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#lieu de jeu
livresderomance · 1 year
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Lisez en ligne le roman Jeu Cassable: entre milliardaire et serveuse
Titre de livre: Jeu Cassable: entre milliardaire et serveuse
Auteur: Papillon
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Résumé
Contrainte dans une affaire de pari, Olivia se trouve en train de prendre du plaisir avec un homme pour la première fois, et dont la règle du jeu est de ne pas tomber amoureuse du ténébreux et séduisant homme. incapable de contrôler le rythme cardiaque de son cœur, elle finit par tomber amoureuse de cet homme en le voyant puisque tout se passait dans le noir mais Damon Dixon, un homme avec un coeur en pierre, pourra-t-il laisser une chance à Olivia?
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Chapitre 1
Travailleuse dans un night-club le plus réputé de la ville, Olivia avait une vie qu’elle qualifiait de nase pourquoi ? une vie sans petit ami qui par moment la frustrait même car tous les hommes qui l’approchaient ne cessaient de lui dire « je ne peux pas rester avec une femme qui ne sera jamais là le soir ». Grâce à un ami après avoir passé sa licence en comptabilité car elle n’arrivait pas à décrocher un boulot qui lui permettrait de payer son loyer et subvenir à ses besoins. Elle était donc serveuse au Bourget depuis près de cinq mois. Ce soir-là, elle n’avait vraiment rien à faire car elle avait pris son congé qui était de cinq jours et dont elle avait déjà épuisé trois jours. Pendant ces trois jours, elle était toujours dans ses appartements sans jamais sortir. Elle était sur le point de mettre un film à l’eau de rose, ce qu’elle faisait d’ailleurs depuis son premier jour de congé lorsqu’elle reçu un message de Maggie.
« on sort ce soir avec les filles et tu n’as pas le droit de dire non ».
Elle sourit face à ce message et même si elle voulait décliner l’offre, elle savait que ça ne se passerait pas avec Maggie car cette dernière serait capable de venir la chercher chez elle. il fallait juste qu’elle accepte.
« quelle heure ? ».
En attendant la réponse, elle alla se faire du popcorn et revint choisir le nouveau film qu’elle allait regarder. Juste en trois jours, elle avait déjà visionné près de quinze film comme cela, ça lui faisait rêver, un vrai rêve mais irréalisable car elle ne voyait pas quel homme pourrait vraiment aimer de façon inconditionnelle. Au même moment, l’écran de son téléphone s’alluma et c’était un message venant de Maggie.
« sept heure pas plus pas moins, on se retrouve directement devant le Bourget ».
Elle tomba de nue en lisant son dernier message. Elle ne comprenait pas la raison pour laquelle elle avait choisi le Bourget pour sortir alors qu’elle savait très bien qu’elle y travaillait. Elle comprenait déjà qu’il lui serait impossible de s’amuser comme elle le voulait car ses collègues seront là et si jamais son patron qu’elle n’avait jamais vu arrivait et la voyait en train de s’éclater, c’était certes ses jours de congés mais vu la description que les autres faisaient au sujet de ce patron froid et distant, elle ne voulait en aucun cas affronter sa colère.
« choisissez une autre boite de nuit mais pas le Bourget ».
Ça faisait déjà une heure du temps qu’elle était assise devant son écran en train de regarder l’amour qui n’existait que dans le conte de fée tout en mangeant ses pop-con, elle avait attendu tellement longtemps que son téléphone puisse au moins vibrer mais c’était une peine perdue, signe qu’elle n’avait pas changé d’avis. En plus, Betty aimait tellement ce night-club sous prétexte que tous les mecs les plus canon s’y rendaient.
Son film était fini à dix-sept heure et sans perdre de temps, elle fila dans sa chambre, elle fit sortir une robe moulante beige qui s’arrêtait au-dessus de ses genoux, une paire d’escarpins noir et une pochette noir. Elle alla sous la douche sans perdre de temps et fit couler de l’eau sur sa peau. Lorsqu’elle eut fini de prendre son bain, elle s’essuya à la hâte et fit ce qu’il y avait à faire. Elle appliqua un maquillage léger puisque ce n’était pas dans les jeux de lumière du Bourget qu’on devait voir à quoi ressemblait son visage. Elle mit sa robe, puis ses chaussure et prit sa pochette, elle y mit son téléphone et regarda l’heure ; il était dix-huit heure trente alors, elle avait encore trente minutes pour rejoindre les filles à l’entrée. Elle sortit de son appartement et ferma la porte à clef. Elle sortit de l’immeuble et marcha quelques minutes, le temps pour elle d’atteindre le trottoir où elle pourrait stopper un taxi. Chose faite, ce dernier roulait à une vitesse normale et à cause de cela, elle craignait d’arriver en retard mais c’était hors de question de lui demander d’accélérer.
Après ce qui lui avait paru être des minutes interminables, le taxi se gara enfin devant le night-club et à peine elle sortait que ses amies se jetèrent sur elle.
-permettez-moi de régler au moins ma facture les filles.
-oh mais bien-sûr, répondit Maggie faussement désolée.
Elle leva les yeux au ciel et fit sortir quelques billets qu’elle tendit au chauffeur de taxi. Ce dernier la remercia et s’en alla. Ses amies la regardaient avec grand sourire et ce sourire ne la rassurait pas du tout.
-à quoi devrais-je m’attendre ce soir ?
-oh mais à rien Oli, alors si on entrait les filles ? j’ai hâte de me coller serrer à l’un de ces hommes canons et surtout de me déhancher, avait annoncé Betty impatiente.
-ça je le sais mais ne vous foutez pas de moi, vous et moi savons très bien qu’à chaque sortie, il y a toujours un jeu alors celui de ce soir c’est quoi et surtout que nous allons dans la boite où je travaille, la dernière fois vous m’avez fait ingurgiter une bouteille de whisky, ça quoi sera le défi de ce soir ? demanda Olivia.
-relaxe ma belle, sois patiente, tu vas découvrir très bientôt mais nous devons entrer, j’ai appelé pour réserver le carré VIP pour nous mais tu n’imagines même pas ce que la réceptionniste m’a répondu.
-quoi donc ? demanda Betty en entrant dans le jeu de Maggie qu’Olivia savait déjà faux.
-serez-vous accompagnées par des hommes ou juste des femmes ? dit-elle en essayant d’imiter la voix de cette fille qu’Olivia trouvait plutôt aguicheuse.
-que lui as-tu répondu ?
-non. Que voulais-tu que je lui réponde ? que oui alors que c’est faux ? sauf si tu avais envie de mettre un pantalon et une cravate pour nous accompagner dit-elle à Betty.
-et que t’a-t-elle répondu ?
-le carré vip de notre entreprise n’est pas réservé pour les filles coincées alors non, vous n’aurez pas la possibilité d’y avoir accès.
Olivia leva les yeux au ciel. Ces filles étaient vraiment folles et elle était heureuse d’avoir ces deux filles comme amies et surtout leur hilarité qui la faisait déstresser un peu. Elle commença à marcher vers la porte d’entrée lorsque les deux filles tombèrent sur elle comme deux gamines.
-je peux savoir que ce que vous faites les filles ?
-le jeu ce soir sera un pari ma belle.
Elle ouvrit la bouche en « o » ne sentant pas cette histoire pari car à chaque fois que ça se passait, tout tournait au vinaigre et elle en sortait toujours avec un souvenir mauvais. Elle avait envie de faire demi-tour mais comme les filles avaient déjà organisé, il lui était impossible de refuser.
Une fois installées autour d’une table à trois places, elles avaient passé leur commande et attendait patiemment d’être servie. Olivia ne cessait de jeter des coups d’œil furtifs à la salle par peur d’être reconnue car c’était son lieu de service et ça lui faisait un peu bizarre d’y être pas pour travailler mais pour se détendre.
-ça va aller Oli ? c’est ton jour ce congé et voilà. Cria Betty en voyant une serveuse arriver avec une bouteille de whisky mais ce qui attira son attention était le fait que c’était sa collègue Lola qui venait vers elles.
-bonsoir les filles, votre commande. Oh mais Olivia bonsoir, je sais que c’est ton jour de repos mais tu aurais pu me donner un coup de main en venant récupérer votre commande non ?
-Désolée Lola, une autre fois peut-être.
-cela dit, tu me dois un service. Bonne soirée et surtout amusez-vous bien.
Elle s’en alla et au même moment, Maggie se chargea de remplir leur verre et comme une tradition pour eux, il fallait boire le premier verre cul sec, ce qu’elles firent tout en éclatant de rire comme des folles.
-avant que cette bouteille ne finisse et qu’on aille danser, Oli doit d’abord passer son pari.
Elle sentit que ce moment de pari allait être la chose la plus déstabilisante de toute sa vie vu le sourire malicieux qui ornait les lèvres de Maggie.
-bien c’est un peu comme action ou vérité alors, tu vas faire choix et il n’y a pas de retour en arrière.
Vérité ? sa vie était tellement naze qu’elle ne voyait pas trop ce qui pouvait bien être dit là-dessus alors, peut-être que pour oublier ses soucis le temps d’une nuit, elle allait choisir action, juste essayer de faire des dingueries pour une fois.
-action.
Après la prononciation de ce mot, elle vit le sourire des filles devenir encore plus grand et merde ! elle avait envie de changer mais la règle était établie dès le départ, pas de retour en arrière.
-Peux-tu encore tomber amoureuse après tout ce temps sans mec Oli
-non je ne crois pas, mon cœur s’est tellement endurcit que je ne pourrais plus, alors c’est quoi ce pari ?
-pour te décoincée un peu comme nous savons que ça fait longtemps que tu as signé un pacte avec l’abstinence, tu vas coucher avec un mec quelconque ce soir mais le pari se situe au niveau des sentiments. Tu ne dois pas en tomber amoureuse.
Elle croyait rêver après cette phrase mais regardant avec plus d’attention ses amies, elle se rendait compte que les deux filles étaient juste sérieuses, alors pour passer le pari, fallait d’abord qu’elle puisse se trouver un mec.
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suburbangothic-rp · 1 month
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suburban gothic;
inspiré par twin peaks, desperate housewives, six feet under, hereditary, welcome to nightvale, euphoria, totally fucked up, american beauty, pretty little liars, murder she wrote, east of eden.
Par où commencer pour présenter ce monde? Pas de contexte déjà rédigé pour le moment, l’idée n’est que latente; si les rues ne se remplissent pas, à quoi bon y bâtir des maisons? Mais l’idée se fait pesante, lourde de ses possibilités.
Pennsylvanie, au pied des Appalaches, la rouille industrielle qui se bat contre la nature sauvage, elle-même lacérée par le tracé méticuleux de l’asphalte. Le long de l’une des ces longues routes, une ville. Une parmi tant d’autres, des milliers comme elle. Plantée sur une grille qui structure l’espace; au centre-ville et à ses bâtiments denses succède l’harmonie de la banlieue résidentielle. L’ordre s’y confond avec la monotonie, le charme se dilue dans l’ennui. L’architecture humaine se révèle creuse, les fissures laissent s’en échapper les échos de complaintes qu’on aurait voulu recouvrir de béton, de gazon ou de peinture fraîche. L’horreur s’excite avec chaque désillusion, secret, péché, danger, crime, frustrations. Le futur est riche en promesses mais demain n’est jamais un autre jour, inéluctable répétition d’hier. On enterre ses rêves sous un lit de bégonias dont on prend soin avec fureur et hystérie, dans l’énergie du désespoir, jusqu’au jour où une bande d’adolescents les piétine pour s'amuser.
La ville est séparée en quartiers; #1 est un petit centre-ville, le lieu des rencontres fortuites, main street, le cœur administratif et commercial du lieu. #2 est un ancien village rattaché à la ville, avec ses rues pittoresques, ses habitants qui n’aiment pas les visiteurs, le calme acheté à prix fort, les fermes reconverties. #3 est l’ancien bassin minier, abandonné, peuplé de mythes et de terreurs, peu à peu remplacé par l’industrie forestière. #4 est la banlieue résidentielle, le théâtre principal de notre jeu de dupes.
L’horreur vient de l’intérieur; du plus vaste, l’intérieur des frontières nationales, au plus intime: le foyer et l’individu. L’extérieur projette: un pays puissant et prospère, des rues propres, un voisinage aimable, des bonnes manières et de jolies choses. Le tout tient du mirage. À l’intérieur, rien ne va, on est à deux doigts de tomber dans le ravin. Les valeurs fières et heureuses sont corrompues; la communauté devient une prison, la religion devient une manipulation, le politique s’achète, la propriété creuse les dettes, le couple se brise.
Tout ne va pas mal; même si le gothique est souvent très sombre, il y existe aussi une place pour d’autres histoires. Edward Scissorhands est LE film du suburban gothic et c’est loin d’être un film d’horreur. Twin Peaks et True Blood mélangent un ton mystérieux avec des moments plus légers. L’excentricité ou la bizarrerie des personnages est d’ailleurs souvent un symptôme des rouages sombres qui font tourner l’histoire. Les tags associés au gothique sur Tumblr mènent à des contenus sinistres, mais chacun.e est libre d’aller un peu plus loin. À titre personnel par exemple, je pense que les Sims 2 est un jeu à l’ambiance gothique (: On fait ce qu’on veut avec le concept de gothique, et ce sera pareil sur le forum si le projet séduit et intéresse. (si besoin, je peux rédiger un texte un peu plus élaboré sur l'american gothic et ses déclinaisons régionales/thématiques)
Les années 2010; LA décennie des différentes gothic aesthetics. L’une des pires crises financières de l’histoire est passée par là et a fait beaucoup de mal au rêve américain. Le traumatisme est bien là, encore aujourd’hui, chez les individus comme dans les sociétés dans lesquelles ils évoluent. Le paysage de certaines régions change durablement; dans le Midwest, dans le sud, dans la Rust Belt. Une nouvelle tâche sur la mystique de l’Amérique. The American Nightmare.
J’ai beaucoup écrit et si vous avez lu jusque là – merci vraiment, et euh, pardon. C’est avant tout une bouteille à la mer, ce post. S’il trouve sa destination, alors on en fera germer les prémices. Il y a de quoi faire je pense. Les remarques, questions, suggestions, toutes bienvenues, j'ai envie de lire un peu après avoir autant écrit.
Contenu additionel; sera posté s'il y a de l'intérêt – le contexte, évidemment – mécanismes de jeu, animations – les postes vacants, leurs dynamiques – la ville, son monde, son histoire – les racines, l'inspiration – aes
un dernier mot: le tumblr n'est pas encore complètement fonctionnel, la plupart des liens est sous construction.
photo: edgar martins, éditée pour suburban gothic.
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aurevoirmonty · 14 days
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«Dépouiller les peuples»: le complotiste Michel Rocard dévoile le pot aux roses de la loi «Pompidou-Giscard-Rothschild»
«En 1974, on a eu une loi stupéfiante qui a interdit à l'Etat, de se financer sans intérêts auprès de la Banque de France», rappelait l’ex-Premier ministre en 2012.
«On a obligé l’Etat à aller se financer sur le marché financier privé, à 4 ou 5%, notant que sans cette «loi bancaire», l’endettement de la France n’aurait été que de 16 à 17% au lieu de 91% du PIB (en 2012).
Une loi «Pompidou-Giscard-Rothschild» que les médias aux ordres s’acharnent (https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/13/non-la-loi-pompidou-giscard-rothschild-de-1973-n-a-pas-cree-la-dette-francaise_5397066_4355770.html)à débunker sur des points de détails.
Qu’importe, en 1993, le Traité de Maastricht énonce l’interdiction de tout refinancement des Etats auprès de leurs Banques centrales, faisant des marchés financiers un créancier incontournable.
Ce qui revient au même.
Et Rocard de conclure:
«Maintenant, les règles du jeu sont là, on est coincés et il faut payer la dette.»
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bttf-rpg · 9 months
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Back to the Future est un projet de forum city, basé à Mariposa en Californie. City, oui… mais avec un twist 👀
On (@monoclegraphic et @undecided-rpg) a eu l’idée d’un forum city un peu rétro, vintage, ancré dans une ambiance familière de ces films qu’on aime tous·tes. D’où le titre, d’ailleurs, référence directe au cinéma, le premier d’une grande liste de références disséminées sur le forum… 
Le contexte officiel va rester secret encore un petit peu, mais voilà quelques éléments pour vous teaser le projet : 
Mariposa est une petite ville aux abords du parc national de Yosemite, et dans notre version, le réseau n’y est pas top. Pas seulement le réseau d’ailleurs, puisque vous ne trouverez aucun appareil technologique très récent. La ville entière, dans son style, dans ses habitudes et surtout dans son rapport au monde extérieur, est restée coincée entre les années 1980 et les années 1990. Oui oui, dites bonjour aux mulets et aux vestes fluos puisque vous allez en voir passer !
L’idée de la ville coupée de la technologie est venue en contraste avec le monde dans lequel on vit, parce qu’aujourd’hui c’est tellement simple de zieuter ses mails, de savoir ce qui se passe à l’autre bout du monde en étant chez soi. La technologie est partout, sans même qu’on ne s’en rende compte. Et puis, en ouvrant un forum rpg city, on a eu envie, aussi, d’y ajouter un petit twist en plus et soyez certain·e·s que des intrigues se préparent en coulisses pour jouer avec la différence de Mariposa !
Le jeu se déroulera bien en 2024 (eh oui, c’est même le futur par rapport à maintenant 👀) et les personnages du forum en auront conscience. Il est important pour nous que le forum soit un lieu inclusif et bienveillant, où chacun·e peut se sentir à l’aise. Si la ville peut sembler figée dans le temps, ça ne sera pas le cas des valeurs qui elles seront bel et bien similaires à celles que nous voulons défendre aujourd’hui. BttF, c’est donc un mix des époques, avec nos progrès sociaux de 2023/2024, et en même un temps une inspiration d’il y a quelques décennies. 
Donc si vous avez envie de vous perdre dans la nature de Yosemite, de glisser en patins à roulette et de lâcher les smartphones, Back to the Future pourrait être pour vous !
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voluxpa · 2 years
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tw; manipulation, mensonges, menaces, harcèlement. (et autres sûrement)
bonjour à tous,
je n’ai jamais fait de post discussion sur mon tumblr, que je réserve uniquement au graphisme mais il me semble que c’est du devoir de tous de prévenir d’un potentiel danger pour protéger la communauté; c’est vraiment une première pour moi, et pour conserver l’anonymat des victimes, leurs prénoms seront remplacés. 
en revanche, je n’ai aucun mal divulguer la véritable identité de cet homme, qui s’appelle benjamin (de pseudo sano/benji quand nous l’avons connu; individu dans la trentaine). il est fort probable qu’il se fasse appeler autrement maintenant, mais il a un mode opératoire repérable puisqu’il reproduit le même schéma. si vous remarquez des similitudes avec une personne de votre entourage, je laisse à votre discernement le soin de l’identifier.
pervers sans aucun doute, cet homme approche des femmes de tout âge, la plus jeune étant âgée de 20 ans. de même, il n’hésite pas à viser des femmes mariées, ou en relation depuis longtemps. mais il semblerait qu’il jette principalement son dévolu sur celles qui traversent des passes difficiles. celles qu’il imagine, à tort ou à raison, « vulnérables » (mais nous le sommes tous après tout, dans une mesure différente j’imagine)
ça commence avec une drague inoffensive, un jeu de séduction léger qui rapidement évolue vers des exigences plus malsaines. l’une de ses victimes, qu’on nommera mélissa, a subit une pression rapidement pour quitter son compagnon et venir emménager avec lui. ne répondant pas positivement à ses avances, il menace dès lors de contacter ses proches pour prétendre qu’elle est en relation avec lui depuis plusieurs mois, qu’elle lui a envoyé des sextos/nudes. à savoir qu’elle n’avait donné aucune information personnelle mais qu’il aura été capable de trouver sur internet son lieu de travail, des informations sur ses proches et son conjoint. de même, les nudes n’étaient pas les siens mais il semblerait que ce malade a compris que ce n'est pas nécessaire d’être dans le vrai pour faire du mal. et avant tout pour effrayer. 
cette mélissa avait un très bon contact avec une joueuse que l’on nommera ici estelle. estelle fût elle aussi une victime de benjamin, qui prétendit à cette dernière que mélissa était très insistante avec lui mais qu’il refusait ses avances. entre temps mélissa a été effrayée par les menaces du joueur et a quitté le forum sans donner d’explications, puisqu’il lui faisait croire qu’elle serait très mal reçue et qu’elle était déjà détestée de ma communauté (faux, évidemment). après avoir gâché cette amitié, il a rapidement profité de l’état dépressif d’estelle qui se confiait sur son mal être. une vulnérabilité qui ressemble à une porte ouverte pour un malade comme lui j’imagine.
lui envoyant cadeaux par la poste et mots d’amours; prétextant qu’il voulait faire sa vie avec elle, qu’il voulait l’épouser. mais refusant toujours d’officialiser leur relation, fermement, au point où il se disputera avec elle quand elle me mettra dans la confidence de leur union. finalement la relation se termine après plusieurs semaines d’un commun accord à cause de la distance.
estelle, très bien entourée irl, finira par apprendre par ses amis qui ont fouillés facebook (que benjamin prétendait ne pas avoir), qu’il était en réalité en couple depuis dix ans avec une femme, et qu’ils avaient même une maison. elle le confronte, il nie, prétend qu’ils sont séparés mais que rien n’a été officialisé auprès de leurs parents respectifs et qu’il n’en parlait pas pour ne pas la faire fuir. si elle ne le croit pas, elle finira cependant par lui envoyer une lettre dans laquelle elle se confie sur ses sentiments et émotions suite à cette altercation.
la conjointe de benjamin tombera sur la lettre avant lui et contactera estelle pour avoir des explications; suite à une conversation téléphonique entre les deux femmes, benjamin se retrouvera célibataire, et évidemment il le prendra mal et réagira avec violence.
en parallèle, cet homme discutait avec une joueuse que l’on appellera julie. cette julie a été elle aussi, hélas, manipulée par ce pervers. qui lui aura prétendu qu’estelle se faisait des films sur eux, qu’elle voulait forcer une relation et que s’il ne lui donnait pas gain de cause, elle menaçait de se suicider. évidemment, pas besoin de préciser que ce mythomane a tout inventé. mais julie un matin me contacte en me disant qu’elle est très inquiète pour estelle parce qu’après cette lettre envoyée à sa compagne, il l’a perdu et qu’en représailles, il souhaite divulguer des photos compromettantes d’estelle sur la toile. 
de là j’ai contacté des proches gendarmes pour savoir quelles mesures pouvaient être prises pour calmer ce grand malade. ils m’ont demandé de pousser estelle à porter plainte parce que je ne pouvais, hélas, à mon échelle, rien faire de plus. elle semblait déterminée à le faire, mais à ce jour je n’ai plus de nouvelles d’elle donc je ne sais pas ce qu’il en est. 
j’apprends aujourd’hui par mélissa, que ce fou furieux prétend à mon sujet (malgré la situation j’ai pas mal gloussé) qu’il aurait refusé d’interpréter mes scénarios parce que je lui faisais des avances. alors que plusieurs pourront l’attester, je lui ai refusé les rôles moi-même. pour diverses raisons dont son instabilité sur le forum, donc vraiment aucun rapport. je précise que je n’ai jamais causé à ce type autrement que pour discuter de liens possibles. pas d’ambiguïté, encore moins de drague.  
il faut savoir aussi, comme je l’ai dit plus tôt, qu’il s’est montré très insistant auprès d’une joueuse qui lui avait fait part de son jeune âge. il faut croire que rien ne l’arrête.
inutile d’ailleurs de préciser que des mesures ont été prises et qu’une sanction immédiate est tombée. bannissement définitif, évidemment. 
je vous demanderai à tous, s’il vous plait, de rester vigilants sur internet. ce n’est pas parce que vous partagez un rp et des échanges discord avec un joueur que vous le connaissez. aussi, divulguez le moins d’informations possibles à votre sujet et surtout, je vous recommande fortement d’éviter d’envoyer des photos exposants votre nudité à de parfaits inconnus via internet. on ne sait jamais sur qui on tombe et ce qu’ils pourraient en faire. (d’une façon générale je ne peux que vous aviser de ne jamais le faire).
j’appelle aussi à votre courage, si vous ressentez une quelconque pression de la part d’un joueur (je parle au masculin mais ça concerne tout le monde hein), si vous trouvez ses requêtes déplacées, si vous trouvez qu’il va trop loin… parlez-en à un administrateur (ou au moins à d’autres joueurs qui pourront eux, remonter l’information). j’ai conscience que parfois c’est difficile, qu’on se dit qu’on sera mal reçus (et on peut l’être, c’est vrai) mais si jamais vous êtes sur un forum et que vous n’avez pas l’impression que vous pourrez être protégé par les fondateurs et modérateurs.. sans vous dire quoi faire, je vous conseille de remettre en question votre présence sur ce rpg. 
je sais qu’en tant qu’admin, et pour l’être d’un très gros forum d’ailleurs depuis un moment, nous n’avons pas à vocation d’être juge ou flic. mais je (à titre personnel, donc, notez bien l’emploi de la première personne du singulier avant de monter sur vos grands chevaux) pars du principe que créer un forum vient avec son lot de responsabilités. je ne cherche pas à ouvrir un débat sur la nature de ces devoirs, j’imagine que chacun gère ça comme il veut. pour certains il s’agira juste de créer un univers et de laisser les joueurs se débrouiller entre eux. je ne dénonce aucun admin. ce n’est pas le but de ce post. et j’ai franchement la flemme d’ouvrir une discussion à ce sujet, vous faites bien comme vous voulez. mais je sais qu’il est important d’être entouré de personnes à qui on peut se confier si une histoire comme celle-ci nous arrive et je vous souhaite sincèrement d’être sur un forum avec une équipe qui saura être à l’écoute mais aussi, qui sera capable d’intervenir. 
malheureusement je vous rappelle aussi qu’à part bannir (ou faire des posts de prévention comme celui-ci) l’individu nous ne pouvons pas faire grand chose de plus. dans des cas comme celui-ci, sachez, qu’il est fortement recommandé d’aller voir les autorités compétentes pour en discuter. pour connaître très bien le milieu de la gendarmerie notamment, je vous assure qu’à moins de tomber sur un abruti fini (et dans ce cas allez juste dans un autre poste) il vous aidera à gérer ce cas. si vous ne trouvez pas le courage en vous de le faire, ou que vous avez tendance à minimiser ce qui vous arrive : parlez-en à votre entourage, et à autant de personnes qu’il le faudra pour qu’elles vous montrent que la situation n’a rien de normal. et qu’elles vous encouragent à faire le nécessaire.
j’ajouterai que si vous avez besoin de me contacter par messagerie privée ou sur discord; je reste à votre disponibilité pour ce cas ou un cas similaire. on fait parti de la même humanité, de la même communauté. et malgré les différences et divergences d’opinions, je serais disponible et ouverte, même si vous ne faites pas partie de mon forum. 
et enfin, je termine pour vous dire que ce post n’a aucun autre but que celui de dénoncer cet individu. j’ai pas la prétention de dire que je sais ce qui est bien/mieux, je suis personne pour vous dire ce qui l’est de ce qui ne l’est pas. j’ai ma morale, vous avez la votre. tout comme vous avez votre histoire et que j’ai la mienne. ici, je vous partage seulement un extrait de mon point de vu personnel (j’ai essayé d’être la plus neutre possible tho).
bonne journée à tous, et restez vigilants.
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thebusylilbee · 4 months
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Mais ce gouvernement de GRANDS MALADES AU SECOURS !!!! Article complet copié collé en entier car réservé aux abonnés sous le "read more", parce qu'il est un peu long :
"Ce ne sont plus des « tours de vis » mais des coups de marteau que l’exécutif assène sur les droits des chômeuses et des chômeurs. Après avoir réduit, entre 2019 et 2023, les conditions d’accès, les montants et la durée des allocations, le gouvernement en remet trois couches, et sans lésiner.
Le premier ministre l’annonce dans La Tribune Dimanche : de nouvelles règles entreront en vigueur le 1er décembre prochain. Huit mois de travail, au lieu de six, seront nécessaires pour ouvrir des droits ; la durée d’indemnisation sera abaissée à quinze mois contre dix-huit et les règles plus favorables pour les séniors de moins de 57 ans seront supprimées.
La charge est violente. Pour la CGT, c’est même « la réforme la plus violente de tous les temps ».
Le décret sera publié le 1er juillet prochain et contiendra les arbitrages de l’exécutif, après un simulacre de « concertations » avec les partenaires sociaux, reçus tout au long de la semaine par la ministre du travail, Catherine Vautrin. Cette dernière n’a même pas les honneurs d’annoncer les décisions – ses services ont, semble-t-il, été pris de court par Gabriel Attal. Après avoir annoncé en mars dernier la mise en chantier de cette nouvelle réforme, le premier ministre s’est réservé la primeur de ce coup de massue.
Travailler huit mois sur vingt pour ouvrir des droits
À compter du 1er décembre 2024, il faudra avoir travaillé huit mois pour bénéficier d’une allocation-chômage. Huit mois, contre six actuellement. Huit mois, contre quatre en 2019, avant l’entrée en vigueur de la première réforme. En cinq ans, l’exécutif aura donc fait doubler cette durée nécessaire tout en rétrécissant la période dite « de référence » au cours de laquelle des périodes d’emploi sont recherchées. En décembre prochain, les vingt derniers mois seront pris en compte, au lieu de vingt-quatre actuellement (trente-six pour les plus de 53 ans) et de vingt-huit mois jusqu’en 2019.
Tirer autant sur l’élastique permet de restreindre, toujours plus, le nombre de bénéficiaires d’allocations. Le nombre d’ouvertures de droit a ainsi baissé de 14 % entre 2019 et 2023, selon un premier bilan intermédiaire de la réforme, rendu public en février 2024. Cela correspond à30 000 ouvertures de moins par mois.
Si les conséquences du nouveau durcissement à venir ne sont pas encore chiffrées, on sait qu’il percutera en premier lieu les jeunes et les plus précaires, selon une étude d’impact de l’Unédic, gestionnaire de l’assurance-chômage, dévoilée par Le Monde mi-mai. Elle établit que les allocataires de moins de 25 ans et celles et ceux qui ouvrent un droit après une fin de CDD ou de mission d’intérim seront « surreprésentés » parmi les personnes les plus touchées par ce nouveau paramètre.
Interrogé sur cette étude par La Tribune Dimanche, le premier ministre botte en touche et affirme que le passage de quatre à six mois en 2019 « a marché et accéléré le retour à l’emploi ». Gabriel Attal cite là une étude de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, le service statistique du ministère du travail) figurant dans le rapport intermédiaire de la réforme, mais n’en garde que ce qui l’arrange.
Certes, ce durcissement a eu « un effet positif et significatif » sur « la probabilité de retrouver un emploi dans les deux mois suivant la fin d’un contrat de plus de trois mois », mais il ne s’agit pas d’emploi stable, loin de là. Le rapport le souligne clairement : pour les plus de 25 ans, l’effet de la réforme est « exclusivement porté par une augmentation du retour en emploi peu durable : CDD de durée inférieure à deux mois ou mission d’intérim ».
Mais qu’importe. L’exécutif ne fait même plus semblant, comme en 2018, de vouloir lutter contre l’emploi précaire. Son mantra, c’est la baisse du chômage et l’incitation à la reprise d’activité alors que rien ne démontre que durcir les règles soit efficace. « Si nous ne réformons pas l’assurance-chômage aujourd’hui, nous risquons de caler sur la route du plein emploi », prévient Gabriel Attal. Emmanuel Macron disait peu ou prou la même chose le 22 mai, dans L’Express : « Cette réforme va renforcer l’efficacité de notre système d’indemnisation et les incitations au travail. »
Quinze mois d’indemnisation puis douze ?
Un mauvais coup en entraîne un autre. Réduire la période de référence à vingt mois au lieu de vingt-quatre va mécaniquement diminuer la durée maximum d’indemnisation. Elle passera de dix-huit mois à quinze mois en décembre.
En février 2023, cette durée avait déjà été rabotée de 25 % (de vingt-quatre à dix-huit mois) en vertu du principe de « contracyclicité », c’est-à-dire de modulation de la durée de versement des allocations en fonction de la conjoncture économique. Tant que le chômage est sous les 9 % (il est actuellement de 7,5 %), un coefficient réducteur est appliqué et il va l’être également sur la nouvelle période de référence.
La CFDT a alerté, jeudi 23 mai dans un communiqué, sur cet effet de bord faisant encore chuter la durée d’indemnisation, mais l’exécutif a sciemment maintenu le cap. Gabriel Attal ne s’en cache pas : « Oui, comme nous réduisons la période de référence d’affiliation, il y aura un impact sur la durée d’indemnisation. J’assume de dire que, dans les conditions actuelles, cette durée d’indemnisation passera donc de dix-huit mois à quinze mois. »
Et ce n’est peut-être pas fini… Le premier ministre annonce qu’une nouvelle baisse de la durée est dans le viseur du gouvernement. Si le taux de chômage atteint 6,5 %, les demandeuses et demandeurs d’emploi auront encore moins de droits car un nouveau coefficient réducteur sera appliqué. Matignon précise ce dimanche que la baisse sera de 40 %, soit une durée maximum d’indemnisation portée à douze mois pour les moins de 57 ans. Et à dix-huit mois pour les séniors. 
Fin de l’exception pour les 53-57 ans
Si la filière sénior n’est pas totalement supprimée – c’était le souhait de Bruno Le Maire –, elle va ressortir bien amochée de cette énième réforme de l’assurance-chômage. Actuellement, les 53-54 ans ont droit à une durée d’indemnisation plus longue (vingt-deux mois et demi), quand les 55 ans et plus peuvent percevoir des allocations durant vingt-sept mois maximum. À partir du 1er décembre, seul·es les 57 ans et plus continueront à bénéficier de ce régime d’exception. Ils perdront tout de même des droits, passant à vingt-deux mois et demi de durée de versements. Les autres perdront entre quatre et neuf mois de droits.
Pour inciter les entreprises à embaucher des séniors, le premier ministre dégaine le « bonus emploi » permettant de cumuler salaire et allocations-chômage. « Un sénior au chômage qui reprendra un emploi moins bien rémunéré que son emploi précédent pourra cumuler son nouveau salaire avec son allocation [...] pour atteindre le même salaire qu'il avait avant de tomber au chômage », précise Gabriel Attal.
Rien de coercitif, donc, pour les entreprises qui jettent des salarié·es jugé·es trop âgé·es. Mais tout pour les patrons qui cherchent de la main-d’œuvre, qualifiée et expérimentée, pour pas trop cher. « Je suis une entreprise, je balance tout le monde à 55 ans, et après deux ans de chômage je les récupère à moitié prix », commente dans Libération le président de la CFE-CGC, François Hommeril.
Affreuse réforme, belles économies
Bizarrement, Gabriel Attal n’assume pas les moindres dépenses que va engendrer cette nouvelle réforme. Questionné sur le sujet, il ose même affirmer que « ce n’est pas une réforme d’économie, mais de prospérité et d’activité ».Quelques jours plus tôt, le ministère du travail, pensant encore avoir la main sur le dossier, avait avancé un chiffre : 3,6 milliards d’euros d’économies.
Les deux premières réformes rapportent déjà plusieurs milliards d’euros par an. Selon l’Unédic, l’organisme qui gère les caisses de l’assurance-chômage, elles permettront d’économiser 6,7 milliards par an, une fois qu’elles auront atteint leur plein régime en 2027. Bien utile pour un gouvernement en quête d’économies budgétaires. Tout comme il est bien commode, pour l’exécutif, de taper sur les plus précaires pour faire oublier que ses choix ne favorisent pas les salarié·es ou les classes moyennes.
Le groupe Liot à la rescousse ?
Pour contrecarrer les projets du gouvernement, le groupe Liot à l’Assemblée (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) va profiter, le 13 juin prochain, de sa niche parlementaire pour présenter une proposition de loi visant à « protéger le modèle d’assurance-chômage et soutenir l’emploi des séniors ».
Le groupe, qui avait tenté en 2023 d’abroger la réforme des retraites, est soutenu par les cinq principales organisations syndicales. Le texte entend supprimer le principe de contracyclicité, empêcher le durcissement de l’accès au droit et mettre fin au principe du « document de cadrage » désormais imposé aux partenaires sociaux avant toute négociation des règles de l’assurance-chômage.
Supprimer ce procédé reviendrait à détruire le cœur du réacteur permettant à l’exécutif de décider seul des règles. En 2018, la loi « avenir professionnel » a en effet introduit le concept de « lettre de cadrage » adressée aux partenaires sociaux. Le gouvernement leur précise désormais ce qu’il attend des négociations, en termes de règles et d’économies, et se réserve le droit de reprendre la main si les consignes ne sont pas respectées ou si syndicats et patronat ne trouvent pas d’accord.
Interrogé en début d’année sur « le risque de réveiller la colère sociale », Gabriel Attal avait répondu : « Oui, et ? »
Incapables de s’entendre sur des cadrages aussi stricts, ces derniers ont été contraints de reconnaître l’échec de leurs négociations en 2019 et l’État a décidé tout seul de la première, et brutale, réforme de l’assurance-chômage. Trois ans plus tard, il n’a même pas pris la peine d’envoyer une lettre de cadrage, car le Medef avait enterré toute idée de négociation quelques mois plus tôt. L’exécutif a donc à nouveau pris la main et fait inscrire dans la loi le principe de modulation des allocations en fonction de la conjoncture économique puis organisé un simulacre de « concertations » avec les partenaires sociaux.
En 2024, le scénario est encore différent mais l’issue, toujours la même. Cette fois, les partenaires sociaux ont trouvé un accord sur la lettre de cadrage mais le gouvernement l’a mis de côté, dans l’attente des négociations sur l’emploi des séniors. Ces dernières n’ont pas abouti et l’exécutif a pour la troisième fois repris les choses en main, jurant n’avoir pas d’autre choix et surjouant la déception. « C’est un crève-cœur » pour Catherine Vautrin, ont osé commenter ses services, dans leurs éléments de langage distribués à la presse.
Comme si tout n’était pas déjà écrit d’avance. Comme si le durcissement des règles pour les séniors n’était pas déjà chiffré. Comme si une nouvelle réduction de la durée d’indemnisation n’était pas une volonté du président. Mediapart l’a récemment révélé, les services du ministère du travail ont rédigé, en octobre 2023, une note dans laquelle « le scénario privilégié » d’Emmanuel Macron est évoqué : il s’agissait de baisser à quatorze mois la durée de versement des allocations.
Dans cette note, les propres services du ministère du travail jugeaient par ailleurs « peu opportun » de durcir à nouveau les règles. Précisant que toutes les enquêtes de conjoncture « tablent sur une stagnation du taux de chômage en 2023 puis une augmentation à l’horizon 2024-2025 », les auteurs du document insistaient sur la complexité « de justifier un tel durcissement », mettant en garde sur la « faible acceptabilité politique et sociale » d’une nouvelle réforme.
Mais l’exécutif n’en a que faire. Interrogé en début d’année par le JDD sur « le risque de réveiller la colère sociale » avec de nouvelles baisses de droits, Gabriel Attal avait répondu : « Oui, et ? » 
Le jeu de massacre dure depuis cinq ans et c’est un saccage, quoi qu’en disent les services de la ministre du travail qui avaient reproché à Mediapart l’emploi de ce terme, après un article sur les scénarios de la réforme."
Cécile Hautefeuille
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La Cour des Voraces, c'est un peu comme un vieux parrain du quartier de la Croix-Rousse, un genre de patriarche en escaliers tellement escarpés qu'ils donneraient des courbatures à un chamois. Six étages d'escalier, c'est un truc à te faire regretter d'avoir oublié ton pain en bas. Ici, les Canuts, ces gars du tissu, tissaient pas que de la soie, ils tissaient aussi des révoltes. Des vrais durs, avec des poings pas seulement faits pour passer le fil dans le chas de l'aiguille. Ces bonshommes, ils avaient le cœur aussi serré que leur métier à tisser, et quand ça débordait, ça faisait des vagues jusqu'au sommet des pentes. Des révoltes ? Oh, quelques-unes, juste de quoi écrire un chapitre ou deux sur la lutte des classes dans les livres d'histoire. La Cour des Voraces, c'est aussi un joyau d'architecture, avec ses traboules mystérieuses où l'on pourrait presque s'attendre à croiser le fantôme d'un Canut en train de ruminer sur la condition ouvrière. Ces traboules, parlons-en. Pendant la guerre, ces galeries ont servi de cachettes aux résistants, un vrai jeu du chat et de la souris avec les nazis. Les gars de la Résistance connaissaient ces traboules comme leur poche, filant entre les mailles du filet comme des anguilles. La Cour des Voraces, c'était pas seulement le cœur battant des Canuts, c'était aussi le pouls de la Résistance, un lieu où chaque recoin murmurait des plans de sabotage et des messages codés. Aujourd'hui, c'est un lieu touristique où les gens flânent en se demandant combien de calories ils brûlent en gravissant cet escalier monumental. Mais tu sens encore dans l'air ce parfum de rébellion, comme un vieux cognac qui aurait gardé son caractère. La Cour des Voraces, c'est un coin de Lyon où l'histoire parle plus fort que les guides touristiques. Et crois-moi, entre les pierres et les souvenirs, y a de quoi écrire un livre avec du caractère et une bonne dose de réalité sociale.
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rpirquet · 2 months
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Le "Museum watching" vu par Elliott Erwitt
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Elliott Erwitt a consacré tout un livre à cette activité ("Musées observés" dans son titre français). En effet, il est fasciné par les musées, et davantage encore par les visiteurs que par les objets exposés. Il est, dit-il, « un observateur dévoué de gens, qui aime observer l'art et les observateurs d'art qui observent l'art. » Tout visiteur de musées peut en témoigner : un jeu complexe d'interactions s'y déroule, avec les œuvres exposées, certes, mais aussi avec les autres visiteurs et avec l'espace où il se meut.
Erwitt décortique tout ce qui fait la spécificité des musées — matérielle (le cartel, le cadre) — et, surtout, humaine: les visiteurs, « gibier de choix » dont on verra ici un échantillon représentatif; et les gardiens qui font, dit-il, compatissant, « le métier le plus ennuyeux du monde ». Et pour saisir tout ce monde dans des lieux où la photographie est le plus souvent interdite, il met au point des techniques passablement facétieuses mais efficaces pour déjouer l'attention des gardiens.
Sans s'embarrasser de théories, il comprend que, dans ce temple contemporain qu'est le musée, la visite s'apparente à un « rituel » (Carol Duncan, The Art Museum as Ritual, 1995), un rituel qu'Erwitt explore avec gourmandise. Par le simple fait de l'exposition dans un lieu quasi-sacré, l'œuvre d'art est élevée au rang d'objet de culte (songeons à l'urinoir de Marcel Duchamp) et les visiteurs retrouvent l'allure compassée et respectueuse d'une procession religieuse dont les stations sont préétablies et les comportements prescrits.
Erwitt documente ces comportements avec un respect mêlé d'étonnement et tempéré d'une bonne dose d'humour.
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fidjiefidjie · 10 months
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“L'école est aujourd'hui un lieu où il est légitime de tout faire, sauf s'asseoir derrière une table et écouter un cours.” 💼
Adrien Barrot
Gif jeu vidéo/ Silent Hill
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selidren · 11 days
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Automne 1924 - Champs-les-Sims
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Comme je vous disais, Maman a engagé Mademoiselle Laroche. Mais il faut savoir que chez nous, le personnel est traditionnellement recruté par Oncle Adelphe si il s'agit de la viticulture et par ma grand-mère en ce qui concerne la maison. Elle règne sans partage sur cette maison comme une reine sur son domaine depuis qu'elle s'y est installée, à une époque où mon propre grand-père n'était pas encore né. Ce n'est pas le genre de tradition qui est facile à affranchir. Ma mère a tenté de s'y atteler, car malgré sa centaine bien dépassée, Grand-Mère a toujours voulu garder les mêmes fonctions. Elle répète même qu'elle a hâte que j'ai des enfants pour qu'elle puisse s'en occuper !
Bref, ma mère a clairement tenté de jouer sur le terrain de jeu exclusif d'Eugénie Le Bris. C'est un euphémisme de dire qu'elle n'a pas apprécié, et du coup, Mademoiselle Laroche s'est retrouvée avec des attentes démesurées à combler. C'est un trait détestable de ma grand-mère : si ce n'est pas de son fait, c'est que c'est mauvais, médiocre dans le meilleur des cas. Je me suis montrée gentille avec Mademoiselle Laroche, et je trouve qu'elle s'en est très bien sortie. Je lui ait dit que cette situation était ridicule, que les choses allaient se tasser, et pour ce que ça valait, j'étais quand à moi très satisfaite de son travail. A l'heure où on me répète que je suis maitresse en ces lieux, c'est entre ma mère et ma grand-mère qu'a lieu la lutte de pouvoir. C'est beau quelque part.
De façon inattendue, c'est Papa qui a réglé le conflit. Lui qui se tient toujours soigneusement éloigné du moindre conflit et qui se bouche les oreilles quand le ton monte, oui, lui ! Je ne sais pas ce qu'il a bien pu dire à Grand-Mère, mais elle s'est immédiatement adoucie. Je pensais bien connaître mon père, et le voilà qui me surprend encore !
Transcription :
Eugénie « Mais pourquoi m’en parler si ce n’est pas certain ? »
Constantin « Parce que la dernière fois que j’ai fait quelque chose dans votre dos vous avez quitté le pays séance tenante pour me poursuivre. A votre âge, ce ne serait vraiment pas raisonnable de recommencer, alors je préfère vous prévenir. »
Eugénie « Et vous n’avez pas prévu de changer d’avis ? Par égard pour moi peut-être. »
Constantin « Nous n’avons même pas encore décidé, je ne fais que vous informer de nos réflexions. »
Eugénie « Mais alors si vous pensez partir, pourquoi Albertine se sent brusquement l’envie de régenter mon intérieur ? Elle a engagé une fille qui vient d’on ne sais où et qui me paraît bien trop belle pour être honnête ! C’est à cause de ce genre de décision peu réfléchie que ton oncle… »
Constantin « Oui je connais l’histoire Grand-Mère. Mais je pense que vous devriez faire confiance à Albertine. Après tout, elle ne cherchait qu’à vous décharger un peu. D’ailleurs, c’est moi qui le lui ait demandé. »
Eugénie « Vraiment ? »
Constantin « Je m’inquiète pour vous. Vous êtes très âgée et vous êtes de plus en plus fatiguée et alitée. Plutôt que de chercher à créer du conflit là où il n’y en a pas besoin, j’aimerai que vous vous reposiez. S’il vous plaît, pour moi. »
Eugénie « Oh, mon petit... »
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source : @cheminer-poesie-cressant
petite philosophie poétique de la vie
le temps aime les torsions ; il aime les faire durer dans l’idée que la rupture n’aura pas lieu ; et dans ce travail nous sommes ses victimes idéales ; nos êtres remodelés sans cesse par la pression du jeu qui nous mène sur des plages de prolongements sans cesse renouvelées où l’esprit croit reprendre la main ; un jeu sans douleurs apparentes, sans mouvement violent, mais qui en réalité construit notre destruction ; le temps se rit des torsions qu’ils occasionnent et nous, sagement, nous restons en instance perpétuelle de son amusement secret
© Pierre Cressant
(samedi 22 octobre 2022 - samedi 3 février 2024)
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jamie-007 · 2 months
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🎉🇧🇪🎉 🖤💛♥️ 🎉🇧🇪🎉
Tout remonte à la révolution belge de 1830, qui elle-même mena à l’indépendance du pays. En effet, c’est en 1831 que la Belgique opte pour le régime de la monarchie constitutionnelle suite à un congrès national. Ensuite, cette même année 1831, le premier roi de Belgique est proclamé : son nom est Léopold Ier.
Bien qu’il prête serment sur la Place Royale de Bruxelles le 21 juillet 1831, ce n’est qu’en 1890, sous le règne de son successeur (Léopold II) que ledit-jour sera proclamé jour de fête nationale. Cette dernière aurait initialement dû se fêter le 27 septembre (pour commémorer les Journées de Septembre, du 23 au 27 septembre 1830, qui marquèrent la Révolution belge).
Très tôt, la fête nationale belge affiche des illuminations des édifices publics qui prennent les couleurs du drapeau noir-jaune-rouge. Les belges avaient aussi l’habitude de se retrouver la veille, chaque 20 juillet, pour un bal aux lampions. Et un bal populaire continue d’avoir lieu chaque année sur la place du Jeu de Balles à Bruxelles ce jour-là ! Et puis, le feu d’artifice, qui ponctue annuellement les festivités, est souvent associé à une parade aérienne.
🎉🇧🇪🎉 🖤💛♥️ 🎉🇧🇪🎉
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Vous allez automatiquement vivre l'une où l'autre situation suivante pour 2025 qui est enfin arrivé !
1. Être au bout du rouleau : Situation très peu confortable, surtout quand on est aux toilettes.
2. Meta : Le seul endroit où tu parles à un mur sans être ridicule.
3. GPS : Seule femme que les hommes écoutent pour trouver leur chemin.
4. Autobus : Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après que quand on est assis dedans.
5. Taser : Instrument utilisé afin de mieux faire passer le courant entre la police et la jeunesse.
6. Mozart : Célèbre compositeur que l'on écoute le plus souvent dans les pizzerias car on sent bien que mozzarella.
7. Sudoku : Qui a le nord en face.
8. Porte-clefs : Invention très pratique qui permet de perdre toutes ses clefs d'un coup au lieu de les perdre une par une.
9. État : Système mafieux le mieux organisé de tous les temps.
10. Cravate : Accessoire servant à indiquer la direction du cerveau de l'homme.
11. Voiture : Invention ingénieuse, permettant de contenir 110 chevaux dans le moteur et un âne au volant.
12. Orteil : Appendice servant à détecter les coins de portes.
13. Égalité des sexes : Nouveau concept créé par les hommes pour ne plus payer le restaurant.
14. Monter un meuble Ikea : Expression moderne signifiant “passer un week-end de merde”.
15. Suppositoire : Invention qui restera dans les annales.
16. Les ex : C'est comme la prison, si tu y retournes c'est que tu n'as pas compris la leçon.
17. La beauté intérieure : Concept inventé par les moches pour pouvoir se reproduire.
18. Pruneau : Synonyme de personne âgée. Qui est ridé et qui fait chier.
19. Aides internationales : Aides payées par les pauvres des pays riches pour aider les riches des pays pauvres.
20. Pharmacie : Confiserie pour vieux.
21. Blonde : Concept pour faire croire que les autres femmes sont intelligentes.
22. Un meurtre de sang froid : Un ice crime
23. Archipel : Outil pour creuser des archi trous.
24. Cellulite : Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes mais emballe rarement les hommes.
25. Les ciseaux à bois : Les chiens aussi.
26. Femme : C'est comme le café, au début ça excite mais rapidement ça énerve.
27. Carte de crédit : Viagra féminin.
28. Masochisme : Concept proche de la politesse : frapper avant d'entrer.
29. L'amour : C'est comme un jeu de cartes, si tu n'as pas un bon partenaire, il vaut mieux avoir une bonne main.
30. Femme facile : Femme ayant les mêmes besoins sexuels qu'un homme.
31. Homme riche : Celui qui gagne plus d'argent que ce que sa femme n'en dépense.
32. Grand amour : Expression datant du 15ème siècle, lorsque l'espérance de vie était de 35 ans.
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De tout coeur avec toi
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Chevalier, Mult Estes Guariz - French Crusade Song This one is in old french, and was written when Edessa fell, outraging the Christian world. Lyrics:
Chevalier, mult estes guariz quant Deu a vus fait sa clamur des Turs e des Amoraviz ki li unt fait tels deshenors, cher a tort unt cez fieuz saisiz! Bien en devums aveir dolur, cher la fud Deu primes servi e reconuu pur segnuur. Ki ore irat od Loovis ja mar d’Enfern n’avarat pouur, char s’alme en iert en Pareïs od les angles nostre Segnor. Pris est Rohais, ben le savez, dunt Chrestïens sunt esmaïz, les mustiers ars e desertez, Deus n’i est mais sacrifïez. Chivalers, cher vus purpensez? Vus, ki d’armes estes preisez, a Celui voz cors presentez ki pur vus fut en cruiz drecez! Ki ore irat od Loovis ja mar d’Enfern n’avarat pouur, char s’alme en iert en Pareïs od les angles nostre Segnor. Pernez essample a Lodevis ki plus ad que vus n’avez: riches reis e poëstiz, sur tuz altres est curunez. Deguerpit ad e vair e gris, chastels e viles e citez, il est turnez a Icelui ki pur nus fut en croiz penet. Ki ore irat od Loovis ja mar d’Enfern n’avarat pouur, char s’alme en iert en Pareïs od les angles nostre Segnor. Deus livrat sun cors a Judeus pur metre nus fors de prisun, plaies li firent en cinc lieus que mort suffrit e passïun. Ore vus mande que Chaneleus e la gent Sanguin, li felun, mult li unt fait des vilains jeus. Ore lur rendez lur guerredum! Ki ore irat od Loovis ja mar d’Enfern n’avarat pouur, char s’alme en iert en Pareïs od les angles nostre Segnor. Le Filz Deus al Creatur a Rohais estre ad mis un jorn. La serunt salf li pecceür! Ki bien ferrunt pur s’amur, irunt en cel besoin servir pur la vengance Deu furnir. Ki ore irat od Loovis ja mar d’Enfern n’avarat pouur, char s’alme en iert en Pareïs od les angles nostre Segnor. Alum conquere Moïses ki gist el munt de Sinaï! A Saragins ne·l laisum mais, ne la verge dunt il partid la Roge Mer tut ad un fais, quant le grant Pople le seguit, e Pharaon revint aprof
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patatedestenebres · 2 months
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Ce soir, session découverte du jeu de rôle avec un ovni; Bluebeard's bride! En incarnant les différentes facettes de la personnalité de la dernière épouse de Barbe bleue, il va falloir explorer un lieu labyrinthique et parvenir à s'échapper, avant de connaître un destin quelque peu moyen! Un article pour en savoir plus : https://bit.ly/3MCWadk #jeuderole #ttrpg #bluebeardsbride
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aisakalegacy · 6 months
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (14/20)
Il va sans dire que Simmon, l’oncle comme le père, sont furieux, car toute cette affaire les fait passer pour des tarlas et met en jeu leur crédibilité même sur l’île. Toute cette affaire a eu lieu il y a quelques mois, et avec le recul, vous voulez savoir le pire ? Moins d’un quart des hommes conscrits sont effectivement partis à la guerre. Les deux tiers se font exempter ! À Hylewood, parmi les conscrits, personne n’est parti en Europe et tout le monde est déjà de retour à la maison. Comme quoi, il n'était pas nécessaire d’en faire tout un plat et d’abandonner ma fille à l’autel…
[Transcription] Eugénie Le Bris : Est-ce que ça va, ma chérie ? Louise Le Bris : Non, Maman. Oh, où est-il ? Comment a-t-il pu faire une chose pareille ? Eugénie Le Bris : Il a laissé une lettre dans sa chambre en partant… Il fuit la conscription car il ne veut pas mourir en Europe. Il ne dit naturellement pas où il se rend, ou quand il sera de retour. Louise Le Bris : Il aurait pu m’en parler !… J’aurais pu le suivre, j’aurais pu venir avec lui ! Eugénie Le Bris : C’est qu’il ne voulait pas que tu viennes. Eugénie Le Bris : Tant mieux qu’il soit parti. Tu as évité le pire. Tu n’aurais pas voulu être coincée avec un chum comme cela. Louise Le Bris : On allait se marier, Maman… Eugénie Le Bris : Je sais. Les hommes peuvent être cruels, ou lâches. Ils n’ont pas peur de sacrifier les femmes autours d’eux si cela peut servir leurs propres intérêts. Louise Le Bris : Pouvez-vous rester jusqu’à ce que je m’endorme ? Eugénie Le Bris : Je ne bouge pas, Louise.
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