Le musicien fantôme
L’averse me réveilla subitement. Karen ne semblait pas dormir non plus. Ses yeux mi-clos laissèrent plutôt à penser qu’elle somnolait. Soudain, je réalisai une chose importante. Elle leva la tête en même temps que moi.
Merde, le coffre !
Aussitôt, je me levai et sortis de la tente suivi par ma compagne. Effectivement, j’avais oublié la bâche de la petite carriole attachée à mon vélo. Elle servait pour mettre nos affaires pendant notre voyage. C’était l’idée de Karen que de faire un road-trip entre Prague et Paris…à bicyclette. C’était aussi son idée du camping sauvage. Surtout que nous étions perdus en pleine campagne autrichienne.
Bien qu’elle fut déjà rempli et nos affaires trempées, je m’acharnai à recouvrir la carriole. Karen récupéra son sac fourre-tout pour en sortir une lampe qui m’aida à y voir mieux. Tout-à-coup un éclair illumina le ciel. Je vis la foudre tomber sur un arbre qui prit feu instantanément. En dessous, notre tente n’échappa à l’incendie, s’enflammant aussi rapidement que l’éclair suivant, qui était déjà à plusieurs kilomètres.
Pétrifiés par cet accident naturel, trempés, fatigués, nous restâmes à regarder la tente se réduire en cendre. Cependant, la pluie continuait de tomber. Ma copine regarda son téléphone, il n’y avait pas de réseau. Le mien était resté à côté de mon sac de couchage…dans la tente, avec mes papiers, mon portefeuille… Bref, je me retrouvai perdu dans un pays étranger sans papier.
Il y avait un mur ! Je me souviens qu’il y avait un mur plus loin quand nous sommes arrivés, dit Karen.
Hé ?
Qui dit mur, dit maison. Ajouta-t-elle en haussant les épaules. C’est évident !
Nous partîmes éclairés par les lampes de nos vélos. La charrette que je tirai parut lourde à cause de l’eau. Aussi, je me retrouvai à aller moins vite que mon amie. Après quelques kilomètres, nous aperçûmes le fameux mur. Il nous a suffi de le longer pour trouver son entrée. La chance fut de notre côté car la grille n’était pas fermée.
Dès lors, nous pénétrâmes dans l’enceinte. Curieusement, des lampadaires éclairaient la route amenant à un grand manoir. Avec ses tours sur le côté, il aurait eu sa place parmi les châteaux de la Loire. Nous descendîmes et posâmes nos vélos contre un muret, avant de grimper un escalier. La porte principale était grande ouverte. Le hall éclairé par un lustre semblait vide si ce n’est cet étrange personnage habillé d’un costume de domestique. Il restait debout, les jambes raides, le dos droit tel un mannequin de devanture.
Karen expliqua nos déboires dans un allemand imparfait. Mais, l’homme sourit et répondit en français. Je trouvais que sa barbiche n’allait pas avec sa tenue de maitre d’hôtel.
Soyez les bienvenus, le concert va bientôt commencer.
Il nous pria de le suivre. Aussitôt nous entrâmes dans une grande salle aux plafonds profonds. Une vingtaine de personnes attendaient silencieusement, assis sur des chaises aux pieds de fer. Nous étions en plein contraste avec eux. Nous étions trempés, les cheveux dégoulinant d’eau. Je portais un bermuda et un sweet-shirt à capuche, Karen était habillée d’un short et d’un pull marin. Tandis que les vêtements des spectateurs semblaient sortir des plus grands magasins de vêtements de luxe de Paris ou de Vienne.
Je me retournai pour demander une serviette, mais notre hôte était déjà parti. Alors, nous avançâmes sous les regards curieux. Ils semblaient blafards, le teint d’une pâleur extrême. Tout leur corps parut voilé. De même, un léger bourdonnement agaça mon esprit. Nous marchâmes dans un silence glacial. Hélas, les deux seules places disponibles étaient devant. Elles n’attendaient que nous.
A ton avis, c’est quel genre de spectacle, murmura ma chérie.
Le bal des vampires, répondis-je.
Elle pouffa de rire, mais fut réprimandée par un « chut » qui imposa de nouveau le silence. C’est à ce moment qu’une porte, au fond de la salle, s’ouvrit. Un homme de taille moyenne, le visage jeune, les cheveux bruns coiffés en arrière, le regard d’un bleu profond, entra. Il avait aussi le visage blanc, et une sorte de voile se déplaça en même temps que lui. Je remarquai la présence d’un piano.
Cependant, le musicien tenait un violon. Il posa son instrument sur son épaule, et à l’aide son archet, il commença à jouer. Dès les premières notes, je fus subjugué par la musique. Elle m’envahissait, me prenait les tripes. Il jouait merveilleusement bien. Il impressionnait si bien que je ne pus retenir une larme, je sentis un frisson parcourir les poils de mes bras. J’écoutais dieu qui jouait du violon.
Il joua de tout, Chopin, Haendel, Brahms, Vivaldi, Tchaïkovski…Chaque mouvement était juste et touchait le cœur. Chaque note reflétait sur le mur, se transformait en personnage et dansait au rythme de la musique. Elle racontait une histoire. Mon amie posa sa tête sur mon épaule tout en serrant mon bras. Elle était fascinée par cette harmonie. Jamais nous n’aurions pensé écouter pareil concerto et jamais, nous n’aurions pensé ressentir autant d’émotion en écoutant un artiste jouer. Etonnamment, peut-être par respect, personne n’applaudissait entre les morceaux.
Je ne peux dire combien de temps cela dura exactement. Il finit son concert par le canon de Pachelbel. Encore une fois, sa musique toucha les âmes. Il glissait avec son archet sur les cordes de son violon. Je ne réalisai pas que personne ne jouait au piano. Il était seul et pourtant, j’entendais aussi le piano jouer.
Puis, il s’arrêta subitement. Il écarta les bras en croix avant de baisser la tête en signe de remerciement et de salut. Je me mis à applaudir, accompagné par Karen. Surpris de ne pas entendre les autres, faire de même, je tournai la tête et fus stupéfait de ne voir personne. Il ne restait que des chaises vides.
Où sont-ils passés ? demanda ma compagne.
Et lui ? demandai-je aussi en pointant le doigt vers la petite estrade.
Le violoniste avait aussi disparu. Je ne m’étais pas non plus rendu compte que les bourdonnements venaient de cesser. Nous restâmes abasourdis et seuls dans la salle qui devint tout-à-coup immense.
Soudain, trois gros coups résonnèrent, puis un rire…un rire glacial…un rire qu’on n’oublie pas. Karen se colla à moi. Nous regardâmes les portes mais personne n’entra. Nous restâmes un long moment dans le silence à attendre sans savoir quoi faire. Nous entendîmes un oiseau piailler. Dès lors, nous comprîmes que le jour se levait. Nous profitâmes de cet instant pour quitter la salle. Mon amie constata les énormes toiles d’araignées un peu partout dans la salle et le hall. Je découvris la porte à moitié abimée, Nous quittâmes le lieu qui paraissait abandonnée. D’ailleurs la majeure partie des fenêtres n’avait plus de carreau intact. Cependant, j’aperçus un rideau s’écarter mais aucune silhouette visible.
La pluie ayant cessé, nous pûmes regagner un village proche. On nous dirigea vers un poste de police, car j’avais besoin de déclarer la perte de mes papiers suite à l’incendie de la tente. Je racontai en anglais notre nuit. Le policier demanda à mon amie, ensuite à un traducteur leur version. Il semblait horriblement embêté. Il se leva discuta avec un collègue, prit ma déposition, au moins pour l’assurance, et nous conseilla un bon hôtel restaurant.
Après une douche, un peu de repos, nous descendîmes nous restaurer. La patronne, qui parlait français, nous interpela tout en nous installant à une table.
Donc, vous avez passé la nuit au Rotes Herrenhaus? Tout le monde a peur d’aller là-bas. Il parait qu’il est hanté.
Mais, il est bien habité ? Questionna mon amie.
Ah non ! Plus depuis au moins la guerre.
Nous restâmes muets tout en la dévisageant. Nous ne savions pas si elle se moquait de nous, si elle avait discuté avec les policiers, les seuls qui étaient au courant de notre nuit. Mais elle interrompit notre silence :
Il parait que le dernier propriétaire était si bon musicien qu’un jour, le diable serait venu lui proposer un défi musical. S’il gagnait, il obtiendrait ce qu’il voudrait. Mais s’il perdait, son âme et son don appartiendrait au diable. Il aurait gagné, mais le diable, mauvais perdant, lui vola tout, le poussant au suicide. Ce qui l’envoya en enfer. Le diable, se sentant coupable d’avoir obtenu une âme aussi facilement, accepta qu’il revienne dans son château chaque nuit d’orage pour jouer.
Et il y a eu un orage cette nuit. Ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Je remerciais la dame pour ses explications, ajoutant que c’était une belle histoire. Je préférais laisser cette histoire aux légendes du coin. D’ailleurs, Karen était d’accord : Confirmer une histoire de fantôme pouvait nous être nuisible ainsi qu’au fantôme. Dès lors, je pris le menu et commandai une escalope viennoise. Elle était succulente.
Alex@r60 – août 2023
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PROBLEMATIC SEASON 4
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults and fictional, names are used for a face and don’t represent anybody.
FR FANFIC
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Episode 3 : an eye for an eye
Chae, tétanisée, ne bouge pas. Son regard est fixé sur le corps inanimé de Heeseung, étendu à terre. Ses mains tremblent et son souffle devient saccadé.
L'angoisse la paralyse, rendant ses jambes lourdes et immobiles. Elle sent son cœur battre frénétiquement dans sa poitrine, incapable de détourner les yeux de la scène devant elle.
Tout son corps est figé, comme figé dans le temps, incapable de réagir ou de comprendre pleinement ce qui vient de se passer.
La silhouette regarde Chae et s'approche d'elle lentement. Chae peut à peine distinguer ses traits dans l'ombre, mais elle ressent une aura menaçante émanant de l'inconnu.
Chaque pas de la silhouette résonne comme un coup de tonnerre dans la tête de Chae. Paralysée par la peur, elle tente de crier, mais aucun son ne sort de sa bouche.
Ses yeux s'élargissent alors que l'inconnu se penche vers elle, leur proximité intensifiant son angoisse.
L'homme menaçant lui attrape le bras avec une poigne de fer, ses doigts s'enfonçant dans sa chair.
Chae hurle de terreur, le son déchirant l'air.
Elle se débat frénétiquement, essayant de se libérer de son emprise, mais l'homme la tient fermement. Ses yeux sont écarquillés de peur.
« Lâche-moi! » hurle-t-elle avec une détermination désespérée, ses cris résonnant dans la nuit.
Ses doigts trouvent la machette d'Heeseung, et, avec un mouvement rapide et brutal, elle la soulève et frappe violemment le bras de l'homme menaçant.
Le tranchant de la lame coupe profondément, arrachant un cri de douleur à l'agresseur.
Le sang jaillit, éclaboussant le visage de Chae alors que l'homme lâche enfin son emprise sur elle, vacillant sous l'impact.
Chae tombe au sol et commence à ramper pendant que son agresseur tente de stopper le saignement de son bras.
Chae gémit en rampant essayant désespérément de s’éloigner et se remettre debout en s’appuyant sur un rocher.
Alors qu'elle tente de ramper loin du danger, l'homme menaçant, malgré sa blessure, parvient à attraper ses pieds.
Avec une force brutale, il la retourne violemment et lui assène un coup de poing au visage.
La force du coup est telle que Chae perd connaissance instantanément, son corps devenant mou et inerte entre les mains de son agresseur.
La forêt semble s'étouffer dans un silence oppressant alors que l'écho du coup se dissipe dans l'air nocturne.
L'homme menaçant, ses traits marqués par une rage glaciale, agrippe fermement les pieds de Chae.
Il commence à traîner son corps inerte sur le sol, les feuilles et les brindilles craquant sous leur poids. Chaque pas résonne dans la nuit, créant une atmosphère sinistre.
Tandis qu'il s'enfonce de plus en plus profondément dans les bois, l'obscurité engloutit progressivement leur silhouette, rendant l'air encore plus lourd et inquiétant.
-POV PP-
« Ah tu te réveilles enfin » tu dis à Youngseo.
« Hm… les filles sont toujours pas revenues ? » te réponds Youngseo
« Non » tu réponds en hochant la tête.
Youngseo grimace soudainement de douleur, sa blessure la lance à chaque mouvement.
Elle s'appuie contre le meuble, prenant de profondes inspirations pour essayer de contrôler la douleur.
Son visage pâle est perlé de sueur, et elle serre les dents.
« Ça va ? » tu lui demandes, inquiète.
« La douleur m’a réveillée, et ça me lance là » répond Youngseo en se tenant le ventre.
« Tu peux te lever ? on va aller voir si on peut te trouver des soins dans le bâtiment » tu lui demandes.
« Hm.. je pense que je peux marcher oui » réponds Youngseo en se levant difficilement.
Tu aides Youngseo à se relever.
« On va faire 2/3 salles en attendant les filles, et des qu’elles auront remit le courant on ira voir le reste du bâtiment avec elles » tu lui dis.
« Ok pas de problème » répond Youngseo.
Youngseo et toi fouillez le bâtiment principal, vos pas résonnant dans les couloirs abandonnés.
L'odeur de poussière et de métal rouillé imprègne l'air. Vous ouvrez chaque porte avec précaution, espérant trouver des médicaments et des fournitures médicales pour traiter ses blessures.
Dans une salle qui semble avoir été un ancien laboratoire, vous découvrez des armoires renversées et des tiroirs éparpillés.
En fouillant, tu trouves enfin une trousse de premiers secours poussiéreuse, contenant des bandages, du désinfectant et quelques médicaments.
« Youngseo j’ai trouvé ! » tu t’exclames.
Youngseo se rapproche de toi, se tenant le ventre.
L'espoir renaît tandis que tu commences à soigner Youngseo, essayant de stabiliser ses blessures.
« Ah oui c’est un peu infecté » tu murmures en retirant le bandage de Youngseo.
« Fais ce qu’il faut faire » te supplie Youngseo.
« Je vais désinfecter et recoudre ça risque de te faire mal » tu lui réponds en faisant la grimace.
Youngseo attrape un morceau de tissu qu’elle met en boule dans sa bouche pour la douleur.
Tu procèdes à l’intervention alors que Youngseo hurle et transpire de douleur.
« C’est fini » tu lui dis en remettant un nouveau bandage.
Youngseo prends une grande inspiration avant de te remercier.
Le retour de la lumière éclaire brusquement la pièce, révélant chaque détail dans un éclat cru. La sirène, stridente et assourdissante, envahit l'espace, remplissant l'air de son urgence oppressante.
« Qu’est ce que c’est que ça ?! » demande Youngseo en se bouchent les oreilles.
« J’en sais rien, les filles ont du déclencher une alarme sans faire exprès » tu réponds en te bouchent les oreilles également.
Après quelques secondes, la sirène se coupe.
« Bon… elles ont réussi à remettre la lumière, déjà une chose de faite » tu dis à Youngseo.
Soudain, le bruit sourd d'une porte qui se fait défoncer résonne dans le bâtiment, faisant écho dans les couloirs vides.
La porte que vous aviez bloquée avec une palette tremble sous les coups puissants.
Vous échangez un regard paniqué avec Youngseo, réalisant que le danger est imminent. Vos cœurs battent à tout rompre alors que les coups continuent, de plus en plus insistants.
La palette commence à céder, se disloquant sous la force des impacts. Vous vous préparez, cherchant frénétiquement une issue ou un moyen de vous défendre.
Youngseo et toi vous cachez chacune derriere un meuble et vous échangez un regard paniqué.
« Qu’est ce que c’est ?? » chuchote Youngseo
« J’en sais rien » tu réponds interloquée.
« C’est les secours ? » elle te répond.
« Je pense pas que les secours défoncent un porte » tu réponds en essayant de regarder au dessus du meuble.
Cachée derrière un meuble, tu jettes un coup d'œil prudent au-dessus du bord.
Dans la lumière tamisée de la pièce, tu aperçois une silhouette masculine, grande et menaçante, tenant une arme à la main.
Ses mouvements sont lents et calculés, comme s'il cherchait quelque chose – ou quelqu'un.
Tu retiens ton souffle, essayant de ne pas faire le moindre bruit, tandis que Youngseo, face à toi, se recroqueville de douleur, essayant de ne pas laisser échapper un gémissement.
La tension est palpable, chaque seconde qui passe semble s'étirer à l'infini.
L'homme entre dans la pièce, ses pas résonnant sur le sol. Son regard foule chaque recoin, cherchant sa proie.
Tu retiens ton souffle, espérant qu'il ne remarquera pas votre présence. Son visage est dur, ses yeux scrutateurs, et tu sens une peur glaciale te parcourir l'échine alors qu'il se rapproche dangereusement de votre cachette.
Chaque bruit, chaque battement de ton cœur, semble retentir dans la pièce, alors que vous vous tenez là, impuissantes, face à cet intrus menaçant.
Alors que Youngseo et toi vous retenez de respirer pour éviter tout bruit, l’homme attrape violemment la queue de cheval de Youngseo, la tirant par dessus le meuble et la plaquant sur le bureau.
Youngseo se débat avec force, tentant désespérément de se libérer de l'emprise brutale de l'homme. Son souffle se fait court, et ses yeux s'élargissent de terreur alors qu'elle lutte pour échapper au tissu imbibé de chloroforme qui menace de l'assommer.
« LÂCHE YOUNGSEO BATARD » tu hurles en courant dans sa direction.
En courant, tu ressens une vive douleur à la nuque, l'endroit où la fléchette t'a touchée, puis un engourdissement rapide qui s'étend à travers ton corps.
Ta vision commence à se brouiller, et tes membres deviennent lourds. Malgré tes efforts pour avancer, tes jambes refusent de te soutenir, et tu tombes finalement au sol, impuissante.
Tu assistes impuissante à la scène : les mains de Youngseo agrippent le bras de l'homme, cherchant désespérément une issue, mais ses forces la quittent peu à peu, tandis que l'obscurité te submerge.
Les deux hommes portent vos corps inanimés avec une aisance déconcertante, comme s'ils étaient habitués à ce genre de situation.
Tandis qu’une femme, vêtue d'une combinaison noire, portait un gilet pare-balles qui soulignait sa silhouette. Son visage était masqué par un masque à gaz, et une visière transparente protégeait ses yeux.
Son allure était à la fois intimidante et mystérieuse, renforcée par son calme apparent dans une situation aussi chaotique.
D'un air déterminé, elle écrit rapidement un mot sur un bout de papier, qu'elle dépose près du feu improvisé.
« On est descendues au sous sol chercher des médicaments pour Youngseo ».
-POV JANG-
Le café luxueux où Jang est assise est orné de lustres scintillants et de meubles élégants. Les serveurs en uniforme blanc s'affairent avec grâce, apportant des boissons et des plats délicats aux clients.
Jang, vêtue de façon impeccable, attire les regards avec sa prestance et son assurance, mais ses yeux trahissent une certaine inquiétude alors qu'elle attend Gehlee.
Ses doigts tapotent légèrement sur la table, révélant son impatience contenue, tandis qu'elle garde un œil vigilant sur l'entrée du café.
Gehlee arrive avec une démarche décidée, ses vêtements élégants et son air confiant captent l'attention alors qu'elle se dirige vers Jang.
Gehlee se tient droite et élancée, sa silhouette gracieuse captivant le regard alors qu'elle se déplace avec assurance. Ses longs cheveux couleur pêche encadrent délicatement son visage, lui donnant une aura douce et sophistiquée.
Vêtue d'un top à fourrure violet et d'une mini-jupe en jean, elle allie élégance et modernité, mettant en valeur ses courbes féminines avec style. Son allure raffinée et son choix vestimentaire audacieux reflètent sa personnalité forte et affirmée.
Un léger sourire se dessine sur ses lèvres lorsqu'elle s'approche de la table où Jang l'attend, créant une atmosphère de complicité entre les deux femmes. Les regards échangés reflètent une profonde connexion et une confiance mutuelle, prêtes à discuter des affaires à venir.
« Ça fait longtemps Gehlee » commence Jang.
« En effet, j’ai l’impression qu’on ne se voit qu’en cas de crise » répond Gehlee en souriant et posant son petit sac à main chanel sur la table.
Gehlee fait signe à un serveur et lui demande un caramel macchiato avec du lait demi-écrémé, de la sauce mocha chocolat blanc supplément sirop de noisette.
« La même pour moi mais avec un lait de’ végétal à la place du lait demi écrémé svp » précise Jang.
Le serveur prend note et part en direction du bar.
« Que me vaut ton invitation ? ça a l’air important » demande Gehlee en remettant une mèche derrière son oreille.
« J’ai besoin d’un hélicoptère en urgence pour retrouver mes amis du crash 707 » demande Jang d’un air déterminé.
« Ma belle, je veux bien te donner un helico mais tu sais en piloter un ? » réponds Gehlee en ricanant.
« Pas vraiment.. mais je peux payer quelqu’un pour le faire » réponds Jang.
Gehlee sort une petite carte de son sac à main et écrit un numéro dessus avec un petit stylo surplombé d’un pompon rose.
« Mon frère Mark peut t’y emmener, il sait piloter les hélicoptères et il s’est proposé quand je lui ai demandé. Voici son numéro. » répond Gehlee.
« Il est adorable » répond Jang en prenant le papier et souriant.
Le serveur dépose les collations sur la table.
Jang et Gehlee le remercient gracieusement.
« C’est quand même risqué d’y aller seule, personne ne t’accompagne ? tu devrais demander des hommes de sécurité à ton père » dis Gehlee avant de prendre une gorgée de sa boisson.
« Il ne me laisserait jamais partir, si je lui dis, l’helico ne quittera pas le sol, et je sais que si on attend 72h avant d’envoyer les secours, on va juste retrouver les corps de nos amis » répond Jang l’air inquiète.
« En parlant d’eux, ça fait des lustres que j’ai pas vu Mingi… J’espère qu’il a survécu au crash » répond Gehlee en posant sa main sur celle de Jang.
« Raison de plus pour me laisser un helico, dès que je les retrouve je t’envoie un signal et tu préviens mon père » réponds Jang, déterminée.
Gehlee soupire.
« Toi quand t’as quelque chose en tête, personne ne peux te convaincre du contraire » lui répond Gehlee en levant un sourcil.
« Tu me connais si bien » réponds Jang avant de reprendre une gorgée.
« Bon… je t’envoie les coordonnes de la base d’aviation tout de suite, Mark t’attendra avec l’hélicoptère à 15h, soyez prudents et je t’en SUPPLIE ramène moi mon frère en vie » dit Gehlee en se levant avant de reprendre son sac, envoyant un baiser dans l’air en direction de Jang.
Gehlee quitte le café avec grâce, laissant derrière elle une aura mystérieuse et intrigante.
Jang s'approche de sa voiture avec assurance, ses talons résonnant légèrement sur le sol pavé. Elle porte une tenue élégante, une robe ajustée mettant en valeur sa silhouette, accompagnée d'un long trench en cuir noir.
Son visage est impassible.
Son chauffeur, en uniforme impeccable, ouvre la portière pour elle avec un sourire respectueux, prêt à l'escorter vers sa prochaine destination.
« Emmenez moi chez M. Choi » dit-elle un ton déterminé.
« Très bien mademoiselle » répond le chauffeur.
Arrivé à destination, Jang sort de la voiture.
Jang marche d'un pas assuré vers la résidence de San, sa démarche élégante et déterminée.
Son expression reste stoïque, mais une lueur d'anticipation brille dans ses yeux alors qu'elle se rapproche de son objectif.
Jang pousse les lourdes portes doubles et entre dans la pièce à vivre, où le marbre blanc éclatant contraste avec le mobilier luxueux.
D'une voix forte et autoritaire, elle crie : "San Choi!"
Son appel résonne dans la pièce, empli d'une énergie qui ne laisse aucun doute sur sa détermination à être entendue.
« Que me vaut ta visite Jang ? » demande San, torse nu, sortant de sa séance de musculation.
« Je pars cet après midi, je vais chercher nos amis » dit-elle d’un ton serein.
« C’est ridicule Jang » répond t’il en se rapprochant d’elle, les sourcils froncés.
« Soit tu viens, soit tu restes là, je venais juste te dire que personnellement, j’y allais. » continue Jang, déterminée.
« Je n’y vais pas et toi non plus » répond San, le regard noir.
Jang croise les bras avant de prendre un air hautain « Si tu crois que je vais écouter ce qu’un homme me dit de faire ».
San s'approche de Jang avec une intensité palpable, sa main se refermant fermement autour de sa gorge.
Leurs visages se retrouvent à quelques centimètres l'un de l'autre, leurs regards se défiant mutuellement dans une tension électrique.
« Tu n’iras nulle part, j’ai dit que tu n’y allais pas » lui dit San, les yeux plongés dans ceux de Jang.
Jang sourit et répond « Lâche moi immédiatement avant que je te coupe les couilles et que je les donne à manger à des ours affamés qui mangeront le reste de ton pauvre petit corps de lâche ».
San sert de plus en plus la gorge de Jang.
« Tu crois vraiment avoir le dessus sur moi ? t’as du oublier d’où je venais princesse » dit-il d’un sourire vicieux, la mettant à genoux.
Jang attrape le taser dans son sac à main et envoie une décharge dans les testicules de San.
San s’agenouille de douleur en hurlant sur Jang.
« T’es complètement tarée putain » répond San en gémissant.
Jang se relève en se recoiffant.
« Une si grande carrure pour une bite si petite » rétorque Jang en se dirigeant vers la sortie.
« JE TE JURE QUE SI TU PASSES CETTE PORTE.. » commence San encore au sol.
« On se revoit à mon retour San » répond Jang en sortant de la pièce, ses cheveux se balançant au rythme de sa démarche, suivant son bassin.
« salope » gémit San par terre.
.- 15h -
Le chauffeur conduit Jang à l'adresse indiquée par Gehlee, la déposant à l'aérodrome avec précision.
Jang descend de la voiture avec grâce, ajustant sa tenue avant de se diriger vers l'aérodrome avec détermination.
Son visage reflète une détermination sans faille, prête à affronter ce qui l'attend.
Jang est vêtue d'une tenue tactique sexy, combinant élégance et fonctionnalité.
Elle porte une combinaison moulante noire, accentuant ses courbes, avec des détails en cuir qui ajoutent une touche de sensualité. Ses bottes montantes en cuir noir lui donnent une allure audacieuse, tandis que ses gants tactiques lui confèrent un air déterminé.
Son regard est vif derrière des lunettes de soleil teintées, prête à affronter n'importe quelle situation avec assurance.
« Mark c’est ça ? » dit-elle en s’adressant a l’homme devant l’hélicoptère.
« Tu dois être Jang » réponds Mark en analysant Jang, essayant de dissimuler son sourire.
Mark est habillé dans une tenue tactique qui met en valeur ses muscles sculptés.
Sa combinaison noire moulante souligne sa silhouette athlétique, tandis que les renforts en kevlar ajoutent une touche de robustesse à son apparence. Ses bottes solides et ses genouillères renforcées complètent son look, lui donnant l'air prêt à affronter n'importe quel défi.
Avec une expression déterminée sur son visage, il émane une aura de confiance et de préparation pour toute mission qui se présente.
« Exact, et elle c’est qui ? » demande Jang.
Mark se retourne et répond « Chiquita, mon assistante de vol, elle a également déjà fait des missions de reconnaissance dans plusieurs conflits géopolitiques. »
Chiquita s’avance et répond « Enchantée Jang, tu peux m’appeler Chi ».
Chiquita est une blonde aux cheveux attachés en une longue queue de cheval, lui conférant un aspect à la fois élégant et pratique.
Elle porte un body gris moulant qui met en valeur sa silhouette, avec une jupe ouverte sur les côtés pour une touche de style et de liberté de mouvement.
Son look combine parfaitement fonctionnalité et féminité, lui permettant de se déplacer avec aisance tout en restant élégante.
« Alors comme ça, tu as déjà fait ce genre de chose Chi ? » demande Jang curieuse.
« D’habitude on m’indique le nombre de personnes à récupérer, là c’est plutôt de la recherche de survivants, mais j’aiderai comme je peux » répond Chi avant de s’attacher dans l’hélicoptère sur le siège passager.
Alors que Jang monte dans l’hélicoptère, une voiture déboule à toute vitesse.
« Attends Mark je connais cette voiture » dit Jang en souriant.
La personne se gare en trombe, lançant les clés sur le capot de la voiture avant de courir vers l'hélicoptère et de sauter à bord avec empressement.
« TU ALLAIS PARTIR SANS MOI ? » HURLE INTAK.
« Je te pensais pas assez émotionnellement stable pour cette mission » réponds Jang.
« Je la ramènerai, coûte que coûte » répond Intak avant de s’accrocher dans l’hélicoptère.
« On peut décoller ? » demande Mark.
« On y va Mark » répond Jang.
.- POV NATTY -
« T’es sûre ? » demande Ahyeon
Natty et Ahyeon se tiennent devant l'escalier, échangeant des regards hésitants, pesant le pour et le contre de descendre.
Les ombres qui dansent dans les coins sombres de l'escalier ne font rien pour les rassurer, mais elles savent qu'elles doivent avancer pour trouver des réponses.
Les deux filles s’échangent un regard déterminé et descendent dans le sous sol.
Natty et Ahyeon se retrouvent face à une porte ultra sécurisée, son design moderne contrastant avec l'aspect vieilli du reste du bâtiment.
Les panneaux de sécurité et les scanners biométriques indiquent clairement que ce qui se trouve derrière est d'une importance capitale.
« Qu’est ce que c’est que ce bordel » commence Natty en s’approchant de la porte.
« Il y’a un scanner biométrique » répond Ahyeon.
Natty pose son doigt sur le scanner.
« Accès refusé »
« Étonnant » répond Natty.
Ahyeon scrute attentivement le niveau, mais aucune autre sortie n'est visible.
La porte ultra sécurisée semble être la seule voie d'accès vers l'inconnu qui se trouve derrière.
« C’est impossible qu’elles soient passées ici, tu crois qu’elles ont pris le deuxième ascenseur ? » continue Natty.
« Non, on les aurait entendues, il doit y avoir un autre escalier » répond Ahyeon en commençant à remonter les marches.
Elle s’abaisse aussitôt en regardant Natty avec des yeux écarquillés « IL Y A QUELQU’UN ».
Les deux filles se mette de chaque côté du mur des escaliers, cachées et prêtes à frapper avec leurs armes improvisées.
Un homme vêtu d’un masque à gaz, en combinaison noire et vêtu d’un pare-balle commence à lever son arme sur Natty lorsque Ahyeon lui envoie un violent coup à la tête avec sa barre en fer.
L’homme tombe à terre, Natty ramasse son arme.
Ahyeon lui attache les mains dans le dos avec ses lacets et lui retire son masque.
Natty le vise avec son arme alors qu’il reprend connaissance.
« Vous êtes qui vous ?! » demande Natty, le viseur toujours en direction du visage de l’homme.
« Vous savez pas dans quoi vous vous êtes foutues » répond l’homme en souriant.
Natty lui envoie un coup de pied au visage.
« MAIS NATTY ARRÊTE » crie Ahyeon.
« OÙ SONT NOS AMIES ?» demande Natty.
L’homme sourit, le visage en sang.
« Tu les reverra jamais » répond t’il en riant.
Natty lui envoie un coup de crosse au visage.
« Oh mon dieu je regarde pas » dit Ahyeon en se retournant.
« OUVRE CETTE PORTE » hurle Natty sur l’homme.
L’homme crache sur Natty.
« Ahyeon bouche tes oreilles » dit Natty.
Ahyeon couvre ses oreilles avec ses mains.
Natty tire dans la tête de l’homme.
Ahyeon se retourne et couvre sa bouche.
« C’est bon, il voulait nous tuer a la base, l’oublie pas » répond Natty avant de continuer « Aide moi à le tirer vers la porte ».
Ahyeon et Natty tirent fermement le bras de l'homme jusqu'au lecteur biométrique. Plaçant son doigt sur le capteur.
Après quelques secondes de suspense, un bip retentit et la porte s'ouvre lentement, laissant entrevoir ce qui se cache derrière.
Un long couloir avec un autre lecteur biométrique au fond.
« Putain » marmonne Natty.
« On va devoir le traîner combien de temps ? » demande Ahyeon en soupirant.
« Retourne toi et regarde pas » continue Natty.
Ahyeon se retourne.
Natty coupe le doigt de l’homme.
« On y va » dit Natty, faisant passer Ahyeon devant elle, fermant la marche et la porte derrière elle.
Les filles avancent dans le couloir moderne, éclairé par des lumières blanches qui contrastent avec l'atmosphère sombre et mystérieuse du reste du bâtiment.
Les murs sont recouverts de panneaux métalliques brillants, et le sol est recouvert d'un revêtement lisse et impeccable.
Au loin, des portes blindées semblent mener à d'autres sections du sous-sol, tandis que des caméras de sécurité observent silencieusement leur progression.
Une sensation d'anticipation mêlée de nervosité s'empare des filles alors qu'elles avancent dans ce dédale futuriste.
« On nous surveille » dit Ahyeon en montrant les caméras.
Natty fait un doigt à la caméra.
« Mature de ta part » répond Ahyeon en ricanant.
Alors que les filles continuent d’avancer, Natty prend la parole « C’est impossible que les filles soient ici, mais pourquoi nous ont elles dit qu’elles étaient là ? il y a plusieurs sous sols ? »
« Selon le plan, il n’y en a qu’un, très grand, mais un seul, elles ont du passer par un autre chemin » réponds Ahyeon, observant les différentes caméra et l’architecture moderne du sous sol.
Les filles arrivent à hauteur de la seconde porte, Natty scanne le doigt de l’homme.
Les filles pénètrent dans une grande salle scientifique, intriguées par l'atmosphère high-tech qui règne en ces lieux.
Des écrans lumineux affichent des données complexes, tandis que de grandes capsules teintées alignées le long des murs attirent leur attention.
Mystérieuses et intrigantes, ces capsules semblent renfermer des secrets bien gardés.
Des ordinateurs de contrôle clignotent dans un coin de la pièce, tandis que des câbles et des tuyaux serpentent sur le sol, reliant les différents équipements entre eux.
Une ambiance à la fois fascinante et inquiétante règne dans cette pièce, où le mystère et la science se côtoient dans un équilibre précaire.
« C’est genre… un laboratoire secret ? » dit Ahyeon, regardant les écrans.
« J’en sais rien… » répond Natty en scrutant la pièce.
Ahyeon s'approche avec précaution d’un document posé sur l'un des bureaux de la pièce.
Ses yeux parcourent rapidement les lignes de texte, tandis que son visage se fige sous l'effet de la découverte.
Le document révèle des informations troublantes sur des expériences de modification génétique clandestines effectuées sur des êtres humains. Les détails choquants révèlent une utilisation irresponsable et éthiquement contestable de la technologie génétique.
Ahyeon se sent troublée alors qu'elle réalise l'ampleur de ce qu'elle vient de découvrir.
« Mon dieu… ils font des expériences sur des humains » dit Ahyeon d’une voix tremblante.
« On doit se casser d’ici » répond Natty en se dirigeant vers la porte.
Les filles se figent, prises au piège dans la pièce alors que les portes se verrouillent brusquement derrière elles.
L'alarme stridente remplit l'espace, amplifiant le sentiment d'urgence et d'urgence.
Ahyeon et Natty échangent un regard empreint d'inquiétude, comprenant qu'elles doivent agir rapidement pour trouver une issue à cette situation critique.
.- POV CHAE -
« Hm… »
Chae sent une douleur lancinante dans sa tête alors qu'elle lutte pour retrouver ses esprits.
Ses paupières s'ouvrent lentement, révélant un environnement flou et confus. Elle cligne des yeux plusieurs fois pour chasser la brume qui obscurcit sa vision, prenant peu à peu conscience de sa situation.
Chae réalise avec horreur qu'elle est suspendue dans le vide, retenue par les pieds.
Ses membres sont engourdis par la tension, et chaque mouvement qu'elle fait dans sa lutte pour se libérer semble plus difficile que le précédent.
Ses mains cherchent désespérément quelque chose à quoi se raccrocher, mais il n'y a rien à portée pour l'aider.
« respire chae ça va aller » murmure t’elle en se balançant, essayant d’atteindre le briquet posé un peu plus loin.
Elle tend la main aussi loin qu'elle le peut, chaque centimètre gagné dans son mouvement de balancement est une victoire.
Avec une concentration extrême, elle parvient enfin à saisir le briquet.
Elle approche le briquet de la corde maintenant ses chevilles.
Une lueur d'espoir naît dans son cœur alors qu'elle prend une profonde inspiration et allume le briquet.
Son corps s'écrase par terre, mais elle parvient à garder le briquet dans sa main.
« putain » dit-elle en se tenant la pommette.
Son altercation avec l’homme inconnu lui a valu une ouverture de la pommette.
« Fais chier » dit-elle en s’essuyant le visage.
Chae se relève avec précaution, sentant une légère douleur dans tout son corps. Une fois debout, elle scrute la pièce autour d'elle, cherchant des indices sur l'endroit où elle se trouve et sur ce qui vient de se passer.
Puis soudainement, se souviens de ce qu’il s’est passé et se met à chercher Heeseung.
Chae avance avec prudence dans les locaux modernes, examinant chaque détail de la pièce à la recherche d'indices sur sa situation.
Les équipements scientifiques et les écrans affichant des données complexes ajoutent à l'atmosphère mystérieuse de l'endroit.
« On nous a ramené à Los Angeles ? » de demande Chae en avançant dans les couloirs.
Chae se presse de se cacher dans un recoin sombre du couloir, son cœur battant la chamade alors qu'elle entend les pas des étrangers s'approcher.
Elle retient son souffle, espérant qu'ils ne la repéreront pas.
Une fois passés, elle prend le chemin inverse des hommes et rentre dans la piece d’où les étrangers venaient.
Chae retient un cri en découvrant Heeseung, accroché par les mains à un tuyau, à genoux dans la pièce.
Son cœur se serre en le voyant dans cette position vulnérable.
Chae s’empresse d’aller auprès d’Heeseung.
« Heeseung réveille toi je t’en prie » dit-elle en touchant son visage et en le secouant.
« Hm… Chae ? » répond Heeseung, la tête encore baissée.
« Oui, oui c’est moi, je vais te sortir de là » répond t’elle en essayant maladroitement de retirer les cordes liant les mains d’Heeseung.
« Oui, la fille a disparu »
Chae entend du bruit venir de derrière elle, le cœur battant la chamade, Chae se cache derrière un meuble en entendant le bruit de rapprocher.
Son souffle est court, elle retient son souffle, espérant ne pas être découverte.
Chae tente de contrôler sa respiration, luttant contre la panique qui menace de l'envahir.
Elle reste immobile, plaquée contre le mur, essayant de se fondre dans l'ombre du meuble.
Chaque son lui semble amplifié, chaque battement de son cœur résonne dans ses oreilles alors qu'elle guette chaque mot échangé entre l'homme et Heeseung.
« Tu sais où la blondasse est partie ? » demande l’homme à Heeseung.
« Même si je le savais je te dirais rien » réponds Heeseung en souriant.
L’homme assène des coups de poings dans le ventre d’Heeseung.
« Le chef voulait te garder pour ta résistance, mais je suis sûr que ta peau se découpe super bien » répond t’il en riant et sortant un couteau suisse de sa poche.
Il continue « Dernière chance pour me dire où se cache boucles d’or » en plaçant la lame de son couteau sur l’épaule d’Heeseung.
Heeseung lui fait signe de se rapprocher.
L’homme se rapproche.
Heeseung lui crache au visage et sourit.
L’homme attrape brutalement l’épaule d’Heeseung et commence à enfoncer sa lame de couteau.
Chae serre les poings pour contenir sa propre angoisse, elle se mord la lèvre pour retenir ses propres cris alors qu'elle entend les cris de douleur d'Heeseung.
Chaque cri résonne dans la pièce, faisant écho à l'horreur qui s'empare d'elle. Son esprit tourne à plein régime, cherchant désespérément un moyen de sauver son ami sans se trahir.
« Je vais maintenant passer à ton joli petit visage » continue l’homme.
Son sang ne fait qu’un tour, Chae attrape la barre en fer devant elle et court en direction de l’homme menaçant avant de lui envoyer un coup brutal derrière la tête.
Le coup de Chae est précis et puissant.
L'homme est pris par surprise alors que la barre de fer frappe sa tête avec force. Il vacille, lâchant un cri de douleur alors qu'il s'effondre au sol, son couteau échappant de sa main.
Chae, submergée par la rage et la peur, continue de frapper le crâne de l'homme avec férocité, les larmes mêlées à sa colère.
Chaque coup est chargé de toute l'angoisse et de toute la terreur qu'elle a ressentie. Ses mouvements sont désordonnés mais impitoyables, réduisant le crâne de l’homme en bouillie.
Le sang giclant sur elle ne l’arrête pas, le visage et les cheveux blonds de chae sont recouverts du sang de l’homme.
« Chae… je pense que c’est bon» dit doucement Heeseung.
Chae s’arrête de frapper, lâche la barre en fer et respire rapidement, son cœur battant la chamade alors qu'elle réalise ce qu'elle vient de faire.
« Oh mon dieu qu’est ce que j’ai fait… » dit Chae, réalisant l’acte de barbarie qu’elle venait d’effectuer.
« Tu m’as sauvé, détache moi qu’on s’en aille maintenant » répond Heeseung.
Chae ramasse le couteau suisse ensanglanté en tremblant et détache Heeseung.
Heeseung prend Chae dans ses bras en lui murmurant « merci ».
Chae sourit en posant sa tête sur l’épaule d’Heeseung.
« Confinement actif, fermeture des portes », résonne l'annonce dans le laboratoire, ajoutant à la tension déjà palpable dans la pièce.
Les mots sont nets et glaçants, renforçant le sentiment d'urgence et d'isolement des personnes piégées à l'intérieur.
« On doit vite sortir d’ici » dit Heeseung en donnant le couteau à Chae alors qu’il ramasse l’arme à feu sur le cadavre de l’homme.
Chae et Heeseung courent à travers les couloirs, cherchant désespérément une issue alors que les portes se ferment derrière eux.
Chaque pas résonne dans le silence oppressant du laboratoire, leur cœur battant la chamade alors qu'ils cherchent une échappatoire.
« Mets toi derrière moi » crie Heeseung.
Heeseung tire avec précision sur les ennemis qui surgissent devant eux, tandis que Chae se positionne derrière lui pour se protéger.
Leurs mouvements sont rapides et coordonnés alors qu'ils tentent de se frayer un chemin à travers les dangers du laboratoire.
Alors qu'ils traversent les couloirs à toute allure, Heeseung vise un ennemi qui le vise également en retour, mais ne tire pas.
« HEESEUNG ?! »
« Mi..Mingi.. ?! »
FIN DE L’EPISODE 3
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