Tumgik
#faire un sort synonyme
helshades · 1 year
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La pauvre Tatiana Ventôse est entrain de se prendre une douche par la gauche matrixée. On dirait limite qu'elle a conduit leurs parents à Auschwitz.
Je pense qu'ils font une réaction épidermique au faut que ses arguments se tiennent. On pourrait répliquer sur le terrain des idées mais ça demanderait du temps, de l'énergie, de la culture historique, philosophique et politique, et un sérieux examen de conscience. Or, la plupart des militants et sympathisants de gauche ces derniers temps sont des ressortissants de la gauche-caviar et ils fonctionnent à la croyance plus qu'à la pensée. Ils ont leur credo et ça leur suffit.
J'aime mieux la dernière vidéo de Tatiana, qui est plus élaborée, plus soutenue que la précédente, et donne meilleure matière à la critique — en ce sens qu'il va falloir charbonner pour la démonter intégralement. Ce qui me fascine sans doute le plus chez la rouquine du Nord, c'est cette manie qu'elle a de ressusciter la Gauche à l'ancienne, travailliste, patriote et populaire, et qui passe aussitôt aux yeux du gauchiste moyen (j'emprunte le terme à Lénine, ça date d'un siècle avant la dernière campagne vraiment socialiste de Mélenchon) pour un discours d'extrême-droite.
C'est rigolo, quand même. Les pillards font chaque nuit la démonstration de leur inféodation volontaire au capitalisme le plus décérébré ; ils vandalisent des équipements publics et des écoles ; ils appellent au meurtre des blancs, des juifs, des homosexuels, des policiers ; ils le font généralement au nom d'une religion qui cause des ravages dans la majeure partie du monde à l'heure actuelle ; et pourtant, curieusement, la Gauche presque tout entière prend leur défense, toute prête d'ailleurs à reprendre son discours de complaisance pour réclamer que le contribuable expie une faute originelle imaginaire en payant pour restaurer le mobilier dégradé, en professant sa compassion pour les racailles qui l'accablent...
Je suis en train de me disputer dans la section commentaires de mon dernier billet avec des gens certes charmants mais que j'estime redoutablement à côté de la plaque en termes d'analyse sociopolitique de la situation française, parce qu'ils croient notamment que les Français se seraient détournés de la Gauche véritable ; or, c'est une inversion des valeurs absolument tragique quand on considère le mode de vie des uns et des autres face aux discours gauchistes.
Je vais faire pire que donner raison à Tatiana Jarzabek, je vais donner raison à François Asselineau ! Lequel s'enquérait récemment de savoir pourquoi personne à l'Assemblée n'avait fait ne serait-ce qu'évoquer l'article 68 de notre Constitution prévoyant la destitution du Président de la République en cas de manquement à ses devoirs ? Certes, il y avait peu de chance que cela se fît mais les « Insoumis » ont déjà déposé suffisamment de motions de censure stériles pour craindre réellement l'échec législatif...
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roihangbe · 2 years
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Rituel de magie pour sortir d'une relation amoureuse compliquée
Le rituel de magie pour sortir d'une relation amoureuse compliquée est une cérémonie incluant une série de gestes codifiés, des invocations et utilisation de certains objets mis au point par les différents acteurs de l’ésotérisme et du maraboutage.
Le rituel de magie pour sortir d’une relation amoureuse compliquée est une cérémonie incluant une série de gestes codifiés, des invocations et utilisation de certains objets mis au point par les différents acteurs de l’ésotérisme et du maraboutage. Ainsi, pour un même objectif, la magie blanche aura un sort différent de celui du druide, medium, de marabout ou du chaman. La réalisation de ces…
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ekman · 2 months
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Une très célèbre école de commerce française communiquait récemment vers les entreprises via le réseau socio-professionnel “LinkedIn”. Elle proposait à d’éventuels prospects en quête de performance personnelle de “renforcer leur leadership par la posture coach”. Rien de moins. Cette annonce, si prototypique du monde de merde dans lequel nous régressons chaque jour que post-Dieu fait, m’a soufflé à l’oreille que la décadence s’accélérait. Plusieurs indices émaillent le parcours qui m’a conduit à cette déduction. Sauras-tu les retrouver ?
• L’accroche qui coiffe le visuel s’est armée de “working idioms” du plus bel effet, favorisant une parité bienvenue entre le langage hébergeur véhiculaire (the français) et les “key-words” impactants (l’english). Comme ça, on ne fâche personne et cette façon montrera aux maîtres anglo-saxons que le français n’est plus, effectivement, qu’un verbiage anecdotique sympathique et inoffensif, donc inoffensant, apte à inclusifier toutes sortes d’impétrants racisés.
• La muse en position debout – c’est à dire en posture dominante – est une crépue génétiquement adoucie ayant fait le choix d’une posture alpha (position des bras), réputée non rigide (la coiffure n’est pas tenue) et indiquant une disponibilité sexuelle grâce à son chemisier laissant apercevoir un décolleté demandeur. On subodore, en complément, une croupe marquée. En dessous de cette lauréate du “Programme Court Executive”, les pas encore “executive”, avec un cadre blanc cravaté et barbu, tendance génuflexion et gay friendly ; à sa droite une jolie dame qui pourrait avoir eu un arrière grand-père natif de Hanoï, phénotype synonyme de soumission aux puissants ; en face de lui un petit morceau de pimbèche française dont on a oublié jusqu’au prénom, mais qui transpire sûrement la frustration et l’esprit revenchard. Pour finir, au premier plan, résolument de dos, un chicanos marocain venu livrer les salades “deetox” Uber-Eats du lundi.
• Comme elle a eu du pif pour booster sa carrière, Christine (appelons-la “Christine”, en hommage à Christine Kelly, la jolie journaliste caribéo-bolloréenne) a voulu améliorer son écoute et adapter son style de leadership, ce qui ne veut absolument rien dire. Elle a, pour ce faire, exploré son cadre de référence et développé son intelligence émotionnelle, ce qui n’en dit pas vraiment beaucoup plus – sauf que “intelligence émotionnelle” indique un embryon d’altruisme post-industriel de bon aloi.
• La signature de ce pavé publicitaire pour le programme “Posture Coach” de cette célébrissime école orientée vers les études commerciales d’altitude, spécifie qu’il développera l’écoute, permettra de questionner efficacement tout en adaptant son style de management. Une promesse en trois points qui aurait sans doute reçu un écho favorable rue Lauriston.
Voilà, vous savez tout. La clé du succès de votre carrière tient à bien peu de choses. Il vous suffit de vous conformer aux standards américano-bolchéviques du moment et votre promotion sera garantie. Soyez “open et bienveillant”, massacrez la piétaille avec le sourire, suggérez une réductions des privilèges carbonés pour maintenir la stratégie éco-favorable sur sa courbe zénithale, trafiquez vos résultats comme Nono-le Rigolo et tout se passera bien pour vous. Enfin n’oubliez pas de souhaiter à vos interlocuteurs une “belle journée” en conclusion de chacun de vos courriels – pardon, de vos mails.
J.-M. M.
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megaverserpg · 3 months
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Les Fléaux - Moldu·e·s contaminé·e·s
CONTAMINATION ‧₊˚ Tant à Elysium qu’à Neferis, l’explosion survenue à la frontière entre les territoires moldu et magique a disséminé une pluie invisible de particules de pouvoirs, déviant la destinée de certain·e·s non mages en leur offrant des capacités hors-normes. La contamination est non héréditaire et touche majoritairement les enfants né·e·s après la catastrophe, bien qu’elle se soit aussi manifestée chez quelques individus de la génération précédente. Si elle peut être vue comme bénéfique, cette mutation apporte son lot de souffrances.
CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Issues des créatures ayant subi des expériences, les particules portent les caractéristiques de leur ADN et offrent donc deux de leurs spécificités magiques aux personnes qu’elles colonisent. À titre d’exemples, des particules de Dreamsweaper transformeront le système du/de la contaminé·e de telle sorte qu’iel s’immiscera dans les rêves pour les muer en cauchemars, également capable d’invoquer mentalement les peurs les plus paralysantes de sa victime ; un Scurry quant à lui rendra la personne exposée apte à ralentir ou à accélérer le temps. Les expérimentations ont impacté des animaux fantastiques des deux mondes : ayant mis la main sur des Riftwanderers — créatures de légende voyageant entre les dimensions —, les trafiquants ont pu braconner secrètement plus d’une dimension, élargissant leurs recherches au-delà de leur Terre.
La contamination n’est pas sans impacts cruels. Les particules de magie torturées, arrachées à leurs hôtes d’origine, sillonnent le nouveau corps sans trouver le repos. L’incompatibilité les laisse sans arrêt à la limite du rejet, mais les autoriser à s’échapper condamnerait l’humain·e dont elles ont irrémédiablement souillé l’organisme. On détecte les moldu·e·s atteint·e·s grâce à un sortilège lancé contre les veines de leur poignet. Extrêmement douloureux, il diffuse dans le corps une lumière vive et brûlante, qui révèle les ombres dansant sous la peau. Plus ou moins nombreuses suivant l’âge auquel le·a malade a été atteint·e et repéré·e, elles sont immédiatement prises en charge afin de limiter les dégâts. La potion Shadowbane est administrée pour faire refluer les ombres et stabiliser les particules magiques. Le goût est d’une sucrosité écœurante qui laisse au bord de la nausée. Toléré·e par les un·e·s, indigeste pour les autres, elle est un soulagement ou une torture, si bien que certain·e·s repoussent désespérément les prises. Iels sont alors rongé·e·s par les ombres, qui deviennent visibles à l’œil nu, jusqu’à envahir leur regard et le rendre noir. Le suivi scrupuleux du traitement permet cependant de rendre la nouvelle condition supportable et de mener une vie décente.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ Le métier de Traceur est né des suites de la catastrophe d'Elysium, métier consistant à retrouver les contaminé·e·s impactés par les particules magiques à l'aide d'une rune gravée sur leur peau, leur permettant ainsi d'identifier les auras : si un·e moldu·e sans pouvoirs est englobé·e d'une aura assez pâle, le·a traceur·se verra chez un·e personne touché·e par la mutation une aura bien plus sombre, comme marquée par les ombres courant sous sa peau. Les Tracé·e·s, comme on nomme les contaminé·e·s repéré·e·s, n’ont alors d’autre choix que de se laisser graver également dans la chair une marque symbolisant la rune Elhaz ᛉ. Synonyme de protection, de sécurité et de connexion, elle lie le·a Tracé·e au/à la Traceur·se l’ayant repéré·e et fait office de canal de communication : iel s’engage à dessiner du doigt ses lignes sombres pour appeler le·a Traceur·se à transplaner à ses côtés lorsque ses capacités magiques deviennent subitement incontrôlables. La marque est aussi liée aux protections du monde magique, permettant que les barrières s’écartent pour lui accorder l’accès au monde sorcier. Les contaminé·e·s peuvent donc circuler librement entre les mondes, mais nombre d’entre elleux se sentent épié·e·s — sous surveillance constante, forcé·e·s de subir des check up effectués par les oracles de terre, visant à mieux comprendre et soigner leur condition, et régulièrement sollicité·e·s à devenir des cobayes pour la recherche (médecins, médicomages, langues de plomb). Enfin, leurs propres réactions varient autant que celles des sorcier·e·s qui les voient intégrer leur monde ; c’est une bataille idéologique qui ne risque pas de s’apaiser de si tôt.
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CACA NERVEUX...
(de M. Patrick Reymond)
Un médecin  a piqué un caca nerveux, "passeuh que", dans son rayon d'action, le RN a fait 38 % des voix, et que na ! il pisse par terre et s'y roule dedans.
Il faudrait lui apprendre que dans un état sensé être démocratique, c'est le peuple qui décide, et pas un quelconque juge, arbitre des élégances ou commissaire politique. Mais ce détail a du échapper à ce type, qui gagne plus que 99 % des villageois qui encerclent son cabinet, ceci expliquant cela.
D'une manière générale, le macroniste crétin, c'est le parasite, dans ce cas d'espèce, le médecin, fonctionnarisé par la sécurité sociale, qui se croie autorisé de braire et de donner son avis. De toute façon, toutes les cartes prouve que le vote macroniste est celui des parasites sécessionnistes du pays.
Moi, ce que j'ai constaté, c'est que les plus anti-immigration, sont les immigrés anciens, avec la cause suivante, ils sont directement en concurrence avec eux pour les logements, la formation professionnelle et les emplois. Chose, évidemment, totalement inconnu d'un médecin, qui, s'il a fait des études de médecine, n'a visiblement, aucune culture politique, sinon aucune culture, une intolérance monstrueuse, et une haine dévorante qu'il reporte et projette sur les autres.
Le parti de la haine, c'est l'extrême gauche, et le parti de la haine, c'est la bourgeoisie. Inutile de rajouter bourgeoisie macroniste, c'est synonyme. La bourgeoisie hait donc cette classe ouvrière en plus de la mépriser.
Bravo monsieur le médecin, vous avez fait dégouliner votre bave infecte et haineuse de tous ceux qui ne pensent pas comme vous. Avant de "prendre position" (j'ai dit braire et c'est mieux adapté), essayez de vivre avec 2000 euros par mois.
On en reparle. Cette petite bourgeoisie friande de haine sociale a toutes les caractéristiques de la noblesse de 1788. Elle a mérité le même sort, si elle n'est pas tuée par l'injection covidienne qu'elle n'a pas manqué de se faire faire en masse et à répétition. Ils sont plus méprisables encore que cette vieille aristocratie.
Petite anecdote. J'avais un ami qui avait épousé une femme avec nom à rallonge. Elle avait encore, dans sa bouche, le mot méprisant "gaulois", pour désigner les français, usage venu tout droit du 17° siècle. Elle avait eu quelques ancêtres, d'ailleurs, passés au rasoir.
(Source : http://lachute.over-blog.com/2024/06/caca-nerveux.html)
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swedesinstockholm · 7 months
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7 février
ras le cul ras le cul ras le cul je viens de regarder un documentaire sur pomme et un documentaire sur november ultra et j'en ai marre de rien faire de ma vie. aujourd'hui c'était l'anniversaire de r. oui encore il est là oui j'aurais tant aimé oublier que c'était son anniversaire mais mon cerveau me l'a rappelé toute la journée alors évidemment j'ai passé l'après-midi à m'entrainer à chanter you still believe in me des beach boys au piano en remplaçant toutes les paroles par joyeux anniversaire parce que c'est ma spécialité de faire des cadeaux d'anniversaire adorables aux gens qui m'aiment pas cf. mon zine pour a. avec des dessins aux crayons de couleur de son chien qui fait un road trip à travers les états-unis. l'année d'après je lui ai fait une playlist, et l'année dernière elle m'a même pas répondu, alors cette année je me suis rabattue sur r. je me suis enregistrée mille fois et j'ai fini par lui envoyer la moins nulle, en voice memo pas en vidéo parce que je me sentais moche. il a répondu merciii et c'est tout. ça m'apprendra à écouter mon gros coeur de merde. enfin non ça m'appendra pas puisqu'année après année je recommence. en ouvrant fb j'ai vu que c'était l'anniversaire de ludvig aujourd'hui aussi. évidemment qu'ils sont nés le même jour. je suis sûre qu'il aurait eu un petit mot sympa pour ma chanson lui.
8 février
j'ai rêvé qu'on me disait que je devrais faire du cinéma parce que ce que j'avais à dire et ma sensibilité se prêtaient bien à l'image, à ce médium-là, un truc comme ça. j'essaie de faire une vidéo pour le festival videoex mais je sais pas ce que j'ai à dire. en revenant de delhaize sous la pluie je me disais que j'aimerais bien travailler sur quelque chose qui me sorte de moi-même. ça me ferait du bien.
quand m. est arrivée elle m'a demandé ça boume ça gaze? et j'ai dit non et toi? et elle m'a répondu un petit ça va. elle m'a pas demandé pourquoi ça allait pas mais rien que de dire non ça m'a fait du bien. de le poser devant moi. on a passé l'après-midi à discuter dans la cuisine en se faisant écouter des nouveaux morceaux et je sais pas comment je survivrais sans voir m. de temps à autre. elle m'a ramené une pierre transparente de sel cristallisé qu'elle a trouvée dans le désert en espagne, elle date de quand y avait la mer dans le désert, ça me fascine. j'arrêtais pas de la tripoter dans tous les sens. elle a un endroit qui est tout lisse comme du verre et sur la tranche on voit plein de petites strates comme des grands escaliers en cristal. je l'ai laissée en bas sur l'évier mais j'ai envie de l'avoir près de moi pour dormir. le jour où j'aurai une table de nuit c'est le premier truc que je mettrai dessus.
cécile et gauthier sont arrivés un peu plus tard, ils ont ramené des gobelets en plastique que jeanne avait fait faire pour les trente ans de thibaud avec son nom, 30 ans et autour du 30 plein de petits objets qui le caractérisent: des baskets de sport, un chat, des billets de banque, une bouteille de vin, un ballon de foot, des cartes de poker, et plein d'autres trucs nuls. elle lui avait organisé un weekend surprise dans une grande maison à la campagne avec tous leurs amis. j'ai un peu de mal à concevoir qu'y a des gens pour qui les anniversaires sont synonyme de joie et de fête et de surprises et de bons souvenirs. bon mes trente ans étaient loin d'être mon anniversaire le plus pourri, mais quand je compare avec les gens qui ont des vraies vies avec des amis et des copains et des copines qui leur font des surprises, je me dis que je suis pas au même niveau. et la seule raison pour laquelle j'étais pas déprimée pour mes trente ans c'était que j'étais amoureuse de a. et qu'elle m'avait dit qu'elle m'enverrait un cadeau. qu'elle n'a jamais envoyé, ou il est jamais arrivé, le mystère demeure, j'ai jamais osé lui demander.
quand je suis arrivée à la maison trempée jusqu'aux os en revenant de delhaize j'avais deux messages de r. qui me disait qu'il avait enfin écouté ma chanson et que c'était trop mimi avec beaucoup de i. comment font les gens pour avoir des vies si occupées? et pourquoi moi je suis si peu occupée que j'ai le temps de passer une après-midi entière à répéter you still believe in me au piano pour un garçon que j'ai vu deux fois dans ma vie? bon je l'ai pas apprise pour lui, j'étais déjà en train de la jouer, mais quand même. je savais pas si y avait quelqu'un dans la maison d'à côté et je m'imaginais la voisine à bout de nerfs à force de m'entendre chanter joyeux anniversaire qui se disait j'espère qu'il va l'apprécier sa putain de chanson des beach boys. désolée madame mais il l'a même pas écoutée le jour-même, non mais vous y croyez?
10 février
j'ai enfin bu un jus d'ananas ce soir dans le cadre d'une piña colada sans alcool parce que j'en ai marre d'avoir la tête qui tourne. je suis contente qu'ils soient tous là pour me distraire. ce matin je me suis levée d'une humeur exécrable et j'ai cherché un morceau d'arnold schönberg avec le mot flowers dans le titre parce que dans mon rêve c'était marqué sur mon ordonnance: flowers d'arnold schönberg, mais apparemment ce morceau n'existe pas. peut être que c'était juste des fleurs de bach. j'ai du me mettre devant un épisode de newport beach avec une grosse tranche de brioche tartinée de chocolat pour faire remonter mon moral (ç'a marché) et puis on est partis au resto dans la forêt où j'étais pas retournée depuis que j'étais petite et j'ai mangé une grosse escalope viennoise avec des frites (bof) et une glace vanille-fraise en dessert pour faire les choses jusqu'au bout. j'arrête pas de manger des beignets de carnaval aussi, j'arrête pas de dire que je vais prendre mon corps en main mais je le fais pas.
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La nature, un joli mot et souvent une illusion ! Qu’est-ce donc au juste ? La rose, éclose ce matin dans mon jardin, est-elle la nature ? Oui et non. Oui, pour cette raison qu’elle pourrait peut-être vivre et se renouveler sans mon secours. Non, dans la mesure où elle est une « fabrication » de jardiniers savants, sans qui elle ne serait pas ce qu’elle est. Alors, qu’est-ce que la nature ? Réponse : c’est ce qui existe et vit de son propre mouvement, sans l’intervention humaine ou malgré elle. Selon la définition d’Aristote, c’est ce qui possède en soi son principe de devenir. Le vent, les marées, les vipères, les bécasses, les chevreuils, les guêpes, les renards, les friches, le ruissellement de l’eau après la pluie sont de la nature. Mais ni le massif de roses, ni le champ de blé transgénétique, ni le verger aseptisé ne sont plus tout à fait de la nature et ils le seront de moins en moins. Ils sont de la nature domestiquée, sous perfusion, la seule que les humains tolèrent.
Jour après jour, des chercheurs pénètrent quelques nouveaux secrets, se substituant à la nature pour l’exploiter, la contraindre ou la changer. Hier, clonage d’une brebis, aujourd’hui fécondation d’un souris sans père… Il est intéressant de savoir par quel processus mental nous en sommes arrivés à ce point. Pour cela nous pouvons nous référer à l’étude de Pierre Hadot, Le Voile d’Isis. Essai sur l’idée de Nature (Gallimard, 2004). Cette étude explore l’idée contrastée que les Européens se sont faits de la Nature depuis 3000 ans. Rappelons que Pierre Hadot a été le titulaire de la chaire de philosophie antique au Collège de France, auteur entre autres de La philosophie comme manière de vivre (Livre de Poche, 2003).
Dans Le Voile d’Isis, pour rendre compte de nos relations avec l’idée de nature, Pierre Hadot examine les interprétations successives données au célèbre aphorisme d’Héraclite : « La Nature aime à se cacher ». Cet examen commence avec Homère, deux siècle au moins avant Héraclite. C’est en effet dans l’Odyssée que l’on trouve pour la première fois le mot et le concept de nature que les Grecs nomment physis (d’où vient physique). Chez Homère et dans la pensée grecque avant Platon, le mot physis (nature) désigne la force animatrice du cosmos et de la vie : la nature d’un végétal, celle d’un animal ou celle d’un homme. La physis est toujours nature de quelque chose.
A partir de Platon et d’Aristote, le mot change de sens. Il désigne moins la force que son résultat. Et la Nature, désormais dotée d’une majuscule, se personnalise, devenant en quelque sorte synonyme de l’univers (cosmos) et de son principe organisateur. Ainsi l’adage d’Héraclite prendra-t-il la signification désormais courante : la Nature porte en elle des « secrets » devant lesquels les hommes se divisent. Les uns veulent les percer avec plus ou moins de curiosité et de violence, les autres tiennent à en respecter le mystère et en faire une source de joie et de sagesse. Pour caractériser ces deux dispositions qui ont traversé l’histoire de la pensée européenne, Pierre Hadot s’appuie sur les mythes de Prométhée et d’Orphée. Voyant dans la Nature une ennemie et plus tard une matière désenchantée, le premier cherche à lui faire avouer ses secrets pour la transformer en instruments de puissance. L’autre mythe, celui d’Orphée, s’élève contre cette violence « contre nature », préconisant avec Lucrèce, Spinoza, Goethe ou Nietzsche de se fondre dans son immanence et d’en respecter la « pudeur ».
Contrairement à la légende, les hommes sont rarement les amis de la Nature. Sauf les peuples chasseurs. En Europe, ceux-ci nous ont laissé le témoignage admirable des grottes ornées de représentations animales. Le plus souvent, les hommes se défient de la Nature. Ils en ont peur, même quand ils prétendent la protéger. La Nature, les hommes d’aujourd’hui l’aiment éventuellement dans les poèmes ou dans les jardins ratissés, c’est-à-dire dans sa négation. Quand elle est vraie, vivante, sauvage, inquiétante, ils la fuient, la combattent et la détruisent. Elle leur répugne et les effraye.
La Nature nous angoisse, et pas seulement par ce qu’elle révèle de redoutable : la nuit, seul en forêt, en mer ou en montagne dans la tempête. La Nature nous angoisse surtout parce qu’elle est inexplicable. Elle est réfractaire à notre entendement. Elle échappe au principe de raison qui veut que toute chose ait une raison d’être qui l’explique. Pourquoi le monde ? Parce que… dieu par exemple. Pourquoi Dieu ? Parce que le monde… Mais qu’est-ce qui nous prouve que la raison ait raison ? Pourquoi le mystère du monde se laisserait-il percer par la petite raison des hommes ? Comment et pourquoi pourrions-nous tout comprendre, tout expliquer, puisque ce « tout » nous précède, nous contient et nous dépasse ?
Ce qui nous déroute et nous inquiète c’est que la Nature ne poursuit aucun but. Elle ne nous écoute pas. Elle ne nous demande rien. Elle ne s’occupe pas de nous. Elle n’a pas été créée pour nous. Mais elle nous englobe. Elle est libre. Rien d’extérieur à elle ne la gouverne. Selon le mot de Lucrèce, elle est à la fois incréée et créatrice. Elle est sans pensée, sans conscience, sans volonté.
Nul n’a mieux traduit l’angoisse et même l’horreur de la Nature que Jean-Paul Sartre dans son roman philosophique La Nausée (1938). On sait que, dans un court essai publié en 1946, Sartre définissait son existentialisme comme un humanisme. Par humanisme, il entendait une forme de cartésianisme qui pose l’homme au centre de la création. La certitude du « Je pense, donc je suis » est pour lui la base de l’existentialisme. « Mais pourquoi est-ce que je pense ? » Son existentialisme affronte à cet instant le caractère injustifiable de l’existence. Reprenant l’interrogation de Leibniz, il répond : il n’y a aucune raison pour qu’il y ait quelque chose plutôt que rien. Sartre est un rationaliste désenchanté.
Roquentin, héros existentialiste de La Nausée, reste cartésien. Mais, comme Sartre, c’est un rationaliste révolté. Il découvre en effet que la raison ne peut répondre de l’existence concrète. La galet que Roquentin tient dans sa main en se promenant le long du rivage fait naître en lui la nausée. Il aura beau définir les propriétés du galet, sa composition minérale, sa couleur, sa forme et autres abstractions, son existence reste totalement inexplicable. Pourquoi un galet plutôt que rien ?
Cependant, pour un humaniste exaspéré comme Roquentin, un galet est moins irritant qu’un arbre. La crise nauséeuse de Roquentin atteint son sommet pendant sa promenade dans un parc où il rencontre un marronnier. Le silence de l’arbre, sa pose immuable, ses racines dans le sol, ses branches dans le ciel, son refus implicite de réduire son existence à un concept, tout cela offense Roquentin, l’emplit de dégoût. Accablé par l’examen d’une racine du marronnier ; Roquentin lui donne un coup de pied, sans parvenir à entamer l’écorce.
Pour un esprit rationaliste, un galet est philosophiquement opaque. Un arbre l’est encore plus. Roquentin est enfermé dans les limites de la conscience humaine, au-delà desquelles existe la Nature, indépendante, autonome, indifférente. Or, ce qui échappe au monde de l’intelligibilité humaine, de l’intelligibilité mathématique, le terrifie. Roquentin est donc condamné à la ville, ultime forteresse de l’humanisme et de la rationalité. Dans une ville, si l’on choisit ses heures, on ne rencontre que des minéraux, les moins inquiétants des existants. Mais Roquentin sent qu’un jour, comme dans les prédictions de Vico, la végétation triomphera de la ville. Cela le remplit de terreur.
Ce qui est horreur pour Sartre est joie pour Giono. Le contraste entre l’imaginaire de ces deux écrivains souligne celui de deux façons opposées de percevoir la Nature. Dans une nouvelle datée de 1932, le romancier du Chant du monde se laisse aller à un rêve un peu fou qu’il ne faut pas prendre pour une anticipation, mais pour une songerie panthéiste : « Il n’y aura de bonheur pour vous que le jour où les grands arbres crèveront les rues, où le poids des lianes fera crouler l’obélisque et courbera la Tour Eiffel ; où, devant les guichets du Louvre on n’entendra plus que le léger bruit des cosses mûres et des graines sauvages qui tombent ; le jour où, des cavernes du métro, des sangliers éblouis sortiront en tremblant de la queue… » (Solitude de la pitié, 1932).
A la suite de Leibniz, Sartre s’inquiète jusqu’à la nausée de ne pouvoir expliquer le pourquoi du monde. Pourquoi y a‑t-il quelque chose au lieu de rien ? Giono, lui, regarde le monde. Il ne le pense pas, il ne l’interroge pas, il le perçoit et le goûte. Il ne tente pas de l’enfermer dans un discours. Il se promène, il contemple. Il se laisse pénétrer par cette évidence, cet émerveillement : il y a quelque chose, et non pas rien ! Ce quelque chose est sans “pourquoi”. On songe à la fin de L’Etranger, roman pourtant très nihiliste d’Albert Camus, dont le héros, à la veille de mourir, éprouve une sensation inattendue : « La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée… »
Nous avons tous vécu, je l’espère (et les chasseurs peut-être plus que d’autres), de tels instants de plénitude dans la contemplation de la Nature. C’est ce que Romain Rolland appelait le « sentiment océanique ». Un sentiment d’union indissoluble avec la Nature, ce que les lointains Orientaux appellent « le grand Tout ». Ce n’est souvent qu’un sentiment. Mais il arrive que ce soit plus. Que ce soit une expérience bouleversante, un état modifié de la conscience. Expérience de l’unité entre soi et la Nature.
La contemplation des arbres, de la forêt, de la montagne, de la mer ou du ciel étoilé, rend l’ego dérisoire. « Quel calme, soudain, quand l’ego se retire ! » (Comte-Sponville). Il n’y a plus que l’être immense de la Nature au sein de laquelle on se sent immergé. Dans son livre La Mystique sauvage (PUF, 1993), Michel Hulin caractérise cette expérience par « le sentiment d’être présent ici et maintenant au milieu d’un monde lui-même intensément existant. »
Les hommes ne sont pas pour autant des pierres ou des animaux. Le sentiment d’être uni à la Nature ne signifie pas que l’on se fond dans un chaos indistinct. Mais bien au contraire que l’on observe les distinctions de la Nature. Au début de la Théogonie, Hésiode montre fortement que la vie, sans ordre, se détruit. Zeus et les dieux olympiens, figures du principe d’ordre, sont venus ordonner le cosmos pour permettre la vie. Et celle-ci fonctionne par distinction et séparation.
Commentaires de Paul Mazon dans sa traduction de la Théogonie (Belles Lettres, 1982) : « La force mystérieuse qui fait naître la vie, si rien ne vient la régler et la contenir, ne crée que confusion et mort : elle détruit aussitôt ce qu’elle vient de mettre au jour. » C’est le sens du mythe d’Ouranos, puis de sa mutilation par Cronos, enfin de la victoire de Zeus sur ce dernier.
A l’instar des dieux eux-mêmes qui ne sont pas extérieurs à la création et sont le reflet du cosmos, les hommes sont des êtres de la Nature, dont ils ne peuvent être isolés. C’est ce que manifeste Homère dans quelques vers célèbres de l’Iliade : « Comme naissent les feuilles, ainsi font les hommes. Les feuilles, tour à tour, c’est le vent qui les épand sur le sol, et la forêt verdoyante qui les fait naître quand se lèvent les jours du printemps. Ainsi des hommes : une génération naît à l’instant même où une autre s’efface » (Iliade, VI, 146).
Dans les temps anciens, chantés par Hésiode, Homère ou Ovide, les ancêtres des Européens respectaient la Nature, même s’ils en craignaient les dangers. Ils avaient la conscience intime de l’unité du monde ressenti comme une harmonie de conflits. Ils se savaient eux-mêmes dépendants des forces qui en commandent les équilibres. La Nature avait une âme. Elle était animée. Elle manifestait en toute chose son universelle divinité. Les bois, les landes et les sources étaient peuplés de nymphes, de farfadets ou de fées. Et les hommes en respectaient la sacralité.
Dans une des plus fameuses légendes du Nord, ayant tué le dragon et goûté son sang, Sigurd comprend le chant des mésanges. Nos mythes et nos rites cherchaient une coïncidence entre les œuvres humaines et l’image d’un cosmos ordonné. La disposition circulaire du temple solaire de Stonehenge reflétait ainsi l’ordre du monde, symbolisé par la course du soleil, son éternel retour à la fin de la nuit et à la fin de l’hiver. Elle figurait l’anneau de la vie unissant la naissance à la mort. Elle représentait aussi le cycle éternel des saisons.
Malgré les ruptures avec cet ordre ancien introduites par le christianisme, la construction des églises romanes ou gothiques répondait encore aux anciens symbolismes. Bâties sur d’antiques sites sacrés, elles en assuraient la perpétuation. Elles continuaient d’être « orientées » par rapport au soleil levant, et leurs sculptures étaient toutes bruissantes d’un bestiaire fantastique. Dans son impressionnant jaillissement, la futaie de pierre des nefs gothiques était la transposition des anciennes forêts sacrées.
Pourtant la rupture fondamentale cheminait, qui dissociait les humains de la nature et postulait l’idée vaniteuse et peu sensée que l’univers avait été créé pour les hommes seuls. En définissant l’homme comme « maître et possesseur de la nature », en voyant dans les animaux des « machines », Descartes ne fit que théoriser ce qu’avait préparé la séparation d’avec la nature inhérente aux religions monothéistes. Il exprimait la logique du nihilisme, anticipant sur l’arrogance technique et la manipulation du vivant. Il annonçait l’univers de la mégapole universelle, édifié sur la haine de la Nature.
Plus l’homme est « moderne », c’est-à-dire urbanisé, plus sa détestation de la Nature grandit. Il croit aimer les animaux en condamnant par exemple les chasseurs, sans voir qu’il obéit ainsi à une morale compassionnelle étrangère à la nature. Sans comprendre que la mort fait partie de la vie. Sans savoir de surcroît que, dans la Nature, la mort de l’animal sauvage est toujours cruelle, rongé qu’il est par des parasites et la maladie, dévoré vivant par des prédateurs. La mort foudroyante en plein vol, en pleine course ou au repos, sous les plombs ou la balle du chasseur, oui, cette mort donnée est autrement clémente.
En réalité, ce que l’homme « moderne » déteste dans le chasseur, sans d’ailleurs bien tout comprendre, c’est la part d’animalité, de vraie nature et de sauvagerie encore préservée en lui.
Dominique Venner
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anacampsis · 1 year
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Critique film TCA: The Whale
Bonjour ! Le festival de Cannes approche, j’ai donc eu envie de parler d’un film, qui a fait beaucoup parler de lui lors du festival de l’année dernière, et lors de la dernière cérémonie des Oscars: The whale, de Darren Aronofsky. Je ne suis pas critique de cinéma, loin de là, mais puisque ce film a, parmi ses thèmes centraux, un TCA, j’ai voulu donner mon avis dessus. En avant !
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Les bons côtés
Selon moi, le point le plus positif du film est la grande humanité des personnages, dans leurs bons comme leurs mauvais côtés. Je pense en effet que l’humanité n’est pas synonyme de bonté, mais d’une palette émotionnelle complexe, y compris dans ses mécanismes toxiques. Pour vendre le film, j’ai vu que l’affiche avait comme mention, écrit au centre et au sommet « Bouleversant »: je n’ai pas été atteinte à ce point, mais il faut bien l’avouer, chaque acteurice fait que chaque personnage porte une grande richesse émotionnelle, qui, à défaut de nous faire les aimer, nous donne envie d’écouter tout ce qu’iels ont à nous dire.
Cette humanité va de pair avec des confrontations de narratifs intéressantes. Face à un même évènement, chaque personnage avait tendance à s’enfermer dans son narratif des faits, et il était intéressant de les confronter au point de vue des autres. Cela donne à la fois lieu à des discussions riches, et à la reconstitution de souvenirs paçon puzzle, dont tous les personnages ayant pris part au souvenir détiendrait une pièce.
Bien sûr, je conçois que ce genre de film n’intéresse pas tout le monde. Mais étant une grande adepte des séances d’introspection, et aimant étudier les points de vue des autres, j’ai été réceptive.
Concernant le TCA lui-même, il se trouve que le personnage principal, Charlie (interprété par Brendan Fraser), souffre d’hyperphagie. Il a sombré dans ce TCA suite à la mort de son compagnon. Suite à ce deuil, il a perdu tout intérêt pour la vie, et a décidé de se détruire, en se tournant vers la nourriture, qui est à la fois son refuge et sa prison. L’hyperphagie l’a rendu obèse, de façon morbide, à tel point que le film s’ouvre sur le fait que Charlie est sur le point de mourir, s’il ne se rend pas en urgence à l’hôpital, ce qu’il refuse catégoriquement. Je trouve qu’il est important de montrer que le TCA n’est pas une sorte de déviance chevillée au corps, qu’il s’agit souvent d’un trouble qui s’infiltre dans nos failles psychologiques, émotionnelles.
De même, je pense qu’il est important d’avoir conscience de toutes les conséquences sur la santé que l’obésité peut avoir. Dans le film, Charlie ne peut plus se déplacer sans déambulateur, et finit même par avoir un fauteuil roulant. Il est également contraint d’utiliser un respirateur, car il n’est plus capable de se pencher, de rire, de prendre du plaisir, sans commencer à suffoquer. Il explique également que certaines zones de sa peau ont moisi. Il a de terribles douleurs dès qu’il fait le moindre geste. Son cœur n’arrive plus à tenir la cadence. S’il ne faut pas en déduire que ce sont des raisons pour rabaisser, humilier les personnes en surpoids (je développerai plus loin), il est important de ne pas se voiler la face sur la gravité de l’obésité morbide, qui, selon l’organsation mondiale de la santé, fait partie des 3 causes principales de décès dans le monde.
En résumé, je pense que ce film a bénéficié d’une écriture comme d’une interprétation riche en émotions. L’hyperphagie a bénéficié d’une écriture correcte, elle est présentée comme l’échappatoire ultime pour Charlie, à la fois refuge réconfortant et arme d’auto-destruction hors de contrôle: la scène de l’épisode d’hyperphagie majeur du film est si démesuré qu’il se rend malade.
Pour autant, est-ce un bon film sur les TCA ? Il faut nuancer ce tableau jusqu’ici positif…
Les points mitigés, négatifs
Ce film est loin d’être dénué de défauts. Pour commencer, ce n’est qu’un avis personnel, mais je trouve qu’il y avait parfois quelques longueurs, en terme de rythme. Le film n’est certes pas la montagne de l’action, et n’a pas la prétention de l’être… mais parfois, certaines scènes s’éternisaient un peu trop à mon goût. Ce n’est qu’une question de perception personnelle, ceci dit.
Le film a choisi de se concentrer sur certains aspects, quitte à en délaisser d’autres, ce qui est à mon sens regrettable. Ainsi, il est question d’alcoolisme, d’anorexie, mais de façon totalement périphérique, alors que le contexte (que je ne vais pas dévoiler ici, au cas où vous voudriez voir le film) aurait mérité que ces questions soient davantage développées.
Un autre défaut du film est, à mon sens, l’émotion dominante du film. Je sais, j’ai dit du bien de l’aspect émotionnel du film précédemment; et je le redis, la plupart des émotions exprimées dans le film sont d’une grande justesse, et donnent une grande humanité. L’émotion que je reproche ici n’est pas celle d’un personnage, mais plutôt celle que le réalisateur cherche à susciter: la pitié.
Le personnage de Charlie est pathétique. En théorie, cela devrait susciter la compassion. Dans la pratique, cela suscite la pitié. La nuance peut paraître mince mais, à mes yeux, elle fait toute la différence. Je m’explique: la compassion nous pousse à partager la souffrance d’autrui. La pitié, elle, nous pousse à la regarder de haut, avec dédain. Peut-être que l’étymologie ne le cherchait pas, mais aujourd’hui, la pitié porte ce relent de l’expression péjorative « tu fais pitié ». Elle nous amène à faire preuve de condescendance, un peu à la manière du public des expositions universelles du début du 20ème siècle, qui venait observer des personnes africaines pour se conforter dans son sentiment de supériorité culturelle et morale de personne blanche.
D’où vient cet aspect de supériorité morale dans le film ? Maintenant que j’ai évoqué les défauts du film, il est temps d’aborder LE défaut du film: le regard sur l’obésité du film. Avant de commencer, ce n’est qu’une perception personnelle, là encore, mais quand un film parlant d’obésité fait, dans les 5 premières minutes, une analyse d’un extrait de Moby Dick, le surnom numéro 1 des personnes obèses (en particulier dans les pays anglo-saxons, où ce roman est un grand classique), c’est un drapeau rouge, le signe numéro 1 qu’un amalgame qu’entre personne obèse et baleine sera fait, mais ce n’est qu’un détail purement subjectif.
Tout le film est une métaphore filée de naufrage d’une baleine, qui s’échoue, à travers la vie qui part à la dérive de Charlie. Le parallèle avec Moby Dick est constant dans le film, Charlie étant professeur de littérature et citant souvent une rédaction qu’il a lue au cours de l’histoire. En théorie, la métaphore filée est un procédé de style très intéressant; dans le cas présent, le parallèle est surtout fait avec un monstre marin, aussi gigantesque que flasque. La façon de filmer le personnage, quand il dévore la nourriture, quand il marche, tente (et échoue souvent) d’attraper un objet, souligne à quel point il est gros, colossal, monstrueux. Le son, la musique, créent également cet effet. Mais à trop pousser la métaphore avec une créature marine, le réalisateur ne fait-il pas le choix de délaisser l’humanité de son personnage principal ? Ne s’est-il pas perdu dans sa propre imagerie ? Ou, au contraire, a-t-il fait consciemment ce choix, car il perçoit l’obésité comme une monstruosité ?
Une scène en particulier m’a frappée: un personnage demande à Charlie de se lever, et de faire quelques pas. Quand il tente de s’exécuter, il s’écroule sous son propre poids, s’écrasant sur une table basse, cassant une lampe dans sa chute. Cette scène est accompagnée d’une musique puissante, ainsi que d’un effet sonore fracassant: j’y ai vu la version «film de cinéma» d’un meme que j’ai souvent vu sur internet, où une personne obèse pose un pied au sol, ce qui déclenche, par la magie du montage vidéo de mauvais goût, une explosion nucléaire et/ou l’écroulement d’un immeuble. Si, dans le film, l’effet recherché n’est pas comique, contrairement à ce meme, le regard porté est, en fin de compte, le même…
Alors, The whale, bon ou mauvais film ?
À l’issue de cette analyse, il est temps pour moi de conclure: selon moi, The whale porte certains messages importants. Le principal est que malgré toute la volonté du monde, on ne peut pas sauver une personne qui ne désire pas l’être, et qu’il n’y a pas à s’en vouloir. Il rappelle également que l’obésité est loin d’être quelque chose de rigolo, d’anecdotique, mais bien une question majeure de santé, physique comme mentale, qui peut se finir de façon tragique. L’hyperphagie est une question traitée avec une certaine justesse.
Pour autant, je ne suis pas sûre qu’il s’agisse d’un bon film. Le regard porté sur l’obésité est dérangeant. Je vois ce que le réalisateur a cherché à faire, via sa métaphore filée, mais je ne parviens pas à savoir si les problèmes grossophobes du film sont dus à de la maladresse ou à un choix conscient de la réalisation (mais j’ai bien mon idée sur la question).
Néanmoins, je me dois d’être honnête: en allant voir ce film, je m’attendais à bien pire. Je pensais que les épisodes d’hyperphagie auraient quelque chose de bien plus bestial, inhumain. Que tout le rapport à la nourriture du personnage serait centré sur une pulsion monstrueuse de tout engloutir, tout le temps. En ce sens, c’est une bonne surprise pour moi.
En conclusion, je ne sais pas si je recommande ce film, mais je pense qu’il vaut la peine d’être vu pour se faire son propre avis. Il comporte de bonnes idées, mais il faut garder du recul: qu’ils soient volontaires ou non, des biais grossophobes servent de fondations au film. Et le regard censé être compatissant sur le personnage principal a quelque chose de dérangeant, relevant de la pitié. Je ne veux pas accuser l’équipe du film de l’avoir fait exprès, car je n’en sais rien, mais c’est le genre de choses dont il est important d’avoir conscience au moment de regarder un film, celui-ci ou un autre: nous avons tous et toutes nos biais, surtout quand nous parlons d’un sujet qui traite d’un groupe discriminé dont nous ne faisons pas partie.
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout ! Prenez soin de vous et à bientôt !
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claudehenrion · 2 years
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Préférez-vous être euthanasié ou… “suicidé” ?
  Semaine après semaine, nous répétons tout le mal qu'il faut penser de la vilaine technique (longtemps communiste, devenue macronienne depuis la débâcle de l'hydre rouge) du recours à des comités Théodule, réputés “ad hoc”, composés de citoyens prétendument “tirés au sort” : on demande à des gens rigoureusement incompétents de trancher sur des sujets qui les dépassent. La réponse ne peut aller que contre toute pratique ancienne… surtout si on fait “tout ce qu'il faut pour”, par exemple, ici, en utilisant le mot “dignité” à la place de “soumission à un légalisme administratif”, pour parler d'une véritable mise à mort par faux compassionnisme.
“Convention”, et “citoyenne”, en plus ? Mais ni l'un, ni l'autre, évidemment ! Depuis que cet horrible gadget a été inventé, on sait que ce genre de technique de viol des foules devient très vite synonyme de “retour à la barbarie”… Et s'il s'agit de faire joujou (?) avec la mort, c'est demander à des personnes “triées au sort” de trancher sur l'opportunité d'introduire (on oublie de préciser : “ou ne pas le faire”!) des exceptions à l'éternel interdit de provoquer la mort (et que cette manip’ soit “exécutée” directement ou par personne, par loi, par myopie, par silence ou par gadget interposés n'y change rien : on joue avec la vie, et en plus avec les mots, en parlant d'un “suicide assisté”,  nom qui est en soi une impossible contradiction  !).
Le seul fait de créer un comité est un aveu d'intention : on ne fait pas une telle “manip”’ si on veut ne rien changer, et la création d'une “instance de réflexion -sic !” signifie qu'il existe une “volonté de faire bouger les lignes”… En allant au fond des choses, comment 185 clampins tirés au sort et bossant 9 week-ends (re-sic !) pourraient-ils répondre à la question terrifiante, immense, éternelle,  insoluble : “la mort jusqu'où, quand, et comment ?”. Les seuls “volontaires” (?) qui vont se laisser convaincre de “participer” à une telle mascarade ne peuvent donc être que des adversaires de la solution existante, quelle qu'elle soit. Avant-même la création de tout groupuscule chargé de servir de “présentoir-attrape-couillons” à ce que l'exécutif a déjà décidé de bouleverser, le ver est dans le fruit, le mensonge règne, l'abus de pouvoir est flagrant, et le désir de tout détruire, évident. (NDLR – On ne peut que déplorer que la même technique honteuse soit utilisée pour le “synode” de l'église catholique, dont la définition –et la seule raison de ne pas être créé– est : “imaginer un futur différent pour l’Église”. Oui, vous avez bien lu : “UN’’ futur, et ‘’DIFFERENT”, pas juste “le futur”, comme on aurait pu et dû le croire… Le Pape François se serait-il converti au macronisme ? Décidément, personne n'est parfait !)
La suite n'est pas meilleure : il est fondamental que les esprits soient ‘’ préparés’’ convenablement à suivre la ligne de plus grande pente… d'où de longues séances de préparation, dites “didactiques” (en réalité : sauvagement “pro-euthanasie”) pour noyer le… poison. C'est ce qui explique qu’une majorité des participants (de leur vrai nom, des “militants”) s'est déclarée favorable, dès le début, à une législation sur l'euthanasie et le suicide assisté : on reste dans la logique du “tirage au sort des seuls mal intentionnés”. Et on ne s'étonnera pas, du coup, de trouver une demande d'extension de ces “droits nouveaux” aux mineurs : quitte à faire le mal, autant jeter le manche après la cognée ! Dame ! On est progressiste ou on ne l'est pas, “s'pa” ?
D'autant plus qu'une caricature de “comité d'éthique” dont le seul rôle semble être d'approuver “ex-cathedra” tout changement progressiste (donc mauvais) venu d'en haut  –cette soumission faisant tout-de-même ‘’gagner’’’ des “croix d'honneur”, l'honneur en moins, à ses membres–, a eu l'audace de chercher à faire croire que rien d'éthique ne s'opposerait à ce qu'on flingue, assassine, tue, massacre, exécute… à condition de feindre un semblant d'obéissance à des règles administratives pour commettre ces meurtres… Plus aucune gêne, donc, à ce que se succèdent les réunions irréalistes et surréalistes… et cauchemardesques.
Les salles du “CESE” (pour conseil économique, social et environnemental –encore un truc sans majuscules, à supprimer dans la seconde –Gain immédiat pour les contribuables : 50 M€ /an, officiellement… ce qui met chacune de leurs inutiles notules à 2,5 M€ l'une, mais permet de recaser pas mal de petits copains en délicatesse–, retentissent de questions dignes de sketches de Coluche : ’‘Un enfant de 6 ans qui demande le suicide a-t-il besoin de l'autorisation de ses parents ?“… ou : ’'l'acte d'euthanasier va-t-il donner naissance à de nouveaux métiers, voire être créateur de croissance ?” (NB : le gag honteux de “la croissance par la mort” est une trouvaille !) … ou encore : “l'euthanasie peut-elle être pratiquée à l'hôpital ? en Ehpad ? à domicile ?” (NB : les djihadistes la pratiquent dans la rue !)… ou bien : “l'acte peut-il être commis par des médecins ? des infirmières ? des proches ?”  (NB : ça fait penser aux déraillages de la Buzyn sur “le Père” qui pouvait être être… “par exemple : une grand-mère”!). Ou –car il faut bien s'arrêter… “une éventuelle (sic !) clause de conscience est-elle admissible ?” (NB : mais là, on a déjà la réponse : c'est Non, comme pour la suppression des bébés à naître).  Et enfin –car rien ne peut les arrêter : “doit-on envisager l'euthanasie de personnes handicapées sur demandes de tiers ?” ce qui rappelle à beaucoup le cauchemar nazi… Hippocrate, au secours ! Partis fous, ils deviennent des criminels !
Et pendant ce temps, le petit quart des malheureux participants qui se sont laissé embarquer sans être membres de la ‘’camarilla progressiste’’ se terre, au fond du couloir, dans un atelier consacré à “ce qui ferait consensus dans l'accompagnement de la fin de la vie”. Les pauvres : étiquetés “conservateurs”, peut-être même “de droite” (mais quelle horreur !), ils ne seront même pas consultés lors de la rédaction des résultats de la convention…(NB : C'est normal, non ? Des gens de Droite !).
Et pendant ce temps, dans un “Avis” rendu public le 17 février, 13 organisations représentant 800 000 professionnels de santé ont affirmé avec force “leur refus catégorique d'euthanasie et de suicide dit assisté, et toute légalisation d'une forme de mort médicalement administrée qui transformerait en profondeur la définition du mot SOIN”… (NB : Yaka les suspendre, comme pour le covid ! Ça, on sait faire !).
Et pendant ce temps, tous ceux qui “en savent” pour de vrai sont vent debout contre cette aventure incontrôlée –même si on sait que la mort, c'est rarement “sympa”–… Hélas… Tous ceux qui ne pensent qu'en fonction de ce que pensent… ceux qui pensent de traviole, sont prêts à toutes les folies… Pour reprendre un mot célèbre : “Quand on passe les bornes, y a plus de limite”… (NB : On s'en fout !).
Et pendant ce temps, le monde s'écroule sous de vrais problèmes, à ce jour insolubles : une guerre fratricide, sans issue autre que terrifiante, aux confins de l'Europe… une inflation incontrôlée sur l'alimentation, les énergies, les matières premières ou l'eau (et tout le reste)… un climat social au bord d’une explosion fabriqué au nom de “progrès” qui n'en sont pas… les drogues qui se faufilent partout, détruisent et tuent… un face-à-face entre les deux plus gigantesques puissances qui aient jamais existé… et une crise climatique abordée exclusivement par le mauvais bout (ce qui permet aux plus puérils des amateurs de scatologie “d'emm…” ceux qui ne pensent pas comme eux)… Le citoyen hésite entre deux fuites, contradictoires : profiter de l'hiver pour se terrer (c'est le “blues” annuel et rituel de l'hiver !)… ou profiter du réchauffement climatique pour défiler sans cesse dans les rues, et immobiliser le pays au nom du “travailler plus”, posant le dilemme “euthanasie ou suicide assisté”… mais à l’échelle de notre ex-merveilleuse France. (NB : “Père, ne leur pardonne rien, car ils savent exactement ce qu'ils font !”).
H-Cl.
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emmamllrt · 2 years
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Compte rendu du texte plaire et toucher. Essai sur la société de séduction, de G. Lipovetsky.
Paragraphe 1: 
Gilles Lipovetsky s'intéresse depuis une trentaine d'années à l'évolution des mentalités, des pratiques et des mœurs, et à restituer la signification de ces phénomènes sociaux. Ces travaux portent sur l'hyper individualisme ( sorte d'individualisme « nouvelle formule »). Dans l'ouvrage plaire et toucher, cette postmodernité qui est tendue vers la consommation et le « toujours plus » est considérée avec un regard bienveillant. Gilles Lipovetsky n´optent pas pour les postures catastrophiques qui voient dans le consumérisme débridé un abrutissement culturel.
Paragraphe 2 : 
La postmodernité se caractérise par le souci de séduire. Si les rituels de séduction ont toujours existé mais sont toujours restreint par des obligations collectives - dans la postmodernité tout le monde est libre de les interpréter à sa manière. Le « plaire et toucher » cher à sa Racine qui se développe avec l'individualisme n'est plus seulement une règle de représentation, mais une exigence permanente de fabrication de désir(s) qui s'infiltre partout tout en remplaçant tous cadres et règles traditionnelles. 
Paragraphe 3 : 
L'approche de Lipovetsky qui n'est pas uniquement descriptive. Elle n'opte pas non plus pour une vision apocalyptique de la séduction ( que certains considèrent comme synonyme d'uniformisation, d'infantilisation, de souffrance, d'addiction, d'aliénation…). Au contraire, elle permet une personnalisation. Les consommateurs - qui savent rationaliser leur choix, faire la part des choses, etc. - gardent leur esprit critique. 
Paragraphe 4 : 
L'hyperindividualisme, s'il amène une part de malaise, ne débouche cependant pas forcément sur une sociabilité superficielle. Par ailleurs, si la société de séduction amène son lot de désarroi, Lipovetsky ne bascule pas dans le moralisme qui consiste à dire que la séduction et l'individualisme : c'est mal. L'individualisme n'empêche pas la profondeur des liens.
Paragraphe 5 : 
Ceux qui aspirent à résister à ce règne de la séduction ont le droit. Ils doivent néanmoins garder en tête que la séduction règne en maître. Même ceux qui veulent construire une société plus humaine n'échappent pas à cette logique de la séduction.
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christophe76460 · 26 days
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LA LEÇON DE LA RELIGION - THE LESSON OF RELIGION
(English Text will Follow)
Dans les différents dictionnaires, plusieurs propositions reviennent sur le terme de la religion ; on parle d’un système de dogmes (une vérité absolue) ou de croyances, que ce soit d’un point de vue, religieux ou philosophique. Des pratiques s’y rattachent par une morale et des rituels et ses synonymes sont la croyance, la foi, mais aussi les convictions, les opinions, un credo et un avis.
Je regardais un film dernièrement ou l’on parlait de différents dieux. Ces dieux, créés pour l’homme, représentaient chaque peur que l’être humain pouvait avoir. Peur de la guerre, peur du manque d’amour, peur de ne pas avoir assez…
Si l’on essaie de trouver les premiers dieux, on se mélange ; certains vont nommer Gaïa, d’autres Zeus, d’autres vont vers les dieux de Corée, d’Inde, d’Égypte, on parle de l’épopée de Gilgamesh, etc. Bref, beaucoup de différentes écoles de pensée.
Ce que je veux aborder aujourd’hui, c’est justement ce mot qui divise ; religion. Laissez-moi vous expliquer quelque chose avec ce mot.
- La religion est, comme on vient de le voir, une croyance, un credo, une philosophie, une conviction ou un avis.
Si tu ne crois qu’en toi-même, alors tu es RELIGIEUX. Si tu ne « crois pas en Dieu », mais tu crois en des dieux, alors tu es religieux. Si tu ne crois en RIEN, c’est ça exactement ta religion ; car c’est TA CONVICTION et tu feras TOUT pour prouver ton point. Si tu ne te fies qu’à ton argent, et que c’est cela le plus important dans ta vie, alors tu as ton dieu ! Si tu ne crois qu’à ton travail, en ton cerveau (tu es plus intelligent que les autres) en ta beauté et si ton corps est le plus important pour toi, tes idées philosophiques ou même si tu crois aux Martiens, aux fées, aux séries télévisées avec tes héros de toute sorte que tu suis « religieusement » alors tu es religieux ! Du moment que tu y crois, que tu places cela avant tout, cela devient ta religion.
La religion est attachée à un dogme, donc une vérité que nous pensons absolue pour nous. Quelle que soit cette pensée ! Du moment que celle-ci est ce que tu revendiques, pratiques et que tu places avant tout, celle-ci devient TA religion, ceci devient TON dieu. Il est donc curieux, pour moi en tout cas, d’attaquer les gens que l’on trouve « religieux » à cause de notre propre conviction et croyance (Par exemple ; si je suis non-croyant et convaincu, donc tout ce qui est croyant est mauvais) alors que l’on est tout aussi religieux que ces derniers ! La religion découle d’un ou plusieurs dieux qui œuvrent dans ta vie.
Comme je viens de le dire plus haut, cherches la place que tu donnes à ce qui est important pour toi et tu trouveras TON dieu. Si même tu crois en Jésus, mais que ce qui est plus important pour toi, c’est ta vie, alors ton dieu est toi-même, que tu crois ou non. Le problème revient toujours à l’importance que tu mets dans ta vie à certaines choses. Si c’est le « fun », ton dieu est le plaisir. Si c’est ta croyance est qu’il n’existe aucun dieu et que tu t’acharnes à déranger ceux qui croient en UN DIEU, alors ton dieu est justement ta croyance en RIEN. Personnellement, cela me fait bien plus peur de mettre ma foi en RIEN, plutôt qu’en UN DIEU, mais c’est ma conviction, ma religion !
- La religion pour Notre Dieu, est bien différente de celle que l’on croit généralement.
« La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde » (Jacq1.27). Voici ce que Dieu attend de nous; la compassion, comme Lui-même a eu compassion de nous. Il veut aussi que nous nous identifions à Lui dans la pureté, plutôt que de suivre les dictats de la mode et du monde qui nous entoure. Alors que les gens qui nous regardent autour de nous, pensent que notre religion sert à critiquer, à rabaisser, à humilier les autres, nous devrions plus être aptes à soutenir, fortifier, expliquer, faire réfléchir… Si nous dépensons plus d’efforts pour notre bien-être, plutôt que pour le bien-être des autres, nous ne lui ressemblons pas encore ! Il a donné SA VIE pour nous ! Quel exemple !
Ainsi « notre religion » (pour ceux qui comme moi croient en Jésus) pure et sans tâche est citée maintes fois dans la Parole ; en Deutéronome 14.29, Dieu dit d’ouvrir la porte aux étrangers, aux orphelins et veuves pour les « rassasier ». Job dira à Dieu dans la tourmente qu’il mériterait d’être puni, s’il a mangé son pain sans en donner aux autres, en négligeant les pauvres (Jb31.16-17). Ésaïe demande de protéger « le faible » et d’en prendre la défense (Ésaïe 17-23). Matthieu déclare que faire quelque chose pour ceux qui sont en prison ou pour les malades, c’est faire quelque chose pour Jésus (Mat12.32; 25.36). Pour finir en Jacques 3.9, Dieu nous dit que nous ne pouvons pas « maudire les hommes faits à l'image de Dieu », quels qu’ils soient.
- Voilà NOTRE RELIGION, voilà notre conviction, voilà NOTRE DIEU !
Si tu trouves que de ne croire en rien n’est finalement pas intéressant et que tu veux donner ta vie au Seigneur, Celui qui est rempli de compassion et de miséricorde, ou si tu crois que tu t’étais éloigné et avais un autre dieu dans ton existence que notre Dieu vivant et que tu veux Lui redonner la première place dans ta vie, alors fais cette prière avec moi ;
Seigneur, je te demande pardon d’avoir adoré autre chose que Toi, Tu es le Seul et unique Dieu. Je veux être à Toi ! Prends ma vie, mon âme et mon cœur aujourd’hui. Je veux me donner tout à Toi et suivre Ta voie ! Jésus vient me transformer et me donner une nouvelle vie en TOI ! Viens changer ma fausse religion en une vraie religion vivante à Ton image !
THE LESSON OF RELIGION
The Lesson of Religion In various dictionaries, several propositions come up regarding the term 'religion'; it is often referred to as a system of dogmas (absolute truths) or beliefs from either a religious or philosophical standpoint. Practices associated with it include morals and rituals, and its synonyms include belief, faith, as well as convictions, opinions, a creed, and a viewpoint.
I was recently watching a movie where various gods were mentioned. These gods, created for humanity, represented every fear that a human being could have. Fear of war, fear of lack of love, fear of not having enough... If we try to trace the origins of the first gods, it becomes muddled; some will name Gaia, others Zeus, others will turn to the gods of Korea, India, Egypt, or mention the Epic of Gilgamesh, etc. In short, there are many different schools of thought. What I want to address today is precisely this divisive word; religion. Let me explain something to you with this word.
- Religion is, as we have just seen, a belief, a creed, a philosophy, or a viewpoint.
If you only believe in yourself, then you are RELIGIOUS. If you do not 'believe in God', but believe in gods, then you are religious. If you believe in NOTHING, that is exactly your religion; because it is YOUR CONVICTION and you will do EVERYTHING to prove your point. If you trust only in your money, and that is the most important thing in your life, then you have your god! If you believe only in your work, in your brain (thinking you are smarter than others), in your beauty, and if your body is the most important thing to you, your philosophical ideas or even if you believe in Martians, fairies, or television series with your heroes of all kinds that you follow 'religiously,' then you are religious! As long as you believe in it, prioritize it above all else, it becomes your religion.
Religion is attached to a dogma, therefore a truth that we consider absolute for us. Whatever that thought may be! As long as it is what you assert, practice, and prioritize above all else, it becomes YOUR religion, this becomes YOUR god. So, it is curious, at least for me, to attack people whom we find 'religious' because of our own conviction and belief (For example; I am a non-believer and I am convinced of it, so everything that is believed is bad.) when we are just as religious as they are! Religion stems from one or more gods who act in your life. As I just said above, look for the place you give to what is important to you and you will find YOUR god. Even if you believe in Jesus, but what is more important to you is your life, then your god is yourself, whether you believe it or not. The problem always comes back to the importance you place on certain things in your life. If it's 'fun,' your god is pleasure. If your belief is that there is no god and you are determined to disturb those who believe in ONE GOD, then your god is precisely your belief in NOTHING. Personally, I am much more afraid to give my belief in NOTHING than in ONE GOD, but it is my conviction, my religion!
- Religion for Our God is very different from what is generally believed.
"Pure and undefiled religion in the sight of our God and Father is this: to visit orphans and widows in their distress, and to keep oneself unstained by the world" (James 1:27). This is what God expects from us; compassion, as He Himself had compassion on us. He also wants us to identify with Him in purity, rather than following the dictates of fashion and the world around us. While people around us may think that our religion is about criticizing, belittling, humiliating others, we should be more inclined to support, strengthen, explain, make people reflect... If we spend more effort on our own well-being rather than on the well-being of others, we still do not resemble Him! He gave HIS LIFE for us! What an example!
So "our religion" pure and blameless is mentioned many times in the Word; in Deuteronomy 14:29, God says to open the door to strangers, orphans, and widows to "satisfy" them. Job will say to God in turmoil that he would deserve to be punished if he ate his bread without giving to others, neglecting the poor (Job 31:16-17). Isaiah asks to protect "the weak" and to defend them (Isaiah 17-23). Matthew declares that doing something for those in prison or for the sick is doing something for Jesus (Matthew 12:32; 25:36). Finally, in James 3:9, God tells us that we cannot "curse men made in God's image," whoever they may be.
- This is OUR RELIGION, this is our conviction, this is OUR GOD!
If you find that believing in nothing is ultimately uninteresting and you want to give your life to the Lord, the One who is filled with compassion and mercy, or if you believe that you have strayed and had another god in your life than our living God and you want to give Him the first place in your life again, then say this prayer with me;
Lord, I ask for forgiveness for worshiping anything other than You, You are the Only and True God. I want to be Yours! Take my life, my soul, and my heart today. I want to give myself entirely to You and follow Your way! Jesus, come transform me and give me a new life in YOU!"
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À propos du socialisme chrétien, on a fait remarquer avec raison qu’il se rencontre sur beaucoup de points avec les doctrines modernes : « Comme le socialisme, écrit monsieur Bourdeau, l’Église n’accorde aucune valeur à tout ce qui est esprit, talent, grâce, originalité, dons personnels. Individualisme est pour elle synonyme d’égoïsme ; et ce qu’elle a toujours cherché à imposer au monde, c’est le but même du socialisme : la fraternité sous l’autorité. Même organisation internationale, même réprobation de la guerre, même sentiment des souffrances et des besoins sociaux. Selon Bebel, c’est le pape qui, du haut du Vatican, voit le mieux se former l’orage qui s’amoncelle à l’horizon. La papauté serait même susceptible de devenir, pour le socialisme révolutionnaire, un concurrent dangereux, si elle se mettait résolument à la tête de la démocratie universelle. » Les socialistes chrétiens ont aujourd’hui un programme qui diffère très peu de celui des collectivistes. Mais les autres socialistes, en haine de toute idée religieuse, les repoussent, et si le socialisme révolutionnaire venait à triompher, les socialistes chrétiens en seraient sûrement les premières victimes. Sûrement aussi ils ne trouveraient personne pour prendre en pitié leur sort. Gustave Le Bon Parmi les diverses sectes socialistes qui naissent et meurent chaque jour, l’anarchisme mérite une mention. Les socialistes anarchistes sembleraient théoriquement se rattacher à l’individualisme, puisqu’ils veulent laisser une liberté illimitée à l’individu. Mais il ne faut les considérer en pratique que comme une sorte d’extrême gauche du socialisme, car ils poursuivent également la destruction de la société actuelle. Leurs théories sont caractérisées par ce simplisme complet qui est la note dominante de toutes les utopies socialistes : la société ne valant rien, détruisons-la par le fer et le feu. Grâce aux forces naturelles il s’en formera une nouvelle évidemment parfaite. Par suite de quels merveilleux miracles la société nouvelle serait-elle différente de celles qui l’ont précédée ? Voilà ce qu’aucun anarchiste ne nous a jamais dit. Il est évident, au contraire, que si les civilisations actuelles étaient entièrement détruites, l’humanité repasserait par toutes les formes qu’elle a dû successivement franchir : la sauvagerie, l’esclavage, la barbarie etc. On ne voit pas très bien ce que les anarchistes y gagneraient. En admettant la réalisation immédiate de leurs rêves, c’est-à-dire : fusillades en bloc de tous les bourgeois, réunion en un grand tas de tous les capitaux auxquels chaque compagnon irait puiser à son gré, comment se renouvellerait ce tas quand il serait épuisé, et que tous les anarchistes seraient momentanément devenus capitalistes à leur tour ? Quoi qu’il en soit, les anarchistes et les collectivistes sont les seules sectes possédant aujourd’hui de l’influence chez les peuples latins. Les collectivistes croient que leurs théories ont été créées par l’allemand Marx. Elles sont bien autrement vieilles. On les trouve en détail dans les écrivains de l’antiquité. Sans remonter si loin, on peut faire remarquer, avec Tocqueville, qui écrivait il y a plus de cinquante ans, que toutes les théories socialistes sont longuement exposées dans le Code de la Nature, publié par Morelly en 1755. Vous y trouverez, avec toutes les doctrines sur la toute-puissance de l’État et sur ses droits illimités, plusieurs des théories politiques qui ont le plus effrayé la France dans ces derniers temps, et que nous nous figurions avoir vues naître : la communauté de biens, le droit au travail, l’égalité absolue, l’uniformité de toutes choses, la régularité mécanique dans tous les mouvements des individus, la tyrannie réglementaire et l’absorption complète de la personnalité des citoyens dans le corps social : « Rien dans la société n’appartiendra en propriété à personne, dit l’article ...
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zestdinfo · 4 months
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Rap et argent : la misère est-elle vraiment si belle ? 
Les billets, le wari, les doros, la moula, les pépettes… Les rappeurs s'échinent à trouver les synonymes les plus créatifs pour désigner l’argent, valeur ultime, qui fait partie intégrante de la culture. On se vante de savoir accumuler les billets, tout le monde est blindé, les marques de luxe deviennent des titres de chansons et Booba se pose même la question sur “Kalash” : “Qu’est ce que je vais faire de tout cette oseille ?”
Si on peut comprendre l’interrogation légitime d’un rappeur qui pèse aujourd’hui des dizaines de millions d’euros, ça n’a pas toujours été le cas pour Elie Yaffa, son vrai nom, né à Sèvres d’une maman femme de ménage et d’un père absent. Sauf que la misère, ça ne fait pas vendre. Alors il martèle : “L'argent ne fait pas le bonheur, mais le bonheur remplit pas l’assiette.”
Dans le rap, dès qu’on parle de chiffre d’affaires, le micro se coupe. Un silence gêné qui contraste avec les grosses cylindrés, souvent louées juste pour les clips, pour faire les nouveaux riches. Car “y’a pas d'autant d'argent dans le rap”, reconnaît Kery James en interview pour Booska-P : “À en écouter certains, on dirait qu’ils sont dans le pétrole.”
L’argent fonde la street cred. L’argent c’est le pouvoir. Pourtant, il y a autant de millionnaires dans le monde du rap que de femmes dans le BTP.  Pourtant, les riches, on les déteste. On ne veut pas de rap de gosse de riche et on crache à volonté sur la gentrification du hip hop au détriment de sa souche originelle, une revendication d’en bas, des quartiers pauvres, de la banlieue. Les liasses doivent s’entasser mais à une condition : il ne faut pas être né avec une cuillère d’argent dans la bouche.
L’oseille dans le rap est aussi décriée que plébiscitée, dans une sorte d’ambiguïté difficile à saisir pour les néophytes.
Si les rappeurs prennent le contrepied du tabou social autour de l’argent, en s’égosillant sur leurs fortune, ce qu’ils gagnent réellement n’en est pas moins un secret. Et bien gardé. Niska le disait clairement: “J’remplis mon argent dans le plus grand des silences.”
Si l’image du “self made man” est aussi exaltée dans le rap, c’est parce les américains et leur succès servent de modèles. Mais là-bas, “Fifty cent” n’est qu’un pseudonyme, et en France, on ne joue pas dans la même cour que des rappeurs milliardaires depuis 2007. 
Carol Burel
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omagazineparis · 4 months
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Passion et amour, toujours synonyme de destruction ?
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D’après le dictionnaire Larousse, la passion caractérise une  « personne qui manifeste avec violence ses sentiments », « qui a un goût très vif pour quelque chose ». Les relations passionnées sont souvent faites de hauts et de bas extrêmes, nous faisant basculer de la joie la plus intense à la rage la plus violente. Elles constituent de véritables ascenseurs émotionnels que nous devons apprendre à apprivoiser si souhaitons le voir durer. Par Lorie Rodrigues Partons d'une question simple. Dans un couple, la passion est-elle imputable à l'un des deux partenaires seulement ? Le film sur l'artiste Frida Kalho m'a alors éclairée. C'est la fusion entre deux êtres, généralement dotés de forts caractères, qui souvent provoque l’explosion. Se faire du mal mutuellement : est-ce le gage d'un relation véritable ? En effet, on décide de rester avec l’être aimé contre vents et marées, malgré les disputes incessantes. On en vient même à se demander dans nos heures sombres si l’on aime la douleur mentale qu’on s’inflige mutuellement. Est-ce du masochisme ? On ressent des émotions si extrêmes qu'il faut apprendre à les canaliser. Tout est une question de mesure : il convient de tempérer les ardeurs de chacun. Posez-vous régulièrement ce genre de questions : cela est-il supportable ? Certaines limites nont-elles pas été dépassées ? Cela en vaut-il la peine ? Faites le point. Faut-il un dominant dans l'affaire ? Un des deux partenaires doit-il prendre forcément le dessus ? En cas d'affrontement, la question du rapport de force se pose alors naturellement. Si la prise de décision au sein du couple est source de conflits, il faut savoir faire des compromis, communiquer, se remettre en question ensemble. L’équilibre est fondamental, il permet l’épanouissement des deux parties. La relation peut-elle être durable ? Peut-on projeter de construire sa vie sur le fondement si instable de la passion, sans que cela ne devienne destructeur ? Revivre de douloureuses et éreintantes disputes, suivies de réconciliations intenses sur l’oreiller et de merveilleux moments passés ensemble, est-ce soutenable sur le long terme ? Dans ce cas, ne peut-on pas se dire que la beauté (et l'intensité) de la relation provient du fait que l'on sait, en son fort intérieur, qu’elle ne peut être éternelle.  Si vous souhaitez la longévité, faites en sorte d'améliorer et de changer certaines mauvaises habitudes, en concertation avec votre partenaire. « C’est viscéral, on ne peut s’en défaire »Laura Passion destructrice ou relation apaisée ?  Y a-t-il  un entre-deux ? Faut-il vivre une passion extrême pour ressentir des sentiments profonds ? Faut-il poser une limite ? À vous de vous la fixer, à chacun son point de non-retour en fonction de chaque relation. Ecrivez sur un cahier régulièrement ce que vous ne pourrez pas accepter. Même si vous y pensez souvent, coucher vos pensées intimes sur le papier vous permettra de vous imprégner de ce qui fait sens à vos yeux . Un jeu entretenu à dessein ? La routine, vous ne connaissez pas, et pourtant, vous aimeriez bien un peu de calme et de stabilité. Je vous conseille le film Jeux d’enfants. Il m'a conduite à me demander si la passion continuait à brûler par peur de perdre l'autre, tout en repoussant les limites du défi constamment lancé à la face de l'autre. "Je t’aime, moi non plus." "Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis", sont des dictons populaires connus, des clichés prenant leur source dans le "vécu" de tout un chacun donc. Face à cette agitation parfois un peu veine, il convient de se demander si ce jeu en vaut vraiment la chandelle ? Quand Eros vient s'en mêler Comment traduire en mots l'intimité physique de deux êtres en proie à la passion amoureuse : charnelle, bestiale, enivrante ? Vous ressentez profondément le lien d'appartenance qui vous lie l'un à l'autre, la connexion qui vous unit. Vous en venez ainsi même à ressentir en vous la fusion des corps, et cela vous rassure. En effet, vous savez que vous ne tenez pas l’autre pour acquis, ce qui rend le moment encore plus spécial. Vous ressentez l’éveil de vos sens ainsi que cette alchimie aussi fatale qu'incohérente, car elle mêle les sentiments opposés d'amour et de haine. Fusionnels à souhait, vous ne faites à ce moment-là plus qu’un avec l'aimez, dans un rare instant de paix où vous êtes en symbiose. A lire sur le même sujet : Trouver le bonheur dans les caresses Modérez-vous si vous tenez à l'autre ! Mesurez vos actes, faites des compromis. Trouvez un moment, un endroit opportun pour communiquer avec calme lorsque vous êtes tous les deux. Ne vous épuisez pas, prenez du recul, de temps à autre, pour faire le point sur vous ainsi que sur votre relation. Préservez-vous, protégez-vous, assurez-vous d'être heureuse, épanouie et donc satisfaite. Il doit y avoir davantage de bons moments que de mauvais, ne laissez pas la passion prendre le dessus sur vous. Ayez toujours un pied dehors, tant que la situation demeure instable. On le sait toutes, il faut avoir des épaules solides pour ainsi maintenir à flot une relation passionnée.  Read the full article
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deepthinker-society · 5 months
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Censure. Il n'aura échappé à personne que je génère mes images avec l'aide d'outils d'intelligence artificielle. Je ne m'en cache pas et j'aime ce que la génération d'images propose, surtout quand je la laisse libre d'interpréter comme elle le sent des mots afin d'en créer une image. Pourtant, les outils, comme tous outils, ont leur limite. Et le mien est censuré sur certains mots. Le mot en question : "plaisir". Alors, bien entendu, ce mot est amené à pas mal de dérives que vous n'avez certainement pas envie de retrouver sur les réseaux. Mais, au-delà des dérives, "plaisir" reste un mot courant, aux mille facettes, dont la nature n'a rien de choquant, de dévergondé ou de je ne sais quoi qu'il faudrait cacher. Le plaisir reste un concept de base, au cœur même de certaines philosophies et de certains modes de vie. Les épicuriens seraient bien tristes de savoir qu'on en a fait un mot à ne plus prononcer. Bien entendu, je ne peux de mon côté rien faire, à part ruser en utilisant des synonymes qui paraîtront moins risqués pour l'IA. Cela pose question. Sur les outils qu'on utilise. Ceux omniprésents. Ceux qui ne le sont pas encore, mais qui le deviendront. Comment faire pour éviter qu'il dirige ce qu'il est bon de dire ou de ne pas dire ? Comment éviter qu'il mette sous tapis un pan de la réalité ? Bien sûr, certains parleront de compromis. Que serait le web si les moteurs de recherche n'étaient pas un minimum prudent et qu'ils se mettaient à référencer toutes les pires horreurs du web, celle qu'on cache sous le terme de "dark web" ? Que serait la société, si on pouvait utiliser tous les mots de n'importe quelle manière sans se questionner sur le fait qu'ils peuvent blesser ou porter préjudices à quelqu'un ? Nous ne faisons pas ce qu'on veut des mots ni des concepts. En privé passe encore, de manière détournée, c'est possible, mais pour le reste, il y a des limites. Ces limites, mon outil a décidé d'en créer des barrières gigantesques sous forme de censure et de mots à ne pas prononcer. Une sorte de Voldemort de la génération d'images. Je me demande combien d'autres sont censurés ainsi et quel effet cela peut avoir sur le long terme.
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salomethomas-blog · 7 months
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Revaloriser le genre de la science-fiction, le défi de Jim Soddard
En 2020 Penguin Books lance une nouvelle collection nommée Penguin Classics Sci-fi, cette collection dont la direction artistique est confiée à Jim Soddard présente vingt et un titres de classiques de la littérature internationale de science-fiction. La maison britannique a pour but grâce à cette collection de revaloriser le genre de la science-fiction et de rendre ces classiques accessibles à un large public.
La stratégie utilisée par Jim Sottard est de proposer une collection qui sort de l'esthétique traditionnelle associée au genre de la science-fiction. Afin de revaloriser le genre, il va proposer une collection à l'image minimaliste synonyme du savoir-faire de la maison Penguins. 
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1 Quelle lecture faites-vous du registre iconographique sélectionné pour cette collection ? En quoi vous semble-t-il pertinent dans un tel contexte ? Expliquez.
Dans un premier temps, nous pouvons dire que la volonté de Jim Sottard pour la composition générale des couvertures a été de créer une collection qui valorise l’identité de chaque titre à une valeur un peu plus faible que l’identité de la collection en elle-même. En effet, les couvertures sont pensées pour fonctionner toutes de la même façon. Le premier quart de la page est consacré au titre et au nom de l’auteur et le reste à l'iconographie. Comme pour la collection Penguin Mystery and Crime de Romek Maber ou la collection New Penguin Shakespeare de David Gentleman, l'iconographie occupe une place très importante dans la couverture. Cette place laissée à l'iconographie permet de créer l’identité de la collection. 
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Le choix des illustrations est l’élément qui crée le plus gros contraste avec les couvertures habituelles de science-fiction. En effet les couvertures exubérantes aux couleurs criardes et aux caractères de titrage évoquant l’espace sont remplacés par des illustrations aux traits noirs et fins sur un fond blanc. Jim Stoddart décide de s’éloigner des couvertures de science-fiction typiques du XXe siècle qui semblent aujourd’hui dépassées. L’esthétique sobre de la collection reste néanmoins ancrée dans le genre de la science-fiction en représentant des schémas, des plans, des croquis et autres dessins évoquant des thèmes comme la science, le corps dans l’espace, les mathématiques... 
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Chaque illustration est réalisée par un maître du modernisme tel que Pablo Picasso, Le Corbusier ou Herbert Bayer et représente une facette de son travail tout en étant en lien avec l’histoire du livre qu’elle illustre. Le choix d’artistes modernistes permet d’illustrer les classiques littéraires grâce à des classiques artistiques et liant le savoir-faire de ces artistes à la collection. Grâce à cette idée Stoddart arrive à apporter une dimension plus sérieuse au genre de la science-fiction et réussis à élever le genre au même niveau que des textes de littérature classique. On peut donc dire que son choix est pertinent car il modernise et rafraîchit l’image associée à la science-fiction. 
2 Comment interprétez-vous le choix typographique opéré ici, et la façon dont le caractère est employé dans les couvertures ? Quelle tendance historique du design graphique de telles stratégies semblent-elles convoquer ?
Nous allons maintenant nous intéresser à la partie supérieure des couvertures et notamment au choix typographique fait par Stoddart. Comme dit précédemment la partie supérieure des couvertures contient uniquement le texte et le nom de l’auteur. Le caractère typographique utilisé est le Theinhardt, créé par François Rappo et publié par la fonderie suisse Optimo en 2009. Ce caractère qui évoque l’Akzidenz Grotesk et L'Helvetica suit l’idée de modernité que veut créer Jim Stoddart. Il utilise le même corps et la même graisse du caractère (le medium) pour le titre et le nom de l’auteur. Le corps change seulement d’une couverture à l'autre en fonction de la taille des informations mais la graisse reste la meme. 
La distinction entre le titre et le nom de l’auteur se fait uniquement grâce à la justification et à la couleur. Le titre est justifié à gauche et le nom de l’auteur à droite, les deux sont alignés. Ensemble ils rappellent la composition de la collection Penguin Mystery and Crime de Romek Maber avec la présence d’un rectangle blanc pour en haut pour les informations textuelles. 
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Comme pour beaucoup d’autres collections Penguin, la couleur a une valeur signalétique dans les couvertures. C’est par exemple le cas pour la collection Penguin Mystery and Crime qui est associée au vert ou encore à la collection Pelican Books qui est associée à un bleu vert.Pour les couvertures de la collection Penguin Classics Sci-fi la couleur sert à créer une distinction entre le titre et le nom de l’auteur mais aussi à identifier la collection. Pour la collection de classiques science fiction c’est le violet qui est utilisé en plus du titre on le trouve sur le dos du livre ainsi qu’en bas à droite sur le logo des éditions Penguin. Le violet et la seul couleur utilisée en plus du noir, les noms des auteurs sont écrits en gris afin d’êtres moins visible et de créer une véritable hiérarchie dans la page.
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L’utilisation du Theinhardt a avant tout pour but d’être fonctionnel c'est-à-dire lisible et discret pour laisser un maximum d’espace à l'iconographie.
 Le choix d'utiliser Theinhardt comme le faisaient les typographes suisse du style international accentue le positionnement de Stoddard et son envie d'élever le genre de la science-fiction en faisant référence à des classiques de la typographie moderniste.
3 Quel semble avoir été le but poursuivi par le directeur artistique en ce qui concerne la perception traditionnelle du genre littéraire concerné par cette collection?
Grâce à sa volonté de faire référence au modernisme autant dans ses choix iconographiques que typographiques, Jim Sottard revalorise et élève le genre de la science-fiction afin qu’il ait la même reconnaissance auprès du public que les autres collections de Penguin. Il apporte un nouveau regard sur la science-fiction et change la perception traditionnelle du public en proposant des couvertures radicalement éloignées de l’esthétique des couvertures utilisées traditionnellement. De plus, il parvient à créer une ligne graphique uniforme qui permet d’identifier immédiatement la collection tout en étant cohérent avec le sujet de la science-fiction. 
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