Tumgik
#muret blanc
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Infinity in Montpellier Pool - mid-sized contemporary backyard rectangular infinity pool idea with decking
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mariophotographies · 1 year
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Suisse by Mario. H. ”Le muret”
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scydiahs · 1 year
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Contemporary Pool in Corsica Ideas for a large, modern backyard remodel with a rectangular lap pool house
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lesdamesmures · 6 months
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Scène 13 "Une femme mure sur la plage"
C’était Titouan qui attendait sur son vélo derrière le portail. Julie apparu sur la terrasse, de loin elle lui faisait
- Entre Titouan ! c’est ouvert, tu peux poser ton vélo dans le jardin ! Elle restait sur la terrasse vêtue de sa robe portefeuille bleu foncée, ses bras croisés sous la poitrine
Titouan marquait un temps d’arrêt en la découvrant avant de refermer le portail derrière lui et la rejoindre
- Viens Titouan ! tu as mis une chemise blanche, ça te va bien tu es beau ! Ajoutait Julie en le voyant se diriger vers elle
- Merci Julie ! vous êtes belle aussi, cette robe est très jolie elle vous va bien ! Répondait Titouan surpris de voir Julie dans cette petite robe qui dévoilait presque profondément le sillon de sa poitrine et ses jambes à mi-cuisses
Pour la première fois, il voyait Julie dans une tenue assez moulante qui mettait en valeur ses formes, sa poitrine paraissait plus volumineuse et ses jambes donnaient envie de découvrir ses cuisses. Elle avait mis des escarpins beiges clair, un sourire radieux illuminait son visage
- Merci mon prince c’est gentil ! Reprenait Julie en ajustant machinalement sa robe pour lui donner quelques centimètres de plus avant de lui tendre la main pour l’inviter à rentrer
Titouan montait les 3 marches qui menaient à la terrasse, mettait son sac sur son épaule avant de prendre la main accueillante de Julie
Il était rassuré de retrouver Julie telle qu’elle était en la quittant. Il craignait toujours que sa raison reprenne le dessus, qu’elle lui annonce qu’elle ne pouvait pas se permettre une relation avec un homme de son âge, ou une quelconque décision qu’il n’aurait pu contester. Depuis cette soirée à échanger des sms et leurs échanges réguliers, il avait du mal à réaliser ce qui lui arrivait, encore plus après cette journée à la plage, cette intimité partagée, ces caresses intimes il avait la sensation d’un rêve éveillé et se demandait ce qu’elle pouvait ressentir pour lui.
Avant de prendre la main tendue de Julie, Titouan sortait la bouteille de champagne de son sac en lui tendant le gâteau 
- Je voulais pas venir les mains vides quand même ! C’est votre anniversaire
- Oh c’est gentil, ça me touche beaucoup. Entre Titouan
Elle prenait le gâteau d’une main et prenait celle de Titouan de l’autre en le précédent. Titouan se laissait entrainer derrière Julie, main dans la main il admirait Julie qui ondulait dans sa petite robe, ses fesses paraissant plus charnues et larges qu’en maillot. Il découvrait son intérieur, une grande pièce ouverte sur la terrasse et le jardin avec le salon et la cuisine derrière un muret séparant les 2 espaces. Au fond de la pièce, un escalier en bois blanc montait à l’étage, derrière un couloir avec probablement d’autres pièces au rez de chaussé. L’ensemble était coquet et chaleureux malgré la lumière de fin de journée provenant du jardin, un rayon de soleil traversait la pièce de part en part
En passant devant le canapé, Julie me lâcha la main en m’invitant à m’assoir pendant qu’elle se dirigeait vers la cuisine. Sur la table basse, elle avait préparé 2 flûtes de champagne et de quoi grignoter en buvant
Assieds toi mon prince ! Je vais mettre ta bouteille au frais. Ca nous en fera 2, j’en ai une dans le frigidaire, j’ai hâte de trinquer j’adore le champagne ! Disait-elle en traversant la pièce pour rejoindre la cuisine ouverte
Oui avec plaisir Julie ! Je la regardais se déplacer, la bouteille à la main et profitait d’une légère transparence de sa robe quand elle traversait le rayon de soleil qui inondait toute la partie cuisine
J’en profitais pour poser un petit galet en forme de coeur sur la table basse. Je l’avais trouvé sur la plage il y a quelques jours lorsque j’étais allé sur la plage des blockhaus. J’avais été pris de cours pour acheter un cadeau et l’idée que Julie garde précieusement ce galet me plaisait, comme un secret entre nous qui lui rappelait notre relation singulière.
Je la regardais se baisser devant le frigidaire, son postérieur tourné vers moi je ne pouvais m’empêcher de l’admirer comme si je le voyais pour la 1ère fois. Je profitais de cet instant furtif en découvrant sa robe glisser sur son fessier et voir sa cuisse se dévoiler
Elle se redressait, passant sa main sur sa hanche pour réajuster sa robe avant de revenir vers moi avec la bouteille de champagne
- Tu veux bien l’ouvrir Titouan, j’ai envie de fêter cette journée mémorable ! Elle me tendait la bouteille et s’asseyait sur le canapé à ma gauche
Je prenais la bouteille, elle était assise tout proche je pouvais sentir une odeur agréable et parfumée qui enveloppait notre espace, ses jambes serrées l’une contre l’autre laissaient remonter sa robe à mi-cuisses et son décolleté mettait en valeur sa poitrine pigeonnante formant un sillon encore plus large qu’avec son maillot. Elle replaçait soigneusement le pan de sa robe portefeuille avant de poser ses mains sur ses genoux, elle se tenait droite sans s’adosser assise sur le bord du canapé sa flûte à la main, impatiente d’être remplie.
Quelques secondes plus tard et un long pschittt de gaz, nous trinquions avec enthousiasme en nous souriant 
- Joyeux anniversaire Julie, si j’avais su plus tôt que votre anniversaire était aujourd’hui, j’aurai aimé vous offrir un cadeau mais j’espère que ce petit galet symbolisera ces derniers jours et qu’il vous portera bonheur ! Ajoutais-je en prenant le galet qu’elle n’avait pas remarqué, lui tendant comme un bijou précieux pour le poser dans sa main
Elle regardait le galet attentivement en le caressant avec son pouce tout en le gardant dans sa main, elle semblait étonnée comme si elle ne revenait pas de sa forme en coeur
- Oh merci mon prince ! Tu es trop mignon c’est touchant ! Elle réagissait, surprise par ce cadeau qui n’avait comme valeur que notre relation secrète
Elle se penchait vers moi, posant sa main sur ma cuisse et tendant ses lèvres comme si elle m’invitait à les embrasser
- Il a l’air naturel, où l’as tu trouvé mon prince ? Demandait-elle en laissant sa main affectueusement sur ma cuisse tout en regardant à nouveau le galet
Je lui expliquais timidement que je l’avais trouvé le jour où j’avais été sur la plage des blockhaus pour m’aérer. J’étais sur cette plage quand elle m’avait envoyé pour la 1ère fois un sms pour me proposer de nous retrouver à la plage en fin de journée. Elle réfléchissait un court moment
- Ah oui ! Ce fameux jour où je t’ai fais passer pour mon fils à cause de ce type qui me collait ? Demandait-elle avec un air faussement embarrassé  
Je me rappelais de tout dans les moindres détails et confirmais d’un signe de la tête avec un sourire amusé. Elle serrait son galet dans la main, hésitante avant de m’interroger sur ce que j’avais ressenti quand elle m’avait fait passer pour son fils.
Je sentais qu’elle avait envie de parle, de ce que je ressentais. Elle semblait curieuse et étonnée quand j’évoquais ce galet que j’avais ramassé en pensant à elle.
- Je ne m’y attendais pas, ça m’a fait bizarre de passer pour votre fils pour vous débarrasser de cet homme mais je comprend, c’était peut-être la meilleure chose à faire !
- Ca ne t’a pas trop vexé ? Elle prenait un air désolée en imaginant que ça aurait pu me contrarier
- Non Julie ! Ca m’a surpris sur le coup c’est vrai mais j’ai pris ça plutôt pour de la connivence et j’étais assez fier de vous servir d’alibi
Elle m’adressait un sourire bienveillant tout en caressant ma cuisse d’un geste plein de tendresse
- Et vous Julie qu’avez-vous ressenti ?
Elle prenait une gorgée de champagne en levant les yeux au ciel comme si elle se replongeait dans l’instant
- Et bien si tu veux savoir, je me suis dis que tu étais très conciliant et attentionné et que tu ferais un bon fils ! Reprenait t’elle après un moment, comme une pirouette et puis elle ajoutait plus sérieusement
- J’ai réalisé à ce moment que ta présence m’était précieuse et je me souviens aussi de ce détail quand je me suis arrêtée pour remettre ma tunique
- Quel détail Julie ?
- Ton expression quand j’ai réajusté mon maillot en replaçant ma poitrine, tu avais l’air de quelqu’un qui n’avait jamais vu une femme remettre ses seins en place. A ce moment j’ai compris que je te troublais même si je me demandais ce que tu pouvais trouver à une femme de mon âge mais depuis j’ai compris je crois
- C’est vrai Julie, je crois que vous m’avez troublé dès que je vous ai vu aller vous baigner le 1er jour
- Tu m’observais de loin ? Tu regardais mes fesses ? Ajoutait-elle naturellement comme si elle parlait avec quelqu’un d’intime
- Vous m’en voulez Julie ? Me contentais-je de répondre
- Si je t’en voulais je n’aurai pas continué à te voir Titouan mais je ne sais pas ce que je représente pour toi ? As-tu déjà eu une relation avec une femme mure ou c’est par curiosité ou peut-être un fantasme ?
Sa manière de parler aussi directement me déstabilisait, me renvoyant une image de moi que je n’aimais pas mais elle avait raison, notre échange était intime et sincère
- Non jamais Julie ! Je suis désolé si je vous ai paru incorrect mais je vous trouve belle, vous êtes douce et ça me trouble énormément. Je sais que ça peut vous paraitre idiot, même immature peut-être mais je vous me fascinez, je me sens bien en votre compagnie
- Tu ne réponds pas tout à fait ! Tu sais Titouan, je ne suis pas le genre de femme à avoir des aventures. Jusqu’à présent j’avais des croyances et des principes que je pensais solides même immuables mais depuis cet épisode sur la plage, je me sens perturbée par le regard que tu me renvois. J’avoue que c’est agréable même flatteur et en même temps j’ai eu du mal à imaginer que notre relation puisse devenir aussi intime, pourtant ces moments à la plage l’étaient
- Je vous ai choqué Julie ? Je sais que j’ai été au delà du raisonnable et dépassé votre « un peu » mais c’était difficile de résister et encore plus quand on s’est baigné nus. Je ne veux pas me vanter mais … ! J’hésitais à poursuivre ne voulant pas être maladroit en parlant de mon éjaculation rapide
- Je crois que je n’ai jamais autant excité, je ne pensais pas jouir aussi vite ! En disant ça je commençais à sentir l’effet que me faisait notre échange sur nos ressentis. Je n’avais pas l’habitude de parler aussi franchement et ouvertement de mes ressentis mais c’était peut-être la maturité et la différence avec les filles de mon âge
- Tu veux bien nous resservir du champagne mon prince ? Ca va peut être nous faire tourner la tête mais j’ai envie de profiter de ce moment et si ça peut te faire déculpabiliser j’étais aussi très excitée même si je sentais bien que tu avais besoin de te libérer depuis le temps que tu étais à l’étroit dans ton short
- Vous êtes merveilleuse Julie, vous me faites énormément d’effet je n’ai jamais été aussi troublé et sensible à une femme ! Je ressentais un soulagement, cet échange direct et l’effet du champagne commençait à me désinhiber
Je remplissais notre 2ème verre tout en repensant à ce moment qu’on évoquait, quand elle masturbait mon sexe contre ses fesses. Nnous étions intime mais je ressentais cette retenue érotique et sensuelle. Je découvrais pour la 1ère fois l’intimité avec une femme mure, une femme d’expérience qui sait donner du plaisir sans faix semblant, sans jeu ni calcul
- Tu sais Titouan, je ne me serai jamais cru capable de faire ça mais parfois le désir amène à se surprendre soi-même ! Concluait-elle en me remerciant avant d’entamer sa 2ème flûte de champagne
Je la regardais, son décolleté dévoilait le sillon profond de sa poitrine, sa robe marquait ses hanches, ses cuisses dévoilées, ses bras potelés et son visage plein de charme et de douceur, je sentais mon sexe réagir et se comprimer dans mon jean. Même si c’était moins visible qu’en short je ne m’inquiétais pas, je savais qu’elle devait s’en douter et ne s’en offusquerait pas. Je la regardais sans détour, on buvait silencieusement, le désir nous enveloppait, nos regards se croisaient, un sourire attendrissant sur ses lèvres me laissait comprendre son envie. Elle se bougeait sans changer de position, je me rendais compte moi aussi de ces mouvements que l’excitation me provoquait
Julie reposa sa flûte, elle s’avançait vers la table, sans rien dire enleva ses escarpins avant de replier ses jambes sur le canapé, laissant sa robe découvrir naturellement le haut de ses cuisses. En me regardant elle tendit le bras vers moi en disant 
- Viens !
Sans répondre je posais mon verre à mon tour et attrapais sa main. Elle m’attirait vers elle en accompagnant ma tête dans le creux de son ventre. Je me laissais faire sans résistance et posait me posait sur ses cuisses contre son ventre douillet, laissant mes jambes repliées sur le bord du canapé
- Installe toi bien Titouan, tu peux poser les pieds sur le canapé ne t’inquiète pas si tu veux enlever tes chaussures aussi tu seras mieux ! Ajoutait-elle de sa voix douce
Je quittais à regret son ventre douillet juste le temps d’enlever mes chaussures et revenir me pelote dans ce nid douillet qu’elle m’offrait
- Tu es bien comme ça mon bébé ! Disait-elle en me regardant contre son ventre, commençant à caresser mes cheveux
- Oh oui Julie je suis trop bien ! Répondais-je en levant les yeux vers elle tout en passant mon bras autour de sa hanche. Elle ria légèrement en m’entendant en reprenant ses caresses sur mon crâne
Mes doigts pouvaient sentir la couture de sa culotte sous sa robe et les douces rondeurs de ses formes. Elle me parlait la tête penchée vers moi, chuchotant presque mais j’entendais sa voix qui me disait
- J’ai envie de rester comme ça un moment, de te regarder en caressant ton visage mon bébé, te sentir contre mon ventre
Je ne disais rien, je fermais les yeux en savourant ses caresses plus maternelles que sexuelles, ses doigts se faufilant dans mes cheveux. Je vivais l’instant, laissant ma main caresser sa hanche, sentant la douceur de sa robe qui couvrait son corps. Elle se pencha pour m’embrasser le crâne, je posais sentir sa poitrine venir se comprimer contre ma tête. Ma main la caressait au même rythme que la sienne, je sentais sa cuisse se découvrir au fur et à mesure de mes caresses
Je fermais les yeux, ses caresses se faisaient plus insistantes, plus appuyées, allant de mon crâne jusqu’à mon cou. Son index suivait l’intérieur de mon col de chemise finissant par se faufiler petit à petit dans l’ouverture. Sa main retrouvait son index pour venir caresser ma peau par l’ouverture de ma chemise, après quelques aller-retour, ses doigts se recroquevillaient sur le premier bouton fermé, cherchant à l’ouvrir pour descendre sur mon torse et caresser mon pectorau. Ses mains étaient douces, ses caresses lentes, progressives, et si sensuelles qu’elles me provoquaient des frissons faisant pointer mes tétons. 
Ma main suivait le cadencent de ses caresses, posée sur sa hanche, s’allongeant jusqu’au galbe de sa fesse. Sa robe glissait sur sa peau au fur et mesure des passages entre sa hanche et sa fesse, mes caresses descendaient sur sa cuisse découverte, ma main se hasardait sur sa peau douce, tout comme la sienne à l’intérieur de ma chemise. Le bout de mes doigts s’insinuaient sous le tissus jusqu’à rencontrer l’élastique de sa lingerie. Mon doigt suivait  la frontière jusqu’à sentir ses fesses couvertes par le fin tissus, se perdant sur l’arrière de ses cuisses pour longer sa culotte et remonter sur son autre fesse. Mes doigts dessinaient ce chemin de bout en bout, lentement, sensuellemment en même que les siens allant de mon torse à mon épaule  
Elle déboutonnait un autre bouton pour glisser sa main jusqu’à mon ventre, remontant en massant mes pectoraux l’un après l’autre, écartant délicatement le tissus en polissant l’arrondi de mon épaule. Je gardais mes yeux fermés, je ne la voyais plus, je la sentais si proche, si fusionelle, aucun son ni paroles superflues ne venaient troubler ce moment d’intimité, on entendait distinctement  le bruissement de nos caresses et le frottement de nos vêtements sur nos mains. On s’offrait ce mélange enivrant de tendresse révérencieuse et d’intimité retenue, chez elle, sur son canapé sans crainte d’être dérangés par quiconque. Nos caresses gardaient une réserve, pour ma part le respect de son âge et la découverte de sa maturité, pour elle, je devinais sa retenue pour ce que je représentais à ses yeux, un jeune homme ayant l’âge d’être son fils. Je ressentais l’harmonie de nos pensées, de nos caresses explorant les recoins encore inexplorés. Nous savourions ensemble l’érotisme de l’instant, comme si nous voulions d’un comme accord le faire durer
Je remontais sur sa hanche, sentant le bout de mon majeur glisser sous l’élastique de sa culotte, rejoins par mes doigts, ma main remontait sous sa culotte pour sentir sa peau, descendre sur sa fesse jusqu’à rencontrer le sillon de ses fesses. De sa main, elle écartait ma chemise, comme pour laisser plus d’espace à ses caresses qui parcouraient mon torse, allant jusqu’à mon aisselle où ses doigts s’attardaient. Mes doigts s’arrêtaient sur sa raie des fesses, la dessinant du bout des doigts jusqu’à cette petite grotte sombre qui se formait au bas de son sillon. Mes doigts palpaient avec curiosité et délicatesse cet endroit si intime où je sentais ses poils pubiens qui remontaient à l’intérieur de sa raie.
Elle se pencha sur moi, je sentais ses lèvres se poser sur ma tempe et venir s’ouvrirent dans le creux de mon oreille, je contractais mes épaules en savourant ses petits baisers qui s’interrompaient pour l’entendre à mon oreille
- Tu veux qu’on aille dans ma chambre mon Titouan ?
J’ouvrais les yeux en tournant mon regard vers elle, abasourdi comme je ne revenais pas de ce qu’elle me soufflait à l’oreille. Elle répétait tout bas en s’approchant de ma bouche 
- J’ai envie qu’on aille dans ma chambre mon bébé ! Et déposait un baiser sur mes lèvres
J’étais circonspect et sans voix en l’entendant me répéter son envie, d’un air embrumé par nos caresses je répondais à son baiser à mon tour en disant 
- Oui j’ai envie Julie, vous me faites vivre un vrai fantasme Julie ! Elle souriait en soupirant avant d’ajouter
- Je crois que tu m’as entrainé dans ce fantasme Titouan ! Se contentait-elle de rajouter en se redressant laissant sa main posée sur ma tempe. Mon coeur battait fort en l’entendant, je vivais des émotions plus que fortes ces derniers jours mais l’entendre me dire ça, me faisait littéralement chavirer !
Elle déplia ses jambes en prenant ma main qui restait collée à ses fesses, m’incitant à la suivre
- On prend le champagne avec nous ? Elle attrapait sa flûte au passage sans attendre ma réponse
Je prenais la mienne, lâchait sa main pour m’emparer de la bouteille avant qu’elle prenne mon bras en se dirigeant d’abord vers la terrasse. Elle s’arrêta au niveau de la baie en me tendant son verre
- Je vais fermer la baie vitrée quand même, personne ne vient mais on sait jamais
Je la regardais dans sa robe tout en remplissant sa flûte puis la mienne. 
- A nous mon prince, à notre rencontre et ces moments de douceur, tu me dévergondes tu sais ! Enchainait-elle en levant sa flûte pour la faire tinter contre la mienne
- A nous Julie, à votre anniversaire et ces inoubliables moments en votre compagnie
- Peut-être que tu me tutoyer maintenant Titouan tu ne crois pas ? je me sentirai moins décalée par rapport à toi
- C’est comme vous … pardon ! comme tu préfères Julie, je risque de me mélanger mais je vais essayer
-  Tu fais comme tu as envie Titouan, je trouve ça charmant aussi ce vouvoiement alors reste naturel
Nous restions sur le pas de la terrasse en buvant notre 3ème flûte, la bouteille était pratiquement vide. Nos regards se portaient alternativement sur l’extérieur et des oeillades en se souriant, chacun dans nos pensées on dégustait l’instant quand elle me posa la question naïvement 
- Tu penses à quoi Titouan ? 
Instantanément je répondais
- Je pense à ce moment présent et ces derniers jours où je vous connaissais pas encore, tout ce que vous représentez pour moi … arfff ! Tout ce que tu représentes pour moi ! Me reprenais-je, ayant du mal à la tutoyer
- Ne t’embêtes pas à me tutoyer si tu n’as pas l’habitude, ça viendra peut-être quand nous .. nous serons plus intimes ! Elle hésitait cherchant la manière de dire les choses mais j’avais compris le sens de ce qu’elle voulait dire
- D’accord Julie, vous avez raison ça viendra mais je me sens plus à l’aise en vous vouvoyant ne m’en voulez pas
- Ca ne me dérange pas Titouan je trouve ça troublant même pour tout te dire ! Elle me regardait en mimant une posture hautaine et se mettait à rire en voyant ma réaction
Je lui souriais sans rien répondre, voyant sa flûte presque vide, je finissais la bouteille en partageant le reste de champagne
- Oh je vais être pompette Titouan, une bouteille à 2 ça me tourne la tête mais tant pis je passe un moment délicieux mon prince et puis c’est mon anniversaire !
- Moi aussi je crois j’ai pas l’habitude de boire du champagne à cette heure mais c’est votre … ton anniversaire … Oh et puis zut ! j’abandonne le tutoiement, vous m’en voudrez pas ? moi aussi ça me trouble et encore plus que vous Julie
Elle me regardait d’un air amusé, ses yeux brillait je la sentais taquine, coquine même. Elle se collait à moi comme si elle me cherchait, je la sentais joueuse et presque autant excitée que moi. Elle baissait le regard en m’inspectant presque avant d’ajouter de but en blanc
- Mes fesses te font toujours autant d’effet j’ai l’impression ! Ses yeux restaient fixés sur mon jean, elle pouvait bien évidemment constater la bosse qui me compressait
- Comment avez-vous deviné Julie ! Je rentrais dans son jeu en confirmant d’un air penaud ce qu’elle me disait avec tant de légèreté
- Alors tu as toujours envie que je te montre ma chambre mon prince ? Sans attendre ma réponse, elle rentrait dans la maison en attendant que je passe pour refermer la baie vitrée
Je m’exécutais sans broncher, terriblement excité par cette complicité qui s’installait, je savais que le moment qui suivrait me laisserait des souvenirs qui resteraient pour toujours et que je sortirai grandi de cette soirée d’anniversaire chez Julie
Julie me prenait la main en se dirigeant vers les escaliers, nos flûtes étaient vides et nous avions déjà assez bu. Arrivée au pied de l’escalier elle s’arrêta un moment, je la sentais hésitante et sans dire plus elle se pencha passant ses mains sous sa robe en faisant glisser sa culotte jusqu’à ses chevilles et finir par la retirer devant moi. Je restais médusé, ravalant ma salive je la regardais
- Je crois que tu fantasmes beaucoup sur mes fesses non ?! Osait-elle dire avec sa culotte dans la main
- Oh oui Julie ! Enfin pas que vos fesses mais depuis le 1er jour sur la plage oui elles me font fantasmer
Elle me souriait d’un air conciliant et tendre comme si elle avait envie de découvrir mes fantasmes pour les réaliser
- Suis moi mon prince, ma chambre est là-haut ! Elle m’emboitait le pas commençant à monter les premières marches en attendant que je la suive
Après quelques marches, elle passa ses mains sur ses fesses et souleva sa robe sachant que j’étais à 2 marches derrière, elle m’offrait son fessier mature et charnu qui ondulait langoureusement en montant les escaliers jusqu'à sa chambre ...
A suivre ... (Scène 14 le 2 avril 2024 à 6h00)
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swedesinstockholm · 3 months
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1er juin
un petit oiseau vient de chier posé sur le bac à fleurs sur le muret à côté du portillon et il est reparti. je suis très investie dans la vie animale de cette terrasse. y a un nouveau chat qui vient se promener sur le mur caché dans les buissons mais je le laisse complètement indifférent. et puis y a les geckos aux grosses pattes qui se promènent sur les murs et sous le parquet. j'en ai vu un à l'envers, je voyais que son goître blanc qui goîtrait et un bout de sa grosse patte à ventouses qui se cramponnait au bois.
hier après-midi quand j'ai eu assez travaillé je suis partie manger une glace au bord de l'hérault (y avait pas menthe chocolat alors j'ai pris sorbet chocolat et cacahouète) je me suis assise sur des marches au bord de l'eau et je regardais les mouettes au dessus de moi et les lézards en dessous de moi, y en avait deux qui se battaient sur le mur juste à côté mais quand l'un a immobilisé l'autre en le plaquant contre le mur et qu'ils sont restés figés comme ça entortillés l'un dans l'autre avec leurs deux queues qui formaient un cercle en forme de coeur j'ai compris qu'ils étaient probablement en train de s'accoupler. pourquoi à chaque fois que je vois des petits animaux s'accoupler (par exemple les bernard l'ermite) je sais jamais s'ils sont en train de se tuer ou de faire l'amour? enfin j'avais surtout l'impression d'assister à un viol, la femelle avait pas du tout l'air consentante, j'ai du me retenir de pas intervenir pour la délivrer. m. m'a envoyé une photo de son date qui selon elle ressemble à alexander skarsgard jeune et j'ai dit uhh non, je crois que je suis attirée physiquement par à peu près 0,2% des hommes. et dans ces 0,2% y a r. j'écoutais le clapotement de l'eau contre le quai et je me disais que je voulais que l'écriture de mon livre ressemble à ce bruit. qu'elle soit aussi claire et pure et simple que le bruit de l'eau agitée qui clapote contre la roche.
3 juin
n. vient de me demander si je voulais emménager dans sa coloc à berlin en juillet. dans le bus pour aller à la chorale tout à l'heure c. m'a dit qu'il venait de signer un contrat pour être guide touristique à corfou pendant les cinq prochains mois comme ça sur un coup de tête et je me disais que je devrais être plus comme c. et maintenant n. m'envoie ce message sorti de nulle part est-ce que ça veut dire que je dois dire oui??? et le loyer? et la sécurité sociale? et mes maladies? est-ce que je vais supporter la vie à berlin? peut être que je devrais y aller rien que pour me sortir ce satané satané satané r. de la tête, même si c'est pas r. le satané mais mon obsession pour lui, c'est mon cerveau cassé, mon cerveau qui a fait la gueule toute la journée hier parce qu'il m'avait pas écrit ni envoyé de trucs depuis plus de 24 heures et puis ce matin il m'a dit qu'il tournait un clip et j'ai de nouveau fait la gueule parce que j'étais jalouse de sa vie de musicien, j'étais assise à la table de la cuisine et je boudais comme une fille de cinq ans parce qu'il tournait un clip et pas moi. c'est le même mécanisme que quand m. me dit qu'elle a une vraie vie sociale maintenant qu'elle a des dates tous les soirs qu'elle est en train de passer le permis qu'elle a un entretien d'embauche pour un job dont elle rêve mardi prochain etc. je supporte pas que les autres réussissent. je supporte pas que les autres fassent des trucs que j'ai envie de faire moi aussi mais que ja fais pas. je suis la pire amie. la pire soeur. la pire personne. mon dieu. demain matin je réponds à n. le chiropracteur en 2020: you need to start living on the edge lara. je pars à berlin je finis mon livre et je monte un spectacle. c'est mon rêve absolu depuis le début non?
5 juin
finalement j'ai attendu deux jours pour lui écrire mais ça y est, je suis peut être arrivée au bout de la Situation, au bout de mes dix années de torpeur, ou huit, ou neuf, je sais pas trop comment le calculer, comment on calcule la torpeur? et j'étais pas torpique pendant la totalité des dix années. j'avais des moments de vie aussi. si ça marche j'aurai plus à me faire de soucis pour la retraite de maman, j'aurai trouvé une solution avec six mois d'avance. c'est un peu gros quand même. et puis j'ai un petit caillou dans la chaussure qui s'appelle bruxelles. j'y réfléchissais en prenant l'air appuyée contre la porte du balcon ce soir et à un moment j'ai failli laisser bruxelles gagner et dire non à n. désolée berlin mon coeur est pris. mais c'est bête de raisonner comme ça, partir à berlin maintenant ne va pas éradiquer bruxelles de la carte, rien ne m'empêche d'y aller plus tard. de plus, le loyer est infiniment plus abordable et j'aurai n. pour me guider dans les tâches administratives. la chambre est petite mais ce sera l'occasion d'inaugurer mon idéal de vie minimal monacal comme constance debré, je pourrais même commencer à aller nager tous les jours comme elle. ce sera comme un jeu, comme dans les sims où je devrai tout construire from scratch, ma maison (même si la chambre est à peu près meublée), mon entourage, mon nouveau style de vie, mes nouvelles habitudes, mes nouvelles activités, mon nouveau travail, ma nouvelle personnalité?? je pourrais techniquement totalement me réinventer. laisser tous mes habits ici et réinventer mon style aussi tant qu'on y est, mais ça pose un problème d'argent que je n'ai pas. je pourrais aller à des raves. vivre ma vie de lesbienne les seins à l'air les bras musclés et oublier r. et sa musique douce. même si pour le moment ça me donne pas trop envie parce que là tout ce que je veux c'est lui. mais berlin va me sauver de lui.
6 juin
je viens de lire un article sur grey gardens, le documentaire sur la tante de jackie kennedy et sa fille qui vivaient recluses dans leur manoir en ruines, et la journaliste disait qu'elle trouvait que c'était un film très rassurant, ces deux femmes qui vivent ensemble, une mère et sa fille, qui ont choisi une vie hors du mariage, hors des contraintes de la vie domestique conjugale, pour faire ce qu'elles veulent quand elle veulent, comme élever des ratons laveur à l'intérieur de leur maison, ou manger dans leur lit. elle disait que ça la rassurait de savoir qu'elle pouvait toujours finir sa vie comme les deux folles de grey gardens, si jamais elle restait célibataire toute sa vie. le fait qu'elle le voie de manière si positive m'a fait reconsidérer ma vie à la maison avec maman et je me demande si quelque part ça me convient pas en fait? mais pourquoi j'ai envie de mourir à chaque fois que m. repart vivre sa vie bruxelloise alors que moi je dois rester croupir ici? ça veut pas dire que j'ai envie d'autre chose? comment je peux à la fois avoir envie de vivre ici pour toujours et avoir envie de me jeter par la fenêtre rien qu'en y pensant?
ça fait trois heures que je regarde dans le vide en pensant à r. et je me dis que si j'ai encore des doutes et des regrets de choisir berlin plutôt que bruxelles, il devrait être l'argument numéro UN pour me faire aller habiter aussi loin que possible de cette ville où j'arriverai jamais à lui échapper. en attendant demain je vais à paris et l. pourra pas passer l'après-midi avec moi et ça me crève le coeur. j'ai téléchargé deux livres et une dizaine de podcasts pour le bus comme si je partais à l'autre bout de l'europe, j'ai fait des petits pains, lavé mes cheveux et choisi ma tenue que j'ai voulue élégante mais décontractée avec un twist masculin.
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clhook · 2 years
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au bureau on a une porte-fenêtre qui donne sur un genre de petite cour avec un jardin et environ une fois par mois quand je passe devant la fenêtre je vois un énorme chat tigré et blanc dans la cour, soit il se roule par terre, soit il est assis sur le muret, ou alors comme aujourd'hui il mange de l'herbe et quand je le vois j'ouvre la porte je l'appelle et il court vers moi pour me faire des énormes câlins mais j'ai encore jamais pu le prendre en photo parce qu'à chaque fois qu'il vient comme par hasard j'ai laissé mon tel sur mon bureau ou dans la poche de mon manteau et si je retourne le chercher à l'intérieur, quand je retourne dehors le chat a disparu !!! J'en ai donc conclu que c'est mon ange gardien
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catherine-geoffray · 14 days
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08–09–24 Le bus nous a déposés dans un coin perdu où règne une chaleur accablante. Nous recherchons un peu d’ombre à l’abri d’un bosquet qui domine la vallée qui s’étend à perte de vue. La lumière irradiante dissout les limites des parcelles à l’horizon. Deux vélos, un noir et un blanc, sont cadenassés contre un muret de pierre. Je me demande qui les a laissés là. J’imagine un jeune couple, habitant la banlieue de la grande ville fuyant en car chaque week-end leur cage-à-lapin bruyante pour se retrouver là au calme et au grand air. Je déploie la carte routière pour essayer de nous situer. Je peine à déchiffrer les noms sur la carte, tant la lumière forte estompe les mots. Je pointe du doigt un petit port situé sur la côte basque, baptisé Tizi Ouzou, en hommage aux migrants débarqués là de leur Algérie natale. Mon index suit le bord de côte en remontant vers les Landes. Puis il se déplace vers Toulouse pas si loin de là où l’on se trouve. On a faim. La camionnette d’un boucher charcutier s’est arrêtée près de l’arrêt de bus. Les gens du coin y font déjà la queue. Nous nous faisons servir une grande assiette à nous partager avec des morceaux de viande cuite - du jambon et des paupiettes de veau - et de la darne de saumon. Le temps de décider ce que je vais manger - j’aurais préféré des légumes - mon frère et sa femme ont déjà tout pris. Il ne me reste rien. Je ne comprends pas ce qui m’arrive et la camionnette est déjà repartie. Je vois des gens avec des assiettes de frites qui me font envie. Je me mets en colère. Je crie à l’injustice. Je veux manger ! Un monsieur compatissant me glisse le prospectus d’un autre vendeur ambulant qui ne saurait tarder. Mais je suis trop en colère pour patienter.
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motusoperandi · 6 months
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Un chat dans le jardin
Pour les félins, le jardin appartient maintenant à un matou blanc-crème et roux. Ses miaulements courts et répétés m’avaient enjoint à regarder son manège, se frottant çà et là, pissant tous les dix mètres ses jalons d’urine. Il m’avait vu, d’abord surpris, puis dévisagé pour un temps, pour reprendre enfin son manège tranquille. C’est un beau chat, large sans être gros, avec des yeux sûrement clairs. Quelques cicatrices ponctuaient son museau, preuves de la vie rude de celui à qui le quartier appartient et pas l’inverse. C’est le seul qui se balade nonchalamment dans le clos, même le chat à la queue coupée n’a pas cette tranquillité. Ma première question, dès lors qu’il eut passé prestement le muret fut la suivante : comment se lier d’amitié avec un tel marlou ? J’irai peut-être acheter une boîte de thon.
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Jour 5
Commencer la journée en regardant par la fenêtre, le soleil se lève, quelques nuages pour agrémenter ce ciel bleu. Le temps idéal pour partir faire une belle rando.
Te suivre sur ces chemins de chèvres, passer les nombreux petits murets de pierres et arriver à un premier point de vue. Avec cette grande croix on ne pouvait pas le louper.
Croiser de nombreux cœurs encore et toujours. Continuer notre chemin, de traverse sur cette rando...m'en fou j'te suis!
Prendre notre "petite pause" au milieu de la verdure et s'amuser de 4 personnes semblant être égarées. Faire un détour par les Cathédrales...et faire une bonne action en orientant les touristes qui les cherchaient également.
Faire un premier repérage dans ce lieu impressionnant...et puis attendre... attendre afin de l'avoir pour nous seul.
S'amuser avec la lumière, les cavités, les galeries et puis passer un long moment...sous cette croix et son ange blanc. 😇😇😇
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fafou-le-voyageur · 8 months
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Dimanche 21 Janvier :
Lever vers 8h30. Je vais à l'espace petit déjeuner où il y a déjà Lilian et Stephan. Il vient juste d'allumer l'appareil à pancakes et a fait une grande carafe.
Un peu plus tard les portugais arrivent. On déjeune tous ensemble et les pancakes sont délicieux.
Je traîne un peu et le temps est pas des plus beaux. Je finis par me décider et vais visiter le musée du vin. Il est gratuit le dimanche. Je sus le seul visiteur.
J'ai une liasse de feuilles plastifiées avec les traductions des panneaux en portugais. C'est très intéressant et il y a deux vieux pressoirs immenses (les seuls restants sur l'île), une collection de dragons (l'arbre endémique).
Il y a aussi une passerelle en bois qui mène à un kiosque au dessus des parcelles de vignes en murets de pierre volcanique, inscrits au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Réf site unesco : "Le site situé sur l’île volcanique de Pico, consiste en un remarquable réseau de longs murs de pierre largement espacés, courant parallèlement à la côte et remontant vers l’intérieur de l’île. Ces murs ont été érigés pour protéger du vent et de l’eau de mer des milliers de petits enclos (currais) rectangulaires, accolés les uns aux autres. La présence de cette viniculture remonte au XVe siècle".
Dans la partie exposition je me pose pour déjeuner. Avant de repartir le jeune homme de l'entrée me donne plein de conseils et d'adresses pour aller faire des dégustations.
Je passe ensuite récupérer une voiture de location, Simone n°2, une C3 essence, à peine 15 000 km.
Je pars sur la côte sur, à travers le paysage viticole inscrit au patrimoine, en direction de Candelária. Je m'arrête ça et là pour prendre quelques photos et vois aussi un beau moulin.
Je fais la route jusqu'à Silveira et grimpe vers le montagne. Je me retrouve très vite dans le brouillard. Je finis la boucle en passant de l'autre côté et en revenant par la côte nord.
Je m'arrête acheter une bouteille de blanc de Pico dans un supermarché et retrouve l'équipe vers 19h. Susana est à fond dans la cuisine elle nous prépare un repas chinois en trois plats.
On s'est donné rdv vers 20h pour l'apéro. Du coup j'en profite pour bouquiner. Je suis un des derniers à monter, même Ruben le voisin américain est venu.
Il y a aussi Luke, un anglais arrivé aujourd'hui. Sophie la copine de Stephan est là aussi. On parle tous par petits groupes tout en dégustant les blancs et la salade de champignons chinois de Susana.
Vient ensuite des pâtes chinoises avec une sauce sucrée salée au tahin (elle l'a fait elle même en torréfiant puis mixant le sésame). Puis les œufs tomate, plat de tradition chinoise, avec du riz.
Ensuite le reste de la soirée se fait dans l'allégresse avec de la musique de tous les pays, inspirée par chacun des hôtes.
On a même droit à la petite histoire derrière le nom de la guesthouse "Loving Strangers" et on écoute la chanson originale de l'autrice.
Les derniers tiennent jusqu'à minuit car pour Stephan il faut être à l'heure pour les pancakes demain matin.
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timriva-blog · 1 year
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Le riz jaune sud-africain, à la vie à la mort
Le “begrafnisrys”, dont le nom afrikaans désigne le “riz funéraire” servi à l’issue des cérémonies d’obsèques, est devenu un accompagnement traditionnel des repas en Afrique du Sud. Le “Daily Maverick” retrace son histoire. Le riz jaune sud-africain, à la vie à la mort. La triste procession serpente de la ferme jusqu’au petit cimetière entouré d’un muret blanc. Le bras droit du pasteur est…
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lignes2frappe · 2 years
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40 ANECDOTES SUR « MENACE II SOCIETY », LE PLUS GANGSTER DES FILMS DE GHETTO
Sorti le 26 mai 1993, le film des frères Hugues a traumatisé toutes les générations qui ont suivi…
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1. La voix off de Caine qui conclut la scène d’ouverture de Menace II Society (« Went into the store just to get a beer. Came out an accessory to murder and armed robbery ») s’inspire directement de la voix off d’Henry Hill qui conclut la scène d’ouverture des Affranchis de Martin Scorsese (« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être un gangster »).
2. Autre source d’inspiration assumée du film : l’utilisation de ralentis lors des impacts de balles piquée à John Woo.
3. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les frères jumeaux Allen et Albert Hugues, réalisateurs et scénaristes de Menace II Society, n’étaient âgés que de 20 ans à peine au moment du tournage.
4. Leur inexpérience derrière la caméra leur a valu de couper l’une des toutes premières scènes qu’ils ont tournées tellement ils l’ont trouvé mauvaise.
« Le troisième jour, nous avons tourné une scène d’émeute dans la prison où Caine se retrouve incarcéré. Le truc c’est que nous ne savions absolument pas comment la filmer. Nous n’avions aucun cascadeur, les coups avaient tous l’air plus faux les uns que les autres… Nous nous sommes dits que nos carrières étaient finies, que nous avions eu notre chance et que nous l’avions foutu en l’air. »
5. Sur le plateau, la répartition des tâches entre les deux frangins se faisait de la manière suivante : Albert gérait la lumière, les caméras et tous les aspects techniques, tandis qu’Allen se concentrait sur l’intrigue et les acteurs.
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6. Sur l’affiche, le gun que tient Caine à la main droite a été effacé à la demande du studio.
7. « Menace II Society est un film pour les blancs » dixit Albert. « C’est un film pour qu’ils sachent ce qui se passe dans le ghetto. »
Bon attention, après l’avoir vu, « si vous détestez les noirs, vous les détesterez encore plus après » dixit Allen.
8. Caine, le surnom de Kaydee Lawson (Tyrin Turner), renvoie à la fois à Charles Foster Kane, le magnat de la presse héros du chef-d’œuvre Citizen Kane d’Orson Welles, mais aussi et surtout à Caïn, fils aîné d’Adam et Ève meurtrier de son frère cadet Abel.
9. Si Menace II Society a pu en grande partie être tourné en plein South Central, l’un des ghettos les plus dangereux de Los Angeles, c’est parce que les principaux gangs avaient au même moment conclu une trêve, le fameux Truce Picnic.
10. De nombreux gangmembers ont été engagés par la production, que ce soit pour assurer la sécurité ou pour faire de la figuration – dans certaines scènes en extérieur, comme celle où O-Dog rend visite à Caine chez ses grands-parents, ou celle où la police débarque alors que toute la bande est assise sur un muret, 100% des figurants sont des locaux.
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11. Le tournage a dû néanmoins être suspendu deux jours après que le gang des Hacienda Village Bloods a ouvert le feu à Jordan Downs, un quartier appartenant aux Crips.
12. Toute référence trop explicite aux Crips et aux Bloods a sciemment été évitée. Les frères Hugues estimaient que cela aurait enfermé le film dans une case et que la portée de son message aurait été réduite.
13. Tandis que le studio souhaitait voir « un rappeur platine » au casting, le rôle d’A-Wax tenu par MC Eiht a d’abord été proposé à MC Ren des N.W.A.
L’histoire ne dit pas s’il a refusé l’offre ou s’il n’a pas été jugé assez convaincant aux auditions.
14. Autres rappeurs présents au générique : Pooh-Man qui joue Doc, Saafir qui joue Harold, et ce filou de Too Short qui joue Lew-Loc (le mec qui tend un fusil à pompe à O-Dog).
15. A cause des contraintes budgétaires, ce même fusil à pompe, le Smith & Wesson Model 3000, est utilisé par l’un des meurtriers de Caine dans la toute dernière scène.
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16. 2Pac devait initialement jouer dans Menace II Society. Il a cependant très mal pris d’être engagé pour jouer le très sage Sharif lorsqu’il a compris que tous ses confrères rappeurs s’étaient eux vus confier des rôles plus street.
Ont suivi des discussions très vives avec les frangins Hugues pour qu’il obtienne le rôle d’O-Dog. Elles se sont soldées par un remerciement.
17. Extrêmement contrarié de s’être fait lourder de la sorte, 2Pac s’est très malhonnêtement mis à clamer sur tous les toits qu’il a quitté le navire de son propre chef car il refusait de jouer « un gangster musulman ».
Pire, quelques mois plus tard, l’auteur de California Love s’est pointé avec une trentaine de ses homies sur le tournage du clip Trigga Gots No Heart de Spice 1 sur lequel travaillait Allen Hugues et a tabassé ce dernier à coups de batte de baseball.
18. Tant d’animosité s’explique également en partie par le fait que 2Pac et les frères Hugues avaient par le passé collaboré sur de nombreux clips comme If My Homie Calls ou Brenda’s Got a Baby.
19. La mélodie de Streiht up Menace, la chanson phare de la bande originale de Menace II Society, n’est pas un sample. MC Eiht l’a entendue par hasard sans se souvenir qui en est l’auteur.
« À l’époque, je me baladais partout où j’allais avec un magnétophone. J’enregistrais les mélodies qui me passaient par la tête. Un jour, je suis tombé sur ces quelques notes sans me souvenir où je les avais entendues. J’ai fredonné l’air sur mon magnétophone et j’ai passé la cassette à DJ Slip pour qu’il le reproduise. »
20. D’après Spice 1, figure de la scène rap californienne, le rôle d’O-Dog lui aurait été proposé en premier.
« J’ai eu le script dans les mains, mais mon manager n’est pas resté en contact avec les frères Hugues. J’aurais aimé avoir une seconde chance. Je n’aurais même pas eu besoin de jouer, j’aurais juste eu à me remémorer des trucs qui me sont arrivés. »
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21. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Larenz Tate faisait ses grands débuts au cinéma sous les traits du « cauchemar de l’Amérique » Kevin ‘O-Dog’ Anderson.
22. La tristement célèbre réplique « What’d you say about my mama? » balancée par O-Dog après que le patron de l’épicerie a laissé échapper qu’il se sentait « désolé pour sa mère » a été improvisée par Larenz Tate.
23. À en croire les frères Hugues, O-Dog a 15 ans, il ne sait ni lire, ni écrire et a été élevé, non pas par ses parents, mais par sa sœur.
24. Lucide, Larenz Tate n’est pas des plus tendres avec son personnage malgré l’aura de culte qui l’entoure : « Si O-Dog est une idole pour certains, c’est que l’on ne peut rien faire pour eux. »
« On voit clairement qu’il n’est pas complètement développé psychologiquement et émotionnellement. C’est pour cela qu’il réagit de la sorte à la moindre offense. »
25. Tout comme Tate, Jada Pinkett a également décroché ici son premier rôle sur grand écran.
Elle n’était toutefois pas une complète débutante et avait été vue précédemment dans les séries télé True Colours, 21 Jump Street et A Different World.
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26. Charles S. Dutton qui interprète Mr. Butler, l’un des rares personnages à se montrer éclairé et bienveillant à l’égard de son prochain, a connu une jeunesse similaire aux protagonistes du film.
Condamné notamment pour meurtre et agression, il a passé plusieurs années derrière les barreaux avant de s’intéresser au combat des droits civiques, puis au cinéma.
27. Dans l’épicerie, le niveau de bière de la bouteille St. Ides 40 que Caine boit au goulot change constamment. À la toute fin de la scène, elle est d’ailleurs quasi pleine.
28. Lorsque Harold gît face contre le sol, atteint de contractions après s’être fait tirer dessus, ce n’est pas Saafir que l’on voit à l’écran, mais Albert Hugues. Le rappeur ne pouvait pas être présent ce jour-là sur le plateau.
29. Quand Samuel L. Jackson, le père de Caine, abat devant son fils un de ses amis qui lui devait de l’argent, il tire huit coups de feu alors qu’il utilise un revolver – un barillet ne peut contenir que six balles.
30. Lorsque Caine est vu couper des cailloux de crack avec une lame de rasoir, « 50% de la drogue est réelle » d’après les frères Hughes.
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31. Dans la même veine, le joint que fume A-Wax/MC Eiht alors qu’il conduit Caine et O-Dog en direction des meurtriers d’Harold a été roulé avec de la marijuana.
À bien regarder la scène, MC Eiht inhale bien la fumée, Laurenz Tate lui crapote.
32. La scène dans laquelle Chauncy s’amuse à malmener un assureur qui lui demande de voler une voiture a dû être doublée par les acteurs en postproduction à cause des trop nombreux avions en circulation le jour du tournage.
33. La scène au cours de laquelle Caine rende visite au parloir à son ancien mentor Parnell a été ajoutée à la demande du studio afin de donner au film « plus de cœur ».
34. Si la plupart des personnages font pencher leur arme à l’horizontale, c’est parce que quelques années plus tôt les frères Hugues ont été témoins d’un braquage au cours duquel les assaillants tenaient leurs guns de la sorte.
Là où pour eux il s’agissait d’ajouter une touche de réalisme à leur film, cette prise en main peu orthodoxe sera ensuite adoptée par tous les gangsta rappeurs et drive-byeurs du pays, ainsi que par moult grosses productions hollywoodiennes comme Se7en ou Usual Suspects – plus sur le sujet ici.
35. Magie des fautes de raccords, le Glock 17 Seconde génération qu’O Dog agite tout au long du film Dog se transforme en Beretta 92F quand Caine tabasse Chauncy, puis brièvement en SIG-Sauer P226 lors de la scène finale.
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36. Dwayne Barnes, l’acteur qui interprète l’accro au crack qu’O-Dog tue pour lui avoir proposé une fellation, a très mal vécu la manière dont a été perçu son rôle.
« Quand j’ai dit à MC Eiht que je m’étais installé sur Los Angeles depuis un an pour poursuivre une carrière d’acteur, il s’est étonné que j’ai fait tout ce chemin pour ‘jouer un crackhead et raconter ces conneries’. J’étais humilié. »
« Plus généralement, dans la communauté noire, le rôle n’a pas été très bien reçu. J’ai découvert plus tard qu’Allen et Albert Hugues n’avaient en réalité trouvé personne d’autre prêt à jouer ce personnage… »
37. Menace II Society affiche l’un des ratios de « fuck » le plus élevé à la minute: le « F-word » est entendu 305 fois en 97 minutes, soit 3,14 fois toutes les 60 secondes !
38. C’est LE plot hole de Menace II Society : quand la police convoque Caine pour le double meurtre du couple d’asiatiques grâce à la découverte de ses empreintes digitales sur les lieux du crime, elle aurait également dû convoquer O-Dog pour le même motif.
Lorsque les frères Hugues ont compris cela, ils ont tout d’abord coupé au montage tous les plans des mains d’O-Dog dans l’épicerie. Ils sont ensuite revenus sur leur décision en se disant que la fiction pouvait ici primer sur le réalisme.
39. Très ironiquement, le film en noir et blanc diffusé à la télévision quand le grand-père de Caine lui fait la morale est La vie est belle de Frank Capra.
40. Menace II Society a-t-il passé l’épreuve du temps ? Et bien pas vraiment selon Allen et Albert Hugues.
« Si l’on parle des thèmes, oui. Si l’on parle de cinéma à proprement dit, nous avons été victimes de l’époque (…) Le film n’a pas très bien vieilli. Les mouvements de caméra et les dialogues sont très datés. »
« Je pense que les réalisateurs black, pour peu que nous rentrions dans cette case, bénéficiaient alors d’un pass pour leurs gros défauts. Nous n’étions pas nombreux, du coup si l’acting ou les dialogues étaient mauvais, les critiques blancs n’osaient pas nous tomber dessus. Ou alors ils pensaient vraiment que tout ça était réel ! ‘Oh, c’est black, donc c’est vrai. Ce truc est incroyable !’. Vous aviez droit à une sorte de passe-droit. »
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Publié sur Booska-p.com le 25 mai 2022.
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degustameet · 2 years
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Ex Voto, Ermitage Rouge Guigal 2012 Francia, Rhone AOC Hermitage; Crù Ex Voto Syrah (100%) Rosso 13 % Uno dei vini più importanti di Guigal. Questo vino nasce da viti di 50-90 anni su un vigneto molto pendente, la versione Rouge nasce da 4 parcelle diverse: Les Bessards (terreno granitico); L’Ermite (composto da terriccio argilloso-sabbioso e loess, ossia un sedimento eolico molto fine); Les Greffleux (ghiaia alluvionale frutto della glaciazione di Wurm); Les Murets (terreno alluvionale fluvio-glaciale e ghiaia). Le uve sono fermentate a temperatura controllata. Il vino matura 42 mesi in barrique di rovere (100% nuove). Questo vino è prodotto solo nelle annate eccezionali, con un grande potenziale di invecchiamento. E. Guigal naque nel 1946 ad Ampuis, nella Valle del Rodano ed è uno dei produttori più importanti della regione. Etienne Guigal acquistò un piccolo vigneto nella Cote Rotie, collaborando con gli Etablissements Vidal-Fleury (produttore in voga) fino a quando nel 1984, il figlio Marcel decise di acquistarli e fare lo stesso nel 1995 con Chateau D’Ampuis (una fortezza del XII sec che ristrutturerà). L’attuale enologo Philippe Guigal (nipote di Etienne) gestisce i 60 ettari sparsi in varie zone del Rodano con gli uvaggi tipici (dallo Syrah, Marsanne e Roussanne a Grenache, Cinsault, Viognier e Clairette). La cantina interrata nella tenuta si estende per quasi 3. Dal 2003 producono 800 botti all’anno nella propria Tonnellerie. Guigal produce la gamma più importante “Les Tresors” (I Tesori), di seguito. In Cote Rotie i quotatissimi Crus: Chateau d’Ampuis; La Mouline; La Turque; La Landonne. In Condrieu 2 Crus: La Doriane; Luinescensce. In Hermitage il Crù Ex Voto: Rouge e Blanc. In Saint Joseph: Lieu-Dit (Rouge e Blanc); Vignes de l’Hospice. Possiede lo Chateau de Nalys a Chateauneuf du Pape dove produce: Chateau de Nalys (il Grand Vin prodotto Rouge e Blanc) e un secondo vino. In aggiunta produce altri vini del Rodano Settentrionale e Meridionale. #guigal #eguigal #exvotoguigal #degustameet #hermitage #exvotohermitage https://www.instagram.com/p/CnOjRQ6Lurf/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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brilag · 4 years
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Vieilles pierres et beaux arbres
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Vieilles pierres et beaux arbres par brigitte lagravaire Via Flickr : 2014-08-29-Boudch (42)
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alain-keler · 4 years
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# 90- Mercredi 2 novembre.
Dans l’avion Milan Tel-Aviv. 
Je vois la terre au travers du hublot et cela me procure toujours une intense émotion. Banlieue sud de Tel-Aviv, probablement Bat Yam et Holon. Des immeubles, tel un jeu de dominos blancs, se dressent comme plantés sur le sable et semblent regarder vers le sud, un peu comme un champ de tournesols penchés vers la lumière. Irrésistible désir d’habitation des lieux. Une autoroute se glisse au milieu comme un serpent à la recherche d’une proie.L’avion se rapproche lentement du sol. Il ralentit. Les quelques minutes qui nous séparent de l'arrivée sont pour moi un moment de bonheur.La gigantesque cimenterie à droite se dresse près d’un quartier de Lod où vivent des bédouins rencontrés lors d’un précédent voyage. Virage sec vers la gauche. Des arbres apparaissent comme un tapis vert poussant sur la terre rouge. A droite, au loin, on voit des collines qui s’étendent en grandissant progressivement jusqu’à Jérusalem. Elles nous montrent leurs formes arrondies et féminines. La descente semble maintenant plus rapide comme si l’avion était pressé de toucher le sol. L’ombre portée d’un nuage rougit encore plus la terre.Des  avions blancs comme des jouets d’enfants semblent attendre que l’on s’occupe d’eux et sont stationnés devant des  hangars vieillissants.L’atterrissage se fait en douceur, un peu comme si le pilote avait pris soin de ne pas vouloir abîmer le sol, de peur d’irriter des Dieux déjà fort occupés à régler les problèmes existants. La lumière blanche du Moyen-Orient jaillit soudainement dans la cabine de l’avion qui roule maintenant vers son point d’ancrage. La terre rouge a laissé la place à une mer de bitume.« Mesdames et messieurs, nous venons d’atterrir à l’aéroport Ben Gourion… ».Nous sommes le 2 novembre, il est 15.25 heures et c’est le début de mon huitième voyage.Ensuite tout va très vite. Le sourire de la fonctionnaire qui rajoute un tampon à ma collection, comme une preuve de mes présences répétées dans cet endroit magique, objet de toutes mes interrogations sur mon appartenance au peuple d’Israël.Bagages, voiture de location et des instructions que je n’écoute plus à force de les entendre. La lumière d’hiver est douce. La route se faufile entre les collines. Le soleil descend vers l’horizon. Il se couche tôt, comme fatigué d’avoir trop éclairé depuis longtemps les hommes qui se disputent cette terre. Il a besoin de repos car ils vont encore pendant longtemps lui donner du fil à retordre.Sur la route, les voitures passent d’une file à l’autre sans crier gare, dépassent à droite des véhicules attardés du côté où ils ne devraient pas se trouver, comme si leurs pilotes têtus et accrochés à leurs volants comme une bouée de secours avaient peur d’être dépossédés de quelque chose. C’est peut-être aussi ça d’être juif. La route a été très longue jusqu’à Jérusalem.En tout état de cause, les conducteurs israéliens n’ont pas amélioré leur conduite depuis mon dernier voyage. Peut-être qu’ici les règles sont autres. Après tout, nous sommes au moyen orient et comme mon chauffeur de taxi m’avait si bien dit le premier jour de mon premier voyage, même la terre est différente, elle est rouge.Jérusalem, l’auberge dans le monastère de Ratisbone, Natacha et ses quinze chats, Elio. Je m’installe. Je suis ici chez moi.Café avec Eyal de passage à Jérusalem. C’est dur professionnellement pour lui.Alex au téléphone. Rendez-vous demain matin pour un café.Je vais dîner au Link. Pas question de rester sur la terrasse, ma terrasse. Début novembre, il fait trop froid à Jérusalem. Ici, tout me semble familier. J’ai vraiment l’impression d’être chez moi.Je reprends un verre de Merlot. Il est onctueux. Je suis bien même si je ne suis pas sur ma terrasse.
Jeudi 3 novembre. Jérusalem.
J’ai rêvé de ma mère. Elle me demandait d’aller voir la maison d’Igny. Au premier étage, des enfants devaient avoir joué avec un ballon dont on voyait la trace sur la peinture blanche fraîchement étalée. Je passais une éponge mouillée et les tâches disparaissaient. Cela me rassura. Au rez-de-chaussée, la disposition des pièces était complètement changée. C’était très bizarre. Il me semblait que tous les murs étaient sombres, peints en noir. Il y avait beaucoup de monde qui se préparait à prendre la crémaillère.Je sors pour aller à la rencontre d’Alex. Dehors, il fait frais, un peu comme chez nous au début du printemps. Quelques chats attendent patiemment devant la maison de Natacha, la gardienne de Ratisbonne, l’endroit où je loge. Il y en a un, noir et blanc, perché sur ma voiture et qui miaule en me voyant, comme s’il me reconnaissait. En fait, cette machine à ronronner miaule systématiquement à la vue d’êtres humains pensants.Aroma café. Alex est déjà arrivé. On se fait la bise. Le voir me rempli de joie. On parle.La lumière est extraordinaire. J’entends dans la rue beaucoup de gens parler français et anglais. La plupart portent la Kipa.Beit Agron. Accréditation. J’en sors à 10H30. Le soleil est encore monté et me caresse le visage. Il fait doux.Au retour, je croise Natacha. Elle garde un petit chat amené en mauvais état par une jeune fille hier, à mon arrivée. Elle me fait remarquer qu’à sa mort, elle ira au paradis des chats. C’est son destin, rajoute-t-elle.11H30, assis sur un petit muret avec mon ordinateur devant la Sainte vierge qui monte la garde dans le jardin de Ratisbonne. Internet en wifi, ça marche. Miracle ou technologie ? Un peu long quand même. Je la remercie.Supermarché. Je fais mes courses.Déjeuner. Liana, 84 ans me parle avec fierté de son fils qui finit sa carrière comme directeur d’une école juive à Milan.Téléphone à Jaafar pour aller dans un village en Cisjordanie pour photographier la récolte des olives. OK pour samedi.Dîner de spaghettis, le tout arrosé d’un très bon Merlot israélien.Vendredi 4 novembre.Aujourd’hui, c’est le dixième anniversaire de la mort de Itzhak Rabin. Le soleil n’est pas au rendez-vous. La météo annonce de la pluie pour cet après-midi.Je vais à Tel-Aviv.Devant le monument qui lui a été dédié, en bas de l’escalier qu’emprunta Ytzhak Rabin après son discours, un homme joue de l’accordéon, accompagné par quelques personnes qui chantent son morceau préféré, « Shir Ha-reut », la chanson de l’amitié. Une jeune femme, appuyée sur son vélo se recueille (it’s my grief, c’est mon chagrin), perdue dans ses pensées en écoutant la musique qui s’échappe de l’endroit où le premier ministre israélien fut assassiné. Trois drapeaux israéliens dressés devant le monument sont en berne. Il n’y a pas beaucoup de monde. Je crois que la célébration officielle aura lieu le 12 novembre, avec la participation de Bill Clinton.Un peu plus loin, on peut lire le texte du dernier discours de Ytzhak Rabin:
en anglais suivi d’une traduction française :
 Tel Aviv, november 4, 1995.
 « Allow me to say, I am also moved,I want to thank each and everyone of you who stood up here against violence  and for peace. This government which I have the privilege to lead together with my friend Shimon Peres decided to give peace a chance, a peace that will solve most of the problems of the state of Israël.I was a military man for 27 years, I fought as long as they were no prospects for peace. Today I believe that there are prospects for peace, great prospects. We must take advantage of it for the sake of those standing here, and for the sake of those who do not stand here. And there are many among our people. I have always believed that the majority of the people want peace and are prepared to take risks for it. And you here, by showing up at the rally, prove it, along with the many who didn’t make it here, that the people truly want peace and oppose violence. Violence is undermining the very fondations of Israeli democracy. It must be condemned, denounced, and isolated. This is not the way of the state of Israël. Controversies may arise in a democracy, but the decision must be reached throught democratic elections, just as it happened in 1992, when we were given the mandate to do what we are doing, and to continue to do it. I want to thank from here the president of Egypt,  the king of Jordan and the king of Marocco, whose representatives are present here, conveying their partnership with us on the march toward peace. But above all- the people of Israël- who have proven, in the 3 years this government has been in office, that peace is attainable, a peace that will provide an opportunity for a progressive society and economy. Peace exists first and foremost in our prayers. Peace is what the jewish people aspire to, a true aspiration. Peace entails difficulties, even pain. Israël knows no path devoid of pain. But the path of peace is preferable to the path of war. I say this to you as one who was a military man and minister of defense, and who saw the pain of the families of IDF soldiers. It is for their sake and for the sake of our children and grandchildren that I want my government to exert every effort, exhaust every opportunity to promote and to reach a comprehensive peace. This rallt must send a message to the israeli public, to the jewish community throughout the world, to many in the arab world and in the entire world, that the people of Israël want peace, support peace, and for that, I thank you very much ».
Traduction en français.
Tel-Aviv, 4 novembre 1995.
« Permettez-moi de dire que je suis profondément ému. Je souhaite remercier chacun d'entre vous, qui êtes venus ce soir manifester contre la violence et pour la paix. Ce gouvernement, dont j'ai le privilège d'être à la tête, avec mon ami Shimon Peres, a décidé de donner une chance à la paix - une paix qui résoudra la plupart des problèmes d'Israël.Pendant 27 ans, j'ai été un soldat. Tant qu'il n'y avait aucune chance pour la paix, j'ai combattu. Je crois qu'aujourd'hui, il existe une chance pour la paix, une grande chance. Nous devons en profiter, pour tous ceux qui sont présents ici, et pour tous ceux qui sont absents, et ils sont nombreux.J'ai toujours pensé qu'une majorité du peuple aspirait à la paix et était prête à prendre des risques pour elle. En venant ici ce soir, vous démontrez, ensemble avec de nombreux autres qui ne sont pas venus, que le peuple désire sincèrement la paix et s'oppose à la violence. La violence s'attaque à la base de la démocratie israélienne. Elle doit être condamnée et isolée. Ce n'est pas la voie de l'Etat d'Israël. Dans une démocratie, il peut y avoir des désaccords, mais la décision finale sera tranchée par des élections démocratiques, comme celles de 1992 qui nous ont donné un mandat pour faire ce que nous faisons, et pour continuer dans cette direction.Je voudrais dire que je suis fier du fait que des représentants des pays avec lesquels nous vivons en paix soient présents avec nous ce soir, et continueront à l'être : l'Egypte, la Jordanie et le Maroc, qui nous ont ouvert la route vers la paix. Je voudrais remercier M. le président de l'Egypte, le roi de Jordanie, et le roi du Maroc, représentés ici ce soir, pour avoir été des partenaires dans notre route vers la paix. Mais, plus que tout autre chose, depuis un peu plus de trois ans que ce gouvernement est en place, le peuple israélien a prouvé qu'il est possible de faire la paix, que la paix ouvre la porte à une économie et a une société meilleures, que la paix n'est pas seulement une prière. La paix est d'abord dans nos prières, mais elle constitue aussi l'aspiration du peuple juif, une aspiration sincère à la paix.La paix a des ennemis qui tentent de nous atteindre, pour torpiller le processus de paix. Je voudrais dire sans détour que nous avons trouvé chez les Palestiniens aussi un partenaire pour la paix : l'OLP, qui était notre ennemi, et qui a cessé de s'impliquer dans le terrorisme. Sans partenaires pour la paix, il ne peut y avoir de paix. Nous exigerons qu'ils accomplissent leur part du travail, comme nous accomplirons la notre, pour la paix, afin de résoudre l'aspect du conflit israélo-arabe le plus complexe, le plus long, et le plus chargé en émotions : le conflit israélo-palestinien.Il s'agit d'un parcours semé de difficultés et de douleur. Pour Israël, il n'est pas de chemin qui soit sans douleur. Mais la voie de la paix est préférable à celle de la guerre. Je vous dis cela en tant qu'ancien soldat, en tant que ministre de la Défense qui connaît la douleur des familles des soldats. Pour elles, pour nos enfants, et dans mon cas, pour mes petits-enfants, je veux que ce gouvernement exploite chaque ouverture, chaque occasion de promouvoir et de parvenir à une paix totale. Même avec la Syrie, la paix sera possible.Cette manifestation doit envoyer un message au peuple israélien, au peuple juif partout dans le monde, au monde arabe et en fait au monde entier : le peuple israélien veut la paix, il soutient la paix.Pour tout cela, je vous remercie. »
  À 17.30 heures, il n’y a plus personne. Dans le bassin qui jouxte la municipalité, à une trentaine de mètres de l’endroit où Rabin a été tué, deux jeunes filles hilares  retirent de l’eau un parapluie rouge complètement pourri.
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catherine-geoffray · 3 years
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03–05–21
Assise à une table chez mon frère, j’écoute la tante de sa femme parler à sa fille. Elle lui montre une photo de leur dernier Noël où l’on voit la fille faisant triste mine devant une poupée tout juste déballée de son papier cadeau. Elle lui fait la morale : beaucoup de gens n’ont pas la chance de recevoir des cadeaux à Noël. Elle lui parle comme si c’était une petite fille alors qu’elle approche de la quarantaine. Le silence de la fille gênée par ce discours devant tout le monde me fait réagir : Excuse-moi d’intervenir alors que ça ne me regarde pas mais comme tu nous rends témoin malgré nous, je trouve insupportable la manière dont tu infantilises ta fille devant nous. Je quitte alors la table et la mère furieuse de ma réaction. Je me réfugie aux toilettes qui ressemblent à ceux des centres de vacances. Carrelés en blanc ils sont dotés d’une série de bacs uniquement protégés par des murets à mi-hauteur. Avant de m’accroupir, j’aperçois la fille qui me remercie et veut me parler. Je la fais patienter le temps d’uriner puis de vérifier que mon train ne va pas partir sans moi. C’est un train masqué par un rideau blanc que je tire pour découvrir un wagon avec deux étages de couchettes donnant directement sur le quai. Je suis déjà allongée dans un sac sarcophage blanc, prête à partir.
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