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#forcés de collaborer ensemble
ellanainthetardis · 9 months
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Quelle serait ta fic SS/SB idéale ? Non non je n'ai pas d'idée derrière la tête 😏😏
Oooh je ne sais pas si j’en ai d’idéales mais j’aime bien les enemies to lovers où ils sont forcés de collaborer… genre situation dramatique, angst galore, sirius obligé de sauver severus ou inversement, on va mourir si on travaille pas ensemble… faut bien rediriger ailleurs toute cette tension 😏
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beatlesonline-blog · 1 year
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ayalewis · 3 years
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Ok mais imaginons que post Kv1, Arthur lance des recherches pour retrouver Yvain, qui semble avoir disparu après la prise de pouvoir de Lancelot.
Du coup le roi décide de mettre Venec et Alzagar sur le coup, des gars sérieux mais suffisamment sournois pour arriver à trouver discrètement des infos. Sauf qu'au mieux un des deux seul c'est chaotique alors les deux ensemble en mission secrète pour sa majesté, ça prend des allures d'aventure épique.
Ils frôlent plusieurs incidents diplomatiques, ils parviennent au bout du monde connu et ils finissent presque par trouver le Graal par hasard.
Il y a aussi cette vieille histoire de trahison entre eux, bien avant ce fameux jour sur le bateau. Il paraîtrait qu'Alzagar aurait été retrouvé attaché à un plumard dans un hôtel de Calcutta, mais ça c'est une autre histoire...
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nourstattoo · 3 years
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C’était cool la rentrée ! J’ai pourtant pas chômé pendant ce confinement en travaillant énormément pour tatouagelevelup.com avec l’enregistrement de 5 vidéos (dont deux que vous pouvez retrouver dans la playlist collaborations de ma chaîne YouTube avec les copains @bastientattoo et @lolitanieenbl0g, lien sur mon profil) et la préparation de mes futures level uppers (mes programmes à suivre pour vous aider dans vos projets, en vente sur mon site) ! Mais ça m’avait manqué de retrouver mon petit rythme ! Le travail c’est la santé. Et tatouer est plus qu’un taf, c’est une passion où on partage tant de choses ensemble que cet aspect manquant pendant cette période d’inactivité forcée fut douloureux, je dois bien l’avouer ! Quel plaisir d’échanger, rire, et vous tatouer à nouveau ! Merci pour cela ! Je reprends plus motivé que jamais ! Pour info, je book actuellement 2022, si vous voulez un rdv contactez-moi en dm ! 🙏🏻😊💖 (à Nours Tattoo) https://www.instagram.com/p/CPOUZ9_gW8L/?utm_medium=tumblr
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detlefkieffer · 4 years
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Le Chemin et l’Orage
Détlef Kieffer
Le Chemin et l’Orage
Composition acousmatique
d’après
Le Valet Noir 
de
Marc Chaudeur
édition pierres sonores
Détlef Kieffer, Le Chemin et l’Orage
La composition de Détlef Kieffer, Le Chemin et l’Orage, constitue une impressionnante traduction musicale, très subjective et amplifiante, de mon essai, Le Valet noir, paru en 2015. Le Chemin en l’Orage est très fidèle au texte, qu’elle reprend en grande partie. Elle se saisit, et de quelle superbe façon, de l’essence terrible et cosmique de certain combat de l’Homme pour survivre et vivre dans son monde, grâce surtout à la poésie, qu’elle soit mystique ou tragique. En l’occurrence, dans cette moelleuse et épineuse Alsace…
Mais Le Valet Noir, qu’est-ce que c’est ?
Nous nous scrutons
Le Valet Noir a pour intention de retracer l’évolution de la conscience alsacienne, à une époque aigüe et cruciale où elle se constitue réellement (essentiellement dans les années 1880 à 1970). Le substrat en est spéculatif, et non pas “historique” au sens plat du mot.
Il y a de bonnes raisons de croire que cette évolution (qui est une progression) se manifeste dans l’histoire de la littérature d’Alsace. Il n’existait pas de travaux universitaires sérieux sur le sujet, au-delà de miettes superficielles et idéologiquement pavloviennes. Depuis 1972 environ, j’ai donc sillonné les bouquineries, les ventes aux enchères somptueuses et les brocantes miteuses pour y repérer, par accumulation et recoupements, les ouvrages susceptibles de présenter quelque intérêt pour ce qui concerne le regard que les Alsaciens portent sur eux-mêmes.
Une traversée transgenres
Ces ouvrages sont essentiellement littéraires : dans la poésie (au sens large, englobant tous les genres poétiques) et dans la narration romanesque, l’ “âme” (la psyché) alsacienne se montre admirablement dans ses pleins lumineux et ses déliés, mais surtout, dans ses replis ombreux. Et je me suis aperçu que ces replis se donnaient de manière presque brutale dans les œuvres qui exposent ce qu’on peut appeler la tristesse. La tristesse dans toutes ses occurrences.
Le Valet noir expose ainsi un développement incarné dans une production littéraire précise. L’ouvrage n’est pas la constatation d’un achèvement, de la fin de ce mouvement : il est bien davantage la description de ce mouvement jusqu’à notre époque, un déroulement qui part de l’intérieur de la coquille du colimaçon pour s’élargir vers ce qui nous est proche dans le temps. Rien n’y est en repos.
Du nuage à l’éclair
L’ ”âme” alsacienne évolue ainsi de la nostalgie au tragique en passant par la mélancolie, la nostalgie, le double bind et la psychose, et enfin, la tragédie. Mouvement d’intensité ascensionnelle, de cette tristesse brumeuse et grisâtre qu’est la mélancolie (une certaine mélancolie) à cet éclair, cette fulguration où l’être humain se révèle dans sa nudité : le tragique.
Cette progression traverse les genres littéraires : roman, poésie lyrique, élégie, drame, genre tragique. La tragédie révèle mieux que tout autre genre le point très élevé où peut accéder le regard sur soi. Schelling en parle, d’ailleurs, et Hegel, et Schiller… Et Franz Büchler, ce dramaturge alsacien que j’évoque dans l’essai.
Marc Chaudeur                                                                                                                                                                                                  
« Une goutte d’ellébore dans le Traminer » ?
L’image de l’Alsace est trop souvent marquée par une joyeuseté un peu forcée, par des simplesses parfois mièvres, considérées d’ailleurs avec condescendance outre-Vosges et outre-Rhin. 
Gaston Jung dans son poème « Stegguff » écrivait déjà dans les années 70, comme un avertissement : « Il ne suffit pas, ni de « frondaisons savoureuses de l'automne dans le Ried », ni de « rosaroodi weligele ewerem winbärri » (des petits nuages roses par-dessus le vignoble) pour émouvoir nos enfants ».
L’Alsace « autrement » ?
Quelques décennies plus tard, dans Le Valet Noir, Marc Chaudeur, avec une écriture virevoltante souvent caustique, nous invite à parcourir un chemin étrange, avec pour guide le Finkenritter, le Chevalier-aux-Pinsons, le héros légendaire et improbable d'un conte alsacien du XIVe siècle, un récit baroque et surréaliste !
L’érudition de Chaudeur nous fait (re-)découvrir les œuvres de Henri Adrian (1885-1969), Henri Solveen (1891-1956), Ernest Leonhart (1899-1929), Georg Schaffner (1897-1954), Claus Reinbolt (1901-1963), Franz Büchler (1904/1990), et d’autres, hélas devenus des inconnus pour la plupart des Alsaciens…
Son exploration des replis de l'âme, de la tristesse brumeuse et grisâtre de la mélancolie, de la tragédie alsaciennes, cette fulguration où l’être humain se révèle dans sa nudité, le lyrisme des poèmes de Ernest Leonart et de Henri Adrian, l’intensité dramatique de Georg Schaffner et de Claus Reinbolt m’ont plongé, dès la première lecture du Valet Noir, dans un monde sonore inouï. Pendant une année, je suis parti à la découverte de ces sons, enfouis en moi, comme un  déroulement qui part de l’intérieur de la coquille du colimaçon pour s’élargir vers ce qui nous est proche…
Et j’ai déposé des herbes elléborines dans mon Traminer !
Détlef Kieffer
Le Chemin et l’Orage
Composition acousmatique de Détlef Kieffer
d’après le Valet Noir de Marc Chaudeur
1.     Introduction / Brumes sombres de la mélancolie, douleur sourde de la nostalgie
2.     Souffrir le deuil et faire le sien
3.     Devoir choisir rend fou
4.     Le choix tragique : choisir est un ordre, choisir est perte. Georg Schaffner, Faeton
5.     On ferme la porte en attendant : Claus Reinbolt, Nordliecht
6.     Epilogue : Et l’histoire continue, avec les mêmes ingrédients
Textes dits en français, en allemand et en alsacien
par Birgit Mayer et Détlef Kieffer
Assistant de réalisation : Max Grundrich
Visuel : Erik Viaddeff
Support :  CD
Durée : 58’08
Marc Chaudeur
Je suis né à Strasbourg, à une époque à la fois très proche et très éloignée de la présente : mes grands-parents sont encore nés au 19ème siècle, ont vu passer des zeppelins et des crinolines et parlaient un idiome en voie de disparition.
Je suis philosophe de formation. J’ai enseigné la Philosophie pendant une vingtaine d’années et préparé une thèse sur Maître Kierkegaard, l’attraction la plus intéressante des rues de Copenhague dans les années 1840. J’ai publié de nombreux articles, portant sur des sujets philosophiques et sur l’Alsace – dont j’ai essayé de faire un objet philosophique, mais cela demanderait de plus amples explications. Un jour, quand vous aurez le temps…
Je suis l’auteur de trois ouvrages : Quand Elly parle (un roman, en 2005) ; Le Valet Noir, un essai littéraire qui a obtenu le Prix de l’Académie Rhénane en 2016 et mes Instants d’un Gai Savoir alsacien, en 2016, journal littéraire et culturel. Ces trois livres tentent de composer le tableau d’une Alsace revisitée comme on explorerait la coquille d’un escargot assoupi.
Depuis 2018, je travaille sur et dans un média online, Eurojournalist(e).  La même année, j’ai commencé à collaborer avec Détlef Kieffer pour sa composition, Le Chemin et l’Orage, une interprétation très dense et très élaborée de mon Valet Noir.
Détlef Kieffer
est né en Silésie, en 1944. Il décide de se consacrer à la musique à l’âge de 16 ans après avoir entendu le Marteau sans maître de Pierre Boulez.
A 20 ans, il fait partie des Percussions de Strasbourg et participe aux grandes tournées internationales, ainsi qu’aux enregistrements discographiques. En 1973, Alain Lombard fait appel à lui pour intégrer l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Il fait également une carrière au cymbalum et se produit entre autres à la Scala de Milan, avec l’Ensemble InterContemporain, avec l’Orchestre National de France, …
La direction d’orchestre devient rapidement une activité très importante dans sa carrière. Il dirige, comme chef invité, plusieurs formations symphoniques et de chambre en Europe. En 1984, il est nommé directeur musical de l’Orchestre de Chambre d’Auvergne. Son interprétation discographique de Pierrot Lunaire de Schoenberg a été saluée unanimement tant en France qu’à l’étranger. Pendant de nombreuses années, à la tête de son ensemble instrumental Studio 111 de Strasbourg, il anime la vie musicale en Alsace, donnant de nombreuses créations ainsi que des premières auditions de grands classiques du 20ième siècle. Cette activité le conduit à participer à la création du Festival Musica.
Professeur au Conservatoire National de Région de Strasbourg, il y enseigne pendant plus de 25 ans la musique de chambre, le cymbalum, puis la direction d’orchestre. Il a créé l’Orchestre d’Harmonie du Conservatoire. Il a également enseigné la composition au Centre de Formation de Musiciens Intervenants de l’Université de Strasbourg. Il arrête ses activités pédagogiques en 2005 pour se consacrer entièrement à la composition et à l’écriture.
La composition est sa passion dès l’adolescence, et c’est déjà à l’âge de 25 ans qu’il obtient sa première commande d’Etat. Son catalogue comprend plus d’une centaine d’œuvres : des oratorios, une messe, 3 opéras, 6 symphonies, de la musique de chambre, de la musique acousmatique.
Poète et essayiste, il est l’auteur de nombreux écrits, en particulier d’un livre : L’ange sombre, poèmes (Edition européenne de l’Avant-Mur, Paris).
Il s’intéresse à la forme musicale du mélodrame qu’il pratique également comme récitant.
Lauréat de la Fondation Goethe, Détlef Kieffer a été promu, par le Ministère de la Culture, Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres « pour son activité de musicien, de professeur et de poète ».
Détlef Kieffer sur Internet
Facebook Détlef Kieffer compositeur, essayiste et poète.
Détlef Kieffer, compositeur.
LinkedIn  
Mediapart : Frantisek Zvardon meets Détlef Kieffer (14/01/19)
Eurojournalist : « Détlef Kieffer : interview d’un compositeur original et fécond »
par Marc Chaudeur (02/01/19)
Soundcloud :  
« Sept jours pour les ailes d’argent », poème et musique (extrait du livre « l’Ange Sombre »)
Détlef Kieffer, récitant
« Les Psittaques » Poème et musique, (extrait du livre « l’Ange Sombre »)
Détlef Kieffer, récitant
« Première leçon de Ténèbres, lamentations du prophète Jérémie »
Marie-Claude Vallin soprano / Détlef Kieffer cymbalum et direction,
ensemble instrumental Studio 111 de Strasbourg,
enregistrement de la création  Sélest’Art 1986
« Ouadi » Tania Bernhard soprano/Yann Bernhard trompette
Enregistrement de la création, Festival de Strasbourg, (2002)
« Ornamenti » Cyril Dupuy cymbalum /Ba Banga Balafon
Enregistrement de la création, Festival Juventus à Cambrai (2002)
« UrRequiem » Elévation / Sortie des fidèles
Youtube :
« Messe pour la Paix et la réconciliation » Elévation/Sortie des fidèles
« Kulingtang’s dream », film de Thomas Grundrich
« L’Horloge de Sapience » création 2010 Eglise Saint Thomas (extraits)
«Die Trümmer, Margarete - Hommage à Anselm Kiefer » - Mouvement 3 : La mémoire du plomb 2 
Blogspot :
« Stèles » sur les poèmes de Victor Segalen
Stelesmusique.blogspot.com
Blogger :
« Le Jardin des supplices », opéra virtuel d’après Octave Mirbeau
Daily Motion :
https://www.dailymotion.com/video/xetwdn
Cahier Octave Mirbeau N° 7 : Un opéra numérique et virtuel d’après le « Jardin des supplices » par Kinda Mubaïdeen, Erik Viaddeff et Détlef Kieffer
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vozorganica · 7 years
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CURITIBA, BRESIL
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© Munir Bucair Filho
La crise est un terrain fertile pour les communautés
#Chronique d’une ville organique
17 mars 2017  | Patricia, Claudio et Luiz
Sortis du Blablacar (oui, au Brésil aussi), nous voilà fraichement débarqués à Curitiba, capitale de l’État du Paraná.
Il est 16h30, nous avons rendez-vous dans un café pour retrouver Patricia, notre contact. Direction la station de bus et son système de transport public tant loué par toutes les métropoles du monde. Pas de chance, aujourd’hui, c’est jour de grève. Allez comprendre pourquoi. Nous, nous n’allons pas tarder…
En plein centre-ville, nous voilà arrivés au café « Coletivo Alimentar ». À l’intérieur, nous retrouvons Patricia attablée en compagnie de Claudio et Luiz, le gérant du café. Il s’avère que le Coletivo n’est pas un simple café mais, ça aussi, nous le comprendrons plus tard. Pas de temps à perdre, les présentations faites, nous sommes immédiatement plongés dans le vif du sujet. Nous venons de débarquer au beau milieu d’une réunion, et il fallait bien s’en douter, il s’agit d’agriculture urbaine.
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© Munir Bucair Filho
Claudio, le doyen du groupe, est ravi de notre présence. Notre projet a bien suffi à nous faire gagner son cœur et son estime. Il ne perd pas de temps pour entamer son cours magistral. Il faut dire qu’il est aussi très bavard…
Curitiba, ville avant-gardiste, est souvent considérée comme la métropole brésilienne la mieux organisée. Le développement durable et environnemental de la ville lui a valu le surnom de Cidade Modelo da América Latina, comprenez « Cité modèle d’Amérique Latine ». Dans les années 70, en pleine émergence du Brésil, les politiques publiques d’aménagement de la municipalité reflètent la volonté d’un modèle de vivre-ensemble écologique et social. Un développement exemplaire et inclusif qui n’est pourtant pas sans s’accompagner aujourd’hui d’un certain nombre de paradoxes. Le contexte du pays a évolué et après plus de trente ans de gestion durable la ville connaît le même destin que les autres métropoles d’Amérique Latine. Si l’exode rural s’est intensifié, le centre-ville se désertifie et c’est à l’échelle de l’aire métropolitaine que les problèmes territoriaux apparaissent. Plus d’une centaine de milliers de personnes vivent dans les favelas en périphérie de la ville pendant que les « gated communities » (résidences fermées) n’en finissent pas de pousser dans le paysage urbain. Avec une fracture sociale de plus en plus évidente, Curitiba n’est que le reflet de la société brésilienne.
Malgré un pessimisme à peine caché, Claudio en est persuadé, la transition doit se faire. Curitiba serait le nouveau Détroit. S’il aime faire ce parallèle, c’est que la ville est confrontée, cinquante ans plus tard, aux mêmes défis que cet ancien symbole de la prospérité américaine aujourd’hui en faillite. L’antidote de Détroit ? L’agriculture urbaine. Un cas d’école d’une réinvention post-industrielle.
Alors nous, candides des quelques milliers de kilomètres qui nous séparaient jusque là, nous en venons à parler du 1er décembre 2016. Curitiba remporte le prix du C40 dans la catégorie « Sustainable Communities » (Communautés Durables) pour son programme d’agriculture urbaine. Nous en récoltons un mélange d’amusement et de désolation. Un bel étendard marketing paraît-il. La discussion s’arrêtera là, pour ce soir en tout cas.
27 mars 2017 | « Programa Lavoura »  
Pour essayer d’en savoir un peu plus, direction la banlieue sud de Curitiba, à Rio Bonito dans le quartier de Campo de Santana, l’un des plus défavorisés de la ville.
Nous découvrons ici le « Programa Lavoura » du Secrétariat municipal de l’agriculture et de l’approvisionnement : un partenariat entre la préfecture, le fournisseur d’électricité local et l’association des voisins du quartier permet à 70 familles de cultiver leur propre nourriture. L’objectif du programme ? Stimuler l’action communautaire et l’inclusion sociale par le lien à la terre et l’accès à une alimentation fraiche et de qualité.
Un impact limité certes, mais sur le fond nous y sommes. Pourtant, la préfecture est entrée dans un processus de désengagement progressif de l’initiative, jusqu’à son autogestion. La raison ? Un coût trop important et d’autres besoins émergents. Et nous tombons à pic car le lendemain de notre visite se tient à Rio Bonito la signature du protocole « Horta do Chef » permettant aux agriculteurs du programme de fournir des ingrédients aux restaurants réputés de la ville. Un premier pas vers l’autonomie du programme tout en valorisant la production agricole locale, la chaîne d’approvisionnement, et la création d’emplois et de revenus.
Et si cette recherche de nouveaux modèles a bien attiré notre attention, nous n’allions pas en rester là.
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© Joel Rocha / SMCS
29 mars 2017 | Au Coletivo Alimentar
Retour au Coletivo où nous retrouvons Claudio pour une petite entrevue. Nous en aurions presque oublié de vous le présenter… Ce professeur de gestion environnementale milite depuis plus de 15 ans pour une vision intégrée de l’agriculture urbaine. Il est à l’origine de la « Casa da Videira », une base environnementale réunissant plusieurs familles autour d’un système intégré et cyclique de l’agriculture et de l’élevage urbain. Basée sur la production alimentaire et la gestion des déchets organiques, l’expérimentation a conduit à un modèle dynamique qui repositionne fondamentalement nos modes d’organisation et consommation actuels. 
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© Claudio Oliver
Alors, Claudio, qu’en dit-il ? Le “Programa Lavoura” de la préfecture, il nous l’a bien fait comprendre, il est assez sceptique. Les politiques publiques d’inclusion sociale ont déjà bien montré leurs limites. Le cours magistral reprend.
Début des années 2000, le prix des matières premières est en hausse et le Brésil en est riche. Conséquence ? Pendant plus d’une décennie, la croissance explose. De grands programmes sociaux sont mis en place et des millions de Brésiliens sont sortis de la pauvreté. L’accès à la consommation est facilité, mais problème : bien souvent à crédit. Une politique court-termiste et illusoire. Tant que la croissance est au rendez-vous, les Brésiliens ont pu cumuler les crédits et s’endetter, le tout largement cautionné par le gouvernement. Et en 2015, le coup de massue. Le Brésil entre en récession avec son lot de conséquences désastreuses pour la population : baisse de la production, explosion du chômage, inflation… Le pays fonce tout droit 30 ans en arrière, connaît une crise sans précédent, des problèmes sociaux structurels jamais résolus, et s’offre aujourd’hui une belle cure d’austérité (nous vous avions bien parlé des grèves…). La fin du progrès social, et Curitiba n’y échappe pas.
Retour à notre programme municipal d’agriculture urbaine et à ce fameux protocole « Horta do Chef ». Une vision plus long-terme à base d’émancipation citoyenne ? Lueur d’espoir, cela fait peut-être partie des raisons pour lesquelles nous retrouvons Claudio aujourd’hui en plein centre-ville de Curitiba. Car en 2014, la Casa da Videira se délocalise pour s’implanter à Palmeira, à 75 km de la ville. La vie urbaine, c’est terminé, une sorte de retraite anticipée. Si les graines sont plantées, d’autres pourront prendre la relève, mais surtout, trop d’efforts, trop peu d’intérêt suscité, et un peu trop en avance sur son temps dans un Brésil en plein « boom » économique.
Pourtant, il nous le dit, Claudio est rappelé par la ville et ses vieux amours. Il faut dire que malgré la capacité limitée des gouvernements locaux à assurer la pérennité de programmes sociaux, Curitiba, capitale écologique du Brésil, possède un socle identitaire plus que propice aux développements d’initiatives citoyennes originales. Un regard vers Luiz qui s’affaire au comptoir du Coletivo. Les choses seraient-elles en train de changer ?
C’est le moment d’interrompre Luiz dans la préparation de son café et de comprendre ce qui se trame ici, au Coletivo Alimentar. Certes, on y sert un café d’exception, mais aussi, on se rencontre, on teste et on partage. Car le Coletivo, c’est avant tout la connexion des amoureux de l’alimentation, un laboratoire d’expérimentations et un lieu d’échange de connaissances et de savoir-faire. Les “baristas” y sont différents chaque jour, la cuisine se gère de manière autonome, les visages défilent à l’étage dans l’espace de co-working, et toutes les semaines, c’est atelier jardinage avec Patricia, notre ingénieure agronome chargée de l’aménagement du potager sur le toit. Chacun vague à ses occupations et au détour d’une rencontre ce sont de nouvelles collaborations qui se cultivent…
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© Munir Bucair Filho
Et c’est bien sur ce point que Claudio voulait nous emmener. Le Brésil est entré à marche forcée dans une période de transition. L’ère post-moderne pointe déjà le bout de son nez et si les initiatives foisonnent plus que jamais à Curitiba, l’enjeu sera de savoir les connecter et d’en assurer la pérennité. Comme Claudio le dit si bien lui-même : « la crise est un terrain fertile pour la communauté » et en direct du Coletivo, si des collaborations naissent, certains projets commencent déjà à pousser. Nous vous racontons l’un d’entre eux…
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29 mars 2017 | La Casa do Redentor
Nous avons rendez-vous dans le quartier de São Francisco, à deux pas du centre historique de Curitiba. Aujourd’hui, nous sommes prévenus, pas de belles démonstrations philosophiques, nous allons parler « business ». Nous y retrouvons Claudio et Patricia, ainsi que Gabriella, chef cuisinière, et Fernando, président de l’association « Casa do Redentor », notre lieu de rendez-vous. Dans cette structure d’accueil dédiée aux sans-abris nous ne tardons pas à découvrir en arrière-cour un potager fleurissant. Alors forcément, nous y avons passé pas mal de temps.
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Le jardin, c’est aussi tout l’objet de la réunion d’aujourd’hui. La Casa do Redentor, s’apprête à démarrer un projet pilote réunissant l’ensemble de nos protagonistes. L’idée à court-terme ? Utiliser l’agriculture comme outil de réintégration sociale, en donnant la possibilité aux résidents de l’association de cultiver et vendre la production du jardin sur les marchés de la ville. Mais pas seulement. Une partie des récoltes sera également utilisée pour proposer des repas aux habitants des rues de Curitiba. C’est là que Patricia et Gabriella entrent en jeu. Patricia aménage le jardin et organise la production. De son côté, Gabriella, à bord de son « food truck », sillonnera les rues de la ville pour proposer des repas aux sans-abris. Et bien entendu, les déchets organiques produits retourneront à la source, alimenter à leur tour le jardin, sous l’action de la Casa da Videira.
Créer des flux d’échange, des connections entre initiatives individuelles, voilà l’ambition sur le long terme. Et c’était bien là notre sujet : un changement d’échelle naissant dont nous avons hâte de constater l’évolution. C’est peut-être d’ailleurs ce qui permettra à l’agriculture urbaine de remplir pleinement son rôle : celui de la transition vers une ville plus productive, plus verte et et plus vivante, comprenez humaine.
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detective-pulp · 4 years
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Retour sur l’édition en demi teinte de la ComicCon@Home
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La San Diego Comic Con, rendez-vous annuel de la pop culture a connu une année compliquée. Entre organisation erratique, scandale et boycott, revenons sur les causes d’une édition nuancée.
Pandémie COVID oblige, le secteur de l’événementiel n’a pas été épargné par les restrictions sanitaires. Les organisateurs de la SDCC ont su s’adapter à la situation exceptionnelle en proposant une version numérique et gratuite de la convention. Sur le papier, c’est un exploit. La possibilité d’assister à tous les panels de chez-soi et au créneau annuel, aurait dû ravir les fans. Pourtant, La Comic Con qui s’est tenue du 22 au 26 juillet, a été boudée par le public et cela s’explique par plusieurs raisons.
Sous l’appellation Comic-Con@Home, l’événement s’est étalé sur environ 400 panels en ligne et a produit des centaines de vidéos de contenu.
Comme chaque année, les panels ont rassemblé des invités de marque, acteurs majeurs de l’industrie du cinéma, de la télévision et du comics (sans oublier celle du jouet). La SDCC est chaque année l’occasion rêvée de dévoiler des news croustillantes.
L’aveu d’échec
La plateforme a opté pour le préenregistrement des conférences/tables rondes. Cette décision a empêché le dialogue avec l’audience. L’impuissance du spectateur n’a eu d’égal que son soutient pour la Comic-Con@Home sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux sont un vecteur de promotion puissant quand on sait comment s’en emparer. La tentative de mettre en place le #ComicConAtHome, démontre une volonté d’adaptation. Mais le Hashtag n’a pas suscité l’intérêt escompté. Le contenu préenregistré et les sections commentaire fermées sous les vidéos Youtube, n’ont pas permis d’échos sur les réseaux sociaux, comme le démontre l’analyse de ListenFirst (entreprise d’analyse de data). La côte de fréquentation a chuté de 95 % par rapport à l’édition précédente, cela correspond à 93,681 tweets en 2020 pour 1,719,000 en 2019.
L’avantage que l’on peut retirer de ce déboire est d’avoir encore accès au contenu publié sur Youtube. Avec quelques semaines de retard, les informations que je vous propose peuvent paraître dépassées. Mais, je vous invite, cependant, à jeter un œil au contenu produit par des artistes, comme le panel de Terry Moore.
Quelques panels se sont essayés aux questions d’internautes (posées au préalable), certains même au direct. Comme vous pouvez l’imaginer, ça ne s’est pas passé comme prévu. Le panel Star Trek, réunissant le casting de Star Trek : Discovery s’était réuni pour discuter de la saison 2. Au bout de 15 minutes, l’écran est passé au noir. Le live a été bloqué pendant vingt minutes. La raison impliqué par youtube était la diffusion de contenu soumis à droits d’auteur. Le message affiché, mettait en cause la chaîne CBS. Le panel de Cartoon Network a connu exactement le même problème lors d’un live.
Sur vos écrans
Le panel The New Mutants est considéré comme le grand vainqueur de cette édition dématérialisée. Le spinoff de la 20th Century Studios et de Marvel Entertainment est parvenu à s’approprier les codes du panel « IRL » en l’adaptant à une table ronde dynamique. La majeure partie du casting a été réunie pour dialoguer sur leurs expériences, en compagnie du réalisateur Josh Boon. La conférence était ponctuée d’images promotionnelles et de séquences exclusives. Elle a atteint son point culminant en diffusant la scène d’introduction du film. Le panel a atteint les 100 000 vues et plus de 200 000 en moins de cinq jours, résultat d’une conférence menée tambour battant.
En comparaison, le panel d’Amazon Prime n’a réuni que 30 000 spectateurs. Seth Rogen et Evan Goldberg, producteurs exécutifs de la série ont remercié les fans d’avoir répondu à l’appel lors de la sortie de la première saison. Ils ont annoncé que la série est d’ores et déjà renouvelée pour une saison 3. Seth Rogen a plaisanté sur sa production, elle sera tournée « quelque part dans la décennie » et Evan Goldberg précisant « nous ne savons pas encore quand et où, mais ça sera fait ». Un autre temps fort a été la diffusion d’une bande-annonce de la saison 2. Celle-ci est prévue pour le 4 septembre sur Amazon Prime Video.
Une autre raison de l’échec de la SDCC est le détachement volontaire du Big Three : DCEU, Marvel Studios et LucasArts. Entre les reports de tournages et les sorties en salle décalées (sept films juste pour Marvel), les studios ont été forcé de faire profil bas. Cela n’empêche pas chaque studio de préparer leurs propres conventions en ligne. Ces conventions autonomes vont concentrer l’attention des fans sur les annonces de chacun, sans craindre l’objectivité médiatique.
Le DC Fan Dome (en collaboration avec la Warner) est le premier à lancer les féstivités le 22 août prochain. La liste des invitées vient de tomber et réunira une ribambelle d’artistes et acteurs comme Dwayne Johnson, bientôt Black Adam au cinéma (teaser d’un teaser à l’appui).
THEY NEEDED A HERO. INSTEAD THEY GOT ME⚡️🖤 Excited for the first-ever global celebration of the DC Multiverse - #DCFanDome! This one’s just for you - THE FANS AROUND THE WORLD! Stay healthy, my friends, and I’ll see you all on August 22nd! 🥃 -The Man In Black#BlackAdam pic.twitter.com/m3S4tySYT8
DC a tout prévu et prépare également des plateaux internationaux, dont un français, avec la participation (improbable?) de Gael Monfils.
Du côté des comics
Outre les annonces chiches de la part des gros éditeurs (voir ci-dessus), une annonce a secoué la convention, pour des raisons politiques. Un jour avant le début des hostilités, l’éditeur Dynamite a retiré sa participation de la convention. En cause, ses liens avec le mouvement Comicsgate.
Le comicsgate est une campagne lancée par plusieurs artistes de l’industrie critiquant « la diversité forcée » des éditeurs, qui selon eux a participé au déclin de la qualité et des ventes des comics américains depuis 10 ans. Très critiqué, le mouvement est associé aux Alt-Right américain (mouvement nationaliste blanc).
L’artiste, Mark Russel (Red Sonja), rattaché à Dynamite a annoncé une semaine avant la convention, ne pas vouloir renouveler son contrat avec la maison d’édition, tant qu’ils n’auront pas démenti leur affiliation au Comicsgate. Gail Simone et Christian Ward ont également partagé leurs inquiétudes.
Update : Une semaine après la convention, l’éditeur annonce ne plus être associé avec le mouvement, même si ils assument une « brève association ». Ils se sont dits ouverts à la diversité dans leur locaux.
En conclusion
L’annonce que tout le monde retiendra de la SDCC est la mise en vente du buste Face Palm de Captain Picard.
Post Scriptum
Pied de nez à la culture américano-centrée, je me permets de suggérer ici une alternative à la Comic-Con@Home. Le Bordeaux Geek Festival s’est tenu un mois avant la SDCC (du 27 et 28 juin) et était techniquement,déjà, mieux préparé.
Sous l’appellation BGF Virtual Experience, c’était, carrément, un monde virtuel en 3D et interactif qui attendait le spectateur :
« Après avoir créé votre avatar, partez à la découverte de l’île virtuelle, avec plus de 30 espaces d’animations ! Retrouvez-vous tous ensemble pour déambuler, interagir, parler, écouter, courir, serrer une main (!), checker, just dancer… le tout sans masque et dans une totale liberté ! De nombreux autres espaces seront à votre disposition en non-stop : une plage, la possibilité de faire du bateau, de voir un feu d’artifice, jouer au foot ou encore écouter un concert ! »
C’était 300 heures de contenu, avec une centaine d'invités, tous reliés autour de la pop-culture.
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tendreloeil · 5 years
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“En écho” / Semaine 1
Lundi 21 janvier ... vendredi 25 janvier 2019
“En écho” est un projet de sensibilisation à l’art et à la création imaginé par Elvire Prévot, sophrologue et Hortense Soichet, artiste photographe, à destination de personnes dialysées auprès de l’association Santélys.
Ce projet s’intègre dans le programme Culture-Santé, porté conjointement par l’ARS et la DRAC hauts-de-France.
Arrivée au centre, mon coeur bat : combien seront-ils, qui seront-ils ? Notre arrivée dans ces lieux sera-t-elle vécue comme quelque chose d'agréable, d'opportun ?
Ni vraiment l'hôpital, ni la maison, le centre de dialyse est un lieu à part, un "entre-deux".
Au fur et à mesure des visites, nous nous présentons, allons à la rencontre de chacun : " avez-vous envie d'échanger ?". Parfois les réponses sont négatives. La dialyse est un moment éprouvant. Corps contraints par les machines, immobilité forcée. Pendant plusieurs heures, plusieurs jours par semaine.
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Comment envisager un projet photographique participatif avec un groupe de patients qui ne sont pas en capacité de tenir un appareil photographique ? Comment faire en partie abstraction du lieu dans lequel nous nous trouvons ?
Nous venons perturber le rituel du soin. Parfois pour le plaisir de certains et parfois aussi, créant de l'inconfort pour d'autres. Par nos postures, la teneur et la vitesse de nos mouvements, nous tentons de créer un espace "entre-deux" : rentrer en contact sans intruser. 
En écho est la proposition que nous avons construite avec Elvire. Notre travail en binôme est fondé sur un dialogue entre sophrologie et photographie se présentant comme un voyage d’une discipline à l’autre. A tour de rôle, nous allons à la rencontre de chacune et chacun pour faire connaissance, dialoguer et proposer un temps d’immersion dans l’image.
Quelques mots s'échangent. Et à nouveau, il nous faut trouver la distance juste : trouver le ton de voix, le rythme qui viendra affirmer nos présences mutuelles, la réalité de notre échange, mais aussi préserver la quiétude et l'espace de silence des autres.
Si Elvire invite à un voyage dans l’imaginaire, de mon côté, j’utilise le miroir pour se projeter dans l’image et comme alternative à l’appareil photographique. L’enjeu est d’expérimenter avec chacun le fait de poser un regard sur ce qui se passe autour d’eux.
La discussion s'installe, ma voix s'ajuste à la personne, trouve son tempo. Au travers de l'enthousiasme, je perçois souvent de l'inquiétude. Pour ce que l'on va faire ensemble mais aussi pour l'avenir en général. Arrimés aux machines, les corps sont en position de vulnérabilité et il est nécessaire de permettre aux personnes de découvrir, redécouvrir un ancrage bien à eux, solide et de confiance. Je fais l'invitation à tourner le regard sur ce qui se passe en eux, mais ce n'est pas simple lorsque la douleur et l'inconfort, dues a la dialyse, se sont fait une place au creux du corps. Comment créer l'envie d'aller voir ce qui est là, d'aller voir si autre chose que toutes ces tensions existe  ?
Durant cette première semaine d’intervention, j’ai proposé de porter d’abord notre attention sur l’extérieur, sur ce qu’on voit du dehors depuis le dedans. Si dans certains centres, de grandes baies vitrées ont permis de faire pénétrer la végétation dans le lieu par le biais du miroir, dans d’autres, le positionnement des lits et l’agencement des pièces n’a permis de n’enregistrer qu’un fragment de paysage. Les compositions qui en découlent sont parfois très surprenantes, le miroir disparaissant au profit d’une juxtaposition de plans troublant la lecture de l’image.
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En partance d'une image, d'un mot, ou de quelques respirations le voyage débute. D'inspiration en expiration, de focalisation en défocalisation, autant d'aller-retour, qui finissent par créer comme une ondulation, un bercement. Au rythme du patient, je propose d'imaginer, d'associer, de ressentir. Des fenêtres s'ouvrent et des chemins se tracent. 
D’un point de vue technique, les premiers essais m’ont conduit à choisir un petit téléobjectif (70 mm) et un format carré renforçant l’idée d’une image plus intimiste, un peu enfermée sur elle-même. Quant au cadrage, j’ai cherché rapidement à trouver ma place entre le miroir et le participant : comment m’effacer un peu et leur laisser la main sur certains choix ? Pour chaque participant, j’ai montré mes images une première fois par le biais de l’écran de contrôle de mon appareil pour qu’ils puissent réorienter si nécessaire le miroir en fonction de ce qu’ils voulaient montrer. Puis, je suis retournée les voir une seconde fois avec les photographies sur mon ordinateur pour que nous choisissions ensemble celles qui correspondraient au mieux à leur intention de départ.
A bord de cet "ici et maintenant", ce temps de soin qu'est la dialyse, les horizons du passé et ceux du futur se découvrent et se contemplent. Être là et ailleurs, en même temps.
L’expérience de partage, d’échange avec Elvire et chacun est un mode de collaboration jamais expérimenté jusque-là et il m’oblige à réinterroger la place de chacun, de veiller à leur laisser la possibilité d’intervenir, malgré tout.
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Scandaleux
Sofia Magnussen, une des femmes les plus belles du monde, et aussi une sublime danseuse. Elle portait une tenue si simple et pourtant tous les regards étaient sur. Elle observa dans un coin plus discret l’homme qui partageait sa vie en coulisses. Celui qui restait en retrait depuis un bon moment et quand la belle blonde aux yeux d’orage un fois rentré le trouva légèrement excédé elle s’assit face à lui caressant sa joue.
 « Parles moi… » Elle tendit les jambes sur les siennes
« Elle a fait partir Wonho… le prochain sur sa liste c’est moi… » Grogna-t-il en caressant ses jambes
« Mhmh… tu sais que j’ai une performance a Queendom qui m’attend…. Est-ce que tu veux bien y être avec moi ? » Demanda-t-elle
« Tu risques ta réputation… » Soupira-t-il
« Chéri… je suis Miss Univers, La Reine du Monde, la plus belle femme au monde… tu crois sincèrement que j’en aie quelque chose à foutre de l’avis d’une gamine amère ? » Elle caressa sa joue.
« Uh… t’es sûre de toi ? » demanda-t-il
« Absolument. »
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 Pour la performance non seulement Sofia avait été habillé par un styliste prône à créer le scandale, la chorégraphie avait été ficelé par les deux danseurs les plus controversé. Antonio de La Vega maître en matière de provoque et Diana Warwick, la chanteuse et performeuse de légende. Pour une version plus langoureuse de Mirotic, sur un air plus latin apporté par une expertise musicale d’un certain Miyuki Hazawa. Si Shownu était un danseur hors pair, l’ancienne Reine du Monde l’était tout autant et leurs danse pour Queendom n’avait rien de doux, et ne cachait plus rien de leur relation.
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 « Unniiiie ! » fit la jeune Tzuyu devant la grande suédoise s’asseyant dans sa tenue, croisant les jambes « C’était tellement sexy ! »
« Très sexy… » Marmonna Sana en regardant les jambes interminables
« Shownu et toi vous allez bien ensemble ! » dit Bom doucement
« Y avait tant de chimie. » dit Momo
« Normal, c’est mon mec. » Sofia se redressa en prenant à boire
« Eh ?! » Irene et Joy fixaient la suédoise « Pour de vrai ? »
« Pour de vrai. » La suédoise rit un peu
« Sofia-shi… ça va faire scandale tu sais ? » Bom prit la main de la suédoise
« Et ? » Sofia haussa un sourcil « Ai-je l’air de m’en soucier ? Disons que mon Label est assez conciliant avec les scandales. »  
« T’es chez qui d’ailleurs ? » demanda Joy
« Universal. » Sofia rit
« Ah… ah… ohla… » Joy se gratta le cou « Universal genre… comme JUMP, Diana…. Sören…. Madonna ? »
« Genre mon patron c’est Ewan Winchester. » elle rit un peu
 /Messages pour Sofia/
 « HALOOOO !! » Fit un blond platine au sourire carnassier « Sofia ma chérie, je ne pourrais être que plus fier de toi. » son coréen était parfait « Ton coréen est impressionnant et si pour notre pays tu as ramené la couronne de l’univers, j’espère te voir rentrer avec le trophée de Queendom. Je pense qu’il y a bien encore deux ou trois leçons à réviser ! Bons baisers de Suède ma chérie. »
« Mon professeur, Sveinn… » Dit Sofia amusée
« Ah Sofia mi corazon… » La voix de velours d’Antonio de La Vega se fit entendre et il apparut assis sur une chaise à l’envers. « Mon coréen est bof bof… tu sais hein… mais j’essaie » Son accent latin était assez étrange mais les filles étaient toutes entrain de baver « Je suis très fier d’être ton- Miyuki how do you pronounce that word ? » Miyuki Hazawa apparut et prit la note amusé « Antonio est fier d’être ton professeur de danse et il espère que ce n’est que le début d’une longue collaboration entre la fougue espagnole et la tempérance suédoise. Et moi je suis juste content d’avoir pu bidouiller avec la musique, préviens-moi si un jour tu t’attaques à mon registre, j’ai quelques idées ! » Il sourit et salua la caméra avant de laisser Antonio terminer « On t’embrasse fort ! »
« Toniñhooo !!! » Sofia rit amusé « Je me disais bien qu’il aurait besoin d’aide »
« Miyuki Hazawa…. » Couina Momo « Tu connais Miyuki Hazawa …. »
« Sofia-chaaaaan~ » firent trois filles plutôt masculine « On a besoin de notre Juliette !!! » Elles riaient assez quand la plus grande et la plus masculine s’avança « étant la seule qui cause coréen plutôt correctement, sache qu’on t’attend toujours de pieds ferme si tu veux être là pour Mamma Mia ! On ne t’oublie pas ! » dit-elle quand une plus petite s’avança « Sofiaaaaa~ Myu-san a dit que tu allais enflammer la piste alors on compte sur toi ! » et la dernière aux cheveux colorés sourit « On t’aime de tout notre cœur ! »
« AAAAAAAAAAAAAHHH » Sana secoua Momo vivement « AH !!! »
« Je suppose que vous connaissez Takarazuka…. » Sofia rit « J’ai eu le plaisir de me produire avec elles une fois ! Et l’amitié est restée. » elle fixa Sana
« Ces femmes-là sont des légendes !! » Sana rougit « Surtout Nakahara-sama »
« Seika.. » Sofia rit « Elle a un humour de merde et elle est plus grande que moi ! »
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 Plus tard ce soir-là, Shownu était venu dans l’hôtel s’installer dans les bras de sa compagne alors que les filles de TWICE, de Red Velvet et de SNSD. Sofia caressa les cheveux de son amant avant de regarder les jeunes filles.
 « Je comprends pas comment BoA a pu se laisser convaincre pour un mariage comme ça ! » dit Yoona
« Elle a accepté pour l’entreprise. » dit Irene
« Je le ferais pas moi… » dit Seulgi « Même Leeteuk, Minho et Junmyeon oppa ont accepter un mariage d’affaire.. » Soupirait la jeune femme
« Ils vont épouser qui ? » demanda Sofia
« BoA doit épouser un homme d’affaire chinois… Zhen Nan je crois » dit Taeyeon
« Hey girls… » Morganna entra avec Amber dans la chambre de Sofia et se posa « On parle de Zazou ? »
« Tu savais que Zazou va épouser BoA ? » demanda Sofia
« Ouais, il m’a appeler a deux heures du matin pour me demander quoi offrir à sa fiancée » Elle s’assit sur les genoux d’Amber « J’ai dit de laisser parler son cœur »
« Et Donghae qui a épouser Sayuri Hanako » soupira Joy
« Hey Hanako-sama est une femme géniale » dit Sana « Elle est très gentille je l’ai déjà rencontré… »
« Je confirme … mais quand même t’imagines ça être forcé de se marier pour l’entre-.. » Sofia fixa Shownu « Hé…. » Elle sourit « J’ai une idée… »
« J’aime pas ce regard… » dit Shownu amusé
« Tu vas m’épouser ! » Sofia se redressa
« Je me disais aussi qu’elle avait une idée étrange en tête. » di Shownu
« Oh merde…. » Morganna se leva « Oh putain mais… y sont cons à la SM »
« Quoi ? » Amber se redressa
« Minho…. Va épouser l’héritier Winchester… vu que le contrat a déjà été signer et qu’il n’y a aucune marche arrière possible. » Morganna rit nerveusement « Putain j’espère qu’il est bisexuel Minho. » dit-elle
« Pourquoi ? » demanda Yuri étonnée
« Parce que si ils ont pensé le marier a Elisabeth y vont avoir une sacrée surprise… » Morganna soupira « Elisa est décéder il y a un an de la même maladie qu’avait Jack, elle s’est battue contre sa leucémie pendant presque 8 ans avant de perdre la bataille. C’était l’aînée, mais étant morte sans descendance c’est Ewan qui est devenu le grand patron. » Morganna soupira « Minute…. Holmes ? » Elle fronça les sourcils en décrochant « Hm. Hm. WHAT THE FUCK LEVINE ! » Elle soupira profondément « Why the fuck do you call me lad ? » Elle tourna en ronde en fixant son épouse désespérée… elle écouta sans sourciller puis soupira encore plus profondément « Donc je résume. Tu étais bourrée, t’as épouser quelqu’un et t’as déposer l’acte à l’ambassade. Combien d’alcool avais-tu dans le sang ? » Elle soupirait « Et Jonathan en dit quoi ? » Elle hocha la tête « Mhmh… et ton mari il en dit quoi ? » Morganna soupira « Le mieux c’est de voir et d’attendre d’accord. » Elle soupira « Et sinon… félicitations… » Elle rit un peu « Ah je suis sûre que Jason te pardonnera. T’as qu’à lui ramener une peluche et il te pardonnera tout. Niall a 2 ans… une peluche fera l’affaire… Tu vas te ruiner pour nos enfants… » Elle rit « T’as déjà acheté quoi pour… Oh misère… Je plains le jour ou tu auras un enfant. » dit Morganna « yeah love ya too. » Elle raccrocha et fixa Yoona « Je crois que ton fils va avoir un  sacré cadeau pour son anniversaire »
« Encore ? » Yoona rit un peu « Elrick dépenses déjà des fortunes pour chaque anniversaire »
« Il fera un père excellent » dit Amber « So what was all that ? »
« Elrick a épouser Namjoon. » dit Morganna en s’asseyant « Dans la foule des mariages fallait bien qu’Elrick fasse le con. » dit Morganna en souriant 
« Namjoon et Elrick … ça promets. » dit Amber
« Peut-être qu’il pourrait calmer Elrick » dit Sofia
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 Elrick regardait Namjoon face à lui dans son appartement coréen. Le rappeur observait le rockeur et resta un peu en retrait en voyant le blond s’avancer vers la cuisine. Il ouvrit le frigo et resta un peu sans voix quand le blond soupira en refermant la porte et se tourna vers lui. Les yeux verts pomme fatigué et éreinté. Il avança vers lui et posa son front sur son épaule.
 « I’m not a good man ya know… » Il resta là a profiter un moment de la chaleur du coréen
« I think you’re too hard on yourself » dit Namjoon doucement « You’ve been nothing but nice with me.. »
 Elrick recula doucement et haussa les épaules. Il prit une casquette, des lunettes de soleil et son portefeuille et sortit de l’appartement. Namjoon ne savait pas quoi penser et resta là, assis dans son salon quand une bonne heure plus tard Elrick revint avec des sacs de courses, étonnant Namjoon qui le vit remplir le frigo. Il avait dû dépenser une fortune en voyant les viandes, les bières et les légumes frais qu’avait ramenés le blond. Namjoon s’assit sur l’îlot et fixa le blond déplier un tablier et le mettre avant de lever la tête vers Namjoon.
 « Va falloir que t’apprennes a vivre avec moi… » dit Elrick blasé « Si tu refuses qu’on annule le mariage »
« Tu veux l’annuler ? » soupira Namjoon
« Autant que toi. Simplement pour toi il vaudrait mieux qu’on l’annule. » dit Elrick en lavant les asperges « T’aimes les asperges ? »
« Pourquoi ça vaut mieux ? Et j’en ai jamais mangé. » Il soupira un peu
« Parce que je ne suis pas quelqu’un de stable. » dit Elrick « J’ai des tatouages pour me rappeler tous mes excès. Je suis hyper colérique et possessif… » Il mit les asperges à blanchir et commença a préparé la sauce « J’étais drogué, alcoolique… J’ai pété la mâchoire d’un mec qui a insulté mon meilleur ami et si Faust ne m’avait pas retenu je lui aurais cassé chaque os. »  Il découpa la viande et soupira un peu en regardant Namjoon « J’ai 35 ans… et en 27 des carrière…. J’ai fait pas mal d’écart, que ton nom soit lié au mien ne peut qu’être mauvais pour toi. »
« Elrick.. » Namjoon caressa ses cheveux puis l’attira a lui « Hey… t’étais jeune… » Il leva son menton « Et je sais tout ça. » Il descendit de l’îlot et se pencha pour l’embrasser « J’ai pas peur. Ni de toi, ni de la presse. Let’s try… please… »
« ‘llright… » Elrick reprit sa cuisine « Get ou m’kitchen before w’re havin’ sex on th’countertop… » ronchonna Elrick en soupirant longuement.
 Namjoon recula en riant et s’en alla dans son studio. L’odeur émanant de la cuisine était divine ! Quand Elrick entra dans le studio et tapota l’épaule de Namjoon.
 « Dinner’s ready. » Il sortit du studio et s’assit à table alors que Namjoon clignait des yeux
« You did all that… for us ? » marmonnait Namjoon en rougissant
 Elrick haussa les épaules et se leva au son du four pour sortir des bretzels du four. Il revint et fixa le coréen qui clignait des yeux.
 « Tu manges toujours autant ? »  demanda Namjoon
« Non. » Elrick rit un peu « Mais j’ai pas manger ce matin du coup je me rattrape. »
« Tu manges quoi le matin ? » demanda Namjoon
« Rien que tu n’ait à me préparer. » Elrick rit
« T’as pas confiance ? » demanda Namjoon « This is soo goood » il piochait dans tous les plats goutant toutes les nouvelles saveurs apporté par son époux
« Rien à voir avec la confiance. J’aime juste faire a bouffer, donc si quelqu’un doit faire le petit-dèj, c’est moi. » Il sourit en mangeant
« Sauf si la veille j’ai été trop… enthousiaste ? » Namjoon rougit
« Il t’en faudra pas mal pour me clouer au lit beau gosse. » Elrick rit et attrapa un bretzel « You’ll need a lot to tire me out love. »
 Namjoon cligna des yeux et observa le blond, cet homme aux multiples tatouages qui grignotait un bretzel, en le regardant. Il venait de l’appeler ‘love’… et ça Namjoon en était complètement rouge vif.
 « Quoi ? » Elrick haussa un sourcil
« Called me Love.. » marmonna Namjoon
« Rien que ça ? » Elrick explosa de rire « Qu’est-ce que ça va être quand je te dirais mes sentiments mh ? »
« Don’t joke please. » soupira Namjoon « I know you don’t love me.. »
 Elrick haussa les épaules et débarrassa la table, avant de faire la vaisselle, rangeant les affaires avant d’aller se changer, prendre une douche et se préparer. Il passait un trait de crayon noir sous ses yeux, passa ses mains avec du gel dans ses cheveux et les secoua. Il s’habillait simplement et rit un peu quand Namjoon le fixa. Un t-shirt blanc simple, un jeans déchiré, une ceinture en cuir noir et des baskets. La normalité. À son annulaire son alliance, et a ses bras deux bracelets, un arc-en-ciel et un bracelet orange. Il enfila sa veste en cuir et se tourna vers Namjoon pour l’embrasser.
 « Who said I didn’t love you ?» Et sur cette phrase mystique le blond ferma la porte.
 -
 Assis dans le canapé des invités on posa plusieurs question a Elrick, Jack, Malia et Faust. Afterschool Club était majoritairement en anglais et quand JUMP avait accepter d’y être pour le lol, Jae était complètement dingue. Jimin observa le chanteur puis Jae et sourit.
 « Would you sing something for Jae ? » demanda Jimin
 Jack fixa Elrick qui bailla assez fortement. Malia secoua la tête et observa Jimin avant de se lever et de prendre la main de Jae.
 « You’d make a cute couple… » dit Jimin en souriant
« My husband would be kinda mad. » Dit Malia en riant, elle posa son bras sur les épaules de Jae et prit un micro en riant « A certain Choi Siwon, if you see who’s the guy. »
« Wait, you’re married to Siwon ? » s’étonna Jae
 Malia hocha la tête, et des coulisses, Siwon arriva vite fait, embrassa Malia du bout des lèvres et repartit en coulisses aussi vite qu’il était passé, laissant une Malia hilare et Jack, Elrick et Faust essayant de rester sérieux, bien malgré eux. Jae lui était devenu tout blanc.
 « Anyone else’s married and we don’t know yet ? » demanda Jimin pour le fun
 Elrick regarda son alliance puis leva la main assez calmement, faisant arquer un sourcil a Jack et Faust. Alors leur ami était sérieux à propos de Namjoon.
 « I’m married. » dit-il calmement « To a man. » continua-t-il avec le plus grand calme et la plus grande sérénité possible « To BTS’s RM. » et voilà la douche froide.
« You’re kiddin’ » dit Jimin choquée
« Naah am’not . » Elrick rit des mines horrifiés des deux présentateurs « Should’ve told him that w’were goin’ public though… »
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 Namjoon observait son écran, puis les membres de son groupe et haussa simplement les épaules. Ce serait du boulot, mais au final ça valait mieux ainsi. Et ce matin là il voyait Elrick faire un live Instagram à l’autre bout du monde, marchant dans les rues d’une petite bourgade anglaise.
 « Am I happy in my new life as a married man ? Yeah I am. My Husband’s sweet an’ carin’. Who’s the baddest at wakin’ up ? Probably me. Am I gonna stop doin’ music ? Nah, even if JUMP’s takin’ some vacations we’ll be back in a year or two. Why ? Malia’s pregnant, Yoona.. Faust’s wife is pregnant so yeah… they both wanna focus on their loved ones, as for Jack and me, I think Jack’s gonna focus on his health some time, kinda getting his condition back and me ? What am I gonna do ? Mh well enjoy marital life and spend time with m’husband and divin’ back in actin’ maybe. Am I not scared of Sassaengs ? Come on, I’ve been stabbed by a fan ten years ago, I think I can handle an angry fan. What’s my favorite BTS song ? Ah good question. I’m known to be quite a prick when it comes to music… and BTS ain’t my favorite band. JUMP’s obviously first, but I’ve grown quite fond of’ some songs. Top 3 ? Spring Day, Just one day and I need u. Softer songs indeed. Favorite JUMP songs ? Nah I’m not doin’ that. Ah songs I didn’t write ? Most songs are written by yours truly but S.E.X was written by Jack, Burn it to the ground was written by Faust and Malia wrote a shit ton of sweet love songs…. Nah just kiddin she worte Bruises and Bitemarks. What do I miss ? Iceskatting with my dad. We haven’t had time to catch up, but I hope to take both m’father an m’husband skatting someday. Probably heading disaster knowing my husband has not the best balance but hey, if ya don’t try… Does my father approve my marriage ? My husband passed because he learned some words in german to greet my father, and really delved into german philosophy which my father really appreciates. So yeah, he approves. What’s the sweetest thing my husband did for me ? Marrying me ? Nah allright, he a sweet guy. By far the nicest I’ve dated, and married. The only one I married … Mhhh nicest thing he did ? Loving me is cheesy. Yet it is truly what’s sweetest… also he came to see our last concert and it was fun to have him around showin what made my fame. Do we plan on movin ? When we’re in the Uk we stay at mine, when we’re in korea we stay at his, for vacation we go to our spot and so on I think we don’t need another house.. Do we plan on children…. ? Been married like three months lads, kids’ll wait. I’ve got my hands full with Jason, Niall and Nyco. Morganna’s sons and Faust’s son. Is a BTS and JUMP collab possible ? Mhh maybe not JUMP but Elrick Levine, certainly. I’d love to work with them. If it involves dancing I’ll turn to Antonio for some dancing classes. I’ve arrived at my studio for some work so, until next time ! »
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 Elrick était assis dans le studio de danse de BTS et fixa Antonio qui ronchonnait sur sa souplesse.
 « CABRÒN !! HIPS !!! » hurla Antonio en penchant les hanches d’Ian qui geignait
« AH MORGANNA HELP !! » Hurla Ian
« Jeez… » Morganna se leva et prit les mains d’Ian « I take my disaster. »
 Amber était assise à côté d’Elrick et regardait Ian danser avec Morganna, c’était plus fluide, plus naturel, Ian était moins coincé et moins rigide, Morganna elle était simplement une reine de la danse. Diana se posa elle aussi et fixa Elrick.
 « Tu danses beau blond ? » demanda-t-elle amusée
« Mon mari s’ra moyennement d’accord. » Elrick se leva
« Et si tu dansais avec moi ? » fit la douce voix de Miyuki Hazawa
« Alors la certainement pas. » Elrick rit « Tu veux que je dorme dehors toi. »
« Ah vu comment ton mari t’aimes c’est sur… dans sa dernière interviex chez Ellen il a bien dit dix fois ‘And my husband Elrick’… » Miyuki rit amusée
« Indéniablement. » nota Jack amusé « D’ailleurs pourquoi on squatte ici ? »
« Parce que c’est les seuls qui ont de la place pour toute la smala. » dit Morganna en riant « Ewan bought us some screentime better work it. »
« I’m an actor, why make me  danse ? » marmonna Ian énervé
 Diana s’étira et se leva pour prendre la main d’Ian et de danser, arriva ensuite Seika qui s’assit à côté de Miyuki et Amber. Morganna prit la main d’Elrick et commença a danser avec lui. C’était loin d’être doux et mignon mais plus dure, plus sexy, plus sec. Namjoon et son groupe entraient quand la jambe de Morganna était posée autour des hanches d’Elrick et Antonio qui marchait autour tel un requin. Son regard caramel inquisiteur, alors qu’Elrick et Morganna dansaient un tango des plus sensuels sur Havana chantonner par Seika et Diana. A la fin de la chanson tous les deux rigolaient.
 « Hands o’ my wife.. » grogna Amber
 Morganna explosa de rire et Elrick haussa les épaules, s’approchant de Namjoon pour se pencher et embrasser sa joue dans le plus grand calme. C’est ce moment que choisit Jack pour entrer avec les ravitaillements de boissons. Il tendait des cafés, des sodas et des thés. Donnant un thé vert a Elrick en riant son propre thé en main.  
 « Jack please mon welsh d’amour~ » Diana se leva « Danse avec la vieille chouette que je suis. »
« Si tu es vieille que suis-je moi ? » Le gallois posa son thé en riant « pourquoi personne veut danser avec toi ? »
« Dangereuse pour Morganna, je risque de rendre Elrick hétéro, et … Tonio évalue donc je peux pas danser avec lui… aussi, Ian est un désastre, Miyuki est toujours blesser, Seika vient d’arriver et .. »
« J’ai compris. » Jack prit la main de Diana en riant
 Il prit sa main et commença à valser avec elle, faisant soupirer Morganna et Seika qui regardaient le couple avec envie. La valse était douce, pleine d’amour et pourtant  si simple. Diana était certainement une danseuse hors pair, plus rien a prouvé en la matière mais Jack, Jack lui offrait une virilité presque fragile et pourtant présente dans un mouvement intense et lent, sous les voix douce d’Ian pour une version plus calme de ‘J’envoie valser’ un classique français. Jack se recula et embrassa la main de Diana.
 « Ah pourquoi tu es gay… » soupira-t-elle
« Je sais pas. » Jack rit amusé « J’ai toujours été. »
« Et toi et Elrick vous avez vraiment jamais coucher ? » demanda Morganna
« J’admets sans problème qu’Elrick est un homme séduisant, mais c’est aussi un gamin avec qui j’ai grandi. » dit Jack « Et nous n’avions pas les mêmes intérêts en grandissant. »
« Arrête de chercher des emmerdes toi » fit Elrick en tapant Morganna
« Ehhh c’est normal de se poser la question, j’aurais bien couché avec Jolene moi ! » dit Morganna amusée
« You wish she was gay. » dit Ian amusé par la reaction de sa soeur
« T’es mariée a moi.. » grogna Amber
« Oui oui mais la question se pose même pas ! Jolene is straight as an arrow»  dit Morganna
« Elle est ou notre Morticia ? » demanda Diana
« Elle est avec Faust et Malia chez Ikea avec Sören pour la chambre de future Hart numéro deux et trois. » dit Amber « Pourquoi deux et trois d’ailleurs ? »
« Tradition Hart ! » Firent Jack et Elrick en chœur avant de rire
« Pas de prénom avant la naissance. » expliqua Morganna
« Oh… » Amber fronça les sourcils « Mais nous pour Niall et Jason on savait directement »
« Oui on savait parce qu’on voulait savoir. » Morganna rit « Yoona s’est plié à la tradition avec joie, parce qu’elle pensait comme son Faust. »
« Tiens au passage vous saviez que Sam est marier ? » dit Diana en s’étirant
« Sam… SAMAEL EST MARIER ?! » Morganna s’étrangla
« Oh le fils de pute… » marmonna Ian « Il l’a vraiment épouser alors »
« Je ne comprends rien… » fit J-Hope.
« Bienvenu chez Universal. » dit Miyuki calmement « ça part en couilles à tout moment. » Il sourit et tendit la main « Miyuki Hazawa. »
« Ewan send the list. » dit Antonio en se levant « AH HIJO DE PUTA !!!!!! »
« Là, Antonio n’est pas heureux de la liste. » dit Miyuki calmement
« Jack’n’Rick… »ronchonna Antonio « Opening number. Greatest Show.. » Antonio ronchonna et tourna en rond.
  Ewan venait de freiner sa créativité puis le regard espagnol se tournait sur les deux compères qui se distribuaient les rôles. Ils étaient a fond et Elrick attrapa l’épaule de l’espagnol.
 « Ecoute mon vieux. Ewan n’est pas qu’un bureaucrate et il connait le publique. Même si tu voulais ouvrir sur des voix moins connus. Ce mec a des stats dans la tête, et des études de marché. » Il rit amusé « EEEEET Jack et moi on remplit des stades en 10 minutes pour trois jours. » Il rit encore « Depuis 20 ans. »
« Bien… je suppose que tu as une idée… » marmonna Antonio
« On en a. »
 -
 Ouverture des Asian Music Awards. La musique du greatest show commença, sur un air plu rock. La voix de Jack résonnait dans la salle, plongée dans le noir, il arriva sur la scène sous un seul faisceau lumineux. Il portait une veste de maître de piste en cuir, un jeans déchiré noire et un haut de forme, et chantait avec merveille posant une chorégraphie simple et arrivé au refrain, les lumières s’allumaient et il fut rejoint par une troupe de danseurs. Jack offrait un spectacle parfait, dansant tour à tour avec Seika et Sofia. On pouvait entendre Diana chanter dans le fond, et quand Jack disparut pour laisser la piste aux danseurs, pendant un moment c’était Sofia, Seika et Diana pour mener les danseurs, puis du plafond assis sur un cerceau, Elrick et Morganna prirent les derniers instants de la chanson. Elrick portait la même tenue que Jack, sans haut de forme. Morganna elle portait une sublime robe en strass ouverte sur sa jambe lui permettant de faire quelques pas avec Elrick et de finir en position basculer de Tango.
 -
 Namjoon regardait le maknae de son groupe discuter avec Jack et il fixait Elrick qui soupirait un peu.
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 Jack avait fini cette nuit-là dans le lit de Jungkook et s’en était allé au matin avant son réveil.  
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 « What the fuck do you think you’re doing ? » avait hurler Elrick en poussant Jack contre un mur
 Le gallois se défit de la poigne de l’anglo-allemand et grogna. Evidemment qu’il savait que ce qu’il avait fait était mal. Évidement qu’il savait pourquoi Elrick était en colère. Evidemment qu’il se rendait compte qu’il avait agit comme le dernier des connards mais c’était impulsif… c’était une folie.
 « Ya’re messin’ up a sweet boy. » hurla Elrick en fixant le gallois, il le poussa encore et le força a le regarder dans les yeux, pour qu’il se rend compte de ce qu’il avait fait. « Jungkook does not deserve that. » dit-il « He does not. » Et Elrick le fixa « And unless you’re cleanin’ up yer mess, stay away from the kid. » dit Elrick
 Si Elrick avait toujours été le plus tête brulé, le plus insensé, il avait du mal a comprendre Jack.
 « Why did ya do that ? » soupira Elrick « That ain’t you Jon. »
 Jack soupira et se laisse glisser le long du miroir, prenant son visage entre ses mains.
 « For once… I felt like you. » dit-il en serrant les dents. « For once… I was attractive. To two amazing persons.. » Il baissait les yeux sur ses mains… « For once, they weren’t with me out of pity… for once I was … desired for me…. J’étais pas que quelqu’un dont on avait pitié. J’étais pas que l’ombre de ce que j’avais pu être il y a quelques années. » Jack renifla « And god I feel so … disgusting. »
« God Jon.. » Elrick soupira et s’assit face à lui « Why didn’t ya tell me.. »
« Tu as Namjoon… t’es enfin heureux… » marmonna Jack « Que sont mes états d’âmes face a ton bonheur… » marmonna-t-il
« Mais Jon… » Elrick le tira dans ses bras pour le plus grand câlin « J’ai que toi et papa moi comme famille… god Jon… talk to me… »
« I’m an idiot.. » marmonna Jack « Jay… was just… pour… je … comment je fais maintenant ? »
« J’en sais rien… » Elrick soupira « Mais réfléchissons. Jay était une remise en selle, you guys fucked ? »
« No we did not. » soupira Jack « Kissed yes… mais j’ai pas coucher avec Jay, j’arrivais pas. C’était bizarre, même l’embrasser… C’est pour ça qu’on a décidé la nuit avant de se séparer… ça n’allait pas… »
« And Jungkook ? » Elrick caressa ses cheveux distraitement
« It was like… Je … comme si tout était enfin au bon endroit… que c’était lui que j’avais attendu toute ma vie… et ça m’a fait flipper… » Jack baissa les yeux « Elrick, si je l’aime et que par chance il m’aime en retour…. Et qu’Elle revient et que cette fois-ci je n’arrive pas a en sortir vivant je l’aurais rendu malheureux… »
« Waitaminute… ya… acted like a jerk because yer scared that ya might be loved and if yer fucking leukemia shows up again you’d’die and leave him…. T’es vraiment le seul être humain qui penses à ça…. » Elrick soupira profondément « Ya acted like 25 years old Elrick, because you were thinking that you might hurt him….» Elrick passa une main sur son visage et se redressa avant de lever Jack de force. « Tu vas venir avec moi dire tout ça a Jungkook. »
« WHAT NO WAY ! » Jack recula
« Oh yes way. Je te laisse même pas le choix. »  Elrick tira Jack avec lui sans ménagement.
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utopiedujour · 5 years
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Quinzaines, Félicien Marceau : « Le péché de dissimulation », le 1er septembre 2019
Félicien Marceau : « Le péché de dissimulation »
En janvier 1946, Louis Carette, plus connu ultérieurement sous son nom de plume de « Félicien Marceau », est condamné par un tribunal belge à quinze ans de travaux forcés pour faits de collaboration avec l’occupant. Carette se cache en France à cette époque. Il échappera à cette peine.
J’ai entendu parler de cette affaire durant mon enfance parce que mon père, sous-officier des grenadiers comme lui, a été appelé à la barre comme témoin à décharge. Durant mon adolescence, j’ai découvert dans la bibliothèque familiale un exemplaire d’un roman de Carette datant de cette époque : Le péché de complication, paru en 1942 aux Éditions de la Toison d’Or, une émanation du ministère des Affaires étrangères de l’Allemagne nazie, qui publierait en Belgique la fine fleur de la collaboration : Léon Degrelle, führer du mouvement fasciste pronazi Rex, le politicien Henri de Man, théoricien avant-guerre d’une variété originale du fascisme : le « planisme », et Premier ministre durant la première année de l’occupation quand il prônera un monarchisme autoritaire : « La guerre a amené la débâcle du régime parlementaire et de la ploutocratie parlementaire dans les soi-disant démocraties. Pour les classes laborieuses et pour le socialisme, cet effondrement d’un monde décrépit, loin d’être un désastre, est une délivrance ». Le neveu de ce dernier, Paul de Man, qui deviendra critique fameux dans la mouvance du déconstructivisme du philosophe Jacques Derrida, verra sa mémoire ternie lorsque seront découverts après sa mort plusieurs centaines de ses écrits collaborationnistes, certains d’entre eux empreints d’un antisémitisme grossier.
En avril 1968, Louis Carette devenu entre-temps « Félicien Marceau », publiera chez Gallimard une autobiographie intitulée Les années courtes, dont le but clairement exprimé est une exonération définitive de sa personne. Ainsi, dans vingt pages appelées « Post-scriptum », il exprime son incompréhension devant les faits qui lui furent reprochés. Quinze pages appelées « Pièces jointes » sont composées d’une interprétation libre de l’histoire du gouvernement belge de l’invasion en mai 1940 à la libération en 1944, et du texte du jugement par contumace qui le condamne en 1946.
À aucune page des 366 que compte Les années courtes, Marceau n’invoque la moindre excuse, ne produit la moindre justification, n’avance la moindre circonstance atténuante, tout ce qui s’est passé relevant selon lui du pur malentendu : un quidam dont le seul tort était de passer par là est devenu la victime d’un complot kafkaïen pour une raison dont la nature lui demeure obscure vingt-deux ans plus tard.
Pourtant, même sans en savoir plus, tout est là dans le dossier que constituent ensemble Le péché de complication paru en 1942, et Les années courtes en 1968, probablement passé inaperçu en raison de sa publication au mois d’avril : dès le mois suivant la presse aurait en effet d’autres chats à fouetter.
Ainsi, la Noël 1941, passée par Carette à skier en famille à Cortina d’Ampezzo. Est-ce bien là, vous demanderez-vous, le sort commun en Belgique occupée durant cette très sombre année ? Mon oncle Hans, cousin hollandais de ma mère, est alors caché dans un placard dans l’appartement où je grandirais dans les années d’après-guerre. Dans le même immeuble, cachés également, à l’insu des autres locataires, un parachutiste anglais et un résistant activement recherché.
Pendant que Carette skie, mon grand-père, souffrant du béribéri en raison de la famine endémique, est interrogé par la Gestapo. Il retrouvera la santé grâce à une pêche miraculeuse de harengs qui donnera lieu à une distribution de plusieurs kilos de poisson par famille (prouvant que le ciel se mêle effectivement quelquefois de l’histoire des hommes). Les autres familles belges, qui résistèrent à l’occupation chacune à sa manière, ont des histoires similaires à raconter.
S’il n’a effectivement rien à se reprocher, pourquoi, après la défaite de l’Axe à Stalingrad, retrouve-t-on soudain Carette en Italie, errant à la dérive avec son épouse et sa belle-famille, pris à contre-pied par le soulèvement contre Mussolini, et se retrouvant du coup comme une foule d’autres fuyards, alimentant une réserve d’otages en puissance, cherchant à se concilier, dans des rendez-vous dont rien ne nous est dissimulé, ce qu’il reste d’administration italienne compréhensive envers le règne de Mussolini qui vient de s’achever ?
Il est dans la nature humaine de commettre des erreurs, certaines même majeures, mais il fait partie aussi du tréfonds des êtres humains de pouvoir s’amender, de reconnaître ses torts. Carette, devenu Marceau, n’a pas jugé bon d’en tirer parti.
Dans Le péché de complication, publié en 1942, le personnage de Paul-Jean représente l’auteur en 1934. Si l’on voulait en douter, il suffirait de se reporter aux Années courtes, où les mêmes événements, les mêmes faits, sont rapportés en première personne. Le portrait dressé de lui est celui d’un ambitieux délaissant la jeune femme qu’il désire et dont il est amoureux, pour une autre dont la famille correspond mieux à la haute idée qu’il se fait de lui-même, et dont les relations pourraient s’avérer bien utiles en termes d’une carrière ultérieure : « Mais, pour ce baiser auquel il ne tient pas, va-t-il risquer de perdre l’amitié de cette femme qu’il ne désire pas ? […] Cette fièvre qu’il sent en lui, il comprend maintenant que la volonté peut la donner autant que le désir. […] Est-ce feindre que de vouloir une chose à laquelle on ne croit pas encore ? », s’interroge-t-il (pp. 156-157). Nous connaissons heureusement la réponse, car nous répondons à l’abjection par la révulsion. Ce qui n’était manifestement pas le cas pour ce jeune homme.
L’Académie française n’y vit cependant que du feu en l’élisant en 1975, qui fit de lui l’un de ses immortels, au grand dam proclamé d’Alain Finkielkraut, son successeur au même fauteuil en 2016, qui dans son discours de réception sembla cependant prendre pour argent comptant tout ce qui est affirmé dans Les années courtes : « La condamnation à quinze ans de travaux forcés assortie de l’interdiction à perpétuité de publier tout article et tout livre est donc exorbitante », déclara ainsi Finkielkraut. Or il aurait pu lire sous le plume de son prédécesseur, dans Le péché de complication, des propos comme ceux-ci : « C’est comme les gens qui croient que l’hitlérisme ce n’est rien d’autre que l’antisémitisme. Sottise pure. Un parti qui ne serait qu’antisémite ne tiendrait pas six mois le pouvoir. Ou plutôt il ne tiendrait le pouvoir que tant que durerait le danger juif » (p. 151).
Dans Le péché de complication, où sont rapportées les tribulations du jeune homme qu’était l’auteur huit ans auparavant, Carette écrit ceci : « À intentions médiocres, actes médiocres. Même s’ils ont l’air héroïques. À intentions équivoques… parbleu… c’est toute l’histoire de Paul-Jean » (p. 183). Portrait croqué avec sagacité ! Les années courtes et son travestissement des faits vingt-quatre ans plus tard, n’en serait que la confirmation.
J’ignore ce que mon père a pu dire devant les juges en 1946, quelques mois seulement avant ma naissance, je sais seulement ce que j’aurais dit moi-même.
Pierre Emmanuel, résistant, démissionna de l’Académie française à l’élection de Louis Carette, devenu Félicien Marceau. Gloire aux hommes et aux femmes d’honneur.
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rollingstonemag · 7 years
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/songhoy-blues-rock-secoue-mali/
Songhoy Blues : le rock secoue le Mali
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Aliou Touré, leader charismatique de Songhoy Blues, s’est confié à Rolling Stone sur la nécessité de faire de la musique dans notre société. Rencontre
Ils sont quatre et ont le monde de la musique à leurs pieds. Le destin des Songhoy Blues – Fab Four maliens – était pourtant loin d’être tracé. La fratrie Touré – Aliou au chant, Oumar à la basse, Garba à la batterie – et Nathanaël Dembélé (à la batterie) grandit dans le Nord du Mali. Une région qui fait malheureusement la Une de l’actualité en 2012. « Le nord du Mali s’est fait envahir par les djihadistes…  explique Aliou Touré. Les trois grandes villes étaient occupées. Moi et mes camarades, nous étions contraints d’aller vers le sud. » Un exode forcé qui mènera les quatre jeunes hommes à former Songhoy Blues. Animés par l’énergie du survivant et pleins de l’espoir d’un monde meilleur, le groupe écume les cabarets, insufflant son dynamisme punk à un pays en quête de reconquête.
L’idée était de créer quelque chose de positif pour continuer à véhiculer un message d’espoir autour de nous
Un message qui sera entendu et écouté dans le pays par l’industrie musicale. Avec la complicité de Nick Zinner, guitariste du groupe Yeah Yeah Yeah et membre du projet Africa Express, Songhoy Blues se fait repérer par « un certain Monsieur Albarn ». Damon, de son prénom, prend les gars de Bamako sous son aile. Dans le cadre du projet Africa Express, il les invite à venir jusqu’à Londres : « Lorsque Damon est rentré à Londres, il a réécouté tout ce qui avait été enregistré pour l’occasion. Il a écouté notre morceau et nous a invité à faire Africa Express là bas. Dans la foulée, notre label Progressive Records nous a contacté pour que l’on commence à travailler. »
Au téléphone, Aliou évoque avec fierté et une pointe d’humour ce destin de comète : « C’est vrai que c’est allé assez vite (rires). » Mais le chanteur à l’énergie débordante n’oublie pas le rôle premier du groupe : insuffler de l’espoir et de l’espérance à des populations qui en manquent. « A l’époque, il fallait se dresser contre ces séparatistes qui prétendent faire des choses au nom d’une religion. C’est notre combat à nous. » Un combat qu’ils mènent maintenant depuis cinq ans sans relâche. Avec leur deuxième album, Résistance, c’est un cri du coeur qu’ils lancent. « La musique a un rôle dans une société. Chez nous, la musique peut être qualifiée d’instrument de résistance, ou d’instrument de propagande, » nous explique Aliou Touré. Le quatuor a opté pour la résistance afin d’unir les peuples : « Vous sortez à Bamako dans n’importe quel cabaret, vous trouverez de la musique live. Toutes les ethnies sans exception sont rassemblées autour de cette musique. »
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La musique, pour Aliou Touré et pour tant de Maliens, occupe un rôle majeur dans la société. Pour preuve, cette interdiction d’écouter de la musique annoncée en 2012 par les djihadistes dans le nord du Mali. Un moyen de supprimer toute liberté à une population oppressée, mais également un signal d’alarme pour la communauté internationale : « Le monde entier a pris connaissance de la situation lorsque l’interdiction de la musique a été proclamée. Il fallait quelque chose comme ça pour attirer l’attention. La musique s’est soudainement auto-déclarée nécessaire. » Et surtout, ce qui était un divertissement est devenu une arme.
En 2015, la réalisatrice Johanna Schwartz va à la rencontre de Songhoy Blues pour le documentaire They Will Have to Kill Us First. Un film qui se penche sur la délicate question des musiciens en exil. Interrogés sur leur rôle, Songhoy Blues n’hésitera pas à affirmer : « Nos instruments sont des kalachnikovs. » Un message important pour le groupe, comme l’explique Aliou Touré : « Une arme ce n’est pas seulement un instrument pour faire du mal. C’est aussi à usage défensif. »
Plusieurs années après l’invasion du Mali par les djihadistes, le pays est actuellement en pleine renaissance. Fort de sa culture, ce « carrefour musical » est devenu un élément incontournable de la musique actuelle. Une influence qui a dépassé les frontières. M a consacré tout un album à son pays d’adoption en sortant Lamomali. Dans son morceau « DKR », le rappeur Booba rend hommage à l’Afrique et collabore avec Sidiki Diabaté, célèbre musicien de kora. Aujourd’hui menée en partie par les énergiques Songhoy Blues, la culture rock malienne a de beaux jours devant elle.
Découvrez l’interview, dans son intégralité, avec Aliou Touré. Le leader explosif de Songhoy Blues se confie sur l’histoire du groupe et l’utilité de la musique dans notre société.
Comment le groupe s’est-il formé ?
Songhoy Blues est né à Bamako en 2012 suite à la crise politique qui a eu lieu au Mali à ce moment-là. Le nord du Mali s’est fait envahir par les djihadistes, les trois grandes villes étaient occupées… Moi et mes camarades, nous sommes tous des nordistes. Donc nous étions tous contraints – parmi tant d’autres – d’aller vers le sud pour être à l’abri en attendant que les choses s’arrangent. C’est dans cette foulée-là que l’on s’est croisés à Bamako, dans des cabarets. On a commencé à jammer ensemble. L’idée est venue de créer quelque chose de positif pour continuer à véhiculer le message autour de nous.
Quel message ? 
Le message d’une musique qui ne doit pas être bannie. Et encore moins dans un pays comme le Mali où le noyau même de la culture est la musique. A cette époque-là la musique n’était pas autorisée au nord du Mali et dans les zones occupées. Donc c’était une question d’actualité qu’il fallait aborder. Il fallait se dresser contre ces séparatistes qui prétendent faire des choses au nom d’une religion alors que nous savons tous que toutes les religions prêchent la paix et l’unité. C’état notre message à nous.
Comment passe-t-on aussi rapidement de concerts dans des cabarets à une collaboration avec Iggy Pop ? 
C’est allé assez vite. Lorsque l’on jouait dans des cabarets, nous ressentions le besoin d’enregistrer nos chansons sur des supports. On s’est rendus dans un studio. L’ingénieur du son du studio en question s’appelle Barou Diallo. Il faisait à l’époque le son pour African Spread. C’est lui qui nous a fait savoir qu’un certain monsieur Damon Albarn lançait un projet vraiment intéressant, qui s’appelle Africa Express. Il nous a dit qu’il était nécessaire qu’on se fasse connaître pour organiser une éventuelle collaboration. C’est comme ça que l’on a participé au casting. Parmi toutes les personnes que Damon avait amené avec lui, il y avait des producteurs, des arrangeurs, des managers etc… Il y avait quelqu’un qui s’appelait Nick Zinner qui est le guitariste d’un groupe de rock qui s’appelle Yeah Yeah Yeah. Il a dit au régisseur qu’il voulait faire quelque chose avec nous. On s’est enfermés en studio pour réaliser le premier single, que l’on a lancé avec Africa Express  et qui s’appelle « Soubour ». C’est ce single qui a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Jusqu’à Londres. Lorsque Damon est rentré à Londres, il a réécouté tout ce qui avait été enregistré pour l’occasion. Il a écouté le nôtre et nous a invité à faire Africa Express là bas et dans la foulée, notre label Progressive Records nous a contacté pour que l’on commence à travailler ensemble entourés d’une belle équipe. Et c’est parti (rires)
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Qu’est ce qui vous plaît dans la ville de Londres ? 
C’est surtout les Londoniens. Londres est une sorte de plateforme culturelle. ce sont des gens qui sont ouverts à tout et à tout le monde. Toute sorte de musique, de culture… C’est multi-culturel. Et c’est vraiment un endroit où n’importe quel artiste pourra se sentir à l’aise.
En France, le Mali et sa musique reviennent à la mode. Est-ce que la musique malienne se démocratise ? 
Il faut noter que la musique malienne a toujours été démocratisée. Quand vous prenez la position géographique du Mali, vous êtes au coeur de l’Afrique de l’Ouest. Le Sénégal qui chante, de l’autre côté, la Mauritanie avec ses guitares. L’Algérie au nord qui est un désert. Il y a le Niger, la Côte d’Ivoire, le Burkina avec ce coupé-décalé, la Guinée… Donc ça fait du Mali un carrefour en matière de musiques. Tous les musiciens du monde se retrouvent là bas. Tu as tous les musiciens que tu veux, toutes les couleurs… Les musiciens du monde entier ont longtemps collaboré avec des artistes maliens, comme M [avec Lamomali NDLR].
Votre deuxième album s’appelle Resistance. Est-ce que vous considérez que résister c’est le rôle principal de la musique aujourd’hui ? 
Je ne dirais pas que c’est son rôle principal. Mais la musique a un rôle de toute façon, quelle qu’en soit sa nature. La musique a un rôle dans une société. Chez nous, la musique peut-être qualifiée comme un instrument de résistance, ou un instrument de propagande. C’est un porteur de message, un trait d’union entre les peuples. Vous sortez à Bamako dans n’importe quel cabaret, vous trouverez de la musique jouée en concert. Toutes les ethnies sans exception sont rassemblées autour de cette musique. Ce qui signifie quelque part que la musique reste le trait d’union entre les peuples.
Vous avez dit dans le documentaire They Will Have to Kill Us First que vos instruments étaient des kalachnikovs. Pourquoi avoir associé votre musique à ces armes ?
Parce qu’une arme ce n’est pas seulement un instrument pour faire du mal. C’est aussi à usage défensif. Et comment se défendre ? En faisant passer des messages. Il faut noter qu’en 2012 au Mali, lorsque les djihadistes sont arrivés, le monde entier a pris connaissance de la situation uniquement lorsque l’interdiction de la musique a été annoncée. Ça a été une grande première. Un petit pays comme le Mali ne peut pas occuper une grande place dans les médias. Il fallait quelque chose comme le fait d’interdire la musique pour attirer l’attention des gens. La musique, en quelque sorte, s’est auto-déclarée nécessaire.
  Interview et adaptation par Louise-Camille Bouttier
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Lutter contre les fragilités économiques
La Banque appuie des opérations visant à remédier aux facteurs de fragilité ; à ce titre, elle apporte notamment davantage d’aide aux personnes vulnérables déplacées par un conflit. En Afrique, la Banque a fourni des crédits IDA de près de 250 millions de dollars en faveur des personnes déplacées de force et des communautés d’accueil à Djibouti, en Éthiopie, en Ouganda, en République démocratique du Congo et en Zambie. Cette augmentation des financements consentis dans la région témoigne du caractère mondial du problème des déplacements forcés. Par ces apports financiers, la Banque a honoré les promesses faites par le président Jim Yong Kim et le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors des missions conjointes qu’ils ont effectuées dans la région des Grands Lacs d’Afrique en mai 2013 et dans la Corne de l’Afrique en octobre 2014. Les deux responsables ont poursuivi leur collaboration durant l’exercice écoulé. En mars 2016, ils se sont rendus ensemble en Jordanie, au Liban et en Tunisie pour promouvoir la paix et le développement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Pour empêcher une reprise des conflits, il est indispensable de renforcer les interventions et l’appui aux processus de transition pendant les transferts pacifiques du pouvoir politique et d’autres périodes de « nouveau départ » dans les pays touchés. Dans le cadre du mécanisme de l’IDA au titre du redressement, des financements plus élevés sont octroyés aux pays, ce qui offre de vastes possibilités pour consolider la stabilité et la résilience afin d’accélérer la transition pour sortir de la situation de fragilité. Durant l’exercice 16, la Guinée-Bissau et Madagascar étaient résolus à satisfaire les conditions requises pour y prétendre, comme en témoignent l’engagement pris par les pouvoirs publics en faveur d’un programme de réformes et la position commune adoptée par les principaux partenaires de développement d’accroître leur concours à ces pays, auxquels ont été alloués respectivement 20 millions de dollars et 230 millions de dollars. Lancée en mars 2015, la Plateforme de la Banque mondiale pour la lutte contre les violences sexuelles et fondées sur le genre fournit des services aux victimes, contribue à la prévention et à la sensibilisation de l’opinion publique et renforce les capacités des pays clients par l’échange Sud-Sud des connaissances. Des projets pilotes novateurs sont mis en oeuvre en Géorgie, au Népal, en Papouasie–Nouvelle-Guinée et en République démocratique du Congo dans ce cadre. À l’issue d’un voyage d’études à travers le monde organisé en 2015 avec les représentants de tous les projets, les instances de la Plateforme ont entrepris d’organiser des voyages d’études régionaux en 2016 pour permettre aux clients de tirer des enseignements des pratiques optimales régionales.
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blogpresso · 7 years
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Funérailles nationales pour la "Mère Teresa" du Pakistan
International
Ruth Pfau, une religieuse allemande qui a consacré sa vie à combattre la lèpre au Pakistan, a eu droit samedi à Karachi (sud) à des funérailles nationales, une mesure exceptionnelle dans ce pays musulman pour une étrangère chrétienne.
Morte le 10 août à l’âge de 87 ans, celle qui est connue sous le nom de « Mère Teresa du Pakistan » était arrivée en 1960 dans cette grande ville portuaire et avait passé près de cinquante ans à prendre soin des personnes les plus malades et les plus pauvres.
Le président pakistanais Mamnoon Hussain a participé à la cérémonie en la cathédrale Saint-Patrick de Karachi, en présence de centaines d’autres personnes venues honorer sa mémoire.
Le cercueil, recouvert du drapeau pakistanais, a été porté par des militaires et des membres du personnel de la léproserie Marie Adelaide qu’elle avait elle-même fondée dans cette métropole et où elle avait été prise en charge les deux semaines ayant précédé sa mort, après être tombée malade.
Dix-neufs coups de canon ont ensuite été tirés.
« L’ensemble de la nation pakistanaise rend hommage à l’extraordinaire travail du Dr Pfau. Nous nous en souviendrons toujours avec tendresse. Nous avons perdu un héros national », a déclaré samedi dans un communiqué le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères.
« Elle avait beau être née en Allemagne, son coeur a toujours été au Pakistan », avait quant à lui souligné la semaine dernière le Premier ministre Shahid Khaqan Abbasi.
En collaboration avec le gouvernement, Ruth Pfau avait contribué à l’ouverture de centres pour les lépreux dans près de 150 villes au Pakistan, formant les médecins, prenant en charge des milliers de victimes et aidant à la mise sur pied d’un programme national en vue de maîtriser l’épidémie, ce qui lui avait valu de hautes distinctions pakistanaises.
Cette Allemande avait décidé de se consacrer à l’humanitaire, en tant que médecin, après les horreurs de la Deuxième Guerre mondiale dans son pays. Ruth Pfau avait alors rejoint les Filles du Coeur de Marie, ordre fondé sous la Révolution française.
Elle était arrivée au Pakistan par hasard. En route pour l’Inde, des complications avec son visa l’avaient alors forcée faire escale à Karachi, où elle avait rendu visite à des lépreux.
Son souhait était que les différentes « religions travaillent ensemble », a assuré le Dr Claudia Vilani, une expatriée, collègue de Ruth Pfau. « Elle pensait que la plus grande religion était l’humanité ».
Ruth Pfau avait également été félicitée pour son travail au chevet des victimes des inondations dévastatrices de 2010, qui avaient laissé des millions de Pakistanais sans abri.
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librairiejasor · 7 years
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La librairie indépendante souffre et s’alarme
Devant les récentes déclarations bienveillantes de certains éditeurs au sujet des difficultés de la librairie, plusieurs libraires ont hurlé à l’hypocrisie et à l’immobilisme, alors que leurs marges (fixées par les diffuseurs/distributeurs) n’augmentent pas et qu’ils doivent faire face à une surproduction asphyxiante.
« Vous portez plutôt, à mon sens, les habits du pompier pyromane », les interpellait récemment Denis Bénévent, libraire à Figeac, dans une tribune du journal Libération. « La marge commerciale que vous nous octroyez est l’unique clé de notre pérennité. Aujourd’hui, cette marge est non seulement beaucoup trop faible, pour une majorité d’entre nous, mais est largement cannibalisée par une inflation éditoriale qui capte l’essentiel de nos trésoreries. »
Fuite en avant
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La loi sur le prix unique du livre de 1981 a préservé l’existence de la librairie indépendante, mais en laissant aux seuls éditeurs le soin de sa rémunération via la fixation des prix. En trente ans, ceux-ci n’ont que peu augmenté, contrairement au coût de la vie et aux charges. Dans le même temps, les flux n’ont cessé de croître, quasiment imposés aux éditeurs par leurs distributeurs : éditeurs et diffuseurs/distributeurs se « payent » avec la facturation de leurs nouveautés aux libraires (plus de nouveautés = plus de trésorerie), tandis que ces derniers doivent attendre trois mois pour être crédités du retour de leurs invendus.
Rien ne semble pouvoir arrêter ce système pervers aux allures de fuite en avant qui menace aussi, à terme, l’édition de création (sur certains livres, le taux de retours peut atteindre 70 %).
Dans un contexte de désaffection de la lecture liée aux nouveaux médias, la préservation de la librairie indépendante supposerait l’augmentation de ses marges : soit par la hausse des remises (fixées par chaque diffuseur selon des critères qualitatifs et quantitatifs), soit par l’augmentation des prix des livres, un choix risqué en temps de crise.
Outre sa vocation de repérage et de lancement, appuyée sur la diversité de son réseau, « la librairie joue un rôle social lié à l’urbanisme », rappelle Guillaume Husson, délégué général du syndicat de la librairie française (SLF). « Cette animation des villes est menacée, en même temps que le métier, avec la hausse des loyers, premier poste de fonctionnement avec les salaires. Ces derniers représentent 18 % des CA (8 % pour la grande distribution) dans une profession reposant sur la compétence humaine. »
Le virage du numérique
Dans ce contexte, le virage du numérique pourrait être crucial. Si les libraires s’interrogent sur la vente de livres électroniques dans leurs magasins, via des bornes, la voie naturelle qui se dessine semble plutôt la vente sur Internet. Comment prendre ces parts de marché ? Plusieurs libraires ont déjà lancé leurs propres sites (Ombres blanches, Dialogues, Mollat), avec le mérite de mettre aussi en avant les livres papier. Mais quid d’une majorité de libraires isolés ?
Le SLF a lancé en mars 1001libraires.com, qui regroupe 350 librairies géolocalisées et propose la vente à distance. Il devra fédérer à terme toute la profession. « Les libraires se doivent désormais d’être sur Internet, explique François Maillot, président de la commission numérique du SLF et directeur général de La Procure, qui a lancé son site il y a quatre ans. Au-delà des ventes papier, Laprocure.com nous permet d’être déjà actifs sur le numérique, même si le marché n’a pas encore vraiment démarré. S’il devait représenter 15 % des ventes dans cinq ans et que les indépendants n’aient pas négocié ce virage en amont, alors toute la chaîne pourrait vaciller. »
Dans une démarche complémentaire à 1001libraires, l’association Librest – qui regroupe neuf librairies parisiennes et proposait déjà sur Librest.com la livraison à domicile en trois heures (et à vélo) ou le retrait en magasin, avec un fonds de 120 000 références disponibles – a lancé Lalibrairie.com.
Mutualisant les fonds de 700 points de vente, elle favorise la proximité, via le retrait en magasin, contre l’envoi par correspondance. Jérôme Dayre, membre de l’association et directeur d’Atout-Livre (Paris 12e ) insiste sur la nécessité d’échanger ses bonnes pratiques : « Librest veut créer une démarche collective, faire sortir la librairie hors les murs et rendre service à nos clients tout en favorisant le contact. C’est une démarche vertueuse qui, via Internet, ne coupe pas les ponts entre le client et les commerces locaux. »
Librest mène aussi des actions en direction des lecteurs, comme l’installation d’une librairie éphémère cet été, à La Bellevilloise (Paris 20e ), ou le festival de sciences humaines « Esprits libres », qui réunira début novembre 49 auteurs.
Cercle vicieux
Pour des libraires plus modestes et isolés, la mobilisation des énergies en direction du public est encore plus cruciale. François Reynaud, de la librairie des Cordeliers à Romans-sur-Isère, se félicite de bons résultats liés à un dynamisme d’animations, mais reste inquiet. Il s’est battu récemment contre les remises basses du géant Hachette avec l’idée de la « grève du lire » des parutions du groupe : présents dans sa librairie, mais pas soutenus.
Effet immédiat, Hachette a augmenté sa remise de 2 %. « Même à 35,5 %, cela reste une de nos plus mauvaises marges, contre 38 % chez Gallimard ou 37 % chez Volumen/Seuil. Hachette représentant 40 à 50 % du volume de nos ventes. »
Alors que les grosses librairies contrôlent leur stock en choisissant livre par livre leurs quantités avec les représentants, les plus modestes sont soumises au système des offices (envois d’office forcés des livres à leur parution), selon des grilles prédéfinies difficiles à réviser.
Pourtant tous subissent ce que l’on appelle « les forcés » : l’envoi de livres non-commandés, qu’ils peuvent certes retourner, mais en étant facturés à l’aller et au retour. À l’issue des Rencontres de la librairie, en mai, le SLF a instauré un dispositif de refacturation des livres non-commandés, qui doit encore faire ses preuves.
Autre cercle vicieux : celui du plafond d’en-cours (somme des factures) accordé par le distributeur. Son manque de souplesse peut empêcher le libraire ayant atteint son montant maximal d’effectuer des commandes en période où, justement, son activité pourrait être fructueuse (rentrée littéraire, festival local…)
« La profession a besoin de plus de transparence sur les conditions générales de vente. Une discussion entre tous les acteurs est désormais vitale pour que les marges augmentent, mais la remise en question doit aussi venir des libraires eux-mêmes pour faire évoluer leurs pratiques et se mutualiser », souligne Aude Samarut, déléguée générale du groupement Initiales.
Initiatives
C’est de la réinvention de son rôle historique de conseil auprès d’un public moins captif que dépendra l’avenir de la librairie. « Le vrai problème est celui d’un malentendu sur ce qu’est la littérature », s’inquiète Damien Besançon, de La Cédille (Paris 15e ). « La fuite des librairies est flagrante : certains lecteurs ne s’y sentent pas les bienvenus, et se mettent des barrières dans leurs choix. La façon dont la télévision traite le livre est en partie en cause, car elle n’offre pas d’espace pour ce qu’il est vraiment, et laisse penser aux gens que rien n’existe entre une production très grand public et une création pointue. Nos clients ne comprennent pas ce rythme frénétique de la rentrée littéraire, des nouveautés qui se chassent les unes les autres, et le modèle économique du livre n’est plus du tout adapté à la manière dont les gens lisent : l’édition a un fonctionnement de marché de masse, alors que le livre n’est pas un objet de consommation de masse. »
Certains éditeurs montrent leur envie de bouger les choses. Ainsi, Laurent Beccaria, fondateur des éditions Les Arènes, a engagé une discussion avec ses pairs indépendants : « Les flux sont devenus trop lourds à gérer. Il faudrait redonner aux libraires l’entière maîtrise des achats et augmenter leurs remises à au moins 40 %, deux points sur lesquels les groupes n’ont aucun intérêt : ils préfèrent gérer la réduction du nombre de points de vente en douceur et investir sur le numérique. Le mouvement doit venir des éditeurs indépendants, qui pèsent 15 à 20 % du CA des libraires eux aussi indépendants. On peut aussi imaginer une plateforme collaborative pour les libraires, ou des formations prises en charge par les éditeurs. »
La restauration d’un dialogue économique direct entre éditeurs et libraires, aujourd’hui inexistant malgré des échanges sur les parutions, semble un passage obligé, ainsi que la solidarisation de la librairie pour récupérer la maîtrise de sa marge.
« L’avenir passera par une mutualisation de certains achats mobiliers ou de logiciels, et une communication renforcée pour peser ensemble sur les négocations, souligne Guillaume Husson du SLF. Et par l’accentuation des modes d’interventions publiques. La préservation du secteur engage toute la chaîne du livre et relève quasiment d’une mission d’intérêt général. »
Source: la-croix
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olivierdemangeon · 7 years
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  Synopsis : John Wick est forcé de sortir de sa retraite volontaire par un de ses ex-associés qui cherche à prendre le contrôle d’une mystérieuse confrérie de tueurs internationaux. Parce qu’il est lié à cet homme par un serment, John se rend à Rome, où il va devoir affronter certains des tueurs les plus dangereux du monde.
Origine du film : États-Unis Réalisateur : Chad Stahelski Scénaristes : Derek Kolstad Acteurs : Keanu Reeves, Common, Laurence Fishburne, Riccardo Scamarcio, Ruby Rose, John Leguizamo, Ian McShane, Lance Reddick, Peter Stormare, Franco Nero, Claudia Gerini Musique : Tyler Bates, Joel J. Richard Genre : Action, Policier, Thriller Durée : 2 heures et 2 minutes Date de sortie : 22 février 2017 (France) Année de production : 2017 Sociétés de production : Lionsgate, Thunder Road Pictures, 87Eleven Productions Distribué par : Summit Entertainment Titre original : John Wick: Chapter 2 Notre note : ★★★★☆
Notre commentaire : “John Wick: Chapter 2” ou “John Wick 2” pour la distribution française est un thriller d’action américain datant de 2017, réalisé par Chad Stahelski, qui est essentiellement connu dans le monde du cinéma hollywoodien pour son travail de coordinateur des cascades. Les acteurs principaux sont Keanu Reeves, qu’on a pu voir dans “Suspicions” (2016), Common, qu’on a pu voir dans “Wanted” (2008), Laurence Fishburne, qu’on a pu voir dans “Passengers” (2016), Ruby Rose, qu’on a pu voir dans “xXx: Reactivated” (2017), John Leguizamo, qu’on a pu voir dans “Infiltrator” (2016), Ian McShane, qu’on a pu voir dans “Le Cas 39” (2009), Peter Stormare, qu’on a pu voir dans “Le Dernier Rempart” (2013), Lance Reddick, qu’on a pu voir dans “The Guest” (2014) et Franco Nero, qu’on a pu voir dans “58 Minutes pour vivre” (1990).
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Ce film est le deuxième épisode dans la série John Wick, il fait suite au premier opus paru en 2014. L’intrigue suit le tueur professionnel John Wick, incarné par Keanu Reeves, devant effectuer une dernière mission afin d’honorer une dette avant d’être lui-même la cible d’un contrat sur sa tête. Le métrage marque également la première collaboration entre Keanu Reeves et Laurence Fishburne depuis qu’ils avaient tourné ensemble dans la trilogie Matrix. 
En février 2015, les réalisateurs Chad Stahelski et David Leitch ont déclaré qu’une suite au film “John Wick” (2014) était en développement. Le même mois, Jon Feltheimer, PDG de Lionsgate, a déclaré lors d’une conférence, que John Wick pouvait se développer à travers une franchise. En outre, il a déclaré que Derek Kolstad avait à nouveau été enrôlé pour écrire le scénario, comme pour le premier opus. 
On a ensuite rapidement annoncé que Keanu Reeves reviendrait dans le rôle principal, avec un début de tournage programmé pour la fin de l’année 2015. En octobre 2015, on apprenait que le rappeur Common avait rejoint le casting pour jouer le rôle de chef de la sécurité d’une femme à la tête d’un empire criminel et que Ian McShane avait signé pour reprendre son rôle de Winston, le propriétaire de l’hôtel Continental. En novembre 2015, Bridget Moynahan, John Leguizamo, Thomas Sadoski et Lance Reddick ont également été confirmés comme reprenant leur rôle respectif, tandis que Ruby Rose, Riccardo Scamarcio et Peter Stormare ont été ajoutés à la distribution. En décembre 2015, il a été annoncé que Laurence Fishburne apparaîtrait dans un rôle secondaire.
Doté d’un budget de 40 millions de dollars, soit 10 millions de plus que pour le premier métrage, “John Wick: Chapter 2″ a vu son tournage débuté le 26 octobre 2015 à New-York, avec plusieurs scènes réalisées à Manhattan. Cependant, le tournage a également eu lieu à Rome en Italie, ainsi qu’à Montréal au Canada. Le film a rapporté 92 millions de dollars en Amérique du Nord et 73 millions de dollars dans les autres pays pour une recette mondiale au box-office de 165 millions de dollars. 
Bien qu’étant parfaitement divertissant, “John Wick: Chapter 2″ n’est pas aussi intense que son prédécesseur. C’est sans aucun doute une très bonne suite, offrant une mise en scène nerveuse et des scènes d’action merveilleusement chorégraphiées, mais il manque quelque chose. Cela est certainement dû au fait qu’on est plus dans la surprise et également plus dans la découverte. On sait à l’avance à quoi s’en tenir. Il y a du rythme et les morts se comptent par dizaine, tant John Wick semble déterminé à survivre et à éliminer son ennemi. Il va s’en dire qu’un troisième opus pourrait bien déclencher l’apocalypse, surtout à la vue de la conclusion de deuxième film. 
Cette nouvelle aventure de John Wick nous fait découvrir une société criminelle sombre, composée de personnages polis et bien vêtus. Une organisation souterraine, pleine d’assassins qui pour la majorité d’entre eux respectent un code de conduite, que le principal protagoniste finira par violer, faisant de lui un paria, un exclu, un excommunicado. Alors que le premier film racontait une histoire plus intime qui ne laissait qu’entrevoir cette société secrète. 
“John Wick: Chapter 2″ balade son personnage central dans différents recoins de ce sous-monde complexe, révélant encore plus sur l’univers de John Wick. Bien que très peu de ces rouages soient explicitement expliqués, on peut néanmoins relever à travers le métrage quelques indications sur les fonctions internes des diverses entités présentées, nous offrant ainsi suffisamment de pièces de puzzle pour mettre en place un croquis détaillé de ce monde mystérieux d’assassins, dont les ramifications s’étendent bien au-delà de ce que l’on aurait pu imaginer. 
“John Wick 2” va faire l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, à paraître le 22 juin 2017 chez Seven7. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, “John Wick: Chapter 2″ est un très bon film d’action offrant de nombreuses scènes d’action magnifiquement orchestrées. Loin d’être un surhomme, le personnage de John Wick, bien qu’en morflant sérieusement durant toute cette nouvelle histoire, est particulièrement redoutable et efficace. Keanu Reeves trouve ici un rôle qui n’a rien à envier à Ethan Hunt ou à John McClane. Le rythme est soutenu et l’intrigue est constante. La photographie est plaisante, offrant des visuels dynamiques comme la séquence dans les catacombes ainsi que la tuerie dans le musée. L’ensemble est un très bon divertissement et une suite plaisante au premier film, la fraîcheur en moins.  
  Bande-annonce :
JOHN WICK: CHAPITRE 2 (2017) ★★★★☆ Synopsis : John Wick est forcé de sortir de sa retraite volontaire par un de ses ex-associés qui cherche à prendre le contrôle d’une mystérieuse confrérie de tueurs internationaux.
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