla la taille de l’homme au dessus de lui, parce que crois-moi j’aurais adoré te demander, mais tu es..Wolverine tu vois et- je me voyais mal demander à Wolverine de coucher avec moi, parce que t'es un X-Men et moi je suis juste un mutant qui vit dans le même manoir que toi »
Logan posa ses lèvres contre une des pommettes du jeune homme, il embrassa faiblement la peau à cet endroit avant de murmurer dans l’oreille du garçon.
« La prochaine fois, saute moi dessus et arrête d’autant réfléchir »
Cette fois, ce fut Logan qui remarqua des signes sur le corps du jeune homme. Des rougeurs, un sourire un peu retenu, des yeux brillants et une respiration accélérée. En clair, tout ce qu’il aimait voir chez quelqu’un qui lui plaisait.
« Le consentement c'est important alors, le garçon émit une pause, je peux te sauter dessus là maintenant ? »
Le sourire qui éclaira les lèvres du plus âgé fit pulser le cœur du plus jeune.
« Putain ouais »
° x-men masterlist
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ernestinee · 3 months
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J'ai fait une nouvelle tasse pour compléter petit à petit la série des tasses jaunes-dedans, mon petit plaisir du matin c'est d'aller trouver les fruits un peu plus mûrs que la veille et les manger au petit déj, et heu j'ai fait une chauve-souris en céramique elle est un peu foirée mais je l'aime bien on dirait un chauve-cochon.
Par contre j'ai proposé à une amie de faire avec moi la formation en bégaiement que j'ai achetée et elle a accepté bien sûr mais elle n'est pas dispo maintenant et du coup c'est frustrant je l'attends pour commencer et en fait je crois que je vais commencer sans elle et que ça ne fera pas de tort de voir les cours deux fois.
Je me suis réveillée cette nuit pour me demander de quelle couleur sera la troisième tasse jaune-dedans, j'ai aussi fait une sorte de cauchemar que je faisais quand j'étais très jeune, à savoir un livreur qui frappe fort à la porte, j'ouvre et il a une taille démesurée et il veut absolument vérifier une ampoule dans la maison et il force le passage et au lieu de vérifier l'ampoule, il commence à taper dans les murs et les murs se rapprochent. Je suis de nouveau dans une période avec beaucoup d'introspection et je me dis que j'ai peut-être touché une corde sensible puisque même les cauchemars d'il y a 30 ans se repointent. Il faudrait que j'exploite ça mais je ne sais pas trop comment.
Je suis fatiguée. En gros tout va bien mais ma fatigue m'empêche de profiter, j'appréhende les événements dans lesquels je me suis engagée et qui pourtant vont me plaire, parce que j'appréhende la fatigue physique et sociale que ça va m'apporter. Je suis fatiguée nerveusement et physiquement par le boulot, par le probable covid dont j'ai du mal à sortir, par Nougat qui ne supporte pas Oreo et Muffin, du coup il a sa pièce à lui pour la nuit, du coup il gueule dès 4h du matin parce qu'il en a marre d'être seul. Je ne sais plus poser mon attention, je dois mettre des rappels pour tout, j'oublie mon thé, mon pc, mon tel, l'horaire, les changements d'horaires, les anniversaires, les courses, et j'en ai marre de ce temps pourri. Je ne lis pas assez et pourtant je suis dans le troisième tome de mon livre préféré de tous les temps.
Les examens de l'ado commencent lundi, il a l'air plus investi que les autres années et aussi plus autonome du coup je suis plus sereine pour l'instant, c'est un peu bizarre que les examens soient le truc le moins lourd du moment enfin on en reparle dans quelques jours.
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olympic-paris · 27 days
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saga: Soumission & Domination 255
PH reprend la danse (suite)
Le diner finit mieux qu'il n'a commencé. L'ambiance est bonne et le vin aide un peu.  A discuter, je m'aperçois qu'Alexandre est pas mal non plus et que je ne serais pas le dernier à baiser avec lui ! Je suis sûr que PH est comme moi et même plus attitré par lui que par Kamal.
Alexandre nous dit juste qu'il devra repartir de bonne heure le lendemain matin pour passer chez lui avant son cours de débutants. Avant de nous " encanailler ", je les accompagne pour qu'ils rentrent leurs véhicules. Alexandre rentre une Golf qui a déjà quelques années et Kamal pousse son scooter dans le garage. Comme le ré de chaussée est alors totalement éclairé, il voit l'alignement des voitures et s'approche de nos motos. Il caresse les lignes de ma ZX10R avant de se tourner vers moi et de me demander si je pourrais lui faire faire un tour le lendemain matin si j'avais le temps. Dans le monte-charge qui nous emmène vers PH, il me dit avoir voulu passer son permis mais que sa mère ne peut lui payer. Je garde ça dans un coin de mon cerveau et me dis que probablement je pourrais dealer avec Eric pour lui permettre d'avoir le permis a pas trop cher.
Avant d'aller nous coucher, PH tient à montrer à Alexandre notre salle de sport et la barre d'exercice sur laquelle il fait ses exercices.
Nous descendons de deux étages et entrons dans notre salle de sport. Pour eux comme pour tous le règlement s'applique et je leur en fais l'exposé tout en enfilant un jock dispo dans les bacs à coté des patères. Alors que PH se déshabille aussi, je mate le corps d'Alexandre. Il est super bien foutu, plus épais que nous mais tout en muscles. Pas un poil ne dépasse du jock. Kamal, à poil, cherche un peu dans le tas pour trouver un jock à sa taille. Je m'approche de lui et extirpe un Jock à lacet du tas et le lui tends. Il l'enfile et encadre ses petites fesses rondes des deux lanières latérales, à croquer le résultat !! Les yeux d'Alexandre brillent aussi. Nous entrons dans la salle de muscu. PH attire aussitôt Alexandre vers la barre et la glace. Il se met alors à exécuter quelques assouplissements. Je suis Kamal qui, lui, est plus intéressé par les appareils. Il me dit, avec un sourire enjôleur, que c'est juste ce qui lui manque pour acquérir de la masse. Je laisse passer le sous entendu et le pousse sur le banc de développé couché. J'y installe une barre et la charge à 20 Kg. Il soulève et c'est facile. J'ajoute 10Kg de plus pour la seconde série et en profite pour m'échauffer avec. Il me succède et fait ses 10 soulevés de barre aisément. Je le félicite et lui dis que ce n'est déjà pas si mal. J'ajoute encore 10 Kg. A 40 Kg il peine, et dès le 5ème mouvement je dois l'aider. Ma position, jambes écartées au dessus de sa tête le trouble encore plus et lui enlève carrément tous ses moyens. J'ajoute 50 Kg et termine mes séries. Kamal est stupéfait par le poids que je soulève. Il me le dit et, alors que je me relève, il caresse mes pecs gonflés par l'effort en me disant qu'il voulait les même. Je ris et lui réponds qu'il n'a pas l'air d'avoir la génétique pour. Il se vexe. Je le prends dans mes bras et lui ébouriffe les cheveux sans résultats vue leur longueur. Il se débat et s'arrache de moi me disant qu'il n'est plus un gamin. Je le rattrape et lui dis qu'il a plutôt la génétique muscles longs que muscles courts mais qu'il peut sûrement faire mieux que ça, tout en lui pinçant le bras. Il ajoute que comme pour le permis moto, là non plus il n'en a pas les moyens.
Alexandre qui a entendu nos derniers échanges se rapproche et lui dit qu'il n'avait qu'à pas refuser son aide. Kamal nous dit qu'il n'est pas un gigolo ! Alexandre me dit mieux comprendre le physique de PH, beaucoup plus développé que celui d'un danseur classique normal. Je pousse tout le monde vers le fond de la salle et ils découvrent la salle d'eau et ses douches qui en barrent toute la largeur. PH les met en marche et nous chahutons tout en nous savonnant respectivement. Rincés, je les emmène encore plus loin et ils ouvrent de grands yeux sur la piscine. C'est PH qui les y pousse. Nouvelles bagarres entre nous jusqu'à ce que PH envoi la nage à contre courant. Alexandre trouve nos installations très complètes. C'est aussi l'avis de Kamal qui en est tout excité.
Retour à l'étage au dessus après nous être séchés. Je nous emmène dans une des chambres d'amis. Je balance notre petit Kamal sur le lit alors que PH se place à genoux dessus, les reins cambrés dans l'attente d'une langue charitable. Comme Alexandre voit que je m'occupe de son petit ami, il se penche sur PH et commence à lui bouffer la rondelle. Il doit bien faire ça car PH en peut retenir des gémissements. Kamal reprend ma bite dans sa bouche et me fait bander au maxi. Entre deux passage eu fond de sa gorge, il me dit qu'il me veut dans son cul. Les mots sont crus pour une bouche si jeune !
Je me kpote et il se tourne à coté de PH pour me présenter son petit trou palpitant. Alexandre revêt la kpote que je lui tends et en même temps nous enculons nos partenaires. J'entre facile dans Kamal habitué aux 21cm d'Alexandre. Quand je suis au fond, il serre son anneau pour me montrer qu'il n'est pas devenu pour autant un garage à bites. A coté de nous, Alexandre prend plaisir à défoncer mon PH, pour son plus grand bien à lui aussi.
Kamal tend ses bras en arrière et m'attrape par les fesses pour m'enfoncer encore plus en lui. Il a l'air de bien prendre son pied ! Une main sur chaque fesse mes pouces les écartent étirant sa rondelle, dévoilant la jonction de mon " piston " dans son " cylindre ".
Kamal retourne sa tête et me demande de changer de position, il voudrait me chevaucher. Aussitôt je me mets sur le dos et il se plante direct sur mon mat ! il fait pulser son anneau et j'adore le massage que cela procure à mon manche. A coté de nous Alexandre prend PH de face. Je reçois sur mes pecs les jets de sperme de Kamal. Ils sont nombreux et bien épais. Il me fait juter par saccade dans ma kpote. A nos cotés, Alexandre fait jouir mon amour dans un dernier grand coup de rein où lui-même doit se vider.
Après un bon 1/4 d'heure sur le dos à reprendre nos souffles, Kamal nous dit que c'était vraiment trop fun. Il roule sur Alexandre et lui demande quand ils pourront recommencer, en ajoutant des "s'il te plait " à répétition.
Alexandre craque et lui dit que c'est d'accord mais qu'il devra faire bien attention à lui. PH propose alors à Alexandre de faire suivre nos cours de Krav maga à Kamal pour qu'il sache se défendre tout seul, si ça pouvait le rassurer. Toujours couché sur le dos, il me demande qui dispense les cours. Je le lui explique que c'est un pratiquant de haut niveau en arts martiaux et même depuis quelques temps d'autres moyens. Je l'invite donc à passer les mardi soir. Kamal regarde Alexandre et lui demande s'il peut vraiment. Ce dernier hésite un peu puis, je pense, s'aperçoit qu'il ne sert à rien de refermer la porte quand le cheval est déjà sorti et accepte.
Je l'emmène sous la douche pour discuter avec lui. Je lui dis que le meilleur moyen de garder Kamal c'est de lui laisser le choix, pas de l'enfermer. Il doit savoir que Kamal gardera toujours une affection particulière pour lui qui l'a ouvert à sa sexualité. Il devra aussi accepter qu'il se lie avec d'autres mecs par moment. Là, Alexandre renâcle et me dit qu'il n'en est pas question. Je le plaque dans le fond de la douche et je lui demande s'il veut le bonheur de Kamal ou le sien propre. J'ajoute que mon Marc ne me garde que parce qu'il accepte ma propre vie avec mes autres amours. Quand nous sortons de la douche, il me dit qu'il va y réfléchir.
J'embarque PH et nous les laissons finir la nuit tous les deux.
Samedi matin, petit déjeuner :
Nos nouveaux amis arrivent avec de petits yeux ! Kamal me saute au cou tout content. Quand ils nous quittent, il me ressaute au cou et me roule une pelle. Je la lui rends.
Nous discutons entre nous de Kamal. PH est d'accord avec moi, si Alexandre l'isole trop, il risque de lui échapper.
Le mardi suivant, Kamal sonne avec un bon 1/4 d'heure d'avance.  Je le monte à la salle de sport et une fois en tenue (jock), il m'aide à écarter les postes de muscu pour augmenter l'espace central.
Les participants arrivent en couples. Maintenant que je suis au courant pour tous, ils ne se gênent plus. Je présente Kamal aux arrivants. Tous le matent et ajoute un " miamm " significatif ! Il en devient tout rouge le pauvre.
Le dernier à arriver est Maxou. Il flash aussitôt sur le petit nouveau et j'ai comme l'impression que c'est réciproque. Jona organise les duos et s'occupe personnellement de Kamal. Il lui demande de bouger devant lui PH en combat avec Simon lui lance que c'est un danseur lui aussi. Jona lui apprend les mouvements de base et est content de voir qu'il apprend vite.
Kamal se donne à fond. Je remarque que Maxou jette souvent un oeil vers eux et cela le distrait au point qu'il se fait étaler plusieurs fois de suite.
A la fin du cours, alors que tous nous remettons les postes en place, Jona continu avec Kamal.  Une demi-heure plus tard, Kamal est sur les rotules. Même s'il est sportif (la danse exige beaucoup), le krav maga l'a claqué. Maxou en profite et l'emmène sous les douches avant de le pousser dans la piscine. Ils n'y restent pas longtemps tous seuls et bientôt la piscine ressemble plus à un spa qu'à autre chose.  Les mains s'égarent et je vois quelles ont tendance à se concentrer sur Kamal.  Lui est tout content d'être l'attention d'autant de beaux jeunes mecs. Je discute avec Jona du p'tit nouveau. Il me dit qu'il devrait vite prendre un bon niveau. Quand je me tourne vers lui, il est en train de se faire rouler un patin par Maxou.
L'heure tourne et je sais qu'ils ont tous cours demain matin. Je les chasse de l'eau et après un passage sous les douches, nous nous retrouvons à nous sécher dans la salle de sport. Ça bande mais je dis à tous d'attendre d'être rentrés chez eux.
Il ne reste que Maxou et Kamal. Maxou, tout fier, passe un bras autour du cou de Kamal et dit que lui aussi s'est trouvé un copain. Je freine ses ardeurs en lui disant que Kamal a déjà un ami. Maxou, répond que c'et pas un problème, il n'est pas particulièrement exclusif. Kamal qui a assisté à nos échanges est tout content. Il saute au cou de Maxou et lui roule un patin. Avec PH nous les séparons et nous leur disons de bien réfléchir quand même. A Kamal, nous disons de ne rien cacher à Alexandre.
Quand tout le monde est parti, PH me regarde et rigole. Il me dit qu'Alexandre va lui en parler au prochain cours !
Deux jours plus tard, ça ne manque pas et il me résume leur conversation.
Il a commencé en lui disant que quand il avait accepté qu'il suive nos cours de Krav maga, et non qu'il aille se fourvoire dans une partouze. Du coup PH lui a expliqués que c'était juste les autres participants du cours et que personne n'avais baisé qui que ce soit. Il lui a demandé aussi qui était un certain Maxou sur qui Kamal s'était étendu en louanges. Là, il lui a expliqué que c'était une peu notre petit protégé et qu'effectivement c'était un garçon bien même s'il avait eu une période délicate à gérée. Il lui a répété ce que j'avais déjà expliqué, à savoir que plus il bridera son Kamal plus ce dernier ruera dans les brancards ! Et donc de lui laisser la bride sur le cou.
Il a ajouté que c'était ce que j'avais prévus en l'invitant à nos cours et que dans les bras de Maxou, il saurait au moins où le trouver et qu'il y serait en sécurité, car j'y veillait personnellement.
Jardinier
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lerefugedeluza · 8 months
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Cher hiver, 
Sache que je ne t’aime pas. 
Ta nuit, ta pluie, ton gris, ton froid. Tout ça me rend presque totalement imperméable à tes charmes. 
Pourtant tes quelques flocons de neige, tes chocolats chauds, tes feux de cheminée, tes gros pull tout doux, sont des choses que j’adore. 
Mais tes pluies glaciales incessante, ton soleil qui se lève bien trop tard et se couche beaucoup trop tôt, tes journées toutes grises, ton vent cinglant et tes arbres nus et moroses font que je n’arrive pas à t’aimer, que j’ai même du mal à te supporter. 
Oui, parfois ton ciel est bleu, dénué de tout nuage, parfois ton soleil brille et ses rayons viennent un peu illuminer et réchauffer ton ambiance si froide et si morne. Mais ça ne suffit pas. 
Comme les autres saisons, tu as trois mois pour toi et même si février est un peu plus court que les autres, j’ai toujours l’impression que tu dures mille ans, que tu ne t’arrêteras jamais. Dès janvier, je ne ne crois plus au printemps. 
Tu me rends triste et me vide de toute énergie. Moi qui adore me lever tôt, du moins avec le soleil, tu me donnes envie de dormir toute la journée, voire de rejoindre mon lit mi-décembre et de ne plus en sortir avant les premiers rayons de soleil doux de mars.
Je crois que si, comme beaucoup d’autres êtres vivants sur cette planète, je te passais à hiberner, je m’en porterai beaucoup mieux. Il n’y a rien de plus fatigant que ces journées sans lumière que je passe avec toi, hiver. 
Et puis, maintenant que je fais des vidéos, tes nuits qui tombent très tôt et qui ne se lèvent jamais vraiment me frustrent énormément, car tes journées sans soleil rendent toutes mes images toutes tristes et lugubres, alors que moi, je voudrais partager de la chaleur, de la lumière et de la joie. 
Alors oui, c’est vrai, les journées de neige ont quelque chose de magique. Un silence si apaisant. Mais tu n’as plus assez de flocons pour en recouvrir les pleines et les vallées plus que quelques jours par an. Je sais que ce n’est pas de ta faute et que toi non plus, tu ne maîtrises pas la météo. Mais tout de même, il fut une époque où je t’aimais pour les batailles de boule de neige, pour les premières traces de pas déposés sur ton manteau blanc après une nuit de neige. Je t’aimais pour ces matins de calme et de paix qui surgissaient lorsqu’en ouvrant rideaux ou volet, on découvrait que notre paysage s’était totalement fait recouvrir de blanc. 
Tant pis, les glissages en luge se feront un prochain hiver peut-être. 
En attendant, je prends mon mal en patience, je compte les jours avant le printemps, avant les journées douces et ensoleillées, avant les fleurs et les feuilles qui sortent, avant les oiseaux qui reviennent d’on ne sait où. 
Ne m’en veut pas si je ne t’aime pas hiver. Si je ne t’aime plus. C’est juste que tu me rends triste et déprimée et qu’au bout de seulement quelques jours passés avec toi, je me languis tant du printemps et du beau temps. 
D’ailleurs j’espère qu’il arrivera bientôt, plus tôt que prévu, avec son énergie, sa chaleur et ses journées douces, que je passerai allongée dans l’herbe ou au milieu des fleurs qui grandissent. 
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swedesinstockholm · 2 months
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2 juillet
dernier matin seule dans la maison, maman est en vacances demain. j'aurais du mettre me réveil à huit heures et profiter de chaque seconde. hier maman m'a dit que j'en avais assez profité non? oui, mais mes matins seule à la maison sont ce que j'ai eu de plus précieux, de plus sacré ces dix dernières années, et je les aime comme au premier jour, quand j'avais quatorze ans et que je séchais les cours pour rentrer. une vie entière ne suffirait pas pour profiter des matins tranquilles à la maison. cette nuit j'ai rêvé que je me réveillais dans la même chambre que n. et ses deux colocs, je dormais dans un lit superposé et un des deux colocs dormait au dessus de moi et quand il grimpait sur l'échelle tout le lit se mettait à trembler. on dormait à l'intérieur d'une espèce de grand sac de couchage relevé par dessus la tête pour protéger son intimité et je regardais par le trou du sac de couchage au dessus de ma tête et je me disais que malgré tout, il valait mieux ça que de rentrer à la maison. hier n. m'a écrit que si j'étais encore là dans un an on pourrait participer aux 48h neukölln et j'avais envie de lui répondre que oui je serais là parce que de toute façon je peux pas être ici. pas le choix. je lui ai dit i'm going batshit crazy here et elle m'a dit qu'elle était encore plus contente que je vienne alors. c'est la deuxième fois qu'elle me sauve la vie en un an. la première fois c'était de r. cette fois c'est de maman.
je suis retombée sur le post de l'article sur grey gardens et dans les commentaires tout le monde s'indignait de la lecture complètement erronée et romantisée du film par la journaliste et j'avais un peu honte de m'être laissée avoir par sa vision de l'histoire, parce que je l'ai vu ce film et il est terrifiant. la mère de little edie est un monstre qui veut pas que sa fille aille vivre sa vie à new york, little edie qui rêve d'amour et de devenir une star à broadway mais elle est prisonnière de sa mère dans leur manoir qui tombe en ruines, isolées du reste du monde. depuis que j'ai vu ce film mon pire cauchemar c'est de finir comme little edie et sa mère, même si on habite pas dans un manoir délabré et que maman n'est pas folle. parfois maman m'apparait comme un monstre auquel je dois échapper. le dimanche dans la forêt quand je l'entends derrière moi qui me rattrape parce qu'elle court et moi je marche, ça devient littéral. je suis remplie de colère contre elle. j'ai tellement de colère à l'intérieur de moi que ça me fait peur. je vois probablement que la pointe de l'iceberg en plus.
hier on a fait une séance de yoga à la maison avec a. et dès le début quand elle nous a fait faire des micro mouvements avec les pieds j'ai senti les larmes me monter aux yeux et je me suis dit oh putain le trauma, je l'avais oublié celui-là. enfin bof pas trop, mais ça faisait un moment qu'il s'était plus manifesté à travers le corps. j'ai pensé à la phrase your body is a library of pain, perfectly filed. j'ai senti que mon corps contenait un océan de douleur. je contiens un océan de douleur et de colère. c'est-à-dire une tempête. avec des vagues scélérates. mais c'est un océan intérieur comme dans voyage au centre de la terre, un océan souterrain dont rien ne parait à l'extérieur, sauf parfois des larmes, comme des gouttelettes d'eau de mer qui suinteraient à travers la croûte terrestre. à la fin a. a posé la paume de sa main chaude sur mon dos pour que je sente comment ma cage thoracique était plus grande d'un côté que de l'autre et j'ai de nouveau eu envie de pleurer. je lui ai dit que je voulais trouver un truc de thérapie par le mouvement à berlin mais j'ai trop peur d'exploser.
bon finalement c'est pas plus mal que ce soit la fin de mes journées seules à la maison parce que j'ai encore éclaté en sanglots au milieu de l'après-midi comme ça sans prévenir. je pleurais comme kate winslet, avec mes sanglots de désespérée. c'était théâtral et pathétique et j'ai du regarder un épisode de curb your enthusiasm en mangeant du chocolat pour me calmer parce que j'étais trop déprimée pour continuer à travailler. le TEMPS qu'il me vole depuis un an ce mec, c'est vertigineux, c'est criminel, je pourrais le poursuivre en justice, et ce serait même pas la première fois qu'il se retrouverait au tribunal. je me demande s'il a parlé de moi à son psy, par rapport à son complexe de connard, et si son psy lui a conseillé de me laisser tranquille pendant quelques temps, pour me laisser le temps de me sevrer et de guérir proprement. l'autre hypothèse, plus probable: il est trop occupé par la personne avec qui il discutait sur whatsapp l'autre jour pendant que je lui envoyais des passages de heart of a dog et je suis tout simplement passée au second plan.
hier a. m'a dit que je devais faire du core strengthening pour renforcer ma colonne vertébrale et développer mes abdos pour qu'ils aident à la soutenir. peut être que si je fais ça je me laisserai moins aplatir par les gens. j'ai toujours eu l'impression que mon maintien bancal était lié à mon estime de moi bancale. j'ai vu qu'il allait faire 33 degrés à berlin la semaine prochaine. j'ai peur de me retrouver clouée à l'appart étalée sur mon lit sans pouvoir bouger avec les jambes lourdes et la tête qui fourmille satané réchauffement climatique il va me foutre en l'air tous mes plans de réinvention de moi-même. peut être que dans un premier temps je pourrai me concentrer sur l'écriture. me concentrer dessus pleinement je veux dire. et puis je sortirai le soir. c'est bien aussi. c'est très bien même, vu que ça avance pas trop trop ces derniers temps.
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wittylittle · 11 months
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3 gars. 2 papillons. 1 arrêt.
Vous ai-je dit comment je trouve le polyamour fascinant?
Mercredi dernier, je suis allée voir l’expo Pussy Riot au MACM avec un adorable américain. On a bu dans 3 bars, je lui ai fait visiter la ville. On s’est embrassés timidement et je suis rentrée, souriante.
Vendredi dernier j’allais jouer au pool avec Grande barbe. Ça faisait plusieurs très longs audios qu’on s’échangeait. Il était fasciné par mon intérêt pour le dollification et c’était la première fois que je rencontrais quelqu’un qui était vraiment excité à l’idée de jouer à la poupée avec moi.
Il ne boit pas. À jeun, on a parlé beaucoup, on ne s’est pas embrassé mais on a convenu de se revoir.
Lundi je suis allée au cimetière avec la Licorne américaine. Puis je lui ai fait découvrir le smoked meat. On a bu des cocktails, il m’a demandé si je voulais aller ailleurs ou peut être aller chez lui « to make out ». Il était gêné d’être aussi direct. C’était notre 2e date, je pouvais bien pousser l’exploration plus loin. On a acheté des bouteilles à la SAQ. Je l’ai questionné sur ses kinks. On a frenché beaucoup. Il m’a dit qu’il aimait attendre la 3e date ou plus pour baiser. C’est drôle parce que j’aime ça aussi, le tease, faire monter la passion. On est allés dans son lit. On a frotté nos organes génitaux. C’était génial. Tellement kinky soft et challengeant.
Le lendemain il m’a fait remplir le tableau bdsm des intérêts et limites. Il m’a envoyé sa version avec ses kinks. On est très excités par nos points communs. Je le revois vendredi prochain, je suis en train de traiter nos datas, pour voir sur quels boutons on pourra appuyer.
Mardi matin Grande barbe m’a laissé un audio poli et honnête pour me dire qu’il avait eu une belle soirée mais qu’il n’avait pas assez de points en commun avec moi pour continuer de me voir. Que même si nos kinks communs étaient terriblement excitants, il avait besoin de connecter sur d’autres sujets, comme la politique, les jeux de société et le canot. J’ai respecté son opinion et lui ai souhaité bonne chance.
J’étais quand même contente, ça me laissait plus de place pour les autres, et j’aimais pas tant sa barbe.
Ce soir, j’ai rencontré le Papa à vélo pour la première fois. Il m’avait demandé d’avance si on pouvait s’embrasser dès notre rencontre, pour casser la glace. J’ai trouvé ça tellement hot. « Je suis game ». Il était nerveux. Je l’ai vite mis en confiance. On est allés au musée. On a mangé du gâteau au fromage. Je l’ai trainé dans mon spot secret au centre ville où on a frenché comme deux amoureux aux yeux pétillants pendant des heures. Des gamins. Une sensation réciproque de tomber en amour. On était tellement bien à se serrer dans nos bras en se regardant dans les yeux. Rire. Se regarder. Frencher. Se raconter des secrets gênants sur nos vies. Il est tellement beau. Il me trouve tellement belle.
En quittant cet endroit après trop d’intensité pour un débutant du dating, il me lance « peut être que c’est trop tôt pour dire ça, mais je pense que je vais avoir besoin de temps pour processer ce qu’on vient de vivre. Si je t’écris tout de suite je vais négliger ma famille, ma blonde, prend le pas mal si je ne t’écris pas tout de suite. Je ne me suis jamais senti comme ça pendant une date c’est trop hot, j’ai l’impression d’être high »
Comprenant trop bien ce qu’il vit dans sa tête, je l’ai rassuré. J’ai dit que je comprenais et que j’attendrais qu’il me texte quand il sera prêt.
De l’amour je te dis. Je l’ai senti, lui aussi, mais il a peur.
3 gars en couple. 3 niveaux d’expertise. Dans les trois cas je suis ouverte. J’ai parlé des trois gars au Patron. Et il est bien correct avec ça.
(Je pourrais développer tellement plus la dessus… je vais tenter d’être plus assidue mais tout ça me rend tellement heureuse.)
Jadoooooorre les dates. J’adore rencontrer des garçons. J’en veux plus.
BRB
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wubblesred · 4 months
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Ghoulcy Week 2024 Day 5 SFW French
Bonjour chers habitants d'abri, me voilà de retour avec la semaine ghoulcy. Le thème du jour 5 est le meilleur ami de l'homme. J'ai beaucoup aimé écrire pour ce thème, c'était très drôle. J'espère que ça vous plaira. Belle journée et bonne lecture.
Canigou se sentait bien auprès de ses nouveaux maîtres, ils étaient atypiques mais très affectueux. Lucy lui parlait tout le temps en se désignant comme Maman tandis que l'autre qui était plus silencieux elle l'appelait Papa. Maman d'ailleurs rigolait toujours quand l'homme grognait à être appeler ainsi. À trois ils formaient une famille étrange mais cela plaisait à l'animal.
Maman lui expliquait tout les soirs qu'elle avait une sœur appeler Janey et qu'ils étaient à sa recherche. Maman allait même jusqu'à lui murmurer à l'oreille quand Papa dormait que c'était ça leur but le plus important, encore plus que découvrir leurs origines. C'était apparemment important pour Papa ce qui signifiait que c'était important pour Maman. Ces deux-là avaient du mal à se l'avouer mais il y avait beaucoup d'amour entre eux.
Papa faisait croire à Maman qu'il était silencieux mais lui aussi lui parlait pendant que Maman dormait. Il parlait de sa vie d'avant, de Janey mais aussi énormément de Maman. Ce qu'il ressentait pour elle, ce qu'il avait penser de ce qu'elle avait fait dans la journée. Tout des secrets que Canigou ne pouvait communiquer et qu'elle ne voudrait d'ailleurs pas dire.
L'humaine et la goule l'adoraient vraiment, ils avaient toujours des attentions envers elle. Des caresses, des bisous mais aussi de la nourriture. Pour montrer sa gratitude et son amour, Canigou les protégeaient dès qu'elle le pouvait. Humains, cafards, bestioles rien n’empêchait le chien de défendre ses parents.
Il arrivait à Canigou de repenser à son ancienne vie et ancien maître, il serait à vie dans son cœur. Elle aime à penser qu'il serait heureux pour elle de la savoir autant heureuse et choyer. Ses journées sont beaucoup remplis qu'auparavant. Plus de courses sur place mais des terrains immenses, pas un maître mais deux ce qui signifiait deux fois plus d'amour. La vie était belle et Canigou avait hâte de retrouver Janey afin qu'elle s'embellisse encore plus.
Maman et Papa l'avaient laissé avec une goule aux cheveux roses tandis qu'ils avaient disparus dans les escaliers. Quand Canigou avait voulu y aller, la dame l'avait arrêter et ramener vers un bol d'eau. Malgré la gentillesse de la femme, le chien se languissait de sa famille, elle voulait se blottir contre eux pour dormir, câliner bien au chaud comme à leur habitude. Au matin, Maman et Papa étaient revenu la chercher, ils semblaient fatigués mais avaient d'énormes sourires et ils sentaient l'un comme l'autre. C'était amusant.
Depuis ce jour-là, Maman et Papa étaient tout le temps collés l'un à l'autre, ils rigolaient plus et étaient davantage tactiles l'un avec l'autre. Cela plaisait à Canigou, elle avait vraiment hâte de retrouver Janey et compléter leur famille.
Certes ils étaient une famille atypique, deux humaines, une goule et un chien mais au vu du monde extérieur c'était plus le fait de se considérer comme étant une famille qui paraissait étrange pour les autres. Pourtant si les gens voyaient l'amour qu'ils se portaient comme Canigou le percevait, ils n'auraient aucun doute qu'ils étaient une famille. La meilleure famille dont le meilleur ami de l'homme puisse rêver.
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claudehenrion · 6 months
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Macron s’en va-t-en guerre, mironton, tonton, mirontaine...
Petit rappel : je vous ai proposé hier deux ''éditos'' sur Poutine en utilisant un autre angle de vue que le ''procès à charge et à sens unique'' en cours ! L'excès en tout est un défaut, et tue jusqu'à la possibilité de trouver une solution aux crises. Je précisais : ''En fait, la seule utilité d'un ’‘blogueur” serait de donner sa chance à une pensée non-clonée qui est, de nos jours, condamnée et ostracisée avant-même d'être entendue''. C'est avec ce ''bémol'' qu'il faut lire l'éditorial de ce jour : je ne prétends pas détenir la vérité... mais le discours actuel, lui, est à la fois faux, fou, et mortel, à terme.
Un jour, sans que personne ne lui demande à quoi il pensait –ce dont, d'après les sondages, une majorité de français se fout complètement-- Macron, seul au monde à oser émettre des idées aussi indéfendables, a déclaré à une conférence internationale de soutien à l’Ukraine (21 chefs d’État à l’Élysée) : ''La défaite de la Russie est indispensable (sic !) à la sécurité et à la stabilité de l’Europe. Et si ça (?) tourne mal, il faut envoyer des troupes''. Notre ''le plus jeune Président jamais'' a même ajouté : ''Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre''... sans préciser ce que voulait dire tout et gagner. ''Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont dites...'' murmurait Philinthe à Oronte, hors de toute culture française !
La bonne nouvelle, c'est que pas un seul des caciques présents n'a suivi cette prise de position suicidaire : nuls, mais pas fous ! En revanche, 64 % des français questionnés, pauvres victimes de la ''Propaganda'' officielle macrono-bideneuse, croient à la fable d'un Poutine attaquant tous les pays d'Europe à la fois, des pays baltes à la Moldavie, dès le lendemain matin d'une victoire sur l'Ukraine (qui est déjà ''de fait'', nous l'avons expliqué hier. Mais le voudrait-il, qu'il ne le pourrait pas !).
A trois reprises déjà, ce Blog a parlé de l'Ukraine. La première fois, c'était le 2 déc. 2021, un peu avant le début de cette guerre que, seul ou peu s'en faut, j'avais clairement annoncée (''Editorial'' n°1331 : ''L'Ukraine : une petite Russie... ou la guerre'')... La seconde fois, le 28 fév. 2022, le jour-même de l'invasion russe (éditorial n°1375, ''Mourir pour Kiev ?'')... et la troisième fois, le 3 déc. 2022 (''La crise russo-ukrainienne : quelques vérités dérangeantes'') : la partition était facile à déchiffrer puisque, petit blogueur de quartier, j'y étais arrivé et que, en 7 années, les événements ont suivi fidèlement ce qui était annoncé... Offrons-nous un ''retour sur images'' :
En février 2022, j'écrivais : “Faut-il mourir pour Kiev ? L'analyse de nos soi-disant “experts du 20 heures” tenait alors en quelques affirmations évidemment fausses qu'ils enchaînaient sans honte : Poutine est fou (?), il a le cancer (?), des complots de Palais autour de lui (?), le peuple russe va se révolter (?), les dégâts des blocus successifs sont gigantesques (?), l'armée russe n'est pas prête (?) et les armements fournis par l'OTAN (?) devaient amener assez vite la victoire totale de l'Ukraine (?), bientôt suivie de son adhésion triomphale à l'OTAN, pour le bonheur (?) des peuples européens euphoriques, dansant de joie dans les rues de nos capitales''… Et je commentais : ''Ou bien ils ont raison de penser que Poutine est fou… et leur “jusqu'au boutisme” nous mène à l’apocalypse... ou bien ils ont raison de voir des succès ukrainiens partout et ils n'ont alors pas besoin du battage médiatique et du lavage de cerveau qu'ils nous font subir... Ou bien, plus vraisemblablement, ils ne sont pas sûrs du tout du bien-fondé de ce qu'ils nous racontent''.
Sans rien retirer à l'horreur de la situation, au courage des ukrainiens bien à plaindre, ni au fait que Poutine, dont le “dossier” était excellent jusque là, s'est mis en tort “plein pot” en passant à l'acte… tous nos Nuls majuscules ont été obligés de découvrir que leurs idioties n'ont aucun effet : la Russie tient bon, infiniment mieux que nous, et a toujours 300 000 hommes de plus à jeter dans toute bataille. En fait, ce conflit ne peut évoluer –comme il a été dit ici-même dès le premier jour-- que… soit en une guerre de 100 ans... soit en préférant le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.. à un maintien difficilement justifiable de frontières qui ont été dessinées sans aucun lien avec les raisons (staliniennes) au nom desquelles on prétend les faire perdurer
(NDLR – Souvenirs, souvenirs : pour ma génération, nos livres de géographie, le Demangeon, et nos cartes murales Vidal-Lablache plaçaient Crimée et Donbass dans l'URSS –je l'ai vérifié. Et tous les bons auteurs des siècles précédents --tels Jules Verne (Michel Strogoff) ou la Comtesse de Ségur (''née Rostopchine'')-- n'ont jamais hésité à savoir où ne s'arrêtaient pas les frontières de la Russie.
J'ai hésité avant de publier ce billet : son contenu est tellement loin du discours officiel que j'ai peur de choquer quelques lecteurs. S'il n'est pas question d'excuser l'invasion de l'Ukraine, cela ne suffit pas à interdire toute réflexion sur le ''pourquoi'', sur le ''comment'' et sur les raisons qui ont rendu cette faute difficilement évitable. Les condamnations systémiques et a priori, les jugements dont les ''attendus'' ne sont pas corroborés par les faits, les ''Haro sur le baudet'' qui sont une caractéristiques du moment affreux que nous vivons, ne sauraient déboucher sur des solutions intelligentes. Et les derniers discours de Macron ne sont rien moins que terrifiants, tant ils ferment toutes les portes... à double tour.
Que peut-il se passer maintenant ? Jusqu'aux deux récentes initiatives incompréhensibles de Macron, (son pacte de 10 ans, il y a 15 jours, et son intervention au sol)--, il semblait à peu près exclu que ce conflit s’étende au-delà de l’Ukraine, contrairement à ce que blatèrent les moulins à bobards US. D'abord parce que les US et l’OTAN (sauf la France, donc) ont confirmé qu’ils ne combattraient pas la Russie (ce ne sont que des promesses de politiciens, mais c'est un micro-signe !), et parce que la Russie n’est pas en état de mener une extension du conflit, contrairement à ce qui se raconte sur nos petits écrans, pollués par les idées fixes de la doxa élyséenne...
La Russie refuse une Ukraine-porte-avions-américain à ses portes. Elle refuse aussi d'être “occidentalisée” de force... et elle a les moyens de sa volonté de suivre une autre voie, laissant tous les pays occidentaux s'enfoncer dans le naufrage “XXL”, économique, moral et idéologique en cours (inflation, invasions migratoires, émeutes, violences urbaines, décolonialisme ''woke'', racisme inversé, ou haine anti-Blancs)... et dans la dégringolade verticale de la morale et de la moralité (déviances sexuelles promues au rang de ''Valeurs'', négation de notre passé chrétien, promotion des mouvements LGBT, de la drogue, des réseaux pédophiles et des changements de sexe des petits enfants (une monstruosité !), etc… ces fausses ''modes'' toutes létales auxquelles la Russie a bien résisté, devenant l'ennemi public n°1 de l'Occident en chute... Mais personne n'a cherché à savoir s'il n'y aurait pas un peu de vrai, dans ce diagnostic... 
Seul contre tous (donc je me trompe sûrement)… je crois voir, plutôt, que 60 % de la planète soutient Poutine et tourne le dos à l'Occident, à ses analyses au premier degré, et à sa façon de voir les choses, refusant tout net d'adhérer à son jugement et à ses “sanctions” –très coûteuses à Paris mais à peine visibles à Moscou qui se porte infiniment mieux que notre France “en arrêt permanent’‘ : les pénuries et l'éclatement social sont bien plus graves ici que ’'là-bas”, et la popularité de Poutine en Russie est bien supérieure à l'impopularité XXL de Macron en France, que les processus électoraux soient ''truqués'' ou pas (87 % de ''pour Poutine'', avant-hier. Attendons nos ''européennes'', dans 2 mois, et on comparera les scores ! Les paris sont ouverts !).
Car avant de critiquer leurs élections... souvenons-nous du scandale qu'à été l'éviction de François Fillon... seule explication à l'élection de Macron, c'est-à-dire à notre dégringolade actuelle, à notre état pré-insurrectionnel, à la déchirure du peuple français, à la fin de notre industrie, de notre agriculture, de notre école, et de nos hôpitaux, à l'envol dingue de notre dette... à la mort de notre culture, de notre Histoire et de notre civilisation, à toutes les catastrophes qui nous pendent au nez... et à notre perte de l'espoir de nous redresser un jour...
H-Cl.
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frisquette27 · 2 years
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En écrivant ET SI .. j'ai retrouvé dans mes vielles notes des idées completement farfelues ce qui m'a donné l'idée de les regrouper et d'écrire une histoire completement barge. J'avais prévu de faire qu"un chapitre mais elle est trop longue donc je partage déjà un premier chapitre.
Cette histoire est à prendre 3eme degres (voire plus) mais ça m'amuse. Et comme d'habitude écrit à la va vite ...
Un philtre sans philtre…
Jamais il n’avait vu ça, comment cet énergumène avait pu se tromper à ce point et surtout comment avait-il fait pour créer une potion qui aurait de tels effets. Il savait depuis longtemps que la réputation de Merlin était surfaite et que c’était disons-le sans langue de bois, un gros nul. Mais là, il avait fait très fort. Certes cela entraînerait surement des conséquences mais Elias avait eu une superbe journée, il n’avait jamais autant ri. Les habitants du château eux n’avaient certainement pas trouvé cela très drôle. Prendre ses quatre vérités en pleine figure ce n’était déjà pas facile mais personne n’aurait pu soupçonner que la vérité c’était la Reine qui allait la donner. Quel caractère ! Jamais Elias n’aurait pensé que Guenièvre était aussi volcanique et amusante. Elle cachait bien son jeu derrière son minois angélique.
Tout avait commencé par une commande un peu inhabituelle émanant d’un crétin du château, l’autre bourgeois voulait une potion qui rendrait sa femme moins coincée, il voulait une potion qui la désinhiberait un peu. Il avait donc concocté pour une somme rondelette une nouvelle potion, entre la potion de vérité et une potion d’euphorie mais voilà Merlin vexé avait essayé de faire de même. La potion de Merlin était d’un vert étrange avec une fumée violette qui s’échappait de la fiole. Elias l’avait donc invectivé en lui conseillant fortement de se débarrasser de cette mixture rapidement avant d’empoisonner quelqu’un. Mais comme à son habitude l’enchanteur n’avait pas rangé ladite mixture et elle avait trainé sur la table pendant des jours jusqu’à ce matin.
Cela faisait quelques semaines qu’elle avait réintégré le château et son rôle de pante verte, heu non de Reine pensa-t-elle, tout avait repris comme avant. Mis à part le fait qu’elle était plus loquace avec son mari, elle osait maintenant lui dire ce qu’elle pensait, en tout cas elle avait vu juste pour l’arrivée du Roi Loth. Elle reprenait doucement ses marques dans la vie du château même si elle évité soigneusement la femme de Karadoc tout avait à peu près pris le même chemin. D’ailleurs il fallait absolument qu’elle demande au Roi quand avait-il prévu de laisser partir les seigneurs Karadoc et Perceval pour qu’ils puissent monter leur clan autonome car éviter son ancienne amie était particulièrement désagréable. Elle se sentait coupable envers elle ce qui était un comble, peut être devrait elle lui offrir un présent. Du coup ses nuits étaient tourmentées et ce matin une migraine lui donnait la nausée. Elle décida donc de se rendre chez Merlin dès l’aube pour soulager sa douleur.
« Ah ben si vous avez mal à ce point il vous faut une potion »
« C’est justement pour ça que je suis là, je suis vraiment désolé de vous déranger Merlin »
« Non mais vous ne le dérangeait pas ! Il ne sait juste pas faire ce genre de potion »
« Non mais ça va oui, on ne vous a pas sonné Môssieur Elias, c’est à moi que la Reine demande d’abord »
« Oui justement c’est la Reine, vous allez donc pas l’empoisonner ! »
Elias posa sur la table une fiole au milieu de tout le bazar de son acolyte.
« Je pense que ma potion sera plus efficace ma Reine si vous voulez ne plus avoir mal à la tête avec l’autre agité vous risquez d’être transformé en pigeon »
« Ah non beurk pas en pigeon »
« Et puis quoi encore ! Vous en connaissez-vous des potions qui transforment les gens en pigeon »
« Oui ça existe mais vous ne savez pas les faire »
« Ah vous voyez ! » dit Merlin en le pointant du doigt
« Non mais ce n’était pas un compliment »
« Je m’en doute venant de vous cela tiendrait du miracle »
« Je disais juste que vous êtes un GROS nul et que c’est dangereux de prendre la moindre de vos potions »
« Désolé Messieurs, je ne voulais surtout pas vous déranger, je vais prendre la potion et vous laissez d’accord »
Les deux enchanteurs n’entendirent pas la Reine, trop occupé à se disputer et surtout ils ne virent pas qu’elle prit la potion verte avec elle.  
Dans le couloir Guenièvre se rendit compte qu’elle ne savait quelle dose prendre, entendant encore les cris émaner du laboratoire, elle n’osa pas y retourner pour demander. Tant pis elle prit toute la fiole, cette potion avait un gout affreux et lui fit tourner la tête, elle n’aurait certainement pas du tout prendre.
En se rendant dans sa chambre, elle réalisa que son mal de tête était bien parti mais elle se sentait étrange. Elle était un peu euphorique tout d’abord elle mit cela sur le compte du soulagement, le fait de ne plus avoir mal devait la rendre heureuse. Tiens ce dit-elle en ouvrant la porte, son mari était levé et déjà parti ce qui était plutôt surprenant car depuis son retour il avait tendance à trainer longtemps dans leurs lits. Peut-être en ne la voyant pas ce matin, il s’était décidé à se lever plus tôt mais non ma pauvre fille pensa-t-elle, on a dû venir le chercher pour une urgence. Enfin une urgence, il la faisait bien rire avec leurs urgences, on dirait plutôt une bande de môme qui ne sais rien faire sans leur Roi.  Oh non comment pouvait-elle avoir ce genre de pensée, elle était étrange ce matin, les chevaliers n’étaient pas une bande d’attardé, oh mon dieu, si, c’était tous des idiots. Alors c’était vrai, elle-même manquait cruellement de culture, on ne lui avait jamais vraiment permis d’accéder au savoir mais finalement se dit elle, elle n’était pas stupide il suffisait que l’on lui explique un peu et elle percutait bien. En revanche les chevaliers, parce que c’étaient des hommes on partait du principe qu’ils étaient réfléchis, ce matin elle en doutait fortement.
La nouvelle servante fit son apparition avec le plateau du petit déjeuner, elle se planta devant le lit vide. Guenièvre qui était assise devant sa coiffeuse regardait perplexe la jeune femme ne pas bouger.
« Vous attendez quoi du coup »
La servante sursauta et fixa la Reine.
« Je dois servir le petit déjeuner »
« Posez donc le plateau sur la table »
« On m’a dit que je devais servir le petit déjeuner de Monsieur au lit »
« Oui peut être, posez le plateau sur la table, il n’y a personne dans le lit »
« Ni Monsieur ni Madame ne sont dans le lit, on ne m’a pas dit de le poser sur la table »
Réflexion faite les chevaliers devaient quand même paraitre vachement plus réfléchi du coup.
« C’est pour ça que vous ai demandé de le poser sur la table, vu que ni monsieur ni moi-même étions dans le lit »
« Du coup c’est vous madame »
« On s’est déjà vu Nessa, vous ne vous rappelez pas de moi, je suis la Reine Guenièvre »
« Votre prénom je ne m’en rappelais plus, du coup c’est plus pratique de vous appeler Madame, mais comme Monsieur il change pas mal de Madame je m’y perds »
« Oui je comprends, Monsieur a tendance à beaucoup changer de Madame mais c’est pas grave vous pouvez reprendre votre plateau je n’ai pas très faim »
« Et Monsieur ? »
«Il est pas là ! »
« Il n’a pas faim du coup »
« Non voilà il n’a pas faim et de toute façon il est pas là »
« Mais il ne va pas revenir, faut pas que je l’attende avec le plateau ?»
« Vous voulez l’attendre avec le plateau devant le lit jusqu’à son retour, c’est ça »
« C’est peut-être mieux, on m’a pas dit si je pouvais partir si Monsieur était pas là »
« Pfff Ok moi je vais m’habiller correctement faites ce que vous voulez »
Elle entreprit donc d’enfiler une robe plus convenable, enfin plus Reine derrière le paravent, en regardant de plus près la robe préparer par Angharad, elle eut un doute. Elle sortit de derrière le paravent la robe mal attachée et se planta devant la servante.
« Qu’est-ce que vous en pensez ? »
« De quoi ? »
« De la Robe ! Qu’est-ce que vous en pensez ! Sincèrement ! »
« Sincèrement ? »
« Oui , oui avec vous je pense que je peux avoir la vérité »
« Ben c’est une robe de bourge »
« Ok mais sinon »
« C’est une robe pour les vielles bourgeoise »
« Donc cette robe me vieillit c’est ça »
« Non disons que, vous ne donnez pas envie »
« Ah oui carrément »
« Ben c’est ça qui est bien avec les bourgeoises c’est qu’il n’y a pas beaucoup de peau qui dépasse et puis ça met pas en valeur vos formes et du coup les messieurs ils préfèrent les p’tites servantes car on fait plus… vous voyiez quoi »
« Je voulais la vérité ben je l’ai eu »
Pourtant Guenièvre n’était absolument pas contrariée par les réflexions de la servante bien au contraire elle était même d’accord avec cette dernière. Ce matin elle se sentait joueuse et avait bien envie d’être un petit peu plus outrageuse dans sa tenue, c’est vrai après tout elle était jeune et la nature lui avait donné des jolies arguments à mettre en valeur. Et la cerise sur le gâteau se dit elle, cela risqué de faire parler la cour et pour une fois qu’elle l'aurait fait exprès, elle s’en réjouissait d’avance. Elle fit donc appeler Angharad, qui ramena rapidement une multitude de robe.
« Je n’ai pas bien compris la demande de Madame, je me suis permise de ramener de multiple choix, même des robes que vous aviez étant princesse »
« C’est une excellente idée mais je ne suis plus une jouvencelle »
« Que Madame me permette cette réflexion, mais vous avez perdu un peu de poids suite à votre aventure dans la forêt »
« Vous avez raison mais j’ai gardé des formes que je n’avais pas étant jeune fille »
« De très jolie forme ! » dit la servante au plateau
« Mais pourquoi vous êtes encore là avec votre plateau, vous devriez déjà être de retour en cuisine, vous n’avez rien à faire dans les appartements de Madame »
« Non mais laissez là Angharad, elle attend Arthur »
« Mais Madame le Roi a déjà pris son petit déjeuner dans la salle »
« Ah bah vous voyiez vous pouvez partir Nessa »
« Ah non il va encore me crier dessus, une fois je lui repris le plateau et il a rouspété »
« Arthur rouspète tout le temps alors ça va rien changer ! »
Pourtant Nessa ne bougea regardant amusé la Reine essayer plusieurs robes différentes. Guenièvre finit par jeter son dévolu sur robe simple qui souligné parfaitement son buste, les épaules nues, elle était à la fois jolie et désirable.
« Bon parfait celle-là me ressemble plus »
« Vous êtes sur ma Reine, elle et quand même très serrée au niveau de la poitrine et beaucoup décolleté, ce n’est pas vraiment le genre de tenue que Madame porte habituellement »
« Bah justement ! je préfère ce type de robe »
« Votre mère risque de ne pas apprécier votre initiative »
Avec un grand un sourire, la Reine tourna sur elle-même, réellement ravie de porter enfin quelque chose qui lui plaisait.
« Bah tant pis ! Elle fera avec ! Tout le monde fera avec voilà c’est dit !»
Ce n’était plus qu’une simple euphorie, elle était bien, totalement en accord avec elle-même. Elle ferait ce qu’elle voudrait quand elle le voudrait. Elle était tellement transparente d’habitude, que là tout de suite elle voulait dire et faire ce qu’elle avait toujours voulu.
« Angharad arrêtez de faire les gros yeux, allez plutôt vous occuper de votre fiancé enfin fiancé je m’entends, d’ailleurs qu’est ce que vous attendez pour qu’il devienne vraiment votre fiancé »
« Disons que c’est plus compliqué qu’il n’y parait avec le seigneur Perceval nous entretenons il me semble une relation courtoise mais il me parait toutefois que nous nous dirigeons vers la bonne direction »
« Dans dix ans vous y êtes encore, je ne suis pas la mieux placé pour vous donner des conseils mais je vais lui parler, c’est beaucoup trop long ! »
Elle sorti en trombe de la chambre laissant les deux femmes estomaquées par son aplomb. Elle se dirigea d'un pas rapide vers la cour sans vraiment trop savoir ce qu’elle allait pouvoir dire au chevalier mais persuadé que si elle lui parlait simplement elle pourrait débloquer une situation qu’il n’avait pas lieu d’être. A défaut d’être elle-même heureuse dans son couple, elle ferait tout pour que sa suivante le soi.  
Dans la cour se trouvait son mari qui houspillait aprés les seigneurs Karadoc et Perceval, la Reine sourit contente d’avoir trouvé le chevalier aussi rapidement.
« Non mais ça fait un quart d’heure que je vous explique la même chose et je n’ai pas le temps à perdre avec deux abrutis qui pige que dalle à ce que je leur raconte ! Alors vous allez ouvrir grand vos écoutilles ! »
« Mais du coup on est un clan autonome on a plus besoin de vous obéir non, c’est pas un peu le concept »
Arthur était hors de lui, quelle perte de temps, il était Roi bon sang ! Il sorti excalibur de son fourreau et brandit l’épée devant les deux hommes en hurlant.
« Je suis le Roi et vous voyez ça ! » dit il en le mettant l’épée flamboyante sous le nez «  ça c’est excalibur qui fait de moi le chef suprême donc clan autonome ou pas vous prenez trois secondes pour m’écouter »
Il n’avait pas entendu Guenièvre arrivée, il fut donc surpris quand elle posa sa main sur son bras en signe d’apaisement. Sursautant légèrement au contact de cette dernière. 
« Oh mais vous n’allez pas nous la sortir dès que quelque chose vous contrarie mon ami on va finir par croire que vous avez des complexes »
Elle se pencha à son oreille et lui murmura doucement pour qu’il soit le seul à l’entendre
« Ah mais c’est peut-être pour ça ! vous avez un complexe en même temps je suis la moins bien placé pour soutenir le contraire »
Les joues du Roi virèrent aux rouges, muet par l’audace de sa femme, elle n’avait quand même pas osé lui dire ça, elle avait bien sous-entendu ce qu’il venait de comprendre. Son regard espiègle le transperçait de toute part et son petit sourire mutin lui donnait des frissons. Il l’examina de la tête au pied, elle était magnifique et même beaucoup trop désirable dans cette tenue, il eu un coup de chaud.
« Seigneur Perceval, il faut absolument que je vous parle »
Elle avait lâché le bras de son mari pour prendre celui du chevalier et l’entraina avec elle au loin sans se soucier nullement de ce que pouvait penser les autres, et en particulier son mari.
« Je vous le rend après ! Ne vous inquiétez surtout pas vous pourrez continuer à leur hurler dessus, comme d’habitude quoi ! »
Arthur était totalement abasourdi par le cran de sa femme et il était resté là, la bouche ouverte.
« Qu’est ce qu’elle vous a dit ? »
« La ferme Karadoc »
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bonsoirs37 · 1 year
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03/05 étape 29 St Jean Pied de Port - Roncevaux. Ce matin en partant, à 6h30, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec un dénivelé positif de 1200m. Dès le début ça grimpe et cela durera une vingtaine de km. Arrivée à Orisson, pause + achat du casse-croûte de midi que je ne sais pas du tout où je vais pouvoir me poser. Sébastien m'attend pour la suite, Jean Paul est à la ramasse, son petit déjeuner n'était servi qu'à partir de 7h00,Mais je devrais le retrouver ce soir au repas ou demain matin au pire. les km défilent et tout va bien, Sébastien a fait porter son sac, mais j'essaie de respecter la tradition, même avec mes 10 kg, je porte. Après plusieurs petites poses et surtout ne pas oublier de s'alimenter, nous arrivons à un carrefour, et là nous avons un choix a faire descente "normale" ou plus court, mais plus difficile ? Avec Une Espagnole et Sébastien (et son petit sac) nous choisissons (nous sommes en forme) , la voie la plus Raid. Le sol est sec pas trop de cailloux, sauf pour les premiers 400 m qui font mal au cuisses (j'aime ça tant que ça reste dans l'acceptable), et le reste...ça descend vite et bien. On s'attendait à pire. Et on arrive à Roncevaux à 12h10 . Première chose : avec Sébastien qui finit ici , une petite bière pour nous requinquer j'en profite pour déguster mon casse-croûte qui a un peu séché avec le grand vent que nous avons au sommet) . Et ensuite découverte de la collégiale... immense, moderne, belle, bien organisée. J'ai de la chance je suis au troisième étage, certains se retrouvent en sous sol sans fenêtre. J'ai bien fait de réserver ici. Pour le reste des étapes je vais essayer sans résa, on verra bien, au pire ce sera l'hôtel de la belle étoile. On entend tout sur ce chemin : il faut absolument réserver pour les uns, pas de résa pour d'autres... Je viens de retrouver Naomie qui vient d'arriver, on va aller se prendre un verre avant de passer au dîner à 19h00.
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rayondelun3 · 10 months
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Je crois que je suis en train de développer des addictions :
Je fume plusieurs cigarettes par jour tous les jours
J'ai du mal avec le fait de ne pas boire d'alcool de la journée
Je recommence à me scarifier dès que les cicatrices rouges partent
J'ai encore vu L. aujourd'hui ça m'a mis la haine alors en partant j'ai dit «connasse» parce que c'est réel en fait. La meuf s'est servie de moi et m'a mise dans la merde mais n'étais pas là pour moi, et se permet de venir me faire la morale par message so fuck that bitch. J'peux vous dire qu'elle a pas osé lever les yeux vers moi cette sale petite conne de mes deux. Bref. Assez parlé d'une personne qui n'en vaut absolument pas la peine.
Je suis dans le car pour rentrer et je me suis rendue compte de tous les trucs qui pesaient sur mes épaules (étonnant que je ne sois plus à terre) et les choses perturbantes.
Je dors beaucoup parfois, mais je fais des rêves lucides horribles.
Ce matin les feuilles étaient gelées.
J'ai laissé ma dernière écharpe à S. pour pas qu'elle n'ait froid.
Je vais rentrer et manger vite fait (j'ai juste bu aujourd'hui) puis je vais me laver et si j'ai la fois je tente de faire du yoga (dans le vrai sens du terme) puis de ranger un autre coin de ma chambre.
J'ai répondu à aucune lettre pour le moment vu que je ne sais pas trop quoi dire et que j'ai honte de moi-même. À quoi ça me servirait d'écrire alors qu'on va me lâcher en 2 secondes ?
Je pense ça maintenant : à quoi ça me sert de créer à nouveau des liens alors que les gens sont de nature jalouse, égoïste, narcissique aujourd'hui.
J'ai fait un tour dans le rayon de bouquin pour glow up etc. Je ne sais plus le nom... Développement personnel ? C'est que des trucs d'égoïsme, d'individualisme à vomir et j'ai même vu « comment se débarrasser des petits traumas sans voir de psy»
Wtf. Un traumatisme c'est pas petit. Ça te nique la tête, ça te nique ta vie, encore plus si tu ne vas pas voir un professionnel et que tu suis les conseils d'un bourgeois random qui n'a jamais eu de réels traumas de sa vie.
C'est n'importe quoi. Vraiment.
C'est aussi le bouquin de cet enculé de Raoult là. À quel moment ce connard est dans les têtes de ventes / rayons ? Ça me dégoûte.
Tout ce qu'il se passe me dégoûte.
J'suis toujours dans l'amour, l'altruisme. Encore tout à l'heure je montais l'escalier et je vois une personne galérer de monter avec son sac... C'est pas sur les 5 personnes qui l'ont dépassé je suis la seule à lui demander s'il veut que je l'aide ? Mais putain c'est pas possible.
Comment vous voulez qu'on avance avec des gens qui en ont rien à foutre des conséquences de leurs actes et non actes sur le monde, sur les gens ? Anyway.
Keep your eyes peeled.
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lalignedujour · 11 months
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C'est né comme ça avec des histoires qui se passent dans la neige, patins, bardages, cheminées.
Il suffit d'un matin, une chanson qui mentionne une capitale scandinave, et hop il s'imagine réveiller sa fille pour lui montrer enfin la Suède par la fenêtre du train. Les pays comme ça, ça l'émeut aux larmes, c'est pas normal. Dès qu'il ya un croix décentrée sur le drapeau, ça lui fait ça. Il y a un truc avec la Mer du Nord, les forêts de conifères et les typographies épurées.
Ça va très vite de Spotify à Sncf Connect.
Pendant longtemps, il a eu du mal à trouver de la valeur à des gens qui ne ressemblaient pas à son père. S'il commençait une relation avec une personne, mais qu'elle faisait des fautes d'accord, il sortait faire un tour pour réfléchir. Alors, naturellement (et bêtement), il veut offrir le même complexe à son fils. C'est pour ça qu'il lui faut des vacances en Suède (ou en Finlande, ou même aux Îles Féroé, ça irait).
Alors, qu'est-ce que ce serait pour son fils, de trouver quelqu'un qui lui ressemble à lui ?
Ce serait être l'intello de la bande. Et aussi le rigolo de la bande. Parfois ensemble. Le plus souvent par alternance.
Il est le type à lunettes qui questionne tout. Et il est le trublion qui vient déguisé à l'assemblée des copropriétaires (pour aucune raison sérieuse, et par contre, il a potassé les dossiers, et il a fait un comparatif détaillé des devis pour le ravalement de l'immeuble). Il questionne tout, parce que tout à un sens, mais au bout d'un moment, plus rien n'a de sens, et autant rigoler.
Il est cette personne toujours sérieuse et jamais sérieuse. C'est très con comme personnalité. Et c'est pour ça qu'il chérit cette ambivalence. Parce que ça rime à rien (c'est son côté rigolo qui prend le dessus, et donc ça lui ressemble, c'est parfaitement logique).
Ce comparatif de devis, il est hyper sérieux. Mais en fait, il est au-dessus de tout ça, donc autant le prendre à la rigolade. D'où le costume de noix de cajou. "Je suis sérieux, mais rien n'est sérieux".
Et c'est pour ça qu'il veut voyager. Juste pour les drapeaux. Et pour transmettre que ça peut être juste pour les drapeaux.
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penguinwriter24 · 1 year
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Chapitre 1: Cry To Me [ Fr ]
TW : Rien, il me semble, juste un peu de tristesse. Si jamais vous en trouvez, faîtes-le moi savoir.
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Edmund
Le premier mois.
Jour Un.
Eustace raccrocha le tableau sur le mur. Edmund le regarda attentivement, il regardait le tableau, aussi. Dans l’espoir qu’il se mette à bouger encore une fois et qu’il le ramène là-bas. Edmund resta devant l’horrible peinture pendant deux heures entières.
Quand la réalité le frappa enfin, Edmund sentit la tristesse s’emparer de lui et il pleura. Il profita du fait que personne n’était avec lui dans la chambre pour laisser ses larmes couler le long de ses joues. Il était tellement triste et en colère aussi. Il regrettait d’être rentré en Angleterre. Il regrettait aussi d’avoir suivi Lucy il y a deux ans en arrière. S’il ne l’avait jamais suivi, il ne serait jamais tombé sur la Sorcière Blanche et il n’aurait jamais été forcé d’y retourner avec Susan et Peter. A qui il allait faire croire qu’il le regrettait? C’était faux et tout le monde - enfin uniquement ceux qui savaient pour Narnia – Edmund ne pourrait jamais regrettrer.
-Ed, viens, le repas est servi. On t’attend pour manger, lui dit Lucy.
Aucun son ne sortit de la bouche d’Edmund, il secoua juste la tête de gauche à droite, indiquant à Lucy qu’il ne descendrait pas manger. Il n’avait pas faim, de toute façon.
Lucy quitta donc la chambre, elle referma la porte derrière elle et Edmund fixa une nouvelle fois le tableau. Il se concentra de toutes ses forces dessus, il voulait le voir bouger. Il le voulait tellement, c’était tout ce qu’il désirait. Y retourner pour la voir encore une fois. Y retourner pour ne plus jamais partir.
Edmund quitta finalement la chambre de Lucy pour retourner dans la sienne. Il retira ses vêtements, il plia son pantalon correctement avant de le poser sur la chaise qu’il y avait dans l’un des coins de la chambre, il retira ensuite sa chemise, il la porta à son nez et il renifla. ll fut déçu de constater que sa chemise ne sentait plus son odeur. Il la plia aussi, la posa sur son pantalon et il se glissa sous les couvertures. Il tourna le dos à la porte.
Edmund ne trouva pas le sommeil cette nuit-là. Son esprit était bien trop agité. Dès qu’il fermait les yeux, il revoyait Aslan et il l’entendait lui dire que son temps à Narnia était révolu. Comment était-ce possible? Il avait encore tant de choses à apprendre là-bas. Tant de batailles à mener pour protéger son peuple - le peuple de Caspian, maintenant. Tant de moments à vivre avec elle. À Narnia, il était un Roi ; un grand guerrier, un grand leader. Comment était-il supposé vivre une vie normale maintenant? C’était impossible. Enfin, sur le moment, ça lui paraissait impossible.
Jour Dix.
Edmund ne sortit pas de son lit. Tante Alberta était venue déposer un plateau avec de quoi manger dessus, mais Edmund n’avait pas remarqué la présence de sa tante, il ne l’avait pas entendu lui parler, non plus. À midi, tante Alberta échangea les plateaux. Elle soupira quand elle remarqua qu’il n’avait pas touché à son petit-déjeuner. Alberta ferma tout doucement la porte de la chambre d’Edmund et elle retourna dans la cuisine. Lucy lavait la vaisselle et Eustace essuyait.
-Il n’a pas mangé, annonça tante Alberta d’un ton triste.
Lucy et Eustace échangèrent un regard avant de regarder Alberta.
-Je ne comprends pas ce qu’il se passe.., admit-elle.
-Il est triste parce que l’armée a encore refusé son incorporation, répondit Lucy.
-Il a le mal du pays, sa famille lui manque, Eustace avait parlé en même temps que Lucy.
Alberta regarda les deux enfants avec confusion. Les deux phrases s’étaient mélangées, empêchant tante Alberta d’en comprendre le sens.
-Pardon? Finit-elle par dire quand elle abandonna l’idée de remettre les mots dans le bon ordre.
Eustace regarda sa cousine pour lui dire que c’était à elle de parler. Après tout, Edmund était son frère à elle, pas le sien.
-Hier matin, il a retenté sa chance d’intégrer l’armée du Royaume-Uni mais il a encore été refusé et ils lui ont dit de ne plus revenir, ça ne servait à rien.
Lucy venait seulement de dire un demi mensonge. Tout le monde savait que rejoindre l'armée était important pour lui, ce n'était pas étonnant de le voir dans un tel état de tristesse pour cet ultime refus.
-Oh, pauvre enfant, compatit tante Alberta.
Lucy et Eustace hochèrent la tête avant de reprendre leur tâche ménagère.
Lucy monta dans la chambre de son frère. Il n’avait pas mangé mais il avait au moins bu le verre d’eau.
-Ed, commença Lucy en s'asseyant sur le lit de son grand frère. Il faut que tu manges quelque chose.
Lucy posa une main réconfortante sur le bras de son frère, mais ce dernier remonta un peu plus sa couverture et se rapprocha du mur, brisant le contact physique entre sa sœur et lui.
-Je comprends ce que tu ressens, mais tu ne peux pas te laisser abattre. Elle ne voudrait pas ça pour toi.
Le souffle d’Edmund se bloqua dans sa gorge quand Lucy fit mention de la personne qu’il aimait le plus.
Edmund ferma les yeux et se concentra de toutes ses forces pour se souvenir de la forme de son visage, sa peau si pâle mais dont les joues prenaient toujours une légère teinte rosé quand il posait son regard sur elle. Les tâches de rousseurs qu’elle avait, qui allaient d’une pommette à l’autre, passant par son nez aussi. Son sourire si doux qui avait le don de faire accélérer les battements de son cœur. Ses magnifiques cheveux longs, il adorait tellement passer sa main dedans. Le son de sa voix, si doux et mélodieux. Il aurait tout donné pour l’entendre prononcer son nom une fois de plus. Il aurait tout donné et bien plus encore pour l’entendre rire une dernière fois. Il se concentra pour se souvenir de la couleur de ses yeux. Il les avait vus des centaines de fois, il s’était perdu dans la beauté de son regard plus d’une fois mais il était incapable de se souvenir de leur couleurs. Étaient-ils bleus ? Verts ? Marrons ? Noisettes avec une jolie touche de vert ? Peut-être étaient-ils bleus avec un peu de gris ? Il ne s’en souvenait plus.
Comprenant que sa tentative était vaine, Lucy soupira, se leva, récupéra le plateau et sortit de la chambre.
Le soir ne fut pas mieux.
Jour Quinze.
Edmund n’avait toujours pas adressé la parole à qui que ce soit, il picorait plus qu’il ne mangeait, mais il buvait correctement alors sa réduisait un peu l’inquiétude de tante Alberta.
Eustace entra dans la chambre de son cousin. Il retira les couvertures du corps d’Edmund.
-Bon, maintenant tu vas prendre une douche ! Nous sommes rentrés depuis quinze jours et tu ne t’es pas lavé une seule fois.
Edmund ne réagit pas, même si ce qu’avait dit Eustace n’était pas vrai, il avait pris une douche depuis qu’ils étaient revenus de Narnia. Mais il laissa son cousin le traîner jusqu’à la salle de bain. Edmund soupira mais prit quand même une douche quand son odeur corporelle lui arriva au nez. Il se lava rapidement avant de sortir. Il enroula une serviette autour de sa taille et il retourna dans sa chambre pour s’habiller et il retourna dans son lit.
-Est-ce que tu veux faire une partie d’échec?
Edmund secoua la tête de gauche à droite. Non, il ne voulait pas jouer aux échecs, il voulait s’allonger dans son lit et contempler le mur jusqu’à qu’il finisse par s’endormir. C’était tout ce qu’il voulait faire. Ni plus ni moins.
Eustace soupira, c’était un nouvel échec. Il laissa donc son cousin en peine. Edmund se rallongea dans son lit.
Edmund n’eut que quelques minutes de répit. Lucy entra dans la chambre à son tour, elle avait une lettre dans les mains.
-Ed, on a reçu une lettre de Susan et Peter, dit-elle en souriant même si son frère ne la regardait pas.
Elle se mit assise sur le lit d’Edmund, elle ouvrit l’enlevopple, sortit la lettre, la déplia et elle commença à lire à haute voix. Ce n’était pas juste pour Lucy, parce qu’elle ne méritait pas ça et Edmund en était bien conscient, mais pourtant il n’avait pas écouté le moindre mot de cette lettre.
Lucy se rendit compte que son grand frère ne l’écoutait pas, mais elle ne lui en tenait pas rigueur. Il n’était pas dans son état normal mais ça n’excluait pas le fait que de le voir comme ça lui brisait le cœur un peu plus chaque jour. L’état d’Edmund empirait et Lucy avait vraiment peur que la tristesse le consume entièrement et qu’il ne puisse jamais s’en relever.
Quand elle eut fini de lire la lettre, Lucy la posa sur la petite table de nuit, elle retira ses chaussures et elle s’allongea derrière Edmund. Elle enroula ses bras autour de lui et elle le serra fort contre elle pour lui montrer qu’elle était là pour lui et qu’elle le soutenait dans cette épreuve. Edmund glissa sa main dans celle de Lucy et il pleura encore une fois.
Edmund était étonné de constater qu’il avait encore des larmes dans son corps, il pensait qu’il avait déjà pleuré toutes les larmes de son corps depuis longtemps. C’était compliqué pour Lucy de ne pas se mettre à pleurer, elle aussi.
-Ça va aller, Ed. Tu verras, tu vas t’en remettre.
S’il avait eu la force de lui parler, il lui aurait répondu que cette fois-ci c’était différent, qu’il ne pouvait pas s’en remettre aussi facilement. C’était impossible. Cette fois ce n’était pas comme les autres fois. La première fois qu’ils avaient quitté Narnia, il n’avait aucune attache. La deuxième fois, il l’avait déjà rencontré mais il savait qu’il allait la revoir alors il devait juste se montrer patient. Là, il pouvait se montrer aussi patient qu’il le voulait, il n’y aurait plus de retour possible.
-Je ne suis pas en train de dire que ça sera facile, on en a la preuve actuellement, mais je suis avec toi dans cette épreuve, Ed. Jusqu’au bout. Je continuerai à t’apporter à manger trois fois par jour, je continuerai à te lire les lettres que Susan et Peter nous envoient jusqu’à ce qu’on soit à nouveau tous réunis. Comme pour tout ce qu’on a vécu ces deux dernières années, tu ne surmonteras pas ça tout seul.
Edmund hocha juste la tête. Il lui en était reconnaissant. Pour la première fois en cinq jours, Edmund passe une nuit sans cauchemars. Sans rêves non plus, mais au moins elle avait été paisible et c’était tout ce que qu’Edmund demandait.
Jour Trente.
Edmund était sur la plage, Caspian, Lucy, Eustace et Reepicheep étaient là aussi. Sans oublier Aslan. Et elle était là, elle aussi.
L’eau était d’une couleur magnifique, les vagues étaient impressionnantes. Tout dans le paysage était merveilleux.
-Bienvenue mes enfants. Vous avez bien œuvré. Très bien, même devrais-je dire. Vous êtes venus de loin et votre voyage s’achève ici, annonça Aslan de sa voix grave.
-C’est ici votre pays? demanda Lucy.
-Non, mon pays s’étend au-delà.
Tout le monde regarda en direction de l’océan et des vagues, essayant d’être celui qui apercevrait en premier le pays d’Aslan.
-Mon père est-il dans ce pays? demanda Caspian.
-Tu ne peux le découvrir que par toi-même, mon garçon. Mais sache que si tu continues, tu ne pourras revenir.
Le regard des quatre adolescents se posa sur le Roi Caspian, attendant de savoir quelle serait sa décision. Caspian avança vers l’océan,  il passa sa main dans la vague pour sentir l’eau sur sa peau avant de reculer et de faire demi-tour.
-Vous n’y allez pas? demanda Edmund.
-Comment mon père pourrait-il être fier de moi si j’abandonnais ce pour quoi il est mort ? J’ai toujours couru après ce qu’on m’avait pris au lieu de m’occuper de ce que j’avais reçu. J’ai reçu un royaume, un peuple.
Caspian avança vers Aslan, les prochains mots qu’il prononcerait serait une promesse qu’il ferait au lion.
-Je vous promets d’être un bon Roi.
-Tu l’es déjà.
Aslan se tourna vers les enfants, maintenant. Il les appelait “les enfants”, bien qu’ils ne le soient plus désormais. Mais pour Aslan, ils le resteront.
-Il me semble que ce serait bien qu’on rentre chez nous, annonça Edmund.
-Mais je croyais que tu aimais être ici? questionna Lucy presque outragée d’entendre son frère dire qu’ils devaient rentrer chez eux.
-C’est vrai, tu as raison, mais j’aime notre monde et notre famille. Ils me manquent. Et ils ont besoin de nous.
Reepicheep avança vers Aslan pour lui demander l’autorisation de le laisser entrer dans son pays. Edmund sentit la main de celle qui faisait battre son cœur se glisser dans la sienne. Elle posa sa tête sur son épaule et elle pleura en voyant son ami partir. Edmund la prit dans ses bras pour la consoler quand Reepicheep ne fut plus dans leur champ de vision.
-Tout ira bien, ma chère, murmura-t-il à son oreille. Tout va bien se passer pour lui.
Il la consola comme il le pouvait. Mais la tâche fut compliquée quand il entendit Lucy demander à Aslan si c’était la dernière fois qu’ils venaient à Narnia. La réponse d’Aslan lui brisa le coeur et il serra - inconsciemment - plus fort la jeune femme qui était dans ses bras. Il n’était pas prêt à lui dire adieu pour toujours.
Aslan rugit, ouvrant une brèche dans la vague pour laisser Lucy, Edmund et Eustace rentrer chez eux. Edmund avait eu du mal à se détacher d’elle mais il le fit quand même. Il essuya les larmes qui coulaient sur ses joues bien que ce soit inutile, il lui embrassa la joue avant de lui murmurer un dernier ‘je t’aime’ et il s’écarta d’elle. Elle resta figée sur place pendant de longues minutes avant de réellement prendre conscience de ce qui était en train de se passer.
Edmund, Eustace et Lucy marchèrent dans la brèche qu’Aslan avait créé avec le cœur lourd. Edmund l’entendait hurler son nom, le suppliant de revenir, quand il regarda par-dessus son épaule, il vit que Caspian la retenait dans ses bras pour l’empêcher de le rejoindre. Il eut du mal à détourner le regard d’elle mais Lucy le força à avancer. Ils n’avaient pas le choix, ils devaient rentrer chez eux.
Edmund se réveilla en sursaut, il était en sueur. Il regarda tout autour de lui parce que pendant un instant il avait été déboussolé, il ne savait plus où il se trouvait. Il se rallongea quand il se rendit compte qu’il était dans sa chambre. Pendant une seconde, il avait cru qu’il l’avait vraiment tenu à nouveau dans ses bras, ça avait l’air si réel qu’il avait du mal à se dire que ce n’était qu’un rêve.
Cela faisait un mois qu’ils avaient quitté Narnia.
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kenovele · 1 year
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Bog's blog 43
Je redémarre en douceur. S'il y avait une vitesse entre le point mort et la première vitesse, ça serait ma cadence actuelle. Dites-vous que je me laisse aller sur une pente douce. En résumé, je travails pour le gouvernement. Je suis un fonctionnaire, un aristocrate du bureau. Mes processus mentaux sont dorénavant faits des protocoles et les cas particuliers sont considéré comme une anomalie. Tout a été créé et excessivement compliqué pour parer à toutes les éventualités. Mon esprit critique doit être mis de côté parce qu’il m’est plus dommageable qu’utile. Mon PIM (Personnal Instruction Manual) est ma bible, je m’y réfère en cas de doute.
Ma fontaine de jouvence est la machine à café. Au diable les bonnes résolutions vis-à-vis du café. J’ai pris une photo de la bête pour que vous puissiez réaliser. Elle est multifonction. Mais la machine est capricieuse. L’hyper spécialisation a un coût : la robustesse. En arrivant le matin, il ne faut jamais assumer que le précieux capuccino est un bien acquis. Dès les premières heures, alors qu’elle n’est même pas chaude, elle te donne des ordres ou refuse de marcher au pas comme tout le monde dans ce bureau. Elle demande de vider le bac alors qu’il est vide, elle dit que le lait chauffe, elle s’éteint sans crier gare ! Mais en deux semaines, j’ai réussi à m’adapter pour survivre. Ma stratégie anti-frustration consiste à contenter la main qui m’aide à survivre. Il y a une petite brosse dans l’armoire à côté de la machine qui permet d’enlever le café qui pourrait s’être loger et perturber le capteur. Je nettoie également le bac à café et le réceptacle à eau et veuille à les remettre bien en place. Je remplace la bouteille de lait si elle est vide et/ou notifie la personne qui est en charge des réserves de lait si besoin. Pendant le redémarrage je garde un doigt sur l’avant de la machine qui est une partie amovible pour accéder aux rouages de la bête et qui a tendance à s’ouvrir avec les vibrations et causer un court-circuit. Juste après le rallumage, il n’y a que deux choix, deux boutons qui s’allume : espresso ou coffee long. C’est le moment de vérité où tout peut aller sud. Je retiens ma respiration. Si ça a fonctionné, j’appuie sur le flatwhite ou le cappucino dans la foulée de l’espresso pour qu’il soit bien corsé. Je ne pense pas qu’il ait de vraie différence entre les deux (flat white ou expresso). En tout cas mon palet a dû mal à la détecter. L’illusion du choix doit participer et les odeurs de café participe à mon exaltation. Si ça n’a pas fonctionné, je n’abandonne pas. En général, il y a une petite foule qui s’est amassée avec des visages inquiet et un mug vide à la main. Il y a quelques snob qui vont acheter des “proper coffees” au café du coin et qui se sentent doublement validé dans leur choix quand la machine ne fonctionne pas. Ça arrive que le manager doive s’en mêler. C’est par lui que j’ai appris tous ces petits tricks. Un bon manager devrait toujours savoir comment on répare la machine à café pour mitiger tout risque de débordement. Après une pause souvent forte en émotion, je retourne à mon travail au combien passionnant. Je fais la petite main. Je fais des photocopies, je m’assure que tout est bien dans les boites qui doivent partir vers les centres de votes, j'aide à amener le matériel dans les voitures, … Mais ce que j’ai fait le plus c’est de vérifie si les papiers électoraux ont bien été imprimé.
La “difficulté” de ce travail réside dans une coordination de dextérité tactile et occulaire. Les yeux sont en modes scanneur pendant que les doigts “pianotent”. J’ai appris que c’était toujours les doigts qui dictaient le rythme pas les yeux. Les yeux ont tendance à se balader, se perdre et avec eux, l’esprit. Les yeux doivent être à la merci des doigts qui constamment les bombardes avec de “nouvelles” informations (en tout cas c’est ce que les yeux espèrent). Les nouvelles informations étant une page qui se tourne et une nouvelle qui apparait. Ça crée un climat de tension intérieur qui aide à rester éveiller. La musique aussi est au combien nécessaire. Elle permet à l’esprit de s’absenter pendant que les doigts et les yeux dansent. Je n’ai pas trouvé une seule erreur en deux semaines. J’ai dû faire quelques jours sans musique à cause d’un manque de préparation et même mes trois cappuccinos corsés ne m’ont pas aidé. Les vertus soporifiques du son des pages qui se tourne se rapproche de la torture pour un homme éveillé (et qui doit le rester). J’avais l’impression d’être dans une bibliothèque (une où les gens lisent des livrent plutôt que de taper sur le pc). J’ai pris mon baffle avec moi jeudi 28 et vendredi 29 quand on était une team de 4 sur ce job. Mais la semaine dernière, je proposais mon aide au quartier général après être revenu de “mission” (je vous en parle après) et il n’y avait plus que moi à la table. Je pensais avoir pris mes écouteurs avec moi un matin mais ils ne sont jamais arrivés jusqu’au bureau. Je les cherche toujours ces traitres. Ils vont m’entendre. On a fait une petite compétition l’autre jour pour savoir qui pourrait review une boite le plus rapidement. Il y a 35 dossiers de 50 pages dans une boite et j’ai réussi à la faire en 32 minutes gagnant ainsi la compétition. Toutes les occasions sont bonnes pour pimenter un peu la monotonie de la vie de bureau et plus précisément, le travail répétitif. On s’échangeait également des techniques pour aller plus vite.
Je peins un tableau un peu gris de mon travail mais je ne pourrais pas demander mieux d’un boulot temporaire. Je suis bien payé, c’est tout près de la maison (10km), ils sont chills sur les horaires, mes collègues sont tous sympa et accueillant, il y a 0 pression de faire le travail rapidement et bien sûr, vous le savez déjà mais il y a une machine a café qui fait des cappucinos. Donc j’observe avec curiosité, je critique mais je ne me plains pas. Le reste du temps je fais voter les gens. Étant donné mon background de kiné, ils ont décidé de m’envoyer dans les maisons de repos avec trois autres collègues. J’ai eu trois expériences différentes en trois jours. La première maison de repos était de très haut standing mais avec des résidents peu autonomes (les riches aussi perdent leurs tartines). Ça nous a pris 4 heures à 4 (+un gardien de la paix) pour faire voter moins de 40 personnes. Il fallait aller dans les chambres, expliquer 3 fois pour parfois voir le voteur cocher toutes les cases, accepter leurs multiples changements d’avis, vérifier s'ils n’ont pas déjà voté parce qu’ils ne s’en souviennent plus, … Il faut s’armer de patience mais dans l’ensemble c’était une expérience très positive.
La seconde était un “village de repos” comme celui où les grand-parents de kate vivent. On n'a pas vraiment ce concept là en Belgique donc je vais l’expliquer. En gros, Un énorme promoteur immobilier construit un village avec toutes les maisons dans le même style architectural qu’il emmure pour que les vieux aient un sentiment de sécurité. Au milieu du village, il construit un grand building équipé de tous les équipements qu’une communauté de retraité pourrait désirer : un bar, un resto, un café, une bibliothèque, une salle de projection, un coiffeur, une salle de sport, un terrain de boule, parfois une petite piscine, … et également des chambres attachées à ces installations pour les moins autonomes. C’est pas mal comme concepts et je pense que les grand-parents de Kate kiffent bien être là. L’aspect négatif est que tu vis reclu parmi les vieux dans une sorte de petite utopie de sécurité et d’orde avec peu d’interaction avec les idées excentriques de la jeunesse. Je pense que ça te fait vieillir prématurément si ce n’est pas déjà le cas. Mais il vaut mieux ça que d’être un/une veuf/veuve isolé au milieu de la campagne Néo-Zélandaise. La démense n’est jamais loin dans un tel cas de figure. Donc dans ce fameux village, tout le monde était autonome et ça s’est déroulé comme à un bureau de vote normal. En 4 heures on a fait voter 160 personnes.
La troisième m’a laissé un goût amer. C’est là où les pauvres vont. J’étais déjà dans des mauvaises dispositions parce que j’avais un peu abusé du vin la veille et mes excès en cappucino ou café en tout genre commençait à transformer les effets. L’excitations induit par la caféine s’est subrepticement au fil de la semaine métamorphosée en impatience et puis frustration. J’ai également eu trois manager différents et s’adapter à la personnalité et façon de faire de chacun est épuisant. Encore un fois, c’est un bon exercice mais il faut avoir le bon mind set. Celui de vendredi était du genre “nounours protocolaire” avec un petit côté “je sais tout” et une tête à claque. Dans d’autres circonstances j’aurais pu en sourire mais pas ce jour-là. Je vous donnerai des détails dans le podcast de la semaine sur la maison de repos mais je peux vous dire que tous les clichés d’une crappy place y était: néon qui clignote, alarme que personne n’arrête, odeur d’effluve corporel qui flotte dans l’air, des infirmières qui font les soins avec la porte ouvertes, des murs qui ont vécu et qui mériterait une petite couche de blanc, un bâtiment mal conçu, … Après midi, alors qu’on avait fait la moitié de la maison de repos et qu’on se déplaçait dans l’aile principal, on a découvert à la réception qu’ils avaient reçu leurs “easy vote card” et qu’elle étaient toutes sur le bureau attentant leur distribution. J’aurais imaginé qu’ils nous auraient notifié de leur arrivée mais non. Merci pour la collaboration, je m’en souviendrai. Les easy vote card rendent notre vie plus simple et c’est au combien nécessaire dans un contexte où donner son nom, sa date de naissance et signer un document est une épreuve. Bref une journée exténunante, Kate avait la même expérience de son côté ce jour-là. Dougal son boss frappait fort à nouveau. Je vous résume l’histoire parce que je pense que ça vaut le coup. La famille Tilsley en plus d’avoir le business d’ingénieur, investit dans des propriétés. Bizarrement, un des frères à demander un rapport “géotech” à une autre boite que Tilsley alors que c’est leur domaine d’expertise. Le rapport a été approuvé par la commune. Dougal n’était pas content avec le rapport parce que le système coûtait trop cher. Il voulait que Kate refasse un rapport gratuitement (Kate a un contrat particulier mais ce n’est pas dans son intérêt de travailler gratos) pour un problème familial qu’il pouvait résoudre lui-même et qu’il allait d’office générer des questions de la commune. Personne ne veut attirer le grand œil sur lui à part s'il a une bonne raison et Kate ne voyait pas “une économie d’argent” à ses dépens comme une bonne raison. Pour finir elle a fait le rapport avec les dents serrée. En plus de ça, son boss a encore discuté des closes de son contrat en public ce qu’elle trouve très peu professionnel. C’est la deuxième fois qu’il le fait et les deux fois elle lui a fait savoir que ce n’était pas quelque chose qu’elle désire qu’il fasse. Si elle veut discuter de son contrat avec d’autres employés, ça doit être de son propre choix. Il abuse de son pouvoir parce qu’en tant qu’employé, on ne connait pas son contrat à lui et on n'est pas en mesure d’en discuter.
Donc c’est dans ce climat tendu qu’on est allé jouer tennis ce soir là. On a eu la bonne idée de prendre Sparrow avec nous (qui était à la maison toute cette semaine-là parce que Jamie et sa petite copine Bea étaient à la montagne pour skier). On la prit pour que Kate puisse courir avec lui sur le chemin du retour. Malheureusement pour la première fois en plusieurs mois, il y avait des gens sur les courts. On l’a attaché à un banc à côté du terrain mais il a commencé à japper. Son tapage était hyper désagréable et mon impatience de la journée s’était transformé en rire jaune. On était gêné vis-à-vis des autres joueurs. On a mit Sparrow dans la voiture avec les fenêtre ouvertes de l’autre côté. Kate avait un peu peur pour la voiture mais à part aboyer et faire de la buée sur la vitre, tout s’est bien passé. Le sport nous a aidé pour nous remettre dans des pensées plus positives, comme toujours. On mangeait de la tourte aux poreaux ce soir-là et ça m’a mis du baume au cœur. Le lendemain, j’ai été appelé en renfort pour travailler dans un bureau de vote et les restes étaient le point culminant de ma journée. C’est tellement bon, ils ne sont vraiment pas cher en ce moment. Je pense que je vais en congeler parce que la saison sera bientôt passé. Je ferai gaffe de bien les emballer maman.
J’ai commencé à écrire ce blog dimanche 8 mais je suis en train de le finaliser le vendredi 13. Pendant cet intervalle, il s’est passé trois évènements notables.
Premièrement, c’était l’anniversaire de ma maman lundi et je voudrai lui écrire quelques lignes. Je sais au combien c’est dur pour elle d’avoir une famille un peu dispersée mais je crois en son courage et son habilité d'apprécier la vie malgré l’adversité. Les années passent mais elle apprend, s’intéresse, écoute, change, partage et prend soin à sa santé physique. De cette façon, elle limite l’emprise du temps de manière plus effective qu’avec un coup de botoxe. Ton anniversaire est une occasion de célébré ta sagesse acquise plutôt que les numéros qui pourraient avoir l’effet néfaste de te catégoriser psychologiquement. Continue à prendre soin de toi et des gens qui t’entoure. En bref, continuer à changer pour le mieux mais tu nous es déjà bénéfique à tous tel que tu es. J’espère que l’année prochaine sera faite de retrouvaille et de partage.
Deuxièmement, on a démarré un jeune de 3 jours avec Kate mardi soir (dernier repas ce soir là). À l’heure où je vous écris, on est vendredi aprem et on compte casser le jeune dans quelques heures. J’ai eu fini le travail à 11h aujourd’hui et je suis rentré à la maison pour finaliser mon blog. Je vais bientôt m’apprêter pour repartir à vélo et aller nager une heure à la piscine municipale avec Kate histoire de finir en beauté. On va couronner ça d’un quart d’heure de saune et 2 minutes de douche froide. J’ai lancé un pain et on a décongelé une lazagne faite maison pour casser le jeune. Pas le plus light mais on va essayer de limiter notre consommation. Vous connaissez sûrement déjà les raisons pour lesquelles on jeune mais je voudrai retourner sur le concept de contraste amené par la privation. Le contraste aide a voir, conscientisé puis intégrer un concept. Que ce soit avec la nourriture ou avec mes familles, la privation fait émerger des pensées de chérissement qui n’aurait jamais effleuré ma conscience dans d’autre circonstance. C’est important de ne pas qu’elles deviennent obsessionnelles et se convaincre que ma vie serait beaucoup mieux avec. Il faut juste que quand la nourriture ou ma famille recroiseront inévitablement mon chemin, je sois prêt à les célébrer et leur donner la reconnaissance qu’ils méritent. Ce son des belles paroles mais ne vous faites pas avoir ou ne vous faites pas une haute opinion de moi. Une fois les portes du garde-manger ouvertes, je sais que je m’y ruerais et me vautrerai dans mes habitudes réconfortantes. La leçon sera bien vite oubliée. Mais à force de répétition et de conscientisation, j’espère pouvoir faire changer mon comportement vis-à-vis de la nourriture. Suivre ses idées positives est la base du karma après tout.
Le troisième évènement notable est ma session de natation le lundi soir pendant que Kate est à Te Aroha. Ce n’est que la deuxième fois que ça se produit mais je vois les prémices d’une bonne habitude qui se dessine. Je me sens comme sur un nuage en coton après. Je continue à flotter longtemps après être sorti de l’eau. Le mix cardio, sauna, douche froide m’envoie direct sur cloud 9 mais il faut souffrir un peu pour arriver là. Kate vient pour la première fois aujourd’hui, elle. Elle a quelque doute vis-à-vis de ses capacités de nageuse, ce qui est compréhensible. Dans ces conditions, c’est le baptême du feu, direct dans le bain. On vous tiendra au courant la semaine prochaine et vous aurez le point de vue de Kate sur le sujet.
je rajoute tout tout petit quatrième évènement notable 😉 C'était l’anniversaire de nos 8 ans de relation amoureuse avec Kate le 3 octobre. On est allé faire une balade avec une cascade comme carotte à l’arrivée. On comptait aller au resto mais on avait Sparrow avec nous donc on a tout simplement manger indien takeaway. C’était une tuerie absolue. À tous ceux qui nous rendront visite, il faudra qu’on se fasse un petit curry à Pukekohe, ça vaut le détour.
Demain je travaille de 8h du mat à minuit parce que c’est le jour des élections. Je fais le “early compte” au quartier général. Je suis maître de table. J’espère que je serai mieux payé que la plèbe pour mon travail à HAUTE responsabilité 😉 Je pense que le gouvernement nous paie le souper ! Des pizzas et des subway sandwich je pense… à confirmer. J’en ai l’eau à la bouche. On mange rarement de fast food avec Kate. Les pizzas industrielles et les subway sont deux que je tolère plutôt bien. Je me rends compte que je parle un peu trop de bouffe. Il est temps de s’arrêter. Je vous fais plein de bisous les ptits gars. À bientôt.
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swedesinstockholm · 8 months
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18 décembre
à la librairie après les lectures une fille est venue me parler pour me dire qu'elle me suivait sur internet depuis blogspot et je me suis empressée de lui demander si elle me suivait encore pour savoir à quel point elle connaissait ma vie exactement mais je crois qu'elle s'est arrêtée à lonelygirlphenomenology. y avait le même libraire que la fois où j'étais venue au mois d'août, je l'ai reconnu, il racontait que la veille des gens étaient passés à la librairie pour déposer des exemplaires de leur publication et comme ils étaient cool ils sont allés boire des verres ensemble et il est rentré chez lui au milieu de la nuit et ça a l'air très différent comme métier que quand moi j'étais libraire.
c'était la première fois que je relisais le poème de la sibylle depuis la maison poème. point stress et angoisse: zéro comme au pantin mais j'avais de nouveau les genoux qui tremblaient comme s'ils étaient une partie indépendante de mon corps et qu'ils avaient rien compris allo les genoux on vous dit que je suis PAS stressée, je devais me balancer d'avant en arrière pour les calmer pendant ma lecture.
j'ai revu s. ce soir, elle est de retour de londres pour les fêtes. je crois que ça faisait cinq ans qu'on s'était pas vues. je lui ai parlé de mes mille projets et pendant qu'elle me racontait qu'avec son copain ils dormaient dans la chambre de sa soeur parce que ses parents ont transformé la sienne en bureau et qu'ils se sont débarrassés de toutes ses affaires, je regardais mes bottines en pensant à ma chambre à moi que j'ai jamais quittée parce que j'ai jamais tourné. elle m'a demandé si j'y dormais toujours et elle m'a dit que quand on était ados c'était sa chambre de rêve et son inspiration numéro un en matière de déco. j'ai dit oui bon elle a grandi avec moi maintenant, y a plus les posters et je me demandais à quel degré de pitié elle en était en me regardant parler. mais bon, elle me racontait qu'elle lisait plus de livres parce que le soir elle regardait des trucs débiles sur netflix avec son copain et qu'elle écoutait plus de musique non plus parce que son copain allumait la télé dès qu'il rentrait du travail et ça m'a rendue un peu triste. elle travaille pour une grande banque maintenant, elle fait du greenwashing, elle télétravaille quatre jours par semaine et le cinquième elle travaille dans une grande tour en verre et elle déteste ça. et je me suis dit ok je déteste ma vie et j'ai envie de mourir un jour sur deux mais au moins c'est la mienne et elle me passionne. sinon j'écrirais pas dessus.
je lui ai parlé de mon envie de faire un voyage radical mais elle pensait que je voulais juste monter sur un glacier ou un truc comme ça et j'ai pas vraiment réussi à lui expliquer ce que j'entendais par radical, principalement parce que moi-même je sais pas. radical dans le sens que ça remplace une psychothérapie. peut être que j'ai toujours la voix de n. de la clinique dans un coin de ma tête qui me disait que tout ce qu'il me faudrait à moi pour déboucher tout ça c'est d'aller faire un voyage en amérique du sud et de voir un chamane et de prendre de l'ayahuasca. son deuxième conseil c'était d'aller à des concerts sans culotte et boire beaucoup. est-ce que je l'ai écouté? non.
19 décembre
ce matin quand je me suis réveillée j'avais très mal aux seins et je me suis dit que je devais sûrement avoir un cancer des seins, des deux seins, mais je me disais que ça me faisait rien de mourir, du moment que je souffrais pas, mais on meurt pas d'un cancer sans souffrir, alors je me suis dit qu'il faudrait que je me tue moi-même avant que le cancer ne me tue, mais comment? et puis je me suis dit qu'on arriverait peut être à me sauver en me faisant une double mastectomie et ça ce serait cool parce que je pourrais me débarrasser de mes seins gratuitement. je l'ai dit à maman ce soir et elle a dit n'importe quoi, sans une once de respect pour ce que je ressens, et je me suis dit qu'elle était pas prête à entendre que j'étais potentiellement non-binaire. mais j'étais vraiment pas trop catastrophée à l'idée de mourir, ça règlerait tous mes problèmes, si je meurs bientôt d'un cancer, on s'en fout que je travaille pas et que personne m'ait jamais aimée et que je sois moche et gonflée et que j'arriverai jamais à partir de la maison parce que je suis pas prête à renoncer à mon confort. la mort efface tout. sauf les traces que je laisserai derrière moi. mes journaux. mes divers blogs et réseaux sociaux. pas de livres publiés. mais on s'en fout puisque je serai morte et qu'une fois morte je m'en foutrai d'être publiée ou pas puisque je serai pas là pour en profiter et que la vie c'est fait pour ça, en profiter. alors je me suis demandé ce que je ferais pour en profiter, avant de mourir, mais quelque chose a du venir perturber mes réflexions parce que je me rappelle plus de ce que j'avais décidé.
et puis je me suis levée et j'ai googlé douleur dans les seins et j'ai lu que le cancer du sein n'était pas douloureux et que c'était plus probablement un problème hormonal. donc pas de mastectomie, pas de mort imminente, et à midi maman m'a dit que je pourrais postuler à sa fiduciaire, ils cherchent une secrétaire administrative et ils demandent juste le bac comme diplôme, tu peux aller voir ça coûte rien.
à part ça j'ai commencé la note d'intention de mon livre ce soir et tout de suite c'est du SÉRIEUX de faire le pitch comme ça lara a 27 ans et elle vit avec sa mère. lara ne travaille pas et elle est un peu perdue. lara est ce qu'on pourrait appeler une fille qui dort. ça fait bizarre et pendant deux secondes je me suis demandé lara tu veux vraiment faire de l'autofiction et t'exposer toute crue comme ça à la merci du premier venu? oui. je peux pas changer d'avis maintenant, ça foutrait tous mes plans en l'air. déjà j'ai changé mon âge de trente à 27 ans pour me donner une petite marge de fiction et l'éloigner un peu de moi.
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steff-02 · 1 year
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Voilà, dernier réveil en Afrique du Sud 😔. Je suis à la fois excité de notre vol de ce soir et de revoir notre chez nous et nos animaux, et de vous revoir vous !! mais à la fois triste d’arriver au terme de ces belles vacances 😍.
Nous commençons notre journée par le petit déjeuner. Et comme annoncé dans le post d’hier, ce sera fruits et yoghurt 😂. Pas de bouche en feu pour ce matin 😁Ensuite on prépare nos sacs, faisons le check-out et demandons si nous pouvons laisser nos bagages à l’hôtel pour la journée.
On commande notre Uber direction l’apartheid museum. Dès notre arrivée, on est tout de suite mis dans le bain. On reçoit chacun un ticket sur lequel est inscrit si nous devons emprunter l’entrée pour les blancs ou celle pour les noirs. La séparation ne dure que quelques mètres, mais ça fait tout bizarre 😅. Ensuite commence le musée. Au début j’ai un peu de mal à crocher, jusqu’à l’histoire de Nelson Mandela et au début des arrestations des militants noirs, où j’ai plus été pris par l’histoire. Il y a une salle où le plafond est recouvert de corde pour se prendre. Il y en a au moins une cinquantaine. Elles représentent les personnes victimes d’exécutions politiques. Ça fait froid dans le dos, l’atmosphère est lourde dans ce musée. Vers la fin de l’exposition, ils diffusent des films d’archives sur des écrans. Je ne suis pas resté longtemps dans les salles. Les films étaient extrêmement violent, rien n’était censuré. Nous avons mis plus de deux heures à faire le tour du musée. Il est presque 13h lorsque nous arrivons à la cafétéria où nous mangeons quelque chose avant de prendre le bus.
Nous nous rendons à nouveau à Rosebank, où nous faisons quelques derniers achats. Sur le coup des 16h, nous appelons un Uber pour retourner à l’hôtel chercher nos affaires. Il y a beaucoup de circulation pour arriver au centre ville, mais ça va on a prévu de la marge. On réorganise nos sacs en soute et nos sacs cabine (on en avait un chacun un pour venir et maintenant deux chacun pour le retour 😅), et à 17h nous prenons notre encore un Uber (mais cette fois le dernier) direction l’aéroport. Pour sortir de la ville le traffic est fluide. On avait un chouette chauffeur avec qui on a bien parlé. Surtout d’argent à vrai dire 😂 on s’est rendu compte que pour les sud-africains tous les blancs sont riches. Alors on lui a expliqué que certes on a assez d’argent pour voyager mais on ne roule pas sur l’or pour autant. Lorsqu’on lui a dit le prix de notre loyer il était abasourdi. Bon qu’on se comprenne bien, on est pas du tout en train de se plaindre de notre situation financière auprès de lui hein 😂😂, on est très reconnaissant de la chance qu’on a de mener la vie qu’on mène. Ensuite il nous parle de ces voyages, et qu’il ressent une certaine angoisse de quitter le pays. Il a peur de comment il sera traité ailleurs. Je pense que cette peur est fondée, surtout lorsqu’on qu’on connaît le passé du pays. Mais je pense qu’il risque moins de venir en Europe que nous dans les rues de Joburg 😂.
Il est 17h40 lorsque nous arrivons au terminal A de l’aéroport de Johannesburg. Nous nous rendons directement au check-in, qui a pris beaucoup de temps car il n’y avait que trois guichets ouverts. Nos sacs dépose, on passe la sécurité et la douane (on a eu notre tampon de sortie, on va pouvoir rentré ! 😘). On se dirige ensuite vers le lounge, qui n’était pas compris dans nos tickets, on l’a réservé en plus et il était vraiment pas cher, un peu plus de 20CHF chacun. Et ça en vaut la peine, il y a le buffet salé et sucré, les boissons chaudes, sodas, et boissons alcoolisées, et on a même pu aller se doucher! Ça fait trop du bien après une journée passée en ville. On est prêt pour nos 11h de vol retour pour Londres 🇬🇧!
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