Tumgik
#le tour du monde en quatre-vingts jours
linguisticparadox · 2 years
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Yes the balloon thing is stupid but more importantly Aouda has never once been played by an ACTUAL INDIAN WOMAN in any of the adaptations I can find
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ton-retour · 1 year
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hey HEY there is NO BALLOON IN THIS BOOK
PAS DE BALLON
I have been lied to my WHOLE LIFE
what the hell man
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chicinsilk · 5 months
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US Vogue April 15, 1956
Georgia Hamilton accompanied by actor David Niven aka Phileas Fogg in the film "Around the World in Eighty Days; wears a short jacket suit, cut neckline and waist. By Traina-Norell, in grained beige silk. The bell of Balenciaga for Gardner Pumps by Customcraft, nylon stockings, Vision.
Georgia Hamilton accompagnée de l'acteur David Niven alias Phileas Fogg dans le film "Le tour du monde en quatre-vingts jours; porte un tailleur veste courte, décolleté et taille coupés. Par Traina-Norell, en soie beige grainée. La cloche de Balenciaga pour Gardner. Escarpins par Customcraft, bas nylon, Vision.
Photo Karen Radkai vogue archive
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icariebzh · 4 months
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  Le mécanisme qui créé les riches et les pauvres est le même que celui qui fait tourner les atomes. [...] Un être vivant, une structure sociale, des riches et des pauvres, des pauvres qui veulent imiter les riches, des riches qui veulent épater les pauvres.     Les pauvres restent à la maison, les riches partent en vacances ; les pauvres partent en vacances, les riches vont sur la Côte d'Azur ; Les pauvres vont sur la Côte d'Azur, les riches vont au Maroc ; les pauvres vont au Maroc, les riches vont au Kenya.     Demain, les pauvres iront au Kenya alors les riches feront le tour du monde ; les pauvres aussi feront le tour du monde, les riches feront deux fois le tour du monde ; les pauvres aussi, les riches feront quatre fois le tour du monde ; les pauvres aussi, les riches vingt fois ; les pauvres aussi, etc., etc...     Vous avez vu ? Conclusion : le jour où les riches cesseront d'épater les pauvres, les pauvres d'imiter les riches sera aussi important que le jour où les atomes ne tourneront plus rond...     ... faut pas désespérer quand même."
(Jean-Marc Reiser)
source: "Le Marquis de l'Orée"
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alain-keler · 1 year
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Journal d’un photographe / mercredi 9 août 2023 /le bal des oubliées*.
"Une si longue absence, journal d'Auvergne".
Comment choisir la Photo lorsque il en faut…dix sur des semaines de travail! Pour le photographe que je suis, c’est un énorme dilemme que j’ai toujours du mal à assumer.
Je parle du projet de la BNF « Radioscopie de la France » , projet pour lequel j’ai été choisi avec cent quatre vingt dix neuf autres photographes. On parle déjà chiffres, mais dix photos quand même, ce n’est pas beaucoup. Ou peut-être beaucoup en fonction de la manière de travailler des photographes.
Alors dans ce journal estival, je suis allé à la recherche de ces photos non choisies, oubliées, par erreur ou-et mauvais choix de ma part, perturbé par le temps et le manque de recul sur le travail accompli. Les photos aiment jouer avec nous. Elles se cachent souvent pour réapparaître des années plus tard, lors de nouvelles recherches et une vision enrichie par l’expérience acquise.
Ce sont des photos vues mais non choisies que je vais publier en ce mois d’Août 2023, avec aussi certaines images supplantées par une voisine, qui elle aura été choisie, mais qui auraient aussi bien pu faire l’affaire !
« Errare humanum est », l’erreur est humaine, avais-je appris en classe de latin, mais « perseverare diabolicum », persévérer (dans son erreur) est diabolique…Donc je leur redonne une âme !
Voici un extrait de mon texte sur la journée du 29 mai 2022. Je suis à Allanche, dans le Cantal, magnifique département.
« Dimanche 29 mai.
Aujourd’hui c’est la montée aux estives. À pied, pour faire des photos. Mais quand on dit « montée », c’est bien une montée. Elle fera dix kilomètres.
J’écris un peu en m’arrêtant pour reprendre mon souffle. 
Monter, monter, monter. J’ai l’impression que je n’y arriverais jamais. L’idée était de photographier les vaches, mais elles vont trop vite pour moi. Par moment je recolle au peloton, un peu comme au tour de France, puis ça repart. Une petite halte à Pradiers, à mi-parcours. Ravitaillement offert par des habitants, groupe de musique, danses, instruments de musique bizarres. Le maire chante « que la montagne est belle » de Jean Ferrat. J’en ai des frissons. La montagne est belle, la région est belle, les gens présents aujourd’hui sont beaux. C’est jour de fête.
Et ça repart. Retard à l’allumage, passé trop de temps à photographier les musiciens, les vaches ont déjà de l’avance sur moi.
Je suis, donc j’existe !
Un regroupement se fait avec un arrêt avant l’assaut final vers l’estive. Je rattrape, photographie, me fait à nouveau distancer. Pied dans une tourbe, une chaussure trempée.
C’est magnifique, on est au milieu de la nature, montagnes au loin, un autre monde !
La marche, ça fait du bien. Je suis bien. »
* Un clin d’œil au bal des rejetons !
Ce travail a fait l’objet du soutien du Ministère de la culture et piloté par la Bibliothèque nationale de France dans le cadre du premier appel à projet de la commande publique Radioscopie de la France.
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chroniquesrapdz · 1 year
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Fada Vex - Dystopia (chronique)
Artiste : Fada Vex
Album : Dystopia
Date de sortie : 11 Aout 2023
Direction artistique : Dprod
Producteur exécutif : Fada Vex
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Chronique rédigée par : Momo Genius.
L’époque où j’égrainais minutieusement les sorties du rap dz une par une a malheureusement révolu, d’ailleurs ma dernière chronique remonte à 2016 (cf. le FIM d’Azpak) ; cependant, il faut admettre qu’il est quasi impossible de rester indifférent - bien que l’on vive au fin fond d’une contrée - aux échos d’un nouvel album réalisé par un pionnier comme Fada Vex, qui plus est, s’avère être un double album, concluant sa longue carrière de 27 ans (retenez bien ce nombre !). Alors, le caverneux que je suis est enfin sorti de sa tanière le temps de déguster ce repas copieux qui sent le classique à mille lieux !
Vous cherchez l’avis d’un outsider ? Vous en serez bien servi.
Des doubles albums on en voit rarement dans le rap dz, non par manque de productivité, loin de là, mais pour des soucis plus techniques qu’artistiques, en raison notamment des supports physiques disponibles à l’époque qui ne permettaient pas de telles sorties (les K7), s’en rajoutait l’avarie des éditeurs et leurs stratégies de distribution ; même avec l’arrivée d’internet, les albums étaient toujours en format standard et tout le monde s’y était déjà accoutumé et y trouvait son compte. Pas si longtemps que ça, Sofiane Hamma a ouvert le bal avec son Ghir Wladhoum/Houkouma Hardcore, et en ce jour si spécial qu’est le 11 Aout 2023 marquant le 50eme anniversaire du Hip Hop, Fada Vex délivre à son tour ce qui semble être son dernier projet sous forme d’un double album. Vraiment son dernier ? La règle stipule qu’il faut prendre ces annonces de retraite avec des pincettes car les retours sont fort probables, et les exemples sont légion ! En tout cas, le fan égoïste en moi espère que l’œuvre Fada Vexienne ne s’épuise guère, et que le rap rime avec le melhoune à jamais.
Si l’expérience Fada Vex-One Der a bien marché au point de nous offrir l’un des meilleurs albums dans le rap algérien (cf. Ramz El Mektoub, 2010), alors pour le suivant on prend les mêmes, pardi, la même formule et on recommence. En effet, Vex confie exclusivement les clés de la réalisation artistique au génie de l’écurie Black Soul Team : Monsieur Dprod, une sorte de carte blanche qui ferait réjouir tout producteur acharné.
Le projet est d’une longueur moyenne d’une heure vingt-six minutes, avec 25 tracks dont une intro et un interlude, il en résulte un album long mais loin d’être dense à un Djrouh Bla Dmou3 par exemple, tout le contraire, il est aéré et bien mis en ordre, et surtout scindé en deux parties distinctes : la première moins accessible, et la deuxième plus grand public.
Le concept
La dystopie est un sujet préoccupant qui a l’air d’obséder Fada Vex au point de créer le concept de l’album autour de lui. En effet, certains romans phares du genre reviennent à mainte reprise comme références : le ‘’V for Vendetta’’ d’Allan Moore et David Lloyd, ‘’451 Fahrenheit’’ de Ray Bradbury ou encore ‘’1984’’ de George Orwell dont quatre titres y sont inspirés. Le monde dystopique imaginaire d’antan, est en cours de devenir bien réel de nos jours ; la surveillance de masse et les violations de liberté en sont les exemples. Et vu les évènements récents - pandémiques, conflictuels - qui ont accompagné la genèse de l’album, tout porte à croire que les idéologies totalitaires finiront par s’affronter, car « qui détient le passé détient le futur, et qui détient le présent détient le passée ». (citation de ‘’1984’’, traduite par Vex dans le track 19).
Les autres Dystopiens
Les deux albums précédents (cf. El Facteur", 2004 et Ramz El Mektoub, 2010) ont été marqués par la présence de certains vieux de la vieille comme L’infect, Xenos, Imohar, Naili ou encore le frère de sang Banis, c’est plus le cas dans Dystopia ! Le choix des feats s’est plutôt tourné vers les ténors actuels incluant le tiers des invités d’honneur de Moussiqti : Ilyes, Artisan et Red L’Alerte. D’ailleurs, de ce casting, peu survivent encore, entre ceux qui ont pris prématurément leur retraite et ceux qui ont pris doucement la poudre d’escampette. On retient surtout la disparition des rookies tant prometteurs comme Abderrahmane et Didotchi. Revenant aux autres invités, pas de grande surprise, déjà l’expérience inattendue avec Fifo (cf. "PEC") a démontré que Vex était prêt à prendre des risques et à s’aventurer sur des terrains domptés par les nouvelles têtes d’affiche. Ainsi, les Dassi (07), Nirmou (16), Largo (04), Adlene / Dee (31), Youpi (10), Sif Elklam et Soldat West (13) font partie du décor, Sadek Democratoz et Houari Bouabdallah sont les seuls chanteurs, bien que leur présence ait été légère. Ah si, un certain Cheb Malik s’essaie au chant, et c’est loin d’être raté !
La plume
Je me souviens vaguement d’une expression utilisée par un membre d’IAM (Akhenaton ou Kheops) pour décrire leur expérience enrichissante dans Revoir un Printemps en parlant d’une sorte ‘’d’intellectualisation de musique’’ tant la recherche artistique était si poussée et le processus de création si complexe.
Ceci dit, dans le monde Dystopique de Malik, le mot intellectualisation ressurgit mais dans un contexte beaucoup plus lyrical. En effet, le digne héritier de Lakhdar Bekhlouf reste fidèle à son écriture ralliant poésie de melhoune et poésie moderne ; le tout accouchant d’un style authentique et d’une signature lyricale bien propre à lui. En se penchant de plus près sur l’ensemble des textes de Fada Vex post-Almou3ahada, l’auditeur pourrait s’apercevoir que cette noble démarche de donner second souffle aux mots vieillis, contribue à lui valoir par excellence le titre du ‘’rappeur algérien au vocabulaire le plus varié’’, en y omettant bien sur les mots étrangers, même si les détraqués les plus sceptiques n’y verront que du pédantisme et sur étalage de savoir livresque, alors qu’en réalité ; le rap algérien ne s’est jamais bien porté littérairement qu’en présence de lyrics alambiqués de Fada Vex ; de ce fait, l’auditeur est constamment poussé à s’immerger dans le monde du melhoun en fouillant soi-même dans les œuvres d’un Ahmed Amine Dellai ou d’autres analystes des trésors enfouis de la poésie lyrique datant du 16eme siècle. Après tout, se cultiver en écoutant de la musique, n’est-ce pas le graal pour un auditeur, qu’il soit initié ou forcené ?
A titre d’exemple, la plume du Father atteint une nouvelle dimension sur le bijou "Dahqani", quatrième volet d’une tétralogie entamée 11 ans auparavant par le freestyle de "Fatima". L’auteur veut son vieux personnage imaginaire atteint d’ectrodactylie, métaphoriquement, pour mettre en avant ses qualités et fondements. "Dahqani" est une œuvre poétique bien atypique qui s’inscrit dans la lignée de "Rap Qsayed", "El Mahrez" ou encore "Fraten el Dijour", chacune d’elles mérite d’être étudiée à l’école, en toute humilité, au même titre que La Volonté de vivre et autres poèmes de la littérature arabe.
La production
Comment se racheter auprès des fans frustrés suite à l’incident de Skyzof’Red qui leur a privé de ce qui aurait du être le premier et unique album tant attendu de Red L’Alerte ? Tout simplement, mettre les bouchées doubles et se rattraper avec un poids plus lourd encore du rap oranais, et surtout plus établi sur le trône et affirmé sur scène depuis belle lurette. Résultat des courses, Dprod s’en sort à merveille, d’abord avec la mixtape appétissante El 3arboun, ensuite sur Dystopia où il livre une production musicale des plus abouties de sa carrière. Le travail de recherche et la diversité des univers ne peuvent qu’être salués, tandis que la volonté de donner aux sonorités une couleur algérienne est largement respectée et, surtout, bien exploitée. A l’heure où d’autres se contentent bonnement de mettre en boucle la flûte de Aissa Djermouni, Dprod n’en fait qu’une partie infime de sa création en y ajoutant un jeu d’instruments éclectiques, synonyme d’une maîtrise incroyable. Ce qu’offre Dprod est loin du sampling basique des classiques Chaabi par les anciens, ou même, nouveaux Algérois, longtemps défenseurs de la théorie de l’authenticité.
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L’une des réussites majeures de la production de Dystopia, c’est que Dprod a su mener Fada Vex loin de sa zone de confort, sans complexe ni aucune crainte, ainsi, on découvre des nouvelles facettes du rappeur et des choix variés et inédits, mêlant son style classique et des prises de risque accompagnées par des beats taillés sur mesure.
Vue de prés
V (feat. Dee)
Chronologiquement, l’album s’annonce avec la version originale de ‘’V’’ sortie en Décembre 2019, en plein Hirak, avec comme invité le producteur Dprod déguisé en MC le temps d’un couplet timide et simpliste dressant la barre un peu plus bas en comparaison aux prestations stratosphériques de Dassi, Youpi et les autres. La présence microphonique de D.A.L.I.W, aujourd’hui Dee tout court, constitue l’un des rares temps faibles de l’album, heureusement qu’il sauve brillamment les meubles avec des refrains entraînants sur les deux ‘’V’s’’, ‘’Tsunami 31’’, ainsi que "Winston", nous rappelant que le second registre dans lequel il excelle est bel et bien le chant. "Nejma ou Hlel" en est le - lointain - parfait exemple.
Moment de fantaisie : Pour scier, et au thème, et au cadre spatio-temporel du morceau, il aurait été plus judicieux de faire appel à un rappeur dont l’engagement est son terrain de prédilection ; on se serait pris une véritable claque si Rabah Donquishoot était l’invité, tant les rumeurs de l’époque présageaient un featuring entre les leaders de TOX et MBS après la réconciliation. Ce feat qui n’a jamais vu le jour au grand dam des fans des deux écoles. Serait-ce enfin sur Al-Muqawama ? Ou bien les Hirondelles sont-elles destinées à ne jamais survoler avec les Théoriciens ?
Vayna (feat. Illyes)
Les retrouvailles entre Fada Vex et Ill-Yes se font sur un champ hostile. Le beat guerrier sample une chanson du folklore russe "When We Were at War" écrite par David Smoylov. Quant au texte, les deux rappeurs s’arment férocement d’une allitération interminable en guise de Chachka. Dans le clip, le chef des Cossacks – Fada Vex – intronise le nouveau venu – Illyes – et le valide au sein de sa tribu. Tout ça est symboliquement beau, mais qu’en est-il de l’alchimie finale ? On a eu comme impression que les artistes étaient tellement obnubilés par le visuel d’un côté, et la technicité du texte de l’autre, qu’ils avaient mal apporté de la cohésion entre l’image, l’écriture et le son. Même le flow est basique, et lorsque le beat se minimise aux drums ça fait vraiment tache. L’ensemble des trois éléments unis laisse un sentiment d’aurait pu mieux faire, tant au niveau du flow qu’à l’atmosphère du clip. Mais bon, ça reste quand même une bonne collaboration avec Ill-Yes, l’un des techniciens de rimes les plus doués que le rap algérien n’ait jamais connu.
Orwell (feat. Dassi)
Parmi les rencontres inédites sur Dystopia, figure l’excellent "Orwell" avec Dassi, anciennement Brut Son.
N’en déplaise à "Dahqani", le rappeur anglophone exilé en Autriche dresse son troisième doigt bien haut pour nous peindre un portrait comique d’une drôle d’époque où les individus sont téléguidés tels des moutons depuis la naissance. Si le flow fluide est l’une des qualités de Dassi, les refrains chantés en sont une autre, et il le fait bien sur Orwell, seul bémol, l’usage excessif du code switch, souvent non justifié. Quoique, il est triste de constater que le rappeur biskri  n’a toujours pas réalisé un projet palpable depuis le temps où j’ai certifié son compte sur Genius en 2014. Cela fait 10 ans qu’il est égaré artistiquement, entre la quête d’atteindre un nouveau public et les disstracks qui lui bouffent autant d’énergie et énormément de temps. La Psychose a eu raison de lui à ce qu’il parait.
L’impression que Dassi vole la vedette à Fada Vex plane jusqu’au moment d’écouter le couplet de ce dernier qui remet les pendules à l’heure avec des propos à faire dresser les cheveux sur la tête.
Loom
En matière d’introspection, Fada Vex a l’art de coucher sur papier ses analyses et états d’âme comme personne d’autre ; "Ana 3yit", "Chouf Ljor7" ou "Gouli 3lech", pour ne citer que ceux-là, sont des références dans le genre. Vient s’ajouter l’excellent "Loom", sur une prod mi optimiste mi mélancolique, avec un lot de réflexions pandémiques. A noter que c’est le deuxième single de Dystopia, remplaçant le non retenu "Laghrib" ; sage décision de l’écarter d’ailleurs.
Tourné en période de confinement, le clip auto réalisé est des plus simplistes, centré sur une action redondante, et devant une caméra figée sur un seul personnage au quotidien. Suffisant pour accompagner le mood du morceau.
Bizarrement, une réécoute post-dystopique du morceau permet d’offrir une meilleure vision critique et de déceler les nuances variées du thème principal qu’est le reproche, c’est comme une lecture synoptique d’un livre qui consiste à lire d’autres œuvres pour mieux saisir le sens du sujet en question.
Petit détail linguistique : au-delà de la signification du verbe ‘’loom’’ en anglais, l’orthographe du titre ‘’Loom’’ au lieu de ‘’Loum’’ n’est surement pas un hasard, comme si pour rimer loom et loop, car un reproche a souvent la caractéristique de se répéter ‘’en loop’’ ou en boucle.
Nizar (12 Janvier 2019- 17 Juin 2022)
Sur le très touchant ‘’Nizar’’, le papa désemparé pleure son ange envolé trop tôt, un 17 Juin 2022, lui qui pourtant célébrait jovialement Kenz et Ilyes dans ‘’Hadak li 3andi’’ en 2010. Étrange fatalité !
Cette élégie funèbre voit Fada Vex ressortir en lui le côté Khansaa pour livrer un texte plus poignant encore que "Machi Ki Mdari", sur une boucle mélancolique accompagnée de vibrato et claquements des mains, rappelant un air de gospel. Inconsolable, l’artiste endeuillé s’adonne même au chant sur le refrain, tout seul.
Baba (feat. Sif Elklam & Soldat West)
Un morceau des moins emballants pour un bonus track, où le maître des céans, très généreux, fait juste le minimum pour laisser à ses invités – Soldat West & Sif Elklam - l’occasion de confirmer leur place suite au concours gagné de "Laghrib". L’ont-ils saisie ? Peut-être, mais pas pleinement. Les couplets faits à l’arrache et les refrains saupoudré d’autotune ne collent pas avec le bijou de beat concocté par un intru du nom de Oua Lid, rien à voir avec notre Walid a.k.a. Dprod. Quoiqu’on en dise, les invités de "Baba" pourront se targuer un jour d’être figurés sur la liste prestigieuse des invités de Dystopia, le dernier projet du légendaire Fada Vex.
Ksar (feat. Largo)
A défaut d’avoir Souad Massi en featuring, One Der sample ‘’Dar Djedi’’, l’un de ses classiques issus de son troisième opus Mesk Elil. A travers son titre, la Raouia déplore l’état délabré de la maison de son grand père, qui jadis, apparaissait comme un château.
"Ksar" est donc une allégorie de l’Algérie actuelle ; autrefois, l’empire qui s’étendait d’Oran à Ain Beida n’est plus qu’une infime puissance, et la décadence est aussi humaine que matérielle.
L’apport de Largo est précieux tant au texte poignant qu’au phrasé bien distinct et à l’accent diamétralement opposé à celui de l’oranais qui rappelle la diversité phonétique et la richesse culturelle des habitants du Ksar.
Riguel : Regulate Sahbi !
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Incontestablement, le banger de l’album, et l’une des meilleures productions de Dprod dessus. Un petit sample des Aurés suffit pour créer la magie ! Pour les aficionados, le choix, intentionnel ou pas, du titre est un clin d’œil à "Regulate", le classique de Warren G et Nate Dogg et l’hymne indémodable de la West Coast Californienne, bien que "Riguel" soit un morceau purement égotrip.
Paria (feat. Youpi) & Tripallium (feat. Nirmou)
Dans la catégorie harcèlement textuel et kickage démentiel, "Paria" et "Tripallium" sortent du lot. Les deux figures de proue du rap algérois-bouiri honorent leur présence comme il se doit.
D’abord, la connexion Nir-Vex est juste nirvanesque, portée par un beat ciselé aux couleurs de Mille et une nuit. Toutefois, "Tripalliuim" peut diviser, car paradoxalement, le style raffiné de Fada Vex est aux antipodes de celui de Nirmou, dont l’écriture est dominée par un usage abusé d’une alternance codique - qualité pour les uns, carence pour les autres – qui ne date pas d’hier. A titre d’illustration, si la rafale de rimes en ‘’ité’’ tout au long de son couplet, témoigne sur la forme de la facilité, le fond quant à lui, dénote la technicité mais surtout l’agilité de Nirmou.
De l’autre côté, quand Youpi met en branle sa machine de rimes ça devient difficile de le suivre. Pas de soucis pour l’hôte quadragénaire qui tient le coup aisément avec un flow toujours flexible à son âge. La production est marquée par les claquements de Karkabou qui fait à lui seul office de trompette, tambour et autres instruments de guerre, tant l’énergie qu’il dégage est impressionnante. On est loin de l’usage classique des qraqebs sur des sons à caractère invocateur ; depuis 2015, Vex en a fait un instrument à hit et une pièce maîtresse dans la création de certains de ces sons les plus populaires ces dix dernières années.
Tsunami 31 & HWM (feat. Red L'Alerte)
L’unique rappeur pistonné sur Dystopia avec deux présences n’est que Red L’Alerte, et ça se comprend !
D’abord sur le morceau sombre ‘’HWM’’, acronyme de Mort ou Vivant. Les deux rappeurs abordent un état proche du syndrome de Cotard, Reda de par ses punchelines profondes, et Vex de par une plume maussade, limite dépressive, comme si l’ombre d’un certain 17 Juin planait sur son écriture, rappelant un classique du genre :  Casey et sa ‘’Chanson du Mort-Vivant’’. Le troisième couplet est une co-projection sur le rap actuel, qui n’a pas l’air d’être trop vif non plus. A noter l’excellent choix de sampler cette citation tirée de Shutter Island ainsi que ce vers de Darwich qui viennent appuyer la pensée des auteurs.
Moment drôle : On aurait cru qu’Adel Sweezy s’était incrusté dans la place tant sa voix ressemble à celle de Reda autotunée, tout au début.
Précédé par un vibrant hommage à Blaha, l’autre morceau ‘’Tsunami 31’’ est un hymne à la ville d’Oran où les deux complices, bien à l’aise sur leur 31, mettent la lumière sur son patrimoine culturel si riche et varié, du Rai de Hasni et Khaled au théâtre de Aloula et Sirat Boumediene, en passant par les œuvres immortelles de Bila Houdoud. Tsunami 31 est un véritable hymne comme on en voit plus de nos jours.
Reda prouve encore une fois qu’il jouit d’un talent de serial punchliner extraordinaire, or, il lui manque toujours l’album de l’accomplissement à travers lequel il gravira son nom à jamais sur la scène du Hip Hop oranais.
Bghit (feat. Sadek Democratoz)
« Malik est le rappeur number one en Algérie… et de loin ».
(Youss, samplé dans "In-Tropia")
Que dire après cette reconnaissance qui vient d’un précurseur comme Youss ; ex Darkman d’Intik ? Objectivement, si le nom du leader de TOX est souvent relaté par des artistes de taille, que ce soit de l’ancienne ou de la nouvelle génération, c’est parce qu’il a su parfaitement s’adapter durant 27 ans, tout en gardant l’essence du Hip Hop d’un côté, et de l’autre sans se courber aux exigences d’une industrie agonisante ou aux attentes d’un public exigeant, comme il le crie sur le retentissant "Bghit". La longévité du parcours d’un rappeur n’est à prendre en considération sauf si elle est accompagnée de quatre critères importants : l’évolution artistique, la présence continue, l’emprunte marquée et l’influence qualitative/quantitave. Beaucoup jouissent encore du statut de l’ancienneté mais il n’y a que Vex qui remplit mieux que quiconque ces cases, d’où le constat de Youss.
"Bghit" est un morceau si important tant il permet de lever toute ambiguïté quant à la vision du rappeur sur l’état du rap actuel, des beefs jusqu’à ses propres choix. On y retient notamment cette qualité humaine qui fait de lui un rappeur si apprécié : l’humilité. Car comme tous les G.O.A.Ts, il est préoccupé davantage d’être un meilleur homme que d’être le meilleur artiste dans sa catégorie, laissant humblement le débat à ceux qui savent mieux juger son art.
Seul bémol : le rôle de Sadek mis au second plan, tout comme était le cas avec Houari sur "Dahqani". Peut être une volonté de les avoir comme accompagnateurs plus qu’autre chose. Hé on te voit Dee, personne ne te fait de l’ombre, hein.
El Goual
Dans l’intro de sa Révélation des Quarante (H3W, 2016), on pouvait déjà déceler l’esquisse d’El Goual. 7 ans plus tard, le personnage prend enfin forme sur la pochette, comme sur le morceau éponyme, et sur tout l’album d’ailleurs.
Jadis, El Facteur transmettait les messages, aujourd’hui il s’est mué en Goual lui-même diseur de messages.  La transition marque la progression du rappeur, toujours dans le bon sens, tant sur l’écriture, la vision vis-à-vis du mouvement et l’adaptation au fil des années.
El Goual est indéniablement la quintessence de Dystopia, le résumé exaltant qui incite à scruter le contenu avec excitation. La réussite du morceau se doit notamment à cette osmose quasi-parfaite ressentie entre le visuel, la prod et la performance vocal/lyricale du Ruskov. De une, la mise en scène d’El Goual entouré de son cercle maléfique est juste sublime, en outre, l’usage de la symbolique, une technique récurrente qui revient dans les deux autres clips majeurs ("Novlangue" et "Vayna"), accentue le message véhiculé au-delà du texte lui-même et redonne une esthétique pragmatique à l’image. De deux, Dprod et Shcnod font preuve d’imagination abondante en employant une palette d’instruments brillamment arrangés pour dicter cette montée en puissance remarquable du couplet au refrain jusqu’à l’outro. De trois, Vex sort le meilleur de lui-même pour retracer le parcours sensationnel du dernier des Gouals tout en gardant sa pâte authentique et exploitant un registre de langue encore plus recherché que le soutenu : le registre du sublime.
Dahqani, ses deux Doigts, et son héritage
Les deux acomptes évadés de la mixtape El 3arboune refont surface sur Dystopia sous forme de préludes marquant un retour aux fondamentaux, et ouvrant la voie au grandiose "Dahqani". Le jeu dans la numérologie de la tracklist n’est pas un simple délire, car si 3 + 7 égale justement 10, dans le monde orwellien de "1984" les additions telles que 2 plus 2 égale 5 à dessein ; un concept du Big Brother auquel s’oppose clairement le rappeur et tient à le préciser.
De retour à "Dahqani", et comme pointé un peu plus haut, la poésie de Fada Vex atteint un autre stade sur ce morceau, après avoir gravi les différents échelons des registres de la langue, pour enfin embrasser le plus haut de tous, celui réservé aux grands dramaturges et poètes : le registre du sublime ou du noble. Et il ne peut qu’en être fier !
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Maintenant, reste à savoir, quand est-ce que cette idée de créer la saga ‘’Dahqani’’ a germé dans la tête de Vex. Était-ce planifié depuis le début de "Fatima" en 2011 ? Ou bien l’histoire s’est-elle développée au fil du temps ? Car très peu d’auditeurs auraient tissé un lien entre les différentes parties jusqu’au dévoilement de la fin, notamment dû au manque d’indices suffisants.
D’un point de vue critique, la tétralogie de "Dahqani", appelant la "Fatima Bent Dahqani" ou ‘’FDB’’ tout court, a rarement d’égal dans les œuvres majeures de storytellings de la scène locale, et même internationale. Elle s’inscrit plutôt entre ‘’Luv(sik)’’, l’héxalogie romantique de Nujabes, et ‘’Jane’’, l’heptalogie charnelle d’EPMD, ça n’est pas une histoire narrative à proprement parler où les évènements se succèdent comme dans une série classique, plutôt c’est de l’écriture descriptive à travers laquelle l’auteur présente ses deux personnages atypiques et peint l’environnement dans lequel ils s’illustrent. Le recours à l’égotrip sur "Fraten Dijour" fait croire que "FDB" peut être aperçue comme un croisement entre un récit fictif et un récit réel de la vie de Malik. Ce dernier, laisse libre cours à l’imagination du public afin de tirer ses propres conclusions.
Great
La référence implicite à la West Coast dans le titre de "Riguel" devient explicite sur l’instru de "Great". En effet, rien de nouveau sous le soleil Calif-oranien, Vex et Dprod détendent l’atmosphère chacun à sa façon, nous éloignant un tantinet de l’ambiance cafardeuse qui règne sur l’ensemble des tracks. C’est du Great tout court.
El Maya (feat. Artisan)
Bien qu’invité, le rappeur de Souk Ahras a fini par attirer son hôte à son univers, en même temps, le thème exploré a pour terre d’accueil la capitale du Rai et le berceau de Fada Vex, d’où la fusion ahurissante des deux styles. Finalement, c’est la vibes qui va mettre le duo sur la même longueur après leurs feats précédents post "Moussiqti", qui auraient laissé les plus chauvins sur leur faim.
Tout de même, l’impact d’"El Maya" sur une tranche d’un public hésitant risque d’être influencé par la tournure de carrière observée chez l’Artisan depuis "Mad’Art", sa street crédibilité vacillante et les choix artistiques les plus bizarres, notamment les accolades avec le tireur de canon enrayé. Quoique, en faisant abstraction de ces taches, le résultat d’’El Maya’’ est loin d’être décevant, au contraire, cette expérience inédite vient s’ajouter fermement au catalogue diversifié d’Elgoual. Après tout, pour un dernier coup d’éclat, les prises de risques sont souvent tolérables, surtout si elles sont maîtrisées.
451 Fahrenheit & Novlangue (feat. Adlene)
Le rap engagé à la Fada Vex est tout autre chose de ce que l’on a l’habitude d’entendre chez la majorité de ceux qui prétendent faire du rap en prenant position. Les écrits de Vex ont tendance à faire cogiter, analyser et investiguer plutôt qu’à se victimiser, provoquer ou s’attaquer bêtement au système. Le comble c’est qu’il le fait en étant poétiquement incorrect !
Si les deux morceaux ‘’Fahrenheit 451’’ et ‘’Novlangue’’ traitent quasiment le même sujet qu’est la dichotomie liberté d’expression/censure, la forme quant à elle est différente : le premier  est un condensé de réflexions socio-politiques, quant au second, il oscille entre egotrip et dénonciation, et se distingue nettement par le style, même si le fond est particulièrement préservé par la symbolique dans le clip. En effet, le diamant incarne entre autres la libre pensée que les autres veulent confisquer.
Novlangue est sans doute une réussite de plus à Dystopia, mijotée en compagnie d’Adlene, cette valeur montante du rap oranais, qui a prêté sans vergogne sa voix rauque et ses propos saignant en contraste avec le violoncelle de Bach ressuscité par Nasro El Bey.
Winston
A première vue, il n’y pas de liens directs entre le titre du morceau qui fait référence à l’héro de "1984", et le contenu égotrip, mais en creusant un peu, on s’aperçoit grossièrement de quelques similitudes : le côté rebelle de Winston partagé par Fada Vex, le bloc-notes aux écrits insoumis fait écho au cahier de lyrics; et le petit recoin caché loin du télécran observateur n’est que le champ d’expression (la musique) qui permet au rappeur de révéler ses pensées, ou commettre son crime de penseur.
Passant au morceau en question, c’est juste un pur régal ! Autant par la qualité du flow tout terrain de Fada Vex qui se remanie à chaque fois, que par la nostalgie du sample de Goodie Mob mêlé à une ambiance Jazzmatazz propulsée par le jeu du saxophone exquis de BenSax qui aura finalement le droit à un couplet à lui seul pour exposer son talent d’instrumentiste. Le refrain douillet de Dee vient compléter le dernier puzzle de ce chef d’œuvre.
Hia (Julia)
La dernière perle de l’album est bien sûr Hia (Julia). En apparence, il s’agit d’une mise en exergue de l’histoire d’amour époustouflante entre Winston Smith et l’autre protagoniste de ‘’1984’’, mais là où ça diffère des "Julia" de Rick Wakeman, Eurythmics et d’autres artistes sous inspiration orwellienne, c’est son alter ego Hia. Une lecture plausible suggère que Vex nous refait le coup d’"Erawja" et profite pour y glisser en douce une belle ode à la musique Hip Hop – le jour même de son 50eme anniversaire – avec laquelle il s’est farouchement engagé pendant 27 ans, ce nombre représente également l’âge de Julia dans le roman prophétique, détail ô si important ! La personnification du Hip Hop est appuyée notamment par l’air repris de Grandmaster Flash & The Furious 5 en fin de chaque couplet, ainsi que dans le titre lui-même : Hia. Vous l’aurez compris, le choix du double intitulé n’est pas fortuit, car Hia est la traduction en arabe de "H.E.R.", le suprême hommage d’un certain Common sense, il y a déjà 30 ans.
Enfin, Julia/Hip Hop ou tout simplement Hia ? Chacun y va de son interprétation, mais ce qui est sûr, c’est que ce morceau est l’apothéose de la connexion Fada Vex et Dprod, là où sensualité et musicalité s’associent et acheminent l’auditeur vers un sentiment d’extase ineffable souvent éprouvé en écoutant les classiques du Rai.
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Comme dans les contes de fées même les plus dystopiques, les meilleures histoires d’amour ne durent pas éternellement. Winston et Julia ont commis le crime de s’aimer et par conséquent ont été séparés brutalement par le Big Brother. Aujourd’hui, au grand désespoir de son public, Fada Vex tourne la page à l’un des chapitres les plus tumultueux qui l’aura vu se sacrifier et se donner à fond rien que pour l’amour de cette musique.
Il est vrai que malgré quelques petits bémols ne concernant pas directement l’artiste, Dystopia frôle le sans faute et peut aisément prétendre à une place sur le podium des classiques du rap dz aux cotés des éponymes de MBS et Intik.
Si par ce dernier projet le Father vient apporter sa pierre à l’édifice du Double H algérien ? Non, plus que ça, il vient ériger, en compagnie de son producteur fétiche, un étage entier à son honneur, tout en haut, baptisé fièrement « Rap et Melhoune : rimes éternelles, signé : Fada Vex ».
(Momo Genius, 25/09/2023)
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showamagicalgirls · 1 year
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I have searched and searched for any reference to the idea that Jules Verne’s Around the World in Eighty Days (Le tour du monde en quatre-vingts jours) influenced Honey Honey’s Great Adventure (ハニーハニーのすてきな冒険), but I have to admit, I have found none. Of course, I enjoyed reading it anyhow. When I finished it yesterday, I thought to myself, it’s possible this book has been so influential for so long that it’s influenced all kinds of transnational narratives, even perhaps without the authors being clearly conscious if that influence.
I did check about its translation into Japanese and it seems it came out in Japan the same decade it was serialized in France (1872) and then subsequently published in English (1873). The Japanese translation was based on the English, and was released in two volumes, in 1878 and 1880. I find it interesting that the prose we’re serialized initially, much like manga often is, and also that there’s a short part that takes place in the city of Yokohama (横浜市).
Next up: the 1956 film version, which will also give me a chance to talk about the way non-European cultures are depicted in the story, particularly with Shirley MacLaine (a white woman) playing the part of Aouda (an Indian woman).
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conatic · 1 month
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Le Tour du monde en quatre-vingts jours
Le film inspiré du roman de Jules Verne a été diffusé sur Arte Dimanche 11 Août 2024
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theknowledgenook · 2 months
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Qui était Jules Verne?
Jules Verne est né le 8 février 1828 à Nantes et est mort le 24 mars 1905 à Amiens. C'est un écrivain français célèbre pour ses romans d'aventures et de science-fiction. Considéré comme l'un des pionniers de la littérature de science-fiction, il est connu pour ses œuvres visionnaires qui anticipent de nombreuses avancées technologiques.
Biographie :
Jeunesse et éducation : Verne a grandi dans une famille bourgeoise et a étudié le droit à Paris, bien que son véritable intérêt se soit rapidement tourné vers l'écriture.
Débuts littéraires : Avant de devenir un écrivain à succès, il a travaillé comme secrétaire au Théâtre Lyrique et a écrit des pièces de théâtre et des nouvelles.
Œuvres principales :
Jules Verne a écrit de nombreux romans qui font partie de la série des Voyages extraordinaires. Quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres incluent :
"Voyage au centre de la Terre" (1864) : Une aventure souterraine fascinante où des explorateurs descendent à travers un volcan en Islande pour découvrir un monde préhistorique.
"De la Terre à la Lune" (1865) : Un récit visionnaire sur un groupe de personnages qui tentent de voyager vers la Lune en utilisant un canon géant.
"Vingt mille lieues sous les mers" (1870) : L'histoire du capitaine Nemo et de son sous-marin, le Nautilus, qui explore les profondeurs marines.
"Le Tour du monde en quatre-vingts jours" (1872) : Les aventures de Phileas Fogg, un gentleman britannique, et son serviteur Passepartout, qui tentent de faire le tour du monde en 80 jours pour gagner un pari.
Influence et héritage
Les œuvres de Jules Verne ont eu une influence majeure sur le genre de la science-fiction et ont inspiré de nombreux écrivains et cinéastes. Ses romans ont été traduits dans de nombreuses langues et continuent d'être populaires aujourd'hui. Verne est souvent reconnu pour ses descriptions précises et ses prédictions étonnantes concernant des technologies futures, telles que les sous-marins, les voyages dans l'espace et les nouvelles formes d'énergie.
En résumé, Jules Verne est une figure emblématique de la littérature mondiale, dont les histoires captivantes et imaginatives continuent de fasciner les lecteurs de tous âges.
Source : ChatGPT
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junichiroishii · 9 years
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Travelling Without Moving
【>> English】
Introduction : 本シリーズは新型コロナウィルス(COVID-19)で国境が閉鎖し、国内外での移動に著しく制限がかけられていた、2020年から2023年の間に制作されました。
2020年、パンデミックの影響で帰国を余儀なくされた外国籍アーティストたちが去り、人気のなくなった京都から、わたしは「パリのことを考える」という瞑想的な時間を過ごしました。
今からでは思い返すことさえ難しく感じられるのですが、2020年、例年であれば人々が誘って外へ出る桜の季節になっても、町には圧倒的な閉塞感が蔓延し、社会には重苦しい雰囲気が沈澱しているようでした。オーソリティはしきりにデジタル化を勧告し、助成金を使ってタブレットを購入すること(そしてそれを使って仕事をすること)が推奨されました。
オンライン・ミーティング、オンライン・エキシビション、果てはオンライン・アーティスト・イン・レジデンスという、言語的に倒錯したような可能性さえもが、真剣に議論されました。(もっとも、この努力により開かれた可能性も今日では多くあります)
「移動」はもはや不可能なのか。そもそも「移動」とはどんなものだっただろうか。COVID-19という出来事は、極めて根本的な疑問をわたしたちに突きつけました。これは有史以来初めて、世界中の社会が「同時に」「同じ出来事」を経験するという事態となったのです。
折りからの化石燃料に対する抵抗運動とも相まって、社会のデジタル化は急加速しました。このまま社会の営みは、すべてデジタルに置き換わってゆくのだろうか。人との出会いはモニターを通して、町の歴史は検索を通して、目の前に現れてくる時代になるのだろうか。そんな想像がポケットのスマートフォンから、食卓のラップトップから、日々のあらゆるところから立ち上がってくるように感じられました。
世界はどんな様相をしていただろうか。移動は、そうせずともその必要が満たされる時代になるのだろうか。はたして人は身体的な経験を排除して、ピクセル変換された情報を脳に再構築するだけで、生命をまっとうして行けるのだろうか。
そうした「オンラインへの引っ越し」に抵抗を感じながらも、わたしはそのような擬似信号の「世界」を渡って「京都からパリへ行く」ことにしました。
《#1 Le tour le monde en…》(2020)
2020年初夏、わたしは京都から西へ向かい、海を越え、大陸を渡り《Le tour le monde en…》と題した数十分の旅を行いました。(『八十日間世界一周 / Le tour du monde en quatre-vingt jours』は、ジュール・ヴェルヌの作品のタイトルです)
人々の「移動」が今よりもまだ技術的に制限されていた頃、人は指で地図をなぞりながら、どのように遠い世界に想いを巡らせていたのでしょうか。
デジタル通信の解像度が上がり、異国のロック・ダウンがほとんどタイムラグなく、ポケットのスマートフォンを通して認識可能となった今日、遠い世界、未知なるものへと向かう想像力を、わたしはあらためて持ちえるのでしょうか。
のちに《Sliding the surface of the Globe》と改名したこのシリーズの旅はシンプルです。すなわちグーグル・マップである地点から別の地点まで��移動するという(だけの)ものですが、ただひとつ、わたしはマップ上での移動中は「ピンチ・イン/ピンチ・アウト」をしないということをルールとして課しています。
鮮やかに広がるCDA HEX「#579cda」色の海を渡り、朝鮮半島を越え中国へ。何の手がかりもない(ようにみえる)広大な中央アジアをひたすら西へ。時には川を、時にはそろりと現れる道路を頼りに、わたしは指で走りました。やがて黒海を抜け欧州に入ってからは、周囲の言語(表記)を手がかりに、わたしはパリを目指しました。そうしてほとんど旧式のiPadの充電が2%を切った頃、最後はセーヌ河を遡るようにして、わたしはパリの街へと滑り込んだのでした。
《#2 Travelling Without Moving 》(2022)
二回目の旅の機会は2022年の夏に訪れました。シドニー在住のアーティストからオンラインでの展覧会へ出展しないか、という問い合わせを受けたわたしは《Travelling Without Moving》と題した南半球への旅にでました。(タイトルはたまたまインターネットから流れていた1990年代の楽曲のタイトルです)
わたしは京都から南へ向かい、大海に出て、馴染みのない島々を眺めながらオセアニアを目指しました。
延々と続くグーグル・マップの青い(CDA HEX「#93b3f3」)海を南下し、最初に到着した陸地をわたしはオーストラリアだと信じたのですが、後にそれはパプアニューギニアではないかということに思いが至り、しかしそこからさらに南の海に乗り出すのは、なかなか勇気を必要とする決断でした。
下手をするとそれは南極への道のりかもしれない・・・しかしそんな心配をよそに、やがて陸地は現れました。オーストラリアにはまったく土地勘がなかったので、ともあれ海岸を頼りに、ついにはシドニーまで辿り着いたのでした。
《#3 Sliding the surface of the Globe》(2023)
東京の渋谷にあるギャラリーで「球体」をテーマにした展覧会から声をかけて頂いた際に、わたしは偶然フランスのリヨンにおりました。
今回より改題した本作《Sliding the surface of the Globe》は、形状としてはまったく「球体」ではありませんが、平面(スクリーン)に広げられた「球体(グローブ)」の表面を滑ることで、脳に喚起されるものを試験するものです。遠からず、展覧会のテーマに合致することを確認したわたしは、リヨンから渋谷まで行くことにしました。
フランスから東へ向かい、まずは黒海を目指します。一作目の経験を経て、この移動にはもはや土地勘のようなものさえ感じられます。問題は黒海を超えて中国に入ってからです。東へ東へと向かっているつもりでも、上下、つまり南北への誤差は発生します。北に行き過ぎるとロシアに入り、南に下りすぎると南アジアに入ってしまいます。わたしは漢字圏を出ないように、慎重に日本列島を目指しました。
結論から言えば、どこをどう通ったのか自覚できないような状態で、わたしは北海道に到着してしまいました。周囲の言語(表記)が日本語であるということには気づいたのですが、「それ」が日本列島の「どこ」に当たるのかに気づくまでには少々時間がかかりました。そうして闇雲に歩いているうちに、やがてわたしは一本のまっすぐな線路に行きあたりました。それは2016年に開通した北海道新幹線でした。新幹線に乗れば快適です。わたしは一直線に東京までの旅を進めたのでした。
《#4 Throw Away Your Screen, Rally in the Streets》(2023)
やがてパンデミックの収束も見えて、2023年の京都には海外からの旅行者も戻ってきました。COVID-19とはいったい何だったのだろうか。世界が「同時に」「同じ出来事」を体験したということの意味を改めて考えてみる暇もないまま、あたらしい日常が始まりました。唐突に日々はよそよそしく、この出来事を機会に何かが決定的に変化した、と結論づけるにも早すぎるそんな中、わたしはチェコ共和国のフルボカー・ナト・ヴルタヴォウという(わたしにとっては馴染みのない)小さな町での展覧会に招待されました。
わたしは《Throw Away Your Screens, Rally in the Streets》と題した最後の旅に出ることにしました。(タイトルは寺山修司の批評集『書を捨てよ、町へ出よう / Throw Away Your Books, Rally in the Streets』へのオマージュです)
モニターを出して京都を出発して西へ向かう。もはや行き慣れた旅です。黒海までは何の心配もありません。ただ、たまたま通りかかる大きな、あるいは名前を知っているような町に行き当たると心踊るような気持ちになります。画面に大都市の名前が出ると思わず自慢したくなるような、そんな記号獲得的な快楽が生じます。
この感覚とはいったい何なのでしょうか。
わたしは「知らないところ」へ行くよりも「知っている名前」を確認する方を喜んでいるのでしょうか。「未知なるものへ向かう想像力」というのは、いったいどこへ行ったのでしょうか。
この旅に終わりはありません。やがてフルボカー・ナト・ヴルタヴォウに到着したわたしは、この機会に、それまでまったく知らなかったこのフルボカー・ナト・ヴルタヴォウという町へと実際に行くことにしたのでした。
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menxisan · 4 months
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Toddlers nowadays are so lucky with their cocomelons and blueys, when I was 3 we had to watch dragon ball, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, or beetlejuice.
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ondessiderales · 6 months
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Notre-Dame de Paris
Je voudrais vous parler aujourd'hui de cette œuvre bien connue de Victor Hugo ainsi que de son adaptation en comédie musicale par Luc Plamondon, qui est également l'auteur de l'opéra-rock Starmania.
« En l'an de grâce 1482, Gringoire, troubadour, entreprend de raconter une histoire dont il a été témoin.
Les Bohémiens, guidés par Clopin, arrivent à Paris et comptent s’y installer quelque temps. Mais cela ne plaît pas à Claude Frollo, archidiacre de la cathédrale Notre-Dame. Utilisant le pouvoir de l’Église, il convainc Phœbus, un jeune chevalier et chef des archers du roi, de les expulser. Pourtant, il n’avait pas prévu que, parmi ces sans-papiers, se trouverait une jeune femme dont Phœbus tomberait amoureux. Du nom d’Esmeralda, très jolie, elle a la protection de Clopin et est « la reine de la Cour des miracles »… Naïve, elle tombe sous le charme de ce beau chevalier, ignorant qu’elle est également désirée par deux autres personnes.
Cette situation crée alors un carré amoureux entremêlé à un autre triangle amoureux. En effet :
Phœbus doit se marier à Fleur-de-Lys, une jeune demoiselle de bonne famille qui n'a aucune intention de partager son fiancé avec une autre.
Frollo tombe lui aussi amoureux d’Esmeralda mais son statut de prêtre l’empêche d’avoir une femme. Cet amour inattendu le tourmente.
Quasimodo, le sonneur des cloches, s’éprend aussi de la belle, sauf qu’il est très laid, bossu, borgne et boiteux, et a une confiance entière et aveugle en Frollo, son maître, qui l’a élevé comme son propre fils après qu’il eut été abandonné par sa mère. »
« Le roman historique tel que le conçoit Hugo comporte également une part de réflexion philosophique et morale. Sa mise en scène du XVe siècle et d'événements tels que le soulèvement populaire pour libérer Esmeralda vise moins à une reconstitution exacte de l'époque qu'à nourrir une réflexion politique adressée aux lecteurs français du XIXe siècle vivant sous la monarchie de Charles X. Le roman propose une philosophie de l'histoire et une théorie du progrès exposées en détail dans le chapitre « Ceci tuera cela ». Quant au sort tragique des personnages principaux, il nourrit une réflexion sur le destin traversée par la notion d'Ananké (Fatalité). »
« L'homme a affaire à l'obstacle sous la forme superstition, sous la forme préjugé, et sous la forme élément. Un triple ananké pèse sur nous, l'ananké des dogmes, l'ananké des lois, l'ananké des choses » Victor Hugo
Cette œuvre m'a touchée par les thèmes qu'elle aborde et la réflexion de son auteur sur l'homme, la morale, le rejet de l'autre et la fatalité. La comédie musicale retransmet bien l'esprit de l’œuvre originale, et nous fournit de magnifiques chansons dont les paroles résonnent encore dans mon esprit. En voici quelques-unes.
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C'est une histoire qui a pour lieu Paris la belle en l'an de Dieu Mil-quatre-cent-quatre-vingt-deux Histoire d'amour et de désir
Nous, les artistes anonymes De la sculpture ou de la rime Tenterons de vous la transcrire Pour les siècles à venir
Il est venu le temps des cathédrales Le monde est entré Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter vers les étoiles Écrire son histoire Dans le verre ou dans la pierre
Pierre après pierre, jour après jour De siècle en siècle avec amour Il a vu s'élever les tours Qu'il avait bâties de ses mains
Les poètes et les troubadours Ont chanté des chansons d'amour Qui promettaient au genre humain De meilleurs lendemains
Il est venu le temps des cathédrales Le monde est entré Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter vers les étoiles Écrire son histoire Dans le verre ou dans la pierre
Il est venu le temps des cathédrales Le monde est entré Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter vers les étoiles Écrire son histoire Dans le verre ou dans la pierre
Il est foutu le temps des cathédrales La foule des barbares Est aux portes de la ville
Laissez entrer ces païens, ces vandales La fin de ce monde Est prévue pour l'an 2000 Est prévue pour l'an 2000
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Nous sommes Des étrangers Des sans-papiers Des hommes Et des femmes Sans domicile Oh! Notre-Dame Et nous te demandons Asile! Asile!
Nous sommes plus de mille Aux portes de la ville Et bientôt nous serons Dix mille et puis cent mille
Nous serons des millions Qui te demanderons Asile! Asile!
Nous sommes des va-nu-pieds Aux portes de la ville Et la ville est dans l’île Dans l’île de la Cité
Le monde va changer Et va se mélanger Et nous irons jouer Dans l’île
Nous sommes Des étrangers Des sans-papiers Des hommes Et des femmes Sans domicile
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Parlez-moi de Florence Et de la Renaissance Parlez-moi de Bramante Et de l'Enfer de Dante
À Florence on raconte Que le terre serait ronde Et qu'il y aurait un autre Continent dans ce monde
Des bateaux sont partis déjà sur l'océan Pour y chercher la porte de la route des Indes Luther va réécrire le Nouveau Testament Et nous sommes à l'aube d'un monde qui se scinde
Un dénommé Gutenberg A changé la face du monde Sur les presses de Nuremberg On imprime à chaque seconde
Des poèmes sur du papier Des discours et des pamphlets Des nouvelles idées Qui vont tout balayer
Les petites choses toujours viennent à bout des grandes Et la littérature tuera l'architecture Les livres des écoles tueront les cathédrales La Bible tuera l'Église et l'homme tuera Dieu
Ceci tuera cela
Des bateaux sont partis déjà sur l'océan Pour y chercher la porte de la route des Indes Luther va réécrire le Nouveau Testament Et nous sommes à l'aube d'un monde qui se scinde
Ceci tuera cela Ceci tuera cela
« Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte n'est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d'eux ? » Friedrich Nietzsche
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unarbreenflandres · 6 months
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Des tombes de cinq générations d’ancêtres dans la famille DEQUIDT
Mon habitude de visiter les cimetières
Je n’ai jamais eu de réticence à visiter les cimetières parce que, lorsque j’étais enfant, chaque été mes grands-parents maternels nous emmenaient rendre visite aux morts. Le cimetière était un peu comme une petite ville dont nous parcourions les rues et je me souviens que sur la future tombe de mes grands-parents, il y avait deux niches remplies de petits cailloux blancs et nous disions que c’étaient des bonbons pour eux quand ils occuperaient les lieux car mon grand-père, Paul DEHAENE,  était très friand de sucre et de chocolat.
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photo M.N. Salvetti
Cela se fait beaucoup, dans ma famille et certainement en Flandres et même ailleurs, d’acheter son caveau bien en avance et d’y faire ériger un monument funéraire. C’est bien quand on est implanté dans une région depuis toujours et qu’on sait qu’il y aura de la famille pour entretenir et visiter la tombe. Mais de plus en plus, maintenant et surtout dans les grandes villes on recourt à la crémation.
Dans mon enfance, je n’ai été confrontée à la mort qu’une seule fois par la perte de mon grand-père paternel, Cyr DEQUIDT, lorsque j’avais neuf ans. Je me souviens de quelqu’un d’un peu distant, sans doute à cause de l’âge. Mes grands-parents paternels avaient soixante-neuf et soixante-deux ans lorsque je suis née et ils n’ont pas voulu être parrain ou marraine parce qu’ils s’estimaient trop vieux.
 Je ne les voyais pas très souvent. Nous étions invités chaque année chez mes grands-parents paternels le lendemain de Noël, à l’occasion de la saint Etienne. Ce n’était pas à proprement parler un jour férié mais il était de coutume, dans les Flandres, de ne pas travailler le 26 décembre dans le monde agricole. Nous devions y retourner quelques jours plus tard pour présenter nos vœux de nouvel an mais c’était de façon tout à fait informelle.
Je me souviens, aussi, que mes grands-parents maternels nous emmenaient, ma sœur et moi, rendre visite à nos grands-parents paternels, à l’occasion de notre séjour d’été dans les Flandres. Nous restions assises sur notre chaise et nous écoutions ce que racontaient les « grandes personnes ». J’aimais bien quand on faisait le tour de leur grand jardin.
Nous allions plus souvent voir mes grands-parents paternels lorsque mon grand-père est tombé malade. Je me souviens lui avoir rendu visite alors qu’il était alité et très maigre. Je ne sais pas si c’est le même jour mais j’ai vu mon père pleurer en rentrant à la maison et dire à ma mère « Ҫa ne va plus aller ».
Je me vois encore à l'enterrement de mon grand-père dans mon manteau bleu-marine. Il y avait un peu de neige et le sol était si glissant que je suis tombée devant l'église. Après l'enterrement, nous avons pris un repas dans une auberge à proximité. Il y avait beaucoup de monde. Il nous a été servi du pot au feu et du fromage. Ce qui m'a fortement marquée c'est qu'il n'y avait pas de dessert, en signe de deuil. C'est le seul repas d'enterrement auquel j'ai assisté. Maintenant, on sert seulement des boissons et des brioches.
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les communes où se trouvent les tombes de mes ancêtres Dequidt sont marquées d'un point rouge (capture Google Maps avec l'aide de Gemini)
L’opération « Sauvons nos tombes » de Généanet
Récemment, Généanet, dans le cadre de son opération « Sauvons nos tombes » a mis en ligne des relevés photographiques du cimetière de Cassel et cela m’a permis de revoir la tombe de mes arrière-arrière-arrière-grands-parents, Jean François DEQUIDT et Marie Jeanne TRASSAERT. Malheureusement, les dates inscrites sur la tombe ne sont pas correctes. Jean François DEQUIDT est né le 15 janvier 1765 à Cassel et non en 1785 et il est décédé, à Cassel, le 10 avril 1849 et non en 1840, à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. La pierre tombale était sans doute usée et les chiffres ont été gravés de nouveau  mais sans vérifier les dates exactes. Pour son épouse, Marie Jeanne TRASSAERT, les dates sont exactes mais il manque un E à son nom. Elle est née le 25 février 1770 à Steenvoorde et elle est décédée le 26 juillet 1857 à Cassel, à l’âge de quatre-vingt-sept ans. Ils ont eu douze enfants.
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photos laboyeur sur Geneanet
Au cimetière de Cassel, se trouve également la tombe de mes arrière-arrière-grands-parents, Alexis DEQUIDT et Reine AMMEUX. Alexis DEQUIDT est né le 25 juillet 1802 à Cassel et il est décédé le 15 février 1885 à Cassel, à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Reine AMMEUX est née le 17 août 1814 à Hardifort et elle est décédée le 14 févier 1886 à Cassel, elle avait soixante et onze ans. Ils ont eu onze enfants.
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photos sebadera sur Geneanet
Il faut aller au cimetière de Steenvoorde pour trouver la tombe de mon arrière-grand-père Emile DEQUIDT. Cette tombe était très imposante dans sa version d’origine mais la stèle menaçait de tomber. Une nouvelle tombe a pris la place de l’ancienne en 2016, soit cent ans après la mort de mon arrière-grand-père. Emile DEQUIDT est né le 19 août 1851 à Cassel et il est décédé le 23 juin 1916 à Steenvoorde. Il avait soixante-quatre ans.
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photo bmarcant sur Geneanet
Il avait perdu sa première épouse Adeline VITTU (qui était mon arrière-grand-mère) le 10 février 1891 à Winnezeele. Elle n’avait que trente-quatre ans et avait mis au monde huit enfants. Elle était née le 16 avril 1856 à Winnezeele.
Vingt mois après le décès d’Adeline, Emile se remariait avec Eléonore DESCHODT. Il a encore eu six enfants de sa deuxième épouse.
J’ignore pourquoi, à l’occasion de son remariage, Emile a quitté la ferme de Winnezeele qui avait été reprise aux parents d’Adeline et s’est installé sur une autre ferme à Steenvoorde. Les enfants du premier mariage d’Emile dont mon grand-père Cyr DEQUIDT, ont été placés dans la famille pendant son veuvage.
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photo Martine Ryckebusch
Mes grands-parents, Cyr DEQUIDT et Irma DENAES ont leur tombe à Bavinchove puisque c’est là qu’ils se sont retirés après avoir laissé leur ferme de Wormhout à leur fils Cyr. Mon grand-père Cyr DEQUIDT est né le 8 décembre 1883 à Winnezeele et il est décédé le 4 décembre 1962 à Bavinchove. Il était à la veille de ses soixante-dix neuf ans. Ma grand-mère, Irma DENAES est née le 27 avril 1890 à Cassel et elle est décédée le 11 mars 1978 à l’hôpital d’Hazebrouck, à l’âge de quatre-vingt-sept ans.
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photo M.N. Salvetti
Bien que demeurant à Coulogne, mes parents avaient choisi, dans les années soixante-dix, d’être enterrés à Ledringhem, suite à une demande de Marie-Louise, la sœur de mon père, de partager à quatre un emplacement double. C’est ainsi qu’ils ont longtemps eu leur nom gravé sur leur tombe, sans date.
Mon père, Michel DEQUIDT est né le 5 mai 1914 à Wormhout et il est décédé le 30 août 2005 à Coulogne. Il avait quatre-vingt-onze ans. Ma mère, Marie-Paule DEHAENE est née le 2 février 1922 à Zermezeele et elle est décédée  le 25 novembre 2014 à Embrun. Elle avait quatre-vingt-douze ans.
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photo M.N. Salvetti
Il est plutôt exceptionnel de retrouver les tombes de cinq générations d’ancêtres, à moins de faire partie de la noblesse. Du côté DENAES, je ne connais que la tombe de mes arrière-grands-parents à Cassel. Du côté DEHAENE, les tombes de mes grands-parents et de mes arrière-grands-parents se trouvent au cimetière de Wormhout et du côté VANBREMEERSCH, la tombe de mes arrière-grands-parents est visible dans le cimetière d’Arnèke.
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photo bboidin sur Geneanet
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christophe76460 · 8 months
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Difficile pour un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu
Je vais faire un petit sondage. Vous pouvez répondre en levant la main : Combien d’entre vous ont un jour désiré être pauvre ?
Pas moi. Je n’ai jamais voulu être pauvre, laid, au chômage ou un supporter des Philadelphia Eagles, des Washington Redskins ou des New York Giants. Jusqu’à ce que, un matin, je lise : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » Matthieu 5:2 ( Pour autant, je ne veux toujours pas être supporter des Eagles, des Redskins ou des Giants ).
Le mot grec utilisé ici pour « pauvre » est le même mot que celui utilisé pour désigner un mendiant. Remarque bien que Jésus n’a pas dit que ceux qui n’avaient pas d’argent sur leur compte en banque étaient bénis. Il y a des gens qui ont des millions et qui sont pauvres en esprit et d’autres qui n’ont pas vingt centimes et qui sont en faillite spirituelle.
Il y a une grande différence entre la faillite et la pauvreté quand il s’agit des bénédictions de Dieu. Une de ces deux attitudes garde la porte du Royaume céleste fermée à double tour alors que l’autre l’ouvre en grand.
Une personne qui est pauvre en esprit ne se sent pas lésée. Elle n’est pas constamment en train de bouder parce que le monde entier lui doit quelque chose et ne veut pas la payer.
Une personne pauvre en esprit sait que sans l’aide de Dieu, elle est fichue… mais elle compte sur l’aide de Dieu. Ce n’est pas simplement se sentir impuissant, c’est se sentir assez confiant pour savoir que Dieu est de notre côté et aller de l’avant en comptant sur l’aide qui vient d’en Haut.
La Bible nous raconte l’histoire de quatre lépreux « pauvres en esprit » ( voir 2 Rois 7 ). Un de mes pasteurs les appelait « Harley, Farley, Charley et Clide » La Bible ne leur donne pas de nom ; alors, juste pour s’amuser, appelons-les comme cela.
Les ennemis du peuple de Dieu avaient encerclé la capitale et la famine sévissait dans la cité. Nos quatre lépreux étaient assis près de l’entrée de la ville parce qu’ils ne pouvaient pas se mêler aux autres. C’était des perdants, des faibles, des hommes sans valeur.
Mais pas idiots.
Ils étaient affamés comme tout le monde. L’un d’entre eux – je ne sais pas s’il s’agissait de Harley, Farley, Charley ou de Clyde – a dit aux autres : « Pourquoi rester ici jusqu’à ce que nous mourrions ? » Ils avaient trois choix – rester et mourir de faim, aller dans la ville et mourir de faim ou aller voir l’ennemi et mendier quelque chose à manger. Je dois insister sur le fait que cette dernière option n’était pas sans danger.
Mais avec les deux premières options, ils étaient sûrs à 100 % de mourir alors qu’avec la dernière, ils étaient seulement sûrs à 99,999 % de mourir. Plus pauvres que ces gars-là, on ne peut pas trouver.
Mais Dieu S’en est mêlé et nos quatre pauvres gars ont sauvé la ville ( C’est une superbe histoire. ( Lisez 2 Rois 7:3-19 ).
Il sait qu’il a besoin d’aide
Le pauvre en esprit sait qu’il a besoin de Dieu – désespérément. Il ne se présente pas lui-même comme « Un des Grands de Dieu. » Il ne regarde pas les autres de haut parce qu’il n’a pas l’impression d’être entouré d’un tas de gens ne lui arrivant pas à la cheville. Il ne rivalise pas avec les autres pour obtenir la première place. Il les aide.
John Ortberg raconte une histoire très parlante à propos de cette attitude : Robert Roberts a écrit au sujet d’une classe dans laquelle l’enseignant a introduit un jeu appelé ‘’piétiner le ballon’’; chaque enfant avait un ballon attaché à la jambe et lorsque le signal était donné, le but du jeu était d’écraser le ballon de l’autre tout en protégeant le sien. Les enfants de dix ans s’en sont donné à cœur joie et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, un gars se tenait fièrement avec son ballon intact, le gagnant, le mâle alpha ou peut-être la femelle alpha. Hé, hé, hé !
Ensuite, une classe d’enfants avec un retard mental est entrée. On leur a attaché des ballons autour de leur cheville, on leur a donné les instructions et le jeu a commencé. Mais l’enseignant a dû parler trop vite parce que ces enfants n’ont pas compris le but du jeu.
Ortberg continue : En effet, au lieu de se battre les uns contre les autres, ces enfants ont cru qu’ils étaient censés s’aider les uns les autres à éclater les ballons. Alors, ils ont joué à une version de « piétiner le ballon » coopérative.
Un garçon s’énervait parce que le ballon ne restait pas assez immobile pour qu’il puisse l’écraser. Alors, la petite fille à qui le ballon était attaché s’est agenouillée et a soigneusement tenu son ballon pendant que le petit garçon l’écrasait. Grand sourire !
Ensuite, il s’est également agenouillé en tenant son ballon immobile pour qu’elle puisse à son tour l’écraser. Et quand le dernier ballon a été écrasé, tout le monde a crié et applaudi. Tous ont gagné ! et avaient tout bonnement inventé un système alternatif brillant de notation. Dans ce nouveau système, les étudiants ne marquaient pas de points les uns contre les autres mais les uns avec les autres.
Ces pauvres enfants en sont sortis plus riches.
Le pauvre homme riche
Nous avons tout intérêt à reconnaître notre pauvreté devant Dieu. Si nous ne pouvons pas la voir, nous sommes aveugles et condamnés à n’utiliser que nos maigres ressources. « Grroarrrrrrr ! » ( C’est le bruit que fera notre estomac spirituel ).
En ce qui concerne les choses du Royaume, je suis vraiment dans le besoin. Il est grand, Il est tout et je ne suis qu’un petit vermisseau insignifiant en comparaison.
Un petit conseil : si tu es pauvre, demande de l’aide ! Si tu ne demandes pas à Dieu, c’est comme si tu disais : « Ne t’inquiète pas, pas de problème, je m’en occuperai bien seul. »
De cette façon, nous empêchons alors Dieu de nous aider.
Ou alors, si nous ne demandons pas, c’est que nous nous satisfaisons de trop peu.
Imagine un peu que tu sois un mendiant assis au bord de la route et voilà que la Rolls Royce du roi du pays passe par là. La voiture s’arrête dans un crissement de pneus juste devant toi et un homme distingué, bien habillé en sort.
Le roi !
Supposons qu’il te demande : « Que veux-tu ? »
Lui répondrais-tu : « Un quignon de pain, mon seigneur » ?
Pas moi. Moi, je lui dirais : « J’aimerais mon seigneur un grand sac de cookies aux raisins et un bon travail. » Ou peut-être : « Un sac ou deux remplis de pièces d’or feront l’affaire, sire »
Les portes du royaume s’ouvrent toutes grandes pour celui qui sait qu’il est dans le besoin et qui demande.
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, donne-moi ce coeur qui ne recherche pas les richesses de ce monde mais qui recherche de Te plaire en recherchant Ta volonté et les choses qui demeurent éternelles. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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Дело о знаниях двух полицейских
read it on AO3 at https://ift.tt/2rZJn0g " by Across_the_Universe_fest Встретились как-то Лестрейд с Фиксом... Words: 529, Chapters: 2/2, Language: Русский Series: Part 6 of 14.11: неформат Fandoms: Le tour du monde en quatre-vingts jours | Around the World in Eighty Days - All Media Types, Sherlock Holmes - Arthur Conan Doyle, Le Fantôme de l'Opéra | Phantom of the Opera & Related Fandoms, Jeeves & Wooster, 20th Century CE RPF Rating: Teen And Up Audiences Warnings: No Archive Warnings Apply Categories: Gen Characters: Lestrade (Sherlock Holmes), Inspecteur Fix (Le tour du monde en quatre-vingt jours), Sherlock Holmes, Phileas Fogg, Erik | Phantom of the Opera, Bertram "Bertie" Wooster, John Watson, Jean Passepartout, Reginald Jeeves, Andrew Lloyd Webber Additional Tags: Alternate Universe – Gods, крэк, автор считает это очень простой задачкой и придумал для смеху, какая классика такие и боги " read it on AO3 at https://archiveofourown.org/works/51538648
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alain-keler · 2 years
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Journal d’un photographe / Après une si longue absence / Journal d’Auvergne
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Vendredi 15 juillet.
 Cap sur le sud. Le tour de France doit relier demain Saint-Étienne à Mende, avec un passage en Haute-Loire, et plus précisément à Sainte Sigolène, déjà visitée au mois d’avril pour la procession des pénitents blancs. Le tour étant une véritable institution, je me dois d’aller le voir lors de  son passage en Auvergne. C’est une traversée de Nord au Sud de la province, par des routes de moindre importance avec des villes aux noms autrefois familiers, Thiers, Ambert, qui m’y mènera.
En bifurquant vers Craponne, je prends un raccourci qui me mènera vers Monistrol-Sur Loire, ma ville étape de ce soir. En traversant le petit village de Dore l’Église, je suis bloqué par un troupeau de vaches qui sort d’une étable donnant sur la rue principale. De ma voiture je fais une photo, puis une discussion s’engage avec le paysan. Je le rejoins sur le pré où il emmène ses vaches, puis il m’invite à aller dans cette étable qui m’intrigue.
Je pense qu’il est content de parler à un étranger. Son étable semble sortie d’un film d’avant-guerre, où les odeurs me rappellent celles de mon enfance du côté de Montmazot, ce côté authentique d’avant toutes les régulations votées au fil du temps, des décisions prises par les politiques, bonnes ou mauvaises.
Sa salle à manger semble être l’unique pièce à vivre de sa petite maison. C’est un grand bazar avec des journaux étalés un peu partout, des prospectus, du courrier, des cartons empilés les uns sur les autres. Une horloge à l’ancienne trône contre un mur.  Elle semble être la maitresse du lieu et de son temps, avec son tic-tac rompant le silence qui règne dans cette pièce.
Philippe a cinquante-six ans. Il retire sa casquette, sans doute par coquetterie. Sa chemise a des rayures verticales et ressemble aux vêtements des prisonniers. Je pense tout d’abord aux camps de concentration, mais je suppose que c’est la même chose dans tous les lieux où les hommes sont retenus contre leur gré.
Il me fait confiance en me racontant sa vie. Il ne doit pas rencontrer beaucoup de monde. Il est agriculteur depuis son plus jeune âge, a quitté l’école en juin 1983. Je ne lui demande rien. Il parle. Il a été à l’école d’agriculture d’Ambert de septembre 81 à juin 83, n’a quasiment pas quitté la région à l’exception d’un voyage au salon de l’agriculture avec l’école trois jours en mars 1983. C’est son seul voyage à Paris. Supporter du club de foot de l’AS Saint-Étienne, à quatre-vingts kilomètres, il allait souvent voir les matches de son équipe préférée dans les années 90. Il ne s’est jamais marié, sa mère ayant opposé un véto à sa prétendante pour un supposé problème de santé.
Je lui dis que je vais lui donner les photos prises aujourd’hui. Il me demande si je vais le faire payer.
Il a repris l’exploitation de ses parents le 1er janvier 1987, d’abord avec l’aide de son père, qui décèdera quelques années plus tard, puis de sa mère.
Je retournerais le voir, avec les photos. Gratuites !
J’ai essayé de lui téléphoner récemment. Il y a une annonce bizarre de la compagnie de téléphone. Il m’avait dit qu’il avait un problème avec sa ligne.
 Arrivé dans mon hôtel à Minestrol, je demande à des personnes au comptoir du bar s’ils savent où sont les meilleurs endroits pour voir passer demain le tour de France. Je veux faire du repérage. On me conseille une route sinueuse après Sainte Sigolène.
Des caravanes occupent déjà les meilleurs endroits, dans des virages sur une montée sévère, comme on les aime sur le tour. Tables de camping étalées, chaises sorties, chiens aboyant, tout l’espace est déjà occupé par des habitués du tour. Demain, le jour de l’étape je n’aurai aucune chance de pouvoir m’installer. Mon choix sera à Sainte Sigolène pour trouver des spectateurs, avant et pendant le passage des coureurs.
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande.
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail. Ils sont écrits à partir de notes glanées pendant la journée et de souvenirs de route.
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