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#le laisser partir pour qu’il revienne
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comment faire pour que mon ex revienne de lui même, Voyant Marabout Serieux Paul
Récupérer votre partenaire avec des rituels amoureux puissant. Jeter un sort d’envoûtement amoureux puissant sur votre Crush. Obtenez la fidélité de votre partenaire. Retrouvez l’harmonie et la fidélité dans votre couple. Perdre l’amour est un véritable drame qui nous plonge dans une solitude sans précédent. Récupérer l’être aimé par la magie blanche d’amour afin qu’il/elle retrouve ses…
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aramielles · 1 year
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Il y a quelque chose chez Tchekhov qui est magnifique, et que mon cher professeur de français a très bien qualifié. Il le décrit comme un « désespéré à l’énergie prodigieuse », et c’est ce qu’il est. Quand on y pense, il y a des thèmes qui reviennent toujours dans ses pièces : l’amour et la persévérance du travail, et le sentiment de ne jamais voir cet accomplissement, mais qu’y participer amène le bonheur. Chez lui, le travail c’est l’objet de réussite d’un bonheur qu’on ne verra jamais, mais qui sera profitable au monde. Jamais ses personnages ne seront heureux au moment où ils sont écrits, car ils ne sortiront jamais de leur désespoir. Mais leurs états d’âme et leurs luttes acharnées permettront à la beauté du monde. Dans quasiment toutes ses pièces, il dit « dans deux cents ou trois cents ans », « dans mille ans » / « la vie sera incroyablement belle ». Les malheurs que les personnages vivent les empêchent de voir à quel point le monde est beau, et seul l’avenir trop lointain portera la marque de leur misère transfigurée.
Il y a aussi les amours qui échouent, et pourtant la beauté de ces échecs les transfigurent et les subliment. Beaucoup de critiques et de théoriciens disent par exemple que Verchinine est « pitoyable », mais ce mot est mal choisi. Il inspire la pitié et il est à plaindre, mais pas dans son sens péjoratif. Dans cette même veine, alors Vania et Trigorine le sont aussi. Les hommes jeunes ou dans la fleur de l’âge sont toujours idéalistes, encore si l’on peut dire, mais les vieillards sont nostalgiques du passé et réalistes. Les femmes, elles, désemparées et désillusionnées et j’ai envie de dire, Nina est l’exception parce que malgré sa vie, elle continue à garder sa force et sa foi dans le théâtre.
Avec @kaantt on disait justement que les personnages de Tchekhov étaient profondément humains. Ils le sont car ils échouent constamment, ils répètent leurs erreurs et vivent dans des illusions de vie meilleure malgré leur malheur. Treplev pense qu’il est bon auteur, Elena pense être une bonne épouse et mère, Verchinine pense qu’il peut se laisser aller dans son amour pour Macha parce qu’elle seule lui apporte une véritable compréhension de son être, Lioubov s’enferme dans son déni de la vente de la cerisaie… et lorsqu’ils prennent la parole dans les monologues, à partir du moment où ils la prennent, leur parole est vouée à l’échec car elle est formulée. Ils ne s’écoutent pas eux-mêmes, et les autres non plus. La prise de parole annule la pensée elle-même. C’est une mise à nu, un dévoilement pudique mais qui ne s’adresse qu’au spectateur.
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for-old-tiimes-sake · 5 months
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Tout ce que je prie, c’est uniquement son retour.
Qu’il revienne, parce que le laisser partir m’a impacté une balle en plein cœur qui le perfore de jour en jour de plus un peu plus fort.
Mon âme, elle, le suit depuis toujours.
Elle l’appelle, mais pas assez fort pour que son cœur l’entende.
Pas assez fort pour qu’il revienne.
Cette distance déplore un trou béant en moi qui ne sera comblé que lorsque je me sentirai assez proche de lui.
Assez proche pour l’atteindre.
Autant qu’il m’atteint.
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marie-swriting · 9 months
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Tout Ira Bien | Rentrons A La Maison - Emily Prentiss [2/2]
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Partie une
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Ça fait des mois que tu fais le deuil de la mort d'Emily quand Hotch et JJ t'avouent la vérité sur ce qui s'est vraiment passé le jour de sa mort.
Warnings : spoiler 7x01, angst, deuil, mention de Doyle, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.3k
Chanson qui m'a inspiré : Where's My Love par SYML
Chaque jour, c’est la même chose. Réveil, douleur, travail, douleur. 
Le bruit strident de ton alarme hurle dans tes oreilles. Grognant légèrement, tu ouvres les yeux avec difficulté. À chaque fois, tu sens les draps froids à tes côtés et tu te demandes où est Emily avant que la réalité te frappe de plein fouet. Emily n’est pas et ne sera plus à côté de toi. Tu soupires puis tu regardes le plafond comme si tu attendais que l’énergie apparaisse enfin. Chaque matin, quand tu te réveilles, tu es plus fatiguée que la veille. Depuis le décès d’Emily, l’idée d’un sommeil reposant est devenue une utopie.
Emily ne quitte jamais ton esprit. Chaque seconde est une souffrance, te rappelant que tu ne la reverras plus jamais. 
Tu te tournes sur le côté, la photo d’Emily sur ta table de nuit te sourit alors que tu prends une inspiration difficilement. Tout le monde te répète qu’avec le temps, ça deviendra plus facile, pourtant c’est le contraire. 
Après plusieurs longues minutes, tu arrives enfin à sortir de ton lit. Tu fais ta routine habituelle tout en ignorant la douleur constante dans ta poitrine. Quand tu prends ton café dans la cuisine, tes yeux sont posés sur la chaise en face de toi, là où Emily avait l’habitude de s’asseoir. 
Après son décès, tu n’as pas eu le courage de vendre votre appartement, même si les souvenirs te faisaient l’effet d’un coup de poignard. De plus, tu n’arrivais pas à te faire à l’appartement que tu avais pris après votre séparation alors, revenir dans votre chez vous semblait être la bonne solution. 
Tu bois chaque gorgée de café lentement, ton esprit se perdant dans tes pensées. Quand tu réalises qu’il est l’heure de partir, tu mets ta tasse dans l’évier, récupères ton sac et tu pars travailler.
Au travail, tu t’es totalement isolée de tes collègues. Ils t’ont d’abord laissé seule, jugeant que c’était ce dont tu avais besoin. Après un petit moment, ils ont essayé de t’inclure plus souvent dans les discussions, de t’inviter à boire un coup avec eux, mais tu as toujours refusé. Tu fais ce que tu as à faire puis, tu rentres chez toi où Emily ne t’y attend pas alors que tu ne rêves que d’une chose, qu’elle revienne à la maison, à toi. Chaque jour, tu retiens tes larmes du mieux que tu peux sans succès.
Chaque jour, c’est la même chose. Réveil, douleur, travail, douleur. 
Du côté d’Emily, la routine est la même. Chaque jour, elle essaye de survivre tout en cherchant des indices pour arrêter Doyle. Elle se perd dans sa quête et sa solitude. Elle ignore si, un jour, il y aura une fin. Elle espère qu’il y en a une. Emily repense également souvent à sa vie d’avant. Elle repense souvent à l’équipe. Elle repense souvent à toi. Elle se demande si tu as compris la raison de sa rupture soudaine maintenant que tu sais que Doyle en avait après elle. Elle se demande si tu sais qu’elle a autant souffert que toi quand elle prononcé ces mots tranchants. Peu importe le nombre de fois qu’elle se répète que te briser le cœur était la chose à faire, elle se déteste pour la douleur qu’elle t’a causée. Elle n’ose pas imaginer ta réaction en apprenant sa “mort”.
Toutefois, Emily s’accroche à l’espoir de revenir vers toi. Elle veut y croire. Elle veut croire qu’elle arrivera à laisser toute cette histoire derrière et qu’elle pourra te prendre dans ses bras à nouveau. 
Emily continue de faire profile bas, restant cachée de tous, même de ceux qu’elle aime, même de celle qu’elle considère comme étant la femme de sa vie. Chaque jour, son cœur saigne en repensant à tout ce que Doyle lui a enlevé. 
Chaque jour, c’est la même chose. Réveil, douleur, travail, douleur. 
Un soir de septembre, tu quittes le boulot, exténuée. Tu essayes tout doucement de faire des efforts pour reprendre une vie normale alors tu es un peu plus sociable, mais cette sociabilité t’épuise encore plus. Emily est toujours dans tes pensées cependant, tu ne veux plus que la douleur de sa perte dicte ta vie. Tu dois avancer. Ce n’est pas sain de t’isoler autant et tu le sais. 
Alors que tu es dans ta voiture en route pour ton appartement, ton téléphone sonne et le numéro de JJ apparaît. Tu fronces les sourcils en découvrant son nom. Elle ne t’a pas appelé depuis des mois. Elle avait essayé de garder contact avec toi, mais tu t’es tellement éloignée de tout le monde qu’elle a fini par arrêter, jugeant que tu reviendrais vers elle quand tu serais prête. Penelope a agi différemment, même si tu l’as ignorée, elle a toujours continué à t’envoyer des messages pour te faire sourire - et ça a fonctionné quelques fois. Rossi s’est également montré présent, t’aidant à vivre ton deuil du mieux qu’il peut. Lui et Penelope font partie des rares qui ont continué à rester auprès de toi. Tu n’as jamais eu le courage de les repousser totalement. 
Après quelques secondes d’hésitation, tu finis par répondre à JJ - une horrible impression de déjà vu en tête sauf que cette fois, elle ne peut pas t’annoncer une nouvelle pire que le décès d’Emily.
-Allô, JJ, tout va bien ?
-Je vais bien, merci. Je voulais savoir si tu avais le temps de passer au BAU.
-Pourquoi ? questionnes-tu, l’anxiété prenant place dans ton corps.
-On a besoin de te parler.
-Par rapport à quoi ? Rien de grave, j’espère ?
-Non, tout va bien, ne t’inquiète pas, t’assure JJ avec une voix posée. Alors, tu peux venir ?
-Oui, je serai là dans une vingtaine de minutes.
Tu fais rapidement demi-tour et conduis jusqu’au BAU alors que tu cherches la raison pour laquelle JJ veut absolument te voir.
En arrivant au BAU, JJ t’accueille et t’invite à la suivre dans le bureau d’Hotch. Tu es totalement perdue. Hotch a toujours son expression sérieuse sur le visage, mais aussi JJ et ça t’inquiète. Peu importe ce qu’ils veulent te dire, c’est sûrement plus grave ce que JJ a laissé entendre. Quand tu es assise face à Hotch, JJ à ses côtés, tu le vois prendre une profonde inspiration.
-Y/N, on t’a demandé de venir car on doit te parler de quelque chose d’important. Comme tu le sais, Emily était à la poursuite de Doyle qui l’avait prise pour cible. Pour pouvoir l’arrêter, nous avons dû prendre une décision compliquée.
-Qu’est-ce que vous voulez dire ?
-Après sa confrontation avec Doyle, Emily a pu être stabilisée à l’hôpital.
-Comment ça ? questionnes-tu, perdue.
-Emily n’est pas morte, t’annonce Hotch, te prenant de court. Elle a survécu à…
-Arrêtez, interromps-tu, sèchement et en te levant de ta chaise. C’est faux. Ce n’est pas possible. Elle est morte. Tu l’as dit toi-même qu’elle était morte pendant l’opération, rétorques-tu en t’adressant à JJ.
-On a dû faire croire à sa mort pour la protéger.
-Vous mentez, cries-tu en faisant les cent pas à l’opposé de la pièce. Emily est morte il y a six mois. On l’a enterrée. J’ai littéralement vu son cercueil s’enfoncer dans la terre tout comme vous. Vous pouvez pas me dire que depuis tout ce temps, elle était en vie. 
Ta respiration s’accélère alors que tu essayes d’assimiler ce qu’on vient de t’annoncer. Tu n’arrives pas à comprendre comment ça peut être possible. Tu es trahie, blessée, triste, en colère, mais aussi soulagée. Emily est peut-être en vie. 
-Y/N, on comprend que c’est une information difficile à digérer, tente de dire JJ.
-Non ! Apprendre qu’elle était la cible d’un terroriste était une information difficile à digérer, ce que vous êtes en train de me dire, c’est de la folie ! Si c’est vrai, pourquoi vous ne me l’avez pas dit plus tôt ? demandes-tu, la voix tremblante.
-Sa mort devait être crédible, répond Hotch en restant stoïque. Emily était à Paris avec de nouvelles identités qu’on ne connaissait pas pour sa sécurité. 
-Doyle devait la penser morte pour sa protection, ajoute JJ son ton à la fois doux mais ferme. Tout ce qu’on a fait c’était pour la protéger, elle et les gens qu’elle aime dont toi.
-Et vous avez attendu six mois pour me le dire ? t’énerves-tu. Vous m’avez laissé pleurer Emily pendant six mois pour rien ? Tout le monde le savait sauf moi ? murmures-tu, les larmes aux yeux et en te pointant de la main.
-Non, JJ et moi étions les seuls au courant. L’équipe n’a été prévenue que récemment. Si tu veux être colère, c’est seulement contre nous deux que ça doit se diriger, pas les autres. 
-Pourquoi me le dire maintenant, alors ? Emily est probablement toujours en danger par rapport à Doyle, demandes-tu, perdue.
-Non, plus maintenant. Doyle est mort, Emily est revenue à DC. 
Suite à l’information d’Hotch, toute émotion négative quitte ton corps, ne laissant que le soulagement et l’impatience. Si c’est vrai, si Emily est bel et bien en vie, tu dois la voir maintenant. 
-Elle est revenue ? répètes-tu, choquée. Où est-elle ? Elle est là ? J’ai besoin de la voir maintenant ! ordonnes-tu en te rapprochant d’Hotch et JJ.
-Je vais aller la chercher, t'informe Hotch avant de quitter le bureau. 
-Y/N, on est vraiment désolés de t’avoir menti, admet JJ en se rapprochant de toi. Crois-moi, ça ne nous a pas fait plaisir de vous mentir à tous. C’était compliqué, surtout pour Emily. Elle a dû être seule pendant tout ces mois. Ça aurait été trop dangereux pour elle de communiquer avec nous. 
Quand JJ finit de parler, la porte s’ouvre sur Hotch puis, Emily apparaît derrière lui. Tu plaques tes mains sur ta bouche en voyant Emily. Tu ne peux pas croire qu’elle soit en face de toi. Tu te dis que tu dois rêver. Trop de fois, tu as imaginé tellement de fois ce moment que peut-être ton désespoir te fait maintenant des hallucinations ?
-On va vous laisser seules, dit Hotch avant de partir et JJ le suit.
-Salut, Y/N.
En entendant la voix d’Emily pour la première fois depuis des mois, tu réalises que c’est bien elle. Emily est réellement en face de toi, vivant. Les larmes coulent sur tes joues et en instant, tu es dans ses bras. Tu la prends dans tes bras alors que tu sanglotes. Emily te serre contre elle, des larmes sur ses joues également. Elle te caresse le dos pour essayer de te calmer alors que tu apprécies la sensation de son corps contre le tien, alors que tu respires son odeur pour la première fois depuis ce qui semble être une vie entière. Emily est vraiment là et c’est tout ce qui compte. 
Vous restez dans les bras de l’une de l’autre pendant un long moment puis, vous vous séparez mais tu gardes tes mains sur ses bras. Tu as peur que, si tu la lâches, elle disparaisse. 
-Je croyais que tu étais morte. J’étais persuadée de t’avoir perdue, sanglotes-tu en regardant son visage.
-Je sais et j’en suis désolée. Je t’ai causé tellement de douleur et je suis désolée. J’aurais aimé que tout soit différent, s’excuse Emily en posant sa main sur ta joue et en essuyant quelques larmes. 
-Tu es là maintenant, c’est tout ce qui compte. Tu es là et tu ne vas plus partir, hein ?
-Plus jamais, te confirme-t-elle en souriant. Je resterai toujours là. Je suis désolée pour la façon dont je t’ai repoussée. J’avais juste tellement peur que Doyle s’en prenne à toi. Je ne sais pas ce que j’aurais fait s’il t’avait attaqué.
-Tu n’as pas à te justifier. Je sais pourquoi tu l’as fait, ce n’est pas grave, affirmes-tu en caressant ses cheveux. 
-Je suis quand même désolée pour tout ce que je t’ai dit. Je n’aurais pas dû dire que je ne t’aimais pas parce que c’est faux, je t’aimais et je t’aime toujours.
À sa dernière phrase, ton cœur explose à cause de toute la joie qu’il ressent. En quelques minutes, tu as vécu tout ce que tu pensais être perdue à tout jamais. Tu pensais que plus jamais tu ne reverrais Emily, plus jamais tu n’entendrais sa voix, plus jamais tu ne la toucherais, plus jamais elle ne te dirait “je t’aime”. 
-Je t’aime toujours aussi, souris-tu, lâchant une nouvelle larme. Malgré tout ce qui s’est passé, je n’ai pas réussi à t’oublier. 
-Je ne le mérite pas, commence Emily, nerveusement, mais j’ai terriblement envie de t’embrasser, est-ce que je…
Avant qu’elle puisse finir sa question, tu plaques tes lèvres contre les siennes. Votre baiser est rempli de passion et d’amour. Vous avez besoin de l’autre tout de suite. Tu bouges tes lèvres contre les siennes alors qu’Emily te rapproche un peu plus d’elle. Plus rien n’existe autour de vous. C’est seulement toi, Emily et vos lèvres bougeant avec passion. Vous savez toutes les deux que vous devriez peut-être d’abord gérer tout ce que vous avez traversé avant d’agir comme si c’était comme avant, mais c’est plus fort que vous. Emily t’a manqué tout comme tu lui as manqué et votre amour n’a jamais cessé d’exister. Vous pourrez vous occuper de tout ce qui s’est passé plus tard, actuellement tu veux juste Emily auprès de toi. Vous arrêtez de vous embrasser à cause du manque d’air, un sourire attendri sur votre visage. 
-Je pensais que je ne t’embrasserais plus jamais, dis-tu doucement. 
-J’en avais peur aussi. On a beaucoup de baisers à rattraper, affirme Emily avec un sourire en coin. 
-Oh, oui et on devrait continuer sur notre lancée ! Rentrons à la maison et on pourra reprendre tranquillement, confirmes-tu en l’embrassant chastement.
Vous vous regardez dans les yeux, un grand sourire aux lèvres. Emily prend ta main dans la sienne et à ce touché, toute la douleur accumulée ces six derniers mois te quitte. 
Bien évidemment, tu sais que toute cette histoire laissera une trace, autant pour Emily que pour toi. Le chemin pour retrouver une vie normale ne sera pas facile, mais après tout ce que vous avez vécu, vous pouvez y arriver. Ensemble, vous pouvez le faire, peu importe les obstacles. 
-Tu as raison, rentrons à la maison.
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christophe76460 · 2 years
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Le retour du Seigneur tant attendu
Lorsque nous regardons les écritures, nous nous apercevons qu’il n’y a pas deux retours de Jésus d’annoncés. L’enlèvement de l’Église décrite en 1 Thessaloniciens 4.15-17 n’est pas un premier retour dont Christ reste dans les airs pour accueillir son Église. Parce que cette théorie ne repose sur aucun fondement biblique si ce n’est que des suppositions ou encore des déductions à partir de versets prient hors contexte.
Ce que l’apôtre Paul fait dans ce passage c’est d’encourager les croyants de Thessalonique qui étaient peinés, comme ceux qui n’ont pas d’espérance, d’avoir perdu des proches. Paul va les encourager à attendre le retour du Seigneur Jésus parce qu’à ce moment, ils pourront retrouver les leurs lorsque Christ reviendra. Et ceci se confirme par le verset 18 qui dit°: « Encouragez-vous donc mutuellement par ces paroles » (1 Th 4.18)
L’apôtre Paul ne parle pas et ne fait aucunement allusion à aucun autre événement que le seul retour dont Jésus a mentionné lui-même. D’ailleurs, Christ n’a jamais parlé de deux retours ni même fait allusion à un enlèvement secret venant chercher son église. L’évangéliste Marc nous dit « Alors on verra le Fils de l’homme venir sur les nuées avec beaucoup de puissance et de gloire. Il enverra ses anges rassembler ses élus des quatre coins du monde, d’un bout à l’autre de l’univers. ( Mc 13.26-27)
Maintenant, lorsque le Nouveau Testament parle des élus, il fait toujours référence aux corps des croyants. Pourquoi est-ce que ce serait différent pour le retour de Jésus ? Nous savons également que l’Église de Christ est composée de croyants répandus dans le monde entier et qu’elle n’est pas limitée à un bâtiment ou encore à une dénomination quelconque.
En réalité ce que les apôtres attendaient c’était que Jésus revienne. Ils n’attendaient pas un enlèvement secret avec Jésus dans les airs qui prend son église et part avec elle pour aller au ciel et revenir sept ans plus tard pour son véritable retour. C’est de la pure fabulation. Il n’y a aucun fondement biblique pour de tels propos.
Les apôtres attendaient que Jésus revienne à tout moment parce que Christ leur avait dit que personne ne sait lorsqu’il reviendra. Ce qui a eu pour effet de laisser cette espérance persister à travers les âges. Des croyants de tous les siècles attendaient que Jésus revienne pour établir son royaume.
Aujourd’hui, des croyants attendent un enlèvement qui certes va se produire, mais pas au moment où la majorité des croyants l’attendent. Au temps du prophète Jérémie, tous les prophètes prophétisaient que Dieu allait délivrer Juda des Babyloniens. Pourtant seule une voix s’élevait et c’était celle de Jérémie qui leur disait que ce n’est pas ce qui allait se passer. Que le peuple allait être déporté dans un autre pays ! Les gens ne croyaient pas Jérémie. Non, il croyait ceux qui leur annonçaient que tout allait bien se passer.
Aujourd’hui, c’est la même chose. L’idée d’un enlèvement des croyants qui leur épargnerait les souffrances de la période des tribulations est maintenant très répandue. Parmi ces voix, il y a des Jérémie qui se lèvent et qui donnent l’heure juste au sujet du retour de Jésus. Mais comme la majorité n’y croit pas, ils n’ont que peu d’impact.
Au fil du temps, j’ai appris que si une majorité croit quelque chose c’est que c’est surement faux. Seul un petit groupe a cru en Jésus et c’est encore la même chose aujourd’hui.
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Un ami comme on en compte très peu dans sa vie en réalité. J’ai mis quelques jours à le comprendre depuis qu’il nous a quitté, je n’arrivais pas à remettre de l’ordre dans mes idées. Je savais que c’était mon ami bien sûr, mais je n’avais pas encore saisi l’importance de cette amitié. On ne connaît l’importance des gens que lorsqu’ils s’en vont. On m’a déjà prononcé cette phrase sans jamais que je n’en comprenne la moitié du sens. Aujourd’hui, j’ai compris. Aujourd’hui je sais qu'Alexis était éminemment important pour moi. Partir à cet âge là n’est pas habituel, partir et laisser des proches, des gens que l’on aime sans qu’ils aient eu le temps de se préparer à ton absence, c’est d’une cruauté qui n’était pas la tienne. C’est la cruauté de l’existence qui se rappelle à nous. Nous allons devoir vivre avec ton absence tout en chérissant la valeur de nos souvenirs. Mes souvenirs à moi peinent encore à trouver de l’ordre. Au fil des jours des moments me reviennent, comme des flashs de bonheur dans cet océan de malheur. Je me souviens de ton rire qui fracassait les murs. Je me souviens de ton regard quand tu venais de faire une blague, quand tu cherchais l’approbation et la complicité dans nos yeux à nous. Je me souviens de ton honnêteté à toute épreuve, de ton humanité face aux incidents de la vie. En ce jour, c’est de toi que nous aurions eu besoin pour aller un peu mieux, pour avancer un peu plus droit, pour regarder un peu devant nous. Pourtant, c’est bien pour toi que nous sommes réunis, c’est pour toi que nous pleurons. Pour nous aussi, parce que nous comprenons peut-être un peu que nous allons devoir vivre sans toi, sans ta présence bienveillante et rassurante
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trekkedin · 3 years
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Première rencontre
Ao3
La villa était déserte. Ses occupants étaient partis passer les prochains jours à Rome, laissant la propriété sous la surveillance d’une servante qui n’avait pas été difficile à soudoyer. Un peu d’argent et beaucoup d’alcool, recette essentielle pour la réussite dans le milieu du commerce. Venec, suivi des quelques hommes  qu’il avait rassemblé, se faufila entre les buissons verdoyants du jardin jusqu’à une petite porte de l’arrière-mur, dissimulée par du lierre grimpant entre les fissures et les fenêtres. Il transpirait à grosses gouttes sous son turban, le soleil de l’après-midi tapant fort et sans merci.
— Bon, les gars, dit-il en se tournant vers sa petite équipe, je me répète, mais faut faire vite et en silence. Vous faites comme on a dit, et y aura pas de pépin. Des questions avant qu’on s’y mette ?
Ses compagnons échangèrent des regards incertains entre eux. La plupart n’avaient jamais commis le moindre crime de leur vie. Venec les avaient choisi pour ça, en parti. C’était toujours plus facile de faire affaire avec des gars qui ne connaissaient pas le métier qu’avec des arnaqueurs qui manqueraient pas de demander la moitié du butin après coup. Et puis, dans l’économie actuelle, c’était pas difficile de trouver deux ou trois gars prêts à commettre un petit larcin pour pouvoir s’acheter à bouffer.
— Alors on y va, dit Venec quand aucun d’eux ne répondit. Et pas de conneries.
La petite porte en chêne, laissée déverrouillée par son informatrice, s’ouvrit avec un léger grincement quand il la poussa, révélant un couloir étroit et sombre qui menait à de petits escaliers. Ils avancèrent en fil indienne jusqu’en haut des marches pour arriver dans une large salle marbrée meublée de divans et de tables basses. Venec laissa échapper un sifflement d’appréciation.
— Eh ben, on a bien choisi les gars. Bon allez, on s’y met. Allez, j’vous dit ! Vous attendez que les autres bourges reviennent ou quoi ?
Le petit groupe se dispersa, deux d’entre eux se dirigeant vers les commodes et armoires où trônaient des statuettes en tout genre pendant que les autres partaient explorer le reste de la maison. Venec les regarda disparaitre avant d’examiner les murs à la recherche d’une quelconque trace de cachette secrète comme il y en avait parfois dans les maisons cossues.
Il n’en trouva aucune, mais ils parvinrent tout de même à amasser un butin respectable. Trois sacs en toile furent remplis de babioles plus ou moins intéressantes, allant de breloques trouvées sur les marchés aux pierres semi-précieuses portées par les dames de la haute en passant par les décorations habituelles type contre-façons de vases anciens.
— Bon, vous avez chopé deux ou trois trucs pas jo-jo, dit Venec en sortant un pot de chambre d’un des sacs. Ça, par exemple, continua-t-il, examinant l’objet sous tous ses angles. Même avec la meilleure volonté, on pourra en tirer grand chose. Y a du progrès à faire, mais globalement, c’est du bon travail. Allez, on dégage.
Il passa l’un des sacs sur son épaule, et jeta un dernier coup d’oeil autour de lui avant de descendre les escaliers par lesquels ils étaient arrivés. Leurs bruits de pas faisaient des échos entre les murs de pierres mal taillées, l’empêchant de réfléchir convenablement aux différents receleurs avec qui il pourrait négocier ses trouvailles. Il ouvrit la porte distraitement et ce ne fut que la pointe de la flèche qui se posa sur son front qui l’arrêta. Il recula de surprise, rentrant dans celui qui venait derrière lui.
Plusieurs inconnus, habillés avec des vêtements amples et ternes à la façon des marchands itinérants, s’étaient placés de sorte à former un arc de cercle autour de la porte. La plupart tenaient des épées qu’ils pointaient vers eux, d’autres des arcs auxquels des flèches étaient déjà encochées, prêtes à partir.
— Alors mes bichons, dit l’un d’eux. On a fait du bon travail ?
L’homme n’avait pas l’air romain, ni perse, ni égyptien. Il avait les trais et les long cheveux noirs et bouclés des pays du nord, bien que sa peau soit bronzée par le soleil du sud. Ses vêtements, d’une étoffe noire et épaisse, lui donnaient l’allure habillée de ceux qui pensent que l’allure fait le moine. Sa chemise était à moitié déboutonnée, laissant voir son torse, et les rayons du soleil scintillaient sur les nombreuses bagues qu’il avait au doigts, aveuglant un instant Venec. Il n’était pas armé, contrairement aux autres.
Mains posés sur les hanches, un sourire assuré sur les lèvres, il regardait les sacs d’un air affamé. Venec réajusta le sien de sorte à le cacher dans son dos.
— ‘ttendez, mais ce serait pas Venec ? dit l’un de ceux qui pointaient un arc sur eux, un homme d’une cinquantaine d’années aux cheveux frisés et grisonnants.
— Venec ? répéta le celte avec un froncement de sourcils.
— Ben oui, le gars du marché, là. Celui qu’à revendu le vin à Callutius, celui qu’avait le goût de pisse réchauffée.
— Aaah, ce Venec là, dit-il tout en l’examinant  comme s’il avait voulu estimer son prix. Le pire brigands de petits chemins dont j’ai entendu parler.
— Peut-être, dit Venec, levant fièrement la tête. Mais au moins, on vous a parlé de moi.
— Que pour m’en dire du mal, répondit le celte avec un large sourire.
Venec haussa les épaules.
— Et je préfère commerçant. Bon, trêve de bavardage, on peut savoir qui vous êtes ou vous comptez la jouer petits batards mystérieux ?
— On est les connards qui viennent récupérer les fruits de votre dur labeurs. Alors vous allez gentiment poser vos fardeaux par terre, ou un des mes petits copains tachera de vous convaincre. Ça fonctionne plutôt bien en général.
Venec se retourna, prêt à courir dans la villa pour s’échapper par la porte d’entrée. Il fut bloqué par ses propres compagnons qui, dès que leurs agresseurs avaient dégainé leurs épées, s’étaient délaissés de leur butin pour mettre leur mains en l’air au-dessus de leurs tête. Il se retourna à nouveau, refermant la main autour de son sac. L’étranger le regardait, un air amusé sur le visage.
— On tire ? demanda l’un de ses sous-fifres, son arbalète pointée sur le torse de Venec.
— On tire ? demanda le celte à Venec.
— On discute ? répondit Venec, tentant de cacher les soupçons d’incertitude qu’il entendait dans sa propre voix par un ton charmeur qui l’avait, plus d’une fois, sorti du pétrin.
— On prend le tout et on vous laisse derrière, fin de la discussion.
— Non mais attendez, c’est allé un peu vite là. On peut discuter, non ? C’est nous qu’avons fait le sale boulot quand même !
— On l’aurait bien fait à votre place, même comme vous êtes arrivés avant nous, on vous a laissé faire. Pas la peine de tous se fatiguer.
— Et comment vous avez su qu’on était là d’ailleurs ?
— À part la porte grande ouverte ?
— C’est pas vrai, soupira Venec en se retournant vers ses compagnons. Lequel d’entre vous l’a laissée ouverte ? Je vous avais dit et répété de la fermer.
Aucun d’eux ne se dénonça, et ils fixèrent le sol en silence.
— Bon, on fait cinquante-cinquante ? proposa Venec, résigné.
L’étranger s’avança jusqu’à ce qu’il ne reste que quelque centimètres entre lui et Venec qui, bien qu’il en eu fort envie, ne recula pas. Une dague, sortie de nul part, se posa au creux de son cou. Toutes traces de plaisanterie avait disparu des yeux qui se plongeaient maintenant dans les siens. De grands yeux marrons aux reflets dorés, comme des pépites d’or…
— On prend le tout, et on s’en va, susurra le celte.
Il était grand, remarqua Venec. Tout du moins, plus grand que lui. Et plus large d’épaules aussi. Probablement un mauvais combattant, si ses mains dépourvues de cicatrices et son allure peu musclée malgré sa carrure étaient fiables. Tandis que ses mains à lui en était recouvertes, de cicatrices. Récoltées aux fils des ans depuis son enfance à travailler dans les champs sous une chaleur écrasante, jusqu’à ses années passées en tant que marin à traverser la Méditerranée dans tout les sens.
— Bon ben, demandé si gentiment…
D’un signe de tête, il donna l’ordre à ses hommes de se saisir des sacs. Venec lâcha le sien à contre-coeur, mais la dague toujours posée sur son cou le dissuadait de tenter une quelque action. Les trois hommes qui avaient prit les sacs se retirèrent, suivis d’une partie du reste de la troupe, ne laissant plus que le celte et deux de ses compagnons dont les arcs étaient toujours pointés sur eux.
La froide pression de la lame se retira enfin, et Venec se détendit légèrement, passant une main sur son cou pour s’assurer de l’absence d’égratignure. Le celte rangea sa lame, et regarda Venec avec un petit sourire satisfait, avant de tapoter sa joue d’une façon qui lui donna envie de disparaitre sous terre.
— Et bah, voilà, c’était pas si difficile.
— On vole pas entre voleur, question de courtoisie, répliqua Venec en croisant les bras pour se donner contenance.
L’étranger roula des yeux.
— Voleur, tout de suite.
— Parce que vous appelleriez ça comment ?
— Une collaboration. On vous apprends à pas laisser les portes ouvertes derrière vous, et vous nous payiez en échange de nos services.
Venec ne répondit pas, trop estomaqué par la réponse. Le celte était sur le point de disparaitre à la suite des autres quand il se ressaisit.
— Et on peut avoir un nom, ou ce serait trop demander ? cria-t-il, une touche de curiosité mêlée à son agacement.
Le celte se retourna, donnant un léger coup de tête pour écarter la mèche noire qui était tombé devant son visage. Il toisa Venec de la tête au pieds, ce dernier tentant de garder une allure assurée sous ces yeux inquisiteurs.
— Alzagar, finit-il par dire. À votre service.
Il fit une moquerie de courbette, et disparut à son tour au milieu des bruyères.
Venec soupira, à nouveau. Il avait prévu de se servir du pactole pour partir en Grèce, et y monter une petite boite de troc pour couvrir ses activités les plus sensibles. Mais sans une belle somme de départ, le projet était noyé avant d’avoir commencé à naviguer. Le Sud avait toujours était plus cher que le Nord. En même temps, le bruit courait que l’île de Bretagne aurait bientôt un nouveau roi. Il pourrait peut-être en profiter.
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joaniepencil · 3 years
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L’ile de l’amour
Chapitre 9
Résumé : Qu’est ce qui se passe avec la santé de Rosie.
Avertissement : 18 ans et plus, Smut doux et amoureux (enfin!)
James était parti depuis longtemps quand Rosie revint à l’intérieur de la maison. Cette toute petite promenade et leur engueulade l’avait vider de ses maigres forces.
Elle s’installa sur le sofa du salon, pas question de rester encore dans cette chambre triste. Elle alluma la télé et s’endormit en un instant.
Elle se réveilla beaucoup plus tard, elle avait dû dormir tout l’après-midi. Il faisait sombre dans le salon, Marshall l’avait bordé avec sa couverture préférée. Sur la table basse devant elle reposait ses clés de voiture et une petite boîte. Rosie s’assit en baillant. Elle prit la boîte, c’était un téléphone tout neuf, le même modèle que le sien.
-Tu n’es pas prisonnière ici, tu es en sécurité. Si tu veux vraiment partir tu peux, lui dit Marshall en sortant de l’ombre du corridor. Il entra dans le salon, torse nu en survêtement. Il sortait de la douche, ses cheveux étaient encore humide.
Elle triture la boîte dans ses mains un instant. Marshall s’assit dans son fauteuil fétiche au bout du sofa de Rosie.
-Veux-tu que je parte? Dit-elle d’une petite voix.
Elle n’osa pas le regarder même s’il était à moins d’un mètre d’elle.
-Bien sur que non mais si c’est ce que tu veux, je vais comprendre.
Elle soupira.
-Je veux que mon homme me revienne, je veux que tout redevienne comme avant. C’est tout ce que je veux.
Marshall ne dit rien et soupira tristement. Il changea de poste de télé pendant qu’elle découvrait son nouveau téléphone. Pour une fois, il n’avait pas l’air pressé de sortir.
-Tu reste ici ce soir?
-Oui. Tu as faim? Dit-il en se levant. On a pas grand-chose à manger, constata-t-il en regardant dans les placards. Tu veux qu’on sorte manger? En ville?
Rosie était totalement sidérée. Il lui avait à peine parler aujourd’hui, James avait dû se fâcher contre lui pour qu’il passe du temps avec elle et maintenant il voulait l’emmener manger au restaurant? Elle se redressa plus dans les coussins.
-Qu’est ce qui se passe? Je ne comprends pas… Tu voulais à peine me parler ce midi… et maintenant tu me propose de manger au restau?
Marshall descendit les deux petites marches de la cuisine et la rejoignit. Il s’assit sur la petite table de salon devant elle, il regarda directement dans ses yeux.
-Est-ce qu’on peut juste prendre une pause ce soir et oublier tous ce qui se passe? J’ai faim et j’ai envie de manger avec toi. S’il te plaît.
Rosie n’en croyait pas ses oreilles.
-Quoi? Une pause?
Marshall hocha la tête.
-Une soirée comme avant… S’il te plaît… J’en ai besoin.
Ses yeux bleus triste l’imploraient.
-D’accord. Prenons une pause. J’ai besoin de me changer, j’ai l’air d’une sans-abri.
Marshall sourit pour la première fois depuis longtemps.
Elle enfila un haut simple mais plus mignon que son vieux pull trop grand. Elle dû se résoudre à garder ses leggings c’était trop douloureux d’essayer de porter autre chose.
Marshall ressortit de sa chambre en jeans et en chemise. Il avait prit le temps de se coiffer et se parfumer. Rosie le trouvait tellement beau. Elle le regarda comme si c’était leur premier rendez-vous. Il avait du s’entrainer beaucoup dernièrement, il lui semblait encore plus large et massif.
Rosie ne pu qu’attacher ses cheveux fade et mettre un peu de baume à lèvre. Le reste de ses affaires étaient dans son appartement.
-J’aimerais bien récupérer quelques affaires chez moi, dit-elle pendant qu’il mettait son blouson de jeans sur ses frêles épaules. Marshall lui ouvrit la porte d’entrée.
-Fais moi une liste, j’irais chercher ce que tu as besoin.
-Ce serait plus simple si j’y allais.
-Non pas question, tu ne remonte pas là-bas. Il la regarda dans les yeux, il ne pouvait être plus sérieux.
-D’accord je vais te faire une liste.
Elle descendait lentement les marches quand il la prit dans ses bras comme une mariée. Rosie émit un petit cri de surprise mais passa rapidement ses bras autour de son cou puissant. Pendant quelques petites secondes elle se lova le nez dans son cou. Il sentait tellement bon. Du coin de l’œil elle vit sa petite voiture garer derrière la Volvo noire de Molly.
-Tu l’as sortit! Dit-elle en souriant d’une oreille à l’autre.
-Tu veux qu’on la prenne? Lui demanda Marshall content de la voir sourire.
-Non ça va. Mes béquilles n’entre pas dedans.
Il la déposa doucement dans sa camionnette, Dieu qu’il sentait bon!
-Alors qu’est ce qui te ferait envie?
Marshall prit la route de Saint-Hélier.
-Beaucoup de chose, le problème est de savoir si tout vas rester à l’intérieur… Elle regarda dehors, Marshall grogna.
-Ça m’inquiète que tu sois toujours malade…
Rosie le regarda et posa la main sur sa cuisse tout naturellement.
-Mon amour, on a prit une pause des soucis pour ce soir, on en discutera demain.
Il lui jeta un coup d’œil puis regarda sa main et mit la sienne par-dessus.
-D’accord ma chérie. Il prit sa main et lui donna un baiser. Rosie frissonna au contact de ses lèvres sur sa peau. Italien ça te dit?
Elle hocha la tête en souriant.
-C’est parfait.
Ils passèrent une très agréable soirée à discuter de tout et de rien dans un petit restaurant Italien. Pour une fois la nausée semblait être disparue.
Sur le chemin du retour, c’est le jeune homme qui posa la main sur la cuisse de sa compagne. Rosie posa la main sur la sienne et la serra aussi fort qu’elle pu.
Dans la pénombre de la voiture, elle murmura :
-Je t’aime Marshall. Je t’aime de tout mon cœur…
Il pressa la cuisse doucement.
-Je t’aime aussi ma chérie ma toute petite Rosie.
Au moment de se coucher, Rosie hésita. Elle mourrait d’envie de se retrouver dans ses bras mais elle n’osait pas lui demander.
Dix minutes après s’être coucher, elle entendit cogner à sa porte.
-Oui?
Marshall passa la tête dans la porte.
-Ça te dérange si… je dors avec toi?
Le cœur de Rosie bondit de joie.
-Viens! Elle ouvrit les couvertures de son côté. Par contre, c’est bien possible que je t’empêche de dormir. Je dors très mal. Ma jambe me fait chier la nuit.
Il s’étendit près d’elle, avec pour tout vêtement son boxer.
-Je sais. Je t’écoute toute les nuits, j’entends chacun de tes gémissements, chacun de tes pleurs en espérant que tu finisse par me demander de venir te trouver.
Rosie soupira , l’orgueil l’en empêchait. Marshall était étendu comme elle sur le dos. D’habitude, ils dormaient en cuillère mais c’était impossible avec sa grosse atèle.
Rosie avait les yeux grand ouvert dans le noir, la chaleur de Marshall irradiait dans le lit. Elle avait le cœur qui battait la chamade comme une adolescente lors de sa première fois.
-J’aurais aimé que tu vienne me trouver mais…
-Je sais… Je suis un connard…
Rosie poussa un petit gémissement entre le rire et le sanglot.
Il se retourna vers elle en s’appuyant sur son coude et mit la main sur sa joue. Il l’embrassa doucement. Ses lèvres caressèrent les siennes en parfaite harmonie. Rosie darda le bout de sa langue contre la sienne. Elle soupira de bonheur. Marshall lui donna des baisers fiévreux dans le cou.
-Est-ce qu’on peux, je veux dire avec ta jambe.
Elle l’attira à elle le plus qu’elle pu et se lova dans ses bras puissant.
-Fais moi l’amour …
Il passa les mains sous son pyjama.
-Bon sang tu es toute petite…
Elle passa la main sur son caleçon.
-Et toi tu es immense!
Avec beaucoup de tendresse et de la patience, ils firent l’amour lentement, s’appréciant l’un l’autre, se caressant pour faire monter le plaisir tranquillement.
Marshall finit par lui retirer son attèle et embrassa sa cuisse blessée.
-Je vais prendre soin de toi maintenant, je vais t’aimer tellement fort que tu vas guérir très vite, dit-il en remontant le long de sa vulve.
Cette nuit là, Rosie dormit comme un bébé dans les bras de Marshall.
Au petit matin, Rosie se réveilla encore pelotonner contre son torse. Aussitôt qu’elle remua un peu, la nausée refit surface violemment.
-Ha non pas encore, dit-elle en se précipitant dans la salle de bain. Évidemment, cette course effrénée réveilla Marshall.
-Est-ce que ça va ma chérie? Dit-il au travers de la porte close. Un son de vomissement lui répondit. Elle ressortit de la salle de bain 20 minutes plus tard, toute pâle. Marshall était au téléphone.
-… Ça n’a aucun sens James, elle se vomit le corps tous les matins… Il doit bien y avoir une explication… Il n’est pas question que je perde une autre femme.
Il était en colère, Rosie l’entendait dans sa voix même si elle était dans sa chambre. Elle remit son attèle et le retrouva dans la cuisine.
-James s’en vient. Comment tu te sens?
-Mieux, dit-elle un peu amortie. James n’est pas médecin. Qu’est ce que tu veux qu’il fasse de plus.
Elle s’assit à la table.
-Il peut te faire une prise de sang sans que tu ai besoin de bouger d’ici. Tu veux un café.
Rosie hocha la tête, elle bu quelques gorgées sans dire un mot. Marshall s’assit avec elle.
-Ça va tu es encore toute pâle.
Une larme roula sur sa joue.
-La pause est fini…
-Quoi mais de quoi tu parles?
Rosie essuya ses yeux.
-Hier, on a prit une pause c’était merveilleux et maintenant c’est fini…
Elle cacha son visage dans ses mains.
Marshall quitta sa chaise et s’agenouilla devant elle.
-Rosie, ma chérie, s’il te plaît, arrête de pleurer. On va trouver ce qui se passe avec ta santé, le reste peut attendre mon amour…
On cogna en même temps à la porte d’entrée.
-Bonjour! Oups, j’arrive au mauvais moment?
James entrait avec sa mallette.
Rosie partie à la salle de bain en clopinant.
-Non ça va. Entre.
Elle passa de l’eau froide sur son visage. Elle revint dans la cuisine un peu plus sereine.
-Alors Madame Gagné, comment ça va ce matin? Tu as encore été malade?
Elle hocha la tête. Il sortit son matériel et prit sa pression. Il l’examina sous toute les coutures.
-Ta pression est un peu basse mais rien de grave. Il lui fit une prise de sang. En rangeant son matériel, il demanda à Marshall. Tu peux nous laisser un instant?
Le grand brun croisa ses bras musculeux sur son impressionnante poitrine.
-Non! Si quelques choses cloches avec ma femme je veux le savoir!
-Ta femme? S’exclama Rosie. Marshall avait l’air buté. Ça va, il peut rester.
-Très bien. James s’installa à la table de la cuisine. Tes dernières règles datent de quand?
Rosie fronça les sourcils.
-Je prends la pilule je ne peux pas être enceinte…. Marshall s’avança vers eux.
-Tu crois qu’elle est enceinte?
James hocha la tête. Rosie paniqua.
-Non je ne peux pas être enceinte non! Non pas question!
-À quand remonte tes dernières règles te souviens tu? Lui demanda Marshall à son tour. Au moins deux semaines avant que je parte à Londres non?
Rosie se leva et essaya de faire les cents pas avec ses béquilles.
-Je ne sais plus… Oui je crois que oui. Je ne peux pas être enceinte j’ai toujours pris la pilule et tout allait bien… Sauf peut-être quand on s’est chicaner là-dessus justement…
La jeune femme tremblait, Marshall avait pâlit appuyer sur le comptoir de la cuisine. James était toujours assis à la table de la cuisine, il sortit un test de grossesse de sa mallette.
-Est-ce que tu les prends encore depuis ton accident. Rosie secoua la tête. Marshall prit le test sur la table et le tendit à Rosie.
-Passe se test qu’on ai le cœur net.
La jeune femme secoua la tête et repoussa le test de la main.
-Non je ne suis pas enceinte!
Elle était au bord de la crise d’hystérie. Elle respirait rapidement, ses yeux étaient complètement affolés.
Les deux frères se regardèrent un instant.
-Oublions ça pour tout de suite. Je crois que prendre l’air, ça te ferait beaucoup de bien. Je t’ai emmené des vitamines à prendre tous les matins. Les prises de sang vont nous dire de toute façon ce qui se passe. Est-ce que ça te convient?
Rosie hocha la tête et sortit sur le patio.Elle regarda la mer au loin sans vraiment la voir. Elle revivait dans sa mémoire chaque fois qu’elle avait passé ces foutus test de grossesse. Elle se revoyait euphorique avec Jeff quand les petites lignes roses apparaissaient. Puis, trois fois, le petit être dans son ventre s’Était décroché à peine quelques semaines plus tard, sans explication. À bout de force, Rosie avait demandé à Jeff d’arrêter d’essayer. Rosie ne se sentait pas prête à faire face à de nouvelles déceptions, elle n’en avait pas parler à Marshall non plus. S’il fallait qu’elle perde cet enfant, il ne lui pardonnerait jamais. Elle descendit l’escalier et s’assit tant bien que mal dans l’herbes verte et contempla longtemps le lointain. Marshall vint s’asseoir près d’elle mais ne dit rien.
-J’ai déjà perdu 3 bébés, dit-elle sans préavis. J’avais à peine quelques semaines de fait.
Marshall accusa le coup en silence pendant quelques minutes.
-Tu ne me l’a jamais dis, lui dit-il d’une voix peinée. Tu m’as seulement dit que tu avais de la difficulté à tomber enceinte.
Elle s’étendit sur le dos dans l’herbe et regardait les nuages.
-Tu ne m’avais pas parlé de Louise non plus… C’est la même chose, je n’aime pas en parler.
Marshall lui jeta un coup d’œil noir.
-Ce n’est pas pareil.
-De toute façon, on n’en avait même pas discuté sérieusement d’avoir des enfants…
-On en à parler plein de fois! Pourquoi tu ne m’as pas dis que tu avais fait des fausses couches, ce n’est pas si grave…
Rosie s’assit brusquement.
-Pas si grave? Tout dépend de qui le vit, je n’ai pas pu prendre mes enfants dans mes bras et leur dire adieu…
Les larmes brûlaient ses paupières, Marshall se releva à son tour et posa la main sur la sienne.
-Je suis désolé, je ne voyais pas ça comme ça… Il y a peut-être une solution, une explication?
Rosie soupira.
-Non pas d’explications. J’ai passé une batterie de test. Selon le médecin ce sont des choses qui arrivent régulièrement.
Du pouce, il caressa doucement ses jointures.
-Je connais d’excellents médecins, si tu veux, je pourrais leur parler. Il faudrait peut-être commencer par faire ce test…
Rosie soupira et murmura.
-Je ne suis pas prête à être maman maintenant. J’avais prévu faire tellement de choses avant d’avoir des enfants. Je voulais visiter tout l’Europe, l’Italie, l’Espagne et même l’Allemagne. Je voulais me retrouver un travail dans une banque…
Marshall prit sa main dans les siennes et embrassa doucement ses doigts.
-On pourra faire toutes ses choses ensembles ma chérie…
-S’il y a encore un ensemble!
Marshall passa le bras autour de sa taille et mit la main sur son ventre plat.
-S’il y a vraiment mon petit là-dedans, je me fiche bien de savoir ce qui a pu se passer avec ce gars.
-Moi je veux savoir. Je veux savoir ce qui s’est passer avec Adam.
Elle sortit son téléphone et composa un numéro. Marshall gronda et s’étendit sur la pelouse les mains derrière la tête. Elle mit le haut parleur.
-Allo? Rosie! Comment ça va ? Je voulais t’appeler mais ta ligne était coupée.
Rosie roula des yeux vers Marshall.
-Oui, j’ai eu des ennuis de téléphones… Ça va plutôt bien. Elle résuma rapidement ce qui s’était passé avec sa jambe. Adam je me demandais … l’autre soir… J’ai comme un gros blanc… Je pense que j’ai trop bu.
-T’était complètement torchée oui!
Marshall passa une main sur ses yeux.
-Oui je crois bien que oui. Tu peux me dire ce qu’on a fait chez moi? Je me souviens qu’on est arrivé à mon appart et c’est le néant total ensuite.
-On a manger un morceau, on a bu encore et puis tu t’es effondrée dans le sofa.
Rosie haussa les sourcils vers Marshall.
-Et tu es resté dormir chez moi?
Adam se mit à rire.
-Évidemment, j’avais beaucoup trop peur que tu te lève au milieu de la nuit et que tu te blesse ou que tu sois malade couchée sur le dos. Tu était tellement finie. J’ai dormi sur ton fauteuil épouvantable.
Rosie rougit, Marshall riait doucement.
-On n’a pas… tu sais…
-Non seigneur Non! On n’a rien fait de mal! Tu as passée la soirée à me dire à quel point tu aimais ton gros gorille de copain, je n’aurais jamais osé te toucher. S’il m’avait crut tu ne serais pas tombé… Je lui ai dit mais il m’a quand même foutu son poing sur la gueule.
-Quoi? Elle fit les gros yeux à Marshall qui détourna le regard en souriant.
-Oui quand tu es partie en ambulance, il m’a mit son poing dans la tronche. Je dois te laisser, ravi que tu aille bien à la prochaine.
-Merci Adam.
Elle raccrocha.
-Tu l’a frappé ?!
Marshall haussa les épaules.
-J’étais furieux et tu étais inconsciente, j’avais peur pour ta vie… J’ai fais la première chose qui m’est passé par la tête… Je suis désolé, dit-il s’en en penser un traitre mot. Son immense sourire trahissait sa fierté mâle.
-Alors tu me crois maintenant?
Marshall prit son visage dans ses mains et l’embrassa doucement.
-Oui, je te crois. Je t’aime ma chérie. Maintenant j’aimerais que tu passe ce test s’il te plaît.
Rosie soupira profondément.
-D’accord.
Il l’aida à se relever. Rosie avait le cœur qui battait la chamade en attendant le résultat mais au fond de son cœur, elle se doutait bien de la réponse. Marshall faisait les cents pas dans la cuisine en attendant qu’elle ressorte de la salle de bain. Elle avait perdue toute ses couleurs quand clopina dans de la cuisine.
-Alors ?! Lui dit-il en lui arrachant presque le test des mains. Deux petites barres foncées s’affichaient dans la fenêtre de résultats.
-C’est positif, non?
Marshall riait et exultait de bonheur. Il prit Rosie dans ses bras et la souleva de terre en l’embrassant partout dans le visage. La jeune femme ne réagissait même pas, elle avait les yeux pleins d’eau. Marshall la reposa délicatement.
-Rosie ma petite femme… Qu’est ce qui se passe? Tu n’es pas contente?
Elle hocha la tête en essuyant des yeux.
-Oui… mais j’ai tellement peur! Je ne veux pas perdre ce bébé là…
Elle fondit en larmes dans ses bras. Il la serra très fort contre lui.
-Ne t’inquiète pas ma Rosie, tout va bien aller. Je t’aime mon amour, je vais vous protéger tous les deux.
Quelques Mois Plus tard…………………
-S’il te plaît… On peut rentrer à la maison! Ça fait des heures qu’on fait des courses. J’ai super mal au pieds.
-Oui ma belle femme d’amour, juste une dernière boutique et on retourne à la maison, dit-il en la prenant par la main. Il la regarda comme toujours avec des paillettes pleins les yeux. Elle arrêta devant la boutique de robe de mariée et s’extasia encore une fois sur la magnifique robe celtique.
-Tu serais magnifique dans cette robe… Il entoura son ventre rond de ses mains. Qu’est ce que tu en pense bébé? Maman serait jolie là-dedans non?
Leur bébé donna un coup dans la main de son père. Rosie s’appuya sur lui.
-J’ai une dernière petite course à faire tu veux bien aller chercher les steaks à la boucherie, on se rejoint à la voiture?
-Oui.
Il relâcha son étreinte et partie dans la direction opposée. Elle était épuisée, la chaleur de l’été la fatiguait vraiment beaucoup, elle avait l’impression d’être une baleine échouée et il lui restait encore 12 semaines de grossesse. Heureusement la boucherie du village était climatisée.
-Bonjour Rosie, comment allez vous? Lui demanda le boucher.
-Bien, ça va bien, dit-elle avec un sourire fatigué. Elle choisit 2 steaks.
-Vous avec l’air fatiguée, ma petite reposez-vous avant que ce petit ange arrive.
-Oui je suis épuisée! Marshall a décidé de me faire faire le tour des boutiques je crois bien. Heureusement on a terminé!
La Volvo était stationnée à l’ombre et Rosie eut amplement le temps de faire la sieste avant le retour de Marshall. Elle fut réveillée en sursaut par un Marshall paniqué penché au dessus d’elle.
-Rosie, Rosie mon amour ! Tu vas bien? Marshall la secouait par l’épaule doucement. Elle papillonnait des yeux un instant.
-Oui ça va ! Je dormais ! Je suis épuisée Marsh’ c’est tout. Tout va bien. Marshall se calma doucement, ses deux grosses mains posées sur son ventre. Bébé va bien.
Il soupira et lui donna un baiser sur les lèvres et un sur son ventre. Depuis le début de sa grossesse il était plus que protecteur. Rosie le trouvait parfois ridicule avec ses inquiétudes excessives mais il avait ses raisons et Rosie le comprenait. Elle le trouvait souvent adorable à veiller sur elle à outrance.
-On retourne à la maison? Dit elle en baillant.
-Oui. Repose-toi moi mon amour, tu en a besoin.
Rosie se rendormit bercé par le ronronnement de la Volvo.
-Mon amour on est arrivé.
Rosie ouvrit lentement les yeux, Marshall souriait comme un gamin. Il entrait dans la cour de leur maison. La porte de l’entrée ouvrit et une envolée de ballon rose et bleu sortit de la maison.Tous les amis et la famille du jeune couple sortirent de la maison en criant :
-Surprise!
Rosie crut qu’elle allait défaillir de bonheur. Elle se mit à pleurer avant même qu’il n’arrête la voiture. Sa mère et son frère avait même fait le voyage depuis la canada. Ils l’attendaient dans le salon.
-Maman, Luke! Vous êtes ici? Elle pleura à chaude larmes dans les bras de sa mère.
-Ne pleure pas ma chérie.
Durant leur absence, ses belles sœurs avaient dressé de longues tables et un immense buffet les attendaient sur la pelouse. Une autre table chargée de cadeau de bébé était disposée non loin. La moitié du village devait être présente tellement il y avait des gens.
Rosie avait le tournis de voir tout ce monde. Elle se réfugia momentanément dans leur chambre et en profita pour se changer. On cogna à la porte.
-Mon amour? Tout va bien?
Marshall s’inquiétait comme toujours.
-Oui, je me change.
Marshall entra.
-Ho… tu es… tellement belle, dit-il en la découvrant en dessous de dentelle noire. Ses seins ronds avaient doublé de taille. Tous son corps s’était arrondi magnifié par la grossesse, au grand plaisir de Marshall.
-Merci, elle rougit sous le compliment.
-Est-ce que je peux mettre mon pénis entre ses deux seins fabuleux? Il s’approcha en se lécha les lèvres. Il l’embrassa dans le cou et enfouie son visage dans son décolleté.
-La maison est pleine de monde! Dit-elle en riant. Il grogna contre son cou et posa délicatement les mains sur son ventre ronds à la peau sensible.
-Tu as raison mais ce soir j’ai bien l’intention de profiter de tes charmes. Il lui donna un dernier baiser sur sa belle poitrine. Rosie ébouriffa ses boucles brunes.
-Bien sûr mon chéri.
Elle revêtit une jolie robe à fleur parfaite pour les journées chaudes. Une grosse tresse nouait son épaisse chevelure blonde. Tous le monde dans la maison s’accordèrent pour dire qu’elle était une magnifique femme enceinte. Les cadeaux furent déballés, la nourriture, appréciée. Juste au moment où Rosie allait couper le gâteau qui allait révéler le sexe du bébé encore inconnu, Marshall l’arrêta et lui dit :
-Attends. Il tremblait en repêchant une petite feuille pliée dans la poche de son jeans. J’ai quelque chose à dire.
Un murmure parcouru l’assemblé et tous le monde se turent. Marshall s’éclaircit la gorge noyée par l’émotion.
-Ma belle Rosie, j’ai eu dans ma vie beaucoup de douleur et de jours sombres comme tu le sais. Puis je t’ai rencontré et le soleil est revenu dans ma vie. Je croyais être mort mais tu m’as rendu la vie. Tu me rends tellement heureux… L’émotion le gagna et il s’essuya les yeux comme beaucoup de gens donc Rosie. Je sais que ça n’a pas toujours été facile pour nous mais je t’aime plus que tout.
Il mit la main dans sa poche et s’agenouilla devant elle. Rosie comprit tout à coup où il voulait en venir et mit les mains sur la bouche des larmes coulaient librement sur ses joues. Il lui présenta la plus belle et la plus parfaite bague en argent finement ciselé de petites feuilles et de petites fleurs avec de minuscules diamants tout le tour. C’était une bague magnifique et peut conventionnelle comme bague de fiançailles mais elle était parfaite pour Rosie.
-Veux-tu faire de moi l’homme le plus heureux du monde et devenir ma femme?
La jeune femme était totalement incapable de parler mais elle hocha frénétiquement la tête. Quand il passa la bague à son doigt, tout le monde applaudit. Il la prit dans ses bras en pleurant de joie. Après beaucoup de félicitation le moment de couper le gâteau revint.
-Je peux y aller maintenant? Dit-elle en riant.
-Oui vas-y.
Rosie coupa la première tranche de gâteau, l’intérieur était rose fuchsia.
-Une fille! Marshall caressa son ventre et lui donna un baiser. Une fille! Ma fille!
Après tellement de souffrance et de peine il allait enfin être le papa d’une petite fille. Les larmes ruisselaient sur ses joues sans retenues.
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mysadecstasy · 3 years
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Éternels allers retours
Au bord vertigineux des falaises laiteuses Laminé par le vent glacial et tournant de février Derrière le cimetière marin de Varengeville-sur-Mer Si beau où les morts regardent la mer Et son église impénétrable Les pieds dans l’herbe humide à un pas du dernier souffle Je pense aux fleurs fanées Aux bateaux qui s’évanouissent à l’horizon et ne reviennent jamais A l’eau crasse qui coule à l’infini Eau inlassable et puante qui coule sous le pont saint Louis Comme une marée humaine pusillanime qui se laisse engloutir Engloutir encore engloutir toujours Par sa destinée toujours trop grande Toujours trop dure à avaler Croulant sous une marée d’excuses et d’obstacles minuscules Pour mieux se laisser enterrer vivante Dans une torpeur sourde Dans une douce horreur salvatrice Je pense à la mort à la vie Je pense au pas qu’il me reste à faire A tous ceux que je n’ai pas faits A ses yeux noirs qui hurlaient l’amour et l’incompréhension Du monde et du lendemain A la grande mécanique Qui broie les hommes Qui broie les âmes Mais où la vie éclot toujours Immortelle Au-delà Renaissante à l’infini Et toujours je revois cette eau grise et sale qui coule sous le pont saint Louis Les façades livides des immeubles Les rendez-vous manqués La buée sur les vitres de ton petit studio du Vème arrondissement Faire l’amour en hiver La chair de poule Le soleil qui meurt et le thé qui brûle la gorge Et le silence si rare si beau Je regarde le ciel d’où tout arrive Où rien ne se passe Tout est gris Couleur du rien Indécise et trompeuse Ni l’un ni l’autre Quel pied vais-je jeter dans le vide en premier Faire demi-tour Courir sans s’arrêter Pour recommencer Mais recommencer quoi au juste Tout a disparu Notre amour éventré Auxquels des souvenirs travestis s’accrochent comme des tiques Sucer le sang Lécher ta peau Vers l’ouest j’aperçois le phare d’Ailly Je suis venu ici pour mourir Là où je me suis senti le plus vivant Un jour perdu dans l’immensité de ma vie Avec toi Je suis venu ici pour partir avant l’heure mais le train est complet Le contrôleur a les yeux crevés Même cette mort ne me convient pas Je tourne en rond dans la pièce close de mon désespoir Et à mesure que je me dénude Que je mets en pièce mon âme et rêve d’écrabouiller mon corps Ce corps si cher et si rien si semblable à un corps A mesure que tout semble me quitter je sens naître avec effroi Une dernière lueur Un interdit Tes yeux brûlants Le temps arrêté Je veux encore vivre cet impossible Notre l’impossible L’impossible des âmes errantes et affamées Insatisfaites et déchirantes Gloutonnes jusqu’à l’indigestion Je veux mourir mais j’ai encore trop faim Qui pour prendre le dernier train le ventre vide Je suis un fou Un fou de tout Fou de vie Fou d’amour Un fou qui a faim Demain je meurs Aujourd’hui l’horizon est clair Et c’est de lui que tout arrive Vers qui tout s’en va Mon espérance n’est qu’à deux pas Et mon Salut me tend les bras Dans la nuit noire Dans un pré d’or Il est là quelque part Mon Salut Suave et doux Au-delà de tout De toi et de moi De la mort et du reste Alors j’y retourne Laissant la mer dans mon dos Jusqu’à la prochaine fois
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lyveesaivin · 4 years
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je ne le dirai jamais assez mais HEME C’EST C’QU’Y A DE ++ BEAU Je suis vraiment heureuse de voir toutes ces participations !! Ça me fait chaud au cœur, vraiment ! Hâte d’en lire, découvrir d’autres <3 Voici le texte de @hemerasmoon​, que vous devez connaître pour ses avatars, aesthetics & crackgifs sublimes (comment ça, je suis biaisée ?)
Bref. De gros merci à toi, parce que je n’aurai jamais assez d’Itzel, de Zaahira, de Kais, d’Erys et de Callista à lire !
hemera 
déjà, tu sais à quel point je t’aime, à quel point tu es une personne merveilleuse, mais je tiens à le redire, parce que ton message et cette initiative sont géniaux. <3 ensuite, ce rp avec aloy est toujours, toujours un énorme plaisir à lire, ta plume, ce personnage, cette situation : tout est juste parfait. <3 et parce que je trouve l’idée merveilleuse, je me permets de participer, avec des rps également issus de hopes & ashes.
itzel awinita est née sur naboo et a passé toute sa vie, jusqu’à ses dix-sept ans, aux côtés de nys saeed. nys est toutes ses première fois, et bien plus encore, nys est l’amour de sa vie. ensemble, elles deviennent dames de compagnie de la reine de naboo - mais itzel rêve de plus, de plus grand, de plus vaste et lorsque l’alliance rebelle se forme, elle part, itzel, elle part loin de sa planète et de ses soeurs. la dispute avec nys est terrible, violente, et itzel coupe tout contact avec sa famille et naboo. pendant sept ans, personne ne sait si elle est vivante ou morte, ni ce qu’elle est devenue - et puis nys et elle se retrouvent sur dantooine.
Il y a de ces jours où tu te dis que tu aurais mieux fait de ne pas te lever. Pas que tu dors, pas vraiment, mais au moins tu peux oublier le reste du monde lorsque tu es cachée dans ta chambre. Tu peux oublier que parfois l’univers craint, que parfois il t’en veut, que le karma n’est jamais loin et qu’il aurait peut-être mieux fallu que tu prépares au fait qu’il allait enfin te rattraper. Parce qu’au milieu du spatioport de Dantooine, alors que tu t’apprêtes à aller t’occuper de tes vaisseaux, il y a des visages que tu ne te serais jamais attendue à voir. Pas ici, pas comme ça, voire jamais si on t'avait vraiment demandé ton avis. Mais l'univers ne demande pas, il agit, et alors que tes iris croisent deux ambres que tu ne connais que trop bien, tu ne peux que sentir tout le poids de l'ironie s'écraser sur tes poumons, te coupant la respiration bien trop violemment pour que tu ne puisses faire autre chose que rester immobile, le regard fixe, le cerveau ne réussissant pas à vraiment réaliser ce qu'il se passe. Qu'est-ce que tu dois faire Itzel, qu'est-ce que tu peux faire ? Parce que là tout de suite, t'es capable de rien, même pas de bouger un muscle. Il faut un éclat blond, cette voix que tu ne connais que trop bien, ces bras que tu as si souvent eu autour de toi - pour que tu bouges, reviennes à la vie. Ton sourire est tremblant, vacillant, t'es perdue dans ton propre esprit, mais tu sais qu'Erys ne t'en tiendra pas rigueur - Erys, et le poids de la réalisation t'étouffe une nouvelle fois. Tu peux pas rester là, tu peux pas rester face à elle, tu peux pas lui parler. Tu peux pas, tu peux pas, tu peux pas, et tu veux pleurer, hurler, fuir en courant. La voix de Nys s'élève - Nys, Nys, Nys - et non. Non. Tu ne peux pas, et ton cerveau crie à Jill, répète son nom en boucle, parce que tu peux pas, parce que t'as besoin d'elle, parce que tu as la sensation de mourir, parce que ce sont tous tes cauchemars qui se concrétisent et que tu ne veux pas rester là. Tu tournes les pieds, tournes le corps, commences à marcher - tu ne sais pas dans quelle direction, juste loin, loin d'elle, loin de ça, loin de l'univers et de ce putain de karma qui ne t'oublie jamais. Et t'as assez payé non, t'as assez subi, t'as pas besoin de plus. Sauf que c'est jamais aussi simple, sauf que tu peux pas fuir la réalité aussi simplement, et alors que tu sens sa main sur ton bras, sa voix beaucoup trop proche, tu peux pas t'empêcher de sursauter. T'es une putain de vétéran, Itzel, t'es un soldat d'élite, t'es pas censée réagir comme ça - mais c'est Nys et rien que prononcer son nom dans ton esprit t'empêche de respirer. C'était plus simple - de gérer la séparation, la distance, vos vies dans des directions entièrement différentes, de vivre ton passé, de le raconter, de l'intégrer - alors qu'elle n'était pas là, alors que tu n'avais pas à la voir, alors qu'elle n'était que la silhouette d'une histoire désormais terminée. Sauf qu'elle est là, et t'as jamais imaginé, t'as jamais réfléchi à ce jour. Pourtant, Jill t'a dit. Jill t'a racontée votre rencontre - et Naboo, et la Fêtes des Lumières, et Bryséys. Il y a eu l'après, et tu sais que Mat garde toujours un œil sur toi. Mais c'est pire. C'est tellement pire. Parce qu'elle n'a pas changé Nys. Putain, elle n'a pas changé. Et alors que tes iris ne peuvent s'empêcher de la dévorer, que ton cœur ne peut s'empêcher de s'emballer, tu réalises douloureusement qu'elle n'a pas changé. Oh, elle a bien dû - la conversation avec Jill n'est qu'une preuve de ce à quoi tu t'attendais déjà, mais physiquement. Physiquement, c'est la même. Toujours aussi élégante, toujours aussi ravissante, toujours aussi parfaite. Et soudainement, t'as envie de te cacher. De te dérober de son regard qui ne te quitte pas. Parce que tu sens tes cicatrices, tu les sens comme le jour où elles t'ont ravagée le visage, le corps, tu sens leur brûlure te mordre à nouveau, tu sens le poids de tes implants, le poids de ton imperfection. Elle est loin, la Itzel raffinée et distinguée, la dame de compagnie d'or et d'ébène. En tenue d'entraînement, une tresse de cheveux négligemment jetée par-dessus ton épaule, des mèches tombant contre tes épaules, tes cicatrices et tatouages visibles au regard de tous, tu te sens diminuée pour la première fois. Si loin de Nys et de Naboo, et jamais la distance ne t'avait semblée aussi impossible. « Jill t'a pourtant dit qu'j'étais là, » est la première chose qui sort de ta bouche, la seule que t'es capable de prononcer. Et alors que tu parles, avec Nys, tu ne peux que sentir la pression sur ton cœur, sur ta gorge, sur tout ton corps, tu peux juste pas rester là. Tu veux fuir, loin, à l'autre bout de la galaxie, partir encore, mais ne plus jamais revenir, ne plus jamais être retrouvée. Et alors que tu poses le regard sur Nys, alors que tu observes cette femme que tu ne cesseras jamais d'aimer - réalisation qui ne fait que t'écraser un peu plus, tu sens le gouffre entre vous, plus profond que jamais. « Qu'est-ce tu veux Nys ? On n'a plus rien à s'dire. Plus rien à voir ensemble. Tu m'l'as bien fait comprendre, j'ai retenu la leçon, t'inquiètes. » Et tu sais que tes mots sont durs, tu sais que ta voix doit sonner différemment, t'as l'accent de l'armée, de ces années passées au milieu des Résistants, qui enrobe désormais chacune de tes paroles, mais tu veux juste lui faire comprendre votre différence, lui faire réaliser que ce n'est pas possible. Tu veux juste fuir, parce que t'es une créature façonnée par la guerre et qu'elle est un être éthérée que tu ne pourras plus jamais atteindre. 
Elle a le regard plus dur, Nys. Le regard plus dur, les joues plus creuses, les traits plus marqués - elle a perdu ses traits d'enfants, elle a changé et pourtant tu ne l'avais pas réalisé en portant les yeux sur elle. Il te faut quelques minutes, tes iris qui la parcourent, qui la détaillent, pour réaliser qu'elle n'est plus vraiment comme avant. Et la réalisation fait mal, poids supplémentaire qui s'ajoute à celui qui t'oppresse, l'envie de fuir, de courir, de ne plus jamais te retourner, qui ne sait que s'accentuer. Elle a vieilli Nys, comme toi, et tu avais beau le savoir - l'image gravée dans ton esprit restait celle de la femme qui n'avait pas encore atteint la vingtaine. Et pourtant, pourtant, la voix qui s'élève, le ton qui la souligne - tu les connais, tu ne les connais que trop bien et tes dents se serrent inconsciemment alors que seul le premier mot a été prononcé. Mais tu ne dis rien, rien, parce que les seules phrases auxquelles tu peux penser ne feraient qu'ajouter du sel sur vos plaies déjà béantes. Tu n'es pas naïve, tu sais que malgré ses mots - malgré sa colère, sa furie, la flamme qui animait son regard, l'envie de te déchirer - Nys a autant souffert que toi. Tu le sais, et tu ne veux pas amplifier une douleur que tu as tenté d'enfouir depuis toutes ces années. Pourtant - pourtant, t'as envie de gueuler sur Nys, t'as envie de la frapper, t'as envie de laisser le dragon qui te dévore l'estomac s'exprimer. Tu veux lui dire de se taire, de ne pas parler de Jill comme ça, qu'elle ne sait pas, qu'elle ne sait rien contrairement à ce qu'elle croit et qu'elle en sait encore moins sur Jill - ton support, ton soutien, celle sans qui tu n'aurais pas pu avancer, celle sans qui tu te serais effondrée il y a bien longtemps déjà. Mais tu ne peux pas, tu ne peux pas et tu ne veux pas, alors tu te contentes de serrer les dents et de la regarder, de la fixer, effrontée, brûlante - l'envie d'exploser et plus de fuir. Tu cherches, tu cherches ce que tu peux dire sans pour autant retourner dans un cercle vicieux, sans pour autant réitérer cette dispute que tu veux à jamais oublier. Pourtant, ça te bouffe, toujours un peu plus, mais t'as pas vraiment le temps de réfléchir, ni même de réagir, parce que déjà elle t'agrippe, t'entraîne et dans un souffle, t'es dans le vaisseau Naboo, et dans un souffle, elle a verrouillé la porte. Nys. T'aurais dû t'y attendre, mais ça n'a pas été le cas et ça ne fait que gonfler ta colère. Nys, et tes dents se serrent un peu plus, encore plus, toujours plus, et tu te demandes si ça ne va pas finir par s'entendre. Et elle parle Nys. Elle ouvre la bouche, et elle parle, et elle ne s'arrête pas de parler. Et tes dents ne font que grincer, et le dragon ne fait que grogner, et t'as juste envie de hurler. Sauf qu'à part tout casser, à part crier pour tout laisser sortir - tu ne sais pas vraiment quoi dire. Alors tu te tais, et t'écoutes. Et t'as la gorge qui se gonfle, et le feu qui brûle dans tes veines. Tu veux pleurer à ne plus avoir des larmes et frapper à ne plus avoir de phalanges. Mais t'écoutes, t'écoutes Nys parler, tu l'écoutes pleurer et c'est - c'est le pire, c'est le plus dur, parce que malgré tout ce temps, malgré toutes ces années, tu ne supportes pas d'entendre Nys pleurer. Sauf qu'avant, t'aurait été celle qui l'aurait protégée, celle qui l'aurait consolée - maintenant, t'es celle qui la fait pleurer. Et le coup est si dur que t'es obligée d'inspirer trop fort pour ne pas simplement t'effondrer. « Je peux savoir à quoi tu joues ? » Et ça sort, tout seul, ça sort sans que tu ne t'y attendes, ça sort alors que t'as même pas réfléchi. C'est l'instinct, premier, vital, celui que tu ne contrôles pas. Tu te tais, mais t'es obligée d'inspirer, plus fort encore et ça te brûle les poumons, ça te fait trembler le corps. T'as beau respirer, t'as l'impression d'être en apnée. Le regard de Nys te fuit, mais le tien est fixé sur elle, vrillé, impossible de le détourner. Tu ne sais même pas quoi dire, t'as trop de pensées qui tournent en même temps dans ton esprit, trop de voix qui hurlent, trop d'envie de crier toi aussi. « J'ai avancé ? » Et ça te vient, tout seul, tu peux pas vraiment réfléchir, juste réagir. « J'ai avancé ? », et t'as un petit rire, nerveux, douloureux. « Et ça tu l'sais parce que t'as, allez, discuté une fois avec Jill ? » Et t'as envie de lever les yeux au ciel - peut-être que tu lèves au ciel, d'ailleurs, tu ne contrôles plus vraiment ton corps, tu ne contrôles plus vraiment grand chose. « C'est typique, Nys, typique. Encore une fois, tu penses tout savoir. » T'as envie de rire et de pleurer en même temps, et tu sais que le bruit qui sort de ta bouche se perd entre les deux. « Tu penses que t'es la seule à souffrir ? Que t'es la seule à avoir mal ? Que t'es la seule à avoir passé des nuits à pleurer, à crier, à maudire le monde - à maudire l'autre ? » Inspiration, et tes dents qui ne cessent de se serrer, ton regard qui ne cesse de se noircir. « Qu'est-ce que tu veux que j'te dise Nys ? T'es celle qui m'a dit d’t'oublier. T'es celle qui m'a dit que si je partais, je ne pourrais plus jamais revenir. Que c'était fini. » Et t'as la colère qui te bouffe, cette colère que t'as jamais oublié, que t'as juste tenté d'enfouir.  « J’t'ai jamais demandé de choisir Nys, j’t'ai jamais demandé d'abandonner les nôtres - » t'avais envie, pourtant, mais tu savais que jamais elle n'aurait accepté. Que t'étais pas assez, qu'elle ne serait jamais partie, et t'en as souffert, mais tu savais que ça ne serait pas autrement, jamais. Le sang de Nys coule aux couleurs de Naboo, plus que n'importe laquelle d'entre vous, et c'est ce qu'elle a inculqué à Erys - elles sont faites des mêmes matériaux, mais t'es différente. Tu l'as toujours été. Et tu pensais qu'elle l'avait accepté- mais ce jour-là t'as prouvé le contraire. « - mais je ne pouvais pas rester. Et tu le savais, depuis des années. Pourtant, t'as refusé. T'as refusé. Tu t'en souviens de ça ? » T'as les larmes aux yeux, Itzel, putain, t'as les larmes aux yeux, mais tu peux pas te remettre à pleurer. « Tu crois que j’t'ai tourné le dos sans plus jamais penser à toi ? Ah. » Un rire, un de plus, et tu t'inquièterais presque des milliers d'émotions qui te dévorent, qui ne te lâchent pas.  « Tu m'fais doucement rire Nys. » Pas vraiment, non. Au contraire, même. Mais t'as envie de faire mal, Itzel, t'as envie de tout laisser exploser.  « Qu'est-ce que tu te veux que j'te dise, PUTAIN. Que j’t'ai jamais oubliée ? Que j’t'aimerais toujours ? Que j'ai passé je n'sais combien de nuits et de journées à pleurer, et à hurler, et à regretter ? Parce que TU LE SAIS, putain, TU LE SAIS, TU ME CONNAIS NYS. TU ME CONNAIS MERDE. » Tu hurles, Itzel, tu hurles, et tu peux plus t'arrêter. « ALORS OSE ME DIRE QUE J'AI AVANCÉ. OSE ME DIRE QUE J’T'AI OUBLIÉE. » Tu trembles, le regard noir, tout ton corps irradiant de colère. « PUTAIN, MAIS TU ME RENDS FOLLE. Nys. Putain. » T'es essoufflée, à bout, mais incapable de t'arrêter. « Et je- je ne te permets pas de parler comme ça de Jill. Parce qu'elle était là pour moi quand j'en avais besoin, parce que c'est probablement la personne la plus gentille et généreuse et adorable et forte que je connaisse, et qu'elle ne mérite pas que tu lui déverses ce venin. Parce qu'encore une fois, elle a essayé de son mieux, pour moi, pour toi, et qu'elle ne mérite pas que tu la traites ainsi. Et que je te jure que si tu l'ouvres une nouvelle fois pour t'en prendre à elle - » Tu ne te termines pas ta phrase, mais Nys connaît aussi bien que toi la fin. T'as pas envie, putain, c'est tellement douloureux de parler comme ça à Nys, à Nys, mais tu peux pas t'arrêter, tu ne peux pas te taire, tu ne peux pas laisser passer ça. « Qu'est-ce que tu veux que j'te dise Nys ? Parce que je t'aime, j'ai jamais cessé de t'aimer. Je cesserai jamais de t'aimer. Mais là - là, on va juste se détruire. Se bouffer. Se tuer. Parce que j’t'aime autant que j’t'en veux, Nys. Parce que putain, tu m'as fait mal. Et je sais que j’t'ai fait mal. » T'as les larmes qui te dévalent les joues, mais aucun sanglot qui ne t'échappe. « Je sais que j’t'ai fait mal, ok ? Je sais que - je sais que tu n'as jamais supporté l'idée que je parte, je sais que t'as eu mal quand j'te l'ai dit. Je sais que c'est pour ça que t'as réagi comme ça, Nys. Mais- » Et elle est là, la vérité, celle qui te blesse réellement, celle qui la blessé réellement. « Mais si tout était à refaire, je partirais quand même, Nys. » 
pendant ces sept années dans l’alliance rebelle, itzel a rencontré jill atin - incroyable, magique, unique, jill. les deux sont toujours fourrées ensemble, à faire les 400 coups et à ignorer leurs insomnies dans la cantina. il leur fait quatre ans avant d’admettre qu’elles sont faites pour être ensemble - et jill sait tout, elle sait tout de naboo, et de nys, et du coeur d’itzel qui appartiendra toujours aux deux. itzel aime jill, comme elle aime nys, et jill l’accepte, entièrement. ce rp se passe après qu’itzel ait retrouvé nys et en parle avec jill.
Tu ne sais pas comment tu te sens. Nys vient de partir et tu ne sais pas comment tu te sens. Tes jambes ont cédé au moment où elle est sortie de la pièce, et tu restes bêtement assise au sol. Ton cœur bat à toute allure, mais tu ne sais pas comment tu te sens. Heureuse ? Triste ? Blessée ? Satisfaite ? Étrange. Tu te sens étrange. Parce que rien n'est comme avant et, tu dois te l'admettre, rien ne sera plus jamais comme avant. Vous n'êtes plus comme avant, et vous devez toutes les deux l'accepter. Vous avez changé, sept années auparavant, tout comme votre monde a changé. Mais peut-être. Il y a une possibilité. D'avancer. De se soigner. De tenter, à nouveau. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Sa venue, vos conversations, ça a tout changé. Tu ne sais pas combien d'heures passent ainsi, assise sur le sol de la salle d'entraînement, le regard perdu, l'esprit bien loin. Tu devrais envoyer un message à Jill, mais tu arrives à peine à bouger. Tu te contentes simplement de répondre à Kane lorsqu'elle te demande si tu viens à l'entraînement, parce qu'elle serait capable de t'envoyer toute l'armée si tu ne répondais pas. Mère poule, va. Le temps passe, tout simplement, sans que tu ne le réalises vraiment. Jusqu'à ce que Jill arrive, et ton regard se relève lentement vers elle. Tu es heureuse de la voir, et cette simple émotion te soulage énormément. Peut-être que tu la fuyais aussi, inconsciemment. Ton cœur se remet à battre, vivement. Les mots qui suivent, tu ne peux pas les contrôler, il faut qu'ils sortent. « Je l'aime toujours. » Qu'ils sortent tous. « Tu me détestes ? » Jill a toujours tout su, mais tu comprendrais, si elle te déteste. Tu te détesterais probablement aussi. Tu te détestes, très certainement. « Je suis perdue. » 
Jill est parfaite et tu ne la mérites pas. C'est la première pensée qui te traverse l'esprit. Jill est littéralement parfaite, sans Jill tu ne sais pas ce que tu serais devenue, tu ne sais pas ce que tu deviendrais - t'aurais probablement abandonné, tu te serais probablement laissée crever. Jill est parfaite et putain, putain, putain, heureusement que tu l'as dans ta vie. Jill est parfaite et tu l'aimes - et cette pensée n'a jamais été aussi vraie, n'a jamais été aussi puissante. Tu aimes Jill, autant que tu aimes Nys, tu aimes Jill à en mourir, tu aimes Jill plus que tout. Elle est parfaite et mérite le monde, ne mérite que le meilleur et, vraiment, quand tu iras enfin mieux, il faudra que tu ailles botter le cul de Mat. Parce qu'elle craint, parce qu'elle fait du mal à Jill, et qu'il est temps que ça cesse. Mais là, tu peux pas - là, ce n'est pas le moment. Là, tout ce qui importe, c'est Jill. Tes iris sont ancrées dans les siennes, ta main dans la sienne, et c'est un sourire tremblant qui se dessine sur ton visage. « Je t'aime. » Parce que c'est vrai, putain, parce que ton cœur se gonfle à la regarder et que tu l'aimes, tu l'aimes, tu l'aimes. Tu ne peux pas t'empêcher de glisser tes mains sur son visage, de te pencher en avant pour venir déposer un baiser sur ses lèvres - parce que t'as le cœur qui bat à mille à l'heure, parce que t'as envie de pleurer et de rire, t'as envie d'exploser, que tu ne sais pas comment tu dois te sentir, que tu ressens trop. Mais il y a Jill, il y a toujours eu Jill, il y a aura toujours Jill. Et tu l'aimes, tu l'aimes, tu l'aimes. « Je t'aime putain. » Et tu déposes un nouveau baiser sur ses lèvres, et tu pourrais continuer comme ça sans jamais t'arrêter, embrasser Jill pour le reste de l'éternité. Mais vous devez encore parler, parce que c'est important, parce que vous l'avez toujours fait. Tes mains quittent son visage, mais ne s'éloignent pas, t'en es incapable, alors tu saisis les siennes. T'as besoin de la sentir, de l'avoir avec toi. Vous allez réessayer qu'elle t'a demandée et tu hausses des épaules. Tes yeux se perdent sur vos mains. « Peut-être. Je ne sais pas trop ce qu'on va faire. Il y a encore beaucoup de choses dont on doit discuter. Au moins, elle ne me déteste plus. » Mais t'a-t-elle un jour détesté ou est-ce ta propre culpabilité qui s'exprimait ? « Je lui ai promis de venir la voir sur Naboo, dès que je pourrais. » Ton regard accroche à nouveau celui de Jill et tes mains tremblent légèrement, elle doit le sentir. « Tu viendras avec moi ? » Tu mordilles ta lèvre, incapable de t'en empêcher, la peur te bouffant malgré tout. « Je t'aime. Je t'aime tellement. Je te veux avec moi, pour toujours. Je te veux dans ma vie, pour l'éternité. Mais je - je ne peux pas t'imposer quelque chose comme ça. Tu n'avais pas signé pour Nys quand tu t'es mise avec moi. Je ne veux pas te faire subir ça. Comment tu te sens, toi ? » Parce que ça importe, ça importe autant que le reste - voire plus. Parce que Jill n'a rien demandé. 
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norellenilia · 4 years
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Fin du replay histoire et bilan
Ui j’ai oublié de faire le résumé de la fin de mon replay mdr
Attention, ce post contient des spoilers pour les épisodes 28, 29 et 30 de la saison 1 d’Eldarya !
Ce qui en ressort c’est qu’on apprécie quand même vachement plus la fin quand on est avec un personnage qu’on apprécie un minimum :’)
Et ça va sans doute vous surprendre (ça m’a surprise aussi), mais lors des adieux à Valkyon j’ai...... Limite eu les larmes aux yeux............
Genre la scène couplée à la musique ça m’a émue !!!!!!!!!!!!!! Je crois que je n’aurai jamais été aussi émue (positivement lol) de toute l’histoire du jeu, c’est dire à quel point j’ai préféré jouer avec Valkyky plutôt qu’avec l’autre tête de gland.
D’ailleurs, il y a un dialogue avec Valkyon dans le 29 que j’ai beaucoup aimé, où Erika lui demande si un jour, elle pourrait voler sur son dos dans sa forme draconnique, vu qu’elle n’a pas encore ses ailes machin. J’ai trouvé ça très joli, et franchement l’occasion a été ratée d’en reparler dans le 30, lorsqu’elle monte sur son dos pour aller affronter Lance.
(Par contre ça doit pas être évident de s’installer sur un dos aussi épineux mdr)
La scène à la fin du 29 juste avant d’aller à la bataille ça donnait aussi déjà plus l’impression qu’on était en guerre, même si le reste de l’épisode... Reste ce qu’il est, quoi.
Et aussi, il prend le temps de s’entraîner à maîtriser ses pouvoirs, LUI.
En ce qui concerne Leiftan, on continue de nous le présenter comme notre “confident et ami” même si on l’envoie chier, qu’on choisit de se méfier de lui et qu’on cherche vraiment pas à être sa pote. Je vois que les dialogues ne changent pas non plus quand il “meurt”, que ce soit sa déclaration d’amour pétée ou le délire avec la plume, et c’est pareil aussi quand on va retrouver Lance dans le 30 (”je sais que tu peux redevenir lumineux” gneugneu là). Au moins il nous prend pas dans ses bras à la mort du familier.
Et d’ailleurs ça m’énerve qu’on nous bassine sur le fait qu’il revienne dans le chemin de la lumière parce que genre, il est toujours daemon ??? Ses ailes sont toujours noires et on insiste sur le fait qu’il utilise le pouvoir des ténèbres et que ça rentre en harmonie bidule avec la lumière d’Erika (même si elle l’a pas à tous les étages lololol) (et oui du coup cette fois j’ai pas choisi de laisser les ténèbres me consumer j’ai essayé d’avoir toutes les illus, c’était le dernier épisode, quand même). Donc bon, purification, mon cul ouais.
A propos de purification, si Miiko avait compris le sens de la vision d’Erika, sur le fait qu’elle et Leif devaient fusionner avec le Cristal pour sauver Eldarya, pourquoi ne pas en avoir parlé plus tôt pour éviter la guerre et les pertes ? Je pige pas trop l’intérêt, à part de donner une fin “épique” à la saison, en fait. Et de virer un CDC sans raison.
On apprend d’ailleurs par Chrome que Leiftan avait pour but d’aider Lance à faire revivre sa famille, si j’ai bien compris la phrase (”Leiftan voulait faire revivre sa famille quand tout serait prêt” alors qu’on parlait de Lance), ça veut dire quoi, qu’on pouvait faire revivre les dragons ? Ou j’ai mal compris et le “sa famille” c’est la famille de Leiftan ? C’est confus. Je sais pas ce qu’on aura comme infos dans la saison 2, mais ça a intérêt à être en béton, parce que le fait que Leiftan revienne comme une fleur alors qu’il était censé s’être sacrifié, je l’ai toujours pas digéré... Autant Erika je peux comprendre, elle avait un lien fort avec l’Oracle machin, mais Leiftan y’avait zéro raison logique de le faire revenir... On aura donc le choix entre un vampire pervers, un manipulateur monstrueux, un meurtrier (qui a tué notre gars pour les CDC Valkyky) et un mec lambda (qui sera pas si lambda que ça à n’en point douter), waouh trop cool =_=
Dans les autres trucs que j’ai remarqués :
- Erika elle découvre que les chefs de garde sont des chefs, genre à chaque fois qu’ils prennent les rênes d’une mission elle est là “wow il sait y faire”... A sa décharge c’est vrai qu’on les voit quasiment jamais jouer leur rôle de chefs lol - On s’excuse de pas avoir dit à Valkyon qu’il était un descendant de Fafnir mais moi j’ai pas eu cette info dans ma route ?_? - Si on n’a pas révélé sa nature d’aengel à l’enterrement d’Ykhar, Coraya est quand même au courant parce qu’elle a écouté une conversation de Miiko qui en parlait mdr. Et on le révèle au moment de partir répondre au marché de Lance dans le 30. - Dans mon avis sur l’épisode 30, j’avais dit que je comprenais pas comme l’armée d’Eel allait faire pour éviter ses propres pièges dans les plaines et sur la plage, c’est en partie expliqué dans le 29, les runes c’est contre les einbidules des Valkyries, et les sirènes d’Eel ont des talismans. Et on a mis un piège mystère mais on saura jamais ce que c’était mdr
Pour finir, j’ai listé des trucs auxquels j’ai pas trouvé de réponse (depuis l’épisode 19, mais si ça se trouve y’avait des trucs avant) :
- Dans l’épisode 19, Erika a une vision dans laquelle elle voit un coffret, avant que le daemon n’arrive machin, on sait toujours pas d’où ça sort, ni ce que c’était. - Pourquoi Ezarel n’aime pas être touché ? Pourquoi il n’aime pas les espaces clos ? P’t’être que c’est dit dans sa route, mais on nous fait chier avec ça chez tout le monde, donc pourquoi on n’a pas eu d’explications ? Parce que c’est pas maintenant qu’on va en avoir... - Pourquoi les enfants c’est un sujet aussi sensible chez Leiftan ? - C’était quoi les motivations de Marie-Jeanne ? Qui lui a appris à s’injecter du maana ? Qui a appris à Naytili à corrompre les morceaux de cristal ? - Dans le purgatoire à l’épisode 25, Mery nous parle de “la chose en noir” qui lui a dit qu’il était coincé là, c’est quoi “la chose en noir” ? La MoOoOoRt ? L’Ankou ? Un Nazgûl ? Le mec de Scream ? (EDIT : Je sais pas comment on répond aux réactions que quelqu’un peut faire sur nos posts alors j’édite, mais on vient de me dire que ce serait la silhouette de Leiftan, j’y ai pensé en jouant mais je sais pas, ça collait pas avec le passage, surtout qu’on voit pas Leif parler à Mery quand on l’incarne alors qu’il va donner la moitié de sa vie pour Erika, et j’ai compris que Mery avait parlé à “la chose en noir” quand il est mort, avant qu’Erika n’arrive.) - C’est qui Verom et Nauplie j’ai toujours pas compris ?
BILAN : Ben la bonne nouvelle c’est que je ne regrette pas d’avoir fait ce replay. J’ai pu jouer avec un CDC que j’aimais bien, j’ai compris et découvert des trucs, et au moins j’ai fini la saison sur une meilleure note. Ça change pas grand chose au fait que le scénario et l’univers ne sont clairement pas assez travaillés, et malheureusement je ne sais pas si celleux qui joueront à la saison 2 auront droit à une amélioration.
Je pense clairement pas qu’ils nous donneront un système de paiement réellement avantageux pour nous, donc je ne jouerai probablement qu’un ou deux épisodes. Je n’attends plus de ce jeu que la potion d’évolution pour continuer ma collection de familiers, le reste c’est tant pis.
Sauf si y’a une révolution pour donner à Valkyky la statue qu’il mérite dans le jardin du Cerisier Centenaire (surtout le Cerisier quoi !!! C’est LE lieu de Valkyon !!!) et qu’on vire celle de Leiftan, dans ce cas-là comptez sur ma présence.
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30 JOURS MAX Film en intégralité gratuit Tarek Boudali
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DÉTAILS Rayane est un jeune flic trouillard et maladroit sans cesse moqué par les autres policiers. Le jour où son médecin lui apprend à tort qu’il n’a plus que trente jours à vivre, Il comprend que c’est sa dernière chance pour devenir un héros au sein de son commissariat et impressionner sa collègue Stéphanie. L’éternel craintif se transforme alors en véritable tête brûlée qui prendra tous les risques pour coincer un gros caïd de la drogue…
Genre: Comédie Etoiles: Tarek Boudali, Philippe Lacheau, Julien Arruti, Vanessa Guide, Philippe Duquesne Directeur: Tarek Boudali
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DERNIÈRES PENSÉES Le pouvoir de la foi, l’amour et l’affinité pour 30 JOURS MAX occupent une place centrale dans l’histoire de la vie de Jeremy Camp dans les FILMS I Still Believe. Les réalisateurs Andrew et Jon Erwin (les Erwin Brothers) examinent la vie et l’époque de la vie de Jeremy Camp; mettant en évidence ses débuts avec sa relation Melissa Heing alors qu'ils luttent contre les épreuves et leur amour durable les uns pour les autres à travers des moments difficiles. Alors que l'intention du FILM et le message thématique de la foi d'une personne à travers les temps difficiles sont en effet palpables ainsi que les performances 30 JOURS MAXal sympathiques, le film s'efforce certainement de trouver une base cinématographique dans son exécution, y compris un rythme effréné, des pièces fragmentées, des rythmes d'intrigue prévisibles, moments de dialogue trop prêcheurs / ringards, sur les connotations de religio 30 JOURS MAX utilisées et mauvaise gestion de beaucoup de ses personnages secondaires / secondaires. Pour moi, ce FILMS était quelque part entre ok et «meh». C'était définitivement une entreprise de FILMS basée sur la foi chrétienne (du début à la fin) et a certainement eu ses moments, mais j30 JOURS MAXt n'a pas réussi à résonner avec moi; s'efforçant de trouver un juste équilibre dans son entreprise. Personnellement, malgré l’histoire, ça aurait pu être mieux. Le 30 JOURS MAX, ma recommandation pour ce FILM est un «choix incertain» au mieux car certains aimeront (rien de mal à cela), tandis que d'autres ne le feront pas et le rejetteront complètement. Quelle que soit votre position sur les films religieux religio 30 JOURS MAX, I Still Believe se présente davantage comme une sorte de récit édifiant; démontrant à quel point une histoire poignante et sincère d'Action-Sci-Fi réelle peut être problématique lors de sa traduction en une entreprise cinématographique. Pour moi, je crois à l’histoire / au message de Jeremy Camp, mais pas tellement au long métrage.
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metoo-emma · 4 years
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Histoire de sexisme banale d’une jeune fille de 21 ans
#metoo
Mes premiers souvenirs d'agressions sexuelles remontent à ma très jeune enfance, je vais parler de ceux dont je me rappelle.
Mes parents m'emmenaient fréquemment à des concerts, et dans la foule, il pouvait arriver que des hommes adultes me fassent des attouchements ou collaient leur sexe contre moi. Des fois, ça pouvait être des garçons de mon âge, comme cette fois de mes 13 ans où je suis allée à un concert avec un ami et j’y ai rencontré un garçon d’environ 1 an de plus que moi qui me plaisait. Mon seul souvenir de cette soirée est d’avoir été tétanisée tout le long du concert car j’avais sa main qui tâtait mes fesses.
A mes cours de natation, mon prof me faisait faire des exercices spéciaux en dehors de la piscine pour apprendre un mouvement spécifique d’une nage: je devais m'asseoir par terre, écarter les jambes et les bouger de manière répétitive vers l’extérieur. Lui se mettait debout face à moi et ça lui permettait d'admirer mon entre-jambe à chacun de ses cours. J'avais 11 ans, j'adorais nager et j'ai dû dire à mes parents que l'eau me faisait mal aux oreilles pour pouvoir arrêter d'aller à ses cours. Aujourd’hui, je n’arrive plus à remettre les pieds dans une piscine.
A l'école, les garçons soulevaient nos jupes et nous touchaient les fesses. C’était un jeux pour eux, pas pour nous.
Novembre 2015, un homme me drogue au GHB à une soirée. Je suis complètement défoncée et, bien mon profond désintérêt de départ pour lui, je lui propose qu'on aille chez lui. Mes seuls souvenirs sont d'avoir eu des rapports non protégés avec lui, de vouloir rentrer chez moi le plus vite possible et de ne pas savoir comment car je ne pouvais même plus marcher droit. Je me réveille dans un train entourée d'une dizaine d'hommes et effrayée car je savais que j'aurais été incapable de me défendre dans mon état. Plus tard, j’apprends que le GHB provoque du désir sexuel. 1 an après, je décide de porter plainte pour viol. Je suis pendant 1 heure dans une pièce avec une psychologue qui, au lieu de prendre des notes, dort (et même ronfle) et un policier qui me pose les questions du genre: "aviez-vous bu ? et combien aviez-vous bu ? pourquoi venir déposer plainte avec 1 an de retard ? et pourquoi pensez-vous qu'il s'agit d'un "viol" comme vous dites ?".  A la fin de l’entretien, la psychologue et le policier en question entament une conversation sur des cas de pédophilie graves sur lesquels ils sont en train d’investiguer, en face de moi, pour bien décrédibiliser mon histoire et me rappeler ce que c’est vraiment un “viol grave”. J’avais 16 ans, et l'affaire n'a eu aucune suite.
Aout 2017, suite au choc d’une agression que j’ai subie par 6 hommes dans la rue, je décide de partir me réfugier dans les bras de mon ex copain qui habitait Paris. Nous logions dans le quartier de La Chapelle, où j’étais regardée, suivie et insultée tous les jours en y marchant dans la rue. Un soir, fatiguée de ces harcèlement incessants, j’explose en pleurs. Je veux prendre une douche, mais suis beaucoup trop mal pour pouvoir me déshabiller en face de quelqu’un, surtout un homme, même si cet homme est mon copain. Mon ex le remarque, pique une crise et me juge. Je suis dégoûtée de sa réaction, je ne suis plus à l’aise dans cet appartement en sa présence alors je décide de sortir, tout en sachant que la nuit était tombée et qu’il ne fallait pas se promener seule dans les rues la nuit. Je marche et une voiture commence à me suivre pendant bien 5 minutes, alors je me réfugie dans la réception d’un hôtel où j’explique au réceptionniste pourquoi je suis là et me dit que je peux rester me cacher dans la réception autant de temps que je veux. On parle de tout pendant bien 20 minutes, notamment du contraste entre son homosexualité et la famille conservatrice qu’il a. Il me propose d’aller fumer un joint dans une des chambres pour sa pause. Je refuse, et après encore 20 minutes de discussion il re propose, j’hésite, et finalement j’accepte. On fume le joint, on parle. Il me dit qu’il doit descendre au sous-sol car des amis à lui y sont en train de jouer aux cartes et il veut voir comme ils vont. J’attends 5 minutes et je me dis qu’il faudrait que je rentre car je commence à être fatiguée, mais que je préfère attendre qu’il revienne pour pouvoir le remercier pour le joint et le saluer. J’attends encore 5 minutes, et il n’est toujours pas revenu. Je décide alors de descendre à la réception de l’attendre là-bas. En y étant, j’entends des voix qui viennent du sous-sol. Je m’approche pour écouter et j’entends sa voix dire: “si je la prends, je la prends par le cul”, et d’autres voix rirent: “ahah, si tu fais ça, elle va te dénoncer à la police, et tu vas perdre ton boulot”. J’ai fui en courant, et je pense n’avoir jamais couru aussi vite que ce soir-là. Si je n’étais pas descendue à la réception et n’avais pas entendue ces voix, la pire des choses me serait arrivée ce soir-là dans cette chambre.
Août 2019, je me sépare de mon copain pensant que c’était pour de bon, que la séparation était définitive. Je me retrouve à être logée pendant quelques jours chez un de ses amis car je dois donner un DjSet lors d’un événement qui se trouve chez lui quelques jours plus tard. Il est gentil, il me réconforte quand je pleure de ma rupture et me fait des compliments. Et un jour il me dit que je lui plais. Jusqu’à là, je ne m’étais jamais rien imaginé avec lui, mais après sa déclaration je me suis dit: “pourquoi pas”. Le soir, nous dormons ensemble, et au milieu de la nuit il m’embrasse, mais se retire en disant “c’est mal, j’ai une copine et je suis ami avec ton ex”. Je dis: “ok”. Le soir d’après, nous couchons ensemble. Je me suis laissée porter par le désir, et ça m’a fait du bien. Je m’étais dit que ça allait juste être une histoire de flirt qu’allait durer un week-end, et après c’est tout. Après ça, il ne se passe plus rien, jusqu’au dernier jour où je décide de dormir dans son lit car je n’en peux plus de dormir par terre dans son salon trop froid. Le matin, s’apercevant que je me réveille, il se met à m’embrasser me faisant comprendre qu’il avait envie de moi, je me dis à nouveau “pourquoi pas”. On s’embrasse, je lui fais une fellation, et tout d’un coup, il se met à se masturber, tout seul. Et moi je suis assise, là, en face de lui, en train de me demander qu’est-ce qu’il est en train de se passer…Jusqu’à ce qu’il me dise: “suce-moi” et qu’il prenne soudainement ma tête pour mettre sa bite dans ma bouche et y jouir. Je suis sous le choc, et en suite je me dis que moi aussi, je veux du plaisir. Je monte sur lui, je me frotte et le caresse, et il ricane en me disant: “mais… j’ai plus envie moi, haha”. Je suis sous le choc, je ne comprends pas ce qu’il vient de se passer, mais je sais que ce n’était pas ok.
Après ça j’essaie de lui expliquer en quoi c’est pas ok d’utiliser les gens pour son propre plaisir, que le sexe à 2 personnes se fait à 2 personnes, que ce qu’il venait de se passer, c’était violent. Il le prend mal, il est sur la défensive, et après admet qu’il pense qu’il a fait ça inconsciemment pour me dégoûter, car il voulait que ça s’arrête entre nous. La première personne à qui j’en parle m’avait vue fuir de chez lui en pleurs, et j’ai juste eu le droit à un: “Emma, t’arrives tout juste à Bruxelles, ne te mets pas dans des histoires comme ça.” J’ai pleuré pendant des jours, je me sentais agressée, déshumanisée, salie, humiliée.
Pendant les mois qui ont suivis, je l’ai recroisé à plusieurs évênements, et à chacune de ces fois-là il est venu me parler. Soit pour me crier dessus, en pleurs, en me disant que je suis immonde par mon comportement car je l’évitais, et que ça faisait de lui une victime. Soit pour me dire que j’ai gâché sa vie, qu’à cause de moi il pensait “qu’il était un violeur” et qu’il n’en dormait plus. Chacune de ces fois-là, c’était une agression de plus. J’ai jamais rien demandé, j’ai jamais voulu qu’il vienne me parler.
Janvier 2020, je vais chez lui récupérer des plantes que son coloc m’offrait, j’étais certaine qu’il n’allait pas être là. Il me voit sur le pas de sa porte prête à partir et évidemment, encore une fois, il vient vers moi, et c’est à 3 cm de mon visage qu’il commence son palmarès d’enchaînement d’insultes: “Si je t’avais vraiment violée, tu ne serais pas revenue ici.”, “T’étais juste frustrée que je ne veuille plus te baiser alors t’as inventé des histoires de viol.”, ça ne s’arrêtait pas, il me criait dessus, j’avais des plantes trop lourdes dans la bras qui m’empêchaient de partir et je lui demandais de se taire, de me laisser tranquille, j’ai demandé de l’aide à son coloc qui m’a dit que ça ne le regardait pas. Je me refaisais agressée une fois de plus, mais une fois de trop: suite à ça, impossible de sortir de chez moi pendant des mois, par peur de le recroiser. Mon copain a reçu un mail de lui qui disait que si il m’avait vraiment violée, je ne serais pas allée baiser avec tous ses amis, dressant une liste de noms d’amis de mon copain à qui j’avais à la limite parlés quelques fois. C’était devenu du harcèlement. Mon copain a dû lui demander de me laisser tranquille, pour qu’il me laisse vraiment tranquille. Ce qu’il ne semble même pas vraiment avoir compris, car juin 2020, je l’ai croisé dans la rue et il m’a suivie avec son vélo. J’ai dû me mettre à courir pour qu’il décide de partir.
Dans toute cette histoire, j’ai jamais utilisé le mot viol, j’ai jamais partagé cette histoire publiquement par peur des représailles, j’ai même essayé d’entamer conversation avec lui au début, mais rien n’a y fait. Par la suite, tout ce dont j’ai toujours voulu, c’était qu’il me laisse tranquille, et ce simple souhait a été violé et re-violé sans relâches.
Aujourd’hui, j’ai 21 ans, et je ne peux plus compter le nombre d’hommes qui m’ont suivie dans la rue, ni le nombre d’insultes sexistes que j’ai reçues sur les réseaux sociaux, je ne peux plus compter le nombre d’hommes qui ont mis leur main sur ma tête, pensant que j’étais au service de leurs désirs, et je ne peux plus compter le nombre de fois où on a minimisé ce que j’ai vécu. Mon histoire est banale, mon histoire est semblable à la vie de n’importe quelle fille de 21 ans. Les agressions sexistes dans nos vies sont continues, quotidiennes. Et tant que je serai en vie, ce texte sera inabouti. 
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abridurif · 5 years
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Temps compté
Des années pompes funèbres, j’ai tout conservé. Comme si j’allais ouvrir une agence de pompes funèbres. Tout conservé dans des pochettes, des classeurs, des chemises et aussi dans une caisse en plastique que j’ai remontée de la cave. À l’intérieur, pêle-mêle : feuilles volantes, cartes de visites, notes manuscrites, documents administratifs, canevas de cérémonies, lettres, photographies, photocopies de documents divers, photocopies de photocopies, plans de cimetières, itinéraires, avis d’obsèques, faire-part, images de cul… Tous ces mots reliés à la réalité des métiers du funéraire, ils me sont devenus si familiers qu’ils en ont perdu leur charge : nombre d’entre eux semblent appartenir à un autre temps. Tombés en désuétude, ils n’en continuent pas moins à désigner des gestes, des actes, des opérations funéraires. Ils sont écrits sur un devis de pompes funèbres. Mots coupés, découpés, que je voudrais réactiver. À chacun, il serait aisé d’accoler un court récit, ce que je m’étais proposé de faire au moment de rencontrer Paul Otchakovsky-Laurens. Rendez-vous manqué. Faudrait pas que je m’obstine à lire des choses trop compliquées pour moi, parce qu’à la fin, de sentir ainsi mes limites, ça me fout le bourdon, c’est comme s’il y avait une fuite. Je ne retiens pas ce que je lis. Je ne retiens rien. C’est pour ça que je ne profite pas. Je chie comme une oie. J’ai le boyau droit. Je sais pas quoi. C’est quand j’ai pas le choix. Fait froid. Nous entrons dans la saison froide. Tout ce pataquès dès le premier froid. Un jour, roide et froid, je serai. Comme ça, je serai bien débarrassé. Corps fardeau, comme un vieux manteau. Ce corps, ce poids, et nulle part où le laisser choir. Une sorte de naufragé volontaire. Engagé chaque matin. Démissionnaire chaque soir. Cul qui gratte au soir, doigts qui puent au matin. Phrases du père qui cheminent en moi. Phrases dissoutes en chemin. Des phrases qui se perdent. Des phrases qui se perpétuent. Des phrases mortelles. Du venin. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Dans ma tête, un rond-point. Des ronds-points occupés par des gens, celles et ceux qu’on ne voyait jamais, celles et ceux qui ne sortaient pas de chez eux, des pas-heureux, des pas-pris-au-sérieux. Des visages s’ouvrent, des paroles viennent, des vies se racontent, des gens reviennent, des gens qui, jusque-là, ne parlaient jamais d’eux, se débrouillaient pour qu’on n’entende jamais parler d’eux, des jeunes, des vieux, des « au milieu », des jeunes devenus vieux, des sans âge, des sans visage. C’est pas comme s’ils n’avaient pas de mots. C’est pour cela, c’est pour eux, c’est pour se défendre, se redresser, c’est pour pouvoir se réchauffer qu’il ne faudrait pas avoir peur de lire des choses difficiles, parce qu’à un moment donné, ça s’ouvre, si je suis ce que je lis, ce que je lis me modifie, c’est pas grave s’il y a des fuites, on peut pas tout garder, on est aussi fait de déchets, on ne se nourrit pas que de bonnes choses, les bonnes choses aussi, elles produisent des déchets, et nous aussi, à la fin, on viendra nous chercher, on nous traitera comme des déchets, on se moquera bien de ce qu’on a pu fabriquer toute une vie, comment on s’est compliqué la vie, comment, les dernières années, elle est devenue compliquée, la vie, on s’est débrouillé avec ce qu’on avait, selon ses capacités, un flacon de vingt centilitres ne contiendra jamais autant qu’un litre, c’est entendu, suis un petit flacon, je connais mes sons, vite bu, ras et risible, pas de cérémonie, merci, on n’est pas là pour limiter les dégâts, pas un mauvais bougre, pas un saint non plus, à un moment donné, la vie, c’est répétitif, j’aime pas me répéter, difficile de faire autrement, différence et répétition, l’écart est une opération, ça ne coïncide que rarement, faut pas chercher à refermer, si, à l’intérieur, tu te sens en mille morceaux, fais de ces bris un trésor, choisis ceux que tu veux ajointer, coupe, colle, découpe, décolle, brise à nouveau la forme si celle-ci ne te convient pas, jusqu’à ce que cela tienne à tes yeux, de toute façon tes escaliers sont en papier, à partir du moment la soupape chuchote, le temps est compté, tu le sais.
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Dimanche 22 mars 2020
Cela fait maintenant une semaine que nous sommes confinés, que nos corps sont contraints à l’enfermement, à la promiscuité, et ce contre tout ce que nous dicte notre instinct.
Je pense que les gens ne se rendent pas compte de ce que c’est que d’être enfermé avec des enfants. Certes, le manoir principal, où nous logeons, est plutôt grand, mais le calme total est un luxe auquel nous avons dû renoncer, et nerveusement, c’est un calvaire. Même lorsque les enfants sont dans les chambres à l’étage, nous entendons la rumeur de leurs jeux. Il faudra que je réfléchisse à déménager leurs chambres au second.
Je commence à me demander si je ne serais pas mieux en prison. Je risquais hier une comparaison entre cet encloisonnement-là et celui que nous vivons actuellement, mais je me rends compte qu’à bien des égards, pour une personne comme moi, ce serait sans doute moins désagréable que ce que je vis actuellement.
La vie d’ascète, j’en suis certaine, m’aiderait à écrire de façon plus apaisée. Et puis c’est de notoriété publique : les cellules pénitentiaires d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec l’idée que l’on s’en fait à cause de la désinformation. Ces gens-là ont tout le confort matériel possible et imaginable. Tout cela grâce à nos généreux impôts, d’ailleurs.
Avec tout ce que Victor et moi donnons à l’État, nous aurions bien le droit d’en profiter un peu. Quoi qu’à choisir, si je devais m’autoriser une retraite artistique, je pense que j’opterais pour un couvent médiéval avec un beau jardin, et des nonnes jardinières qui auraient fait vœu de silence. J’ai l’œil esthète, et j’ai ceci de particulier que lorsque je peux à loisir contempler le beau, ma productivité et mon talent s’en trouvent décuplés.
J’aurais voulu écrire, aujourd’hui, mais c’était sans compter sur mon entourage, qui m’a mis des bâtons dans les roues.
D’abord, sans grande surprise, ma mère. Il faudra, un jour, que je revienne sur l’enfer qu’elle m’a fait vivre depuis toujours. Ce qu’elle a fait aujourd’hui n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de sa malveillance.
En début d’après-midi, alors que nous avions déjeuné sur la terrasse chauffée et que nous laissions les premiers rayons de soleil de la journée venir apaiser notre angoisse, elle a osé sortir de la dépendance. Et pour quelle obscure raison ? Pour nous signaler que la voisine allait passer lui apporter des masques qu’elle avait confectionnés elle-même.
De quel droit cette voisine vient-elle coloniser notre espace ? J’étais légitimement scandalisée, je l’ai fait savoir à ma mère avec autant de diplomatie que possible, mais elle a insisté, m’apprenant que sa voisine était déjà en chemin.
– Eh bien rappelle-là, lui ai-je lancé de loin. Elle a un portable, non ? Dis-lui de rester chez elle !
– On en a pour cinq minutes, Ludivine, cinq minutes. Et elle ne s’approchera même pas à moins de cinquante mètres du manoir et de la terrasse ! Je disais juste ça pour te prévenir, vous pouvez rester où vous êtes.
Mais cela, il n’en était pas question ! Et puis quoi encore ? Je n’allais pas risquer la contamination par cet électron libre que nous ne connaissons ni d’Ève ni d’Adam. Et puis nous ne sommes pas chez les ploucs, que je sache. Il est hors de question que cette personne que je ne connais pas voie la table avec la vaisselle sale que cette gourde de Dolores n’avait pas encore débarrassée.
Nous sommes donc rentrés tous les quatre dans le manoir, et de mon côté, le stress était à son comble. Et si cette personne venait contaminer mes parents ? Et s’ils nous contaminaient ensuite ?
J’ai regardé la scène par la fenêtre pour surveiller que ma mère ne s’approchait pas trop près d’elle. J’ai ouvert l’oscillo battant pour laisser l’air printanier se frayer un chemin jusqu’à ma chevelure indomptable et, heureux hasard, j’ai pu écouter quelques bribes leur conversation pour voir un peu quelle genre de personne ma mère côtoyait en mon absence.
Ce fut édifiant.
Cette femme, qui devait avoir environ quarante ans mais paraissait plus, tenait des propos très extrémistes politiquement. Selon elle, la pénurie de masques est due à une mauvaise gestion des stocks. Alors que tout le monde sait que c’est à cause des pauvres qui les volent dans les hôpitaux !
Elle a parlé à ma mère d’un article qu’elle aurait lu je-ne-sais où et qui raconte qu’un hôpital de province aurait reçu des masques de la part d’un groupe de Gilets jaunes. C’est bien la preuve que toute la presse est à la solde de l’extrême gauche, d’autant que l’hypothèse la plus probable, c’est qu’ils ont en fait rendu ceux qu’ils avaient volé. Je suis sûre qu’elle en fait partie, d’ailleurs, des Gilets jaunes. Elle en a tout à fait le profil, avec ses mains d’homme et sa sur-chemise épaisse.
Mais en cette période de crise, je trouve un peu mesquin de rentrer comme elle le fait dans de bêtes querelles partisanes. Il me semble que ce dont la France a besoin aujourd’hui, c’est de l’Union sacrée.
Tandis que je réfléchissais à l’avenir de la Nation, je vis cette personne poser au sol un sac en plastique et le vaporiser ad nauseam d’un produit dont j’ignorais la composition.
– C’est un désinfectant utilisé dans l’alimentation, qu’j’avais au restaurant, aboya-t-elle de sa voix épaisse. Il vient à bout d’tous les pires trucs, comme e-coli, etc. Normalement tout est clean, j’me suis désinfecté les mains avant d’toucher tout ça et d’mettre dans le sac, et j’avais lavé les masques à 60 degrés, mais on sait jamais. Il faut l’laisser agir 15 minutes, donc venez récupérer l’sac par terre dans un quart d’heure.
J’ai ri intérieurement. Comme c’est drôle, quand des esprits limités se prennent d’un seul coup pour Louis Pasteur. Je l’ai regardée partir avec soulagement.
Pendant tout le temps de leur conversation (qui a duré non pas cinq minutes mais dix, évidemment), Dolores n’a cessé de s’agiter dans tous les sens. J'ignore quelle mouche l’a piquée, mais elle désinfecte tout en permanence. Poignées de portes, interrupteurs, appareils tactiles... elle passe tout le temps après moi. Elle est peut-être en train de nous développer un TOC. Cette fille est vraiment bizarre.
Quant à moi, je crois que je suis en période de déveine. J’ai éternué je-ne-sais combien de fois depuis ce matin. Si le retour du printemps est une source de joie pour la majeure partie de la population, pour moi, il constitue donc un malheur de plus à ajouter au compteur. Et bien entendu, je n’ai pas d’anti-histaminiques. Je suis épuisée de toutes ces choses auxquelles j’ai à penser.
Dire à Dolores quoi préparer pour le repas, lui rappeler de laver les enfants, de les aider avec leurs activités scolaires, la manager un peu toute la journée, et en plus, ouvrir Skype tous les jours pour les cours de chinois d’Edouard et Henri, qu’en plus ils ne prennent pas à la même heure... ça et tout le reste. Ça, et en plus, cette sortie à la pharmacie qu’il va falloir que je planifie pour aller chercher des anti-histaminiques.
D’ailleurs, je dois également penser à demander à Victor de me faire une ordonnance. Il faut bien qu’il y ait quelques avantages à vivre avec un médecin. C’est un métier très stressant, et vraiment trop peu rémunéré par rapport aux responsabilités qu’ils ont.
Je ne parle pas du petit médecin de campagne qui joue au docteur ou du médecin du public qui pourra toujours se cacher derrière la structure hospitalière qui l’emploie. Victor a sa propre clinique de chirurgie plastique, et le stress auquel il est confronté chaque jour est incommensurable et me contamine, moi aussi. Je suis en première ligne ! 
Association d’idées. Pensée fulgurante. Il faut aussi que je pense à rappeler mon professeur de yoga pour qu’il me donne des cours à distance.
Penser.
Penser.
Penser.
Je n’en peux plus de consacrer ma pensée à toutes ces choses si basses et si futiles. Ma pensée mérite tellement mieux que cela.
Les enfants sont couchés. Édouard a fait sa demi-heure de lecture obligatoire ce matin, mais cet enfant aime tellement lire qu’il reprend toujours son livre le soir pendant un petit quart d’heure. Je crois que j’ai su lui transmettre un certain nombre de gènes supérieurs.
Petite joie à cette humble pensée.
J’entends Victor, dans le bureau, qui essaye tant bien que mal de discuter par Skype avec l’un de ses associés, mais la communication s’interrompt sans cesse. Ma mère a le chic pour choisir les opérateurs avec la pire des connexions. J’entends à la voix de Victor qu’il s’agace.
Il faut le comprendre : depuis quelques jours, son emploi du temps est alourdi du handicap logistique auquel nous condamne cette maladie. Chaque petite tâche, chaque rendez-vous avec le comptable, chaque call avec son banquier d’investissement, chaque rappel post-op...
Toutes ces petites obligations consignées par avance dans nos agendas Montblanc se sont envolées comme des papillons, nous laissant malgré notre bonne volonté et notre expertise indispensable comme des réformés du service militaire – des réformés qui auraient pourtant tout sacrifié pour combattre en héros.
J’imagine que pour beaucoup, cette désertion est source de joie. Mes enfants sont heureux de faire l’école buissonnière – mais ils ne sont que des enfants. Et par ailleurs, ils font leurs devoirs avec assiduité.
Mais quand je pense à tous les indolents qui aiment se laisser assister !
Leur rêve se réalise enfin, ils peuvent rester chez eux, dans leur mesquinerie confinée, à regarder leurs séries abrutissantes, à jouer à leurs jeux idiots.
Panem et circenses.
Victoire ! Victoire de la paresse ! Victoire de la lâcheté !
Je m’interroge longuement sur les leçons que nous tirerons, à titre individuel et collectif, de cette pandémie.
Inutile de dire que je les appréhende.
—Ludivine de Saint Léger
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pauline-lewis · 5 years
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Do you feel held by him ? Does he feel like home ?
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Midsommar, Ari Aster (2019)
Si d’aventure un jour vous voulez absolument que je vois un film, je vous conseille de me dire qu’il n’est pas pour moi, que je ne le supporterais pas. D’un coup je serais gonflée de cette certitude de devoir prouver ma valeur. C’est dans cet état d’esprit de fronde et d’indiscipline que je suis allée voir Midsommar à la fin de l’été, ayant tout de même enrôlé de la compagnie en cas de crise de nerf. Je ne faisais pas la fière, le nez dans mon café, quand j’ai senti poindre la crise d’angoisse dès la première scène.
Malgré tout. J’ai un petit penchant pour les films sur la rage des femmes. Si je pense aux scènes qui m’ont marquée bien sûr il y a Ingrid Bergman au volant de sa voiture dans Les enchaînés, il y a Lauren Bacall dont le regard de braise était né pour la colère (Le port de l’angoisse) et puis Liselotte Pulver dans Le Temps d’aimer et de mourir et puis la rage absente de Tatiana Samoïlova dans Quand passe les cigognes. Et mille autres.
Donc je serais tout à fait capable d’aimer Midsommar d’Ari Aster simplement pour l’un des plans de fin où Florence Pugh, habillée de fleurs et de tristesse, décoche ce regard et ce premier sourire qui reviennent me hanter à chaque minute. Ou alors peut-être que je pourrais l’aimer pour cette scène incroyable où elle est accompagnée dans ses pleurs bestiaux par un cortège de femme. Pouvoir crier de concert, voilà quelque chose qui n’est pas admis dans nos sociétés et pourtant qu’est-ce qu’on peut accumuler comme colère, parfois ça irradie en vibrations jusqu’au bout des doigts.
Midsommar raconte l’histoire d’une jeune fille, jouée magnifiquement bien par Florence Pugh, qui vient de vivre un drame personnel d’une violence telle qu’elle ne peut pas en dessiner les contours. Il y a trop de ramifications à sa tristesse pour qu’elle en aperçoive le fond. Quand va-t-elle arrêter de hurler ? De dormir ? D’entendre la voix des autres comme un écho lointain ? Son petit ami, qui est un connard fini, la prend vaguement en pitié et décide de l’emmener avec sa bande de mâles américains privilégiés dans un village de Suède. Là-bas se déroule un festival qui n’a lieu que les 80 ans et où se mêlent des traditions dérangeantes qui servent toujours d’interrogation sur l’importance du regard que l’on porte sur les choses, sur le deuil, l’empathie, les relations amoureuses et la place que l’on accorde à la souffrance et à la mort dans nos classes moyennes éduquées. J’y ai vu aussi une réflexion vraiment fine sur les boy’s club, sur les personnes qui pensent que tout leur est dû et sur la place que l’on peut perdre quand on souffre ou qu’on devient inadapté.
Le décor irréel, l’esthétique presque trop travaillée et les situations qui semblent se produire dans une autre dimension permettent pour moi de vivre encore plus intensément le personnage. Tout est trop beau mais le personnage principal, lui, n’en est que plus vrai. Il se détache de ce folklore. J’étais avec l’héroïne dans toutes ses respirations syncopées, quand son souffle était coupé, à travers les champs d’herbe sèches, dans la rage et l’incompréhension. Et j’ai ri aussi parce qu’il y a des tourtes aux poils pubiens et que les personnages masculins sont nuls. Allez-y !
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In a Lonely Place, Nicholas Ray (1950)
Mettons-nous d’accord : la rage des femmes, oui, la violence des hommes, non. Je ne suis pas partie victorieuse à la conquête du In a Lonely Place de Nicholas Ray (Le violent en français, y a pas de mystère). Le film raconte l’histoire d’un scénariste agressif qui gère très mal sa colère et qui se retrouve accusé d’un meurtre. Tout semble l’accabler : la victime était passée chez lui boire un verre la veille, il avait été vu dans la soirée perdre totalement son sang froid... Bref, tout pointe sur l’ami Bogart (que définitivement je n’aime pas voir dans un rôle mal aimable).
Sauf que, lorsqu’elle est interrogée, sa voisine (Gloria Grahame) affirme avoir vu Bogart raccompagnant la victime. Il est donc à ses yeux totalement innocent et son témoignage permet de lever une partie des soupçons de la police. Pendant tout le film, elle le protège donc et tombe amoureuse de lui, malgré le fait qu’il continue à agir comme un psychopathe à la moindre occasion. (si j’étais accusée de meurtre j’éviterais de casser les lunettes d’un gars à un dîner mais bon...)
Plus qu’un film sur la violence de son anti-héros, In a Lonely Place s’oriente sur une réflexion sur le couple. À quel moment le regard que l’on porte sur son conjoint peut-il basculer ? Jusqu’où peut aller la loyauté ? Avec une empathie parfois poussée à l’extrême pour son personnage masculin, Nicholas Ray filme ce couple dans des clairs obscurs et dans des plans très saisissants où Bogart devient un prédateur dans le regard de sa compagne. Son visage est traversé d’un éclair de lumière tandis que tout son corps est dans l’obscurité. Une reconstitution du meurtre, inspirée de sa connaissance des rouages scénaristiques, brouille les pistes entre réalité et fiction. Parce qu’il y a aussi bien sûr un petit soupçon de réflexion sur la manière dont la fiction, Hollywood et la pression des studios peuvent pousser une personne dans ses retranchements.
L’ambiguïté de ce film m’a vraiment habitée pendant plusieurs jours, la complexité du personnage et le regard que Ray pose sur lui. Et surtout ces plans incroyables qui éclairent de lumières improbables les pulsions humaines et peignent sur l’écran l’état mental des personnages.
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Je n’avais pas vu venir le crépuscule de mes idoles, pourtant on dirait que l’été 2019 nous a lancé dans une infernale course aux adieux impossibles.
Cette fois il faut se résoudre à laisser partir Daniel Johnston, poète extraordinaire, songwriter magnifique, qui a écrit tellement de tubes qu’il est dur des les dénombrer.
J’ai connu Daniel Johnston au même moment que David Berman et tous les deux ont participé à façonner les murs de ma maison intérieure — à cet âge où toute influence pouvait encore modifier mon ADN. Il est toujours bon aujourd’hui de revenir à leurs disques et pour se sentir en sécurité.
J’adorais Johnston pour ses enregistrements toujours sur le fil, pour cette force incroyable qui se dégageait d’une fragilité apparente. On a toujours l’impression que qu’une chanson va se casser la gueule et là il nous sort un refrain incroyable et on chantonne ses titres pendant des heures le sourire aux lèvres. Mais j’aimais aussi toutes les reprises qu’il inspirait, bien sûr Speeding Motorcycle par Yo La Tengo ou les Pastels mais aussi l’inoubliable Sorry Entertainer par Calvin Johnson. Pour tous et toutes, il a redéfini la figure du musicien.
Speeding Motorcycle gardera toujours une place particulière dans mon cœur aussi, ode à ce petit monde mental
We don’t have to break our necks To get our kicks
Que puis-je dire. Merci Daniel Johnston.
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