Tumgik
#jupe noire et rouge
4nuttyaddict · 2 years
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Jupe gothique en coton et dentelle. Lien facebook: https://www.facebook.com/4-nutty-addict-850962241666113
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chic-a-gigot · 2 months
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La Mode illustrée, no. 15, 12 avril 1896, Paris. Robe en lainage rayé vert-de-gris. Robe en lainage beige. Robe en mohair bleu marine. Robe en taffetas gris. Modèles de chez Mmes Coussinet-Piret, rue Richer, 43. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Robe en lainage rayé vert-de-gris.
La jupe unie est faite en lainage rayé, la basque du corsage assez longue, plissée derrière, fendue plusieurs fois sur les hanches, s'écarte devant de façon à laisser voir un gilet long et pointu en soie côtelée crème, orné de petites poches encadrées de galons vert-de-gris. Le corsage est garni de larges revers en soie crème, encadrés de galons. On pose sur le gilet de la gaze crème, terminée au bord supérieur sous un nœud de gaze. le col droit est entouré d'une fraise en gaze. Les manches sont ornées de boutons.
Chapeau en crin blanc, garni de nœuds crème et de roses nuancées.
Verdigris striped wool dress.
The plain skirt is made of striped wool, the basque of the bodice is quite long, pleated at the back, slit several times at the hips, spreads at the front to reveal a long, pointed cardigan in cream ribbed silk, decorated with small framed pockets. verdigris braid. The bodice is trimmed with large cream silk lapels, framed with braid. Cream gauze is placed on the vest, finished at the upper edge under a gauze knot. the straight collar is surrounded by a gauze ruff. The sleeves are decorated with buttons.
White horsehair hat, trimmed with cream bows and shaded roses.
Robe en lainage beige.
Cette robe se compose d'une jupe unie et d'un corsage, plat derrière, froncé devant, terminé par une ceinture. Le corsage est orné devant d'un jabot en dentelle auquel se rattache un col avec ruche en gaze. Les autres garnitures du corsage se composent d'un col en perles brodé sur de la gaze, et de larges revers. Les manches sont garnies de ruches. Le chapeau, fait en paille satin beige, est orné de rubans beige et rouge.
Beige woolen dress.
This dress consists of a plain skirt and a bodice, flat at the back, gathered at the front, finished with a belt. The bodice is decorated in front with a lace frill to which a collar with a gauze ruffle is attached. Other bodice trimmings consist of a beaded collar embroidered on gauze, and wide lapels. The sleeves are trimmed with ruches. The hat, made of beige satin straw, is decorated with beige and red ribbons.
Robe en mohair bleu marine.
Robe en mohair bleu marine avec corsage plat et jupe à godets unie. Le corsage, terminé par une ceinture, est orné d'un plastron en guipure brodé de perles, encadré par des garnitures en gaze noire brodée de perles. Les manches sont ornées de revers semblables; le col droit est garni d'une fraise en dentelle.
Toque en tulle de soie noir, garnie d'une couronne de fleurs de pommier, et de rosaces en dentelle.
Navy blue mohair dress.
Navy mohair dress with flat bodice and solid godet skirt. The bodice, finished with a belt, is decorated with a guipure bib embroidered with pearls, framed by black gauze trims embroidered with pearls. The sleeves are decorated with similar cuffs; the straight collar is trimmed with a lace ruff.
Black silk tulle hat, garnished with a crown of apple blossoms and lace rosettes.
Robe en taffetas gris.
Cette robe, en taffetas gris, a une jupe large, fendue de chaque côté deux fois jusqu'aux hanches; les fentes sont remplies avec du taffetas gris plus foncé, plissé. Les bords de l'étoffe par devant, bordant les plis, sont ornés de boutonnières simulées et de boutons en nacre grise.
Le corsage est garni derrière d'une basque courte ondulée; il forme un corselet devant. Le bord supérieur du corsage par devant est couvert par de la soie fine plissée; on y pose en outre un morceau de passementerie terminé en pointe. Les manches sont ornées de revers en dentelle et de boutons; on fait retomber sur le col droit des morceaux de dentelle.
Chapeau rond en paille grise, garni de rubans gris et de plumes rouge ombrées.
Gray taffeta dress.
This dress, in gray taffeta, has a wide skirt, slit on each side twice to the hips; the slits are filled with darker gray, pleated taffeta. The edges of the fabric at the front, bordering the pleats, are decorated with simulated buttonholes and gray mother-of-pearl buttons.
The bodice is trimmed behind with a short wavy basque; it forms a corselet in front. The upper edge of the front bodice is covered by fine pleated silk; a piece of trimmings finished in a point is also placed on it. The sleeves are decorated with lace cuffs and buttons; pieces of lace are placed on the right collar.
Round gray straw hat, trimmed with gray ribbons and ombré red feathers.
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chicinsilk · 1 month
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US Vogue May 1, 1957
Anne St. Marie wears a dress steeped in romance – black silk, printed with improbably sized red roses. Her little top passes behind a cloud of black muslin; her skirt is long and measures six and a half meters around. Also in the shadows: the diamond and pearl necklace worn under the muslin. Galanos dress, in Staron fabric. Jewelry by David Webb. Hairdresser, Jean Bernard.
Anne St. Marie porte une robe imprégnée de romance – en soie noire, imprimée de roses rouges de taille improbable. Son petit haut passe derrière un nuage de mousseline noire ; sa jupe est longue et mesure six mètres et demi de tour. Également dans l'ombre : le collier de diamants et de perles porté sous la mousseline. Robe de Galanos, en tissu Staron . Bijoux de David Webb. Coiffure, Jean Bernard.
Photo Karen Radkai vogue archive
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Au café du Nord, les habitués sirotaient leurs verres en commentant les potins du jour. « T'as vu la gueule de Robert hier soir ? On aurait dit qu'il avait gobé la Dent du Chat ! » lançait l'un. « Bah, c'est pas d'hier qu'il carbure au mauvais rouge », répondait l'autre. Le Café du Nord, c'était aussi le refuge de Marcel, un vieux bougre qui avait traversé les guerres, les amours et les désillusions. Chaque matin, il prenait son petit noir au comptoir, les yeux perdus dans le vague, écoutant les bruits familiers : le froufrou des jupes, le brouhaha des discussions, le cliquetis des cuillères dans les tasses. Il écoutait distraitement les histoires de Fernand, un ancien marin qui racontait avec passion ses péripéties en mer. « Tu sais Marcel, la mer, c'est pas comme ici. Elle te prend tout, mais elle te donne aussi beaucoup. » Et Marcel, sans lever les yeux, répondait invariablement : « T'as peut-être raison Fernand, mais moi, mon océan, c'est ce café. » Mireille, la serveuse, passait entre les tables, son plateau chargé de verres. Elle avait une beauté rêche, un regard qui en avait vu des vertes et des pas mûres. Chaque client avait sa petite histoire avec elle, chaque histoire avait sa chanson, et chaque chanson son souvenir. Mais le temps a effacé les figures familières. Aujourd'hui, ce volet fermé, c'est comme une paupière lourde sur des souvenirs éteints.
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sanstatouage · 10 months
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Jeux Érotiques
Le jeu avait simplement commencé par quelques regards, négligemment échangés lors des cours magistraux. Au début, Lila avait cru à un hasard, elle fixait naturellement les professeurs et les professeurs, eux, promenaient leurs yeux dans toute la salle, lorsqu'ils parlaient. Ces échanges subtiles se faisant de plus en plus nombreux, la jeune femme fini par croire à un intérêt purement professionnel de la part de sa professeure. Elle excellait en lettres modernes et avait déjà été de nombreuses fois félicitée, grâce à ça. Les yeux noirs de Madame Francés n'étaient donc qu'un encouragement à l'écouter un peu plus, ou encore un compliment pour son assiduité ? Naïve et encore jeune, Lila y croyait. Jusqu'à ce soir-là.
Comme beaucoup de jeunes adultes, Lila aime sortir, danser, boire. Le tout jusqu'à en oublier la vie, jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à en perdre la tête. Chaque vendredi soir, elle sort avec ses amis, chaque samedi matin elle dit « plus jamais ça » et chaque samedi soir, elle recommence. Ce samedi-là ne fait pas exception. La jeune femme fait face une dernière fois au miroir, le minois ravi. Il fait chaud, déjà, alors elle porte un short ridiculement court, un petit crop-top au crochet blanc. Ses longs cheveux sont lâchés dans son dos, de longues boucles rousses roulant contre ses reins. Un petit perfecto en simili-cuir, quelques bijoux et elle prend sa voiture, récupère quelques uns de ses amis.
C'est une petite troupe déjà bien échauffée qui arrive dans un des bars les plus branchés de la ville, situé sur un bateau et flottant dans l'immense cours d'eau qui traverse la ville. Sur le pont, des tables et des serveurs et serveuses qui voguent entre elles, des cocktails très colorés sur leurs plateaux. Dans la cale est aménagée une pièce immense où viennent danser les gens fatigués de boire. Un endroit dépaysant, où Lila vient s'évader tous les week-end... sans se douter que ce voyage-là sera sans doute d'autant plus exotique.
Sur place, ils retrouvent encore quelques potes de fac, un petit groupe déjà attablé autour d'une bonne bière fraîche ou d'un mojito alléchant. Lila s'assied parmi eux, commande à son tour un Blue Lagoon. Les conversations débutent, les esprits s'échauffent... Lila, elle, reste pleinement maîtresse d'elle-même. Force est de constater que ses petites soirées lui ont donné une certaine résistance et heureusement. A une table non loin, viennent de s'installer deux femmes. Et la présence de l'une d'elle... vient de déposer un sacré poids dans l'estomac de Lila. Madame Francés, Celene de son prénom, est installée juste à côté de la fenêtre, les coudes posés sur la table. C'est la première fois que Lila la voit... hors de la fac. La professeure a laissé tomber son chignon pour rassembler son incroyable chevelure noire sur l'une de ses épaules. Oubliée la sage tenue chemisier-jupe fourreau-chaussures à petits talons, la belle et tranquille femme est désormais vêtue d'une robe d'un rouge provoquant, moulante, fendue sur sa cuisse. Sa poitrine généreuse est pleinement offerte au regard, un collier doré roulant sur le moelleux de la chair bronzée. Machinalement, elle repousse une mèche de cheveux ébène, échange quelques paroles avec son amie, rit... Lila déglutit. Madame Francés est belle, libérée des carcans scolaires, femme parmi les femmes... Une nouvelle gorgée de son cocktail et elle tente d'en revenir à la conversation, s'empêchant de regarder à nouveau sa professeure. Perdue, elle ne remarque pas que c'est à son tour d'être regardée... désirée.
« Et voilà pour vous un autre Blue Lagoon, de la part de la dame en rouge, près de la fenêtre. » Lila fixe un instant le serveur, stupéfaite. Il a posé le verre devant elle, chuchotant quelques mots juste à côté d'elle pour qu'elle soit seule à les entendre. La dame en rouge... Lila relève la tête. Madame Francès est là, le menton appuyé sur son poing, observant son élève avec un sourire doux aux lèvres. Son amie parle au téléphone, lancée dans une discussion visiblement passionnante, laissant la liberté à la belle espagnole de séduire qui elle veut. Elle semble si assurée, c'en est presque provoquant. Lila l'observe un instant sans sourire, histoire de bien lui faire comprendre qu'elle n'est pas amusée par la situation... Quand la professeure se lève, lui jette un dernier regard en coin, une invitation on ne peut plus clair. Lila repousse le verre, sourcil froncé. Alors c'est comme ça ? Elle s'imagine gagner avec cette technique si simple ? La jeune femme se lève aussitôt, traversant la foule pour pousser la porte précédemment traversée par sa professeure. Elle mène à des escaliers qui descendent dans la cale, direction... les toilettes. Tellement, tellement prévisible...
Lila les descend rapidement, le battement de la musique la faisant vibrer, son pas rendu plus léger par l'alcool. A peine assez, elle a encore toute sa tête, et toute sa volonté. Ce n'est que pour faire payer à cette femme qui ose tout qu'elle est venue et elle le sait. La porte s'ouvre à la volée, Madame Francés est appuyée sur le lavabo, visiblement amusée.
« Je peux savoir ce que vous me voulez ?! »
Le ton de Lila est sec, son visage sérieux. On dirait une fillette qui joue mal la comédie. Celene s'approche, riant discrètement.
« Ces vêtements te mettent en valeur, Lila. »
Lila fait la moue.
« Vous pouvez parler, vous avez vu votre robe ? »
Un pas et Celene brise la distance entre elles. Lila regarde en haut, à droite, à gauche... tout, pour ne pas voir l'arrogante poitrine de sa professeure.
« J'en déduis qu'elle te plaît ? Regarde moi, Lila... c'est pour toi que je l'ai mise. »
La professeure prend doucement la main de son élève et la pose sur ses propres hanches, où l'on sent le tissu délicat de son vêtement et... rien d'autre. Ici, on aurait dû sentir la couture de son string, de sa culotte... peu importe, mais on aurait dû sentir quelque chose.
« Et ça aussi, c'est pour toi. »
Lila a les joues rouges et le cœur battant la chamade. Sa professeure... l'invite explicitement à partager un moment, là tout de suite. Un moment intime. Ses doigts se referment sur le tissu, elle sent la peau chaude au travers. Elle pourrait l'enlever, la repousser, foutre le camp de ces toilettes où elles sont seules, loin de la réalité. Elle pourrait... elle pourrait. Celene noue ses bras autour de sa taille, se rapproche, petit à petit. Ne se voyant pas repoussée, la professeure se fait de plus en plus téméraire. Une seconde et elle est blottie contre elle. Une seconde de plus et elle embrasse son cou, y laissant de petites traces rouges, sensuelles. Encore une seconde et leurs respirations s'accélèrent, leurs mains hâtives cherchent les limites de leurs vêtements. Le petit top en crochet est repoussé pour laisser les seins de Lila nus. La robe rouge si provocante est remontée sur les fesses de Celene, désormais offertes aux caresses, aux griffures... et même à une petite fessée qui fait couiner de surprise la femme. C'est à deux mains que Lila prend son fessier superbe, l'agrippant fermement. Leurs lèvres se joignent dans un baiser furieux, la jeune étudiante repousse sa professeure contre les lavabos. Ses doigts se baladent, s'enfoncent dans la chair souple, s'en vont même jusqu'à caresser ses cuisses, puis entre elles, là où poussent quelques petits poils aussi noirs que ses cheveux.
« Depuis combien de temps... ? »
Celene ricane, saisit une poignée de cheveux roux vifs.
« Depuis la première fois où mes yeux ont croisé les tiens. »
Alors c'est ça... ? Ça a toujours été plus que ça, plus qu'un regard venu d'une professeure fière d'une de ses élèves ?! Presque trahie, Lila la repousse encore, la soulève brutalement pour l'asseoir sur le dessus du lavabo, les fesses nues sur le marbre glacial. Madame Francés la voulait depuis le début, n'attendant visiblement que la bonne occasion pour lui faire part de son attirance. Le moment est là, enfin, intense et brutal... enivrant. La colère ne s'attarde pas, chassée par l'envie charnelle, si difficile à contrôler, à repousser. Les yeux dans les yeux, les deux femmes mènent une danse rythmée par la musique, pourtant si lointaine. Lila met un genou à terre, puis l'autre. L'une des mains de Celene se perd dans ses boucles, l'autre tient le tissu de sa robe relevé, s'offrant au regard de sa jeune élève. Lila n'a jamais embrassé entre les cuisses d'une femme et ses amants étaient toujours médiocres dans ce même acte. Mais entre femmes... elle ressent instinctivement là où embrasser, là où mordre... ses paupières se ferment, elle inspire profondément son parfum, ses lèvres courant sur la peau douce de ses cuisses. La poigne de la professeure se referme sur ses cheveux, l'incitant à venir un peu plus près, un peu plus intimement. Pour la forme, Lila y résiste, faisant soupirer Celene de dépit.
« Viens, s'il te plaît... Lila... »
Jugeant le ton assez suppliant, la jeune femme lui accorde un baiser sur le pubis, puis un autre, encore un, sa bouche caressant les petits poils drus, puis son clitoris, ses lèvres gonflées par l'excitation. Un soupir plus fort au-dessus d'elle et elle s'autorise à glisser sa langue le long de la fente trempée, les plaisirs féminins gouttant sur le marbre du lavabo. La belle robe rouge risque d'être souillée... Ses doigts qui crissent contre le vêtement, qui le repoussent, qui découvrent le ventre de Madame Francès... Et la femme qui gémit, les cuisses grandes ouvertes, la tête renversée en arrière, une cascade de cheveux noirs lui tombant contre les reins. Lila entend son prénom une fois, deux fois, cinq fois... puis cesse de compter alors qu'elle l'embrasse à pleine bouche, qu'elle dévore son intimité, qu'elle boit ses sucs à même la source. C'est délicieux, un nectar bien plus sucré, bien plus doux que la semence masculine, que Lila a toujours si peu aimé. Encouragée par les mouvements de sa désormais amante, elle la déguste jusqu'à la conduire royalement sur le chemin d'un orgasme bruyant, violent. Lila relève la tête, les yeux luisants, le menton trempé. C'était pour elle... c'était par elle.
Madame Francès remet pied à terre, tremblante sur ses talons hauts. Elle attire sa jeune élève dans une étreinte, échange avec elle un baiser encore mouillé de ses plaisirs. Lila l'enlace, presse ses fesses, la dévore de baisers... elle aussi en veut, sa culotte lui colle à la peau, son ventre la brûle terriblement.
« A toi, ma Lil... »
Des bruits de pas dans le couloir et la jeune femme cache sa poitrine découverte, sa professeure redescend tant bien que mal sa robe avant de l'attirer dans l'une des cabines. Les deux amantes se cachent en riant, comme deux adolescentes découvrant les plaisirs de la chair, ainsi que tous ses secrets. L'une intime à l'autre le silence, alors que la cabine d'à côté se fait occuper. Les jeux reprendront quand elles seront à nouveau seules... et en attendant, pourquoi ne pas se couvrir de baisers ?
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solis-menta · 2 years
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Prendre corps
je te flore ~ tu me faune ~ je te peau ~ je te porte ~ et te fenêtre ~ tu m’os ~ tu m’océan ~ tu m’audace ~ tu me météorite ~ je te clé d’or ~ je t’extraordinaire ~ tu me paroxysme ~ tu me paroxysme ~ et me paradoxe ~ je te clavecin ~ tu me silencieusement ~ tu me miroir ~ je te montre ~ tu me mirage ~ tu m’oasis ~ tu m’oiseau ~ tu m’insecte ~ tu me cataracte ~ je te lune ~ tu me nuage ~ tu me marée haute ~ je te transparente ~ tu me pénombre ~ tu me translucide ~ tu me château vide ~ et me labyrinthe ~ tu me parallaxes ~ et me parabole ~ tu me debout ~ et couché ~ tu m’oblique ~ je t’équinoxe ~ je te poète ~ tu me danse ~ je te particulier ~ tu me perpendiculaire ~ et sous pente ~ tu me visible ~ tu me silhouette ~ tu m’infiniment ~ tu m’indivisible ~ tu m’ironie ~ je te fragile ~ je t’ardente ~ je te phonétiquement ~ tu me hiéroglyphe ~ tu m’espace ~ tu me cascade ~ je te cascade à mon tour ~ mais toi ~ tu me fluide ~ tu m’étoile filante ~ tu me volcanique ~  nous nous pulvérisable ~ nous nous scandaleusement ~ jour et nuit ~ nous nous aujourd’hui même ~ tu me tangente ~ je te concentrique ~ concentrique ~ tu me soluble ~ tu m’insoluble ~ en m’asphyxiant ~ et me libératrice ~ tu me pulsatrice ~ pulsatrice ~ tu me vertige ~ tu m’extase ~ tu me passionnément ~ tu m’absolu ~ je t’absente ~ tu m’absurde ~ je te marine ~ je te chevelure ~ je te hanche ~ tu me hantes ~ je te poitrine ~ je buste ta poitrine ~ puis ton visage ~ je te corsage ~ tu m’odeur ~ tu me vertige ~ tu glisses ~ je te cuisse ~ je te caresse ~ je te frissonne ~ tu m’enjambes ~ tu m’insupportable ~ je t’amazone ~ je te gorge ~ je te ventre ~ je te jupe ~ je te jarretelle ~ je te peins ~ je te Bach ~ pour clavecin ~ sein ~ et flûte ~ je te tremblante ~ tu m’as séduit ~ tu m’absorbes ~ je te dispute ~ je te risque ~ je te grimpe ~ tu me frôles ~ je te nage ~ mais toi ~ tu me tourbillonnes ~ tu m’effleures ~ tu me cerne ~ tu me chair cuir peau et morsure ~ tu me slip noir ~ tu me ballerine rouge ~ et quand tu ne haut talon pas mes sens ~ tu es crocodile ~ tu es phoque ~ tu es fascine ~ tu me couvres ~ et je te découvre ~ je t’invente ~ parfois tu te livres é~ tu me lèvre humide ~ je te délivre ~ je te délire ~ tu me délire ~ et passionne ~ je t’épaule ~ je te vertèbre ~ je te cheville ~ je te cil et pupille ~ et si je n’omoplate pas ~ avant mes poumons ~ même à distance ~ tu m’aisselle ~ je te respire ~ jour et nuit ~ je te respire ~ je te bouche ~ je te baleine ~ je te dent ~ je te griffe ~ je te vulve ~ je te paupière ~ je te haleine ~ je t’aime ~ je te sens ~ je te cou ~ je te molaire ~ je te certitude ~ je te joue ~ je te veine ~ je te main ~ je te sueur ~ je te langue ~ je te nuque ~ je te navigue ~ je t’ombre ~ je te corps ~ je te fantôme ~ je te rétine ~ dans mon souffle ~ tu t’iris ~ je t’écris ~ tu me penses
Ghérasim Luca - La fin du monde, « Poésie »
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Dormir accompagné
Quand je pense à toi, je songe à cette dernière lettre de Nerval écrite avant de se pendre à un réverbère rue de la Vieille-Lanterne : Ne m'attends pas ce soir, car la nuit sera noire et blanche. Et j'ai cessé de t'attendre cette nuit. J'ai cessé de t'attendre toutes les nuits. Et ce miroir est une flaque de pluie qui ne reflète plus rien, ni visages ni gestes, rien sinon le poids tremblant de l'absence.
Notre époque a remplacé les herbiers par des albums photos : finis les pétales desséchées entre deux feuilles de papier, chargées d'un passé réduit à une mélancolie de senteurs, nous réinventons ce qui fut à travers des sourires morts, des dates à l'encre rouge, des moustaches furibondes en gui­ don de tricycle, des hanches de bisaïeules aux sourcils sévères, cachant sous le ballon de leur jupe l'enfant que nous n'étions pas encore mais qui pourtant portera leur nez et leur bouche avec ce même air de sévérité apeurée. Les albums photos m'ont toujours paru des citernes au fond desquelles je pouvais tomber, m'y débattre avant de me noyer dans un bourbier de bandeaux, de favo­ris, avec les costumes de matelots et les boucles de mon oncle, de décorations militaires, de bicyclettes à la roue avant immense et arrière minuscule, d'yeux bleus à la dérive dans un brouillard en den­telles.
Antonio Lobo Antunes
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ce-sac-contient · 2 years
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Prendre corps
❝ Je te narine je te chevelure je te hanche tu me hantes je te poitrine je buste ta poitrine puis te visage je te corsage tu m’odeur tu me vertige tu glisses je te cuisse je te caresse je te frissonne tu m’enjambes tu m’insupportable je t’amazone je te gorge je te ventre je te jupe je te jarretelle je te bas je te Bach oui je te Bach pour clavecin sein et flûte
je te tremblante tu me séduis tu m’absorbes je te dispute je te risque je te grimpe tu me frôles je te nage mais toi tu me tourbillonnes tu m’effleures tu me cernes tu me chair cuir peau et morsure tu me slip noir tu me ballerines rouges et quand tu ne haut-talon pas mes sens tu les crocodiles tu les phoques tu les fascines tu me couvres je te découvre je t’invente parfois tu te livres
tu me lèvres humides je te délivre je te délire tu me délires et passionnes je t’épaule je te vertèbre je te cheville je te cils et pupilles et si je n’omoplate pas avant mes poumons même à distance tu m’aisselles je te respire jour et nuit je te respire je te bouche je te palais je te dents je te griffe je te vulve je te paupières
je te haleine je t’aine
je te sang je te cou je te mollets je te certitude je te joues et te veines
je te mains je te sueur je te langue je te nuque je te navigue je t’ombre je te corps et te fantôme je te rétine dans mon souffle tu t’iris
je t’écris tu me penses ❞
— Ghérasim Luca (1913-1994), Prendre corps (1999)
youtube
Arthur H - Prendre corps [Arthur H & Nicolas Repac | Album L'Or d'Eros (2014)]
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putainsoumise · 1 year
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1ère partie 1ère rencontre d'une longue série Stephane a Disposition
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1ère partie 1ère rencontre d'une longue série Stephane a Disposition
Notre rencontre a commencée par de nombreux échanges par mail et très souvent ils ont été houleux… tout cela à cause de l’empressement à écrire et même à lire les textes sans y apporter toute l’attention nécessaire ou tout simplement parce qu’il n’est pas possible d’apporter aux écrits les nuances voulues que l’on peut faire passer de visu ou par téléphone.
Après une rupture définitive elle m’a jeté comme l’on peut jeter un vieux kleenex Persuadé qu’il s’agissait d’un énorme malentendu... Je l’ai inondée de mails pour lui demander de bien vouloir reprendre contact avec moi afin qu’elle daigne me tester au moins une fois pour vérifier qu’elle pouvait réellement faire de moi son esclave dévoué
Suite à une très longue conversation téléphonique elle me convoqua dans un bar place de la Madeleine à 15h00 précise. En signe de reconnaissance je devais tenir aussi discrètement que possible à la main gauche le collier de cuir qu’elle m’avait demandé d’acheter.
Inutile de dire que je suis arrivé à 14h45 à la table qu’elle m’avait indiquée… tout au fond de ce bar dans un recoin. J’étais excité comme un gosse la veille de Noël… Je ne connaissais rien d’elle, ni son apparence physique, ni même comment elle serait habillée… je savais simplement d’après nos conversations... que nous avions de nombreuses affinités BDSM, et qu’au moins sur ce plan, je devrais être à même de pouvoir lui donner satisfaction… même si d’après ses dires j’avais de nombreux progrès à faire, mais ce n’était pas un problème puisqu’elle se chargerait de me les faire faire.
Une... Puis deux… Puis trois femmes pouvant correspondre à l’idée que je me faisais d’elle passèrent près de la table… Cette dernière me voyant avec le collier à la main ralentit jeta un regard insistant sur l’objet… me regarda droit dans les yeux avec un petit sourire qui en disait long sur sa pensée… Etait ce elle ? Non… elle continua son chemin comme les précédentes… je compris plus tard qu’en fait elles descendaient au téléphone ou aux toilettes qui étaient au sous-sol… Mais personne n’était venu m’aborder… 15h00… personne… 15h05… personne... 15h10… personne… 15h15 personne… je commençais à penser qu’une fois de plus j’étais tombé sur une fantasmeuse ou alors… qu’elle était venue, m’avait vu, et que je ne lui convenais pas physiquement. Je pensais qu’au moins elle aurait pu me le dire afin que je ne passe pas mon après midi à l’attendre pour rien. Je me fixe comme dernière limite 15h30, après c’est décidé, je pars et tant pis… j’aurais une fois de plus été trop naïf.
A peine avais je terminé cette pensée que je la vis apparaître… Evidemment cela ne pouvait être qu’elle. Une vraie déesse… Une femme superbe, la quarantaine… Grande brune aux cheveux longs … Elancée à l’allure très hautaine… un grand chapeau noir au large bord… une veste rouge… jupe de cuir noir... bas noirs… et perchée sur des chaussures à talons qui me parurent gigantesques. Elle s’approche de moi… je tremble d’émotion… C’est elle, cette fois j’en suis certain, vu le regard glacial qu’elle me lance… Comme elle s’approche de moi… je me lève… elle me lance d’un ton autoritaire
Stéphane ?
Oui Maîtresse
Je ne suis pas ta Maîtresse appelle moi Madame
Bien Madame (cela met tout de suite dans l’ambiance) Elle s’approche de moi et passe sa main sous ma veste pour vérifier que je porte bien les pinces à seins comme elle me l’avait demandé. Elle vérifie en passant d’un téton à l’autre en suivant la chaîne qui relie les deux pinces… Elle plaque sa main et appuie légèrement sur la deuxième pince… puis pousse de plus en plus fort… jusqu'à ce que je commence à gémir, la douleur commençant à devenir trop forte.
Hummm c’est parfait je vois que tu es obéissant et que tu supportes assez bien. Elle s’assied… je fais de même…
T’ai je autorisé à t’asseoir à ma table ? Je me relève aussitôt en lui répondant
Non Madame… je suis désolé… et je vous prie de bien vouloir me pardonner Je reste ainsi planté là, ne sachant plus quoi faire Elle passe plusieurs minutes à me regarder d’un air narquois en manipulant le collier que j’avais laissé sur un coin de la table. Le temps passe… d’un air dédaigneux me fixant d’un regard glacial elle m’ordonne de baisser les yeux elle me toisa ainsi de haut en bas… de très longues minutes… puis elle me dit d’une voix douce mais autoritaire
Assieds toi ! J’obéis illico… voyant mon désarroi elle sourit sournoisement… et me lance
Tu commences très très mal… Néanmoins, elle engage la conversation en parlant de choses et d’autres n’ayant rien à voir avec le BDSM… puis au cours de la conversation elle me lance
As tu apporté les objets dont tu m’avais parlé ?
Oui Madame
Fais moi voir cela.
Je sors de ma poche le carcan de sexe en cuir couvert à l’intérieur de punaises à 3 têtes ainsi que la sangle à couilles également couverte de ces punaises à 3 têtes
Hummm intéressant mais c’est encore pire que tu ne me l’avais dit… J’AIME… Elle les manipule… les examine… les teste avec ses doigts… et me demande combien de temps je suis à même de les porter.
Je n’ai jamais calculé… mais je pense plusieurs heures…
Hummmm c’est PARFAIT... Tout en continuant à les manipuler, elle reprend la conversation en me questionnant sur ce que j’avais déjà vécu... subit… sur mes préférences… mes désirs… mes limites… sur ce que je pense pouvoir subir ou faire, etc… Après une bonne heure et demi de conversation qui me paraissait intéressante et productive… elle me dit
Cà suffit pour aujourd’hui… maintenant… tu vas aller au bar demander pour téléphoner… ils vont t’indiquer et tu m’attendras à coté de la cabine Je me dirige donc vers le bar pour demander. Le barman étant occupé avec un client je patiente… Une fois sa commande prise il se tourne vers moi… Je lui demande pour téléphoner… Il m’indique que le téléphone se trouve au sous-sol à coté des toilettes. Je prends donc la direction du sous-sol. Mais en passant près de la table ou nous étions… plus personne… Je crains le pire… Qu’ai je pu dire ou faire qui l’aurait froissée? Elle aurait disparue ainsi sans explication? Je n’ose y croire… J’essaie de me rappeler rapidement ce que j’aurai pu dire ou faire de travers.. mais je ne trouve aucune réponse… Que faire… descendre comme elle me l’avait demandé ? Partir avec ce doute ? Perdu pour perdu je décide tout de même de descendre… A peine arrive en bas… au fond d’un couloir mal éclairé… j’aperçois sa silhouette dans la pénombre près de la cabine téléphonique. Je suis rassuré… je m’approche… mais à peine suis je arrivé à deux mètres d’elle, qu’elle claque du doigt la main tendue vers le sol et me dit :
Prosterne toi devant moi Surpris, et terrassé par la peur de mal faire, je n’ai aucune idée de la façon de gérer cet événement… Comprenant mon désarroi elle me lance
Tu es vraiment nul… Mets toi à genoux et prosterne toi devant moi et embrasses mes chaussures A partir de cet instant, j’ai compris qu’elle avait décidé que j’allais lui appartenir. Je n’ai jamais vécu ce genre de situation. Je suis fébrile et excité mais j’éprouve une certaine hantise à exécuter cet ordre. L’idée que quelqu’un puisse arriver et me voir dans cette position me fait perdre tout mes moyens.
Bon tu te dépêches ? Tu obéis ? J’exécute je me mets à genoux devant elle et j’embrasse ses chaussures…
Allez continue et mieux que cela… J’exécute je suis à la fois excité et troublé par la situation… mélange de plaisir, de trouble et de peur… Et si quelqu’un arrivait ?
Très bien... tu sembles très obéissant… et relativement bien dressé… Maintenant lèche mes chaussures
J’ai honte… mais j’exécute à nouveau… Je fais de mon mieux pour lui plaire… bien que je sois en panique totale… j’ai peur d’être surpris dans cette position mais également et surtout j’ai peur de ne pas lui donner satisfaction… Elle me laissa ainsi lui lécher les chaussures plusieurs secondes qui me parurent des heures… Je sentais qu’elle prenait un malin plaisir à faire durer… Elle s’assied avec classe les jambes légèrement écartées sur le grand tabouret qui était là, à coté du téléphone. Une jambe tendu un pied par terre et l’autre jambe légèrement repliée son pied reposant sur le barreau. Malgré les yeux baissés j’avais vue entre ses jambes et je me rendis compte qu’elle était nue sous sa jupe de cuir… Cette vue m’excita elle s’en aperçu et me dit en souriant :
Ca va ? tu profites bien de la vue ?
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mauvais--sang · 1 year
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Dans l’air alourdi, dans la clarté blanchâtre de la lune, ils voyaient le monde étrange des plantes qui les entouraient, se mouvoir confusément, échanger des étreintes. La peau d’ours noir tenait toute l’allée. À leurs pieds, le bassin fumait, plein d’un grouillement, d’un entrelacement épais de racines, tandis que l’étoile rose des Nymphéa s’ouvrait, à fleur d’eau, comme un corsage de vierge, et que les Tornélia laissaient pendre leurs broussailles, pareilles à des chevelures de Néréides pâmées. Puis, autour d’eux, les Palmiers, les grands Bambous de l’Inde se haussaient, allaient dans le cintre, où ils se penchaient et mêlaient leurs feuilles avec des attitudes chancelantes d’amants lassés. Plus bas, les Fougères, les Ptérides, les Alsophila, étaient comme des dames vertes, avec leurs larges jupes garnies de volants réguliers, qui, muettes et immobiles aux bords de l’allée, attendaient l’amour. À côté d’elles, les feuilles torses, tachées de rouge, des Bégonia, et les feuilles blanches, en fer de lance, des Caladium, mettaient une suite vague de meurtrissures et de pâleurs, que les amants ne s’expliquaient pas, et où ils retrouvaient parfois des rondeurs de hanches et de genoux, vautrés à terre, sous la brutalité de caresses sanglantes. Et les Bananiers, pliant sous les grappes de leurs fruits, leur parlaient des fertilités grasses du sol, pendant que les Euphorbes d’Abyssinie, dont ils entrevoyaient dans l’ombre les cierges épineux, contrefaits, pleins de bosses honteuses, leur semblaient suer la sève, le flux débordant de cette génération de flamme. Mais, à mesure que leurs regards s’enfonçaient dans les coins de la serre, l’obscurité s’emplissait d’une débauche de feuilles et de tiges plus furieuse ; ils ne distinguaient plus, sur les gradins, les Maranta douces comme du velours, les Gloxinia aux cloches violettes, les Dracena semblables à des lames de vieille laque vernie ; c’était une ronde d’herbes vivantes qui se poursuivait d’une tendresse inassouvie. Aux quatre angles, à l’endroit où des rideaux de lianes ménageaient des berceaux, leur rêve charnel s’affolait encore, et les jets souples des Vanilles, des Coques du Levant, des Quisqualus, des Bauhinia, étaient les bras interminables d’amoureux qu’on ne voyait pas, et qui allongeaient éperdument leur étreinte, pour amener à eux toutes les joies éparses. Ces bras sans fin pendaient de lassitude, se nouaient dans un spasme d’amour, se cherchaient, s’enroulaient, comme pour le rut d’une foule. C’était le rut immense de la serre, de ce coin de forêt vierge où flambaient les verdures et les floraisons des tropiques.
— La curée, Émile Zola, 1871
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chicinsilk · 9 months
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US Vogue September 1985
Ashley Richardson wears a black evening coat as light as a bathrobe… and her dazzling red skirt adorned with bugle beads. By Gianfranco Ferre. Earrings and bracelet, Richard Minadeo, Fogal tights, pumps, Garolini. Hairstyle, Gerard Bollei, makeup, Linda Mason. Fresco by Jean-Michel Basquiat.
Ashley Richardson porte un manteau de soirée noir aussi léger qu'un peignor… et sa jupe rouge éblouissante ornée de perles de clairon. Par Gianfranco Ferre. Boucles d'oreilles et bracelet, Richard Minadeo, collants Fogal, escarpins, Garolini. Coiffure, Gerard Bollei, maquillage, Linda Mason. Fresque de Jean-Michel Basquiat.
Photo Sheila Metzner vogue archive
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mysadecstasy · 1 year
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Immortel amour
Aveugles pierres blanches Petits grains de sable L’eau douce et glacée court sous la terre jusqu’à éclore dans la mer Aveugles bouts de bois Radeau de fortune Vers l’horizon qui n’en est plus un je jette mes derniers espoirs Nus et écharpés Comme des filets troués Noirs et balbutiants Ensablés jusqu’au cou à la limite de la prochaine marée Le sel dans la bouche et sur les cils Lancinante est l’attente Lancinante pour ton sourire entre les blés dansants Dans la chaleur sèche d’un juillet en Puisaye Sans vent Le dernier café avant la torpeur sourde Au pied du château d’eau Boisson fraîche et table en formica Un fermier entre et nous regarde comme deux fous Champs à perte de vue Couleur or comme les pyramides Au sommet se dresse un calvaire érodé A contrejour Soleil brûlant Tu l’observes dans sa purulence salvatrice Noir sur bleu d’acier Dans sa grandeur maligne Ébloui Monolithique et hurlant la Passion La corneille prend son envol et résonne son cri funeste Immensité dorée Porte ouverte sur l’infini horizon trempé d’embrun Ma main caresse les blés comme ta chevelure de jais Opaline ta peau émiettée sous ton chemisier offert au vent Clair-obscur tranchant comme la lame de la Justice divine Je frôle ta peau douce comme l’éternité Mes désirs prennent leur envol Sur la plage je dessine mes rêves d’enfant Dans tes yeux je vois la somme de tout le temps De ce temps passé dans des cabanes de montagne Ce temps passé à la rivière à plonger du pont Eau glacée de juillet Juillet juillet juillet c’est au présent Résonne tout ce temps à s’aimer Ma tête sur tes cuisses un brin de paille à la bouche Les volutes du ciel émerveillés Ce temps à caresser ta nuque dans les foins de la grange Jupe retroussée trois heure sonne La chaleur Transpiration Et lourdeur du silence Les chats lézardent et le lierre grimpe sur le mur Le troisième barreau de l’échelle de bois craque Tes sandales à la main tu marches nus pieds jusqu’au chemin de graviers Tu as peur des serpents moi j’ai peur du noir Quand tu souffles la bougie je crois mourir Puis je renais contre ta peau Mes pieds enlacent les tiens Je dormirais mille ans contre ton corps de miel J’embrasse tes paupières dans le silence de la nuit Le silence de l’amour en extase L’amour qui cherche hurle comme un possédé L’amour qui trempe dans son bain d’éternel regarde les étoiles brûler Sens tu le fauve rugir en moi quand les lunes s’embrassent au fond de tes yeux Sens tu la chair pétrie sous mes mains avides Suaves dans l’obscurité de l’indécision des corps Incertitude des plaisirs à choisir Nous jouions aux dés dans ce café de Cotignac quand tu as offert le repas à un pauvre homme qui est ressorti riche Ton air de madone Debout Non pas dans la douleur mais dans l’esclavage des vices Dans l’éclat des pierres brûlantes de félicité L’éclosion de la nudité des sentiments crus Animale comme la Bête Mais impénétrable Nudité pure comme l’eau de tes larmes en perles Sous l’amandier en fleurs blanches nous regardons le ciel Voguent quelques nuages Et les abeilles butinent Travaillent d’arrache-pied Jusqu’à la mort Mécanique inlassable et inamovible Comme un nœud se fait et de défait l’amour danse d’une chambre à l’autre De l’obscurité à la lumière il vogue d’un salon à l’autre Sous un lustre du Saint Empire romain germanique s’étale un lit satiné de rouge La pièce est vert foncé et emplie de plantes. Une fumée diaphane bleutée exhale des ténèbres Tu es nue En croix Dans le plus bel apparat tu attends la résurrection de l’amour L’amour dévoré par le Chaos Là où il reste des fleurs il reste des graines Et là où il reste des graines pousseront des arbres séculaires Mon royaume pour un baiser sur tes lèvres Mon amour embrasse moi Embrasse de désir et non de pitié Retournons à la nuit sur la colline au Christ admirer la lune Retournons dans la grange ranger le foin Sur le carré de soleil imprimé par l’ouverture dans le bois Oublions les tribulations de l’amour Quand il fatigue Exsangue Libérons-nous dans la nudité la plus pure Des âmes et des cœurs Et pourvu que cela soit possible Aimons-nous jusqu’à en mourir
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solis-menta · 1 year
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J'ai publié 923 fois en 2022
C'est 923 billets de plus qu'en 2021 !
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Les blogs que j'ai le plus reblogués :
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J'ai étiqueté 23 billets en 2022
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#poppy-bohememonciel
Mes billets vedette en 2022 :
n°5
J'aime ce qui n'a pas de sens, ça réveille les cellules du cerveau. Boris Vian
33 notes - publié le 12 décembre 2022
n°4
Prendre corps
je te flore ~ tu me faune ~ je te peau ~ je te porte ~ et te fenêtre ~ tu m’os ~ tu m’océan ~ tu m’audace ~ tu me météorite ~ je te clé d’or ~ je t’extraordinaire ~ tu me paroxysme ~ tu me paroxysme ~ et me paradoxe ~ je te clavecin ~ tu me silencieusement ~ tu me miroir ~ je te montre ~ tu me mirage ~ tu m’oasis ~ tu m’oiseau ~ tu m’insecte ~ tu me cataracte ~ je te lune ~ tu me nuage ~ tu me marée haute ~ je te transparente ~ tu me pénombre ~ tu me translucide ~ tu me château vide ~ et me labyrinthe ~ tu me parallaxes ~ et me parabole ~ tu me debout ~ et couché ~ tu m’oblique ~ je t’équinoxe ~ je te poète ~ tu me danse ~ je te particulier ~ tu me perpendiculaire ~ et sous pente ~ tu me visible ~ tu me silhouette ~ tu m’infiniment ~ tu m’indivisible ~ tu m’ironie ~ je te fragile ~ je t’ardente ~ je te phonétiquement ~ tu me hiéroglyphe ~ tu m’espace ~ tu me cascade ~ je te cascade à mon tour ~ mais toi ~ tu me fluide ~ tu m’étoile filante ~ tu me volcanique ~  nous nous pulvérisable ~ nous nous scandaleusement ~ jour et nuit ~ nous nous aujourd’hui même ~ tu me tangente ~ je te concentrique ~ concentrique ~ tu me soluble ~ tu m’insoluble ~ en m’asphyxiant ~ et me libératrice ~ tu me pulsatrice ~ pulsatrice ~ tu me vertige ~ tu m’extase ~ tu me passionnément ~ tu m’absolu ~ je t’absente ~ tu m’absurde ~ je te marine ~ je te chevelure ~ je te hanche ~ tu me hantes ~ je te poitrine ~ je buste ta poitrine ~ puis ton visage ~ je te corsage ~ tu m’odeur ~ tu me vertige ~ tu glisses ~ je te cuisse ~ je te caresse ~ je te frissonne ~ tu m’enjambes ~ tu m’insupportable ~ je t’amazone ~ je te gorge ~ je te ventre ~ je te jupe ~ je te jarretelle ~ je te peins ~ je te Bach ~ pour clavecin ~ sein ~ et flûte ~ je te tremblante ~ tu m’as séduit ~ tu m’absorbes ~ je te dispute ~ je te risque ~ je te grimpe ~ tu me frôles ~ je te nage ~ mais toi ~ tu me tourbillonnes ~ tu m’effleures ~ tu me cerne ~ tu me chair cuir peau et morsure ~ tu me slip noir ~ tu me ballerine rouge ~ et quand tu ne haut talon pas mes sens ~ tu es crocodile ~ tu es phoque ~ tu es fascine ~ tu me couvres ~ et je te découvre ~ je t’invente ~ parfois tu te livres é~ tu me lèvre humide ~ je te délivre ~ je te délire ~ tu me délire ~ et passionne ~ je t’épaule ~ je te vertèbre ~ je te cheville ~ je te cil et pupille ~ et si je n’omoplate pas ~ avant mes poumons ~ même à distance ~ tu m’aisselle ~ je te respire ~ jour et nuit ~ je te respire ~ je te bouche ~ je te baleine ~ je te dent ~ je te griffe ~ je te vulve ~ je te paupière ~ je te haleine ~ je t’aime ~ je te sens ~ je te cou ~ je te molaire ~ je te certitude ~ je te joue ~ je te veine ~ je te main ~ je te sueur ~ je te langue ~ je te nuque ~ je te navigue ~ je t’ombre ~ je te corps ~ je te fantôme ~ je te rétine ~ dans mon souffle ~ tu t’iris ~ je t’écris ~ tu me penses
Ghérasim Luca - La fin du monde, « Poésie »
33 notes - publié le 5 octobre 2022
n°3
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34 notes - publié le 28 août 2022
n°2
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La pénombre
41 notes - publié le 2 octobre 2022
Mon billet n°1 en 2022
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L'élégance, qu'elle soit vestimentaire et/ou de comportement a quasi disparu et pourtant c'est la fleur qui apparaît dans la gadoue, la touche de beauté dans le décor gris, la lueur dans le train-train quotidien...
63 notes - publié le 13 octobre 2022
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barbiemonamie · 1 year
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Ea, porte une jupe vintage de Barbie B Active Fashion n°7916 de 1984 avec le haut de Stacy à la ferme, un gilet tricoté rouge et une paire de tennis blanche.
Wen porte une robe longue jaune de The Heart Family Surprise Party de 1986 avec des babies noire. 
Et la petite Meï porte une combinaison bleu et blanc (marque inconnu). 
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“La Celle-Saint-Cloud” de  Florence Didier-Lambert (extrait d’Autoportrait d’une danseuse) aux Editions Rue Saint Ambroise
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Toutes les nuits une danseuse dans mon labyrinthe onirique rencontre des problèmes de grand écart. Pas une nuit où ne surgissent les châteaux, les conservatoires, les studios, les théâtres.
Le plus familial de tous, l’Opéra, long boyau noir, est le lieu préféré de mes fantômes danseurs. Cela a commencé par deux cours par semaine, au château. Le château était un cube de quatre étages avec deux tours demi-rondes de chaque côté. Il était recouvert de grosses miettes de pierres rouges et jaunes, ni en brique ni en granit, agglomérées comme une moquette rugueuse. Il se situait sur les plateaux d’Île- de-France à l’Ouest de Paris. De là il y avait une belle vue sur les courbes de la Seine.
Ma mère garait la voiture devant le perron, je sautais avant qu’elle ne finisse. J’étais toujours trop juste à l’heure. Souvent j’enfilais mon collant dans la voiture, et la gymnastique pour ne pas montrer mes fesses aux autres conducteurs m’énervait.
L’escalier était à mes yeux splendide, large, très sombre, sans fenêtres, en chêne ciré au noir, des marches luisantes, une rampe épaisse. La salle de danse était au dernier étage. Le cours des petites n’étant pas fini, les grandes attendaient à la porte d’être cinq ou six pour traverser le studio et rejoindre le vestiaire. Le professeur arrêtait alors brièvement la classe, nous priait de passer rapidement, sans oublier de le saluer lui et la pianiste par un soubresaut de révérence. Le studio était une rotonde assez belle. Il pouvait contenir vingt ou trente élèves. Des fenêtres au niveau du parquet, un plafond à caisson, des barres en polygone le long des murs. Entre l’entrée et une cheminée monumentale, les mères s’entassaient dans un vieux canapé rouge défoncé. La cheminée servait à notre professeur, pour dans l’âtre mettre son tabouret, ses partitions, son porte-monnaie. Le piano était coincé de l’autre côté, entre la cheminée et le mur. Charline, la vieille accompagnatrice affectueuse, était la seule à se souvenir qu’elle avait été musicienne. Grasse, poudrée, tassée, presque édentée, elle zozotait en postillonnant sur son clavier. Régulièrement elle interrompait le professeur, et sachant qu’il ne le savait pas, elle criait « C’est sur deux temps ou sur trois temps ? ». Le professeur répondait : « Faites-moi une mazurka ou bien une valse. Non, faites-moi un galop. » Derrière son dos, elle marmonnait ses propres observations, encourageait ou consolait les enfants en clignant des yeux.Le professeur était le plus caricatural des professeurs de danse. Tout chez elle sentait le foyer de la danse de l’Opéra des années 30-40. Des jambes courtes mais solides, une taille cambrée comme il n’en existe plus, un cul rebondi, large, toujours très pris dans une jupe de tailleur étroite. Des seins robustes et très en avant. Lementon toujours en l’air, dédaigneux, la voix sonore, le compliment appelant l’argent et des critiques de mégère. Elle enseignait aussi à l’Opéra de Paris. C’était son grand prestige. Elle était le pape dans cette ville de banlieue. Les parents payaient tous les mois au piano. Je regardais comment ma mère lissait son chéquier sur la queue du piano. À ce moment précis le professeur prenait ses grands airs, se dressait sur ses petites jambes, les pieds ouverts, et parlait d’un ton IIIe République de ses élèves à Paris et du dernier concours d’entrée à l’Opéra. Elle feignait de ne s’adresser qu’à la pianiste. Mais toutes les mères et leurs filles écoutaient, les sourcils froncés. Ma mère était la mère chouchoute, parce qu’elle avait une position sociale en vue. Cela voulait dire qu’elle payait en premier. C’est aussi à ce moment-là qu’on recueillait les paroles d’encouragement.Un jour, le professeur prend ma mère à l’écart. « Elle est bien votre fille, on pourrait la présenter à l’examen de l’école de danse de l’Opéra. Il faudrait qu’elle prenne plus de leçons, je lui ferai une variation... Qu’elle vienne au cours des professionnelles à Paris, dans le 17e ». Dans le vestiaire pendant ce temps on s’observait. On devinait celle qui, même toute nue, était la plus riche.Dès lors le professeur m’a mise en valeur, au milieu de la grande barre centrale. Et, à chaque fois que je faisais le pied dans la main, elle forçait la jambe pour la faire toucher ma tête. Tout le monde adorait ça. Je percevais les chuchotements des parents serrés par les petits frères1213qui avaient fini le judo, à l’étage en dessous, et les papas un peu absents. À la fin de la leçon, nous faisions toutes ensemble une longue révérence : un pas à droite en ouvrant le bras, un pas à gauche, puis un penché de buste profond, en pliant les genoux sous soi.J’ai retrouvé exactement cette même révérence décrite par Pierre Rameau dans un traité de danse écrit en 1725. La salle à ce moment était pleine, les fenêtres embuées. Les parents applaudissaient. Moi je ne pensais plus à rien depuis une heure et demie. J’étais concentrée. J’écoutais la musique. Ma mère était émue. On rentrait le soir en parlant des unes et des autres, de l’examen d’entrée à l’Opéra. Elle me donnait des conseils de port de tête, de port de bras. Je la vois mimer dans la voiture les gestes naïfs en lâchant le volant. Elle m’agaçait, elle n’était jamais satisfaite.Le premier examen d’entrée à l’école de danse était médical. Il filtrait les enfants dont la morphologie était conforme aux critères de sélection, pour leur faire suivre un premier stage de trois mois, à la fin duquel aurait lieu le concours final d’admission.Les convocations se répartissent par tranches horaires. À chacune correspond un banc sur lequel il faut attendre. Le bâtiment est bien trop énorme pour que je puisse le voir en entier. Ma mémoire se cogne à des pavés gris, à une porte battante en velours marron et cuir vert clouté. À l’intérieur l’absence de lumière nous déséquilibre. Je sens ma mère très impressionnée. Nous cherchons le banc des trois heures. Nous croisons des dizaines d’enfants et leurs mères, perdus dans ces immenses couloirs en U. Sept cents filles et garçons ont été convoqués durant une semaine. Après avoir reçu un ordre rapide, nous nous asseyons au milieu d’un couloir plein d’enfants. Les murs sont jaunes et sales et le sol carrelé. Tout du long, résonnent des portes qui s’ouvrent et se ferment tout le temps. Les ampoules pendent du plafond. Pas une photo de danseur, pas un visage, pas un corps plus léger que l’autre. La banalité des gens, des voix, nous déconcerte. Je suis appelée rapidement et j’entre dans un cabinet médical assez petit, avec beaucoup de monde les yeux rivés sur moi. Ma mère est restée dehors. Je suis en culotte. D’abord la toise puis la balance, puis une doctoresse en blouse, le stéthoscope entre les seins, m’ausculte le dos. On me demande si j’ai déjà fait de la danse, le nom de mon professeur. Je mets les pieds en dehors et je plie les genoux. Très bien, merci. Je suis admise.À la suite de cette première audition, ma mère a refusé de me laisser poursuivre. Elle a eu peur et moi aussi. J’étais trop petite. Mon professeur était scandalisé. J’ai arrêté de prendre des cours pendant six mois. À ma demande, j’ai repris. J’ai repassé l’examen deux ans plus tard et j’étais de nouveau admise.
Ma vie professionnelle commence. J’ai onze ans. Pour suivre les leçons quotidiennes du stage préliminaire au concours d’entrée, j’ai l’autorisation de quitter l’école plus tôt pour être à l’Opéra à dix-sept heures heures. Un jour je m’attarde sur la rampe de l’escalier. Je descends lentement les marches en laissant traîner ma joue contre le bois. Je regarde le préau couvert, les placards de gymnastique alignés, les tapis en caoutchouc qui sentent la gomme et la poussière. C’est la première fois que je vois mon école en dehors des heures.
Je ne me rappelle plus qui me fait faire le trajet jusqu’à l’Opéra. Je réentends la cour de l’administration... Le chahut des enfants... Les voix des surveillantes... Je revois les filles en chignon... Les six étages à monter... Les couloirs jaunes très longs, les vestiaires, et la leçon.
La classe de danse est une salle rectangulaire longue et étroite, avec un toit de verre, un parquet incliné en pente vers le miroir, des murs bleu ciel très pâle, des poutres et des traverses métalliques.
Plié, dégagé, rond de jambes à terre puis en l’air, battements sur le cou-de-pied, jambe sur la barre, grands battements, relevé, jambe à la main, grand écart. Je demande à ma voisine qui a l’air satisfaite et installée pour une vie à cette barre.
– Il fallait apporter ses pointes ? – Évidemment j’en ai trois paires dans mon sac, pas toi ?
Nous sommes en juin, le soleil de cinq heures au travers d’un des versants du toit tape sur un mur. La barre en face est à l’ombre. La salle est nettement divisée en deux par la lumière.
Extrait d’Autoportrait d’une danseuse de Florence Didier-Lambert aux Editions Rue Saint Ambroise
https://www.ruesaintambroise.com/
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filexquil90 · 2 years
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Tout ce que vous devez savoir sur les chat roux !
Apparence génétique, taches de rousseur, personnalité différente .. Voici un article détaillé sur tout ce qu'il y a à savoir sur les chats roux et leurs traits étonnants.
La couleur de leurs cheveux est causée par la phéomélanine : la phéomélanine est l'un des deux pigments constitutifs de la mélanine biologique, et l’un des couleurs les plus attractifes des chats en général. Il est présent en faible quantité dans tous les types de pelage et légèrement plus élevé chez les chats à poil roux. C'est donc ce pigment qui est responsable de la couleur rouge de notre chat !
Pourtant, ce rouge cache d'autres couleurs chez les chats roux, l'expression du gène orange masque l'expression du gène noir. Par conséquent, la nuance de rouge dépend de la couleur cachée.
Par exemple, l'orange dit "rouge" peut cacher du noir et du chocolat. Les chats au pelage crème (rouge dilué) préfèrent couvrir le bleu, la lavande ou le fauve.
Il existe Différents types de robes rouges, en effets toutes sortes de robes rouges peuvent etre trouvés chez cette race ! Le rouge signifie que la jupe peut être orange, rouge ou sable. Alors que la plupart des chats roux sont des tabby, certains peuvent être bicolores et d'autres peuvent n'avoir que des taches fauves.
Nous avons le motif "maquereau", qui a le même aspect que les écailles de maquereau. Nous avons également repéré la robe marbrée, qui ressemble à la jupe tigrée mais qui a des rayures plus larges partout.
Les chats de toutes races peuvent avoir un pelage fauve. Le pelage roux apparaît tout autant chez les chats de race que chez les chats européens. Chez les chats de race pure, les poils roux apparaissent sur les chats Maine Coon et Persan.
Seules certaines races de chats autorisent le gingembre, en effet pour certaines races de chats, un pelage roux peut même être utilisé comme critère d'exclusion pour l'éligibilité au LOOF. Par exemple, le rouge est "autorisé" dans les races Maine Coon, Persian, Norwegian Shorthair et British Shorthair.
Génétiquement, on va faire simple : le gène "O" est directement lié au rouge. Il a la particularité d'être porté par le chromosome X, il est donc directement lié au sexe. Un homme a un chromosome sexuel X et un chromosome sexuel Y, et si son chromosome sexuel X porte le gène O (XoY), il est rouge, sinon il est d'une autre couleur (XY). Une femme a deux chromosomes sexuels X et elle n'est rouge que si les deux gènes X portent le gène O (XoXo).
Nous savons que les chats écailles comme tout type de chat célèbre et de tortue sont majoritairement des femelles, alors que les chats roux sont à l'opposé, avec environ 80% de mâles et seulement 20% de femelles.
Comme mentionné ci-dessus, pour les femelles, les deux parents déterminent la couleur du pelage, elles doivent donc avoir deux fois le gène orange. C'est pour cette raison qu'il y en a moins !
Les chats roux ont des taches de rousseur : tout comme les humains, nos compagnons chats roux peuvent avoir des taches de rousseur. Ils ne sont pas faciles à repérer, mais sont généralement visibles au niveau du museau et sont très mignons ! Contrairement aux humains, nos chats ont des taches de rousseur noires.
Le chat le plus célèbre au monde est Ginger, par inspiration chat roux! La côté cinéma est également présente, on pense d'abord au fugitif au grand cœur, quelqu'un qui n'a rien pour l'arrêter, le couteau le plus aiguisé de tous les temps, prêt à lécher une bonne leche. Qui est-ce ? le chat qui porte des chaussures ! Le Chat Botté est apparu dans La Légende de Shrek et est sans aucun doute le chat roux le plus célèbre au monde. Avec son chapeau, ses bottes et son épée, il a séduit des millions de cinéphiles, en particulier la façon dont ses yeux humides suppliaient.
Apparemment, la couleur de vos vêtements n'affecte pas votre personnalité ! Cependant, les parents de chats roux les décrivent parfois comme un peu jaloux. A part ça, ils sont aussi décrits comme étant très affectueux, de vrais pots de colle et adorant se blottir dans nos bras !
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