#Rhapsode

[punkdawg-25]

So happy I got to draw my D&D (and also Baldur's Gate 3) character Rhapsode again, he's super fun to play and I missed drawing him!

alternative version with speech bubble

[oenodyssee]

Moshi Moshi ?

Chez Mika Sato // Lyon // Vaux-en-Beaujolais // 0,1 ha

Allô ? J’ai beaucoup débarqué à l’improviste, beaucoup dormi chez vous. À différentes époques de ma vie, à différents endroits du monde, en différentes circonstances. Avec l’Œnodyssée, l’incursion dans votre quotidien se poursuit mais de façon un poil plus anticipé. Devant en effet m’assurer de pouvoir jouer ma performance, je vous téléphone quelques semaines ou quelques jours avant de rappliquer.

Allô ? Quand je vous appelle, vous êtes en voiture, au bureau, hors d’atteinte, occupé. J’entends la pompe derrière Philippe Chatillon qui est en train de soutirer, ou le sécateur électrique de Michel Gahier en fond rythmique de notre conversation. Le propos est plus ou moins audible. On se fait répéter. On parle plus fort. D’un côté ou de l’autre, ça ne capte plus des masses. On est coupé. On se rappelle. Chacun de son côté. Plusieurs fois.

Allô ? Je débite mon boniment, mon pitch.  Vous me dites tout de suite : « - oui, pourquoi pas, j’aime bien ton idée », « - non désolé, je n’ai pas la place », vous ne serez pas là, vous hésitez : « - quelles sont les conditions ? » ou « - combien de temps resterez-vous ? » Vous voulez des précisions, je vous envoie un mail :  ce sera « - d’accord » ou « - une autre fois. » J’essaie d’insister le moins possible, d’entendre le refus. Si c’en est un vous m’aiguillerez vers un collègue et/ou ami, vous m’aiderez, de rebond en rebond, à trouver le bon havre.

Allô ? Quelque fois la conversation se prolonge et vous me dites des choses dont je me souviens plus tard, sur la route. Henri Montabonnet du Clos de la Bonnette à Condrieu tenant à mentionner l’influence du Rhône sur sa vigne et son vin, son attachement personnel et vibrant au grand fleuve. Henri Milan évoquant le tournage du testament d’Orphée de Cocteau dans une carrière des Baux-de-Provence, proche de ses parcelles.

Allô ? Mon dernier échange avec Mika Sato remonte à quinze ans. L’histoire qui nous a réuni je l’ai racontée six mois plus tôt à Osamu Uchida, premier vigneron à m’avoir ouvert la porte de son domaine . Avec mon amie la photographe Hélène David nous avions convaincu un magazine de nous envoyer au nord du Japon dans les pas du poète vagabond Matsuo Basho. Mika était notre interprète et notre fixeuse et nous avions pu compter sur son sens diplomatique et sa débrouillardise pour nous orienter et nous loger au gré des rencontres. 

Allô ? Á peine arrivé /rapide comme l’éclair /déjà vous partez (Chôsetsu)

Allô ? Mika est toujours aussi efficace. En quelques heures elle a dégoté un garage pour mon vélo et ma remorque, créé un groupe Whatsapp pour convier ses amis à une session de Rhapsode chez elle, dans le vieux Lyon, préparé des quiches et une soupe miso. Les engagements téléphoniques étant réversibles, je l’ai constaté tout au long de ce segment rhodanien, nous serons finalement cinq pour la performance. Trois adultes et deux pré-ados. Heureusement, comme je l’ai également vérifié depuis mon départ de Soulac-sur-Mer la réussite de la soirée ne dépend pas du nombre de convives présents. Je serai frappé ce soir par l’adhésion et la justesse des plus jeunes. Ce sont eux, Emi et Gustave, qui nous entraineront vers l’émotion.  

Allô ? Je vous ai gardé le meilleurs pour la fin : cette surprise de Mika lors de mon premier appel. « Tu sais, je fais aussi du vin…  du nat’… chez moi. » Les raisins viennent des vignes de son compagnon, Jérôme Balmet qui est installé à Vaux-en-Beaujolais. Une fois vendangés, ils sont rapatriés en voiture dans la cave de Mika où ils sont pressés et vinifiés sans soufre en amphore géorgienne. Nous y sommes évidemment descendus pour chercher des bouteilles et déguster. Une heure plus tard, c’’est orienté par la cuvée Petite Balmette 2023 que j’interprète, avec quel plaisir, un Orphée tokyoïte.

Allô ? Merci de rester en ligne.

[dionysus-complex]

thinking about how the Iliad opens with Chryses unsuccessfully supplicating Agamemnon for the return of his living daughter, and ends with Priam successfully supplicating Achilles for the return of his dead son. and if we're willing to read Iphigenia into the Iliad (which Thomas Nelson convincingly argues we should be), this means we have Chryses begging for the return of his daughter from a man who has murdered his own daughter, and Priam begging for the return of his dead son from a man who is, for all intents and purposes, another man's dead son

[only-ari]

these are just the books on my tbr and other random ones I found on booktok. If your rec isn't on this list, please drop it in the comments!

[darkartfinds]

"Dark Vampire Castle - The kingdom of ghosts" by Mariangela Matarrese

[the-obnoxious-sibling]

i have several drafts from back in january comparing some of my old man yaoi ™️ ships which i decided against posting at the time because, quite frankly, they were thoughts no one would appreciate but me. two of the ships i know have some overlap, but the third didn't fit. a different genre. too niche.

but, with a new deadpool movie out and other ppl seeing the buggy parallels, i might as well get this off my chest:

shuggy is cablepool.

(not movieverse cablepool, to be clear. (i enjoy movieverse cable but he is not my mutant messiah.) comics cablepool.)

the dynamic is eerily similar:

we have an occasionally slapstick murderclown with obvious issues about the unusual way he looks, who presents himself as only having selfish motives but is (sometimes) lying about that, is very hard to kill, is disliked by ppl who have to work with him and popular with and beloved by ppl who don't both in-universe and out!

and his ex-bestie, a massively overpowered would-be martyr who is missing a flesh arm, has three scars over one eye, whose continued fondness for the murderclown post-breakup baffles everyone around him (murderclown included), and who refuses to elaborate on his motives for doing shady shit (including manipulating our beloved murderclown) except that he's doing everything for the sake of the future

like. tell me that's not them.

[penguins-bite]

31/30 Zacks!

Hi everyone! It was nice to take a day off of social media to recoup the drawing-a-day challenge of Zack for 30 days and I just wanted to share my affection for everyone who was following me before and anyone joining along during the challenge.

It's been a long time since I drew so much and I found myself taken back to the days of my early 20s drawing late into the evenings on tumblr after my university studies. It returned a little of that magic I felt back then where the quality of the finish didn't matter. That is incredible. I'm glad to have experienced it with my favourite character too.

I may not post as often but I hope to continue posting less than great work and to return to enjoying what I make rather than feeling like I need to have something done. Thanks for everything ;;

Here's the DMW gang to celebrate a completed challenge!

#ZackFair #Crisiscore #Crisiscorereunion #FF7 #FinalFantasyVII #FFVII #Tseng #Cissnei #Genesisrhapsodes #Angealhewley #Sephiroth #AerithGainsborough #CloudStrife

[black-is-beautiful18]

Y’all need to look up the meaning of satire and trope cuz this is ridiculous 😭. The American Society of Magical Negroes is a satirical film about the magical negro trope often used in media. Satire means that it will be making fun of the trope and even criticizing it. These types of movies/books usually only have one Black character and it often requires said Black character to do heavy lifting for the white character(s). It’s literally what happened in Ghost with Whoopi Goldberg. As much as we might like the movie it’s true. I also have a post about Rhapsodic by Laura Thalassa and that trope goes crazy in that book. The Black character most likely will be portrayed to be stereotypical or 50/50 wind up dying, teaching the white character some sort of lesson, and then being forgotten until it’s convenient or completely while the white MC gets some sort of power up and their arc is completed. I promise it’s not gonna hurt you to laugh at how stupid it is. I’m also pretty sure Key & Peele had a skit about this.

[kriskukko]

men III

[captainjonnitkessler]

Texas Republicans banned local governments from mandating water breaks for workers, Florida Republicans are trying to ban local governments from mandating heat protection for workers, and Kentucky Republicans are trying to repeal the state's mandated lunch and rest breaks for workers, and somehow Republicans are still getting away with presenting themselves as "the party of the working class"

[oenodyssee]

Au désert

Chez Myriam et Étienne Oddon // Domaine de Blacher // Saint-Julien-en Saint-Alban // Ardèche // Côte-du-Rhône // 5 hectares

11-Nous sommes dans le grand salon, à l’étage. Ce soir, c’est avec la famille Oddon, Myriam, Étienne et leurs trois filles, que je performe Rhapsode. Version veillée. Pauline et Siloé, les deux aînées, lisent et écoutent sans lâcher leur tapisserie, Myriam fend des châtaignes. Arrive cette réplique : « Maintenant Eurydice s’est émondée, elle n’a pas voulu de ton poème : plus grand qu’elle. » Pour une fois, personne ne bute sur le terme émonder. Un peu plus tôt, au dîner, Étienne m’avait en effet demandé si j’étais d'accord pour qu’il lise, selon la pratique familiale, un passage de l’Évangile, au demeurant choisi en écho à ma venue. Et Myriam, au verset 2 ( : « tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’émonde ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. ») en avait profité pour faire un point sémantique. Émonder : débarrasser une plante d’un rameau inutile. Et moi pour y adjoindre une résonance personnelle : sortir du monde.

10 – Ici, dans ce salon, j'hésite au chemin pour dire la suite. Monter d’un étage, au grenier, pour évoquer le lendemain ? Descendre et sortir sur la terrasse pour narrer mon arrivée quelques heures auparavant ? Suivre dans les deux cas la piste du raisin. Remontons le temps. Une ribambelle d’enfants accueillis comme chaque mercredi après-midi. L’activité du jour  : ramasser du raisin, le piétiner dans un baquet et fabriquer du jus pour le goûter. Avoir pédalé me donne le droit d’en boire un verre puis de m’extraire des jeunes turbulences. Je suis donc Étienne qui veut me montrer le chai où il s’essaye à vinifier depuis quatre ans. On louvoie entre garrigue et parcelles viticoles, croisant les brebis et les imposantes highlands du domaine. « Nous avons commencé avec les animaux : d’abord les chevaux, les chiens truffiers, les poules, les oies… Mais la possibilité d’acheter les vignes d’un voisin a changé la donne » (Étienne).

9 – Situé sur la faille géologique des Cévennes entre granite, argile marneux et gneiss, le terroir est excellent.  L’impulsion vient de Myriam qui veut faire du vinaigre balsamique. Une formation en chimie, un voyage à Modène, et l’aventure est lancée. Les premières vendanges sont foulées au pied et brassées à la main « les quantités travaillées nous permettent – encore aujourd’hui – de toucher chaque grain ». Une partie des moûts est vinifiée en vinaigre, une autre va grimper au grenier pour s’y transformer en baume. On y reviendra. Reste que seule une moitié de la récolte est destinée au précieux condiment. Et le vin ? "Pendant un temps, tout le raisin a été pour les différents vinaigres, il fallait se lancer. Je gardais juste de quoi produire quelques bouteilles » (Étienne)

8 – Dans la petite cave de pierre je m’interroge sur les raisons de l’installation des Oddon, ici, dans la montagne de Saint-Julien-en-Saint-Alban. La décision est venue après un incident violent survenu dans l’école où Myriam, alors enceinte, enseigne. Très engagée auprès des jeunes des quartiers nord de Marseille via son métier et diverses associations protestantes elle résistait jusque-là à l’envie exprimée par son mari, bourguignon d’origine, d’une installation à la campagne. Ils cherchent. Et trouvent. Une pépite chargée d’histoire qui aura raison des dernières réticences de Myriam. Bourrée de livres anciens la maison de Blacher est un témoignage de la présence huguenote en Ardèche.

7 – Depuis le XVI ème siècle, on s’y cache aux heures sombres des persécutions, on y héberge les fuyards qui tentent de gagner la Suisse, on y célèbre clandestinement le culte, les unions et les morts dans un « désert » abrité par un canyon forestier. Le lieu résonne tellement avec l’ascendance vaudoise de Myriam que ses parents et sa sœur la rejoignent bientôt à Saint-Julien-en-Saint-Alban. Avec le couple Oddon, la maison va accueillir divers clubs de jeunesse et colonies de vacances, permettant à la famille de garder un lien avec le militantisme missionnaire et les quartiers défavorisés.

6 – Côté vin, s’appuyant sur la rigueur de son métier d’infirmier Étienne progresse vite. Son naturel plait et il n’est plus question de consacrer toute la récolte au vinaigre. Le mi-temps éleveur-infirmier libéral va bientôt se muer en plein temps polyculteur-vigneron. Un basculement dans lequel sa femme, dont les premiers balsamiques se sont fait une place sur quelques tables étoilées, l’a précédé six ans plus tôt en démissionnant de l’éducation nationale.

5 – Après le foulage du raisin puis son pressage mécanique, laissons le vin et le vinaigre se métamorphoser chacun dans leur chai et suivons la part de mout destiné à devenir balsamique. D’abord une cuisson douce et très surveillée – « au doigt, comme pour le bain de mes enfants » (Myriam) puis le premier tonneau qui sera hissé dans le fameux grenier après la fermentation.

4 – Premier, car à chaque année révolue, le baume va déménager dans un tonnelet plus petit et façonné dans une essence de bois différente. Toujours plus concentré et chargé d’arômes, bénéficiant des fortes variations de température offerte par la soupente. Ce que je vérifie, petite cuiller à la main, mis en éveil par le frais matin.

 3 – Intrigante verticale pour le palais non habitué. J’ai connu des p'tit-dej’ plus, comment dire, brutaux. À ce jour, le millésime doyen a quatre ans mais, chaque année ajoutant son tonnelet, il sera bon de revenir goûter un peu plus loin le minuscule dernier.

2 – Je pars sous un crachin fumant. La cour est déserte. Sur le mur du hangar je lis cette phrase peinte en grandes lettres jaunes :

1 –  «Tous différents, tous indispensables »

[arkus-rhapsode]

Now I've been working on something involving Cartoon Network and its 30+ history and recently it really hit me just how much I had grown up with the channel, but also how much its still growing.

I had started watching in the early 2000s just before the CN City bumpers were a thing and would catch numerous reruns of shows from the 90s. In a lot of ways, Cartoon Network was my channel. Now I enjoyed Nickelodeon for stuff like Spongebob and Danny Phantom and Invader Zim and I just never had Disney Channel in our cable package so I missed out a lot of those shows. But CN... to say its got a special place in my mind palace is an understatement I remember the checkerboard and seeing Cartoon Network Studios at the end of an episode and their little animations. I was there when Miguzi was a thing as well as the alien invasion. I watched the Noods take over in real time and the transition from black and white to rainbow colors of Check it! for the network. I can even remember Johnny Bravo and Dexter's Lab showing up in the Hannah Barbera logo as I was barraged with these old times characters.

I think one of the things so captivating about this was Cartoon Network's skill at making their programs feel like a family. Like not a shared universe like Marvel or Star Wars, but rather entertainment companies having this identity of their properties able to fit together whether through shared advertising, little crossovers, Easter eggs, etc. Who remembers the "Spot the Block" campaign? I was cringing even as a child to that song. This is something companies like Nintendo does a lot or even what Nicktoons used to do. It made it feel so much bigger than just a show, but it also felt intimate. Personal. That all these characters off in their own little world could find themselves sitting down for coffee or playing catch.

However, by 2015 I had basically stopped with the network. My family opted to get rid of cable and invest in early streaming for entertainment and to be honest, I kinda just knew my time may have been up. I was a teenager almost done with high school and this channel is still primarily aimed at kids, my generation was passing.

I would hear about things through the grapevine. Stuff like Steven Universe and Teen Titans Go were kinda impossible to avoid in 2016. But for the most part what the channel did was kinda under my radar. I was perfectly content to transition into my "Anime 4 Life" adulthood. Cut to the 2020s with HBO Max, and I had the chance to catch up on some TV shows and it was fun. Going back down that rabbit hole of nostalgia and I was fine stopping there. But then this year I started working on a project which required my looking back into every Cartoon Network original show ever.

So of course that meant I had to do research into basically a whole decade after I had stopped watching. So I did some watching-We Bare Bears, Long Live the Royals, Mighty Magiswords, OK K.O.! Let's Be Heroes, Villainous, Apple & Onion, Craig of the Creek, Summer Camp Island, Victor and Valentino, Mao Mao: Heroes of Pure Heart, Infinity Train, etc. This is probably the part where you expect me to say something like "Everything was better in my day" or something. But like no. I was not... sad about what I was seeing but like I was really glad. There was apart of me being like I'm glad this exists. I'm glad that you can still see that Cartoon Network DNA. It's different than it was before, but like there was still that core of what made Cartoon Network so unique in children's programming. Hell I was a little jealous I couldn't view this through the eyes of a kid today and what it feels like for them.

But for what I am, a man in his mid 20s who still watches animated content, I could almost feel like there was still this link between generations in a way I don't think I've ever seen before. These two halves of a thirty year time frame able to reach out be able to still be Cartoon Cartoons.

Yes I know, people will bring up how there's "dark times" but there always has been. This network wasn't perfect. I know a lot of people like to say there was a downfall, but I gotta be honest, the network always had mixed and controversial bags. I remember people telling me Chowder and Flapjack were garbage that pandered to only loud and gross out humor fans. Yet now they're talked about as absurdist comedy classics. CN Real is considered the lowest point of the network that goes against the entire ethos of the network, but in 2010 you got the debuts of shows like Adventure Time, Generator Rex, Ben 10 Ultimate Alien, etc. The real downfall I see happening right now is in how Warner Bros Discovery the Business has treated animated projects and their horrible treatment of animators in the name of corporate greed.

But I just can't truly dismiss all the good that has come for the last decade. And Hey we're apparently getting a new Cartoon Network show next year, Iyanu: Child of Wonder, it looks good so far. It looks like something that CN City heads wouldn't mind walking around town with Grim and Samurai Jack. And the thing that got me was how I taught to myself "Im glad that if I had kids I know they're is something good for them watch and I could watch alongside them..."

I don't know the future of CN. I don't think anyone can say. But when I really think about kids dedicated networks with an emphasis on purely animation, but also creative visionary driven animated programming, I really thought about how its history is very short in the grand scheme of the world. And I was lucky to be born in the early years of it. I can't tell you, how much a smile the Crossover Nexus special made me smile. Not because it was pandering to my nostalgia of CN City, but like seeing all of these characters preserved in statues in this world, from big names like Ed Edd n Eddy and Courage to stuff that were so short lived like Sym-Bionic Titan or Megas XLR to shows people would scream to the heavens they thought were trash like Secret Mountain Fort Awesome or Problem Solverz to so projects that barely got off the ground like Firebreather. It felt like everything mattered. That this short history means something. Its worth remembering the new and the old and everything in-between.

Because it's not just memories that matter, but it's carrying on that creative spark. That vision for a Network about and for cartoons. Carrying it beyond my life time. Carrying it far into the future. I hope I'm not the only one who feels that.

Welp, sorry for this ramble post to my usual followers. I was just taking a break from my usual discussion based content to work through some feelings I was having.

[little-miss-romance]

Callie, I love you. I’ve loved from the beginning. And I will love you long after the last star dies. I will love you until the end of darkness itself.

[tarvastries]

I love you characters who go through physical transformation. I love you characters whose pain is carried in physical reminders and scars. I love you characters who become someone they never wanted to be. I love you monsters who used to be human. I love you characters who sacrificed humanity for the greater good. I love you characters who turned into something else against their will. I love you characters who are forever altered by the choice to help others. I love you characters who change because the story demands it.

[abramsicon]

rhapsodic headers — like or reblog if you save.

[emperorclaudiusofficial]

good morning. can somebody tell me why Mr. Giles is reading Krafft-Ebing on foot fetishes?