Tumgik
#et j'ai un autre exposé pour vendredi
moinsbienquekaworu · 20 days
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I'm going to Give The Fuck Up
#okay i'm writing the rest in french 1) for spyld purposes because it's 1am but still#and 2) so i can pull that post out next time i'm seeing a therapist and maybe they'll take me seriously#donc je suis censée avoir fait un essai et une présentation pour demain (enfin. dans genre 8h)#et j'ai un autre exposé pour vendredi#j'ai rien commencé j'y arrive pas je peux pas#je suis au bout du bout j'arrive pas à me forcer à le faire je peux pas#c'est comme si ça faisait 4 ans que je courrais et qu'on me demandait de faire un sprint final#genre j'ai encore de l'énergie. mais bien sûr. je suis encore debout et c'est un miracle mais oui grave je vais sprinter#je vais aller en cours demain je vais dire au prof que je peux pas et que j'ai pleuré dessus plusieurs fois (ce qui est vrai)#et lui demander ce que je peux faire parce que là c'est pas possible#et on va voir!#je suis au bout de ma vie je n'en peux plus#plus le temps passe plus je me dis que ça vaudrait le coup d'abandonner et de rater mon année juste pour que ça s'arrête#ça fait des ANNÉES qu'à chaque période d'exam j'ai l'impression d'être un tout petit animal#qui s'est replié dans un coin de la pièce parce qu'un prédateur se rapproche#je suis dos au mur y a nulle part où aller et la menace se rapproche encore et encore et je peux rien faire#et je suis hors de moi tellement j'ai peur et je suis stressée#des mois et des mois que j'ai cette image de moi en toute petite souris qui gratte frénétiquement le mur derrière elle#parce que je peux pas aller devant moi. c'est là qu'y a le prédateur et je peux pas! je peux pas!!!#je peux pas fuir par là mais c'est la seule sortie et je vais pas y arriver et il faut que je parte il faut que je m'en sorte#si je reste là je vais mourir mais y a nulle part où aller et je suis pas en état de prendre une seule décision logique#je suis juste en train de paniquer et je peux rien y faire et il faut que je sois ailleurs où que ce soit mais pas ici pas ici pas ici#et toutes les fois où j'ai réussi à me mettre aux devoirs j'ai réussi à esquiver les conséquences mais pour combien de temps?#j'ai une semaine de répit. deux peut-être. et des fois ils faut que je le refasse immédiatement après et j'ai plus ce qu'il faut#si j'arrivais pas à me détacher de ça je serais paralysée toute la journée et je pleurerais au moins deux fois par jour#je mangerais pas je boirais pas je me doucherais certainement pas je parlerais à personne et je ferais absolument rien#rien qui me fait plaisir rien qu'y faut que je fasse rien rien rien. je serais figée tellement je suis stressée#du coup j'ignore et on dirait plus ou moins que ça va de l'extérieur mais je fais des crises de nerfs toutes les semaines#wow i have a ramble tag now
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alain-keler · 21 days
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Vendredi 15 avril 2022.
C'est ce qui s'appelle un oubli, une erreur de jugement. Cette photo a été réalisée dans le cadre de la grande commande photojournalisme pilotée par la BNF*. J'en ai choisi une autre qui sera peut-être exposée quelque part. 
  Nous sommes à sainte Sigolène, en Haute Loire, pour la procession des pénitents blancs, perpétuée le vendredi saint. 
J'avais été averti par Ludovic A., enseignant en Haute-Loire, passionné de photo et créateur avec un collègue d'arts plastiques d'une association pour mettre en avant le travail de leurs élèves en photographie argentique, sérigraphie et gravure.
Aujourd’hui c'est vraiment cette photo que je préfère de la série.
En photographie, il faut donner du temps au temps. C'est aussi comme cela que j'ai retrouvé une photo quarante cinq années après l'avoir prise, et aujourd'hui c'est l'une de mes préférées.
* Radioscopie de la France, actuellement exposé à la BNF François Mitterrand et extraordinairement bien géré par Héloïse Conesa et Emmanuelle Hascoët. 
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profenscene · 1 year
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Vendredi 10 mars
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Cette semaine d'une rare densité ne m'a pas permis de corriger les copies des cinquièmes. Je suis donc arrivé une heure plus tôt et me suis installé dans ma salle pour terminer ce fichu paquet.
Petits coups discrets à la porte. Les sixièmes.
"Monsieur vous êtes là ? Mais vous avez pas cours ? On voulait juste savoir si on pouvait prendre nos exposés pour les continuer en permanence. - Euh oui, bien sûr, je vais vous les chercher."
Je récupère les affiches inachevées que je leur tends. La poignée de mômes présents semble hésiter.
"Il vous fallait autre chose ? - En vrai, en permanence, les tables elles sont toutes petites... - C'est vrai, il y a pas mal de bruit..."
Évidemment.
"Vous voulez qu'on aille demander à la vie scolaire si vous pouvez rester ici ? - Ouiiiii ! - D'accord, mais vous travaillez calmement, j'ai beaucoup à faire, moi aussi. - Promis !"
Ce sera une heure toute douce. Ils sont une dizaine à calligraphier en tirant la langue, à colorier avec des feutres pastels. Diana Krall chante doucement dans la salle 101 pendant que je remplis la case de commentaires. "C'est joli, comme musique, monsieur, c'est sur Youtube ?"
Ce n'est absolument pas un geste altruiste de ma part. La semaine passée a été intense et coupante. Les petites voix des mômes sont autant de pansements, tout comme l'est leur joie à être là.
On a été heureux.
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alexisgeorge24 · 6 months
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16 novembre :00h00 c'est une bonne heure pour débuter une journée si on a l'intention de profiter du lever de soleil au sommet d'un volcan. 2 heures de 4x4 pour se rapprocher au maximum du Parinacota à la frontière du Chili à 5100m. On est 4 en comptant notre guide. On passe rapidement de 0 à -10° en quelques 100aines de mètre d+. J'ai les mains congelée mais c'est le seul problème technique. Le cardio et le morale sont au top, et en 4h30 on atteind le sommet qui est à 6300m (!!!). Les derniers 300m étant particulièrement éprouvants puisqu'on avait l'impression que le sommet tout proche était inatteignable. Arrivé en haut évidement la vue est à couper le souffle, surtout à 06h30 aux aurores et avec le volcan jumeau du Paniracota juste en face, le Pomerape. On redescend en 1h30 puis s'enchaînent:
Retour à l'hébergement, taxi jusqu'à la frontière, bus jusqu'à Patacamaya, bus jusqu'à Oruro, pizza et visite express de la ville, bus de nuit jusqu'à Sucre.
Bilan: 7km, 1200m d+
En parallèle, Jessica fait mieux que moi avec une ascension à 9000m en 30min depuis l'aéroport CDG. Arrivée à Zurich escale de 6h avant de prendre le vol de nuit vers Sao Paulo et être sur le même continent que moi.
17 novembre : Arrivé de bonne heure dans le logement qu'on s'est réservé avec Jessica, j'en profite pour faire une lessive et prendre 5 douches. 4000km à l'est, Jessica termine un vol pénible car "peu d'espace pour mes jambes, à côté d'une personne un peu imposante et derrière une personne qui s'est littéralement allongée sur moi. Je retiendrai un mauvais souvenir de ce vol. Puis escale de 3h à Sao Paulo avant d'embarquer vers Santa Cruz. Arrivée en Bolivie, je passe la police aux frontières puis en voulant me diriger vers les couloirs de correspondance, j'aperçois mon sac de rando par terre avec d'autres bagages. Heureusement que je l'ai aperçu car j'ai du de nouveau m'enregistrer pour le dernier vol vers Sucre. Ensuite j'atteins enfin la ville pour retrouver mon Alexis qui est venu me chercher à l'aéroport vendredi vers 17h30".
Arrivés à la chambre, sieste méritée pour Jessica puis bar où elle découvre, à sa bonne surprise, les prix des cocktails en Bolivie.
18 novembre: Journée dediée à la visite de Sucre. Pour briller en société, il s'agit de la capitale constitutionnelle du pays, qu'est-ce que cela veut dire ? Que dans la constitution il est indiqué que la capitale c'est Sucre, voilà. La capitale de facto c'est La Paz (où siègent le gouvernement et autres institutions gouvernementales) et la capitale économique Santa Cruz. Bref, la ville est à 2800m, je suis donc au club med mais Jessica sent les montés. On commence la journée en prenant des churros AU DULCE DE LECHE. Ensuite on se dirige vers le museo del Tresoro où sont exposés des bijoux et pierres précieuses qu'on peut trouver dans le pays comme l'Ametrine Bolivienne (j'espère pouvoir caler cette information un jour lors dun diner). A défaut de trouver toutes les églises et cathédrales ouvertes au public, nous faisons un tour au marché ou je me pète le bide aux salades de fruits. On termine la visite par la Ricoleta, qui pour le plus grand plaisir de Jessica est à 100m d+. Belle vue sur la ville, visite d'un couvent et des musées sur les techniques de tissages indigènes. Bières/cocktails au même bar que la veille puis direction la gare routière pour notre bus de nuit vers Uyuni.
19 novembre: Arrivé à 5h30, ça nous donne le temps de prendre un petit déjeuner, trouver une agence pour un tour de 3 jours et organiser la suite de notre voyage au Chili. A 10h30 on charge le 4x4 et on commence par un "cimetière" de trains et locomotives. Nous n'avons aucune explication de notre "guide" Alex qui s'avérera tout aussi inutile que les locomotives. J'imagine qu'il s'agit d'anciens moyens de transports pour les mines du coins. En tout cas dommage pour le manque totale de conservation mais ça reste divertissant de grimper sur et dans les loco toute rouillées. Après ça, direction le Salar d'Uyuni, un désert de sel à perte de vue tout blanc avec un ciel bleu magnifique et quelques volcans au loin. Le desert est tellement impressionnant que de loin on voit le reflet des montagnes sur le sol. Il n'y a pas de mots pour décrire ce que l'on voit c'est sublime. Puis on s'enfonce un peu plus dans le désert, on déjeune dans un batiment en sel, puis de nouveau dans le désert mais cette fois éloigné des autres touristes pour pouvoir faire des photos. Ensuite on s'arrête sur une "île" de cactus géants. Jessica commence à en chier avec l'altitude (3600m). On termine la journée en admirant le coucher de soleil sur les montagnes en plein milieu du désert, spectacle incroyable. Nuitée dans un hôtel familiale de San Juan sans eau chaude. De toute façon les douches c'est pour les fragiles. Jessica n'est pas étonnée des vacances que je lui ai préparées.
20 novembre : On quitte le Salar pour s'enfoncer dans un désert qui me rappel le parc de Sajama. On roule au pied du Volcán Ollagüe que je capture avec mon drone à bord du 4x4, on s'arrête à des lagunes où habitent des flamands rose, on se promène dans une "forêt" de rochers, observe ves vigognes sauvages et des lapins andins. Le mal de tête de Jessica s'accentue lorsque qu'on remarque qu'on est à 4400m. On termine la journée avec la laguna colorada dans un paysage dessiné par Van Gogh puis par une région avec des fumerolles qui doivent se transformer en geysers tôt le matin (quand il fait très froid). A l'auberge, après le dîner, je laisse comater Jessica pour aller me baigner dans des thermes d'eau chaude sous un ciel chargé d'étoiles. Je traîne pas trop et je rentre tenir compagnie à Jessica qui passera l'une des pires nuits de sa vie.
21 novembre : Jessica se réveil avec du plomb dans la tête et c'est partie pour continuer notre visite, youhou. On ne visitera qu'un lac puis direction la frontière chilienne. On frôle la prison à cause de Jessica qui avait oublié dans sa poche un citron vert au moment de passer la douane. Je nous esquive un interrogatoire musclé en le balançant dans la poubelle en prétextant vouloir aller aux WC. Une fois sortie de mon personnage d'agent 007 je m'aperçoit qu'on pouvait le déclarer en 2 min sans être embêté. La douane passée, au plus grand plaisir de Jessica nous passons de 4700m à 2400m en arrivant à San Pedro. Le mal d'altitude disparaît progressivement et elle peut à nouveau se considérer en vacances. Puis s'ensuit une séquence d'événements peu intéressante mais agréable par son efficacité : check-in, douches, bus de 1h pour Calama, déjeuner, achat carte SD (oui Jessica s'est ramenée avec l'appareil photo sans vérifier s'il y en avait une dedans), location de voiture, route jusqu'à San Pedro, contemplation couché de soleil sur la valle de la luna, apero/dîner. On découvre alors que ce village touristique est très charmant et offre plusieurs choix de restos et bars, ce qui n'est PAS DU TOUT la norme depuis le début de mon séjour dans les Andes.
22 novembre : 2h de route pour atteindre Piedras Rojas, une énorme lagune peu profonde donnant à l'eau une couleur turquoise, entourée de sable blanc (ou de sel ou les 2) et ponctuée de roche volcanique rouge. 2e étape sur le chemin du retour aux lagunes Miscanti et Miñiques plus haute en altitudes (= Jessica pas bien). Magnifique avec quelques vicuñas qui s'y baladent mais on est un peu saoulés par les règles bizarres imposées. Il faut préciser que contrairement à tous les autres pays d'Amérique latine, le Chili capitaliste ne croit pas aux biens publiques et tout terrain est privé (ou communale), à savoir donc les endroits touristiques, ne serait-ce qu'une flaque d'eau (je ne déconne même pas, on a du payer pour en voir une) et est soumis à un droit payant à la communauté du coin. On en fera constamment l'expérience frustrante, comme avec ce canyon où lon decide de se poser pour déjeuner mais qui ne paye aucune mine et qu'on devra payer. Après ce petit pique nique on se dirige vers le Salar de Atacama au bord de la Laguna Chaxa remplie de flamands roses qui tapent la pose devant les objectifs. Le Salar n'a rien à voir avec celui de Uyuni, le sel étant mélangé à de la boue, mais les paysages sont tout de même beaux dans ce milieu à perte de vue et chaotique. Le soir on admirera le coucher de soleil depuis un point de vue qui donne sur San Pedro et la chaîne de volcans de la frontière Bolivienne. Dans ce désert, voir les couleurs virer du jaune à l'orange puis au rouge nous fait oublier qu'on est sur Terre.
23 novembre : On continue la visite du désert avec la Laguna Tebenquiche; à travers le sentier qui le longe nous avons différents points de vue sur la chaînes de volcans qui se reflète sur l'eau de la lagune qui est un miroir parfais grâce à l'eau qui n'est que superficielle. Puis direction la star du coin, la Valle de la Luna. En voiture et à pied nous nous promenons dans ces formations de terre, de roche et de sable et on a l'impression que Kubrik va crier "action" à tout moment (oui je fais de mon mieux pour varier les références à des paysages extra-terrestres). C'est tellement beau que je n'hésite pas à braver le sentier pour prendre une photo panoramique. Plus tard une touriste me fera remarquer qu'elle "apprécierait si je restais sur le sentier". Contrairement à ce que l'on pourrait croire, creuser une tombe dans le sable n'est pas chose facile. Le soir on se couche à 00h00 car:
24 novembre : Réveil à 3h30 pour profiter des températures glaciales qui provoquent des geysers au site de El Tatio, à 2h de route de San Pedro. Sur le chemin on fera des haltes pour admirer la voie lactée. Ce n'est pas pour rien que plusieurs observatoires se situent dans ce désert. Arrivés à El Tatio aux aurores, nous faisons le tour du site en admirant une 20aine de geysers plus ou moins importants. Avec le soleil qui se lève derrière les montagnes, le spectacle évolue constamment avec la lumière et les fumerolles comme protagonistes principaux. De retour à San Pedro, on check-out et direction Calama pour prendre notre bus pour la Bolivie le lendemain. Sur le chemin on s'arrête à la Rainbow Valley (valle Arcoiris) qui porte bien son nom. La aussi de la roche volcanique en plein milieu du désert chargée de différents minéraux et métaux qui donnent cet aspect d'arc-en-ciel. Dernière étape avant notre hébergement, le village de Chiu Chiu et son église entièrement à la chaux sortie tout droit d'un western.
25 novembre : Journée dédiée au transfert à Tupiza en Bolivie avec escale à Uyuni après le passage de la frontière. Arrivés à destination on fait le seul bar de la ville qui est une "vinoteca". Je dois visiblement revoir mon espagnol parce que je pensais que "vino" signifiait "vin" et non "vinaigre". On a préféré la pizza.
26 novembre : Le rythme du voyage ralentit mais ce n'est pas plus mal. Visite à pied de la quebrada (vallée) Palala ou nous regrettons presque les entrées payantes du Chili mais qui sont propres... on rentre à l'hôtel pour éviter la pluie puis nous ressortons pour admirer le coucher de soleil depuis le Cerro Cruz.
27 novembre : Visite des environs en tour privé en 4x4. Au programme:
Cañon del Inca, Cañon del Duende, El Silar avec une pause déjeuner à Toroyo en dégustant des tamales prévus par notre chauffeur. Des paysages aux couleurs balayant plusieurs nuances du rouge au marrons. Au cañon del Inca le passage devient de plus en plus étroit et on s'enfonce à pied jusqu'à ne plus pouvoir avancer. Nous sommes tout seul et je peux enfin sortir mon drone sans déranger personne. De retour à Tupiza nous enchaînons direct avec un "rapidito" (taxi, sensé être plus rapide qu'un bus) pour Tarija. L'attente et longue pour trouver un 3e passager pour partager la course, mais ça me donne l'occasion de me couper les cheveux et rendre un peu plus heureuse Jessica. Apres 3h de belle route à travers la montagne pendant la "golden hour" (coucher de soleil), nous arrivons à notre hébergement. Fast food et dodo.
28 novembre : La "capitale" Bolivienne du vin se situe à 1900m et je retrouve enfin un climat méditerranéen après 1 mois dans les Andes arides, ça fait plaisir. Nous visitons la ville avec la jolie place principale, la "casa dorada" qui était la maison d'un noble commerçant bien entretenu et le Mirador de la Loma de San Juan. Nous sommes un peu déçus de la ville car aucune église ne se visite. On apprendra plus tard que c'est commun en Bolivie à cause de vols qui ont eu lieu; les églises n'ouvrent que pour la messe. On arrive tout de même à passer une bonne soirée dans l'un des rares bars de la ville.
29 novembre : tour organisé emblématique de la ville: la visite des bodegas avec dégustations de vin. On commence par une maison qui est sensé faire du vin de haute gamme, et c'est franchement pas bon. On continue avec une autre Bodega qui nous sert du vin mais clairement sa sent la triche tellement ça a un goût de Kir. Les 2 prochaines nous servent des vins passables et à la dernière c'est la fête, on nous sert des vins sans aucune explications. On aura chacun dans les 10 verres au total, la quantité compensant largement la qualité. En plus on passe pour des experts juste parce qu'on est français et les vignerons espèrent nous satisfaire. On dit poliment que c'est pas mauvais. Un des vignerons (le haut de gamme) veut nous impressionner et nous sort et de ses "grand" vin juste pour nous. En effet c'est mieux mais pas extraordinaire non plus. Par contre les dégustations se font au bord des vignes et les paysages rappellent la France du Sud, c'est donc beau. J'aurai aussi gouté un singani (pisco bolivien, eau de vie de vin) excellent, ça ils savent faire. Le soir on prend un bus de nuit pour Potosí.
30 novembre : Arrivés à notre hôtel à 07h00, on prend sûrement ce qui est notre meilleur petit déjeuner tout hôtel, tout pays, confondu ! Une oasis dans ce désert culinaire. Après avoir visité la très jolie cathédrale, on visite la casa de la moneda qui fabriquait et frappait toute la monnaie de l'empire espagnole. Il faut rappeler que la mine d'argent de Potosí est la plus grande jamais exploitée et est toujours en activité. Bizarrement aujourd'hui les pièces viennent du Canada et les billets de France. La raison donnée par le guide c'est le prix de l'électricité (mwe...). Le bâtiment coloniale est en tout cas très joli et on y aperçoit plusieurs engins de frappe du XVIe aux XXe siècle. On embarque ensuite vers un tour organisé pour visiter la mine, ou l'on n'exploite plus l'argent mais d'autres minéraux (zinc, fer, plomb, je ne sais plus). On aprehende un peu car on ne veut pas tomber dans du voyeurisme de misère comme indiqué par certains avis lus en ligne. Finalement on trouve la visite très intéressante; on se ballade avec notre guide (UNE ex mineur, fait rare) dans les galléries du cerro Rico (la roche volcanique permet aucun support de structure pour que ça tienne), on observe sans déranger les mineurs extraire la roches, notre guide les connaît et nous laisse leur donner des boissons et feuilles de coca achetés préalablement au marché (apparemment c'est mal vu de rien apporter). Ils sont tous en train de mâcher des feuilles de coca, ce qui leur donne une grosse boule au niveau de la joue. On monte sur une gallérie supérieure à l'aide d'échelle à travers des trous assez étroits et Jessica n'est pas très à l'aise. On ne visitera pas les galléries inférieures chargées en "j'ai oublié quel gaz issue du volcan" qui provoque systématiquement la mort des mineurs après 15 ans d'activité s'ils ne prennent pas leur retraite. Selon la guide c'est un bon travail, payé largement au dessus du salaire moyen bolivien, mais dont on reconnaît les conditions de travail difficile. Avant de sortir on passe donner des offrandes (cigarettes, coca) à Tio, la divinité de la mine. On le retrouve dans toutes les mines des Andes et c'est un mixe de Dieu, Satan, Pachamama (j'ai pas bien compris), mais qui ressemble surtout à Satan avec un gros zizi.
1 décembre : On n'attendait que ça depuis la veille: le petit déjeuner. Puis fin de visite de cette très jolie ville, qui fut dit-on à un moment la plus grande au monde (mwe, en vérifiant il s'agit du "nouveau monde". A l'apogée de Potosí, Pékin faisait 10 fois sa taille). Avant de partir pour Sucre, nous visitons le très joli Convento de Santa Teresa. A Sucre je découvre une mini brasserie artisanale et enfin, après 2 mois, je déguste une bonne bière. Même Jessica boit 2 pintes.
2 décembre : Dernière journée avec Jessica, on sent la fin approcher et on est un peu tristes. On finit tout de même la visite de la ville entamée il y a 2 semaines avec la casa de la libertad où la déclaration d'indépendance de la Bolivie a été signée (Haut Pérou à l'époque), le Couvant de Santa Clara où notre "guide" nous présente les tableaux en lisant leur pancarte (titre, peintre, date) et la Iglesia de San Felipe Neri où l'on peut monter sur le toit en forme de terasse pour y admirer la ville. Mention spéciale pour les rellenas et empanadas de la pause déjeuner tout aussi bons que pas chères. Le soir on laisse une dernière chance à la cuisine bolivienne dans un restaurant bien critiqué pour ses plats locaux, c'est sans surprise un échec, mais les cocktails sont vraiment pas chers. On n'en profite pas trop car on n'est pas d'humeur à faire la fête, snif.
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jefrozyul · 1 year
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Non à l'idéologie non-binaire à l'école!
Dans la province de l'Ontario, au Canada, ça brasse en ce mois de la fierté.
Cette fois-ci, c'est le conseil scolaire anglophone Ottawa-Carleton qui a été la goûte qui fait déborder le vase dernièrement pour avoir annoncé que les professeurs devront désormais utiliser le pronom iel pour tout les élèves dès septembre 2023.
Vendredi 9 juin 2023 à Ottawa, alors que Justin Trudeau se fait casser les pieds avec l'ingérence étrangère... les esprits se sont vite échauffé à nouveau entre conservateurs et wokistes LGBTQ+ dans l'ouest de la capitale canadienne soit au coin de Broadview et Carling.
Un ras-de-bol parental
Je vous dis et je vous préviens, ce n'est que le début d'un ras-de-bol affirmé chez certains parents qui en ont marre que leurs enfants soient exposé chaque mois de juin à une idéologie LGBTQ+ radicale en particulier celles des transgenres et non-binaires.
Ces parents ont le droit de manifester leur colère mais selon le camp adverse "qui se dit de la bienveillance" ils sont devenu les gens de la pire espèce de l'humanité.
Pour les wokistes LGBTQ+, les individus aux valeurs traditionnelles sont perçu comme des ennemis comme le citait Karl Popper dans La société ouverte et ses ennemis.
La communauté LGBTQ+ est-elle une société ouverte et inclusive dans le sens des termes?
Non, vu que ce sont des individus qui veulent généralement que la planète tourne à la manière.
Entant que gay, j'ai de la misère à saisir les messages ou les intentions de certains membre de la communauté LGBTQ+.
Vous me pensez à court d'argument, la meilleure est à venir.
Si vous croyez que la famille de la gauche est allé au secours du camp LGBTQ+ car on retrouvait dans le camp conservateur... des musulmans. Bizarre pour une gauche qui croit au vivre ensemble et autres fantasmes de ce genre.
Ce n'est plus la gauche contre la droite mais la gauche contre elle-même.
Voilà pourquoi rien ne marche de nos jours chez le parti libéral et le nouveau parti démocratique(NDP), ça créer des visions qui n'ont aucun sens de la réalité.
Go woke go broke!
Sérieusement, je ne comprends pas que ces individus n'aiment pas trop flirter avec la communauté LGBTQ+ et votent pour un parti gauchiste qui les forcent à co-habiter immigrants et LGBTQ+ ensemble?
Mais bon, ça vote pour le moins pire des candidats.
Peut-être que pour eux, l'homosexualité est un péchés mais le coran devrait que voter pour la gauche canadienne est un péchés.
Cette manifestation va-t-elle influencer certains? peut-être oui ou peut-être non. Chose certaine, fini de cacher son ras-de-bol face à l'idéologie LGBTQ+.
Professeurs déséquilibrés mentalement!
Si il y a eu tant de musulmans qui manifestaient dans le camp conservateur, les merdias l'ont à nouveau caché.
Ça va vous choquer mais c'est la réalité...
Deux articles du National Post rapportaient que des professeurs s'adonnent à mépriser des élèves musulmans à cause qu'ils ne soutiens pas le mois de la fierté.
Ça fait si dur la liberté psychique dans le Canada de Justin Trudeau?
Ces jeunes se font dire qu'ils doivent choisir de soutenir le mois de la fierté ou ils ne sont pas canadien ou encore qu'ils n'appartiennent pas à ce monde.
Pas fort
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lesarchivesmagnus · 4 years
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Les Archives Magnus – Episode 12 : Premiers soins
                                                  ARCHIVISTE
Déposition de Lesere Saraki, concernant un service de nuit à l'hôpital Saint Thomas de Londres. Déposition originale faite le 11 février 2012. Enregistrement audio par Jonathan Sims, archiviste en chef de l'Institut Magnus, Londres.
Début de la déposition.
                               ARCHIVISTE (DÉPOSITION)
Je suis infirmière à l'hôpital Saint Thomas, à Lambeth, près de la gare de Waterloo. Techniquement, ces jours-ci, je travaille au Guys and Saint Thomas NHS Foundation Trust, mais le Guys Hospital se trouve sur un site complètement différent, de l'autre côté de Londres, donc pour que les choses soient claires, je travaille à Saint Thomas.
Noël est l'une des pires périodes pour travailler dans un hôpital, et au service des accidents et des urgences, c'est encore plus désagréable. Les retraités qui n'ont pas les moyens de chauffer correctement leur maison, les fêtards ivres qui font des excès et se blessent, même les personnes qui n'ont pas regardé où elles allaient et ont glissé sur une plaque de glace. Noël fait ressortir le côté des gens qui semble toujours les conduire à l'hôpital. J'ai donc été soulagée l'année dernière lorsque j'ai appris que mon dernier quart de travail de la saison allait avoir lieu le 23, deux jours entiers avant Noël lui-même.
C'était la bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle est que le 23 était aussi le vendredi précédant immédiatement le grand jour, ce qui signifie que les gens finissaient de travailler pour les vacances et sortaient pour faire la fête. Lorsque vous travaillez dans le service des accidents et des urgences, peu de mots vous remplissent le cœur d'une telle crainte que le mot "célébration".
Cette nuit-là n'a pas été aussi mauvaise que certaines que j'ai vues, quelques fractures et quelques blessures dues à la drogue, mais pas de bagarres ni d'ivrognes en colère, ce qui était une bénédiction. Il devait être une heure et demie du matin quand l'ambulance est arrivée. Ils nous avaient prévenus par radio et nous savions qu'on nous amenait deux brûlés graves, nous étions donc prêts à intervenir.
Je me dirigeais vers l'ambulance, quand j'ai remarqué que la salle d'attente des urgences était totalement silencieuse. J'ai regardé autour de moi, et il y avait là tous les gens que je m'attendais à voir, quelques blessures évidentes, mais aucun d'entre eux ne faisait de bruit. Ils fixaient leur téléphone, lisaient des livres, se réconfortaient, mais aucun d'entre eux ne parlait. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour vraiment réfléchir à ce que je voyais car, à ce moment, j'ai entendu l'ambulance s'arrêter dehors et j'ai couru pour voir le patient.
Quand je suis arrivé, ils le faisaient déjà sortir et le médecin évaluait ses brûlures. Le médecin s'appelait Kayleigh Grice, et elle était médecin en formation à Saint Thomas. Elle a commencé à me donner des instructions, à moi et aux ambulanciers, mais j'ai été frappé par la discrétion avec laquelle elle me parlait. Elle ne chuchotait pas, mais chaque mot était silencieux, comme si c'était un véritable effort pour les faire sortir. Personne d'autre ne semblait le remarquer, alors à ce moment-là, j'ai supposé que l'effet était dû à mon propre manque de sommeil. J'ai toujours eu du mal à m'adapter aux nuits tardives et cette fois-ci, c'était particulièrement difficile.
Nous avons fini de le transférer dans une salle de traitement, la seule disponible cette nuit-là, et le médecin et les ambulanciers sont revenus chercher l'autre patient pendant que je m'occupais des brûlures du premier.
J'ai quarante-huit ans, et j'ai été infirmière pour la majorité de ces années, donc j'ai vu un bon nombre de brûlures dans ma vie. J'étais préparé à un scénario profondément déplaisant lorsque l'appel est arrivé, car les brûlures peuvent être parmi les blessures les plus graves que l'on puisse voir en travaillant dans un hôpital. Celles-ci m'ont surpris. Elles étaient au deuxième degré, ce qui est grave, mais pas au point de nécessiter une hospitalisation, sauf qu'elles semblaient couvrir tout son corps. Chaque centimètre de peau exposée présentait des signes de brûlure et, en coupant ses vêtements, il est apparu que les dégâts s'étaient étendus là aussi.
Tout ce qui était assez chaud pour provoquer ce genre d'effet aurait dû endommager ses vêtements, voire les faire fondre sur la peau par endroits, mais ils étaient totalement indemnes, comme s'il avait été habillé après avoir été brûlé, ou que la chaleur avait traversé ses vêtements sans les toucher.
C'était un homme grand, costaud, avec le type de corpulence que j'associais à un âge moyen athlétique. Tous ses cheveux avaient disparu, apparemment brûlés, et ses vêtements consistaient d'un costume noir et une chemise blanche quelconques. Il n'a pas crié, pleuré ou gémi de douleur, et en fait, le médecin avait dû vérifier son pouls lorsqu'il est venu confirmer qu'il était toujours en vie. Il l'était, mais pour autant que je sache, il semblait dormir paisiblement.
Je venais de commencer les soins lorsque le deuxième patient est arrivé en fauteuil roulant. Il était dans un état presque identique au premier, sauf que les brûlures semblaient s'arrêter à son cou, le long d'une ligne claire. C'était comme s'il avait porté un collier de serrage que les dégâts ne pouvaient pas dépasser, mais son cou était nu. Il était plus petit que le premier homme, et plus jeune, je pense qu'il avait la trentaine. Il était rasé de près, mais avait les cheveux longs teints complètement en noir. Il portait un costume similaire à celui de son aîné, sauf qu'il portait par-dessus un long manteau de cuir noir, tout aussi intact que le reste. Il avait l'air neuf et je me sentais mal de devoir le lui couper, mais nous devions confirmer l'étendue de ses blessures.
Comme le premier, il était complètement couvert de brûlures au second degré presque uniformes, à l'exception de ce que j'ai d'abord cru être de petites brûlures noires. En regardant de plus près, j'ai vu que c'étaient des yeux. De petits yeux tatoués sur chacune de ses articulations : ses genoux, ses coudes et même ses phalanges, ainsi que juste au-dessus de son cœur. J'aurais pensé que les brûlures auraient presque détruit des tatouages aussi petits, mais au lieu de cela, ils étaient impeccables, et la peau d'environ un centimètre autour de chacun d'eux ne semblait pas non plus avoir été affectée.
Dire que j'étais troublé par tout cela aurait été un euphémisme. J'ai à peine remarqué le retour du Dr Grice et des ambulanciers. Ils semblaient parler normalement maintenant, et discuter de l'identité de ces deux personnes. Apparemment, les pompiers avaient répondu à des rapports faisant état d'un incendie sur un chantier près du cimetière de l'église Saint Mary's, et s'étaient rendus sur place pour trouver les deux hommes allongés et inconscients. Il n'y avait pas eu d'incendie, bien que le sol sur lequel ils gisaient présentait plusieurs traces de brûlure et qu'une barre de métal qui gisait à proximité semblait s'être légèrement pliée comme sous l'effet d'une grande chaleur. Les pompiers avaient appelé une ambulance et avaient amené les hommes ici.
Apparemment, le plus âgé n'avait rien du tout sur lui - pas de pièce d'identité, pas de téléphone, pas de clés, rien - alors que le plus jeune n'avait qu'un briquet Zippo avec un motif d'œil, semblable à celui tatoué sur lui, et un vieux passeport qui l'identifiait comme étant Gerard Keay. Je n'ai jamais pu voir le passeport, mais d'après la façon dont les ambulanciers en parlaient, je me suis dit que l'homme avait beaucoup voyagé.
C'est à ce moment que les ambulanciers ont dû repartir pour un autre appel, et le Dr Grice et moi nous sommes attelés à soigner les deux hommes, la bizarrerie temporairement oubliée. Sur le plan médical, les brûlures n'avaient rien d'anormal, et il n'a pas fallu autant de temps que je l'avais craint pour les nettoyer et les panser correctement. Pendant tout ce temps, les deux hommes n'ont pas bougé, et je me suis demandé s'ils étaient comateux, mais ce genre de diagnostic nécessiterait beaucoup plus de tests, ce qui n'allait probablement pas se produire cette nuit-là.
Donc, après avoir fini de leur donner le traitement que nous pouvions, les hommes ont été transférés dans l'une des rares salles où il y avait de la place pour un lit, et je suis retourné travailler aux urgences. Et pendant une heure environ, j'ai oublié les étrangers qui gisaient inconscients à quelques portes de là.
Je ne les ai remarquées à nouveau que lorsque j'ai dû passer par ce service pour aller chercher de la gaze dans le dépôt voisin. En passant, je pouvais entendre un bruit provenant du lit du brulé le plus âgé. Je n'ai jamais appris son nom. J'ai marché vers lui lentement, en tendant l'oreille pour entendre ce qu'il disait.
C'était si silencieux qu'il était presque inaudible, mais il s'agissait bien de mots, les mêmes mots encore et encore ; plus j'écoutais, plus il me semblait que la plupart d'entre eux n'étaient pas en anglais. Le premier sonnait comme "Asak" ou "Asag", puis "Veepalach" et enfin en anglais "La flamme sans lumière". La dernière partie était très claire, et j'ai supposé qu'il parlait de ce qui le brûlait, mais il l'a dit avec une telle intensité que les mots m'ont mise très mal à l'aise. Ses yeux étaient encore fermés et ses lèvres bougeaient à peine.
J'ai commencé à avoir chaud, comme si une fièvre s'était rapidement propagée sur ma peau. Mais ce n'était pas la première fois que j'avais une telle réaction, alors j'ai pris un moment pour me ressaisir et la sensation s'est estompée.
L'homme brûlé chuchotait encore ; j'aurais même pu appeler cela une incantation, et je n'étais pas tout à fait sûr de ce que je devais faire, alors j'ai vérifié ses bandages pour m'assurer qu’ils n’avaient pas besoin d'être changés et je suis parti pour continuer mon service. Si je voyais le docteur Grice, ce qui était plus que probable, alors je pourrais lui dire que notre mystérieuse victime de brûlures avait commencé à parler. Je voulais surtout sortir de cette pièce le plus longtemps possible.
C'est en retournant à la réception principale des urgences que les choses ont commencé à devenir vraiment étranges. Et par vraiment étrange, je veux dire que la réception était complètement vide. Je me moque de l'heure qu'il est, et à ce moment-là il était presque trois heures du matin, la salle d'attente des urgences est toujours pleine, surtout par une nuit comme celle-ci. Je veux dire, j'avais été là à peine cinq minutes plus tôt et il y avait plus de trente personnes, mais maintenant c'était complètement désert. Même le personnel du bureau des admissions était absent.
J'ai pris peur, franchement, et j'ai commencé à vérifier toutes les salles d'examen, les salles voisines et les chambres des patients. Toutes étaient vides, sauf pour les patients trop malades pour être déplacés ou branchés sur des intraveineuses. Ils étaient allongés là, endormis, et une partie de moi voulait les réveiller, juste pour entendre le son d'un autre être humain, pour ne pas être seul, mais comme je l'ai dit, il était trois heures du matin et, aussi bizarre que ce soit, je ne pouvais pas justifier le fait de réveiller les patients juste pour me rassurer. Je suis allé jusqu'à faire le plus de bruit possible directement à l'extérieur de leur chambre, mais ils se sont contentés de dormir.
C'est en retournant dans la salle d'attente pour la troisième fois en quelques minutes que je l'ai entendu. On aurait dit le grognement d'un animal, un bruit de colère roulant, et je me suis rendu compte que le sol tremblait très légèrement. J'ai cherché autour de moi la source du bruit, je devenais de plus en plus frénétique de seconde en seconde, et puis je l'ai vu.
Il y avait deux distributeurs automatiques alignés contre le mur de la salle d'attente. Je leur prêtais rarement attention, car il y avait de meilleures options dans la salle du personnel et l'un d'eux voire les deux étaient généralement hors service. Mais je voyais maintenant que celui de gauche, une machine à la façade claire qui stockait des boissons gazeuses en bouteille, tremblait violemment.
En m'approchant, j'ai compris pourquoi : dans chaque bouteille, dans chaque rangée de la machine, les boissons semblaient bouillir violemment. Les cocas, les limonades et les jus de fruits tremblaient et bouillonnaient, avant qu'une par une, les bouteilles n'explosent, recouvrant l'intérieur de la façade en plastique transparent d'un liquide qui continuait à bouillir et à siffler. Il n'a pas fallu plus de trente secondes pour qu'elles éclatent toutes, puis la salle d'attente s'est à nouveau retrouvée silencieuse.
À ce moment-là, j'étais sur le point d'abandonner mon service et de quitter l'hôpital. Quoi qu'il se passait là-bas, je ne voulais pas en faire partie. J'ai couru vers la porte qui mène des urgences au froid de la nuit de décembre, ce que je n'aurais jamais pensé pouvoir attendre avec impatience. Mais en m'approchant, j'ai remarqué que le plastique à chaque extrémité des poignées métalliques était légèrement déformé. Je les ai effleuré du dos de la main et l'ai retiré presque immédiatement - je n'ai même pas eu besoin de toucher pour sentir la chaleur intense qui se dégageait de la porte. J'ai presque failli pleurer. Si j'arrivais à sortir de là, ce n'était pas par cette porte.
J'ai commencé à repasser par les services, en me dirigeant vers une autre sortie, mais en passant, je pouvais entendre l'homme brûlé marmonner encore pour lui-même, plus fort maintenant, de sorte que son chant bizarre était audible même en dehors de sa chambre. Je commençais à comprendre. Je suis entré ; je ne sais pas ce que j'avais l'intention de faire, j'avais juste besoin de le faire taire d'une manière ou d'une autre. Ses yeux étaient maintenant ouverts, injectés de sang derrière les bandages et regardaient fixement le plafond.
À ce moment-là, j'ai décidé que j'allais le faire taire, même si je devais lui tenir physiquement la bouche fermée. Je me suis approché de lui lentement et j'ai tendu la main vers son visage.
La seconde avant que je puisse le toucher, une main a surgit et m'a attrapé par le poignet. Je me suis retourné pour voir l'autre brûlé, dont le passeport l'avait identifié comme étant Gerard Keay, debout et secouant la tête. Sa prise sur mon poignet était bien plus forte que ce que j'aurais jamais pu attendre de quelqu'un de blessé, et je pouvais sentir une chaleur à travers sa main bandée, comme si sa peau brûlait encore d'une manière ou d'une autre.
J'ai crié. Pourquoi pas ? J'avais déjà déterminé que personne n'était là pour m'entendre. Il m'a immédiatement lâché la main et s'est excusé, disant qu'il avait seulement essayé de me protéger. Je lui ai demandé de quoi il s'agissait et il a fait un geste vers l'homme brûlé, toujours étendu immobile dans son lit, en scandant ses phrases absurdes. En jetant un coup d'œil à sa propre apparence, il m'a dit que toucher l'homme aurait été une "mauvaise idée". Il semblait souffrir énormément pendant qu'il parlait, mais il faisait de son mieux pour le cacher.
Je n'ai rien dit. Je voulais lui demander ce qui se passait et il semblait attendre que je le fasse, mais quelque chose m'en a empêché. Quelque chose m'a dit que s'il y avait une explication cohérente à tout ce qui s'était passé depuis l'arrivée de l'ambulance, alors il valait mieux que je ne le sache pas.
Après quelques secondes de silence gênant, Gérard prit la parole. Il m'a demandé si les ambulanciers avaient apporté des objets avec eux. Plus précisément, il cherchait un petit livre relié en cuir rouge et un pendentif en laiton qu'il avait porté. Il n'a pas dit quel était le motif du pendentif, mais j'ai deviné qu'il s'agissait d'un œil. Je lui ai dit qu'aucun de ces objets n'avait été apporté avec lui, et il est resté silencieux pendant un long moment.
Après les dix dernières minutes passées à souhaiter désespérément qu'un autre être humain me parle, j'aurais dû être soulagé de la compagnie de Gérard. Mais en le regardant, debout et marchant malgré les brûlures qui couvraient quatre-vingt pour cent de son corps, malgré la quantité d'analgésiques que nous lui avions administrés, il me faisait juste très peur. Finalement, il a fait un signe de tête, comme pour me congédier, et il a traversé le couloir en boitant, en direction de la réserve de fournitures médicales.
Je l'ai suivi, je lui ai demandé ce qu'il faisait. Je n'ai pas eu de réponse, mais il semblait connaître le code de la porte immédiatement et est entré en scrutant les étagères à la recherche de quelque chose. Il a vu ce qu'il cherchait et a ramassé un petit objet enveloppé de papier et de plastique. Je l'ai immédiatement reconnu comme étant un scalpel stérile. Il allait tuer l'homme qui psalmodiait ; je le sentais dans la façon dont il regardait derrière moi lorsque je me tenais sur le seuil de la porte.
Il s'est mis à marcher vers moi. La salle de stockage n'était pas grande, et il lui a fallu à peine une seconde avant d'être devant moi, mais ce fut la plus longue seconde que j'ai jamais vécue alors que j'essayais de décider si je devais risquer ma propre vie pour celle de l'étranger brûlé, qui récitait en silence sa troublante prière.
Derrière Gérard, j'ai vu des bouteilles de solution saline commencer à bouillonner et à bouillir. Je me suis écarté. Il a hoché la tête en signe de reconnaissance et a dit quelque chose dont je me souviens très clairement, même si cela n'a toujours pas de sens. Il a dit : "Oui. Pour vous, mieux vaut la l’observation que la flamme sans lumière."
Je n'ai pas essayé de l'arrêter lorsqu'il est retourné dans le service. Je suis juste resté là et j'ai regardé alors qu'il sortait le scalpel, marmonnant des mots que je ne pouvais pas comprendre, et plongeant la lame au centre de la gorge de l'homme qui psalmodiait. À ce moment, il y eu un grésillement et une odeur de viande avariée sur le grill. J'ai regardé la chair autour de cette blessure commencer à noircir et à craquer. Les bandages se sont recroquevillés et désintégrés, et la peau brûlée s'est répandue sur son corps comme de l'eau. Il n'y avait pas de feu, et je n'ai pas senti de chaleur, mais pendant vingt secondes, j'ai regardé le corps de cet homme se réduire en cendres. Même le scalpel avait disparu.
Gerard Keay s'est approché du lit et, prenant le bac vide en dessous, a doucement entraîné les cendres dans le bac en métal et me l'a remis, me demandant de m'en débarrasser. Je l'ai pris et je suis sorti, hébétée, en me dirigeant vers une poubelle de déchets médicaux.
En traversant le couloir, j'ai remarqué une silhouette à l'autre bout. C'était le docteur Grice. Je n'ai pas honte d'avouer que j'ai pleuré de soulagement en courant vers la salle d'attente et en la voyant une fois de plus remplie de gens qui se plaignent et gémissent. Quand j'ai eu fini et que je suis revenu dans la chambre, Gérard était couché dans son propre lit, apparemment endormi. J'ai pensé lui demander ce qui s'était passé, mais à ce moment-là, une autre ambulance est arrivée avec trois participants à une fête de Noël qui avait dangereusement dégénéré, et juste comme ça, le reste de mon service a pris fin.
Gerard Keay a été soigné pendant quatre jours supplémentaires à l'hôpital avant d'être confié aux soins de sa mère. J'ai essayé de lui parler de ce qui s'était passé, mais il prenait beaucoup d'analgésiques et ne semblait jamais vraiment se rendre compte que j'étais là. C'était peut-être simulé, je suppose, mais au final le résultat fut le même.
Depuis lors, j'ai essayé de ne pas y penser. J'ai réussi à passer près de trente ans en tant qu'infirmière avant que quelque chose comme ça n'arrive, donc avec un peu de chance, je serai à la retraite depuis longtemps avant que quelque chose comme ça n'arrive à nouveau.
Mais je m'inquiète parfois. Ces derniers mois, quand je suis seule dans les services, j'ai le sentiment d'être observée. Je ne suis ni menacée ni jugée, mais simplement observée. J'évite notamment cette réserve.
                                                 ARCHIVISTE
Fin de la déposition.
Il y a évidemment beaucoup de choses à décortiquer ici, alors commençons par ce qui est prouvable. Sasha a réussi à obtenir l'accès aux dossiers de l'hôpital pour cette période et ils mentionnent l'admission de Gerard Keay et d'un homme inconnu pour des brûlures similaires à celles décrites par Mme Saraki. De plus, il n'y a que les papiers de sortie de Gerard Keay, et un court rapport de police sur la disparition de la deuxième victime de brûlures. Aucune preuve d'acte criminel n'a été trouvée, et aucune enquête officielle sur la disparition n'a jamais été ouverte.
En ce qui concerne le psaume de l'homme mystérieux, si c'est bien "Asag" qu'il disait, alors c'est assez intéressant. Asag est le nom d'un démon de la mythologie sumérienne associé à la maladie et à la corruption, ce qui ne semble pas vraiment avoir de rapport avec cette déposition si ce n'est qu'on raconte aussi qu'Asag était capable de faire bouillir des poissons vivants dans leurs rivières. Certes, dans la mythologie sumérienne, c'était parce qu'il était monstrueusement laid, mais c'est néanmoins une curieuse coïncidence.
"Veepalach" pourrait aussi être une mauvaise interprétation du mot polonais "wypalać", selon Martin, qui signifie cautériser ou marquer. Certes, si Martin parle polonais de la même manière qu'il "parle latin", il pourrait bien dire à nouveau des absurdités, mais j'ai fait des recherches et il semble que ce soit correct. Mais je n'ai rien trouvé de concluant sur l'expression "la flamme sans lumière". Elle apparaît dans de nombreux contextes différents dans diverses littératures ésotériques.
Il ne m'a pas échappé que c'est la deuxième fois que Gerard Keay apparaît dans ces archives. J'aimerais beaucoup avoir sa déposition, mais il semble malheureusement qu'il soit décédé d'une tumeur au cerveau à la fin de l'année dernière. Nous poursuivons nos recherches sur lui, et si nous avons de la chance, nous avons peut-être déjà une déposition de lui quelque part dans ces fichus dossiers.
Nous avons contacté Mme Saraki pour voir si elle voulait faire une nouvelle déposition, mais elle a refusé. Apparemment, elle a encore le sentiment d'être surveillée de temps en temps, mais à part cela, il n'y a pas eu d'autres événements anormaux dans sa vie professionnelle ou personnelle.
Une dernière remarque : Sasha a enfin pu accéder aux images de la caméra de surveillance de l'hôpital pour la nuit du 23 décembre 2011, et elle révèle quelque chose d'assez surprenant. J'avais supposé qu'il y avait un élément hallucinatoire important dans l'histoire de Mme Saraki, et en effet, le service où Gerard Keay a été admis n'avait pas de caméra, mais la salle d'attente des Urgences en avait une. À 03:11:22, elle montre tout le monde dans cette salle, que j'ai personnellement comptée à vingt-huit personnes, debout et se dirigeant calmement vers les portes. Après cela, on peut voir Mme Saraki entrer et sortir trois fois, dont une fois en prenant une minute pour fixer quelque chose sous la caméra, qui je suppose est le distributeur automatique. Le reste du personnel et les patients ne reviennent pas avant 03:27:12, plus de quinze minutes après leur départ, lorsqu'ils rentrent par les mêmes portes. Les images ne contiennent aucun son et aucune alarme n'a été enregistrée, je ne peux donc pas donner de réponse à la question de savoir pourquoi ils sont partis ou ce qu'ils faisaient entre-temps.
Il y a cependant une autre chose que Sasha a soulignée. A 03:22:52, le flux est coupé pendant moins d'une seconde, et est remplacé pour une seule image par un gros plan d'un œil humain, regardant fixement à travers le flux vidéo.
Fin de l'enregistrement.
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redlabopedagogique · 4 years
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Asmao a compris que la phrase est composée de mots qui ont chacun une place spécifique. Elle me nargue quand je lui demande de recomposer la phrase: elle mélange toutes les étiquette-mots et les replace n'importe comment, elle rigole.
Hamza choisit pour la dernière épreuve de son conte, que les enfants du roi doivent trouver une coeur, "un si beau coeur, Madame Juliette!". Il dessine à l'aquarelle un magnifique coeur rouge, il fait une tache malencontreusement sur sa feuille..je lui propose de recommencer- "non laisse moi faire!"la tache devient un des coeurs d'une série qui entourent désormais le grand coeur rouge.
Muja vient à contre coeur dans ma classe-atelier. Il ne veut pas s'asseoir, pas prendre son cahier.Je commence la classe de lecture selon la "méthode"de la souris verte. On répète la chanson avec Asmao..Les lèvres de Muja s'animent..il chante avec nous.Il fera toute la "leçon" et composera trois phrases avec des étiquette-mots en toute autonomie.Je lui dis que je suis fière de lui et je lui demande si lui aussi est fier de son travail..."un peu, oui."Pas au point d'aller le présenter aux autres..C'est Asmao qui prend son cahier pour rejoindre les autres enfants autour de la table de la salle à manger ou chaque jour après la première classe on invite un enfant de chaque groupe à présenter son travail.
Le vendredi c'est le jour de l'atelier-musée, on organise avec les enfants une exposition des travaux de la semaine. Le travail se fait en trois temps. Il y a un nombre déterminé de cadres de tailles différentes. Les productions de la semaine sont présentées sur une table dans l'atelier. Sur une autre, des fiches, des crayons, de l'encre de Chine et des plumes. Ce vendredi, je rajoute des reproductions d'oeuvres d'art que j'ai découpées dans les encyclopédies. Si Sana et Aliou ne parviennent pas encore à choisir autre chose que leurs propres dessins, Roki, Fatima et Zahra effectuent leur choix en fonction de ce qu'ils trouvent beau. Quand le format de l'image/travail ne correspond pas au format du cadre, je les invite à découper un fond dans un papier de leur choix. Ensuite, vient le moment de la carte d'identité du "tableau" .. mais là on hésite, qui est l'auteur: celui qui a choisi et mis sous cadre ou celui qui a fait le travail. Pour les images découpées c'est très clair c'est celui qui a choisi l'image qui est l'auteur..pour les travaux d'enfants, on reconnait que c'est cet enfant-là qui doit l'être... Ou alors l'auteur c'est celui qui a choisi le dessin et le titre du tableau c'est le prénom de l'enfant qui a fait le dessin! Enfin, on passe dans le salon où Marie nous attend avec clous et marteaux, c'est le moment de l'accrochage.
Aliou réalise une causerie sur la France dans le cadre de l'atelier-causerie du lundi. Lors de la réunion à LIRL où nous avons décidé de l'inscrire nous suggérons de formaliser et ritualiser autant que faire se peut son entrée à la grande école. Nous proposons qu'il puisse préparer un travail d'une certaine envergure dans le but de venir le présenter à ses nouveaux professeurs. La date est fixée, le 16 mars nous accompagnerons Aliou dans sa nouvelle école où l'équipe de Première D l'attendra pour écouter son exposé. Depuis, lors des moments de "projets individuels" que nous venons d'instaurer, Aliou développe ses recherches sur la France, situation de la France sur le globe, contour de l'Europe, identification des pays limitrophes dans l'atlas, découverte de la notion de relief, on repère les Alpes et les Pyrénées, mais pourquoi il y a une vache qui illustre le chapitre sur le France dans Mon premier atlas..on aborde la notion d'économie, d'agriculture...A chaque nouveau mot, nouvelle information, Aliou me regarde et sourit. Quand l'atelier se termine, il me demande si il peut aller présenter aux autres..non pas encore.
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quelessoeurs · 4 years
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Vendredi 3 avril 2020.
Hello my friends! Bon j'ai un peu de mal a écrire tous les jours vous l'aurez constaté. Ajd j'ai fait des courses a franprix de bellevue, y avait plein de gens dehors, beaucoup trop, ça me révolte. L'ambiance est deg dehors, je suis limite contente de pas avoir à sortir plus souvent. Je pense à ceux qui doivent aller travailler, qui n'ont pas la chance de faire du télétravail comme nous blanchouillards enfants de Dieu (ah bon). Vous savez qu'ils veulent tester des vaccins européens en Afrique ? Comme si c'était le laboratoire des occidentaux. Car je cite "ce sont des populations qui n'ont pas de masques, pas de traitement, (...) et sont hautement exposées". On croit rêver.
Franchement je ne sais plus quoi faire, mais je commence à bien savoir quoi penser. J'ai écouté Phiphi a la télé hier soir, j'étais blasée, tellement notre classe politique est loin de son peuple. Le monde va mal et pas qu'un peu. J'oscille entre moments d'espoir pour une humanité résiliente, qui a l'art, l'esprit critique et la solidarité comme armes, et pour qui les liens humains et la planète comptent avant tout. Mais parfois je suis dépitée, que faire avec tous ces égoïstes qui continuent à sortir en troupeau, ceux qui envoient les prolo dans la fosse, qui font mine de controler la situation alors qu'ils se chient dessus. Hier j'ai noté une des dernières phrases qu'a prononcé Phiphi : quand on prépare la crise d'avant, on a rarement la réponse à la crise d'après. Ça veut dire quoi en fait ? J'espère mais j'espère vraiment qu'ils apprendront de leurs erreurs, et que tout sera repensé. Sinon aux armes citoyens. Mdr.
Autre info superbe : la région PACA avait commandé à la Chine une grosse cargaison de masques, la commande était prête à embarquer direction notre cher pays. Et les États-Unis ont spéculé et proposé une somme 4 fois plus élevée pour ces masques, du coup ils ne sont jamais arrivés en France :).
Tant que ce sera l'argent qui dominera le monde, on peut être sûrs qu'on connaîtra des crises sanitaires, économiques, encore et encore.
#CapitalismIsBad
Sinon j'ai regardé le film turc qui fait pleurer tout le monde sur netflix. J'ai pleuré mais toute ma race. Mais c'est un beau film, et je trouve que ça montre que l'être humain peut être beau et puissant de bonté même dans ses failles. Malgré toutes les horreurs qui peuvent arriver sur terre, les hommes sont capables d'apporter du bonheur et il n'y a rien qui donne plus d'espoir que de voir plusieurs "bons" humains s'unir contre l'injustice et arriver à leurs fins. Voilà ptite note d'espoir un peu pcq mskn mon texte !
#BeHumble #SpeakUp #StandForYourRights #BeHappy #DontWorry #LunionFaitLaForce
#RestezChezVous #RestezVous
Peace
- Valentina
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philippinesvsusa · 6 years
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Fin de la 3ème semaine d'école et début de la 4ème
Good morning, Good evening or Good night every body,
Jeudi 6 Septembre, je n’ai pas fait grand chose de spécial à l'école. Mais n’ayant pas théâtre vu que j'avais trouvé tous mes costumes, j'ai été aider Sharina. En effet, le lendemain avait lieu un rassemblement de femmes à l'église. L'événement se déroulait sur le campus sud donc j'ai découvert l'autre partie de notre église. Celle-ci est divisée en deux campus situés au nord et sud de la ville. Nous avons donc installé des tables, chaises, photos. J'ai même pu dessiner des fleurs sur une pancarte destinée à prendre des photos. Après deux heures de préparatifs, nous sommes rentrées.
Le lendemain, la “ Convenant women” a eu lieu à 19 heures. En arrivant, nous avons reçu un petit dossier et un badge munis de notre nom. Le thème était “sisters” et les organisatrices sont arrivées déguisée en bonnes soeurs. Apres un petit play back rigolo dans lequel elles juraient n'avoir qu'un seul homme dans leur vie, ça a commencé. D'abord, musiciens et chanteurs se sont emparés de la scène pour quelques morceaux. Ensuite, l'une des meneuse a pris la parole pour expliquer le mot “convenant” qui en francais signifie “alliance”. A un certain moment, nous avons reçu une alliance afin de sceller notre lien avec le Seigneur. Pas de chance, la bague était trop grande. Ca devait être un signe du seigneur pour ne pas participer. Après deux heures trente de description, elle est ( enfin, je rigole) tombée à cours de mots et a lancé la soirée que tout le monde attendait. Tacos et glaces étaient au menu et après un peu d'exercice sur la piste de danse montée en un minimum de temps. Elle était constitué d'une sorte d'armature rectangulaire agrémentée de nombreuses ampoules donnant une ambiance festive. Et oui, ici ils dansent dans les églises. Après quelques pas de danse sur des morceaux inconnus au bataillon si ce n'est “la Macarena”, nous sommes rentrés un peu épuisées.
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Samedi, 8 Septembre 2018, deuxième jour de l'événement, nous étions attendues à l'Eglise pour 9 heures. Après quelques chansons, prières et une petite pièce humoristique présentant des “amies” qui ,en fait, ne s'aimaient pas, la matinée s'est centrée sur la relation entre femmes, les diverses amitiés et relations possibles. Ensuite, le lunch se composait de poulet fri, salades et soda. J'ai essayé le café et je crois que la tête que j'ai tiré restera longtemps dans les souvenirs de Sharina. Après le repas, trois activités étaient proposées dont les thèmes étaient: (1) s'aimer soit même pour aimer les autres, (2) le mariage est une alliance, (3) gérer sa colère. J’ai pris part à la première présentation et Sharina à la troisième. Pendant une heure, j'ai cru à une mort certaine. Il n'y avait aucun lien dans le discours de la bonne femme et à part nous dire qu'elle savait comment faire, elle ne nous à rien dit d'autre. Seul information que j'ai retenue: toujours se dire “ je suis une princesse”. ( Dédicace à Huguinette)
👸 . Pour finir, nous avons achevé de parcourir le dossier et nous avons cette fois célébré notre alliance avec un bracelet. Nous avons également recu un chocolat en forme de pansement pour les blessures de la vie, rien à voir avec les bonnes sucreries belges. Durant toutes la journée, de nombreuses personnes se sont exprimées et beaucoup ont pleuré. Il y a eu des séance de prières et de reconfort et je ne savais pas trop quoi faire. Sur les cinq personnes qui ont témoigné, deux ont remercier Sharina par une anecdote de leur vie durant laquelle elles avaient eu besoin d'une vrai amie. J'étais impressionné par sa dévotion pour son entourage. De retour à la maison, nous avons été au magasin acheter un poster en papier pour un devoir d'Espagnol. Ensuite, nous avons fait des crêpes et la cuisson à pris des heures. Hahaha… La soirée s'est terminée installés dans le salon avec un livre.
Dimanche c'était jour de messe. Le discours du pasteur était spécial et pour l'occasion Sharina et d'autres habitués de l'Eglise avaient réalisé une petite bande d'annonce en musique et dessin. Le sujet du jour était la raison de la présence du démon dans nos vies. Le discours était intéressant et plein de citations. L'après-midi, il a commencé à beaucoup pleuvoir et j'ai fait mes devoirs en finissant la journée avec un bonne pizza.
Lundi a signé le début de ma quatrième semaine et j'étais pas trop enjouée. En cross country, l'entraînement était le même que lundi passé et le coach m'a annoncé que dorénavant, n'étant pas en première période, je devais venir plus tôt pour pouvoir être à l'heure en Espagnol. Sauf que comme l'ont dit mes parents d'acceuil, ils ne sont pas des taxis. En psychologie, j'ai eu 104% pour mon test et nous avons étudié différentes experiences telles des transfert de têtes d'un corps de singes à l'autre. Beurk Durant la journée , j'ai reçu une lettre d'amour de la main d'un inconnu de la part d'un garçon de mon cours d'anglais. Seigneur… Après je suis sensée me sentir bien dans l'école. Mais si tous les garçons font des truces bizarres comme ça. En animation nous travaillons sur un nouveau projet de stop motion en pâte a modeler. J'ai fini mes personnage et seul le décor manque à l'appel. En théâtre, la répétition était super longue et consistait à apprendre des chorégraphies. Moi qui aime faire du théâtre et pas dancer… Heureusement que j’ai manqué la répétition de samedi lors de laquelle ils ont répété pendant 9 heures pour une chanson. Mais maintenant je suis perdue. Oups.
Mardi, 11 septembre était un jour spécial pour l'es États-Unis et j'avais complètement oublié jusqu'au cours de théâtre où nous avons visionné une petite video de youtube. Je crois que j'ai seulement réalisé l'ampleur de ce qui a eu lieu il y a presque 20 ans. La prof avait les larmes aux yeux et elle nous a raconté une part de son histoire. Son mari est un militaire retraité et elle a vécu danss la base de San Antonio au Texas ou plus de 70000 militaires vivaient. Plus femmes et enfants, cela faisait presque 200 000 personnes si j'ai bien compris. Le mari de notre professeur était dans la première unité envoyé en Irak et elle nous a raconté ses peurs et angoisses et le respect que nous devions a tous ces hommes se battant pour le pays. En art, la prof était absente. Toute la journée, les étudiants ont pris les photos scolaire sauf les seniors puisque c'etait la première semaine et que j'ai loupé. Oups. En animation un petit malin a coupé le cable d'alimentation qui alimentait trois pcs et la prof chechre le coupable. Je n'ai pas eu de répétition de théatre et j'ai joué avec les enfants.Ma coordinatrice m'a envoyé des messages et elle essaye de trouver des profs dans l'école amis. Et oui, j'en suis là car l'école craint. Les seuls gens qui me parlent sont des gros lourds qui veulent me draguer. En animation, un nouveau zigoto s'est amené en mode “t'as un petit ami? Tu parles pas bien anglais je vais t'apprendre”. Ou pas, juste reste loin de moi et je me porterai bien. Le soir, nous sommes allés à un groupe de rencontre pour manger des tacos. Il existe différents groupes du genres centrés sur une pause café, la lecture, le sport ou autre. Ainsi, les gens se retrouvent pendant plusieurs semaines et apprenent a se connaitre. C'etait chouette mais A n'était pas là car il était à Houston pour son travail
Mercredi, j'ai pris le bus sous la pluie car A est toujours à Houston. J’ai eu l'impression de faire un bruit de malade en prenant mon petit déjeuner et je crois que j’ai été cause du reveil de S... Oups. En psychology, nous avons eu du temps pour preparer un devoir sur l’éthique des méthodes des expériences que nous avions vues précédemment. En gouvernement, nous avons travaillé sur les 5 droits du premier amendement de la constitution. En histoire, nous avons eu un test. Au fait, ici les tests sont des QCM avec presque les mêmes questions que dans les notes. Le seul problème, c'est les notes incomplètes… En animation, j'ai fini mes personnages et mon décor et en anglais nous avons fait un exercice de grammaire. J'ai eu répétition de théâtre le soir et j'ai donc loupé le deuxième entraînement de cross country. N'ayant pas été le matin même, je n'ai pas couru ce jour là.
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Jeudi, rien de spécial si ce n'est une extrême fatigue. En histoire, j'ai failli m'endormir et le lendemain en regardant ma prise de note rien n'était cohérent. En animation, mon décor s'est avéré être trop petit mais je n'ai pas eu le courage de recommencer. J'ai donc passé l'heure à essayer de bien cadrer en positionnant ma caméra dans tous les sens. Événement rigolo, en théâtre, nous avons travaillé l'articulation et l'accent british. Je me suis rendue compte que c'est celui-là que je parle et comprend. En art, nous avons fait des autoportraits. Bien que ce ne soit pas très ressemblant, j'aime bien le mien. Je vous mettrai une photo, une fois fini. Je n'avais pas théâtre. En fait j'ai demandé à la professeur de faire moins car les répétitions sont tous les jours et les weekends. Je ne fais que dancer, c'est long et je préférerais être avec ma famille. Le soir, nous avons été chercher des plats à emporter dans un restaurant Thaï. Pendant qu'ils préparaient, nous sommes allés dans l'animalerie à côté. Il y avait des tortues miniscules, des hamsters, des chats et pour la première fois j'ai vu un chinchila. À aussi, en deambulant tout sourire après avoir papouillé un lapin, j'ai vu un truc bouger dans une vitrine et je me suis approchée. Là, j'étais nez à nez avec une migale et j'étais pas bien… Sois dit en passant, le repas était très bon.
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projet d'animation
Aujourd'hui, vendredi 14 Septembre 2018, l'entraînement de cross country était relax car nous avons une course demain. Nous n'avons rien fait en Espagnol car la professeur a laissé du temps pour ceux qui n'avaient toujours pas fait leur exposé supposé être rendu deux jour avant. Nous avons étudié le cerveau en psychologie et moi qui mélange les appellations en francais, autant vous dire qu'en anglais j'étais perdue. En gouvernement, nous avons fait des illustrations de certains amendements. Généralement, dans tous les cours, tout ce qu'on fait en classe est côté et du coup on a moins à faire à la maison. En animation, j'ai commencé à prendre des photos mais j'ai oublié un élément et je crois que je vais devoir recommencer. Aujourd'hui, il y avait un autre Pep Really game du coup toutes les classes de l'après-midi étaient raccourcies pour cet événement. Comme la fois passé, majorettes, pompom girls et orchestre ont fait le show mais en plus il y a eu un défilé de tous les clubs qui avait fabriqué de minis chars souvent très bancals. C'est donc ainsi que s'achève cette semaine. Je me rends compte que l'école est très différente et que les liens sociaux sont compliqués mais je vais m'adapter après tout ça ne fait qu'un mois.
Gros bissous 😘
Emilie
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eclatsdeblues · 6 years
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bientôt c'est son anniversaire, je n'ai jamais su quoi lui acheter, quand je lui demandais ce qu'elle voulait elle répondait toujours que tu travailles bien à l'école et moi je disais je travaille déjà bien et elle disait oui mais tu pourrais faire mieux, et une fois elle a dit c'est toi mon cadeau, alors j'ai pensé qu'elle avait une drôle de façon de traiter ses cadeaux et que moi quand on m'offrait quelque chose j'essayais toujours d'en prendre soin mais peut-être que c'était différent quand on était adulte et peut-être qu'être adulte ça voulait dire apprendre à faire semblant d'aimer ses cadeaux devant les autres et puis les abîmer dès qu'il y avait plus personne, enfin je n'ai jamais su ce qui pourrait lui faire plaisir parce que toujours elle paraissait déçue, une seule fois j'avais écrit sur du papier fleuri tu es la meilleure maman du monde et j'aurais tellement voulu y croire et sans doute qu'elle aussi parce que ça fait cinq ans que le papier fleuri et mes mots (honteusement menteurs mais dégoulinants de bonne volonté) sont exposés dans sa chambre, et toujours ça me fait mal au cœur de reconnaitre mon écriture sur ce papier, je ne sais pas quoi lui offrir je lui sacrifie déjà ma vie que pourrais-je lui donner de plus, et pourtant j'aimerais tellement lui donner plus et réparer les trous dans son cœur, si elle a laissé des cratères dans ma poitrine c'est parce qu'elle a les mêmes à l'intérieur d'elle, si elle n'était pas née moi non plus et je ne suis pas sûre d'avoir envie de la remercier pour ça et ça me fait si mal d'écrire ça, je ne connais pas ma mère ou alors je la connais trop bien et je ne sais pas ce qu'elle aime parce que moi elle ne m'aime pas ou alors elle m'aime trop, trop fort et trop mal et c'est un amour-prison, elle m'abandonne et moi j'ai construit une barricade entre nous sinon on s'empoisonne, alors qu'est-ce que je peux lui donner puisque la seule chose qui était vraiment importante à se donner, l'amour, est toxique, j'irai lui acheter des fleurs vendredi soir j'enfilerai un beau sourire je caresserai son dos abimé en ayant à la fois la furieuse envie de la rendre heureuse pour de vrai et la lucidité déchirante de savoir que je n'en suis pas capable et on continuera à s'empoisonner en cachant notre peine derrière des silences gênés qui veulent dire si tu savais à quel point j'ai mal de ne pas savoir t'aimer
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Critique#6 (partie 1): Luke Cage Saison 02
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Le vendredi 22 Juin dernier est sortie la saison 2 de Luke Cage sur Netflix. Pourquoi en parler? Primo : avec la sortie du Film Black Panther et de la série Black Lightning, je sens un revival de l'esprit des 70's et du phénomène de Blaxploitation. Et lorsqu'on est un lecteur de comics, on ne peut pas parler de blaxpoitation sans évoquer Luke Cage alias Power Man. Deuzio : j'ai toujours été fasciné par le thème des Vigilantes (les Justiciers), c'est un sujet très intéressant d'un point de vue sociologique mais vous comprendrez en lisant la deuxième partie de l'article. Et Tertio : ça reste encore mon blog donc si je veux parler de Luke Cage, je le fais ! ^^
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Le Casting :
Le héros de Harlem est incarné pour la quatrième fois par Mike Colter. Il a la carrure pour incarner le personnage et c'est déjà pas mal (Mike Colter s'est entraîner et à pris 12 kilos de muscle pour ce rôle). Il a joué dans Million Dollar Baby (je n'ai gardé aucun souvenir de sa prestation ou de son rôle dans le film, et vous?). Sa plus longue expérience a été dans la série The Good Wife dans laquelle il a joué de 2010 à 2015. Autant vous dire que j'ai découvert Mike Colter seulement lorsqu'il apparut dans la première saison de Jessica Jones. Depuis il fait parti de ces acteurs que j'ai plaisir a voir à l'écran, et qui me pousse à suivre un film ou une série.
Rosario Dawson incarne Claire Temple qui jouera le rôle de petite amie et de Gémini Cricket auprès du justicier. Rosario Dawson rempile pour la 7ème fois dans ce rôle, et c'est toujours autant un plaisir de la voir à l'écran. Enfin presque...
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Luke Cage étant un ancien fugitif, il essaye tant bien que mal de rester loin des problèmes... et du champ de vision de la police. C'est sans compter sur la détermination du Détective Misty Knight, interpréter par Simone Missick, qui n'apprécie pas toujours qu'un être surhumain mette son nez dans les affaires de la police. C'est la troisième fois que la détective de commissariat de Harlem apparaît dans les séries Marvel Netflix. Et vu l'espérance de vie des flics dans ces série, c'est un exploit !
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Pour ce qui est des antagonistes, la série nous gâtes (peut-être un peu trop). Nous avons Alfre Woodward dans le rôle de Black Mariah. C'est une trafiquante de drogue dans le comics, mais qui se retrouve ici être une politicienne représentante du district de Harlem et ancienne candidate au Congrès. Suite au évènement de la Saison 01, elle est devenue la gérante du Harlem Paradize's. Théo Rossi incarne Shades, bras droit et amant de Mariah Dillard/Stokes. C'est un criminel liés aux passé de Luke Cage. C'est le gangster "classe" que l'on adore voir à l’œuvre.
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Deux nouveaux personnages arrivent dans la série. John McIver alias Bushmaster, joué par Mustafa Shakir, est l'un des antagoniste les plus intéressant crée pour les série Marvel Netflix. Il y a aussi Tilda "Nightshade" Johnson, interpréter par Gabrielle Dennis, gérante d'une boutique de "soins naturel" et qui remplacera rapidement Claire Temple dans le rôle "d'infirmière de service".
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D'autres personnages issue de la précédente saison ou d'autres série Marvel Netflix sont présent dans cette saison. Bobby Fish, Turk, Benjamin Donovan, Foggy Nelson, Collen Wing et Danny Rand. Cela a pour effet de renforcer la cohérence de l'univers développé. Les liens que crées les personnages entre eux sont "réel" et ont un impact les uns sur les autres.
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La Bande Son et les Références culturelles :
Je vais faire simple : Luke Cage possède la meilleur B-O de toutes les séries issue des comics qui ont été faite à ce jour. Entre le générique, les passages au Harlem Paradize et les rue de Harlem, il est plus facile de faire le compte où la musique est absente que l'inverse.
Jamais aucune autre série (à ma connaissance) n'a aussi bien promulgué les trésors de la culture Afro-Américaine. En dehors de la musique, plusieurs noms vont être cités aux cours des deux saisons. Les "Classiques" : Crispus Attucks, Martin Luther King, Malcom X et Mohamed Ali; Les "Sportifs" : Mike Tyson, M.Jordan; K.C Jones (entraineur des Celtics Warriors), Cheryl Miller, Usain Bolt...;
Les "Musiciens" : Duke Ellingthon, Big L, Howard "Papy" Mason; ou les "Littéraires" : Donald Goines créateur de Shaft, Zora Neale Hurston, Walter Mosley et Chester Himes... Il y a de quoi refaire toute votre culture G.
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Il y a aussi des références cachées liées à l'histoire afro-américaine (au cours de la série, nous apprenons que Luke viens de Savannah de l'état de Georgie/Georgia). Il y a de nombreuses symboles bibliques : "The Judas Bullet", la prêche dans l'église, la chanson "Aint' It A Sin", et un personnage connaîtra une "renaissance" en manquant de se noyer (assimilable au baptême protestant). La religion protestante étant très présente dans la culture afro-américaine, elle est incarné pour cette Saison 2 par Reg E. Cathey (House of Cards) qui joue le rôle du père de ... Désolé j'ai failli vous spoiler ! ^^'
Ce qui m'amène à un des thèmes exploité dans Luke Cage : le concept de "Parents Prodigue". Des parents vont revenir vers leurs enfants avec qui ils n'ont plus de contact depuis plusieurs années.
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Un autre aspect de la foi Afro-américaine est exploité dans cette deuxième saison : le Vaudoo. Ils seront incarnés par les deux nouveaux personnages de la série : Bushmaster et Tilda, l'herboriste/guérisseuse. Sans oublier les consommateurs d'héroïne "Bushmaster" qui semblent tomber dans un état de transe et développent une agressivité digne des Zombie de Romero.
Avec le personnage de Dave "D.W" Griffith et l'application "Heroes of Harlem", la série montre la place importante qu'ont pris les réseaux sociaux dans notre quotidien. Ils peuvent faire la gloire d'un individu mais aussi se retourner contre lui. Et Luke Cage va en faire la douloureuse expérience. (Une vidéo d'un de ses combats sera tellement populaire sur le net qu'elle finira par être diffusé sur une chaîne nationale).
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La Réalisation et l'écriture :
La réalisation est lécher. Et en même temps c'est du Netflix, jusqu'à présent aucune série proposé par cette chaîne ne m'a déçu sur ce point. La première saison avait bénéficié (entre autre) du réalisateur Paul McGuigan, connu pour avoir fait des épisodes de la série "Sherlock". Pour cette deuxième saison, la réalisation du premier épisode a été réalisé par Lucy Liu (Kill Bill) et les cinéphiles retrouveront une "touche Tarantino" dans certaines scènes de la série Luke Cage (Saison 1 et 2).
Sur les différents scénaristes qui sont en charge de l'écriture, les plus importants sont écrit par 4 d'entre eux. Ce qui assure une cohérence globale sur les 13 épisodes. Nous devons l'introduction et le final de la série à Cheo Hodari Coker (chargé de l'écriture de l'épisode 1 et 13). Le scénariste avait déjà écrit des épisode 1, 2 et 13 de la première saison. Il a co-scénarisé Creed II avec Sylvester Stalone, qui sortira en Novembre prochain dans nos salles de cinéma.
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Le Scénario :
Épisode 1, 2, 3
Au démarrage, le rythme de la série peux sembler lent. Il n'en est rien. Elle prend le temps de nous montrer ce que sont devenus les protagonistes principaux, tout en installant les nouveaux. Luke Cage a lavé son nom, et son casier judiciaire, et essaye de se montrer digne du titre de "Héros de Harlem". Misty Knight apprend a vivre avec son nouvel handicap et reprend du service en tant de Détective du district de Harlem.
Mariah Dillard et Shade sont toujours à la tête du Harlem Paradize et étendent leurs pouvoirs sur la pègre locale en faisant des investissements véreux.
La seule a connaître une évolution négative est Claire Temple. Elle est passé de : l'infirmière ordinaire à lien entre tout les super-justiciers de New York, pour devenir la petite amie de Luke Cage à... la petite amie fouineuse, pénible et castratice du héros. Même si elle n'est pas toujours physiquement présente, son aura va se ressentir jusqu'au dernier moment de cette Saison 2. Je pense que Claire Temple est arrivé au bout de cet aspect de son personnage et qu'il est temps pour elle d'évoluer. D'apprendre à aider les justiciers d'une autre façon. En devenant elle-même une justicière avec des Super-pouvoirs? En ouvrant un clinique de nuit pour les êtres surhumains? Qui vivra verra...
Les scénaristes se débarrassent rapidement de la "Kryptonite" qu'ils avaient crées pour le héros (The Judas Bullet). Ceci joue en faveur de la nouvelle menace qui plane sur Harlem : Bushmaster. Il y a quatre ou cinq confrontations entre lui et Luke Cage durant les 13 épisodes, et rare sont ceux qui sont à l'avantage de Luke. Bushmaster est un bon stratège ainsi qu'un combattant au style fluide et fulgurant. Il tire sa puissance de la magie Vaudoo, ce qui a le mérite d'être original. C'est un "méchant" bien construit et, vous le savez probablement déjà, la grandeur d'un héros dépend de l'aura de son adversaire. Si j'ai autant apprécié cette saison, c'est sûrement grâce à Bushmaster.
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Épisode 4, 5, 6
Le rythme de la série commence à s'accélérer. Le départ de Claire permet de réunir le duo Cage/Misty. La synergie qui se dégage des deux acteurs et le dynamisme de leurs "punch-lines" qu'ils se balancent fait plaisir à voir. Les deux personnages vont être tentés de basculer du "côté obscur" de la loi, mais se rattraperont l'un l'autre.
Pendant ce temps, Mariah continue son ascension. Elle est la parfaite politicienne que l'on adore détester. Malgré toutes les affaires auxquelles elle a été mêlée (et publiquement exposée), elle continue à se pavaner devant les caméras, sourire aux lèvres, en jouant les "Mère Thérésa" avec ses discours sur la famille et l'ouverture de dispensaire. La série le dit elle-même, son nom n'est pas Mariah Dillard/Stoke, son nom est : Black Mariah Trump. Boom ! Ça, c'est fait.
Et ce n'est pas la seule "phrase choc" de ces épisodes. Luke se retrouve a vendre ses services à "Piranha" Jones, un magnat de la finance. Lorsque la situation dégénère, Luke renégocie son contrat et lance "You want hires Heroes?" (traduction : Vous voulez un Héros à Louer?). Enfin! (Les vrais comprendront la référence). D'ailleurs, on pourrait renommer l'épisode 5 : "Fan Service". Il est rempli de références pour les passionné(e)s qui, tout en étant des petits plaisir coupables, sont utiles au scénario.
Après avoir amorcés une intrigue financière, nous avons droit à un épisode qui est une "Chasse à l'homme". Bushmaster et les jamaïquains sèment le chaos dans Harlem touchant tout l'entourage de Luke Cage. Nous revoyons des personnages de la première saison, et cela montre qu'Harlem a une communauté unique avec une identités propre et solidaire.
Fin de l’analyse du Scénario et Top personnel des série Marvel Netflix dans la partie 2. => https://lescritiquesheroiques.tumblr.com/post/175337772081/critique6-partie-2-top-des-s%C3%A9rie-marvel
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moinsbienquekaworu · 21 days
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Je vais me tirer une balle :)
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yes-bernie-stuff · 3 years
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l’Évangile au Quotidien
l’Évangile au Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Vendredi 30 Avril
Livre des Actes des Apôtres 13,26-33.
En ces jours-là, Paul vint à Antioche de Pisidie. Dans la synagogue, il disait : Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : ‘Tu es mon fils ; moi, aujourd'hui, je t’ai engendré.’ »
Psaume 2,1.7bc.8-9.10-11.
Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
Il m'a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
« Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière.
Tu les détruiras de ton sceptre de fer,
tu les briseras comme un vase de potier. »
Maintenant, rois, comprenez,
reprenez-vous, juges de la terre.
Servez le Seigneur avec crainte,
rendez-lui votre hommage en tremblant.
Jean 14,1-6.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ?
Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi.
Pour aller où je vais, vous savez le chemin. »
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
 © AELF, Paris
Marcher dans le chemin de la vérité et de la vie
[Sainte Catherine a entendu Dieu lui dire :] « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ; qui passe par moi ne chemine pas dans les ténèbres mais à la lumière » (Jn 14,6 ; 8,12). Et dans un autre endroit, ma Vérité dit encore que nul ne peut venir à Moi sinon par Lui. Et il en est vraiment ainsi.
S'il t'en souvient bien, c'est cela même que je t'ai dit et exposé quand j'ai voulu t'indiquer la voie. Donc s'il dit qu'il est la Voie, c'est la vérité même, et je t'ai montré que cette voie est en forme de pont. Il a dit aussi qu'il est la Vérité : quoi de plus réel, puisqu'il ne fait qu'un avec Moi qui suis la Vérité ? Qui le suit, marche donc dans le chemin de la vérité et de la vie. Qui suit cette Vérité reçoit la vie de la grâce et ne peut périr de faim : car la Vérité devient sa nourriture. Il ne peut non plus tomber dans les ténèbres, parce qu'il est la lumière, pure de tout mensonge. Bien plus, c'est lui qui par la vérité a confondu et détruit le mensonge par lequel le démon séduisit Ève. C'est par ce mensonge que la voie du ciel avait été coupée ; mais cette voie, la Vérité l'a rétablie et cimentée par le Sang.
Ceux qui marchent en cette voie, sont donc les fils de la Vérité, car ils suivent la Vérité, ils passent par la porte de la Vérité, et ils se trouvent enfin unis en moi avec celui qui est la voie et qui est la porte, mon Fils, Vérité éternelle, Océan de Paix.
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valonfd · 4 years
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Jour 7: Vendredi 14 août - 158km
(bande son: La suite - 1995)
Fini d’blaguer on passe à la suite. Vous reprendrez bien un petit bout de Morvan ? Reste en effet une bonne bosse après Mèvres, puis une deuxième : un bon 40 km avant que ça ne devienne roulant. La première se passe dans une forêt que nous rebaptiserons d’une voix inquiétante : “la forêt des frelons”. J'ai en effet été accompagné 4 à 5 fois par des frelons le long de mon chemin, m’obligeant plusieurs fois à mettre un coup de rein pour leur fausser compagnie. Bizarre, de si bon matin. C’est aussi je crois dans cette forêt que j’ai dérangé un hibou qui s’est mis à voler au-dessus de moi - magique. J’arrive à un lac en pleine nuit avant la fin de cette première bosse : l’étang de Vauvillard après vérification sur la carte.
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Suit la deuxième bosse et encore un peu de relief jusqu’au kilomètre 80. C’est après la deuxième bosse je crois que je prends une gamelle. Je crois perdre la trace dans une descente et du coup je prends un chemin qui la coupe mais je me retrouve dans une descente super raide et glissante. Le vélo heurte le sol et le guidon semble bloqué C’est en fait seulement un des bidons de côté qui s’est glissé dessous le cadre et qui bloque le tout - ouf. De mon côté je me suis fait un peu mal à l’épaule, au coude et à la jambe mais vraiment rien de bien grave. Je le dis depuis un petit moment déjà, les descentes me font de plus en plus flipper. Cette gamelle ne va pas arranger les choses. C’est même le début du seul doute qui va persister pour moi dans la French : est-ce que je ne me mets pas inutilement en danger vu mon matos et mon niveau technique ?
Le vélo a un souci, il faut que je règle les vitesses et que je change les plaquettes de disques du frein avant qui m’ont l’air de ne plus bien réagir. J’arrive à Toulon-sur-Arroux et je commande un café croissant pour reprendre mes esprits. J’ai le moral assez entamé et j’ai laissé des forces dans la première bagarre. Je fais un ravito puis m’installe dans une ruelle près des chiottes publiques pour faire la bricole sur mon vélo. Petite ruelle sombre où les passants croisent un pouilleux penché sur un vélo à l’envers.
C’est reparti, je sais que pour un temps je vais avoir du répit car le parcours qui suit qui va être moins accidenté.
Je rentre peu à peu dans l’Allier et dans mon souvenir ça devient de plus en plus agréable. Je prends un rythme de course qu’il m’arrivera souvent d’adopter. J’avance, j’avance, le cerveau est débranché - avec ou sans musique - et je suis pris dans une espèce de nécessité d’avancer et de ne pas perdre de temps. Quand je m’arrête pour un ravito, je sens ma respiration qui reste sur le rythme que j’avais en roulant, comme s’il ne fallait pas que je le perde. Je sens que moins je m’arrête plus mes jambes restent affutées. C’est finalement un peu comme en ce moment où j’écris dans une forme d’urgence et que je ne veux pas m’arrêter pour ne pas perdre le rythme du récit. Je crois que je touche de loin à ce qui doit faire le quotidien des cadors de l’ultra. Sauf que moi, il y a des moments où j’ai quand même envie de faire une grosse pause saucisson, salade-tomate-ognion. On est aussi venu pour manger bordel ! J’arrive à Bourbon-Lancy et je me ravitaille. Je cherche un spot pour manger peinard. Je m’arrête dans un parc mais un nuage de pluie me rattrape et j’ai pas envie de manger comme un con des pâtes et des crud trempées dans l’eau. Je remballe, je bouge, j’arrive dans une zone de loisir proche du fleuve - géniale - mais pas d’abri en vue. Peu importe, j’avise une table sous un saule, j’ai déjà mis mon imper, la pluie n’est pas forte et c’est au plus un régime d’averse qui se profile. Et là je profite. La pluie se calme, il fait bon et j’ai à manger.
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Le reste de la trace est très roulant, parfait pour le Gravel. J’en profite pour passer pour la première fois un coup de fil à ma chérie qui est avec les enfants, puis à mes parents, tout ça en roulant grâce aux écouteurs. Ça fait un bien fou de les entendre et d’échanger plus longuement. Elo me raconte comment ça se passe “derrière les écrans” et je suis touché et tout émoustillé de savoir qu’il y a pas mal de monde qui me supporte.
60 bornes plus loin, je déboule sur Moulins en passant par une grosse zone commerciale bien pourrie. Je ne veux pas m’arrêter dans un gros supermarché, on y perd trop de temps, on a peur de se faire chourer le vélo, c’est moche, ça pue et je pue assez comme ça tout seul. Je me dis que je trouverai quelque chose plus loin. RAS, la trace esquive le centre-ville et je ne veux pas faire de détour. Je l’ai dit, aujourd’hui je suis dans mon rythme et je ne veux pas le quitter. Je vois sur ma droite un autre supermarché et je me souviens que Stef m’en avait parlé lorsqu’on avait regardé une dernière fois la trace ensemble. J’ai toujours pas envie de me détourner ni même de m’arrêter en fait. J’ai encore un petit peu de stock, il n’est pas trop tard. Je trouverai bien quelque chose d’ici la fin de la trace. Je continue et je prends le single du Castor à la sortie de Moulins. C’est sympa ... puis ça devient chiant à la longue ... puis j’ai presque plus d’eau et le single est exposé au soleil ... ça commence à devenir vraiment chiant. Je sors enfin de ce punaise de single pour rentrer dans des chemins à travers champs. Toujours rien pour se ravitailler ... jusqu’à ce que, dans la lumière bénite de cette fin de journée ... le miracle se produise, saint Maradona priez pour nous : un stade de foot ! Les stades sont vos amis chers cyclistes, surtout lorsque les portes des toilettes sont ouvertes. Je m’arrose abondamment, je bois, je remplis mes gourdes et c’est reparti mon kiki.
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J’arrive encore assez frais à la fin de la section de l’Allier, telle que Samuel la découpée : Chatel-de-Neuvre. Normalement il y a un camping et je pense me poser là vu que j’ai fait à peu près 150kil, que je suis encore en forme et que je commence à aimer ce rythme : levé entre 4h et 5h, roulage tant qu’on est en forme, se poser pas trop tard pour s’endormir vers les 22-23h. Je trouve une épicerie avec des produits locaux. J’achète un saucisson qui s’avèrera trop poivré, du fromage, des yaourts, et puis plein d’autres choses dont vous vous foutez éperdument à juste titre. Je pars en continuant la trace vu qu’un camping est indiqué dans la même direction. Je tombe sur gars debout à côté de sa voiture dans laquelle il y a toute sa petite famille. Voiture qui est bloquée à l’intérieur du camping car la barrière est fermée. Je lui demande si le camping est ouvert, il me dit que oui, mais que le gars qui gère est parti je ne sais où et qu’eux viennent d’arriver, mais repartent car les sanitaires sont crados. Il me dit que sinon le camping à l’air très bien et que les gens sont gentils. L’état des sanitaires ne me rebute pas vu qu’ils risquent d’être pires quand j’en ressortirais, aussi j’attends que le gérant daigne revenir pour me trouver une place dans ce petit camping bien ombragé et bien calme - et donc a priori parfait pour un bon repos. Le gus arrive et il est assez ahurissant. A la cool mais dans les vapes et après discussion il ne voit pas de solution pour que je puisse sortir du camping à vélo avant 6h du mat vu que tout sera fermé et gnagnagni et gnagnagna. Bref ça colle pas, je me casse. Je vais au bord de l’Allier pour manger et réfléchir à la suite.
Une fois poser et un peu repu, je décide que je suis assez en forme pour poursuivre la trace, mais sachant les portes de l’Auvergne plus très loin, je ne veux pas user trop mes forces. Je regarde sur mon smartphone s’il n’y a pas de chambre d’hôte dans le prochain bled sur la trace. Je tombe sur un truc qui indique « chambre et dortoir ». Bingo ! ça a juste l’air parfait. J’appelle et je tombe sur une voix lente qui semble ennuyée. La dame me dit qu’ils sont complets. Je sors alors le couplet du pauvre diable : “non mais moi, même une place dans le jardin ça me suffit, tant que j’ai accès à un point d’eau c’est cool, j’ai mon duvet mon matelas, je me ferais tout petit” - “Bon, venez, on va trouver quelque chose” - génial. Je finis de manger en même temps que je me fais aborder par un type qui me demande “alors c’est ça un Gravel ?” on discute un bout et le gars me dit qu’il veut se mettre davantage à faire du VTT ou du Gravel mais qu’il lui faut un objectif. Ben tiens je vais t’en donner de l’objectif moi ....
Je repars donc direction Monetay-sur-Allier et quelques kilomètres plus loin, après un passage débile par un chemin privé dont le propriétaire à rien l’air de vouloir faire pour faciliter la vie aux randonneurs, je me retrouve au lieu-dit et trouve l’entrée du “Château Lachaize”. Je rentre dans le domaine, car c’est vraiment d’un domaine dont il s’agit, je ne vois pas de réception ni d’entrée allumée. Alors que je m’interroge, une voiture arrive et une jeune femme en sort avec son enfant “Je peux vous aider ?” -“Ben oui, j’ai appelé pour pouvoir loger dans le coin” - “Ah venez suivez-moi”. Je passe à l’arrière du château et je vois une magnifique piscine au bord de laquelle se tient une réunion de famille à la cool. Celle qui semble être la matrone du clan vient vers moi et m’explique qu’en fait ils sont fermés car ils se réunissent entre eux avec tous les enfants et petits-enfants. Du coup elle peut me mettre quand même dans une chambre si je ne suis pas trop regardant sur le désordre - mais alors j’en n’ai rien à foute du désordre, je veux juste dooormiiiir !!! Les personnes présentes sont toutes bien sympathiques et l’ambiance est cool. Seul hic, la chambre est tout en haut du château et mes jambes se seraient bien passées de plusieurs aller-retours entre mon vélo et la cime du donjon.
Ce soir je serai donc châtelain. Je mange aux portes de mon fief et je peux songer à mon plan d’invasion de l’Auvergne.
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tout-est-normal-be · 4 years
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UNE QUESTION DE NE PAS VOULOIR #outsidedoors
UNE QUESTION DE NE PAS VOULOIR
 Ce matin, j'ai lu ce qui suit sur le mur Twitter du ministre bruxellois Alain Maron : "Les migrants, sans logement, sont très exposés à la pandémie du virus #corona. Une solution de logement s'impose d'urgence ! Cette solution triomphalement annoncée prend deux formes à Bruxelles. Un hôtel deux étoiles de Bruxelles offre 120 lits. Et le centre d'accueil de la Porte d'Ulysse accueillera désormais 350 personnes de jour comme de nuit. La distribution de nourriture sera également assurée dans les deux endroits. Depuis hier, le Samusocial met également à disposition 19 lits pour les personnes sans logement qui souffrent de symptômes coronaires. Ces lits s'ajouteront aux 15 lits que la Croix-Rouge a volés depuis la semaine dernière. Bien sûr, tout cela est une bonne nouvelle. Mais que signifient ces quelques centaines d'endroits alors qu'il y a eu dix fois plus de personnes à Bruxelles ces derniers jours qui n'ont pas de toit et dont les conditions de vie les rendent très sensibles au coronavirus ?
Le vendredi 13 mars, un jour avant l'entrée en vigueur des mesures fédérales de lutte contre la propagation du coronavirus en Belgique, Médecins du Monde a déjà averti que ces mesures sont complètement déphasées par rapport à la réalité des personnes qui n'ont tout simplement pas de maison pour faire de la quarantaine à domicile. Le mardi 17 mars, le centre d'enregistrement Klein Kasteeltje a été fermé jusqu'à nouvel ordre. Toute personne souhaitant demander l'asile en Belgique ne peut plus s'enregistrer depuis lors. Aucun abri d'urgence n'a été fourni. Des organisations telles que 11.11.11, Amnesty International Vlaanderen, De Liga voor Mensenrechten, Orbit vzw, le Netwerk Tegen Armoede en Vluchtelingenwerk Vlaanderen (Réseau contre la pauvreté et le travail des réfugiés en Flandre) ont dénoncé le gouvernement qui "en ces temps incertains abandonne les personnes vulnérables telles que les demandeurs d'asile et les sans-abri mais appelle la population à faire preuve de solidarité les uns envers les autres". Comme personne ne peut être expulsé pour le moment, le département de l'immigration a décidé le 19 mars de mettre à la rue 300 personnes provenant de centres fermés. Aucun abri d'urgence n'a été fourni. Le même jour, la police bruxelloise a chassé du parc Maximilien des personnes accompagnées de chiens parce qu'elles violaient l'interdiction de rassemblement. Les bénévoles qui endorment les gens chez eux et aident à la distribution de nourriture ont été condamnés à une amende. Hier, toutes les toilettes publiques de Bruxelles auraient été fermées.
Après quelques années de recherche artistique sur la politique européenne des frontières et la gestion de la mobilité, je ne suis plus surpris par le manque de réalisme et de détermination politique lorsqu'il s'agit de personnes que l'État ne reconnaît pas comme citoyens (et qui ne peuvent donc pas revendiquer de droits civils, mais seulement des "droits de l'homme universels" non contraignants). Les pays occidentaux comme la Belgique souffrent à cet égard d'une incapacité historique, invariablement couverte par le drapeau de l'humanitarisme. Les rapports de la Conférence d'Évian de 1938 sont très éloquents. Ce premier sommet sur les réfugiés en Europe a eu lieu quelques mois avant la Nuit de cristal. Tous les délégués présents à la conférence se sont d'abord efforcés de décrire le sort pitoyable des Juifs allemands et autrichiens, puis d'expliquer en détail pourquoi c'était précisément leur pays qui ne pouvait pas accueillir de réfugiés à cette époque. À la fin de la conférence, le magazine du parti nazi Völkischer Beobachter a titré : "Keiner will Sie haben" [Personne n'en veut]. 80 ans plus tard, le titre se retrouve dans une interview exceptionnellement franche que j'ai eue avec un fonctionnaire européen anonyme travaillant dans le domaine de l'asile et des migrations : "Nous ne voulons plus de ces réfugiés. Ce n'est pas "nous n'avons pas besoin" ou "nous ne pouvons pas gérer", c'est "nous ne voulons pas". Nous ne voulons plus de ces réfugiés. Il ne s'agit pas de "ne pas avoir besoin" ou de "ne pas pouvoir faire face", mais de "ne pas vouloir"]. Les camps surpeuplés, les accords bilatéraux avec les régimes autoritaires et la tolérance des opérations de refoulement illégales ne constituent pas les excès, mais plutôt le noyau de notre régime frontalier dans lequel la violence va de pair avec l'humanitarisme.
En ce sens, l'appel des gouvernements à une "solidarité chaleureuse" entre leurs citoyens n'est pas en contradiction avec un manque d'intervention en faveur de ceux qui ne sont pas reconnus comme citoyens. L'interprétation particulièrement sélective de cette solidarité est redevenue douloureusement claire pour moi lorsque j'ai voulu faire du bénévolat via des plateformes récemment lancées comme Vlaanderenhelpt et Brusselhelps. Aussi bien intentionnées soient-elles, les catégories de bénévolat pour lesquelles je peux apparemment m'engager sont particulièrement conformes à la mentalité de classe moyenne qui est cultivée sur les médias sociaux depuis plusieurs semaines maintenant - des opérettes de balcon (pour lesquelles il faut d'abord avoir un balcon) aux applaudissements ponctuels des fenêtres pour les travailleurs sociaux (dont le travail a été systématiquement sauvegardé pendant des années) en passant par les journaux d'isolement auto-réfléchis (écrits dans une maison de campagne). La catégorie de travail bénévole que Brusselshelps fait le mieux aujourd'hui avec près de 400 inscriptions est la promenade des chiens des résidents bruxellois qui ne peuvent pas sortir pour le moment.
 Nulle part sur la page il n'est fait mention de personnes qui se sont jointes en vain devant un petit château fermé, qui ont été chassées du parc Maximilien ou expulsées d'un centre fermé. Quand, en tant que citoyens et autorités, ferons-nous preuve d'une solidarité effective et assumerons-nous pleinement la responsabilité de cette situation ? Ou allons-nous vraiment attendre qu'elle explose jusqu'à la prochaine crise humanitaire ? Tant que nous ne pourrons pas remplir à nouveau les journaux d'images pitoyables et paralysantes de la souffrance sans fin des personnes, nous refusons de reconnaître qu'elles ne se promènent pas dans Bruxelles sans abri pour des raisons abstraites et sans contexte. Dont nous refusons de reconnaître que nous sommes inextricablement liés à leur destin, par nos histoires coloniales et l'équilibre des pouvoirs post-coloniaux qui affecte notre politique internationale en matière de visas et notre politique européenne des frontières. Dont nous refusons de reconnaître qu'ils sont les perdants d'une inégalité structurelle que nous perpétuons ensemble en ces temps de "solidarité chaleureuse".
Thomas Bellinck
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goodrobe · 4 years
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Des robes avec des découpes latérales ou des
Cela a été une semaine distrayante pour un lycée du Connecticut pour les étudiants essayant de se concentrer pendant qu'un "panel de tenues de soirée" se réunit à proximité pour évaluer si les robes sont appropriées pour l'événement social de la saison. ​ Le groupe de sept employées, appelées «police du goût» par une étudiante, a été nommé président du code vestimentaire de l'école. Ils se sont rencontrés au cours des derniers jours pour déterminer si les robes que les étudiants avaient achetées il y a des semaines ou même des mois étaient suffisamment «appropriées et de bon goût» pour que la danse soit programmée dans seulement trois jours. Sur les 109 robes de l'assiette évaluées mercredi, 17 "ont été jugées inadaptées". Cela augmente le nombre total de manteaux jetés à 32. Le dernier drame de code vestimentaire comprend ce bal samedi dans un lycée du Connecticut. Dans le débat sans fin sur les codes vestimentaires, Shelton Schule lui-même doit trouver la dernière attention nationale. Vendredi dernier, huit jours avant le bal, le 16 mai, la directrice de l'école, Beth Smith robe de mariée vintage pas cher, a rappelé aux élèves un code vestimentaire dans un avis sur le système de sonorisation de l'école. Elle a clairement indiqué que les robes dos nu, les robes à encolure latérale ou les poignets exposés n'étaient pas appropriées. Les étudiants - et les parents qui ont payé des centaines de dollars pour leurs vêtements, leurs changements et leurs chaussures et accessoires assortis - ont rapidement paniqué. "Je pourrais avoir l'impression que si elle faisait ça en janvier, nous comprendrions et serions d'accord, ça va. Mais il y a huit jours, ce n'était pas bien parce que chaque fille a acheté sa robe", a déclaré la jeune femme de 17 ans. Junior Alexis Gerics. Alexis et d'autres se disent surpris par l'annonce du code vestimentaire. Alors que les conseils d'école et de district ont les règles vestimentaires dans le manuel de l'élève, les parents et les élèves disent qu'ils ne trouvent pas de telles caractéristiques spéciales. La robe de soirée portée par Alexis Gerics a été à l'origine rejetée par le directeur. Un comité d'examen des écoles l'a jugé plus tard acceptable. La semaine dernière, Alexis a vu ses camarades de classe s'énerver après que Smith ait acheté des robes de bal appuyées contre eux. "Alors j'ai pensé que tout allait bien, laissez-moi y aller juste au cas où je ne me serais pas fait ouvrir", se souvient-elle. Dès qu'Alexis Smith a montré une photo de sa longue robe dos nu, on lui a dit qu'elle devrait également porter une camisole si elle voulait la porter au bal de promo. Peu de temps après, Smith a fait son annonce au sujet de l'Autorité palestinienne. "J'encourage toute étudiante qui peut avoir des doutes sur le fait que votre robe ne convient pas pour montrer une photo d'un des éducateurs ou de moi avant le vendredi suivant", a déclaré Smith. "Soyez proactif et prenez votre temps pour résoudre les problèmes avant 6 heures du matin le samedi soir suivant." Les étudiants ont été avertis qu'une tenue inappropriée les empêcherait d'entrer dans la danse et "il n'y aura aucun remboursement". L'annonce a créé une variété d'activités parmi les étudiants inquiets qui ont soumis de manière proactive des photos de leurs robes au jury pour déterminer si chaque robe est "appropriée et de bon goût", a déclaré Ann Baldwin, consultante en relations publiques représentant l'école. Mercredi soir, le panel avait vérifié 209 robes. Il était prévu de vérifier au moins 16 autres robes jeudi robe cérémonie femme ronde, a déclaré Baldwin. Jusqu'à présent, 313 étudiantes avaient acheté des billets de bal. Mardi, Alexis a appris avec "grand soulagement" que sa robe, à l'origine jugée inappropriée par son directeur, avait été jugée appropriée pour le bal de promo. "Ma mère était très heureuse et moi aussi", a-t-elle déclaré, même si elle se sent mal pour au moins une amie qui n'a pas eu cette chance. Bien que Tricia Marini ait fini par acheter une deuxième robe pour sa fille, dépensant plusieurs centaines de dollars à chaque fois, elle se sent chanceuse: mardi, elle a appris que la deuxième robe de sa fille serait autorisée. La deuxième robe de bal Tricia Marini a été achetée par un comité d'examen du code vestimentaire. Marini a déclaré qu'elle avait initialement atteint le directeur il y a quelques semaines après avoir entendu parler d'une étudiante du Michigan à qui on avait refusé l'accès au bal en raison de sa robe, qui était à l'origine similaire à celle d'une fille de Marini. Les deux avaient des motifs découpés qui exposaient la taille. Elle a montré la robe à Smith, et le directeur a déclaré que la robe ne devrait pas être autorisée à danser. Marini a demandé si elle pouvait y apporter des modifications, comme les découpes en maille. "Et elle a dit:" Si tout le monde va jeter un filet dessus, alors non, elle ne peut pas le porter. "Alors ma fille est allée vers elle, hystérique, pleurer, pour demander un examen plus approfondi, et elle n'a pas eu le temps de lui parler, alors nous avons commencé à ramper", a déclaré Marini. Ils ont découvert une autre robe mardi dernier, quatre jours avant l'annonce de l'Autorité palestinienne, puis ont retenu leur souffle: "Nous ne savions toujours pas avec quoi nous allions travailler car il n'y avait pas de normes spécifiques." Selon les informations le manuel du lycéen: "hauts licou, couvre-tubes, hauts sans bretelles, hauts en dentelle transparente, hauts à bretelles spaghetti, débardeurs en maille, vêtements d'entraînement, spandex, coupes (pour les deux sexes) et courts Les mini-jupes ne conviennent pas aux vêtements d'école et ne sont pas autorisées. "Il n'offre aucune explication supplémentaire. De Shelton High School Student / Parents Guide 2014-2015. Mais le directeur des écoles de Shelton, Freeman Burr, a déclaré que personne n'avait besoin. "Ce dont nous parlons, c'est du bon jugement", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse lundi sur le sujet. Dans une déclaration qu'il avait lue plus tôt, Burr a déclaré que l'école avait soulevé des préoccupations concernant les vêtements appropriés après que "certains membres du corps professoral, le personnel et même certains étudiants masculins aient exprimé" de sérieuses préoccupations "concernant ce qu'ils avaient vu. "Nous voulons juste que tous les participants passent une soirée sûre et mémorable. Je ne vois vraiment pas ce qui ne va pas ou pourquoi cela s'est transformé en ce que certains appellent à la controverse", a déclaré Burr. De nombreux étudiants ont déclaré que cela était dû au fait que le code vestimentaire reflète une double norme sexiste. Dans une pétition adressée à l'administration de l'école, le lycée a remarqué un talent de compétition "Mr. Host Student Body" et la question de savoir pourquoi les garçons sont autorisés à monter sur scène "dans leurs boxers uniquement, mais une fille ne peut pas porter de robe dos nu Porter le bal. " " Cette application sélective du code vestimentaire de l'école est inacceptable "", ont déclaré les étudiants dans la pétition. Marini croit toujours que "toute cette panique absolue peut être évitée plus de 8 jours à l'avance." Elle a montré à sa fille son meilleur ami sa robe à acheter pendant les vacances de Noël. Marini a déclaré que sa fille, une étudiante de 15 ans, se sent heureuse car elle doit toujours attendre avec impatience le bal pour les années à venir. "Mais pour les seniors, c'est sa dernière grande chose. C'est une étape importante. C'est un rite de passage et elle craint que ce jalon ne soit ruiné pour elle. Cette période de plaisir a causé un tel stress ", a-t-elle dit." Il y a des filles qui ont dit qu'elles étaient maintenant incapables de marcher et que c'était dévastateur. "
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