Tumgik
#exhibition en voiture
homomenhommes · 3 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 130
Exhibition en boite
Je passe le samedi après midi à me préparer. Epilation parfaite, la ligne de poils restants est bien droite de ma bite à mon nombril. Rasé de près, je fais une bonne heure de muscu pour bien gonfler mes muscles. Le résultat est plus que correct. Je me prépare le trou en début de soirée ( lavements, graissage en profondeur, plug) et Samir et Ammed viennent me masser le corps avec une huile qui met encore plus mes muscles en valeur. Séchée, ma peau bronzée garde un aspect satiné. Marc admire le résultat et me demande d'être plus souvent aussi nickel. Je le vois bander ferme sous le cuir de son pantalon. Pour moi, il hésite encore sur ma tenue. Comme nous allons en boite en voiture, je ne suis pas obligé aux protections motos. Je teste : jock, jock + short jeans, short jeans seul, marcel ou non, blouson cuir... Pour les pieds c'est facile, chaussettes roulées dans mes caters. Finalement ce sera jock + short jeans coupé, marcel athlétique blanc moulant, perfecto et mon collier à clous.
Malgré mon impatience, nous ne nous pointons à l'entrée qu'après 1h du matin. La boite est pleine, les mecs derrière le bar n'ont pas changés et nous avons droit à un accueil chaleureux, Marc étant félicité pour moi. ;Un des serveurs auquel j'avais tapé dans l'oeil admire ma prise de muscle. Il nous prévient que je ne suis pas le seul de mon " genre " ce soir là, deux couples ont déjà rejoint la backroom. Genre musclé ou soumis ?? Je m'alcoolise un peu et nous glissons dans la partie plus chaude de l'établissement. Notre entrée déclenche pas mal de commentaires. Certain n'hésitant pas à me pincer les fesses ou une hanche. Je suis Marc jusqu'à aux salles à sling. Toutes occupées. Nous repérons les deux autres couples, pour l'un c'est la soumission mais le slave est maigrichon, pour l'autre pas de marque de domination mais un jeune plutôt bien musclé en short moulant à souhait. Marc se rapproche des derniers et propose au " propriétaire " un plan à 4. Je suis jaugé de la tête aux pieds. Quand je sens le regard du mec sur mes caters, je me tourne pour qu'il puisse admirer le coté pile de l'animal. Pas de présentations mais nos " vieux " nous entrainent dans une salle qu'ils vident d'un couple en cours de pipe.
Sur ordre je me rapproche du jeune et nous commençons à nous toucher. Je sens ses muscles rouler sous la pression de mes mains. Les miens (de muscles) font pareil sous les siennes (de mains). Il est bien ferme et nous prenons plaisir à ce massage improvisé. La preuve il déforme le tissu élastique de son shorty et moi je pousse les boutons du jeans de façon pornographique. Mes mains descendent sur sa bite. il me semble que nous soyons pareillement équipé. Ses mains libèrent ma bite de sa prison et elle peut se développer déformant la poche élastique du Jock. Malgré mon collier qui fait de moi un passif soumis, c'est lui qui le premier tombe à genoux pour s'occuper de ma turgescence. Il m'excite trop ce beau mec et ne je ne peux m'empêcher de donner un coup de rein quand je bute sur sa glotte. Il avale vaillamment mes 20cm. On ordre de 69 nous parvient de son mec. Je regarde Marc car nous ne sommes pas Kpotés. Il me fait signe d'y aller. Nous avisons la table basse centrale et après avoir dénudé mon partenaire, je m'y couche sur le dos. Il arrive au dessus de moi en 69. Nous sommes presque de la même taille et nous nous emboitons parfaitement. J'avais raison, il est monté 20cm comme moi. Nous nous pompons un bon moment prenant chacun plaisir à téter une bite de bonne dimension, propre, droite, rasée de près. Marc nous dit de nous relever. L'un a coté de l'autre, une glace nous renvoi notre image. Je n'avais pas remarqué jusque là à quel point nous nous ressemblions tous les deux. Marc et l'autre dominant s'étaient dévêtus pendant notre 69. Correct l'autre mec, un peu plus âgé que Marc mais pas gras pour autant et monté lui aussi correctement (je saurais plus tard un 23 x 6). D'un geste de Marc je me retrouve a sucer le mec de mon sosie et lui fait de même sur le mien. Bien raides, ils nous placent sur le dos cote à cote et kpotés nous enculent virilement. L'autre mec met plus de violence dans ses coups de rein et je me trouve secoué comme un prunier (mais un prunier qui prend son pied !). Il alterne avec Marc et je retrouve de temps en temps les sensations habituelles. Cela me fait apprécier d'autant les exigences de cette nouvelle bite. Je tourne la tête vers mon homologue. Il approche ses lèvres et malgré les soubresauts, nous arrivons à nous rouler un patin qui rajoute à notre plaisir mutuel. Sans se concerter ils remplissent au même moment leurs kpotes, calés au fond de nos culs. Nous jutons de sentir les derniers assauts dans nos cul. Libérés de l'emprise de leurs sexes, je bascule vers mon voisin et nous nous collons pour un patin bien roulé. Nos spermes se mélangent sous la pression de nos abdominaux. Nos hommes nous tendent des Sopalins, nous essuyons nos tablettes et ils nous invitent à nous remettre correct. Au bar, Marc récupère contre un billet de 50, un CD de nos ébats. Alors que je m'attendais à ce que l'on se casse ou que l'on redescende pour un nouveau plan, Marc a invité nos nouveaux amis à passer le reste du WE à la maison.
Dans la voiture au retour, il m'a expliqué qu'en surfant sur internet, il était tombé sur eux et de voir le jeune en photo, me ressemblant comme un jumeau, il n'avait pu s'empêcher d'organiser ce plan. Ils ne sont pas du coin d'où l'invitation. De plus en discutant avec le plus vieux, il s'était aperçu qu'il voulait entrainer son jeune dans une direction plus hard. D'où l'expérience boite et chez nous un passage au donjon. Les analyses de sang échangées l'avaient rassuré quand à leur état sanitaire.
Il est 4h30 quand nous les dirigeons vers une chambre d'amis et leur montrons la salle de bain attenante. Je suis mort de fatigue. La pression, le stress et la baise m'ont vidé de mon énergie, donc dodo.
Quand je me réveille, je suis seul dans le lit et il est déjà plus de 11h. Passage sous la douche, jock sur le cul, je passe devant la chambre de nos invités. J'écoute l'oreille collée à la porte, pas de bruit. Je l'entrouvre et vois mon alter égo couché nu sur le ventre en travers du lit. Après l'avoir maté quelques minutes et ma bite commençant à se réveiller, je me suis approché et j'ai commencé à passer ma langue sur sa colonne vertébrale de haut en bas, jusqu'à la pointe du sacrum. Arrivé là, ma langue a glissé tout naturellement dans son petit trou bien serré. Gémissements puis je sens une bouche me couvrir le gland et une langue tourner dessus. Je lui dilate la rondelle alors qu'il me met en pleine forme. Une kpote plus tard, je défonçais son cul de salope. Nous avons pris un bon plaisir à ce réveil mouvementé. Après avoir giclé, couchés cote à cote sur le grand lit et les yeux perdus dans le blanc du plafond, nous avons récupéré 5mn. Douche ensemble, puis descente à la cuisine, morts de faim. Samir nous y accueille et nous prépare tout ce que nous désirons en nous proposant de nous servir sur la terrasse. Nous y retrouvons nos mâles. J'embrasse mon Marc alors que le jeune reste bloqué devant la piscine. Il finit par dire bonjour au sien (de mec). Choses faites, je le pousse dans l'eau et nous chahutons avant de nager convenablement. Nous ne sortons de l'eau que quand Ammed nous apporte notre petit déjeuner. Alors que nous dévorons (baise plus natation !) Marc fait les présentations. Le vieux = Alexandre soit Alex, deux ans de plus que Marc Le jeune = Johan a un an de moins que moi.
Nous enchainons avec un déjeuner auquel Johan et moi ne faisons pas trop honneur vu ce que l'on vient de s'enfiler. Petite sieste bronzante, le tartinage de crème nous ayant permis de vérifier l'état d'excitabilité de nos organes, cela augurait bien pour la fin de journée.
Réveillé le premier, j'attrape Johan par un bras et une jambe et l'envoie à l'eau avant qu'il ait le temps de réagir. Ses éclaboussures réveillent nos hommes alors que je plonge. Ils nous rejoignent. Nage et caresses, quand nous sortons, les maillots et jock sont bien déformés. Marc a décidé de leur montrer notre donjon. Draps de bain enroulés à la taille, tongs aux pieds, nous traversons la cour. Un peu de mise en scène pour la découverte de notre salle des plaisirs, entrée dans le noir et éclairages spots sur quelques agrès. Grand silence, Marc le rompe en leur disant que c'était mon oeuvre (j'aime bien quand il le dit, en plus que c'est vrai, ça fait toujours plaisir).
Nous avançons, j'explique les différents postes même si certains seraient passés de commentaires. Pour finir, j'éclaire la partie sanitaire. J'arrache la serviette des reins de Johan et fait tomber la mienne. Je le pousse sous les douches t ouvre les robinets. Je commence à le savonner sensuellement. Il fait de même sur moi avec un temps de retard. J'insiste sur sa rondelle et la sent s'ouvrir doucement. J'attrape une canule et la lui enfonce dans le trou. Surprise mais pas de retrait. J'ouvre l'eau lentement et lui explique l'affaire. Une fois plein, il se retient puis cour vite aux toilettes se vider. Je le lui répète 3 fois avant qu'il ne me dise que c'est tout propre. Je lui demande de me faire la même chose et me retrouve propre dessus comme dedans rapidement.
Alex a été très intéressé par le spectacle et bande comme un malade, Marc aussi d'ailleurs ! J'amène son Johan devant notre selle spéciale, celle équipé d'une assise godée. Il ouvre de grand yeux car le gode en place est notre monstre de 28cm ! Je le rassure et je change l'engin, mettant en place un gode de 21 x 5,5. Faut toujours se goder plus petit que les bites réelles que nous allons prendre. C'est meilleur quand il reste un peu de travail à nos enculeurs.
Pour la démo, je graisse le gode et mon cul avant de monter en appui sur les étriers. Doucement je plis les jambes et viens poser ma rosette sur le gland. Marc me dit d'y aller doucement. Mm par mm je le fais entrer en moi, putain que ça me chauffe les cuisses ! Mais les yeux de Johan et Alex ne quittent pas ma rondelle en train de se faire élargir. Une fois assis sur le cuir, je me relève et saute à terre en disant à Johan de grimper à son tour. Très excité il monte. Je mets une kpote sur le gode que je lubrifie. Je le conseille pendant toute sa descente, quand il pose son cul sur le gland en plastique mais aussi jusqu'à ce qu'il soit complètement envahi. Son mec est ravi, je conseille à Johan de faire faire quelques pas à sa monture avant d'entamer un trot puis un galop. Les limages lents, ça va. Le trot lui pose quelques soucis avec ses couilles qui ne remontent pas assez à la base de sa tige. Je prend les choses en main et équipe ses couilles d'un parachute en cuir équipé d'une chaine suffisamment longue pour venir se clipser sur un collier en cuir que je lui attache autour du cou. Ainsi harnaché, quand il se tient droit, ses couilles sont tirées vers le haut et il ne se les écrase plus entre contre la selle.
Il reprend le trot sans interruption ce coup ci. Il commence à trop apprécier l'exercice et nous le sentons près de l'éjaculation. Nous le stoppons. Je l'aide à descendre et ce faisant lui glisse trois doigts dans son cul. Le gode l'a bien ouvert ! Marc nous indique les slings. J'installe Johan dans l'un, lui fixant les chevilles et les poignets aux chaînes de suspente et règle les hauteur pour que sa bouche et son cul soient à la bonne hauteur, celle des bites bandées de nos maîtres. Choses faites, je m'installe à mon tour sur le sling adjacent. Attaché par Marc et réglé de même, je subis les premiers assauts, histoire de montrer à Johan ce qui l'attend.
Première étape, il me prennent tous les deux la bouche puis la gorge, enfonçant mon nez dans leurs toisons pubiennes. J'encaisse sans broncher les passages de leurs glands derrière mon pharynx. Ils me liment la gorge quelques instants avant de passer à Johan. Ce dernier ayant bien noté ma tête rejetée en arrière, fait de même à l'approche de la bite de Marc. Mon homme s'enfonce délicatement, je le vois buter puis continuer sa progression. Il se retire rapidement, avant que Johan ne s'étouffe. Il n'en sort complètement que quand ce dernier a rythmé sa respiration. Alex le remplace et plus directement, lui envoi ses 23cm entiers. Johan tousse une fois mais se reprend et les fois d'après, encaisse comme un pro. En attendant, Marc est venu faire entretenir sa raideur par ma bouche.
Passage à nos anus. Là pas d'entrainement à faire, un peu de gel sur les kpotes et nous voilà embrochés comme des dindes de Noël. Nos hommes s'échangent nos corps plusieurs fois et nous comparent. La conclusion, je suis un passif beaucoup plus actif que Johan qui serait un passif passif. Il est vrai que je ne suis uniquement passif qu'avec les mecs plus âgés que moi. Avec les autres c'est selon le feeling.
En attendant je remarque que Johan prend bien son pied à être dans cette situation, attaché, utilisé. Il bande comme un malade et ne tarde pas à juter sans même que sa bite soit sollicitée. Pas mal la quantité, il se couvre les abdos de son sperme blanc. Certains jets tombent sur ses pecs et un atteint même son menton. Marc qui à ce moment là est en train de lui ramoner le cul, se retrouve pris dans ses convulsions et il arrive juste à déculer avant d'ajouter une couche de sperme. Alex doublement excité par mon anus et la vue de son minet et train de jouir, se bloque au fond de mon trou et se vide dans sa kpote. Je pulse mon anneau sur sa bite histoire d'en rajouter question stimuli. Il suffit qu'Alex me touche la queue et je jute à mon tour. Je lèche mes lèvres où deux éjaculations ont propulsé mon sperme. Ça me vaut d'être traité de salope ! Tout ça parce qu'on aime son sperme !! c'est franchement injuste.
Une fois détachés, une bonne douche prise avec mon " jumeau " nous nous sommes retrouvés à finir l'après midi au bord de la piscine. Rejoints par Jimmy, présenté comme un fils d'ami. Pas la peine d'entrer dans les détails pour le moment. Johan et moi avons été amusé de sa réaction car tombant sur Johan en maillot, il avait commencé à lui parler comme si c'était moi. Comme je suis intervenu rapidement avant qu'il ne dise un truc inavouable, il a pousser de gros yeux ronds, stupéfait de notre ressemblance.
Marc à promis que nous nous reverrions (avec Alex et Johan) et que nous ferions le déplacement la prochaine fois. Moi je suis très excité par Johan.
JARDINIER
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surrealistnyc · 1 year
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Maurice Henry, rêves et culbutes gathers 140 of the artist's cartoons to mark the occasion of a 2021 exhibit in Strasbourg:
« Poète, journaliste et dessinateur de presse, Maurice Henry (1907-1984) est un de ces artistes qui déjoue les biographies et les tentatives de classification. Membre du Grand Jeu, proche des surréalistes, il publie dans Bizarre en même temps qu’il fait carrière comme gagman pour le cinéma.
« Il fait paraître, entre juin 1956 et janvier 1960, près de 170 histoires dans le Figaro. Ces gags sans paroles composés en trois cases sont baptisés « Rêves et Culbutes ». Ils appartiennent au genre de la bande dessinée, qui partage dès ses origines un style et une thématique communs au dessin animé et au cinéma burlesque. L’intitulé indique le ressort principal de ces gags : il s’agit de faire appel à l’onirisme pour convoquer des situations farfelues dont la résolution, dite la chute, ressemble aux culbutes inattendues et drolatiques des clowns. Des hommes se castagnent, des voitures s’emboutissent, des couples s’assomment, des policiers courent après des voleurs. On croit savoir à quoi s’attendre, mais Maurice Henry nous réserve toujours une échappée vers le rêve ou l’absurde. Sous leur air débonnaire et naïf, entretenu par un graphisme dépouillé, ces images sont le pendant dessiné - en plus tendre - des Nouvelles en trois lignes de Félix Fénéon : elliptiques mais éloquentes, à fois drôles et féroces, elles témoignent d’une époque, les années 1950, autant que d’une condition humaine intemporelle. »
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philoursmars · 1 year
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Nouveau retour à mon projet de présenter la plupart de mes 55500 photos (et des brouettes).  Plus trop loin du présent….  
2016. Douai à l’arrivée prochaine de l’été : une exhibition de vieilles voitures (une simca Aronde et une...?), un spectacle de rue, et une journée country (bon.)
Ah, et la qualif de la France en quarts de finale de foot. J’y rencontre Karine et son mari, Gauthier (avec le drapeau et la barbe !)
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shujung · 6 months
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vimeo
« 惑 Wander / 惑 » 2007 (« Errance »in French)
https://vimeo.com/51123219
https://shujung.tumblr.com/2007wander
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video installation (monitor on the ground) 2’06” in loop widescreen, color, sound
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2013 The 4th  « VIRTUACITE 2013 », Saint-Gaudens, France
http://www.virtuacite.fr/
2012 « Reverse/Ramble » Solo Exhibition, Shin Leh Yuan Art Space, Taipei, Taiwan
http://www.slyartspace.com/
2011 The 3rd edition of « ARTE Video Night » with ARTE, the french and german TV channel, Broadcast on ARTE during theFIAC, Cinémathèque of Toulouse et laGaîté Lyrique in Paris
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other criticism in French:
– Lucas Charrier
 Ici c’est l’artiste lui-même qui se met en scène, il est l’acteur et l’auteur de cette mystérieuse errance urbaine.       J’ai choisi la vidéo de Shu-Jung Chao parmi les nombreuses autres présentes dans l’émission Arte Vidéo Night car ce plan-séquence, fixe, frontal, m’a interpellé par sa simplicité et sa sobriété. On y voit des pieds nus au milieu d’une foule de pieds chaussés traversant dans un brouhaha continu une route elle-même traversée par des voitures. Le protagoniste effectue plusieurs allers et retours, comme s’il effectuait une chorégraphie aux gestes savamment orchestrés. Il n’a pas de destination, il erre, parmi la foule, s’arrête, reprend sa lente marche. Le cadre est surchargé, les entrées et sorties de champ se multiplient, la pluie brouille l’écran, le bruit est assourdissant, il étouffe et oppresse. Mais on est aussi intrigué. Les pieds ne nous disent pas grand-chose sur les sujets filmés (et surtout sur le personnage principal) et pourtant Shu-Jung Chao semble aller à l’essentiel. En ne cadrant que les pieds il délivre un message fort et moins explicite que s’il avait décider de cadrer des visages, des corps entiers. La vidéo est mystérieuse car on ne connaît pas la réaction des gens face à ces pieds nus (ou cet homme nu ?). Il ne semble pas à sa place dans ce paysage gris et bruyant et pourtant rien ne nous indique qu’une personne interpelle le personnage principal. Les gens tracent leur chemin sans s’arrêter.    Ces pieds nus questionnent donc la différence et l’indifférence. La singularité au sein du groupe, ou plutôt  la singularité noyée dans le groupe, dans la masse.
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–Sonia Rabut
Pour la troisième critique détaillée d'un film d'ARTE VIDEO NIGHT de 2011, j'ai choisit Errance de Shu-Jung Chao, un taïwanais qui a décidé de s'auto-filmer mais seulement ses pieds nus traversant un passage piéton à plusieurs reprises. Cette vidéo est présentée dans la partie “intime” car en effet, les pieds peuvent être considérés comme une partie du corps que l'on ne montre pas souvent. Le premier aller sur la passage piéton se fait tout d'abord après que les voitures soient passées. Il part de la caméra pour aller vers le fond du champ et démarre après les autres pieds. Cela pourrait signifier qu'il hésite et les autres personnes qui traversent l'encourage. Le fait qu'il aille vers le fond de l'image peut nous faire penser qu'il veut aller de l'avant, de plus sa démarche est assez droite. Pour le second passage, il patiente et prend la décision de revenir comme si il avait pris confiance en lui. Mais arrivé au milieu il rebrousse chemin et ça démarche est indécise. Là, on comprend alors le titre de la vidéo. Il ne sait pas où il va, ce qu'il doit faire. In se laisse emporter par les autres mais n'a aucun but précis. Enfin, il retourne au fond du cadre et attend qu'une autre file de voiture passe et finalement revient à son point de départ
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–Adrien Guy
Shu-Jung Chao fait partie de ces jeunes artistes internationaux pour qui le voyage est a la fois un enrichissement et un déracinement. Ses travaux portent chacune les stigmates de sa recherche d'identité profonde, à la croisée des mondes entre Paris et Taipei (Taïwan), sa ville d'origine. Elle fait partie des deux mondes mais se sent étrangère tant à Paris qu'à Taipei lorsqu'elle y retourne. Errance, comme la plupart de ses travaux est plutôt court et simpliste, mais porteur d'une grande profondeur et d'une réelle réflexion sur le monde et la vie. Le film est en plan fixe, cadré sur une rue, plus précisément à un passage piétons, au niveau des pieds des passants. Il pleut et les bruits de la pluie et du traffic donnent son rythme à la vidéo. On observe des pieds nus, au beau milieu de tous les pieds chaussés et autres vélos et véhicules, qui traversent, attendent, reviennent un peu sur leurs pas, repartent, attendent encore pour enfin revenir d'où ils étaient partis. Que dire de ces pieds nus ? Une touche de fraîcheur dans cette jungle urbaine, que seule cette touffe d'herbe jaillissant du bitume au pied d'un poteau aura su vaincre, comme un clin d'œil. Ils sont différents et pourtant semblables. D'un trottoir à l'autre - d'un pays à l'autre - perdus et hésitants, comme si ils n'arrivaient pas à traverser cette route, pourtant ils dégagent une certaine paix, où qu'ils soient, ils ont l'air à leur place malgré leur singularité. Finalement ils retournent à leur point de départ comme si c'était inévitable.
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–Arthur Vesperini
Ce plan de rue, filmé à la hauteur du trottoir, caméra posée sur le sol, nous montre les allées et venues des chaussures des passants sur le goudron humide. Le point de vue choisit pour la scène, peu commun, est l'exact opposé du “plan rapproché poitrine” hollywoodien, et tend à déshumaniser les passants. La banalité apparente de l'action est contrebalancée par l'apparition d'une paire de pieds nus (qui paraissent en comparaison très humains), dont les mouvements d'orteils se révèlent étonnamment expressifs: ces pieds deviennent alors un personnage original et absurde, qui se démarque de la foule des chaussures par sa nudité, et sa démarche dandinante. Les pieds hésitent, tracent quelques trajets absurdes sur le bitume, entre les voitures et les vélos, semblent pleins d'impatience sans pourtant savoir où ils vont… En fait Shu-Jung Chao parviens, par la métonymie et en isolant son sujet, à fabriquer un personnage, avec une véritable personnalité et presque un discours; bref, à faire ressembler des pieds à un visage. Quand on sait qu'il s'agit des pieds mêmes du réalisateur, on s'interroge: s'agit-il d'un sarcasme adressé au devenir de sa propre discipline? ou, plus simplement, de montrer son dénuement, son décalage ou son honnêteté (si les pieds sont un visage, les chaussures sont un masque) en comparaison avec ses contemporains?
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ELVIS PRESLEY AUTOMOBILE MUSEUM & EXHIBITS - GRACELAND - TENNESSEE
Coordonnées GPS:  35.04534, -90.02695
La visite du manoir terminée (voir vidéo https://youtu.be/aznroK-xcEA), nous prenons à nouveau la navette qui nous ramène vers les musées où l'on découvre les nombreuses et impressionnantes collections consacrées à Elvis:  voitures, motos, avions, costumes de scène, disques d'or, trophées et autres récompenses, photographies, etc.
Vous en aurez un aperçu dans cette vidéo.
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AUTRES VIDÉOS DE CE ROAD TRIP:
https://www.youtube.com/playlist?list=PLlRroQCNvchsdvRQOTUATm7OU6BabhYIF
ABONNEZ-VOUS  ► https://www.youtube.com/c/SouthAngelVideo?sub_confirmation=1
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sophrotherapist71 · 2 years
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«  Bonne, vraiment, l'estime de soi de ces personnes qui se voient et se disent si volontiers « légèrement au-dessus de la moyenne »? Comment expliquer alors ce besoin absurde de posséder des voitures plus grosses, plus rapides, plus luxueuses que nécessaire ? Et une fois que nous les possédons, pourquoi cet irrésistible désir de les montrer ou de rouler plus vite qu'il n'est permis ? Comment expliquer cette soumission à la mode, qui nous fait trouver soudain ringard un vêtement encore quasi neuf ? Et qui nous persuade qu'il faut en acheter tous les ans de nouveaux ? Comment expliquer ce besoin de posséder une foule d'objets inutiles ? Sinon par la conséquence de toutes ces flatteries de l'estime de soi des consommateurs que nous sommes : « parce que vous le valez bien », « où vous voulez quand vous voulez »... N'avons-nous rien d'autre que ces flagorneries pour nourrir notre ego? Sommes-nous si faibles que nous ne sachions plus nous défendre contre la dictature de l'apparence, de la jeunesse, de la minceur que nous imposent magazines et marchands d'apparence ? Ou sommes-nous trop imbus de nous-mêmes pour ne plus voir avec quelle facilité nous tombons dans ces pièges grossiers ? » Extrait de « imparfaits,libres et heureux » de Christophe André #christopheandre #libre #heureux #estimedesoi #imagedesoi #ego #egocentrisme #exhibition #possession #narcissisme #dependance #apparence (à Le Creusot, France) https://www.instagram.com/p/CkTAMdWtWcf/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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imagonos · 7 years
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BMW M3 1986 - 1991 von Imagonos Über Flickr: 5. Eisenberger Stadtrallye Der BMW M3 (E30) war bei seiner Markteinführung im Frühjahr 1986 nur als zweitürige Limousine lieferbar. Ab Mitte 1988 wurde der M3 auch als Cabrio angeboten. Die Karosserieform wurde für den M3 stark verändert, um unter anderem die Verwindungssteifigkeit, den cw-Wert und die Fahrdynamik weiter zu verbessern. Die Rennsporttauglichkeit stand im Vordergrund, daher konnten Einschränkungen beim Komfort und den Produktionskosten gemacht werden. Der M3 der Baureihe E30 ist der erfolgreichste Tourenwagen der Welt. Er verbuchte mehr als 1500 Einzelsiege, 60 Landesmeisterschaften bei Straßen- und Bergrennen sowie im Rallyesport, dazu sieben Berg-Europameisterschaften, fünf Mitropa Rally Cups und acht Siege bei den 24-Stunden-Rennen auf dem Nürburgring und in Spa. Schon das Premierenjahr 1987 wurde zu einem Triumphzug: Roberto Ravaglia wurde Tourenwagen-Weltmeister. Er war damit der erste in der Geschichte. Winfried Vogt sicherte sich 1987 die Europameisterschaft und Eric van de Poele wurde Deutscher Meister. Quelle: wikipedia
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alex-besikian · 2 years
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Title : Caveat Emptor Artists : Alex Besikian x Alexandre Contesse Date : March 2022 Size : 27,5 x 20 cm Page : 16 Printing : Laser black & white Binding : Clip Publisher : Mudai 1st edition of 50 | Published for “Caveat Emptor” exhibition at Guidoline (Rouen) during Microphasme 2022 art book fair
" À l’invitation des Éditions Matière, les artistes Alexandre Contesse et Alex Besikian exposent et confrontent les dessins que chacun d’eux a développé à partir du roman Ubik de Philip K. Dick. Architecte de formation, Alexandre Contesse a choisi de restituer les lieux d’Ubik — projections mentales bien plus qu’espaces tangibles, lieux souvent inhospitaliers, parfois inventés de toutes pièces par des esprits convaincus d’exister, d’« être là » —, à commencer par le conapt, l’appartement du principal protagoniste du roman, Joe Chip. De son côté, le plasticien et musicien Alex Besikian a choisi de mettre en scène quelques-uns des objets du roman qui vieillissent et régressent : différents modèles de voitures, un annuaire, des cigarettes… Dans cette série de dessins et collages, les vides d’une composition se matérialisent dans les compositions qui suivent, telles des âmes s’efforçant d’éterniser leur « demie-vie » en errant d’un support à un autre. Afin de nouer entre elles ces deux séries, Contesse et Besikian ont réalisé en commun un dessin qui fera l’objet d’un tirage limité. " — Laurent Bruel (Éditions Matière)
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basilepesso · 3 years
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Pas d'origines données... >>>> "Il a écumé les rues de Toulouse, Tournefeuille et Cugnaux pendant des mois à la recherche de proies. Il laisse une dizaine de jeunes filles traumatisées par ses agressions et exhibitions sexuelles. Un homme de 30 ans vient d’être arrêté par le service de migration dans un hôtel de Bogotá an Colombie. Au moment de contrôler son passeport, jeudi, les policiers colombiens se sont aperçus que ce Toulousain faisait l’objet d’une alerte lancée par Interpol. Il avait violé les mesures imposées par le tribunal judiciaire de Toulouse après sa condamnation à dix-huit mois de prison dont neuf avec sursis pour exhibitions et agressions sexuelles. (...) Après son agression du matin, la jeune femme à vélo croise à nouveau le pervers en voiture. Elle parvient à relever sa plaque. Il est interpellé et placé en garde à vue où il reconnaît les faits. Il est présenté au parquet. Outre ces trois faits, l’homme fait l’objet de sept signalements pour des exhibitions sexuelles dont cinq sur des mineures âgées de 13 ans à 17 ans traitées par la brigade protection des familles de la sûreté " Article de La Dépêche : “Toulouse : recherché par Interpol, le prédateur sexuel se cachait à Bogotá“
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familleserez · 5 years
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Tokyo
J 52 à 55 - 11 au 14 juillet 19
11 Juillet
Nous rejoignons le Japon via Bangkok après notre dernière journée à Siem Reap. On s’est levé assez tard pour profiter encore un peu de la piscine et préparer notre arrivée à Tokyo demain matin.
Un petit détour par la ville dans l’après-midi pour faire un bon repas et quelques massages avant de rejoindre l’aéroport en tout-touk, où nous attend notre A320 pour Bangkok. Il est 22h et nous arriverons à Tokyo le matin à 8h.
12 Juillet Arrivée à Tokyo Narita après une nuit un peu mouvementée dans les airs, donc on est pas très fraîche et fatiguée. Changement radical d’ambiance, tout est supra organisé et aseptisé à souhait. On passe à la caméra infrarouge pour être sûr que nous n’entrons pas sur le territoire avec de la fièvre, puis l’émigration et enfin le contrôle des bagages. Tout va bien on est au Japon ! Nous validons nos AG des CFF locaux , JapanRaiway, et une heure plus tard nous arrivent à Shinjuku notre quartier pour quelques jours. On passe un bon moment à essayer de se repérer dans le métro, car ici les touk-touk ne sont pas légion, on découvre le flux ininterrompu des gens dans les couloirs, le bruit infernal des haut-parleurs…. Bref, le retour à la civilisation industrialisé est peu violent pour nous.
Quartier de Shinjuku. On arrive à notre hôtel, et là aussi, changement de décor:  dans le loby  plusieurs caisses sont alignées et équipées de tactiles. De grands écrans suspendus nous avisent que le check-in ne sera pas avant 15h , et si l’on désire la camber plus vite, il faudra payer en plus ! On pose nos sacs et nous partons manger une morce dans le quartier. Retour pour le check-in a 14h50 devant nos écrans . 15h pile, un message d’accueil nous indique le prix, la marche à suivre pour le payement puis, une fois celui-ci effectué, la machine nous crache les clés des chambres. Bref, c’est un peut comme prendre un billet à l’automate du train, mais l’absurdité de toute cette informatique omniprésente est que du personnel , muni de tablette sur le ventre, nous accompagne dans tout ce processus avec courbette et sourire pour, au cas où, nous aurions des questions ou des difficultés.
Tout est under control, millimétré, on n’improvise pas,  bienvenue au Japon !
On s’installe dans nos deux chambres de 11m carrés ( y.c. sdb) , la réceptionniste nous signale que ce genre de chambre peut contenir un couple avec un enfant, je ne vois pas comment ils pourraient dormir, tant le lit est déjà petit pour deux !
On revêt notre tenue de ninja, et nous partons pour notre premier raid sushi-sashimi-riz-kirin. 
Tokyo by night : des centaines de restos, des rues bondées, des écrans géants sur toutes les façades des buildings , mais par contre aucune circulation exagérée , air respirable, voitures silencieuses.  Par rapport à Katmandou ou Ventiane, c’est un contraste étonnant pour une ville de quinze millions d’habitants. On rentre assez tard à l’hôtel et comble de notre voyage Yann tombe malade et passe la nuit aux toilettes…. Trop d’hygiène tue l’hygiène !
13 Juillet Encore bien ballonné et avec un mal de tête carabiné, le paternel suit malgré tout le reste de la bande qui elle, est au top et curieuse d’arpenter les rues de la mégapole du Soleil Levant. On s’est donné comme objectif la visite du plus grand marché au poisson du monde, un grand parc avec de magnifiques lotus sur le lac, et le musée national du Japon à Ueno. Le soir nous allons nous promener à Nihombashi, quartier rempli de magasin et d’activité autour des Mangas. On croise de jeunes Japonaises déguisées en héroïnes de bd,  les gamins sont ravis et on profite de dépenser quelques yens dans un salon de jeux. Noé s’offre même une poupée d’un de ses manga préférés.
14 juillet Après une nuit réparatrice , les cibles de la journée sont les galeries d’art et les musées. On commencera par celui dédié à Katsushika Hokusai, peintre dessinateur-graveur du 16e à qui l’on doit notamment la « Grande Vague » de la série « trente-six vues du mont Fuji « . Magnifique voyage dans l’univers de ce grand peintre, dont une partie des oeuvres sont réunies dans ce nouveau bâtiment de 2016. Un petit plat de sushi et un métro plus tard , on se retrouve à Roppongi Hills à visiter les jardins du Midtown dont plusieurs oeuvres d’art contemporain ornent les lieux. Puis nous grimpons , enfin l’ascenceur grimpe, au 52e étage de la Mori Tower (235m) pour visiter l’extraordinaire exposition de Shiota Chiharu dons voici le lien :  
https://www.mori.art.museum/en/exhibitions/shiotachiharu/index.html
On profite du panorama du haut de la tour sur la ville de jour, puis à la fin de la visite, de nuit. Retour dans notre clapier pour la dernière nuit à Tokyo, demain c’est Kyoto !
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Propre et Net.... mieux qu’en Suisse
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La Vallée même dans le métro de Tokyo
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Bien fait pour du plastique
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Ueno
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Intérieur du musée
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Shiota Chiharu: The Soul Trembles
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Shiota Chiharu: The Soul Trembles
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Shiota Chiharu: The Soul Trembles
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Shiota Chiharu: The Soul Trembles
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Shiota Chiharu: The Soul Trembles
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Shiota Chiharu: The Soul Trembles
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Shiota Chiharu: The Soul Trembles
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Jardin de MidleTown
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Vue depuis le haut de la Mori Tower
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EXPOSITION YOKO ONO À MONTRÉAL Par Bernard Bujold- Le Fondation Phi inaugurait mercredi soir 24 avril 2019 l’exposition consacrée aux oeuvres contemporaines de Yoko Ono. L'exposition est présenté dans deux édifices du 465 et 451 St-Jean dans le Vieux Montréal et se veut très interactif alors que les visiteurs sont invités à la création d'oeuvres à partir des installations de l'exposition. On peut coller un "post it" sur un mur, accrocher une étiquette avec message dans des arbres, cogner un clou sur une planche en bois, créer des statuettes avec des roches, etc. Personnellement je me suis amusé à écrire sur le mur, cogner un clou et à accrocher mon message dans un arbre... Le thème général de l'exposition est la paix dans le monde et la couleur blanche domine. Lors de la soirée d'inauguration, il y avait une bonne centaine de policiers et des dizaines de voitures de police tout autour dans les rues entourant le Centre Phi mais une absente... Yoko Ono! Yoko Ono (86 ans) n’a pas pu assister au vernissage de l’exposition, mais elle a envoyé un message aux médias présents. « Je ne peux pas croire que ça fait cinquante ans (1969) depuis que John et moi sommes venus à Montréal pour faire le Bed In. Notre vision et notre espoir de propager la paix sont aussi urgents aujourd’hui qu’à l’époque. J’espère que cette exposition aidera à faire participer toute une nouvelle génération de militants à la compréhension de cette urgence et reconnaître que nous avons le pouvoir de changer les choses, et que ce n’est pas seulement les politiciens. » L'exposition Yoko Ono est exceptionnelle et digne de celles du Musée des Beaux arts comme l'actuelle Thierry Mugler. Bravo à la Fondation PHI. L’exposition est gratuite et se déroule jusqu’au 15 septembre prochain. VOIR ALBUM PHOTOS https://www.facebook.com/bernard.bujold/media_set?set=a.10161790916835541&type=3 VOIR REPORTAGE VERNISSAGE https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/201904/24/01-5223439-yoko-ono-faire-sortir-lartiste-en-nous.php?fbclid=IwAR2HMwMb8L3JeGPFMYsJ4WaPgoPTSoreLTeDr-kiM9EX7Qxyfw1fQxA54jg VOIR SITE FONDATION PHI https://dhc-art.org/fr/fondation/ YOKO ONO EXHIBITION IN MONTREAL By Bernard Bujold- On Wednesday evening, April 24, 2019, the Phi Foundation opened the exhibition devoted to Yoko Ono's contemporary works. The exhibition is presented in two buildings at 465 and 451 St-Jean in Old Montreal and is highly interactive as visitors are invited to create works from the exhibition's installations. You can stick a "post it" on a wall, hang a label with a message in trees, hit a nail on a wooden board, create statuettes with rocks, etc. Personally I had fun writing on the wall, hitting a nail and hanging my message in a tree... The general theme of the exhibition is world peace and the colour white dominates. During the inauguration evening, there were a good hundred police officers and dozens of police cars all around in the streets surrounding the Centre Phi but one absent.... Yoko Ono! Yoko Ono (86 years old) could not attend the opening of the exhibition, but she sent a message to the media present. "I can't believe it's been fifty years (1969) since John and I came to Montreal to do Bed In. Our vision and hope to spread peace is as urgent today as it was then. I hope this exhibition will help to engage a whole new generation of activists in understanding this emergency and recognize that we have the power to make a difference, and that it is not just politicians. » The Yoko Ono exhibition is exceptional and worthy of those of the Museum of Fine Arts like the current Thierry Mugler. Congratulations to the PHI Foundation. The exhibition is free and runs until next September 15. SEE PHOTO ALBUM https://www.facebook.com/bernard.bujold/media_set?set=a.10161790916835541&type=3
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journaljunkpage · 6 years
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PORTRAIT DE L’HOMME ORDINAIRE EN AUTO-ENTREPRENEUR DES MÉDIAS
LE BLOC-NOTES de Bruce Bégout
L’exégèse de notre temps s’effectue plus dans l’analyse de l’argumentaire d’un marchand de voitures que dans le décorticage des livres de philosophie politique. Les ouvrages techniques sont plus instructifs que les essais censés nous dévoiler le cours caché des choses. C’est que l’homme ordinaire en sait autant que l’expert, et parfois il possède l’avantage insigne de ne pas embrouiller son savoir dans un jargon technique.
Il est étrange de voir ainsi avec quels naturel et aisance les gens interviewés, dans la rue ou en studio, pour une émission de télévision, répondent aisément à des questions portant sur n’importe quel sujet. Rien ne les décontenance, pas même des demandes d’éclaircissement saugrenues sur le dernier phénomène de mode dont ils ont à peine entendu parler. Ils ont de la répartie pour tout, et ne se laissent pas manipuler comme des spectateurs soumis et dociles.
En somme, ils se sont parfaitement adaptés au système de production immatérielle des images et des informations mondialisé. Les milliers d’heures de visionnage qu’ils ont accumulés au cours des années, sur les circuits électromagnétiques de leur mémoire cérébrale, leur fournissent un vivier grouillant d’expériences typiques, d’images et de répliques. Ils se sont ainsi constitué un petit stock de situations caractéristiques où se mêlent, en un capharnaüm vivant, le documentaire de Zapruder sur l’assassinat de Kennedy avec les cuisses galbées de la dernière chanteuse pop à la mode.
De nos jours, chaque individu possède une telle expérience des médias qu’il est devenu, non leur simple client, mais un partenaire à part entière. Il est même le fondateur de sa propre chaîne, créateur de comptes facebook, twitter, instagram, acteur, réalisateur et producteur de sa vie médiatisée. Sa vie défile sur un téléprompteur, et il lit ses longues phrases alambiquées avec facilité. Son destin n’est plus écrit par un Dieu omniscient mais par un scénariste mal payé qui se met en grève de temps en temps pour obtenir des tickets restau, à savoir souvent lui-même. « Il nous est maintenant presque impossible d’être nous-mêmes si ce n’est dans les termes mêmes du monde qui nous englobe. » (J.G. Ballard, The Atrocity Exhibition).
Aussi n’est-il pas étonnant que tout un chacun soit à l’aise devant une caméra, connaisse les codes et les phrases clefs, prenne bien la lumière, possède des talents d’animateur. Non seulement il participe, à toutes les heures du jour et de la nuit, à la machina machinarum, mais il donne de plus en plus l’impression d’en être le relais vivant et l’acteur, voire l’instigateur secret. Faisant preuve d’un enthousiasme déconcertant — une sorte de bonne volonté participative —, il adopte sans effort les tics télévisuels et les emploie à bon escient, et ce avec un sens du timing digne d’un vrai professionnel.
Chacun est maintenant tellement exercé aux modes de représentation médiatique qu’il fait montre, à leur égard, d’une auto-compréhension remarquable, jusqu’à adopter parfois à leur encontre une méfiance désabusée. Le consommateur ne consomme pas seulement le produit, mais il absorbe la chaîne de production tout entière, de sorte qu’il acquière par là une connaissance empirique relativement valable de sa formation.
Ce n’est donc pas simplement « un bon client », comme le disent les agents de production dans leur jargon cynique, mais également un bon vendeur, un bon producteur, un bon animateur, une sorte d’automate télévisuel qui adopte dans sa vie la morale des sitcoms et la jovialité mécanique des jeux télévisés, notamment sur les blogs de placement de produits. Par sa maîtrise parfaite de toutes les étapes de fabrication de l’image et du texte audiovisuels, il pourrait remplacer au pied levé le présentateur vedette et faire le job sans problème.
D’ailleurs c’est ce qu’il fait le plus souvent en créant son propre circuit alternatif. Car, avec une vraie générosité (la gratuité naïve de ses interventions sur les réseaux sociaux), il donne toujours plus que ce que le système attend de lui, et devance ainsi ses espérances. Mais c’est ce plus qui entraînera leur perte à tous les deux. La mort n’est rien d’autre que la persistance anormale de la position couchée
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whileiamdying · 4 years
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Ten On Ten/Five d'Abbas Kiarostami
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PAR JACQUES KERMABON
Parce qu'on peut légitimement considérer Kiarostami comme un des cinéastes majeurs d'aujourd'hui, on ne s'étonnera pas que la moindre de ses réalisations attise notre intérêt. On peut facilement imaginer qu'il n'avait pas programmé la présence à Cannes, hors compétition, d'expériences menées en vidéo, Five, un ensemble de vues (pour reprendre un terme des années Lumière), et du bonus, une leçon de cinéma, réalisé pour l'édition DVD de Ten et intitulé Ten on Ten. Forts de cet effet d'exposition, ces films - conservons provisoirement ce mot - particulièrement stimulants vont circuler et on ne peut que s'en réjouir.
On appréciera le laconisme croissant des titres en lieu et place du seul qui conviendrait à Five : « sans titre ». Car aucun sens ne doit, ne peut même, coaguler sur ces cinq plans tournés en vidéo numérique au bord de la mer Caspienne : un bout de bois ballotté par les vagues se casse en deux ; des personnes se promènent sur le rivage, au bout d'un moment ne reste que la mer, les vagues ; un groupe de chiens sur la plage; des canards cancanant traversent le plan dans un sens puis dans l'autre ; la nuit, des croassements, un orage, l'aube enfin. Ces œuvres limites peuvent facilement prêter le flanc aux quolibets, susciter l'ennui, mais aussi captiver en ce qu'elles ressourcent l'acuité de notre perception sonore et visuelle en un véritable bain de jouvence. Une simplicité aussi radicale nous lave du maelstrom d'images dont nous sommes quotidiennement abreuvés, rend dérisoire toute pause d'auteur quand celle-ci signifie exhibition d'une signature. Kiarostami fait mine de s'absenter, de laisser la caméra enregistrer avec le plus de neutralité possible un fragment d'espace et de temps prélevé sur le tissu du monde. La question n'est pas de savoir s'il n'a pas truqué le bout de bois qui se brise, s'il n'a pas coupé dans un plan pour écourter tel moment, l'essentiel est qu'il suffit d'une caméra de ce type posée sur le bord d'une plage pour transmettre des sensations inédites qui, dans un même mouvement, renouent avec l'aube du cinéma.
Le dispositif relève d'une identique simplicité dans Ten on Ten, leçon de cinéma que Kiarostami, au volant d'une voiture roulant à travers la campagne, cadré selon un seul axe de prise de vue (contre deux dans Ten), adresse à des étudiants. Dans une découpe dénuée de toute fantaisie (la caméra, le sujet, le scénario, l'acteur), complétée d'extraits de Ten et de quelques autres de ses films, Kiarostami énonce sa manière de travailler et donc sa conception du cinéma avec la force tranquille de ceux qui savent qu'ils ne deviendront jamais majoritaires. « Si vous cherchez le succès, je n'ai qu'un seul conseil, n'oubliez pas la formule du cinéma américain », dit-il après avoir cité un de ses amis : « Tandis que les autres cultivent des hectares de terrain, toi tu fais pousser de l'herbe dans une assiette. »
Le travail du cinéaste est de voir la réalité, de l'accepter telle qu'elle apparaît et de l'exprimer le plus simplement possible. Il ne s'agit pas de comprendre -comprend-on une musique, complètement un poème -, de faire du spectateur un juge, de départager les bons des méchants, le rôle de l'art est de restituer dans son ambiguïté essentielle l'être humain entre paradis et enfer. Le credo bazinien n'a rien perdu de sa force ni la réalité de son éclat. « Avec le cinéma que je défends, on ne peut pas manquer de sujets », dit-il. Pour qui sait le regarder, le monde est un perpétuel mouvement et s'atteler à sa saisie relève d'une tâche infinie. L'inscrire dans la mise en scène va de pair avec le désintérêt de Kiarostami pour les scénarios trop précis ; ceux-là, il n'a plus envie de les réaliser.
Pour autant, cette fidélité à la réalité ne signifie absolument pas copie de celle-ci. La vérité passe par une fiction qui construit une architecture humaine différente de la vie quotidienne. On voudrait tout citer tant, même si les propositions de Kiarostami sont connues, leur concentration dans toutes leurs nuances donne une force bienvenue à des conceptions trop peu partagées.
Pour répondre à ceux qui ont prétendu que Ten relevait plus de la radio que du cinéma, il montre des images sans son puis fait entendre les voix sur écran noir. La démonstration est éclatante. Ten on Ten relève bien évidemment d'une mise en scène. La fin l'expose d'une surprenante manière sauf à croire à un hasard miraculeux. Ayant achevé sa dixième leçon, le réalisateur arrête son véhicule, quitte le volant, vient reprendre la caméra et, dans le même plan, achève son parcours sur une fourmilière. Ce jeu avec le hasard, ce contraste soudain, l'évidence de cette simplicité native donnent à ce non-événement une force insoupçonnée.
Ten on Ten : Iran, 2004. Ré., ph., scé et dia. : Abbas Kiarostami. Prod. : MK2 - Abbas Kiarostami. 83 minutes. Couleur. Dist. : MK2, France.
Five : Iran, 2004. Ré. et ph. : Abbas Kiarostami. Prod. : MK2-Abbas Kiarostami. 74 minutes. Couleur. Dist. : MK2, France.
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initiales-bd · 7 years
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Vie vi-ser loco
Je vie, pas pour vi-ser autrui ! j'aime bien l'argent qui rentre ; j'aime la soupe m'en mettre dans l'ventre. Je vie, pas pour servir autrui ! À quoi ça rime, tout le monde à droit à sa partie du gâteau. J'ai mis du temps avant, au temps d'avant, de grandir pleinement, j'étais chétif je regrette maintenant. La main sur la truelle, le monde un vaste paradis financier, je construis mon bruit, tout pour la monnaie. Money on my mind oh-mah money on my mind, vi-ser ma vida liberta ; enlevez les pagnes on va remplir l'épargne bé-ger pas la vodka garde-là. Garez les voitures de mon futur en bas de chez moi je mets du temps à choisir, barrez les signatures c'est grave dur gars la vida. Loco dudes, tout nu dans la rue at morning tu sais plus pourquoi, ta juste le cul élargit t'étais endormis. T'as vi-ser de vide-couilles por una loco dude qui passait par là. Was ist das ? es ist mich ? oh nein… il y a des cocards et des plaîes partout, je me suis batut. J'ai dû me battre, et je ne m'en souviens plus. Maintenant je marche, toujours tout nu. Mon pagne perdu, je sais pas quoi faire, j'ai oublié ma soirée, mais je veux m'oublier, j'veux un leur-di, pour me vi-ser ; t'en connais un dis ? monte en voiture, sans le permis. Permission d'pleurer, je suis déprimé. Exhibition publique et je me fais arrêter par les flics. Putain mais c'est quoi mon problème, il faut que l'on m'explique. “Monsieur vous êtes tout nu. – Ah oui je sais j'avais vu. – Faites pas le malin tout nu, je vous enferme en garde à vue.” Et c'est reparti pour un tour. J'aurais pas dû, sortir hier à Tours.
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imagonos · 7 years
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GUSTIMOBIL
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GUSTIMOBIL von Imagonos Über Flickr: ADAC Mittelrhein Classic 2017
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lafeuille-barkaoui · 5 years
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art school gallery / ESAD / collective exhibition À côté. À pieds. À travers.
éditer de la poésie · des poèmes comme accès au langage, pour toucher l’impalpable · des poèmes qui parlent de notre rapport au corps, notre rapport au ciel, qui nous racontent la souffrance d’un oiseau, qui nous invitent à danser entre nouEs et à imiter les plantes · les éditer dans des formes simples / une page A4 et un pliage / sur papier recyclé · des éditions à disperser, distribuer / aller les déposer sur les pare-brises des voitures ou les suspendre par des fils entre des poteaux, des lampadaires, des arbres, ou ici, dans une galerie
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editar poesía · poemas como acceso al lenguaje, para tocar lo impalpable · poemas que tratan de nuestra relación al cuerpo, nuestra relación al cielo, que nos contan el sufrimiento de un párajo, que nos invitan a bailar entre nosotrxs y a imitar las plantas · editarlos en formas simples / una página A4 y un plegado / con papel reciclado · ediciones a dispersar, a distribuir, a poner en los parabrisas de los autos o a suspender con hilos entre postes, alumbrados públicos, árboles, o aquí, en una galería
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editing poetry • poems like gates to a language, to touch what can not be touched • poems about our bodies and how we see it, about the sky and how we see it, that tell the suffering of a bird, that call us to mimic the plants • editing them simply / a A4 leaf and a folding / on recycled paper • editions to be given, to be spread / dropping them on windscreens or hanging them between poles, streetlights, trees, or here, in a gallery
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