Tumgik
#mon parrain mon amour
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Voilà…
Marraine
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et Parrain
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se joint à moi et nous vous présentons Ça L’Aime, petite boule de tendresse et de paix. Luna sera à jamais dans mon cœur et mon chagrin s’est transformé en amour magique pour cet amour de minette. Un rayon de soleil et d’espoir
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October 16 2021
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sapotillam · 3 years
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Il fait froid. Cela, Sirius le sait. Il fait froid : sur sa peau, dans sa chair, dans son cœur, il fait froid.
Qu’importe si c’est à cause de l’air piquant de la nuit, du métal gelé contre lequel il est assis, ou des larmes qui glacent ses joues ; il frissonne et grelotte, il a froid, tellement froid.
Au début, le Whisky Pur Feu le réchauffait. Puis sa magie a cessé d’opérer, et Sirius n’a plus ressenti que l’âpreté du liquide descendant dans sa gorge serrée. Au début, sa moto encore ronronnante le réchauffait, tandis qu’il s’appuyait contre elle ; mais elle aussi s’est refroidie, et Sirius n’a plus ressenti que des traînées glaciales contre son dos raidi.
Au début, encore plus au début, Remus le réchauffait, le serrait contre lui, l’entourait de ses bras, lui parlait, l’assistait. Remus était son appui. Il ne le quittait pas. Qu’aurait bien pu faire Sirius, sans Remus ?
Maintenant, Sirius le sait : quand Remus disparaît, il pleure seul dans la nuit en buvant du whisky.
La nuit est silencieuse, et la place assourdie. Sirius contemple d’un œil terne les arbres sagement alignés, immobiles, et les maisons assombries, tranquilles ; il a envie de crier, de briser ce calme insupportable. Comment ces foyers peuvent-ils être sereins ? Remus est parti ! Comment ces oiseaux peuvent-ils dormir paisiblement ? Remus est parti !
Mais sa voix enrouée refuse de le servir. Impuissant, il ramène ses genoux contre lui et les encercle de ses bras nus. Le verre de sa bouteille tinte contre le sol pierreux quand il la laisse tomber ; Sirius lui jette à peine un regard. Comme il doit avoir l’air puéril, recroquevillé comme cela ! pense-t-il. Comme il est loin de l’éclatant Maraudeur qu’il était ! Il ressemble à un enfant, blotti dans sa propre étreinte.
Sirius rit amèrement. Mais il est un enfant, un enfant insouciant, irresponsable, futile. Remus le lui a dit- non, Remus le lui a jeté à la figure, comme un poids dont on se débarrasse. Et après ce constat si cruel, que fait-il, lui, Sirius ? Il donne raison à Remus, il se conduit comme un petit garçon peiné.
« On ne peut plus continuer comme ça, Sirius. Je ne peux plus continuer comme ça. Tu n’es jamais sérieux, jamais alarmé, tu fuis les conversations importantes… Est-ce que tu t’en rends compte, au moins ? »
Bien sûr que oui, Sirius s’en rend compte. Pourquoi répondrait-il toujours aux reproches et aux froncements de sourcils par des pirouettes, sinon ? Sirius se rend compte qu’il est immature et joueur, et que ce comportement déplaît à Remus. Sirius réalise que maintenant, après tout ce qu’il a vécu, il devrait se comporter en adulte. Mais comment pourrait-il faire face à ses problèmes, alors qu’il se sait incapable de les surmonter ? Remus l’accuse d’être irréfléchi et nonchalant. Mais si Sirius ne l’était pas, il devrait affronter la terreur des missions de l’Ordre, l’horreur des nouvelles meurtrières qui tombent chaque jour. Si Sirius ne l’était pas, il serait fou d’angoisse pour ses proches, qui combattent les ténèbres comme lui, chaque jour. Si Sirius ne l’était pas, il devrait réfléchir aux soupirs de Remus, à ses mines consternées et ses regards lassés.
Sirius n’a aucune envie de songer à tout cela. Il n’a aucune envie de sonder son propre comportement, ou ses pensées, ou son couple. Il ne pourrait que saisir la décadence de sa situation : un jeune sorcier sans travail, risquant sa vie dans chaque nouvelle mission, décevant chaque jour un peu plus son compagnon. Oh, qu’elle est atroce, cette vision ! Qu’elle lui fait du mal ! Qui pourrait vouloir s’y confronter ?
Eh bien, James s’y confronte, lui, répond Sirius pour lui-même.
Ah, c’est vrai. Voilà le dernier problème. Ou le premier ? Sirius ne sait plus très bien, l’alcool et le froid embrument ses souvenirs.
Harry Potter. Le fils de James et Lily. Harry Potter, l’enfant qui rend James et Lily parents.
Comme James était radieux, quand Remus et Sirius sont allés le voir ! Il rayonnait de bonheur. Sirius aussi, bien entendu – la joie de son meilleur ami est sa propre joie.
Mais James ressemble-t-il encore vraiment à son meilleur ami ? Sirius se le demande, alors qu’il souffle dans ses paumes pour se réchauffer.
Le James adulte rit un peu moins que le James de dix-sept ans. Le James adulte fait beaucoup moins de bêtises que Cornedrue. Et le James adulte a tellement, tellement plus de responsabilités que le James de Poudlard.
Toutefois, contrairement à Sirius, James a accepté ces responsabilités. Il est entré dans l’Ordre avec enthousiasme, prêt à servir sa cause de toutes ses forces. Il a demandé la main de Lily Evans avec gravité, ayant déjà juré dans son cœur de la protéger pour l’éternité. Il est devenu père avec bonheur, décidé à préserver son fils de tous les dangers du monde. James est responsable, James est un modèle. Et James, comme l’homme bon qu’il est, a voulu partager cette respectabilité avec son meilleur ami.
Sirius connaît l’esprit de James, il sait quel raisonnement il a tenu. James s’est d’abord dit, bien sûr, que Sirius et lui étaient si proches, avaient traversé tant d’épreuves ensemble, se vouaient une confiance si absolue, qu’il était bien normal qu’ils fassent enfin partie de la même famille. Ensuite, James s’est dit que cette nouvelle tâche permettrait peut-être à son ami de se stabiliser. La vie de Sirius est bien décousue, en ce moment : il essaie souvent de fuir les sujets sérieux, il se replie sur lui-même quand on tente de lui parler avec maturité. Même Remus, a dû penser James, paraît plus préoccupé. Peut-être que montrer à Sirius qu’on le valorise en tant qu’adulte lui permettrait de s’épanouir davantage ?
James a certainement pensé tout cela, songe Sirius. Alors James l’a fait parrain de son fils.
Sirius est secoué d’un autre rire incrédule. Le son résonne étrangement dans le square dépeuplé. Harry Potter, ce nouveau-né innocent, est son filleul. Sirius devra le protéger, l’éduquer, lui apprendre la vie, si quoi que ce soit arrive à ses parents – et qui sait quels malheurs pourraient advenir, dans cet environnement dangereux ! Et même si, par chance, rien n’arrive à James et Lily, même si ce nourrisson a le bonheur de vivre avec ses deux parents, Sirius aura toujours le devoir d’être un tuteur pour lui, une personne honorable, et une source de réconfort, une aide dans la vie… Comment envisager cela pour lui, si insouciant, si flegmatique, si incapable de s’occuper de qui que ce soit ? A quoi pensait James en lui confiant cette mission ?
Sirius n’est pas en colère, en se remémorant le regard fier du nouveau père quand il lui a annoncé la nouvelle. Être en colère, ce serait bien plus facile : il pourrait extérioriser sa rancœur, hurler contre les hommes, le monde, et cette fichue place vide. Mais ce n’est que contre lui-même qu’il a envie de hurler. Sirius a peur : il se sent incapable de guider constamment son petit protégé, il se sent incapable d’agir en adulte pour donner l’exemple à Harry. Il a peur de faillir à sa mission : comment pourrait-il encore regarder James dans les yeux, ou se contempler dans un miroir, s’il échouait à s’occuper du fils de son meilleur ami ? Quel genre d’homme serait-il, s’il n’arrivait pas à prendre soin de son filleul ?
Mais quel genre d’homme est-il, exactement ? Pas le genre noble qu’il aimerait être, c’est certain. Que pourrait bien se trouver Sirius, alors qu’il se compare à James ?
Lui aussi est entré dans l’Ordre. Mais au lieu de prendre des décisions mesurées, il cherchait toujours à se précipiter dans les combats, à provoquer l’action. Plusieurs fois, ses plans ont été refusés par les autres membres avec un grognement agacé.
Lui aussi a emménagé avec son amour d’école ; lui aussi était heureux comme un dieu, avec Remus à ses côtés. Il l’aimait, il l’aimait tant, il aurait pu donner son âme pour lui. Il le chérissait comme un cadeau, comme un présent inestimable qu’il ne méritait pas. Comment un être aussi bienveillant que Remus, aussi tendre, aussi beau, avait-il pu tomber amoureux de lui ?
Finalement, songe amèrement Sirius, peut-être qu’il ne le méritait vraiment pas. Il revoit le visage défait de Remus, ses yeux ombragés par la peine, ses poings serrés par la colère, alors qu’il lui fait face et lui lance ses mots si durs.
Sirius secoue brusquement la tête. Il ne peut pas supporter ces souvenirs, il ne le peut pas, il ne le veut pas. Il faut les chasser, vite, avant qu’ils ne le hantent. Où est la flasque de whisky ? La boisson ne le réchauffera peut-être pas, mais elle lui fera oublier, quelques instants encore, la tristesse infinie qui le ronge.
Le liquide coule dans gorge, se répand dans sa poitrine. Il a un goût âcre, mais Sirius le préfère à l’amer de ses pensées.
L’esprit de nouveau vide, il se laisse aller contre le siège de sa moto. Il contemple le ciel, au-dessus de sa tête. La voûte céleste est piquetée d’étoiles qui luisent doucement ; leur lumière diffuse est presque apaisante. Sirius repère la constellation du Chien : il la connaît depuis qu’il est petit. Ton nom vient des étoiles, mon fils. Un jour, tu seras aussi brillant qu’elles. Un jour, ton nom glorieux t’emmènera au firmament.
Sirius fait taire la voix possessive de sa mère. Son nom ne l’a mené à rien, son nom lui fait honte. Il ne veut plus de son nom.
Même sa constellation semble d’accord avec lui : elle pâlit, éclipsée par le halo argenté de la Lune montante. Sirius détourne les yeux de l’astre nocturne. Il la hait, cette Lune qui lui rappelle trop bien que Remus, ce soir, est seul face à lui-même. Sirius ne sait pas où il est, même la Carte ne pourrait l’aider à le retrouver. Pour la première fois depuis ses quinze ans, Remus va se transformer seul, affronter la nuit seul.
Sirius jette un regard furieux au ciel. Comment la Lune ose-t-elle se trouver si proche du Chien, alors que Remus n’est pas avec lui ? Comment les élément osent-ils les dépeindre ensemble, alors que Sirius est seul, abandonné, désespéré ? Lune cruelle ! Lune ingrate ! Va-t-en, Lune, va-t-en narguer d’autres maudits !
La Lune ne s’en va pas, et Sirius s’épuise à brandir le poing contre elle.
Il laisse retomber ses bras, étend ses jambes sur la pierre froide et reste ainsi pendant de longues minutes. Il est fatigué de tout : de sa colère, de son désespoir, même de son oubli. Il n’aspire plus qu’à la paix… qu’il n’aura pas non plus ce soir, il le sait bien. La seule clémence qu’il obtient, c’est une peine plus sourde, et moins dévastatrice, qui se propage jusqu’à son cœur comme une vague recouvre la grève. Bientôt, ses yeux sont de nouveau submergés par cette ondée chagrine, et les larmes glissent sur ses joues, légères comme des embruns.
« Pourquoi ne peux-tu pas faire preuve d’un peu plus de maturité, Sirius ? Tu as encore des caprices d’adolescent ! Regarde comme James a confiance en toi ! Tu ne feras pas d’effort, même pour lui ? »
Si, bien sûr que si, Remus. Je ferai des efforts pour lui, pour Lily, pour Harry, pour toi. Tous les efforts du monde, pour toi.
« Moi aussi, j’ai confiance en toi. Moi aussi, je suis certain que tu peux assumer ce rôle. Si seulement tu t’en donnes la peine, tu pourras être un parrain merveilleux. »
Mais, Remus, la vie est si sombre. Comment pourrais-je prendre sous mon aile une âme de plus ? Où trouverais-je la force de l’aimer autant que j’aime James, autant que j’aime Lily, autant que je t’aime, toi ?
« Mais c’est ça, être adulte, Sirius. La vie n’est pas facile, la vie est injuste, et il faut s’en contenter. Si tu ne réalises pas ça maintenant, tu ne le réaliseras jamais. »
Je n’ai pas envie de le réaliser, Remus… Je n’en ai pas envie…
« Sirius, je suis fatigué. Je suis fatigué de vivre constamment dans la peur, et de ne pas pouvoir t’en parler quand je rentre à la maison. Je suis fatigué de devoir faire comme si le danger n’existait pas pour ne pas t’agacer, je suis fatigué de feindre et de dire que tout va bien, alors que c’est faux, Sirius. Tu comprends ? Je n’en peux plus de sourire alors que je voudrais pleurer, je n’en peux plus de te voir t’éloigner sans cesse. Tu ne me réconfortes plus, tu ne m’écoutes plus, c’est à peine si tu sais ce que je fais de mes journées ! »
Remus, Remus, je comprends, je t’écouterai, je te consolerai, je serai là pour toi ! Ne dis pas la suite. Ne me quitte pas. Je serai là pour toi.
« Je ne supporte plus de me sentir si seul quand je suis avec toi, Sirius. »
Oh, Remus, mon Remus, si tu savais comme j’ai mal. Si tu pouvais me voir maintenant, Remus, si tu pouvais m’entendre. Ne me quitte pas. Ne me quitte pas, je t’en prie.
« J’ai besoin… J’ai besoin d’un adulte, pas d’un adolescent. Tu comprends ? Dis-moi que tu comprends…  
Non, tu ne comprends pas. »
Mais j’ai compris, maintenant, je comprends ! Je t’en supplie, Remus, je serai courageux, et posé, et adulte, et je te soutiendrai… Ne me quitte pas, je t’en supplie, ne me quitte pas…
« Ne me dis pas que tout allait bien avant. Quand cela est-il jamais arrivé ? S’est-il jamais passé plus d’une semaine sans que nous ne nous disputions sur des choses futiles ? Y a-t-il jamais eu une période d’accalmie totale, de plénitude ? Je n’en vois pas. C’est toujours la passion qui nous raccommodait. Mais non, ça ne suffit plus, Sirius ! A présent nous sommes grands ! »
Mais l’amour, Remus ? L’amour n’est-il pas suffisant ? Et s’il ne l’est pas, qu’est-ce qui le sera ?
« L’amour m’aurait suffi, Sirius. Et je t’aimais tant – je t’aime tant. Crois-moi, je t’aime plus que tout au monde. Mais je suis aveuglé par mon amour. Je refuse de voir que tu me fais du mal – tais-toi ! Tais-toi, je sais que tu ne t’en rends pas compte. Mais c’est là tout le problème, ne le comprends-tu pas ? »
Remus… Remus, ne pars pas… Je t’aime tellement, plus que moi-même… Je me déteste tant de t’avoir fait souffrir ! Reviens, je t’en prie, reviens, je serai tout ce que tu veux !
« Tu vois ? Encore des cris, encore des pleurs... Je suis épuisé de ces combats incessants, Sirius. Je ne peux plus continuer. »
Sirius s’est arrêté de pleurer. Il se sent vide, comme si toute sa douleur s’était enfuie avec ses larmes. Elle ne laisse derrière elle que l’absence, qui le recouvre de sa chape glacée.
Comme il fait froid, ce soir ! murmure-t-il. Comme Remus doit trembler, malgré sa fourrure animale!
Et, astre inaccessible loin au-dessus de lui, la Lune couve Sirius de son éclat blafard.
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puceandpunez · 3 years
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première rencontre.
SCHERTZ Fabien
SALMBACH
15 janvier 2021 C’est ma première rencontre avec un chasseur du coin.Je ne sais pas sur qui ni sur quoi je vais tomber.J’ai envie de faire un spectacle sur mon rapport pour le moins paradoxal avec la chasse(j’ai peur des chasseurs, de leur arme, de leur capacité à donner la mort, que ce soit à un sanglier ou à un promeneur, mais j’adore le saucisson de sanglier….) Chez moi, les routes sont quasi impraticables. 25 cm de neige.Je me dis, bon, je vais remettre ça à plus tard. Un coup de tél:Bonjour monsieur Schertz.Ici c’est kathleen, la cie puceandpunez…. On avait rendez vous à 14H….Elles sont comment les routes par chez vous, car ici, c’est pas facile, facile… -Ici tout est beau.-Ah… mais peut-être que nous pourrions reporter ma venue, ici c’est vraiment pas évident….-D’ici là, la dtp aura fait son boulot vous ne croyez pas? Et ce serait dommage de manquer une si belle journée… J’avais oublié de vous dire que sur l'Alsace, régnait une lumière québécoise: sol enneigé, ciel bleu, grand soleil. Une magnifique journée d’hiver. Entre faire de la luge avec mes enfants et prendre la voiture pour faire plus d’une heure 15  sur une route peu déneigée, mon coeur balançait. -quelques cm de neige, ça va vous faire peur? Vous êtes canadienne, non…; l’orgueil piqué au vif: je dégage ma voiture.En route pour Salmbach, petite commune de 580 habitants dont la fiche wikipedia peut rentrer sur un post-it. C’est devant la mairie que l’on s’est donné rendez vous.Je n’ai rien préparé, pas de petits carnets, j’ai laissé mon enregistreur dans mon sac, sur la banquette arrière de ma petite peugeot 208.J’ai juste pris un bon manteau, de bonnes bottes, des guêtres. Un pick-up toyota s’arrête à ma hauteur. C’est vous la dame que j’ai eu au téléphone…Un homme avec un grand sourire et captcha m’invite à monter.Je pense à récupérer mon téléphone, au cas où…..Pour les photos, et parce que je vais monter dans la voiture d’un gars que je ne connais pas, sur un territoire dont j’ignore tout. Me vient les mots de mon enfance: ne monte pas dans une voiture d’un inconnu…. Et nous voilà parti. Pour deux heures 30 où nous sillonnons tous les chemins de campagne.“Ce petit tour, je le fais à peu près 4-5 fois par semaine, parfois tous les jours, pour surveiller les braconniers…”Un homme, avec sa femme au volant, tirait sur les chevreuils la nuit. L’allemagne est tout à côté, une frontière invisible dans le lit de la lauter. Premier arrêt: apporter à manger pour les faisans. Avec la neige, l’hiver, il faut les aider. Des céréales en hiver, de la protéine au printemps, car il manque des moustiques. Au loin, une famille de chevreuil couché dans le champ.Notre chasseur semble les connaître personnellement. “Eux ils aiment bien se coucher dans ce pré. On va pas trop s’approcher, il ne faut pas trop qu’ils courent, comme il n’y a pas trop de nourritures en ce moment avec la neige….”Au fil de notre balade, il me raconte les roseaux installés près des champs de colza pour permettre au faisan d’avoir des endroits pour se cacher à proximité des sources de nourritures…Dans la neige, il lit le passage du lièvre, du renard.Dans les parties arborées, il guette le sol retourné, m’annonce le passage ce midi d’un sanglier puisque ce matin, la terre n’était pas retournée. L’homme semble faire le tour de son domaine,comme un noble d’un autre temps,  même si les terres ne lui appartiennent pas. Il a presque un côté paternel en comptant ses chevreuils. Je perçois un vrai amour pour ce territoire.Il me dit venir d’une famille très modeste, et il a appris la chasse avec son parrain et son grand-père. Il me parle des munitions de l’époque qui ne tiraient qu’à 80 m et qui, maintenant, vont jusquà 2 km. Il me dit avoir passé le plus clair de son temps dehors. Qu’il a besoin de cela.Que petit, il se réchauffait dans les trous de betteraves avec son frangin et que sa mère était bien contente d’en avoir deux de moins à la maison….Il aimerait terminer ses jours dehors. Je me rends compte de mon ignorance sur les comportements des animaux qui peuplent mon territoire.Il me parle de l’équilibre blaireau-renard….Je lui demande si les jeunes ont la même culture. “Cela dépend. Pour mes gars, j’essaie de leur inculquer ce que je sais.Tout le monde devrait au moins savoir ce que je sais, non?” Heu oui… Moi je savais pas grand chose, mais je suis ni chasseure, ni agricultrice… mais pour une personne qui se dit proche de la nature…. J’ai un peu honte. Je croyais qu’être chasseur, c’était seulement se promener en veste orange avec un chien et tirer.J’ai rencontré un homme sans chien, sans veste orange, et qui me raconte tout le travail invisible au moment où la chasse se termine…Les bouteilles de vin et les saucissons données aux propriétaires fonciers pour qu’ils laisset les haies entre les champs et qu’ils n’étendent pas trop de lisier. C’est de la vraie diplomatie! Cette première rencontre m’apaise. Je savais ce milieu masculin. Je le savais être tenu par des gens avec quelques moyens. J’avais peur de rencontrer de la méfiance et du défi face à ma présence.Je lui demande de m’inviter à sa prochaine chasse, il me dit que je pourrais faire rabbateure. Ce ne sera pas avant ce printemps…. Voire l’automne.C’est ok. Rdv pris. J’y serai. En partant…. Vous savez la différence entre une bête dans un élevage et un chevreuil? Toutes les deux mourront. La bête d’élevage n’aura pas  de choix de mourir sous la main de l’homme, tandis que le chevreuil, pourra toujours avoir la clémence du chasseur….et mourir de sa belle mort….
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camillebrard · 4 years
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Lettre à mon meilleur ami
Salut, 
C’est plutôt drôle de t’écrire une lettre. Lettre que tu ne liras jamais. Mais il fallait que je m’exprime à un moment donné, que je dégage toute cette tempête qu’il y a en moi. Que tu as sûrement créée, d’ailleurs. J’ai juste décidé de la nommer par ton prénom quelque temps.
Tu sais, je pense qu’on a tous des tempêtes dans notre vie ; elles arrivent par période, et chaque fois, elles sont nommées différemment. Et je pensais pas qu’un jour, la mienne aurait porté ton prénom. 
Je pensais que tu serais resté le soleil qui éclairait mon ciel la journée, ou la lune qui me guidait la nuit. Je pensais. Mais je me suis trompée. 
Ce soir-là, j’ai senti mon coeur qui battait fort, qui battait de plus en plus fort. Ma poitrine se resserrait, mon ventre était contracté. Je te voyais dans mes environs, je te voyais t’approcher. “C’est fini”.  Ça y est. Je t’ai dit au revoir avec ces quelques mots. Je n’avais pas anticipé ce moment, je ne savais même pas comment il allait se passer. Malgré les tonnes de questions que je me suis posées avant. Je n’avais pas prévu ce moment douloureux et délicat.
Je suis partie, en laissant une partie de moi. Une partie très importante. Sans me retourner, alors que tout mon être ne faisait qu’ hurler ton prénom. 
Je vais pas te mentir, je pensais que notre amitié connaîtrait qu’un début, et jamais de fin.   
Je crois que c’est encore difficile de devoir répondre aux autres, quand ils me demandent comment tu vas, que nous deux c’est terminé. Je pense même que ça le sera encore longtemps. Je pourrais même te décrire leur regard à chaque fois que je leur dis “je ne sais pas, je ne lui parle plus”, leurs yeux qui deviennent globuleux, leur teint qui rougit, leur bouche qui s’entrouvre. 
On était un duo inséparable, et tout le monde pensait nous voir amis jusqu’à la fin, même moi j’y croyais
Je te voyais dans mon avenir, à mes côtés ; je te voyais à ma remise de diplôme, je nous voyais à danser sur toutes les musiques qu’on aurait pu entendre en voiture, je nous voyais faire des kms en voiture sans s'arrêter, sans savoir où aller, je nous voyais dormir en voiture trop éméchés, je nous voyais en festival pendant des années et des années, je nous voyais encore à la cabane, ou à l’ancien camping pour se rappeler du vieux temps, je nous voyais au mariage de l’autre à faire les pires diapos, je nous voyais heureux, je nous voyais encore sur les plages, je nous voyais faire tout ce que l’on faisait plus jeune pour se rappeler du bon vieux temps, je te voyais surtout parrain de mes enfants. Je te voyais toujours là, jusqu’à la fin. 
“Une vraie amitié ça connait des virgules, pas des points. Mais tu vois, c’est ça le problème. Je te connaissais depuis la primaire. Je saurais visualiser sans réfléchir la lumière que font tes yeux quand tu souris, l’intonation de ta voix quand tu es en colère ou le son de ton rire. Tes propres peines m’affectaient plus que les miennes. Je pouvais sauter devant une voiture pour te sauver la vie, et pourtant tu sais combien j’y tiens. Tu vois, c’est ça le problème. Je t’aimais tellement mais j’ai dû te repousser de ma vie pour que j’aille mieux car tu me blessais trop dernièrement.
 Je t’aimerais toujours, malgré tout.
J’irai quand même encrer ta trace en moi, parce que tu m’as marqué, parce que tu as changé ma vie, et que tu as fait un bout de chemin avec moi. 
S’il te plait, mon loulou, sois heureux et prends soin de toi.
Rappelle toi que ta mère t’aime, et que même si elle te crie dessus, c’est parce que justement qu’elle a peur pour toi et ton avenir, elle aimerait, tout comme moi, ta reussite, elle aimerait que plus tard, tu ne rentres pas chez toi et que tu demandes “putain comment je vais finir le mois?”. Elle t’aime plus que tout, et malgré ta taille de géant vert, malgré tes conneries, tu resteras toujours son fils préféré. Rends la fiere, comme tu aurais aimé rendre fière ta grand-mère.
Ta grand mère, sache le, elle repose en paix, c’était une femme exceptionnelle. Et quoi que tu fasses, elle sera toujours là pour toi, touche ton coeur, tu verras. Elle te suit, peu importe ce que tu fais. Elle est toujours là.
Ton père, malgré sa non présence durant ton enfance/adolescence... t’aime. Essaie de réparer le peu de lien que tu as avec lui. Parce que tous les deux, vous êtes quand même fusionnels. 
Ta sœur, prends soin d’elle, parce que ses talents de couture l'emmèneront loin. Et faut qu’elle gagne confiance en elle ; pousse la le plus possible à se surpasser. 
Ton beau père est un Homme merveilleux, qui t’a élevé comme son propre fils, et qui a tant donné pour toi, remercie le. Et aime passer du moment qu’avec lui
Souviens-toi qu’on a qu’une seule vie.
Et, malheureusement, prends soin de ton cœur, ne tombe pas amoureux de mecs qui n’en valent pas la peine, qui ne te font pas élevé au-dessus de ta vraie valeur. Ne te laisse plus marcher sur les pieds. Tombe amoureux, s’il te plait, de quelqu’un qui saura t’aimer comme il le faut, qui te respectera, qui n’abusera pas de ton propre amour. 
Je serai plus là. Je serai plus là pour te conseiller, t’écouter. Mais je crois en toi, toujours. Je sais que si tu te donnes les moyens tu pourras aller loin. T’en as les capacités, il faut seulement que tu ouvres les yeux, et que tu ne baisses pas les bras. 
Je t’oublierai pas, sache le. Je penserai longtemps à toi. Je repenserai à nous, à l’amitié qu’on avait. A nos festivals, à nos heures d’appels, à nos chutes en scooter, à nos après midis bouffes, spa, à nos sorties plages, à l’ancienne école, à la cabane. Je me souviendrai de tout, je me souviendrai de toi. Ce sera comme une douce mélodie, triste, mais que je ne veux pas oublier. 
Je ne pouvais pas rester. Je suis désolée. Tu me faisais trop de mal. Et je te le disais à chaque fois. Mais t’as préféré foncer dans le mur, t’as préféré t’en foutre. 
Je pensais que rien, ni personne pouvait se mettre en nous, que notre amitié était plus fort que tout ; mais même ça je me suis trompée
Mais tu sais, j’ai perdu mon bagage, celui que j’emmenais toujours avec moi ; toi. 
Je t’aimerai toujours, jusqu'à la lune et retour.
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estherkahn · 5 years
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on ne naît pas femme
Petite, je parcourais avec avidité les magazines de mode. Dans un classeur, je collectionnais les publicités sur papier glacé. Mon attention allait aux vêtements, aux couleurs, aux formes et à ces choses qui les portaient: des corps maigres, parfois décharnés, aux courbes inhumaines, esclaves au service d'une vision capitaliste et principalement masculine de la féminité. Des corps rarement, voire jamais montrés pour leur propre beauté.
A l'époque, incarner un engagement politique était la dernière chose que j'aurais imaginé faire. Je m’imaginais avocate, femme d’affaire. Je me voyais splendide, magnifique, éloquente! Mais dans ces projections, le “moi” de la réussite était, étrangement, toujours vêtue comme un homme. C'était un fantasme puissant mais relégué au second plan sous la pression de contraintes qui me semblaient bien plus importantes: suis-je assez belle? suis-je assez jolie? vais-je plaire? mon corps et ma personnalité vont-ils plaire? Ces questions ont tenu une place courante voire prépondérante dans mon esprit pendant toute mon enfance, mon adolescence, et encore récemment. Ma stratégie était de leur opposer les impératifs glanés non seulement dans les magazines, mais aussi dans le cinéma et peut-être surtout dans l’attitude de compétition que j’observais chez les filles de mon âge et chez les femmes plus âgées: tu dois être meilleure que toutes les autres. Tu dois être plus mince, plus douce, plus intelligente, plus originale, plus curieuse. Réussir ce pari d'être folle et sage à la fois. Et surtout, n'oublie pas, si tu n'es pas toi-même, personne ne t'aimeras! 
Je devais être un idéal de femme qui n'existe pas, n'avait jamais existé. J'ai été cette fille puis cette femme quelques temps, mais mon corps et mon esprit ne se sont jamais plié aux standards et aux impératifs du marché que parce que j'ai été prête à en faire le sacrifice. J'ai failli me détruire au nom d'un idéal qui n'était pas le mien. 
Qui m'a appris cet idéal? Les images, principalement, mais la littérature et la musique aussi. Les textes, le regard et les discours de tous les hommes que j'ai adopté comme maîtres à penser, que j’ai pris du plaisir à lire. Cela ne s’est pas fait sans l’approbation des femmes de mon entourage, qui semblaient elles aussi vouloir plaire à tous prix. J’admirais ma mère lorsqu’elle se mirait dans la salle de bain. Je regardais avec envie ses fards à paupière, rouges à lèvres, colliers, jupes et talons hauts. Mais j’étais aussi une enfant curieuse. Dans mon monde, ceux qui parlaient politique, voyageaient, se bagarraient, avaient des postes d’importance, manipulaient l’argent et les individus, les idées et la matière, c’étaient les hommes: les pères, oncles, parrains, cousins. La petite fille que j’étais avait-elle vraiment plus de choix que sa mère, sa grand-mère ou son arrière grand-mère avant elle? Comment parler, faire entendre mon individualité et la singularité de ma propre voix, tout en ne sortant pas du cadre fixé par la définition de la "féminité"? 
Cherchez sur internet, comment on définit une "femme", encore de nos jours. Je me revendiquais comme une intellectuelle mais cela ne changeait rien. J'avais été élevée en pensant qu’à tout prix, je devrais être une femme, une vraie, car sans ces caractéristiques attribuées (à l'époque, je pensais "reconnues") à l'ensemble des femmes, je n'avais pas de valeur au regard des hommes. Et sans le regard approbateur des hommes, je n'étais rien. Ma vie n'avait pas de sens, pas de raison d’être. Il fallait me fondre dans l'idéal de la femme-moineau, femme-brindille, femme poids-plume, ou mourir. Je devais devenir cette femme qui appartient à un monde pensé par d'autres, où d'autres décident pour elle non seulement de son apparence, mais aussi de son rapport au corps, à la beauté, à la sexualité, à sa propre nature. Et décident encore de ses affinités et de ses possibilités de réussite sociale. Encore récemment, je me suis entendue dire “Je n’ai aucune ambition”. 
Le temps passant, j’ai appris à regarder de loin les notions de justice, liberté, équité, avec un mélange d’envie et de méfiance. Je me souviens avoir pensé “Tu ne dois pas prendre position, ce serait stupide et tu ne dois pas être stupide. Tu dois rester en dehors de cela, survoler les crises sans qu’elles t’atteignent, car avant tout tu dois donner l’image d’une femme intemporelle, élégante, maîtresse d’elle-même, de la situation et de ses pensées”. Pendant longtemps, j’ai refusé de me positionner moralement, philosophiquement et politiquement ni plus ni moins que par peur d’être disgracieuse. Je me contentais d’un entre-deux de scepticisme en pensant qu’il n’y avait que cela de valable. Plus ou moins consciemment, je me suis distanciée de ce qui me concernait et ce faisant, je m’en suis désintéressée. J’ai délégué ma parole, ma voix, ma part de pouvoir et de politique. Pendant des années, j’ai laissé le débat à d'autres “plus légitimes que moi” et qui souvent, je dois l'admettre, étaient des hommes. 
Je n'avais pas compris la portée politique que revêt le contrôle des corps - et en particulier le corps des femmes - par la société moderne, capitaliste et inévitablement patriarcale dans laquelle je suis née. Je ne savais pas que mes fesses, mes seins et mes hanches avaient plus de pouvoir qu'un bulletin de vote. J’ignorais qu'en opprimant mon corps sous des corsets, des jeans slim et des crèmes régénératrices, c'était moi et toutes les femmes que l'on voulait distraire, épuiser et appauvrir. Je ne savais pas que les chaussures à talons étaient l’équivalent moderne du boulet que traîne le prisonnier et qu’ils avaient pour but de me maintenir à quai, de m’empêcher de courir puis de me déformer définitivement la colonne vertébrale pour que jamais je ne songe à (re)prendre ma liberté. Je ne pensais pas qu'il existât une machine aussi méfiante des femmes qu'elle veuille, pour éviter qu’on en voit la force, en supprimer le naturel, le spontané. J’aurais peut-être dû m’en douter car on dit bien que Dieu a créé l’homme (et donc, la femme) à son image. Je ne savais pas que l'idéal de minceur et de délicatesse qu'on attribue si souvent aux femmes comme des “atouts naturels” pouvaient avoir un lien direct avec la place que JE pourrais m’octroyer dans la société, avec le pouvoir que JE pourrais prendre en même temps que j'oserais prendre la parole.
Il a fallu tout déconstruire, tout réimaginer, tout repenser. Il a fallu me réapproprier les mots, les images, les mouvements, le plaisir, la douleur, la créativité. Il a fallu voir les gens, le monde, les comportements et la sexualité à travers mes propres yeux.
Comme beaucoup, j’ai couru après l'admiration d'inconnu(e)s sans me douter que cet appétit m'aveuglait et m'empêchait d'accorder de la valeur à l'amour de ceux qui me connaissaient vraiment. J'ai rejeté les autres femmes parce qu'on m'avait inculqué la peur d'être la dernière: les femmes de ma famille, mes amies. Je les ai jalousées, haïes, trahies. J'ai maudit leur corps, leurs cheveux, les traits de leur visage. C'était là des merveilles qui pouvaient me faire ombrage. C’est une réalité que je ne suis pas la seule à être née à la fin du XXème siècle et à avoir subi une propagande pour me faire éprouver et diffuser ce genre de pensées (formatage qui ne tient d'ailleurs pas tant à la façon dont nos parents nous éduquent individuellement qu'au regard que la société a posé sur nous). Alors je sais que je ne suis pas la seule, à avoir su haïr et aimer en même temps. Car les autres femmes étaient aussi des modèles, des sources d’inspiration infinies au travers desquelles je trouvais enfin un semblant d'apaisement. Grâce auxquelles j’ai pu enfin porter un regard respectueux sur moi-même. Et dans cet amour paradoxal, je me suis reconnue. A partir de là, je ne me suis plus contentée de devenir: j’ai commencé à être.
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jo3tattoo · 5 years
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Bonjouuur, le skate de ma nièce est bien arrivé chez Aurélien (le deuxième parrain) qui va le lui offrir, il a l'air content du travail (en vrai j'ai reçu un chouette message de sa part ;) ), reste à le vernir et le monter (le skaaate rhooo). J'ai hâte de le voir fini, je vous ferai une nouvelle photo dimanche lors du baptême de ma petite Juliette dont je vais devenir la marraine (truc de dingue). Ceci induit également que dès vendredi 18 Octobre le salon est fermé pour 15 jours minimum puisque je monte sur Lyon, Sallanches (proche Genève), banlieue parisienne et si tout va bien je redescends par Tours chez ma pote Monroe Ceux qui me suivent depuis un moment savent que fin juillet mon amour est décédé, depuis je fais de mon mieux pour répondre à vos demandes et faire des chouettes projets avec vous mais là je dois monter chez lui, récupérer ses derniers dessins pour le publier parce que ce mec était un artiste, un vrai, il avait de l'or dans les mains et des idées de ouf plein le cerveau. Je me dois de faire ça pour lui donc je prends la route pour ma nièce et je continue vers chez lui pour continuer son œuvre. Là bas je ferai une pause chez G Ink Tattoo Shop qui m'accueille pour tatouer la BFF de mon chéri et son Sensei à Beaune La Rolande. Je comptais faire un guest pour une semaine mais je n'ai pas de demande donc je vais juste tatouer ces deux personnes et rentrer. J'avais prévu de partir un mois à la base mais je devrais être de retour début Novembre (famille, chats, travaux obligent)... Je vous posterai ce que je peux de mon périple : les trucs intéressants comme ma visite de la Demeure du Chaos avec mon poto handicapé du S ♥ et mon sans doute craquage à Rougier et Plé tout à coté de chez chéri. Merci à vous tous d'être là malgré l'algorithme facebook qui mange mes likes, je vous vois commenter et liker mes dessins et m'encourager et je voulais vous dire que vous êtes tous super chouette, j'ai un bol monstre d'être suivie par une communauté aussi bienveillante ♥ Des bisous :* (à Joe Tattoo) https://www.instagram.com/p/B3sgiCsoRMN/?igshid=18wenb07fh7d0
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Bryan - 26 ans
Cette histoire, mon histoire, est marquée par la famille, les amis, les voisins, l'école, tout ce qui importe dans la réflexion d'un jeune en recherche d'identité sexuelle. Pour commencer, j'ai toujours connu mes parents séparés. J'ai grandi à Paris même sous la tutelle de ma mère, de son copain qui devint son mari -et également mon parrain- et de mon demi-frère. Mon père, après quelques années de service en capitale dans les forces de l'ordre a demandé par la suite une mutation pour rejoindre nos racines familiales, là où mes parents se sont connus : Hirson. Oui, oui, ville de campagne (où maintenant il y a tout ce qu'on veut, c'est pas si pourri que ça, sincèrement, il y a largement pire aux alentours). Ma mère est… Comment vous expliquer ça…  Elle est langue de vipère (ça va bien avec ses yeux d'ailleurs), concierge (en elle-même et professionnellement, c'est amusant), froide et sur la réserve constamment, votant FN alors qu'elle habitait - habite encore - dans un quartier très “mixte”, dirons-nous. Oui, une vraie campagnarde arrivant en ville qui n'a jamais su s'acclimater au tempérament de la Ville Lumière. Ah et j'ai contracté l'énurésie grâce à ses gènes, sympa hein? Mon père, policier, votant FN mais qui ne déteste que les cons. Il est rempli de préjugés alors qu'il a un bon fond, quand il apprend à connaître la personne qui est en face de lui. Sauf que la Ville Lumière, c'était trop pour lui. La campagne et son air frais, je comprends que ça a dû lui manquer. Mes vacances et week-ends jusqu’à mes 17 ans se sont passés entre la mer, la campagne et la grande ville. J'ai connu toutes sortes de personnes, religions, modes de pensée, extrémistes, flemmards mais ce qui m'a interpellé, ce sont les deux (voire trois à un moment) couples gay qui vivaient dans les appartements de l'immeuble que gardait ma mère. Je n'ai JAMAIS eu un quelconque regard sur eux avant mes 14 ans. Je savais qu'ils étaient ensemble, c'était clair, ma mère les invitait souvent et jamais je me suis dis que c'était bien ou pas bien, c'était normal à mes yeux. J'ai vécu à la même période une amourette de passage avec l'une de mes amies d'école (arrivé au collège, tout le monde désireux de se mettre en couple, c'est insupportable!) pour qu'elle me largue en me faisant dire par sa pote que si je ne l'embrassais pas avec la langue, elle me quittait. J'avais pas l'envie, rien ne m'intéressait, je me suis même posé la question de l'asexualité. Donc j'ai dis merde (en principe, ça colle avec tout). Arrivé au lycée, on retombe avec les mêmes personnes (hé oui, même dans les grandes villes, on reste entre quartiers, c'est étrange parfois d'ailleurs) et c'est là que les vraies histoires commencent. Un mal-être général m'envahit, j'ai beau être entouré de personnes formidables, je ne vois pas ce que j'ai. Ce que j'ai, c'est qu'il faut que j'extériorise ma sexualité. Comment on fait quand on mesure 1m80 à 16-17 ans, qu'on est un putain de niais rigolard et que vous vous n'aimez ni les plans cul, ni coucher avec vos amis? Que même la piscine où vous voyez quand même de beaux corps ne vous fait pas plus d'effet? Oui parce qu'au bout d'un moment, puisque ni le père ni la mère ne se soucie de l'éducation (sexuelle et autre) en dehors de l'Education Nationale, il faut se prendre en main et se la faire soi-même. Internet, la libido, l'amour, j'ai commencé par tout ce qui touche à l'hétérosexualité avant de dériver sur des images très… gay… Et comprendre à ce moment là tout l'étendue de l'homosexualité. Et franchement, ça me donnait beauuuuucoup plus de plaisir, sans vous le cacher. Et c'est à ce moment là que ma mère a pété un plomb. Elle est tombée sur une photo compromettante (aaaah les débuts d'internet tout public pour un ado qui ne connait pas l'historique) et en a parlé à touuuuuuut le monde. C'est sympa de faire passer son fils pour un gros pervers auprès de tous ses amis et ne pas en parler avec lui alors que ce même fils est dans la même pièce, n'est-ce pas? Ah et je parlais d'énurésie, vous savez “faire pipi au lit à un âge avancé”. Vous pensiez qu'elle le gardait pour elle ? Bah non. Mon surnom? “La pisse”. De la honte. Constamment. De ma propre personne et encore bien après que ce problème de santé ne se soit résolu naturellement. Vous comprendrez que Paris, ma mère, j'en ai eu vite marre. j'ai donc demandé à être sous la tutelle de mon père à l'âge de 17 ans, avec mon secret dévoilé non assumé. Mon père, à cette époque, n'était pas au courant, ma mère et lui ne se parlait que pour une seule chose : mes notes. Hirson, petite ville avec plein d'histoire et BORDEL son nombre impressionnant de gay qui se cachent dans les alentours. Tu pousses un caillou, trois sortent et filent dans les bois (si, si, le Bois des Anges, un peu comme le Bois de Boulogne). Et c'est finalement là, dans le fin fond de la campagne que j'ai exprimé totalement le fait d'être gay. J'ai pleuré énormément parce que j'étais attiré par l'un de mes meilleurs amis. J'en ai même pleuré dans ses bras. Et encore devant tout le monde au lycée sans jamais révéler quoi que ce soit. Je le lui ai avoué quelques années plus tard, quand tout ce chamboulement était terminé ; il a mieux compris cette situation psychologique où je savais qu'il ne serait jamais à moi, trop hétéro, et où je ne voulais pas qu'il s'éloigne. Bon, nous nous sommes éloignés quand même, mais pas à cause de ça, au final. J'ai connu finalement mon réel premier amour. On s'attirait mais c'était un peu niais. Les préliminaires étaient le mot d'ordre. Il était mignon, timide mais incroyablement chaud. Si j'avais pu, on aurait pu le faire sur les marches du lycée. Aaaah, la découverte des hormones, tout ça… Le lycée entier est rapidement mis au courant, quelques insultes passent mais, finalement, j'en ris. Mes amis me protègent et, rapidement, mes “ennemis”, puisqu'ils se voient comme ça, comprennent très vite que je ne marche pas à la terreur. Un gay vous prend de haut et c'est toute votre certitude qui s'écroule. Bien que la guerre fût déclarée souvent avec ma mère, je retournais la voir quelques week-ends, je lui annonçai un soir que j'étais gay, et lui présentai même mon petit ami lors d'un “voyage scolaire” à Paris (ce qui est drôle, c'est que c'est plutôt un retour au source pour moi, ces voyages annuels avec les Arts Plastiques). Pas de réaction particulière, elle acceptait et se consolait d'avoir mon demi-frère pour avoir des petits enfants. Et, maintenant que j'y pense, aucune excuse pour tout ce qui a été balancé sur mon dos.  Le second, ce fut une débandade de sentiments, de colère, de chagrin puis d'inattention. J'en avais marre de l'entendre toujours se plaindre, qu'il se plaigne auprès d'autres de choses que je n'avais pas faites pour que je réagisse. Il aimait ma colère. Et moi, je le détestais jour après jour. Et là, coming out un peu forcé pour le reste de nos familles. Lors d'un voyage en amoureux à Paris, sa mère découvre notre relation, son père veut monter me casser la gueule, ma mère arrive tout de même à calmer le jeu. Il se prend une tasse en pleine tête, nous essayons de nous voir en cachette, une véritable catastrophe. Quelques semaines plus tard, je me fais agresser devant le lycée par des primates qui étaient vexés que j'insulte la petite copine de l'un d'eux (ah bah quand on est moche et conne et qu'on se permet de la ramener sur un sujet, je remet la personne à sa place, ça me semble évident). Sauf qu'ils prétendent aussi casser du gay. Et ça, mes amis ne l'ont pas entendu de cette oreille. Résultat, petite bagarre, plainte et donc déballage de l'histoire devant mon père : - Ca a à voir avec ta sexualité? -… Oui, je suis gay. Il a eu un peu de mal à assimiler. Et finalement, dans son fond bourru, il a trouvé que malgré que ça ne soit pas “naturel” (alors que, excusez-moi, ça l'est), j'étais l'un de ses fils (enfin, le seul reconnu, l'autre le sachant mais n'ayant jamais eu la reconnaissance civile) et que ça importait peu. Ma famille paternelle, en dehors de mes grands-parents à qui ont leur a toujours caché (et qui ne me l'ont jamais demandé clairement non plus), m'a supporté dans cette aventure.
Aujourd'hui, je suis dans une situation délicate dans mon couple de 6 ans et quelques, avec la troisième personne qui a partagé mon lit, et bien plus puisqu'il s'agit malgré tout de LA personne à qui je voue sans compter ma propre vie. Je n'ai jamais vu le sexe gay comme un exutoire, la sexualité n'étant pas que du sexe et le sexe n'est pour moi rien sans les sentiments. Ce fut un récit long mais je pensais qu'il fallait donner quelques bases pour comprendre ma façon de voir les choses.
Mais rien de tout cela ne serait possible si je ne m'étais pas construit par moi-même. Avoir des parents “présents” ne signifie pas forcément une éducation parfaite. Voire une éducation tout court. Si j'en suis là où j'en suis arrivé aujourd'hui, c'est par mes réflexions, mon assurance et mon lâcher prise sur ma sexualité. L'Amour est plus fort que tout. Que ça vienne des Amis, de la Famille et surtout : de soi.
On finit sur la plus belle des citations de RuPaul : “ If you don’t love yourself, how the hell you gonna love somebody else? ” Traduction : “ Si tu ne t'aimes pas, comment diable peux-tu aimer quelqu'un d'autre? ”
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merrilyenspensieve · 6 years
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Samedi 30 juin 2018
Je n'aurais jamais cru que ça se passerai aussi bien. On a pas trop attendu à l'aéroport. Pas trop d'attente aux douanes. Grâce au harnais Bebinous ne c'est pas échappé et ça c'était super. On pu avoir une poussette pour les douanes. Du coup j'étais beaucoup moins fatiguée.
Dans l'avion Bebinous c'est endormi 1h30 après le décollage. Je lui ai laissé ma place pour qu'il puisse dormir comme il veut. Un steward à eu la gentillesse de me laisser m'assoir sur son siège pour que je puisse me reposer. Et Bebinous c'est réveillé 2h avant l'atterrissage.
On est arrivé chez mes parents tout le monde lui a sauté dessus et il était comme un poisson dans l'eau. Il est tombé en amour de son parrain.
Mon père était très silencieux mais il parlait bien quand on s'adressait à lui. On a regardé le match (enfin j'ai dormi et il a regardé). Et même, s'il est moins bavard qu'à son habitude ça allait bien.
Actuellement, je pleure de contentement.
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Mon cher Bébel,
Te voilà là-haut avec ton grand ami Charlot, ta bande du conservatoire & tes amis de toujours comme Rémy Julienne pour être à nouveau réunis et déconner tous ensemble.
Te voilà enfin auprès de ta fille Patricia dans les bras.
Tu laisses cependant ton ami Alain Delon très anéanti par ta disparition et je sais que tu l’attends là-haut 😢 ...
Je t’écris juste pour te dire un très grand Merci pour tout...
Merci pour ton sourire ravageur, ta joie de vivre, ton humour, ton sens de la famille, ton courage pour les cascades, ta passion pour la Boxe anglaise, le tennis & le PSG, ton charme, ta virilité et ta fidélité à tes amis.
Merci pour ton extraordinaire prestation dans « Cyrano de Bergerac » sur scène pour mes 18 ans.
Merci à ton Fils Paul Belmondo avec qui j’ai travaillé pendant de longues années pour l’émission : « Formule1 » sur les plateaux télé de CANAL+, en tant qu’éclairagiste.
Merci à ton Neveu Olivier Belmondo, directeur de « L'Entrée des Artistes » dont tu étais le magnifique parrain, une École pas comme les autres.
Merci de ta présence tout comme celle de ton ami Robert Hossein, d’Olivier Marchal & de Louane pour me voir jouer sur scène.
Cette représentation avec d’excellents partenaires était le couronnement de mes trois années d’études de « L’Entrée des Artistes » en 2017.
Merci pour tes inoubliables films cultes, tes formidables pièces théâtrales.
Et enfin merci pour ce magnifique soleil ☀️ de ta part, qui est au zénith en ce moment depuis ton départ...
Repose en paix mais n’oublie pas de déconner encore là-haut 😉 car ils ont dû s’ennuyer sans toi.
Je t’aime ❤️ mon cher Bébel avec amour, amitié, respect, reconnaissance et fierté.
Tu vas terriblement me manquer 😢 ...
J’ai une pensée très émue pour tes enfants, tes petits-enfants, ta grande famille & tes amis proches dont Jeff Domenech...
Rodolphe Harris.
#Hommage #RIP #Tristesse #Décès #JeanPaulBelmondo #Bébel #Comédien #Acteur #Cascadeur #Boxeur #Star #Cinéma #CyranoDeBergerac #PaulBelmondo #Formule1 #CanalPlus #OlivierBelmondo #LEntréeDesArtistes #Théâtre #BandeDuConservatoire #AmisDeToujours #AlainDelon #Borsalino #RobertHossein #LeProfessionnel #RémyJuliette #OlivierMarchal #JeffDomenech #RodolpheHarrisComédienActeurProfessionnel #RodolpheBoucherComédienActeurProfessionnel
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eglise22 · 4 years
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Profession de Foi 2020 à Saint Quay Portrieux
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Dimanche 4 octobre 2020 inhabituel à Saint Quay Portrieux pour la paroisse d'Étables sur Mer puisqu'elle fêtait Mère Théodore, Rentrée paroissiale, Profession de Foi, Baptême d'Océane et Première des Communions pour Océance, Gabriel et Pierre.Tous les paroissiens, amis, parrains et marraines des jeunes étaient présents dans l'église Saint Ké pour célébrer avec notre curé, l'abbé Roland Le Gal, l'abbé Éric Le Forestier et le diacre Yves Piron cette profession de Foi des jeunes : « Je crois en Dieu le Père, en son Fils Jésus Christ, en l'Esprit Créateur, je crois en toi mon Dieu ».Océane, avec Gabriel et Pierre avait complété leur formation de Première des Communions lors de la retraite courant du mois de septembre, recevait aussi ce dimanche son entrée dans la communauté des chrétiens par son baptême. Le jour de la signature de l'encyclique sur la Fraternité du Pape François, les textes du jour comme l'a rappelé Roland Le Gal : " Le texte d'évangile que nous venons d'entendre se fait l'écho que tout au long de l'histoire les relations entre les êtres humains ne sont pas de tout repos. Ces relations peuvent être empreinte de violences, de conflits, qui ne font ni progresser le Royaume de Dieu, ni progresser la nature humaine. (…/..)(…/…) Vous les jeunes qui allez, aujourd'hui dans cette église, professer votre foi, vous ne vous êtes pas choisis. En marchant ensemble lors des rencontres, lors des temps forts, lors de la Retraite à Créhen, vous avez accepté de vous accueillir dans vos différences et de vous respecter. En famille, au collège, dans d'autres lieux de vie, vous vous retrouvez avec des personnes que vous n'avez pas choisies mais qui vous sont données à aimer, à respecter, à découvrir. Faire profession de foi ce matin, c'est redécouvrir que vous voulez avancer dans la vie en mettant votre confiance en ce Dieu, Père de Jésus-Christ, qui fait de chacun de nous des frères, des sœurs, aimés de Dieu et appelés à vivre chaque moment dans la recherche de la Paix, dans la volonté de mettre nos talents au service du plan grand nombre et en premier lieu des plus petits, des plus fragiles, des plus faibles. "Et toi, Océane, tout à l'heure tu vas être baptisée au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Par 3 fois, je verserai de l'eau sur ta tête en disant au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. C'est pour toi une invitation à croire en ce Dieu d'amour et de bonté qui désire ton bonheur et qui, par le baptême, te dit de tout son cœur : « Tu es mon enfant bien-aimé, en toi je mets toute ma confiance, en toi je mets tout mon amour. »C'est dans cette relation de confiance et d'amitié que Sainte Mère Théodore, de son nom de baptême, Anne-Thérèse Guérin, s'est lancée dans l'aventure à la suite de Jésus en devenant religieuse au sein de la Congrégation des sœurs de la Providence de Ruillé sur Loir, dans la Sarthe. Aussi, par l'intercession de Ste Mère Théodore, en ce dimanche où le Pape François nous offre son encyclique sur la Fraternité, nous confions à Jésus-Christ notre prière pour que cette année pastorale soit vécue sous le signe des relations vraies, constructives, fraternelles » :« Mère Théodore,Toi qui es si sensible à l'injustice,Prie pour notre monde si déséquilibré ;Montre-nous à travers ton exemple, comment vivre avec justice et courage. Aide-nous à mettre notre énergie et notre créativité au service de la grande cause de l'équilibre dans notre société. » (Prière à Ste Mère Théodore, livret de prières p.27)
via Communauté pastorale du Littoral Ouest https://ift.tt/34GAxTH
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Lettre ouverte au Grand Séminaire National Saint-Augustin, Mater et Magistra
Parce que tu as été notre MÈRE et notre ÉDUCATRICE
Cher Saint-Augustin,
Au moment où Mariano Diaz (joueur du Réal de Madrid en ce temps là) signait à l'Olympique Lyonnais, il avait dit dans sa lettre aux staffs : « Je suis venu comme un enfant et je retourne comme un homme » ; voulait-il signifier par-là, que le Réal de Madrid lui avait permis de grandir ? Appris des valeurs qui ont fait de lui un homme ? Et façonné au point de pouvoir agir comme un vrai homme ? C'est un peu la cas avec moi ...
Avant le 25 Septembre 2011, je ne t'avais jamais vu ou du moins, pas en sachant que c'est toi ; je n'avais jamais posé mes pieds en ce lieu. Certes j'avais connaissance qu'il y a un lieu où les futurs prêtres sont formés mais, je ne savais vraiment pas qui tu étais.
J'ai donc fait ta connaissance ce même 25 Septembre 2011 à 18h, l'heure à laquelle ma mère, ma tante et mon parrain m'ont déposé. A première vue, tu paraissais petite, le lieu paraissait étroit. Mais, tu as vite fini par devenir grand, pour moi, au point d'être un Haut Lieu de prière et un vrai Temple du savoir : pas seulement le savoir théorique (car il y a la bibliothèque), mais aussi un savoir qui surpasse les connaissances livresques. C'est avec toi que j'ai appris à prier (au mieux), à chanter (je blague...rire), à philosopher et à théologiser.
Ma vie avec toi a été une étape importante de la formation de mon être. Déjà tu avais tout régler : les heures de repas, de récréation, de prière, de jeu et d'études. Tu m'as proposé un modèle de vie, qui a mon sens est le meilleur : la sobriété en toute chose. Les premières années n'ont pas été facile parce que je venais d'un cadre de vie différent. On peut même dire qui contraste avec ce que tu m'as proposé. Les dernières années ont été un régale, une sorte de béatitude terrestre.
Le sport reste mon coup de cœur, il était passionné, engagé et intéressant. Le match d'ouverture de l'année était le meilleur. Cependant celui entre Théologiens et Philosophes (mieux je ne dis rien ): c'est le seul match qui donne de lieu à recevoir un trophée... C'est le feu ...
J'étais un super fan du Mercredi parce que c'était le jour du football ; le samedi un peu point. Car j'avais honneur de courir pour courir : c'est vrai qu'il y a l'ambiance surtout quand les bons animateurs sont là (je pense à mon ami Vianney) ...
Les classes de chants étaient superbes car nous avions de grands maîtres de chœurs, même si ce n'était pas mon fort encore moins le lieu où je voulais être... Si on blaguait avec elles durant le reste de l'année mais à l'approche de la Messe chrismale, c'était plus sérieux. C'est le moments des maîtres de chœurs : ils sont les supers stars... (rire).
La Semaine Sainte reste le grand moment de notre vie ensemble parce qu'on ne la vit que dans la gaieté du cœur et la prière : le temps des réjouissances messianiques : on fait un peu notre tournée républicaine comme l'autre là...
Le Travail Manuel était divertissant (je sais que ça sonne mal mais c'est le cas) car il était chic : juste un petit truc à faire, pas trop d'efforts mais pas aussi trop de relâchements.
Les études, je m'en souviens très bien, tu les tenait à cœur tout comme la prière : j'ai encore en mémoire tes cris quand la fin du semestre sonnait ou quand la paresse nous touchait au point de se relâcher un peu...
Mais le plus dur demeure la vie communautaire. La vie avec les humains, c'est grave ! Parfois tu es là et Bim quelqu'un te sort sa folie (Tu te demandes seulement c'est quoi le thème ? Ou le projet ?), mais les repas étaient cool surtout quand tu n'étais pas sur la même table que les mystiques (rire), mais les ascètes sont les meilleurs : ils ne viennent trop au repas, ou s'ils sont là, ils ne mangent pas. Trop la joie au cœur ...
Les élections pour les charges étaient comme un fête. Avec deux légendaires camps et éternels "adversaires" : les théologiens d'un côté et les philosophes de l'autre. Mais les philosophes l'emportaient toujours... Je veux seulement que nos chefs d'État viennent un peu voir comment les gens refusent le pouvoir. Seigneur ! Parfois on reste 30 minutes sur une seule charge : car personne ne veut être chef ... (rire)
Je peux à juste tire dire que le parcours n'a pas été facile avec toi, mais il n'a pas aussi été mauvais ou terrible en soi. Il a été semé d'étapes qui m'ont permis de comprendre un peu mieux la vie, mais tout cela c'est grâce à toi. Parce que tu t'es présenté sous le modèle de deux personnes qui participent grandement à l'évolution d'un enfant. Tu as été pour moi et pour les autres une Mère et une Éducatrice. Mère parce qu'en plus d'enfanter des personnes nouvelles (car la participation à la formation de l'esprit donne lieu de voir naître une nouvelle personne), tu as également joué les rôles primaires et secondaires de toute mère. Éducatrice, parce que tu as joué pleinement le rôle de celle qui a le devoir de former les jeunes.
Comme Mère, ton rôle a été d'une importance primordiale et capitale. En effet, l'Amour que tu m'as montré n'a pas de prix, il est inconditionnel et est celui qui se rapproche le plus de l' Amour Universel. Tu m'as nourri car je n'ai jamais manqué de repas (même pas une seule fois) ; tu m'as soigné quand j'étais malade ; tu m'as protégé devant l'adversité parfois au point de te salir. Quand je me suis trompé, tu m'as donné d'autres chances en excusant mes erreurs.
Comme Mère, tu m'as comblé d'affection pour mon bon équilibre. Tu as été pleine de patience avec moi ; tu m'as enseigné le travail acharné et plein d'abnégation. Tu as pansé mes souffrances ... Tu as su t’occuper de nous 24 h sur 24 et les 7 jours sur 7 ; tu as su nous encourager à suivre nos rêves et nos envies ; tu as été fière de nous qu'importe nos choix.
Comme Éducatrice, tu m'as enseigné les valeurs humaines (tolérance, justice, le respect, l'acceptation, la considération, l'appréciation, l'accueil, l'ouverture, la réciprocité, la solidarité, l'écoute, la bienveillance, l'empathie, la fraternité, l'affection etc) et chrétiennes (l'amour envers d'autres êtres humains, l'unité, l'entraide, etc). Tu m'as appris à lire le beau dans ce qui ne semble pas vraiment l'être, c'est-à-dire à voir le bon côté des gens, à voir le bien et à pardonner le mal ... Tu m'as donc donné « des yeux qui voient le meilleur, un coeur qui pardonne le pire, un esprit qui oublie le mal et une âme qui ne perd jamais la foi » (ADOREDIEU.com).
Comme Éducatrice, tu m'as appris les valeurs relationnelles qui fondent un meilleur vivre ensemble ; « elles nous aident à être en bonne relation avec les autres et elles ne sont pas uniquement chrétiennes : charité, paix, patience, bonté, tolérance, courage, humilité, compassion, vertus cardinales, pardon. C’est une partie fondamentale dans la démarche d’évangélisation » (Transmettre les valeurs chrétiennes - Premier pas sur le chemin de la Foi, Conférence de Bruno Dufay le 7 Novembre 2013). En somme, tu m'as appris à vivre en ensemble, à travailler en équipe et à partager le peu avec les autres ...
Au moment de nous séparer, je voudrais te dire : Merci. Merci à chaque formateur !
Merci à toutes ces mamans qui ont préparé pour nous et nous ont aussi aidé à grandir à leurs manières !
Merci pour les conseils !
Merci pour le temps que tu m'as accordé et la formation transmise !
Merci infiniment pour tout ce que tu as fait pour moi et avec moi !
Merci de continuer à former les jeunes qui te sont confiés !
Repos éternel pour l'Âme de la Maison et pour papa Thomas, le curé du bus !
Par ailleurs, j'aimerais m'excuser d'avoir très souvent eu un comportement peu honorable, d'avoir été parfois dur d'oreilles, et de ne pas t'avoir assez défendu avec une vie exemplaire et un comportement soigné dans la société...
Tu demeures ma Mère et mon Éducatrice ...
Merci à toi, Saint-Aug !
#AutrementDitAvecSancte #LaetenturCaeli
#JeChercheToujoursLeChemin #VenezEtVousVerrez #UnVaseSansValeur #RenoncerEtMourirASoi #NeverGiveUp
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notasfarasyouthink · 4 years
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Extraordinary together, rather than ordinary apart.
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J’ai envie de garder une trace de cette chose si particulière qu’on est en train de vivre.
C’est quelque chose qu’on ne vivra plus jamais, inch’Allah, une fois que le vaccin sera trouvé, et c’est tant mieux. Mais je veux quand même garder une trace de ce que j’ai vécu, parce ça nous aura tous marqué d’une façon ou d’une autre.
J’ai un peu l’impression d’être dans un blockbuster post-apocalyptique en écrivant ça. Comme un personnage qui laisserai traîner son journal intime qui deviendra la trace de ce quoi ça ressemblait vraiment.  Ça a toujours été mon rêve d’être un des personnages d’une histoire plus grande qu’elle-même de toute façon.
Je réalise à quel point ce qui nous arrive est tragique. Un monde tout entier confiné au sein de son propre foyer, pas toujours sans danger. Plongé dans l’incertitude, dans des risques incommensurables, une menace invisible à chaque coin de rue, et un énorme point d’interrogation sur le future proche (ou non) et sur le monde d’après. Covid a déjà emmené avec lui beaucoup de trop gens, et on ne voit pour le moment pas vraiment de ralentissement significatif ou de lumière au bout du tunnel.
A titre personnel, Covid a même essayé d’emmener avec lui ma deuxième maman. Mais il ne savait pas à qui il avait à faire. Elle a été trop forte pour lui, elle a eu des soignants trop déterminés et elle avait trop de gens de son côté qui envoyaient des prières vers les nuages pour leur dire qu’elle ne les rejoindrait pas tout de suite, pour que ça prenne. Al hamdou lillah.
Oui, beaucoup de drames et de tragédies ont lieu alors que j‘écris ces lignes, et ils ont lieu depuis de nombreuses semaines maintenant. Les livres d’histoires auront bien vite fait d’écrire des chapitres entiers sur comment le Covid a bouleversé nos vies et les auront changées. Les journaux, les réseaux sociaux, nous présentent déjà quotidiennement les chiffres des gens qu’on perd et de l’économie future en décadence qui ne font que nous effrayer un peu plus. On se souviendra à tout jamais de l’enfermement, l’éloignement des proches, le gouvernement qui nous balade, la peur en sortant de chez nous.
Mais je veux laisser une trace du reste. Si je dois laisser trainer mon journal intime, je voudrais qu’il scintille, un peu.
Covid a aussi, malgré lui, emmené du bon. Et j’ai peur que trop vite, dès alors que nous serons deconfiné, nous oublions cette partie-là.
Je ne parle pas seulement de la baisse de la pollution et des morts sur la route… Mais de comment nous avons été rassemblés par ce mal que nous combattons, tous ensemble, mais séparément. J’ai peu de souvenirs de quelque chose d’aussi puissant qui soit arrivé à notre monde dans mes presque 29 années d’existence. Et ces grands moments de rassemblement ont toujours été pour moi une grande source d’inspiration.
Je me rappelle de la minute de silence à l’école qui a suivi le 11 septembre. Je me rappelle de notre descente par milliers dans la rue après Charlie, pour exclamer haut et fort que nous n’aurions pas peur. Je me rappelle aussi de l’énorme fête qui a eu lieu un 15 Juillet, pour célébrer notre nation, ses deux étoiles et sa coupe. Heureusement, il n’y a pas que des tragédies qui nous rassemblent.
Mais je n’ai pas souvenir d’un évènement aussi puissant, qui aurait englobé le monde tout entier. Où des pays entiers se mettraient à leur fenêtre pour jouer de la musique ou applaudir ensemble les personnes en première ligne. Je m’évertue à répéter à tous les gens à qui je parle, quel que soit leur hémisphère, qu’on est ‘tous dans la même merde’. Ce n’est pas très élégant, mais ça transperce les barrières, les frontières de la langue, et ça participe beaucoup à me rassurer. On traverse tout ça, tous ensemble.
Je vis ce confinement seule. Et ça inquiète beaucoup de monde autour de moi. Heureusement, je le vis beaucoup mieux que la plupart des gens ne l’imaginent. Probablement parce que je suis chanceuse dans mon mode de confinement, mais aussi parce que j’ai toujours essayé d’être positive, dans tout ce que je vis. C’est comme ça que j’ai survécu, et c’est ça qui m’a fait tenir pendant ces deux longs mois d’isolement.
Alors je ne vais pas mentir, ça n’a pas été facile tous les jours, et ça n’est pas vraiment fini. Mais Dieu merci, ça a paru beaucoup moins long que je ne l’avais imaginé. Et surtout, je vis ce que je vis peut-être plus entourée que je ne l’ai jamais été. Et c’est en grande partie grâce au rapprochement (bien que virtuel) que ce confinement a apporté à ma vie.
J’ai ma maman au téléphone toutes les 48h, sans faute. Je fais des visios avec mon frère et sa famille presque toutes les semaines. Je fais des session jeux en ligne avec mes neveux et leurs parents. Je déjeune avec ma meilleure amie régulièrement. Je dine via Skype avec ma marraine, mon parrain et leurs enfants. Je fête des anniversaires à distance. J’organise le mariage de ma sœur d’adoption qui habite de l’autre côté de l’océan via un group chat. Je fais des conférences vidéo avec mon équipe chaque semaine. Je discute avec mes copains Parisiens quotidiennement. Je passe des heures au téléphone avec des potes, où on rattrape le temps perdu et on partage nos expériences de confinement. Et on se rassure sur le fait que ça ira mieux, bientôt.
Ce n’est pas tous les jours, mais c’est plus que ça ne l’était. Ou que ça ne l’aurait été, sans doute. J’ai un planning presque aussi serré que dans le monde d’avant.
Alors quand tout ça sera fini et que je pourrais enfin serrer tous ces gens dans mes bras (qui ne sont plus sûr de savoir comment étreindre), ça sera magique. Ça sera quelque chose dont je me souviendrai pour toujours. Quand je pourrais de nouveau sentir pour la première fois le parfum de ma maman, quand je pourrais entendre ma Joss chantonner en faisant la vaisselle, quand je pourrais boire un cocktail préparé avec amour avec ma sœur, quand je pourrais entendre Diego m’appeler ‘Tata Soso’ sans écho, quand je pourrais promener Hetoile avec ma Constante, quand je pourrais trinquer au Mala Bavo et que ça énervera Fabby, quand je pourrais sauter dans les bras de ma Chlochlo qui criera ‘ma Sosoooooooo’ sur le quai de la gare, quand je pourrais voir toute cette sororité prendre vie. Oui, ça sera magique.
Mais il y a une certaine etincelle dans ce qu’on vit aussi. Dans ma vie, il y a une lumière dans ce long tunnel. Et j’en fait un principe de la trouver, et de la voir. C’est de cette lumière dont je veux me souvenir.
C’est comme ça que je veux sortir de tout ça, et c’est comme ça que j’aimerai que le monde en sorte. Qu’on n’oublie pas le bon et les bonnes habitudes qui en sont sorties. C’est peut-être un peu naïf, de se réjouir de l’existence de ces petites choses. Mais un peu de naïveté ne serait-il pas ce dont on manque terriblement en ce moment ?
Je veux me souvenir de cette période comme de ce que nous avons été, selon moi : Extraordinaire ensemble, plutôt qu’ordinaire séparément.
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seraniia · 4 years
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Aujourd'hui, j'écris pour un adieu, un pardon, une fin.
Je fais taire mon mental et mon passé dans un derniers écris qui fera disparaître toute mes peines.
N'ayez pas de pitié à apprendre tout cela, mais voyais en moi, comme la guerrière des temps modernes, un soldat qui ne baissera plus jamais sa garde.
À toi, génétique, je te pardonne et j'oublie. J'oublie que tu ne voulais pas savoir que j'était vraiment ta fille dans le ventre de ma mère.
J'oublie que tu lui as frapper dans le ventre.
J'oublie que ta casser son nez.
J'oublie que tu l'as abandonner au bord du suicide en lui disant que de toute façon personne sauras qu'il savait puisque son boulot le couvrirait.
J'oublie que tu m'as ignorer et mis sur le dos des problèmes de grand.
J'oublie que tu es tout le temps saoul et tu mens constamment, un peu comme l'air que tu respire.
J'oublie que tu n'as jamais étais présent et que tu nous a laisser seul face au destin.
Je te pardonne et je laisse couler de mon corps cette sève de poison que t'as injecté dans ma bombe humaine dès ma naissance.
À vous, chers enfants, je vous pardonne de toute votre méchanceté qui vous permettaient de me juger, me frapper, me haïr et qui m'as poussée au bord du suicide mental et de la solitude. Mon bras en sera à jamais graver de toute votre méchanceté mais mon cœur et mon âme vous pardonne. Je sais combien de fois, on ne comprend pas ce qu'on fait quand on est enfant. Vous m'avez menée au combat depuis que j'ai 5ans, mais je vous pardonne aujourd'hui et espère que vous avez changer.
À toi, professeur, je te pardonne ta méchanceté et ton jugement de haine sur moi, qui t'as poussée à détruire mon bulletin et anéantir ma confiance, qui t'as fais dire toutes ces horreurs sur moi. Je ne sais toujours pas ce qui t'as poussée à faire ça, mais aujourd'hui je te pardonne et j'espère que tu te souviens, du mal que ça m'a procurer.
À vous, hommes de sa vie, je vous pardonne les disgrâces et la méchanceté que vous m'avez fait voir sur elle. De stresser pour rentrer, d'entendre vos injures, vos violences et vos abus. D'avoir essayé de nous jeter dans le ravins, d'avoir tenus son corps à travers une fenêtre, de l'avoir frappé devant mes yeux à l'âge de 3 ans, on ne pense pas comme ça, mais l'esprit est grand et mémorise des choses choquantes très rapidement, et je te pardonne à toi aussi d'avoir roulé et cassé l'épaule de mon parrain. Sortez de ma memoire et laissez moi croire qu'un homme peut être bon.
À vous, hommes de passage, ceux que je voyez comme des amis, ou même de la famille, je vous pardonne, d'avoir pensé que mon corps était un jouet et que l'on peut l'utiliser à sa guise comme on le souhaite. A tous ces endroits qui resteront bloquée dans ma tête, dans la chambre de ton fils, dans un local poubelle, dans une cave lors d'un mariage, dans ta chambre quand tu te croyais roi, dans ton appart quand tu pensés que j'était ta poupée... Oui beaucoup à citer mais j'en ai garder ma confiance pour me dire que vous étiez des pourris mais qu'ils ne sont pas tous comme ça. J'y crois encore et vous pardonne, de m'avoir fais vivre ça.
À toi, maman, avec qui ça n'as pas toujours étais facile, avec qui, il y a eu des coups de gueules hard au point où ta colère t'as fais me frapper au sol comme un sac de boxe, à toi que j'ai retrouvées dans la baignoires les bras en sang, où j'ai dû defoncer la porte parce que personne venez, à toi qui a souvent trop aimée, trop fais, mais à qui le passé est tout autant brisée, je te pardonne, je souhaite ta guérison et que tu trouves ma voie de la lumière, que tu calmes tes colères et que tu vois le monde de manière un peu plus légère.
À toi, homme, qui a crus que j'était à sa merci et qu'il suffirai de claquer des doigts pour m'avoir, qui m'as fais vivre le pire premier amour de ma vie, je te pardonne, je me delis de toi, et j'avance dans le bonheurs. Je te pardonne d'avoir pensé que le contrôle était tellement total que tu m'en ferais perdre mon caractère, je te pardonne de m'avoir collée au grillage, un point frôlant mon visage et des gens qui observe sans rien dire, je te pardonne d'avoir brisée mon cœur en me laissant en plein milieu d'une rue, et je te remercie de la belle leçon que tu m'as offerte qu'est ne jamais laisser autrui s'emparer de ton coeur.
À toi, connaissance du passé, je te pardonne de m'avoir entraîner dans les bas-fonds sans lueurs, d'avoir rendu mon corps qu'un tas de cendre, et de m'avoir laisser bloquer dans des nuages que tu m'offrais régulièrement. J'ai failli tout abandonner cette année là, mais j'ai arrêtée et repris du poils de la bête, tu m'as appris qu'on peut s'évader mais pas s'enfuir de la réalité. Je te pardonne.
À toi, big, je te pardonne ta méchanceté, je te pardonne ta maladie, même si je crois que s'y cacher te vas bien, je te pardonne cette soirée. Je vais l'expliquer une dernière fois, car je me rend compte que je n'y arrivais plus, plus à le dire à haute voix, donc pour la dernière fois, je vais l'écrire, afin qu'elle puisse disparaître de ma mémoire. Un soir, tu as débarqué à ma porte cherchant ton pote, qui était au travail, tu t'es installé sans poser de question et d'ailleurs moi non plus, mais le cœur sur la main, je voulais t'aidée te voyant dépités. Tu as alors parler de contrat de musique pour notre groupe, et tu m'as fais comprendre que ce serais possible ensemble à conditions que je commence à fermer ma gueule et que j'accepte tous ce que tu dis. Par la suite, tu as bu 2 verre de whisky pur cul sec et t'as commencé à parler de mon corps, que tu aurais dû le defoncer un soir ou t'avais pu, et que je suis rien qu'une pute qui sera à ta merci. Pour me protéger, j'ai fais appel à des amis, mon meilleur ami est arrivé mais qu'aurait il pu faire, face à toi, si tu avais frappé sa maladie. Tu t'es ensuite installer dans mon lit, nu, et ta fais en sorte que je vienne et ta fermer la porte en me disant que tu étais là maintenant et qu'il suffisait que je te dise oui. Je t'ai dis non à trois reprise pour que tu le comprenne et tu m'as checké la main comme si j'avais réussi un test. Ton amis est ensuite arrivé, et au lieu de t'en coller une il a parlé calmement avec toi dans la cuisine. J'ai passée 3 mois à marcher avec des écouteurs où ma mère était à l'autre bout du fil, et j'ai portée plainte contre toi face à la violence dont ta fais preuve une fois en dehors de l'appartement. Je te pardonne et oublie ce souvenirs et je pardonne à ton amis de ne pas m'avoir protéger. Et je vous laisse ensemble, entre deux bon vieux pourris.
À toi, 3ans, je te pardonne de ne pas m'avoir aidé, de tes injures pour me blesser qui m'as values 3 point de sutures, je te pardonne de m'avoir rendus soldat à nouveau, je te pardonne d'avoir chercher à me quitter par le jeu, et de t'être jeté dans ces bras sans même me regarder, et de ne pas chercher à discuter. J'oublie ce sentiment et de ce fais j'oublie avec la cohésion qu'on avait et je la brûle aux enfers.
À toi, petit, je te pardonne les 3 ematomes que j'avais sur le corps, je te pardonne ton excès de colère, je te pardonne toute les fois où tu m'as empêcher de sortir, je te pardonne le fait que tu m'as empêcher de vivre, je te pardonne tout ce que tu m'as voler, je pardonne ton ego, et je suis heureuse d'avoir réussi à m'enfuir. J'oublie ce souvenirs.
À toi, mon amis, qui s'est pris la vie, je te pardonne la souffrance que tu m'as causé. Je pardonne ton geste et espère que tu es mieux là où tu es..
À toi, '' belle'', je te pardonne d' avoir refusée d'inscrire mon nom, je te pardonne les maillots de bains de mec parce que je ne méritais pas plus, je te pardonne les différences, je te pardonne les fois où tu m'as abandonnée sur la plage, je te pardonne ta méchanceté.
À toi, meilleure, je te pardonne ton abandons et tes mensonges, tu m'as anéantis quand tu m'as dis que c'était finis, j'ai pleurer pour le deuil de 13 ans d'amitié, tu as préférer les gens qui volent et qui mentent, alors que je t'aidé à t'en sortir. Je te pardonne pour ta cruauté mais je garde en mémoire, tous ces bons souvenirs de fêtes et de délires qu'on a pu avoir un jour.
Aujourd'hui, quand on me demande les bons souvenirs, j'ai souvent du mal à en trouver, je déteste quand je parle d'un souvenirs car il est souvent tâché de noir, de drogue, de sang, d'alcool, alors c'est vrai, je m'enfuis beaucoup dans la fêtes, parce que c'était mon moyen de détresse, la petite barque qui m'as tenue hors de l'eau, celle qui me faisait être comme les autres. J'ai choisie en ce jours un métier d'ordre et qui est dur, car il fallais des personnes qui guident mes pas, et m'aide quand je pense que tout est mal. Quand bien même certains pensent que j'ai une confiance absolus et que je suis aggressive, c'est parce que le chat que vous connaissez a grandis sauvagement et surtout seule, avec la croix rouge, les colis alimentaires, les vêtements dans des caves de l'école, et puis avec un rien qui deviens tout. Et surtout faire ces repas seule, ces devoirs seule, se coucher seule, se lever seule, rentrer seule, depuis mes 7ans. Aujourd'hui, je me suis forgé une abondance, pour que plus jamais je revois ces sentiments.
J'avais besoin de l'écrire une dernière fois, comme pour fermer un vieux cahier.
J'avance dans la joie et avec le sourires et n'en parlerais en totalité dans les moindres détails à celui qui prendra ma main me diras que c'est fini et que je peut avancer avec une epaule sans qu'il disparaisse comme les autres.
Cela fait une heure que j'écris avec les yeux humides pour dire au revoir à tout ça, et plus jamais me poser de question sur la personne si je peut avoir confiance ou non.
Je refuse de souffrir encore, je refuse d'être à la merci de ce qui m'est arriver et de ce fais je crois encore que l'homme est bon et intégre.
Adieu, sentiments d'il y a longtemps.
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Hello mon cher Olivier,
Je te souhaite un très bon, heureux & joyeux anniversaire pour tes 61 Printemps déjà avec beaucoup d’amour, d’amitié, de plaisir, de bonheur, de joie de vivre, de réussite, de succès, de gloire et de santé surtout avec celles & ceux que tu aimes tant comme une certaine Catherine 🙂 ...
C’est grâce à toi avec nos bels échanges très humains avec respect et dignité par sms que j’ai rencontré une deuxième belle personne avec une sacrée gueule du Cinéma Français dont notre cher ami Alain à propos de mon souhait en 2020 pour faire une belle formation professionnelle en cascade à travers lui avec ses belles expériences 😉 ...
Et comme dit notre cher Alain où je suis entièrement d’accord avec lui pour sa belle philosophie sur les artistes comme nous :
- « Être artiste, c’est être pris pour un con quand t’explique ton projet, ... Et passer ensuite pour un génie quand tu l’as réalisé. » -
Merci 🙏 aussi Olivier d’être mon ami & parrain surtout de mon association d’Art & Artistes'Accès de Sylvia Tasic en faveur des artistes sourds et malentendants où tu fais partie des gens généreux avec un coeur gros comme ça comme Lino Ventura & Michel Creton qui se battent à tout prix pour les personnes handicapées 😉 ...
Je t’embrasse bien fort mon cher ami et qui sait qu’un jour on travaillera ensemble ?
Rodolphe.
#Merci #Amour #Respect #Dignité #Générosité #Anniversaire #61Ans #Amis #Amitié #OlivierMarchal #Réalisateur #CatherineMarchal #Actrice #AlainFiglarz #SacréGueule #Cascadeur #Acteurs #FilmsFrançais #CinémaFrançais #7ÈmeArt #RodolpheBoucherComédienProfessionnel #ArtEtArtistesAccès #SylviaTasic #Artistes #LinoVentura #MichelCreton #Citation #Handicapés #Sourds #Malentendants
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eglise22 · 4 years
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22e dimanche du Temps Ordinaire
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22e dimanche du temps ordinaire
Dimanche 30 août 2020
Chant d'entrée : « Seigneur que ta Parole réveille notre foi »
1. Seigneur, que ta Parole réveille notre foi !Seigneur, que ta Parole réveille notre foi !Quand tout obscurcit ton visage, quand nous doutons de toi,Seigneur, que ta Parole réveille notre foi !
2. Seigneur, que ta Parole enlève nos péchés ! (bis)Rends-nous la fraîcheur de l'eau vive, ta joie, ta sainteté !Seigneur, que ta Parole enlève nos péchés !
3. Seigneur, que ta Parole nous garde dans l'amour ! (bis)Qui frappe ou qui peine son frère, te blesse en lui toujours.Seigneur, que ta Parole nous garde dans l'amour !
4. Seigneur, que ta Parole devienne notre Pain ! (bis)Le Pain de la Vie éternelle, le seul pour notre faim !Seigneur, que ta Parole devienne notre Pain !
Gloria : de Daniel
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,Et paix sur la terre aux hommes qu'il aime.Nous te louons, nous te bénissons, nous t'adorons,Nous te glorifions, nous te rendons grâce, pour ton immense gloire,Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant.Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père.Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nousToi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière ;Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous.Car toi seul es saint, Toi seul es Seigneur,Toi seul es le Très-Haut, Jésus Christ, avec le Saint-EspritDans la gloire de Dieu le Père. Amen.
1re lecture : tirée du livre de Jérémie
Psaume : R/ Mon âme a soif de toi, Seigneur mon Dieu »
2e lecture : tirée d'une lettre de saint Paul aux Romains
Alleluia : de Jacques Berthier
Profession de foi baptismale
Sacrement du baptême - onction avec le Saint-Chrême - remise du vêtement blanc - remise de la lumière
Chant d'aspersion : « J'ai vu l'eau vive »
1 - J'ai vu l'eau vive jaillissant du cœur du Christ, Alléluia ! Tous ceux que lave cette eau Seront sauvés et chanteront : Alléluia ! 2 - J'ai vu la source devenir un fleuve immense, Alléluia ! Les fils de Dieu rassemblés Chantaient leur joie d'être sauvés, Alléluia ! 3 - J'ai vu le templeDésormais s'ouvrir à tous, Alléluia !Le Christ victorieuxMontrant la plaie de son côté, Alléluia !
4 - J'ai vu le VerbeNous donner la paix de Dieu, Alléluia !Tous ceux qui croient en son nomSeront sauvés et chanteront : Alléluia !
Prière universelle : R/ Sûrs de ton amour et forts de notre foi, Seigneur, nous te prions.
1. Pour l'Eglise à travers le monde : qu'elle témoigne de la tendresse de Dieu pour son peuple, prions le Seigneur.
2. Pour ceux qui aident les plus malheureux à porter leur croix, tout particulièrement auprès des malades : que Dieu leur donne force et courage dans leur lutte contre la souffrance, prions le Seigneur.
3. Pour les élèves et leurs enseignants qui vont reprendre cette semaine le chemin de l'école, du collège, du lycée : qu'ils travaillent de façon fructueuse et dans le respect mutuel, prions le Seigneur.
4. Pour ceux et celles qui cherchent un sens à leur vie : qu'ils rencontrent des hommes et des femmes rayonnant de la tendresse de Dieu pour chacun, prions le Seigneur.
5. Pour Gabin qui vient d'être baptisé : qu'avec l'aide de ses parents, de son parrain et de sa marraine, il grandisse dans l'amour de Dieu, prions le Seigneur.
Sanctus : « Missa pro Europa »
Anamnèse : Tu as connu la mort, tu es ressuscité et tu reviens encore pour nous sauver.
Notre Père : dit
Agnus Dei : « Missa pro Europa »
Chant de communion : « Tu fais ta demeure en nous »
R. Tu es là présent, livré pour nous.Toi le tout-petit, le serviteur.Toi, le Tout-Puissant, humblement tu t´abaisses.Tu fais ta demeure en nous, Seigneur.
1. Le pain que nous mangeons, le vin que nous buvons,C´est ton corps et ton sang,Tu nous livres ta vie, tu nous ouvres ton cœur,Tu fais ta demeure en nous, Seigneur.
2. Par le don de ta vie, tu désires aujourd´huiReposer en nos cœurs,Brûlé de charité, assoiffé d´être aimé,Tu fais ta demeure en nous, Seigneur.
3. Unis à ton Amour, tu nous veux pour toujoursOstensoirs du Sauveur,En notre humanité, tu rejoins l´égaré,Tu fais ta demeure en nous, Seigneur.
Sortie : « Ave Maria »
R/ Ave Maria. Sancta Maria, ora pro nobis (bis).
via Paroisse Saint-Tugdual de TREGUIER https://ift.tt/34yRPDD
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bulot-rf · 7 years
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Prolongation
Sur le chemin du retour après un long week-end du 15 Août. C'était très sympa de pouvoir passer ces quelques jours à NOIRMOUTIER. Le temps n'était pas celui d'un bel été mais nous ne sommes jamais content. J'ai eu de la pluie mais j'ai aussi pu prendre du temps pour aller sur la plage et me baigner. Pendant ce long week-end j'ai eu l'occasion de revoir ma famille adoptive. Une longue histoire entre eux et moi. C'est grâce à ma marraine que j'ai eu mon capitaine. Une super marraine qui offre un chien à son filleul. En revanche, mes parents ont vraiment regretté leur choix et ont été très clair avec mon parrain. Némo c'était mon chien et il me le rendait bien. Ma marraine à trois enfants Manu, Nono et Lolo. Nous avons fait pas mal de mauvaises blagues ensemble et nous en rions encore aujourd'hui. C'était cool de les revoir. Manu et Cécile sa femme se posent enfin en Suisse après 25 ans d'expatriation et des enfants qui ne suivent plus. Arnaud et Anne ont annoncé leur mariage après 15 ans de vie commune. Lolo n'a rien annoncé mais son entourage proche redoute la suite. Mariée à un Anglais, Hywel, elle a beaucoup de mal et mange son pain noir. Elle n'est manifestement pas super heureuse mais elle a ses deux enfants qui sont adorables. Voilà un tableau de famille pas banal mais presque. Mon maitre a profité de ce long week-end pour se poser et poursuivre ses réflexions avec lui même et son téléphone et de mon côté j'ai quelques informations croustillantes à partager avec vous. Avant tout promettez moi que tout ceci restera entre nous. 1 Elle a un prénom composé bizarre. Elle s'appelle Julie Elodie ou Elodie Julie. Mon maître l'appelle ELODIE. C'est un joli prénom. Les Julie semblent plus compliquées. 2 Elle est maman de 3 enfants. 3 garçons dont 2 jumeaux. Ca doit bouger chez eux. 3 Elle travaille chez BPI et vit avec ses enfants dans un appartement. 4 Elle est divorcée mais très intelligente car avec son ex elle a su protéger les enfants. C'est bien. 5 Elle a rencontré JP et Cecile. Ça c'est la preuve que mon maître tient à elle. Je le connais il n'aurait jamais présenté quelqu'un s'il n'en pensait pas du bien, surtout à ses deux amis. 6 Elle aime les chats. Oui et alors c'est pas une grosse tare. Ce que vous êtes sectaire !!! 7 Elle aime faire la fête et a une résistance ou résilience à l'alcool qui est impressionnante. Mon maître ne s'y frotte plus. Pourtant ce n'est pas le dernier. 8 Elle est directe dans sa communication, parfois cash surtout quand elle parle cul. Et ça je sais que mon maître aime. Les non-dits c'est pas sa tasse de thé surtout dans ce domaine. Il dit tjrs qu'il n'y a pas de tabous en amour. Il faut juste s'exprimer et partager avec l'autre. Avoir envie de lui faire plaisir de lui offrir le 7éme ciel être capable de l'écouter et de s'offrir. Ce n'est pas à sens unique. 9 Elle est sportive. Tellement sportive qu'elle se lance sur le GR 20. Un défit. Elle va y chercher un challenge avec elle même. Une compétition entre elle et son ego. Mon maitre est un peu inquiet. Il a lu beaucoup de choses sur le net. Il ne peut rien faire d'autre que l'encourager. 15 jours c'est long, espérons qu'elle se souviendra de lui à son retour et qu'elle n'aura pas déraisonnable usé de ses charmes pour finir le circuit. Mais alors, elle est parfaite cette femme !!! En effet elle semble bien sous tous les angles. Et c'est probablement pour cette raison que mon maître s'accroche car une aussi belle personne c'est évident ca ne se trouve pas partout. Il semblerait même qu'il réfléchisse à la place qu'il va lui faire dans son coeur vide mais avide d'amour.
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