Tumgik
#et lui demander ce que je peux faire parce que là c'est pas possible
moinsbienquekaworu · 5 months
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I'm going to Give The Fuck Up
#okay i'm writing the rest in french 1) for spyld purposes because it's 1am but still#and 2) so i can pull that post out next time i'm seeing a therapist and maybe they'll take me seriously#donc je suis censée avoir fait un essai et une présentation pour demain (enfin. dans genre 8h)#et j'ai un autre exposé pour vendredi#j'ai rien commencé j'y arrive pas je peux pas#je suis au bout du bout j'arrive pas à me forcer à le faire je peux pas#c'est comme si ça faisait 4 ans que je courrais et qu'on me demandait de faire un sprint final#genre j'ai encore de l'énergie. mais bien sûr. je suis encore debout et c'est un miracle mais oui grave je vais sprinter#je vais aller en cours demain je vais dire au prof que je peux pas et que j'ai pleuré dessus plusieurs fois (ce qui est vrai)#et lui demander ce que je peux faire parce que là c'est pas possible#et on va voir!#je suis au bout de ma vie je n'en peux plus#plus le temps passe plus je me dis que ça vaudrait le coup d'abandonner et de rater mon année juste pour que ça s'arrête#ça fait des ANNÉES qu'à chaque période d'exam j'ai l'impression d'être un tout petit animal#qui s'est replié dans un coin de la pièce parce qu'un prédateur se rapproche#je suis dos au mur y a nulle part où aller et la menace se rapproche encore et encore et je peux rien faire#et je suis hors de moi tellement j'ai peur et je suis stressée#des mois et des mois que j'ai cette image de moi en toute petite souris qui gratte frénétiquement le mur derrière elle#parce que je peux pas aller devant moi. c'est là qu'y a le prédateur et je peux pas! je peux pas!!!#je peux pas fuir par là mais c'est la seule sortie et je vais pas y arriver et il faut que je parte il faut que je m'en sorte#si je reste là je vais mourir mais y a nulle part où aller et je suis pas en état de prendre une seule décision logique#je suis juste en train de paniquer et je peux rien y faire et il faut que je sois ailleurs où que ce soit mais pas ici pas ici pas ici#et toutes les fois où j'ai réussi à me mettre aux devoirs j'ai réussi à esquiver les conséquences mais pour combien de temps?#j'ai une semaine de répit. deux peut-être. et des fois ils faut que je le refasse immédiatement après et j'ai plus ce qu'il faut#si j'arrivais pas à me détacher de ça je serais paralysée toute la journée et je pleurerais au moins deux fois par jour#je mangerais pas je boirais pas je me doucherais certainement pas je parlerais à personne et je ferais absolument rien#rien qui me fait plaisir rien qu'y faut que je fasse rien rien rien. je serais figée tellement je suis stressée#du coup j'ignore et on dirait plus ou moins que ça va de l'extérieur mais je fais des crises de nerfs toutes les semaines#wow i have a ramble tag now
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chifourmi · 4 months
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Comment je n'en PEUX PLUS de ma mère. Je vais écrire ce texte à chaud je le supprimerai peut-être plus tard. On lui a offert son cadeau de la fête des mères vendredi pcq aujourd'hui on était pas dispo tous les 4. Comme d'hab elle était pas contente?? Alors qu'on lui a offert des fleurs comme elle réclame tout le temps. Même la dernière fois sans occasion particulière on s'est ramenés avec des fleurs mon père et moi et elle n'était pas contente pcq c'était un bouquet de la fleuriste et qu'elle aimait pas la compo??????? Comment on peut être aussi capricieuse???? En plus elle ne nous l'avait jamais dit donc on pouvait pas savoir. Vraiment j'en peux plus elle s'en blc de l'intention et ok tu peux ne pas aimer mais elle te le fait savoir TOUTE LA JOURNÉE. Elle s'isole, fait des phrases passives agressives, des sous-entendus de merde. Vraiment c'est invivable. Et OK elle a vécu un cancer et là elle est en pleine reconstruction de sein mais on essaye de faire TOUT pour elle. Dès qu'elle demande quelqu'un, dans la seconde y a quelqu'un qui accourt. On se bousille pour son bonheur et c'est hyper normal je sais bien mais quand t'as que de l'ingratitude comme réponse c'est juste pas possible, elle ne nous remercie jamais, ne se remet jamais en question. C'est tellement lourd on est bassinés de négativité et j'imagine même pas à quel point ce qu'elle traverse est dur mais ça l'est pour nous aussi parce que combien de fois on a eu peur de la perdre et en plus de ça elle nous fait subir le pire. Vraiment je suis à bout, je sais même plus ce que je dois faire pour qu'elle soit heureuse, elle nous en demande beaucoup beaucoup trop. Et en même temps je ne me sens même pas légitime de me plaindre pcq elle a vécu tellement d'opérations et c'est toujours pas fini, ça fait 3 ans, et j'imagine même pas dans quel désespoir elle doit être. Mais voilà là j'en peux tellement plus et j'ai besoin de me plaindre aussi. J'ai tellement hâte que tout ça se finisse putain cette merde de cancer est complètement en train de détruire notre famille.
(Je SAIS que c'est ELLE qui vit des épreuves atroces et que je peux même pas imaginer ce que ça fait, je l'ai bien compris, donc si y a quelqu'un qui ose me dire que j'ai pas le droit de me plaindre je le bloque mdr)
(12/05/2024)
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e642 · 2 months
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Impossible de dormir je pense à plein de choses et comme toujours, j'ai la main sur très peu. Je repensais à la conversation que j'ai eu avec mon pote tout à l'heure sur le travail de psy et la responsabilité que c'est, et la neutralité qu'il faut et la bienveillance aussi. Je pense aussi au découvert de ma mère, on a acheté un lit pour mon appart, sa carte expire bientôt donc pour payer en plusieurs fois on a pris la mienne et elle voulait me faire des virements et aujourd'hui elle était déjà à -550€, j'ai du mal à vivre avec cette information. Le stress que ça doit être pour elle. Je m'en veux de lui coûter de l'argent même si je demande rien, il me fallait un lit mais ça me rend triste. Je pensais aussi au stage que je dois trouver, j'ose pas rappeler l'hôpital de peur de forcer et en même temps j'ai peur qu'ils me disent plus tard dans l'été que pas possible ou que quelqu'un a été plus réactif. Puis je repense à lex de mon mec qui le spam et me spam aussi et à l'envie malsaine de mettre une photo de moi trop fraîche. Mais en fait, quand je dis trop fraîche je pense à prendre une photo avec un filtre pour atténuer mes cicatrices d'acné parce qu'en fait je me trouve immonde. Et c'est un peu toxique de vouloir juste mettre ma tronche pour qu'elle voit qui l'a succèdée je sais. Aussi j'ai hâte de revoir mon mec, ça se passe mieux et le fait qu'il soit parti en vacances nous a donné de l'air et de la liberté mais je m'en veux un peu de pas lui avoir dit que je voyais un pote ce soir. Jlai pas dit pour éviter l'embrouille et c'est pas forcément bien mais c'est plus facile. J'avais pas envie de me prendre la tête pour ça alors que vraiment zéro ambiguïté avec lui et voilà c'est dur à faire croire que je peux boire un verre en tête à tête jusqu'à 23h avec un pote en parlant des années collège. J'aimerais pas qu'il me fasse ça mais il a un passif aussi, pas moi, d'où le fait que je banalise le fait que je mente. Puis je vais devoir lâcher bcp d'argent pour la fac, le permis, les vacances avec mon mec fin', je peux je vais être payée là en juillet mais j'ai toujours une peur profonde de manquer car globalement je vis avec 200€ par mois pendant 11 mois sur 12. Plus je grandis, plus j'ai peur de ne pas toujours réussir à subvenir à mes besoins. De ne pas avoir les moyens. Ma meilleure pote m'a invitée ce WE avec mon mec pour fêter son concours mais la vérité c'est que j'ai pas envie de la voir. Je suis très contente pour elle mais on est trop loin maintenant. Je fume énormément en ce moment et je sais pas comment faire, avant ça me posait pas de problème maintenant je sens que c'est pas très aligné avec mon côté "bien manger, faire du yoga, arrêter de fumer de la weed et de boire". Ma dermatillomanie ne cesse pas de grandir et ruiner tout mon corps sans que j'y puisse quelque chose. J'ai gâché mon visage, mes jambes, mon décolleté et je me déteste pour ça mais c'est le seul dérivatif que j'ai trouvé à la mutilation. Des fois, j'ai juste envie de me remettre un sale coup de lame pour m'éviter des heures de triturage de peau et c'est horrible à dire. Je me sens un peu nulle dernièrement en fait en plus de me sentir complément dégueulasse et affreuse mais ça va passer, tout passe. Voilà j'ai fait un effort, j'ai tout dit je crois, est-ce que je peux dormir ?
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kilfeur · 4 months
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L'amour d'une famille (The love of a family)
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Alors cette analyse n'était pas du tout prévu mais plus j'y pense, plus je me dis qu'il y a pas mal de choses à dire. On peut voir que la famille a une place importante dans TDP. Mais je pense que ceux qui incarnent le mieux cette amour envers leur famille sont Claudia et Rayla. Avant qu'on en parle j'aimerai aborder ces deux là durant la saison 4. Car justement elles s'opposent, Claudia qui refuse d'écouter son père quand celui ci souhaite passer ses derniers jours auprès d'elle. Imposant ses propres désirs sur lui et voulant continuer sa quête de le garder auprès d'elle. Alors que Rayla était justement parti pour traquer Viren afin d'avoir des réponses sur sa famille. Et bien qu'elle semble dire que son départ a blessé Callum malgré qu'elle le voyait comme un acte d'amour. Mais elle se rendait pas compte justement à quel point ça l'a marqué. Toutefois elle n'impose pas sa présence quand Ezran lui propose de venir ou bien quand elle propose à Callum de partir en éclaireurs dans la forêt. Elle se montre assez patiente et voit bien que ce dernier n'est pas réceptif à cette dernière pour l'instant. C'est aussi pour ça qu'elle n'ose pas faire le premier pas vers lui par crainte d'amener plus de tensions dans leur relation.
L'amour que Claudia porte envers son père est destructeur, obsessionnel et malsain. On peut voir dans la saison 5, qu'elle se focalise tellement à partir qu'elle néglige sa santé refusant d'écouter les réticences de Terry. Pour elle, la survie de son père est une priorité qui passe avant tout, mettant son bien être en second plan. Quand à l'amour de Rayla envers sa famille, lorsqu'elle récupère l'arc de Runaan, elle revoit sa famille et leur dit clairement qu'elle ne les a pas oublié, qu'elle pense à eux et qu'elle les aime toujours. Mais qu'elle ne peut pas passer ses besoins en priorité par rapport à la menace d'Aaravos. Et c'est là que justement leurs amours s'opposent, car Claudia mettra toujours son père en priorité avant tout le reste. Tandis que Rayla garde une certaine distance assez saine par rapport à sa famille.
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J'en avais parlé avec @theredhairedmonkey sur le fait qu'il est possible qu'elle mette de côté sa famille, comme une solution pragmatique. Dans le sens que même si ça la chagrine de les voir coincés dans des pièces. Elle souhaite avant tout se concentrer sur la mission principale ! Et d'une certaine manière, je peux le voir. Ça ne veut pas dire que Rayla est cruelle mais juste qu'elle refuse de prioriser ses besoins ce qui l'oppose justement à Claudia, qui justement impose ses propres besoins par rapport aux autres. J'avais bien aimé la scène où Amaya lui explique ce qu'est la vraie force et qu'elle peut dépendre ou demander de l'aide à quelqu'un. Car c'est justement ce qui la pousse à se confier à Callum au sujet de sa famille. En contraste, Claudia, à part la scène où il l'aide à se détendre, ne l'écoute pas vraiment. Comme je l'ai dit plus haut, elle se néglige que ce soit physiquement ou émotionnellement. Se pressant pour sauver son père et ce n'est qu'une fois que Terry trouve une solution à leur problème, qu'elle peut enfin se reposer.
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La scène où justement Claudia manipule Ezran et Callum est intéressante. Parce qu'encore une fois, elle parle de son amour envers son père mais aussi utilise l'amour que les deux frères avaient pour Harrow contre eux pour justifier ses actes. Et quand justement Rayla sauve Ezran des griffes de Claudia. C'est pas seulement protéger ses amis qui est en jeu mais leurs amours envers leurs familles qui se confrontent justement. Et c'est justement pas un hasard que ce soit Rayla qui coupe la jambe de Claudia avec l'arme de son père. Car encore une fois bien que leurs amours envers leur famille se confrontent, c'est justement l'amour de Rayla qui a prit le dessus cette fois ci ! Et d'une certaine manière la perte de sa jambe est justement une conséquence de l'amour malsain qu'a Claudia envers son père. Montrant justement ce qui lui arrivera si elle continue dans ce chemin auto destructeur !
Pour ma part, j'ai pas mal aimé comment leurs amours envers leur famille s'opposent l'un à l'autre durant cet acte 2. Et je me demande si justement son amour envers sa famille ne sera pas à nouveau mis à l'épreuve lors de la saison 6. Imaginons dans la tour céleste, Callum est en danger et Rayla veut le sauver. Mais l'elfe céleste lui dit justement que si elle le sauve, elle ne pourra pas sauver sa famille. Ce serait un dilemme intéressant pour elle bien que je penche qu'elle choisira plus Callum. Mais si ce cas de figure arrive, je pense qu'il y a un moyen pour que la série lui montre que justement, elle peut les sauver tout les deux ! Mais comment ça va se dérouler ? Pour l'instant je l'ignore.
So this analysis wasn't planned at all, but the more I think about it, the more I realize there's a lot to say. You can see that family has an important place in TDP. But I think the ones who best embody that family love are Claudia and Rayla. Before we get into that, I'd like to talk about these two in season 4. Claudia refuses to listen to her father when he wants to spend his last days with her. Imposing her own desires on him and wanting to continue her quest to keep him with her. And yet Rayla was out to track Viren down and get answers about her family. And although she seems to say that her departure hurt Callum, she saw it as an act of love. But she didn't realize just how much it affected him. However, she doesn't impose her presence when Ezran asks her to come along, or when she suggests that Callum go scouting in the forest. She's patient enough to see that he's not receptive to her at the moment. That's also why she doesn't dare make the first move towards him, fearing it might bring more tension into their relationship.
Claudia's love for her father is destructive, obsessive and unhealthy. We see in season 5 that she is so focused on leaving that she neglects her health, refusing to listen to Terry's concerns. For her, her father's survival is the priority, putting her own well- being on secondary position. As for Rayla's love for her family, when she recovers Runaan's bow, she sees her family again and tells them clearly that she hasn't forgotten them, that she thinks of them and still loves them. But she can't put her needs above the threat of Aaravos. And that's precisely where their loves diverge, because Claudia will always put her father before everything else. While Rayla maintains a healthy distance to her family.
I'd talked to theredhairedmonkey about the possibility of her putting her family aside, as a pragmatic solution. In the sense that while it saddens her to see them stuck in coins. But she wants to concentrate on the main mission! And in a way, I can see that. This doesn't mean that Rayla is cruel, just that she refuses to prioritize her needs, which is precisely what opposes her to Claudia, who imposes her own needs on others. I liked the scene where Amaya explains to her what real strength is, and that she can depend on or ask someone for help. This is precisely what drives her to confide in Callum about her family. In contrast, Claudia, apart from the scene where he helps her relax, doesn't really listen to him. As I said above, she neglects herself both physically and emotionally. Rushing to save her father, it's only when Terry finds a solution to their problem that she can finally rest.
The scene in which Claudia manipulates Ezran and Callum is interesting. Once again, she speaks of her love for her father, but also uses the two brothers' love for Harrow against them to justify her actions. And when Rayla saves Ezran from Claudia's clutches. It's not just protecting her friends that's at stake, but also their love for each other's families that clashes. And it's no coincidence that it's Rayla who cuts Claudia's leg off with her father's weapon. Because, once again, although their love for their families confronts each other, it's Rayla's love that has the edge this time! And in a way, the loss of her leg is a consequence of Claudia's unhealthy love for her father. Showing exactly what will happen to her if she continues down this self-destructive path!
Personally, I liked the way their love for their families contrasted with each other in Act 2, and I wonder whether Rayla's love for her family will be put to the test again in season 6. Imagine in the tower, Callum is in danger and Rayla wants to save him. But the celestial elf tells her that if she saves him, she won't be able to save her family. This would be an interesting dilemma for her, although I think she'd choose Callum over her family. But if that happens, I think there's a way for the show to show her that she can save them both! But how will it play out? I don't know yet.
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girafeduvexin · 1 year
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Dans le genre "analyse trop poussée sur Goldman", c'est très intéressant de réécouter l'album de la tournée En passant en sachant qu'initialement, Goldman ne voulait pas refaire de tournées après ça et qu'il a finalement fait Un tour ensemble parce qu'il ne se sentait pas de dire à son équipe que c'était la dernière. (WARNING analyse trop longue en-dessous)
Mais il a pris cette décision des années après, donc si on considère que la tournée En passant était potentiellement sa dernière et qu'il le savait en la préparant, elle prend un tout autre sens.
Typiquement, le choix de jouer "Le rapt" qui est "une vieillerie, une chanson du premier album" pour le citer peut sembler étonnant, même si Goldman adoooore reprendre des vieilles chansons à lui et les moderniser (comme "Être le premier" dans la tournée Rouge). "Le rapt" est une chanson écrite du point de vue d'un mec qui kidnappe une fille, sans lui faire mal, sans l'agresser (c'est dit dans la chanson qu'il ne la touchera pas), simplement parce que :
"Mais j'en pouvais plus de vous croiser dans la rue / Sans un regard, comme si vous ne m'aviez pas vu"
Ou pour citer Goldman :
"si tu rencontres une fille dans la rue, tu passeras pour un fou si tu lui parles. Par contre, si elle t'est présentée par un ami commun, tu pourras lui parler tout à fait normalement."
C'est une chanson un peu cringe, un peu étrange, où on est clairement sur un personnage qui commet un crime, qui dérange. Je l'aime bien pour cela, parce que j'aime les histoires de personnages toxiques, sans pour autant les excuser.
Globalement, c'est une chanson sur l'incompréhension sociale, l'importance des codes sociaux, une problématique qui imprègne de nombreux textes de Goldman dans les années 80 par ailleurs (je pourrais faire un autre post sur les chansons de Goldman qui parlent de malaise social).
Maintenant, pourquoi reprendre cette chanson en 1998 ? En imaginant que Goldman s'imaginait tirer sa référence à ce moment là et quitter la scène, il est facile d'interpréter le texte différemment. Cette distance impossible à franchir entre deux individus, on la retrouve aussi entre une star et son public et je ne peux pas m'empêcher de penser que ce passage :
"J'ai aimé votre désarroi, votre peur / Je me suis réchauffé à votre malheur/J'ai brisé l'apparence toute glacée/J'ai même trouvé une larme inespérée"
est très raccord avec la relation qu'entretient Goldman avec la célébrité et l'image. Dans le film de la tournée Traces, que je vais analyser, il le faut, il parle de son image et à quel point ça le bouffe, vraiment. Sans trop en dire, dans Traces, il imagine ce qui se serait passé s'il avait choisi de tout arrêter en 89 et qu'il avait volontairement disparu. Et on a donc des passages où il se demande ouvertement s'il est possible d'échapper à sa propre image, si un monde où ne se souviendrait que de ses chansons et pas de lui est envisageable.
En ayant ça en tête, ce passage du "Rapt" peut parler de ce rapport compliqué à la scène, d'autant plus que dans la version live en 1998, il chante ce moment là seul à la guitare et le public réagit, en criant, en faisant "ouhouh". Et le rapport s'inverse ! Il dit "Vous pouvez rentrer chez vous, il est déjà tard" et le public dit "nooon" car il se met dans le rôle de la fille kidnappée, mais pour moi, c'est l'inverse. Goldman adopte le rôle du public, qui veut plus, toujours plus derrière les apparences, qui veut tout savoir.
C'est sans doute un peu tiré par les cheveux mais ça l'est moins si on considère une autre chanson chantée lors de ce live, "Le coureur" qui raconte en gros l'histoire d'un jeune africain (ce n'est pas spécifié dans la chanson mais c'est dit en interview) qui est recruté (presque acheté) pour devenir un coureur de haut niveau, qui connaît la célébrité, l'argent, mais qui à la fin de la chanson :
"Puis le hasard a croisé ma vie / J'suis étranger partout aujourd'hui /Etait-ce un mal, un bien ? / C'est ainsi"
Dans des interviews, Goldman dit qu'il ne porte pas de jugement mais que le décalage l'intéresse, entre un mec qui court dans son village en Ethiopie et qui se retrouve soudainement propulsé devant des millions de caméras. Encore une chanson sur le décalage social, la célébrité, le regard des autres contre notre perception de nous-mêmes, qui donne une certaine tonalité à cette tournée et qui fait, selon moi, écho au "Rapt". De nouveau, il chante ce passage seul à la guitare.
Elle est particulière cette tournée, parce que Goldman prend plus de risques (comme il le dit lui-même dans le DVD) en choisissant de jouer et de chanter seul à la guitare à plusieurs reprises, vraiment face au public, antithèse absolue de la tournée Rouge où il y avait toujours d'autres personnes sur scène et souvent, beaucoup de gens. La dernière chanson de la tournée En passant est "Pour que tu m'aimes encore", et Goldman change le début pour parler directement au public :
"J'irai chercher vos âmes dans les froids dans les flammes /Je vous jetterai des sorts pour que l'on m'aime encore"
Et ce final a encore une fois une autre saveur si on imagine qu'il avait été pensé pour clore la dernière tournée de Goldman. Plus fort encore, c'est le choix de l'avant-dernière chanson, "Sache que je", que Goldman explique comme ça :
"C'est une réponse au fait que je n'ai dit "Je t'aime" dans aucune de mes chansons. Beaucoup de gens me demandent pourquoi je ne fais pas ou peu de chansons d'amour."
(Il explique aussi qu'il dit rarement "je t'aime" dans sa vie privée, et ça, à la limite, c'est entre lui et son épouse.)
Dans beaucoup d'interviews sur cette chanson, il critique les chanteurs disant "je t'aime" à leur public, mots qu'ils ne pensent pas, selon lui. Finir sur "Sache que je" et "Pour que tu m'aimes encore", c'est finir sur un paradoxe ou une provocation : je ne vous dirai pas que je vous aime mais je veux que vous m'aimiez. Je ne vous chanterai pas des chansons d'amour, sauf une dernière fois. Ou, possibilité amusante, chanter "Sache que je" est une façon de désamorcer "Pour que tu m'aimes encore", de la rendre obsolète par avance : ne prenez pas cette chanson un peu niaise au sérieux. Rien n'est vrai. Inversement, on peut aussi dire que "Pour que tu m'aimes encore" annule "Sache que je" : oui, je prétends ne pas aimer les chansons d'amour mais c'est bon aussi d'être vulnérable, comme pour adoucir la froideur de "Sache que je" (d'autant plus quand "Pour que tu m'aimes encore" a CARTONNÉ deux ans avant).
Ou tout simplement : n'essayez pas de me comprendre, ne présumez rien, je sais être paradoxal. Comme il est dit dans "Peur de rien blues" :
"Quand les rumeurs "vipèrent" /Quand l'image déteint / Il m'reste ce vrai mystère / Et ça, ça m'appartient"
Et c'est pour moi le message final de la tournée En passant.
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fuckthisshitimin · 8 months
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Tu peux pas donner un titre comme "Eurydice meurt à l'aube" et que je ne te demande pas ce que c'est !
(enfin, seulement si t'as le temps, l'envie et l'énergie)
Aaaaah qu'est-ce que j'aime ce titre. Et puis environ un mois après l'avoir choisi j'ai vu passer l'album "Ulysses dies at dawn" des Mechanisms et j'ai capté donc mon idée de titre n'était pas vraiment mon idée.
Mais ! C'était mon projet de fin d'études l'année dernière, donc un petit 30 minutes de spectacle, et dont je veux faire une version longue pour-de-vrai sauf que passer en réécriture sur une pièce qui a déjà été jouée c'est... complexe.
Là, tout de suite je me rends compte que mon premier réflexe pour te parler d'Eurydice meurt à l'aube c'est de ressortir mon dossier de production et les commentaires du jury et que je suis pas en train de vendre-un-spectacle-qui-n'est-pas-encore-monté mais de parler d'une WIP.
D'un point de vue histoire pure c'est le mythe d'Orphée et Eurydice ; tout se passe aux Enfers. On suit en revanche plus le point de vue d'Eurydice que celui d'Orphée - on suit le deuil de soi plus que le deuil de l'autre.
Eurydice est mort. Eurydice va mourir.
(Eurydice au masculin parce que je joue Eurydice.)
Pour ce qui est des personnages, on a deux couples séparés : Eurydice et Orphée ; Perséphone et Hadès. Je pars du postulat que les Enfers et la mort existent hors du temps, dans le sens où Perséphone, Hadès, Cerbère et Eurydice, en tant que résident.e.s des Enfers, connaissent l'histoire qui va se dérouler.
Perséphone descend aux Enfers en été spécialement pour voir "la tragédie d'Orphée et Eurydice" en unalive action ; quand l'histoire sera finie, quand Eurydice, qui est déjà mort, mourra à nouveau, elle devra elle aussi quitter les Enfers et Hadès.
Eurydice, donc, lui, se "réveille" aux Enfers et apprend immédiatement le texte de sa tragédie. Il est mort, son fiancé va venir le sauver, son fiancé va le regarder au dernier moment et puis ce sera la fin. Eurydice ne veut pas jouer cette pièce. Quel intérêt ? Il est mort, il va rester mort, alors pourquoi prendre la peine de se briser le coeur une fois de plus quand tout est déjà joué d'avance ?
Le texte de juin est sur ao3, les dialogues du début sont pas forcément évidents sans l'espace (merci les comédien.ne.s qui s'illuminent à la troisième lecture de "aaah, ça veut dire ça ce que je dis!"). Le texte a trois tableaux qui font début-milieu-fin mais il reste pas mal de travail pour clarifier et étendre les enjeux, je ne pense pas trop toucher à l'introduction mais à partir de l'entrée d'Orphée je cherche et je réécris des bouts de dialogue (dont ceux du Document11 que Ferret a demandés).
C'est la partie du travail où il faut admettre que le lecteur/spectateur n'est pas dans ma tête et que ce serait bien de donner un peu plus que deux tirades pour résoudre un conflit. Même si la tirade d'Orphée est ma préférée de la pièce, il faut l'amener un peu plus.
En extrait, un petit bout du réveil d'Eurydice, avec Perséphone.
EURYDICE On m'étrangle ! On me tue ! Le serpent venimeux a mordu ! Le sang me brûle, l'air est si lourd, je ne sens plus mes mains, mes jambes, mes bras son gourds -- Je crie à mon aimé appelle "Au secours !" Mes yeux meurent en premier. Tout est noir, rien ne bouge. La mort m'éblouit -- silence. Déjà je ne sens plus ni la chaleur du jour ni l'herbe et je chancelle. Je murmure "Orphée" pour la dernière fois, Et puis je n'ai plus rien, plus de sang, plus de voix, alors tout est fini. PERSEPHONE                            On pourrait croire cela, mais ton amant, défait, a si bien supplié qu'il foule du pied l'Enfer pour te venir chercher. Suis-le jusqu'au dehors et tu l'épouseras. EURYDICE Est-ce possible ? PERSEPHONE                      Non. Cela ne sera pas. C'est écrit; Orphée a ce contrat: Ton âme sera au monde si tu suis ses pas à la condition seule que pas une seule fois avant de franchir le seuil de lumière qui marque, là-haut, la sortie des Enfers, il ne se retourne pour poser les yeux sur toi. EURYDICE Il se retournera. PERSEPHONE                       Oui. EURYDICE                                   Pourquoi ? PERSEPHONE Par panique. Par amour. Parce que tu appelleras. Hymen, déjà, vous a condamnés, a dicté que jamais vous ne serez mariés. Les Dieux, mon petit coeur, tiennent ici leur parole, et par excès d'amour, vous jouerez votre rôle. EURYDICE Quel idiot. PERSEPHONE                    Un poète. EURYDICE                                    Fallait-il que je l'aime ? Ah ! Je suis perdu, et voudrais emprunter à mon amour sa plume pour en faire un poème.
Aaaah parler de ce texte me fait tellement plaisir il faut vraiment, vraiment que je m'y remette en entier.
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rarougrougrou · 2 years
Note
🔔🔔✨✨🎄✨✨🔔🔔
La route à été longue, mais me voilà mon cher !! :D
J'avoue, j'avoue.. J'ai eu un peu peur de m'approcher, parce que merde tu es TALENTUEUX #pressiondefou 😱
J'apprends à connaitre tes OC comme j'apprends à te connaitre toi et peut être que l'un dans l'autre c'est un peu la même chose.
Alors si tu t'en sent l'envie parle moi d'eux, ou parle moi de toi, que ce soit ce que tu as manger au p'tit dej ou bien tes peurs et tes désirs les plus profond, la musique que tu adore le plus ou bien tes joies et tes peine passé. ou toute autre chose dont tu t'en sent l'envie de partager
Et si tu ne veux rien dire.. dans ce cas garde tes secrets ;)
Je prends congé pour le moment et retourne au pole Nord ❄️❄️ avant que je parte, voici un bon chocolat chaud maison ☕ qui réchauffe les cœurs et les esprits (si t'aime pas le chocolat chaud bin c'est du café si t'aime pas le café bin c'est du thé et si t'aime rien et bin zut !).
Que ta journée soit remplit de joie et si ce n'est pas le cas sache que ton secret santa pense à toi 😉✨
SECRET SANTA! TU ES LÀ ❤
Moh mais non il faut pas avoir peur comme ça, ni avoir la pression! Je suis exigent qu'avec moi même, ça devrait le faire
Alors oui y'a certaines parts de moi dans mes OCs hahaha comme toujours. Si tu as besoin de quoi que ce soit tu trouveras tout dans le #ay'lonit, mais aussi dans #emilianne, #celice et #ysengrin. Y'a mon petit Cráwan aussi que j'ai tendance à oublier, pauvre petit. Et y'a bien évidemment mon post épinglé sur mon profil!
Je peux toujours te faire un résumé le plus concit possible de mes OCs, vu que je me doute que lire ma fic serait très long pour pas grand chose (mais ce serais vraiment avec plaisir que tu ailles lire si l'envie te prends! Et de me donner un avis si tu as envie, mais uniquement si t'as le temps, rien ne urge)
Du coup!
Emilianne : Débarquée courant livre III à Kaamelott, elle a profité de son bon classement à un tournoi pour demander à ce que Arthur accepte de la faire son écuyer. Autodidacte dans le combat à l'épée, elle est déjà douée sans avoir fait ses classes, mais n'a aucune notion de combat à la loyale ou de stratégie militaire au debut de l'histoire. Elle est très studieuse, motivée, voue une confiance aveugle à Arthur. Sa loyauté est et sa plus grande qualité et son pire défaut, car elle empiète sur son propre libre arbitre. On ne sait pas vraiment d'où elle vient, une province latine au sud des alpes pour le plus probable. Elle est aussi très attachée à la foi judaïque, car elle affirme avoir baigné dedans depuis petite. Très gentille et calme, elle n'hésite cependant pas à lever la voix quand cela concerne ses valeurs (cf ses disputes avec Blaise sur la religion où la fois où elle a engueulé Galessin et Dagonet lorsqu'elle les a chopés en train de faire des combats de chien avec Venec). Physiquement, elle est très androgyne, on pourrait la prendre pour un homme aux cheveux longs, mais ça transparait également dans sa manière d'être. Par exemple, Perceval est persuadé qu'Emilianne est un homme qui utilise le nom d'une femme pour une raison qu'il ignore, et la tanne toute la sainte journée pour savoir ce que c'est son "vrai prénom". Socialement, en dehors d'Arthur, elle est très proche de Bohort, car elle retrouve en lui une douceur qui fait défaut aux autres chevaliers, et s'entend bien avec Yvain et Gauvain, qui eux sont totalement fan d'elle car ils ont enfin quelqu'un d'un peu plus jeune à qui parler.
Celice: Domestique au château, elle est l'un des premiers contacts d'Emilianne lorsqu'elle est arrivée à Kaamelott. Celice a juré d'être celle qui l'aidera à s'intégrer au château. Celice est calédonienne, originaire du lac de l'ombre. Elle a voulu faire domestique à Kaamelott pour aider financièrement son père, et a donc commencé la fonction entre ses 15 et ses 16 ans, Angharad lui ayant appris le métier (et à ouvrir sa gueule par la même occasion). Petite rouquine aux yeux sombres, c'est un rayon de soleil, qui sait aussi envoyer balader royalement son monde, y compris les membres de la cours quand elle estime qu'on lui manque de respect ou qu'on se fout de sa gueule.
Ysengrin: Il préfère qu'on l'appelle Ysé, c'est plus simple selon lui. Petit prodige druidique (littéralement, environ 17 ans et il frise à peine le mètre 50), il a grandit dans une forêt a la frontière caledo-orcanienne avec un vieux druide, Feannag, président du corbeau de profession, qui a trouvé le petit quand il savait à peine alligner 2 mots et marcher. Il a finit par l'appeler Ysengrin, dit "le casque qui ricane", car Ysé est un joyeux luron depuis son plus jeune âge. Tout ce qu'il sait de la magie, il l'a appris lui même et l'a ensuite perfectionné avec son grand père adoptif. C'est un grand habitué du rassemblé du corbeau, et tout porte à croire qu'il reprendra le flambeau à la mort de son mentor. Il est spécialisé en métamorphose, les oiseaux plus particulièrement (et surtout le corbeau, bien évidemment), les sorts d'illusion et de protection. Il a appris à ses dépends qu'il n'est physiquement pas fait pour les sorts offensifs le jour où il s'est prit la foudre en pleine poire en voulant l'invoquer sur la colline d'en face. Depuis, il a une magnifique cicatrice qui lui prend tout le dos. Espiègle et farceur, il est LE ENTP, LE sidekick, LE Mushu par excellence. Academical genius but blatantly stupid. Et sa particularité est de prétendre pouvoir voir les âmes, via différentes teintes volutes zt couleurs associées à celles ci. Il aime beaucoup créer des fleurs aux couleurs des âmes qui l'ont le plus marqué.
Cráwan: OC un peu à part car il n'apparait pas à la même epoque que les trois autres zigoto, et fera plus parti de mon comics sur la quête du graal qui se deroulera après les événements d'ay'lonit, Cráwan est le fils adoptif de Wulfstan et de l'OC de Lila, Scirye, une prostituée originaire de Chine, que la saxonne a décidé de prendre sous son aile (ou plutôt, le cas échéant, dans son plumard). Comparé aux autres saxons, Cráwan est très calme et réfléchi, il se rapproche plus de son grand père Horsa (qui selon mon hc a nommé et adopté Wulfstan de la même manière que Wulfstan a nommé et adopté Cráwan). A la fin de l'adolescence, en adantant de prendre le pouvoir le jour où sa mère le lui passera, il est à la charge du commerce maritime et de la flotte saxonne de façon générale.
Je te remercie pour ton chocolat chaud, je le laisserai refroidir avant de le boire mais ce sera de bon coeur 😊
Merci encore pour ton gentil message, je te souhaite une bonne journée à toi aussi, et j'espère que mes descriptions t'aurons aidé, n'hésite pas à me renvoyer un message si tu as besoin de plus de précisions, ou tout simplement, de venir me faire un petit coucou
Des bisous à toi ❤
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dysphemisme · 2 months
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19.08.2023
Cet été, j'ai encore été charmée par un garçon. Mais cette fois, c'était un peu différent.
On se côtoyait déjà régulièrement mais nous étions à peine des amis. Je ne plaisante pas. Nos interactions pouvaient se compter sur les doigts de la main. J'étais même un peu intimidée par lui, le plaçant dans la catégorie "faux extraverti". Extraverti, parce que c'est toujours lui qui rit le plus fort. Mais faux, parce que, souvent, malgré ses grands éclats de rire, il a l'air très distant - et, peut-être, aussi un peu triste. Je le connaissais peu et avais du mal à le cerner. Et tout ça me mettais un peu mal à l'aise. Cependant, notre première discussion était assez particulière.
On s'était croisé par hasard à l'arrêt de bus. C'est lui qui m'avait interpellée. Une fois dans le bus, on commence notre toute première discussion. Je l'écoute, surtout. Il me parle de musique, de ce qu'il aime. En sortant du bus, il me propose même d'écouter ce qu'il a enregistré. Marchant côte à côte, son casque sur les oreilles, je l'écoute jouer Howl's Moving Castle. Je me rappelle avoir trouvé cette soudaine proximité très étrange. Étrange, mais pas déplaisante.
Je ne voulais pas me faire de fausses idées, et je réprimai donc immédiatement à l'intérieur de moi la naissance de ce sentiment si familier.
Puis, nous avons passé Noël ensemble, avec d'autres amis. Je m'étais montrée intéressée en osant lui demander le compte sur lequel il postait ses musiques.
Quelques mois plus tard, il y eut de nouveau un rapprochement. Innattendu serait le mot juste pour le définir. Mais vous savez comment ça marche. Ça peut aller très vite.
Le problème - ce ne serait pas drôle s'il n'y en avait pas-, c'était que ce garçon était un faux extraverti. Il y a des jours où je le sentais proche, où je pouvais presque le toucher. Mais le lendemain, il n'était déjà plus là. Cela me rendait folle. Au début, c'était bien amusant. J'adore jouer. Mais à la longue...je craignais ne pas être toute seule dans la partie. Et cette seule pensée me mettait en rogne. Je le voulais, mais si lui n'était pas de cet avis, je n'allais pas le supplier. Je m'étais résignée à tout abandonner. Dans quelques jours, lorsque nous serons tous de retour dans notre réalité, tout redeviendra comme avant. Peut-être serons nous un peu plus proche qu'auparavant.
Je suis sortie pour me changer les idées. Sur les étagères du magasin, un objet avait attiré mon attention. Mon esprit fut de nouveau occupé par ce garçon. Est-ce que ça lui plairait? Ce serait bizarre de lui offrir un cadeau. Je réfléchissais, et mon esprit joueur refaisait surface. Si je ne peux pas l'avoir, peut-être que cet objet l'obligera à se souvenir de moi. Sans plus réfléchir, j'achetais le cadeau en me répétant intérieurement : "c'est un cadeau d'amitié, c'est un signe de paix". Lorsque je lui ai tendu le cadeau, j'ai espéré être le plus naturel possible. Je n'ai pas osé regarder son visage lorsqu'il a ouvert la boîte. Je m'étais détournée pour parler à d'autres personnes. Un instant après, je me retournai vers lui pour lui demandai s'il appréciait. Je me souviens qu'il avait hoché la tête assez...nerveusement ? Son visage portait une expression qu'il m'étais impossible de déchiffrer.
J'appris ensuite qu'il s'était enquît avec mon ami de l'endroit où j'avais acheté le cadeau. En entendant la réponse, il aurait jurer. Ni mon ami, ni moi ne comprenions ce que cela signifiait.
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christophe76460 · 7 months
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Guide santé bénissant !
Le mois de mars est à nos portes et beaucoup de gens veulent se remettre en forme pour les beaux temps à venir. Mais pour nous enfants de Dieu, le temps est toujours beau parce que Dieu est toujours avec nous et je veux vous partager un guide pour vous inspirer à rester très longtemps ensemble avec tous ceux que vous aimez.
À vous de le mettre en pratique, moi je l'ai fait....
Personnellement, je trouve que c'est le meilleur guide de santé qui existe !
Santé :
1. Bois beaucoup d’eau
2. Prends un déjeuner de roi, un dîner de prince et un souper de mendiant.
3. Mange plus de nourriture qui pousse dans les arbres, les plantes et mange moins de nourritures manufacturées et plus encore la parole de Dieu car c'est la meilleure nourriture pour tout notre être.
4. Vis avec les 3 E : Énergie, Enthousiasme et Empathie.
5. Trouve du temps pour méditer, prier, chanter des louanges.
6. Joue plus souvent.
7. Lis plus de livres que tu en as lus en 2022 et encore plus ta bible.
8. Assis-toi, en silence a écouter Dieu au moins 10 minutes par jour et même plus si tu le peux.
Parle à Jésus, à Dieu ton Père qui t’aime et qui veut prendre soin de toi.
9. Dors durant 7 heures au moins.
10. Prends des marches quotidiennes de 10 à 30 minutes et en marchant, sourit.
Personnalité:
11. Ne compare pas ta vie à celle des autres. Tu n’as aucune idée à quoi ressemble leur vie.
12. Évite les pensées négatives ou les choses dont tu ne peux contrôler. Investis plutôt ton énergie dans le moment présent et n’oublie pas que Dieu est au contrôle de ta vie et que tu n’as rien à craindre.
13. N’en fais pas trop. Connais tes limites et laisse Dieu agir.
14. Ne te prends pas trop au sérieux, personne d’autre ne te prend au sérieux.
15. Ne perds pas ta précieuse énergie en commérage, pense plutôt à ce que Dieu dirait ou ferait.
16. Rêve plus souvent éveillé car plus tu rêves et plus tu verras la gloire de Dieu et ce qu'Il a préparé pour toi car les rêves sont souvent le début de la réalité s’ils viennent de Dieu.
17. L’envie est une perte de temps. Tu as déjà tout ce dont tu as besoin car Dieu prévoit à tous tes besoins.
18. Oublies les problèmes du passé. Ne remémore pas aux autres les erreurs passées. Ça ruine ton bonheur présent. Laisse le passé en arrière si tu veux avancer vers Dieu.
19. La vie est trop courte pour la gaspiller à détester.
20. Fais la paix avec ton passé afin qu’il ne ruine pas ton présent. Demande pardon à Dieu et Il est tellement bon qu’Il effacera tous tes péchés.
21. Personne n’est en charge de ton bonheur sauf toi.
22. Prends conscience que la vie est une école et que tu y es là pour apprendre. Les problèmes font simplement partie de ta connaissance et ta croissance qui grandissent dans ton amour avec Dieu, mais les leçons que tu apprendras seront pour la vie et ta réussite pour t’approcher de Dieu et faire sa volonté.
23. Souries et ries le plus souvent possible.
24. Tu n’as pas à gagner chaque dispute. Accepte d’être en désaccord.
Société:
25. Téléphone à tes amis plus souvent ou n’hésite pas à leur dire que tu les aime et qu’ils sont précieux pour toi.
26. A chaque jour, donne quelque chose de bien à quelqu’un.
27. Pardonne autant que possible comme Dieu t’a pardonné.
28. Passe du temps avec des gens plus âgés que 75 ans et plus jeune que 6 ans.
29. Essaie de faire sourire au moins trois personnes quotidiennement.
30. Ce que les gens pense de toi ce n’est pas de tes affaires, c’est ce que Dieu pense de toi et comment Il te voit et combien tu es importante pour lui.
31. Ton travail ne prendra pas soin de toi lorsque tu seras malade. Dieu et les personnes que tu aimes, oui. Garde le contact et garde toujours Dieu en première place dans ta vie car Il est ta source, ton sauveur.
Vie:
32. Agis bien et sois toujours dans la volonté de Dieu!
33. Débarrasse-toi de tout ce qui n’est pas utile, car si tu veux de nouvelles choses dans ta vie, il faut laisser partir les vieilles.
34. La nature guérit tout mais Dieu a souffert pour toi afin que tu n’es plus à souffrir mais que tu aies la vie éternelle.
35. Qu’il s’agisse d’une situation bonne ou mauvaise, elle va changer car dans la vie il y a des tempêtes et des bénédictions…
36. Peu importe comment tu te sens, lève-toi, habille-toi et présente-toi car Dieu est avec toi.
37. Le meilleur est encore à venir parce que Dieu a dit qu’Il a des projets de bonheur pour chacun de ses enfants..
38. Quand tu te réveilles le matin, remercie Dieu d’être en vie et remercie Le pour tout ce qu’il y a autour de toi car c’est lui qui l’a créé..
39. Ton for intérieur est toujours heureux. Donc, sois heureux car Dieu est dans ton cœur et personne ne peut t’aimer autant que lui.
MERCI MON DIEU
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laperditudedeschoses · 10 months
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Pierrot mon poto, tu me tiens chaud
Pour se sentir bien, il est très important de prendre conscience de la chance qu’on a. Même quand beaucoup de choses ne vont pas et même si bien sûr le niveau de chance n’est pas le même pour tous. L’injustice existe, mais il y a toujours une manière de voir le monde, de voir son monde, comme un filtre coloré qui teinte et donne un air aux choses. Enfilez une paire de lunettes aux verres jaunes et votre rythme cardiaque ralentit. Mettez plein de contraste et un effet vignette sur une photo et vous vous croyez trente ans en arrière. Activez le filtre « jeunesse » sur Snapchat et comme par magie … bref.
Voir et dire qu’on a de la chance peut vraiment faire du bien. Les yogis appellent ça la gratitude.
Sur certains aspects et en particulier lorsque j’ai bien dormi, j’ai l’impression d’en avoir beaucoup. J’ai notamment le loisir, depuis que je suis enfant, d’aller passer mes vacances sur un petit caillou dans l’Atlantique d’où ma grand-mère était originaire. Dans cet endroit merveilleux dont je cacherai le nom parce qu’il est déjà beaucoup trop fréquenté, le prénom « Pierre » est partout. Beaucoup d’Antoine et de Nicolas bien sûr et peu de prénoms moins gaulois, on va pas se mentir. Des Pierre il y en a tellement qu’il n’y aurait pas assez de Jeanette à qui pouvoir chanter « ne pleure pas, tu auras ton Pierre ».
Mais d’ailleurs, qu’est-ce que ça signifie « avoir son Pierre » ? Eh bien moi, j’ai la chance de le savoir, parce que j’ai mon Pierre, j’ai même mon Pierrot. Avec Pierrot, c’est une histoire qui date. Je l’ai connu quand j’avais 12 ou 13 ans et j’ai été amoureuse de lui tout un été. A l’époque, je le suivais partout. Nous étions trop jeunes pour que puisse être évoqué ici le concept de « tension sexuelle » mais je me souviens que j’avais envie d’être avec lui le plus possible et que pour pouvoir l’approcher l’air de rien, je lui proposais sans cesse de le coiffer. « Pierre tu veux que je te coiffe ? ».
Il avait 18 mois de moins que moi – il prétend aujourd’hui que c’est ce qui a causé l’échec de notre idylle – et par docilité, ou par amour réciproque qui sait, il répondait oui. Notons que c’est la seule fois de ma vie que j’ai eu un tant soit peu d’autorité sur un homme pour qui mon cœur battait.
Cet amour est resté chaste et, par la magie de l’adolescence et des réinventions perpétuelles, s’est dissipé les étés suivants. Nous sommes devenus des amis d’enfance, qui se retrouvent chaque année, se voient grandir et passer les étapes clefs de la vie, de qui on se sent proche même si on se voit peu, parce qu’on s’est connus jeunes, un peu comme des cousins.
J’en ai d’autres des amis d’enfance, mais avec Pierrot s’est toutefois installé un rituel un peu étrange vers 18-19 ans. En toute fin de soirée, quand nos verres étaient vidés et nos esprits brouillés, on se mettait à s’embrasser pendant un long moment, pas toujours avec classe, puis chacun rentrait chez soi. Ce rituel, ou l’ambiguïté qu’il a créée, est resté au fil des années, uniquement quand lui et moi sommes célibataires, cela va sans dire.
Pierrot a une manière bien à lui de me manifester son amitié, qui varie selon son niveau d'alcoolémie. Trois verres de vin et sans demander il pose ses mains sur mes seins. Deux gorgées de bière et il me prend la main pour me dire "Quand je t'épouserai, je te ferai une bague" (je ne l'invente pas, c'est son métier). Certains de mes amis qui ont surtout vu la première version le prennent pour un perv’ et s’en méfient. Pour ma part je ne me pose pas trop de questions et je profite de cette sécurité affective et sensuelle vers laquelle je peux me tourner à l'envi, un peu comme un lieu de vacances qu'on retrouve chaque année, justement.
Le concept de « case pote » (ou friendzone), bien que très décrié aujourd’hui pour les représentations sexistes qu’il renvoie, a un vrai sens pour moi. C’est là que je range mes amitiés masculines asexuées, avec un gros cadenas et en balançant la clef par-dessus bord. Quand on y est, on y est pour toujours.
Le concept de Pierrot est plus flou, mais dans mon esprit, rien ne serait jamais consommé, on s’arrêterait toujours au bécotage habillé pas très élégant.
Mais v'la t'y pas qu'un été ça a pris une autre tournure ! Je ne sais qui de nous deux a mis un coup de canif dans le contrat, mais tout à coup ça n'était plus un p'tit bisou par-ci qui repassera par là mais des chopes bien franches au moins deux soirs de suite, avec un crescendo.
Et comme nous ne sommes plus des enfants, la potentialité d'aller plus loin s'est concrétisée dans mon esprit. La panique : coucher avec Pierre ? Le sortir de la case pote ? Le voir tout nu ? Malheur ! Un gouffre s'est ouvert devant moi. D’un coup j'étais tétanisée, à nouveau adolescente, curieuse mais coincée. Tout cela était-ce bien sérieux ? Que se passerait-t-il ensuite ? Serions-nous gênés ? La foire aux questions était lancée.
Le troisième soir et après mon troisième tipunch je décide de lui en parler. La litanie démarre : "Non mais tu comprends, est-ce que tu penses que c'est vraiment une bonne idée d'aller plus loin, parce que tu comprends (oui deux fois comprendre), on se connaît depuis longtemps, je ne veux pas que ça change quelque chose entre nous et puis moi je cherche le père de mes enfants et je ne crois pas qu'on veuille la même chose dans la vie toi et moi, bien sûr c'est rigolo mais y a pas que le rire dans la vie il faut bien considérer les choses et je crois que je me cherche encore un peu même si de plus en plus je sais ce que je veux et un jour peut-être tu en seras là." J'ai dû parler pendant au moins trois minutes sans interruption.
Pierrot ne s’attendait sans doute pas à cette attaque et son regard perdu me fait l’effet d’un miroir : qui est cette cinglée qui pose mille questions et parle de chercher le père de ses enfants entre deux verres et deux pelles ? Poli, il cherche tout de même une réponse à apporter à ce chaos : « Moi quand j’avais 10 ans j’étais amoureux de toi ». Ah bah voilà pourquoi il se laissait coiffer le bougre !
Cet échange ne donne pas lieu à grand-chose et deux jours plus tard Pierrot quitte l’île, me laissant avec mes interrogations. Au gré des baignades et de l’été qui passe, je m’apaise. Et Pierrot revient sur l’île finir son mois d’août ! Nous nous retrouvons comme si de rien n’était mais après trois verres de beaujolais, les allusions reprennent. On rit de nous, c’est léger, alors j’en profite pour lui partager mes états d’âme, lui dire que je ne sais pas si je me sentirais capable d’aller plus loin que nos fricottages, que je sais en rire mais que je ne suis pas si légère. Je lui demande ce qu’il en est de son côté et riant nerveusement il me répond « Je pense que je serais terrorisé ».
L’alignement des planètes le voilà ! Le vrai moment de complicité, la connexion intense qu’on recherche toute une vie, ce sentiment partagé qui nous lie Pierre et moi dans cet instant suspendu : LA TROUILLE.
C’est peut-être ça, avoir son Pierre : avoir quelqu’un qu’on n’arrive pas trop à ranger dans une case, sans que ce soit grave, avec qui un lien étrange persiste, qui reste au fil du temps mais qui au final nous fait plus de bien que de mal. Comme un gros rocher lisse chauffé par le soleil sur lequel on peut s’allonger sans s’écorcher et qui nous tient chaud.
Dans Chanson pour Pierrot, Renaud parle à son fils imaginaire, avec qui il se voit jouer au football et aller au bistrot. Mon Pierrot à moi est bien réel, avec sa veste en jean et ses Santiago. Entre nous c’est toujours un peu bizarre, mais je sais que j’ai de la chance de l’avoir.
Et vous, avez-vous votre Pierrot ?
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chifourmi · 3 months
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OK. Après avoir pris du recul, je me dis qu'être avec quelqu'un qui a encore une autre personne en tête au début, c'est possible. Le truc c'est que pour moi ce n'est vraiment pas à dire à la personne avec qui tu tentes quelque chose. Mais le musicien est super honnête et j'ai capté qu'il avait énormément besoin de communiquer. Il est du genre à penser que toutes les vérités sont bonnes à dire. Il me fait trop penser à mon frère, qui dit parfois plus que ce qu'il ne devrait. Des vérités blessantes qu'on ne sait pas contrôler en fait. Peut-être qu'il avait vraiment besoin d'en parler parce qu'il se sentait mal par rapport à ça et que ça tournait dans sa tête. En tout cas, s'il devait le faire un jour, il a bien fait d'en parler maintenant. Plus tard, ça m'aurait vraiment blessée. Et plus tôt, ça m'aurait fait fuir et on serait peut-être passés à côté de quelque chose de beau. Parce que c'est un fait : il me plaît. Et pour la première fois depuis le début de ma vie, TOUT me plaît chez un garçon. Même les défauts que j'ai aperçu pour l'instant. (Bon SAUF quand il me coupe la parole mdr mais je sais que si je lui en parle il fera super gaffe parce que c'est une grande qualité qu'il a : il prend en compte ce qu'on lui dit, il APPLIQUE ce qu'on lui dit). Je sais aussi que pour une fois, je ne l'idéalise pas. Même si tout a été très vite, il est tellement honnête, vrai, spontané, que je l'ai vite cerné. Après je sais que ce n'est encore que le début et que je ne sais pas encore tout de lui. C'est surtout que je commence à capter quand j'enjolive un peu trop la réalité (il était temps).
Je pense qu'il est HP. Mon frère et ma meilleure amie le sont et j'ai remarqué les mêmes comportements typiques. Y a un truc très réconfortant là dedans parce que je sais un peu comment il fonctionne. Les personnes avec qui je m'entends le mieux s'avèrent toujours être HP. Leur manière de penser en arborescence est juste géniale, c'est tellement enrichissant. Parfois je sais que je reste bloquée dans ma vision des choses et ils sont toujours là pour m'ouvrir à une autre manière de penser. Ils pensent à tout sans spécialement l'avoir vécu parce qu'ils prennent en compte absolument tous les facteurs possibles, c'est assez impressionnant. J'ai des orgasmes intellectuels avec eux mdr. D'ailleurs je me demande souvent "j'en penserais quoi si j'étais HP?", ça ouvre à pleins de manières de réfléchir. Mais bon là je digresse.
Par contre il y a pleins de petites choses desquelles on doit vraiment parler. Je vais faire des points pour organiser ma pensée parce qu'il y a beaucouup.
Très vite quand on a commencé à se voir, il me disait "Je te connais, t'es comme ça". Et moi j'étais en mode "Frérot, non, on s'est rencontrés y a 2 semaines. Tu ne peux pas prétendre me connaître??". Et cette fois il m'a dit "au final, je ne te connais pas" alors que maintenant ça fait 1 mois qu'on apprend à se connaître. On s'est tous les deux dit qu'on s'était attachés. Tu ne peux pas non plus dire que tu ne me connais pas du tout. Je sais pas, je trouve ça assez blessant. Ça a été rapide mais on a quand-même vécu des trucs. J'ai l'impression que dire ça, ça délégitime notre attachement. Tu ne t'es pas attaché à rien chez moi? Après je sais qu'il a peur de s'attacher et ça ressemble à quelqu'un qui dit ça pour mettre un peu de distance à cause de cette peur, c'est une pro de ça qui parle
Puis parfois je déteste qu'on couche ensemble parce que j'ai l'impression qu'on ressemble à des plans culs. Parce que les sentiments ne sont pas encore vraiment là. Or j'ai pas du tout envie de ça. On a été tellement vite à ce niveau là et en même temps ça s'est fait tellement naturellement. C'est très bizarre comme sensation. Et quand il m'a sorti ce "au final, je ne te connais pas", ça m'a tellement renvoyé à cette image là de plan cul. Pour lui on ne fait que baiser alors? En tout cas pour moi on fait quelque chose qui se situe entre baiser et faire l'amour. Il faudrait inventer un nouveau terme. La baise d'amour. Ou un truc du genre. Non, c'est pas fou.
La différence entre lui et moi c'est que lui cherchait à être en couple et je l'ai intéressé alors que moi je ne cherchais pas mais il m'a donné envie d'essayer. C'est tellement énorme pour moi le fait d'accepter de m'engager et il ne s'en rend pas compte. Lui ne s'embête pas avec les "qu'en dira-t-on?" et les codes de la société. Il m'a fait rencontrer sa mère sans pression parce que pour lui ce n'est pas quelque chose d'énorme. Il m'a fait des câlins devant elle et son frère parce que pour lui ce n'est pas quelque chose d'énorme. Il m'a très vite raconté des trucs deeps parce que c'est quelqu'un qui a la mauvaise habitude de se confier très rapidement à n'importe qui. Il veut venir chez moi alors que pour moi c'est énorme de ramener un garçon à la maison. Il m'a embrassé et m'a tenu la main dès le premier date comme si c'était rien. Alors quelque part c'est rafraîchissant parce que ça fait du bien de ne pas se mettre de la pression pour tout et je crois que j'avais besoin d'un gars qui agit comme ça MAIS il faut qu'il comprenne aussi que parfois ça dépasse mes limites, et là c'est à moi de jouer. Sauf que comme je suis une people pleaser, j'ai vraiment du mal à lui en parler sur le moment. Il m'a dit qu'il était conscient qu'il n'agissait pas comme on a l'habitude d'agir et qu'il fallait vraiment que je pose mes limites si je n'étais pas à l'aise avec quelque chose.
Je crois que si je me suis attachée aussi vite c'est non seulement parce que je peux m'attacher vite, mais aussi parce que j'ai vu qu'il s'attachait vite, et enfin et surtout parce que je me suis un peu forcée à le faire pour passer à autre chose avec mon plan cul. Parce que quoi que j'ai pu dire, cette relation m'a quand-même impactée. Et c'est NORMAL. Il faut que j'arrive à l'accepter. Ça faisait longtemps que je n'avais rien vécu avec un gars, il a été le premier avec qui j'ai eu autant de contacts physiques (rien que les papouilles, j'avais jamais vécu ça avant), il m'a fait aimer mon corps, m'a fait me sentir désirée, je me sentais vraiment féminine et épanouie dans cette féminité, puis surtout il est arrivé dans une période où j'avais besoin d'attention et il m'en a donné exactement comme je le voulais sans que j'aie eu besoin de le réclamer. Ce qui m'a fait très mal c'est d'avoir compris que je n'avais pas été spéciale pour lui. Je n'étais qu'une fille parmi d'autres. Et c'est ce qui m'a fait super peur quand le musicien m'a parlé de son ex. Je n'avais pas envie de n'être qu'une fille parmi d'autres juste pour qu'il arrive à penser à autre chose qu'à son ex. Je mérite d'être la priorité de quelqu'un. Mais au final on est pareils, on veut tous les deux passer à autre chose après une relation qui s'est mal terminée. La différence c'est que moi je me suis convaincue que j'étais passée à autre chose alors que j'ai même pas pris le temps de passer à autre chose, j'ai directement enchaîné avec un autre gars.
Par contre je sais que si mon plan cul revenait vers moi, je ne reviendrais pas vers lui. C'est sûr et certain. Tandis que lui il ne sait pas ce qu'il ferait si elle revenait. Et ÇA c'est pas possible. Même si ça n'arrivera peut-être jamais, le fait qu'il soit dans cette optique là c'est juste pas compatible avec le fait de se lancer dans une autre relation. Ça met en insécurité alors qu'il faut pouvoir avoir confiance.
(21/06/2024)
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12-edition · 10 months
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Chapitre IV : La Promesse
[Publication originale : 1er septembre 2022]
Tu es revenu, je ne sais pas encore vraiment pourquoi, enfin si tu avais besoin de quelqu’un pour parler, et comme souvent ça a été moi, j’en suis flatté. Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre que tu n’étais pas vraiment revenu, mais bon, je comprends, quand tu auras besoin de moi, je serai là, même si apparemment ça ne peut pas être réciproque. J’aimerais bien que tu viennes même quand tu vas bien, mais je pense que ce n’est pas possible. Notre passé commun fait que tu m’as associé au moment où tu vas mal, c’est comme ça. Un jour, tu trouveras quelqu’un avec qui tu pourras parler de tes problèmes, quelqu’un qui sera bien plus qu’un ami, ce jour-là tu n’auras plus besoin de moi, ne t’inquiètes pas, je m’y suis déjà préparé, j’ai eu le temps. En attendant viens me trouver quand tu auras besoin d'une présence, je ne prendrais pas trop de place. Si ça doit se traduire par quelques messages remplis de points de suspensions, je m’y ferais.
J’ai fait pas mal de choses, pour t’oublier, en fait, des choses que je ne pourrais pas te montrer je pense, pas parce que j’en ai honte, mais parce que ça ne ferais rien avancer. La thérapie par l’écriture est celle qui a le mieux marcher, je t’enverrai ce que j’ai gardé, même si ce n’est pas très passionnant. Mais même si ça m’a aidé à comprendre certaines choses, même l’écrit ne n’a pas réussi à me faire oublier ton souvenir totalement, car je n'ai pas envie de l'oublier, même le boulot ne marche pas, la journée ça m’occupe l’esprit, et je pense plus trop à toi, mais il y a toujours quelque chose qui me rappelle toi. Si des fois, tu te demandes si quelqu’un pense à toi, la réponse est oui, et c’est moi. Je ne te laisserai pas tomber, je ne l'ai jamais fait, la seule fois où je suis parti, c'est parce qu'on m'a fait comprendre que je n'avais plus ma place, je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, mais j'aimerais que tu restes pas trop loin, je sais très bien que tu ne veux pas me donner de faux espoirs, mais je n'ai pas d'espoirs particulier, j'aimerais juste que cette fois tu restes et que je ne me retrouve pas tout seul comme à chaque fois, j'ai compris il y un moment ce que l'on ne sera jamais, mais ce n’est pas une raison pour passer nos vies éloignées. Personne n’a eu un impact sur moi comme toi. Ton ex n’avait pas le droit de te dire que tu as un problème, il n’a pas été à la hauteur, il ne peut s’en vouloir qu’à lui-même. Je crois en toi. J’espère que tu trouveras une place pour moi dans ta vie. J’espère pouvoir un jour réentendre ta voix… pourquoi pas.
Si on arrêter de se perdre, de se retrouver et qu'on admettez que l'ont a besoin l'un de l'autre. J'aimerais que tu me fasses confiance à nouveau. Comme on l'a dit il a quelques temps, le plus important c'est le partage. J’espère que tu sais que tu peux me parler de ce que tu veux, je ne ferais jamais mauvais usage de ce que tu pourras me dire. La thérapie par l’écrit est primordiale en plus, car, en écrivant et en publiant, ici, ça laisse une trace de notre histoire, une histoire qui n’a rien d’horrible, et donc qui n’a aucun besoin d’être oubliée.
Alex.
Quelqu’un qui te veut que du bien, depuis le début.
♬ Faouzia & John Legend - Minefields
« Je l'ai connue trop tôt mais c'est pas de ma faute La flèche a traversé ma peau C'est une douleur qui se garde Qui fait plus de bien que de mal Mais je connais l'histoire, il est déjà trop tard »
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lalignedujour · 1 year
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Il me met très mal à l'aise. Je le connais à peine. Dès qu'il me croise au café en train de discuter, il me coupe :
-Alors ta maison ça avance ?
Il me demande toujours la même chose.
Les travaux sur une maison, apparemment, c'est un conversation starter. C'est très ennuyeux, parce que je n'ai pas grand chose à en dire. Ça me fait rapidement chier d'en parler. Exactement comme si on me demandait ce que je faisais dans la vie, alors que bon je fais du facing chez Lidl parce qu'il faut bien.
Je ne me définis pas par mon travail, ni par les travaux sur ma maison.
Il comprend pas les signaux faibles (la conversation ne m'intéresse pas). C'est compliqué de lui demander d'aller parler à d'autres gens. Dans quelle mesure c'est un handicap social de sa part ; et dans quelle mesure c'est un mec qui a aucun savoir-vivre ?
Dans quelle mesure continuer poliment à deviser fait de moi quelqu'un de bien, ayant le souci d'intégrer ; et dans quelle mesure ça fait de moi une personne soumise qui ne pose pas de limite ?
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On en pense ce qu'on veut. Mais c'est la faute du monde extérieur trop nul et violent si des gens se mettent à faire des attrape-rêves. Là-bas, il y a de la sérigraphie. Et, tiens, il y en a un qui peint sur des pierres. Les marchés de l'artisanat, c'est une sorte d'éventail des dérivatifs possibles. N'importe quoi d'assez immersif pour fuir le monde réel. Les plus inadapté·es développent dans ces activités une obsession suffisante pour atteindre un très bon niveau.
Ça me fait penser au Joueur d'échecs, ou aux écrivains en prison.
C'est un bon indicateur de la violence de l'extérieur.
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J'aime bien le covoiturage avec des connaissances. On ressort de la voiture plus intimes qu'on y est entré·es. Grâce à la conversation, déjà. Mais aussi grâce aux odeurs corporelles.
Le plus souvent, je me retiens de péter en voiture. Et le plus souvent, ça fonctionne bien. Mais quand l'autre pète, bon, ça me dérange un peu, mais surtout ça me soulage, ça veut dire que la personne est à l'aise avec moi. Et ça veut aussi dire que si vraiment ça va pas, je peux péter. C'est une sorte de crédit. Un point prout.
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beatlesonline-blog · 2 years
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ernestinee · 3 years
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Chez moi, l'heure est à l'introspection.
Le printemps qui arrive, le renouveau, le besoin d'ordre dans ma maison, dans mon coeur et dans ma tête. Le besoin de faire place nette pour mieux accueillir les choses positives, et pour mieux gérer les choses négatives qui me foncent dessus.
Il y a une technique pour l'introspection active, tu connais?
- Tu détermines 10 domaines de ta vie - Tu leurs mets des points en y pensant de temps en temps. Ne fais pas ça en une fois, parce que tu seras peut-être pessimiste, ou trop optimiste. Essaie d'être aussi objectif que possible. - Tu poses des objectifs ou des solutions qui aideraient à améliorer chaque domaine. - Tu en choisis quelques uns. - Tu mets en place un outil qui te permettra de quantifier ta réussite. ça peut être un tracker, une appli, des petits mots dans la maison... Ne multiplie pas les outils, reste modéré.e. - Tu fais le point dans 6 mois, ou plus tôt, ou plus tard, selon ta réalité.
Je fais l'exercice. Publication introspective, égocentrée et possiblement chiante à lire, du coup ^^ (mais bon c'est pour me relire plus tard)
Mes 10 domaines
Couple, amitié/famille, santé, environnement, don de soi, loisirs, job, finances, spiritualité, lecture.
J'ai séparé lecture et loisirs, parce que dans les loisirs, j'inclus tout ce qui se fait à plusieurs. La lecture rentre davantage dans mes moments avec moi-même que dans les loisirs. J'ai groupé amitié et famille, parce que mes amitiés sont profondes, pas besoin de lien de sang pour s'apprécier intensément. L'environnement, ce sera tout ce qui m'entoure. A partir du cercle très restreint de mon bureau, jusqu'à ce que je fais pour la planète, en passant par l'ordre dans mon jardin. Le don de soi, ce sera difficile à définir mais ça me tient à cœur de garder ça dans un coin de ma tête. La spiritualité, ce sera difficile aussi mais c'est important.
Couple. 6/10 Ca vaaaaa le couple. 17 ans et demi de vie commune. On s'entend relativement bien. On respecte l'un l'autre nos bulles respectives. On a pas mal ri aujourd'hui. On a cuisiné. Ça change des jours où je ne le croise pas, parce qu'il est dans ses jeux vidéos. Mais ces moments-là me permettent d'être tranquille, de faire des trucs sans être dérangée. On a un équilibre dans nos besoins de solitude; Récemment, j'ai râlé parce qu'il ne voulait pas bouger et moi oui. C'était frustrant mais c'est vite passé. Ça arrive vraiment peu. On se dispute très peu. On râle probablement l'un sur l'autre sans le dire mais ça passe avant que ça ne se transforme en quelque chose de grave. Ce qui va moins bien, c'est que je n'ai jamais été aussi complexée sur mon physique que depuis que je suis avec lui. Ça crée de l'aigreur, je lui en veux. Cette aigreur reste en moi, mais au moindre truc pour lequel je vais râlotter, je sais que c'est quelque chose qui va me miner. On fait très peu de choses juste à deux. Pourtant l'ado sait rester seul à la maison.
Objectifs: -Accepter les compliments. Je n'existe pas que dans les yeux de mon conjoint. J'existe et puis voilà. Laisser mon ego se nourrir de ce qu'une autre personne peut me trouver jolie, parce que je n'en peux plus de me sentir pas-assez-ceci-trop-cela. Ça aura probablement comme conséquence de diminuer l'aigreur, et je me tiendrai plus droite, et j'aurai davantage envie de faire des choses pour moi. C'est tout bénef. -Noter au fur et à mesure sur un calendrier les sorties qui nous intéressent. Ca évitera de se retrouver le dimanche matin en se demandant ce qu'on fait, alors qu'il est déjà 11h et que personne n'a pris sa douche et que si on fait quelque chose, on n'est pas partis avant 13h, il faut manger, et pfff flemme, on met netflix?
Amitié/famille. 9/10 Je me sens entourée. J'ai peu de gens autour de moi, mais ce sont les meilleurs. Tant pis pour vous, c'est moi qui ai trouvé les meilleurs amis du monde. Je mets 9 et pas 10 parce que tout est toujours perfectible, et aussi parce que je ne les vois pas assez.
Objectif: - Les voir. Boire un thé, partager un moment vrai. J'ai besoin de contacts (j'aurais jamais cru dire ça un jour), d'expressions faciales, de rire et de voir des gens qui rient.
Santé. 6/10 Je dois aller chez le dentiste depuis 6 mois. Je dois aller chez le gynéco depuis presque 14 ans et je bloque avant même de décrocher le téléphone pour prendre un rendez-vous. Je dois aller chez le cardiologue pour rassurer ma mère. Sinon ça va. Je vais me trouver un objectif du genre "faire 100 abdos par jour" pour déculpabiliser de tout ce que je ne fais pas pour ma santé, tu vas voir. Sinon, je ne bois pas d'alcool, je ne fume pas, je ne me drogue pas. On dit que ça va ?
Objectifs: - T'as cru que j'allais noter "aller chez le gynéco" ?? haha c'est mort. Espère même pas. - Boire de l'eau en quantité. - Manger moins gras, moins sucré, moins salé, 5 fruits et légumes par jour (ça va j'ai retenu la leçon ^^) - Allez chez le cardio - Faire des étirements régulièrement
Environnement. 7/10 Tentation est grande d'acheter en vrac, de faire mes produits cosmétiques moi-même, ma lessive à base de charbon de bois et de ne bouger qu'à vélo, mais c'est le bordel sur mon bureau donc on va commencer par là. Allez sérieusement, il y a moyen de faire mieux assez facilement, la planète me remerciera personnellement pendant que les avions feront leurs vols à vide et que la planète leur fera un gros fuck, mais uniquement à eux. Non?
Objectifs: - Repasser au shampoing solide - Ranger mon bureau - En fait j'ai envie de changer la disposition de cette partie de la pièce, changer les meubles, choisir des meubles fermés, qui permettent de trier mes papiers, et des endroits ouverts pour mettre mes livres en évidence. - Ranger le jardin, entretenir mieux l'endroit des aromates, parce que là il n'y a que la ciboulette et l'origan qui ont survécu. - Planter des fraisiers. - Nettoyer une zone sauvage pour y mettre des plantes mellifères.
Don de soi. 8/10 Boooon. En fait j'en sais rien. C'est quoi le don de soi? Du bénévolat? J'en fais déjà beaucoup, alors que c'est tout pile des services pour lesquels je suis payée, normalement. Mais que veux-tu, quand la mutuelle dit "Non, il est autiste, il n'a pas droit à un remboursement pour ses séances de logopédie", moi je râle et ça se termine en "Non mais ça va, vous ne me devez rien, c'est pas grave". Tu sais combien j'ai d'autistes dans mon horaire? Assez pour ne jamais être riche. Donner de soi c'est donner son temps? Je crois que je suis bien pour écouter. J'en sais rien. Je crois que je fais de mon mieux pour donner de moi, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus mais dans le doute, je ne me mets pas le maximum, voilà voilà.
Loisirs 1/10 Soyons clairs, je n'ai pas de loisirs. J'ai mis 1 pour m'encourager. J'aime faire plein de trucs, j'aime le vtt, la photo, la broderie, le tricot, la marche, les jeux vidéos, la musique, le cinéma, apprendre des langues... Mais je suis sur les rotules après ma semaine et donc mon loisir principal quand j'ai du temps, c'est de me reposer, entre temps d'avoir rangé et nettoyé la maison, participé activement aux devoirs de l'ado et fait les courses. J'ai envie de voyager, j'ai envie d'apprendre des trucs, j'ai envie de faire de l'escalade (mais c'est surtout pour mater des dos musclés, j'avoue - je vais demander à mon fils s'il n'a pas envie de commencer l'escalade à ma place, le médecin disait que ce serait bien pour son dos, en plus). Je crève d'envie de voyager en fait, et faire des photos de mes voyages. J'ai envie de bouger un peu plus le week-end, j'ai l'impression d'être juste fonctionnelle.
Objectifs: - Comme avec l'objectif de couple, noter sur le calendrier les événements qui pourraient nous faire bouger - Apprendre l'italien - Recommencer le japonais - Oser faire des photos urbaines - Finir les broderies entamées et les offrir - Marcher plus régulièrement (mon amie de marche a terminé son stage, on devrait pouvoir reprendre à partir de cette semaine!)
Job. 8/10 J'adore mon boulot. C'est compliqué, ça m'offre du challenge, je le fais depuis longtemps et je suis reconnue dans la profession, dans ma région. Des gens m'appellent exprès pour avoir mon avis, à chaque fois ça m'étonne. J'ai eu récemment vent d'une offre qui n'est pas encore sortie, mais la personne qui gère cette offre veut bosser avec moi. Ce n'est pas elle qui prend la décision finale de l'embauche parce que c'est dans une université et donc les embauches sont soumises à un comité de décision. Tout ça me fait réfléchir énormément. J'ai envie de challenge mais je connais le burn out comme le fond de ma poche, parce que j'en ai fait deux et que je suis devenue un concombre de mer neurasthénique pendant bien trop longtemps, avec des petites (grosses) frayeurs au niveau cardiaque. Je n'ai pas envie de laisser tomber mes patients, je n'ai pas envie que mes heures en tant qu'indépendante passent au second plan. C'est ça ma vie et c'est ça qui m'épanouit le plus, c'est d'être indépendante. Si j'ai l'autre job, je bosserai 50h par semaine, dont une vingtaine pour un patron. Je ne suis pas faite pour avoir un patron. Mais le challenge m'attire beaucoup. Et ce sera un énorme bonus financier, le genre de bonus qui permet de voyager régulièrement (mais bon pour ça, il faudra demander au patron pour avoir des congés) Tu ferais quoi toi?
Objectif: - Me respecter. Respecter mes patients. On ne vit pas pour bosser. On ne vit pas pour gagner de l'argent. Me mettre deux claques, rester pro, et m'occuper avec attention de mes patients et de leur bien-être. Si je bosse trop, je n'aurai plus de temps pour me pencher sérieusement sur leur évolution, je ne pourrai plus préparer les séances, je ferai mes séances à la chaine, en choisissant à la volée un jeu dans l'armoire, en espérant que ça les fasse évoluer. No way. Ma décision est prise.
Finances. 7/10 Ca va, rien à signaler de ce côté. Je bosse, je gagne des sous, j'ai ce qu'il faut pour payer les factures et pour acheter à manger, de temps en temps un extra, et faire face aux tuiles. On doit choisir entre les vacances et les panneaux solaires (et cette année, on a choisi les panneaux solaires), on devra choisir entre les vacances et changer de système de chauffage, on devra choisir entre les vacances et renouveler les chassis, etc. etc. Si j'avais le bonus financier dont je parlais plus haut, on ne devrait plus choisir. Mais je serais peut-être un concombre de mer neurasthénique de nouveau.
Spiritualité. 5/10 J'ai mis 5 parce que c'est l'un des trucs qui me casse le plus la tête en ce moment et comme j'arrête pas de réfléchir, et que chaque réponse donne lieu à de nouvelles questions, je mérite un 5. Je ne sais pas si j'y mettrai un objectif ou si je laisse les choses évoluer par elles-mêmes, au rythme des différentes conversations que j'aurai sur ce sujet beaucoup trop vaste.
Objectifs: - Provoquer les conversations. - Ne pas fuir les réponses. Ni les questions.
Lecture. 7/10 J'ai envie de lire et de parler des livres lus, d'échanger avec des personnes qui aiment ça. Mais le soir, je lis 2 pages et je pique du nez. J'ai envie de savoir lire plus régulièrement et plus longtemps. En ce moment je lis peu d'histoires, je lis surtout des articles qui parlent du boulot, et une revue scientifique (Epsiloon, c'est absolument génial). Mais j'ai envie d'histoires, d'aimer ou détester des personnages, de m'identifier à d'autres, de vivre des émotions, de retrouver une bulle, d'être ailleurs, d'avoir un petit silence bizarre dans la tête quand le livre est fini. D'ailleurs tu connais le nom du silence qui suit la lecture d'un livre? Il y a une langue qui a un mot pour ça? Quand j'étais petite, je lisais dans n'importe quel lieu, dans n'importe quelle position. "Elle est où, Sophie? J'en sais rien, quelque part, elle lit". Mon doudou, c'était un livre (et là, il est posé à 50 cm de moi, je ne peux toujours pas vivre loin de lui)
Objectifs: - Comme dans "environnement", mettre en évidence mes livres dans mon lieu de vie. - Lister les livres qui me donnent envie (je triche, j'ai déjà commencé, j'enregistre des publications sur insta) - Publier ce que j'ai pensé des livres, peut-être pour démarrer des échanges.
Mise en pratique
Ici je vais retenir quelques objectifs et trouver des moyens pour les réaliser ou les ritualiser. Je vais parler plusieurs fois de Daylio, c'est une application que j'utilise depuis 2020. J'avais un gros besoin d'organisation et de sortir le maximum de choses de ma tête quand le covid a commencé. L'utilisation s'est vite ritualisée. Au début je notais tous les jours. On choisit la date, on dit si on va bien, pas bien, super, très mal, on choisit des icônes qui représentent ce qu'on a fait sur la journée, on peut ajouter un petit commentaire et des photos. Maintenant je note surtout les jours où il y a quelque chose de particulier. Aujourd'hui je vais ajouter quelques trackers pour mettre à bien les objectifs.
- Accepter les compliments. Noter ça avec l'objectif "être reconnaissant.e" dans Daylio. - Trouver un calendrier et le mettre en évidence pour y noter au fur et à mesure les événements qui pourraient nous plaire, au couple, à l'ado, et ça pourrait aussi améliorer les loisirs. - Voir mes amis, mettre vraiment des rendez-vous. Pas dire "Ce serait cool d'aller boire un thé", mais dire "Ok, quand?" - Un tracker pour l'eau et pour les étirements, regarder dans les paramètres de mon appli Daylio s'il y a des notifs pour que je pense à boire. Me balader avec une gourde. - Prendre rendez-vous chez le cardio et chez le dentiste demain. - Commencer par trier les papiers pour voir exactement de quelle place j'ai besoin pour mon rangement, préparer un plan pour la nouvelle disposition des nouveaux meubles, regarder les prix, demander la voiture de ma mère à prêter parce que son coffre est énorme. Ca rejoint un objectif lié aux livres. - Passer au moins deux heures au jardin par week-end de soleil. Faire des photos avant et après pour me booster. Malgré le chien des voisins qui va m'aboyer sans arrêt et leurs 36 gosses qui n'arrêtent pas de geindre (nombre d'enfants : 4 - ressenti : 36) - Faire des photos lors des différentes sorties et en poster ici. Engueulez-moi quand je ne poste rien! - Un tracker de marche, mettre un objectif de temps pour notre tour de 5km. - Dire à ma pote que je refuse son offre de boulot - Un tracker pour visualiser à quelle fréquence j'écris. En général quand j'écris, j'ouvre la voie à des questions spirituelles. Je sépare la religion de la spiritualité parce que je vois dans la religion une dimension plutôt collective, des pratiques et des croyances. Alors que je suis plutôt dans une démarche individuelle de recherche de ces croyances. - Continuer de lister les livres qui me plairaient, dont je lis les résumés sur insta et en lire un par mois. Eventuellement un tracker sur Daylio pour mettre en évidence les jours où je lis. - Provoquer des échanges à propos des livres lus. Qui veut?
(Je me demande s'il y a des courageux qui auront tenu jusqu'au bout)
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unechappatoire · 2 years
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salut, ça fait quelques jours que j'aimerais bien t'envoyer un message, juste pour discuter un peu, pour voir si ta seconde sess c'est bien passer, pour prendre tout simplement de tes nouvelles. mais je ne le fais pas, je sais c'est idiot car pourquoi est ce que je n'envoie rien si j'y pense ? je sais bien oui que tu penses que je t'oublie, que c'est pour ça que je ne t'envoie jamais rien mais non, non ce n'est pas ça du tout. je ne sais meme pas réellement ce qui m'en empêche à vrai dire ? est ce que j'ai peur ? qu'est-ce que je redoute au fond ? je n'en sais rien mais j'aimerais pouvoir discuter encore au téléphone avec toi par moment, comme avant, sans les sentiments qui nous habitaient mais avec la même complicité et je pense que c'est pour ça en fait que je n'envoie rien. si j'étais à la place de ta copine je me redouterais, je me demanderai ce qu'elle cherche celle là à vouloir approcher mon copain comme ça alors qu'elle a fait la morte pendant des mois pour parvenir à passer à autre chose. je ne m'aimerais pas si j'étais à sa place et que j'oserais faire ce dont j'ai envie.
malgré tout je me demande si tu lui as parlé de moi ? je pense pas parce que ce n'est pas ton genre. j'aimerais bien en fait que tu lui ai glissé un mot ou deux à mon sujet, je ne sais pas moi, par rapport à ma famille, comment j'étais avec toi, ce que j'aimais?non évidemment que non tu j'aurais jamais fais ça.
je m'en veux de repenser à ça maintenant alors que je sais mieux qu'avant que je suis arrivé à un moment où je ne t'aime plus comme avant mais où tu seras toujours important pour moi, j'espère que tu éprouves la même chose à mon égard, c'est sans doute pour ça que j'espère que tu lui as parlé un peu de moi, pour savoir si oui ou non c'est réciproque.
je te remercie de faire tant d'effort pour garder la communication, j'ai du mal, tu m'en veux quelques fois de ne rien arranger je sais bien tu me l'as dis plusieurs fois mais désolée je ne peux tout simplement pas, c'est trop dur de vouloir ravoir la même complicité avec toi qu'avant or je ne ressens plus rien mais alors comment est ce possible ? Est ce que tu comprendrais si je t'expliquais ? ou est ce que tu te demanderais si au final je suis vraiment passé à autre chose ou si j'essaye juste de me rapprocher de toi. mais tu me connais quand même alors tu comprendrais peut être.
je ne peux pas te dire que je t'aime mais tu saurais de quel sens je le ressens au plus profond de moi, je pense à toi et j'espère que tu vas réussir dans tes études.
L.
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