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#gorges lumineuses
rickor-mortis · 1 year
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Living Room Music Room in Paris
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Example of a medium-sized open concept transitional living room with a marble floor and white walls, a music area, a standard fireplace, a stone fireplace, and no television.
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crystalgemzine · 1 year
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Wood Bedroom in Paris
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Bedroom - small transitional master bedroom idea with beige walls, a beige floor, and wood walls.
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elysium-poetry · 11 months
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Les frères de la côte
« Novembre s’immisce sur les pavés, entre les remparts comme une panthère avançant à pas de velours dans la jungle. Il n’y voit pas à dix mètres, il ne distingue que les lumières de la ville, quelques enseignes lumineuses ou l’éclairage jaune des bars qui se pose sur la route humide. Il n’y a pas un chat dans les rues, le silence règne mais est interrompu par le vent froid et puissant qui fait tanguer les bateaux dans le port, les haubans claquent dans un rythme effréné mais mélodieux sur les mâts. Cette mélodie fait partie des « bruits d’où il se sent chez lui ». Dès qu’il les entend, il se sent apaisé et il sait qu’il est près de ceux qu’il aime.
Parmi ces bruits, il y a le cri des goélands, la sonnerie du pont ocre rouge en acier qui s’ouvre pour libérer la frégate du port vers la baie, le fracas des vagues sur les remparts ou sur les vieux brises lames en bois. Il y aussi le chant du biniou, les voix graves qui s’entremêlent, les pintes qui s’entrechoquent et les rires à gorges déployées. Saint-Malo se pare de son léger manteau de brume et de bruine pour une longue saison et lui, il se réchauffe alors d’authenticité, de sincérité et de chaleur des amis malouins, des frères de la côte. »
Elysium
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plumedepoete · 1 year
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Nouvelle lune du 17 juillet 2023 en Cancer - Hélène Lebougault
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Tirage de la nouvelle lune du 17 juillet 2023 en Cancer :  RASSEMBLEMENT - CHANGEMENT - SUBTILITÉ - AMOUR UNIVERSEL Les cartes tirées : Phrase : Entourez-vous de personnes qui vous soulèvent, qui vous maintiennent debout, éveillés car oui, votre chemin est une vie d'éveil. Entourez-vous d'éveil. (Livre Espoir de Aurore Roegiers p220) Symboles : Les symboles sont le langage de l'univers de notre subconscient et de l'inconscient collectif. A mesure que vous avancez sur votre chemin de vie, chaque chose que vous remarquez est un signe que vous envoie votre être supérieur pour guérir, harmoniser et savourer votre vie. Vous avez la capacité de lire et de comprendre vos propres signes et symboles. C'est votre langage secret, votre sage guidance qui vous oriente à travers vos rêves et vos désirs. En le comprenant et en l'accueillant, ce que vous chuchote votre cœur devient plus distinct, et le message va vous parvenir sous différentes formes et de diverses manières qui peuvent vous surprendre. Cependant, vous allez reconnaître l'information qui vous est donnée grâce aux sensations qui s'éveillent alors en vous. Cela peut ressembler à des picotements, ou à une certitude que vous ne pouvez pas expliquer, ou au sentiment de savoir quelque chose que vous ne comprenez pas encore à ce moment-là... mais pourtant, cela a du sens pour vous (Fleur de vie de Denise Jarvie) De nouvelles personnes arrivent sur ton chemin : Envoyées par l' Univers, ces personnes sont en résonance avec ta vibration. Elles peuvent t'apporter de l'inspiration et de nouvelles idées, même si elles sont différentes de toi Fais appel à tes anges : Tes Anges sont là avec toi et ils ne demandent qu'à t'aider dans ton chemin. Laisse-les se charger de ce qui te préoccupe. Réjouis-toi de recevoir cette aide divine ! Surprise ! : La situation prend une tournure que tu n'avais pas anticipée. Ne cherche pas à savoir et lâche prise ! La vie aime te surprendre. Renard : subtilité (esprit animal de Frédéric Calendini) 14. L'amour universel : nourrir son soi et autrui, accepter, apprendre grâce à l'amour, rayon blanc nacré, rayon rose, chakra couronne, chakra du cœur, chakra de la gorge, les 4 éléments, nourriture, création, channeling, enfants, fondation, honneur, amour, gorge et glandes surrénales (l'oracle de guérison du cœur amérindien de Mélanie Ware) Conclusion : Cette nouvelle lune en Cancer (signe d'eau) nous invite à accueillir dans l'amour et la bienveillance toutes les émotions que toutes  ces énergies de changements provoquent dans nos cœurs et dans nos vies. Cette période d'introspection est essen'ciel afin de rester centré et aligné avec nous-mêmes, notre être divin et nos objectifs de vie. Cela nous permet d'accueillir les multiples changements et surprises que la vie nous propose. Cela nous aide également à faire preuve de discernement et de subtilité dans notre manière d'interagir avec nous-même, les autres et le monde. De plus, n'oublions pas que nous ne sommes pas seuls à vivre cette période de transition qui peut sembler chaotique. C'est pour cela qu'il est important de se rassembler, communiquer et de se soutenir pour maintenir les belles énergies d'amour universel, de joie et de paix sur terre et dans l'univers. Nous sommes également soutenues par la vie elle-même, les anges, les galactiques... qui nous envoient des signes, des symboles, des énergies lumineuses pour nous guider et nous aider sur notre chemin et vers le nouveau monde. OSONS INCARNER INDIVIDUELLEMENT ET COLLECTIVEMENT NOTRE DIVINITÉ ET LE CHANGEMENT QUE NOUS VOULONS VOIR DANS LE MONDE !!!
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catherine-geoffray · 1 year
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20–04–23 La salle de bain est immense et entièrement carrelée. C’est celle de ma tante qui vit au bord de la Sèvre Niortaise et que ses enfants ont placée dans une EHPAD parce qu’elle perdait la tête. La pièce lumineuse donne sur le jardin. Je me suis réfugiée là avec ma fille qui a besoin que je prenne soin d’elle. Je saisis dans une trousse abandonnée par ma tante, une brosse à cheveux noire dont le manche a été arraché. Calée au creux de ma paume, elle fera l’affaire quand je brosserai les longs cheveux de ma fille sous la douche. Un coin de la grande salle de bain, protégé par une cloison également carrelée, a été équipé il y a longtemps avec une série de bouches qui crachent leurs jets dans toutes les directions. Je n’aime pas ça. L’eau ne jaillit jamais à l’endroit où l’on s’attend ni à la bonne température. En deux secondes, votre tête est trempée quand vous n’aviez pourtant pas l’intention de vous mouiller les cheveux. Les joints des carrelages sont devenus orangés avec le temps, de crasse ou d’oxydation, et les carreaux blancs ont viré au crème et leurs tranches ont perdu leur émail. Je préfère me réfugier dans une cabine de douche, aménagée récemment dans un placard, qui dispose d’un unique pommeau muni d’une poignée suspendue à une crémaillère. Je retire mon soutien-gorge en dentelle de couleur chair et découvre une petite tache rouge foncé de sang séché. Sans doute un petit clou qui aura explosé sur mon sein. Je la frotte délicatement avec du savon jusqu’à sa disparition totale. Je rince ensuite le soutien-gorge sous la douche avec ma fille.
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ladentdelion · 2 years
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Anatomie de L-Drago
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Sur l’image ci-dessus, L-Drago possède une étrange “pierre” lumineuse au niveau du front (exclusive à l’anime pour Meteo L-Drago et L-Drago Destructor).
D’après la légende, la principale source du pouvoir du Dragon Chinois réside dans une grosse perle qu'il cache sous les replis de son menton ou dans sa gorge.
Mais la description ne correspond pas à la légende. Un oubli ?
Nous trouvons l’explication en Europe, non pas chez le Dragon Occidental, mais chez la Vouivre.
Les Vouivres sont des Dragons représentées avec une escarboucle sur le front. On l’appelle également : l’Œil Unique. C’est une gigantesque pierre précieuse.
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choses-dingen · 2 years
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Une petite cantate pour Christian Bobin
Inclassable poète, réfractaire à la modernité, Bobin était l'auteur d'une oeuvre lumineuse. Il meurt à 71 ans
Tristesse immense : Christian Bobin s'en est allé, à 71 ans. Il nous avait fixé rendez-vous, le 12 octobre dernier, afin de parler de ses deux dernières parutions. Le rendez-vous fut annulé, in extremis. Bobin était malade... Quelques jours avant, France Inter lui avait consacré deux heures fantastiques, où il avait choisi de s'entourer de trois invités, Arthur Teboul (Feu Chatertton), Clotilde Courau et Jean Chevalier. Il y faisait l'éloge de la lenteur, à rebours de l'époque : « Nous vivons sous la férule d'un dieu qui s'appelle le progrès, un dieu aveugle, qui ne fait qu'une seule chose : se précipiter, qui ne sait même plus pourquoi il se précipite et qui, voyant les dégâts qu'il cause, prétend guérir les maux qu'il cause lui-même. La lenteur est une merveille. »
  L'homme, autant que l'écrivain étaient d'exception. C'était un prince de la grâce. Une sorte de Christ littéraire, qui déplaisait aux pharisiens. D'aucuns le disaient mièvre. Il était mièvre comme du Mozart, du Prévert, du Trenet, du Vivaldi.   Le poète Guy Goffette disait de lui : « Il fait entrer une sorte d'innocence et de candeur dans un monde où le cynisme a du succès. » Hérétique à l'ère des ricaneurs, Bobin avançait en son tempo, grave et tout à la fois gai, indifférent aux diktats de la modernité, cloîtré en sa cabane de l'arrière-pays (il vivait au lieu-dit « Champ Vieux »), à deux pas de son Creusot natal.   En son écriture, pas de grosse artillerie, pas de walkyrie ni de récits de périples extraordinaires. Bobin était un voyageur immobile. « J'ai choisi de m'évader sur place, confiait-il en septembre à l'AFP. J'ai reçu des tas d'alliés : des hirondelles qui ont fait leur nid dans un couloir de ma maison, de pauvres fleurs qui cherchaient comme moi à s'évader et poussaient à travers les pavés disjoints du trottoir. J'ai préféré aller vers ce qui semble ignorer le passage du. temps : les fleurs, l'amour dans sa première timidité, l'attente, la beauté d'un visage, le silence, la longue durée... toutes ces choses que la vie moderne petit à petit commençait à nous enlever, à nous voler. »   Sans aligner un vers, sans cultiver la rime, il était pourtant poète. Un poète inclassable, un poète malgré lui, comme d'autres sont explorateurs, à leur insu. Après tout, écrivait-il, « les poèmes sont des pièges qu'on pose dans la forêt du langage et qu'on recouvre de silence. On vient de temps en temps les relever, voir si un ange s'est fait prendre ».
Le courage d'être gai Les ricaneurs l'ont décidément mal lu. L'écriture de Bobin relève de la spéléologie - épreuve de fond s'il en est. L'homme qui nous murmure voyageait à la verticale, toujours « de profundis ». Sa quête de grâce ne faisait pas l'économie de la gravité de l'existence. Ainsi en allait-il de son art poétique, que Bobin comparait à une expérience mystique. « J'attends d'un poème qu'il me tranche la gorge et me ressuscite », écrivait-il en 2017 dans Un Bruit de balançoire. Ainsi en allait-il de sa définition de la vie : « Un nouveau-né a devant lui une forêt en feu, qu'il lui faudra traverser pieds nus. »   La poétesse Lydie Dattas, qui partageait sa vie, avait trouvé les mots pour dissiper deux malentendus, s'agissant du « gentil » Bobin : « C'est une erreur de débutant de croire que pour être vrai il faut vénérer le désespoir. L'autre erreur serait d'imaginer que Bobin engrange les épiphanies lumineuses sans en payer le prix. S'il s'arrache chaque seconde à la mélancolie, ce n'est pas seulement parce qu'il craint son poison, c'est aussi par courage. Si la vie est terrible, il faut quelqu'un pour nous redonner du coeur. »   A sa façon, le courageux Bobin confirmait ces mots. Dans le dernier entretien qu'il accorda au Soir, il déclarait : « Pour être gai dans ce monde, il faut un courage presque impossible. »    Ce jour-là, en décembre 2017, Christian Bobin s'était raconté, chose inhabituelle quand on connaissait sa défiance par rapport aux entretiens dans la presse. Il y évoquait aussi les artistes qui l'avaient bouleversé, du temps de sa jeunesse, de Bach à Dreyer, en passant par Ravel, Bartok, Ronsard, Eluard, Balzaç, Dumas, Brassens...
Un merle dans la nuit Au fond, d'un livre à l'autre, Christian Bobin chantait. Il avait le chant solitaire et cristallin, du merle dans la nuit. Le parfum aussi, d'un arbre fruitier, gorgé de soleil et de pluie. Ses livres avaient beau se succéder, et tomber tels des pommes gourmandes dans le verger du langage, leur saveur demeurait intacte. En quelques mots, et autant de visions poétiques, tout était là, le décor était planté. On reconnaissait la si singulière musique de chambre de Christian Bobin, compositeur littéraire de petites cantates.   Ses livres se picoraient à la becquée. C'étaient des miettes d'éternité. Bobin, le contemplatif, n'était pas pour autant un écrivain religieux. Il connaissait le risque de pontifier, lui qui écrivait, encore : « J'ai un curé dans la gorge. Il faudrait que je tousse avant de parler. » Pour lui, la grâce n'était point affaire de conversion pieuse. C'était l'infiniment simple. L'enfance de l'art. Comme il disait, « les enfants sont les vrais moines : ils adorent l'invisible, dont ils perçoivent chaque respiration. Regarder attentivement chaque vivant qui titube, chaque escargot qui s'en va en carrosse à Versailles, c'est leur passion, leur voeu, leur ascèse. Et puis, ils renoncent. On dit qu'ils grandissent ».   Les éditions Gallimard venaient, au tout début de l'automne, de lui consacrer une édition exceptionnelle, Les Différentes régions du ciel, anthologie d'oeuvres choisies, dans la célèbre collection Quarto. Parmi elles, Le Très-Bas, son texte sur Saint-François d'Assise qui le fit connaître en 1992, La part manquante, La Plus que vive, La Nuit du coeur, L'Enchantement simple...   L'oeuvre de Bobin est une merveille. Elle ressemble à une clairière. Elle puise sa lumière magicienne des ténèbres de la forêt qui l'entoure. Si c'est un hymne à la vie, aussi limpide que le bruit d'un ruisseau, cet hymne fraternel est aussi habité par la connaissance des affres. D'une oeuvre à l'autre, Bobin tutoyait la mort. Evoquait ses chers disparus. Parfois même, il imaginait ses propres adieux. C'est ce qu'il fit en 2018, dans La Nuit du cœur : « Je mourrai au onzième siècle, pas avant, et que l'on dise de moi : c'était un idiot très profond, un architecte de souffle, un gars de l'abbatiale. » Par Nicolas Crousse
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« L’âme est devenue une espèce à protéger. » Christian Bobin Rencontre avec un passeur d’ âmes et de Vie…
Christian Bobin dans l'âme On parle de regards, de présences, d'âmes, de livres, d'angoisses, de peinture et de grâce. France Inter | Vendredi 4 octobre 2019
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« Sans être Provençal, il est vrai, la Provence m'a toujours semblé comme une sorte de patrie élue, et je ne connais pas de pays, hormis peut-être quelques gorges d'Espagne, qui me donnent plus de joie et plus de confiance.
Non que la Provence soit toute gaieté. Michelet avait surtout été frappé par son pathétique. Disons au moins, et sans romantisme, qu'on y rencontre à chaque pas le vrai décor de la stratégie ; la ligne sèche et lumineuse, le dépouillement sous le soleil. Disons que les cloîtres et les églises y sont d'une pureté hautaine qui déconcerte l'étranger ignorant, et que si l'on cherche en France un décor naturel pour Eschyle, je ne vois guère ailleurs que dans les rochers rouges d'Agay. Il y a un certain point de rigueur, de netteté, de dureté, qui en se rencontre qu'en Provence. Mais il y a aussi un bonheur tendre et humain qui ne se rencontre que là. »
Robert Brasillach
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poemesdujour · 3 years
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Sous un soir d’été, je suis revenu au théâtre comme on revient dans un pays que l’on ne connaît plus, ou si peu. Il y avait des visages connus, des silhouettes retrouvées comme d’un autre temps. Un petit magma de personnes s’était retrouvé, comme si cela avait toujours été ainsi. Tout d’un coup, il n’y avait plus de date, plus d’année. Il n’y avait plus que le seul temps qui vaille dans un théâtre : le temps présent. Dans l’odeur de l’herbe fraîche, il y avait des souvenirs dansant au vent. J’ai en tête le souvenir de périodes où le spectacle ponctuait les jours, où repartir avec les idées en l’air, la chaleur moite de la salle sur la peau et la sensation que tout ira bien était normal. Je me souviens du temps encore récent où l’on pouvait croire que cela ne serait qu’un souvenir. Alors, dans ces moments, le présent n’est jamais loin : il nous saisit à la gorge pour échapper à l’oubli. De tous côtés, il y a des saisons à venir, des corps à voir danser, des projecteurs à porter et des verres à boire au bar pour tenter désespérément de provoquer des interactions sociales. Parmi tous les sentiments d’échec que j’aime, celui de la sociabilité post-spectacle est celui que je chéris le plus ; et il me tarde de voir encore beaucoup de spectacles pour pouvoir toiser l’audience accoudé au bar, chardonnay à la main, puis quitter les lieux dans la nuit, superbe et flamboyant. Malgré tout, il y a la mélancolie nocturne que me renvoie tout soir de retour, quand le trajet est long. Les questions qui ponctuaient mes retours se sont succédées, selon les périodes. Parfois, je me suis demandé pourquoi je n’avais pas l’air aussi cool que tous les gens qui semblaient l’être dehors. Maintenant que je ne fais plus semblant, je suis déçu : je ne peux plus me la poser. Pourtant, celles qui me tiraillent dans ce retour si rapide à la surface sont plus sourdes, plus lentes : où étais-je passé, pendant tout ce temps — et peut-on vraiment oublier le lieu où l’on est né ? 🌟 3.07.21. Pensée à tous les copains du @collectiflaportee pour cette mise en corps lumineuse et crépusculaire d’Europe Connexion au @monforttheatre ! 🌟 #théâtre #spectacle #covid #poésie #poèmesducontrejour (à Monfort Théâtre) https://www.instagram.com/p/CQ35n-LBdWA/?utm_medium=tumblr
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lightsovermaloski · 3 years
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Partie I. H-8
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Warning/s: peur, sang, mort
Word count: ~4500 mots
« - C’est fou ça !
- De quoi tu parles, Aurora ?
- Je viens de recevoir un message de mon cousin. Un mec vient de le contacter sur Twitter, car ils étaient ensemble en maternelle. Il lui a même envoyé des photos ! C’est trop marrant ce genre d’histoire. J’aimerai tellement que ça m’arrive. T’imagines, toi, peut-être que quelque part… »
La fille aux cheveux d’or continua de parler, sans remarquer que son amie ne prêtait plus aucune attention à ce qu’elle lui disait. Les pensées de Nora ne cessaient de divaguer. Elle se sentait incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Bien qu’elle ne voulait plus y faire attention, son cerveau tournait en boucle sur ce rêve.
Et si cet Adrian existait réellement ?, se surprit-elle à penser. Quelle idiote. C’était inconcevable. Mais tout de même… La question n’arrêtait pas de faire un bout de chemin dans sa tête. Il paraît qu’il est impossible d’inventer des visages dans ses rêves. Mais ce n’est pas un visage que voyait la jeune fille, juste une silhouette.
Les silhouettes ont forcément des visages
Elle fut sortie de ces pensées par Aurora qui bondit. Nora perçut un léger bruit strident. Sûrement la sonnette, pensa-t-elle. À cet instant précis, Nora se mit à haïr son ouïe qui lui faisait défaut. Depuis ses 5 ans, la jeune fille était atteinte d'hypoacousie de l'oreille droite. Autrement dit, son oreille droite n'entendait plus aussi bien qu’avant - n’entendait plus en réalité. La jeune fille loupait les sons trop faibles ou trop aigus ou trop graves, et son oreille lui faisait parfois entendre des sons qui n'existaient pas, comme des légers sifflotements.
Aurora se dirigea vers la porte. Elle sautillait. Si elle était bien attachée à quelque chose, c’était bien à ces soirées d’été avec sa bande. Nora devait bien avouer qu’elle n’échangerait pour rien au monde ces moments. Sa maison, à la peinture rouge, était au bord de la rivière d’Akerselva. Siroter une bière sur sa terrasse, avec ses copains, tout en profitant des dernières lueurs, quelque peu glaciales, du soleil laisserait une trace indélébile dans la mémoire de la petite rousse. Oslo n’était pas Hawaï, mais c’était déjà bien suffisant.
« - Nora ?, hurla la blonde pour que son amie l'entende. Viens voir. Ça a sonné, j’en suis certaine. Pourtant, il n'y a personne.
La porte était effectivement grande ouverte, mais personne n’était à son embrasure. Une légère inquiétude picota Nora. Le vent frais souleva légèrement ses cheveux. Le quartier était calme. Valma, le labrador des voisins d’en face, était sagement allongée sur le porche. Elle n’aboyait pas, mais remuait la queue.
- Ce n’est rien, sûrement juste les petits Olsen qui font une blague », tenta de se rassurer Nora.
Aurora commença à fermer la porte. Sans crier gare, un homme surgit devant la porte en hurlant. Son visage était recouvert d’une cagoule. Le cœur de Nora fit un bond dans sa poitrine, et l’angoisse qu’elle ressentait depuis ce matin-là s’amplifia. Aurora hurla, et tenta de claquer la porte. Un pied l’en empêcha. Ilan sortit de sa cachette. Il ne pouvait pas s’arrêter de rire. Son visage était rouge, aucun son ne sortait de sa bouche. Comme à chaque fou rire qu’il avait, il se tenait fermement le ventre.
L’inconnu retira son masque, dans un éclat enfantin.
« Bordel, Elias, je vais te tuer ! », cria Aurora.
Amusé par l’air mécontent d’Aurora, Elias se mit à l’imiter. « Maman, j’ai eu peur ! ». Ilan, qui avait commencé à se calmer, se remit à rire de plus belle, tenant toujours fermement son ventre.
Aurora grommela quelque chose comme « Vous êtes des gros crétins » et s’engouffra dans la maison lumineuse. Elias la suivit de très près.
Ilan essuya une larme provoquée par son fou rire. Il renifla bruyamment, un sourire amusé plaqué sur son visage, et ramassa le sac qu’il avait posé à terre. Les bières s’entrechoquèrent quand il prit Nora dans ses bras.
« - Comment ça va ? Tu m’as raccroché au nez ce matin. Déjà qu'on ne se voit plus beaucoup...
Ilan était parti à Bergen, étudier le sport dans une Høgskolen - haute école. Bergen était à environ 7h de route d'Oslo. Mais le jeune homme ne manquait pas de rentrer à chaques vacances. Sa famille et lui habitaient dans une petite maison jaune, dans le même quartier que Nora. Inséparables depuis l'enfance, cela faisait trois ans qu'ils s'appelaient régulièrement en FaceTime et dès que le grand châtain rentrait, ils se retrouvaient toujours fourrés ensemble.
Nora esquissa un léger sourire.
- Ça va. Juste un peu… Fatiguée.
Le grand gaillard toisa son hôte.
- Fatiguée ? C’est ce rêve encore ?
- Oui… ». Nora soupira. Ses yeux regardaient la route. Cherchait-elle Adrian du regard ? Rien n’était moins sûr. Son regard se replanta rapidement dans celui de son ami. « J’ai l’impression que c’est… Réel. Vraiment réel. Cette silhouette, cet Adrian… c’est comme si ça m’était familier. »
Le vent fit bouger légèrement les feuilles des arbres plantés dans la rue dans un petit crissement que Nora sentit à travers la caresse glaciale du souffle.
Ilan ne répondit rien. Il fit cette mimique avec son visage qui signifiait qu’il ne savait pas quoi dire. Ils rentrèrent rejoindre Aurora et Elias.
Nora prit soin de fermer la porte à clé. Réflexe assez étrange, elle qui disait toujours que le quartier était sûr et que rien ne pourrait arriver. Elle avait, au contraire, pour habitude de ne jamais fermer la porte - ce qui pouvait agacer son père et son petit frère, mais elle n’y prêtait jamais attention. Ce soir-là, elle laissa même les clés enfoncées dans la porte. Ne sait-on jamais, songea-t-elle. Comme si un danger imminent pouvait pénétrer dans la maison. Personne n’avait remarqué ce geste, mais si quelqu’un l’avait vu, il aurait compris à quel point Nora était angoissée. D’une nature très sereine, si elle montrait des signes de stress, c’est que la situation n’augurait rien de bon. Mais personne n’y fit attention, et personne ne pouvait se douter du danger qui flottait dans l’air.
La petite troupe s’installa sur la terrasse en bois au bord de la rivière. Elias décapsula quatre bières. Chacun entrechoqua la sienne avec celle des autres. Ils prirent tous une gorgée.
« Ça vous dit une soirée film d’horreur ce soir ? Je suis d’humeur. Il y a un nouveau court métrage terrifiant, à ce qu’il paraît, qui vient de sortir », demanda soudainement Elias.
Aurora protesta. Nous étions en plein mois de juillet, ce n’était pas Halloween, il était donc hors de question de regarder des films qui font peur. Après un débat acharné de quelques minutes, elle céda. Mais un seul film, avait-elle tout de suite ajouté.
Nora se leva et mit deux pizzas au four. Elle sortit des chips du placard de la cuisine et retourna les poser sur la petite table dehors. Ilan se jeta dessus. Les chips aux oignons, c’était son pêché mignon.
Tous les quatre restèrent dehors un moment, oscillant entre discussions et jeux de cartes. Les deux pizzas avaient été englouties, et il ne restait que des miettes des chips. Quelques cadavres de bière jonchaient la table. Elias n’en n’avait bu qu’une. Il détestait boire, car il ne savait jamais quand il comptait reprendre le volant de sa voiture bleue de sport. Et il voulait toujours être prêt à le faire. C'était sans compter les fois où il buvait à s'en brûler la gorge et se retrouvait à appeler un taxi pour rentrer.
Le vent finit par se lever, et les adolescents rentrèrent à l’intérieur. Ils se préparaient pour leur soirée d’horreur. Les deux filles s’étaient enroulées dans des plaids, prêtes à se cacher les yeux si le film devenait trop gore. Aurora s’était collée à Elias. Elle espérait que le garçon la prendrait dans ses bras si elle avait trop peur - elle ne se doutait pas que cela le ferait mourir de rire. Nora, elle, avait collé sa tête contre l’épaule d’Ilan, mais comptait bien ne regarder le film qu’un minimum - suivre suffisamment pour comprendre, mais ne pas regarder les scènes trop choquantes pour éviter d’être traumatisée. Pour mener cette technique à bien, elle avait sorti son téléphone et scrollait continuellement Twitter.
Aurora, emmitouflée dans deux plaids, sortit le bout de son nez lorsque le générique se mit à défiler.
« - C’était terrifiant.
- Ce ne sont que des lapins tueurs, Aurora, rien de bien méchant ». L’audace de la voix d’Elias déplut à Aurora qui se jeta sur lui. Le grand brun ne mit pas longtemps avant de l’immobiliser et de la chatouiller. Tous deux avaient fini au sol. Aurora riait tellement fort que ce fut le seul son qui raisonna dans la maison pendant quelques instants.
Nora s’était redressée et lâcha son téléphone pour la première fois depuis le début du film. Elle rejeta les plaids par terre et but un verre d’eau d’une seule traite. La peur donnait soif à la jeune fille, c’était étrange, mais elle s’était habituée à cette sensation depuis sa plus tendre enfance.
Un bruit sourd retentit. Ilan distingua chez Nora une vague de panique, qui ne parvient pas à identifier l’origine de cette nuisance. Il mit sa main sur son épaule, et tenta de la rassurer.
« Hé, ne t’inquiète pas Nora. C’est sûrement de l’orage. » Celle-ci fronça les sourcils, en signe d’interrogation. De l’orage ? Cela faisait bien des années qu’il n’y avait pas eu à Oslo. Certes, le temps n’y avait jamais été très joyeux, mais l’orage était un événement largement exceptionnel.
L’inquiétude de Nora grandit à l’intérieur de son corps. Un frisson parcourut le sommet de son crâne jusqu’à ses orteils. L’angoisse lui prit à la gorge. Elle se sentait coincée. Et elle ne savait pas pourquoi. Ilan ressentit son trouble.
« Tu es certaine que tout va bien ? », murmura-t-il, espérant ne pas trop attirer l’attention des deux autres. Elias et Aurora étaient adorables, mais jamais très compatissants. Surtout Elias. Et surtout s’il s’agissait de Nora.
La petite rousse se contenta de hocher la tête. Elle n’avait pas la force d’entamer cette conversation. Mais Ilan en décida autrement. « C’est le rêve, c’est ça ? ».
Les yeux dans le vide, Nora revit encore la scène. Cette silhouette, cette voix… Adrian. Adrian. ADRIAN ! Elle déglutit. Les larmes lui montèrent aux yeux.
Avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, la maison fut plongée dans le noir. Elle sursauta violemment, et entendit Aurora crier. Elias éclata d’un rire assez hystérique. « C’est le courant qui a sauté, mon pote ! ».
Nora soupira. L’orage, le courant qui saute… tout ça ne disait rien de bon à la jeune femme. Machinalement, elle activa la lampe torche de son téléphone. Très vite suivie pas tout le monde. Elle se leva et sortit du salon. Elle voulait se diriger vers la cuisine, pour attraper des lampes torches - qui étaient rangées dans les tiroirs, à côté du frigo. Mais pour rejoindre cette pièce, il fallait traverser le couloir.
Le couloir semblait long, infiniment long. Il était glacial et sombre. La lumière de son téléphone ne permettait pas de distinguer la porte de la cuisine. Elle hésita un long moment puis fit un pas. Quelque chose l’attendait à la fin du couloir, mais cette dernière ne savait pas quoi - ou plutôt qui. L’ambiance était devenue pesante, et Nora avait l’impression de suffoquer. Un éclair illumina le couloir. Derrière la baie vitrée de la cuisine, celle-ci jura voir une silhouette.
Une silhouette.
Elle poussa un cri étouffé et se cogna dans quelque chose. « Ilan, bordel, tu m’as fait peur ! ». Le jeune homme parut surpris que la jeune fille s’adresse à lui de cette manière.
« - Désolé, ce n’était pas mon intention. - Viens avec moi dans la cuisine, s’il te plaît », supplia Nora. Le ton de cette dernière inquiéta un peu plus Ilan. De quoi pouvait-elle bien avoir peur ?, se demanda le garçon. Mais il se dit que c’était sûrement l’orage.
Ilan passa devant Nora, et s’avança vers la cuisine. La jeune fille resta sur place quelques instants, persuadée de le voir disparaître dans un cri d’effroi, engloutit par la silhouette. Mais rien de tel ne se produisit. Le garçon arriva tranquillement à la cuisine, et sortit une des lampes torches. Il éclaira la pièce, laissant entrevoir une cuisine déserte. Il se retourna vers la jeune fille, en se demandant pourquoi elle ne le suivait pas. Il en était certain maintenant, quelque chose n’allait pas. Nora se décida finalement à le rejoindre, la boule au ventre. Elle se dépêcha d’attraper des lampes torches à son tour et retourna aussi vite que possible au salon, tout en surveillant qu’Ilan suivait ses traces.
Chacun des adolescents prit une lampe torche. Nora, prévoyante, en déposa deux autres sur la petite table basse beige. Elle se rassit sur le canapé, vite rejointe par Ilan. Ce dernier la fixait avec de grands yeux, essayant de décrypter son visage. Qu’est-ce qui pouvait lui faire aussi peur ? Ce n’était pas l’orage qu’elle craignait, c’était quelque chose d’autre. Mais il ne parvint pas à déterminer cette autre chose. La voir dans cet état ne le rassurait pas. Nora n’est pas du genre à flipper pour rien, ne cessait de lui répéter son esprit. Mais il faisait de son mieux pour chasser cette pensée négative et profiter de la soirée.
Elias et Aurora étaient assis par terre, l’une en tailleur et l’autre affalé contre le meuble télé. Ils discutaient tranquillement. Puis Aurora reçut un message, et se désintéressa de ce que racontait Elias. Ce dernier eut une idée.
« - Je peux vous raconter un truc ?, son ton n’annonçait rien de bon.
- Un truc ?, questionna Ilan. Ce dernier savait reconnaître quand son meilleur ami allait faire une connerie, et il en était persuadé, c’était ce qui allait arriver. Elias se contenta de hocher la tête, un sourire étrange plaqué sur le visage.
- Une petite légende qui court en ce moment sur le complexe de Cecile Bombeek. »
Cecile Bombeek était un endroit situé à quelques kilomètres d’Oslo. Il regroupait plusieurs bâtiments : une ancienne école pour garçons, et un asile psychiatrique aux méthodes douteuses. Nora avait toujours trouvé stupide d'avoir deux lieux aussi différents aussi proches l'un de l'autre. Une dernière bâtisse, assez imposante, était également présente sur le site, mais il était impossible de dire à quoi elle servait exactement.
Elias prit sa lampe torche et la faisait vaciller autour de son visage. Les ombres formées mirent en valeur ses traits durs. Son allure prit une tournure terrifiante.
Ilan fixait Nora. Elle regardait Elias avec un air étrange. Il ne sut le décrire. Il se décida à tapoter l’épaule de la jeune fille, perdue dans ses pensées, qui sursauta. « Partante pour la légende ? ». Elle hocha lentement la tête, sans détourner ses yeux de la silhouette, inquiétante, de celui qui s’apprêtait à bouleverser l’existence des trois autres.
« - C’est l’histoire de ce gars, Jonas. C'est mon cousin qui m'en a parlé. ». Elias prit une voix rauque terrifiante. Instinctivement, Nora se rapprocha d’Ilan, cherchant du réconfort face à son angoisse grandissante. Angoisse qui n’allait sûrement pas s’arranger avec cette foutue légende. « C'était un garçon solitaire et très renfermé sur lui-même. Sa situation familiale était terrible. Son père frappait sa mère comme si c’était un punching-ball. Un soir, son vieux était complètement saoul. Il avait frappé sa mère tellement fort qu’elle gisait au sol, incapable de se relever. Jonas est devenu fou de voir sa mère dans cet état. Il a attendu que son père s’endorme devant la télé, des tâches de bières sur le marcel, une odeur dégoutante de cigarette dans l’air. Jonas s’est muni d’un grand couteau de cuisine et l’a poignardé de 70 coups de couteau. Plus rien ne l’arrêtait. Il avait 20 ans. »
Elias fit une petite pause, laissant le suspens flâner dans l’air. Nora était captivée par les paroles du jeune garçon. Elle était terrifiée. L’histoire lui semblait tellement familière. Elle voulait en savoir plus.
« - Il a tout de suite été interné à l’asile Cecile Bombeek. Pendant cinq ans, il n’a pas fait parler de lui. Sage comme une image. Mais, durant toute cette période, il était traité comme un moins que rien. Les médecins de l’époque avaient des pratiques plus que douteuses. Ils se servaient du pauvre Jonas comme d’un cobaye : choc électrique, opérations diverses et j’en passe. Jonas répertoriait tout dans un carnet. Le soir du massacre, il a caché ce carnet dans un des casiers de l’école Cecile Bombeek. Il ne voulait que personne ne puisse mettre la main dessus. »
Nora prit une grande respiration. Elle sentait son cœur lourd. C’était comme si ce dernier était écrasé par un camion. L’angoisse continuait de prendre le dessus sur le reste de ces sentiments. Et elle n’aimait pas cette sensation.
« - Un soir, en juillet, il a donc pété un plomb. Une méchante remarque de trop, un coup de ciseaux de trop. Il a réussi à s’échapper de l’asile, non sans faire de victimes. Plusieurs infirmières ont succombé à des coups de poings. Un médecin a fait une crise cardiaque en le voyant tabasser l’une de ses employées. En sortant, il s’est muni d’une hache. À l’époque, il y avait d’énorme hache près des extincteurs pour pouvoir en briser la vitre en cas d’incendie. Sans réfléchir, il se dirige vers l’école juste à côté. D’ailleurs, si vous voulez mon avis, il faut être stupide pour avoir construit une école près d’un asile mais bon. Le gardien de nuit, Tobias, tente de stopper la course folle du garçon. Mais ce dernier lui défonce le crâne avec la hache. Le veilleur décède sur le coup. Jonas monte les étages et rentre dans différentes chambres. Poussé dans son délire, il tue douze d’entre eux. Heureusement, c’était un soir d’été. La plupart des enfants était rentrée chez eux. Seuls restaient ceux qui ne pouvaient pas rentrer ou ceux qui n’avaient pas de famille. Certaines enfants ont tenté de fuir en voyant leur camarade tomber comme des mouches. Mais Jonas ne leur en a pas laissé la chance. Le jeune garçon s’est ensuite dirigé vers l’infirmerie. La pauvre infirmière de garde ne se doutait pas le moins du monde de ce qu’il se passait. Elle était occupée à changer de disques. Elle n’a même pas entendu Jonas arriver derrière elle. Il l’a abattu d’un simple coup de hache dans le crâne. Certaines racontent qu’elle a été coupée en deux. Le jeune fou s’enferme ensuite dans la salle de bain commune. Ses mains pleines de sang, il réalise ce qu’il vient de faire. Il réalisé qu’il vient d’ôter la vie à douze enfants, sept infirmières, un homme et un médecin indirectement. Il réalise qu’il est un monstre et se tranche la gorge. Son fantôme est coincé dans l’enceinte de Cecile Bombeek. Condamné à vivre avec ceux qui l’ont torturé et ceux qu’il a lui-même tué. Au fil des années, son fantôme serait devenu assoiffé de revanche. Il serait rempli de rancœur et de haine. Et pour évacuer tous ces sentiments, il tuerait et torturait tous ceux qui oseraient pénétrer dans l’enceinte de Cecile Bombeek. »
Cette histoire terrorisait Nora. Ce n’est qu’une histoire, juste une histoire, tentait-elle de se convaincre. Son corps entier tremblait comme une feuille.
Elias reprit le fil de son monologue. Sa voix était plus terrifiante que jamais, et les ombres vacillaient dangereusement autour de son visage. « Mais, pour déclencher cet amas de haine, il faut jouer au jeu maudit. Rien de plus simple : il faut aller dans la salle de bain commune. Trouver le miroir devant lequel Jonas s’est tranché la gorge. Ensuite, en fixant ton reflet, il faut prononcer trois fois le nom de Jonas. »
Le jeune brun fit, à nouveau, une pause dans son récit. Le temps semblait interminable. « Jonas, Jonas, Jonas…. », fit-il d’une voix à glacer le sang.
Jonas, Jonas, Jonas
« - Tu me fous la trouille, Elias, arrête…, supplia Aurora.
- Ce n’est pas fini, ma belle. Après avoir susurré son nom, il faut fermer les yeux pendant 10 secondes. Vous imaginez comme 10 secondes doivent sembler durer une éternité dans ce moment-là… Et là, sans un bruit, Jonas apparaît derrière toi. Si ton regard croise le sien, tu es foutu. Puis, la silhouette disparaît lentement. Tu te dis qu’il te reste un dernier espoir de t’enfuir. Alors, tu cours, cherchant une sortie. En vain. Tu es prisonnier de l’école. Et quand tu t’y attendra le moins, Jonas viendra et te tuera dans d’atroces souffrances. Du moins, c’est le destin de ceux qui ont joué. Et les poules mouillées qui se dégonflent au dernier moment et ne jouent pas, ils sont condamnés à errer dans Cecile Bombeek. Prisonniers de Jonas et de toutes ces folies. »
Aurora frissonna. Elle sentit la peur la gagner. Se doutait-elle que son amie était dans le même état - voir pire ?
« Sympa. Enfin, c’est qu’une légende stupide », soupira Ilan.
Le regard d’Elias s’assombrit. Ses yeux noirs lancèrent presque des éclairs.
« C’est parce que tu n’as pas entendu la suite. » Elias se tut quelques instants, voulant laisser un peu de suspens. « Depuis quelques mois, de nombreuses personnes se sont rendus à l’école. Aucune n’est revenue. Pas plus tard qu’il y a une semaine, un gars s’y est rendu avec ses potes. Personne ne les a revu depuis. C’est passé aux infos. Je crois qu’il s’appelait Adrian ou un truc dans le genre ».
Nora écarquilla les yeux. Sa tête se mit à tourner et elle dût se contrôler pour ne pas vomir dans le salon.
Adrian. C’était le nom de la silhouette. Ça n’a sûrement rien à voir, pensa Nora. Mais cette dernière sentit le regard appuyé d’Ilan sur elle. Lui aussi avait tilté. Lui aussi avait reconnu le nom de la silhouette. Et il ressentit le besoin d’aller vérifier par lui-même. D’aller voir si cette légende est réelle, si cet Adrian est le même Adrian qui hante les rêves de son amie.
« - C’est des conneries. Je ne suis pas sûr d’y croire, il faudrait vérifier par nous-même.
Elias afficha un petit sourire presque pervers.
- Genre aller à l’école et faire le jeu ou un truc comme ça ?
- L'orage s'est calmé, il fait de nouveau beau…Pourquoi ne pas y aller…
- C’est HORS DE QUESTION ! ». Le cri d’Aurora retentit dans toute la maison, et même peut-être dans tout le quartier. Le salon devint, d’un coup, silencieux. Elias et Ilan échangèrent un regard. Sans un mot, les deux garçons comprirent qu’ils étaient sur la même longueur d’onde : il fallait aller à Cecile Bombeek. Tous les deux se sentaient attirés par l’endroit, comme appelés par une force inexplicable. - par une silhouette.
Elias posa sa main sur celle d’Aurora dans un geste tendre et rassurant. Le jeune homme était bien décidé à aller mettre son nez à Cecile Bombeek, et d’une manière ou d’une autre, Aurora serait de la partie. Il voulait quelque chose, il l’avait. Et c’était tout.
« Ne t’en fais pas, Aurora. Ce n’est qu’une légende débile. On ne risque rien, je te le promets. » Elias se mit à chuchoter dans son oreille. Finalement, elle hocha la tête doucement, et le brun afficha un sourire satisfait.
« - Tu es d’accord, Nora ? », demanda Ilan. La jeune fille hésita un moment avant de répondre. Ses amis avaient les yeux braqués sur elle. Tous attendaient qu’elle dise oui. Allait-elle seulement accepter ? Une partie d’elle cirait oui. La vie est faite de coïncidences, ce n’est rien, disait-elle. L’autre partie était angoissée, en alerte et refusait de quitter son salon si chaleureux. Une dernière voix se mêlait au chaos qui régnait à l’intérieur de son crâne. Elle semblait lui dire de venir, qu’on l’attendait. La silhouette, Adrian ?
Ils t’attendent, ils t’attendent
D’un mouvement impulsif, Nora accepta de se rendre à Cecile Bombeek. Idiote ! lui hurla une voix dans sa tête. Elle choisit de l’ignorer, elle et les autres voix, et de suivre ses ami.e.s. Après tout, que pouvait-il lui arriver de si terrible en compagnie de deux ceintures noires de karaté ? Rien.
« Enfin, si quelque chose tourne mal, Elias, ce sera entièrement de ta faute ! », ajouta Nora, sur un ton taquin - elle savait pourtant que c’était bien la vérité. Cela va mal tourner, mais Elias ne sera sûrement pas le seul responsable, pensa Nora. Il avait été assez débile pour parler de l’histoire, mais Ilan s’était montré tout aussi con, et les deux jeunes filles n’étaient pas totalement innocentes, non plus. Elles pouvaient toujours refuser. Ce n’était pas un flingue collé sur leur tempe qui leur avait fait accepter. Mais c’était toujours plus simple de rejeter la faute sur les autres quand les choses virent au noir.
Elias émit un léger rire. « Ne t’en fais pas, Nora. C’est vrai, quoi, à part notre temps, on ne perd rien à jouer au jeu maudit. Ce n’est pas comme si on allait mourir ! ». Après avoir prononcé ces quelques mots, il partit en fou rire. Il se leva, et se dirigea vers le garage.
Mourir dans d’atroces souffrances
Nora mit sa peur de côté. Elle tentait de se rationaliser. Elle décida d’envoyer un sms à son père. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète s’il rentrait et trouvait la maison sans courant et sans sa fille. Celle-ci prit soin de prendre les lampes torches et vérifia que la batterie de son téléphone était chargée. 80 %. Elle décida que ce n’était pas assez, et fila chercher une batterie externe, qu'elle glissa dans la poche de son jean. En passant devant le miroir, elle réalisa qu’elle ne portait qu’un simple tee-shirt à manches longues. Elle remonta les escaliers et enfila un sweat. Elle en prit un autre pour Aurora - elle n’était pas sûre que son amie avait pensé à en prendre un en venant. La jeune fille décida de prendre, également, une bouteille d’eau. J’aurais sûrement soif, pensa-t-elle, se préparant à vivre les heures les plus terribles de sa vie. Nora avait l’impression de partir en expédition funeste.
Elle enfila son sweat et en profita pour y glisser les lampes torches et sa batterie externe, laissant sa bouteille d'eau trônant devant le miroir. Elle sourit à l'allure de kangourou que cela lui donnait. Sourire qui s'effaça rapidement.
D’un pas qui se voulait assuré, mais l’on voyait à des kilomètres qu’il tremblait, Nora rejoignit à son tour le garage où se trouvait la voiture d’Elias. Il mettait toujours son bolide - comme il appelait - à l’intérieur pour ne pas que quelqu’un puisse l’abîmer dehors.
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somethingintheabyss · 4 years
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UN JOUR DE PLUIE.
06H30.
Une lumière faiblarde filtre au travers des grands rideaux de lin beige. Le clapotis de la pluie sur les carreaux, me tire doucement de mes rêveries. L'odeur de la pluie et de l'herbe humide pénètrent timidement dans la pièce, parvenant à mes narines. Je m'étire longuement dans le lit. La couverture recouvre la totalité de mon visage. Seuls, mes bras en plein effort et ma chevelure en désordre peuvent attester de ma présence sous les draps. Un petit bâillement de satisfaction s'échappe d'entre mes lèvres. J'aime les jours de pluie. Je les chérie, je l'ai étreint. Ils sont synonymes de bonheur, douceur et inspiration. Le réveil se déclenche, laissant la musique envahir mon refuge.
Après des nombreux étirements, je me redresse doucement dans le lit. Les jambes ramenées contre le buste, bras les entourant. Je reste là un moment, les yeux clos. Profitant de ce moment de liesse. Quant je les ouvre à nouveaux, il se pose sur mon bazar organisé. Mes livres, constituants d'immenses piles au quatre coin de ma chambre. Sur le rebord de ma s'entasse une jolie collection de plantes vertes, des photos et des petites bougies. A la droite de mon lit, mon chevalet sur lequel trône mon essaie peu concluant mais original de la veille. J'aime cet endroit. Les petites guirlandes lumineuses, les images accrochées au mur collectées à droite et à gauche dans divers bouquins et magasins.
Je me décide enfin à sortir du lit, stoppant le réveil. Le silence envahie la pièce. Assise au bord de celui-ci je prends quelques secondes avant de me lever. L'orage gronde faiblement au dehors, lointain. Il semble hésiter à venir survoler la ville. Je passe un pull tout doux et chaud par dessus mon haut de pyjamas. Puis, je prends la direction de la cuisine, bien décidée à me faire couler un café, traversant le dédale de gribouillages et de crayons de couleur jetés au sol. J'aime ce désordre, j'aime mon foutoir.
La cuisine est minuscule mais je m'y sens bien. Juste ce qu'il faut pour cuisiner et une petite table collée au bord de la fenêtre pour pouvoir admirer la vue à chaque instant. Je prépare le cafetière italienne. Après quelques minutes, un sifflement significatif se fait entendre. J'attrape une tasse et me sert. La délicieuse odeur du café m'appelle.
J'attrape un petit croissant, mon café et m'en vais prendre place à table.
Je me recroqueville sur la chaise, je me blottis. Mon café entre mes mains, je souffle sur celui-ci pour diminuer sa chaleur. C'est si bon de ne rien faire. La pluie est belle à voir. Les gouttes s'écoulent lentement sur la fenêtre, dessinant, de vastes sillons d'eau. De temps à autres, au loin, je devine la silhouette lumineuse d'un éclaire. Le ciel gris se teinte l'espace d'un instant. Le son, quant à lui, est toujours étouffé.
Au delà de mon petit coin de paradis, s'étend le monde. Il est si vaste, étendu. La ville n'est pas mon endroit préféré. Ces buildings immenses, de métal et de béton, aux vitres qui reflètent inlassablement les rayons du soleil. Ce brouhaha permanent qui se fait entendre à chaque coin de rues. Les humains, qui déambulent, portable vissé dans la main, qui parlent fort, qui se moquent des autres, qui ne prennent plus le temps de s'émerveiller. Quant je regarde par la fenêtre, moi, je regarde bien plus loin, au delà de ces géants d'acier et de verres, au delà des antennes et câbles électriques. Je fixe mon regard sur la montage et ses forêts. Je m'imagine gambadant sur les sentiers aux courbes sinueuses, bordés de champignons et de fleurs de toutes sortent. J'écoute le bruissement de la brise dans la cime des sapins. J'admire le ballets des écureuils au dessus de ma tête qui virevoltent de branches en branches avec une facilité déconcertante. Je m'enivre de cette odeur de sous-bois, de fraises sauvages et des boutons d'or. Je pourrais me reposer au creux d'une clairière, sur un tapis de jacinthe, ma peau se réchaufferait à la lumière. Je serais bien. Je serais loin de tous, dans un endroit où la beauté de la nature est reine, souveraine. Dans un lieu qui respire la vie. Ou se perdent nos soucis. Je pourrais rester là, des heures durant, laissant filer le temps, les impératifs, profitant du moment.
Mais je suis là, le tic-tac de la pendule me ramène à la réalité. Mon café est froid. Ce n'est pas grave. Ce n'est que futilité. Je le bois tranquillement. L'arôme des grains glisse le long de ma gorge, je me délecte. Il est fort, intense. L'orage est enfin au dessus de al ville. Le paysage s'est assombri. Le ciel est devenu noir. Un encrier semble s'être déversé entre les nuages. Les éclaires illuminent la ville et la montage. Ce paysage m'interpelle, il m'inspire. Posé dans un coin de la table, un carnet et des morceaux de fusain. Je m'en empare et décide de croquer ce visage si particulier que l'univers expose à mon regard.
Ce satisfaire des petites choses. S'émerveiller de tous ce qui m'entoure. Il est temps de s’ouvrir, de rêver, d'aimer, de voyager, d'apprendre et de partager.
Tout autour de nous se cachent des merveilles que nous ne soupçonnons pas. Cet orage, ce paysage tortueux, c'est mon cadeau du jour, c'est moment instant de merveille, de bonheur. C'est un instant unique. Il faut le chérir, le garder bien précieusement dans sa mémoire. Alors, il est temps d'en profiter.
Au faite, je vous ai dis que j'adore les jours de pluie...?
-SOMETHINGINTHEABYSS
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ggof19 · 5 years
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Au Commencement : #MesVignettesPréférées 
No U-Turn, c’est un récit qui est devenu tentaculaire. Par peur de me perdre, j’ai décidé de mettre le passé en image. C’était une façon aussi de voir comment mon écriture était reçue. Sans avoir beaucoup de succès, j’ai malgré tout tissé des liens qui se sont avérés suffisants pour me porter et me donner l’envie d’en raconter plus, reculant toujours le moment de sortir le cœur du récit. Mais je ne pouvais pas procéder autrement. Jouer mes personnages au sein du jeu, leur faire donner la réplique, c’est ce qui me permet de les construire. Donc oui, je trouve le temps long, mais je ne regrette rien. Et puis je progresse, aussi, même si j’ai l’impression que j’aurai toujours envie de tout réécrire. C’est très bizarre cette sensation. Ce qui me rassure, c’est qu’au milieu de mes nombreux regards tournés vers le ciel d’exaspération, je retrouve de l’émotion, par-ci, par-là. Alors je me dis que ça vaut le coup, parce-que quand même, tout n’est pas ridicule.
Ainsi, Au Commencement est le premier récit que j’ai écrit pour No U-Turn, en 2015.
Les vignettes, qui accompagnent l’annonce d’un nouveau chapitre, sont importantes pour moi. C’est un exercice difficile car elle doit donner envie sans spoiler. Il en résulte, quand c’est réussi, un sentiment de nostalgie quand je les regarde aujourd’hui.
La première, pour qui ne connait pas le texte qui va avec, est assez malaisante. Ce n’est pas ma préférée. Néanmoins, une fois que l’on sait ce qu’elle raconte, elle me dit : “I’ve got your back.” “J’assure tes arrières.” (Petit aparté : je pense souvent en anglais quand j’ai des scènes en tête. Non que je sois bilingue, mais la plus grande partie de ma culture fictionnelle est animée et en anglais donc je réfléchis comme ça). Cette légende, pourtant rassurante à priori, a une dimension tragique quand on connaît la suite. C’est cette dichotomie qui me plaît.
La seconde, c’est le synonyme du nouveau départ. A cet instant, tout est apaisé, un équilibre s’est créé. Cette image m’apaise et me fait penser immédiatement à Anjana. :)
J’adore la troisième. Elle est pleine d’espoir, lumineuse, comme ses deux protagonistes. Elle dégage une vraie chaleur, celle que l’on retrouve au sein de son cocon. Et puis il y a cette phrase, qui,en faisant voyager dans le temps, renforce la nostalgie qui se dégage de la photo.
La quatrième est assez étrange : ils se regardent  mais leurs regards ne se croisent pas. C’est curieux quand on y pense. Ce que j’aime dans cette photo, c’est la connexion qui les unit.
Pour la cinquième, je regrette mes pauvres talents de graphiste. Ça donne mieux dans ma tête. XD Néanmoins, je trouve Dan magnifique ici. Sa bouche, son nez, ses épaules... Je le trouve beau. Et puis chaque partie de son corps porte une symbolique : la larme de tristesse, la boule dans la gorge, le poids des responsabilités, et les soutiens.
La sixième, bien que mal cadrée, est ma préférée. Fragmentation, c’est le mot clé de Silvia.
Et enfin, j’aime la photo et son traitement, tout simplement.
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revedeleda · 4 years
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cantines
dans les cuisines de la cantine sombres et métalliques, on a réchauffé le poulet rôti de la veille, je me promène dans les couloirs avec sous le bras une peau de poulet rôtie plus grande que moi, au dehors les tables sont alignées dans la cour de récréation de mon école primaire, vers le gymnase, cela me fait déborder de nostalgie avec une petite boule dans la gorge, presque personne n'a pris de poulet rôti, mes élèves de Bellevue sont installés, ils sont les plus petits, je ne connais pas les plus grands, je défile entre les tables en leur souriant, émue sur la place lumineuse de Sauve, nous nous sommes retrouvés, il y a deux ou trois personnes, et Nadine qui vient d'arriver, je suis trop contente de la revoir, mais j'ai un doute soudain : ne somme-nous pas en confinement ? et avons-nous nos attestations ? Nadine rentre chez elle chercher quelque chose à nouveau la cantine mais dans une ambiance de fête et de joie, il est proposé quatre niveaux de pizzas, selon le niveau des élèves, Nina devrait choisir la pizza de niveau trois (poivrons chorizo) mais elle insiste pour prendre la pizza de niveau 4 (au jambon) car elle a peur de ne pas avoir le bon niveau et d'être après à la ramasse, je lui dis d'accord mais que vraiment elle aura d'autres occasions de manger de la pizza au jambon, et soudain je doute sérieusement de ce que j'avance, c'est elle qui a raison et qui doit s'efforcer d'avoir un bon niveau, sans doute
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plumedepoete · 1 year
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Nouvelle lune du 18 juin 2023 en Gémeaux - Hélène Lebougault
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Tirage de la nouvelle lune du 18 juin 2023 en Gémeaux : DIVINITÉ - AMOUR - RELATION - LOYAUTÉ Les cartes tirées : Dieu - Déesse : le Dieu et la Déesse ne sont pas séparés de vous, leurs histoires vous éclairent en ce qu'elles révèlent la danse des forces créatrices masculine et féminine à l'intérieur de chacun et de tous. Vous faites partie de la source, le coeur cosmique de tout, et vous participez de bon gré à l'éternelle histoire d'amour cosmique entre le physique et le non-physique, le Dieu et la Déesse, la matière et l'esprit. Permettez à l'énergie du Dieu-Déesse de pénétrer dans votre monde... Doucement et délicatement, fermez les yeux. Imaginez-vous en train de flotter dans l'espace, de vous enfoncer dans une matrice noire semblable à du velours. Tout autour de vous chatoient et scintillent des étoiles d'or et d'argent. Flottez en ce lieu merveilleux de tranquillité et de silence. Inspirez ce silence. Dans cette profonde tranquillité, vous entendez des chuchotements qui s'élèvent de votre cœur. Reposez-vous dans cette étreinte de votre âme, dans l'essence de vous-même. Inspirez l'amour qui est là. Sentez qu'il illumine et réchauffe le moindre recoin de votre être... Demeurez là, dans les bras sécurisants du tout. Lorsque vous y êtes prêt, ouvrez les yeux et appréciez votre journée qui s'ouvre.(Fleur de vie de Denise Jarvie) 14. L'amour universel : nourrir son soi et autrui, accepter, apprendre grâce à l'amour, rayon blanc nacré, rayon rose, chakra couronne, chakra du cœur, chakra de la gorge, les 4 éléments, nourriture, création, channeling, enfants, fondation, honneur, amour, gorge et glandes surrénales (l'oracle de guérison du cœur amérindien de Mélanie Ware) Chien : loyauté (esprit animal de Frédéric Calendini) Phrase : l'énergie circule, le temps et l'espace n'existent pas réellement. Tout est interconnecté. Tout est là en permanence mais vous l'avez oublié.(Livre Espoir de Aurore Roegiers p193) Conclusion : Cette nouvelle lune en Gémeaux (signe d'air) nous invite à mettre plus de légèreté et d'amour dans notre relation à nous-mêmes et dans toutes nos relations. Nous sommes tous des dieux et des déesses unis, interconnectés et issu de la source divine. Nous sommes tous des êtres divins, vibratoires, créateur individuellement et collectivement de notre réalité à chaque instant grâce à nos pensées, émotions, paroles et actions. C'est pour cela qu'il est important de vibrer l'amour, la joie, l'harmonie et d'être loyal d'abord envers nous-même et ensuite envers les personnes que nous côtoyons chaque jour. Tout ceci est d'autant plus important actuellement pour faire face à nos différentes peurs et révolutions intérieures favorisées par l'accélération des énergies lumineuses de changement. Il est aussi essen'ciel de ralentir, se reposer pour accueillir toutes ces transmutations intérieures puis extérieures. Soyons donc nous m'aime le changement que nous voulons voir se manifester dans le monde en accueillant et vibrant l'amour, la joie et l'harmonie à l'unisson !!!
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lyatheo · 5 years
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Il fût nos longs sourires d'enfants grisés de rêves des souffles à perdre haleine à la danse des cœurs Il fût nos mots mêlés aux commissures des lèvres des baisers tant gorgés de voluptés sanguines Il fût nos yeux brûlants des éclosions d'aveux des murmures glissés sur nos peaux sulfureuses
Il fût des doigts tremblés sur nos joues balafrées des caresses laissées dans les plis de nos râles 
Il fût des jeux de sangs sur nos peaux lumineuses des encres ingénieuses, aux envolées de plumes 
il fût le chant des muses sur nos fronts humiliés des étoiles versées dans les flux de la nuit 
il fût comme une ombelle, nos vœux en communion des ballets effrénés, des écorchures d'ailes
Il fût le feu des chairs au plus fort des voltiges  il fût nos rires enduits d'éruptions vaporeuses Il fût nos gorges nues                   dans les nœuds de la coulpe
...
Il fût de la beauté à faire trembler le monde
Guénolé LE NAEN
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maanae · 5 years
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Soulmate
partie 1. c’est un recueil d’OS dont le titre va certainement changer un jour (faut juste que j’en trouve un quoi :’)). Ils seront tous dans le même univers. Je vous laisse découvrir !
2. 3. 4.
Une femme blonde serrait un homme aux cheveux roses dans ses bras. Ils étaient au beau milieu d’un champ de bataille, des corps les entouraient, certains étaient leurs ennemis, d’autres leurs amis. La femme pleurait à chaudes larmes, l’homme avait enfoui sa tête dans le cou de sa compagne. Ils étaient blessés de toute part, ensanglantés, la longue écharpe blanche de l’homme était couverte de taches rouge foncé, comme du sang séché, alors que les habits de la femme étaient réduits en charpie, ne lui laissant qu’un mince bandeau sur la poitrine et un pantalon troué de toute part, raccourci jusqu’au genou sur sa jambe gauche.
Ils semblaient ne plus pouvoir bouger de leur position, retrouvant leurs forces dans celles de leur partenaire. Puis l’homme s’éloigna, écartant les poignets de la femme qui tentait de résister, en vain. Le désespoir se lisait dans ses yeux. Ses lèvres bougèrent et une supplique parvient aux oreilles de l’homme. Il n’en avait pas besoin pour comprendre ses pensées.
« Ne me quitte pas… »
Les orbes vert onyx plongèrent dans leurs jumelles chocolat et l’homme eut un léger sourire. Le sourire le plus triste qu’elle n’ait jamais vu. Plein de tristesse et de désespoir.
« Désolé Luce.
—Non… Non ! Tu… tu ne peux pas me quitter ! sanglota-t-elle. Tu avais promis… 
—Je suis désolé… »
Tendrement, il encadra son visage de ses grandes mains et l’embrassa. Avec toute son âme, tout son amour, tout son être. Tout son espoir et son désespoir. Toute sa joie de la voir vivante et son chagrin de briser sa promesse de rester à ses côtés. Elle lui rendit son baiser avec désespoir, en profitant pour l’enlacer de nouveau, de toutes ses pauvres forces, pour l’empêcher de la quitter. Les larmes coulaient sur leurs visages, traçant des sillons dans la poussière et le sang qui les recouvrait. Le leur, celui des autres.
L’homme s’écarta de nouveau, son chagrin de quitter cette vie, de la quitter elle, éclatant dans tous ses gestes. La femme ramena ses bras sur elle, tremblant de tout son être, alors qu’il s’effaçait progressivement sous ses yeux horrifiés. Il lui offrit un dernier sourire éclatant de tristesse et elle put lire dans ses yeux ce qu’il voulait lui dire, ce qu’il n’avait pas le temps de lui dire.
Ces derniers mots tournoyèrent dans son cerveau, entrechoquant la tristesse et le désespoir, saignant à blanc son cœur à vif, écrasant impitoyablement ses sentiments, son espoir. Elle tomba à genoux, se recroquevilla au-dessus du dernier vestige de son amour perdu.
On se retrouvera dans une autre vie Luce.
Un bout de tissu, salit, taché, plus noir que blanc. Elle tendit une main tremblante vers l’écharpe d’écailles de dragon, la saisit d’un mouvement haché, peinant à mouvoir ses doigts correctement alors que ses blessures et sa fatigue se rappelaient à elle.
On partira à l’aventure.
Elle la ramena vers elle, la serra contre son cœur déchiqueté par le chagrin. Un chagrin immense, étouffant. Elle toussa violemment, s’étouffa, vit le sang écarlate qui atterrit sur sa main. La lueur dans ses yeux mourrait à petit feu, à mesure que la douleur de la perte, plus vive que la douleur physique, la transperçait. Lui. Leurs amis. Leur famille. Disparus à jamais.
Ensemble.
Un sourire douloureux se dessina sur ses lèvres alors que les perles salées ne cessaient de couler, témoins silencieux de son âme brisée. Son œil gauche changea doucement de couleur, s’assombrissant pour devenir d’un vert presque noir.
Vert onyx.
Deux hommes se faisaient face dans une posture peu amicale, semblant à deux doigts de se battre, l’un aux cheveux roses, l’autre aux cheveux noirs. Le premier avait les dents serrées et un regard hargneux, l’autre avait un visage impassible mais ses poings serrés détrompaient son apparente neutralité. A côté d’eux se trouvaient trois femmes, l’une aux courts cheveux blancs, la seconde brune tenant une bouteille au liquide alcoolisé et la dernière aux éblouissants cheveux écarlates. Trois femmes dont les regards se posaient régulièrement sur la scène sans paraître intéressées par ce qu’elles voyaient. Celle-ci n’étant pas rare, peu de personnes intervenaient encore lorsque cela arrivait et les trois femmes étaient trop absorbées par leur conversation pour prêter une attention véritable à leurs camarades. Elles discutaient de cette nouvelle année à venir dans leur université et des nouveaux venus qu’elles rencontreraient. Elles se demandaient à quoi pouvait bien ressembler la meilleure amie d’une amie aux cheveux bleues qu’elles devaient enfin rencontrer, après seize ans de mystère et de spéculations.
Leur discussion fut interrompue, par ces deux hommes qui semblaient vouloir en venir aux mains sans que personne n’y prête attention. La colère parcourut la femme aux cheveux de feu dans un frisson glacé. Elle ne comprenait pas comment deux meilleurs amis pouvaient se disputer autant, elle ne cherchait pas à comprendre, elle se contentait de les arrêter. De les sermonner. Puis elle passait à autre chose, ignorant sciemment le fait qu’elle avait été trop dure, comme à chaque fois. Elle, elle voulait juste protéger leur amitié, en souvenir de la sienne – la plus précieuse de son enfance – qui avait été brisée par une dispute. Elle voulait protéger les autres, Erza. La jeune femme brune laissa échapper un éclat de rire, suivi bien vite de moqueries. Ils en avaient tous l’habitude alors ils répliquèrent sans animosité, parce que c’était sa manière de communiquer, à Kanna. La dernière femme esquissa un joyeux sourire, amusée qu’elle était par la scène présente, tout en prononçant les mots qui devraient tous les calmer quelque peu. Elle était ce genre de personne, Lisanna.
Un appel retentit alors, adressée à cette dernière femme. Celle-ci laissa ses amis là où ils étaient et s’éloigna. Deux femmes la trouvèrent à mi-chemin, au milieu du trottoir, et Lisanna leur offrit un lumineux sourire, éblouissant de gentillesse. La petite femme aux courts cheveux bleus le lui rendit, accompagnée d’un geste de la main amical, la femme aux éclatants cheveux blonds en revanche lui offrit des paroles de salutation plus formelles, son regard trahissant une réserve qu’on ne lui soupçonnerait pas en premier lieu. La femme aux cheveux blancs lança la conversation, d’abord essentiellement avec celle aux cheveux bleus puis la femme blonde y prit part et des rires s’élevèrent bientôt du petit groupe. Lisanna sut alors sans le moindre doute que la meilleure amie de la femme aux cheveux bleus s’intègrerait sans le moindre problème dans leur groupe d’amis. Elle était d’une rayonnante humeur communicative, Lucy. Son amie de petite taille servit un clin d’œil à Lisanna comme si elle savait à quoi elle pensait. Elle était intuitive, Levy.
Quelques temps plus tard, les deux groupes se rejoignirent pour ne former plus qu’un. Les deux hommes avaient enterré la hache de guerre de mauvaise grâce, sous les menaces d’Erza. Ils étaient comme ça, Gray et Natsu, toujours ensemble mais toujours à se disputer pour tout et rien. Deux paires d’yeux se croisèrent, s’écarquillèrent. Deux corps se figèrent, leur rire coincé dans leur gorge soudainement serrée. Leurs amis écarquillèrent les yeux, choqués, surpris, lorsqu’ils virent.
L’œil vert onyx de la femme blonde s’éclaircit doucement pour devenir marron chocolat, à l’image de son œil droit.
L’œil marron chocolat de l’homme aux cheveux roses s’assombrit pour gagner le même vert presque noir que son jumeau.
Les yeux de la femme se plissèrent, laissèrent déborder des larmes qui contenaient souffrance et joie. Un mélange qui se répercutait dans son esprit, l’empêchant de penser, se répercutant dans son cœur, la déchirant de l’intérieur. Les pas de l’homme le rapprochèrent d’elle, ses bras l’attirèrent contre lui. Les perles salées roulaient doucement sur ses joues à lui aussi, témoins des mêmes sentiments que sa compagne.
Leurs amis s’étaient effacés de leurs esprits, ne laissant que des images venus d’un autre monde, d’une autre vie. Un champ de bataille à la couleur rouge, un feu immense brûlant un palais dans la nuit étoilé, des corps aimés gisants autour d’eux. Et une phrase. Elle se répercutait en eux comme une promesse au goût de sang et d’espoir. Leurs bras se resserrèrent sur le corps de l’autre alors que de merveilleux sourires se dessinaient sur leurs lèvres.
Le présent les rattrapa au galop alors que les images de cette autre vie au goût de sang s’effaçaient de leurs esprits. La lumineuse présence de leur joie portée par leurs retrouvailles les inonda, précédant l’intime conviction que leur amour parcourant les siècles et les mondes était encore vivant en chacun d’eux. Ils s’écartèrent un peu, à regret. La femme aux cheveux blonds essuya les sillons d’eau que les perles salées avaient tracés sur ses joues alors que l’homme lui offrait un merveilleux sourire. Un sourire porteur d’amour et de joie qu’elle connaissait intimement tout en le voyant pour la première fois, dans cette vie.
« Je te l’avais dit qu’on se retrouverait ! »
La femme hocha la tête, luttant contre de nouvelles larmes, portées cette fois-ci par la joie pure qui l’inondait. Un éblouissant sourire sur les lèvres, elle se rapprocha de son compagnon pour le serrer dans ses bras une nouvelle fois. La souffrance était partie avec les larmes, le deuil avait été fait de cette vie passée emplie de souffrance. Cette étreinte était dictée par le simple bonheur de le retrouver.
Peu à peu leur monde à deux s’élargit de nouveau à leur entourage. Ils virent l’intimité relative que leurs amis leur avaient laissée en s’écartant de quelques pas. Ils virent leurs regards emplis de curiosité tournés vers eux. Ils virent l’incompréhension vis-à-vis de leurs larmes et la joie qu’ils ressentaient à la vue de leur bonheur. Ils virent leurs précieux amis vivants et non pas gisants dans la boue au milieu de gravats. L’homme aux cheveux roses eut un grand sourire et prit la main de sa compagne pour retourner vers eux. La femme blonde pressa sa main, partagée d’un sentiment identique, d’un besoin de contact identique, même infime.
Les deux compagnons d’âmes rejoignirent leurs amis, une nouvelle lueur dans les yeux. Une lueur de bonheur qui les illuminait de l’intérieur. Leurs amis les avaient déjà vu sous le coup de toutes les émotions possibles, mais celle-ci jamais. Ils sourirent tous, heureux pour eux. Heureux qu’ils se soient trouvés.
Au milieu d’un trottoir, devant une université à la réputation controversée, un groupe d’amis. Ils rient, ils se disputent, ils crient et ils pleurent. Ils vivent avec tout leur cœur et ne cachent rien, toujours honnête envers eux-mêmes et envers leurs amis. Au sein du groupe, un couple. Ils viennent de se trouver et s’aiment depuis le commencement du monde.
Un homme aux cheveux roses entraîne en riant une femme aux cheveux blonds vers un grand bâtiment, derrière la grande barrière qui ceint le parc de l’université. Au-dessus de la porte d’entrée, une grande horloge surplombe le nom de l’université. La stridente sonnerie couvre les éclats de rire de la femme aux cheveux de la couleur du soleil mais son sourire atteint le cœur de son compagnon comme une flèche. Ils continuent de courir vers leur université, main dans la main, leurs rires s’échappant de leurs bouches pour monter jusqu’aux constellations.
Ils courent vers Fairy Tail.
Ensemble.
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