Tumgik
#d'où je fais ça moi
je-suis-ronflex · 1 year
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Y a des potes qui essayent de m'entourlouper pour que je fasse avec eux cet été le voyage Bayonne - Porto A PIEDS wsh mais respectez moi wsh, allez jusqu'à Porto à pieds et moi je prends un avion pour vous rejoindre wsh on est où là
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crococookie · 2 months
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Croco, Dys et RPGiste.
J'avais envie de parler de ma façon de RP, des outils que j'utilise pour éviter le bruler la rétine de mes partenaires de jeux, mais aussi des fautes que je fais.
Ma façon de RP
Il faut savoir que je ne me relis jamais. Pourquoi ? Parce que sinon je supprime tout et je me roule en boule dans mon coin en pleurant comme un potit caca, parce que je trouve que j'écris mal. Une relecture = moins 40 pts de confiance en moi.
Avant, j'étais team troisième personne du singulier. Je me perdais souvent dans ce que j'écrivais entre mon personnage et celui du partenaire. Puis je suis passé team première personne et ça a été une de mes meilleures décisions.
Je prends mon temps et j'arrête de me foutre la pression pour répondre autant de mots que les autres. Ce n'est pas grave de répondre moins de mots que ton/ta (taon ?) partenaire.
J'évite l'écriture inclusive, parce que je galère à l'écrire. Je le fais quand il le faut, mais c'est n'importe quoi. C'est pour ça que je préviens et que je ne RP pas avec des personnages qui utilisent l'inclusif. Mes ami-e-s proche qui utilise normalement l'inclusif accepte que j'utilise soit le masculin, soit le féminin ou sinon accepte les fautes absurdes que je fais (et je les aime bordel ! T-T merci à eux pour leurs patientes et leurs bienveillances.) OU j'utilise que des mots full neutre. OU des mots que je gère en inclusif (très limité).
Mes outils
J'écris tout sur GoogleDoc parce qu'il y a un module pour ajouter une version sombre (GoogleDoc Dark Mode) et parce qu'il y a possibilité d'utiliser des polices Google Font sans les télécharger (Lexend, meilleure police <3).
LanguageTool, c'est une extension de Chrome/Opera que j'utilise tout le temps. Ça montre les fautes d'orthographe, de grammaire ou de ponctuation (et bien d'autres). C'est aussi directement installable sur PC pour Word etc.
L'IA d'Opera (oui, je vois venir les fourches ! Mais ça aide à trouver de nouveau synonyme et faire une traduction rapide quand on utilise de l'anglais dans un RP alors qu'on ne parle PAS anglais). Comme dit entre parenthèse, je l'utilise pour les synonymes pour éviter de me répéter, ou pour traduire du texte. Après, il faut avoir Opera.
Mes fautes
99% du temps, je n'accorde jamais au féminin. "Mais comment ça Croco ?" Eh bien, j'oublie le "e" à la fin d'un "é". En réalité, je n'oublie pas vraiment, je ne sais juste pas quand le mettre parce que la langue française est un bordel sans nom. (Pas la peine de m'expliquer la règle, je la connais, on me l'a expliqué un million de fois et je galère autant).
Er, é, ée... Même en remplaçant par prendre, sur un texte très long, j'en oublie. (D'où mon problème niveau écriture inclusive T_T).
Les (p*tain) d'homophones. Vert, verre, vers... C'est de la torture. Quand j'étais enfant, j'écrivais con au lieu de qu'on.
Attention, INttention et tous les trucs du genre. À l'écrit comme à l'oral, il n'y a pas de différence pour moi.
Un, une, la, le. Alors, allez savoir pourquoi, mais même si je pense à la, je vais écrire le et inversement. Je ne comprends pas pourquoi, mais même en faisant attention (j'ai failli écrire intention T_T), je fais cette faute.
Voilà ! Bien sûr, je fais d'autre faute, mais celle-ci sont les plus récurrentes. J'espère que les outils seront utiles à d'autres. (re) la bise ~
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ernestinee · 7 months
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Hier il y a eu 3 trucs bizarres dans ma matinée.
Je fais des courses et je cherchais un truc, je demande à une dame qui rangeait les rayons et elle ne savait pas, et finalement c'est 5 dames qui étaient en train de remettre des trucs en rayons qui ont cherché mon paquet d'oignons frits en se parlant (fort) d'un rayon à l'autre genre "Maryvonne c'est pas dans le tien les oignons frits ?? Ah attends peut-être.... Ah non peut-être Bernadette ? Bernadeeeeette c'est chez toi les oignons frits ?" (Je ne sais plus les prénoms ^^) j'étais 🤨 mais c'était sympa.
Puis après il y a une petite mamy qui m'a reconnue et moi non pas du tout mais au début je pensais que j'avais une mémoire de poisson rouge alors j'ai fait genre que je la reconnaissais le temps de me souvenir d'où je la connaissais et puis j'ai compris que je n'étais pas du tout la personne qu'elle pensait pcq elle me parlait de gens que je ne connaissais pas mais elle avait l'air tellement contente de me voir et elle était déjà tellement loin dans sa conversation que j'ai pas osé casser son truc du coup j'étais en mode "hmhm oui.... Oui oui..... Ah oui.... Ça va oui oui... Ah bon... Oh..."
Et puis je repars de cette ville bizarre et je suis derrière une voiture au feu rouge, et je vois que le truc qui pendouille à son rétroviseur c'est.... une souris morte ??? Peut-être juste un jouet pour chat mais ça avait l'air si vrai avec ses petites pattes là comme les souris congelées qu'on donne aux serpents et j'ai eu tellement de questions en tête avec ça.
Et sinon les travaux dans la maison sont terminés, je retrouve mon salon qui avait été transformé depuis une grosse semaine en chantier avec des plaques en bois par terre pour protéger le sol, des seaux d'argile, des briques, des outils, de la poussière etc. on a fait construire un poêle de masse, c'est un gros poêle maçonné dans la maison, avec des pierres réfractaires, un gros feu de bois d'1h et ça diffuse la chaleur sur 24h dans toute la maison. En plus on brûle ce qu'on veut, du sapin, des palettes, ça chauffe tellement fort qu'il ne reste plus rien, c'est juste une gestion différente de l'habitude. On est au bois depuis longtemps mais avec un poêle normal qu'il fallait recharger régulièrement. Et on a un four dedans, selon la t° du foyer on pourra faire cuire des pizzas ou faire mijoter des trucs. C'est notre projet slow qui évolue petit à petit c'est chouette.
Et sinon les oignons frits c'était pour mettre dans une soupe omg quelle tuerie : un demi butternut, 4 grosses carottes, un poivron rouge, 4 échalotes, 2 cubes de bouillon de légumes, une poignée d'origan frais et 4 grosses feuilles de sauge.
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e642 · 2 months
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Nous sommes jeudi et ça fait depuis lundi que je suis en semaine de creux dans le sens où cette semaine j'ai du mal avec à peu près tout. Ça me fait toujours peur ce genre d'événement parce que je sais que ça pourrait être une brèche dans le système qui ferait que tout s'effondrerait. C'est là où je me sens le plus vulnérable. Je suis paralysée organiquement. C'est une accumulation d'angoisse, de manque de sommeil, de soucis de projection, de volume de travail, de problème avec la nourriture qui fait que je me sens anesthésiée. Tout est grave et pourtant, je ne fais rien. J'assiste à ça. C'est presque une période de régression infantile, du mal à tout faire, même prendre une douche. La vaisselle s'entasse, je suis absente en cours, je reste couchée et ça je peux pas en parler parce que je n'ai pas d'excuse apparente. Le passé ne suffit plus à légitimer ce genre de moment douloureux. Je me sens même pas mal, seulement vidée de tout. Même moi je ne sais pas d'où ça vient alors je spécule et c'est anxiogène. Les tocs, les angoisses existentielles, les pensées parasites sont bruyants et percutants. Ya plus de notion de temps, de jours ou même de minute, juste un espace temps flou. Je sens que les efforts glissent entre mes doigts et que je les perds car je suis distraite par le fait que tout est si facilement ébranlé. Il s'agit de casser cette boucle qui me soulève le cœur
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x-heesy · 6 months
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MΣRDΣ 🤌🏾🤙
C'est la première fois que tu viens?
Ouais et toi?
Non, je viens souvent voir mon oncle
Il travaille au Riviera
T'es joueuse?
Non
Bah attends, il faut que tu joues pour gagner
J'y vais pour danser
(Danser, danser, danser, danser, danser, danser)
Las Vegas, la ville qui ne dort jamais
(Jamais, jamais, jamais, jamais, jamais, jamais)
(Jamais, jamais, jamais, jamais, jamais, jamais)
Merde, merde, merde, je me suis fait piquer ma valise
Fait chier, merde, je viens d'arriver c'est déjà la mouise
Merde, merde, merde, je me suis fait piquer ma valise
Fait chier, merde, je viens d'arriver c'est déjà la mouise
Merde, merde, merde, je me suis fait piquer ma valise
Fait chier, merde, je viens d'arriver c'est déjà la mouise
Merde, merde, merde, je me suis fait piquer ma valise
Fait chier, merde, je viens d'arriver c'est déjà la mouise
Raconte
Qu'est-ce qu'y avait dans cette valise?
Tout ce que j'avais
T'as quelqu'un à qui téléphoner?
J'ai eucune famille
D'où tu viens?
Un bled dans l'est
Tu peux squatter chez moi
T'es pas une pute au moins?
Non, je suis là pour danser
(Danser, danser, danser, danser, danser, danser)
Ce qui se passe à Las Vegas reste à Las Vegas
Ce qui se passe à Las Vegas reste à Las Vegas
Ce qui se passe à Las Vegas reste à Las Vegas
Merde, merde, merde, je me suis fait piquer ma valise
Fait chier, merde, je viens d'arriver c'est déjà la mouise
Merde, merde, merde, je me suis fait piquer ma valise
Fait chier, merde, je viens d'arriver c'est déjà la mouise
Merde, merde, merde, je me suis fait piquer ma valise
Fait chier, merde, je viens d'arriver c'est déjà la mouise
Merde, merde, merde, je me suis fait piquer ma valise
Fait chier, merde, je viens d'arriver c'est déjà la mouise
Tu viens d'où?
Farmington Hills, Michigan
T'as fais quoi avant?
Jessie Spano, Sauvés par le gong
When I wake up in the mornin'
And the 'larm gives out a warnin'
I don't think I'll ever make it on (Time)
Ça te fais pas un peu peur de danser nue?
Nomi Malone, c'est moi
Et j'suis là pour danser
(Danser, danser, danser, danser, danser, danser)
Las Vegas, Hollywood
La synthèse du triomphe
De la chute libre
Merde, merde, merde, j'en reviens pas, j'suis Nomi Malone
T'es dingue, merde, cent-mille dollars, j'deviens Sharon Stone
Merde, merde, merde, j'en reviens pas, j'suis Nomi Malone
C'est dingue, merde, cent-mille dollars, j'deviens Sharon Stone
Merde, merde, merde, j'en reviens pas, j'suis Nomi Malone
C'est dingue, merde, cent-mille dollars, j'deviens Sharon Stone
Merde, merde, merde, j'en reviens pas, j'suis Nomi Malone
C'est dingue, merde, cent-mille dollars, j'deviens Sharon Stone
—-
Is this your first time here?
Yeah, and you?
No, I often come to see my uncle
He works at Riviera
Are you a player?
No
Well wait, you have to play to win
I'm going there to dance
(Dance, dance, dance, dance, dance, dance)
Las Vegas, the city that never sleeps
(Never, never, never, never, never, never)
(Never, never, never, never, never, never)
Shit, shit, shit, I got my suitcase stolen
Piss, shit, I just got here, it's already annoying
Shit, shit, shit, I got my suitcase stolen
Piss, shit, I just got here, it's already annoying
Shit, shit, shit, I got my suitcase stolen
Piss, shit, I just got here, it's already annoying
Shit, shit, shit, I got my suitcase stolen
Piss, shit, I just got here, it's already annoying
Tell
What was in that suitcase?
All I had
Do you have anyone to call?
I have no family
Where are you from?
A town in the east
You can squat at my house
Are you not a whore at least?
No, I'm here to dance
(Dance, dance, dance, dance, dance, dance)
What happens in Las Vegas stays in Las Vegas
What happens in Las Vegas stays in Las Vegas
What happens in Las Vegas stays in Las Vegas
Shit, shit, shit, I got my suitcase stolen
Piss, shit, I just got here, it's already annoying
Shit, shit, shit, I got my suitcase stolen
Piss, shit, I just got here, it's already annoying
Shit, shit, shit, I got my suitcase stolen
Piss, shit, I just got here, it's already annoying
Shit, shit, shit, I got my suitcase stolen
Piss, shit, I just got here, it's already annoying
Where do you come from?
Farmington Hills, Michigan
What did you do before?
Jessie Spano, Saved by the Bell
When I wake up in the mornin'
And the 'tear gives out a warnin'
I don't think I'll ever make it on (Time)
Doesn't it scare you a little to dance naked?
Nomi Malone, it's me
And I'm here to dance
(Dance, dance, dance, dance, dance, dance)
Las Vegas, Hollywood
The synthesis of triumph
From free fall
Shit, shit, shit, I can't believe it, I'm Nomi Malone
You're crazy, shit, a hundred thousand dollars, I'm becoming Sharon Stone
Shit, shit, shit, I can't believe it, I'm Nomi Malone
It's crazy, shit, a hundred thousand dollars, I'm becoming Sharon Stone
Shit, shit, shit, I can't believe it, I'm Nomi Malone
It's crazy, shit, a hundred thousand dollars, I'm becoming Sharon Stone
Shit, shit, shit, I can't believe it, I'm Nomi Malone
It's crazy, shit, a hundred thousand dollars, I'm becoming Sharon Stone
@savage-sound @dakota-283 @invincible-selfxmade-punk @frenchpsychiatrymuderedmycnut @boanerges20 @faccaldo
La valise (The suitcase) by Rebeka Warrior, Marlène Saldana
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swedesinstockholm · 27 days
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1er avril
quand on est arrivées hier la télé était allumée dans le salon et je pensais à mon texte sur ma famille dans lequel je dis deux fois que la télé est allumée et je sentais que la deuxième fois était de trop mais je l'ai laissé. parfois je me dis que c'est un bon texte et que je fais qu'énoncer des faits objectifs et qu'y a plus de tendresse que de condescendance. je me dis que je dis juste la vérité, mais évidemment ça se joue dans les vérités que je choisis de dire. ça se joue dans le choix des faits et leur agencement. j'ai peur que le texte manque de nuance. j'ai peur d'avoir caricaturé. d'avoir été blessante. j'ai l'impression d'avoir pris trop de risques. j'avais écrit je suis née en france pour des raisons administratives, le seul bébé que ma mère ait décidé de garder, je l'avais envoyé comme ça et puis je suis partie au concert d'audrey et j'arrêtais pas d'y penser sur mon banc d'église, alors dès que je suis rentrée je leur ai renvoyé le texte sans la deuxième partie de la phrase. j'avais trop peur de trahir maman. même si elle le lira jamais, puisqu'elle ne lit aucun de mes textes. de toute façon il sera probablement pas pris et j'aurai plus à me poser de questions. mais déjà, je sais où sont mes limites, ça c'est bien, je suis pas complètement unhinged non plus. et ça m'a fait du bien de l'écrire.
je viens de me rendre compte que la tortue était en train de prendre le soleil à côté de moi. elle a la tête en l'air et les yeux mi-clos. ce matin au petit-déjeuner elle a traversé mon assiette. elle a mis une patte dans le miel et elle laissait des petites traces de miel sur la nappe blanche. j'avais l'impression de regarder un dinosaure. j'avais un dinosaure dans l'assiette. en regardant sa tête elle me faisait un peu penser à mamie mais je sais pas si c'est parce que c'était sa tortue ou si elle ressemble vraiment à mamie.
hier h. m'a demandé ce que j'allais faire à bruxelles et je lui ai dit que j'avais été publiée dans une revue littéraire et que j'allais à la soirée de lancement pour faire une lecture, d'une toute petite voix, comme si j'assumais pas, non mais je veux pas vous embêter avec ça. elle a rien répondu, elle m'a même pas félicitée, et je me suis demandé ce que ça signifiait pour elle que je sois publiée dans des revues littéraires. pour moi c'est un gros truc, je suis archi fière, je me sens validée, je me suis tellement prise au jeu que mon instagram est rempli de littéraires et je baigne de plus en plus dans ce monde maintenant. mais vu de l'extérieur, depuis la perspective d'h. par exemple, on s'en fout que je sois publiée dans des revues littéraires? peut être qu'elle savait tout simplement pas quoi dire. parfois je me dis que ça les intimide, mais après je me demande pour qui je me prends de penser ça.
je sais maintenant pourquoi j'avais pas envie de venir à la mer, nouveau débordement des égouts dans la cuisine!! en allant chercher ma valise dans la chambre de j. ce soir j'ai fait trainer le plus longtemps possible parce que je voulais pas partir, je me suis assise sur le lit en disant i don't wanna leave à la couette et aux coussins et à la fenêtre et au placard et au tapis et à la table de nuit et à la commode et au cadre avec la photo de mamie posée dessus. je sais pas si c'est le pouvoir magique de la chambre de j. (cf l'été 2004) ou si c'est parce qu'elle était encore imprégnée de ma lecture de pessoa de la veille, mais j'avais le coeur brisé de partir.
en allant à la pierre plantée j'étais seule avec h. dans sa voiture, on regardait la tête de gaïa sortir de la fenêtre de la jeep de f. devant et à la radio ils parlaient des bateaux de l'escale à sète qui étaient en train de sortir du port et puis au retour elle m'a emmenée à l'endroit d'où on voit sète et la mer pour voir si on voyait les bateaux partir mais on a rien vu. mais j'ai vu un écureuil courir sur une branche et je regardais les pins et les vignes défiler par la fenêtre ouverte et je regardais h. qui conduisait et je pensais à ces dernières semaines au luxembourg et à la mort et tout d'un coup j'ai eu envie de pleurer. je me suis retenue mais j'avais envie de lui dire tout. qu'au luxembourg j'ai envie de mourir mais ici non. j'avais envie de lui demander si la prochaine fois que j'aurais envie de mourir je pourrais venir dormir chez elle, comme antidote, et puis qu'elle m'emmène à la pierre plantée tous les jours dans sa voiture avec la vitre ouverte sur les pins et les vignes.
la maison d'h. et f. m'a tellement guérie que j'étais d'excellente humeur à midi à table à côté de g. l'autre boulet de la famille sans vie sociale, malgré mon mal de ventre des règles, rien ne m'atteignait. en petit (gros) bonus j'avais un message de r. sur mon téléphone qui disait rien de particulier mais il m'a fait rire et le simple fait qu'il m'écrive a suffi à me coller un gros sourire sur les lèvres parce que ça veut dire qu'il est pas fâché avec moi (pourquoi il serait fâché? je sais pas, il faut demander à mon cerveau ravagé) et qu'il m'aime toujours.
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homomenhommes · 8 months
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story: JOURNAL D’UN CUL JOUISSIF / 17
17 | BRANLETTE DEVANT PORNO HÉTÉRO
Cette aventure s'est déroulée quand j'avais 26 ans.
Vous vous reconnaissez dans mes souvenirs ou vous les appréciez ? Envoyez un petit message à [email protected]
Ce dimanche-là, le temps était pluvieux et venteux. À peine levé du lit, je ne pus m'empêcher d'allumer mon ordinateur afin de me connecter sur mon site de drague préféré. C'était un temps à passer sa journée bien au chaud chez soi à se faire défoncer le cul.
Je me préparai un petit déjeuner et retournai devant mon écran d'ordinateur. Aucun mec ne se semblait être disponible le jour-même. Les propositions qui m'étaient faites n'étaient que pour la semaine à venir. J'allai me préparer en laissant mon profil en ligne.
Je pris le temps de me raser le cul avant de me doucher et de me faire un petit lavement au cas où. Puis je me suis enduit les fesses de crème hydratante et apaisante avant de retourner devant mon écran.
Pendant ma préparation, plusieurs mecs avaient tenté de rentrer en contact avec moi. Certains avaient quitté le tchatte et d'autres semblaient ne pas être dignes de confiance.
Un, par contre, piqua ma curiosité bien qu'il n'ait aucune photo.
"Salut. Moi c'est Sylvain, je cherche un pote de branlette. Avant de répondre, je te demande de bien lire mon annonce car nos recherches sont à l'opposées l'une de l'autre. Après, si t'es intéressé, on peut dial."
Intrigué, je me rendis sur son profil afin de l'éplucher. Comme je le soupçonnais, aucune photo, ni même un seul indice sur son physique. Il se qualifiait d'hétéro et il avait 28 ans. Son annonce disait à peu près ceci : "Recherche pote viril pour branlette devant porno hétéro. Je refuse toutes autres choses que la branlette. Je ne touche pas, je ne me fais pas toucher. Pas d'accessoires ou lingeries féminine, ça ne marche pas avec moi. Juste, deux mecs qui se branlent côte à côte, chacun de son côté devant un porno. J'aime me branler longuement, même très longuement. M'arrêter juste avant de cracher m'excite pour pouvoir reprendre ma branlette. Je ne reçois pas Si tu n'es pas capable de respecter mes choix et le fait que je sois hétéro, passe ton chemin. C'est moi qui ramène le porno."
En effet, nos recherches n'avaient rien à voir. Lui, voulait se branler, moi je voulais me faire défoncer le cul. Mais, n'ayant pas d'autres propositions et, j'avoue, étant curieux, je lui répondis.
"Salut. Désolé, j'étais sous ma douche. Ton annonce m'intrigue et me plaît."
"Super. J'ai cru que tu n'étais pas intéressé. Si t'as des questions, n'hésite pas."
"J'en ai quelques-unes oui. T'inquiète, j'ai bien compris que seule la branlette était ton trip. J'aurai simplement savoir d'où te venait ce fantasme, si s'en est un. Et pourquoi tu étais venu sur un site de rencontre gay pour ça."
"C'est bien un fantasme. Il remonte à mon adolescence quand, avec mon meilleur ami, on se branlait devant les pornos de son père. Je n'ai jamais eu d'attirance pour lui mais cette complicité me plaisait. Plus vieux, j'ai tenté de retrouver cette complicité mais sur tous les sites de rencontres hétéros que j'ai fréquentés, les mecs me traitaient de pédés. Je me suis donc tourné vers les sites gays."
"Je comprends. Ça n'a pas dû être simple pour toi. Je suis partant mais je ne peux pas te garantir que j'arriverai à bander, surtout devant un porno hétéro."
"T'inquiètes. Comme je t'ai dit, ce n'est pas forcément ça que je recherche, enfin pas seulement. C'est une complicité entre mec viril. Je sais ce que tu recherches et des concessions que tu fais pour mon fantasme."
"Viril... Eu t'as conscience qu'habituellement je me fais défoncer le cul."
"Oui. Mais ça n'empêche pas que tu fais viril. Tu fais vrai mec en tout cas. T'as une belle petite gueule de mec viril. Et, je le sens bien avec toi. Tu n'es vraiment pas comme les autres."
"Ah oui ? J'espère que c'est un compliment."
"Carrément. D'une, tu t'exprimes bien. De deux, tu ne m'as pas demandé comment j'étais. Et de trois, tu n'as pas insisté pour autres choses. Ça m'est même arrivé de devoir partir de chez un mec en plein milieu car beaucoup tentent plus qu'une branlette."
"Pourtant, je te trouve clair dans ta recherche. Puis pour ce qui est du physique, peu importe puisqu'on ne fera que se branler."
Nous convînmes d'un rendez-vous en début d'après-midi. En attendant, je me suis changé en enfilant un boxer sous mon jean pour ne pas le mettre mal à l'aise en me voyant porter un jockstrap.
Peu après quatorze heures trente, on sonna à l'interphone. C'était lui. Je lui ouvris en lui précisant que j'étais au pas de ma porte. Vivant au rez-de-chaussée, il était simple de recevoir mes plans en toute discrétion.
Il était beau gosse le salaud et avait l'air sacrément bien foutu. Je compris pourquoi certains mecs tentaient plus qu'une petite branlette avec lui. Il n'était pas beaucoup plus grand que moi, les cheveux noirs, les yeux noisette, le teint bronzé et il semblait musclé sous une veste en cuir marron, une chemise cintrée et un jean Levis 501.
Il me serra la main, ce qui me fit sourire.
Je lui proposai une bière tout en l'invitant à s'installer dans le canapé. Il posa le DVD du porno hétéro sur la table basse et s'assit sur le sofa. Nous discutions en sirotant notre bière de tout et de rien comme de vrais potes qui se connaissaient depuis longtemps.
Au bout d'un moment, il me demanda une seconde bière et s'il pouvait se permettre de mettre le DVD qu'il avait amené. Je lui expliquai rapidement le fonctionnement de la télé et du lecteur de DVD avant d'aller chercher les bières. De retour avec les bouteilles, le film avait commencé. Je me suis réinstallé sur le canapé et regardais ce film qui ne me faisait aucun effet.
Lui, continuait à me parler, relax, en décrivant la scène et la façon dont la "blonde" suçait le mec. En l'écoutant s'extasier ainsi, j'eus un début d'érection.
"Je peux me mettre à l'aise, mec ? J'ai la braguette de mon jean qui va exploser." Demanda-t-il calmement.
D'un signe de tête, je lui fis comprendre qu'il pouvait. Je l'observais, la gorge serrée, se dévêtir consciencieusement en commençant par sa chemise qui cachait un torse et des abdos à faire pâlir certains sportifs.
"Mets-toi à l'aise aussi. Ne sois pas gêné. Pas avec moi, on est pote après tout." Ajouta-t-il en retirant son jean, me dévoilant ainsi ses cuisses musclées et son boxer bien rempli.
Je me déshabillais en ayant honte de mon corps d'éphèbe et de mes cuisses bien fines comparées aux siennes.
"T'es bien fait mec." Dit-il, essayant, sans doute, de me mettre à l'aise.
"Merci. Mais franchement, tu n'as rien à m'envier. T'es foutu comme un GI-Joe."
"Laisse, va. Je te dis que t'as un corps bien fait. Ne te compare pas. T'es bien comme ça. Aller, à trois, on retire notre boxer." Dit-il alors que nous étions tous les deux en boxer.
A trois, il retira son boxer sous mes yeux. Une bite énorme en sortit. J'ôtai le mien également pour libérer ma queue qui bandait un peu plus à la vue de la sienne.
Il se rassit et commença à se masturber. Je pus écarter mon regard de ce spectacle qui me mettait dans tous mes états.
"Détends toi mec. Je te sens tendu. Viens te branler aussi." Me dit-il tout naturellement.
"Euh... Oui... Excuse-moi... C'est juste que... Enfin, elle fait combien ta queue ?" Demandai-je en salivant.
"23 cm. Pourquoi ?" Répondit-il sans se rendre compte qu'elle me rendait de plus en plus bâtard.
"Euh... Non... Pour rien." Dis-je en m'asseyant à ses côtés sur le canapé.
Nous nous branlions ainsi durant un petit moment quand il me demanda si tout allait bien.
"Oui, ça va pourquoi ?"
"Tu ne bandes pas vraiment. Si tu veux qu'on arrête, faut me le dire."
"Non. T'es fou. Ça me plaît. C'est juste que, comme je suis homo, le porno hétéro, ce n'est pas trop mon truc."
"Pourtant, tu bandais bien au début."
"Pour tout t'avouer, c'est ta queue qui me faisait bander."
"Bah, pas de problème, tu peux me mater me branler si tu veux."
"Ce n'est pas si simple malheureusement."
"Explique-moi, on est pote maintenant. Franchement, je t'apprécie vraiment. Je veux que toi aussi tu prennes plaisir."
"Bon, ok. Ta queue m'a fait bander, oui, mais elle a aussi réveillé le passif que je suis. Donc, mon plaisir doit passer par mon cul. Quand c'est comme ça, ma bite devient juste un accessoire. Je ne sais pas si tu comprends."
"Si, je comprends. Enfin, dis-moi si c'est ça. En fait, t'es comme une femme qui veut une queue dans sa chatte. Toi, tu veux jouir avec ton cul et pas avec ta bite "
"Oui, voilà, même si je ne me serais pas comparé à une femme. Mais c'est ça oui."
"Bah si tu veux te masturber le cul, ça ne me dérange pas."
"Sérieux ? Je peux ? Pour ça j'aime me mettre à quatre pattes. Ca te va ?"
"Oui, t'inquiète." Dit-il en continuant à se branler.
Je poussai la table basse devant le canapé et m'installai à quatre pattes sur le tapis au sol, face à lui afin qu'il ait la vue sur mon cul. Je commençai à me caresser la rondelle en passant ma main entre mes cuisses. J'ai voulu choper mon poppers qui se trouvait dans un des tiroirs de la table basse, mais j'ai eu peur de le faire fuir. Je jetai un œil sur lui et le surpris à mater mon cul alors que l'un de mes doigts titillait mon anus qui commençais à suinter de désir et à s'ouvrir. Nos regards se croisèrent.
"Euh..." Commença-t-il en balbutiant. "Je peux te poser une question ?"
"Bien sûr, on est pote, non ?" Dis-je, espiègle, en introduisant deux doigts dans mon cul qui mouillait déjà.
"Je me demandais si ton cul était imberbe naturellement. On dirait le cul de la meuf qui se fait sauter."
"Je le rase de très près en fait. J'aime avoir les fesses très douces." Répondis-je en me doigtant plus énergiquement.
"T'as l'air de prendre ton pied en tout cas. Autant que la salope du film quand le mec lui avait mis dans le cul. Ça fait plaisir." Réagit-il à mes gémissements de bâtard et en s'agenouillant à mes côtés au sol pour se branler avec moi.
"Pas possible. Je ne peux que prendre plus de plaisir en me faisant enculer, qu'elle." Ajoutai-je encore plus excitant le voyant se branler à quelques centimètres de mon cul.
"Ah oui ?"
"Oui. La prostate est très érogène. Ce que les femmes n'ont pas. Quand je me fais enculer, la queue du mec stimule la prostate en tapant dedans. Il m'est même arrivé de juter, sans même me toucher, sans bander, juste en ayant une queue dans le cul."
"Véridique ? A croire que la prostate a été créée pour les mecs se font sodomiser prennent leur pied. Et là, en te doigtant, tu vas éjaculer aussi ?"
"Non, il me faut vraiment une bonne bite comme la tienne dans le cul pour ça." Plaisantai-je en l'espérant très fort.
"Tu veux que t'encule ?"
"Ne me demande pas ça. Je vais me laisser tenter. Regarde ça, je mouille du cul et mon trou est grand ouvert tellement j'en ai envie." Dis-je en écartant mes fesses pour lui montre ma rondelle humide et palpitante.
"Non, mais je suis sérieux. Je sais que t'es un mec mais on a une telle complicité que j'ai envie que tu jouisses. Et c'est grave comme ton cul me fait penser à un cul de meuf. Ce sera comme me branler dans un gant de toilette."
"Merci pour le gant de toilette." Ris-je.
"Non mais arrête. T'as très bien compris. Alors, je t'encule ou pas ?"
"Avec plaisir." Osai-je dire avec enthousiasme. Sur le moment, je ne voyais que cela à dire.
"Ok. Je fais comment ? Je ne veux pas te faire mal."
"C'est gentil mais, franchement, vu mon état d'excitation, tu peux y aller comme un bourrin. Fait comme si j'étais l'une des meufs de ton porno. Ne te préoccupe pas de moi. Dans tous les cas, vu la taille de ta queue, je jouirai du cul."
Toujours à genoux, il se plaça derrière moi, entre mes jambes, et mit maladroitement une main sur l'une de mes fesses, et se servit de l'autre pour guider son énorme bite devant mon trou humide et palpitant. Il se contentait de caresser ma rondelle avec son gland, tout en se branla, puis tenta de légers va-et-vient timides.
Je sentais qu'il n'osait pas introduire son gourdin en moi. Sûrement que l'idée de baiser un mec le répugnait vraiment. J'ai pensé, un court instant, lui dire qu'il n'était pas obligé de m'enculer mais j'étais en mode bâtard et hyper chaud. Alors, dès que j'ai senti son gland à nouveau sur ma rondelle, je tentai un mouvement de recul afin d'engloutir entièrement sa queue dans mon cul et fis de légers mouvements de bassin.
"Oh putain. Oh putain." Cria-t-il.
"Ça va ? Je suis désolé. J'en avait trop envie. Tu veux qu'on en reste là ?" Réagis-je en faisant coulisser mon cul le long de sa queue.
"T'es fou. Non. C'est trop bon. J'ai juste été surpris. C'est rentré facilement. Ça sert plus qu'une chatte."
"Et c'est mieux ?" Demandai-je, toujours le cul embroché sur son énorme bite.
"C'est différent mais super kiffant. On peut arrêter de parler s'te plaît."
En silence, je continuais à faire glisser mon cul d'avant en arrière sur le long de son gourdin quand il me prit par les hanches. Je ralentis net la cadence.
Je sentis alors ses mains m'agripper plus fermement par les hanches puis il commença à m'imposer son propre rythme. Je vis son reflet sur l'écran de la télé qu'il fixait presque maladivement. Je pris conscience qu'il ne me baisait pas, mais qu'il se servait de mon cul comme d'un sex-toy ou d'une poupée gonflable. Ce qui, sur le moment, ne me posait aucun problème puisque je jouissais du cul.
Il me défonçait le cul sans se soucier de ma personne. Mon cul n'était qu'un objet qu'il utilisait pour branler sa queue. Il ne parlait plus. Je prenais mon pied alors que je n'avais pas imaginé que ce "plan" aurait pu déboucher sur une baise sauvage et bestiale.
Comme il aimait se branler, il faisait durer le plaisir. Il cessa à plusieurs reprises ses coups de bites pour les reprendre quelques secondes après. Je savais qu'à chaque fois, il était sur le point d'éjaculer et cette pensée m'excitait encore plus. Il était très endurant et j'étais heureux qu'il se serve de mon cul comme d'un branle bite.
J'étais en totale extase. Même sans mon poppers, je n'avais plus aucun repère. Seul sa grosse queue qui me ravageait le cul me semblait réel. Je me donner à lui et ma rondelle avait palpitait autour de sa bite qui ne demandait pas. Il stimulait ma prostate comme s'il savait où taper pour me faire jouir du cul.
Je sentis une nouvelle fois qu'il voulut se retenir d'éjaculer. Seulement, pour cela, il logea sa queue au fond de mon cul en tapant violemment sur ma prostate, ce qui a provoqué ma propre éjaculation alors que je ne bandais pas. Ma jouissance a eu pour effet de provoquer la sienne car mon anus battait autour de sa queue au rythme des jets de sperme qui jaillissaient de ma bite molle.
"Putain. Trop bon. Quelle branlette. Je ne m'étais jamais branlé comme ça." Dit-il en déculant de manière désinvolte.
J'étais épuisé et l'écoutait s'extasier sur cette branlette mémorable. Je me suis relevé le cul suintant de sperme.
"Content que cette branlette dans mon cul t'ait plu. Tu m'as défoncé comme une bête et tu m'as fait jouir du cul pendant un bon quart d'heure tout en me faisant cracher tout mon jus sur le tapis. Puis sentir le tien m'inonder le cul m'a plu à un point, t'as pas idée." Dis-je afin de lui rappeler que mon cul l'avait largement aidé dans sa branlette.
Nous sommes restés très amis durant plusieurs années après ce jour-là. Plus rien ne s'est jamais passé entre nous. Il refusait même d'en reparler. Je respectais ce choix. Seule chose qui m'avait dite était le fait qu'il avait cessé ces plans branles après notre rencontre. Nos conversations lui suffisaient d'après ces dires.
Nous nous sommes perdus de vue lorsque je me suis installé avec celui qui est mon mari aujourd'hui. Notre complicité me manque.
LE CUL JOUISSIF
F I N
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alexisgeorge24 · 6 months
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1 novembre :
Matinée dédiée aux corvées: séchage de tente et du sac de couchage, nettoyage des chaussures et de la popote, lessive, etc. L'après midi je constate avec regret que le seul musé qui m'intéressait est fermé car c'est jour férié. Pas grave je fais un massage "Inka" à la place. Les dommages du sac lourd sont rafistolés et la masseuse me met des pierres brûlantes sur tout le corps.... autant je pense bien tenir le froid, mais c'est au détriment de ma tolérance à la chaleur... J'espère que ça sert à quelque chose au moins. Le soir je mange une pizza familiale et je refais mon stock de calorie. Puis bus de nuit pour Puno sur le lac Titicaca.
2 novembre :
Arrivé au aurores, je pose mon sac à l'hôtel et j'enchaîne avec un tour organisé à la journée sur ce lac situé à 3800m d'altitude et dont la superficie est égale à 14 fois celle du lac Lémen. Je m'attends au pire pour cette journée d'attraction touristique, mais le lac est sur mon chemin vers La Paz, autant en profiter. On commence par visiter les îles flottantes (artificielle, en roseau) Uros où habitent les communautés du même nom. Elles ont abandonné leur activités de pêche pour se dédier exclusivement au tourisme (Ça a dû être sympas le covid). Puis visite de Amantani, une autre île avec d'autres communautés où on y fait une ballade de 1h. Puis retour à Puno (~6h de bateau en tout). Pizza et 1er Pisco Sour après quasiment 1 mois au Pérou et à la veille de mon départ pour la Bolivie.
3 novembre :
Bus pour Copacabana, ville supposée charmante au bord du lac Titicaca côte Bolivien d'où plusieurs excursions peuvent se faire, comme par exemple la fameuse Isla del Sol. Je n'y resterai que 1h le temps de manger et visiter la cathédrale... J'ai besoin de hautes montages andines, pas de paysages grecs de qualité contrefaçon chinoise. Donc bus pour La Paz. Ce qui me fera une journée transport mais sans regrets.
4 novembre :
Visite de la très moche La Paz. Bon je suis un peu sévère, elle a un certain charme mais uniquement lorsque contemplée de façon très macroscopique. En prenant par exemple le téléphérique qui fait office de métro, on peut prendre de l'altitude et admirer la ville qui s'étant dans une cuvette (et qui y déborde allègrement) avec au loin des glaciers. Les panoramas sont impressionnants sur cette "Toulouse" (tout est en brique mais je ne penses pas que ce soit pour des raisons esthétiques) et je passe 2h dans le téléphérique à faire toutes les lignes possibles. Sinon je visite quelques églises et me ballade à pied dans la ville, mais franchement c'est pas Rome.
5 novembre :
Parmis les glaciers qui dominent au loin La Paz il y a le Huayna Potosi à 6077m (!!!), et comme il fait beau les 3 prochains jours, je m'embarque dans une rando vers son sommet. Le premier jour (sur 3) consiste à rejoindre le camp bas (4800m) en voiture et de s'entraîner avec les crampons et piolets sur une langue du glacier qui s'étend pas loin du refuge. 1er expérience pour moi avec un tel équipement et dans un tel environnement. Je prends du plaisir à marcher sur le glacier puis de grimper un mur de 10m. Évidement je suis encordé et j'ai un guide personnel.  Journée tranquille physiquement et nuit dans un refuge confortable où je fais la connaissance d'un groupe de 10 personnes avec qui je passerai les 2 prochains jours.
6 novembre :
Grasse matinée. Pour des raisons d'organisation entre les groupes qui se succèdent vers le refuge "haut" (5270m) et d'acclimatation pour les fragiles (comme moi il y a maintenant un mois) la journée sera tranquille aussi. Vers 12h00 on part pour le prochain refuge. Je fais le trajet tout seul, sans suivre le groupe, en 1h. J'avoue être particulièrement en forme, je suis très excité de faire mon 1er sommet > 6000m. Mon rythme impressionne les guides et le groupe qui me suit. Du coup mon guide décidera de me faire partir du refuge pour grimper le sommet 1h après les autres. Sinon je risque d'arriver trop tôt pendant la nuit et de me geler les gamètes mal. Mais avant cela on dîne à 17h00 et se couche à 18h00. Réveil prévu pour 00h30 mais j'ai vraiment du mal à dormir, j'ai mal à la tête. Mais c'est le seul symptôme de l'altitude. Au Kilimandjaro c'était bien pire, et cette référence me donne de la force et je reste très positif pour l'ascension.
7 novembre :
Au réveil je pense avoir tout de même réussi à dormir 1h, et surprise, je n'ai plus mal à la tête. J'avale le petit dej, enfile crampons et harnais et c'est partit pour l'aventure. Tous les voyants sont au vert lorsqu'on commence, avec mon guide, à marcher sur le glacier. Je suis forme, je n'ai pas froid (je ne porte pas ma doudoune et il fait -7°C), pas de symptômes de mal d'altitude, la glace n'est pas couverte de neige et les crampons accrochent bien. Ce qui fait qu'on fonce, on double tout le monde et 3h30 plus tard on arrive au sommet, tous seul. Les 2es plus rapides atteindrons le sommet en 5h. Mais il fait encore nuit et on attend 1h dans le froid que le soleil se lève. Les paysages me réchauffent les yeux et par conduction thermique tout le corps (et non le boulot ne me manque pas!). Après la séance photos mais sans le drone (que j'ai trimballé mais qui a complètement gelé le rendant HS pour le moment), nous entamons la descente. Je prends conscience alors des paysages, de jour cette fois, et j'embête mon guide à faire plein de pauses pour capter par caméra les vues (le drone a décongelé). Arrivé au refuge je fais une siete en attendant les autres, qui seront dans l'incompréhension totale lorsque je leur donne mon temps d'ascension. Mon ego est flatté, surtout que je n'ai pas l'impression d'avoir poussé mes limites physiques. Puis retour au camp "bas", trajet jusqu'à La Paz, douche, sieste, dîner, bière, dodo.
Bilan Huayna Potosi: 13km, 1500m d+ (l'effort n'est pas du tout représentatif de ces stats)
8 novembre :
Et non, pas de repos, réveil à 6h30 pour visiter 2 canyons dans les environs de La Paz:  le Canyon de Palca puis la Valle de las animas. C'est assez uniques comme paysages, les canyons s'étant formés dans la terre (bien plus malléable que la roche) et donnant des formes de pâte à modeler faite par un enfant de 3 ans (mais un enfant avec une fibre d'artiste). Sur le chemin je ne croise que des chiens qui me feront sortir de ma zone de confort plus qu'au Huayna Potosi...
Bilan : 21km, 800m d+
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coeurencrise · 8 months
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Ultra Heaven
Maladie qui me pourrit la vie Ulcère crânien d'où surgissent mes démons Démons me prenant le corps à n'importe quelle heure Démons me sifflant aux oreilles Démons dénués de pudeur À mes trousses comme une ombre puisant sa force dans les ténèbres Entre rêve et éveil, du matin jusqu'aux prochaines aurores Tout simplement immortels, prêts à de nouvelles horreurs Le diable danse la java et il est là J'ai le jazz à l'âme Personne pour comprendre ça Mes soupirs embrassent mes sourires Des amis Des amants Des frères siamois Fatigue de vivre et fatigue de vouloir tant mourir Tout se conjugue et pourtant rien ne va Voilà qu'elle arrive, la sotte Entre déprime et ivresse d'aimer Haine Colère Mépris Je déteste exister Contrainte de respirer pour expier mes pensées L'oxygène me vient par vagues Par déferlantes Puis vient m'étouffer quand ça lui chante Borderline Gros bordel tu me diras Saloperie de trouble mental J'aurai ta peau Je te battrai quitte à me tuer s'il le faut Dire que je vais devoir te subir toute ma vie Toi qui reflètes chacune de mes moi Métamorphosée cent fois par mois Rien n'a de sens Oui je sais tu me le répètes Va crever en enfer Oui je t'entends et je te vois Écorchée vive par ton insolence Martelée par l'écho de ta voix Quand donc laisseras-tu tranquille ma tête (Bien qu'elle risque de tomber sans tes chants de fête) Je ne sais plus quoi faire de toi Tu coules en mes veines et c'est vrai Borderline Fais-tu partie de moi Ou m'as-tu faite ?
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aqueencard · 11 months
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3 jan. 2023
arin : yuri yuri : oui ? t'as besoin de quelque chose ? arin : je sais pas trop t'as pas un truc à me dire genre yuri : ????? j'ai du louper quelque chose ????? arin : tu me rendras le bracelet que je t'ai offert gros bouffon
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arin : et ma dignité avec stp yuri : ça sort d'où ça c'est naeun ??? je peux t'expliquer arin : ah bah c'est bien tu devines vite en plus j'vais t'épargner les autres photo j'suis sympa t'as rien à m'expliquer connard j'veux plus te voir yuri : arin, c'est.. non j'arrive même pas à trouver un mytho je suis désolé j'ai merdé est-ce qu'on peut discuter ? arin : j'vais péter un cable parce que tu comptais me mentir à la gueule en plus ? jveux plus te voir me parle pas rase les murs quand je passe c'est tout yuri : c'était une erreur ok ? arin je t'aime je suis désolé vraiment je sais que je ne suis pas excusable mais laisse moi te parler au moins arin : très jolie erreur en tout cas continue de merder avec elletu me parles déjà trop là yuri : non, écoute arin, t'es chez toi là ? j'arrive et laisse moi rentrer s'il te plait arin : t'as intérêt à avoir autre chose que des excuses en bouche yuri : je fais vite, attends moi
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lupitovi · 2 years
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Loïc Namour et Marc Namour - Les fauves
Je sais d'où je viens jamais où je vais Je veille au chevet d'un secret qui me plaît Parlons bien parlons fort parlons court Et si les fauves menacent mes rêves J'entretiendrai le feu autour C'est vrai je cherche encore le prénom de mon ombre J'suis perdu dans la foule dont j'aime tant le nombre Si l'avenir est flou l'horizon n'est pas sombre Et cette envie de vie m'éloigne des décombres Je cherche le bonheur dans les plis des visages Et je salue les gens moi qui suit de passage À mes "je ne sais rien" je veux rendre un hommage Je suis fier d'habiter rue des enfants pas sages Au bord de la folie je protège les miens Sans mesurer les risques puisque rien ne m'appartient Je fais tourner le monde sous mes pieds de vilain Et j'aime quand je tombe je n'ai pas mis les freins Je cherche à pleins poumons je respire où c'est pur Dans l'haleine d'un frère ou au vent d'aventure Je tente parfois je plante mais quand c'est bon ça dure Je cherche des heures calmes à tout de suite le futur Je sais d'où je viens jamais où je vais Je veille au chevet d'un secret qui me plaît Parlons bien parlons fort parlons court Et si les fauves menacent mes rêves J'entretiendrai le feu autour Calligraphe sans kalam Caravane cadencée Agencer les mots pour avancer Je dois franchir les douanes de la pensée Laissez passer place à ma classe inférieure À chaque cadenas y a sa pince-monseigneur À la recherche d'un éden intérieur Je voyage à l'aveugle pour mieux toucher l'ailleurs Nomade dans l'âme que le mystère attire Y a pas à dire la routine y a pas pire L' enfermement me transforme en satire Ici mon cœur s'enflamme pour un pont à bâtir Si je me perds c'est pour mieux me retrouver Mon ton est grave mais m'empêche pas de groover Je changerais bien le monde si je le pouvais J'ai quelques vers en offrande pour le prouver Je sais d'où je viens jamais où je vais Je veille au chevet d'un secret qui me plaît Parlons bien parlons fort parlons court Et si les fauves menacent mes rêves J'entretiendrai le feu autour
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ernestinee · 2 years
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Alors alors, j'ai un peu de temps ce soir et du coup je me suis dit que j'allais voir l’évolution de mon level 10. Des infos sur le tag dans le fond. En gros, tu prends 10 domaines de ta vie, tu mets des points en essayant d'être réaliste, ni optimiste ni pessimiste, d'où l’intérêt de le faire dans un moment neutre, mais en même temps quand on ressent le besoin de le faire, c'est qu'on n'est pas tout à fait neutre. Bref, tu fais comme tu peux mais tu mets des points, et ensuite, tu choisis quelques domaines que tu as envie de faire évoluer, pas forcément tout, tu fais à ton rythme, tu réfléchis à tes priorités. Pour ces domaines, tu poses des objectifs concrets et des moyens de les atteindre. Un exemple tout à fait fictif: santé : 1/10, objectif arrêter de fumer, moyen : consulter/utiliser un tracking/etc. Quelques mois plus tard, tu regardes où tu en es.
Comme d'hab, billet chiant, uniquement là pour que je puisse le relire plus tard. Ne lis pas, c'est chiant, c'est moi moi moi ma vie moi moi et bon, rien de drôle.
Bon du coup, hop. Mon dernier date de mi-juin.
24/9/22 , troisième level 10 de l'année. J'avais fait le 1er en février, je vais noter les points de chaque fois comme ça je vois l'évolution. Ou la régression pour certains domaines.
A ça de faire un graphique.
couple - 6/10 en février, 5/10 en juin et aujourd'hui tadaaaam 3/10
Ca régresse. On ne se comprend plus pour l'instant. On est tous les deux dans une sorte de "no stress, c'est temporaire", on continue de faire des projets, en particulier les travaux dans la maison, parce qu'on déteste cet endroit et on essaie encore de se l'approprier, alors qu'on y est depuis 14 ans et demi. Ca n'aide pas à se sentir bien à deux. On a aussi des projets de vacances. On veut aller au Japon, on veut retaper un van. Les vacances en Italie se sont bien passées même s'il était temps qu'on rentre parce que j'allais en prendre un pour taper sur l'autre. Je crois qu'on ne se voit pas l'un sans l'autre mais pour l'instant la communication ne passe pas, ou passe mal. Je ne sais pas comment faire monter les points. On a eu une discussion jeudi parce qu'il m'a fait une réflexion que j'ai décidé de ne plus ignorer. J'ai passé la nuit à pleurer, et dans mes larmes je suis aller gueuler sur lui et lui dire qu'il fallait vraiment qu'il arrête avec ce genre de réflexions, parce que sinon ça se passerait très mal pour moi, et qu'il aurait l'air malin quand il devrait s'occuper seul de son fils. Je le pensais réellement. Bon du coup, on fait quoi pour que ça s'arrange. C'est compliqué parce que j'ai l'impression que ça doit venir de lui. Il a plus ou moins réagi à ce qu'il s'est passé jeudi soir et il essaie d'être sympa mais pour l'instant je suis encore en colère. J'avais précédemment mis comme objectifs de noter les expos, événements et activités qui pourraient nous plaire, puis j'avais annulé cet objectif en juin, parce que je n'avais pas du tout envie de faire des trucs avec lui et je voyais nos vacances d'un mauvais oeil. En juin, j'avais aussi décidé que j'arrêterais de donner autant d'importance à sa façon de me voir (pour rappel je n'ai jamais autant complexé que depuis que je suis avec lui, alors que je ne suis pas grosse du tout). J'avais prévu d'accepter les compliments. Et j'en ai eus, je les ai acceptés. Donc mission réussie haha. C'est peut-être pour ça que j'ai explosé jeudi quand il m'a encore fait cette réflexion sur mon apparence. C'est peut-être le contraste avec les compliments que je reçois en dehors de lui.
Bon, donc : continuer d'accepter les compliments et de refuser les réflexions humiliantes. et heuu pfff je sais pas. On verra pour le reste quand je serai moins fâchée.
2. Amitié/famille, 9/10 en février, 5/10 en juin et 9/10 maintenant je dirais.
Jolie remontée. J'ai peu de vrais amis mais ils ont une valeur inestimable. Il y a la précieuse, le précieux, et le moteur (une amie qui est également collègue). Chacun, chacune, présent.e à sa façon, avec ses mots. Jeudi, ce sont eux qui m'ont apportée l'affection dont j'avais besoin. Le précieux en début de soirée, le moteur ensuite, et la précieuse est restée presque toute la nuit. Sans le savoir, ils se sont relayés et chacun m'a apaisée. J'ai perdu des gens importants en février et mars dernier, je me suis posé beaucoup de questions et j'ai l'impression de ne pas avoir évolué d'un iota dans les réponses. Je garde cette peur perdre mes amis, proportionnelle à l'affection que j'ai pour eux. Énorme donc. Mais haha 9/10 t'as vu.
L'objectif était de les voir. On va garder ça et profiter pleinement des moments précieux.
Niveau famille: L'ado est ravi que je touche à son univers, il essaie de m'apprendre à jongler mais je suis une quiche. Lui, il jongle avec un bâton du diable depuis 7 ans, et cet été, il a décidé de se mettre aux balles. En deux semaines, il jonglait à 3 balles. Maintenant il fait des figures impressionnantes. Il s'entraine plusieurs fois par jour, il ne rage pas quand il n'y arrive pas, il recommence encore et encore. Je vois ses essais et ses victoires, je le vois faire des tests, imaginer le mouvement dans sa tête, noter des chiffres sur des feuilles, essayer encore... Je lui ai dit ce matin qu'il est inspirant, qu'il est un modèle de volonté pour moi. Ca aussi ça rentre dans le 9/10, même si notre relation était déjà très chouette avant.
3. Santé: 6/10 en février, 7/10 en juin, 8/10 maintenant.
Je n'ai toujours pas vu de gynéco, je n'ai pas non plus osé téléphoner à une sage-femme ni à une doula, je n'ai pas vu le cardio. Mais j'ai commencé le cirque et pris conscience de l'ampleur du chantier, c'est déjà pas mal. Du coup je fais des abdos régulièrement et des exercices de souplesse. Mon amie-moteur m'embarque marcher 5 à 10 km tous les jeudis aprems en fonction du temps qu'on a. J'ai vraiment envie de me laisser sculpter par le trapèze, le tissu et la corde lisse, de voir ce que ça va faire à mon corps (pour l'instant, des bleus et des courbatures). Je fais de l'équilibre sur un câble aussi, avec tout ce que ça implique comme mélange de lâcher-prise et concentration. C'est une association qui me plait. J'avais fait beaucoup de sport de 2016 à 2019, j'étais devenue athlétique et souple et je retrouve certaines sensations, avec en prime le côté ludique du cirque.
Autre truc indirectement relatif à la santé, et c'est un sujet bêtement tabou mais bon, comme personne n'aura lu jusqu'ici je m'en fous. J'ai décidé d'apprécier mes règles. D'ici 10/15 ans je suis ménopausées et mes règles ont toujours été un moment que je déteste, avec des migraines, un corps lourd et mou, des changements d'humeur, des maux de ventre incroyables. Comme objectif: J'ai décidé d'accepter ça comme on accepte que le soleil se lève et se couche tous les jours, parce que c'est comme ça c'est un rythme, et nous sommes des animaux finalement, vivant à l'intérieur de ces boucles. J'ai décidé d'arrêter les tampons parce que je ne suis pas à l'aise avec l'idée d'un choc sceptique qui ne serait pas diagnostiqué (parce que j'ai la phobie du milieu médical, je ne consulte qu'au bout du bout de la douleur), je vais mélanger les culottes menstruelles et le flux instinctif. J'estime assez bien connaître mon corps, je suis attentive aux sensations, je me sens capable de ça. Et surtout, je n'ai plus envie de perdre de temps à détester mon fonctionnement. Mes règles ne me feront probablement pas moins mal mais on accepte mieux les douleurs qui ont une signification et celle-là me permet d'accepter un certain côté animal, le fait d'être moi-même au milieu d'un cycle naturel.
L'autre objectif, ça va être de réussir à passer mes pieds entre mes bras et le trapèze sans aide parce que pour l'instant, il manque un chouia de souplesse et d'abdos. Ca implique les assouplissements et les abdos quotidiens. Et aussi faire le 5km en 40/45 minutes, pour bosser un peu le cardio.
4. Environnement : 7/10 en février, 8/10 en juin, toujours 8/10 maintenant
J'avais fait évoluer mes points en m'occupant de mon coin bureau, et j'avais prévu de gérer le jardin. Il a fait trop chaud, j'avais zéro énergie pour ça donc aucune évolution. En plus ce n'est pas vraiment mon jardin, c'est plutôt celui des voisins, vu comment leur con de chien n'arrête pas de nous aboyer dès qu'on sort un orteil.
Par contre, l'objectif est de taille parce que les projets de travaux dont je parlais plus haut sont relatifs à une utilisation plus consciente de l'énergie. On a mis des panneaux solaires, on va changer le chauffe-eau pour un autre qui consomme moins, et en 2023, on va mettre un poêle de masse, ça va nous permettre de nous chauffer toute l'année (fin d'automne et hiver, et début du printemps) avec 5 stères de bois de récupération de scieries. 100 euros de chauffage à l'année, approximativement ^^ On n'a jamais mis de chauffage électrique, ni mazout ni gaz ici, mais les bois durs ont déjà presque doublé de prix. Alors ce n'est pas uniquement pour le côté financier, ça joue mais il y a une réelle envie écologique. Autre projet, on va essayer d'être petit à petit autosuffisants en légumes, fruits et oeufs. Ca va demander du temps et un apprentissage mais j'aime bien ce défi. Première chose à faire, déblayer le jardin. Il est à l'abandon à cause du con de chien.
5. Don de soi, 8/10 depuis février et finalement je me demande si c'est nécessaire de "se donner". Vaut-il mieux augmenter ou diminuer les points? Je veux dire, dans une démarche qui veille à ce que je me sente bien, est ce que ce n'est pas suffisant et d'être à 8/10? Est ce que monter à 9 ou 10 ne serait pas un peu trop? Le risque de m'oublier? Je donne de moi en permanence quand je travaille, et on pourrait même prendre ça au sens littéral tellement j'ai de consultations que je fais bénévolement.
6. Loisirs : 1/10 en février (bouh!) 4/10 en juin, et 7/10 maintenant.
Le cirque me fait un bien fou, et agit sur mon activité de toute la semaine puisque je m'entraine. Ça me fait prendre du temps pour moi.
Pour l'instant, je ne prends pas de photos, et je ne me suis toujours pas remise à la broderie. Bon j'ai eu beaucoup de boulot, le début de l'année scolaire, c'est assez agité autour des stagiaires, autour des chaises musicales dans l'horaire pour coller aux activités extra-scolaires des patients, et autour des documents d'aménagements en classe pour mes dys.
Alors comme objectif... je pense que pour l'instant ça va. Ca me manque de lire mais il y a un point spécialement dédié à la lecture.
7. Job: 8/10 depuis février. Et 9/10 maintenant !
Mes stagiaires de cette année ont l'air top. Celle de l'unif est absolument géniale, je ne sais pas d'où elle sort toute cette attitude géniale mais je l'adore, son dynamisme, son enthousiasme, ohlala comme c'est frais et comme c'est agréable de transmettre mon plaisir du travail à une personne comme ça! J'ai rencontré celle du lundi et elle a l'air top aussi. L'année va être sympa. Petite cerise sur le gâteau, presque tous mes patients sont en ordre dans leur dossier à la mutuelle, du coup je vais pouvoir en facturer plus que d'habitude, ce qui avant les fêtes de fin d'année est plutôt pas mal. C'est pour ça que j'ai mis un point en plus, j'ai vachement moins procrastiné depuis quelques mois.
Objectif : continuer comme ça, ça va.
8. Finances: 7/10 en février, 6/10 en juin, et 7/10 maintenant
Le petit couac d'avril s'est résolu en août! Une mutuelle avait perdu mes attestations de soins et ne voulait pas me payer mes honoraires. Ca a été une longue apnée, parce que c'est cette mutuelle qui a la plus grande partie de mes patients, mais tout est rentré dans l'ordre après 5 mois. Maintenant je leur envoie tout ça en recommandé, c'est plus prudent.
9. Spiritualité. 5/10 en février, puis 0/10 en juin parce qu j'ai arrêté de me poser des questions aux réponses trop abstraites, et je suis tentée d'arrêter ce point. Peut-être au profit d'un point "philosophie" Hum. On verra.
10. Lecture 7/10 en février, 7/10 en juin et encore pareil maintenant.
Je garde le même rythme de lecture tout en ayant envie de lire davantage.
Si tu as tenu jusqu'ici, il y a des informations plus détaillées sur le plus ancien billet, en cliquant sur le tag
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e642 · 7 months
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Il y a quelques posts de ça, je parlais des décisions que l'on peut prendre au sein de notre vie et qui peuvent nous faire ressentir de la honte lorsqu'il s'agit de les assumer. Si j'ai eu cette discussion avec mon père ce n'est pas par hasard, je l'y ai volontairement amené parce que dernièrement j'ai pris une décision sur laquelle j'ai menti à bon nombre de personnes. J'ai failli même mentir sur tumblr mais au final, pour quoi faire ? Je me suis officiellement mise en couple avec le garçon qui m'a trompée lorsque nous étions en relation officieuse mais bien exclusive. Après avoir fait les tests pour m'assurer que cette erreur n'avait pas déteint sur ma santé, et vu qu'ils étaient négatifs, je me suis sentie soulagée. Soulagée au point de me dire que le vrai problème n'était pas qu'il soit allé voir quelqu'un d'autre mais qu'il ne se soit pas protégé avec ce quelqu'un d'autre. J'ai toujours été quelqu'un de particulièrement angoissée vis à vis des MST, bien plus que la majorité des gens. Ça en est quasiment obsessionnel, d'où la trahison vécue particulièrement mal. Une fois les tests revenus clean, j'ai décidé de pardonner. Et en fait, je ne sais toujours pas ce que ça signifie pardonner. Recevoir des excuses ne m'a jamais fait me sentir mieux, pourtant des fois, j'en attendais beaucoup mais finalement, elles ont toujours été creuses. La plupart des choses pour lesquelles on s'excuse sont seulement dues à un cruel manque d'empathie et de conscience de l'autre. Je me suis toujours plus sentie désolée pour l'autre que la personne ne l'était pour moi. En réalité, ça ne change rien des excuses et donner un pardon est tellement abstrait que ça ne fait pas de sens dans ma tête. Normalement, on ne devrait pas en arriver là pour la majorité des actions faites et regrettées par des tiers personnes. Donc par pardonner, j'imagine que je veux dire que je suis passée dessus parce que j'ai estimé que ses regrets étaient supérieurs ou au moins égaux aux miens. Voir les gens souffrir d'avoir été irrespectueux m'apporte plus de réconfort que des mots maladroits là pour réparer des trucs brisés à jamais. Et, au delà de ça, étant passée si facilement dessus après avoir reçu les tests clean, je ne peux que me dire que je ne l'aime pas. De toute évidence, quand on aime vraiment quelqu'un, on ne lui laisse pas d'autres moyens de se rattraper, du moins, ça devrait être comme ça. Jai pleine conscience qu'on pense/fait souvent l'inverse: accepter car on aime. Ce qui me fait tolérer ce qu'il a fait, c'est pas l'amour que je peux avoir à son égard aussi conditionnel soit-il à l'heure actuelle, non, c'est ce sentiment d'avoir rien à perdre si ça s'avérer vraiment être un mauvais choix. Je ne perds pas quelqu'un que j'aime éperdument, pas un fragment de mon être, ni de la présence car je me sens déjà si constamment seule et abattue. Autant le laisser animer mes week-end. Et comme une expérience sociale, je regarde comment il réagit face à ma tolérance, je le vois faire des efforts. Lui non plus ne m'aime pas réellement car, quelqu'un qui aime n'attend pas un drame pour devenir meilleur, si ? Remarque, peut-être que si mais ça me fait pitié. Pitié de réaliser qu'il m'aide, m'écoute et fait des choses plutôt rudimentaires juste parce que j'e l'ai remis tellement fort à sa place qu'il a décidé de faire mieux. C'est humiliant, surtout pour lui en fait. Comme s'il se sentait obligé de rattraper tous ces mois où il a été médiocre si ce n'est pas simplement insuffisant.
En vrai, je ne dis pas grand chose dernièrement, je me ratatine très fort pour qu'on oublie mon existence ou même de prendre de mes nouvelles. Je fais les cents pas dans mon appartement en attendant le cours suivant. Ma vie est rythmée par ça, je n'ai jamais été aussi régulière, pas parce que ça m'intéresse mais parce que ça comble le temps. Je me suis rarement autant ennuyée dans ma vie, ce sera peut-être bénéfique pour plus tard, j'ose espérer réfléchir au moins aux bonnes choses. La seule chose que je fais en dehors de prendre des notes, c'est être là pour ma maman. Aujourd'hui, elle a appris qu'elle aurait une chimio. Son regard, d'une tristesse presque indécente, m'a fait mal au cœur toute l'après midi. J'en parle à personne de ça. Pour quoi faire encore une fois ? Je n'ai même pas l'énergie, ni l'élan d'expliquer quoique ce soit à qui que ce soit. Je me sens profondément vide et épuisée, tout me coûte et la peur que tout ça ne perdure ne fait que me rattraper et lentement me ronger. Depuis des années, je sais que le réel problème larvant et latent est le manque d'intérêt et d'implication dans ma propre vie. J'ai compris que peu importe le lieu, les études, les gens dans ma vie, mon âge, ect, je ne grandirai jamais assez pour vouloir trouver un sens à tout ça. Je continuerai de me plaindre des années jusqu'au jour où je réaliserai que c'est réellement pénible et irréversible. Chaque jour me donne une raison de mettre fin à ma vie de manière définitive. Je me sens particulièrement monstrueuse dans ma manière de ressentir les choses, ou de ne pas les ressentir, au choix. Quand je vois que mes décisions ne tiennent qu'à une prise de sang, je me demande réellement si un jour je vais pouvoir fabriquer à nouveau des émotions valides et viables. J'aimerais que les choses m'affectent d'un point de vue émotionnel, pas seulement pragmatique. Je suis très mal à l'aise avec moi même parce que j'ai l'impression qu'aucun individu n'arrive à trouver grâce à mes yeux, si c'est hautain à lire, alors c'est aussi hautain à ressentir.
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risunsky · 1 year
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C’est tellement étrange d’interagir en français mais… je souhaitais juste te remercier pour ton investissement artistique. Tu ne fais pas de simples fanarts, mais de vérifiables œuvres d’art qui méritent un long moment de contemplation afin d’en apprécier chaque détail. J’apprécie profondément ta contribution ❤️ Je te vois souvent reposter car tu as oublié de travailler sur un aspect (tkt on ne le remarque pas tellement le reste est impressionnant) mais j’apprécie de voir l’évolution dans ce que tu fais. Au passage tes motifs/ornements sont magnifiques !
hehe oui le fandom est une bulle dans laquelle le moindre mot en français me fait figure d'étrangeté.
C'est à moi de te remercier pour ce message adorable! Même si ma motivation première est de me faire plaisir dans le procédé j'apprécie énormément les retours qui me sont fait, et ça me fait vraiment plaisir de savoir que les détails que je mets dans mes illustrations sont remarqués et que les gens prennent le temps de les examiner.
Effectivement parfois je suis tiraillé entre la hâte de montrer, la nécessité d'être rapide et malgré tout mon perfectionnisme… d'où ces fois où j'ai dû supprimer et reposter haha. Mais je regrette pas quand ça arrive ça revient à montrer un peu des coulisses et faut pas avoir honte d'avoir des ratés, on en a tous et c'est chaque fois une leçon utile.
Je te remercie encore pour ce super message, j'apprécie énormément ! 🧡🧡
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Messieurs dames, bonjour ! Dans le post d'aujourd'hui, nous verrons comment la Touille s'incorpore à son nouvel habitat naturel. Tout d'abord, via la coiffure. Cette oeuvre d'art fut nommée "les algues".
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Ensuite, telle un caméraman ninja, votre chère et tendre s'est aujourd'hui glissée, pour votre plus grand plaisir (et le sien, on ne va pas se mentir)... Dans une colonie d'otaries \o/ (enfin, de phoques à fourrure, on va supposer que c'est ça)
Je suis super contente, j'ai pu super bien les voir ! Je suis tombée sur une troupe de trois un peu par hasard, ils ont été aussi surpris que moi je crois, et le premier s'est enfui en se servant de son voisin comme d'un cousin d'amortissage pour pouvoir sauter de son rocher. Suivi du troisième, le plus à droite sur la photo... Leur camarade a moyennement apprécié 🤣 par contre, une fois dans l'eau, qu'est ce que c'est souple et élégant !
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Je suis donc partie ce matin de mon beau lac d'hier soir, à fusionner avec les chardons locaux qui voulaient m'intégrer à leur prairie.
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Une fois de plus, c'est un ancien filon d'or, d'où le paysage un peu étrange (et le lac d'ailleurs, qui n'existait pas avant qu'ils creusent).
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Direction ensuite le littoral, qui n'est d'ailleurs jamais bien loin en Nouvelle Zélande ! Mission chag point, où je vois mes premières otaries ...
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Et où je me demande s'il existe un seul endroit dans ce pays qui ne soit ne serait ce que "passable", tout est trop beau...
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Puis le phare de Katiki, ou j'espérais voir des pingouins jaunes ! Pas de volatiles, et le phare en lui même n'avait pas d'intérêt, mais c'est là que j'ai observé l'énorme colonie d'otaries !
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Je pars ensuite finir ma journée sur la plage des Moeraki boulders, une petite aberration géologique digne de l'Australie tiens.
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(non, le caillou de la photo du dessus n'a pas été taillé) la plage est couvert de ces grandes boules, 3m de diamètre pour les plus grosses quand même ! Et je vous expliquerais bien comment ils se sont formés, mais mon cerveau n'aime toujours pas la geol, et je n'ai plus internet pour retrouver les explications que j'ai déjà oubliées, je vous dirai donc que si cela vous intéresse, Google est votre ami 😘
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Je me pose ensuite tranquilou sur un parking/aire de pique nique pour y passer la nuit, on verra si je me fais virer de là ! L'avantage étant que je suis à 10m de la plage et orientée plein est, le lever de soleil devrait être royal demain 🥰
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contesdefleurs · 1 year
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J'ai raté le NaNo 2022 et c'est pas grave
Avant de papoter sur mon "échec", qu'est-ce que le NaNoWriMo ? C'est un défi d'écriture où il faut écrire 50k mots en un mois. Pour plus de détails sur ce challenge, plutôt que de copier/coller Wikipédia, je vous partage la page dédiée à ce sujet ici :
Ce défi d'écriture ne nécessite pas forcément d'écrire au moins 50k mots en seulement un mois. Les règles se sont assouplies, et il est possible de prévoir des objectifs à la hauteur de ce que l'on souhaite écrire. Le principe reste le même : atteindre un nombre de mots dans un temps déterminé.
Je voulais me lancer dans l'écriture d'une nouvelle qui me tient très à cœur, j'ai tout ce qu'il faut depuis longtemps pour la construire, la consolider et, enfin, écrire un énième jet (j'en avais écrit plusieurs auparavant). Sauf qu'au bout de quelques jours, je suis à peine parvenue à commencer à écrire. Les semaines sont passées, et je n'ai quasiment rien fait. Une fois le NaNo fini, j'ai pris une décision : ne plus me stresser pour l'écriture. Entre la période qui n'était pas optimale, le désir de relever plusieurs défis sans me ménager, ne pas prendre de plaisir au moment d'écrire, car j'avais d'autres impératifs, le manque d'organisation, tout cela a eu raison de moi, malheureusement. Mes ambitions dépassaient trop mes limites.
Au moment où je commençais à culpabiliser, quelque chose m'a un peu sauté aux yeux : je m'étais mis beaucoup de pression en plus de viser un challenge trop haut par rapport à mes capacités et aux conditions. Pour tenter de comprendre ce sentiment, je me suis demandée dans un premier temps pourquoi et comment faire pour que je cesse de me mettre dans des états pareils. Une fois présent, ce ressenti créait un cercle assez vicieux où j'avais la sensation d'être enfermée dans des tâches littéraires interminables. Comme on a pu le voir et/ou l'entendre dans différentes vidéos et contenus de la communauté littéraire, on se presse trop pour les défis d'écriture, d'autant plus, je trouve, pour des évènements comme le NaNoWriMo ainsi que ses dérivés. En plus des autres soucis que l'on peut rencontrer au quotidien, il était hors de question que je culpabilise davantage pour un challenge que j'aurai, je l'espère, l'occasion de retenter.
J'en suis arrivée à la conclusion que s'imposer un rythme qui ne correspond pas à nos besoins et nos limites crée un lien "malsain" avec l'écriture. Oui, je sais, "merci Captain Obvious", seulement, je n'imaginais pas à quel point ça pouvait me plonger dans un mal-être aussi profond. Cette activité, avec un tel état d'esprit, devient anxiogène et c'est pour cette raison que le blocage s'est installé. On angoisse plus qu'on ne crée, on se fixe des objectifs qui ne correspondent pas à nos envies, nos capacités, sans compter la déception derrière. Car bien sûr "si d'autres y arrivent, pourquoi pas moi ?". C'est là que je me suis demandée dans un deuxième temps : d'où vient cet état d'esprit justement ?
Nous n'avons pas cessé de se le répéter, de le répéter à d'autres : chacun-e a une plume différente, une expérience avec l'écriture qui est unique. Nos parcours sont tellement divers qu'il serait impossible de les lister, bien que des similitudes puissent être visibles au cours de nos échanges. Seulement, le monde littéraire n'échappe pas à la logique concurrentielle et compétitive de notre "merveilleuse" Société. Entre les discours sur la productivité (faire tout dans un temps limité assez court et de manière efficace) et ceux sur la légitimité ("tu n'es pas un-e vrai-e écrivain-e si tu ne fais point ceci ou cela"), nous avons vite fait de culpabiliser, la moindre erreur ou l'abandon deviennent un dans ce cas un "échec".
Bien sûr, ce billet est personnel, je ne prétends rien en l'écrivant, juste partager mon ressenti et l'évolution de ce dernier. On nous apprend tant à suivre une cadence exigeante, et il y a tellement de compétitivité en général, que ce soit dans l'éducation, la création ou même socialement, qu'il devient difficile de prendre du recul. On se compare à d'autres comme si nous avons les mêmes moyens et le même vécu pour écrire, comme s'il fallait suivre un modèle unique, idéalisé, pour enfin se considérer, se sentir légitime et fier-e quand on produit une création littéraire. Après plusieurs années à écrire où je n'ai pas arrêté de dénigrer ce que je faisais, où j'ai culpabilisé de ne pas parvenir au bout de projets ou de challenges, j'ai décidé de me dire qu'en fait, ce n'est pas grave. Tant pis. Certes, nous ne pouvons ni changer nos biais liés à nos conditions de vie, elles-mêmes construites dans un cadre compétitif et qui vend la productivité comme un signe de réussite (ce qui est faux, vous avez le droit de ne pas produire, pas merci le capitalisme...) mais peut-être que dire tout cela et voir que le problème ne vient pas de nous, qu'il s'agit d'un souci bien plus complexe et vaste que ce que l'on pouvait penser, c'est déjà faire un grand pas pour arrêter de culpabiliser en permanence. Le plus important, selon moi, en attendant, c'est de prendre soin de soi, de s'écouter et de ne pas considérer que tout "échec" relève que d'une responsabilité individuelle. Il n'y a pas vraiment d'échecs parfois, je pense, et la fumée idéaliste de la réussite sociale dans laquelle on étouffe ne nous donne pas la possibilité de nous épanouir. Ne pas en avoir conscience, c'est normal, nous grandissons dans ce cadre qui nous empêche de voir au-delà de tout cela. Alors, j'espère qu'avec ces modestes paragraphes, vous y repenserez. De mon côté, je ne vais plus me précipiter et juste apprécier chaque instant d'écriture, chaque étape, même si elles semblent longues quand d'autres publient déjà dans des maisons d'édition, je garde en mémoire que ce qui me donne envie d'écrire ce n'est pas la reconnaissance, bien que cela nous fasse rêver, ne nous mentons pas. Ce qui me donne envie d'écrire, ce sont toutes ces bonnes choses que l'écriture me procure. Vivre des aventures que je ne vivrai jamais, rencontrer des gens dans un univers que j'ai imaginé. M'amuser, encore et toujours, ressentir mille émotions lorsque je dégaine ma plume, et voir également tout le parcours que j'ai effectué. Le tout, en encourageant les autres à aller au bout de leurs rêves et projets. Je vous souhaite de tout cœur d'atteindre vos objectifs tout en vous épanouissant. J'ai raté le NaNo, et ce n'est pas grave. Parce que mes projets verront le jour, et si ce n'est pas tout de suite, alors ce sera pour une prochaine fois.
Merci pour ta lecture et à bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
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