Tumgik
#jambes lourdes
megaverserpg · 3 months
Text
Les êtres - peuple de l'eau
Tumblr media
HÉRÉDITÉ ‧₊˚ De nature héréditaire, le gène spécifique aux êtres de l’eau est transmis à la descendance, mais peut demeurer inactif. Ainsi, un·e sorcier·e issu·e d’un triton et/ou d’une sirène n’est pas forcément voué·e à l’être à la naissance. Iel demeurera alors similaire en tout point aux sorcier·e·s lambda et n’aura pas de réelle appartenance avec ce peuple, élevé·e à la surface par sa·on parent sorcier. En revanche, si le gène est actif et l’enfant naît sirène ou triton, iel dépendra du royaume sous-marin où iel sera élevé·e par son parent sirène/triton.
CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Êtres de l’eau évoluant en son sein, iels possèdent — et ce, dès la naissance, une queue de poisson aux écailles duochromes, des branchies et doigts palmés leur permettant de se mouvoir. Il est vital pour elleux d’être placé·e·s dans l’eau une fois extraits du ventre maternel, sous peine de ne pas pouvoir respirer, ne maîtrisant pas encore leur transformation humaine.
Avec l’apprentissage vient la capacité de muer la queue en une paire de jambes, rétracter ses branchies et palmes, afin d’évoluer sur la terre ferme. Le moindre contact avec la substance aqueuse les ramène toutefois à leur forme d’origine s’iels ne possèdent pas l'entraînement adéquat. Pour pallier à cela, une potion a été créée, les maintenant sous leur forme humaine pour une durée limitée. Les contreparties sont cependant lourdes et les prises doivent être rapprochées pour que l’effet persiste, les saignements de nez récurrents se muant par la suite en aiguilles sous la plante des pieds puis en faiblesse généralisée, les jambes lâchant sans plus réussir à supporter le poids du corps.
L’appel de la mer reste dans tous les cas dévorant, qu’importe que l’individu soit en communion ou non avec ses racines et son identité. Il lui faudra s’immerger s’iel ne veut pas dégrader sa santé, risquant le cas échéant d’éprouver des malaises, étourdissements, maux de tête, ainsi qu’une faiblesse généralisée et persistante, et par la suite, développer diverses carences. Iel entrera alors en phase de déshydratation avancée, la sensation de soif inassouvie le·a drainant et le·a rongeant, forcé·e de boire environ 3L d’eau par jour afin de compenser le manque d’eau.
Leur voix est une arme dont la mélodie chantante est fortement persuasive, aptes à manipuler autrui sans qu’iels n’en aient conscience. D'un simple "j'ai entendu dire que…", tournure essentielle à l'enclenchement du don, la personne est sous influence. Le secret se transmet de sirène en sirène — rendant celui-ci inefficace sur elles, ces dernières se gardant bien de partager la clé aux sorcier·e·s qui ne se souviennent pas de ce qu'iels ont pu entendre. Attention toutefois à ne pas dépasser les limites, l’équilibre restant subtil entre persuasion et contrainte, sous peine de risquer de déclencher un mécanisme de défense.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ peuple pratiquement autonome grâce au commerce de ressources sous-marines — comprenant ingrédients de potions, baguettes et trésors engloutis, l’entente avec les sorcier·e·s est cordiale. Leurs enfants sirènes/tritons sont scolarisés parmi eux, mais restent voués à retourner vivre dans leur cité engloutie, l’inverse étant très mal considéré.
15 notes · View notes
alexar60 · 1 year
Text
Le musicien fantôme
Tumblr media
L’averse me réveilla subitement. Karen ne semblait pas dormir non plus. Ses yeux mi-clos laissèrent plutôt à penser qu’elle somnolait. Soudain, je réalisai une chose importante. Elle leva la tête en même temps que moi.
Merde, le coffre !
Aussitôt, je me levai et sortis de la tente suivi par ma compagne. Effectivement, j’avais oublié la bâche de la petite carriole attachée à mon vélo. Elle servait pour mettre nos affaires pendant notre voyage. C’était l’idée de Karen que de faire un road-trip entre Prague et Paris…à bicyclette. C’était aussi son idée du camping sauvage. Surtout que nous étions perdus en pleine campagne autrichienne.
Bien qu’elle fut déjà rempli et nos affaires trempées, je m’acharnai à recouvrir la carriole. Karen récupéra son sac fourre-tout pour en sortir une lampe qui m’aida à y voir mieux. Tout-à-coup un éclair illumina le ciel. Je vis la foudre tomber sur un arbre qui prit feu instantanément. En dessous, notre tente n’échappa à l’incendie, s’enflammant aussi rapidement que l’éclair suivant, qui était déjà à plusieurs kilomètres.
Pétrifiés par cet accident naturel, trempés, fatigués, nous restâmes à regarder la tente se réduire en cendre. Cependant, la pluie continuait de tomber. Ma copine regarda son téléphone, il n’y avait pas de réseau. Le mien était resté à côté de mon sac de couchage…dans la tente, avec mes papiers, mon portefeuille… Bref, je me retrouvai perdu dans un pays étranger sans papier.
Il y avait un mur ! Je me souviens qu’il y avait un mur plus loin quand nous sommes arrivés, dit Karen.
Hé ?
Qui dit mur, dit maison. Ajouta-t-elle en haussant les épaules. C’est évident !
Nous partîmes éclairés par les lampes de nos vélos. La charrette que je tirai parut lourde à cause de l’eau. Aussi, je me retrouvai à aller moins vite que mon amie. Après quelques kilomètres, nous aperçûmes le fameux mur. Il nous a suffi de le longer pour trouver son entrée. La chance fut de notre côté car la grille n’était pas fermée.
Dès lors, nous pénétrâmes dans l’enceinte. Curieusement, des lampadaires éclairaient la route amenant à un grand manoir. Avec ses tours sur le côté, il aurait eu sa place parmi les châteaux de la Loire. Nous descendîmes et posâmes nos vélos contre un muret, avant de grimper un escalier. La porte principale était grande ouverte. Le hall éclairé par un lustre semblait vide si ce n’est cet étrange personnage habillé d’un costume de domestique. Il restait debout, les jambes raides, le dos droit tel un mannequin de devanture.
Karen expliqua nos déboires dans un allemand imparfait. Mais, l’homme sourit et répondit en français. Je trouvais que sa barbiche n’allait pas avec sa tenue de maitre d’hôtel.
Soyez les bienvenus, le concert va bientôt commencer.
Il nous pria de le suivre. Aussitôt nous entrâmes dans une grande salle aux plafonds profonds. Une vingtaine de personnes attendaient silencieusement, assis sur des chaises aux pieds de fer. Nous étions en plein contraste avec eux. Nous étions trempés, les cheveux dégoulinant d’eau. Je portais un bermuda et un sweet-shirt à capuche, Karen était habillée d’un short et d’un pull marin. Tandis que les vêtements des spectateurs semblaient sortir des plus grands magasins de vêtements de luxe de Paris ou de Vienne.
Je me retournai pour demander une serviette, mais notre hôte était déjà parti. Alors, nous avançâmes sous les regards curieux. Ils semblaient blafards, le teint d’une pâleur extrême. Tout leur corps parut voilé. De même, un léger bourdonnement agaça mon esprit. Nous marchâmes dans un silence glacial. Hélas, les deux seules places disponibles étaient devant. Elles n’attendaient que nous.
A ton avis, c’est quel genre de spectacle, murmura ma chérie.
Le bal des vampires, répondis-je.
Elle pouffa de rire, mais fut réprimandée par un « chut » qui imposa de nouveau le silence. C’est à ce moment qu’une porte, au fond de la salle, s’ouvrit. Un homme de taille moyenne, le visage jeune, les cheveux bruns coiffés en arrière, le regard d’un bleu profond, entra. Il avait aussi le visage blanc, et une sorte de voile se déplaça en même temps que lui. Je remarquai la présence d’un piano.
Cependant, le musicien tenait un violon. Il posa son instrument sur son épaule, et à l’aide son archet, il commença à jouer. Dès les premières notes, je fus subjugué par la musique. Elle m’envahissait, me prenait les tripes. Il jouait merveilleusement bien. Il impressionnait si bien que je ne pus retenir une larme, je sentis un frisson parcourir les poils de mes bras. J’écoutais dieu qui jouait du violon.
Il joua de tout, Chopin, Haendel, Brahms, Vivaldi, Tchaïkovski…Chaque mouvement était juste et touchait le cœur. Chaque note reflétait sur le mur, se transformait en personnage et dansait au rythme de la musique. Elle racontait une histoire. Mon amie posa sa tête sur mon épaule tout en serrant mon bras. Elle était fascinée par cette harmonie. Jamais nous n’aurions pensé écouter pareil concerto et jamais, nous n’aurions pensé ressentir autant d’émotion en écoutant un artiste jouer. Etonnamment, peut-être par respect, personne n’applaudissait entre les morceaux.
Je ne peux dire combien de temps cela dura exactement. Il finit son concert par le canon de Pachelbel. Encore une fois, sa musique toucha les âmes. Il glissait avec son archet sur les cordes de son violon. Je ne réalisai pas que personne ne jouait au piano. Il était seul et pourtant, j’entendais aussi le piano jouer.
Puis, il s’arrêta subitement. Il écarta les bras en croix avant de baisser la tête en signe de remerciement et de salut. Je me mis à applaudir, accompagné par Karen. Surpris de ne pas entendre les autres, faire de même, je tournai la tête et fus stupéfait de ne voir personne. Il ne restait que des chaises vides.
Où sont-ils passés ? demanda ma compagne.
Et lui ? demandai-je aussi en pointant le doigt vers la petite estrade.
Le violoniste avait aussi disparu. Je ne m’étais pas non plus rendu compte que les bourdonnements venaient de cesser. Nous restâmes abasourdis et seuls dans la salle qui devint  tout-à-coup immense.
Soudain, trois gros coups résonnèrent, puis un rire…un rire glacial…un rire qu’on n’oublie pas. Karen se colla à moi. Nous regardâmes les portes mais personne n’entra. Nous restâmes un long moment dans le silence à attendre sans savoir quoi faire. Nous entendîmes un oiseau piailler. Dès lors, nous comprîmes que le jour se levait. Nous profitâmes de cet instant pour quitter la salle. Mon amie constata les énormes toiles d’araignées un peu partout dans la salle et le hall. Je découvris la porte à moitié abimée, Nous quittâmes le lieu qui paraissait abandonnée. D’ailleurs la majeure partie des fenêtres n’avait plus de carreau intact. Cependant, j’aperçus un rideau s’écarter mais aucune silhouette visible.
La pluie ayant cessé, nous pûmes regagner un village proche. On nous dirigea vers un poste de police, car j’avais besoin de déclarer la perte de mes papiers suite à l’incendie de la tente. Je racontai en anglais notre nuit. Le policier demanda à mon amie, ensuite à un traducteur leur version. Il semblait horriblement embêté. Il se leva discuta avec un collègue, prit ma déposition, au moins pour l’assurance, et nous conseilla un bon hôtel restaurant.
Après une douche, un peu de repos, nous descendîmes nous restaurer. La patronne, qui parlait français, nous interpela tout en nous installant à une table.
Donc, vous avez passé la nuit au Rotes Herrenhaus? Tout le monde a peur d’aller là-bas. Il parait qu’il est hanté.
Mais, il est bien habité ? Questionna mon amie.
Ah non ! Plus depuis au moins la guerre.
Nous restâmes muets tout en la dévisageant. Nous ne savions pas si elle se moquait de nous, si elle avait discuté avec les policiers, les seuls qui étaient au courant de notre nuit. Mais elle interrompit notre silence :
Il parait que le dernier propriétaire était si bon musicien qu’un jour, le diable serait venu lui proposer un défi musical. S’il gagnait, il obtiendrait ce qu’il voudrait. Mais s’il perdait, son âme et son don appartiendrait au diable. Il aurait gagné, mais le diable, mauvais perdant, lui vola tout, le poussant au suicide. Ce qui l’envoya en enfer. Le diable, se sentant coupable d’avoir obtenu une âme aussi facilement, accepta qu’il revienne dans son château chaque nuit d’orage pour jouer.
Et il y a eu un orage cette nuit. Ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Je remerciais la dame pour ses explications, ajoutant que c’était une belle histoire. Je préférais laisser cette histoire aux légendes du coin. D’ailleurs, Karen était d’accord : Confirmer une histoire de fantôme pouvait nous être nuisible ainsi qu’au fantôme. Dès lors, je pris le menu et commandai une escalope viennoise. Elle était succulente.
Alex@r60 – août 2023
33 notes · View notes
likielandco · 2 years
Text
Bonjour à tous, bonjour mes reines, Bonjour mes chevaliers, bonjour Kaamelott fandom!
Ça fait un long moment n’est-ce pas?
Je vais être honnête: je me suis forcé à ne pas poster sur Tumblr, car je souhaitais vraiment pouvoir revenir vers vous tous avec une date définitive pour l’update de l’OS 11.
Alors sans faire de ronds de jambes, je vous annonce que je poste la première partie du OS 11, le mardi 31 janvier, à 20h 🥳
Ça fait plus d’un an que je n’ai pas updater ma fic sur AO3, mais je n’ai jamais, jamais, jamais cessé de l’écrire. Des mois et des mois de frustration et de prise de tête car ma vie professionnelle a pris un tournant intense, et toutes les nouvelles responsabilités qu’on m’a attribué n’ont pas ramené que du pognon, elles ont aussi ramené beaucoup de stress. Pour le coup, écrire le OS 11 m’a beaucoup aidé émotionnellement, même quand je ne pouvais sortir que 2 pages par semaines, même quand j’en effaçait 10 par pure perfectionnisme.
Le revers de la médaille c’est la culpabilité de ne pas avoir pu partagé la suite avec vous, mes lectrices et lecteurs tellement merveilleux et tellement impliqués dans LPDG.
L’attente a été longue et j’en suis la première désolée, mais pour le coup, je reviens non seulement organisée, mais aussi avec du Lourd (notez le grand L 😂)
Le OS 11 fait bien plus que 100 pages, je vais pas vous donner le décompte tout de suite, sinon vous allez halluciné 😅
À tout ceux qui attendent l’update depuis tout ce temps, à tout ceux qui commentent, qui m’envoient des messages d’encouragements sur Tumblr, qui n’ont pas l’intention d’abandonner cette histoire malgré le manque d’update, qui veulent toujours continuer à suivre les aventures de Guenièvre et Arthur, de la Svala et son Dux Bellorum… je veux vous dire que je vous adore, que je brûle de reconnaissance, que ces centaines de pages vous sont dédiés, que je n’ai jamais relâché mes efforts pour vous donner une suite, que vous méritez la grosse bombe que ce OS 11 va être, et que vous allez manger de plus de cent pages avec uniquement Guenièvre et Arthur. Yup. On se rattrape comme on peut. ❤️
Vu la longueur de la bête, je vais devoir découper le OS en trois parties. Ça me fend le cœur mais c’est comme ça. J’ai grave hésité à tout balancer d’un coup, mais ça ferait trop, beaucoup trop à digérer. Il y aura énormément de dialogues, plus que dans la totalité des OS précédents, et la façon dont j’ai construit ce chapitre, chaque élément, chaque attaque, question ou révélation entre Arthur et Guenièvre, va trouver son écho au fur et mesure de la lecture. Aucun de ces deux personnages ne perdra le nord dans leur affrontement, ce fameux affrontement qui aborde finalement leur mariage passé. Vous allez probablement avoir l’impression d’assister à un match de tennis, puis à une avalanche 😅
Beaucoup des questions qu’on m’a posé en commentaire sur AO3, trouveront leurs réponses, il y aura beaucoup de révélations sur Horsa, sur Lancelot… bref, ça va être la pétarade quoi.
Je vous conseille fortement de relire la fic depuis le début, ou tout du moins depuis le OS 5, la destruction de Kaamelott, pour pouvoir savourer à quel point le OS 11 est un écho et une fatalité évidente pour tout ce qui s’est passé avant dans l’histoire. Tout les dialogues entre Arthur et Guenièvre du OS 5 au OS 10, sont particulièrement importants.
J’ai la chance inouïe d’avoir des lectrices et lecteurs qui flairent mes plots comme Sherlock Holmes flairent les mystères. J’espère que vous allez kiffé ce qui vient, les dénouements et les renouements des plots, tout ça c’est pour vous!
Finalement, même si cette année 2023 ne s’annonce pas plus chill que les autres niveau boulot, j’ai décidé de faire de LPDG une priorité. Ça veut dire poster tout les mois. On va voir si j’y arrive, mais je suis déterminée. Je veux m’avancer dans cet objectif avec bienveillance et sans stress ou culpabilité, j’ai déjà trop de ça dans ma vie. À travers LPDG, je veux viber avec vous, rire avec vous, pleurer avec vous, hurler avec vous et à mon petit niveau, rendre hommage à l’univers de Kaamelott qui m’a tant donné et ce depuis que je suis petite.
La seconde partie du OS sera posté fin février, la troisième fin mars. Ça part en crescendo, soyez prévenue! Énormément de angst, mais aussi énormément d’amour, comme il se doit. ☺️
Ok je crois que c’est tout! Encore merci, merci beaucoup, merci mille fois, merci tellement à toutes les personnes qui ont glissé dans mes DM sur Tumblr, juste pour m’encourager, ou juste pour me demander comment ça va… merci à toute les personnes qui commente sur AO3. Ça n’a pas de prix, ça signifie tant pour moi. Merci pour tout les kudos et les Hits, merci pour votre temps, merci pour votre soutien, merci pour votre lecture.
À très vite,
Avec tout mon amour,
Lily.
#LesPétalesDeGuenièvre🌸
Tumblr media Tumblr media
64 notes · View notes
Text
Tumblr media
Emilia Castañeda Martínez.
A une mendiante rousse
Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté,
Pour moi, poète chétif, Ton jeune corps maladif, Plein de taches de rousseur, A sa douceur.
Tu portes plus galamment Qu'une reine de roman Ses cothurnes de velours Tes sabots lourds.
Au lieu d'un haillon trop court, Qu'un superbe habit de cour Traîne à plis bruyants et longs Sur tes talons ;
En place de bas troués, Que pour les yeux des roués Sur ta jambe un poignard d'or Reluise encor ;
Que des nœuds mal attachés Dévoilent pour nos péchés Tes deux beaux seins, radieux Comme des yeux ;
Que pour te déshabiller Tes bras se fassent prier Et chassent à coups mutins Les doigts lutins,
Perles de la plus belle eau, Sonnets de maître Belleau Par tes galants mis aux fers Sans cesse offerts,
Valetaille de rimeurs Te dédiant leurs primeurs Et contemplant ton soulier Sous l'escalier,
Maint page épris du hasard, Maint seigneur et maint Ronsard Épieraient pour le déduit Ton frais réduit !
Tu compterais dans tes lits Plus de baisers que de lis Et rangerais sous tes lois Plus d'un Valois !
- Cependant tu vas gueusant Quelque vieux débris gisant Au seuil de quelque Véfour De carrefour ;
Tu vas lorgnant en dessous Des bijoux de vingt-neuf sous Dont je ne puis, oh ! pardon ! Te faire don.
Va donc ! sans autre ornement, Parfum, perles, diamant, Que ta maigre nudité, Ô ma beauté !
Charles Baudelaire - "Tableaux parisiens, les Fleurs du mal"
4 notes · View notes
olympic-paris · 2 months
Text
saga: soumission & Domination 232
Août 2012-4 Franck et les jumeaux
Fin août, Franck nous téléphone pour savoir si nous pouvions l'accueillir une semaine. La réponse est oui bien sûr. Ce n'est pas tant le chèque que me fait, lors de ces occasions, son grand père que le plaisir de le revoir (mais bon c'est toujours ça de pris).
Il nous arrive en moto. Il s'est acheté une nouvelle combi cuir qui lui va comme un gant. Il monte une nouvelle moto, une Ducati 1199 Panigale S qu'il a fait débrider à 195 CV ! Explication : cadeaux du grand père pour ses résultats à ses examens. Evidement, après les embrassades, nous tournons autour de la bête. Il nous dit avoir repris quelques cours de pilotages pour mieux maitriser le monstre. Quand je le traite de fou il me répond que je lui ai montré le mauvais exemple avec ma R1 et mon ZX10R.
A trois nous le mettons quasiment à poil dans la cour. Faut dire que ces derniers jours d'août il fait plutôt lourd et que le cuir c'est bien tant qu'on roule. En plein soleil, ça devient vite une étuve.
La moto rangée dans le garage, ce qui nous vaut un nouvel arrêt devant la Mercedes SL de PH, nous le jetons dans la piscine avant de le rejoindre. Il en sort le temps de virer ses sous vêtement et nous pouvons voir à cette occasion qu'il est intégralement bronzé. Il nous explique que comme d'habitude il a passé ses vacances à La baule avec son grand père mais qu'il était parti bronzer tous les après midi sur la plage de Pen Bron (naturiste et partiellement gay).
Il nous raconte quelques plans qu'il a trouvés sur place. Mais nous assure qu'il s'est surtout reposé. Comme si nous allions le croire ! En attendant, ses yeux reviennent souvent sur la plastique d'Ernesto. Connaissant mes p'tits mecs, ça ne devrait pas tarder à dégénérer. Quelques minutes plus tard, course poursuite dans le bassin et Franck trouve les bras accueillant d'Ernesto. Alors, qu'il l'empêche de repartir (comme s'il en avait envie), Ernesto nous crie qu'il est en train de se faire violer et que Franck frotte sa raie contre sa bite comme une chienne en chaleur. Je lui réponds de sortir et de le baiser sur la terrasse qu'on puisse profiter du spectacle.
Aussitôt dit aussitôt fait. Ils sortent et s'installent sur les tapis. Dans l'eau, les bras sur la margelle, je les matte bientôt rejoint par PH qui se glisse entre moi et le bord de la piscine. Franck commence par retirer le maillot ES d'Ernesto qui avait bien du mal à contenir les 24cm en plein déploiement puis ils s'installent en 69, de profil pour qu'on puisse bien les voir. Ils sont à peu près de la même taille et aussi musclés maintenant l'un que l'autre. Deux beaux mecs qui se donnent du plaisir. PH ondule doucement du bassin et ma bite en profite pour se coller dans sa raie, distendant les tissus élastiques de nos boxers. Devant nos yeux, je vois Franck avaler la bite entière d'Ernesto jusqu'à ses couilles lisses. PH le félicite de la performance. Il se redresse les yeux brillant et un peu essoufflé pour nous sourire et nous dire qu'il s'était un peu entrainé. Cela dit, il replonge entre les cuisses d'Ernesto pour lui bouffer l'os. Ernesto s'est aventuré plus loin que les couilles de Franck et attaque à grands coups de langue sa rondelle.
Devant moi, PH ondule du cul et me rend chaud. Je baisse nos maillots et plaque ma bite entre ses fesses. Rien ne vaut le contact direct des peaux !
Ernesto et Franck continuent à bien se chauffer. PH aussi, il se trémousse jusqu'à ce que mon gland se pose sur sa rondelle. Il recule d'un coup sec et s'enfonce mon gland dans le cul. Je l'engueule qu'on dit de pas baiser dans la piscine rapport au sperme qui flotterait entre deux eaux. Il me souffle qu'il ne compte pas laisser échapper la moindre goutte lorsque je sortirais de lui. Je me laisse faire, trop chaud et puis je connais bien la force de son anneau. Il en est capable !
Devant nous Ernesto a basculé Franck sur le dos et lui a relevé les jambes sur ses épaules. Nous le voyons pointer son gland contre la rondelle de Franck puis lentement il prend possession de son cul. Bien que la kpote soit lubrifiée et qu'il ait rajouté une bonne dose de gel dessus et sur le trou de Franck, il rentre lentement histoire que Franck s'ouvre bien et sans douleurs. Même s'il s'est fait monter souvent durant l'été, il n'a du l'être que rarement par un calibre pareil. Absorbé par l'enculage sous nos yeux, j'ai cessé tout mouvement dans PH et lui-même ne bouge plus. J'encule PH quand Ernesto se met lui-même en mouvement. Sa rondelle s'ouvre sous la pression de mon gland en épouse parfaitement les contours. Trop bon son petit trou ! Franck nous exprime son plaisir à se faire saillir pareillement par de longs gémissements. Ernesto ahane sous l'effort. Les mains sur les hanches de Franck, il l'attire vers lui sèchement, pour bien se planter à fond à chaque fois qu'il le pénètre. Porté par l'eau, contractant mes bras sur la margelle, je fais de même dans mon PH.
Nous besognons tous les deux en cadence. Il accélère, je fais de même, je ralenti, lui aussi. Nous nous regardons dans les yeux et je vois en lui tout le plaisir que je prends aussi à enculer mon amour. En dessous de nous, Franck et PH partagent leur plaisir en se regardant fixement aussi. Poussé par les coups de rein de4ernesto, Franck se rapproche de nous et il en vient à rouler une pelle à PH. Ernesto et moi continuons à les enculer jusqu'à jouir au fond de leurs culs. Un hurlement commun exprime nos libérations personnelles. Prévenu par ce cri libératoire, Ammed est là avec de quoi nettoyer les dégâts superficiel. J'ai retenu le jus de PH derrière son prépuce pour éviter qu'il se mélange à l'eau de la piscine et le seul moyen que j'ai trouvé pour éviter les fuites aura été de l'avaler. Après m'être désengagé de son cul (son anneau se fermant bien derrière mon gland), j'ai plongé et ai rapidement remplacé ma main par ma bouche. Malgré un peu d'eau chlorée, j'ai aspiré son sperme délicieux nettoyant son gland avec ma langue et aspirant les dernières gouttes encore présente au fond de son urêtre. J'ai retrouvé l'air, tout essoufflé mais content qu'on ait rien laissé filtrer dans l'eau.
Nous passons la soirée tous les quatre, servi par Ammed et Samir. Chacun raconte ses vacances. Franck quoi qu'il nous ait dit n'est pas resté sobre et tout ça avec la bénédiction du grand père. Nous lui envions tous un ancêtre autant tolérant. Je gaffe à moitié en disant que son époque n'avait pu lui permettre de mener la vie que l'on a et qu'il s'en consolait en permettant à Franck de bien en profiter. Ce n'est qu'au dessert que Franck me donne un petit paquet avec l'enveloppe de la " pension ". J'ouvre la lettre. Un mot accompagne un chèque dont la somme, plus que substantielle, n'aura pas de mal à couvrir les frais générés par son petit fils. Quelques lignes pour me remercier encore une fois et disant son regret quand à mon absence à La Baule. Plus bas, il me prie d'accepter le cadeau qui lui a fait énormément de plaisir à acquérir qu'il espère qu'il en fera autant à recevoir. Je défais le paquet. Petit, très luxueux il ne comporte aucune indication de provenance. Quand le papier laisse apparaitre un écrin, je dis à Franck que son grand père à encore fait une folie. J'ouvre et trouve, couché sur un coussinet de soie blanche, un superbe pendentif pour mon oreille. Un certificat plié serré et coincé dans le couvercle m'assure que la pierre taillée en larme est un diamant bleu de 5 carats d'une qualité exceptionnelle. Je permute immédiatement avec le pendant que je porte ce jour là, le premier que j'ai eu, cadeau d'Emma. J'aime bien porter les diamants en été alors que je suis tout bronzé, je trouve que cela ressort plus que les pierres de couleurs. Alors que j'allais exprimer mon plaisir mais aussi récriminer contre son aïeul, Franck me coupe me disant n'être responsable en rien. J'appelle aussitôt. Dès que j'ai son grand père, je le remercie de sa folie et lui dis que ce n'est pas raisonnable. Il me répond qu'il l'a été toute sa vie (raisonnable) et qu'il n'a plus le temps de s'économiser. Je ris et lui souhaite de rester en vie le plus longtemps possible. Puis je m'étrangle, je viens de me rendre compte que cela pouvait paraitre vénal. Je bafouille quelques excuse alors que Franck est mort de rire à mes cotés et que son grand père est pareil à l'autre bout du fil. Il nous souhaite une bonne semaine et ajoute un " bonnes bourres " d'actualité mais surprenant pour quelqu'un de son âge. Je transmets le message au trio qui m'entoure. Ils m'assurent tous qu'ils s'y emploieront, ne serait ce que pour satisfaire L'aïeul.
Nous décidons de dormir tous les quatre ensembles et malgré l'excitation ambiante nous écrasons jusqu'au matin.
Samir me secoue délicatement afin de ne pas réveiller les autres. Passage à la douche, costume cravate et je pars à mon stage.
Je suis assez distrait toute la matinée bien que j'ai dégoté une sinécure et que je n'ai quasiment qu'à pomper un mémoire déjà réalisé.
Je retrouve mes comparses en milieu d'après midi, ayant été invité à déjeuner avec le boss et Emma. Comme ils font attention à leurs lignes, je passe surement pour un gros morfal auprès de serveurs vu ma commande ! Mais Emma me dédouane, arguant que la jeunesse dépensait une telle énergie dans tout ce qu'elle faisait que c'était normal. Je l'ai remercié d'un sourire. Nous nous sommes séparés après le café dans une accolade toute familiale.
Retour à la maison. Je trouve mon trio en train de parfaire son bronzage. Ils se mettent à trois pour me dire que je leur ai manqué ce matin. Au réveil, ils n'avaient pu se retenir et avaient pris un acompte de sexe. Je les traite d'obsédés de la bite et tout ce que j'ai droit c'est " oui papa ". j'ai le temps de mettre à l'eau Franck et PH mais avec Ernesto, l'issue est plus serrée, nous faisons quasiment le même poids et il est plus grand. Nous basculons ensemble dans le bassin. C'est Ammed qui va être content : mon costume !
La soirée se passe comme prévu entre baise et bouffe.
Deux jours plus tard, je reçois un appel d'Igor qui me demande si je peux héberger ses jumeaux quelques jours. Je rigole en lui disant que c'était à leurs risques et périls car J'avais déjà Franck et Ernesto. Il me répond qu'ils savaient pour Ernesto et que c'est même pour ça que Tic et Tac l'avaient tanné jusqu'à ce qu'il m'appelle. Pour Franck ça fera un bonus !  Il me dit qu'il avait eu Marc au téléphone et que ce dernier me laissait libre de ma décision. Bonne blague, comme si j'allais refuser !! Il nous les dépose en partant à son taf à 7h30 le matin. Du coup c'est eux qui viennent nous réveiller. Ils se glissent à poil dans notre grand lit par les pieds. Nous nous réveillons alors qu'ils sucent et branlent nos érections matinales. Ils n'ont pas perdu " la main " pendant les vacances. Et leurs gorges profondes savent encore accueillir nos glands, même celui d'Ernesto qui est pourtant poussé par 21 bon cm de chair raide à souhait. Nous les remercions en leur rendant la pareille et bientôt les cris de joie de nos retrouvailles sont remplacés par les " slurp " " slurp " et autres gargouillis de nos sucettes réciproques Nous entamons la journée par une belle production de spermatozoïdes.
Ammed et Samir ont heureusement préparé un petit déjeuner de compétition. Nous avons le choix entre continental ou anglais et finalement, tous, nous profitons des deux et les croissants comme le bacon et les oeufs disparaissent de la table sans laisser de traces.
Je les quitte pour aller taffer à mon stage. Impatient de les retrouver, j'expédie les quelques taches qui me sont confiées et me casse faisant gicler les gravillons sous les pneus de ma SLS.  Mon arrivée ressemble à mon départ avec une gerbe de sable au lieu des gravillons.
Ils m'attendaient pour déjeuner. Nous siestons gentiment après le café, recommençant avec les derniers arrivés les échanges sur les vacances.
Jardinier
Tumblr media
~~
Tumblr media
~~
Tumblr media
3 notes · View notes
problematicseries · 4 months
Text
Tumblr media
PROBLEMATIC SEASON 4
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults and fictional, names are used for a face and don’t represent anybody.
FR FANFIC
——-
Episode 3 : an eye for an eye
Chae, tétanisée, ne bouge pas. Son regard est fixé sur le corps inanimé de Heeseung, étendu à terre. Ses mains tremblent et son souffle devient saccadé.
L'angoisse la paralyse, rendant ses jambes lourdes et immobiles. Elle sent son cœur battre frénétiquement dans sa poitrine, incapable de détourner les yeux de la scène devant elle.
Tout son corps est figé, comme figé dans le temps, incapable de réagir ou de comprendre pleinement ce qui vient de se passer.
La silhouette regarde Chae et s'approche d'elle lentement. Chae peut à peine distinguer ses traits dans l'ombre, mais elle ressent une aura menaçante émanant de l'inconnu.
Chaque pas de la silhouette résonne comme un coup de tonnerre dans la tête de Chae. Paralysée par la peur, elle tente de crier, mais aucun son ne sort de sa bouche.
Ses yeux s'élargissent alors que l'inconnu se penche vers elle, leur proximité intensifiant son angoisse.
L'homme menaçant lui attrape le bras avec une poigne de fer, ses doigts s'enfonçant dans sa chair.
Chae hurle de terreur, le son déchirant l'air.
Elle se débat frénétiquement, essayant de se libérer de son emprise, mais l'homme la tient fermement. Ses yeux sont écarquillés de peur.
« Lâche-moi! » hurle-t-elle avec une détermination désespérée, ses cris résonnant dans la nuit.
Ses doigts trouvent la machette d'Heeseung, et, avec un mouvement rapide et brutal, elle la soulève et frappe violemment le bras de l'homme menaçant.
Le tranchant de la lame coupe profondément, arrachant un cri de douleur à l'agresseur.
Le sang jaillit, éclaboussant le visage de Chae alors que l'homme lâche enfin son emprise sur elle, vacillant sous l'impact.
Chae tombe au sol et commence à ramper pendant que son agresseur tente de stopper le saignement de son bras.
Chae gémit en rampant essayant désespérément de s’éloigner et se remettre debout en s’appuyant sur un rocher.
Alors qu'elle tente de ramper loin du danger, l'homme menaçant, malgré sa blessure, parvient à attraper ses pieds.
Avec une force brutale, il la retourne violemment et lui assène un coup de poing au visage.
La force du coup est telle que Chae perd connaissance instantanément, son corps devenant mou et inerte entre les mains de son agresseur.
La forêt semble s'étouffer dans un silence oppressant alors que l'écho du coup se dissipe dans l'air nocturne.
L'homme menaçant, ses traits marqués par une rage glaciale, agrippe fermement les pieds de Chae.
Il commence à traîner son corps inerte sur le sol, les feuilles et les brindilles craquant sous leur poids. Chaque pas résonne dans la nuit, créant une atmosphère sinistre.
Tandis qu'il s'enfonce de plus en plus profondément dans les bois, l'obscurité engloutit progressivement leur silhouette, rendant l'air encore plus lourd et inquiétant.
-POV PP-
« Ah tu te réveilles enfin » tu dis à Youngseo.
« Hm… les filles sont toujours pas revenues ? » te réponds Youngseo
« Non » tu réponds en hochant la tête.
Youngseo grimace soudainement de douleur, sa blessure la lance à chaque mouvement.
Elle s'appuie contre le meuble, prenant de profondes inspirations pour essayer de contrôler la douleur.
Son visage pâle est perlé de sueur, et elle serre les dents.
« Ça va ? » tu lui demandes, inquiète.
« La douleur m’a réveillée, et ça me lance là » répond Youngseo en se tenant le ventre.
« Tu peux te lever ? on va aller voir si on peut te trouver des soins dans le bâtiment » tu lui demandes.
« Hm.. je pense que je peux marcher oui » réponds Youngseo en se levant difficilement.
Tu aides Youngseo à se relever.
« On va faire 2/3 salles en attendant les filles, et des qu’elles auront remit le courant on ira voir le reste du bâtiment avec elles » tu lui dis.
« Ok pas de problème » répond Youngseo.
Youngseo et toi fouillez le bâtiment principal, vos pas résonnant dans les couloirs abandonnés.
L'odeur de poussière et de métal rouillé imprègne l'air. Vous ouvrez chaque porte avec précaution, espérant trouver des médicaments et des fournitures médicales pour traiter ses blessures.
Dans une salle qui semble avoir été un ancien laboratoire, vous découvrez des armoires renversées et des tiroirs éparpillés.
En fouillant, tu trouves enfin une trousse de premiers secours poussiéreuse, contenant des bandages, du désinfectant et quelques médicaments.
« Youngseo j’ai trouvé ! » tu t’exclames.
Youngseo se rapproche de toi, se tenant le ventre.
L'espoir renaît tandis que tu commences à soigner Youngseo, essayant de stabiliser ses blessures.
« Ah oui c’est un peu infecté » tu murmures en retirant le bandage de Youngseo.
« Fais ce qu’il faut faire » te supplie Youngseo.
« Je vais désinfecter et recoudre ça risque de te faire mal » tu lui réponds en faisant la grimace.
Youngseo attrape un morceau de tissu qu’elle met en boule dans sa bouche pour la douleur.
Tu procèdes à l’intervention alors que Youngseo hurle et transpire de douleur.
« C’est fini » tu lui dis en remettant un nouveau bandage.
Youngseo prends une grande inspiration avant de te remercier.
Le retour de la lumière éclaire brusquement la pièce, révélant chaque détail dans un éclat cru. La sirène, stridente et assourdissante, envahit l'espace, remplissant l'air de son urgence oppressante.
« Qu’est ce que c’est que ça ?! » demande Youngseo en se bouchent les oreilles.
« J’en sais rien, les filles ont du déclencher une alarme sans faire exprès » tu réponds en te bouchent les oreilles également.
Après quelques secondes, la sirène se coupe.
« Bon… elles ont réussi à remettre la lumière, déjà une chose de faite » tu dis à Youngseo.
Soudain, le bruit sourd d'une porte qui se fait défoncer résonne dans le bâtiment, faisant écho dans les couloirs vides.
La porte que vous aviez bloquée avec une palette tremble sous les coups puissants.
Vous échangez un regard paniqué avec Youngseo, réalisant que le danger est imminent. Vos cœurs battent à tout rompre alors que les coups continuent, de plus en plus insistants.
La palette commence à céder, se disloquant sous la force des impacts. Vous vous préparez, cherchant frénétiquement une issue ou un moyen de vous défendre.
Youngseo et toi vous cachez chacune derriere un meuble et vous échangez un regard paniqué.
« Qu’est ce que c’est ?? » chuchote Youngseo
« J’en sais rien » tu réponds interloquée.
« C’est les secours ? » elle te répond.
« Je pense pas que les secours défoncent un porte » tu réponds en essayant de regarder au dessus du meuble.
Cachée derrière un meuble, tu jettes un coup d'œil prudent au-dessus du bord.
Dans la lumière tamisée de la pièce, tu aperçois une silhouette masculine, grande et menaçante, tenant une arme à la main.
Ses mouvements sont lents et calculés, comme s'il cherchait quelque chose – ou quelqu'un.
Tu retiens ton souffle, essayant de ne pas faire le moindre bruit, tandis que Youngseo, face à toi, se recroqueville de douleur, essayant de ne pas laisser échapper un gémissement.
La tension est palpable, chaque seconde qui passe semble s'étirer à l'infini.
L'homme entre dans la pièce, ses pas résonnant sur le sol. Son regard foule chaque recoin, cherchant sa proie.
Tu retiens ton souffle, espérant qu'il ne remarquera pas votre présence. Son visage est dur, ses yeux scrutateurs, et tu sens une peur glaciale te parcourir l'échine alors qu'il se rapproche dangereusement de votre cachette.
Chaque bruit, chaque battement de ton cœur, semble retentir dans la pièce, alors que vous vous tenez là, impuissantes, face à cet intrus menaçant.
Alors que Youngseo et toi vous retenez de respirer pour éviter tout bruit, l’homme attrape violemment la queue de cheval de Youngseo, la tirant par dessus le meuble et la plaquant sur le bureau.
Youngseo se débat avec force, tentant désespérément de se libérer de l'emprise brutale de l'homme. Son souffle se fait court, et ses yeux s'élargissent de terreur alors qu'elle lutte pour échapper au tissu imbibé de chloroforme qui menace de l'assommer.
« LÂCHE YOUNGSEO BATARD » tu hurles en courant dans sa direction.
En courant, tu ressens une vive douleur à la nuque, l'endroit où la fléchette t'a touchée, puis un engourdissement rapide qui s'étend à travers ton corps.
Ta vision commence à se brouiller, et tes membres deviennent lourds. Malgré tes efforts pour avancer, tes jambes refusent de te soutenir, et tu tombes finalement au sol, impuissante.
Tu assistes impuissante à la scène : les mains de Youngseo agrippent le bras de l'homme, cherchant désespérément une issue, mais ses forces la quittent peu à peu, tandis que l'obscurité te submerge.
Les deux hommes portent vos corps inanimés avec une aisance déconcertante, comme s'ils étaient habitués à ce genre de situation.
Tandis qu’une femme, vêtue d'une combinaison noire, portait un gilet pare-balles qui soulignait sa silhouette. Son visage était masqué par un masque à gaz, et une visière transparente protégeait ses yeux.
Son allure était à la fois intimidante et mystérieuse, renforcée par son calme apparent dans une situation aussi chaotique.
D'un air déterminé, elle écrit rapidement un mot sur un bout de papier, qu'elle dépose près du feu improvisé.
« On est descendues au sous sol chercher des médicaments pour Youngseo ».
-POV JANG-
Le café luxueux où Jang est assise est orné de lustres scintillants et de meubles élégants. Les serveurs en uniforme blanc s'affairent avec grâce, apportant des boissons et des plats délicats aux clients.
Jang, vêtue de façon impeccable, attire les regards avec sa prestance et son assurance, mais ses yeux trahissent une certaine inquiétude alors qu'elle attend Gehlee.
Ses doigts tapotent légèrement sur la table, révélant son impatience contenue, tandis qu'elle garde un œil vigilant sur l'entrée du café.
Gehlee arrive avec une démarche décidée, ses vêtements élégants et son air confiant captent l'attention alors qu'elle se dirige vers Jang.
Gehlee se tient droite et élancée, sa silhouette gracieuse captivant le regard alors qu'elle se déplace avec assurance. Ses longs cheveux couleur pêche encadrent délicatement son visage, lui donnant une aura douce et sophistiquée.
Vêtue d'un top à fourrure violet et d'une mini-jupe en jean, elle allie élégance et modernité, mettant en valeur ses courbes féminines avec style. Son allure raffinée et son choix vestimentaire audacieux reflètent sa personnalité forte et affirmée.
Un léger sourire se dessine sur ses lèvres lorsqu'elle s'approche de la table où Jang l'attend, créant une atmosphère de complicité entre les deux femmes. Les regards échangés reflètent une profonde connexion et une confiance mutuelle, prêtes à discuter des affaires à venir.
« Ça fait longtemps Gehlee » commence Jang.
« En effet, j’ai l’impression qu’on ne se voit qu’en cas de crise » répond Gehlee en souriant et posant son petit sac à main chanel sur la table.
Gehlee fait signe à un serveur et lui demande un caramel macchiato avec du lait demi-écrémé, de la sauce mocha chocolat blanc supplément sirop de noisette.
« La même pour moi mais avec un lait de’ végétal à la place du lait demi écrémé svp » précise Jang.
Le serveur prend note et part en direction du bar.
« Que me vaut ton invitation ? ça a l’air important » demande Gehlee en remettant une mèche derrière son oreille.
« J’ai besoin d’un hélicoptère en urgence pour retrouver mes amis du crash 707 » demande Jang d’un air déterminé.
« Ma belle, je veux bien te donner un helico mais tu sais en piloter un ? » réponds Gehlee en ricanant.
« Pas vraiment.. mais je peux payer quelqu’un pour le faire » réponds Jang.
Gehlee sort une petite carte de son sac à main et écrit un numéro dessus avec un petit stylo surplombé d’un pompon rose.
« Mon frère Mark peut t’y emmener, il sait piloter les hélicoptères et il s’est proposé quand je lui ai demandé. Voici son numéro. » répond Gehlee.
« Il est adorable » répond Jang en prenant le papier et souriant.
Le serveur dépose les collations sur la table.
Jang et Gehlee le remercient gracieusement.
« C’est quand même risqué d’y aller seule, personne ne t’accompagne ? tu devrais demander des hommes de sécurité à ton père » dis Gehlee avant de prendre une gorgée de sa boisson.
« Il ne me laisserait jamais partir, si je lui dis, l’helico ne quittera pas le sol, et je sais que si on attend 72h avant d’envoyer les secours, on va juste retrouver les corps de nos amis » répond Jang l’air inquiète.
« En parlant d’eux, ça fait des lustres que j’ai pas vu Mingi… J’espère qu’il a survécu au crash » répond Gehlee en posant sa main sur celle de Jang.
« Raison de plus pour me laisser un helico, dès que je les retrouve je t’envoie un signal et tu préviens mon père » réponds Jang, déterminée.
Gehlee soupire.
« Toi quand t’as quelque chose en tête, personne ne peux te convaincre du contraire » lui répond Gehlee en levant un sourcil.
« Tu me connais si bien » réponds Jang avant de reprendre une gorgée.
« Bon… je t’envoie les coordonnes de la base d’aviation tout de suite, Mark t’attendra avec l’hélicoptère à 15h, soyez prudents et je t’en SUPPLIE ramène moi mon frère en vie » dit Gehlee en se levant avant de reprendre son sac, envoyant un baiser dans l’air en direction de Jang.
Gehlee quitte le café avec grâce, laissant derrière elle une aura mystérieuse et intrigante.
Jang s'approche de sa voiture avec assurance, ses talons résonnant légèrement sur le sol pavé. Elle porte une tenue élégante, une robe ajustée mettant en valeur sa silhouette, accompagnée d'un long trench en cuir noir.
Son visage est impassible.
Son chauffeur, en uniforme impeccable, ouvre la portière pour elle avec un sourire respectueux, prêt à l'escorter vers sa prochaine destination.
« Emmenez moi chez M. Choi » dit-elle un ton déterminé.
« Très bien mademoiselle » répond le chauffeur.
Arrivé à destination, Jang sort de la voiture.
Jang marche d'un pas assuré vers la résidence de San, sa démarche élégante et déterminée.
Son expression reste stoïque, mais une lueur d'anticipation brille dans ses yeux alors qu'elle se rapproche de son objectif.
Jang pousse les lourdes portes doubles et entre dans la pièce à vivre, où le marbre blanc éclatant contraste avec le mobilier luxueux.
D'une voix forte et autoritaire, elle crie : "San Choi!"
Son appel résonne dans la pièce, empli d'une énergie qui ne laisse aucun doute sur sa détermination à être entendue.
« Que me vaut ta visite Jang ? » demande San, torse nu, sortant de sa séance de musculation.
« Je pars cet après midi, je vais chercher nos amis » dit-elle d’un ton serein.
« C’est ridicule Jang » répond t’il en se rapprochant d’elle, les sourcils froncés.
« Soit tu viens, soit tu restes là, je venais juste te dire que personnellement, j’y allais. » continue Jang, déterminée.
« Je n’y vais pas et toi non plus » répond San, le regard noir.
Jang croise les bras avant de prendre un air hautain « Si tu crois que je vais écouter ce qu’un homme me dit de faire  ».
San s'approche de Jang avec une intensité palpable, sa main se refermant fermement autour de sa gorge.
Leurs visages se retrouvent à quelques centimètres l'un de l'autre, leurs regards se défiant mutuellement dans une tension électrique.
« Tu n’iras nulle part, j’ai dit que tu n’y allais pas » lui dit San, les yeux plongés dans ceux de Jang.
Jang sourit et répond « Lâche moi immédiatement avant que je te coupe les couilles et que je les donne à manger à des ours affamés qui mangeront le reste de ton pauvre petit corps de lâche ».
San sert de plus en plus la gorge de Jang.
« Tu crois vraiment avoir le dessus sur moi ? t’as du oublier d’où je venais princesse » dit-il d’un sourire vicieux, la mettant à genoux.
Jang attrape le taser dans son sac à main et envoie une décharge dans les testicules de San.
San s’agenouille de douleur en hurlant sur Jang.
« T’es complètement tarée putain » répond San en gémissant.
Jang se relève en se recoiffant.
« Une si grande carrure pour une bite si petite » rétorque Jang en se dirigeant vers la sortie.
« JE TE JURE QUE SI TU PASSES CETTE PORTE.. » commence San encore au sol.
« On se revoit à mon retour San » répond Jang en sortant de la pièce, ses cheveux se balançant au rythme de sa démarche, suivant son bassin.
« salope » gémit San par terre.
.- 15h -
Le chauffeur conduit Jang à l'adresse indiquée par Gehlee, la déposant à l'aérodrome avec précision.
Jang descend de la voiture avec grâce, ajustant sa tenue avant de se diriger vers l'aérodrome avec détermination.
Son visage reflète une détermination sans faille, prête à affronter ce qui l'attend.
Jang est vêtue d'une tenue tactique sexy, combinant élégance et fonctionnalité.
Elle porte une combinaison moulante noire, accentuant ses courbes, avec des détails en cuir qui ajoutent une touche de sensualité. Ses bottes montantes en cuir noir lui donnent une allure audacieuse, tandis que ses gants tactiques lui confèrent un air déterminé.
Son regard est vif derrière des lunettes de soleil teintées, prête à affronter n'importe quelle situation avec assurance.
« Mark c’est ça ? » dit-elle en s’adressant a l’homme devant l’hélicoptère.
« Tu dois être Jang » réponds Mark en analysant Jang, essayant de dissimuler son sourire.
Mark est habillé dans une tenue tactique qui met en valeur ses muscles sculptés.
Sa combinaison noire moulante souligne sa silhouette athlétique, tandis que les renforts en kevlar ajoutent une touche de robustesse à son apparence. Ses bottes solides et ses genouillères renforcées complètent son look, lui donnant l'air prêt à affronter n'importe quel défi.
Avec une expression déterminée sur son visage, il émane une aura de confiance et de préparation pour toute mission qui se présente.
« Exact, et elle c’est qui ? » demande Jang.
Mark se retourne et répond « Chiquita, mon assistante de vol, elle a également déjà fait des missions de reconnaissance dans plusieurs conflits géopolitiques. »
Chiquita s’avance et répond « Enchantée Jang, tu peux m’appeler Chi ».
Chiquita est une blonde aux cheveux attachés en une longue queue de cheval, lui conférant un aspect à la fois élégant et pratique.
Elle porte un body gris moulant qui met en valeur sa silhouette, avec une jupe ouverte sur les côtés pour une touche de style et de liberté de mouvement.
Son look combine parfaitement fonctionnalité et féminité, lui permettant de se déplacer avec aisance tout en restant élégante.
« Alors comme ça, tu as déjà fait ce genre de chose Chi ? » demande Jang curieuse.
« D’habitude on m’indique le nombre de personnes à récupérer, là c’est plutôt de la recherche de survivants, mais j’aiderai comme je peux » répond Chi avant de s’attacher dans l’hélicoptère sur le siège passager.
Alors que Jang monte dans l’hélicoptère, une voiture déboule à toute vitesse.
« Attends Mark je connais cette voiture » dit Jang en souriant.
La personne se gare en trombe, lançant les clés sur le capot de la voiture avant de courir vers l'hélicoptère et de sauter à bord avec empressement.
« TU ALLAIS PARTIR SANS MOI ? » HURLE INTAK.
« Je te pensais pas assez émotionnellement stable pour cette mission » réponds Jang.
« Je la ramènerai, coûte que coûte » répond Intak avant de s’accrocher dans l’hélicoptère.
« On peut décoller ? » demande Mark.
« On y va Mark » répond Jang.
.- POV NATTY -
« T’es sûre ? » demande Ahyeon
Natty et Ahyeon se tiennent devant l'escalier, échangeant des regards hésitants, pesant le pour et le contre de descendre.
Les ombres qui dansent dans les coins sombres de l'escalier ne font rien pour les rassurer, mais elles savent qu'elles doivent avancer pour trouver des réponses.
Les deux filles s’échangent un regard déterminé et descendent dans le sous sol.
Natty et Ahyeon se retrouvent face à une porte ultra sécurisée, son design moderne contrastant avec l'aspect vieilli du reste du bâtiment.
Les panneaux de sécurité et les scanners biométriques indiquent clairement que ce qui se trouve derrière est d'une importance capitale.
« Qu’est ce que c’est que ce bordel » commence Natty en s’approchant de la porte.
« Il y’a un scanner biométrique » répond Ahyeon.
Natty pose son doigt sur le scanner.
« Accès refusé »
« Étonnant » répond Natty.
Ahyeon scrute attentivement le niveau, mais aucune autre sortie n'est visible.
La porte ultra sécurisée semble être la seule voie d'accès vers l'inconnu qui se trouve derrière.
« C’est impossible qu’elles soient passées ici, tu crois qu’elles ont pris le deuxième ascenseur ? » continue Natty.
« Non, on les aurait entendues, il doit y avoir un autre escalier » répond Ahyeon en commençant à remonter les marches.
Elle s’abaisse aussitôt en regardant Natty avec des yeux écarquillés « IL Y A QUELQU’UN ».
Les deux filles se mette de chaque côté du mur des escaliers, cachées et prêtes à frapper avec leurs armes improvisées.
Un homme vêtu d’un masque à gaz, en combinaison noire et vêtu d’un pare-balle commence à lever son arme sur Natty lorsque Ahyeon lui envoie un violent coup à la tête avec sa barre en fer.
L’homme tombe à terre, Natty ramasse son arme.
Ahyeon lui attache les mains dans le dos avec ses lacets et lui retire son masque.
Natty le vise avec son arme alors qu’il reprend connaissance.
« Vous êtes qui vous ?! » demande Natty, le viseur toujours en direction du visage de l’homme.
« Vous savez pas dans quoi vous vous êtes foutues » répond l’homme en souriant.
Natty lui envoie un coup de pied au visage.
« MAIS NATTY ARRÊTE » crie Ahyeon.
« OÙ SONT NOS AMIES ?» demande Natty.
L’homme sourit, le visage en sang.
« Tu les reverra jamais » répond t’il en riant.
Natty lui envoie un coup de crosse au visage.
« Oh mon dieu je regarde pas » dit Ahyeon en se retournant.
« OUVRE CETTE PORTE » hurle Natty sur l’homme.
L’homme crache sur Natty.
« Ahyeon bouche tes oreilles » dit Natty.
Ahyeon couvre ses oreilles avec ses mains.
Natty tire dans la tête de l’homme.
Ahyeon se retourne et couvre sa bouche.
« C’est bon, il voulait nous tuer a la base, l’oublie pas » répond Natty avant de continuer « Aide moi à le tirer vers la porte ».
Ahyeon et Natty tirent fermement le bras de l'homme jusqu'au lecteur biométrique. Plaçant son doigt sur le capteur.
Après quelques secondes de suspense, un bip retentit et la porte s'ouvre lentement, laissant entrevoir ce qui se cache derrière.
Un long couloir avec un autre lecteur biométrique au fond.
« Putain » marmonne Natty.
« On va devoir le traîner combien de temps ? » demande Ahyeon en soupirant.
« Retourne toi et regarde pas » continue Natty.
Ahyeon se retourne.
Natty coupe le doigt de l’homme.
« On y va » dit Natty, faisant passer Ahyeon devant elle, fermant la marche et la porte derrière elle.
Les filles avancent dans le couloir moderne, éclairé par des lumières blanches qui contrastent avec l'atmosphère sombre et mystérieuse du reste du bâtiment.
Les murs sont recouverts de panneaux métalliques brillants, et le sol est recouvert d'un revêtement lisse et impeccable.
Au loin, des portes blindées semblent mener à d'autres sections du sous-sol, tandis que des caméras de sécurité observent silencieusement leur progression.
Une sensation d'anticipation mêlée de nervosité s'empare des filles alors qu'elles avancent dans ce dédale futuriste.
« On nous surveille » dit Ahyeon en montrant les caméras.
Natty fait un doigt à la caméra.
« Mature de ta part » répond Ahyeon en ricanant.
Alors que les filles continuent d’avancer, Natty prend la parole « C’est impossible que les filles soient ici, mais pourquoi nous ont elles dit qu’elles étaient là ? il y a plusieurs sous sols ? »
« Selon le plan, il n’y en a qu’un, très grand, mais un seul, elles ont du passer par un autre chemin » réponds Ahyeon, observant les différentes caméra et l’architecture moderne du sous sol.
Les filles arrivent à hauteur de la seconde porte, Natty scanne le doigt de l’homme.
Les filles pénètrent dans une grande salle scientifique, intriguées par l'atmosphère high-tech qui règne en ces lieux.
Des écrans lumineux affichent des données complexes, tandis que de grandes capsules teintées alignées le long des murs attirent leur attention.
Mystérieuses et intrigantes, ces capsules semblent renfermer des secrets bien gardés.
Des ordinateurs de contrôle clignotent dans un coin de la pièce, tandis que des câbles et des tuyaux serpentent sur le sol, reliant les différents équipements entre eux.
Une ambiance à la fois fascinante et inquiétante règne dans cette pièce, où le mystère et la science se côtoient dans un équilibre précaire.
« C’est genre… un laboratoire secret ? » dit Ahyeon, regardant les écrans.
« J’en sais rien… » répond Natty en scrutant la pièce.
Ahyeon s'approche avec précaution d’un document posé sur l'un des bureaux de la pièce.
Ses yeux parcourent rapidement les lignes de texte, tandis que son visage se fige sous l'effet de la découverte.
Le document révèle des informations troublantes sur des expériences de modification génétique clandestines effectuées sur des êtres humains. Les détails choquants révèlent une utilisation irresponsable et éthiquement contestable de la technologie génétique.
Ahyeon se sent troublée alors qu'elle réalise l'ampleur de ce qu'elle vient de découvrir.
« Mon dieu… ils font des expériences sur des humains » dit Ahyeon d’une voix tremblante.
« On doit se casser d’ici » répond Natty en se dirigeant vers la porte.
Les filles se figent, prises au piège dans la pièce alors que les portes se verrouillent brusquement derrière elles.
L'alarme stridente remplit l'espace, amplifiant le sentiment d'urgence et d'urgence.
Ahyeon et Natty échangent un regard empreint d'inquiétude, comprenant qu'elles doivent agir rapidement pour trouver une issue à cette situation critique.
.- POV CHAE -
« Hm… »
Chae sent une douleur lancinante dans sa tête alors qu'elle lutte pour retrouver ses esprits.
Ses paupières s'ouvrent lentement, révélant un environnement flou et confus. Elle cligne des yeux plusieurs fois pour chasser la brume qui obscurcit sa vision, prenant peu à peu conscience de sa situation.
Chae réalise avec horreur qu'elle est suspendue dans le vide, retenue par les pieds.
Ses membres sont engourdis par la tension, et chaque mouvement qu'elle fait dans sa lutte pour se libérer semble plus difficile que le précédent.
Ses mains cherchent désespérément quelque chose à quoi se raccrocher, mais il n'y a rien à portée pour l'aider.
« respire chae ça va aller » murmure t’elle en se balançant, essayant d’atteindre le briquet posé un peu plus loin.
Elle tend la main aussi loin qu'elle le peut, chaque centimètre gagné dans son mouvement de balancement est une victoire.
Avec une concentration extrême, elle parvient enfin à saisir le briquet.
Elle approche le briquet de la corde maintenant ses chevilles.
Une lueur d'espoir naît dans son cœur alors qu'elle prend une profonde inspiration et allume le briquet.
Son corps s'écrase par terre, mais elle parvient à garder le briquet dans sa main.
« putain » dit-elle en se tenant la pommette.
Son altercation avec l’homme inconnu lui a valu une ouverture de la pommette.
« Fais chier » dit-elle en s’essuyant le visage.
Chae se relève avec précaution, sentant une légère douleur dans tout son corps. Une fois debout, elle scrute la pièce autour d'elle, cherchant des indices sur l'endroit où elle se trouve et sur ce qui vient de se passer.
Puis soudainement, se souviens de ce qu’il s’est passé et se met à chercher Heeseung.
Chae avance avec prudence dans les locaux modernes, examinant chaque détail de la pièce à la recherche d'indices sur sa situation.
Les équipements scientifiques et les écrans affichant des données complexes ajoutent à l'atmosphère mystérieuse de l'endroit.
« On nous a ramené à Los Angeles ? » de demande Chae en avançant dans les couloirs.
Chae se presse de se cacher dans un recoin sombre du couloir, son cœur battant la chamade alors qu'elle entend les pas des étrangers s'approcher.
Elle retient son souffle, espérant qu'ils ne la repéreront pas.
Une fois passés, elle prend le chemin inverse des hommes et rentre dans la piece d’où les étrangers venaient.
Chae retient un cri en découvrant Heeseung, accroché par les mains à un tuyau, à genoux dans la pièce.
Son cœur se serre en le voyant dans cette position vulnérable.
Chae s’empresse d’aller auprès d’Heeseung.
« Heeseung réveille toi je t’en prie » dit-elle en touchant son visage et en le secouant.
« Hm… Chae ? » répond Heeseung, la tête encore baissée.
« Oui, oui c’est moi, je vais te sortir de là » répond t’elle en essayant maladroitement de retirer les cordes liant les mains d’Heeseung.
« Oui, la fille a disparu »
Chae entend du bruit venir de derrière elle, le cœur battant la chamade, Chae se cache derrière un meuble en entendant le bruit de rapprocher.
Son souffle est court, elle retient son souffle, espérant ne pas être découverte.
Chae tente de contrôler sa respiration, luttant contre la panique qui menace de l'envahir.
Elle reste immobile, plaquée contre le mur, essayant de se fondre dans l'ombre du meuble.
Chaque son lui semble amplifié, chaque battement de son cœur résonne dans ses oreilles alors qu'elle guette chaque mot échangé entre l'homme et Heeseung.
« Tu sais où la blondasse est partie ? » demande l’homme à Heeseung.
« Même si je le savais je te dirais rien » réponds Heeseung en souriant.
L’homme assène des coups de poings dans le ventre d’Heeseung.
« Le chef voulait te garder pour ta résistance, mais je suis sûr que ta peau se découpe super bien » répond t’il en riant et sortant un couteau suisse de sa poche.
Il continue « Dernière chance pour me dire où se cache boucles d’or » en plaçant la lame de son couteau sur l’épaule d’Heeseung.
Heeseung lui fait signe de se rapprocher.
L’homme se rapproche.
Heeseung lui crache au visage et sourit.
L’homme attrape brutalement l’épaule d’Heeseung et commence à enfoncer sa lame de couteau.
Chae serre les poings pour contenir sa propre angoisse, elle se mord la lèvre pour retenir ses propres cris alors qu'elle entend les cris de douleur d'Heeseung.
Chaque cri résonne dans la pièce, faisant écho à l'horreur qui s'empare d'elle. Son esprit tourne à plein régime, cherchant désespérément un moyen de sauver son ami sans se trahir.
« Je vais maintenant passer à ton joli petit visage » continue l’homme.
Son sang ne fait qu’un tour, Chae attrape la barre en fer devant elle et court en direction de l’homme menaçant avant de lui envoyer un coup brutal derrière la tête.
Le coup de Chae est précis et puissant.
L'homme est pris par surprise alors que la barre de fer frappe sa tête avec force. Il vacille, lâchant un cri de douleur alors qu'il s'effondre au sol, son couteau échappant de sa main.
Chae, submergée par la rage et la peur, continue de frapper le crâne de l'homme avec férocité, les larmes mêlées à sa colère.
Chaque coup est chargé de toute l'angoisse et de toute la terreur qu'elle a ressentie. Ses mouvements sont désordonnés mais impitoyables, réduisant le crâne de l’homme en bouillie.
Le sang giclant sur elle ne l’arrête pas, le visage et les cheveux blonds de chae sont recouverts du sang de l’homme.
« Chae… je pense que c’est bon» dit doucement Heeseung.
Chae s’arrête de frapper, lâche la barre en fer et respire rapidement, son cœur battant la chamade alors qu'elle réalise ce qu'elle vient de faire.
« Oh mon dieu qu’est ce que j’ai fait… » dit Chae, réalisant l’acte de barbarie qu’elle venait d’effectuer.
« Tu m’as sauvé, détache moi qu’on s’en aille maintenant » répond Heeseung.
Chae ramasse le couteau suisse ensanglanté en tremblant et détache Heeseung.
Heeseung prend Chae dans ses bras en lui murmurant « merci ».
Chae sourit en posant sa tête sur l’épaule d’Heeseung.
« Confinement actif, fermeture des portes », résonne l'annonce dans le laboratoire, ajoutant à la tension déjà palpable dans la pièce.
Les mots sont nets et glaçants, renforçant le sentiment d'urgence et d'isolement des personnes piégées à l'intérieur.
« On doit vite sortir d’ici » dit Heeseung en donnant le couteau à Chae alors qu’il ramasse l’arme à feu sur le cadavre de l’homme.
Chae et Heeseung courent à travers les couloirs, cherchant désespérément une issue alors que les portes se ferment derrière eux.
Chaque pas résonne dans le silence oppressant du laboratoire, leur cœur battant la chamade alors qu'ils cherchent une échappatoire.
« Mets toi derrière moi » crie Heeseung.
Heeseung tire avec précision sur les ennemis qui surgissent devant eux, tandis que Chae se positionne derrière lui pour se protéger.
Leurs mouvements sont rapides et coordonnés alors qu'ils tentent de se frayer un chemin à travers les dangers du laboratoire.
Alors qu'ils traversent les couloirs à toute allure, Heeseung vise un ennemi qui le vise également en retour, mais ne tire pas.
« HEESEUNG ?! »
« Mi..Mingi.. ?! »
FIN DE L’EPISODE 3
2 notes · View notes
jc-en-chemin3 · 5 months
Text
Le 20 Avril de Saint Sébastien à Zarautz 20 km.
Le deuxième jour est toujours le plus difficile et une fois de plus c'est vrai.
Faut vous dire quand même qu'hier soir j'ai passé une belle et joyeuse soirée avec Sergio et Sébastien mes deux collègues de marche et chambrée à boire un cidre pression en mangeant croquettas et tortilla à la morue.
Mes jambes étaient donc un peu lourdes en attaquant à froid la montée des escaliers dès la sortie de la ville.
Le paysage m'a fait vite oublier mes douleurs mais je constate quand-même que l'on ne fait que monter et descendre sur ce chemin.
2 notes · View notes
bluthoughts · 6 months
Text
Chaque fois que je la retrouve, chaque fois que je suis avec elle,
Ma mère n’est pas douce. Elle me rappelle comme je suis une fille répugnante et sans cœur. Incapable. Stupide. Ignorante.
Elle est la lourde croix que je porterai jusqu’à ma tombe.
Le poids de la honte. De la déception. Et elle appuie si fort sur mes épaules que je me sens déjà à moitié sous terre.
J’ai beau pousser dans mes jambes si fort, rien n’y fait. Je ne suis que misère et insignifiance dans ce monde. Je ne serai jamais à la hauteur, je ne le vaux pas.
Je n’y connais rien et je n’y connaîtrai jamais rien.
2 notes · View notes
ernestinee · 2 years
Text
Il avait soigneusement ciré ses chaussures noires, enlevé les petits graviers coincés sous la semelle, traité le cuir, vérifié la symétrie des lacets.
Il avait depuis longtemps appris à repasser ses vêtements, il avait parfait sa technique pour chasser les faux plis, pincer le tissu, utiliser la vapeur. Son pantalon était lisse, le pli pincé longeait parfaitement le milieu de la jambe. Même le cordonnet de sa chemise était impeccablement courbé. Il avait le temps de se concentrer sur les détails.
A propos de chemise, il avait choisi cette semaine celle qu'il avait dû repriser au coude gauche. Il ne parvenait pas à s'en séparer, malgré l'usure. Il y a quelque chose de rassurant dans l'usure.
Il se vêtit également de son gilet sans manches, enfila son par-dessus gris foncé, celui avec lequel il n'a pas trop chaud, d'un geste précis des doigts, il remit sur le côté ses fins cheveux un peu récalcitrants et il sortit.
Fermer les yeux, sentir le soleil, humer l'air de cette fin de printemps.
Ce trente-huitième printemps sans elle.
Il fit le tour du jardin, le sécateur dans une main, une petite bouteille d'eau dans l'autre. Il coupa quelques branches du saule tortueux, pour la lumière de ce joli vert, quelques iris et de l'ail ornemental pour le violet, des coeurs de Marie pour la légèreté, et bien sûr des pivoines, opulentes et généreuses, ses préférées.
Il posa le sécateur sur la grosse pierre plate et se mit en route. Un pas lourd après l'autre. Pas trop vite, il avait le temps, elle n'allait pas se sauver de toutes façons. Et il ne fallait pas risquer de tomber. Se casser le col du fémur. Se retrouver alité, à son âge, c'est ne plus jamais se relever.
Mais il voulait être au rendez-vous. Alors un pas lourd après l'autre. Un pas raide après l'autre. Les chevilles qui tirent, les genoux douloureux, le dos voûté. Doucement et prudemment surtout. Regarder comment les voisins ont arrangé leurs bordures, entendre jouer les enfants derrière ce muret. S'asseoir 10 minutes sur le nouveau banc, installé exprès pour lui, à mi-parcours, par le petit-fils du voisin qui travaille aux aménagements communaux.
Un bon garçon, celui-là. Il se cachait et venait marauder des fraises en bordure du jardin quand il était petit, il s'assurait de ne pas être repéré par le chien d'en face, qui aurait ameuté tout le quartier, je le voyais se glisser entre les haies à plat ventre, comme s'il était en mission spéciale. Ensuite quand il avait appris que nous avions planté les fraisiers exprès pour lui, il glissait des dessins dans notre boîte aux lettres tous les jours. Et toi Lise, toi tu les collais partout sur le frigo et tu remarquais comme il dessinait de mieux en mieux et tu le félicitais. Regarde aujourd'hui il dessine des jardins, et des parcs, et des meubles pour les parcs.
Il caressa le prénom de sa femme gravé sur le banc et se leva doucement. Reprendre la route.
Il fit signe à ce vieux qui promenait son chien et dont il avait oublié le nom. Il n'osait pas le lui demander, il ne voulait pas que ça s'ébruite qu'il perdait la mémoire. Mais c'était un fait, depuis un moment les objets n'étaient plus posés où ils devaient l'être, les mots n'arrivaient plus toujours au bon moment, parfois même ils n'arrivaient plus du tout.
Ma Lise, je me souviens de chaque minute passée avec toi, je me fiche d'où j'ai posé ce peigne, et des mots qui se sont envolés, je me souviens de toi et tes pivoines, tu faisais un bouquet et tu t'installais sur la pierre plate avec ton carnet et tes aquarelles. Je me souviens de la transparence et de la lumière que tu créais avec tes pinceaux, je trouvais ça magique, et je voyais tes cheveux dans les rayons du soleil avec ce petit vent de mai qui sentait comme toi et comme les fleurs du jardin, et je ne risque pas d'oublier ça ma Lise, regarde celles-ci sont rose vif comme tu aimes.
Il enleva le bouquet fané de la semaine dernière, remplaça l'eau sale par celle de la petite bouteille, posa délicatement les fleurs fraîches dans le vase et ajusta le bouquet pour que ce soit joli. Des gestes précis, parfaits, habitués.
Puis il caressa le marbre rose en soupirant et prit le chemin du retour.
20 notes · View notes
rayondelun3 · 8 months
Text
Tumblr media
Mimi-Chu, enroulée sur elle-même dans le creux que laissent mes jambes pliées dans mon lit. C'est bien ça me fait comme une couverture lourde... Vous savez les couvertures très chères, sur mesure, thérapeutiques ; adoptez un chat (très) collant de jour comme de nuit et voilà, vous avez votre couverture pesante.
Merci à Mimi-Chu de rendre mes nuits moins flippantes et plus sécurisantes. I miss my other cat.
3 notes · View notes
Text
Nous sommes rentrés au cottage avec les jambes assez lourdes, piétiner dans les musées n'a vraiment pas aidé 😋
Nous avons croisé le deuxième chat du séjour. Avec un poil épais pour résister au froid, de la couleur des chats tigrés mais sans rayures 😻
Il n'a pas l'air très aimable mais il était adorable !
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Comme chaque soir, un beau coucher de soleil
Tumblr media
Nous avons joué à "La Marche du Crabe" un jeu pour 2 recommandé par Léa et qui ne prend pas de place dans le sac ! Raison pour laquelle ce post n'est pas sorti hier soir 😇
Tumblr media
J'écris ce post au bord de l'eau, vous en saurez plus ce soir 🤭
6 notes · View notes
marcrobin · 11 months
Text
instagram
Ce matin il pleut, le vent souffle,
Les jambes sont lourdes,
La motivation n’est pas au rendez-vous.
Y aller ou pas ?
Aujourd’hui j’ai décidé de partir.
La pluie dans le visage,
Le vent dans les cheveux.
J’avance malgré une certaine fatigue.
Continuer ou arrêter ?
Je continue, les pas s’affirment,
Et je me sens mieux.
Je cours sur le chemin mouillé,
Jusqu’au bout, de mieux en mieux,
Pour finir avec le plaisir de l’avoir fait.
La volonté apporte du bien-être.
.
“Entre possible et impossible, deux lettres et un état d'esprit.” Charles de Gaulle
.
2 notes · View notes
mamaasawriter · 1 year
Text
Hier jour de fête je quitte mon lit avec M. je vois E. au travail et le soir le soir je vais voir B. alors quand c'est jour de fête moi j'ai envie de susciter le désir alors je mets une de mes robes préférées dans laquelle franchement je me trouve bonne et devant le miroir je pense que objectivement c'est vrai aussi ces jours-là où on a envie que le regard de M., E. ou B. se pose aussi doucement que le tissu qui glisse sur les cuisses on se sent belle tout le temps même à porter des trucs lourds avec les bras être coincée en haut de l'échelle collée à la charpente ou courir partout dans le magasin honnêtement j'ai mis cette robe juste en pensant à eux en me disant je veux un compliment des yeux et finalement ce qui me fait le plus plaisir souvent c'est Marion ma collègue qui fait sa bouche bée quand elle me voit sortir des vestiaires là je me sens comme une reine et vas-y que je roule ma bosse en robe toute la journée mais surtout que je roule mon boule et vas-y que je remets souvent ma bretelle de robe sur mon épaule nue juste pour dire "eh j'ai des épaules nues" mais
drame
E. ne bosse que 3h aujourd'hui et B. B. est malade j'ai l'impression d'avoir mis cette robe pour rien pour rien les épaules nues, le haut qui accueille mes petits seins et le reste qui accompagne le mouvement de mes jambes on dirait du vent et je la colère monte de continuer à m'oublier dans le processus de continuer à faire ça pour des mecs et pas pas pour moi de me voir belle qu'à travers leurs yeux et pas les miens qu'à travers leurs critères qu'ils ne disent pas que j'imagine plutôt que ceux de Marion ou M. si j'écoutais M. et Marion et Mathou un peu plus, je serai reine tous les jours heureusement avec cette robe il y a le collier que Brunissen a fait et j'ai l'impression d'être encore à Groix avec Mathou ça me porte les souvenirs alors je ne m'avoue pas vaincue cette robe va me servir à kiffer kiffer ma journée être en confiance avec moi-même être avec Mathou en pensée kiffer faire du vélo avec le vent qui remonte le tissu qui glisse sur ma cuisse peut-être au feu rouge verra t-on ma culotte et qu'est-ce que j'en ai rien à foutre c'est bien ça que j'ai envie de dire quand je mets une culotte sans shorty et que j'attends la jambe relevée car la pédale haute au feu rouge quand je repense qu'à l'école primaire une de mes hantises était que les mecs baissent ma jupe et que tout le monde voit ma culotte j'ai bien changé t'inquiète que si tu lèves ma robe pour voir ma culotte je te marave la gueule mais t'as pas idée à quel point je kiffe porter juste une robe et une culotte je crois que le truc c'est que j'avais envie d'être prête d'être apprêtée pour ce moment où E. me fait des blagues et utilise sa voix la plus grave du matin où je meurs un peu quand je le fais rire à gorge déployée prête apprêtée pour ce moment où B. me tiens les mains en pleine nuit me dit "Tu as été forte et courageuse. Bravo" ou quand on danse tous les deux comme des enfants où on oublie le prochain soleil prête et apprêtée pour un câlin d'amour prête et apprêtée quand M. me dit "Ne t'inquiète pas pour ça" sur ma plus grande inquiétude de la vie et que cette fois, je le crois
Est-ce qu'en belle robe on paraît plus forte est-ce qu'on assume plus est-ce qu'on a besoin d'être forte quand les autres ne nous rendent non pas faible mais accueillent notre vulnérabilité et nous accompagnent est-ce que le désir aide à obtenir de l'aide est-ce que si j'avais mis ma tenue de la flemme je connaîtrais tout ça c'est sûr
que oui
2 notes · View notes
Text
« Les jambes lourdes le cœur brisée
La tête sourde le corps abîmé
Je danse sans un son, sans mélodie
Je me brise les pieds et souris
Une éternelle ronde imposée
Une ritournelle d’actes regrettés
Je bois au bal des mal-aimés
Je chante au bal des estropiés
Tout la nuit en silence
J’assiste au bal de ceux qui pensent… »
-Pam Veilleux
5 notes · View notes
fuckthisshitimin · 8 months
Note
Tu peux pas donner un titre comme "Eurydice meurt à l'aube" et que je ne te demande pas ce que c'est !
(enfin, seulement si t'as le temps, l'envie et l'énergie)
Aaaaah qu'est-ce que j'aime ce titre. Et puis environ un mois après l'avoir choisi j'ai vu passer l'album "Ulysses dies at dawn" des Mechanisms et j'ai capté donc mon idée de titre n'était pas vraiment mon idée.
Mais ! C'était mon projet de fin d'études l'année dernière, donc un petit 30 minutes de spectacle, et dont je veux faire une version longue pour-de-vrai sauf que passer en réécriture sur une pièce qui a déjà été jouée c'est... complexe.
Là, tout de suite je me rends compte que mon premier réflexe pour te parler d'Eurydice meurt à l'aube c'est de ressortir mon dossier de production et les commentaires du jury et que je suis pas en train de vendre-un-spectacle-qui-n'est-pas-encore-monté mais de parler d'une WIP.
D'un point de vue histoire pure c'est le mythe d'Orphée et Eurydice ; tout se passe aux Enfers. On suit en revanche plus le point de vue d'Eurydice que celui d'Orphée - on suit le deuil de soi plus que le deuil de l'autre.
Eurydice est mort. Eurydice va mourir.
(Eurydice au masculin parce que je joue Eurydice.)
Pour ce qui est des personnages, on a deux couples séparés : Eurydice et Orphée ; Perséphone et Hadès. Je pars du postulat que les Enfers et la mort existent hors du temps, dans le sens où Perséphone, Hadès, Cerbère et Eurydice, en tant que résident.e.s des Enfers, connaissent l'histoire qui va se dérouler.
Perséphone descend aux Enfers en été spécialement pour voir "la tragédie d'Orphée et Eurydice" en unalive action ; quand l'histoire sera finie, quand Eurydice, qui est déjà mort, mourra à nouveau, elle devra elle aussi quitter les Enfers et Hadès.
Eurydice, donc, lui, se "réveille" aux Enfers et apprend immédiatement le texte de sa tragédie. Il est mort, son fiancé va venir le sauver, son fiancé va le regarder au dernier moment et puis ce sera la fin. Eurydice ne veut pas jouer cette pièce. Quel intérêt ? Il est mort, il va rester mort, alors pourquoi prendre la peine de se briser le coeur une fois de plus quand tout est déjà joué d'avance ?
Le texte de juin est sur ao3, les dialogues du début sont pas forcément évidents sans l'espace (merci les comédien.ne.s qui s'illuminent à la troisième lecture de "aaah, ça veut dire ça ce que je dis!"). Le texte a trois tableaux qui font début-milieu-fin mais il reste pas mal de travail pour clarifier et étendre les enjeux, je ne pense pas trop toucher à l'introduction mais à partir de l'entrée d'Orphée je cherche et je réécris des bouts de dialogue (dont ceux du Document11 que Ferret a demandés).
C'est la partie du travail où il faut admettre que le lecteur/spectateur n'est pas dans ma tête et que ce serait bien de donner un peu plus que deux tirades pour résoudre un conflit. Même si la tirade d'Orphée est ma préférée de la pièce, il faut l'amener un peu plus.
En extrait, un petit bout du réveil d'Eurydice, avec Perséphone.
EURYDICE On m'étrangle ! On me tue ! Le serpent venimeux a mordu ! Le sang me brûle, l'air est si lourd, je ne sens plus mes mains, mes jambes, mes bras son gourds -- Je crie à mon aimé appelle "Au secours !" Mes yeux meurent en premier. Tout est noir, rien ne bouge. La mort m'éblouit -- silence. Déjà je ne sens plus ni la chaleur du jour ni l'herbe et je chancelle. Je murmure "Orphée" pour la dernière fois, Et puis je n'ai plus rien, plus de sang, plus de voix, alors tout est fini. PERSEPHONE                            On pourrait croire cela, mais ton amant, défait, a si bien supplié qu'il foule du pied l'Enfer pour te venir chercher. Suis-le jusqu'au dehors et tu l'épouseras. EURYDICE Est-ce possible ? PERSEPHONE                      Non. Cela ne sera pas. C'est écrit; Orphée a ce contrat: Ton âme sera au monde si tu suis ses pas à la condition seule que pas une seule fois avant de franchir le seuil de lumière qui marque, là-haut, la sortie des Enfers, il ne se retourne pour poser les yeux sur toi. EURYDICE Il se retournera. PERSEPHONE                       Oui. EURYDICE                                   Pourquoi ? PERSEPHONE Par panique. Par amour. Parce que tu appelleras. Hymen, déjà, vous a condamnés, a dicté que jamais vous ne serez mariés. Les Dieux, mon petit coeur, tiennent ici leur parole, et par excès d'amour, vous jouerez votre rôle. EURYDICE Quel idiot. PERSEPHONE                    Un poète. EURYDICE                                    Fallait-il que je l'aime ? Ah ! Je suis perdu, et voudrais emprunter à mon amour sa plume pour en faire un poème.
Aaaah parler de ce texte me fait tellement plaisir il faut vraiment, vraiment que je m'y remette en entier.
1 note · View note
Text
Hmm, je pense que les posts qui ont disparu étaient trop lourds ... (Somehow)
Du coup, je vais éviter de rajouter une vidéo dans celui là ! Le post de las cajas était celui du 24/08 (si je ne dis pas de bêtises), et celui ci concerne Vilcabamba, le 25.
Touille va donc vous raconter, très simplement, comment transformer une petite rando en bataille contre les esprits de la nature. (Mais non, pas le gentil petit papillon posé sur ma tête, lui il était mignon)
Tumblr media
Pour cela, plusieurs étapes. D'abord, décider d'aller escalader le mont Mandango : à l'Office de tourisme, on m'explique que j'en ai pour 3 petites heures pour faire l'aller retour, nickel !
Tumblr media
Ensuite, commencer par se transformer en flaque de sueur sous le soleil écrasant qui est réfléchi par la poussière du chemin, et grimper jusqu'au sommet.Vive la crème solaire !
Tumblr media
Ensuite, une fois arrivé en haut, profiter du paysage ! Jusque là, tout va bien.
Tumblr media
Penser a prendre des bâtons de marche, check. Mettre la crème pour ne pzs se transformer en homard, check. Lire un peu au sommet en se sentant reine du monde, check... C'est ensuite que ça se gâte !
Tumblr media
En effet, il suffit d'une indication de maps.me pour m'entraîner sur le terrain de la guerre ... L'application m'indique que je peux faire une jolie boucle plutôt que de retourner sur mes pas. C'est parfait non? Ha. (Ceci est un Ha de dépit profond, avec une touche de désespoir et d'autodérision)
Tumblr media
Ça commence pourtant bien, avec une route le long des crêtes très étroite qui n'est certes pas très rassurante, mais qui est splendide ! Touille enclenche le mode "concentration", et c'est parti, je profite de la vue et de la tranquillité, les autres touristes étant restés sur le premier sommet.
Tumblr media
... moui, sauf que vous vous en doutez, ça finit moins bien ! Le chemin de redescente dans la vallée n'existe en fait presque pas, la première centaine de mètres est là juste pour m'appater, puis il disparaît dans un champ aux herbes immenses... Et ça ne fait qu'empirer !
Tumblr media
Voilà, je vous laisse donc suivre ce mode d'emploi très simple si vous souhaitez finir votre journée par 2h30 de bataille au milieu des herbes folles, puis de la forêt, des branches/ronces/aubépines diverses, barbelés, vaches, lits de rivière à sec et petits ravins attenants. Ah, avec des petites blagues des locaux, comme par exemple une route qui termine sur une FALAISE, ou un grillage en fer forgé doublé de barbelé au milieu de nulle part pour vous bloquer le passage.
J'ai plus de peau des jambes (épilation gratuite \o/), et la prochaine fois je vérifierai sur un autre site avant de suivre les propositions de cette appli hein ><
Note : vous ne m'en voudrez pas, je n'ai pas pensé à prendre la forêt des enfers en photo, j'étais trop occupée à grogner et à m'insulter pour y penser🥰
3 notes · View notes