Tumgik
#il irait très bien dans mon salon...
la-narratrice · 2 years
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Chapitre 31
Le lendemain, Rosie refusait catégoriquement d’avaler quoi que ce soit. Elle se sentait malade, s’excusait-elle venimeusement à sa mère qui fit même mine de lui apporter du gâteau pour le petit-déjeuner.
« Je vais être éjectée de la simulation, maman ! Comment tu veux que je manges avec cette notification qui ne veut pas s’effacer, là, au-dessus de ma tête ? Tout le monde peut voir ma disgrâce ! »
Isobela avait le cœur brisé de voir son bébé vivre un tel traumatisme. D’abord, son père abusait de son innocence des semaines durant pour la récupérer, dans le seul but, au fond, qu’elle rejoigne ses demi-frères et sœurs dans une académie dont elle-même n’avait jamais entendu parler. Ensuite, apprendre que ses amis étaient en vérité sa fratrie, et que son père, l’insensible, s’en moquât éperdument ! Et pour finir, cela… La notification fatidique assumant qu’elle était sur la dent de scie, et que d’ici les prochaines semaines, ils devraient peut-être… Peut-être…
Elle disparaîtra, songeait Travis de son côté en dissimulant ses larmes qui coulaient spontanément. Si elle est recalée du programme, ils l’effaceront et elle disparaîtra… Mais Travis n’en dirait rien à Isobela. Si ça arrivait, il se jurait de prétendre à une belle vie dans la réalité pour sa fille adoptive. La mère au désespoir n’avait jamais pu supporter la réalité de la simulation, et avait toujours parlé de ses enfants comme des véritables fruits de ses entrailles, et Travis comprenait qu’en quelque sorte, ce soit vrai, mais… Il comprenait surtout que la femme se berçait d’illusions et ne survivrait pas à un réveil brutal.
Rosalia n’était pas dupe, elle. Travis lui avait souvent raconté comme il était fier de la découvrir si brillante, elle qui était issue de la simulation. Elle connaissait sa place et savait ce qui l’attendait si le programme cessait brusquement pour elle. C’était un choc énorme pour une petite fille, même artificielle.
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« Joue avec moi ! » demandait Alesia, mais Rosie était distraite par ses noires pensées sur son futur déjà tracé qui avait de bonnes chances de prendre fin subitement. C’était tellement injuste ! Tout ce qu’elle avait fait, c’était rompre la confidentialité entourant le programme des Juniors, mais alors, si c’était si secret, pourquoi l’agent de maman traînait Nicolas partout avec elle depuis tout jeune ? Ça ne faisait pas très secret, ça !
Elle était au désespoir et enragée.
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« Cassée » pleura Alesia en rentrant de la garderie un soir après que Rosie ait décidé de passer ses nerfs sur la maison de poupée.
Isobela rendit visite à la jeune fille, qui boudait dans le salon, et lui passa un savon sans avoir l’énergie d’y mettre la moindre intention. Rosie croisa les bras, l’air de vouloir se rebeller, mais elle éclata finalement en sanglot et Isobela vint s’accroupir pour la serrer dans ses bras.
La jeune fille n’alla pas en cours, ayant été recalée de l’académie. Isobela prit un jour de congé pour passer du temps à prendre soin de sa fille pour qui elle se faisait bien du souci. Elle ne savait que lui dire pour la rassurer que tout irait bien. C’était peut-être faux, alors les mots lui restaient en travers de la gorge.
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Isobela invita Summer et Liberty pour meubler le temps et tâcher de rendre le sourire à Rosie. C’était sans succès, mais pourtant, Isobela se sentait rassurée de savoir que ses amies étaient toujours là pour elles – Iso comme ses enfants. De vraies amies comme elle n’en avait jamais eu dans la réalité. Elle le leur mentionna et les filles partirent d’un rire empli d’émotion.
« Vous viendrez à mon anniversaire ? » demanda subitement Rosalia, l’air sombre.
Le silence se fit. Travis avait exprimé ses pensées à ses amies, et les femmes savaient que non seulement elles ne devaient pas aborder le sujet devant Iso, mais que la petite futée avait bien compris l’enjeu de la notification.
« Oui, ma chérie, nous serons là. Toujours. Ainsi qu’à celui de ta petite sœur, ce soir ! Ça sera amusant, n’est-ce pas ? »
Mais Rosie demeura de marbre et haussa les épaules.
Lorsqu’elles quittèrent, elles serrèrent chacune la petite avec chaleur en lui assurant que tout irait bien et qu’elles l’aimaient tellement, tellement. Rosie tremblait d’émotion, Isobela regardait de côté, les larmes aux yeux, l’esprit embrouillé par ce qu’elle ne voulait pas admettre.
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Lucie leur rendit visite et Travis crut bon de la laisser entrer. Il appela Rosie pour qu’ils discutent les trois ensembles.
« Alors papa m’a raconté que Rosie s’appelait en fait Tanya et qu’elle lui avait été enlevée à la naissance par votre… petite amie ? Mais c’est cruel, monsieur ! »
La petite peste partageait quelques traits avec son père. Rosie roula des yeux, vidée de toutes larmes qui auraient pu naître à cet instant.
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« Lucie, je pense que ton père a quelque peu menti sur les détails, mais ce n’est pas un sujet dont je souhaite discuter avec toi. Je pensais que tu apportais des nouvelles de l’académie et sur la notification ? » trancha Travis sans cacher son malaise face à la fillette qu’il ne voulait ni vexer, ni laisser empoisonner l’ambiance.
« Oui ! L’académie ne la reprendra jamais, a-t-on entendu. Le directeur a fait un discours sur la fidélité et l’engagement et s’est servi de Rosalia comme d’un exemple à ne pas suivre ! Pour la notification, c’est juste que j’ai entendu qu’on en saurait plus à son anniversaire…
- Très bien, on en a assez entendu, ma petite. Es-tu venue ici dans le seul but de faire de la peine à ma fille ? »
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Pendant que Travis se fâchait contre l’enfant et tâchait de lui faire la discipline, Rosie se leva presque sans se faire remarquer et s’en alla simplement. Elle ne ressentait plus rien et se moquait royalement des méchancetés de sa demi-sœur qui était clairement jalouse, ça se ressentait.
« Non, monsieur ! Je m’excuse, c’est juste que… Je sais que ce soir vous fêtez l’anniversaire de la petite, là, hummm… Alesia ! Et puis j’aurais aimé être là, parce que, vous voyez, en fait, c’est mon anniversaire aussi… Et papa ne m’a jamais acheté un seul cadeau. »
Travis prit pitié et soupira. Il alla trouver Rosie qui jouait dans la chambre d’Alesia et lui demanda si ça lui allait. L’enfant haussa les épaules avec désinvolte. Travis poussa le bouchon en proposant d’inviter Nicolas. La jeune fille, cependant, acquiesça avec un apparent soulagement. Si quelqu’un savait contenir la méchanceté de Lucie, c’était bien Nicolas, et peut-être ne ruineraient-ils pas tout.
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Elle alla jouer avec les poupées. Maman avait rabibocher la maison et elle était comme neuve. Rosie avait une folle envie de la taper à nouveau, mais en même temps, au fond, elle avait juste envie de pleurer et de serrer Blaffy l’ourson dans ses bras pour « le » réconforter.
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L'histoire du petit trou vert à lire absolument.
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Jean, très amoureux, sortait depuis 3 ans avec une très belle fille
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Sylvie
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et jusqu'à présent il n'avait pas eu de relation sexuelle avec elle. Un jour, il la caresse passionnément, lui enlève ses vêtements, mais quand il essaye de lui faire l'amour, elle s'excuse en disant qu'elle le ferait seulement après le mariage. Et que, une fois mariés, elle irait même jusqu'à faire ‘Le Petit Trou Vert’. Jean appela Johanne une femme avec qui il avait des Aventures sexuelles
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Il alla chez elle et lui demanda de faire 'Le Petit Trou Vert’. Johanne, effrayée, commença à crier en disant qu'elle était une femme respectable et que jamais il ne lui passerait par la tête de faire une chose pareille et lui ordonna de sortir immédiatement de chez elle, en lui disant de l'oublier pour toujours.Tout penaud, Jean décida d'aller dans un bordel. Il choisit une belle femme
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et lui demanda si elle faisait de tout. Elle répondit que pour de l'argent elle ferait tout ce qu'il lui plaira. Alors Jean lui demanda de faire 'Le Petit Trou Vert’. Elle répondit que bien que pute de profession, elle était une femme respectable et elle commença à le frapper. Entendant un tel chahut, le gérant ouvrit la porte d'un coup de pied et demanda : 'Que se passe-t-il donc ici ?’ Jean, plus confus que jamais, lui dit qu'il avait seulement demandé à la femme de lui faire le 'petit Trou Vert’. En entendant ceci, le gérant
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s'enragea et le sortit à coup de pieds du bordel en criant qu'il ne réapparaisse plus jamais dans son bordel. Toujours confus, Jean alla chercher Filip un gay pour éclaircir ses doutes.
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Quand il le rencontra dans son salon de coiffure, ils se saluèrent très chaleureusement, et Filip lui dit qu'il était prêt à passer la nuit avec lui. Jean l'emmena et lui proposa de faire 'Le Petit Trou Vert’. Filip ne supporta pas d'entendre cela et commença à le taper à coup de séchoir à cheveux et lui dit que c'était un pervers qu'il ne voulait plus revoir de son vivant et il le vira. Jean était maintenant très nerveux et devenait fou. Il retourna chercher Sylvie sa fiancée et lui demanda de l'épouser tout de suite et surtout de lui faire 'Le Petit Trou Vert’. Sylvie accepta et, très euphorique, elle promit qu'elle le rendrait très heureux et qu'ils feraient 'Le Petit Trou Vert’ autant de fois qu'il le souhaiterait. Ils se marièrent et partirent en lune de miel en voiture. Jean très inquiet, voulut interrompre le voyage pour faire ce fameux 'Petit Trou Vert’. Dans cette angoisse, il détourna son attention de la route
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et il prit un arbre de plein fouet. Sylvie décéda dans l'accident!. Jean est encore en ce moment en train d'essayer de trouver ce qu'est 'Le Petit Trou Vert’. Et moi aussi !!!. J'ai perdu mon temps à lire et à écrire cette connerie tout comme vous qui me suivez. Et au final, on ne te dit pas ce qu'est ce sacré 'Petit Trou Vert’. Alors comme je refuse de rester le seul dans ce doute, et surtout d'être le seul à m’ être fait avoir je vous fais suivre ce texte .C'est normal ça sert à ça les amis…. ALORS A TON TOUR, TOI AUSSI, ENNUIE  QUELQU'UN D'AUTRE
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November 11 2020
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dariamarx · 4 years
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Tous les chats sont gris
Y’a cette meuf qui me regarde depuis le début de la soirée. Au début j’y croyais pas, parce que je ne crois jamais qu’on peut me regarder pour les bonnes raisons, je m’imagine toujours que j’ai le gras qui dépasse ou un morceau de persil dans le nez, que c’est ma pote de derrière qu’on vise, que la personne souffre de strabisme. Tous les prétextes sont bons pour m’éviter de m’imaginer désirée, j’ai bien appris ma leçon, des années à écouter que personne ne voudrait jamais me baiser, des années à ne jamais pouvoir faire confiance aux compliments de mes amant-e-s. 
Je ne fais rien d’exceptionnel pourtant, je ne danse pas, je ne bouge pas, je contemple mon coca d’un air concentré, j’attends quelqu’un qui ne viendra jamais, je suis restée là car c’est un peu la maison, j’ai presque un tabouret à mon nom.  Elle est à l’autre bout, près du DJ, elle danse elle, au début je ne voyais que son dos, se bras levés vers les enceintes,  et puis elle s’est retournée, le front mouillé, les yeux immenses, elle a attrap�� mes yeux pour ne plus les lâcher. Je dois me faire des films, ce genre de truc ne m’arrive pas, j’ai l’impression qu’elle bouge juste pour moi, ca me gêne presque, je suis obligée de baisser le regard, j’ai l’impression de regarder un truc super intime qui ne m’appartient pas tout à fait. Mes potes derrière le bar commencent à capter, ca charrie, ca lance des glaçons, c’est potache mais ca me donne un peu confiance, elles n’ont aucun doute que c’est moi l’objet du désir, j’arrive presque à me rassurer.  
Moi je suis venue là comme dans mon salon, pas coiffée, mal aimable, j’ai rien fait pour me préparer à une avalanche de sensualité, je suis pas contre l’idée, faut juste que je me déride, que j’arrive à m’ambiancer. Elle arrive. Enfin je crois qu’elle arrive, mais elle traverse juste la piste de danse, elle passe à moins d’un mètre de moi, elle m’évite parfaitement, elle passe derrière moi, elle sort. Je me retourne et je la regarde allumer une cigarette à travers la vitrine. Il me semble qu’on est à l’instant pile où ma soirée peut changer. Je peux rester au bar, continuer à rigoler, et faire de ce moment quelque chose à ranger dans les souvenirs étranges de mes nuits. Je peux aussi me lever, sortir, aller vers elle, lui dire quelque chose, prendre le risque d’avoir mal interprété nos regards et son déhanché. Qu’est ce que je pourrais lui dire, je n’ai même plus l’excuse du tabac, je pourrais faire une blague, je pourrais juste dire bonsoir, je pourrais aussi m’en aller. Il faut que je me décide, je me lève, j’ouvre la porte, je reste quelques secondes sur le seuil, je peux encore rentrer. Elle me fait un signe. C’est gagné. 
Je ne sais plus qui parle en premier, je ne sais pas trop ce qu’on se dit, je sais juste qu’elle sent un peu la sueur, qu’elle a un piercing au nombril, que ses cheveux sont collés sur ses tempes, qu’elle a chaud, qu’elle irait bien marcher. C’est un code, aller marcher, enfin je pense, alors on va marcher, ou plutôt on se déplace de quelques mètres, sous une immense porte cochère, je me m’accoude contre la pierre, elle est debout devant moi, et très vite je l’embrasse, parce que je n’ai plus rien à dire, parce qu’on est là pour ca. C’est pas le meilleur baiser de ma vie, c’est un peu n’importe quoi, j’ai l’impression qu’on a trois mentons et douze incisives, ca s’entrechoque, ca se cogne, ca goute l’alcool.  Ses mains sont déjà sur moi, les miennes ballantes contre mes hanches,  ca va un peu vite cette histoire, j’entends les gens qui continuent à marcher sur le trottoir juste là, je crois que c’était pas une bonne idée. Je me recule, c’est quoi ton prénom déjà, c’est pour la faire rire, c’est pour temporiser, on s’en fout, t’as pas envie, tu veux pas me baiser vite fait, je sais pas quoi répondre, je me sens mi-conne mi-amusée, je le sens pas, je la sens pas, y’a quelque chose de trop dans tout ca, ou alors je suis trop vieille,  ma libido s’écrase dans le caniveau. 
Alors je lui dis, que non, là, c’est pas très prudent, on se connaît pas, y’a plein de gens dans la rue, on est deux meufs, elle a bu, que je trouvais ca très mignon d’embrasser une inconnue sans lui parler dans un bar, mais là, non je crois pas. Elle insiste un peu, c’est très tentant, elle est tout ce que je ne suis pas, l’assurance un peu exaltée après minuit, si je n’étais pas si consciente de tout, de la rue du monde de la situation de moi, alors peut-être, mais pas cette fois. Je me dégage, je lui dis que je vais y aller, mon scooter est garé juste là. Elle me dit qu’elle rentre au bar, elle trouvera bien quelqu’un d’autre, faut pas m’inquiéter.
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #402 ~ ÊTRE POLI COÛTE PEU ET ACHETE TOUT (octobre 845) Sybille Tabea
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Je soulève ma robe de soie verte et passe la porte du grand salon, entourée d'une nuée de jeunes filles. Je ne connais que la moitié d'entre elles ; les autres ont juste entendu parler de moi et se sont dit que ce serait une bonne chose qu'on les voit à mes côtés. Etrange déduction, quand on connaît ma réputation.
Leur odeur de minettes, à peine couverte par les effluves de parfum coûteux, devrait m'être insupportable, me rappeler les plaisirs d'une jeunesse qui s'efface de plus en plus, mais je ne suis pas ce genre de femme. Il est d'usage que les jeunes se moquent des vieilles, et que les vieilles envient les jeunes, mais ces petits jeux ne m'intéressent pas. Peu d'entre elles savent qu'à chaque âge correspond un plaisir qui lui est propre ; et que beaucoup d'hommes préfèrent l'excitante expérience d'une femme comme moi à la naïveté virginale qu'elles essaient d'afficher en permanence. Je pourrais faire l'éducation de certaines d'entre elles... mais aujourd'hui, j'ai d'autres choses plus urgentes à m'occuper.
Je ne passe pas inaperçue lors des évènements mondains. Je n'ai jamais aimé m'attacher les cheveux et ma chevelure flamboyante attire les regards. Les hommes comme les femmes savent qui je suis, et que contrairement à eux, je ne suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche. Aucun ne sait ce que signifie batailler pour sauvegarder l'oeuvre de toute une vie. Mon père m'a appris ça. C'est un héritage de famille.
Mon grand-père a mené sa barque du mieux possible après que notre peuple soient venu s'installer entre les Murs. Je l'ai à peine connu et il n'a jamais été capable de me dire ce qui avait pu les mener ici ; il tremblait et zézayait tellement... La seule chose qu'il a pu dire à ses propres enfants - dont mon père - c'est qu'il ne lui restait plus qu'un grand trou de mémoire impossible à combler. Peut-on vraiment à ce point oublier son passé ? Cette perspective m'effraie plus que les rides...
Les plantations de lin étaient modestes au départ, mais mon père les a étendues au point de détenir le monopole totale de cette ressource. Puis d'autres textiles ont pu être exploités grâce à nos recherches et nos plantations ; nous avons aussi optimisé la récolte de laine grâce à de nouvelles méthodes d'alimentation des animaux. Il a ouvert de nombreuses manufactures qui ont donné du travail à beaucoup de gens, surtout dans le Mur Maria. Dans le clan Tabea, nous avons à coeur de bien traiter nos employés, c'est la règle. J'ai déjà vu des ouvriers trop vieux ou malades pleurer à l'idée de devoir nous quitter.
J'ai été éduquée afin de prendre les rênes de l'empire familial, j'ai passé étant enfant plus de temps dans les champs à jouer avec les chiens et à observer la nature que dans des salons luxueux. Je jette un oeil à mon reflet dans un grand miroir et soupire en me détaillant. Et bien, ma fille, qui le croirait ? Jusqu'ici, ma famille était vue comme une lignée de riches entrepreneurs opportunistes indignes d'être invités à ce genre de soirée. Quand les rumeurs ont commencé à courir que j'entretenais une liaison avec un proche du roi, on a commencé à s'intéresser à moi. Le scandale vous ouvre des portes, car cette société est hypocrite ; elle vous fait comprendre que votre comportement est inqualifiable mais vous envie votre liberté de penser, d'agir. On vous invite afin de vous exhiber comme un divertissement obscène, un spectacle curieux ou un exemple à ne pas suivre. Je suis une femme libre, je n'ai pas l'intention de me marier et il faut que tout le monde le sache.
Tant que cela me permet de faire des affaires, je m'en moque. On peut bien penser ce qu'on veut de moi - je n'ai jamais démenti ni confirmé ces rumeurs -, j'attire les exubérants, les marginaux, ceux qui ont de l'argent à dépenser dans des projets coûteux. Mon audace en tant que femme impressionne ceux qui m'intéressent, c'est tout ce qui m'importe.
Mon père est âgé maintenant, et la chute de Maria l'a abattu. Mon but aujourd'hui est d'essayer de faire avancer les choses, de faire en sorte de sauver ma famille.
Mes petites courtisanes gloussent sans arrêt et ne peuvent s'empêcher de commenter la mise de tous les hommes qu'elles croisent. A voix basse, bien sûr. Elles sont presque toutes en âge de se marier et aucune ne voudrait passer pour une cocotte - le terme consacré pour désigner une femme légère qui ne pense qu'à se faire entretenir par des hommes riches et mariés. Combien de fois m'a-t-on affublée de ce nom ?
Une petite jeune fille au visage encadré de boucles blondes - elle ne doit pas avoir plus de seize ans - se met sur la pointe des pieds et me demande à l'oreille si je connais le grand homme blond qui domine la pièce, celui avec le costume bleu nuit et au sourire ensorcelant. Hm, petite, quelle question idiote ! Qui ne connaît pas le major Erwin Smith ? Essayez donc d'aller lui parler si le coeur vous en dit, c'est un homme charmant. Elle rougit, secoue la tête en répétant qu'il est trop impressionnant et trop vieux pour elle - ce qui signifie le plus souvent qu'il n'est pas assez riche ni assez élevé socialement. Il faut apprendre à décoder le langage de ces oies blanches. Ce n'est pas vraiment de leur faute, leurs familles les conditionnent à penser ainsi.
Ah, Erwin Smith ! Bien entendu que je le connais. Pas de la façon que certains ont évoqué devant moi, loin s'en faut. Mais... ce n'est pas faute d'avoir essayé, je dois dire ! Il se maîtrise parfaitement et c'est à peine si un glaçon pourrait fondre à son contact. Deux choses que nous avons en commun. Il y'en a d'autres. Il vient ici pour relancer la cote du bataillon d'exploration, il est autant aux abois que moi. Je ne sais pas s'il use des mêmes armes  - je ne peux m'empêcher de penser qu'un feu torride doit couler dans les veines qui battent sous cette chair glacée... J'en doute, ce n'est pas du tout son genre, ou alors il cache bien son jeu.
Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois lors de réceptions moins somptueuses que celles-ci. J'admets l'avoir séduit sans scrupule, mais rien n'y a fait. La dernière fois, il m'a accordé une danse, a effleuré ma main des lèvres, puis s'est éloigné. Je n'en revenais pas, c'était la première fois qu'un homme résistait à mes avances ! Je n'attendais rien de lui, il me paraissait juste un amant idéal le temps que cela aurait duré. Mais j'ai été intriguée et Erwin Smith est resté dans un coin de ma tête. J'ai toujours su qu'il irait loin.
Allez, autant impressionner ma petite cour. Et puis j'ai peut-être quelque chose de plus intéressant à lui proposer aujourd'hui, je pense qu'il ne refusera pas. Je pose un léger masque sur mon visage afin de camper mon personnage de femme du monde extravagante à peine fréquentable, et pousse les jeunes filles de la main en faisant de grands gestes théâtraux. J'aime tellement faire ça ! Je me dirige vers le groupe d'hommes en donnant l'impression de glisser sur le sol - c'est toute une technique - et virevolte au milieu d'eux en tendant ma main au major. Erwin, très cher !
Il ne semble nullement décontenancé et attrape mes doigts qu'il porte devant sa bouche, sans les toucher. Très distingué. Je me blottis un peu contre lui, dans l'espoir que cela éloignera les messieurs afin de l'avoir pour moi seule. C'est que nous devons parler affaire, mon activité préférée en dehors de celles que j'ai dans ma chambre
à coucher. Ce faisant, je bute presque sur une personne de petite taille qui se tenait juste derrière lui et qui se met à protester en prétendant que mon jupon prend trop de place. Oups ! excusez-moi, qui êtes-vous ?
Erwin me présente alors le caporal Livaï, et pendant un moment, j'admets penser à une plaisanterie. Vous voulez dire... le soldat le plus fort de l'Humanité ? Lui ? Hum, hum, pardonnez ma maladresse ! Je n'imaginais pas que... je vous pensais, plutôt... un peu plus grand, c'est ça ! Je lui tends aussi ma main et il me salue de façon acceptable en disant que ce n'est rien, que sa dignité s'en remettra. C'est très bien d'avoir de l'esprit ! Je n'en attendais pas moins du collaborateur d'Erwin Smith. Major, puis-je vous emmener à l'écart un moment ? Le caporal peut nous accompagner s'il le veut, ce n'est pas un secret pour lui.
Les deux explorateurs me suivent dans une petite alcôve - cela va encore faire jaser, mais au diable - et je reste un moment à regarder le caporal. Il n'y a pas plus opposé au major en terme de physique que ce petit homme. Son visage n'est pas avenant du tout, je ne lui trouve aucun attrait, il ressemble à un bandit glissé dans du satin... J'ai du mal à imaginer qu'il puisse tuer des titans... Je les ai aperçus une fois quand mon père m'avait emmenée sur le Mur Maria, ce sont de vrais monstres ! Pour l'heure, il semble ennuyé, et donne l'impression de vouloir s'en aller loin d'ici. Ils pourront partir s'ils veulent mais je dois d'abord parler avec Erwin de choses sérieuses.
Le major me fait asseoir sur un sofa et prend place à côté de moi mais à la distance légale - comme si cela signifiait vraiment quelque chose. Le caporal reste debout mais jette de fréquents coups d'oeil vers les convives afin de s'assurer qu'on ne nous entend pas. Cependant, le regard qu'il pose sur moi est plein de soupçons... Je vais essayer de faire vite mais je dois tout de même continuer à jouer mon personnage.
Erwin, mon cher, je suis bien aise de pouvoir vous voir en privé ! Vous êtes l'espoir de l'Humanité et le bataillon notre seul moyen de recouvrer nos terres ! Vous n'imaginez pas à quel point la chute du Mur m'a attristée ! Tous ces pauvres gens... Mh, vous n'êtes pas sans savoir que j'ai grand intérêt à ce que ce territoire soit repris au plus vite. Toutes les terres de ma famille, nos cultures, nos troupeaux, nos exploitation, nos bâtiments, se trouvaient sur les plaines de Maria ! Quelle perte ! Il m'interrompt poliment et me demande si ma situation est précaire. Vous êtes adorable de vous en inquiéter ! Rassurez-vous, je ne manque de rien pour l'instant, mais cela ne peut durer. Et il y a aussi toutes les personnes que j'emploie, qui aimeraient retrouver leur travail. C'est si dur pour eux, ils sont si attachés au clan Tabea ! Vous comprenez ? Et il y a aussi une très charmante bestiole que nous avons découverte dans les bois de Maria, et qui tisse cette merveille dont est faite ma robe. Ce serait tellement triste de ne plus pouvoir en profiter ! Regardez ma robe, n'est-elle pas sublime ?
Je relève mon jupon au niveau de mon genou et place ma jambe en évidence sur le sofa, lui mettant sous le nez tout ce qu'il y a à voir hormis ma robe. Aucune femme ne s'autoriserait à faire cela sans craindre de se faire traiter de putain, mais je m'en moque. Erwin semble hermétique à mon numéro, mais admet que l'étoffe est magnifique, tandis que le petit caporal émet un reniflement plein de sous-entendus. Très bien, assez de séduction, je vais en finir.
Voyez-vous, je ne dors plus depuis l'annonce de la chute. J'ai grand besoin que votre régiment chasse les titans de mes terres. Et je sais que c'est aussi votre ambition. Je serais prête à faire une généreuse donation au bataillon, si vous me garantissez que des résultats concrets peuvent être obtenus prochainement. Je sais que c'est encore tôt, que vous venez d'être nommé et que de nombreuses expéditions seront peut-être nécessaires avant d'y arriver, mais si je peux y contribuer... Vous avez mon soutien !
Le masque qu'Erwin porte lui aussi sur le visage se fissure un peu et mais il réussit à cacher son contentement. Le caporal Livaï semble lui aussi agréablement surpris, comme s'il s'était attendu à un autre type de proposition. Patience, petit homme, j'ai encore le temps de tenter ma chance avec le major, mais le moment n'est pas encore bien choisi. Erwin me remercie chaleureusement de mon offre - il joue à peine la comédie - et attend que j'annonce un chiffre. Hm, et vous, quel chiffre voudriez-vous ? Erwin regarde le caporal un moment, semble réfléchir... Voyons, que diriez-vous de... Attendez, il nous faut du papier adéquat. Erwin me tend un rectangle de papier bon marché - il en a toute une liasse dans sa poche apparemment, très prévoyant - mais il me manque une plume.
Je me dirige vers un secrétaire où trône un encrier, suivie des deux explorateurs. Je pose le papier sur la table, et commence à griffonner un montant. Erwin se penche pour mieux voir, et le caporal essaie de me contourner en repoussant mes jupes. Erwin prend le papier, lit le chiffre inscrit et le passe ensuite à Livaï. Celui-ci fronce le nez et demande sans aucune gêne si je peux faire un peu mieux. Erwin s'apprête à le réprimander pour son impudence mais je l'arrête. Très cher, vous êtes dur en affaire ! Mais soit ! Je rajoute deux chiffres au montant initial et cette fois les deux explorateurs semblent sous le choc.
Vous avez bien lu, je peux me le permettre. Il va de soi que si cette donation est bien utilisée, je ne manquerai pas de faire votre publicité parmi mes clients. Je suis sûre que vous ferez ce qu'il faut. De toute façon, si la situation ne change pas, je serais ruinée. Je prononce ces mots avec un léger trémolo dans la voix, ce qui me surprend. Mais l'idée de perdre l'héritage de ma famille me hante... et c'est une chose que je ne peux guère cacher à un homme aussi sagace qu'Erwin Smith. Nous avons un intérêt commun, très cher. Ne me décevez pas...
Il répond avec sincérité qu'il fera tout son possible pour que je puisse recouvrer ce qui m'appartient. Le caporal hoche la tête et annonce un peu maladroitement qu'il compte exterminer les titans jusqu'aux derniers. Comment ne pas vous croire ? Vous êtes déjà des héros ! Je signe le papier, l'adresse à l'ordre de la trésorerie du bataillon d'exploration, et le major le place dans sa poche intérieure une fois l'encre sèche. Il n'aura plus qu'à présenter ce reçu dans une banque et le transfert de fonds se fera dans quelques jours.
Une petite cloche retentit dans la pièce d'à côté et un employé de maison informe les convives que le repas va être servi dans quelques minutes. Mes chéris, il est temps d'aller nous restaurer, je meurs de faim ! Je suis sûre que la table de Zackley vaut le détour ! Les deux hommes me laissent passer avant eux dans le grand salon et j'ai le temps de saisir avec plaisir les regards outrés ou intrigués des invités qui vident les lieux.
Pensez ce que vous voulez de moi, je n'ai plus rien à perdre.
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santiagotrip · 5 years
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Étape 15 : Saint Jean de Froidmentel
J’ai donc repris la route vers 7h45 à Marboué pour une étape de 29,7 kms (ça, je ne le sais qu’après, grâce à mon outil magique !).j’ai en effet un sens de l’orientation qui frôle le néant absolu. Si je vais faire pipi la nuit, je me perds en retournant dans ma chambre (ou presque !) Ce voyage serait donc impossible sans le secours de l’électronique, sauf à envisager le tour de la terre. J’ai donc une application, sur mon téléphone, où sont stockées les cartes, depuis la carte de l’Europe jusqu’aux cartes IGN ultra-précises. Et sur ces cartes, est indiquée par un petit point bleu ma position exacte. Quand j’avance, le petit point bleu bouge, je sais donc exactement à quel endroit je me trouve et dans quelle direction de me dirige. En plus, l’appareil enregistre mon parcours exact, ainsi que diverses informations. Pour une buse comme moi, (en terme d’orientation, s’entend !) c’est une accessoire idéal.Et malgré ça, j’arrive encore à me tromper ! Donc régulièrement, je fais un ou deux kilomètres en trop à rattraper mes étourderies. Mais bon, sans l’appli, ce serait dix ou vingt kms à rattraper chaque jour ! Et je serai à Compostelle en Juin 2025 !!!Le chemin s’est déroulé sans problèmes. Simplement, ne sachant pas où j’allais dormir, j’étais un peu stressé, m’attendant à dérouler la tente dans le bois de Saint Claude, ce qui, en définitive, n’eût pas été dramatique, mais maintenant que je suis habitué au luxe ...Ca s’est arrangé, j’y viendrai.
Sur le chemin, un truc qui vous fera peut-être sourire :
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Je sais pas vous, mais moi, j’imagine le riverain qui sort, la bave aux lèvres, les yeux injectés de sang, avec un bâton à la main et qui vous tape sur la tête jusqu’à ce que vous partiez en courant.
Sinon, j’ai traversé Chateaudun, très jolie ville, avec aussi un caractère médiéval.
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A Chateaudun, miracle ; Agnès m’appelle, elle a trouvé un hébergement à Saint-Jean-Froidmentel. Exactement l’endroit où je voulais arriver. Elle a appelé partout, et en désespoir de cause, elle a appelé la Mairie. La secrétaire de Mairie, charmante au demeurant, lui dit qu’elle n’a rien à me proposer, mais qu’elle a peut-être une idée, elle rappelle. Une secrétaire de Mairie qui vous dit qu’elle rappelle, on n’y croit pas une seconde. Hé ben voilà ! La seule secrétaire de Mairie française qui rappelle quand elle dit qu’elle rappelle, elle se trouve à Saint-Jean-Froidmentel. Et avec une solution, en plus !!!
Agnès appelle au numéro qu’elle lui indique, et miracle, une dame lui répond qu’il n’y a aucun problème, et qu’elle m’hébergera cette nuit. Ouf ! On n’en menait quand même pas large.
J’ai traversé Cloyes sur le Loir, pareil, très jolie petite ville ... 
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Un joli truc croisé sur le chemin ...
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Un monsieur en vélo m’apostrophe. Il a fait le chemin, lui aussi. On a devisé un bon moment, je me rends compte qu’il repartirait volontiers.
Il me demande si j’ai fait tamponner mon Credential, et que si je veux, je l’attends tranquillement et il fait un aller et retour à l’église pour voir si quelqu’un peut le faire. Là, une remarque : Vous faites 2000 kms. C’est énorme. Et pourtant, vous n’imaginez pas à quel point 50 m gagnés - ou perdus - sont importants. Il n’y a qu’un pélerin qui puisse savoir cela !
Il revient, c’est bon. Je fais donc un détour par l’église, je sonne au presbytère, une dame m’accueille, tout sourire : “ Vous dormez chez moi ce soir !” Je suis un peu interloqué, jusqu’à réaliser que cette dame est l’hôtesse que j’ai eue au téléphone et qui a accepté de me loger.  Il est petit, le monde, en fait !
Elle m’indique le chemin, encore 7 ou 8 kms à faire jusqu’à Saint-Jean-Froidmentel. C’est toujours ça de gagné, demain l’étape est très longue.
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Mes hôtes n’arrivant que vers 18h, je suis a la maison (ou dans le jardin, plutôt !) une heure avant eux.
La maison, pour le coup, est une vraie “demeure”. Le jardin, ou plutôt “le parc” est de toute beauté, très bien entretenu ... j’ai hâte de saluer mes hôtes, et de voir à quoi ils ressemblent, même si j’ai croisé la dame sur le pas de la porte du presbytère ...
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Je m’installe sur un banc devant la maison et je repose mes pieds en attendant qu’ils arrivent.
Une voiture arrive et entre dans le parc. Vous aussi, vous vous attendez à une grosse BMW rutilante avec des sièges en cuir et des roues à rayons ... Ben non, c’est une petite voiture, du genre C3 ou similaire ... ça me rassure, ça, c’est mon monde ! Un jeune homme sort de la voiture, la démarche pas assurée et se dirige vers moi. Je me rends compte qu’il n’est pas dans les « standards ». Je pense à un trisomique ou quelque chose comme ça. Il me tend la main avec un sourire épanoui et me souhaite la bienvenue. Je m’incline, lui serre la main et le remercie. Il s’appelle Louis. Puis la dame que j’avais rencontrée au presbytère et son mari s’approchent de moi. Ils ont, je dirais, dans les 70 ans. Elle est très élégante, très distinguée et très souriante. Son mari a un regard bienveillant, un sourire franc, il porte un costume gris, simple et discret, juste comme il faut. Il parle doucement. J’apprendrai plus tard qu’il a subi un AVC, qui n’a altéré aucune des ses capacités physiques ni cognitives (ça, j’ai pu le constater !) à l’exception d’un affaiblissement de ses cordes vocales. Exactement comme s’il avait crié trop fort au match de la veille (c’est lui qui se décrit ainsi).
Nous entrons. L’intérieur est très chaleureux. Un peu bordélique, juste comme j’aime. Des livres partout, des bibelots sur tous les meubles ... on s’y sent bien. On monte dans ma chambre par un escalier au tapis un peu défraîchi, mais ma chambre est impeccable. Ils ont mis un point d’honneur à ce qu’elle soit accueillante et que les sanitaires soient au top.
J’imagine la quantité de travail nécessaire pour l’entretien d’une telle maison et le budget que nécessiterait sa « remise aux normes » actuelles. Moi je la préfère ainsi. Je ne voudrais pas risquer de perdre ce qui fait le charme particulier de cette maison.
Elle était infirmière, lui Saint Cyrien, général à la retraite. Ils ont en même temps l’élégance un peu désuète des grandes familles du siècle dernier et une ouverture au monde d’aujourd’hui, une tolérance tout à fait impressionnantes. Martine est très investie dans la paroisse, dans la commune ... Comme je marchais pour rejoindre l’étape suivante, elle m’a doublé en voiture. Elle allait collecter des lots pour un loto. Rien à voir avec Madame la Comtesse qui reçoit ses amies pour le thé en regrettant le temps passé où - au moins - on respectait ses aînés, alors qu’aujourd’hui, tout se perd !
Quant à Jean-François, le général, il est plein force tranquille. Peut-être sa voix faible et son élocution posée participent-ils de cette impression ...
Il n’a rien de l’attitude péremptoire, dominatrice et sans affect du chef militaire qu’on imagine. Je ne sais pas comment il était à 40 ans ... mais aujourd’hui, je trouve que ses petits enfants devraient l’appeler « Bon Papa ». Ça lui irait drôlement bien.
Et puis Louis. Il a eu une grosse saloperie de maladie à la naissance. Il a aujourd’hui 40 ans. Il travaille dans un centre pour adultes handicapés où il se sent bien. Il revient un week-end sur deux, ses parents l’entourent d’une affection inouïe et se décarcassent pour qu’il ait la vie la plus normale possible. Et c’est pas simple.
On dîne à la cuisine (Bon, dans une cuisine comme ça, à Paris, on fait un F3 !). Le repas est agréable, l’ambiance enjouée. On rigole beaucoup, on se raconte ... Louis m’offre de « son » Montbazillac, il n’aime que ce vin-là. Je suis flatté ! Je me promets de faire mon possible pour revenir un de ces jours, en apporter une bonne bouteille et trinquer avec lui.
On boit le café au salon, Louis parle de son chat, Jean-François parle de Louis, Martine des pèlerins (celui qui dort avec son chien, ceux qui oublient de se laver, ceux qui se font passer pour des pèlerins et ne le sont pas plus que moi couturière), et on se marre. On va se coucher.
Le lendemain matin, 7h, Martine est en bas, elle a tout préparé. On s’installe à table et on parle de trucs plus sensibles. Elle parle de Louis, je lui raconte Gabriel, elle parle de ses autres enfants, celui qui est militaire, en opération extérieure au Mali et de son épouse. Eux aussi ont un enfant « différent », comme elle dit. Elle parle d’autres trucs que je garde pour moi, tout cela avec une infinie pudeur.
Elle me dit «  Bon, j’ai de la chance, j’ai la foi ». Et je trouve ça beau.
Quand on se quitte, achevant une conversation, je lui fais part de mon aversion pour les hommes qui se barrent du foyer en laissant leur femme seule avec un gosse malade. Elle me répond « Il ne faut pas juger. Beaucoup d’hommes ne sont pas armés pour supporter des situations aussi difficiles. Ils font de qu’ils peuvent avec ce qu’ils sont. Pour les femmes, c’est différent. Elles l’ont porté ... »
Je sais pas si elle a raison, mais je sais qu’au niveau « bonté forme supérieure de l’intelligence », elle me met dix longueurs dans la vue !!!
Madame, mon Général, si vous le permettez, je vous fais une place dans mon sac à dos et je vous emmène à Santiago. Et on assied Louis sur le sac, ça le fera marrer !
Allez, encore un cadeau, une jolie photo de moi :
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unanencore · 6 years
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agression sexuelle
Je souhaitais discuter avec vous de quelque chose de très important dans ma vie, dont je ne peux parler réellement librement que depuis aujourd'hui, puisqu'une affaire vient d'être classée.
Recommençons l'histoire à son commencement. Dernier week-end d'août 2017, anniversaire de nos trois de mes amies, soirée habituelle. Fin de soirée, je me retrouve seule avec un de mes amis dans le salon. Je ne vais sans doute pas vous raconter l'histoire en détails, parce que ce n'est pas ça qui est réellement intéressant dans tout ça. Je subis une agression sexuelle par un de mes amis donc. Ce qui est bien de préciser, c'est qu'après avoir réussi à partir et me lever du canapé, le jeune homme en question me dit en pleurant : "Je pensais que tu étais mon ami. En fait tu ne m'aimes pas...". Déjà tout pour me faire culpabiliser. Je finis par "dormir" dans la cuisine, en réalité m'y cacher. Lendemain matin, je me lève tôt chercher croissants pour tout le monde et pars le plus vite possible.
Quelques jours passent, j'évoque cette histoire avec humour et légèreté à des amis à la rentrée en disant qu'il avait essayé quelque chose mais que je n'avais pas voulu, sans parler du caractère agressif de l'instant. J'essaie d'en discuter avec le garçon en question qui évite la conversation en disant qu'il ne s'en souvient pas.
Les mois passent. Consciemment, je n'y pense jamais. Mais dans mes nuits, j'en rêve avec des bribes de l'instant. Parfois, je rêve qu'il se repasse la même chose dans d'autres circonstances ou d'autres personnes. Clairement, sans vouloir faire ma victime, je suis traumatisée. J'ai une relation amoureuse avec une personne adorable que j'appréciais réellement énormément mais j'avais tellement peur que j'ai mis fin à cette relation. Pendant environ 9 mois, ma vie amoureuse et sexuelle a été un néant par peur. Je vous passe de nombreuses anecdotes.
En mars 2018, en plein contrôle de maths, après le décès de mon oncle, je craque totalement. Face à ma CPE, je lui raconte tout. Tout s'enchaîne vite : je le dis à ma mère, j'en parle vraiment à mes amies et je rencontre l'infirmière scolaire. Les établissements scolaires sont obligés d'effectuer une IP (Information Préoccupante) au procureur lorsque ce genre de témoignage leur arrive. Souvent, les IPs n'aboutissent pas réellement, on me prévient que peu de chances que cela vienne jusqu'à une enquête judiciaire. J'en parle également à mon psychologue. Ma peine et mon traumatisme se transforment en colère. J'avais aussi envie de me prouver à moi-même que je pouvais parler et affirmer en tant que femme mes souffrances, un peu dans le prolongement #Metoo. C'était bien facile d'inciter mes amies ou des tweetos de porter plainte mais j'en étais incapable. Je me confrontais à la rumeur lycéenne, à l'avis de personnes inconnues et pire de mes parents, ma famille, etc., à une enquête longue et compliquée, aux auditions policières : rien d'enviable.
Finalement, l'IP aboutit. Une enquête est ouverte à la gendarmerie du village voisin du domicile de mes parents. Un vendredi, ma mère est appelée par une gendarme pour m'auditionner le dimanche matin. Cela se passe très bien. Elle m'informe qu'il y a peu de chances que cette enquête aille plus loin que quelques auditions, puisque le doute bénéficie toujours à l'accusé et qu'il n'y a aucune preuve donc sa parole contre la mienne. Je dois prendre la décision de porter plainte ou non : ce que je ne fais pas puisque mon agresseur s'est excusé et semble vraiment sincère, que je souhaite passer à autre chose et pas me lancer dans une poursuite judiciaire. Elle doit également interroger mon agresseur, deux de mes amies et mon ex.
Petite parenthèse sur mon ex qui paraît importante : magnifique relation amoureuse qui termine très mal. C'est l'un de mes premiers à qui je me confie car cela me paraissait logique vu que c'était la seule personne avec qui j'avais un passé sexuel, la moins bonne idée de ma vie. Il affirme que je fais tout ça pour attirer son attention et/ou le récupérer. Très grand manipulateur, très intelligent et me connaissant par coeur, il réussit à me pourrir la vie et il aura un très grand rôle dans cette affaire alors qu'il n'en est pas du tout acteur à la base.
Avant les auditions, je préviens mes amies. Je préviens également mon agresseur car cela étant un ancien ami, cela me parait évident, même si avec le recul, cela l'est moins. Cela se passe très bien, il assure qu'il ne s'en souvient plus, qu'il irait à l'audition, qu'il ne m'en voulait pas, qu'il souhaitait qu'on reste amis, qu'il était désolé... bon, gros baratin.
Les auditions de mes amies et de mon ex se passent biens, coïncident plutôt puisque de toute façon, personne était là au moment des faits, juste une histoire de contexte où tout le monde est d'accord : on a tous vécu la même soirée, la même rupture, la même IP...
Mon agresseur a toujours affirmé ne se souvenir de rien et s'est excusé à multiples reprises. Gros théâtre : à l'audition, il nie tout. Il raconte exactement la même soirée en oubliant 5 minutes de l'histoire. Il affirme qu'il s'est excusé parce qu'ayant fait une tentative de suicide un an plutôt, il a peur que je le refasse (...très intelligent, non ?). Et qu'il pense que je fais ça pour attirer l'attention et récupérer mon ex (encore plus intelligent). Je suis ré-auditionnée, je confirme ma première version. La gendarme me dit qu'il n'y aura sûrement pas de suite.
La vie continue... Je rentre un garçon avec qui tout se passe bien. Je réussis à passer à autre chose. Aucune nouvelle ni de mon agresseur ni de mon ex. Tout va bien dans le meilleur des mondes.
Vendredi, un gendarme appelle ma mère en lui disant qu'une confrontation est organisée le samedi car l'enquête a été réouverte par un autre procureur. Choquée, je décide d'y aller pour avoir une explication avec mon agresseur qui, depuis sa dernière audition, n'avait pas donné signe de vie. Face à lui, j'essaie de ne pas m'effondrer et de rester digne (ce qui sera moyennement réussi). Le gendarme nous interroge, on est d'accord sur tout sauf sur les cinq minutes qu'il a oubliées... Et il cherche à me culpabiliser et jouer avec mes sentiments en me disant que je suis en train de le gâcher la vie alors qu'on n'a que 18 ans, qu'il n'a pas pu étudier dans la ville qu'il voulait pour ne pas être avec moi (alors qu'on pouvait bien cohabiter dans une université avec des centaines d'étudiants), qu'il est donc loin de sa famille à cause de moi... Il essaie de me faire passer pour une personne déséquilibrée devant le gendarme en insistant sur le fait que je suis quelqu'un de "détruit par ma relation passée", que je suis "capable de tout", que donc je fais tout ça pour récupérer mon ex, que j'ai besoin de toujours toute l'attention sur moi... un joli tableau en tout cas. Je vous promets que j'attendais mon ex parler, il répétait très certainement le discours qu'il entendait depuis un an et demi de mon ex. Je prends complètement mes moyens...
Je suis totalement bouleversée par tout ça. En réalité, désormais plus que l'agression en elle-même qui est déjà un fort traumatisme, je suis touchée par ce que l'on peut penser de moi et par la méchanceté que l'on peut dire et essayer de véhiculer sur moi, surtout lorsque c'est particulièrement faux. Je suis énervée contre mon ex qui a magnifiquement réussi à manipuler mon ami-agresseur, sûrement parce que je ne réalise toujours pas.
Enfin, aujourd'hui, je peux vous en parler car le gendarme vient de téléphoner à ma mère : l'affaire est classée. Aucune preuve de sa culpabilité, il est innocent. Je ne suis pas une victime face à la justice et à la loi, je me sens doublement victime.
Je vous omis mille détails, car l'histoire est longue mais le fond y est. Je la publie ici, car peu de chances qu'il tombe dessus et cela me libère.
Si je dois vous faire passer un message en essayant de camoufler toutes mes souffrances, mes frustrations et mes désillusions : si vous avez subi voire même que vous subissez encore des agressions sexuelles voire des viols, vous devez en parler. Je ne vous dit pas de porter plainte, si vous le faites, soyez conscientes de tout ce que ça engendre (peu de chances de réussite, possiblement une confrontation, parfois tomber sur des gendarmes pas faciles voire culpabilisants même pour les victimes, souvent une longue enquête sur plusieurs années...). Mais parlez-en à une amie, à un psy, à quelqu'un de confiance. N'ayez pas honte. Il faut réussir à être heureuse. Et plein d'amour et de courage.
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gryffindoll-cutie · 5 years
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L’enchanteresse perdue, Loki x reader part 1
"-[T/P] ! Tu viens? Mère a promis de nous montrer un nouveau sort!
-J'arrive! "
"[T/P]! Réveille toi! tu vas être en retard! "
Huh? Ah oui, le lycée. Je vais être en retard en littérature si je ne me dépêche pas. Je m'empressai donc de me lever, et de me préparer. Je du même courir pour rejoindre Peter. Il était toujours étonné de mon habilitée à courir avec mes chaussures plateformes. Je travaillais d'ailleurs à la bibliothèque après les cours pour m'en payer une nouvelle paire.
"Désolée du retard Peter!
-C'est pas grave, [T/P]. En fait tu est même un peu en avance.
-Vraiment? Tant mieux!"
Nous nous rendîmes donc en, cours. J'avais choisi un cursus littéraire, ce qui faisait que je ne partageais pas toutes mes classes avec Peter, qui avait choisi un cursus scientifique. Nous nous séparâmes donc.
Je suivis ma journée de cours, avant d'attendre Peter à la sortie. Nous allions à la bibliothèque ensemble: moi pour travailler et lui pour faire ses devoirs. Nous discutions tranquillement, quand il partit brusquement, me tendant son sac avant de se dépêcher. Je soupirais, avant de reprendre mon chemin vers la médiathèque.
Arrivée à la bibliothèque, je déposais son sac avec mes affaires, avant de déposer mes affaires pour travailler. Je conseillais un livre à un enfant lorsque je reçu un message. C'était Peter, et il ne pouvait pas venir récupérer son sac. Inquiète, je lui demandais où je devais le lui apporter. Je fus surprise de découvrir qu'il me fallait le lui ramener à la tour Stark, mais ne me posais pas trop de questions. Heureusement que j'avais déjà finis mon travail, et je pouvais donc m'y rendre rapidement...
Arrivée en bas de la tour, je lui envoyais un message, mes yeux [C/E] balayant l'écran. Il me répondit, me demandant de monter, me disant que l'on me laisserait passer. Suivant ses instructions, on me laissa finalement patienter dans un salon, gênée. Je ne savais pas trop quoi faire, à part rester debout, embarrassée. Peter finit par entrer, avant que je ne lui rende ses affaires et reparte.
Le lendemain, c'était le weekend, et je décidais d'aller m'acheter de nouvelles chaussures. Je me rendis donc dans ma boutique favorite, afin d'en trouver une paire qui me convenait. Je fini par me décider pour une jolie paire noire, qui ne montait pas trop haut et qui avait des rubans de velour rouge en guise de lacets, et des noeuds rouges dans le style Hello Kitty. Ravie de mon choix, je me rendis ensuite dans une mercerie pour acheter du ruban rouge pour customiser mes vêtements pour qu'ils soient assortis. Je mis tous mes achats dans un sac en bandoulière, car c'était plus pratique pour les transports en commun.
En sortant de la boutique, je vis des gens courir partout et crier, j'en compris la raison lorsqu'en tournant la tête, je vis des robots géants qui attaquaient la ville. J'aperçu Spider-man et même Thor qui combattaient. Je pesais retourner en sécurité dans la boutique, mais je vis une petite fille pleurant, seule et en danger. Je me mis à courir vers elle, et me plaçais entre elle et le robot qui la menaçait. Je levais alors les mains, dans un ultime geste de protection. J'eu un flash, qui me montra comment exécuter un bouclier, d'un or magnifique. Je ne savais pas par quel moyen je l'avais fait, mais cela avait fonctionné. La dernière chose que je vit fut un jeune homme très beau, aux cheveux noirs qui courrait vers moi, un air inquiet sur le visage. Je n'eu pas le loisir de le contempler plus longtemps: je perdis conscience.
"[T/P], Loki, regardez bien. Il faut que vous visualisiez pour le produire, mais aussi avoir le désir de vous protéger et de protéger les autres. "
Au bout de quelques essais, le jeune brun réussi à effectuer un bouclier d'un beau vert émeraude, rassurant.
"C'est très bien mon fils. A ton tour maintenant [T/P]. "
J'essayais, mais n'y arrivait toujours pas au bout de quelques essais. Mais ce fu quand je me concentrais sur le garçon que je parvins enfin à produire un bouclier d'un or éclatant. Il m'offrit un sourire radieux...
-[T/P]! Est-ce que ça va?
-Très bien Peter. Mais ça irait beaucoup mieux si tu parlais plus doucement, dis-je avec un petit sourire pour lui montrer que j'allais mieux.
-Désolé! Mais j'étais tellement inquiet! Depuis quand sais-tu faire de la magie?
-Je... honnêtement, je ne sais pas vraiment. J'ai eu comme... comme une sorte de flashback ou de réminiscence, et alors j'ai su.
-Ta magie... Elle ressemblait à celle de Loki... Tu le connais?
A ces mots, le jeune homme que j'avais vu avant de m'évanouir s'avança vers moi. Il était plus grand que ce à quoi je m'attendait, et avait des longs cheveux noirs légèrement ondulés qui lui arrivaient au niveau des épaules. Il portait des vêtements en cuir d'un style particulier, que je pu identifier comme de facture asgardienne, qui lui seyaient particulièrement bien. Tirant une chaise, il s'installa devant mon lit.
-Tu es [T/P], c'est bien ça? Je... Moi, c'est Loki. Tu... tu te souviens?
-Me souvenir de quoi?
-De... de ton passé. Tu es amnésique, c'est ça? C'est ce que Stark a dit. Que dans ton dossier médical, il est indiqué que tu n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé avant les deux dernières années. Avant que l'on t'ai trouvée inconsciente...
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akira-explication · 6 years
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Akira a fêté ses 30 ans le 16 Juillet 2018 à MURET.
J'avais 16 ans la première fois que j'ai vu Akira au cinéma. En sortant de la salle du cinéma le Grand Pavois à Paris j'étais dans un état second ce Samedi 27 Juillet 1991, j'étais sonné...
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Depuis quelques années maintenant, mon entourage me suggère d’organiser des conférences sur Akira. Bien que je ne m'en sente pas légitime, il m’a fallu admettre -malgré moi- que j’avais atteint un niveau d’expertise sur le sujet. Ce n’est pas de la prétention, juste une réalité effective. Mais l’expertise n’étant pas la maîtrise d’une part, mon aversion chronique pour l’ignorance de ce qu’y peut être su d’autre part, je ne me voyais pas maître de conférence avec un point d’interrogation à l’endroit d’un fait curieux jusque-là jamais abordé dans tout ce que j’ai lu à propos de la date de sortie du film Akira au Japon… Il y avait encore une zone d’ombre que je ne m’expliquais pas concernant Akira et notamment le choix délibéré de Katsuhiro ÔTOMO de sortir son film le 16 Juillet 1988 ! Ignorance très difficilement tolérable pour mon esprit. Bref je n’aime pas être pris en défaut surtout si j’ai l’étiquette spécialiste d’Akira. Alors devenir conférencier sans savoir à quoi ce rapporte cette date, non il n'en n'était pas question.
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De l’importance du détail
Pourquoi cette date a-t-elle suscité ma curiosité ? J’identifie Otomo comme appartenant à la frange des artistes du détail, artistes qui acceptent que le hasard existe tout en s’efforçant d’avoir le plus de contrôle sur leurs oeuvres. J’ai conscience qu’il s’agit là d’une projection...
Il est de fait notoire qu'ÔTOMO a choisi la date du 16 Juillet 1988 pour sortir en salle Akira, en dépit des contraintes de distribution pour un film au Japon. C’est encore à vérifier mais il semble que cette date ne corresponde pas aux dates de sorties nationales des films au Japon. Sauf erreur de ma part, la date de sortie d’un film est le Lundi au pays du soleil levant. Le film d'Akira a été diffusé officiellement le Samedi 16 Juillet 1988 à 14h05* (heure de Tokyo).
Imaginez un instant en France qu’un réalisateur excentrique (non pas un producteur) décide que son film soit distribué en salle un Dimanche soir à 22h30. Il irait à l’encontre de la logique de distribution qui a cours dans notre pays et se tirerait une balle dans le pied en termes de ventes/entrées : suicide au box-office. J’exagère volontairement cet hypothétique exemple pour faire valoir l’aspect inopiné d’une telle distribution. Une telle situation aurait été plus probable dans les années 70 époque où l’économie s’accommodait facilement de ce genre de facétie justifiée (ou non) de quelque manière que ce soit. Supposons que notre réalisateur excentrique ait choisit cette date improbable en fonction d’un critère qui lui est cher faisant de cette sortie un symbole. Il faudrait dès lors deviner ce que symboliquement représente cette date. Dit autrement dépasser le symbole et accéder au sens…
Une date symbolique ?
Assurément, du symbole doit émerger le sens concernant le 16 Juillet 1988. Sur cette hypothèse  j’ai senti instinctivement qu’ÔTOMO avait choisi cette date en rapport avec quelque chose.  Elle devait être symbolique de quelque chose. Oui mais de quoi ? Cette date est non seulement la date à laquelle sort le film mais aussi la date à laquelle commence le film. L’effet induit pour un spectateur japonais est immédiat : stupeur ! L'histoire du film commence le même jour où je le vois.
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Je ne sais plus comment j’avais eu l’information à l’époque, soit en lisant un fanzine soit qu’un ami me l’eût dit, mais personne n’avait évoqué l’hypothèse que cette date puisse symboliser quelque chose de particulier.  Cela pouvait passer comme un caprice d'ÔTOMO ou juste une manière pour le maître de marquer le coup. Rien de plus ! Pendant plusieurs années, non sans conviction, je me suis contenté de cette « explication » comme étant l’unique valable. Mais dans ce cas pourquoi ne pas choisir le 15 Juillet ou le 17 juillet mieux encore le 18 juillet qui aurait été en adéquation avec les dates de sortie nationale au Japon. Non, le 16 juillet 1988 ! Pour moi c’était bizarre car je n’eu pas ouï-dire que dans l'Histoire du cinéma le réalisateur ait le droit de choisir la date de sortie de son film. Si le fait existe il est rare. S’il est rare c’est qu’il n’est pas dans les normes de l'industrie cinématographique. S’il n’est pas dans la norme c’est qu’il est anormal et si ce fait est anormal c’est qu’il y a une raison (ou un tort c'est selon). Mais plus que le choix d’Ôtomo ce qui m'intrigue c’est que la date ait été validée par les exploitants de salles et les distributeurs nippons. Quel argument a convaincu pour que personne dans l'industrie cinématographique japonaise ne s'oppose à ce choix. Mieux encore et si ce choix avait immédiatement parlé à quelques personnes avisés dans l'industrie du cinéma au Japon. Si cette date était une évidence pour un japonais ? Quel enjeux peut-il y avoir autour de cette date décisive ?
Pistes de recherches
En 2014, après avoir tourné la vidéo « Otomo Visionnaire » j'ai cherché quel événement pouvait être en rapport avec Akira sur l'année 1988 au Japon. Qu'ÔTOMO ait pu voir d'aussi loin Tokyo ville des JO en 2020 relève du génie prophétique voire messianique. Quelle grille de lecture a-t-il utilisée ? Je me demandais dès lors s'il n'avait pas un critère, une référence, incontestable pour choisir la date du 16 Juillet 1988. En effectuant des recherches dans ce sens, j'ai d'abord porté mon attention sur le festival du O-Bon ou Shichigatsu Bon qui dure 3 jours du 13 au 15 Juillet honorant l'esprit des ancêtres. Le 16 Juillet étant exclu j'ai abandonné cette hypothèse au profit d'un autre événement qui se produit à partir du 16 Juillet au Japon.
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En effet le Gion Matsuri commence le 16 Juillet au soir pour se finir le 24 Juillet. Bingo ? Pas tant que ça. Certes la date est celle du 16 Juillet (au soir) mais ne concerne pas le pays entier, uniquement Kyoto. Festivités pendant lesquelles les rites ont vocation de lutter contre les catastrophes naturelles et autres épidémies dont on associait l'origine ou la cause à des malédictions. L'explosion d'Akira en début de film est bien évidemment une catastrophe donc l'analogie existe mais ne retient pas mon attention car trop localisée : Tokyo n'est pas Kyoto même si ces villes sont une anagramme l'une de l'autre et capitales du pays en leur époques respectives. Pour je ne sais quelle raison, le 16 Juillet 1988 avait pour moi une signification...
En me reportant à quelque chose de plus terre à terre je voyais plutôt un lien avec les JO de 1988  organisés par la Corée s'étant déroulés essentiellement à Séoul. Akira se déroule la veille des JO de 2020. Oui mais les JO de Séoul se déroulent du 17 Septembre au 2 Octobre 1988. Le thème des JO est visé c'est sûr mais la date est trop éloignée pour faire sens. Je reste sceptique et continue mes recherches un peu dépité.
Le Général de Gaule me donne la solution.
C'est le jour de la date anniversaire de l'appel du 18 Juin 2018 que, par des circonstances plus ou moins fortuites, j'ai enfin eu la réponse à ma question. Lorsque mon ami Antony PREZMAN m'a sollicité pour animer une soirée thématique autour d'Akira dans le cadre des projections qu'il organise à MURET nous étions au mois de Mai. Je trouvais l'idée intéressante d'autant que nous étions sur l'année anniversaire de la sorti du film. Seul contrainte il fallait que ce soit un Lundi, jour où le cinéma VEO organise les soirées thématiques autour du manga et de l'animation japonaise. Je lui ai suggéré le 16 Juillet ignorant alors quel jour cela tombait. En jetant un coup d’œil à mon calendrier je m'aperçoit que ça tombe un Lundi. Incroyable !!
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Nous validons cette date. Par cette curieuse synchronicité Antony m'invite à garder l'esprit ouvert car il y a des chances que des choses curieuses se produisent. J'acquiesce dans son sens. Entre temps toutes les validations se font : l'ayant droit Dybex donne son accord, le cinéma VEO bloque la date.
Le 18 juin 2018 vers 11h00, je termine un bricolage dans mon salon. Soudain l'idée me vint d'écouter un morceau de rap sur Youtube. J'ai en tête l'intro du concert d'ASSASSIN en 2001 et mon esprit est focalisé sur le couplet de PROFECY. Ce couplet commence par « Balle de concert qui explose comme à NAGASAKI... » Quelques minutes plus tard dans le moteur de recherche de youtube je tape Nagasaki. Je tombe sur des extraits d'explosions de bombes atomiques, puis le titre d'un documentaire attire mon attention : Hiroshima, première catastrophe nucléaire de l'histoire. Le véritable titre est La face cachée d'HIROSHIMA, un film de Kenichi WATANABE. Film produit au lendemain de la catastrophe de Fukushima, le documentaire revient sur le secret qui entoure le nucléaire. Au bout de quelques minutes, confortablement installé dans mon canapé... je m'endors. Néanmoins j'entends le documentaire dans mon demi sommeil.
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Je me réveille 18 minutes plus tard et reprend mon bricolage tout en laissant le documentaire en fond sonore. Le commentateur dit une phrase qui m'électrise : «  L'expérience a lieu le 2 Décembre 1942. » Mon esprit vrille. Dans le manga Akira l'histoire commence le 6 Décembre 1982 ! Décembre, ce mois est visé ! Le commentateur précise que le 2 décembre 1942 dans une salle de squash située sous le stade universitaire de la ville de Chicago le premier réacteur nucléaire est né. Je fais le lien immédiat avec le fait qu'Akira soit enfermé dans une capsule cryogénique elle-même enfermée dans une énorme sphère métallique... sous le stade Olympique!
Je suis scotché à mon siège et continu de suivre le documentaire. A partir de la 46e minute j'ai ma réponse : le 16 Juillet 1945 à 04h00 du matin la première bombe atomique et lâchée à Los Alamos au nouveau Mexique. Dans le cadre du « Projet Manhattan » le test porte le nom de Trinity.
16 Juillet 1945 : des preuves en veux tu ? En voilà !
Dès lors cela ne fait aucun doute voilà pourquoi ÔTOMO a choisi cette date. Il combine non seulement l'année des JO avec la date anniversaire de l'essai de la première bombe Atomique mais il choisit délibérément aussi que le lieu où Akira est enfermé soit sous un stade, ici Olympique, et universitaire dans le cas du premier réacteur atomique (à Chicago**). Dans le manga il est question d'une « bombe d'un nouveau type ». Akira n'est pas une bombe issue d'une réaction en chaine s'étant produite parce qu'un neutron à causé la fission d'un noyau fissile produisant un plus grand nombre de neutrons qui à leur tour causent d'autres fissions pouvant mener à une explosion d'énergie. Dans Akira l'expérience à eu lieu sur l'autre versant de la science : la biologie moléculaire. En effet, d'après ce que nous dit Lady Miyako page 184 dans le volume 4 du manga Akira, la réaction en chaine induite sur la molécule d'ADN conduit à développer des capacités surhumaines au point qu'un enfant (le numéro 28) fit explosé Tokyo (le 6 décembre 1982 dans le manga).
La date du 16 Juillet 1945 est aussi corroborée par deux autres aspects graphiques encore peu évoqués concernant Akira. Akira est enfermé dans une capsule cryogénique elle-même enfermée dans une énorme sphère de métal.
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Qu'elle ne fut pas ma surprise en observant le Gadget, nom donné à la bombe testée le 16 Juillet 1945 dont l'énorme sphère métallique d'OTOMO est largement inspirée et stylisée pour le coup en mode cyberpunk. Akira est une bombe d'un nouveau type, le Gadget le fut également en son temps puisque première bombe atomique de l'Histoire. Bombe jamais conçue auparavant, l'analogie fait sens.
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Troisième élément des plus inattendus. Un des clichés de l'explosion du Gadget fait apparaître un dôme à la 25e nano seconde d'explosion. Les diverses vidéos filmées par caméra rapatronic montrent ce cliché. D'autres vidéos montrent la déflagration ainsi que la propagation au sol de l'onde de choc générée par une bombe atomique. Nul doute qu'ÔTOMO s'en soit inspiré pour styliser l'implosion d'Akira.
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Le sens est dans les détails !
Taxé d’aller loin dans mes analyses, on fait trop souvent fi de mes efforts à demeurer le plus factuel possible, dit autrement je limite (au mieux) mes projections en cherchant à me focaliser sur le fait pour lui-même. C'est la raison pour laquelle, pendant des années, je sentais qu'il y avait une raison derrière cette date du 16 Juillet 1988, mais je ne pouvais nullement me limiter à des suppositions sans liens avec le Réel. Pourquoi Otomo avait donné la date du 2 décembre 1982 dans son manga (soit 50 ans après l'expérience de Chicago) et décide subitement que cette date soit le 16 Juillet 1988 (pour le film éponyme) ? C'est ce changement de date qui a attiré mon attention. Un auteur dont la rigueur graphique est sans égale laisserait au hasard le choix d'une date ? Date qu'il impose comme jour de sortie de son film ! Première information du film ! Que faut-il aux sceptiques pour arrêter de croire que tout n'est que hasard ? Même s'il est ÔTOMO il ne pouvait obtenir une validation de la part des exploitants de salle sans que cette date ait aussi du sens pour eux. Vous pourrez me dire ce que vous voulez, à ce niveau de coïncidences avec l'Histoire qui concerne directement les japonais, le hasard n'existe plus ! C'est un choix, un calcul, une intention.
ÔTOMO fait parti des artistes qui ont compris que le détail à son importance, il y a des intentions presque en toute choses... Mais il est vrai que nous n’en n’avons pas toujours conscience. Pour moi, il y a avait une raison à cela et une raison profonde. Ce n'est pas moi qui vais loin, j'essaie du mieux que je peux (et avec un savoir minime) de me hisser au niveau de l’œuvre considérée dans le monde entier comme un chef d’œuvre tant par des fans que par des artistes reconnus dans différents domaines...
Une validation par ses pairs
Dès lors, pour les japonais avisés dans le milieu de la production cinématographique, l'argument suffisait à convaincre pour que Akira sorte le 16 Juillet 1988 (année des JO à Séoul de surcroit). Le Japon est l'unique pays au monde à avoir vécu l'expérience nucléaire sur son sol avec deux Bombes atomiques : Hiroshima et Nagasaki. Si ÔTOMO avait choisi le 6 AOUT c'était fausser l'acte symbolique dans sa vocation corrective. Oui il s'agit là d'un acte symbolique a vocation corrective.
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De Tokyo à Muret 16 Juillet 2018
Ayant compris aujourd'hui l'intention implicite dans le choix de cette date, je savais que le 16 Juillet 2018 était le moment indiqué pour augurer une première conférence sur le film afin de libérer le sens portée par cette œuvre. Plusieurs signes allaient dans ce sens. Signes ? Oui ! Vous savez ces événements fortuits qui se produisent à des moments inattendus dont on peut (bon gré malgré) déduire du sens. L'indicateur majeur ici fut la ville de MURET : dit autrement petit mur. Stop ! Comme Bodhidharma méditons devant le mur... et trouvons la sortie.
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Le 16 Juillet 2018 à Muret, soit 30 ans après, a eu lieu une première conférence sur le sujet. On sait qu'au bout de 30 années certains événements commencent à s'effacer de la mémoire collective. Ce même chiffre 30 m'indique qu'il est temps d'enseigner, de transmettre ce que j'ai compris de ce film pour que sa mémoire perdure.
Le 18 Juin 2018 lorsque j'ai pris conscience de la date du 16 Juillet 1945, sur le plan psychologique et physiologique il m'est arrivée la même chose que la première fois où j'ai vu Akira mais en plus lourd : ma tête a résonné, j'ai eu une sorte de mal de tête bénin avec les oreilles qui ont bourdonné toute la journée. Pour moi un cycle s'est terminé et un nouveau commence... Le cycle de l'explication est en cours.
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Je n'avais pas le pouvoir de m'expliquer Akira et aujourd'hui je l'ai... Parce que ça avait déjà commencé !
Wallo 11.37.04
PS : En quoi la date du 16 Juillet 1988 choisie par Katsuhiro ÔTOMO peut elle avoir une vocation corrective me direz-vous ? Et corrective de quoi qui plus est ? Je vous promets une explication détaillée bien plus longue dans mon livre où la date du 16 Juillet 1995 impliquant la France et le  Japon sera décortiquée également...
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Natali Fortier, un bonus entre exercices et figures de style
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Bonjour à vous, Pour mon premier salon virtuel avec la sensationnelle équipe du Centre de Créations pour l'Enfance - Maison de la poésie et Partir en livre 2020 - Refuge(s) d'été, mes crayonnés cherchent refuge dans vos pensées, sous le cygne de l'interrogation. A répondre nonchalamment ou à laisser passer comme un vol de moineaux sous vos têtes, selon la saison et le sens de l'orientation du vent. Ils ont des questions à vous poser. Le mensonge est chaleureusement recommandé. Natali
Je me suis prise au jeu que Natali a imaginé lors de ce salon virtuel - pandémie oblige - au mois de juillet. Voici mes réponses à ses drôles de questions. Natali y a parfois répondu (en italiques, mais pas en italien). Plus tard, quand je lui ai demandé si elle était d’accord que je le publie sur le blog, elle m’a répondu ceci: Ce qui me manque avec ce maudit virus, c’est, entre autres, l'émulation des cerveaux, l'excitation du jeu à plusieurs sans même s’en apercevoir. Rebondir... Je me bats contre l’inertie avec le covid et, là, la canicule. Etre affriolée de désir intellectuel et manuel pour ma p'tite cervelle, c’est ça que je veux!
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LUNE Malouna, je me réveille. Séraluna, je me couche. Hazalune parfois je suis. Et Lulu pour les intimes.
DEUX Je souris de vos regards, ris qu'on me voie si belle dans la nuit.
Lulu, si belle de jour, tu me réjouis.
Je t’embrasse ma Lili.
3 Mais je suis papillon! Je vole. Mes bras, mes jambes, je les agite. Virevolte. Et confesse avoir taquiné les étoiles.
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4 A ras le bol de cette couronne. L'ôter l'espace d'un instant pour changer de pas, de danse. Faire un bouquet de pâquerettes ou les tresser. Compère l'ours, que préfères-tu? Etre mon roi ou la mariée?
La mariée. J'ai toujours rêvé de porter une robe fleurie avec ma fourrure, j'aime les dorures.
Je tremperai des fleurs dans du givre, du sucre glace pour en garnir ta fourrure. Tu aimes les dorures? Je te prêterai ma couronne! Si tu veux, nous danserons la gigue.
SINK C'était en hiver. La journée avait commencé. Je m'étais réveillé avec un mauvais rhume. Le soir j'allais à l'opéra. Celui de la nuit dans une forêt enchantée. je crois qu'au milieu du troisième acte nous étions tous à sangloter. J'y ai perdu quelques plumes et un peu de gras. Toutefois, je me sens plus léger, agile. Et surtout, il y a cet air de flûte qui me fait danser. Regardez!
Tu danses drôlement bien!
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CISS Vous ne voyez pas que vous me dérangez?
Ben non, t'as l'air tellement à l'aise!
Une fois que j'en aurai terminé avec cette enfant, je m'attaquerai au temps.
Les enfants sont palpitemps et je dévore le jour en les trempant tranquillement dans mon café au lait.
A défaut de café, j'ai trempé l'enfant-croissant dans de la chicorée. Cela me mise en joie. De la soie?! Qu'est-ce?
Festin de roi.
Alors je goûterai la soie. 7 Le temps que j'ai brûlé ne pense plus ni ne passe.
Platon, a dit qu'une fois bien brulé, le temps repousse à foison comme une chevelure de jeune fille. (C'est une blague! J'sais pas du tout ce qu'il a dit Platon!) Haha! Ca donne de quoi rebondir, rebondir, rebondir... Et rire! Mais alors... ce diable qui avait brûlé le temps se serait-il emparé de l'enfant non pas pour la tremper dans son café, mais pour le retrouver? C'est ce que l'on peut espérer, derrière le diable se cache souvent une diablesse à l'âme pleine de faiblesse pour le garne ment pas toujours! C’est une énigme...
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HUIT HUIT Au menu du jour, d'entrée, je choisis l'entrée. Puis l'oiseau m'aide à picorer. Je fais semblant de le laisser choisir le dessert et je demande deux cuillères.
N’OEUF Qui vous dit que, là, je ne vole pas? Etes-vous bien sûre que mes pieds reposent sur le sol? J'ai volé l'oiseau. Devinez pourquoi. Je cherche encore et en perds mes plumes. J'ai volé cet oiseau dans une cage pour qu'il m'apprenne à voler.
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DISS Ce ressort, coquin de sort, me fait perdre la tête. Un coup à gauche, un coup à droite. Devant mes pieds, il me fait chuter. Je ramasse mon chapeau, me redresse et le jette pile poil en l'air. Au royaume des jouets, je suis le roi des bilboquets.
Tu me donnes le goût de faire un jeu, le chapeau qui val dingue! Tu pourrais l’appeler le « val dingue toi-même »
ONZZZZZZZZZZZ J’ai rêvé que je rêvais que j’étais la princesse au petit pois. Il y en avait deux et vingt-deux matelas.
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12 La nuit je flamme dans l'enfer des bas-fonds, la cour des miracles, les cloaques. A l'aube, je deviens agneau de Pâques, de lait, de pré-salé, un ruban rose autour du cou.
Même lorsque tu es agneau de Pâques, il reste une légère ivresse au fond de ta pupille et l'on devine le lendemain de fête éternel.
13 Hier à la gare, il était dix heures du soir, j'ai pris le métro en direction du centre ville. Les voyageurs y étaient très nombreux, pour la plupart des jeunes gens qui sortaient. Il y avait un couple de néo-punks, sans doute en révolte, mais qui semblait plus préoccupé par son look extraordinaire que par le mouvement. Une jeune fille très maquillée avait le ventre à l'air, le décolleté franchement impressionnant et les fesses avantageuses moulées dans un collant collant. Un toxicomane portait des tatouages sur le cou, les bras, les mains. Nous étions blancs, noirs, jaunes, cosmopolites, tous recouverts d'un masque. Certains étaient plongés dans leur téléphone portable, d'autres avaient un skate ou une bière à la main. C'était un vendredi soir normal. J'ai pensé à ma grand-mère. Ayant passé la majeure partie de sa vie à Paris, elle a croisé des clochards, des prostituées, la misère. Mais je me suis demandé comment elle aurait réagi hier soir à cette vision du 21e siècle, dans une rame sans conducteur.
Peut-être ta grand-mère était-elle justement le toxico tatoué... Ou alors la fourmi que tu n'as pas remarqué, se balançant sur ton sac. Je parie qu'hier elle était l'un de cette foule dans le métro ! Je ris aussi ...mais j'y crois un p'tit peu!
Il faudrait que ce soit quelque chose que je lui souhaite! Une fourmi sur mon sac, pourquoi pas. Qu'elle conduise sans permis la rame sans chauffeur, mais avec une casquette. Puis elle irait danser sur une place et boire un cocktail qui n'existe pas encore. Prendre une drogue, pourquoi pas, mais alors juste une fois, et que ce soit bien. Un tatouage, tiens. Caché entre ses seins comme le mouchoir qu'elle y plaçait avec un peu d'eau de cologne et qu'elle remettait ensuite à ma mère. Ou je l'imagine simplement assise sur une chaise pliante à la sortie du métro avec un verre de café sucré sur une petite table ronde. Elle aurait son éventail, reposerait ses jambes et ses pieds fatigués et regarderait la foule sortir sous la voûte étoilée.
Ta grand-mère est la jeune adolescente qui lit la bonne aventure, sur une table pliante avec sur ses genoux un p'tit gars au cheveux frisé qui lance des rires comme une fusée (lui, c'est ma grande tante, noyée dans les année 50 dans le grand incendie ...) Oui oui
Mais dis-moi, comment sais-tu tout cela ? Dans tous les cas, salue ta grande tante tout bas!
Sûr de rien dans la vie, mais ça ... C'est ta grand-mère qui me l'a chuchoté ce matin. Et elle, je l'a crois. Pas toi? On t'embrasse!
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14 A califourchon sur ce drôle d'animal, je lui cherche les puces, les poux, les classe et les répertorie. De temps à autre, je me redresse, les mains dans les poches ou sur les hanches. Je lève le nez et compte les feuilles des arbres, les moutons dans le ciel. Je regarde au loin, mesure l'ampleur de mon territoire. Car voyez-vous, j'habite le Parc Voisin, y travaille en salopette. Des enfants y jouent, des amoureux se bécotent, se quittent, se retrouvent. Un vieil habitué y joue du violon. La Ronchonne, les mains derrière le dos, ronchonne en rond dans sa barbe. Elle n'est pas bien méchante. Ici, le spectacle est chaque jour différent. Je vous y invite. Vous pourrez compter les feuilles des arbres si vous le souhaitez, vous étendre et rêver.
15 J'ai marché à quatre pattes, fait des pas en avant, des pas arrière, suis tombée sept fois et relevée huit. J'ai arrosé mes pieds nus dans la terre, ils n'ont pas poussé, mais c'était agréable. J'ai ôté mes bottines rouges pour ne pas les abîmer, les ai prises à la main et j'ai couru, couru dans la roue de la vie. Ainsi, j'ai fait trois fois le tour de la terre. Ai-je répondu à votre question?
Pourtant à tes pieds j'ai bien vu pousser des racines. C'est que tu les regardes de face, faut que tu te penches un peu plus en arrière... Même qu'ils bourgeonnent des boutons de fleur! Splendeur... Faut dire que c'est la saison.
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VIN Le pli La fronce La queue d'aronde La vague Le poil Le papillon Le champignon Une bien jolie liste pour une théorie: celle des 7 catastrophes. Ajoutons-y, dit la girafe, de la girofle, une pleuviote un tour de tarentelle et un verre de vingt.
VAINE ET 1 Vaine et une : Avez-vous une réponse? Vous tournez trois fois sur vous-même et reculez d'un pas, sautez et c'est toujours tout droit. Bonne journée! - La réponse. Peut-être court-elle sur ton pelage, belle girafe. J'y lis les cris et les tam-tam de l'Afrique. - Tu entends bien. - Permets-tu que je t'appelle "Allumette"? - Oui-da. Ce prénom me va du feu de dieu! - J'ai pensé à la finesse de tes pattes, à ta crinière et à l'humanité tatouée sur tes flancs. En flammes. - Rien n'est vain, belle girafe. Regarde-toi, oriflamme. Tu es une et libre, portant sur toi tatouée en étendard la Mémoire, les dessins au doigt au fond des cavernes. - Oui-da. Mais comment ça? C'est déjà fini? - Natali l'a décidé qui a cherché refuge dans nos pensées. - Alors au revoir Affabulée. Reviens me voir.
Natali a décidé, dont les dessins trouvent refuge dans nos pensées. Natali, nous dit de sauter. Elle le fait si bien qu’elle en a laissé le SEZE, le 17, le dix-houit et le dizn’oeuf.
A baker's dozen: Si ce n'est trop lui demander, je treizerai à la douzaine. Puis m'envolerai directement pour Sèze 17, à dix-houit dizn'oeuf heures. Qu'en pensera-t-elle? Me livrera-t-elle ses desseins?
©Natali Fortier pour toutes les images
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Le macronisme sur un plateau (de fruits de mer)
Bon appétit, messieurs, O ministres intègres…
Si s’empiffrer sur notre dos tout en exigeant de nous serrer la ceinture est à gerber, c’est bien dérisoire en comparaison des scandales d’état, du fascisme rampant et par exemple, des 400 millions de Tapie blanchis grâce au frère du cousin qui juge la soeur de la belle mère, toute cette petite famille endogamique qui s’arrange.
400 patates sans compter les indemnités, ça constitue un gros gros pactole offert sur un gros gros plateau de fruits de mer.
ça doit faire un taux pas dégueu du homard de l’heure.
Mediapart, dont la spécificité est d’attaquer la tapisserie pour mieux épargner les murs du système aime à mordre les mollets de l’indélicat, Morelle, Cahuzac…sans jamais toucher à l’organisation générale.
On sacrifie une tête, on la donne en pâture, ça dope l’audience, ça racole de l’abonnement mais question enquête investigation, c’est juste du dossier tout ficelé généralement mis sous pli façon règlement de compte. Comme pour le Canard enchaîné, pas plus d’enquête journalistique que de nouilles au menu des festins entre amis ou lobbies.
Juste malheur à celui qui se fait chopper, en général un sale type balancé, mais pas plus sale ou pourri que la plupart, juste un peu plus nigaud ou maladroit, voir encore Cahuzac, rapport à Raymond Barre par exemple.
Attaquer le symptôme pour mieux épargner la maladie, à ce petit jeu entre amis, on peut faire durer l’arnaque mille ans, puisque au règne du profit, parfaitement interchangeables, ils ne sont pas corrompus mais sont la corruption. (Juan Branco).
Faut dire, avec le petit marquis poudré François Goullet de Rugy on tient un très beau spécimen de pourriture. L’archétype même de l’arriviste dénué de convictions, du renégat sans foi ni loi, dont la parole (mais ça on a l’habitude) et même la signature (et c’est déjà plus rare) ne vaut rien.
Oui un superbe cas de carriériste tout pour ma gueule au détriment de l’intérêt général. Autant dire que l’écologie peut aller se rhabiller d’autant qu’on sait parfaitement que la décence ne se porte pas en cravate et qu’en revanche la saloperie est souvent pliée dans la soie.
« François de Rugy a voulu sauver sa tête en offrant la mienne », assure son ex-directrice de cabinet démissionnée.
On retrouve ici toute l’élégance du personnage dont la particule prime sur la partie tête et son aristocratie parfaitement soluble dans sa vulgarité.
Voir, ces quelques secondes de défense pathétique et de médiocrité étalée, cette vacuité de cuistre dans ces instants de honte est toujours jouissif. Ce genre de tartuffe dénué du moindre talent n’a forcément rien d’autre à faire valoir que sa servilité zélée. Mais tant qu’on en meurt pas, cette mauvaise digestion passagère vaut sans doute le « coût ».
A condition toutefois de retourner se bâfrer dans l’illusion de sa boursoufflure. Car chez ces gens-là, et j’avoue une certaine admiration, point d’amour propre.
Les dégoûtants ont une propension assez remarquable à ne jamais se dégoûter. Au point qu’il est aujourd’hui bien difficile de nommer un honnête homme (ou femme) dans cette bande de crapules sans scrupules, jusqu’à se demander s’il ne faut pas montrer une absence d’intégrité morale et civique et une aptitude à la fraude pour intégrer la caste.
Car comme dirait ma copine de tweet,
sérieusement qui irait bien se faire chier toute une soirée avec François du Néant s’il n’y avait pas de l’entre soi homard public et de l’entre soif pommard grand cru à volonté sous les ors de la république gonflant l’inanité et donc la vanité des courtisans.
Si encore les écornifleurs de salon se contentaient de se rincer la dalle gratis mais en plus parlent ils la bouche pleine, du populisme plein la gueule, éructant de la dénonciation de poujadisme pour mieux roter à table à la barbe des « pouilleux » décidément trop cons.
Car en ces temps modernes de « start up mon cul » le nouveau monde qui ressemble furieusement à l’ancien régime, se doit d’être décomplexé du système digestif. L’élément de langage « j’assume » valant absolution et signifiant après traduction, qu’ils nous emmerdent ouvertement.
Oui pour la classe dominante et ses valets de pisse, se goberger ne suffit plus, encore faut il cracher son mépris sur les gueux, culpabiliser les « assistés » dans l’arrogance confortable d’en croquer sur les croquants.
Lire les commentaires des macro’homards c’est découvrir qu’une partie des habitants de ce pays a quitté définitivement la condition humaine. Se goinfrer aux frais de la princesse tout en exigeant le sacrifice des riens qui vivent au dessus de nos moyens coûtent un pognon de dingue et refilent, les salauds, la dette à leurs enfants, tandis que l’oligarchie s’empiffre sur la planète tout en se foutant pas mal des générations futures, ne choque plus.
Quand ils en seront à ébouillanter les gilets jaunes, ces « vermines », cri du coeur d’un de ces éditocrates de l’extrême tiède, squattant les buffets garnis, faudra t’il encore souligner le courage des marmitons.
Dans l’inversion époustouflante des valeurs, si les pauvres avaient l’esprit civique, ils se réjouiraient volontiers de sacrifier leurs APL sur l’autel des langoustes gouvernementales : ingrats que nous sommes, et les affamés iraient en prison pour un sandwich en applaudissant les repus se gavant de crustacés publics. Car après tout, que les riches et leurs larbins se délectent du caviar tandis que la plèbe se bouffe du flash ball démontre bien que les classes n’ont définitivement pas les mêmes valeurs.
Car si dénoncer l’immoralité de la caste est du méchant populisme en revanche montrer les immondes privilèges sociaux des pauvres n’est que du courageux pragmatisme.
Alors oui, que les homards sauce thermidor, cessent de prendre en otage nos courageux ministres.


Cela dit, si tout ça est un beau furoncle, symbole de la putréfaction de ce triste pays, il n’est rien en comparaison de la socialisation des pertes, de la privatisation des profits, du bradage de nos fleurons industriels, de nos aéroports,de nos barrages, de notre indépendance économique et technologique, voire stratégique, du pétainisme ambiant, de la prise de pouvoir des milices, des petits meurtres couverts par la hiérarchie dans un silence de plomb, du naufrage calculé de nos services publics, santé, urgences, éducation nationale…à l’avantage de l’oligarchie et de ces milliardaires si généreux avec l'argent des autres.  
En cette veille de 14 juillet muséïfié, de défilés cadencés des jeunesses macroniennes, nulle révolution citoyenne par les urnes à espérer mais
que 100 tractopelles contre cent portes de ministères lancés
que 1000 admirables boxeurs à mains nues en danseuse
que 10 000 pinces de homards en guise de fourches dans l’oeil pour oeil
jusqu’à la nuit du 4 aout…
j’assume !
tgb

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L'histoire du petit trou vert. A lire absolument 🙄
Jean, très amoureux, sortait depuis 3 ans avec une très belle fille, Sylvie, et jusqu'à présent il n'avait pas eu de relation sexuelle avec elle.
Un jour, il la caresse passionnément, lui enlève ses vêtements, mais
quand il essaye de lui faire l'amour, elle s'excuse en disant qu'elle le ferait seulement après le mariage... Et que, une fois mariés, elle irait même
jusqu'à faire 'Le Petit Trou Vert'.
Très confus, Jean appela Johanne (une femme avec qui il avait des Aventures sexuelles).
Il alla chez elle et lui demanda de faire 'Le Petit Trou Vert'.
Johanne, effrayée, commença à crier en disant qu'elle était une femme
respectable et que jamais il ne lui passerait par la tête de faire une chose pareille et lui ordonna de sortir immédiatement de chez elle, en lui disant de l'oublier pour toujours.
Tout penaud, Jean décida d'aller dans un bordel. Il choisit une belle femme, et lui demanda si elle faisait de tout.
Elle répondit que pour de l'argent elle ferait tout ce qu'il lui plaira......
Alors Jean lui demanda de faire 'Le Petit Trou Vert'.
Elle répondit que bien que pute de profession, elle était une femme respectable et elle commença à le frapper.
Entendant un tel chahut, le gérant ouvrit la porte d'un coup de pied et demanda : 'Que se passe-t-il donc ici ?'
Jean, plus confus que jamais, lui dit qu'il avait seulement demandé à la femme de lui faire le 'petit Trou Vert'.
En entendant ceci, le gérant s'enragea et le sortit à coup de pieds du bordel en criant qu'il ne réapparaisse plus jamais dans son bordel
Toujours confus, Jean alla chercher Filip (un gay) pour éclaircir ses doutes.
Quand il le rencontra dans son salon de coiffure, ils se saluèrent très chaleureusement, et Filip lui dit qu'il était prêt à passer la nuit avec lui.
Jean l'emmena et lui proposa de faire 'Le Petit Trou Vert'.
Filip ne supporta pas d'entendre cela et commença à le taper à coup de séchoir à cheveux et lui dit que c'était un pervers qu'il ne voulait plus revoir de son vivant et il le vira.
Jean était maintenant très nerveux et devenait fou...
Il retourna chercher Sylvie (sa fiancée) et lui demanda de l'épouser tout de suite et surtout de lui faire 'Le Petit Trou Vert'.
Sylvie accepta et, très euphorique, elle promit qu'elle le rendrait très heureux et qu'ils feraient 'Le Petit Trou Vert' autant de fois qu'il le souhaiterait.
Ils se marièrent et partirent en lune de miel en voiture.
Jean, très inquiet, voulut interrompre le voyage pour faire ce fameux 'Petit Trou Vert'
Dans cette angoisse, il détourna son attention de la route, et il prit un arbre de plein fouet.
Sylvie décéda dans l'accident!
Jean est encore en ce moment en train d'essayer de trouver ce qu'est 'Le Petit Trou Vert'.
Et moi aussi !!!.
J'ai perdu mon temps à lire cette connerie de mail qu'on m'a envoyé
Et au final, on ne te dit pas ce qu'est ce sacré nom de dieu de merde de 'Petit Trou Vert'.
Alors comme je refuse de rester la seule dans ce doute, et surtout d'être la seule a m' être faite avoir je vous fais suivre ce mail.
C'est normal ça sert à ça les amis....
ALORS A TON TOUR, TOI AUSSI, EMMERDE QUELQU'UN D'AUTRE
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bestiaireamoureux · 4 years
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Je suis une fille, j’ai l’habitude d’avoir peur.
Aujourd'hui j'ai 23 ans. Je ne sais pas bien pourquoi j'en parle maintenant et encore moins via ce mail. Peut être parce qu'une fois de plus c'est un moyen de détaché l’événement de moi. "L’événement".  J'avais 18 ans à l'époque. J'étais la seule fille d'un groupe de garçons. Un garçon manqué. Je n'avais pas conscience que j'étais une femme. Avec mes amis je l'avais oublié. Je n'avais pas conscience du danger que cela représentait d'être une femme. On "traînait" souvent ensemble. Petit groupe d'amis, de skateurs, de zonneurs. Pas très intéressant en soi mais on passait de bonnes soirées. Je ne sais même pas ce qu'on y faisait en fait. On était ensemble et c'est tout.  Ce soir là on s'est endormi un peu comme on pouvait. L'alcool aidant, on s'est laissé tomber dans les canapés ou les lits des chambres à l'étage. Il n'y avait pas de place pour tout le monde alors on a parfois dormi à plusieurs. Moi j'ai dormi avec un garçon. Un de mes amis. Dans le fauteuil du salon. J'ai été réveillée une première fois. Il avait sa main dans ma culotte et avait l'air de savoir ce qu'il faisait. J'ai un sommeil lourd et quand je me réveille je suis parfois sonnée un petit moment. Je l'ai repoussée violemment et je me suis rendormie. Je n'ai pas bougé du fauteuil. Et puis, pour aller où ? Je pensais que c'était clair.  J'ai été réveillée une deuxième fois. Il faisait toujours nuit, j'avais mon jean aux chevilles avec ma culotte, lui était au dessus de moi, en train de me pénétrer avec application.  Sonnée une fois de plus je l'ai repoussé mais après un long moment. Beaucoup trop long. Je n'étais plus actrice de tout ça je voyais ça de très loin.  J'ai eu du mal à assembler tout ça. Il était mon ami.  Le lendemain quand j'en ai parlé aux autres, on m'a juste dit que j'avais peut être lancé des signaux contradictoires, que j’exagérais. Je n'ai pas compris. Je ne faisais que dormir.  Il m'a envoyé un sms en disant qu'il était désolé, que ça avait été "bizarre".   Je n'ai pas déposé plainte et je ne le ferais pas je pense. Comment des inconnus pourraient me croire là où mes amis ne me croient pas. Mes amis sont toujours amis avec ce garçon, après tout, il a juste "déconné une fois". Ça fait quelques années déjà. Je me suis construite avec ça, malgré ça.  Un peu comme les arbres qui grandissent trop prêts d'une clôture qui restreint leur croissance. Ces arbres finissent parfois par assimiler la clôture. On ne peut alors plus les séparer.  Je pense que c'est ce qu'il s'est passé avec moi. Je l'ai assimilé.  Aujourd'hui je suis une femme de 23 ans et j'ai l'habitude d'avoir peur.  Je n'ai pas parlé de viol tout de suite. Je ne voulais pas être vue comme une victime, j'avais honte de ça.  Je ne me suis pas débattue, je n'ai pas frappé ou mordu, j'étais juste sonnée.  Quand on m'a dit que j'exagérais je me suis dit qu'ils avaient peut être raison. Après tout.  J'ai gardé des blocages, j'ai du mal à dormir avec des gens que je ne connais pas bien, qu'on s'approche de moi quand je ne l'ai pas anticipé... Des choses assez bêtes finalement. Je suis encore là.  J'ai été escort aussi par la suite. On disposait de mon corps mais il fallait payer pour ça. Et finalement ça n'est pas vraiment ce qu'il s'est passé. On m'a témoigné beaucoup de respect. On faisait vraiment attention à moi, on prenait soin de moi. Personne ne disposait de mon corps.  Je me suis dit que ça irait. Que je pouvais rester vivante. Que je m'en remettrais un jour.  J'ai subi d'autres agressions dans ma courte vie.  Parfois j'en parle, mais en gardant ça à distance. Comme d'anecdotes désagréables. Ça s'est passé, c'est comme ça. On me parle alors de plainte, de police. On me regarde bizarrement. J'ai l'air normale, pas plus traumatisée qu'une autre. Je ne ressemble pas vraiment à une victime.  Pourtant ça s'est inscrit durablement en moi. J'ai peur. Je suis sexuellement timorée maintenant, je n'ai plus l'insouciance des débuts. Ça me manque terriblement. Je suis dépassée et j'ai sans cesse besoin d'être rassurée.  C'est là en moi, ça existe et je ne sais pas quoi en faire.  Je ne suis pas brisée mais j'ai été abîmée.  Je pense que ma vie continuera ainsi. 
Mais dois-je préciser que je suis une fille et que j'ai l'habitude d'avoir peur ?  Je ne sais pas pourquoi j'écris ceci. Je n'ai pas l'habitude d'être prise au sérieux,d'être entendu ou comprise.  On me répond souvent ce "ah" gêné. Ou un "c'est dur", "c'est triste". Oui c'est triste, on m'a abîmée. 
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mojejette · 4 years
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29 Mars 2020 : 10 - 782 mots - L’Élu
C'était un jour comme les autres. Angela rentrait à la maison quand quelque chose d'inhabituel arriva, ce qui signifiait que finalement ce n'était peut-être pas un jour comme les autres. Elle ne réussit pas à ouvrir la porte d'entrée qui était bloquée. Par des plantes ! Des plantes qui avaient poussé dans tous les sens et qui envahissaient complètement le salon. Elle poussa fort contre la porte qui finit par s'ouvrir. Au milieu du salon, recouvert de plantes, allongé, probablement évanoui, se trouvait son petit frère de 13 ans, Charlie. Abasourdie, Angela se déplaça tant bien que mal jusqu'à Charlie, qu'elle secoua énergiquement par les épaules.
« Charlie ! Charlie ! Réveille-toi ! » Charlie secoua la tête et ouvrit le yeux.
« Qu- quoi ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » demanda-t-il
« Aucune idée. » répondit Angela
Charlie se redressa et regarda autour de lui.
« Oh non. » dit-il « Depuis combien de temps je suis évanoui ? »
« Je sais pas, je viens de rentrer. »
« Oh non, oh non ! » Charlie commençait à paniquer « Cynthia a été enlevée ! Je dois la secourir ! »
« Quoi ? Cynthia, ta petite amie ? »
« C'est pas ma petite amie, » répliqua-t-il en rougissant « On est juste amis. »
« Si tu le dis. » Angela haussa les épaules « Mais si elle a été enlevée, on devrait appeler la police. »
« Non... »
« Pourquoi non ? »
« Elle a été enlevée par les Forces du Mal. Probablement pour faire pression sur moi. »
« Hein ? Pourquoi ça ferait pression sur toi d'enlever quelqu'un d'autre ? »
Charlie se gratta la tête et regarda le sol. « Ecoute, Angela, c'est un peu compliqué à expliquer mais pour faire simple, je suis l’Élu dans un combat entre le Bien et le Mal, et quand je vais au camp de vacances, en fait c'est un lieu secret d'entraînement pour les ados comme moi qui ont des pouvoirs magiques. J'ai le Sage Pouvoir de la Sauge. » Il ouvrit grand les bras pour montrer l'amas de plante qui avait recouvert le salon. « Je peux faire pousser toutes sortes de sauges ! »
Angela fit une moue sceptique. « Hmm... »
« C'est vrai ! »
« Admettons que je te crois... Le Sage Pouvoir de la Sauge ? C'est pas un peu nul comme pouvoir ? »
« Hey! »
« Et quel rapport avec Cynthia ? »
« Les Forces du Mal ont dû l'enlever pour que j'aille la secourir. C'est probablement un piège, mais je suis un héros, c'est mon devoir d’Élu de la secourir ! » Charlie regarda le mur avec détermination.
« Si j'utilise pas mes pouvoirs pour faire le bien qui le fera ? »
« Attends. » dit Angela « Déjà c'est quoi cette histoire d’Élu ? »
« Il y a eu une prophétie qu'un garçon de 13 ans avec un pouvoir sur la sauge sauverait le monde. »
« Wah, rien que ça ! »
« Hé ouais ! »
« Mais je comprends pas pourquoi tu demandes pas de l'aide à des adultes ? »
« Les sages du camp de vacances m'ont dit que c'était mon devoir d’Élu. Que je devais faire tout ça tout seul. » Charlie expliqua ça comme si c'était une évidence « Enfin pas tout à fait tout seuls, j'ai deux compagnons : Cynthia, qui est, euh, Cynthia, et Thomas, qui est fun et roux. »
Angela plissa les yeux. « Je... Je suis désolée mais c'est n'importe quoi. »
Elle se mit à rire. « Mon petit frère, l’Élu ? Qui doit sauver le monde ? » Entre deux rires, elle bafouilla : « Le Sage Pouvoir de la Sauge ! »
Charlie semblait outré « C'est très sérieux ! »
Angela essuya des larmes de rire. « Ecoute, je veux bien te croire, parce que le salon est envahi de plantes et qu'y a aucune explication logique à ça. » Elle prit Charlie par les épaules et ajouta : «  Mais tu crois pas que tu devrais te calmer avec ces histoires de prophétie et d’Élu ? Pourquoi tu devrais tout faire tout seul ? Toute la communauté est là pour t'aider. On va chercher Cynthia et on la retrouvera. On va pas te laisser tout faire tout seul. »
« Vraiment ? » demanda-t-il, l'air appréhensif
« Bien sûr ! Il faut savoir déléguer. Rassure-toi, tout ira bien. »
Charlie regarda Angela. Il y avait peut-être du vrai dans ce qu'elle disait. Il poussa un soupir de soulagement et s'assit. Tout irait bien.
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afrenchieinbelfast · 22 years
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Un mois plus tard,
Lettre d’amour à cette nouvelle vie.
Du 17 janvier au 17 février, voilà un mois aujourd’hui que je suis partie. Un mois très exactement. Au jour près. Alors pourquoi ai-je la sensation que cela fait presque une année ?
Il y a de ça un mois, je ne savais encore que peu ce qui m’attendrait – j’avais un toit provisoire, un travail prévu dont je ne savais somme toute pas grand-chose, et un instinct que tout irait bien. Rien de plus. Rien de moins.
Alors me voilà, fière, aujourd’hui, de pouvoir partager qu’en un mois, j’ai pu commencer mon travail, ouvrir un compte bancaire anglais, rencontrer un petit groupe de gens devenu rapidement de véritables amis, trouver mon propre appartement, emménager, obtenir mon numéro de travailleur, ma première paie, et commencer à réaliser qu’il s’agit désormais de ma vie, ma vraie. J’ai signé un contrat de location de douze mois et un poste de travail permanent ; les choses sont on ne peut plus sérieuses et ce, officiellement.
Alors qu’Alex est arrivé et a trempé ces trois derniers jours dans ce tourbillon mêlé de sérénité et de liberté que peut-être le quotidien ici, j’ai à nouveau pris conscience du bien-être que mon départ m’a apporté et de la joie profonde encrée dans mes entrailles depuis que j’ai déposé mes valises sur le sol nord-irlandais.
Sans jamais avoir remis ma décision de départ en question, je suis néanmoins extrêmement heureuse et fière de constater que jusqu’ici, malgré les difficultés, les contretemps et les surprises (bonnes, comme mauvaises), je n’ai pas une seule seconde regretté d’avoir pris cet aller simple avec l’objectif de refaire ma vie.
Et quel mois cela a été...!
Dans un premier temps, les difficultés furent les barrières administratives dues à mon statut de française tout fraîchement arrivée lorsque j’ai commencé à travailler. N’ayant pas eu l’occasion de prendre rendez-vous pour mon National Insurance Number (qui une sorte de numéro d’immatriculation de travailleurs, nécessaire afin de travailler) avant d’être sur le sol nord irlandais, j’ai dû commencer le travail sans l’avoir et ainsi ne remplir que partiellement les papiers de mon contrat en attendant mon rendez-vous, la semaine suivante.
Vinrent ensuite les difficultés à chercher et trouver un appartement, en bon état, disponible rapidement, et que j’aurais la possibilité de visiter en dehors de mes heures de travail. Ce que je pensais être une simple formalité s’est révélé plus compliqué qu’il n’y paraissait. Les agences fermant essentiellement à 17h, et mon travail s’achevant à 17h30, organiser des visites s’avéra une tâche complexe.
Le premier appartement que j’ai visité, par ailleurs, m’a fait prendre légèrement peur – une salle de bain sans fenêtre, deux chambres microscopiques, un salon assez miteux, une cuisine étroite et étrangement agencée, le tout dans un quartier extrêmement bruyant.
Sans me décourager, j’avais réussi à organiser trois autres visites la semaine suivante… Trois visites, dont deux ont finalement été annulée – l’une car l’appartement a été loué entre-temps, et l’autre, car les propriétaires ont été inquiétés par le fait que mon statut d’étrangère rendait mon passé impossible à vérifier à leurs yeux, et qu’ils refusaient de faire confiance à la bonne foi seule des potentiels candidats. Mmh. L’abattement commençait à pointer le bout de son nez, et je me suis mise à songer que je devrais peut-être me contenter de l’option colocation avec des inconnus pour trouver au plus vite un toit à moi.
Finalement, je suis parvenue à visiter l’appartement qui devint mon cocon une semaine après l’avoir vu ; un appartement d’une quarantaine de mètres carrés dont je suis la seule occupante, situé idéalement dans une rue perpendiculaire à l’avenue Botanic, non loin de l’université, et surtout, à moins d’un quart d’heure à pieds de mon travail ainsi que du centre-ville.
La rue en elle-même est calme, l’appartement situé suffisamment loin de Botanic pour ne pas être sujet au bruit des sorties de pubs ou de clubs, mais suffisamment près pour pouvoir profiter de tous ses magasins, bars et restaurants que j’affectionne fortement en n’ayant à marcher que quelques minutes.
L’appartement s’ouvre sur un sas comprenant deux portes : en face, la porte du salon, situé à droite de l’entrée et dont la bow window donne sur la rue ; à main gauche, la porte de la chambre, donc la grande fenêtre donne sur un patio fermé et sans vis-à-vis. Spécificité étrange, il faut ainsi traverser la chambre pour ensuite atteindre la cuisine, qui donne elle-même sur la salle de bain. Les pièces, enfilées ainsi, n’avaient pas été pensées de la sorte : à l’origine, la chambre était à droite de l’entrée, donnant sur la rue, et le salon était la pièce communicante avec le reste de l’appartement. Néanmoins, la décision d’intervertir les deux permet une chambre plus intime et calme que si elle se trouvait ainsi exposée à la rue, et le fait de devoir la traverser pour atteindre le reste de l’appartement n’est en soi pas un réel problème, puisque je vis seule et ne reçois que mes amis proches.
Une fois l’appartement trouvé et les clefs récupérées, alors que je me pensais au bout de mes peines, voilà que moins de 24 heures ont suffi pour que mon chauffe-eau, ainsi que ma douche, décident d’honorer mon identité française et de se mettre en grève sans préavis. Pas de panique, je me suis dit en m’extirpant de ma douche rudement interrompue ; ce n’est sans doute rien, que les réserves de gaz qui sont épuisées et que je devrais « top-up » (soit, recharger) en allant acheter mon gaz au magasin du coin.
Les choses n’ont pourtant pas été si simple, et, en vous passant les détails, je me suis ainsi retrouvée une semaine durant, sans chauffage, eau chaude ou douche fonctionnelle.
Le problème signalé à l’agence a d’abord été résolu sous deux jours concernant le chauffe-eau : il fallait recharger le gaz, l’agent s’en est chargé, miracle, chauffage et eau chaude étaient à nouveau au rendez-vous. Mais, la douche étant une douche électrique typiquement britannique, refusait quant à elle d’obtempérer, et j’ai dû continuer ma semaine en me lavant à l’eau modérément chaude de mon lavabo, lavant mes cheveux dans l’évier de la cuisine.
Après une semaine de ce traitement digne d’un camping médiocre, une semaine durant laquelle je n’ai pas eu le temps de prendre la situation en main, pas de réponse de mon agence, et, par-dessus tout ça, une semaine durant laquelle je n’ai pas eu l’occasion non plus de remplir mes placards et me suis donc retrouvée à manger constamment des repas à emporter des restaurants alentours, j’ai enfin pu résoudre tous mes problèmes en une soirée.
J’ai pu commander un plein de courses incluant nécessaire à cuisine, vaisselle et produits ménagers, le soir même où mon agence est enfin venue me porter assistance et secours et ramener la modernité du 21ème siècle à ma vie qui commençait sérieusement à ressembler à une mauvaise blague tant les complications s’ajoutaient.
Depuis, tout s’est donc arrangé ; j’ai un appartement fonctionnel, une douche chaude et obéissante, de quoi cuisiner, des placards pleins et même des petites habitudes qui commencent à se créer.
Bien sûr, il me reste quelques détails à régler, quelques papiers à envoyer, quelques étapes à remplir. Je n’ai, par exemple, pas de WiFi chez moi, et mon forfait français n’a plus de connexion internet disponible. Il me faut donc investir dans un forfait téléphonique adapté à ce changement de vie officiellement bien entamé, ainsi que trouver le meilleur plan WiFi pour mon appartement (quoi que, pour l’instant, je sache m’en passer facilement).
Globalement, ceci dit, le bilan est on ne peut plus positif.
Je suis heureuse comme je l'ai rarement été. Belfast semblait être une évidence ; désormais, aucun autre mot ne semble correspondre à cette vie.
J'ai rencontré des personnes merveilleuses, créé de nouvelles habitudes, découvert tant de nouveauté. Cette vie jusqu'ici fantasmée est bel et bien devenue réalité et je suis à la fois fière et si heureuse d'être parvenue à me lancer de la sorte.
Qui sait combien de temps je resterai, combien de temps cette vie me conviendrait. Une seule chose est sûre : à l'heure actuelle, rien n'aurait pu plus me combler.
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kuraihikark · 4 years
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11 jours
Cette année 2020 commence sur les chapeau de roue.
Après une année 2019 riche en rebondissement dans ma vie de tous les jours. j’ai vécus seul pendant si longtemps. 
Je n’ete pas sur d’etre pris pour cette nouvelle aventure dans l’histoire de ma vie. Moi qui pauser pierre après pierre ma vie de demain. me retrouve en coupe avec une jeune femme et beau-père. 
De seul, je passe à Troie. 
C’est vraiment bizarre ! Mais étrangement ça ne fait pas peur ! Je dirais même que je le vit très bien.
Pendant 26 ans je me suis toujours demander à quoi ressemblerait ma vie de couple, Je pense que cela se passerais comme dans les film ou les série.
Que je rencontrerais la femme de ma vie au lycée puis qu'on ferais nos étude chacun de notre côté pour ce retrouver plus tard. 
Au lieux de ça j ete 26 ans seul à idéaliser une relation illusoire.
Poussé par une amie aller faire connaisse d'une très bonne amie à elle, j’ai donc pris mon courage à deux main et fait connaissance avec elle.
Bizarrement le filiging est passer tout de suite la 1er journée nous avons parlé tout la journée jusque très tard tout a soirée. Je pense qu'avec le temps les discuter perdrais en intérêt. Mais au final il n'en n'était rien ! Plus les jour passer, plus nos échange était fréquent. Plus était personnelle et puissant. 
Pour être honnête tout me semble si simple avec elle. Pas de jugement ou de critique. Je suis  au naturel et elle l'accepte. 
Même avec mes meilleures amis j’ai toujours fait des concessions sur mon comportement ou mes habitude.
Mais avec elle rien de tout ça, on est vraiment sur la même longueur d’onde.
Plus on apprend a se connaitre, plus on se rend compte que nous partageons exactement les mêmes goûts ou la même vision des choses. Elle me complète parfaitement.
Au final après plus d’un mois d’échange avec elle. Sur un coup de tête demander a notre amie en commun si elle peut monter dans la région. j ete pour moi l’occasion de faire ça connaissance. J'étais partagé entre le désire de la voir et la peur de tout gâcher
je vais sans doute être bête, mais j'avais déjà eu des coups de cœur auparavant pour d'autres jeunes femmes. mais là c'était différent. je pense qu'on peut dire que c'est un coup de foudre!
Je connaissais déjà très bien cette femme, mais la voir, la sentir, la toucher a tout éveillé chez moi !
Cette dernière avait fait 5 heure de route avec une amie, elle était fatiguée et un peu distante. Quand son chien à demander pour sortir alors que son amie et notre ami respective ete entrain de discuté je lui est proposé de l’accompagner.
Au début elle ne parle pas alors qu’elle était si bavarde en temps normal. J’ai lancer la discussion, puis elle m'a répondu et naturellement la jeune femme que j’avais appris à connaître par message faisait son apparition. La balade nous a semblé courte et pourtant nos amies sont venue nous chercher car il trouver le temps long.
Après cette 1er soirée nous somme tous aller nous coucher. j'été tout embrouiller. Je ne savais pas si tout cela été normal. J'étais attiré par elle et j’avais l’impression que elle aussi.
Après cette 1er nuit qui me parut interminable, nos amis qui nous avait accueillir pour le week-end, avait aussi besoin de bras pour faire des travaux dans leur maison. 
Au final nous avons peu travaillé car mon amie, avait en fait tout manigancé pour que je me retrouver le plus souvent avec elle tout seul. 
Pour au final nous abandonner à leur appartement l'après midi.
Nous ne savons pas trop quoi faire. nous avons décidé de partir promener sa chienne. Pendant cette longue balade, cette dernière c’est confier a moi sur tout c’est problème. Pour au final fondre en larme. sans le savoir, sans trop réfléchir je les pris dans mes bras et lui dit que tout irait bien. 
Vous savais ces moment ou tu fait des chose qui te dépasse et que tu ne contrôle pas du tout.
Mais je n'aimais pas l’idée de la savoir mal et malheureux comme ça. 
Après cette balade, nous somme rentré à l'appartement de nos amis, ou nous somme poser sur leur canapé pour regarder un film. Toute sanglotante, je lui est dit de se rapprocher ou le les prise dans mes bras, nous avons passer toute notre après midi comme cela. Puis nos deux amie son entré et notre meilleur amie commune m'a demandé d’aller aider son homme, pour les dernier travaux de la journée car il en pouvais plus, tout seul.  Ce que je fait ! A ce moment là j’ai sentie ces diots m’attraper la main comme pour m'empêcher de partir. C’est a se moment la que j’ai compris que j’aurais dû me montrer plus engagé.
Pendant ce break, je me suis retrouvée avec mon ami a faire des travaux et dans ma tête je ne pense cas la retrouver.
Quand je suis entrais j'été obliger de prendre une douche car trop sale pour rejoindre avec tout le monde dans le salon. En sortant de la salle de bain, tout le monde m'a demandé de faire a mangé. Alors je me suis exécuté, aiment cuisiné cela ne me gêne pas. Un long jeu de regarde s'installa entre elle et moi pendant toute cette période.
Une fois le repas servie je me suis retrouvé tout naturellement à côté d’elle. Une fois notre plats fini tout naturellement comme si rien n'avait changé, elle est venus se blottir contre moi.
Au final le 11 Janvier 2020 Nous avons compris l’un comme l’autre que nous etion fait l’un pour l’autre.
Ce soir la, Elle comme moi avons laissé nos sentiment et nos corps s'exprimer. ce qui en résulte aujourd'hui est une relation basée sur la confiance et la douceur
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Un tournesol fané
Une suite de touches noires et blanches, une ambiance sombre, son verre de whisky sur le coin du piano avec son foutu trophée et le voilà. Assis devant des partitions qui n'avaient plus de sens. Sourire et faire genre, sourire et endurer, sourire et encaisser. Il n'avait pas l'étoffe d'Elrick, ni la volonté de Sören et certainement pas le courage de Jack. Tout ce qu'il faisait c'était simplement noyer son chagrin dans l'alcool. Ses mains sur les touches du clavier et il se mit a jouer, sans réfléchir les notes dansaient dans des tons graves et lugubre, cette mélodie improvisé transpirait la tristesse et le désespoir, soudain la porte du salon de musique s'ouvrit. Le pianiste leva les yeux pour découvrir ce jeune homme souriant. Il avait dans la main un verre de coca et dans l'autre un tourne sol. Il s'approcha gaiement du pianiste et s'assit sur le tabouret près de lui.
« On m'a dit que je vous trouverais là. » fit-il joyeusement
« Tu perds ton temps ici. » fit le pianiste calmement
« Je pense pas. » Il sourit doucement « Vous savez qui je suis ? »
« Hoseok de BTS. J'étais certes ivre mais je n'oublie jamais un visage, imbiber d'alcool ou non. » dit le pianiste doucement
« Malia a dit que vous pouviez bien user d'un peu de bonne humeur » dit Hoseok en souriant
« La bonne humeur n'est qu'une futile chose qui ne changera mon état qu'un instant, un bref moment de soulagement avant de retomber dans ma mélancolie... » fit le roux en soupirant « Est-ce que cela vaut donc la peine de gâché ton temps ? En ce qui me concerne je ne pense pas en valoir la peine. »
« C'est mal me connaître ! » Hoseok sourit « Monsieur Winchester, vos yeux sont superbes et vous êtes le plus beau pianiste que j'ai vu... Vos chansons sont des chef d’œuvre … pourquoi vous semblez si malheureux ? »
« Parce qu'en soi je suis comme ce clown qui fait rire mais qui derrière pleure son malheur... » soupira le rouquin
« Mais pourquoi vous êtes si malheureux ? » marmonna Hoseok en caressant ces cheveux roux que le coréen enviait
« Une suite d'événements tragique dans ma vie ont fait que j'en suis réduis au malheur et quand je me permets un espoir la vie s'amuse a me l'arracher. » dit Ewan en buvant une gorgée de son whisky en soupirant « Tu perds ton temps avec moi. »
« Je ne suis pas d'accord. » nota Hoseok « Et si vous me laissiez essayer ? »
« Essayer quoi ? » demanda Ewan calmement
« De vous montrer le bonheur ? » dit Hoseok innocemment
« Bon courage. » fit Ewan en soupirant
Hoseok sourit. Il allait prouver ce roux que ça valait la peine d'être souriant... Pendant plusieurs jours Hoseok tenta de faire rire et sourire Ewan mais sans succès. Il semblait totalement imperméable à son humour, aux splendides choses que Hoseok lui montrait et le coréen se demanda soudain si il allait pas abandonner quand une jeune femme, noiraude, aux grands yeux verts pomme arriva et parla a Ewan dans une langue qu'Hoseok ne comprenait pas. Elle se tourna alors vers eux et  invita Hoseok et son groupe a les rejoindre.
-
Hoseok regardait Ewan entouré de ces gens... Il connaissait Elrick et Malia. Malia c'était assise sur les genoux de Jungkook, Elrick ramenait les micro et Ewan installait la caméra. BTS était derrière la caméra dans un angle totalement mort et comme l'ingénieur son avait bien expliqué, ils ne seraient qu'un bruit de fond vu que le seul son capté serait celui des micros. C'est Elrick qui se plaça  derrière le micro et devant la caméra  et commença a parler un peu. Il expliquait que l'épisode du jour de Songs For Charity irait aux chenils et aux refuges locaux, avant d'attraper son chiot... un petit leonberg de 6 mois.
« This is, at the moment called Fluffy because I could not come up with better, he's a rescue Leoberger pupper of 6 months was abandonned  by his former owners because he wasn't cute in the pictures anymore. » Elrick tourna dramatiquement la bouille du chien vers la caméra « Look at that puppy, how can you say he's not cute ! » Il déposa le chiot et sourit « So I adopted Fluffs here, and changed everything, from the hotel I was staying I basically moved to a house with a ginormous garden i rent and I basically called my real estate agent to get me a house with a ginormous garden. Lindsay, I trust you. I'll vlog Fluffs and I's journey to go back to England but from now on let's sing some songs.... Theme off the day is... » Elrick reçut une enveloppe d'où il sortit une carte avec marqué Kpop. « I fucking hate all off you. » soupira-t-il « Starting our very first song... I'm gonna pass very bravely to Ewan, Zhen, Sören, Jack, Lucifer and Faust. » et Elrick s'en alla
« Sooo it's either BTS – Danger or EXO – Monster.. » lut Lucifer
« From what I see, it might be less rapping for Monster. » dit Zhen
« Let's do Monster from EXO. » dit Faust
« The fans are mad at us. » lut Jack
« Let them be mad, i'm not stuttering again in a language I do not speak well. » siffla Faust
« They want BTS » dit Jack en riant
« If BTS has a Ballad we'll do it. » dit Zhen « I'm not rapping. »
« Neither am I. » fit Ewan calmement
« My voice will crack if I try that pitch » fit Jack en regardant la partition de Danger  
« What you guys forget, BTS has a vocal range that's very high pitched. » nota Zhen « And no one here, has a high pitched voice. We are all in the low range »
« Except Elrick, but he'll never rap. » fit Jack
« OVER MY DEAD BODY » Cria Elrick dans le fond
« So EXO it is. » fit Ewan en prenant la partition de Baekhyun
Sören avait les paroles de Suho et Lay, Zhen servirait pour Jongdae, Faust allait s'attaquer a Kyungsoo, Jack s'occuperait de Chanyeol et Jongin, et Lucifer s'occuperait de Sehun et Xiumin. Ewan derrière ce micro semblait revivre et si leurs reprises de plusieurs chansons furent très impressionnante Hoseok dut se rendre à l'évidence, ce n'était pas la musique qui le rendait ainsi malheureux. Elle aidait à son bonheur et quand Jack et lui terminèrent le live en offrant un sneak-peak pour le prochain épisode qui était une cover métal d'une chanson de disney. Hoseok voyait le regard d'Ewan briller et son sourire était véritable. Quand il raccompagna le rouquin vers sa chambre d'hôtel... Hoseok ne put s'empêcher de prendre les lèvres d'Ewan et de le pousser dans sa chambre pour un baiser passionné. Ewan se laissa envahir par la passion et la sensualité du danseur qui l'emporta dans un torrent bouleversant d'amour et de sensualité. Au petit matin, Hoseok caressa ces cheveux de feu décoiffé...
« Pourquoi tu es si déprimé ? » marmonna Hoseok
« Parce que je dois être un passe-temps pour toi ? » nota Ewan interogatif
« Mais alors là, pas du tout. » dit Hoseok en s'asseyant sur les hanches d'Ewan « Bon sang Ewan... J'ai autre chose a faire que de jouer avec tes sentiments. C'est plutôt moi qui devrait dire ça. Quand on est ensemble tu fais toujours la gueule. »
« Parce que j'ai peur que toi aussi on t'arrache à moi. » souffla Ewan
« Comment ça moi aussi ? » Hoseok arqua un sourcil
« Ma vie a commencer part un drame, le vieux château a prit feu, hélas ma mère était prise au piège dedans. Elle n'a pas survécu... et moi j'avais 5 jours.. Quelques mois plus tard, mon père fou de chagrin s'est pendu dans la même partie du château ou on a retrouver le corps de ma mère. J'avais 9 mois et j'étais orphelin. J'ai été élevé par des cousins tyrannique jusqu'à mes 10 ans avant que mon Grand-père ne rentre du Japon, son mandat d'ambassadeur étant terminé. Il a reprit mon éducation et m'a montrer le pouvoir de la musique. Il a fait de mon un érudit et m'a inculquer la beauté de l'art. J'étais enfin heureux, quand a 18 ans survint le troisième drame de ma vie, mon grand-père ce héros succomba a un cancer. » Ewan fixa Hoseok qui se décomposait « Et c'est pas fini.. » soupira Ewan « à 25 ans après la Haute-Ecole et l'Université, j'ai rencontrer un homme il avait à peu près 8 ans de plus que moi, nous sommes restés ensemble jusqu'à sa mort au combat... un an plus tard. Laissant derrière lui, une orpheline et moi... » Ewan soupira « Et maintenant … tu arrives dans ma vie et j'ai peur. »
« J'irais nulle part. » dit Hoseok tendrement « Je te prouverais que le vrai bonheur existe »
« En attendant... prouve moi que t'es un excellent danseur. » fit Ewan en levant le bassin
« Monsieur Winchester je vous ignorais aussi pervers. » fit Hobi en se mordant la lèvre
« Vous êtes, mon tendre aimé, assis, nu sur la partie centrale de mon anatomie, il est normal au vue de votre sublime corps d'être frapper par le désir charnel de la vue que vous m'offrez. » dit Ewan d'un voix lascive
« Bordel que tu causes bien. » souffla Hoseok en fonçant sur ses lèvres pour un baiser fougueux.
-
Ewan était assis à table et écoutait distraitement tout le monde parler... Son regard s'illumina quand on parla de collaboration avec BTS. Il se leva accompagner de Zhen et Sören et s'installa dans le studio. Zhen sortait le papier a partition et Sören fixait les micro. Elrick et Jack les rejoignirent avec Malia qui s'installa par instinct à la batterie.
«Let's get to work. » dit Elrick « Il a signé pour un album complet et trois title tracks. » nota Elrick en coréen
« How are we gonna do this ? » demanda Zhen
Jack commença quelques accords à la basse et Elrick suivit à la guitare électrique, Malia suivit dans  posant le rythme de fond à la batterie, Sören attrapa son violon électrique et suivit alors que Zhen restait aux commandes son et Ewan y joignit du piano. Le groupe s'arrêta en riant et Sören rejoua l'instrumentale. C'était une belle mélodie, tirant sur une mélodie presque sexuel. Zhen avait commencer à retranscrire les partitions avec Ewan quand BTS entra dans la salle. Ils fixaient les gens incrédule quand Malia aidée de Sören tira la Harpe de son coin.
« You sure ? » demanda Malia
« Don't worry I mastered it. » fit Ewan en s'y asseyant « So we are going for this ? » demanda-t-il à Zhen
« We are. » dit Jack en dégainant sa cornemuse
« It's been a while » dit Zhen en prenant l'ocarina
« Holy shit .. » Elrick s'assit par terre « Enjoy boys. Ain't happenin' much »
Les sept garçons restèrent incrédule alors que Zhen commença avec Ewan et fut rejoint par Jack, alors Sören prenait son violon prêt a entrer dans la musique quand Malia donnerait le top. La musique qu'ils avaient composer était calme, douce et reposante. Yoongi les regardait avec des grands yeux quand soudain une jolie blonde aux yeux dorés entra, avec une autre, brune aux yeux gris. La mélodie terminée, Zhen fixa Ewan en posant l'ocarina.
« We have a light celtic ballad, a symphonic rock. How about a pure Rock-out ? » le chinois décroisa les bras avec le sourire
« I'm all for anything that's not sappy sampling. » dit Elrick
« Pure rock... we need a second guitarist. » fit Jack
« Sören, love of my life, sun of my days, moon of my nights » fit Elrick mielleux
« I hate you. » fit Sören en prenant la seconde guitare
« That's not true and you know it » Elrick sautilla vers sa propre guitare et fixa BTS « Sören aime pas trop se la peter parce qu'il joue pleins d'instruments, pas comme nos deux classicos. »
« Les classicos t'emmerde. » répondit Zhen en ramassant les partitions « Veux-tu que je te remplace Malia ? » demanda-t-il « tu dois faire attention a ton dos. »
« Je pense que je vais remplacer Sören, ça serra mois astreignant pour mon dos d'être debout. » dit-elle en se levant « Tu veux ? »
« M'rci. » Sören lâcha la guitare et alla se poser à la console
Malia sourit et prit la guitare. Oh son dos allait très bien depuis longtemps, mais ça Elrick ne le savait pas, c'était simplement pour lui clouer le bec avec les capacités de batteur extraordinaire de Zhen. Le morceau était beaucoup plus rythmé, plus rapide et débordait de pur rock, si le jeu peu orthodoxe d'Elrick apportait de la dimension, la batterie énergique de Zhen donnait du fond profond, la basse maîtrisé à la perfection de Jack était un délice et la guitare de Malia comblait à merveille ce morceau. Une fois terminé Malia rit en posant la guitare.
« We've got the three title tracks... » nota Ewan en s'installant à la console « Je pense que Yoongi pourra passer en revue les sons, voir si il souhaite modifier quelque chose. »
« Pourquoi modifier la perfection ? » nota la brune aux yeux verts
« La perfection est subjective Lily. » fit Ewan calmement
« What concept are you going for ? » demanda la brune
« Diversity. » nota Elrick « Ain't sticking to one type »
« symphonique rock, celtic and rock... I would change the first one » la brune s'installa doucement
« You are right. Miss not only are you the most beautifull women on this motherfuckig earth but heck she has brains. » fit Elrick « Sofia mi corazon, te quiero. »
« You know you would never love me right. » Sofia rit doucement « But te quiero tambien. »
« You see, my crappy spanish landed me Miss Univers. » Elrick rit
« You're gay. » balança Jack en riant
« … Right. » Elrick explosa de rire « Who's not ? »
Malia, Jack, Lily et Sofia levèrent la main.. Namjoon leva la main de Jungkook et Yoongi haussa les épaules.
« Pansexual. » remarqua Yoongi
« Sooo Yoongi jerks off to pans ! » dit Elrick
Ewan se prit l'arrêt du nez en riant, alors que tous roulaient es yeux. Elrick lui était fier de sa blague de père de famille.
« Aside from my icredible dadjokes, what did you had in mind Miss Vega ? » demanda Elrick
« I sing, I model but I don't compose love. » Sofia sourit
« Jazz. » fit Sören.
« OH OUI ! » Taehyung s'était lever d'un coup.
« Who can play a cello ? » demanda Elrick
« Me » Ewan leva la main
« Contrabass ? » demanda Elrick
« Me » Zhen était à quatre pattes sous la console
« We need a trumpet and a Saxophonist » dit Elrick
« I can play a trumpet. » fit Jack
« I can play saxophone. » fit Taehyung tremblant
« Good. » Elrick se posa à la console
Zhen s'assit au piano avec Taehyung et Sören à trois ils composèrent quelques chose de très langoureux et romantique. Une fois les partitions mise en papier pour chaque instrument tout le monde commença l'enregistrement, Malia au piano, Elrick à la batterie, Ewan au violoncelle, Zhen à la contre-basse, Sören au violon, on avait pas garder la trompette mais Taehyung gardait son saxophone. Ils avaient les instrumentales... maintenant fallait coller des paroles et c'est à Jack, Yoongi et Namjoon que fut confier la tâche. Le regard de Namjoon se posa plus d'une fois sur la jolie brune alors que Yoongi soupira en regardant Lily.
« How about I get you two laid and so we can focus ? » siffla Jack blasé
« .. Mister Lincoln... » Namjoon écarquilla les yeux
« Vous bavez s'en est presque indécent. » soupira Jack
« Elles sont ravissantes » marmonna Namjoon
« No shit sherlock. Une fille Valois et une ex-miss univers.. » Jack rit doucement « Elles ont ça dans le sang. » dit-il « Maintenant soit vous vous concentrez, soit on va jamais y arriver. » Jack tourna la tête « YAH Levine, get everyone out here, go figure out somenthin' »
« Allright, tout le monde y se ramène en salle de dance avec moi. » fit le blond en ouvrant la porte « Les paroliers ont besoin de concentration. »
Namjoon fixa Jack incrédule alors que tous se rendirent dans la salle de Dance. Ewan et Malia furent les deux premiers abrutis a tester le parquet. Ils glissèrent sur le parquet fraîchement ciré et s'arrêtèrent a mi-chemin pour regarder Lily qui enleva ses talons et enfila ses pointes. La blonde rejoignit les deux sur le parquet et rit doucement quand Ewan la récupéra après ses pirouettes. Le roux sourit doucement alors qu'Hoseok le regardait avec de grands yeux. Le rouquin doucement approcha du coréen qui clignait toujours des yeux. L'anglais tendit la main en souriant alors qu'Elrick avait allumer de la musique.
« Tu danses ? » demanda Hoseok
« Noblesse oblige » fit-il doucement
Il emmena Hoseok sur la piste et commença a danser avec lui un mélange de rumba et de tango, offrant aux autres un sacré spectacle. Hoseok se laissa mener avec étonnement alors qu'Ewan souriait enfin véritablement et Malia soupçonna que le tournesol figé, encadré dans son bureau y était pour beaucoup. Elle observa l'anglais danser quand son propre amoureux se colla contre elle.
« Mhh tu veux danser avec moi ? » murmura Jungkook
« mon professeur disait que la danse était un désir vertical que 'on aimerait prolonger à l'horizontale. » fit Malia « Des idées? » souffla-t-elle
Jungkook avala de travers... cette femme serait sa mort. Quand son regard se posa sur Taehyung qui lui ne cessait de fixer le géant blond... Jungkook appela Jimin alors qu'il hocha la tête.
« Yep. » Jimin soupira « Je l'ai vu. »
« Il a aucune chance. » fit Jungkook
« Vous parlez de Sören ? » murmura Malia
« Ouais. » Jimin souffla « Pourquoi Tae veut toujours l'inaccessible ? »
« Il aurait tellement plus simple avec quelqu'un d'autre. » fit Jungkook
« YAH SÖREN ! » cria Malia « How about you take some rest ? » elle sourit « There a galery down the street. »
« Really ? » Sören leva la tête « Is it worth it ? » demanda-t-il
« I don't know... perhaps.... Taehyung ? T'as déjà visiter la galerie de photographie en bas de la rue ? » demanda-t-elle
« Oh j'y vais souvent ! J'ai même exposé mes clichés là-bas ! » dit-il
« Emmènes-y Sören. » dit Malia « Taehyung is gonna take you there. »
« Right. » Sören attendit que Taehyung le précède.
« Voilà. » Malia sourit amusée devant les mines incrédule « Sören est un passionné d'art, il aime particulièrement les grands peintres de la Renaissance. Et en plus d'être modèle, Sören aime la photographie. Il a une collection impressionnante d'appareils historiques. » elle sourit « Je savais que Taehyung lui plaisait. Sören a déjà été a l'une de ses expos et a acheter quelques clichés lui appartenant. » elle vit leurs mines décomposés « Ecouter... Sören est mon meilleur ami... Je sais ces choses là. D'autant que Taehyung a tout de suite connecter avec Sören »
« Comment tu sais ? » marmonna Jimin
« Le regard de Taehyung. Ça ne trompe pas ça mon cher. » fit Malia doucement
« Sören parle pas coréen » dit Jungkook « ton plan à une faille. »
« Il parle très bien, c'est juste qu'il a une trouille bleu. Son frère est professeur universitaire en culture, langage et histoire coréenne. Leurs maison c'est un musée coréen. » dit Elrick en approchant « Il en a pas l'air notre grand blond, mais c'est qu'un gamin. »
« Comment ça ? » Jimin leva la tête
« Sören est pas majeure à l'internationale. » dit Elrick en riant
« Hein ? » Jungkook arqua un sourcil
« Sören aura 20 ans samedi. » dit Malia
« QUOI ?! » Jimin s'étouffa « Mais … Mais … mais... »
« Hé je suis son hyung. » Jungkook rit
« Oui il a l'air d'en avoir trente, ses lunettes et le faite que quand il ne les portes pas il fronce les sourcils, cela ne l'aide pas a paraître plus jeune... Aussi avec sa taille. » Malia soupira doucement « Il n'a que 20 ans. » dit-elle doucement
« Dit la gamine de 21 ans. » fit Elrick amusé
« 22. » nota Malia. « Dans deux semaines » fit-elle amusée
« Donc de la même année que Jungkook... mais t'as commencer à quel âge ? » demanda Jimin
« 15ans. » fit-elle en riant
« Comme moi. » dit Jungkook en embrassant sa copine
« Changeons de sujet... Votre Hoseok est une bénédiction. » dit Elrick
« Ewan a l'air tellement heureux. » souffla Malia
« Il aura fallut un tournesol pour enfin ensoleiller sa vie. » dit doucement Elrick avec douceur.
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