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#les amis du livre contemporain
garadinervi · 1 year
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Italo Calvino, The Art of Fiction No. 130, Interviewed by William Weaver & Damien Pettigrew, The «Paris Review», Issue 124, Fall 1992
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Images: Annie Boige, bookbinding, [Italo Calvino, (1972), Les villes invisibles, Engravings by Gérard Trignac, Translation by Jean Thibaudeau, Les Amis du Livre Contemporain, Versailles, 1993, Edition of 200] [Boekbanden van de Koninklijke Bibliotheek, Koninklijke Bibliotheek (KB), Den Haag]
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claudehenrion · 4 months
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Anatole France, ou ''De la bêtise des hommes''...
En cette année 2024, on aurait dû fêter le centenaire de la disparition d'Anatole France, de son vrai nom Jacques Anatole François Thibault. Mais ce centenaire ne sera pas célébré par la République si injuste envers les meilleurs de ses enfants, et envers le talent (et l’œuvre) de cet immense écrivain, adulé en son temps, puis ''dézingué'' par la Gauche –dont se recommandait cet ami de Zola-- au point d'être qualifié de ''l'écrivain le plus insulté de France'' par Marianne (référence relative !)..
Nous, insensibles aux modes, au ''politiquement correct'' (qui l'est surtout scatologiquement !) et rebelles à toute pensée qui n'en est pas une, nous allons, à notre habitude, nous pencher sur les vraies valeurs et les vraies beautés. Mais comme je pense que vous avez très peu fréquenté ce grand homme (comme moi jusqu'à très récemment, quand j'ai eu la chance de ''tomber sur'' l'Ile aux Pingouins), je vous propose un moment avec cet immense talent honteusement conspué –il fut tout de même un des rares Prix Nobel de littérature français, rejoignant Bergson, Romain Rolland, Gide et Mauriac-- pour parler de lui. Puis nous plongerons dans la fange de la littérature de Gauche qui, fidèle à ses mauvaises habitudes, ne lâche jamais un ''ennemi de classe'', même longtemps après sa mort – voyez leur haine toujours renouvelée pour Napoléon ou SS Pie XII !
Pour cet homme qui se situait plutôt à Gauche –mais à cette époque, ce positionnement ne signifiait pas, beaucoup s'en faut, les remugles qu'une vision soit rouge soit rose de notre temps en décadence avancée-- publier une "Histoire contemporaine" où il décrit de manière très fine les problèmes de son temps tels qu'il les perçoit en animant le Salon de Mme de Caillavet, son égérie (dont nous reparlerons plus loin), puis "L'île des pingouins" (1908), qui est une vive critique des professionnels de la politique, est une prise de risque qui, en 2024, interdirait les médias officiels à celui qui oserait écrire : ''Tous les partis qui se trouvent exclus du gouvernement réclament la liberté parce qu'elle fortifie l'opposition et affaiblit le pouvoir. Pour cette même raison, le parti qui gouverne diminue la liberté autant qu'il peut et fait, au nom du peuple souverain, les lois les plus tyranniques. Car il n'y a point de charte ni de loi qui garantisse la liberté contre les entreprises de la souveraineté qui se dit nationale (NDLR : au point de refuser tout référendum !). Le despotisme démocratique n'a point de bornes, en théorie'' .
Son œuvre littéraire est classique et beaucoup moins progressiste que ses engagements politiques et humanistes. C'est peut-être ce qui a gêné les cuistres et les aigris des années 1920. Mais son sens de la formule est tellement aigu que c'est son scepticisme et son ironie qui rendent ses livres si intéressants pour nous... et si insupportables pour qui ne tolère aucune remise en cause de sa suprématie intellectuelle (surtout si elle ne correspond à rien de vrai !). Parmi les tout premiers, il ose décrire un monde que le fanatisme rend cruel. Par exemple : "On croit mourir pour la Patrie et on meurt pour des industriels". Ou ''Il est dans la nature humaine de penser sagement et d'agir de façon absurde''. En 2024, on a oublié le premier terme !
Il est élu à l'Académie Française en 1896 et reçoit le Prix Nobel de littérature en 1921, mais c'est en 1908 qu'il écrit ''L'île aux Pigouins'', roman historico-satyrique. Le ''script'' est étrange : par une succession de hasard trop longs à raconter, toute une.population de pingouins se retrouve transformée en hommes, d'où notre présence sur Terre : Adam et Eve étaient des pingouins, à l'origine ! Et Anatole France peut alors librement ré-écrire une histoire : la nôtre, qui serait la leur... Tout y passe : les origines, les temps anciens, le Moyen Âge, la Renaissance, les temps modernes et même l'histoire future. Reflet de l’histoire de la France, l’histoire des Pingouins n’est qu’une suite de misères, de crimes et de folies et ''ce qui est vrai pour eux l'est pour toutes les nations''... 
L’Histoire future décrit le monde contemporain et sa fuite en avant, comme un monde ''où le goût du beau s’est perdu '', où règne ''une laideur immense et régulière'' et où ''la condition humaine hésite entre constructions démesurées, destructions et régressions''.  Anatole France écrit en 1908 : ''On ne trouvait jamais les maisons assez hautes... Quinze millions d’hommes travaillaient dans la ville géante''... Et il décrit un cycle infernal qui rend improbable l’idée d’une société future meilleure, ce qui est insupportable à toute la peuplade des faux intellectuels qui ne vivent et ne s'engraissent que grâce à leur adoration pour le dieu Progrès...
Écrivain libre mais citoyen se disant engagé à gauche, Anatole France ne se prive pas d'étriller, dans l'air du temps, les partis cléricaux de l'époque, et de déconstruire les légendes dorées de la dévotion catholique traditionnelle, à un moment où la séparation de l'Eglise et de l'Etat voulue par l'anticlérical-issime Emile Combes va déchirer pour longtemps la Nation française en deux camps jusqu'ici irréconciliables (cf. les mesures vexatoires ou liberticides que pond la Gauche, chaque jour, pour nuire à toute authentique Liberté, notamment en matière d'enseignement !).
Attaqué à sa mort par les plus grandes plumes du pays, le prix Nobel de littérature 1921 cristallisera autour de son œuvre toutes les rancœurs des soi-disant modernes (Rappel : ''l'écrivain le plus insulté de France''). Ce n'est pas par hasard que nos lycéens ne savent rien de ou sur lui : cette lacune ne s'explique pas seulement par leur ignorance abyssale, mais parce qu'ils sont l'ultime maillon d'une longue chaîne d'oubli, le dernier relais de la haine. Aucun écrivain français des temps modernes n'a été l'objet d'une exécration aussi profonde et aussi unanime qu'Anatole France qui, lui-même, ''détestait haïr''. Mais c'est justement cette douceur, cette indulgence, cette tendresse même qui devinrent l'emblème d'une tiédeur dont le progressisme n'a pas voulu. Pour vomir les tièdes, la Gauche a toujours eu besoin de boucs émissaires.
J'émets l'idée que le progressisme a vu ou deviné en lui son antithèse. Or, pour se faire résolument moderne, tout ce qui est ancien doit être rejeté et haï. Cette haine est née le jour-même de sa mort. Jusque là adulé partout et par tous (Zola, Maurras, Blum et Jaurès l'ont aimé et encensé), il fit ensuite l'unanimité contre lui. Indignité ultime pour ses détracteurs, le jour même de sa mort, la soi-disant ''intelligentzia'' du jour, ''les surréamlistes'', des Breton, Aragon, Eluard, Drieu, Delteil.... ont diffusé un tract contre celui qu'ils abhorraient. Son titre ? "Un cadavre". Son parti pris ? Le scandale et l'excès : "C'est un peu de la servilité humaine qui s'en va", "Avez-vous déjà giflé un mort ?", "Refus d'inhumer"... ''le limité, le peureux,le spéculateur à la manque, le niais''... Seules de telles outrances dans l'outrage pouvaient renverser une telle idole, qui ne s'en est pas relevé.
Plus honteux encore : son successeur à l'Académie, Paul Valéry, refusa de prononcer son nom lors de son éloge funèbre, dans son discours de réception, contournant toute louange pour en faire un blâme implicite. D'ailleurs... "quand on songe au cynisme d'Anatole France, qui vit publiquement aux crochets d'une juive, (sa maîtresse en titre, Simone de Caillavet, était juive par sa mère) et dans le milieu imaginable des dames littéraires israélites, les Stern, les X et Y, etc. !" écrit-il à Gide, en janvier 1898. C'est-y pas de l'anti sémitisme, ça, Madame ?
Céline, toujours modéré en diable (!), ira encore plus loin : "Anatole, plus vicieux et salope que les autres, était pertinemment enjuivé". Et Gide l'abomine : ''France est illisible : il représente le passé, et son style "demi-coupole", sans le moindre "tremblement", me révulse''. Romain Rolland méprise ses complaisances de vieillard pendant la Grande Guerre. Anatole France devient le symbole d'une littérature faisandée, où la compréhension devient compromis. Le rejeter violemment devient un passage obligé,et le rituel propitiatoire qui placera tout ''suiviste'' du bon côté de la modernité. Mais ça, on connaît : c'est notre quotidien !
En effet, comment ne pas établir un parallèle avec la praxis en cours, qui ostracise et ''met à l'index'' n'importe qui qui professe –en ayant en général raison contre la masse hurlante des cons-- une idée qui n'est pas autorisée par, justement, les mêmes ? C'est à cause de cet alignement sur le pire des pratiques de la Gauche que je voulais vous parler de ce centenaire oublié...
H-Cl.
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post-scriptum · 3 months
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De l'origine des tartines
Je suis en train de lire Mademoiselle de Maupin et il s'agit d'un roman épistolaire. Dans une lettre, le narrateur s'excuse à son ami de lui écrire.... une tartine (!!!) et j'étais si surprise de trouver ce mot dans un livre publié en 1835. Je viens donc de vérifier dans le Dictionnaire Historique de la langue française et le mot tartine dans son sens métonymique est attesté en.... 1823 !
Je trouve toujours ça amusant de rencontrer dans un livre un mot que je pensais beaucoup plus tardif. Maintenant je me demande si le lectorat du roman en 1835 s'est amusé de voir Théophile Gautier utiliser un vocabulaire si contemporain :)
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robert-empain · 1 year
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Œuvrer ! Vers un art spirituel - Galerie Grâce - Bruxelles
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Du 26 mai au 11 juin 2023, j’aurai la joie de présenter à la Galerie Grâce à Bruxelles un peu plus d’une centaine d’œuvres sur papier de 1972 à 2022. J’espère que cette rétrospective et son catalogue permettront de faire reconnaître au delà du cercle de mes amis et amateurs la singularité, la nécessité, le sens et la cohérence d’une vie et d’une œuvre voulues l’une et l’autre libres et indépendantes de tout système. Le principe initial de cette rétrospective était de retenir deux œuvres par années. En définitive, les œuvres ont plutôt été choisies par décennies et présentées de cette façon dans le catalogue introduit par ce texte liminaire, complété par mes commentaires, une biographie et un texte du philosophe Thierry Berlanda à propos de mon livre Ad Imaginem Dei. Écoutant ce que Kandinsky a nommé la Nécessité intérieure, me souvenant de l’indépendance prescrite au peintre par Cézanne, acceptant la solitude promise au poète par Rainer Maria Rilke, j’ai conquis laborieusement ma liberté et mon indépendance en menant pendant vingt ans une vie à faces multiples : celle d’un art director célébré par le milieu de la publicité, celle d’un artiste éloigné du milieu de l’art officiel marchand et celle d’un poète mystique à la recherche de cet Amour qui nous aima avant la création du monde.
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Planète-porno. Aquarelle. 50x60 cm. 1975
Grand lecteur et grand voyageur, grand écouteur et grand regardeur, étudiant attentif des œuvres de tous les temps et de tous les arts, d’artistes célèbres ou anonymes, je les ai accueillis comme mes compagnons et mes contemporains, et cela depuis mes quinze ans, précisément en décembre 1964 où je me suis trouvé face à des chefs-d’œuvre qui m’apprirent que toute œuvre d’art véritable, quelque soit son époque, son lieu d’origine, la célébrité ou l’anonymat de son auteur, sa valeur historique et marchande, jaillit toujours de l’Esprit et peut ainsi toucher immédiatement, intimement, gratuitement notre esprit et changer profondément notre vie, se faisant alors contemporaine de celui qui la vit en vérité et la rencontre en personne, comme disent les phénoménologues et les poètes. L’essentiel étant toujours de s’exposer aux œuvres, de se donner à elles dans la rencontre pour les laisser agir, toucher notre coeur, travailler notre âme et informer notre esprit. Cette relation intime, ce rapport amoureux avec l’œuvre d’art véritable fait d’elle ce qu’elle doit être : une action de grâce, un verbe, le verbe ŒUVRER conjugué en tous au singulier et au pluriel, à tous les temps et à jamais ! Ainsi, et ainsi seulement, l’œuvre d’art vit, s’incarne et élève notre esprit vers l’Esprit !
L’Esprit dont il s’agit n'est autre que celui de la Vie, de l’invisible Vie qui vit en nous les vivants. La Vie n’est pas quelque-chose mais toujours quelqu’un, la vie d’une personne vivante comme vous et moi, un miracle incarné en vérité qui a le pouvoir de dire « Je vis, je sens que je vis et je sais avec certitude que je vis.» Or, si nous possèdons tous le pouvoir de sentir, de dire, de jouir et d’exprimer de mille manières que nous vivons, nous n’avons pas le pouvoir de nous donner la vie à nous-mêmes, et qu’alors il nous faudrait admettre que la vie nous vient d’un Don que nous recevons d’un Autre, de Quelqu’un, d’un Premier Vivant qui possède la Vie et le pouvoir de nous la donner. Celui qui possède ce pouvoir absolu s’est fait connaître aux hommes sous divers Noms, notamment celui de l’Esprit-Saint : Esprit Donateur de Vie et d’Amour, Esprit Créateur de l’univers, Esprit de Vérité, de Bonté, de Sagesse, de Joie, de Beauté, Esprit de Dieu et Troisième Personne de la Sainte Trinité à l’œuvre en tous et en tout. Récepteur de ce Don gratuit, incommensurable, inconditionnel et éternel de la Vie et de tous ses Dons,  l’homme dispose du pouvoir et de la liberté de les recevoir avec gratitude, de laisser l’Esprit poursuive son Œuvre en lui, d’y collaborer par les siennes, de parvenir à la naissance en Esprit, à la filiation divine et à la surabondance de grâces qui lui donne de vivre éternellement dans la Joie divine.
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Aveuglé. Huile. 1995
Mais l’homme dispose aussi du pouvoir et de la liberté de nier tout cela, d’ignorer le Don de la Vie et la prendre pour lui seul afin d’en jouir égoïstement. Plus encore, l’homme peut voler la vie d’autrui pour l’exploiter, la ruiner, la jeter et l’assassiner en ce monde, ignorant souvent que ce faisant il se tue lui-même spirituellement. L’homme peut encore, pour justifier à ses yeux ses méfaits et ses crimes contre l’Esprit, imaginer que la vie lui vient d’une suite de hasards survenus dans la matière, une matière dont il comprendra un jour le secret afin d’obtenir le pouvoir de se donner éternellement la vie à lui-même et à qui il veut. Le paradoxe de ces hommes qui désirent se faire dieux sans Dieu est de se recevoir d’un Don qu’il ne peuvent nier que par le pouvoir que ce Don leur donne, se reniant ainsi eux-mêmes indéfiniment dans leur refus. C’est là l’enfer du nihilisme et du matérialisme de notre époque qui détruit l’humanité et la nature créée, tout en s’effondrant sous nos yeux. Les sentiments paradoxaux que suscite la refus du Don se nomment vanité et désespoir. Plongé dans le désespoir, l’homme éprouve les sentiments inextricables de mourir de ne pas mourir et de vivre sans vivre pleinement. Touchant le fond de la Vie en l’homme, le désespoir peut s’inverser en  béatitude. La vanité est le sentiment qui conduit l’homme au désir immémorial et illusoire de s’emparer de la vie pour lui seul sans la devoir à quiconque.
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Apparition du Christ à un supplicié. Aquarelle. 2011
Cette Personne est en lui pourtant. Son Nom est Esprit. Son Don est de faire chaque homme à son Image, vivant et libre, pour sa Ressemblance en amour. Le Dieu qui aime chacun avant sa venue au monde espère son retour en Lui dans la Joie, au delà de ce monde. Si en introduction à cette rétrospective de cinquante années d’exercices artistiques sur cette Terre, j’ai peint ce fond sombre et contrasté de la condition humaine et de sa vocation divine, c’est pour que s’y dessine plus clairement à vos yeux la ligne que tracent les humbles travaux que j’ai rassemblés pour cette exposition et ce catalogue. Je vous remercie de votre attention.  
Robert Empain
Ouverture 26 mai — 11 juin 2023
Vendredi - samedi - dimanche de 14h30 à 19h00  
Tel : + 32 486 86 00 71 
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Pèlerin céleste. Aquarelle et gouache. 2006 / 2022
Le Catalogue numérique de cette exposition est envoyé à la demande et gratuitement par la Galerie Grâce -- Contact : [email protected]
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Une centaine de travaux pour cette rétrospective de mes œuvres sur papier à Bruxelles en 2023.
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Du 26 mai au 11 juin 2023, j’aurai la joie de présenter à la Galerie Grâce à Bruxelles un peu plus d’une centaine d’œuvres sur papier de 1972 à 2022. J’espère que cette rétrospective et son catalogue permettront de faire reconnaître au delà du cercle de mes amis et amateurs la singularité, la nécessité, le sens et la cohérence d’une vie et d’une œuvre voulues l’une et l’autre libres et indépendantes de tout système. Le principe initial de cette rétrospective était de retenir deux œuvres par années. En définitive, les œuvres ont plutôt été choisies par décennies et présentées de cette façon dans le catalogue introduit par ce texte liminaire, complété par mes commentaires, une biographie et un texte du philosophe Thierry Berlanda à propos de mon livre Ad Imaginem Dei. Écoutant ce que Kandinsky a nommé la Nécessité intérieure, me souvenant de l’indépendance prescrite au peintre par Cézanne, acceptant la solitude promise au poète par Rainer Maria Rilke, j’ai conquis laborieusement ma liberté et mon indépendance en menant pendant vingt ans une vie à faces multiples : celle d’un art director célébré par le milieu de la publicité, celle d’un artiste éloigné du milieu de l’art officiel marchand et celle d’un poète mystique à la recherche de cet Amour qui nous aima avant la création du monde.
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Planète-porno. Aquarelle. 50x60 cm. 1975
Grand lecteur et grand voyageur, grand écouteur et grand regardeur, étudiant attentif des œuvres de tous les temps et de tous les arts, d’artistes célèbres ou anonymes, je les ai accueillis comme mes compagnons et mes contemporains, et cela depuis mes quinze ans, précisément en décembre 1964 où je me suis trouvé face à des chefs-d’œuvre qui m’apprirent que toute œuvre d’art véritable, quelque soit son époque, son lieu d’origine, la célébrité ou l’anonymat de son auteur, sa valeur historique et marchande, jaillit toujours de l’Esprit et peut ainsi toucher immédiatement, intimement, gratuitement notre esprit et changer profondément notre vie, se faisant alors contemporaine de celui qui la vit en vérité et la rencontre en personne, comme disent les phénoménologues et les poètes. L’essentiel étant toujours de s’exposer aux œuvres, de se donner à elles dans la rencontre pour les laisser agir, toucher notre coeur, travailler notre âme et informer notre esprit. Cette relation intime, ce rapport amoureux avec l’œuvre d’art véritable fait d’elle ce qu’elle doit être : une action de grâce, un verbe, le verbe ŒUVRER conjugué en tous au singulier et au pluriel, à tous les temps et à jamais ! Ainsi, et ainsi seulement, l’œuvre d’art vit, s’incarne et élève notre esprit vers l’Esprit !
L’Esprit dont il s’agit n'est autre que celui de la Vie, de l’invisible Vie qui vit en nous les vivants. La Vie n’est pas quelque-chose mais toujours quelqu’un, la vie d’une personne vivante comme vous et moi, un miracle incarné en vérité qui a le pouvoir de dire « Je vis, je sens que je vis et je sais avec certitude que je vis.» Or, si nous possèdons tous le pouvoir de sentir, de dire, de jouir et d’exprimer de mille manières que nous vivons, nous n’avons pas le pouvoir de nous donner la vie à nous-mêmes, et qu’alors il nous faudrait admettre que la vie nous vient d’un Don que nous recevons d’un Autre, de Quelqu’un, d’un Premier Vivant qui possède la Vie et le pouvoir de nous la donner. Celui qui possède ce pouvoir absolu s’est fait connaître aux hommes sous divers Noms, notamment celui de l’Esprit-Saint : Esprit Donateur de Vie et d’Amour, Esprit Créateur de l’univers, Esprit de Vérité, de Bonté, de Sagesse, de Joie, de Beauté, Esprit de Dieu et Troisième Personne de la Sainte Trinité à l’œuvre en tous et en tout. Récepteur de ce Don gratuit, incommensurable, inconditionnel et éternel de la Vie et de tous ses Dons,  l’homme dispose du pouvoir et de la liberté de les recevoir avec gratitude, de laisser l’Esprit poursuive son Œuvre en lui, d’y collaborer par les siennes, de parvenir à la naissance en Esprit, à la filiation divine et à la surabondance de grâces qui lui donne de vivre éternellement dans la Joie divine.
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Aveuglé. Huile. 1995
Mais l’homme dispose aussi du pouvoir et de la liberté de nier tout cela, d’ignorer le Don de la Vie et la prendre pour lui seul afin d’en jouir égoïstement. Plus encore, l’homme peut voler la vie d’autrui pour l’exploiter, la ruiner, la jeter et l’assassiner en ce monde, ignorant souvent que ce faisant il se tue lui-même spirituellement. L’homme peut encore, pour justifier à ses yeux ses méfaits et ses crimes contre l’Esprit, imaginer que la vie lui vient d’une suite de hasards survenus dans la matière, une matière dont il comprendra un jour le secret afin d’obtenir le pouvoir de se donner éternellement la vie à lui-même et à qui il veut. Le paradoxe de ces hommes qui désirent se faire dieux sans Dieu est de se recevoir d’un Don qu’il ne peuvent nier que par le pouvoir que ce Don leur donne, se reniant ainsi eux-mêmes indéfiniment dans leur refus. C’est là l’enfer du nihilisme et du matérialisme de notre époque qui détruit l’humanité et la nature créée, tout en s’effondrant sous nos yeux. Les sentiments paradoxaux que suscite la refus du Don se nomment vanité et désespoir. Plongé dans le désespoir, l’homme éprouve les sentiments inextricables de mourir de ne pas mourir et de vivre sans vivre pleinement. Touchant le fond de la Vie en l’homme, le désespoir peut s’inverser en  béatitude. La vanité est le sentiment qui conduit l’homme au désir immémorial et illusoire de s’emparer de la vie pour lui seul sans la devoir à quiconque.
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Apparition du Christ à un supplicié. Aquarelle. 2011
Cette Personne est en lui pourtant. Son Nom est Esprit. Son Don est de faire chaque homme à son Image, vivant et libre, pour sa Ressemblance en amour. Le Dieu qui aime chacun avant sa venue au monde espère son retour en Lui dans la Joie, au delà de ce monde. Si en introduction à cette rétrospective de cinquante années d’exercices artistiques sur cette Terre, j’ai peint ce fond sombre et contrasté de la condition humaine et de sa vocation divine, c’est pour que s’y dessine plus clairement à vos yeux la ligne que tracent les humbles travaux que j’ai rassemblés pour cette exposition et ce catalogue. Je vous remercie de votre attention.  Robert Empain
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Pèlerin céleste. Aquarelle et gouache. 2006 / 2022
Le Catalogue numérique de cette exposition est envoyé à la demande et gratuitement par la Galerie Grâce -- Contact : [email protected]
Ouverture 26 mai — 11 juin 2023 / Vendredi - samedi - dimanche de 14h30 à 19h00  / Tel : + 32 486 86 00 71 
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MARDI 16 JUILLET 2024 (Billet 2 / 3)
« L’ALLÈGEMENT DES VERNIS »
Samedi nous étions chez des cousins (Catherine et Jean-François) qui habitent un superbe appartement avec terrasse au 14e et dernier étage d’un immeuble à Courbevoie.
Comme chaque année, le 13 juillet au soir, nous nous retrouvons environ une vingtaine, parfois plus, invités à un apéritif dînatoire pour assister aux feux d’artifice tirés tout autour de chez eux. Le spectacle sur presque 360 degrés, même un peu lointain, est impressionnant !
Évidemment, c’est aussi une occasion de retrouver des membres de la famille, des amis du couple (peu de turn-over, beaucoup de fidèles…) et d’engager (ou de reprendre) avec les uns et les autres des discussions, souvent très intéressantes.
Catherine a une amie, Henriette Walter, une célèbre linguiste et écrivaine qui vient toujours avec sa fille. Ce sont elles qui ont offert à Catherine le livre dont il est question ici.
A un moment, les 4 ou 5 personnes qui étaient assises autour de la table basse du salon où le livre était posé ont commencé à parler de lui. N’ayant jamais entendu parler ni de l’auteur ni de ce livre, mais le sujet nous intéressant, curieux, nous avons tendu l’oreille.
Le lendemain, achevés d’être convaincus après une petite enquête sur les Sites « Babelio » et « Culture-Tops », c’est sûrement un livre que nous achèterons bientôt.
Vous trouverez ci-dessous l’avis - toujours très « avisé » - du critique de « Culture-Tops » (*).
Nous partageons très souvent le point de vue des critiques de ce Site. Nous aimons bien la forme qu’ils leur donnent, ils ont l’avantage d’être concis et précis.
(*) Qui sont-ils ? (Renseignements trouvés sur le Site)
« Culture-Tops » a pour but de faciliter votre choix parmi l'abondante production culturelle proposée en France.
Site internet et association de chroniqueurs bénévoles, « Culture-Tops » présente chaque jour en ligne des chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle : livres (romans, essais, BD, livres audio), cinéma, expositions, théâtre, one man shows, opéra, ballets, spectacles divers, séries Télé.
« Culture-Tops » garantit sur Internet une voix originale, libre, indépendante de tous médias, producteurs ou éditeurs, et de toute obédience politique ou religieuse.
___________________________
« L’ALLÈGEMENT DES VERNIS » (Paul Saint Bris)
Faut-il rajeunir Mona Lisa ? Un roman captivant récompensé par le Prix Orange 2023.
349 pages - 22€
Notre recommandation :
❤️❤️❤️❤️ sur 5
THÈME
Aurélien est conservateur, directeur du département des peintures du musée du Louvre. Une nouvelle présidente veut stimuler les entrées du musée et décide qu’il faut pour cela restaurer La Joconde en la débarrassant de ces vernis qui lui donnent un ton verdâtre. Aurélien est chargé de trouver celui parmi les restaurateurs connus capable de rendre sa splendeur originelle à Mona Lisa. Il part pour l’Italie et revient avec Gaetano, seul capable d’envisager un tel défi. Bien sûr, tout va se passer sous les yeux des mondes politique, artistique et des médias.
POINTS FORTS
La découverte de la vie d’un grand musée et de ses travailleurs, des conservateurs jusqu’aux personnes chargées de la sécurité ou du nettoyage.
Un hymne aux peintres italiens et particulièrement Léonard de Vinci.
Une documentation passionnante sur les restaurateurs et leurs techniques depuis le XVIIIème siècle. Ceux-ci se proclamaient artisans ou artistes. Ils sont maintenant remplacés par des scientifiques, chimistes, mathématiciens.
Le décalage de notre époque où la recherche du profit supplante la recherche du Beau.
QUELQUES RÉSERVES
Je n’en vois pas tant ce roman est captivant.
ENCORE UN MOT...
En effet, tout dans ce livre est intéressant, les personnages, l’humour, la satire de nos contemporains, et même le dénouement inattendu qui montre en définitive qui sont les vrais amoureux de la Joconde.
DEUX PHRASES
« Le tableau peint à taille réelle synthétisait à lui seul les remarquables apports de Vinci à la peinture : douceur du sfumato fondant les contours, liant le sujet et la nature environnante comme un tout, dégradés subtils des carnations obtenus par superposition de multiples et impalpables glacis, perspective atmosphérique pour figurer la distance, effet de profondeur de champ et de flou d’arrière-plan, monumentalité de la composition pyramidale, et ce talent inouï pour figer dans la transition des sentiments l’instant révélateur de la psyché, ici la fugacité d’un sourire, et faire d’un portrait le reflet de l’âme. » Pages 210 et 211
« Il en voulait au monde d’avoir renoncé à la beauté. La beauté qui se patine et qui passe, dont on sait avec certitude qu’elle sera plus belle encore. » Page 320
L'AUTEUR
Paul Saint Bris, né le 4 janvier 1983 à Paris, est photographe et directeur artistique dans la publicité et la mode. Ceci est son premier roman.
____________________________
Vous pratiquez déjà « Babelio », allez jeter un œil sur le Site de « Culture-Tops », sa simplicité vous séduira peut-être.
www.culture-tops.fr
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ebooks-bnr · 3 months
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Bourrit Théodore - Nouvelle description des glacières et glaciers de Savoye
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Bourrit Théodore - Nouvelle description des glacières et glaciers de Savoye: C’était au temps où les Alpes étaient une terra incognita, où seuls quelques chasseurs de chamois s’aventuraient, et se mirent à servir de guides à des scientifiques en quête de découvertes. Nous sommes en 1785: Bourrit, contemporain du célèbre de Saussure, nous narre ses expéditions, ses émerveillements, ses relevés topographiques, ses mesures: il ne se déplaçait que muni de son thermomètre, de son baromètre. Il nous livre ses émotions, ses peines, les quelques épisodes de mal des montagnes qu’il a dû endurer. Mais, en véritable anthropologue, il décrit aussi les villages de ces contrées et ses habitants. Avec Horace-Benedict de Saussure, Théodore Bourrit est un pionnier de la littérature alpine. Mais contrairement à de Saussure, Théodore Bourrit n’est pas membre d’une famille patricienne, ni un scientifique. Issu d’une famille ayant fuit les massacres de protestants dans les Cévennes pour se réfugier à Genève, il est d’origine modeste et ses moyens financiers sont limités. Chantre, compositeur de musique religieuse, peintre et graveur, ami de Buffon, pensionné de Louis XVI, le Mont-Blanc - qu’il tentera à de nombreuses reprises de gravir - le fascine. Ses écrits, vivants bien que parfois un peu partiaux ou fantaisistes, sont illustrés par lui-même. Ils popularisèrent et participèrent à la conquête et à la connaissance de cette région alpine (biographie d’après Wikipédia). Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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ondessiderales · 3 months
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Comme une fièvre
« Peu à peu, il devint impossible d'échanger avec quiconque une parole raisonnable. Les plus pacifiques, les plus débonnaires étaient enivrés par les vapeurs de sang. Des amis que j'avais toujours connus comme des individualistes déterminés s'étaient transformés du jour au lendemain en patriotes fanatiques. Il ne restait dès lors qu'une chose à faire : se replier sur soi-même et se taire aussi longtemps que durerait la fièvre. »
« Le monde d’hier, c’est la Vienne et l’Europe d’avant 1914, où Stefan Zweig a grandi et connu ses premiers succès d’écrivain, passionnément lu, écrit et voyagé, lié amitié avec Freud et Verhaeren, Rilke et Valéry… Un monde de stabilité où, malgré les tensions nationalistes, la liberté de l’esprit conservait toutes ses prérogatives.
Livre nostalgique ? Assurément. Car l’écrivain exilé qui rédige ces « souvenirs d’un Européen » a vu aussi, et nous raconte, le formidable gâchis de 1914, l’écroulement des trônes, le bouleversement des idées, puis l’écrasement d’une civilisation sous l’irrésistible poussée de l’hitlérisme…
Parsemé d’anecdotes, plein de charme et de couleurs, de drames aussi, ce tableau d’un demi-siècle de l’histoire de l’Europe résume le sens d’une vie, d’un engagement d’écrivain, d’un idéal. C’est aussi un des livres-témoignages les plus bouleversants et les plus essentiels pour nous aider à comprendre le siècle passé.
Rédigé en 1941, alors que, émigré au Brésil, Stefan Zweig avait déjà décidé de mettre fin à ses jours, Le Monde d'hier est l'un des plus grands livres-témoignages de notre époque. Zweig y retrace l'évolution de l'Europe de 1895 à 1941, le destin d'une génération confrontée brutalement à l'Histoire et à toutes les "catastrophes imaginables". Chroniqueur de l'Âge d'or européen, Zweig évoque avec bonheur sa vie de bourgeois privilégié dans la Vienne d'avant 1914 et quelques grandes figures qui furent ses amis : Schnitzler, Rilke, Romain Rolland, Freud ou Valéry. Mais il donne aussi à voir la montée du nationalisme, le formidable bouleversement des idées qui suit la Première Guerre Mondiale, puis l'arrivée au pouvoir d'Hitler, l'horreur de l'antisémitisme d'État et, pour finir, le « suicide de l'Europe. » « J'ai été témoin de la plus effroyable défaite de la raison » écrit-il.
Analyste de l'échec d'une civilisation, Zweig s'accuse et accuse ses contemporains. Mais, avec le recul du temps, la lucidité de son testament intellectuel frappe le lecteur d'aujourd'hui, de même que l'actualité de sa dénonciation des nationalismes et de son plaidoyer pour l'Europe. »
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« Mais toute ombre est en fin de compte aussi fille de la lumière, et seul celui qui a connu clarté et obscurité, guerre et paix, ascension et déclin, seulement celui-là a véritablement vécu. » Stefan Zweig
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audreys-diary · 3 months
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Sally Rooney : le visage littéraire de la jeunesse
Il est difficile en tant qu’auteur de saisir avec subtilité les moeurs d’une génération : Sally Rooney a pourtant réussi brillamment cet exercice. Normal People, son roman le plus célèbre (et accessoirement un de mes livres préférés), s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires, tandis que ses deux autres romans, Conversations entre amis et Où es-tu, monde admirable, ont également connu un succès considérable. Décrite comme une “Jane Austen 2.0” et la “Salinger de la génération Snapchat”, qu’est-ce qui rend l’oeuvre de Sally Rooney si particulièrement juste?
A première vue, ses trois romans présentent une trame plutôt simpliste : des jeunes gens qui s’aiment, se cherchent, se désirent et se questionnent. Une sorte de John Green irlandaise, en moins candide pour ainsi dire. Mais au-delà de l’aspect romantique présent dans chacun de ses livres, Sally Rooney construit surtout des personnages qui expérimentent le sinueux passage de la vingtaine et apprennent beaucoup des relations très fortes qui les accompagnent. Son écriture, tout en se concentrant sur les détails, se plonge dans la psychologie humaine et en explore toutes les nuances.
L’écriture de Sally Rooney est également (et elle ne s’en cache pas) très politisée, entrant en résonance avec une génération qui revendique et défend hautement ses opinions politiques. Marxiste auto-didacte, ses personnages sont tous emprunts d’idéaux anti-capitalistes et d’une volonté de faire changer ce monde qu’ils jugent dysfonctionnel. Ses protagonistes féminins défendent aussi des principes féministes en faisant entendre leur voix, notamment au travers de dialogues-débats dont l’auteure est friande.
Ce qui fait son succès, c’est aussi la sincérité qui se dégage de son style. Sally Rooney est dans le vrai, les émotions de ses personnages sont les siennes, leurs quotidiens sont les nôtres. Sa plume est simple, descriptive, sans artifice, comme pour mieux se connecter aux petits gestes du quotidien qui se font les compagnons de nos émotions. Ses livres sont de véritables fresques reproduisant la réalité criante, parfois cruelle mais toujours juste, d’une jeunesse moderne qui se débat avec ses maux. J’ose le parallèle (audacieux, je le reconnais) avec Françoise Sagan, qui écrivait beaucoup sur la solitude et l’amour comme subterfuge, comme rempart à cette solitude qui frappe et emmure. Car les personnages de Sally Rooney sont eux aussi profondément seuls, tiraillés par les mille mains invisibles des rendez-vous manqués, de leurs relations complexes aux autres mais aussi à eux-même, et des chagrins inévitables qui viennent avec l’amour qui fait toujours partie intégrante de leurs vies.
Sally Rooney se place aujourd’hui, c’est indéniable, sur le banc de ces auteurs contemporains qui ont su entendre et comprendre la jeunesse d’un siècle tourmenté, bien qu’elle se dise mal à l’aise avec cette étiquette de représentation dont on l’affuble. Elle déclare dans un entretien à l’Oprah Daily : “Ça me rend anxieuse qu’on me ‘choisisse’ ou qu’on fasse de ma voix celle d’une génération parce que je représente une partie de cette génération — je ne suis pas vraiment un émissaire représentatif”. Quoi qu’il en soit, son évidente capacité d’observation et sa faculté à mettre en lumière les tourments et les pensées d’une génération font d’elle une romancière à suivre de très près.
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frdaejeon · 7 months
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에밀 기메아시아문학상 : Impossibles adieux (작별하지 않는다) de Han Kang (한강)
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한강 ‘작별하지 않는다’ 에밀 기메아시아문학상 수상. Le Prix Émile Guimet de littérature asiatique 2024 a récompensé Han Kang pour son roman Impossibles adieux (Grasset, Corée du Sud, traduit du coréen par Kyungran Choi et Pierre Bisiou).
한강 작가가 소설 ‘작별하지 않는다’로 프랑스의 에밀 기메 아시아문학상을 수상했다. 한강 작가는 지난해 이 작품으로 프랑스 4대 문학상 중 하나인 메디치 외국문학상을 받은 바 있다.
L'auteur Han Kang a remporté le Prix français de littérature asiatique Émile Guimet pour son roman « Impossibles adieux ». L'année dernière, l'auteur Han Kang avait déjà reçu pour la même œuvre le Prix Médicis de littérature étrangère, l'un des quatre grands prix littéraires français.
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Comme un long songe d’hiver, ce nouveau roman de Han Kang nous fait voyager entre la Corée du Sud contemporaine et sa douloureuse histoire.   Un matin de décembre, Gyeongha reçoit un message de son amie Inseon. Celle-ci lui annonce qu’elle est hospitalisée à Séoul et lui demande de la rejoindre sans attendre. Les deux femmes ne se sont pas vues depuis plus d’un an, lorsqu’elles avaient passé quelques jours ensemble sur l’île de Jeju. C’est là que réside Inseon et que, l’avant-veille de ces retrouvailles, elle s’est sectionné deux doigts en coupant du bois. Une voisine et son fils l’ont trouvée évanouie chez elle, ils ont organisé son rapatriement sur le continent pour qu’elle puisse être opérée de toute urgence. L’intervention s’est bien passée, son index et son majeur ont pu être recousus, mais le perroquet blanc d’Inseon n’a pas fait le voyage avec elle et risque de mourir si personne ne le nourrit d’ici la fin de journée. Alitée, elle demande donc à Gyeongha de lui rendre un immense service en prenant le premier avion à destination de Jeju afin de sauver l’animal.
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  Malheureusement, une tempête de neige s’abat sur l’île à l’arrivée de Gyeongha. Elle doit à tout prix rejoindre la maison de son amie mais le vent glacé et les bourrasques de neige la ralentissent au moment où la nuit se met à tomber. Elle se demande si elle arrivera à temps pour sauver l’oiseau d’Inseon, si elle parviendra même à survivre au froid terrible qui l’enveloppe un peu plus à chacun de ses pas. Elle ne se doute pas encore qu’un cauchemar bien pire l’attend chez son amie. Compilée de manière minutieuse, l’histoire de la famille d’Inseon a envahi la bâtisse qu’elle tente de rejoindre, des archives réunies par centaines pour documenter l’un des pires massacres que la Corée ait connu – 30 000 civils assassinés entre novembre 1948 et début 1949, parce que communistes.   Impossibles adieux est un hymne à l’amitié, un éloge à l’imaginaire, et surtout un puissant réquisitoire contre l’oubli. Ces pages de toute beauté forment bien plus qu’un roman, elles font éclater au grand jour une mémoire traumatique enfouie depuis des décennies.
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Impossibles adieux - Han Kang https://www.grasset.fr/livre/impossibles-adieux-9782246831242/
작별하지 않는다 https://www.munhak.com/book/view.php?dtype=brand&id=13301
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d-bovet · 8 months
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Corto Maltese and Hugo Pratt ( Part IV ) :
Dans Sous le soleil de minuit (2015), se déroulant en 1915, Corto Maltese arrive au Panama aux côtés de Raspoutine pour retrouver son ami écrivain Jack London. Dans l’album Équatoria (2017), Corto part en 1911 à la recherche d’une relique des croisades, « le miroir du prêtre Jean », ce qui l’amène en Egypte et au Soudan. Le Jour de Tarowean (2019) dévoile les événements qui précèdent l’apparition de Corto Maltese, attaché sur un radeau au large d’une île de l’océan Pacifique dans La Ballade de la mer salée, la première aventure publiée par Hugo Pratt.
Nocturnes berlinois, sorti en septembre 2022, est le 17 ème album de la série. Il nous emmène en un lieu qui n’avait pas encore été exploré par Corto : Berlin. On découvre, en 1924, la république de Weimar minée par les organisations d’extrême-droite (ici, l’organisation Consul) et les revendications communistes. Corto Maltese recherche à Berlin et Prague les assassins de son ami juif Steiner. Son enquête l’amène à s’introduire dans une société secrète ésotérique : Stella Matutina. Cet album présente l’originalité de confronter Corto Maltese aux prémices du national-socialisme, influencé par le fascisme italien. On se souvient de l’histoire personnelle d’Hugo Pratt : son père, fasciste, entraîna son fils encore adolescent dans l’aventure coloniale italienne en Ethiopie. L’organisation Consul, qui a réellement existé, était composée de personnalités issues de la bourgeoisie, de la noblesse et de l’armée, parmi lesquelles l’écrivain Ernst von Salomon. Pratiquant des assassinats politiques, elle ne devint jamais un mouvement de masse, à la différence du parti nazi. Autre surprise, Corto joue le diable dans un film expressionniste allemand, évoquant Faust de Murnau.
Le dessin de Pellejero quitte la sobriété des premiers albums pour devenir davantage réaliste. Ce Corto est le meilleur réalisé par le duo d’auteurs espagnols.
4- Parallèlement, depuis peu, toujours chez Casterman, le scénariste Martin Quenehen et le dessinateur Bastien Vivès réalisent une histoire différente de Corto, puisque contemporaine et modernisée. Elle n’entre pas dans la numérotation officielle des albums de Corto Maltese
Dans Océan Noir (2021), Corto est un pirate de vingt ans, beau, mystérieux et insoumis, légèrement féminisé, en jean, tee shirt blanc et casquette. En 2001, il récupère un livre, le commentaire royal des Incas, qui le met sur la trace d’un trésor mais aussi d’une secte japonaise d’ultra-nationalistes réfugiée au Pérou.
Dans La reine de Babylone, sorti en octobre 2023, Corto s’embarque en 2022, dans le port de Venise, avec la belle Semira, dont il est amoureux. Sur le yacht, des généraux serbes font un trafic d’armes de l’ex-Yougoslavie avec les services de sécurité irakiens. Mais Semira, jeune musulmane Bosniaque rescapée, assassine l’un des serbes dans les toilettes. Puis, en zodiac, Corto rejoint Semira en Croatie. Avec les bosniaques, ils commettent un acte de piraterie. Mais Semira est tuée par l’un des bosniaques, Célo. Corto cherche à la venger. Approché par les forces spéciales américaines qui recherchent en Irak, à Babylone, le trésor d’Alexandre le grand, il est enlevé par des islamistes qui lui coupent un doigt. Corto parvient à s’évader. Cette aventure est dynamique et légèrement romantique.
Le dessinateur Bastien Vivès, pour d’autres albums que Corto Maltese, a récemment été accusé d’avoir réalisé des bandes dessinées au message pédopornographique et incestueux. Dans son Corto Maltese, son graphisme décontracté opère une rupture avec le style d’Hugo Pratt. Au noir et blanc de Pratt vient notamment s’ajouter l’emploi intensif des gris.
Mais ce Corto Maltese reformaté n’a plus rien à voir avec l’ancien. De Hugo Pratt, que reste-t-il ?
5- Heureusement vient de sortir Mongolie, une suite de Corto Maltese en Sibérie, par Lele Vianello, l’ancien assistant d’Hugo Pratt.
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christophe76460 · 8 months
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PAS DE CE MONDE
Selon presque toutes les définitions modernes, Jan Comenius (1592-1670) était tout sauf un succès. Bien que Herman Bavink l’ait qualifié de « la plus grande figure de la deuxième génération de réformateurs », il est aujourd’hui pratiquement oublié. Bien qu'Andrew Bonar ait déclaré qu'il était « le véritable héritier de Hus, la principale inspiration de Chalmers et le premier modèle de Carey », il est rarement mentionné aux côtés de tels hommes. Bien que J. Hudson Taylor ait déclaré qu’il était « le plus grand innovateur en matière de missions, d’éducation et de littérature pendant la Réforme protestante », on se souvient à peine de lui. Et bien qu’Abraham Kuyper ait déclaré qu’il était « le père de l’éducation chrétienne moderne », sa vision d’un discipulat substantiel et systématique est rarement mise en pratique.
Il était étonnamment diversifié tant dans ses intérêts que dans ses efforts. Comenius a contribué à façonner les systèmes éducatifs de la Hollande, de la Suède, de la Prusse, de l'Écosse et de la Nouvelle-Angleterre puritaine. Il a lancé des actions missionnaires auprès des Juifs et des Turcs, des Tsiganes et des orthodoxes orientaux, des catholiques et des libéraux. Il a lancé des projets visant à créer une encyclopédie chrétienne complète, une traduction des Écritures en langue turque. Il a écrit et publié une véritable bibliothèque de livres d'inspiration, de théorie pédagogique, de critique culturelle, d'histoire, de dévotion pratique, d'exposition et de théologie. On lui a demandé de diriger le King’s College de Cambridge et le Harvard College en Amérique. Il servit le roi de Suède comme aumônier. Il a développé des plans innovants pour un programme universitaire chrétien. Et il a pu faire tout cela malgré une série de tragédies personnelles. Comme l’affirmait son contemporain Cotton Mather, il était un homme aux « réalisations extraordinaires au milieu d’une adversité démesurée ». C'est donc une merveille qu'on ne se souvienne pas de lui comme tel.
Jan Comenius est né en Moravie orientale et a été catéchisé et éduqué par des parents pieux. Hélas, la première des nombreuses tragédies a frappé son heureux foyer alors que Comenius n'avait que douze ans. Ses deux parents sont morts dans une virulente épidémie de peste. Néanmoins, peu de temps après, il se rendit à Heidelberg pour étudier la théologie. En 1616, après avoir terminé ses études, il revint chez lui pour enseigner dans la petite école paroissiale où il avait autrefois été élève. Dix-huit mois plus tard, il a été ordonné dans l’Église réformée hussite et a servi une petite congrégation à Falnek – où il a épousé son amie d’enfance et a fondé sa famille.
Après avoir été contraint de se cacher en raison des persécutions des catholiques des Habsbourg, Comenius a conduit un important contingent de réfugiés protestants déplacés à travers les montagnes vers le sud de la Pologne afin de commencer à reconstruire leurs vies, leurs familles et leurs églises. C'est alors que Comenius commença à écrire des classiques tels que Le Labyrinthe de ce monde (une belle allégorie de la vie chrétienne écrite plus d'un demi-siècle avant le Pèlerin de Bunyan) et L'Homme des Douleurs (une méditation classique sur l'œuvre de substitution du Christ sur le croix). Il commença également à voyager dans d'autres pays protestants pour défendre la cause de ses frères moraves, déracinés de leur patrie, appauvris et harcelés.
Le génie de Comenius fut bientôt reconnu – non seulement par la communauté reconnaissante des exilés réformés regroupés dans les villages de montagne du sud de la Pologne, mais aussi par l’Église dans son ensemble. Dans les années qui suivirent, il reçut des invitations à enseigner et à vivre dans les villes de Londres, Boston, Stockholm, Paris, Amsterdam, Wittenberg et Genève. Il fut appelé à concevoir des programmes chrétiens universels, à réformer les systèmes éducatifs, à administrer des collèges, à superviser des projets théologiques et à superviser les efforts de publication. Il correspondit avec le tristement célèbre cardinal de Richelieu ainsi qu'avec René Descartes, Cotton Mather, Oliver Cromwell, Charles X de Suède et l'industriel Louis de Geer. Il comptait parmi les hommes les plus influents et les plus recherchés de son époque.
Suite à une nouvelle tragédie en 1656, qui l'oblige à quitter son domicile, Comenius se lance dans une multitude de nouveaux projets. Bien qu’il ait perdu une douzaine de manuscrits inédits, sa presse à imprimer et tous ses biens matériels, il restait inébranlable dans sa confiance dans l’Évangile pour changer le cours des hommes et des nations. Il avait placé son espoir ultime dans le jour où Christ manifesterait ses nouveaux cieux et sa nouvelle terre. Mais il était également ferme dans la certitude que cette gloire future serait déposée dans les domaines fatigués des anciens cieux et de la terre. Jusqu’à sa mort, il vécut conformément à cette notion, planifiant l’évangélisation des musulmans et des Tsiganes, entreprenant la première traduction complète de la Bible en langue turque et affinant sa vision d’un « collège pansophique ».
Lorsqu'il mourut à l'âge de soixante-dix-huit ans, il laissa derrière lui un héritage glorieux, pas de ce monde, qui inspirera des personnages comme Whitefield, Zinzendorf, Chalmers et Kuyper, rappelant avec force que le succès dans le royaume ressemble rarement à succès dans le monde.
- George Grant
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QUAND LE CRÉATEUR S'EST PROPOSÉ DE CRÉER UN ÊTRE À SON IMAGE ET À SA RESSEMBLANCE, UNE CHOSE QUE NOUS N'AVONS PAS COMPRIS, C'EST QUE POUR QUE DIEU ATTEIGNE CET OBJECTIF AVEC NOUS, MES CHERS AMIS, CELA DEMANDE OBLIGATOIREMENT NOTRE ACCORD ET NOTRE COLLABORATION.
DONC L'ENFER EXISTE UNIQUEMENT POUR RESPECTER LE CHOIX DE TOUS CEUX QUI NE VOUDRONT PAS DEVENIR SUR TERRE L'IMAGE ET LA RESSEMBLANCE DU CRÉATEUR, TOUT SIMPLEMENT.
Jésus par sa vie nous a montré la voie à suivre, en vivant qu'il ne faut rien faire, si Dieu ne nous parle pas personnellement et individuellement.
En effet, Jésus ne faisait rien sans que Dieu ne s'adresse personnellement à lui.
Le Seigneur Jésus par sa vie nous a montré ce qu'est un être humain à l'image et à la ressemblance de Dieu.
Ne l'as-tu toujours pas compris, cher ami(e) ?
DONC QUE CHACUN DE NOUS DEVIENNE COMME JÉSUS, EST POUR LE CRÉATEUR, L'OBJECTIF QU'IL S'ÉTAIT FIXÉ EN NOUS CRÉANT.
Te dire que tu n'arriveras jamais à devenir comme le Seigneur Jésus, c'est donc forcément frustré Dieu.
Car tu as été créé pour uniquement devenir comme Jésus.
Commences-tu à comprendre le vrai message des Livres Saints ?
L'OBJECTIF RÉEL DES LIVRES SAINTS EST DE SIMPLEMENT TE RACONTER L'ÉVOLUTION DE L'HUMANITÉ VERS LE BUT DIVIN, QUI EST QUE NOUS RESSEMBLIONS AU CRÉATEUR.
Considérer donc que tu ne pourras jamais faire mieux que les personnages des livres Saints est contre-productif, car toutes ces personnes nous ont précédées pour nous donner le flambeau, dans le but que nous fassions mieux qu'eux.
Bien sûr, Jésus étant Dieu lui-même, notre objectif est de devenir comme lui.
Donc, vas-tu atteindre l'objectif divin, fixé à chacun de nous ?
Feras-tu partie des élus, c'est-à-dire de ceux qui se laisseront transformer par le Créateur, durant leur séjour terrestre ?
PEUT-ÊTRE AS-TU DU MAL AVEC LE TERME CONTEMPORAIN QUI EST "LA CONSCIENCE".
C'EST EN RÉALITÉ LE MÊME MOT QUE "LE CŒUR" OU QUE LE MOT "ESPRIT", SI TU VEUX.
DIEU VEUT QUE L'ON VIVE PAR NOTRE CŒUR OU PAR NOTRE ESPRIT, DONC PAR NOTRE ÊTRE PROFOND INTÉRIEUR, NOTRE CONSCIENCE.
C'est ce qu'a fait le fils prodigue quand il est arrivé au bout de lui-même.
En réalité, c'est le fait de faire tout ce que l'on veut, en bien et en mal, qui nous pousse petit à petit, à force d'être déçu par nous-même, à vivre, de plus en plus, par notre cœur ou par notre esprit, donc par notre propre conscience.
CAR DIEU NE PARLE PAS À TA TÊTE.
En effet, ta tête ou ton intelligence ou ta logique humaine, tient compte uniquement, de tout ce qu'il est possible aux êtres humains de faire sans l'intervention surnaturelle divine.
L'intelligence humaine, est plus de la mémoire qu'autre chose, en réalité.
Ce qui fait, que tant que tu vivras par ton intelligence humaine, c'est comme si pour toi, Dieu n'existe pas, en réalité.
Car Dieu ne vit pas à ce niveau-là, mes chers amis.
Dieu ne vit dans aucune frontière mentale.
Ton imagination ne saurait limiter le Créateur, tellement ses possibilités et ses capacités sont infinies.
Marcher avec Dieu demande de mettre souvent de côté son intelligence humaine, cher ami(e).
"Faites entièrement confiance au Seigneur et ne vous fiez pas à vos propres opinions. De tout votre cœur, comptez sur lui pour vous guider, et il vous guidera dans toutes les décisions que vous prendrez. Devenez intime avec lui dans tout ce que vous faites, et il vous conduira partout où vous irez. Ne pense pas un instant que tu sais tout, car la sagesse vient lorsque tu l'adores avec une dévotion sans faille et que tu évites tout ce qui est mauvais."
DE PLUS, L'ÉCOLE SERT EN RÉALITÉ À FAIRE DE L'INTELLIGENCE HUMAINE, NOTRE VÉRITABLE DIEU.
L'INTELLIGENCE HUMAINE SANS LA CONSCIENCE OU LE CŒUR, CRÉE TOUTES LES HORREURS QUE NOUS AVONS SUR TERRE.
REGARDE, PLUS UNE PERSONNE A DES CONNAISSANCES, PLUS ELLE A DU MAL À CROIRE EN DIEU ET À FAIRE CONFIANCE QUE TOUT SOIT POSSIBLE AVEC LE CRÉATEUR.
J'ai un diplôme d'ingénieur, mais je reconnais aujourd'hui, que ma façon de penser que l'école m'a donné, ne m'a pas aidé à développer la chose la plus importante, qui est le fait d'avoir une relation personnelle avec le Créateur.
Après la fin de mes longues études à l'université, la foi pour moi était compliquée à avoir.
Faire confiance à Dieu pour les choses de la vie était extrêmement difficile pour moi.
En effet, mon refuge à l'époque, était la logique humaine et non ce que Dieu était capable de faire.
J'avoue qu'encore aujourd'hui, je compte encore trop sur mon intelligence humaine pour m'en sortir de mes problèmes.
Mais petit à petit, Dieu me rééduque, à de moins en moins compter sur moi-même.
J'aime d'ailleurs les problèmes, dans le sens, qu'ils m'aident à me situer dans mon évolution vers l'image et la ressemblance de Jésus.
Car sais-tu que compter sur son intelligence humaine pour obtenir des solutions, c'est compter sur soi-même ?
ES-TU SÛR QUE TOUTE LES SOLUTIONS QUE TU TROUVES DANS TA VIE PERSONNELLE, T'ON ÉTÉ DONNÉ PAR DIEU OU VIENNE DE TOI-MÊME ?
DONC AVANT QUE LE CRÉATEUR NE SOIT VÉRITABLEMENT TON DIEU, TU DOIS ARRÊTER D'ÊTRE TON PROPRE DIEU, CHER AMI(E).
C'est justement ce que Job et le Fils Prodigue ont appris, pendant leur parcours de vie terrestre respectif.
Ces deux personnages des livres Saints ont appris que le bonheur ne se trouve ni dans l'argent, ni dans le plaisir, ni dans la famille, ni dans les possessions, ni dans la bonne réputation, etc.
Ils ont appris à valoriser les difficultés de la vie, qui sont quelque part, notre véritable enseignant, si on veut bien suivre notre propre cœur, donc notre propre esprit, ou encore notre propre conscience, qui représente l'esprit de Dieu, en chacun de nous, en réalité.
En effet, rappelle-toi que Dieu se considère en chacun de nous, durant tout le temps de notre séjour terrestre.
T'en rappelles-tu, cher ami(e) ?
"Alors l'Éternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans."
LE JOUR QUE TU RÉALISERAS QUE TOUT EST FAIT POUR T'AIDER À DEVENIR COMME JÉSUS.
TU COMMENCERAS À PRENDRE TON PIED DANS LA VIE ET À TE RÉJOUIR, MÊME DANS LES PROBLÈMES.
CAR TU SAURAS QUE DIEU TE REGARDE ET QU'IL TEST ET ÉPROUVE TA CONFIANCE EN LUI.
En effet, à la fin, plus tu feras inconditionnellement confiance à Dieu, plus tu ressembleras surnaturellement à Jésus ?
Donc forcément, moins tu feras confiance à Dieu, moins tu ressembleras à Jésus.
Autrement dit, plus tu feras inconditionnellement confiance à Dieu, plus tu vivras dans la sainteté surnaturelle de Jésus et plus tu expérimenteras sa vie remplie de miracles.
De même, moins tu feras confiance à Dieu, moins tu vivras dans la sainteté surnaturelle de Jésus et moins tu expérimenteras sa vie remplie de miracles.
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fcleadership · 10 months
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Libérer son Leadership à travers la Bible, une Sagesse Intemporelle - FC...
Cher(e)s auditeur(trice)s du FC Leadership Podcast,
Préparez-vous pour un épisode extraordinaire qui plonge au cœur de la sagesse intemporelle de la Bible et son pouvoir de libérer votre leadership à des hauteurs insoupçonnées.
Dans “Libérer son Leadership à travers la Bible, une Sagesse Intemporelle", nous explorons les principes profonds et édifiants qui ont guidé des leaders à travers les siècles. À travers des passages bibliques inspirants, des histoires captivantes de leaders bibliques et des exemples contemporains de succès, découvrez comment la sagesse biblique peut transformer votre approche du leadership.
Nous commençons avec une citation percutante du livre des Proverbes : "La sagesse commence par la crainte de l'Éternel, et la connaissance du Saint constitue l'intelligence" (Proverbes 9:10). C'est la pierre angulaire de notre exploration, soulignant que la sagesse véritable découle de notre relation avec le divin.
Rejoignez-nous pour des moments de réflexion profonde, des conseils pratiques applicables dans votre vie quotidienne, et des histoires inspirantes de leaders contemporains qui intègrent avec succès la sagesse biblique dans leur parcours de leadership.
Abonnez-vous dès maintenant pour ne pas manquer cet épisode captivant et partagez-le avec vos collègues leaders et amis. N'oubliez pas de nous laisser un avis sur votre plateforme préférée !
C'est le moment de libérer tout votre potentiel de leadership à travers la sagesse intemporelle de la Bible. Rejoignez-nous sur le FC Leadership Podcast !
Avec gratitude,
Ma joie est dans votre réussite !
Fadler Celestin, votre hôte 🎙️✨
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toutmontbeliard-com · 11 months
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Le 19, CRAC Montbéliard : programme d’octobre 2023
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Voici le programme du 19, Centre Régional d’Art contemporain, de Montbéliard d’octobre 2023 : Exposition Fais-le toi-même si t'es pas content (F.L.T.M.S.T.P.C.) Commissariat : Stéphane Prigent (alias Kerozen) Du 23 septembre au 14 janvier au 19, Crac. F.L.T.M.S.T.P.C. est une maison de micro-édition qui publie des livres, des fanzines et des disques. Depuis 1999, elle rassemble et diffuse les pratiques d’artistes contemporains issus de différents horizons invités, par Stéphane Prigent, à répondre à des protocoles ou aux logiques sérielles qu’il orchestre. En savoir plus sur l'exposition. Mercredi 18 octobre 14h30 à 16h30 POV : DONNE TON POINT DE VUE ! On revient au format papier pour cette édition spéciale fanzine. Photo, sérigraphie, photocopies, sur papier, autocollant, carton, t-shirt et sur les murs, adopte les techniques low tech pour diffuser tes idées. Atelier d'analyse critique d'image pour les + 15 ans. Gratuit, entrée libre. Du 24 au 27 octobre de 14h à 17h STAGE VACANCES D'AUTOMNE Je le fais moi-même ! Pendant les vacances, c'est toi l'artiste ! Au centre de l'atelier trône une impressionnante et bruyante machine qui offre des possibilités infinies à celui qui sait la maîtriser : la photocopieuse ! Dessins, collages, photos, mains et visages, tout y passe dans un joyeux bazar créatif qui donnera naissance à ton propre fanzine. Un goûter-vernissage sera organisé le dernier jour pour présenter tes créations à tes amis. Pour les 7-12 ans, tarif 30€. Sur réservation au 03 81 94 13 47 ou [email protected] Vendredi 27 octobre à 10h et à 11h BÉBÉ BOUQUINE : comptines et petites histoires, c'est le moment des tous petits ! Un rendez-vous animé par la Médiathèque de Montbéliard dans le cade de l’événement Bébé bouquine proposé du 17 octobre au 10 novembre. Pour les enfants de 0 à 4 ans, durée 30 min. Gratuit, sur réservation auprès de la Médiathèque au 03 81 99 24 24. infos > 03 81 94 13 47 ou [email protected] Read the full article
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oenodyssee · 1 year
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Le tracteur à pédales
Le tracteur à pédales
Chez Bastien et Émilie Boustareaud / La Ferme viticole / Saint-Rémy-de-Provence / 4 hectares
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Quels liens secrets, quels échos, unissent mes passages d’un domaine à l’autre ? Font-ils sens s’ils m’apparaissent ou relèvent-ils de la coïncidence anecdotique ?
Leur identification n’est peut-être qu’une des conséquences du nomadisme. On se met en route, l’attention aux détails, à leur mémorisation et à leurs interprétations s’accroit. J’y vois une forme de paléoréflexe (de survie) réveillé par les aléas d’un déplacement au grand air. Voyager est un affut de signes.
Cette Tarasque, par exemple, qui me talonne depuis ma traversée du Rhône, cette Tarasque va-t-elle me rattraper ? Me foudroyer ou me noyer ? Toute l’après-midi j’ai tenté de décrypter la trajectoire de ses coups de boutoirs, l’écartement de ses morsures électriques. Difficile, tiens, durant cette fuite à travers le Trébon, de ne pas penser à Léo Seguin, vigneron et chasseur d’éclairs, qui aurait usé des mêmes indices pour foncer vers l’orage.
Tiens, c’est justement depuis Le Mas des Roquets, il y a deux jours, que j’avais appelé Bastien Boustareaud, pour lui proposer d’accueillir Rhapsode. Bastien m’ayant répondu à la vitesse de – ! – c’est, chez lui,  à La Ferme viticole, Chemin Monplaisir, 13210 Saint-Rémy de Provence, que j’ai débarqué il y a quelques heures. En nage mais sec de pluie.
Dans le coin, on métonymise encore Bastien du nom de sa première cuvée, Clandestino (2012), produite avec deux rangs laissés par un ami et d’autres grains grapillonnés ici et là – sans guère d'autorisations.
Il faut dire que ce grand gaillard volubile porte plutôt bien son titre. Tu es à peine arrivé chez lui que tu es déjà dans une  voiture à sillonner les voies parallèles de la contrée, à écouter le récit d’un retour en garrigue (où comment un sommelier du cru passé par une cave chic à Paris et les croisières de luxe en Alaska en vient au vin naturel et aux arbres fruitiers) ; à peine rentré que le voilà éclipsé dans l'une de ses micro parcelles insérée dans les Alpilles  pour un conciliabule avec un ami magnétiseur ;  à peine revenu qu’il t’embarque dans son garage pour te présenter son vélo-tracteur électrique, conçu et fabriqué maison, pour les traitements biodynamiques : en remplacement du pulvérisateur dorsal et en complément du cheval occasionnel.
Maintenant je suis dans le jardin, en performance. Nous sommes sept. Trois voisins qui mériteraient chacun un portrait et l’équipe Boustareaud : Émilie, Bastien, et leurs deux enfants, Baptiste et Lucien. Invité par l’endroit – potager permacultivé, comptoir surmonté d’une treille, hémicycle des grands arbres, proscenium gazonné , pré non fauché en fond de scène, oiseaux et insectes – j’ai proposé, tiens, comme chez les Gavarches de Sommière, une version mobile de Rhapsode.
Où en sommes-nous ?  À la septième lune peut-être, quelques goutes d'Esprit Libre (Nielluccio, Sciaccarello, Cinsault, Aramon et quelques hybrides en macération carbonique) dans le sang, bien accordés, ayant inclus dans notre cercle cette drôle de stèle portant relief d’une divinité manifestement soiffarde – qui m’attirait depuis un moment. Plus tard Bastien dira son adolescence passée à Tahiti et je comprendrai l’origine de ce Dionysos-de-pierre-là. Et me souviendrai aussi, tiens, du livre de Bronislaw Malinowski, précurseur de l’ethnologie contemporaine, qui attendait sur ma table de chevet au Mas des Roquets : les Argonautes du Pacifique occidental.
Et donc ? Donc rien. Juste des marques, des concordances, des entrées et des sorties, juste des rapprochements glanés plus ou moins clandestinement, par pur plaisir, avec mon cheval à pédales. Réjouissons-nous : c’est gratuit.
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