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#francs-tireurs et partisans
carbone14 · 1 month
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Après son entrée dans Paris avec les troupes de la 2e Division blindée, Simone Segouin, résistante française dans les Francs-tireurs et partisans (FTP), et deux de ses camarades participent à l'élimination des dernières poches de résistance – Libération de Paris – Opération Overlord – Août 1944
Photos Robert Capa
©Magnum photos
Simone Segouin rejoint les Francs-Tireurs et Partisans en 1944 à l'âge de 18 ans sous le pseudonyme de Nicole Minet. Après de nombreuses missions en tant qu'agent de liaison entre Dreux, Chartres et Châteaudun, les FTP lui propose de prendre les armes et devient l'une des rares femmes à prendre part aux combats. Attaques de convois, de trains, de détachements ennemis et opérations de sabotage lui valent le respect au sein de la résistance.
Elle participe activement à la libération de Chartres et s'illustre le 20 août 1944 en prenant part à la capture de 25 allemands à Thivars, à 7 km au sud de Chartres. A cette occasion elle récupère un pistolet mitrailleur MP40 avec lequel elle pose fièrement lors de la venue du Général de Gaulle à Chartres le 23 août pendant sa tournée d'inspection des régions libérées.
A la suite de cette cérémonie, les différents groupes de résistants du département prennent la direction de Paris pour participer aux combats insurrectionnels. La plupart regagnent Paris et font la jonction avec la 2e Division blindée de Leclerc le 25 août à six heures du matin.
C'est la raison pour laquelle, un cliché de Robert Capa présente Simone Segouin aux côtés de deux de ses camarades face aux dernières poches de résistance allemande.
Sa conduite valeureuse dans la clandestinité et son action dans les combats de la Libération lui valurent le grade de sous-lieutenant.
Elle fût décorée de la croix de guerre par Charles Tillon, ministre de l'Armement et ancien chef des FTP le 24 mars 1946 à Chartres.
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garadinervi · 3 months
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Roman Cieslewicz, L'affiche rouge, 1976 [Centre Pompidou, Paris. © Adagp, Paris. Photo: Jean-Claude Planchet/Centre Pompidou]
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nietp · 7 months
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4 octobre 2023 | Par Mathieu Dejean
Alors que la gauche a noué des liens historiques avec la cause arménienne, son soutien au Haut-Karabagh s’est fait plus discret et tardif que celui de la droite, qui instrumentalise la situation au profit de la théorie du choc des civilisations. 
Le désarroi, la peine et une colère sourde. Ces sentiments mêlés animent les personnes issues de la diaspora arménienne et leurs soutiens depuis l’offensive éclair de l’armée azerbaïdjanaise dans le Haut-Karabagh le 19 septembre. Face à cette épuration ethnique comparable à un « génocide sans fin », selon les mots de l’historien Vincent Duclert, le constat d’une désaffection politique de la gauche se surajoute : « La situation, c’est que la gauche est timide dans sa réaction, malgré le fait que c’est une épuration ethnique », résume le sociologue Razmig Keucheyan, proche de La France insoumise (LFI).
Le philosophe Pierre Tevanian abonde dans ce sens au moyen d’une question lancinante : « Pourquoi la gauche n’a-t-elle pas répondu, ni formellement ni par un changement de ligne, alors qu’on alerte dans le désert depuis au moins trois ans ? » En 2020, après la guerre lancée par l’Azerbaïdjan contre les Arméniens du Haut-Karabagh, il cosignait une tribune dénonçant le « silence de la gauche occidentale ». Il se désole aujourd’hui du peu d’impact qu’elle a eu : « S’il y a ce faible écho, c’est que les relais dans les partis, les syndicats et dans le mouvement social anti-impérialiste manquent cruellement. Ce sont eux qui font que, par moments, un soutien populaire arrive à se faire entendre. »
La solidarité avec le peuple arménien fait pourtant partie de l’histoire longue de la gauche. Aujourd’hui encore, des socialistes citent le discours de Jean Jaurès à l’Assemblée nationale en 1886, dans lequel il dénonçait déjà une « guerre d’extermination » contre les Arméniens. Ils omettent toutefois de rappeler que sa position était, déjà, loin de faire consensus : « S’il était aussi éloquent, c’est qu’il se heurtait à une realpolitik majoritaire dans les rangs de la droite et de la gauche de l’époque. Le point de vue adverse était dominant dans la grande presse », pointe Pierre Tevanian.
Une femme tient un drapeau arménien lors d'un rassemblement appelant à la paix, organisé par le CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France) à Paris, le 15 septembre 2022. © Photo AFP
L’histoire du Parti communiste français (PCF) a aussi été marquée par le sacrifice du résistant Missak Manouchian, dont le groupe des Francs-tireurs et partisans – celui dépeint par la fameuse « Affiche rouge » – a été exécuté en 1944. Le cinéaste Robert Guédiguian, soutien indéfectible de la cause arménienne, en a tiré le film L’Armée du crime en 2009 : « On vénérait L’Affiche rouge quand j’étais petit. Avant le poème d’Aragon, avant la chanson de Ferré, avant mon film, les gens les plus au courant étaient les militants du PCF », note-t-il. Le PCF a d’ailleurs reconnu la République de l’Artsakh (Haut-Karabagh) en 2019, et préconise la protection de la population arménienne dans la région.
L’affinité entre l’idée de gauche et la cause arménienne s’est encore renforcée dans la foulée du cinquantenaire du génocide arménien, en 1965, qui a coïncidé avec l’ébullition pré-Mai-68. « Ce contexte socio-historique explique que les partis de gauche ont, beaucoup plus que la droite, accompagné les revendications arméniennes, explique Pierre Tevanian. Il y avait un mouvement social fort, une gauche dans l’opposition mais en expansion, et qui essayait par tous les moyens de se connecter aux mouvements sociaux. En 1981, Mitterrand est porteur des revendications des groupes dominés. »
L'« affiche rouge »
Dans les principaux foyers d’implantation de la diaspora arménienne – l’axe Paris-Rhône-Alpes-Bouches-du-Rhône, avec un crochet par Alfortville (Val-de-Marne) –, les collectivités territoriales socialistes ou communistes ont ainsi tissé des liens durables. En 2012, François Hollande avait tenu un meeting commun à Alfortville avec la Fédération révolutionnaire arménienne (membre de l’Internationale socialiste), qui appelait la communauté arménienne à se mobiliser pour lui.
Une défaite métapolitique
Pourtant le réveil de la gauche sur la situation dans le Haut-Karabagh, indépendamment de quelques individualités, a été timoré et tardif, au point de désespérer des membres de la diaspora. « On le ressent comme une vraie injustice, réagit ainsi Loris Toufanian, militant du mouvement Charjoum, en faveur des luttes d’émancipation arméniennes. Quand on prend une seconde de recul, il s’agit d’un peuple qui décrète son indépendance, qui s’affranchit de la domination coloniale du panturquisme, c’est le programme de la gauche depuis 150 ans, et pourtant, a-t-on vu en nombre des organisations de gauche dire : “Vive la résistance arménienne”, ou “panturquisme = fascisme” ? Non. » 
Pour expliquer ce délitement, beaucoup constatent d’abord une défaite métapolitique : la droite et l’extrême droite se sont emparées du sujet et bénéficient d’une plus grande couverture médiatique. « À longueur de journée, la défense des chrétiens d’Orient est instrumentalisée sur CNews à des fins de politiques internes à la France – l’opposition entre les bons immigrés intégrés chrétiens et les autres », analyse Razmig Keucheyan.
« L’extrême droite transpose dans le Caucase des questions qu’elle veut mettre à l’agenda en France », abonde la sociologue Marie Sonnette-Manouguian, ce qui explique que le sujet soit potentiellement devenu « radioactif » pour une partie de la gauche. « Le moteur du conflit est pourtant impérialiste : c’est l’expansion turque au détriment des peuples les plus faibles. En ce sens, ça devrait être porté par la gauche », ajoute-t-elle. 
Les mots de la droite et de l’extrême droite déterminent en effet fortement le débat public, participant ainsi à la marginalisation de la gauche. « Depuis 2019, au Sénat, on s’est entendu, on a fait deux résolutions, posé deux questions au gouvernement, mais comment faire partager un point de vue aux médias sur ce que nous disaient les Arméniens ? », s’interroge, impuissant, le sénateur socialiste Gilbert-Luc Devinaz, président du groupe d’amitié France-Arménie, ​​qui admet marcher sur des œufs lorsqu’il doit signer des textes en commun avec le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau sur cette question. 
L’internationalisme n’est pas toujours une évidence comme il l’était pour des générations plus anciennes.
Clémentine Autain, députée LFI
La députée de La France insoumise (LFI) Clémentine Autain, qui fait partie des personnalités engagées sur le sujet, le constate aussi : « Il y a deux visions qui s’affrontent dans la défense du peuple arménien. Une vision de choc des civilisations promue par l’extrême droite et une vision humaniste reposant sur les principes du droit international. Il faudrait que notre voix recouvre la leur. » 
Encore faut-il pour cela que les directions d’organisations s’en emparent et fassent du bruit médiatique en dépit des vents hostiles. Jusqu’à présent, des personnalités ont pris position. L’eurodéputée écologiste Marie Toussaint plaide ainsi pour « des sanctions économiques et commerciales à l’égard d’Aliyev » : « On l’a fait pour la Russie, on peut le faire pour l’Azerbaïdjan. Si on veut être cohérent, il faut dénoncer l’accord gazier et envoyer des observateurs européens sur le sol arménien », détaille-t-elle, regrettant « une forme de reddition de l’Union européenne ».
La sénatrice socialiste du Val-de-Marne Laurence Rossignol défend, elle, la création d’un « comité de soutien exigeant la libération des prisonniers politiques » et l’envoi de fonds à l’Arménie pour l’aider à accueillir les 100 000 réfugié·es.
Des réfugiées à Kornidzor, première ville arménienne après la frontière, le 24 septembre 2023. © Photo Alex Lourie / REDUX via REA
Mais les partis de gauche eux-mêmes se sont souvent contentés de communiqués et de rassemblements tardifs qui n’ont rencontré qu’un faible écho. L’action de la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, qui a projeté un documentaire le 3 octobre au Conseil de Paris, décryptant l’influence de l’Azerbaïdjan en Europe – La Caviar connection –, pointant au passage l’implication de son adversaire Rachida Dati comme relais d’influence de Bakou, a détonné dans ce paysage. De même que le déplacement en Arménie du député insoumis Sébastien Delogu (dont le père est d’origine arménienne), d’où il a dénoncé un soutien « trop timide et trop tardif » de la France.
Et si Jean-Luc Mélenchon a condamné sur X le 7 septembre le « blocus criminel infligé aux Arméniens du Haut-Karabakh », puis a réagi à l’agression azérie « en vue d’un nettoyage ethnique » le 19 septembre – tout comme le groupe parlementaire LFI –, l’action de solidarité envers les Arméniens reste limitée. L’affaiblissement numérique des vieux partis de gauche, PS et PCF, où le soutien aux Arméniens est le plus ancré historiquement, n’aide pas à l’extension de la mobilisation.
« D’une manière globale, je trouve que l’international est de moins en moins présent dans les discours de gauche. Chez les jeunes générations, l’internationalisme n’est pas toujours une évidence comme il l’était pour des générations plus anciennes », analyse Clémentine Autain.
À lire aussiAu Haut-Karabagh, « une entreprise de destruction humaine »
« Dans les années 1970-1980, les Arméniens pouvaient être perçus à gauche comme un cas particulier de lutte anticoloniale, au même titre que les Kurdes. Cet imaginaire anti-impérialiste, tiers-mondiste, de lutte de libération, s’est affaibli à gauche. Les Arméniens ont fait les frais de cet affaiblissement », analyse Razmig Keucheyan. « La gauche française est très franco-française, il n’y a pas d’exception arménienne. On bute sur le fait que la France en général et la gauche en particulier n’est pas universaliste dans les faits, dans la manière de distribuer ses engagements », juge aussi Pierre Tevanian. 
Tout cela participe à instaurer un sentiment de manque de la part de la gauche. Ce sentiment taraude Robert Guédiguian, qui voit l’extrême droite monter au créneau : « J’ai du mal à côtoyer dans ce combat-là Zemmour, Pécresse et Wauquiez, trois personnes qui se sont rendues là-bas », relate le cinéaste. « Ce n’est pas une fatalité. Il faut créer de la confiance, des idées partagées. Ce n’est pas une guerre des civilisations. Les Arméniens veulent vivre en paix, et pas être la pointe avancée des croisades de Philippe de Villiers, Jean-Christophe Buisson et Sylvain Tesson », conclut Razmig Keucheyan. 
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Depuis le 7 janvier 2023 notre confrère et ami Mortaza Behboudi est emprisonné en Afghanistan, dans les prisons talibanes.
Nous ne l’oublions pas et réclamons sa libération.
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Au Haut-Karabagh, « une entreprise de destruction humaine »Par Joseph Confavreux
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girlactionfigure · 10 months
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Girl with a Gun: Simone Segouin
She helped defeat the Germans.
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Simone Segouin was a French teenager who bravely fought on the front lines against the German occupiers, and helped liberate the historic city of Chartres.
Born in 1925 in Thivars, 55 miles from Paris, Simone was a tomboy with three brothers who taught her how to fight. She was especially close with her father, a patriotic farmer who served his country with distinction in the Great War (WWI.)
In 1940 the Germans marched into France and began a brutal occupation that would last four long years. Filled with love of her country and admiration for her veteran father, Simone was determined to find a way she could help, even as a teenage girl. She joined the Francs-Tireurs et Partisans – a resistance group – and took the nom de guerre Nicole Minet. Simone was provided with false identity papers showing “Nicole Minet” to be from the Channel port of Dunkirk. This was a wise move because the port was bombed at the beginning of the war so it was impossible for them to verify her papers.
Simone stole a bike from German soldiers and painted it to avoid detection. It became her “reconnaissance vehicle” and she used it to move around without attracting notice so she could deliver messages and snoop around. Simone/Nicole underwent intensive military training to be a combat soldier. She carried out multiple acts of sabotage against German targets, helping to blow up bridges and supply lines.
While helping capture German troops in Thivars, she fell in love with Roland Boursier, commander of the resistance operation in her hometown. He was in hiding after killing a group of German soldiers. Since he couldn’t leave his hiding place in the countryside, Simone became his courier, taking messages to the main Resistance group.
Simone helped liberate the historic city of Chartres, home of the famed cathedral, in August 1944. Afterwards, General Charles de Gaulle, the Free French leader and future president, visited the city and gave a speech at the city square. Journalists covering the event were fascinated by the sweet-looking girl eating a baguette with jam – and carrying a machine gun. She proudly told the reporters that she was part of General de Gaulle’s security detail. Simone was interviewed by an American reporter for Life magazine, and photographed by famed war photographer Robert Capa.
After Chartres was liberated, Simone joined France’s 2nd Armored Division heading to Paris, where a brutal battle was taking place. The 2nd Armored Division helped defeat the Germans and bring freedom to the City of Light.
Simone was asked if she’d ever killed anyone. She answered, “On July 14, 1944, I took part in an ambush with two comrades. Two German soldiers went by on a bike, and the three of us fired at the same time, so I don’t know who exactly killed him. You shouldn’t have to kill someone like that. It’s true, the Germans were our enemies, it was the war, but I don’t draw any pride from it.”
After the war ended, Simone was promoted to lieutenant and awarded the prestigious Croix de Guerre.
She became a pediatric nurse in Chartres and raised six children. Now 94, she lives in Courville-sur-Eure, where a street was recently named after her. Mayor Frederic Hallouin described Simone as “A rebellious spirit, a strong character certainly, who took her father’s example and rejected the enemy occupying our country.” Simone said, “I’m very glad to know that people are not indifferent to this period of my life.”
For fighting Nazis and helping to liberate France, we honor Simone Segouin as this week’s Thursday Hero.
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lepartidelamort · 3 months
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Il faut prendre le temps de lire le sermon de Macron, lu hier au Panthéon, à propos de ce terroriste communiste, le métèque Manouchian.
Quelques uns ont peut-être entendu, de loin, ce mauvais acteur de théâtre coaché par Brigitte, mais personne, ou presque, n’a lu à tête reposée les énormités qu’il a débitées.
Allons aux passages les plus mirobolants.
Élysée.fr :
Est-ce donc ainsi que les Hommes vivent ? Des dernières heures, dans la clairière du Mont-Valérien, à cette Montagne Sainte-Geneviève, une odyssée du vingtième siècle s’achève, celle d’un destin de liberté qui, depuis Adyiaman, survivant au génocide de 1915, de famille arménienne en famille kurde, trouvant refuge au Liban avant de rejoindre la France, décide de mourir pour notre Nation qui, pourtant, avait refusé de l’adopter pleinement.
Le tableau est planté. Le métèque, héroïque, est le « patriote », bien que par définition la patrie est la terre des pères, propriété exclusive des autochtones. Dans la foulée, Macron fait d’emblée peser l’accusation sur les Français d’alors, et en filigrane ceux d’aujourd’hui, qui manquaient d’enthousiasme face aux flots de rastaquouères qui, déjà, se bousculaient en France.
Dans une inversion remarquable, la soi-disant « résistance », pourtant longtemps présentée aux masses (mensongèrement) comme le parti des autochtones qui voulaient que les Français restent les maîtres chez eux et chassent l’occupant étranger, devient le symbole de l’étranger qui résiste à l’autochtone, frappé de suspicion.
On le comprend : cette mise en scène voulue par le pouvoir est une mise en accusation formelle des Français de sang.
Reconnaissance en ce jour d’un destin européen, du Caucase au Panthéon, et avec lui, de cette Internationale de la liberté et du courage. Oui, cette odyssée, celle de Manouchian et de tous ses compagnons d’armes, est aussi la nôtre, odyssée de la Liberté, et de sa part ineffaçable dans le cœur de notre Nation. Reconnaissance, en cette heure, de leur part de Résistance, six décennies après Jean Moulin.
En un paragraphe, un jet d’énormités mêlées de crachats, d’une facture si caractéristique que l’on sait que la main qui l’a rédigé est juive.
On découvre un « destin européen » prêté à un immigré arménien encarté au Parti Communiste, satellite français de l’Union Soviétique dont l’unique horizon était pourtant la dictature mondiale du « prolétariat », pas « l’Europe ».  Un satellite caporalisé par les commissaires politiques juifs au sein du Komintern, l’internationale communiste, fondée par le juif Zinoviev.
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Grigori Zinoviev, avant sa liquidation par Staline en 1936. Il fomentait un coup d’état en coordination avec le juif Lev Bronstein dit « Trotsky ».
Les « compagnons » de Manouchian – les Francs-Tireurs Partisans – Main d’Oeuvre Immigrée – dont parle Macron sont pour l’essentiel des juifs, partisans de la révolution mondiale qui doit abattre les nations.
Cette « internationale de la liberté et du courage », armée et commandée à l’époque par les juifs du Kremlin pour les besoins de leur révolution planétaire, a désormais « une part ineffaçable dans le coeur » de la nation française.
Par un tour de passe-passe, et avec l’aide d’une république prédisposée depuis sa fondation, la nation française deviendrait le « coeur » de l’internationalisme juif.
Est-ce ainsi que les Hommes vivent ? Oui, s’ils sont libres. Libre, Missak Manouchian l’était, quand il gravissait la rue Soufflot, en fixant ce Panthéon qui l’accueille aujourd’hui. Libre, sur les bancs de la bibliothèque Sainte-Geneviève à quelques mètres d’ici, découvrant notre littérature et polissant ses idéaux. Libre avec Baudelaire, dans le vert paradis qui avait le goût de son enfance, dans une Arménie heureuse, celle des montagnes, des torrents et du soleil. Libre avec Verlaine, dont les fantômes saturniens croisaient les siens : son père, Kévork, tué les armes à la main par des soldats ottomans, sous ses yeux d’enfant, sa mère Vartouhi, morte de faim, de maladie, victimes du génocide des Arméniens, spectres qui vont hanter sa vie. Libre avec Rimbaud, après une saison en enfer, souvenirs partagés avec son frère Garabed. Mais voici les illuminations, les Lumières, celle qu’un instituteur de l’orphelinat, au Liban, lui enseigna. Eveil à la langue et à la culture françaises. Libre avec Victor Hugo et la légende des siècles, gloire de sa libre patrie, la France, terre d’accueil pour les misérables, vers laquelle Missak l’apatride choisit à dix-huit ans de s’embarquer, ivre, écrivait-il « d’un grand rêve de liberté ».
La France, terre promise des métèques depuis Rousseau.
S’ils y gagnent « la liberté », les autochtones, eux, récoltent de les subir à perpétuité.
Lui, Missak, « maraudeur, étranger, malhabile » pour reprendre les mots d’un autre poète, combattant qui choisit la France, Guillaume Apollinaire. Etranger, orphelin, bientôt en deuil de son frère tombé malade, et pourtant à la tâche, ouvrier chez Citroën, quai de Javel, licencié soudain, tremblant parfois de froid et de faim. Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Ainsi, le soir après l’usine, Missak Manouchian étudie. Ainsi, sous les rayonnages de livres, Missak Manouchian traduit les poètes français en arménien. Ainsi écrit-il lui-même. Mots de mélancolie, de privations, brûlés du froid des hivers parisiens. Mots d’espoir aussi rendus plus chauds par la fraternité des exilés, par la solidarité de la diaspora arménienne, par le foisonnement d’art et de musique, des revues et des cours en Sorbonne.
Manouchian, le migrant.
Poète et révolté. Quand les ligues fascistes défilent en 1934 au cœur de Paris, Missak Manouchian voit revivre sous ses yeux le poison de l’ignorance et les mensonges raciaux qui précipitèrent en Arménie sa famille à la mort.
Mensonges raciaux !
Nous y voilà.
Pourtant le juif Stavisky, à l’origine du séisme de 1934, tendait à confirmer bon nombre d’observations faites à propos de la race juive, race menteuse, voleuse, agioteuse, perfide.
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Et oui, il y avait encore des Français en France, révoltés, prêts au coup d’état. Ce n’est pas la révolution marxiste chère à Macron, mais celle des vétérans de 1914-1918, revenus du front, qui constatent, 16 ans après une « victoire » illusoire, que la vermine démocratique a prospéré du carnage.
Et Manouchian, le métèque venu de son Arménie célébré par Macron, a, d’après la voix présidentielle, part sur les vétérans du front, du seul fait qu’en France, depuis 1789, le métèque est roi et l’autochtone, traité en chien.
Manouchian, à peine débarqué en France, a les Français dans le nez, ne goûte pas du tout que les survivants des tranchées aspirent à reprendre leur pays des mains juives qui corrompent tout. Il est décidé à leur donner une leçon, comme tout patriote français qui se respecte, en rejoignant le Parti Communiste, cinquième colonne à la botte des juifs de Moscou en France.
Ne serait-ce pas ce qu’aurait fait Jeanne d’Arc à la vue des royalistes dans les rues de Paris ?
Macron en est convaincu, c’est là la plus solide preuve de la francité de Manouchian le manouche.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Non. Alors, Missak Manouchian embrasse l’idéal communiste. Convaincu que jamais en France on n’a pu impunément séparer République et Révolution. Après 1789, après 1793, il rêve l’émancipation universelle pour les damnés de la terre. C’est ainsi que Missak Manouchian s’engage contre le fascisme, au sein de l’Internationale communiste, et bientôt à la tête d’une revue, Zangou, du nom d’une rivière d’Arménie. Espoir du Front Populaire, volonté d’entrer dans les Brigades Internationales pour l’Espagne, action militante.
Un autre paragraphe extraordinaire : Macron se fait l’adepte de « l’idéal communiste », celui de Lénine et de Staline, de l’Holodomor donc – en plein soutien à l’Ukraine -, puisque c’est de cela qu’il s’agit à l’époque de Manouchian, non sans passer par la Terreur de 1793.
Pour « libérer » la France des Français.
Quelqu’un mesure-t-il l’insanité de ces propos ?
Surtout, quelqu’un comprend-il qu’ils ont été écrits par des juifs qui, plus que jamais, mènent leur guerre raciale par procuration grâce à l’arme de l’immigration ?
C’est ainsi que Missak Manouchian trouve l’amour : Mélinée, enfant du génocide des Arméniens comme lui ; Mélinée, protégée par l’amitié de ses logeurs, les Aznavourian, parents de Charles, dix ans alors, déjà chanteur. L’amour, malgré le dénuement, ignorer le passé, conjuguer le futur, l’amour fou. Je vous parle d’un temps que ces gens de vingt ans, Missak et Mélinée, ont tant aimé connaître.
Charles Aznavour.
Encore un métèque, plus français que quiconque, mais planqué en Suisse, sur ses montagnes d’or, non sans appeler, jusqu’à la fin, à l’immigration totale.
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Libres en France, ce pays que Missak a choisi adolescent, qui lui a offert des mots pour rêver, un refuge pour se relever, une culture pour s’émanciper. Alors, Missak Manouchian hisse haut notre drapeau tricolore, lors des 150 ans de la Révolution, en 1939, quand il défile dans le stade de Montrouge. Alors, pour servir ce drapeau, Missak Manouchian demande par deux fois à devenir Français. En vain, car la France avait oublié sa vocation d’asile aux persécutés.
Même la France du Front Populaire (!) était donc xénophobe, frileuse. Heureusement que Macron, lui, est audacieux. Avec 500,000 migrants supplémentaires par an, l’asile n’a plus de mystère pour lui.
Alors, quand la guerre éclate, Missak Manouchian veut s’engager. Ivre de liberté, enivré de courage, enragé de défendre le pays qui lui a tout donné. « Tigre enchaîné », selon ses mots de poète, dans les prisons où le jettent la peur des étrangers, la peur des communistes, sous les miradors du camp allemand où il est détenu, en 1941, et où Mélinée vient contre tous les périls lui apporter des vivres.
C’est que la « peur des communistes », qui avait justifié une première arrestation, le 2 septembre 1939, n’avait pas grand chose à voir avec les Allemands, mais tout avec l’interdiction du Parti Communiste qui devait suivre, le 26 septembre 1939, pour intelligence avec l’ennemi, en l’occurrence l’Allemagne.
Le 23 août précédent, 10 jours avant le début de la guerre, Molotov, ministre des Affaires étrangères de l’URSS, avait signé un pacte de non-agression avec son homologue allemand, Ribbentrop, afin d’oeuvrer, pensait-on à Moscou, à une guerre intra-occidentale dont Staline deviendrait l’arbitre, une fois les belligérants épuisés.
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Macron ne parle pas de cette interdiction du Parti Communiste par la Troisième République pour trahison, ni de l’arrestation de Manouchian au nom de cette interdiction pour collaboration avec l’Allemagne contre l’effort de guerre français au profit d’une puissance étrangère, l’URSS. Il ne parle que de sa brève incarcération, à l’été 1941, avant d’être libéré par les Allemands.
Manouchian était simplement un patriote français, trop patriote pour la France du Front Populaire, foncièrement xénophobe, et il agissait par idéal en rejoignant une organisation, le Parti Communiste, dont les crimes, en 23 ans d’existence, étaient abondamment documentés.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Oui, au prix du choix délibéré, déterminé, répété de la liberté. Car dans Paris occupé, Missak Manouchian rejoint la résistance communiste, au sein de la main d’œuvre immigrée, la MOI. Il se voulait poète, il devient soldat de l’ombre, plongé dans l’enfer d’une vie clandestine, une vie vouée à faire de Paris un enfer pour les soldats allemands. Guerre psychologique pour signifier à l’occupant que les Français n’ont rien abdiqué de leur liberté. Encore, toujours, « ivre d’un grand rêve de liberté », Missak Manouchian prend tous les risques. Lui qui aime aimer se résout à tuer. Comme ce jour de mars 1943 où il lance une grenade dans les rangs d’un détachement allemand.
C’est sûr, l’arménien Manouchian et ses comparses juifs de Hongrie, de Roumanie, de Pologne étaient décidés à « signifier que les Français n’ont rien abdiqué de leur liberté ».
Est-ce ainsi que les hommes rêvent ? Oui, les armes à la main. Et d’autres sont là, à ses côtés, parce qu’ils sont chassés de la surface du monde et ont décidé de se battre pour le sol de la patrie. Parce que nombre d’entre eux sont Juifs, et que certains ont vu leurs proches déportés : Lebj Goldberg, Maurice Fingercweig, Marcel Rajman. Parce ce que la guerre a volé leurs écoles et leurs ateliers, dans ce Paris populaire et ouvrier où le français se mêle à l’italien ou au yiddish. Parce que les forces de haine ont volé leur passé, là-bas, en Arménie, tel Armenak Manoukian. Parce que ce sont les femmes qui veulent œuvrer pour l’avenir de l’Homme, comme Mélinée, comme la Roumaine Golda Bancic, comme tant d’autres, armes et bombes qu’elles acheminent sans soupçons, filatures qu’elles accomplissent sans trembler. Parce qu’ils sont une bande de copains, à la vie, à la mort.
Pour Macron et son régime, le terrorisme, s’il est juif, devient une nécessité vitale. C’est ce que l’on avait compris depuis le 7 octobre dernier, en effet.
A l’âge des serments invincibles, tels Thomas Elek et Wolf Wajsbrot, une belle équipe comme sur un terrain de football, panache de Rino della Negra, jeune espoir alors du Red Star. Parce qu’ils ont vu mourir la liberté dans l’Italie de leurs parents, comme Antoine Salvadori, Cesare Luccarini, Amedeo Usseglio, Spartaco Fontano. Parce qu’ils ont vu les hommes de fer s’emparer de la Pologne et persécuter les Juifs, comme Jonas Geduldig, Salomon Schapira et Szlama Grzywacz. Parce qu’ils sont pour beaucoup des anciens des Brigades Internationales en Espagne, pays de Celestino Alfonso. Pour qui sonne le glas ? Pour les Polonais Joseph Epstein et Stanislas Kubacki. Pour les Hongrois Joseph Boczov et Emeric Glasz, eux les experts en sabotage, aux fardeaux de dynamite. Parce qu’ils ont vingt ans, le temps d’apprendre à vivre, le temps d’apprendre à se battre. Ainsi de ces Français refusant le STO, Roger Rouxel, Roger Cloarec et Robert Witchitz. Parce qu’ils sont communistes, ils ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine, enfants de la Révolution française, guetteurs de la Révolution universelle. Ces 24 noms sont ceux-là, que simplement je cite, mais avec eux tout le cortège des FTP-MOI trop longtemps confinés dans l’oubli.
Il faut vraiment lire et relire ces déclarations, écrites par les juifs.
Macron est spirituellement marxiste et concrètement banquier.
Comme tout juif qui se respecte.
Il a été à bonne école, l’école Rothschild.
Oui, parce qu’à prononcer leurs noms sont difficiles, parce qu’ils multiplient les déraillements de train et les attaques contre les nazis, parce que ces combattants sont parvenus à exécuter un haut dignitaire du Reich, les voilà plus traqués que jamais. Dans leurs pas, marchent les inspecteurs de la préfecture de police – la police qui collabore, la police de Bousquet, de Laval, de Pétain – et l’ombre des rafles grandit.
À l’automne 1943, devenu dirigeant militaire des FTP-MOI parisiens, Missak Manouchian le pressent : la fin approche. Pour alerter ses camarades, il se rend au rendez-vous fixé avec son supérieur Joseph Epstein, un matin de novembre. Missak Manouchian avait vu juste : lui et ses camarades sont pris, torturés, jugés dans un procès de propagande organisé par les nazis en février 1944. Est-ce ainsi que les hommes vivent ? S’ils sont résolument libres, oui. À la barre du tribunal, ils endossent fièrement ce dont leurs juges nazis les accablent, leurs actes, leur communisme, leur vie de Juifs, d’étrangers, insolents, tranquilles, libres. « Vous avez hérité de la nationalité française » lance Missak Manouchian aux policiers collaborateurs. « Nous, nous l’avons méritée ».
« Pousse-toi de là que je m’y mette » est en effet l’attitude récurrent de toute la vermine étrangère que le régime républicain a établi en France depuis un siècle.
Etrangers et nos frères pourtant, Français de préférence, Français d’espérance. Comme les pêcheurs de l’Ile de Sein, comme d’autres jeunes de seize ans, de vingt ans, de trente ans, comme les ombres des maquis de Corrèze, les combattants de Koufra ou les assiégés du Vercors. Français de naissance, Français d’espérance. Ceux qui croyaient au ciel, ceux qui n’y croyaient pas, ceux qui défendaient les Lumières et ne se dérobèrent pas. Est-ce ainsi que les hommes meurent ? Ce 21 février 1944, ceux-là affrontent la mort. Dans la clairière du Mont Valérien, Missak Manouchian a le cœur qui se fend. Le lendemain, c’est l’anniversaire de son mariage avec Mélinée. Ils n’auront pas d’enfants mais elle aura la vie devant elle. Il vient de tracer ses mots d’amour sur le papier, amour d’une femme jusqu’au don de l’avenir, amour de la France jusqu’au don de sa vie, amour des peuples jusqu’au don du pardon. « Aujourd’hui, il y a du soleil ». Missak Manouchian est à ce point libre et confiant dans le genre humain qu’il n’est plus que volonté, volonté d’amour. Délié du ressentiment, affranchi du désespoir, certain que le siècle lui rendra justice comme il le fait aujourd’hui, que ses bourreaux seront défaits et que l’humanité triomphera. Car qui meurt pour la liberté universelle a toujours raison devant l’Histoire. Est-ce ainsi que les hommes meurent ? En tout cas les Hommes libres. En tout cas ces Français d’espérance. « Je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France. Je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier », écrira l’Espagnol Celestino Alfonso avant l’exécution. Et ce 21 février 1944, ce sont bien vingt-deux pactes de sang versé, scellés entre ces destins et la liberté de la France. Pacte scellé par le sang du sacrifice. Un peu avant, avec la force que leur laissent les mois de torture, ils ont crié, « À bas les nazis, vive le peuple allemand ». Conduits aux poteaux, quatre par quatre, les yeux bandés sauf ceux qui le refusent, tombés, les corps déchiquetés, en six salves. Tombés, comme tombera, fusillé en avril au Mont-Valérien, Joseph Epstein, qui sous la torture ne donnera aucun nom, pas même le sien, démontrant jusqu’au bout son courage. Tombés, comme tombera, tranchée la tête de Golda Bancic, exécutée en mai à l’abri des regards dans une prison de Stuttgart. Tombés, ils sont tombés et leurs bourreaux voulurent les exécuter à nouveau par la calomnie de la propagande, cette Affiche Rouge qui voulait exciter les peurs et ne fortifia que l’amour. Car les vrais patriotes reconnurent dans ce rouge, le rouge du Tricolore. Rouge des premiers uniformes des soldats de Quatorze, rouge des matins de Valmy, rouge du sang versé pour la France sur lequel miroite toujours une larme de bleu, un éclat de blanc.
C’est ainsi que les hommes, par-delà la mort, survivent. Ils débordent l’existence par la mémoire. Par les vers d’Aragon, par les chansons, celle de Léo Ferré et tant d’autres. Mémoire portée fidèlement par Arsène Tchakarian, ancien des FTP-Moi ou par Antoine Bagdikian, l’un et l’autre dévoués à honorer d’un même élan la Résistance des Arméniens et la Résistance des Juifs en France, portée par tant de passeurs inlassables.
Aragon, communiste, écrivait dans Les enfants rouges (1932), publié par les presses du Parti Communiste :
Les trois couleurs à la voirie ! Le drapeau rouge est le meilleur ! Leur France, Jeune Travailleur, N’est aucunement ta patrie 
Le rouge du communisme est le rouge du tricolore et des poilus. En fait, tout le monde en France a toujours été communiste, c’est simplement que nous avions besoin des juifs pour le savoir et de Macron pour le dire.
C’est ainsi que les hommes survivent. C’est ainsi que les Grands Hommes, en France, vivent pour l’éternité. Entrent aujourd’hui au Panthéon vingt-quatre visages parmi ceux des FTP-MOI. Vingt-quatre visages parmi les centaines de combattants et otages, fusillés comme eux dans la clairière du Mont-Valérien, que j’ai décidé de tous reconnaître comme morts pour la France. Oui, la France de 2024 se devait d’honorer ceux qui furent vingt-quatre fois la France. Les honorer dans nos cœurs, dans notre recueillement, dans l’esprit des jeunes Français venus ici pour songer à cette autre jeunesse passée avant elle, étrangère, juive, communiste, résistante, jeunesse de France, gardienne d’une part de la noblesse du monde.
Les juifs, la noblesse du monde.
Missak Manouchian, vous entrez ici en soldat, avec vos camarades, ceux de l’Affiche, du Mont-Valérien, avec Golda, avec Joseph et avec tous vos frères d’armes morts pour la France. Vous rejoignez avec eux les Résistants au Panthéon. L’ordre de la nuit est désormais complet. Missak Manouchian, vous entrez ici toujours ivre de vos rêves : l’Arménie délivrée du chagrin, l’Europe fraternelle, l’idéal communiste, la justice, la dignité, l’humanité, rêves français, rêves universels. Missak Manouchian, vous entrez ici avec Mélinée. En poète qui dit l’amour heureux. Amour de la Liberté malgré les prisons, la torture et la mort ; amour de la France, malgré les refus, les trahisons ; amour des Hommes, de ceux qui sont morts et de ceux qui sont à naître. Aujourd’hui, ce n’est plus le soleil d’hiver sur la colline ; il pleut sur Paris et la France, reconnaissante, vous accueille. Missak et Mélinée, destins d’Arménie et de France, amour enfin retrouvé. Missak, les vingt et trois, et avec eux tous les autres, enfin célébrés. L’amour et la liberté, pour l’éternité. Vive la République. Vive la France.
Quelle nausée formidable.
Tout d’abord, ce numéro de cirque mémoriel ne touche qu’un seul public, un public du passé : les boomers, nés après-guerre, formatés par l’antifascisme d’état et son mythe résistantialiste. Pour Macron et sa clique, il s’agit de recréer un semblant d’unité face à la balkanisation généralisée de la société, balkanisation rendue possible par la politique soutenue par les Boomers pendant 50 ans. Derrière une « unité » d’apparence patriotique avec force Marseillaise et flonflons, ce numéro de cirque était d’essence profondément juive, cosmopolite, anti-française, haineuse de l’autochtone. C’est une démonstration de force du parti de l’étranger, identique à la marche des juifs « contre l’antisémitisme ». Paradoxalement, cette opération politico-médiatique conçue par les juifs pour délégitimer les autochtones au profit des immigrés, subliminalement incarné par Manouchian, n’a intéressé que les vieux Blancs, les banlieues ethniques étant complètement indifférentes à ces histoires.
La seconde leçon, c’est que le révisionnisme historique est essentiel dans la déconstruction de ce système foncièrement sémitique. Sans une revue critique des mythes et mensonges historiques martelés par le système, singulièrement ceux, fondateurs, de 1945, aucune action révolutionnaire ne peut être entreprise pour stopper ce système anti-Blancs. La reconnaissance par le RN de la légitimité de l’action des assassins – principalement juifs (plus de la moitié des FTP-MOI) – du Parti Communiste contre les forces nationalistes et l’acceptation de sa victoire politique, idéologique et culturelle après 1944 condamne le RN à n’être qu’une force d’appoint du système, comme jadis le parti gaulliste. La participation du RN à la cérémonie organisée pour le juif Badinter, destructeur du système judiciaire français au profit de la racaille immigrée, annonçait déjà cette subordination complète.
Le troisième point, c’est que, malgré le cirque médiatique, le marxisme international organisé a été irrémédiablement détruit avec l’effondrement de l’Union Soviétique. Si en France ses miasmes continuent de fermenter dans les syndicats, le show business ou l’Éducation Nationale, sa puissance n’a plus rien de commun avec la formidable organisation mondiale qu’il était au siècle dernier. Ce n’est pas Fabien Roussel, partisan de l’OTAN, ou Sophie Binet, d’une CGT groupusculaire, qui feront illusion, pas plus que trotskiste Usul. Le Parti Communiste est si négligeable que Mélenchon, ex-trotskiste et entouré de trotskistes, peut récupérer sans difficulté Manouchian, membre du PC stalinien, pour les besoins de sa retape. Ne pouvant plus aspirer au pouvoir depuis longtemps, dépourvu d’une grande puissance pour le soutenir, ce qu’il reste du marxisme peut être digéré par le système macroniste, appendice de la finance internationale. On voit d’ailleurs à cette occasion comment le marxisme, par son internationalisme corrosif, est parfaitement compatible avec la démocratie financière qui veut abattre nations et frontières grâce à l’immigration. Le fanatisme immigrationniste est bien le dénominateur commun de la bourgeoisie macroniste et de l’extrême-gauche comme cette cérémonie le démontre.
Le quatrième point, plus prosaïque, est d’ordre ethnique. Ces arméniens qui appellent constamment à l’aide pour qu’on les soutienne militairement face à l’Azerbaïdjan et la Turquie sont ceux qui, depuis plus d’un siècle, ont servi de supplétifs aux juifs dans leur guerre contre les Blancs en France. Ces arméniens, à l’image de Manouchian, doivent être récompensés de leurs efforts. Une telle constance mérite salaire. L’attitude nationaliste correcte consiste à soutenir la destruction de l’Arménie qui a appuyé l’effroyable guerre raciale menée par les juifs dans nos rues. La carcasse de Manouchian peut bien être au Panthéon, nous sommes bien vivants et nous avons des comptes à régler avec ces arméniens en leur qualité de fourriers des juifs. L’instrument providentiel de cette vengeance impitoyable assiège actuellement la patrie de ces chiens, j’ai nommé l’Azerbaïdjan. Le plus drôle étant que c’est Israël qui arme cet état contre les arméniens, décidément fort peu doués de flair. Les descendants des arméniens rouges d’hier peuvent bien agiter leur croix, ils ne doivent trouver qu’une porte close à leur supplication.
Bien sûr, il ne faut pas grossir démesurément ce qui n’est qu’une campagne de propagande juive guidée par la peur et la conscience que le pouvoir juif vacille. Cependant, dans la longue guerre que les juifs nous font, il faut voir clair et viser juste. Il faut également se sortir de la cage mentale de facture hébraïque dans laquelle cette race maudite tente de nous maintenir à tout prix.
Quant à ce Panthéon, catacombe de la Judée militante, sa vocation est d’être peuplé de nègres sous crack.
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valkyries-things · 2 months
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SIMONE SEGOUIN // RESISTANCE FIGHTER
“She is a former French Resistance fighter who served in the Francs-tireurs et partisans group. Her first mission was to steal a Nazi’s bike, and thereafter went on with her team to derail a train, blow up bridges, arrest 25 Nazis in a single day and liberate France.”
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lonesomemao · 3 months
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CHAMPS FERTILES
Victor-Emmanuel de Savoie
Dernier fils du roi d'Italie
Est mort à 86 ans
Fin donc de la Maison de Savoie
Des Salo mais aussi du Comte Ciano
Et Christophe Barbier
En baiseur de Passy
La Montagne Franc-Tireur-partisan
Roubaix on le vire de l'état français de gauche
Avec lui c'est encore Mitterrand
Comme son de cloche
Dimanche 4 février 2024
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plaque-memoire · 6 months
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Plaque en hommage à : Ernest Blaukopf
Type : Lieu de décès
Adresse : 17 rue Mirabeau, 75016 Paris, France
Date de pose :
Texte : Ici, le 15 juin 1943, le franc-tireur et partisan autrichien Ernest, résistant du groupe Manouchian, fut mortellement blessé par les nazis. Il est mort pour la France et pour la liberté. Souvenons-nous.
Quelques précisions : Ernest Blaukopf (1914-1943) est un résistant autrichien. Réfugié en France en 1936, il se rapproche des milieux communistes et se porte volontaire dans l'armée. Porteur de faux papiers, il rejoint la Résistance au sein du groupe Manouchian. Toutefois, la fin de son engagement au sein de la Résistance fait l'objet d'informations contradictoires. Selon certains, le 3 juin 1943 (et non le 15 comme indiqué sur cette plaque commémorative), il attaque un autocar transportant des soldats allemands en compagnie d'un autre résistant, Marcel Rajman, mais se suicide après que les Allemands ont riposté ; tandis que d'après d'autres sources, il survit à cette confrontation et ne fut arrêté que quelques semaines plus tard avant d'être fusillé au Mont-Valérien en septembre 1943.
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Gerard Duverge (Vida y obra)
Gerard Duverge (Vida y obra)
Gérard Duvergé, (1896-1944). Nació el 16 de junio de 1896 en Monségur, Gironda, Aquitania, (Francia) y murió bajo tortura el 29 de enero de 1944 en Agen, Lot y Garona, (Francia). Fue un maestro libertario,[1] militante laico, anarquista y cofundador de “los Movimientos Unidos de Resistencia” (MUR) de Lot y Garona, (Francia), Resistente antifascista en los “Francs-tireurs et partisans”,…
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martialrochefilms · 4 years
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OCTOBRE...
En octobre (ou un peu avant, ou un peu après) sur Un passé très présent.
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Les amateurs pourront accompagner cet article de l’écoute de la chanson éponyme de Francis Cabrel. Mais vous avez le droit de ne pas aimer. Et puis ça n’a aucun rapport avec la suite. Ou alors ce serait fortuit. (Cliquez, ne cliquez pas : c’est interactif.)
Comme son titre l’indique, cet article tient presque de la page d’almanach. Pas du Vermot, je vous rassure. Il n’y aura pas de calembour…
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carbone14 · 3 years
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Après son entrée dans Paris avec les troupes de la 2e Division blindée, Simone Segouin, résistante française dans les Francs-tireurs et partisans (FTP), et deux de ses camarades participent à l'élimination des dernières poches de résistance – Libération de Paris – Opération Overlord – Août 1944
Photo : Robert Capa
©Magnum photos
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garadinervi · 3 months
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Louis Aragon, Strophes pour se souvenir (1955), in Le Roman inachevé. Poème, Gallimard, Paris, 1956, pp. 208-209
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kvetchlandia · 4 years
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Julia Pirotte     Group of Jewish Women, Members of the FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans – main-d'œuvre immigrée - French Snipers and Partisans-Immigrant Labor) Armed Anti-fascist Resistance Group, Marching After the Liberation of the City, Marseille     1944
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justforbooks · 4 years
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Cécile Rol-Tanguy, one of the great figures of the French resistance.
By Robert Gildea
Cécile Rol-Tanguy, who has died aged 101, was one of the great figures of the French resistance. She came from a communist family and worked in tandem with her husband, Henri Rol-Tanguy, who led the irregular French forces in the Paris insurrection of August 1944. Long in his shadow, she came into her own as a veteran and voice of the resistance in the years after his death in 2002.
Her father, François Le Bihan, a Breton who had worked in Les Halles market in Paris, joined the navy, trained as a radio electrician and met his wife, Germaine Jaganet, while based at Royan in the south-west of France at the end of the first world war. Returning to Paris, he joined the French Communist party (PCF) as soon as it was founded in 1920.
Cécile, who was born in Royan, was brought up in an environment dedicated to international communism. Her family’s home sheltered political exiles from Italy, Germany, Hungary, Czechoslovakia and Yugoslavia, and as a girl Cécile joined the Jeunes Filles de France, set up by the PCF. In 1936, aged 17, she found a job as a shorthand typist in the engineers union of the Confédération Générale du Travail. There she met Henri Tanguy, a Breton like herself, who had been repeatedly sacked from car factories for fomenting strikes and now worked as a permanent official for the union.
Cécile and Henri were soon plunged into the maelstrom of what they saw as a war between fascism and communism. When the Spanish civil war broke out in 1936, Henri went to fight in the International Brigades while Cécile worked with the Aid for Spain Committee and wrote him letters as his “war godmother”. Henri claimed to be a revolutionary who would never marry, but they wed in 1939. When the second world war broke out Henri was sent to the front at Sarrebourg, then to a factory in the Pyrenees as a skilled worker.
Cécile’s father was arrested as a communist in 1940 and her first child, Françoise, died as a baby in the same year, just as the German army closed in on Paris. Instead of collapsing, she decided to resist. “I had nothing left,” she said in a 2012 interview. “My father had been arrested, I didn’t know where my husband was, and I had lost my little girl. What could hold me back?”
Henri became an underground communist resister, first for the Organisation Spéciale, then the Franc-Tireurs et Partisans (FTP). Cécile typed flyers and acted as his liaison agent, keeping the resistance network together and replacing those who were arrested.
Resistance was extremely dangerous. Those who fell into the hands of the Vichy or German authorities risked deportation or execution. Cécile’s father escaped after his arrest but was recaptured in 1941 and deported the following year to Auschwitz, where he died.
After two comrades were arrested in the autumn of 1942, Henri was sent away to the Poitiers area for six months. Cécile stayed in Paris with her mother, who, when necessary, cared for their two children, Hélène and Jean. Henri returned to Paris in the spring of 1943 and was appointed FTP chief in the Paris region, working with the Polish-Jewish resister Joseph Epstein. Cécile liaised between them and also with Boris Holban, the Romanian-Jewish leader of the Paris FTP-MOI, which mobilised communists of foreign origin. Epstein was arrested and executed on 11 April 1944.
In June 1944 Henri became Paris head of the Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), which brought together communist and non-communist irregulars. He adopted the nom de guerre of Rol after a comrade killed in Spain.
On 14 August 1944, Cécile took Henri’s machine gun from one part of Paris to another, avoiding German road blocks, while her mother took flyers in Jean’s pram and Hélène danced along the pavement. At dawn on 19 August the insurrection order signed by Henri was posted across Paris.
The liberation of Paris covered Henri in glory but General Charles de Gaulle was determined to reassert his own power and to prioritise the role of the Free French forces, which he had founded and which had fought outside France until they entered Paris under General Philippe Leclerc on 24 August 1944.
On 27 August, the day after he walked down the Champs-Élysées to rapturous crowds, De Gaulle invited 20 leaders of the internal resistance to the War Ministry. Each was tersely thanked before the general dismissed him with “Good. Next!” Cécile was the only woman present. “Personally, I did not find it very welcoming,” she recalled. “It was a very small reception, without even a glass of wine to finish with.”
The internal resistance was humiliated because it had a large communist contingent and because it detracted from De Gaulle’s personal glory. Henri continued in the army proper and fought his way to Germany, but he was then given a military desk job in Versailles.
Commemorations always celebrated the role of the Free French and of Leclerc in particular. On one occasion Cécile told the mayor of Paris, Jacques Chirac, that not giving her husband a seat in the front row of such commemorations was “an affront to history”.
In recent years Cécile enjoyed greater recognition. She became co-president of the Friends of the Spanish Republican Fighters, set up in 1996, of which her daughter Claire was general secretary. Frequently she gave talks in schools about the resistance, becoming the star turn after the death of Lucie Aubrac in 2007. In May 2014 she spoke at a conference to mark the 70th anniversary of the Liberation at the French Institute in London. She was made a Grand Officier de la Légion d’Honneur in 2014 and was awarded the Grande Croix de l’Ordre National du Mérite in 2017.
She is survived by her four children, Hélène, Jean, Claire and Francis.
• Cécile Rol-Tanguy, French resistance agent, born 10 April 1919; died 8 May 2020
© 2020 Guardian News
Daily inspiration. Discover more photos at http://justforbooks.tumblr.com
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aflashbak · 4 years
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Born on 10/3/1925 — Simone Segouin, French resistance fighter, military officer, pediatric nurse. Member, Francs-Tireurs et Partisans (1944) & at age 18, she captured 25 Nazis during the Fall of Chartres(WWII). https://www.instagram.com/p/CF507uLAkwd/?igshid=1kp8z7a829yka
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lepartidelamort · 3 months
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Missak Manouchian (né le 1er septembre 1906 à Adyaman, Arménie, alors sous la coupe de l’Empire ottoman), et sa femme, sont propulsés au Panthéon. Macron avait officialisé sa décision à l’occasion du 83e anniversaire de l’Appel du 18 juin l’an dernier, selon Jean-Pierre Sakoun, à l’origine du comité de soutien « Manouchian au Panthéon ». La panthéonisation a donc lieu aujourd’hui, 80 ans après l’exécution de la condamnation à la peine capitale, après les aveux des accusés concernant les dizaines d’opérations terroristes sanglantes dans Paris au long de l’année 1943.
Car le groupe Manouchian [1] était un groupe terroriste, aux ordres de l’Internationale bolchevique, appartenant aux FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre étrangère), eux-mêmes issus de la Main-d’œuvre immigrée (MOI) regroupant les travailleurs immigrés de la CGT (CGTU), structure mise en place par le Parti communiste français dans les années 1920 pour encadrer les très nombreux étrangers travaillant en France.
Et la résistance de Manouchian n’est effective qu’après l’invasion de l’URSS par l’Allemagne en juin 41. Dès lors, ces « résistants » communistes se battent pour l’URSS et non pour la France. Au cours des six premiers mois de l’année 1943, ces groupes FTP-MOI commirent 92 attentats. Puis près de trente opérations dans Paris, du mois d’août (quand Missak Manouchian devient commissaire militaire de l’ensemble des FTP-MOI de la région parisienne) à la mi-novembre 1943.
Sa capture par la police française (la BS2 – Brigade Spéciale, anticommuniste) et l’exécution des activistes qui composaient son groupe mirent momentanément fin à ce bain de sang de « l’armée du crime » et à l’engrenage de représailles que cela entraînait à l’encontre de la population française, par les autorités occupantes.
Rappelons que son épouse accusait un cadre du Parti communiste de l’avoir livré à la police allemande. Et le sort Manouchian et de ses camarades a en effet suscité, dans les années 1984-1985, une controverse : dans un documentaire du réalisateur Mosco Levi Boucault, intitulé par ironie Des « terroristes » à la retraite, un journaliste interrogé a accusé la direction clandestine du PCF d’avoir sacrifié voire « donné » aux Allemands le « groupe Manouchian », parce que ces résistants étaient étrangers et, dans leur grande majorité, juifs. On parlait, dans la France de ces années 80, de « l’affaire Manouchian », qui a fait la Une de la presse. Le journaliste Philippe Ganier-Raymond, auteur du livre L’Affiche rouge (1976) :
« À mon avis, avec un grand cynisme, la direction des FTP a choisi leur sacrifice, de les abandonner. Je n’irai pas jusqu’à dire, faute de preuve, que le Parti communiste les a cyniquement livrés à la Gestapo. »
Aujourd’hui Macron fait l’unanimité de la classe politicarde régimiste avec sa décision et son choix :
« Missak Manouchian porte une part de notre grandeur, il incarne les valeurs universelles. Il a défendu la République. Le sang versé pour la France a la même couleur pour tous ». (Emmanuel Macron) Le sénateur communiste Pierre Ouzoulias, dont le grand-père, Albert, fut le chef de Missak Manouchian dans la Résistance : « Pour nous, l’essentiel c’est que ce soit un étranger mort pour la France qui entre au Panthéon » Le patron du MoDem François Bayrou  : « Ça veut dire que les biens supérieurs, que nous avons défendus avec la Résistance, n’étaient pas que ceux de la France et des Français » Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau  : « Un message plein de sens. D’Estienne d’Orves à Manouchian, les combattants de la liberté étaient d’origine et de conviction différentes mais unis dans l’amour de La France ». Xavier Bertrand, président LR de la Région Hauts-de-France : « Une juste reconnaissance pour ceux qui se sont battus pour la France et sa liberté, par-delà les frontières ». Y compris de la Le Pen du Reniement national qui par la voix d’Aliot a affirmé que son parti avait toute sa place à la cérémonie : « Je pense qu’il faut y être. On n’a aucune raison de battre en retraite sur ces sujets-là. Aujourd’hui, la panthéonisation révèle le caractère sacré, finalement républicain, du personnage, et [elle] s’adresse à tous les Français, quelles que soient leur origine, leur condition ou leurs opinions. »
Le projet de l’envoyer au Panthéon, qui accueille déjà nombre d’ennemis de la France éternelle (René Cassin, Jean Monnet, Jean Moulin, Simone Veil, Jean Zay…) démontre encore que le combat qui continue aujourd’hui est bien celui des mêmes contre les mêmes.
La France aux Français !
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