Tumgik
#moi qui croyais prendre des truc sains
pourquoipasah · 2 years
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Quand mon truc du moment c'est de scanner toutes les crèmes et produits de beauté sur INCI mais qu'à chaque fois c'est une note moins de 10/20 voir pire...
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aw-kk-ward · 3 years
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Ca faisait un bail non?
Putain, 10 années sont passées depuis la folie Tumblr. 10 années que j’ai posté mon dernier billet, 10 années... 
Durant ces dix ans, j’ai changé, beaucoup d’évolution, des régressions, pas mal de déceptions, un lot de douleurs, des rires, des doutes, des décisions. 
D’abord, et pour boucler la boucle, le p’tit mec qui m’avait posé 4 lapins, je l’ai rencontré. On s’est vu, on s’est aimé instantanément, on a passé un merveilleux été puis on a emménagé ensemble au bout de 3 mois de relation. Ca a duré 5 ans bordel. Cinq ans d’amour, de changements, où on a grandi, évolué, et puis où nos routes ont fini par se séparer. Je crois qu’à l’heure actuelle et compte tenu de ma vie à ce jour, c’est ce que je retiendrai de notre histoire. Elle a été belle, puissante, et elle m’a permis de me découvrir. J’suis passée de l’ado à la femme pendant cette relation, parfois dans la douleur, souvent dans l’amour, et toujours avec un fond de soutien. 
J’ai appris que ma mère trompait mon père pendant cette relation. J’ai fait une dépression, j’suis tombée dans le cercle vicieux du joint, ses méandres, ses fou-rires, son addiction. J’ai mis du temps à me sortir de tout ça. Beaucoup de passages à vide, pas mal de remises en question, des “mais putain regarde c’que t’es devenue!” et puis bon, un jour, une page se tourne, et faut suivre le mouvement. J’pense pas être guérie de ce qu’il se passe entre mes parents, j’le serai probablement jamais. Mais j’y travaille encore aujourd’hui, et clairement ça va bien mieux, je prends du recul quand c’est nécessaire et j’apprends que les choix de tes parents ne reflètent pas forcément ce que tu vas vivre dans ta vie. J’ai eu peur de ça, longtemps. Peur de pas pouvoir avoir une vie fonctionnelle alors que clairement ma systémie familiale est “malade”. Mais j’ai espoir de m’offrir autre chose, de plus sain, de plus chouette. 
La weed et moi c’est terminé depuis un an maintenant, ça a mis du temps ouais, beaucoup d’aller-retours, trop. Jusqu’au jour où c’était fini, juste comme ça, j’en avais plus envie. J’voulais autre chose pour moi, me prendre en main, me faire du bien, m’en donner les moyens. Dans les mois qui ont suivi j’me suis remise au sport, j’ai commencé à faire attention à moi, pour de vrai. J’ai arrêté la viande by the way et j’m’en porte pas plus mal ! Par contre, l’histoire d’amour que je vis avec le fromage est éternelle, sorry not sorry. Bon clairement en dix ans y’a quelque chose qui n’a pas changé, je me déteste toujours autant. Y’a eu du mieux fut un temps, puis à nouveaud du moins bien. Faut dire que depuis mes derniers mots ici j’ai perdu plus de 30kg donc forcément y’a eu du mieux ! Mais bon j’crois que mon image et moi y’a rien à faire on s’entend pas. J’crois que j’accepte pas que j’aurais jamais le corps de mes rêves. Je ressemblerais jamais à celle que j’aimerais être et faut que je m’en contente... Y’a encore du taf mais j’y arriverai. D’ailleurs tant que j’en suis à parler de mon corps, il s’est rebellé le con ! Nalouche (mon chat depuis 5 ans, y’en a eu du changement!!!) m’a probablement sauvé la vie (c’est comme ça que j’ai décidé de le prendre faut pas chercher) en me sautant dessus un beau matin ! Résultat découverte d’un kyste ovarien suite à des douleurs impossibles. Retrait de ce vilain garçon la semaine prochaine, wish me luck wherever you are.
Du coup Nala... Ben c’est ma pepette, ma princesse, mon royaume. J’aime cette boule de poil comme mon enfant, j’la chérie, et elle me le rend bien. Pas de panique Havane est chez les vieux, il était pas fait pour la vie en appart et m’a détruit tous les papiers peint qu’il a pu le bougre. Du coup il vit sa meilleure vie avec ma mère qui avait réellement besoin d’un “p’tit garçon” quand elle nous a vu partir définitivement mon frère et moi. 
En parlant de maison, j’en ai acheté une ! Bon clairement je passe les détails mais c’est ma plus grosse connerie. A peine deux mois après l’achat je la remettais en vente, et maintenant y’a plus qu’à s’en donner à coeur joie pour la rendre attractive auprès des potentiels futurs acquéreurs. Je l’aimais bien, pas trop grande, du charme, fonctionnelle, récente, tout confort. Mais trop grande, trop de terrain, trop d’entretien... Bref... Une plaie ! Je rêve d’un studio cosy (à 26 ans t’as pas honte KK?) avec juste ce qu’il faut pour me sentir bien chez moi, faire ma petite vie, inviter mes potes, me reposer et surtout, me recentrer sur moi.
C’est le bilan d’ma vie ça, durant ces 10 dernières années, je n’ai fait que me précipiter dans des cul-de-sacs ! Tantôt pour éviter la réalité, tantôt parce que clairement j’y croyais mais j’étais trop inconsciente pour réaliser le merdier dans lequel je me lançais ! J’ai eu deux “grandes” relations amoureuses, bon clairement la deuxième était vouée à l’échec et j’éprouvais pas grand chose de positif. Voyons cette parenthèse comme un moyen de me punir, ça a très bien fonctionné ! J’ai déménagé à plusieurs reprises, vécu à Dijon, puis à Louhans, et à Beaune (j’te raconterai pourquoi juste après!). Après j’ai fait le grand saut j’suis partie à Bordeaux ! C’était au moment de ma rupture avec “celui aux 4 lapins”, fallait que je change d’air. J’suis finalement retournée chez mes parents genre 2 semaines avant de revenir en Bourgogne, près de Chalon. C’est là qu’est ma vie aujourd’hui, le boulot, les potes, les repères.
Le boulot du coup, parlons-en ! Parce que j’me suis bien cherchée de ce côté là aussi ! Lors de mes derniers billets, j’partais pour devenir psychologue, j’voulais faire ma fac à Dijon et poursuivre sur un master après ma licence. Bon clairement, entre la vie d’indépendance, la rencontre avec Mme Weedas et mon histoire d’amour, la fac... C’était pas le bon bail ! J’ai validé ma première année, c’était cool, intéressant, j’ai fait de super rencontres! Puis la deuxième année autant dire que j’allais pas suffisamment en cours et que mon attrait s’était amoindri... En plus ces cons nous ont introduit la deuxième année en nous disant que tout ce qu’on avait appris en première était faux, pas le genre de truc qui me plaît beaucoup...! On a eu un chien aussi cette année là, Janka. Je passe un peu parce que finalement c’est une histoire habituelle, c’est ton p’tit bébé au début, tu l’éduques, lui apprend plein de trucs, c’est la prunelle de tes yeux... Puis comme tout animal que tu prends dans un refuge elle a ses “vices” et tu finis par juste galérer pour mener ta vie avec cet être à 4 pattes qui te contraint beaucoup. J’l’aimais beaucoup cette cocotte, mais clairement j’étais pas sa maîtresse et c’est bien mieux comme ça. Bref la fac mauvais bail, du coup j’ai bossé d’abord à Roissy comme agent PHMR (pas une bonne expérience du tout bordel) puis à l’usine pendant un an, histoire d’avoir des thunes en attendant d’me trouver. Et c’est ce qu’il s’est passé, un soir, alors que je zonais sur le net pour me donner des idées de “carrières”, je tombe sur ce taf là, infirmière, qui m’avait l’air cool et en plus y’avait ce qui m’avait manqué durant mes deux ans à la fac, le “contact” avec l’humain. Me v’là donc en train de passer mes concours pour finalement être prise à l’IFSI de Beaune. De belles années, de belles rencontres. Devenue infirmière à Bordeaux, j’ai compris par la force des choses (on y reviendra) que ces années de psychologie m’avaient laissé des traces, et que maintenant c’était dans mon ADN. Je serai infirmière en psychiatrie !
Une belle année d’intérim à Bordeaux, encore des rencontres, un premier taf en or. Puis COVID toussa toussa... Inutile de dresser le tableau d’une période inachevée qui restera dans la mémoire de tous. Retour en Saône-et-Loire, le lieu où j’avais finalement bâti ma vie. Toujours IDE psy, j’adore mon boulot, mes collègues, la route que je prends.
J’ai vécu des périodes difficiles durant ces 10 dernières années. Fin de 3ème année d’école d’inf, j’ai souhaité me foutre sous les roues d’un camion sur l’autoroute. J’étais mal dans mes bask’, prise au piège dans une relation qui ne m’avait jamais convenue, dans une ville que je connaissais mal, où d’ailleurs je ne côtoyais quasiment personne. Ma vie me manquait et je ne vivais que pour le boulot. J’ai vu une psychologue. Putain c’que tu m’as aidé Audrey. Tu sauras sûrement jamais à quel point dans ma p’tite vie à moi, ta rencontre a eu de l’influence. Les mots qu’il fallait au moment où j’en avais le plus besoin. Une bienveillance sans faille, une capacité d’écoute à toute épreuve. J’me souviens de ton regard à la fin de la première séance et de ton “vous êtes une guerrière, vous en avez vécu des choses” “ça fait beaucoup pour une personne”. Quand j’suis dans la panade ou que j’me sens pas bien, y’a plusieurs moments de ma vie qui résonnent en moi, celui là en fait parti. Lui, et mon frère qui m’serre si fort dans ses bras que j’aurais pu en crever, un jour où j’avais envie de crever. Le jour où j’me suis faite cracher dessus par mon premier “amour” aussi. Les moments où la vie a pris le pas sur la mort. Les moments où la résilience a fait son taf avec moi. Les moments où j’ai grandi.
Si j’dois faire un bilan de ces dix dernières années, il faut que j’te parle de ce qu’il s’est passé avant, de ce que j’avais pas mûri y’a dix ans. T’sais les douleurs qui font de toi ce que tu es aujourd’hui. 
Julien
Gilian
Andréa
J’vous déteste.
Non on ne trifouille pas dans la culotte de sa petite voisine à l’occasion d’un apéritif entre les parents. J’ai rien à dire de plus, t’es rien ni personne à part le p’tit bâtard mal éduqué des voisins. Même me traumatiser t’as pas réussi à l’faire du con.
Non on ne joue pas au docteur avec sa petite cousine pendant les vacances. Et putain ça me revient que maintenant mais tu m’as pas touché qu’une fois ! J’avais que le souvenir de nous deux dans ma chambre sur le lit, toi qui fais le médecin et moi la patiente. Non non non. Y’a aussi eu le coup où j’étais chez vous dans le sud, j’étais plus vieille putain. Il faisait noir, ta soeur dormait sur le lit “du dessus”, toi sur celui du bas, et moi sur un matelas par terre. J’me souviens de ta main qui se balade dans ma culotte, du noir de la chambre, et de moi qui ne dit rien. Putain mais c’est quoi cette temporalité ? Qu’est-ce que ça signifie ? Tu l’as refait une fois que ça avait éclaté dans la famille ? Tu l’as refait après être allé voir la psy ? Est-ce que même tu as vu une psy toi ? Est-ce que t’as du mentir devant les tests de Rorschach ? Est-ce que t’as senti le regard de tes parents changer en te regardant ? Est-ce que t’as entendu ta famille sous-entendre que t’étais un menteur ? Est-ce que si on échangeait les rôles, t’aurais été suffisamment fort pour prétendre que t’avais menti juste parce que tu comprenais à quel point ça mettait tout le monde dans l’embarras ? Et maintenant ? T’es quel genre de personne ? J’me suis toujours demandé si t’avais pas choisi cette carrière parce que c’était plus simple de vivre dans un sous-marin plutôt que sur la terre ferme avec tes démons. Non, j’irai pas à ton putain de mariage, non, j’te souhaiterai pas tout le meilleur et non, j’veux pas avoir à faire à toi. Si tu savais ce que je m’en veux d’avoir été si bonne menteuse, si bonne actrice, pour qu’aujourd’hui ma propre famille ne comprenne pas ma détresse quand on me parle de toi. Est-ce que j’dois me sentir coupable aujourd’hui ? Est-ce que tu vas faire des enfants ? Est-ce que tu vas les toucher ? Les pénétrer ? Dans ton regard j’vois du vice, dans ton sourire j’vois ce dont tu étais capable quand t’étais encore qu’un gamin. Tu me répugnes.
Et enfin, non, on ne viole pas à répétition sa petite copine sous prétexte d’un manque de confiance tel qu’on a besoin de ça pour se sentir exister. Un an et sept mois. Tu m’auras fait vivre dans une cage dorée pendant dix-neuf putain de mois. Et j’étais amoureuse, et je pensais même être foncièrement heureuse au début. J’me souviens des bleus, j’me souviens des mots, j’me souviens de tout. Ton pyjama de daron blanc cassé, ton “j’t’ai pris une taille XXL, j’voulais être sûr que ça t’aille”, tes “je t’aime” “je sais plus” “j’t’ai jamais aimé connasse”. J’me souviens me remettre en question, tenter de comprendre pourquoi tu me disais que j’étais si jalouse. J’me souviens le regard des autres qui changent autour de moi au fil des mois. J’me souviens faire tes devoirs pour que tu m’aimes, pendant que tu jouais à PES sur PSP. J’me souviens ta moustache naissante, ton regard noisette foncé, ton rire machiavélique et ta poigne sur mon visage. J’me souviens être devenue folle. De tes silences, de tes non-dits, de ma bêtise. J’ai encore en tête ce jour où tu m’as craché dessus devant tout le lycée, celui du déclic, celui où tout a changé. Comment j’ai pu accepté ça si longtemps pour que les 200 personnes autour de moi ne réagissent même pas ? Comment j’ai pu être si seule pendant si longtemps pour devenir invisible à ce point là ? Ce soir là, j’ai pris MON bus. Les jours qui ont suivi, j’me suis soignée, j’ai pansé mes blessures et j’ai compris ce que j’avais subi. J’me souviens de ton dos qui en paie les pots cassés lors d’un cours. Mon crayon de papier qui s’enfonçait, et toi qui bronchait pas. T’as pas émis un son, et t’as bien fait sinon t’aurais du t’expliquer. T’aurais pas pu passer pour la victime ce coup-ci. Ah papa si tu savais à quel point tu n’aurais jamais pu avoir si tort que le jour où je t’ai dit que c’était fini avec lui et que tu m’as répondu que j’étais une salope.
J’ai survécu. J’suis une putain de guerrière. 
Sans soutien, sans même que qui que ce soit ne sache. J’ai continué ma p’tite vie, bâti mes armures, sorti les rames, et j’y suis parvenue. Bon du coup forcément ma psy s’est pris tout ça dans la gueule. Y’avait les histoires de parents nocifs qui vont finir dans les faits divers du journal, le fait que j’me sois toujours occupée de moi toute seule depuis si longtemps, que j’ai clairement été la cendrillon de mes parents pendant des années, qu’on m’ait longtemps rejetée dans mes cercles amicaux, que j’ai été “bully” pendant quelques années d’ailleurs par ces “amis”, que j’ai toujours eu du mal à trouver ma place et que je fasse passer la douleur des autres avant la mienne. Les nombreuses années à taire mes envies d’en finir, à culpabiliser de pas comprendre ce qui n’allait pas chez moi... Bref, Audrey, t’as accueilli tout ça comme une chef et je ne t’en serai jamais suffisamment reconnaissante. 
C’est du passé, j’suis guérie. Y’aura toujours des p’tites failles, des moments de doute, des flashs de ce que j’ai été et aurais pu être. Mais grosso merdo, j’suis guérie. Et tous les jours j’essaye d’être une personne meilleure que la veille, espérant dans plusieurs années regarder en arrière et être fière de ce que je vois.
Ah et clairement, celle que j’appelais ma “meilleure amie” y’a 10 ans ne l’était clairement pas! Bordel si à l’époque j’avais su ce que je sais aujourd’hui ! Mes aïeux ! Maintenant j’ai des amis, des vrais, des personnes sur lesquelles je peux compter. J’ai un p’tit neveu aussi, que j’ai toujours pas rencontré mais qui est gravé dans ma peau. Oui parce que je me suis faite tatouer et percer ! Depuis le temps que j’en rêvais. A ce jour, 7 tatouages... Ouais je crois que le regard de mes parents quand ils ont vu tout ça restera à jamais gravé dans ma mémoire ! J’ai un septum aussi, et j’ai eu les cheveux rouges pendant 5 ans ! Mon père en PLS...
Ah et ta cousine est toujours ta soeur, seulement avec le p’tit bout les choses évoluent ! Un jour peut-être que je comprendrais, mais j’en suis pas là. Les engagements décidément c’est pas ma tasse de thé, j’attendrai d’être prête, avec la “bonne” personne. Ca m’fait penser, un truc qui n’a pas changé en 10 ans, j’adoooore toujours autant regarder des séries ! J’ai eu une période où clairement je ne faisais que ça, et maintenant l’âge adulte fait que ça a nettement diminué. J’ai plus besoin de chercher pendant des heures, tenir un calendrier.. Ca me manque. Mais y’a eu de véritables belles créations ! J’ai fini TBBT, HIMYM et un tas d’autres séries que je suivais à 16 ans... Une page s’est tournée putain. Je rêve plus de ce dont je rêvais à cette époque, je crains plus ce que je craignais à cette époque. En revanche, certaines choses n’ont pas changé pour un pouce. Je déteste toujours autant les injustices et toute forme de discrimination sociale, j’aime aider les autres, user de mon humour pour me sortir de toute situation, voyager. Mes playlists se sont étoffées mais je me surprends à écouter des titres que j’écoutais déjà à l’époque ! J’aime toujours autant les bonbons même si j’en abuse moins, j’ai appris à cuisiner ! J’ai sauvé des vies, perdu des patients, su réconforter, pleuré de fatigue, rigolé nerveusement (beaucoup), fait du hockey, vu Muse et Orelsan en concert... Le film Kaamelott est enfin sorti et c’était une tuerie ! J’ai toujours le frisson de regarder un dessin animé et je bois nettement moins de coca mais plus de café !
J’en oublie probablement beaucoup, mais je tenais à terminer par l’évocation d’un évènement marquant cette année. Voire même l’évènement le plus marquant de cette année...
J’ai rencontré quelqu’un. Hâte de découvrir si cette personne aura sa place dans un billet dans 10 ans.
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asexualiteinfo · 6 years
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Une histoire d’identités
Le fait que les orientations et le genre au sens queer du terme soient désignés comme des « identités » peut donner l’impression fausse que ce sont des sujets d’ordre personnel. Mon identité est… Je m’identifie comme… Je suis… Un processus interne, privé, en somme.
Pour moi, ces identités n’existent que par rapport aux autres, et naissent dans un contexte culturel et social sans lequel elles n’auraient pas besoin d’être développées et articulées.
Quelle est l’orientation d’une personne seule au monde ? Quel est son genre ? Aucun, ou alors ça n’a aucune importance, car cela ne se fonde sur aucune attirance, aucun code, aucune comparaison, aucune compréhension du sujet.
Je ne sais pas ce qui m’a faite comme je suis, mais maintenant c’est ainsi, c’est (en partie) moi.
Je suis asexuelle, aromantique, et agenre. 
Comment se sont construites ces identités ?
Ces trois mots, que je n’ai découverts qu’à 24 ans, restent vrais pour définir mon expérience et mon ressenti a posteriori, du plus loin que je me souvienne. 
Pourtant, est-ce que mon identité d’orientation et de genre a commencé à 4 ans, 5 ans, 6 ans ? Evidemment, non. Je n’étais alors qu’un des « monstres » insouciants de ma fratrie.
Il me semble que cette liberté d’exister en petit être apprenant et vivant, définie par ma personnalité, mes intérêts, mes actions, a disparu pour toujours à la puberté.
Et je crois que je ne m’en suis jamais tout à fait remise.
J’ai d’abord compris péniblement qu’être une fille qui n’avait pas l’air d’être une fille et ne s’en souciait pas trop ne permettait pas tout à fait de s’intégrer ni aux groupes de mes pairs, ni aux codes sociaux auxquels mêmes les adultes souscrivaient. Ce n’était pas si grave, ni si intéressant. Jusqu’à ce que des changements de vêtements a priori sans importance me fassent comprendre que j’étais davantage traitée comme une personne et considérée quand je ressemblais à une jeune fille. Je ne vous dis pas le choc.
J’ai commencé à performer la féminité, comme on dit. Sans trop d’idées au début, assez classiquement (parce que, misogynie internalisée à l’appui, trop de féminité semblait presque aussi dégradant que pas du tout), puis en ajoutant jupes, talons, maquillage, décolletés, jusqu’à en faire un jeu, jusqu’à prendre plaisir parfois à des combinaisons improbables et audacieuses parce que quitte à se déguiser, autant s’amuser, et parfois jusqu’à être malade devant la garde-robe, à devoir jouer un rôle pour sortir de chez soi et se sentir une part acceptée de la société.
Est-ce que j’ai toujours eu une réaction intérieure de rejet quand on parlait de moi comme d’une jeune fille, puis d’une jeune femme ? Est-ce que je sentais un goût amer quand je devais me désigner moi-même comme une femme, avec ce sentiment pressant d’imposture ? Oui. Mais c’est bien le rôle qu’on m’avait assigné, et je ne le joue pas si mal.
Qu’importe si j’ai perdu mon inconscience de moi-même et de mon propre aspect ? J’ai peut-être de beaux yeux — et je suis plus écoutée. Le secret ? 3 pinceaux différents, 4 couleurs de fards à paupières, du mascara, et des heures de tutoriels Youtube.
Mais revenons à cette belle époque du milieu de la puberté où tout ça commençait à se jouer. 
A ce moment-là, les ados autour de moi grandissaient aussi. Je trouvais que les gens qui tombaient amoureux étaient bien empêtrés dans leurs histoires de coeur. Je me suis dit que ce truc là, je n’en voudrais jamais, c’était trop inefficace et ça faisait perdre du temps et faire des bêtises. Je ne voyais vraiment pas l’intérêt. Ma mère m’a dit « on rira bien dans 10 ans ».
Les gens me fatiguaient tellement. Je me disais que j’aimerais bien être nonne, mais probablement j’aurais envie de sexe avec un peu plus de maturité, puisque tout le monde en a envie n’est-ce-pas, et le voeu de chasteté semblait un obstacle peu justifié à ce désir soi-disant universel. (Bon le fait que je ne croyais pas en un dieu était un autre obstacle mais j’étais encore en quête de foi, ça pouvait venir !). Ermite restait une option intéressante - en plus, les ermites sont toujours représentés avec des gros bouquins. Et une barbe touffue. Mais bon. Des bouquins !
Bref, l’amour je n’y croyais pas trop. En fait, j’étais persuadée que c’était un choix. Les gens choisissaient de se livrer à des comportements absurdes pour avoir des sensations fortes, moi je préférais les manèges, chacun son truc. 
Non, ce qui m’inquiétait c’était le sexe. Ça parlait beaucoup de sexualité à l’adolescence, et ça en parlait très mal avec un mélange dangereux d’ignorance et de fascination. Tous les mythes y passaient : ça faisait très mal la première fois pour les filles, et en tout cas pas plaisir, on saignait mais pas toujours surtout si on avait déjà fait du cheval, l’orgasme c’était plus compliqué pour les filles donc il fallait surtout simuler mais si jamais ça arrivait ce serait comme un feu d’artifice, il y avait jouir et jouir, et il fallait essayer de jouir mais si on jouissait c’était bien aussi, et les baisers de cinéma est-ce que ça se faisait avec la langue ? on avait vraiment envie de savoir. Bref. Je vous épargne le reste, le mieux est d’oublier tout ça. Avec internet et de nouvelles vagues féministes passées par là, j’espère que les ados d’aujourd’hui ont accès à de meilleures sources d’information et à des messages plus sains.
Passons les détails du « bon ben il va falloir s’y mettre parce que plus le temps passe, plus j’aurai la flemme et moins j’y arriverai, et je sais que la société a une drôle d’idée de celles et ceux qui arrivent vierges à 30 ans » (eh oui, la pression de tout ce qu’on vous met dans la tête sans même avoir besoin de l’exprimer directement…) Donc, ça c’est fait, passez votre chemin.
J’ai eu juste le minimum d’expérience pour pouvoir en parler comme si de rien n’était dans les conversations, soulagée quand c’était fini. 
Quand il ne s’est plus agi que de sexe, j’ai commencé à paniquer.
J’ai tout laissé tomber, je me suis dit que je préférais être cassée, seule, que cassée et faire de la peine à quelqu’un.
Et puis j’ai découvert une identité dans laquelle je me suis complètement reconnue, et j’ai arrêté de culpabiliser.
Est-ce que j’aurais été asexuelle dans un monde où on ne s’attend pas forcément à que tout le monde ait des relations sexuelles ? J’aurais juste pu être moi, à vivre ma vie sans ça et sans rien définir ni justifier.
Est-ce que j’aurais été aromantique dans un monde où on ne s’attend pas forcément à ce que tout le monde s’accouple et veuille partager sa vie avec une personne en permanence ? J’aurais juste pu être moi, à vivre ma vie et passer autant de temps que l’on aurait voulu avec les gens avec qui je me sens bien.
Est-ce que j’aurais été agenre dans un monde où j’aurais juste pu être moi, et dire et faire et porter les trucs qui me passaient par la tête ? J’aurais juste pu être moi.
Et puis y a-t-il un lien entre tout ça ? Peut-être que dans un monde où la sexualité est hyper genrée, ma féminité ne m’a jamais parlé parce que la féminité se construit en complément et en opposition de la masculinité, dans un rapport plus ou moins de séduction qui ne m’intéresse pas. Ou alors peut-être que c’est l’inverse : peut-être que je ne ressens pas d’attirance pour d’autres personnes parce que je ne me considère pas comme un être genré et sexué et que je n’arrive donc pas à me situer sur ce plan par rapport aux autres ? Est-ce que j’aurais été une de ces identités et pas une autre dans un monde légèrement différent ?
Mes identités d’orientation, je les revendique aujourd’hui. J’en suis contente, j’en suis soulagée, parce que je ne sais pas et n’ai pas envie d’être différente de ce que je suis. Mon identité de genre, je n’en parle pas trop - politiquement, socialement, mon expérience est celle d’une femme, et ma solidarité et mon empathie vont aux femmes — et puis, même si l’on ne respecte pas tant que ça les femmes, ça reste mieux que d’être traitée comme un « ça ». 
Mais quand on me dit que mes identités m’enferment, ça me donne parfois envie de hurler. Car ce ne sont pas ces identités, ces simples mots qui décrivent des aspects de moi, qui m’enferment. Non, c’est la société et ses attentes, et sa pression, et son carcan dans lequel je ne rentre pas tout à fait. Je sais que je suis loin d’être la seule.
Ces mots, ces identités m’ont juste donné un petit souffle d’air. A les lire, à m’y retrouver, je me suis permis d’être un peu plus moi-même.
Pour le reste… il faudra démanteler le patriarcat, l’(hétéro)sexualité compulsive, et l’amatonormativité. Et toutes les autres intersections d’oppressions. On continue ?
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Video
youtube
Vu que beaucoup de francophone (y compris moi) voulez savoir ce qui se passe si on se rend au concert avec Priya, je vous ai traduit toute la vidéo.
Thank you again @sakurina-mcl to accept translating this video, you’re a lifesafer !
“ Priya : Hey !
Sucrette : Salut ! Tu es arrivée pile à l'heure. J'ai eu le temps de me préparer et de me faire jolie jusqu'au dernier petit détail.
Priya : Wow, tu es ma-gni-fique ! (prenez la voix de Cristina pour plus de fun)
Priya: Cette tenue te va à ravir.”
A. Tu trouves ? Je n’étais pas vraiment sûre…
B. Tu n’es pas mal non plus. +5
“ Priya : Hmm, je n'ai pas vraiment changé non plus...
Sucrette : Tu es tout le temps jolie Priya, c'est naturel chez toi. Donnes-moi tes tips.
Priya : Je n'ai pas de tips ! Mais j'aurais voulu en avoir.
Sucrette : Alors... Je pense que j'ai tout ! Prête à y aller ?
Priya : Allons-y.
Priya : On dirait qu'on est pas les seuls à s'y rendre. ”
(En effet, plusieurs étudiant se rendez à la même direction que nous.)
(Je peux entendre les rires et les gens qui discutent d'ici, le bar n'est plus très loin.)
(Wow, la rue est bondée ; il y a déjà une grande queue !)
(Beaucoup d'entre eux sont en train de parler avec leurs boissons à la main.)
(Il y a de la musique, mais ce n'est pas le groupe de Castiel. Il n'avaient pas encore commencés.)
“ Sucrette : L'ambiance est pas mal.
Priya : Difficile à croire, je ne m'entendais pas à ça.
Sucrette : Tu veux qu'on prenne un verre à l'intérieur ?
Priya : Bien sûr, laisses-moi t'offrir le premier verre.
Sucrette : Oh, merci, c'est adorable.
Priya : J'ai juste dis le premier verre. Je te laisse t'occuper des dix autres.
Sucrette : Hahaha, dix ! Je ne pense que je vais réussir à rentrer sain et sauve au campus après ça.
Priya : Je ne sais pas si j'ai envie de me fixer des limites ce soir... C'est une bonne opportunité à ne pas loupé, n'est-ce pas ? Nous marchons jusqu'à chez nous, ce n'est pas comme si c'était dangereux. ”
(« Pas comme si c'était dangereux »... Je n'en suis pas si sure...)
(A chaque fois cette même image déplaisante défile dans ma tête. En plus, c'était la première nuit de mon retour ici... J'ai l'impression que le danger est omniprésent.)
(Je dois arrêter mon obsession là-dessus.)
(Après tout, je ne suis pas seule. Priya sera là.)
(Et je ne vais pas m'arrêter de vivre non plus!)
(J'ai levé les yeux en soupirant.)
A. Je te suis, j’ai envie de passer un bon moment ce soir. /
B. Tout dépendra des boissons qu’on aura. -
“ Priya : Je prendrais soin de toi, ne t'en fais pas. ”
(Priya me prit par la main et m'emmena devant en direction du bar.)
(En me rapprochant de plus près du bar, je me suis arrêtée net.)
(C'est...)
(C'est l'un des types de le dernière fois. J'en suis certaine.)
(J'ai regardé le type de la tête au pied, les mêmes habits, la même allure.)
(Il est... Il est en train de parler avec Nath.)
(Mon cœur se mit à battre plus rapidement. C'est une blague ?)
(Alors ils se connaissent bien...)
(Non seulement Nath traîne avec de genre de gars, mais en plus de ça, il traîne avec cette personne en particulier. Celui qui m'a agressé...)
(J'ai commencé à serre les poings, je ne sais pas si j'ai envie de m'écrouler en morceau ou de péter un câble, là, devant tout le monde.)
(Ils sont dans un coin du bar. Il y a tellement gens devant la porte, j'ai du mal à voir ce qu'ils sont réellement en train de faire.)
“ Priya : Sucrette ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Qu'est-ce que tu regardes ?
Sucrette : Rien... Mais... ”
(Je me mit à la pointe des pieds pour pouvoir regarder de plus près.)
(Puis tout à coup je me suis fait projeter et entraîner dans tout les côtés.)
(Des cris se font entendre dans le bar.)
(Le concert va commencé !)
(Je n'ai pas eu la chance d'y penser ; j'ai été emporté par la foule qui voulaient se rendre à l'intérieur du bar.)
(Le bar était plongé dans un noir profond...)
(A la fin, une fois à l'intérieur, tout le monde était devant la scène donc j'avais assez d'espace pour moi-même.)
(Pendant quelques secondes, j'ai regardé autour de moi pour chercher Priya du regard.)
(Je crois que je l'ai perdue dans le trajet jusqu'au bar !)
“ Priya : Je suis là ! ”
(Elle a glissé un mojito glacé dans ma main.)
“ Sucrette : Déjà ?! Comment tu as fait pour te faufiler avec cette foule et avoir le temps d'obtenir un mojito ? Haha !
Priya : Comme chaque bons magiciens, j'ai un assistant.
Priya : Le barman est un ami ; c'est pratique pour se faire servir avant tout le monde. Je n'avais pas prévue de lui demander une faveur, mais il était pressé de s'en aller !
Sucrette : Merci pour le morito, par ailleurs.
Priya : C'est un bon début pour une soirée. ”
(J'ai repensé à l'un des agresseurs que j'ai aperçu en train de parler avec Nath, mon estomac se noua...)
“ Sucrette : Oui, c'est vraiment un début de bonne soirée avec toi, Priya. ”
(Nos verres se sont entrechoqués entre elles et nous nous tournons face à la scène.)
(La musique lancée par le DJ s'arrêta. Les projecteurs se sont braqués sur la scène.)
(Les rideaux sont fermés, plusieurs personnes ont poussé des cris dans la salle pour encourager à commencer.)
??? : CASTIEL !!!
??? : Alleeeez !
??? : Crooooowstooooorm !
(Soudain, une guitare s'est mise à grincer. Bien que les musiciens n'aient pas encore fait leur entrée, on a entendu les premières notes d'une musique... C'est plutôt doux pour du rock...)
(La mélodie a duré un moment sans que les membres du groupe ne fassent leur apparition...)
(De plus en plus de personnes se sont mises à crier dans le public.)
(L'attente est à son comble. La guitare continue à jouer, seule...)
(Puis plus rien.)
??? : Alllleeeeeeeeeeeeeeeez !!!
(Les rideaux sont tombés. La lumière éblouissante a éclairé le groupe, immobile.)
(Puis ils ont tous commencé à jouer ensemble, les basses sont tellement fortes que la batterie résonne dans ma cage thoracique.)
(Rien à voir avec la mélodie précédente.)
(Le public entier saute sur place au rythme du son galvanisant.)
(Je suis obligée de me mettre sur la pointe des pieds pour observer ce qu'il se passe sur scène.)
(Castiel est dos au public, il joue sans nous regarder. Il fait monter l'intensité de la musique dans une solo effréné.)
(Puis tout à coup tout les musiciens ont cessé de bouger dans le même millième de seconde.)
(Castiel s'est finalement retourné.)
[Oh non, tu as loupé l'illustration]
N.B : Tu ne peux apparemment pas avoir l'illustration de Castiel même lorsque tu es avec Priya car c'est un CDC.
“ Castiel : Nous sommes Crowstorm. ”
(Une salve de cri assourdissante a résonné dans tout la salle.)
(Puis la musique a repris de plus belle, plus forte que tout à l'heure.)
(Je suis forcée de reconnaître qu'ils sont incroyablement bons sur scène...)
(Que l'on aime ou pas, ils savent comment faire monter le suspense.)
(Je ne peux pas m'empêcher de bouger et de taper le rythme avec mon pied.)
(Ils enchaînent les chansons sans s'arrêter.)
“ Priya : Je vais nous prendre un autre verre ; il fait tellement chaud ici que j'ai pratiquement bu le mojito en une gorgée.
Sucrette : D'accord, je t'attend ici. ”
(Il y a nettement plus de filles que de garçons dans le public.)
(Certaines portent même le t-shirt avec inscrit « Castielove » dessus.)
(J'ai eu un petit rire cynique.)
(Je ne suis pas certaine que ce genre de chose plaise à Castiel. C'est typiquement l'un des aspects de son métier qui doit le faire grincer des dents.)
(Je ne l'ai jamais vu comme ça.)
(Enfin, je l'ai déjà vu jouer... Mais jamais avec une telle aisance sur scène !)
(Castiel a annoncé leur dernière chanson sous les huées du public qui réclamait déjà la suite.)
(Je ferrais de retourner là ou j'étais, sinon Priya va se demander où je suis passé.)
(La dernière note est restée suspendue un moment dans l'air, puis le groupe a salué rapidement avant de sortir de scène.)
(C'était vraiment intense.)
“ Priya : Alors ? Qu'est-ce que tu en as pensé ? ”
(Priya arriva avec un fruit et un cocktail de rhum et de noix de coco qui avait l'air délicieux.)
“ Sucrette : Et bien... ”
A. J'ai beaucoup aimé. +5
B. C'était pas mal... Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute.
“ Priya : Je ne pensais que tu aimais ce genre de musique... Mais c'est mieux comme ça. Au moins, je sais déjà quoi t'offrir pour Noël !
Sucrette : Quoi ?
Priya : Bah quoi, tu ne veux pas un de ses t-shirt avec écrit « Castielove » dessus ?
Sucrette : J'espère que tu ne seras pas en colère si je ne le porte pas, je ne pense pas avoir la foi de porter ça à l'université.
Priya : Dommage, j'aurais voulu te voir avec. ”
(A force de boire et de rester debout, j'ai été prise d'une envie pressante.)
“ Sucrette : Je reviens ! Je passe aux toilettes, on se rejoint devant le bar. ”
(J'ai presque couru en zigzaguant dans la foule, jusqu'à tomber sur la file interminable des toilettes des filles.)
N.B : Je ne comprend toujours pas pourquoi elle n'y ait pas aller avec Priya... On fait souvent ça entre amie... Je m'égare.
“ Mélody : Pfff... ”
(Mélody est passée à côté de moi sans me voir.)
“ Sucrette : Melo ?
Mélody : Oh, Sucrette, ça va ?
Sucrette : Je croyais que t'étais pas censée venir ce soir, tu as changé d'avis finalement ?
Mélody : Oui, tu avais raison, il y a de l'ambiance ici. Je n'avais jamais vu Crowstorm en concert, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais.
Sucrette : Alors, tu as aimé ?
Mélody : Vraiment pas mal. ”
(Mélody a l'air distraite. On dirait qu'elle cherche quelqu'un du regard en scrutant la foule.)
“ Mélody : Désolée, il faut que je file.
Sucrette : Déjà ?
Mélody : Ouais, je... j'ai des trucs à faire. ”
(Elle agit vraiment bizarrement...)
“ Mélody : Passe une bonne soirée.
Sucrette : Merci ! (Elle est déjà partie... Je suis pas certaine qu'elle m'ait entendue.) ”
(J'ai attendu au moins vingt bonnes minutes avant de pouvoir enfin accéder aux toilettes.)
(Il y a vraiment beaucoup de monde. Une fois sortie, j'ai tenté de trouver un chemin accessible pour retourner au bar, sans être bousculée par la foule déjà trop alcoolisée.)
(J'ai commencé à me frayer un chemin parmi les gens, quand j'ai senti une main m'aggriper le poignet avec fermeté.)
(Stoppée sec dans mon élan, je me suis retournée aussitôt.)
“ Castiel : Salut.
Sucrette : Castiel ! ”
(Surprise de le voir m'arrêter ainsi devant tout le monde, j'ai senti mes joues s'enflammer aussitôt.)
“ Sucrette : Je ne m'attendais pas à ce que tu viennes me voir.
Castiel : Je t'ai reconnue dans la foule pendant le concert.
Sucrette : Vraiment ? Je pensais pas que...
Castiel : On a les spots de lumière dans le visage, mais je ne suis pas aveugle non plus. ”
(Un attroupement de fans s'est regroupé autour de nous.)
(Il y a même des filles qui tendent un stylo à Castiel en le suppliant de signer leur t-shirt.)
(J'y crois pas !)
(Castiel a regardé les filles qui ont tout de suite poussé un cri de joie.)
“ Castiel : Écoute, tu ne veux pas qu'on aille discuter dans un endroit un peu plus calme... ?
Sucrette : Si, bien sûr. ”
(Castiel a fendu la foule en marchant rapidement.)
(Avant de passer derrière la scène, j'ai tourné la tête. Quasiment tout le bar nous observait.)
(Mes yeux se sont posés sur Yeleen qui avait l'air assez furieuse.)
A. (Je lui ai fait un geste de la main avant de suivre Castiel) -5 avec Yeleen
B. (Je me suis contentée de détourner le regard avant de le suivre.) /
(Castiel m'a entraînée dans une arrière salle, à l'écar du bruit du bar et au milieu des instruments de musiques.)
(Des câbles couraient partout sur le sol et des employés du bar s'activaient pour descendre le matos de scène.)
N.B : Les employés sont bien gentil car de base quand tu es sur scène tu es aussi sensé ranger tout le bordel qui va avec... Petit commentaire à part.
(J'ai relevé les yeux vers Castiel.)
(Je suis curieuse de ce qu'il peut avoir à me dire après tout ce temps... Mais en tout cas, je suis contente qu'il ait la démarche de venir vers moi.)
“ Castiel : Comme tu peux le voir, c'est pas l'endroit le plus chaleureux qui existe, mais on a pas trop le choix. ”
(Nous n'avions pas beaucoup d'espace pour parler et nous étions appuyés contre un coin du mur.)
A. Je ne pensais pas que vous étiez connus au point d'avoir besoin de vous cacher dans un débarras pour discuter. /
B. J'ai beaucoup aimé le concert. /
“ Castiel : Ouais... C'est un peu le revers de la médaille. Après, c'est la ville où on a démarré, donc les gens nous connaissent... C'est pas comme ça partout. ”
(Castiel a détourné le regard, il n'a pas l'air très à l'aise avec ce sujet.)
A. Tu n'apprécies pas la célébrité ? /
B. Les tournées, la musique, les filles, c'est plutôt la vie que tu voulais. -5
“ Castiel : J'apprécie de pouvoir jouer un peu partout. C'est tout.
Sucrette : C'est vrai que c'est une chance...
Sucrette : Alors maintenant tu chantes sur scène...
Sucrette : Au lycée je t'ai seulement vu jouer de la guitare.
Castiel : J'ai toujours chanté pour moi. J'avais jamais osé sauter le pas.
Castiel : Lysandre n'était plus là pour chanter et écrire... Et j'ai jamais réussi à trouver quelqu'un pour le remplacer, donc c'était la seule solution si je voulais continuer... ”
A. C'est mieux que ce que vous faisiez au lycée. +5
B. Dommage que Lysandre ne soit plus là. /
“ Castiel : J'espère ! Au lycée on était des débutants... On commence à comprendre comment faire.
Sucrette : Je comprends que vous soyez si connus dans le coin. Qu'on aime ou pas, il faut reconnaître que vous êtes doués sur scène. ”
(Il faudrait peut-être que je retourne vers le bar...)
(Priya doit sûrement être en train de me chercher.)
(J'ai jeté un coup d’œil discret vers la porte...)
“ Castiel : Tu le dis si tu t'ennuies.
Sucrette : Non du tout ! Mais je ne suis pas venue seule et...
Castiel : Je vois, tu as un rendez-vous ?
Sucrette : Je suis avec Priya.
Castiel : Priya... Miss Ninja ?
Sucrette : La seule et l'unique !
Castiel : Je ne l'ai pas vu depuis longtemps, bien, bien... ”
(Il est allé jeter un coup d’œil par l'entrebâillement de la porte.)
“ Castiel : Il y a beaucoup moins de monde que tout à l'heure. Et je donnerai tout pour une bière fraîche...
Castiel : Bon... Je te laisse retourner à ta soirée. A un de ces jours. ”
(Avant même que je réponde quoi que ce soit, il m'a laissée planter là et s'est dirigé vers le bar.)
(Castiel ne prend jamais le temps d'arrondir les angles, ce comportement aussi je l'avais oublié.)
(Je l'ai regardé traverser le bar. Tout le monde s'est retournée sur son passage.)
(J'hallucine, c'est une vraie célébrité.)
(On ne s'est même pas dit au revoir, il s'est contenté de me laisser là, comme une idiote !)
(Je suis sortie à mon tour.)
“ Rosalya : Eh ! ”
(Rosalya m'a sauté dessus, un verre de vin blanc dans la main.)
“ Rosalya : Ah ben t'es là ! Impossible de te trouver avec toute cette foule ! Alors le concert, t'en as pensé quoi ?!
Sucrette : C'était pas mal... Je viens justement de tomber sur...
Rosalya : Regarde, y a Castoche là-bas ! Viens, on va le saluer.
Sucrette : « Castoche » ? ”
N.B : Très bonne réaction, c'est pourri comme surnom, pourquoi c'est pas Cassy comme dans la version anglaise... ?
(Rosa s'est dirigée vers lui.)
“ Sucrette : Rosa attends, tu ne devrais pas...
Rosalya : EH CASTOCHE !!! ”
(La honte ! Je me suis frappé le front avec la paume de main. Tout le monde a regardé Rosa s'approcher de Castiel en zigzaguant.)
(Heureusement que les trois quarts du bar se sont vidés depuis la fin du concert.)
(Castiel était déjà entouré de plusieurs filles qui semblaient être en train de le féliciter.)
(L'une d'elles était particulièrement jolie et semblait un peu plus âgée que les autres. Une blonde tatouée qui avait la main posée sur son bras.)
“ Rosalya : Ben alors, tu dis plus bonjour aux vieux amis ?
Castiel : Apparemment il y en a qui ont l'air d'apprécier la soirée.
Sucrette : Haha, elle a dû un peu abuser au bar.
Rosalya : J'ai juste bu deux verres ! En tout cas je voulais te dire que c'était TOP. Vraiment, tu gères. J'ai bien dansé. ”
(De plus en plus de gens se sont mis à observer la scène en riant.)
“ Rosalya : Tu as vu qui c'est qui est revenu ? Sucrette, dis-lui bonjour !
Sucrette : Je l'ai déjà salué, Rosa.
Castiel : Bon, ça m'a fait plaisir de vous voir. ”
(Il s'est retournée très froidement pour reprendre sa discussion avec les filles aux décolletés un peu trop plongeants.)
“ Rosalya : Eh c'est pas très gentil ça, je suis en train de parler ! ”
A. Rosa, ça sert à rien d'insister... -5 avec Castiel
B. Stop, viens maintenant, on va prendre l'air. +5 avec Castiel
“ Rosalya : J'ai pas fini !
Castiel : Écoutes ce que dit Sucrette. Où est Leigh, Rosa ? T'as l'air d'avoir un peu trop abusé.
Rosalya : Leigh, Leigh, Leigh, je suis une grande fille, hein, je peux me débrouiller sans mon copain !
Rosalya : Donc je disais...
Sucrette : Bon désolée, on vous laisse pour la fin de soirée. ”
(Sur ce je ne lui ai pas laissé le choix, je l'ai tirée par la manche et l'ai trainée vers la sortie.)
“ Sucrette : Alex !
Rosalya : Morgaaaaaaaaaaan. Ça me fait plaisir de vous voir !
Alexy : Wow.
Sucrette : Oui, il semblerait que Rosa ait un peu forcé sur la bouteille, ce soir.
Alexy : On est au stade de la « Rosa franche » ?
Sucrette : C'est un stade qui existe ?
Alexy : On craint tous de la voir atteindre ce stade.
Sucrette : Oui, Castiel et moi en avons fait les frais.
Alexy : J'aurais aimé voir ça.
Rosalya : On va en boîte ?
Morgan : Je l'aime bien, cette Rosa !
Sucrette : Je crois pas que ce soit une bonne idée, Rosa !
Alexy : Sucrette a raison. C'est pas le moment de partir en soirée. ”
(J'ai regardé l'heure. Il est déjà 1h du mat ! Le concert a duré pas mal de temps finalement.)
“ Morgan : On peut la raccompagner chez elle, si tu veux, Alex.
Alexy : Tu es sûr que ça ne te dérange pas ?
Morgan : Je préfère ça plutôt qu'on la laisse avouer ce qu'elle pense à tout le monde. Ça risque d'être difficile pour elle, la semaine prochaine à la fac, sinon !
Sucrette : Je n'ai jamais vu Rosalya dans cet état quand on était au lycée...
Alexy : Ne t'en fais pas... C'est seulement quand elle est fatiguée. On dirait pas, mais elle passe son temps à bosser pour la fac de psycho, et quand elle relâche la pression, des fois ça va un peu loin.
Sucrette : Ok... (Rosa avait posé sa tête sur mon épaule, elle avait les yeux fermés à présent.)
Morgan : Ramenons-là... Comme ça, on pourra discuter sur le trajet, Alex.
Alexy : O-ok... Allons-y.
Sucrette : Vous êtes sûrs que vous n'avez pas besoin de mon aide ?
Morgan : Mon sens de l'orientation médiocre est sauvé, j'ai Alex à mes côtés.
Sucrette : Ça marche, je vais... ”
(Avec tout ce qu'il s'est passé, ça m'était sorti de l'esprit !)
(Priya !)
“ Sucrette : Zut, Priya ! Est-ce que vous l'avez vu dans le bar ?
Alexy : On l'a vu dehors tout à l'heure, on a parlé pendant quelques minutes et elle te cherchait.
Sucrette : Crotte... J'espère qu'elle ne sera pas énervée contre moi. Je dois y aller. ”
(J'ai regardé Rosa affalée sur mon épaule.)
“ Alexy : Ne t'en fais pas, on s'en charge ! ”
(Il a réveillé Rosa qui semblait un peu sonnée et ils sont sortis du bar après m'avoir saluée.)
(Il y a encore pas mal de monde dans la rue.)
(Beaucoup de personnes sont assisses sur les trottoirs avec une bière à la main, les autres sont encore attroupées devant l'entrée du bar comme des pingouins.)
(Sûrement pour se tenir chaud.)
(En m'écartant, j'ai reconnu un voix au bout de la rue.)
(Deux silhouettes sont en train de s'éloigner.)
“ Nathaniel : C'est pas vrai ! Je te l'ai dit pourtant. Qu'est-ce que tu fous ?!
Ambre : Ramènes-moi...
Nathaniel : C'est la troisième fois cette semaine, j'en peux plus ! La prochaine fois je... ”
(Malgré moi, j'ai marché vers eux pour mieux entendre. Ils sont en train de tourner dans une rue adjacente.)
“ Ambre : Je... Je crois que je vais...
Sucrette : AH ! (J'ai poussé un petit cri de peur sans le vouloir.) ”
(Ambre a glissé dans les bras de Nath au dernier moment.)
(Elle semble inconsciente !)
A. (Il faut que je l'aide.) -5 avec Nathaniel
B. (Je préfère attendre un peu et observer de loin pour voir ce qu'il se passe.) /
“ Nathaniel : AMBRE ! ”
(Il a doucement assis sa sœur sur le trottoir de sorte à ce qu'elle soit appuyée contre un mur, et s'est pensé vers elle.)
“ Nathaniel : Bon sang, Ambre ! Réveilles-toi maintenant, reviens ! ”
(Il lui passait sa main sur le front comme pour enlever la sueur qui perlait...)
“ Ambre : Oui... Je...
Nathaniel : Pff... Ambre, c'est plus possible.
Nathaniel : Tu m'as fait flipper, tu te rends compte...
Nathaniel : Et si je n'avais pas été là ?! ”
(Il l'a aidée à se lever tout doucement, le tenant fermement par la taille.)
“ Ambre : Désolée, j-je... Je me sens déjà mieux... Merci Nath... Arrête de crier, rentrons.
Nathaniel : Ah oui, t'as vraiment l'air d'aller mieux. Je te préviens, c'est la dernière fois que tu me fais un truc pareil. La prochaine je préviens maman.
Ambre : Arrête de dire n'importe quoi, petit frère... On a pas besoin des autres... Tu es là, je t'ai toi. ”
(Je me suis plaquée contre le mur, au bord de la rue... Ambre a l'air de reprendre ses esprits.)
“ Nathaniel : Allez, viens... ”
(Ils se sont éloignés tous les deux avec lenteur... Ils ne m'ont pas vue.)
(Je suis restée seule dans la rue quelques minutes, un peu sous le choix de ce qu'il venait de se passer...)
(Ambre a sûrement dû trop boire...)
(J'espère que...)
“ Priya : Tu disparais pendant des heures et je te retrouves ici toute seule dans une ruelle sombre !
Sucrette : Priya ! Je suis tellement désolée, j'étais en train de te chercher et...
Priya : Et ? ”
A. Et… Je me suis retrouvée ici, j'allais retourner au bar. / 
B. Et… Je viens juste d’apercevoir Ambre… Et Nath. On dirait que quelque chose n'allait pas.
“ Priya : Laisses-moi deviner. Ambre était dans les vapes et Nath l'a ramené chez elle en gueulant ?
Sucrette : Oui ! Co-comment ? Tu les as vu toi aussi ?
Priya : Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Nath essaye toujours de tout faire tout seul, mais je vais souvent dehors et je les ai déjà comme ça, beaucoup de fois.
Sucrette : Quoi ? Qu'est-ce qui ce passe avec Ambre ? Est-ce qu'elle a l'habitude d'être cuite comme ça quand elle sort faire la fête ?
Priya : Oui... C'est possible... Mais il y a des rumeurs... ”
A. Quels genre de rumeurs ? -5 avec Priya
B. Hmm... Dans tout les cas, j'avais vraiment peur... J'ai déjà appelé les 911 par moi-même.
N.B : Je ne savais pas que cette possibilité était possible, il va falloir que je modifie le poste sur les solutions très bientôt...
“ Priya : Ce n'est pas mon genre de propager des rumeurs qui sont surement infondée. Tu le sais.
Sucrette : Bien sûr, je comprend...
Priya : Jusqu'ici, il n'y a jamais rien eu de sérieux et Ambre revient toujours au campus. Alors, c'est le principal.
Priya : Bon, je ne sais pas pour toi, mais j'ai passé le trois-quart de la nuit à essayer de te chercher des verres à la main que j'ai fini par boire... Et je suis épuisée. Tu veux que je te raccompagnes au campus ?
Sucrette : Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas que les choses se produisent ainsi...
Priya : Ne t'en fais pas. Je suis tombée sur une amie. J'ai quand même pu apprécié ma soirée.
Priya : J'espère qu'on aura une autre opportunité pour se retrouver, cette nuit a été un peu… un carnage ! ”
A. Avec plaisir, quand tu veux ! /
B. J'ai vraiment besoin de me focaliser un peu plus dans mes études et faire moins de fêtes… Mais… Je ferrais de mon mieux. /
“ Priya : On prévoira ça alors.
Priya : On y va ?
Sucrette : Oui, allons-y. ”
(Priya et moi parlions en même temps que nous marchions tranquillement vers le campus.)
(La fin de la soirée s'est plutôt bien déroulée...)
“ Sucrette : Et du coup, qu'as-tu pensé du concert ?
Priya : Oh, c'était pas mal... J'ai vraiment aimé le... Non.
Sucrette : Quoi ?
Priya : Non pour tout t'avouer, je n'ai pratiquement pas regardé le concert, je...
Sucrette : Oh vraiment ?
Priya : Quand je suis allée nous prendre des verres, je suis tombée sur une de mes ex.
Priya : Après tu as disparu et elle voulait qu'on parle, alors... Ça a prit une grande partie de ma soirée.
Sucrette : Ton ex ? C'est qui ?
Priya : Tu ne l'as connais pas... Elle n'est pas même pas universitaire.
Sucrette : Ah... ”
A. De quoi voulait-elle parler ?
B. Vous êtes rester ensemble pendant un long moment ?
“ Priya : Disons que...
Priya : Les relations à long terme... C'est pas vraiment mon truc.
Sucrette : Haha, je vois. ”
(Je me souviens vaguement de ce que Priya m'avait dit à l'époque du lycée par rapport à un des ses conquêtes de jeunesse. Elle a eut une relation très intense avec une fille qu'elle a rencontrée à San Francisco. Je me demande si elle a jamais réussi à avoir une relation à long terme depuis lors...)
“ Sucrette : On a encore une longue route a faire.  (J'ai soufflé sur mes mains, elles étaient gelés.)
Priya : Allons plus vite. ”
(Je tremblais. Plus je marchais, plus j'avais froid...)
(Punaise il fait même froid dans ses parties !)
N.B : J'avoue ne pas avoir vraiment compris cette partie... Est-ce que j'ai envie de la comprendre ? Excusez-moi il est 3h du matin quand je traduis ça.
“ Priya : On y est bientôt, ne t'en fais pas. ”
(J'ai encore soufflé sur les jointures de mes doigts pour les réchauffer. J'ai du mal à bouger mes doigts correctement.)
(Priya s'approcha de moi et mit son bras autour de moi.)
(Sa peau était chaude.)
“ Priya : J'ai toujours eu un corps beaucoup plus élevé que la normal. Mes sœurs m'appelaient toujours « couverture » quand on était enfants.
Priya : C'est mieux ?
Sucrette : C'est vraiment agréable ! Je me sens déjà mieux. ”
[Oh non, tu n'as pas eu l'illustration]
N.B : Je suis abasourdie, mais je viens de me souvenir que tu dois avoir au moins 60 de l'o'm pour avoir l'illustration. Faites attention à ça si vous voulez l'illustration de Priya.
“ Priya : Pour moi aussi... ”
(Priya m'a serré contre elle.)
(Ses doigts caressaient doucement ma peau pour pouvoir la réchauffer.)
(Priya et moi avons toujours été amie depuis le lycée... Mais on a jamais été aussi proche.)
(On continue toute les deux à marcher en direction du campus.)
(Au moment ou on se rend dans les dortoirs, Priya s'est éloignée de moi.)
“ Priya : Il fait meilleur ici.
Sucrette : Oui, beaucoup.
Sucrette : J'ai hâte de retrouver ma couverture, haha.
N.B : Je vois un double sens, Priya qu'en penses-tu ?
Priya : Je te laisse t'y rendre alors. Bonne nuit, Sucrette... ”
(Elle tourna les talons immédiatement pour se rendre dans sa chambre.)
(Priya a une sorte de charisme tout simplement radieux, je reste planter ici pendant quelques, la regarder s'éloigner.)
(Je me rappelle que quand nous étions au lycée, le jour ou elle est arrivée elle s'est intégrée en quelques heures. Elle a ce sang-froid tellement magistral que tu ne peux pas l'ignorer.)
(Bon... Il est grand temps que je rentre.)
(Cette soirée était... bizarre.)
(Les images ont défilé dans mon esprit...)
(Nath... Et ce type. Avant de rentrer dans le bar. Il était avec ce type. Ils parlaient ensemble.)
(Il sait très bien que c'est un des mecs qui m'ont agressée ! Et il traîne avec ce genre de raclure.)
(Cette image m'était presque sortie de la tête avec tout ce qui s'est enchaîné par la suite.)
(J'ai dû mal à y croire.)
(Et après avec Ambre... Mais bon sang qu'est-ce qu'il se passe ?)
(Et Rosa ! J'espère que les garçons ont pu la raccompagner chez elle sans souci...)
(Elle était vraiment saoule. J'ai ri en me remémorant la scène.)
(Quand je réponse à la façon dont elle a parlé à Castiel...)
(J'avais l'impression qu'il nous observait du haut de sa tour d'ivoire. Inaccessible, impassible.)
(J'ai passé la porte de ma chambre.)
(J'ai rejoint mon lit en traînant les pieds.)
(J'ai même pas la force de me démaquiller...)
(Priya a néanmoins réussi à agrémenter la fin de ma soirée.)
(J'aime passer du temps avec elle, elle est tellement ouverte et fascinante, je pourrais l'écouter parler pendant des heures.)
(J'ai serré ma couette dans mes bras en prenant une profonde inspiration.)
(Puis j'ai soufflé comme pour me débarrasser de toutes ces pensées.)
(Sinon je vais ressasser toute la nuit... Je me connais...)
(Dors, dors, dors, dors, dors, dors maintenant !)
(J'ai fermé les yeux et j'ai revu Ambre en train de tomber dans les bras de Nath, inconsciente...)
(Dors, Sucrette !)
FIN DE L'EPISODE
J'espère que vous avez autant apprécier que moi les moments passés avec Priya, je l'aime beaucoup et le fait de l'avoir comme CDC dans Campus Life me réjouis ! J’ai hâte d’en savoir plus !
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redfoxy · 4 years
Text
Answer to the young me.
“Le plus dur ce n’est pas de ne plus voir la personne en elle-même, c’est tout le reste : Tu passes tes journées seule à vouloir tout raconter à cette personne a qui tu disais tout. C’est ressentir un manque parfois tard le soir, allonger dans son lit et imaginer être dans ses bras. C’est son rire, sa voix, et son sourire qui manquent aux tiens. C’est le quotidien et les projets qui n’existent plus. C’est les rêves partagés qui se sont enfuis. C’est le tout parti sans prévenir.
J’y croyais à ses histoires d’amour de Princesse Maman, j’y croyais le soir comme je croyais au Père Noël et à la petite souris : Pourquoi vous m’avez menti ? Pourquoi vous m’avez laissé espérer des choses qui n’ont jamais existé ? J’y croyais Maman, j’y croyais encore quand tu me montrais ces beaux films d’amour avec ces couples qui finissaient ensemble, et ça même si leur histoire d’amour étaient rempli de difficultés. J’y ai toujours cru et je pensais que j’avais trouvé la mienne, et au final je me retrouve les genoux éraflés, le cœur brisé, les larmes glacées et des yeux rouges et gonflés. Je me suis cassée la gueule du haut de la Grande roue : J’ai sauté et personne ne m’a retenu.
J’avais des rêves avec lui tu sais Maman, je voulais tout avec lui : Je voulais que ce soit lui le premier à me passer la bague au doigt, le premier avec qui je vivrais jour et nuit. Je voulais que ce soit lui le soutient de chacun des jours de mon existence, ma bouffée d’air, l’épaule sur laquelle me reposer, celui qui sécherait mes larmes et me pousserait vers l’avant : Qu’est-ce qui m’est arrivée ? Je suis allée trop vite, trop loin, j’y ai trop cru dis moi ? Ou est-ce que c’est lui qui n’a pas suivi… Ai-je été si naïve et si aveuglée dis moi ? Pourquoi tu ne m’as pas arrêté Maman, pourquoi tu ne m’as pas enlevé ce bandeau noir qui me cachait de la vérité ? Maintenant qu’il est défait, qu’est-ce que je fais moi.
Je me retrouve là, à faire semblant tout les jours d’aller bien, à sourire, rigoler et faire semblant d’être heureuse. Alors que la vérité, c’est que je regarde nos photos, nos vidéos, nos messages, nos souvenirs, tout les soirs en écoutant nos musiques et à pleurer comme si j’étais une enfant qui venait de perdre son nounours. Je ne sais plus à quoi me raccrocher, car même l’espoir m’a déçu. Je sais que je finirais par avancer, me reconstruire et que je recommencerais à vivre comme la petite fille toujours de bonne humeur que je suis normalement, mais quand ? Combien de temps ça va prendre ? Est-ce qu’on se remet d’une telle chose ? J’avais tout mis dedans Maman : mon âme, mon corps, mon cœur, chaque membres qui me composent, chaque sentiments, chaque particules de bonheur, d’espoir, de rêve. C’est comme si je venais de perdre la vie.
Maman, Papa, j’ai si mal si vous saviez, et je suis tellement en colère aussi... Comment on peut en arriver là dites-moi ? Je l’ai aimé comme je n’ai jamais aimé personne et je me retrouve à le haïr, à le détester, à vouloir le frapper, l’engueuler, lui jeter la poubelle à la figure. Alors qu’il y a quelques mois, quelques jours, je voulais l’embrasser, me blottir dans ses bras et ne plus en bouger… Suis-je en train de devenir folle dites-moi, suis-je malade ? Je veux dire, est-ce que je vais bien ? J’ai l’impression que chaque neurones, chaque atomes et chaque molécules de mon corps a explosé, a disparu et s’est envolés à jamais.
J’ai plus envie de rien. J’ai plus envie de sortir de mon lit, de manger, d’avancer, de me construire, de rire, de sourire ni même de pleurer. J’ai juste envie de vomir, de dégueuler sur l’horreur des sentiments, de cracher sur l’amour et m’envoler. “ nov. 2015
Ma petite Manon. À l’époque tu avais 17 ans, tu venais de te séparer de ton premier amour et mon Dieu, je me rappelle comment ça avait été compliqué et comment tu en voulais au monde entier. Mais je vais te dire un truc : tu pensais que jamais tu t’en remettrais, que tu serais malheureuse pour toujours et que tu retomberas jamais amoureuse. Et bien tu t’en es remis, tu es tombée amoureuse deux fois de suite en 2017-2018, on t’a encore brisé le coeur, tu as encore intensément souffert et à chaque fois tu pensais ne jamais pouvoir t’en remettre, et pourtant tu l’as faits, et Dieu sait que les deux relations qui ont suivi ont été bien pire que la première entre viols conjugaux, infidélité et violence psychologique et physique. Mais tu en es là, en 2020, à vivre ENFIN une relation saine et non toxique ; tu as compris tellement de choses en amour et même en relation sexuelle, sur les hommes et sur la vie en général. Tu as bien souffert, mais le bonheur à l’heure actuelle est inconditionnel et je te félicite. Sois fière de toi petite Manon, t’en a chié et maintenant t’as compris, et maintenant, tu sais.
-  © PerotCovi
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chapitre 4
Si il était de coutume de ne pas réveiller l'endormie à ses côtés, Tino n'eut d'autre choix. Car le grand géant se devait de partir et il avait pour principe de ne pas s'en aller sans rien dire après une nuit aussi ... riche en émotions. Il se pencha alors sur la belle endormie et vint doucement lui souffler dans le cou avant d'y tracer quelques baisers. Le long de sa nuque, puis il remonta a son oreille qu'il mordilla doucement décrochant un petit gémissement de la demoiselle
« Wake up » dit-il doucement
« Mhhh... bonjour » marmonna-t-elle endormie
« Je dois t'abandonner... » souffla-t-il
« Mh reste, encore un peu. »  murmura-t-elle
Doucement le blond souleva sa belle endormie dans ses bras, pour l'asseoir sur ses cuisses. Légèrement engourdie la jeune embrassa les lèvres de cet homme si musclé. Elle passa les mains sous le col de sa chemise alors que le baiser se fit d'autant plus intense. Mais doucement ce géant au corps parfait la rallongea dans le lit, bloquant ses poignets au dessus de sa tête. Il se défit de ses lèvres et sourit en voyant sa belle froncer les sourcils.
« Gotta go » dit Tino en riant
« Tu es juste sadique Tino. » siffla-t-elle
« Oh come on Amber, you know you loved it. » soupira Tino en se relevant
« Justement, peut-être un peu trop ? » couina-t-elle
« On aime jamais assez embrasser et faire des folies de son corps Amber. » dit Tino en passant sa cravate.
Amber le détailla en se relevant puis, s'enroulant dans un draps, elle se leva et vint passer ses bras autour des hanches du beau suédois. Il se tourna et plia les genoux avant de passer ses mains sous les aisselles de la jeune femme et de la soulever pour la faire tournoyer lentement. Il la posa avec un petit sourire et embrassa son front avant de faire demi-tour. Une fois à hauteur de la porte Amber le retint par le poignet devant une soudaine réalisation.
« Do you wanna.... » elle s'arrêta un instant
« Build a snowman, we're acttually in septembre so it's gonna be a little hard. » continua Tino
« You pabo... » souffla Amber avec le sourire. « No but seriously, do you wanna date me ? » osa-t-elle
« Je serais des plus heureux, d'être officiellement ton copain et non un plan cul, si c'est ce que tu demandes. » dit Tino avec un sourire ravageur.
Amber sourit d'avantage avant de se jeter au cou du blond. Un toussotement les fit sortir de leurs rêveries et un suédois aux cheveux noir roula des yeux en souriant adossé au mur.
« Come on Tino, on a du boulot. » dit Sveinn en souriant
« Sören ? » demanda Tino
« Là. » simple court et efficace. Sören le regarda ; à la limite de le juger.
« Tu sais si Ashlynn et le reste de Noctis sont arrivés sain et sauf a Busan ? » demanda Sveinn à Sören
« Mh-mh » fit le blond clair en hochant la tête.
« Parfois ton éloquence me laisse sans voix Sören » soupira Sveinn « Bon on vas se foutre à poil, on revient cette après-midi »
« Travailler bien » souffla Amber alors que les trois frères sortirent de la maison.
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Poser torse nu c'était une chose, le faire pour un drama c'est autre chose. Et les voilà tous les trois d'abord en costard posant avec la personne qui leur serrait affilié dans ce drama. Pour Sören ce fut Jaejoong et disons que malgré une communication digne du zéro, le courant passa très bien, pour Tino ce fut Zhen Nan, habitué a collaboré les deux eurent un grand moment de fou-rire ? Quand a Sveinn, il posa avec ses deux frères. Non sans sentir un regard sur lui. Il glissa quelques mots a Tino avant qu'on ne termine la séance.
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Plus tard ce soir là Sveinn se fit gentiment prendre a part par l'un des membres du 'casting' du drama. La contrariété sur son visage.
« C'est qui ce mec a qui t'as fais les yeux doux ? » grogna le jeune homme face à Sveinn
« Mon frère. » répondit Sveinn très calmement
« J'y crois pas un moment vous vous ressemblez pas énormément. » grogna-t-il
« Je croyais que tu n'étais pas jaloux et que tu ne le serais jamais. » lâcha Sveinn
« On est marié » marmonna-t-il en regardant ailleurs
« C'est nouveau çà Junmyeon, je croyais que c'était une erreur. » souffla Sveinn amusé
« Tu te fous de ma gueule en plus. » grogna Suho en fixant l'homme face à lui.
« Ah mais c'est jouissif de voir mon mari, jusque là dans le déni le plus totale, être jaloux de mon petit-frère. » dit Sveinn
« Petit-frère ? Tu te fous de ma gueule ? » demanda Suho
Sveinn gueula un truc en suédois, faisant exploser de rire Tino et même Sören laissa échapper un rire, puis il se tourna vers Suho.
« Tu vois, ils sont suédois, grand, on a les mêmes yeux, et tous les mêmes parents, j'ai 30 piges. Je suis le plus vieux, et le plus grand c'est le gamin de la famille. » soupira Sveinn «  ça te va ? Ou tu veux notre carnet d'famille... Parce qu'on est 7 à la maison. »
« Mh... Je te crois. » souffla-t-il
« Tu passes la nuit avec moi ? » demanda Sveinn en regardant ailleurs
« Oui. »
Eh beh son mariage n'allait pas être si désastreux et se finir dans le sang et les hurlements. C'était pas un si mauvaise idée d'utiliser Tino pour tester la jalousie de son mari. Enfin ... son regard coula vers Jaejoong et Sören. Il ne voyait pas ça d'un bon œil l’aîné des Ekstrøm mais Sören savait probablement  ce qu'il faisait ....
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