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#parce que ça me donne plein d'idées mais
soeurdelune · 16 days
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tests/brouillons sur margot robbie ♡ (400x640) (lyrics: hot to go!, chappell roan)
après être tombée totalement amoureuse de la vibe groovy des posters de rock des années 1960, c'était l'occasion de m'entraîner encore un peu aux typo en "digital" (alors que je suis habituée au format papier), c'est un peu brouillon et wobbly mais ça fait le travail? (note pour soi-même de faire des lettrines plus proches les unes les autres, et aussi mieux bosser l'espacement) – par contre je ne ferais pas ça tous les jours, ça m'a pris 4 heures 💀
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Legacy Challenge : Aayla, épisode 2
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Aayla, non.
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Elle pleure parce que sa maison de poupée est cassée, mais c’est elle qui l’a cassée ! Elle pleure aussi parce que son papa l’a grondée.
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Il lui a tout de suite réparé.
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Elle vient de balancer son assiette par terre.
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Il est constamment obligé de la gronder, c’est nul parce que du coup leurs relation est super basse.
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Les 13 leçons retenues de Libérez votre cerveau, d’Idriss Aberkane
Après lecture de ce livre, voici les 13 leçons que j’aimerais partager :
1 - Duolingo est une super application d'apprentissage de langue
... que j'utilise désormais tous les jours.
2 - « Tout ce qui vous entoure et que vous appelez la vie a été fabriqué par des gens qui ne sont pas plus intelligents que vous, et vous pouvez le changer, vous pouvez l’influencer, vous pouvez construire vos propres objets que d’autres personnes utiliseront »
Cette citation de Steeve Jobs a été une véritable révélation pour moi.
Beaucoup de pression que je me mettais auparavant dans mon travail, pour satisfaire mes collègues et mes employeurs, dans ma vie familiale pour satisfaire mes parents et grands-parents, dans ma vie amicale, pour me conformer et être acceptée... tout cela a volé en éclat.
Tout à coup je me suis libérée d'un tas de croyances limitantes, que j'avais déjà repérées mais pas réussi à évacuer : avoir un bon salaire, tomber amoureuse, construire une famille, ne pas faire de vague, ne pas briller, plaire c'est mal, aimer la mode c’est irresponsable...
A un débat de famille qui commençait par "Mais l'Etat devrait..." ça m'a soudain frappé, il n'y a pas de personnalité "Etat", plus de roi, ni de "l'Etat c'est moi" personne à accuser ou à décapiter, juste une masse de personnes qui attendent un sauveur providentiel qui ne vient pas. Il n'y a que vous, nous, nos rêves et les choix que nous faisons.
Alors je me suis sentie forte et pleine de pouvoir, je me suis sentie capable de créer la vie de mes rêves. Mes envies, mes besoins et mes dégouts me sont apparus très clairement. Et une question : pourquoi attendre qu'on m'apporte ce que je veux quand je peux le créer ?
3 - A quiconque voudrait exceller, voilà mon conseil : ne JAMAIS rester à sa place
Pour moi qui déteste rester en place, la monotonie et le quotidien, c'est également une grande révélation. Enfin je m’y autorise : je refuse de rester à ma place.
J'ai décidé de partir à la découverte de mes envies, d'explorer de nouvelles cultures, de nouveaux hobbies... J'ai décidé de partir à l'assaut de mes rêves, de faire confiance à mon instinct.
4 - L'expérience réussie est collective
Face à une difficulté, je sollicite désormais les personnes autour de moi, non pas pour leur avis, mais pour leur expérience : qu'ont-elles fait ? qu'ont-elles décidé ? quelles ont été les conséquences bonnes et mauvaises ?
Apprendre des expériences des autres, c'est avancer plus vite car on ne reproduit pas les mêmes erreurs, ça pousse à l'inventivité, à essayer de faire autrement... partager c'est pousser au génie.
5 - Nous percevons que ce que notre cerveau décide que nous pouvons percevoir
Cette leçon est aussi une façon d'amener d'autres personnes à donner leur avis.
Même si l'on sait que seul son propre avis compte et pour rappel je ne demande pas aux autres de décider pour moi.
Mais sur le coup d'une forte émotion, d’un grand plaisir par exemple quand j'ai trouvé un nouvel appartement, j'ai demandé une contre visite avec une personne neutre, je lui ai demandé un avis objectif, sans que je lui dise quoi que ce soit.
Mon imagination m'emballe, elle me protège, mais elle m’a déjà joué des tours. Accepter la parole de l’autre c’est reconnaitre qu’il faut faire preuve d'humilité : nous savons, certes, mais nous ne savons pas tout et partager le savoir de l'expérience (et pas celui de la peur), c'est construire une échelle pour soi et pour les autres.
6 - Protégez vos nerfs, vous êtes les seuls à avoir des droits sur eux
J'ai beaucoup entendu "protège ton temps", «protège-toi», "tu donnes trop aux autres". Surtout qu'en temps qu'empathe, j'ai besoin d'un temps très important de récupération après un contact.
Cet élément a surtout été un rappel pour moi, mais entendre, ou lire en l'occurrence, que nous sommes seuls maîtres de nous-même et que nous ne devons rien à personne est toujours un rappel extrêmement important et positif.
Et en ces temps de Covid, je suis reconnaissante d'être aidée par le couvre-feu.
7 - Apprendre impliquer d'aimer
Faire ce que l'on aime vous fait avancer à pas de géant. Je le savais, mais je ne pensais pas que je pouvais influer sur cet élément. C'est désormais le cas, je prends le temps d'écouter mon cœur avant de faire quelque chose, de me demander "de quoi ai-je envie".
Cela vaut dans ma vie personnelle mais aussi dans mon travail. Car même si la plupart des gens retiennent que le mot travail vient de "torture", le plaisir n'est pas anti-professionnel. J'ai mis cette tactique en place presque immédiatement après l'avoir lue.
Devinez qui est trois fois plus efficace qu'avant ? Devinez qui va apprendre l'aquarelle ce soir ? Devinez qui est plus énergique quand elle rentre à la maison ?
8 - L'impuissance apprise
Saviez-vous que la petite voix qui vous dit que vous n'êtes pas capable ou que vous ne pouvez pas n'est pas née avec vous ?
L'impuissance nous est apprise par nos pairs, par l'école et par la société. Le regard des autres et leur jugement peuvent vous amener à renoncer à quelque chose sur une simple croyance. Une croyance qui va être nourrie par des échecs provoqués, des pièges que l'on vous tend dès le début de l'apprentissage.
J'ai donc réappris deux éléments :
N'écoutez personne, seulement vos envies;
Trouvez des méthodes qui vous parlent et qui vous donnent envie, même (surtout) si elles ne sont pas conventionnelles.
9 - Préserve-moi de juger quiconque avant d'avoir parcouru une lieue dans ses mocassins
Ceux qui ont essayé la pratique de la parole impeccable et la méthode PENSE le savent, casser le jugement automatique que l'on porte sur autrui nécessite beaucoup d'énergie : pour en prendre conscience d’abord, pour arrêter de le faire ensuite.
Mais cette petite phrase fait vibrer mes valeurs d'empathie et de force. Elle frappe par sa simplicité et son efficacité. Elle est devenue une de mes réponses préférées.
10 - Tiers temps
Voici un conseil datant de la Renaissance qui est en train de me sauver la vie :
1/3 de votre temps éveillé doit être passé avec vous-même
1/3 avec quelqu'un qui peut vous enseigner quelque chose
1/3 avec quelqu'un à qui vous pouvez enseigner à votre tour.
11 - L'économie est basée sur la frustration
J'aime bien les pubs. Petite, je ne voulais jamais qu'on zappe... et j'ai toujours trouvé qu'une publicité en disait plus sur la société qu'un débat politique.
La plupart des publicités m'ont aidé à nourrir mon imagination, à me sensibiliser à des musiques, à des styles, à des esthétiques. Elles m'aident à faire le tri dans ce qui me plait et ne me plait pas, dans ce qui me fait vibrer ou pas.
Quand une pub de voiture montre un surfeur, je me dis "ça fait longtemps que je n'ai pas surfé, j'ai envie de m'y remettre" mais je n'accorde aucun intérêt à la voiture.
Et bien il semblerait que ce n'est pas le cas de tout le monde, quand les gens voient la pub ils achètent la voiture pour "acheter" ce que représente le surfeur dans leur tête. Cela, évidement, ne satisfait pas du tout le véritable besoin, résultat : ils sont frustrés.
Or, une économie de la frustration, mène à de la violence, la violence mène à la catastrophe sociale. Oui, c’est le livre qui le dit, mais repensez donc à la fois où vous vous êtes refusé un muffin parce que vous étiez au régime et au fait que vous étiez irritable toute la journée après.
Imaginez que votre vie soit une succession de muffins refusés et d'achat de galettes de riz. Voilà. Il faut réaliser vos rêves maintenant.
12 - Faites preuve de (neuro) sagesse
Quand on vous demande votre avis sur une situation, un évènement ou une action et que vous ne savez pas quoi répondre, voici trois questions qui vous permettront de bien appréhender les choses :
Qui sert qui ?
Qui contraint qui ?
Qui meurt pour qui ?
Nous manquons souvent de recul, de concepts, d'idées, de rêves ou de raison d'être, alors apportez votre conscience. N'importe quelle machine peut manipuler des données, mais nous, nous sommes ce qui leur donnent un sens.
13 - 8 questions pour vous aider à prendre conscience de votre cerveau
Quelles sont les limites de ma cognition ?
Que peut-elle appréhender en une fois ou séquentiellement ?
Quelles séquences sont les plus efficaces ?
Quels angles de ma pensée sont douloureux ou pénibles ?
Quels sont les angles pénibles pour mon interlocuteur ?
Quelles positions sont le plus à même d’exaspérer son égo, son conditionnement et ses biais ?
A quel point ma pensée est ossifiée, pourquoi suis-je incapable de tel mouvement ?
Aurais-je pu avoir ces mouvements dans d’autres circonstances ou sont-ils intrinsèquement inaccessibles à mon esprit ?
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epolenep · 4 years
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Nous y voilà, Mardi 31 décembre 2019, il est 2h17, et je chiale. Pourquoi ? Parce que.
Qu'est ce que j'attends de 2020? Beaucoup trop, donc au final pas grand chose.
Un goût amer m'est resté dans la bouche toute la journée, les trois derniers jours, les derniers mois, voir les dernières années. 
Je me sens seule. Horriblement seule. Les deux personnes sur cette terre de qui je retirerais d'une étreinte la paix ne sont pas là. Mon père est mort, et la personne que j'aime et que j'ai toujours aimé -encore jusqu’à aujourd’hui on dirait, vu attitude de merde que j’ai- n'est pas là, et ne sera sûrement plus jamais là. De base je pleurais essentiellement pour ça, après, tout s'en est suivi. Et me voilà, à 2h29, à gratter un bout de shit à mon voisin. Entre ça et les 30 messages laissé à la personne qui ne veut plus de toi, on frôle réellement l'absurde. En toute transparence, je me fais de la peine.
Je m'appel P*, et nous dirons que ceci est une mise en bouche, des mots, mots qui semblent construire ma thérapie alors que je lâche déjà 70 boules tous les 10 jours pour voir un psy. C'est pathétique, et triste.
Je suis fatiguée.
J'avais même entrepris un projet vidéo à propos de cette pseudo thérapie; est-ce que j'ai arrêté quand ma carte mémoire était pleine ,alors que ça m’occupait, que j'oubliais que j'étais droguée et alcoolique quand j'étais concentrée là-dessus ? Complètement.
Il est 2h41, A* m'a filé du shit.
Et je vais le fumer.
Est-ce que je publierais ça ? Je penche plus pour un non que pour un oui, connaissant mon sens de la détermination; sans failles…
Demain c'est 2020, donne toi les moyens de ne pas te tirer une balle cette année.
C'est bizarre mais maintenant que j'ai commencé à écrire, j'ai des tonnes de choses à dire, mais la tête ne suit pas, et si je commençais à épiloguer seule sur les pensées très perspicaces -et ce n'est pas ironique- qui traversent mon esprit, dans trois lignes on s'en sort plus, et je crois que là déjà, on s’en sort plus.
C'est bien, ça veut dire qu'il y a matière à travailler.
Je vais appeler cette page « chapitre 1 ». Nan il n’y aura pas de titre je pense. Juste une suite de mots ,et des pages jetées en vrac
Je retaperais tout ça sur mon ordinateur.
Nous sommes toujours Mardi 31 décembre, sauf que maintenant, il est 4h08, et je n'ai toujours pas dormi.
A* m'a dépanné pas mal de bédo. J'en ai roulé un, j'l'ai même pas fini, puis je suis aller me coucher, et depuis, j'attends plus ou moins.
Disons que j'ai plein d'idées, tellement d'idées que c'est encore impossible d'en parler.
C’est une calamité d'essayer d'écrire quelque chose, fatiguant. C’est peut-être pour ça que je ne l’ai jamais fait; j’veux pas me mouiller.
En fait j’attends. Comme la majeure partie de mon temps, j'attends. Attentiste dans sa propre vie. Une fois de plus, c'est triste. Voir, c’est nul.
Je vais finir le bédo, et j’ai même pour projet de rouler tout ce qu'il m’a filé. Jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien. J'aurais pu si on se pelait pas le cul.
J'aimerais bien qu'il fasse chaud dehors, là, tout de suite, maintenant.
C'était sans surprise, mes memories snapchat depuis 2018, c'est moi, complètement cuitée, drogué, ivre morte et j'en passe, j’oses même pas tout regarder; quand je sais à quoi m'attendre ou que je devine, je regarde pas.
Tout ça pour ca? Même pas une page complète ? C’est une blague … Toute cette peine à pondre de la merde, pour que ça remplisse même pas une page. Quelle angoisse.
Nous sommes toujours le 31 décembre, mais cette fois il est 15h08. Je suis assise à mon bureau, il fait beau, particulièrement beau, je suis ravie. Je vais surement aller faire du vélo. J’ai mis de vernis aussi, sur les mains; ça faisait des mois que je n’en avais pas mit. Ça faisait aussi des mois que je n’avais pas pris soin de moi; j’ai claqué je ne sais pas combien de tunes encore pour des soins, gommages, masques, crème je sais pas quoi? Cela dit, c’était plutôt agréable de prendre soin de soi. Beurk. Ça je l’ai pensé maintenant, à 16h59, le même jour. Je parles du «  beurk ».
On finira bien par entrer dans le vif du sujet, ça va venir. Il faut le contexte. 
On s’éloigne encore du sujet. C’est d’un ennui d’être dans ma tête.
Vraiment je vous l’souhaite pas. On s’fait vraiment chier.
En tout cas pour le moment, j’ai moins envie de chialer.
Je m’suis quand même pas mal calmé sur la boisson dernièrement (c’est moche à dire, en me relisant je me suis senti minable.); en même temps tu sais pourquoi. Est-ce que j’y arrive seulement parce que ça va faire deux mois que je suis enfermée chez moi à rien faire, que j’ai démissionné et que par conséquent je remets toute ma vie en cause ? Qu’est ce que je vais faire? Jusque là, ça ne m’avait jamais posé problème de ne pas avoir fait d'études. Mais là? Je suis juste une porteuse d’assiettes qui a cru qu’elle avait quelque chose à foutre dans la restauration et qui à grave prit le melon alors que je suis pas du tout légitime là-bas. D’ailleurs, on en reparlera de légitimité.
Et qui va lire ça au juste ?
16h12, je me sentais obligée de l’écrire pour me forcer à me confronter au ridicule de ma personne; 40 appels. C’est le nombre d’appels que je viens de passer. ON AVAIT DIT AMOUR PROPRE !
Deux pages ? Pas mal pour rien dire. 
Plus j’écris plus je suis sure qu’on a perdu tout le monde en route. Enfin bon. C’est quand même un peu prétentieux de croire que ça a de l’intérêt tout ça, tu crois pas?
Il est 16h35 maintenant. Je viens de fumer un bédo, j’ai pas keafé, comme pour tout ceux que je fume dernièrement.
Je suis allongé sur mon lit, je regarde la lumière changer doucement. Lumière ni jaune ni ocre. Couleur préférée. C’est complètement idiot d’avoir une lumière « couleur préférée », mais c’est une lumière qui t’apaise. Dommage qu’elle soit éphémère, et que là je sois les yeux rivés sur mon écran plutôt que sur cette lumière. C’est vraiment une belle couleur. Ça devient rose maintenant. Faut que ça sorte de moi. Je sais pas du tout comment ça va se construire.
Maintenant il est 20h39, toujours le 31 décembre. Je m’ennuie. J’ai envie de manger. Y’a rien à manger, et j’ai déjà commandé Mcdo à 14h. A* me répond pas pour la putain de drogue qu’il me doit, et je m’apprête à passer le nouvel an dans une soirée en « petit comité » qu’ils disent. Là-bas j’ai pas adressé la parole à la moitié des personnes qui s’y trouvent depuis des années pour des raisons qui en fait, m’échappent complètement; je ne me sens pas coupable. C’est pas le sujet. 
On va arriver vers 1h, et je vais probablement passer la soirée à regretter de ne pas être resté chez moi à boire de la bière, seule, en fumant du shit; ça aurait été beaucoup plus sympa que de se retrouver dans une pièce à jouer la comédie toute la soirée, à faire comme si je m’entendais bien avec ses personnes dont je me fou royalement. Mais bon, courtoisie? C’est C** qui m’a invité. 
La cousine de la personne qui n’a jamais voulu de toi sera présente, ainsi que des personnes que spontanément tu associe au mot « PROBLEME ».
Pour aller là-bas, j’ai mis un plan à mes copines, pourquoi ? J’en sais rien. Mais là-bas non plus je n’aurais pas passé une bonne soirée; à part I*, C* et M*, je m’en tape complètement des autres et de ce qu’ils vont essayer de me raconter; je m’en fou complètement. Je suis aigrie, c’est sure maintenant. 
J’ai relu ma première page, et j’en suis profondément convaincue; c’est de la grosse merde. Mais je vais le publier quand même, on verra bien; je me suis pas fais chier à écrire pour rien.
22h42, je suis passé chez A*, et j’me suis fait chier. Vraiment chier. Y’avait sa gosse, S*, comme d’hab, dans son coin, dans les vapeurs de shit de ce cadre un peu glauque. Y’avait sa gonzesse qui peut pas me blairer -j’le savais pas ça-, et un mec qui m’a déjà vu sur un manège mais dont je ne me souviens pas. Tu vois où ça t’as mené encore?
Je me suis donc fait chier pendant vingt bonnes minutes. Le mec du manège, H*, il me causait; pas méchant, quoi que, un peu désobligeant, mais pas méchant. Il me faisait chier. D’ailleurs merci à lui, ça m’a encore plus motivé à me tirer. Ces vingt minutes annoncent une soirée merveilleuse.
00h19, Bonne année
J’ai pas envie de mettre de ponctuation à « Bonne année ». Un point d’exclamation serait beaucoup trop jovial pour l’état d’esprit dans le quel je me trouve, et un point tout court; beaucoup trop sec. Je voulais juste être neutre.
J’attends C** et L*. Je suis installé dans le canapé, face au lustre. Maman va se coucher, on s’est dit bonne année. 
J’étais sur la terrasse à minuit, avec un bédo, vue imprenable sur des feux d’artifices qui pour la plupart paraissaient être tout, sauf légaux.
Je crois que c’est la première fois que je me retrouve seule sur ma terrasse ce jour là, entouré du bruit de l’euphorie générale. C’était pas désagréable, vraiment pas. Je suis même pas sure d’avoir eu les boules à ce moment là; d’être seule, baignant au milieu du reste. Elle est très mal tournée cette phrase, c’est pas joli.
J’ai pas relu ce paragraphe mais je sens déjà l’ennui. Ça ne ressemble pas à ce que je pense vraiment, c’est pénible.
Théoriquement, on est en 2020: Est-ce que je sens quelque chose de différent m’envahir ? Absolument pas. Ce sera probablement pareil demain matin, mais autant que ce jour qui marque bien le temps qui passe BEAUCOUP TROP VITE serve à quelque chose. Ça marque la ligne de départ d’une longue course pendant la quelle je vais me viander, je le vois déjà venir.
Demain matin quand tu te lèvera; relis tout ça s’il te plait. Corrige et publie, ça marquera le début. Essaye cette fois.
Courage,
 Premier Janvier Deux-mille Vingt, dans le salon face au lustre. 
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reseau-actu · 5 years
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Cinquante ans après le Summer of love, les ingénieurs et programmeurs de la Silicon Valley ont renoué avec les drogues psychédéliques, censées accroître la créativité et la performance. Les employeurs ferment les yeux, voire les encouragent.
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Tous les matins, c'est le même rituel. « Je me lève, je bois un thé vert, je prends ma dose, puis je médite un peu. Sous la douche, déjà, je commence à sentir les bénéfices, j'ai plein d'idées qui apparaissent. » Lové dans un fauteuil de l'hôtel Rosewood Sand Hill, le QG officieux de la crème de la Silicon Valley, à deux pas du siège de Facebook, l'entrepreneur Cory McCloud admet ne pas pouvoir fonctionner sans sa « microdose » de LSD . « Je prends un dixième d'une dose normale, parfois deux dixièmes selon les jours, détaille ce quadra, qui a vendu, au tournant des années 2000, sa première start-up d'édition en ligne à Martin Eberhard, le cofondateur de Tesla. Je le fais de façon quasi quotidienne depuis plusieurs années. Avec le temps, j'ai optimisé mon protocole. Ca m'aide à concevoir des systèmes dans ma tête, à imaginer les architectures dont j'ai besoin pour mes projets. Il y a un effet 'Eureka'. »
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Bill Gates « aurait été plus créatif s'il avait tenté l'acide... », dixit Steve Jobs ©Stephane Lamouton/Pool/SIPA
Bienvenue chez les héritiers du Summer of love. Cinquante ans après l'été 1967, les enfants des hippies de Haight Ashbury ont redécouvert les vertus des drogues hallucinogènes. Mais pas seulement pour pimenter leurs soirées ou rêver les yeux ouverts : ce sont pour eux de vrais outils de performance professionnelle. À en croire les adeptes de cette mode apparue il y a une dizaine d'années chez les développeurs et qui s'est répandue comme une traînée de poudre, une microdose suffit pour doper la créativité, améliorer la concentration et faciliter les relations sociales - sans nuire aux facultés intellectuelles.
« L'idée du microdosing, c'est que ça permet de mieux fonctionner intellectuellement, quelque soit votre domaine, explique Jim Fadiman, un chercheur en psychologie installé à Menlo Park, qui collecte des données auprès d'un millier d'utilisateurs. Certains disent que ça les aide à voir les choses en relief, à visualiser le fonctionnement de modèles ou de structures complexes. » Avalée au petit-déjeuner comme un cocktail de vitamines avec un café, la microdose peut prendre la forme d'un minuscule morceau de papier imprégné de gouttes de LSD, ou bien d'une gélule transparente remplie de quelques microgrammes de champignons écrasés.
Une relation méconnue
Loin d'être marginale, la pratique semble s'être considérablement banalisée. Le forum Reddit consacré au sujet rassemble plus de 47 000 personnes, contre seulement 1 600 en 2015. Le New York Magazine a récemment publié, sur quatre pages, un guide du microdosing sur le mode d'un livre de recettes de cuisine. « C'est séduisant cette idée que tu peux retrouver la sensation de contrôle et de potentiel accru que procurent le LSD ou les champignons, en consommant chaque jour de toutes petites doses, pour moins cher qu'un café ou un médicament », admet Andy, un développeur trentenaire qui préfère rester anonyme, mais juge qu'une vraie dose est plus efficace pour rédiger de belles lignes de code, « même s'il faut faire le tri après ».
Si l'histoire de la baie de San Francisco avec les psychédéliques n'est pas nouvelle, celle de l'industrie de la tech avec ces drogues hallucinogènes est en revanche moins connue. Certains estiment pourtant que le LSD a été à la Silicon Valley ce que la cocaïne a été à Wall Street. « L'iPhone n'aurait jamais existé sans LSD », assure Cory McCloud, qui cite, comme beaucoup d'autres, Steve Jobs.
« Prendre du LSD fut l'un des moments les plus importants de ma vie, a déclaré ce dernier à son biographe Walter Isaacson. Cela a renforcé mes perceptions, m'a permis de savoir ce qui était essentiel - créer plutôt que de gagner de l'argent, remettre les choses dans le fleuve de l'histoire et de la conscience humaine. » À ses yeux, Bill Gates « aurait été bien plus créatif s'il avait tenté l'acide une fois ou deux, ou s'il était allé dans un ashram étant jeune ».
Burning Man, un passage obligé ?
L'univers des pros de la programmation peut paraître éloigné de la contre-culture hippie des années 70, mais c'est bien dans cet environnement qu'il a prospéré. « Ce n'est pas une coïncidence si les premiers PC ont fait leur apparition dans les années 60 et 70, au pic des protestations contre la guerre du Vietnam, du mouvement des droits civiques, et des expériences à grande échelle avec les drogues psychédéliques, estime le journaliste John Markoff dans son livre sur les liens entre l'industrie de la tech et la contre-culture. Ils ont émergé des mains d'une poignée de chercheurs et de quelques passionnés qui cherchaient à créer des machines qu'ils puissent contrôler en personne. »
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Le festival Burning Man, dans le désert du Nevada ©Photo12/Alamy
Le psychédélisme semble donc n'avoir jamais vraiment disparu, « la différence, c'est que ce n'est plus stigmatisant aujourd'hui, de dire qu'on fait du microdosing ou qu'on prend du LSD », explique Jim Fadiman, régulièrement consulté par de grands fonds d'investissement qui cherchent à se positionner dans l'hypothèse d'une légalisation. La synthèse de ces deux univers s'observe d'ailleurs à grande échelle au festival de Burning Man, dans le désert du Nevada, où affluent chaque été plus de 80 000 personnes, où « il y a plus de drogue au mètre carré que dans n'importe quel autre endroit au monde », selon Jim Fadiman.
Les fondateurs de Google, Sergueï Brin et Larry Page, qui participent régulièrement au festival, ont d'ailleurs admis avoir recruté leur PDG Eric Schmidt en partie parce qu'il y avait fait, lui aussi, son pèlerinage. Parmi les cinquante candidats sélectionnés pour diriger le groupe, « Eric était… le seul qui était allé à Burning Man, a expliqué Sergueï Brin. Pour nous c'était un critère important ».
Transcender les limites
Curieusement, le monde de la tech continue de se voir comme profondément subversif, voire investi d'une mission quasi mystique qui justifie des moyens extraordinaires. « La culture même de la tech, c'est de casser les codes, les frontières, dépasser les limites, dit Charles Johnston, qui se définit comme un « guide psychédélique » -  un tiers de ses clients sont des ingénieurs. L'esprit peut être une barrière. Si on arrive à le développer, on génère de la croissance. »
Cet appétit pour le risque et ce désir de transcender les limites est « très spécifique à la contre-culture de la Bay, confirme Andy. Il y a une mentalité de hacking, consistant à pirater son propre cerveau, à utiliser son corps pour faire des expériences qui peuvent l'améliorer ».
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Steve Jobs (en 2011) : Ca « a renforcé mes perceptions, m'a permis de savoir ce qui était essentiel » ©Beck Diefenbach/REUTERS
Dans ce contexte, tout ce qui peut aider à atteindre cet état de perfection supposée - drogues, suppléments, médicaments, régime alimentaire strict ou jeûne prolongé - mérite d'être exploré. « La Silicon Valley est à la pointe de la compétition internationale, décrypte Geoffrey Woo, un ancien de Stanford dont l'entreprise HVMN fabrique et vend à prix d'or des suppléments chimiques légaux pour doper les capacités cognitives des dirigeants, et qui compare les cerveaux de la Valley à des sportifs de haut niveau. Dans un environnement comme celui-là, tout ce qui peut améliorer votre performance intellectuelle est intéressant. »
Une surconsommation dès l'université
L'éventail des effets recherchés est vaste : si certains cherchent à doper leur créativité pour penser « out of the box », d'autres ont juste besoin d'avoir plus d'aplomb et d'assurance, ou de se concentrer lorsqu'ils sont sous pression. Comme Paul Austin, un start-upper de 28 ans, qui a commencé à « microdoser » il y a quelques années pour « arriver à se concentrer et concevoir [son] business plan », alors qu'il montait sa société de cours d'anglais en ligne.
Anjan Chatterjee, professeur de neurologie à l'université de Pennsylvanie, explique en partie le succès du microdosing par la surconsommation, dans les écoles et universités, de traitements contre les troubles de la concentration. Une étude a montré que jusqu'à 20% des étudiants américains avaient déjà abusé de traitements comme l'Adderall ou la Ritalin - abondamment prescrits aux Etats-Unis - qui produisent un phénomène d'accoutumance.
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Les microdoses ne suffisent pas toujours. « Le LSD, c'est super pour avoir de nouvelles idées, quel que soit le sujet sur lequel vous travaillez, dit un développeur qui a travaillé dans plusieurs start-up du célèbre incubateur Y Combinator. Quand on est sous acide, on a un sentiment de toute-puissance, on a l'impression que ses qualités sont amplifiées, ça donne un sentiment de contrôle et de potentiel accru. Et surtout, c'est parfaitement accepté dans la Valley, c'est l'une des raisons pour lesquelles ça s'est répandu. »
Pour cet entrepreneur français installé à San Francisco en revanche, « le mieux pour le boulot, c'est les champignons. Ca dure deux trois heures, ça rend hypercréatif, ça lève le stress pendant les réunions ou les présentations. Tu es moins timide, plus sûr de toi. Ca a toujours été assez répandu ici, mais ce qui est nouveau, c'est que ce soit utilisé dans le business ».
Aucune information sur les risques
Le fait que ces drogues, en particulier le LSD, soient interdites au niveau fédéral depuis 1968 ne semble guère avoir d'effet dissuasif. La réglementation, qui empêche toute recherche scientifique sur ces substances, prive pourtant les utilisateurs d'informations sur les risques. « Le problème c'est que toutes ces pratiques sont expérimentales car il n'y a pas de recherche, et on n'en connaît pas les effets à long terme », met en garde la docteure Molly Maloof, dont la majeure partie des patients est constituées de cadres de la tech. Paradoxalement, elle explique le succès du microdosing en partie par « une certaine méfiance » des millennials à l'égard de l'industrie pharmaceutique : « Les psychédéliques sont moins stigmatisés que les antidépresseurs. »
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Les fondateurs de Google, Sergueï Brin et Larry Page ont admis avoir recruté leur PDG Eric Schmidt en partie parce qu'il avait fait, lui aussi, son pèlerinage à Burning Man ©Charles Krupa/AP PHOTO
Les adeptes déclarent volontiers cultiver des champignons dans leur salle de bains, ou se fournir en LSD auprès des laboratoires de chimie de grandes universités de la côte ouest qui le synthétisent en toute discrétion pour un coût modique - 10 dollars la dose, soit 1 dollar la microdose. « La FDA [le régulateur, NDLR] s'en fiche, admet Jim Fadiman. C'est une industrie qui ne draine pas beaucoup d'argent, qui ne génère pas de violence ou d'accident. Pourquoi aller embêter des Blancs éduqués qui peuvent se payer un avocat ? »
« Il y a une forme de tolérance, abonde Charles Johnston, à propos des 'séances d'ayahuasca' (une boisson hallucinogène originaire d'Amazonie) qu'il organise au Pérou et au Brésil. Le système judiciaire américain n'est pas fondé sur la science ou la raison, mais sur la race. Personne n'a envie d'arrêter des Blancs qui sont riches et qui ont réussi juste parce qu'ils se rassemblent pour boire du thé. »
Les employeurs ferment les yeux
Les grands groupes tech semblent eux aussi assez indifférents, voire bienveillants face aux habitudes de certains employés. L'un d'eux est d'ailleurs réputé pour ses Microdosing Fridays. « Ils n'ont aucune envie de lutter contre, dit Jim Fadiman. Ce serait comme de dire qu'il faut freiner les gens qui travaillent trop ! Avoir des employés plus créatifs, c'est tout à fait souhaitable. » Tout récemment Google a invité l'écrivain Michael Pollan, auteur d'un plaidoyer en faveur du psychédélisme (devenu un best-seller), à s'exprimer devant ses salariés. Et a retransmis son intervention sur le Net.
Ce sont encore des figures de l'industrie que l'on retrouve parmi les militants de la légalisation : Joe Green, l'un des premiers associés de Mark Zuckerberg, a levé plusieurs millions de dollars pour légaliser le MDMA (ecstasy) et la psilocybine (substance présente dans les champignons), Peter Thiel a investi dans Compass, une start-up basée à Londres qui promeut de nouveaux traitements à base de champignons pour soigner la santé mentale. Sean Parker, fondateur de Napster, finance la Beckley Foundation, une structure basée en Angleterre…
Survivre dans un environnement toxique
Presque toujours, ce sont les promesses thérapeutiques, notamment contre la dépression, qui sont mises en avant. Le signe, pour certains, d'un malaise plus profond. « Les start-uppers sont déprimés, en burn-out, ils prennent des drogues parce qu'ils sont malheureux, explique Paul Austin, dont la plate-forme sur le microdosing, « The Third Wave », attire 600 000 personnes par mois. Ils se disent qu'ils seront plus heureux et qu'on les aimera davantage s'ils réussissent. Mais personne n'est heureux en bossant 100 heures par semaine. »
La docteure Molly Maloof fait un diagnostic plus sombre  : « Il y a beaucoup de gens qui souffrent de dépression dans la Valley. Les gens pensent avoir besoin de ces drogues pour survivre dans un environnement qui est devenu toxique. La Silicon Valley est en train de devenir comme Wall Street, il n'y est plus question que d'argent, il n'y a plus de vision, de rêve. Les gens sont malheureux. Dans les réseaux sociaux, certains en viennent à souhaiter que leurs inventions disparaissent. »
Petit lexique pharmacologique
Le LSD : Drogue dérivée de l'acide D-lysergique, qui se présente sous forme de gouttes ou de papier imprégné. Ses adeptes lui prêtent un rôle dans de nombreuses inventions (outre l'iPhone, la découverte de l'ADN par le chercheur Francis Crick).
La Kétamine : Un anesthésique (légal) qui se présente sous forme de poudre blanche. « C'est très à la mode, on en trouve dans toutes les soirées, c'est dans un plat sur la table. On en trouve beaucoup à Burning man, avec l'esctasy », indique un habitué.
Les champignons : La substance active est la psilocybine. Les « champignons magiques » peuvent être mangés, infusés, ou recouverts de chocolat. « On les trouve dans les forêts près de San Francisco, mais on peut aussi les faire pousser chez soi », assure un utilisateur.
L'ayahuasca : Un mélange de plantes d'Amazonie contenant du DMT, bu lors de cérémonies menées par un « shaman ». « Ca donne des pistes incroyables, extrêmement créatives. Certains changent radicalement la stratégie de leur boîte. On dit qu'une bonne partie des projets blockchain en sont sortis », explique un entrepreneur.
Les amphibiens : Le venin de crapaud du désert (bufoténine), qui s'inhale, serait efficace et puissant. « Ca dure 20 à 45 minutes, explique un spécialiste. Dans la tech, ça marche bien parce que les gens n'ont pas le temps d'aller au Pérou une semaine. » Sa variation, le Kambo, sécrété par une grenouille d'Amazonie, s'applique sur une peau préalablement éraflée.
Par Elsa Conesa
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veganevasion-blog · 6 years
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Eva m'a accueillie deux jours chez elle, à Marseille, 8 ans après nos premières amitiés. Nous étions toutes les deux comédiennes. Toutes les deux passionnées, jeunes, – nous sommes toutes les deux Gémeaux de 1988 - et parisiennes. La retrouver aujourd'hui et ouvrir mon premier projet photographique avec elle est un bonheur enthousiaste sans pareille. Sans plus tarder, voici mon tout premier portrait d'une vegane, pour ma série Veganevasion. (Eva m'offre un café et me tend un plaid. C'est le milieu d'une après-midi calme. La musique de Schubert habille le fond sonore. Un gros pull coquet sur le dos, une paire de jogging et de grosses lunettes sur un nez non maquillé, Eva me rejoint sur le canapé.) Aurélie: Eva, tu es vegane ? Eva: Oui. Depuis 4 ans. Depuis le mondial du tatouage à la Grande Halle de la Villette où je tenais un stand. Aurélie: Un déclic ? Eva: Oui. Ce qui a provoqué mon déclic est cette phrase de Paul Watson, qui dit que le premier geste écologique à faire, c'est d'arrêter de manger du poisson et de la viande. Ce jour-là, j'avais mangé un cordon bleu à midi. Le soir, j'ai terminé ce que j'avais dans le frigo et le lendemain j'ai fait mes premières courses végétariennes. Je crois que mon premier plat c'était un rougail de tomates-échalotes-piment avec de l'huile d'olive. Aurélie: ça n'a pas été trop difficile de remplacer la viande et le poisson ? Eva: J'étais une vraie viandarde et je mangeais beaucoup de viande et de poisson, presque tous les jours. Mais j'ai vite trouvé des idées. Là où j'ai le plus appris, c'est sur le bateau des Sea Shepherd, où j'ai été chef pendant trois mois. Il fallait que j'improvise des repas diététiques chaque jour pour tout un équipage qui devait rester en forme. Ça entraîne !
Aurélie: Ton expérience sur le bateau, c’était comment ? Eva: J’ai vécu la plus grande expérience initiatique de ma vie. Aurélie: Quand tu as décidé d'être vegan, as-tu fait le tri dans tes affaires ? Eva: Oui. J'ai donné un manteau qui avait de la fourrure sur la capuche, je me suis séparée de mes Doc que j'avais depuis mes 15 ans, et il me reste une veste en cuir d'agneau que ma tante m'avait offerte et que je ne mets plus. Aurélie: Au début, avais-tu peur pour ta santé? Eva: Oui ! J'étais pleine de préjugés. J'allais trois fois par semaine à la salle de sport à cette époque et j'avais peur de m'évanouir. Au lieu de ça, je sentais que ma digestion s'améliorait chaque jour. Par contre, je pensais que j'allais perdre du poids mais j'ai gardé toutes mes rondeurs! (rires) Aurélie: Devenir vegan, c'est une décision qu'on prend? Eva: Oui. Et une décision très intime. On devient vegan pour soi. D'ailleurs c'est pour ça que je ne crois pas au prosélytisme. Ma philosophie: ”Informe une fois et si la personne ne réagit pas, ce n'est pas ton problème." Aurélie: Tu te considères comme une activiste ? Eva: Non, je suis plutôt discrète. Si on me pose des questions, j'informe, mais uniquement ceux qui veulent réellement savoir, pas ceux qui m'attaquent ou me défient. Mais je fuis les dîners car je n'ai pas envie qu'on m'en parle. La plupart du temps, ça donne lieu à des débats ou des conflits. Au début, c'était très difficile pour moi mais avec le temps, je crois que mon entourage a compris que c'était sérieux, et ça a suscité plus d’intérêt et de curiosité. Certains viennent même me demander de l'aide pour arrêter la viande et le poisson. Je suis optimiste. Aurélie: D'ailleurs, tu as une chaîne Youtube qui marche super bien. Comment expliques-tu ce succès ? Eva: Dans ma chaîne je donne des idées. Et je pense que ce qui manque le plus aux gens qui aspirent au veganisme, qui le sont ou qui essaient de l'être, c'est le manque d'idées. Car il faut tout réinventer. Il faut tout revoir. Il faut changer des habitudes âgées de plusieurs générations. Et je réponds à la question "Comment" et "Quoi" avec des vidéos de recettes simples où je "véganise" ou "végétalise" des plats traditionnels. On est en France et on a un patrimoine culinaire énorme quand même. L'humour joue beaucoup aussi car je tiens à ce que mes vidéos restent divertissantes.
Aurélie: Ça fait un moment que je me pose cette question… Peut-être sauras-tu m'éclairer: beaucoup de végétariens ne mangent pas de viande mais continue de consommer du poisson, sous prétexte qu'ils ont moins d'ampathie pour eux. Les animaux de la mer inspirent moins de compassion que les autres… pour quelle raison à ton avis? Eva: Les humains vivent à terre. Les poissons vivent dans la mer. On ne les fréquente pas autant que les vaches ou les moutons. Un humain ne peut pas respirer sous l'eau tandis que tant de créatures le peuvent. C'est un habitat différent. On ne les voit pas. Et donc on ne les comprend pas non plus. On ignore tout d'eux. On ignore qu'ils ont un langage, une biodiversité riche et puissante, et surtout indispensable au bon fonctionnement de la Terre. Pour ce qui est de la souffrance, un requin saigne, et un poisson s'agite et suffoque lorsqu'on le sort de l'eau. Certaines créatures marines émettent des sons qui ne ressemblent pas à nos cris. Mais ils parlent quand même. Manger du poisson n'a rien d'anodin ni sans conséquences… Je suis particulièrement engagée contre la captivité.
Aurélie: "Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es". Qu'est-ce que ça raconte de toi ? Eva: C'est totalement vrai. Ça raconte mon engagement politique, ma sensibilité, mon ampathie, ma fragilité, ma force, mon courage, mon ambition, mon rêve… Aurélie: Manger, c'est voter ? Eva: Manger, c'est mieux que voter ! Parce que c'est agir, et pas attendre que le changement se fasse par quelqu'un d'autre. C'est être actif et non passif. Pour moi, c’est un acte de désobéissance civile. C’est très important. Merci d’avoir pris le temps de rencontrer Eva et de vous intéresser au veganisme et à ma série photo ! Vous pouvez suivre Eva sur sa chaîne Youtube Eva Les Petits Plats !
Et pour la série photo Veganevasion, ça se passe aussi sur Instagram @veganevasion
Pour toute personne souhaitant intégrer le trombinoscope “Veganevasion”, c’est possible ! Envoyez-moi un mail à [email protected] avec une petite présentation en une dizaine de lignes et dites-moi depuis quand vous êtes vegan, une anecdote sympa sur vous, dans quelle ville vous habitez et si vous êtes d’accord pour que je vienne vous prendre en photo chez vous !
#GoVegan
Aurélie.
instagram @veganevasion
© Aurélie Viau - Tous droits réservés
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sebcorgan · 7 years
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Alors j’ai été tagué il y a un bon moment par @clalicam que je remercie au passage
J’avais juste complètement zappé je tiens donc également à m’excuser auprès de @clalicam
1. Quel est ton livre/film favori (celui que tu peux voir/lire à volonté) ? "L'écume des jours" de Boris Vian. Je précise bien le livre et pas l'adaptation au cinéma par Michel Gondry qui m'a plutôt déçue (mais je pense que si on aime le livre, l'imaginaire est tellement mis à contribution qu'on ne peut qu'être déçu par une adaptation concrète par une autre personne, la vision est forcément différente). Bref j'ai lu ce livre plusieurs fois, à différentes époques de ma vie. Je crois qu'à chaque fois le niveau de lecture n'était pas forcément le même mais à chaque fois ça m'a retourné. Ce ci dit je comprend qu'on puisse ne pas accrocher et à vrai dire je m'en fous :o
2. Utilises-tu Tumblr sur ton téléphone ou sur ordi ? Les 2 mais le téléphone plus pour consulter et pour poster c'est plutôt l'ordi
3. Quelle est la tenue dans laquelle tu te sens le/la plus sexy ? Nu sous une couette en compagnie de @classe-ass
4. Préférerais-tu devenir sourd ou aveugle ?  Bhé j'ai déjà pris une option dans les 2 domaines, niveau vue je suis myope et niveau audition j'ai des acouphènes dans l'oreille gauche et je fais de l'hyperaccousie en plus d'une perte d'audition globale (je dis tout de suite stop aux moralisateurs : non ce n'est pas à cause des concerts ou parce que j'écoute de la musique trop fort). A choisir je "préfèrerais" être sourd, aveugle c'est quand même chaud déjà qu'avec la vue j'ai tendance à me cogner dans plein de trucs, en plus il y a un escalier à la maison...
5. Quel est pour toi le métier idéal ? Celui qui donne envie de se lever le matin.
6. Le personnage de série qui te fait rêver ? Pas trop d'idée. Personnage de série de films peut-être, quand j'étais gamin j'adoarais Marty Mc Fly de retour vers le futur, le gars un peu loser de base mais quand même plutôt cool et drôle et en plus il voyage dans le temps c'est un peu la classe.
7. Aimer c'est : “Regarder ensemble dans la même direction” ou “vivre d'amour et d'eau fraîche” ? Regarder ensemble dans la même direction, sinon ça manque de bière
8. Écoutes-tu de la musique pour te réveiller et/ou pour t'endormir ? Je ne le fais plus mais je l'ai fait pendant très longtemps
9. La chose que tu détestes le plus au monde ? Les gens dans le RER, globalement...
10. La chose qui te rend le/la plus fièr(e) ? Ma femme et mes enfants
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voyagedametnoe · 5 years
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[27 AOÛT 2019 ~ Bruxelles, Belgique]
Je suis contente de rentrer. Le voyage était vraiment bien mais ça fait une petite semaine que ca tire, que le froid et la fatigue nous affectent, surtout depuis Senja. Franchement je suis très heureuse, on aura super bien profité. Je trouve que dans un voyage l'important c'est de rien regretter et moi j'ai adoré ce qu'on a fait. Mes buts c'était de retourner voyager en Roumanie plus en profondeur, voir comment le stop marche en Russie et aller voir les paysages en Norvège. J'ai juste adoré retourner en Roumanie, et j'y retournerai à nouveau avec plaisir. Le stop est tellement facile les gens tellement gentils la-bas c'est la folie. Surtout j'ai enfin pu apprendre le roumain et ça m'a rassuré pour le futur parce que j'aimerais bien continuer à apprendre d'autres langues que je connais pas encore comme l'Italien ou le russe. Les paysages de la Roumanie et surtout les maisons me passionnent toujours. Quand on est passés en Norvège on a senti le contraste avec la schlaguitude de la Russie. Au début c'était rassurant mais la Norvège c'est vraiment hyper cher et lisse. Notre voyage en Russie était plus surprenant. Ca m'a rassurée aussi de voir que ce serait possible d'apprendre le russe même sans la grammaire. Mais le meilleur du voyage c'était quand même qu'on voyage ensemble sans interruption avec Dam. Je trouve qu'on s'est vraiment bien debrouillés et entendus. Parfois le voyage ça nous met face à nos peurs ou à des choix d'urgence et on a toujours su gérer ensemble pour être bien à 2. Tout le voyage était bien dosé. Et puis on s'est fait plein de copains, dont une famille roumaine et deux copines russes géniales. Moi le stop ca le met toujours du baume au coeur et ca me redonne confiance en l'autre. Tout ça donne plein d'idée pour les voyages futurs. J'ai envie de retourner en Indonésie, en Chine et au Japon. J'ai envie de visiter la France et l'Italie aussi. On attend le bus qui nous ramènera à Paris et j'ai envie de rentrer.
Noé
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Cours de rattrapage sur la sexualité et le consentement pour hommes au cerveau malmené par la pornographie
On dit souvent qu'aujourd'hui avec l'explosion de la pornographie et de la sexualité ultra-violente et humiliante pour la femme qu'elle expose, les jeunes ne savent plus ce qu'est la sexualité tout court. Et bien, on a parfaitement raison de dire ça. Vous allez lire un article, où seront mentionnées des anecdotes issues de vraies relations sexuelles. Certaines m'ont donné l'idée d'écrire cet article. D'autres sont venues étoffer ma réflexion grâce à un appel à témoins que j'ai lancé sur ce blog. Je remercie infiniment les personnes qui ont pris le temps de m'envoyer leurs témoignages. Je vous remercie de votre confiance, d'autant plus que certains de vos témoignages sont horribles et dépassent largement la frontière de la relation sexuelle consentie que je m'étais fixée initialement pour cet article. Certains témoignages allaient dans le sens de ce que je voulais recueillir (avec de gros facepalm à chaque fois) , d'autres étaient des réflexions totalement inattendues mais néanmoins dans le thème qui n'ont pu faire qu'avancer cet article. Bref merci encore.
Sur ce, je pense que quelques éclaircissements s'imposent, et on va commencer par un rappel urgent des règles de base :
Règle n°1 : Il est bien entendu possible que votre nouvelle partenaire sexuelle adore les mots crus, la sodomie, la fessée, l'étranglement, la fellation, la gorge profonde et l'éjaculation faciale avec en bonus le sourire béat derrière comme si recevoir votre sécrétion au goût de javel sur le visage était le truc qui lui faisait le plus plaisir au monde. Il est possible qu'elle aime ça. Mais il est aussi possible qu'elle n'aime pas du tout une, plusieurs ou l'ensemble de ces pratiques ou qu'elle n'ait pas envie de le faire sur le moment. Vous ne connaissez pas une nouvelle partenaire sexuelle, et puisqu'une femme est une personne et non un assortiment de trous mis à votre disposition, évitez les trucs potentiellement humiliants et douloureux si vous êtes pas surs qu'elle le kiffe autant que vous.
Règle n°2 : Si au contraire, vous avez une partenaire sexuelle depuis longtemps, il est fort probable que la pratique qu'elle n'aimait pas en janvier, elle ne l'aimera toujours pas en novembre, donc arrêtez de lui les briser avec ça. Elle vous dira encore probablement non et si c'est le cas vous avez deux options devant vous. Soit vous respectez ses désirs et vous faites autre chose soit vous la prenez par surprise et la forcez et dans ce cas ça s'appelle un viol, et au cas où vous l'auriez toujours pas compris le viol c'est mal.
Règle n°3 : Si votre partenaire sexuelle, vous dit qu'elle a mal, qu'elle veut arrêter vous ARRETEZ IMMEDIATEMENT, sinon là encore ça s'appelle un viol. Oui, je sais je devais rester dans le cadre de la relation sexuelle consentie mais vu ce qui est tombé dans ma messagerie...
Les préservatifs
Règle n°4 : Vous ne demandez pas à votre nouvelle partenaire sexuelle « On le fait avec ou sans capote ? » .Vous mettez la capote sur votre kiki, point barre.
Règle n°5 : Je ne sais pas si vous avez vu circuler cet article sur le stealthing ,la nouvelle tendance gerbante à la mode made in culture du viol. Donc bien évidemment, vous n'enlevez pas ladite capote en plein milieu du rapport sexuel, sans que votre partenaire s'en rende compte, et ça me rend malade d'avoir à le préciser.
Règle bonus : Les préservatifs ça ne s'utilise pas en les jetant déroulés à partir d'escalators sur les cheveux des jeunes femmes qu'on croise dans les centres commerciaux. Un préservatif n'est pas une pokeball et une femme n’est pas un pokemon. Oui je sais, c’est hors-sujet mais ça m’est arrivé hier et je suis furieuse.
La fellation
La fellation c'est  le domaine où pas mal d'hommes se prennent pour des petits rois, en pensant que cela leur est acquis et qu'ils peuvent tout se permettre lorsqu'il s'agit de fellation. Non seulement le porno, mais aussi le presse les y aide largement ; Si vous allez sur google vous allez tomber sur des tas d'articles qui se demandent si la fellation est vraiment indispensable avec des interviews de mec qui vous répondront que oui et qu'ils ne s'imaginent pas qu'on leur en fasse pas (bah voyons..je vous garantis que si un jour il atterrit dans mon lit celui-là....il aura même pas le droit à ma main) et la presse soit disant féminine les y aide largement : n'est ce pas ELLE?
Règle n°6 : Imaginons donc que vous avez super méga envie qu'une femme vous fasse une fellation. Mais genre trop trop envie. Bien sûr, vous pouvez franchir la porte de son apport, baisser votre froc et dire « suce-moi » ou encore approcher votre bite de son visage. Ou alors vous pouvez attendre qu'elle vous en fasse une. Ou alors vous avez une manière bien plus élégante de demander une fellation. Si si je vous assure.... Quoi vous trouvez pas ? Faites donc un petit effort...
Faites comme Jon Snow, faites un cunnilingus.
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Beaucoup de femmes vous rendront probablement la pareille...Je sais que le patriarcat dit pas ça, mais on est pas là pour vous vénérer, donc essayez de penser un peu à nous faire plaisir si vous voulez qu'on le fasse à notre tour...Merde à la fin.
Règle n°7 Si toutefois, les femmes ne vous rendent pas la pareille, ne vous vexez pas mes petits loups. Parce que si la plupart des femmes font spontanément une fellation après qu'on leur ait fait un cunni, la réciproque n'est pas toujours vraie.
Est-ce que le fait que dans le porno la fellation est omni-présente et le cunnilingus quasi-inexistant (bah oui, mettre en scène une pratique qui donne du plaisir à la femme et la place en position dominante plutôt que l'humilier, pff quelle drôle d'idée encore ces satanées féministes..) retentit sur la vie sexuelle des français et françaises lambda ? A votre avis...
Règle n°8 Si une femme refuse de vous faire une fellation, ne demandez pas pourquoi d'un air offusqué. Une femme peut ne pas avoir envie de sucer votre bite et être pleinement saine d'esprit.
Règle n°9  Admettons maintenant, qu'une femme ait décidé de vous faire plaisir et vous fait une fellation...
Ce n'est pas une raison pour qu'elle se retrouve avec votre sperme dans la bouche sans qu'elle s'y attende. Ce n'est pas une raison pour qu'elle se retrouve avec votre sperme sur le visage et dans les cheveux sans qu'elle s'y attende. Ce n'est pas une raison pour que vous lui enfonciez à mort votre sexe dans la gorge sans qu'elle s'y attende. Elle risquerait de vous vomir dessus, et certes vous l'auriez bien mérité, mais c'est surtout hautement traumatisant pour elle.
Bref, oui une femme peut avoir envie de sucer votre bite, mais votre bite n'est pas une pochette surprise.
La sodomie
Règle n°10 Je sais, je sais le vagin dans les films porno c'est has-been. Je sais que les gamins de 16 ans qui en sont à leurs premiers porno savent probablement mieux situer l'anus d'une femme que son vagin (et je parle même pas du clitoris). N'empêche que... Si une femme vous a déjà dit non pour la sodomie, il n'est pas utile qu'elle en entende reparler quatre fois au cours d'une même relation sexuelle, je vous renvoie également à la règle n°2.
Bref si une femme veut que vous laissiez son anus tranquille, vous LAISSEZ SON ANUS TRANQUILLE. Et c'est valable aussi pour le « juste un doigt dans le cul, alors ? ».
La levrette
Règle n°11
Encore un truc où l'achat des options n'est pas obligatoire, c'est la levrette. Oui, une femme peut avoir envie d'une levrette. Mais elle peut en avoir envie sans le package fessée+tirage des cheveux+doigt dans le cul+strangulation.... Je vous renvoie à la règle n°1..
La strangulation
Règle n°12
Je vous avoue que je m'attendais à plein de choses en lançant cet appel à témoins, mais probablement pas  à ce que quelqu'un m'écrive avoir eu droit à des partenaires sexuels qui ont tenté de l'étrangler comme si il allait aller de soi qu'elle allait adorer ça... Il y en a qui sont quand même pas tranquilles...
Donc du coup, je précise, les trucs violents genre la strangulation, le fouet, Christian Grey tout ça tout ça... aussi surprenant que cela puisse visiblement paraître... beaucoup de femmes risque de refuser de le faire...
Les mots crus
Règle n°13
Une femme peut apprécier une relation sexuelle sans se faire traiter de salope ou sans que le type ne lui dise explicitement qu'il va la baiser. Ce n'est pas un pré-requis. Bien au contraire, certaines femmes (beaucoup) n'aiment pas ça, donc là encore là prenez pas par surprise, par pitié.
« Oh oui ,t'aimes ça hein ? » Ben non, elle aime pas ça non.
Ce que veulent les femmes
Règle n°14
Il me semble nécessaire de faire une petite liste non exhaustives de pratiques peu présentes dans le porno et qui pourtant risquent de faire très plaisir à votre partenaire féminine si vous les tentez :
-Lui stimuler les seins par le toucher, la langue.. (même ça, ça commence à passer à la trappe dans la vraie vie, c'est dire...)
-La position de l'Andromaque, du missionnaire, de la cuillère bref en gros toutes les positions vaginales qu'on voit plus dans le porno vu que niveau vagin il y a plus que la levrette qui semble suffisamment rabaissante pour la femme pour que les réalisateurs daignent s'y intéresser
-La masturber avec vos mains que ce soit au niveau du clitoris
-Le cunnilingus. Oui j'insiste.
Ca évitera que des hommes pensent que le seul moyen de faire jouir une femme c'est de l'humilier ou de lui faire mal ou qu'à contrario d'autres hommes pensent que le sexe ne peut être que source de douleur et d'humiliation pour elle, comme ça m'a été rapporté dans un témoignage que j'ai été étonnée de recevoir.
Pas de slut-shaming
J'ai aussi eu le droit à ce message là auquel je ne m'attendais pas, mais il est très pertinent.
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D'où,
Règle n°15
Si un mec n'a pas envie de sodomiser une nana, ben il a pas envie, c'est comme ça même si ça fait fantasmer la fille.
Si ce même mec se dit en revanche, « ouais mais ma copine c'est trop une trainée elle voudrait que je l'encule », à cause du fantasme en question, là c'est du slut-shaming et là on a un problème. Aucune des pratiques décrites ci-dessus n'est honteuse et en soi j'ai rien contre le mec qui a envie d'éjaculer sur le visage de sa meuf. Tant qu'il ne le fait pas par surprise.
Donc si on veut quelque chose on communique avec respect, si l'autre veut tant mieux, si l'autre veut pas on respecte et on ne juge pas. C'est quand même pas compliqué, ça résume le sexe et pourtant on vit dans une société où c'est tellement pas intégré que j'ai écrit cinq pages rien que pour en parler.
Conclusion
Avant de finir, cet article quelques précisions. Toutes les anecdotes décrites ci-dessus sont véridiques et effectivement on est pas dans le cadre du consentement pour bon nombre d'entre elles du tout, alors que souvent le type ne part pas d'une mauvaise intention, parce qu'il s'imagine que ça ne dérangera pas sa partenaire, voir qu'au contraire elle n'attend que des pratiques brutales. Pour lui, il va souvent de soi qu’elle va adorer ça, sans doute parce que les actrices porno semblent adorer ça. Si ladite partenaire ne réagit pas, ce qu'elle fait souvent parce que nous les femmes sommes conditionnées à nous laisser faire, il sera ainsi persuadé de lui faire plaisir.
N'hésitez pas à partager cet article. Il est là pour que les hommes fassent attention mais aussi pour essayer de convaincre les femmes et les jeunes filles d'oser le dire si quelque chose ne leur convient pas.
C'est pas la peine de venir me dire que tout les hommes ne sont pas comme ça, JE LE SAIS et pour l'instant plein de relations sexuelles hétéro se passent très bien, la majorité en ce qui me concerne. Mais j'ai peur que ça change avec l'explosion de pornographie gratuite circulant sur internet, et mon article s'adresse en particulier aux 15-25 ans qui est la classe d'��ge qui me fait peur pour l'avenir même si je suis parfaitement au courant des vieux machos lobotomisés par la société patriarcale dans laquelle on vit.
Le sexe, c'est fabuleux, on aurait tort de s'en priver. Ca peut être brutal, ça peut être un jeu de pouvoir dominant(e)-dominé(e), ça peut même être SM, mais ça doit être consenti. Surtout que si on y réfléchit bien, des partenaires en confiance et respectueux l'un envers l'autre auront probablement envie naturellement d'explorer plus de choses dans cet univers merveilleux qu'est la sexualité.
Sur ce profitez de ce week-end prolongé ensoleillé... à faire des galipettes ou pas.. au lit ou à la plage ou... bref vous m'avez compris.
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learning-to-think · 7 years
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Animal diurne ou nocturne
Non je ne parlerai pas des chats, hamsters et chauve-souris ou autres boules de poils / écailles / plumes (rayez la-les mentions inutiles). Je voulais parler de l'humain. Enfin, de l'humaine que je suis. Tout simplement parce que je reste mon sujet d'étude principal, les autres étant bien ce qu'ils sont : d'autres personnes. Ça fait trop de “autre” en un paragraphe, désolée. Passons.
Comme tout être humain immature, je suis obligée de vivre la journée. Entre les corps médical, professoral, sociétal et parental, c'est mort pour vivre de nuit. Le premier dit qu'on a besoin de dormir entre sept et neuf heures par jour. Le deuxième dit qu'on doit aller à l'école et faire nos devoirs. Le troisième conditionne la vie pour que la nuit ne soit pas notre partie. Enfin, le quatrième et dernier suit les ordres des trois premiers. Simple, n'est-il pas ?
Après, il y a les couche-tard et les lève-tôt (on peut bien évidemment être des deux ou d'aucune). Ceux qui travaillent de nuit et sont donc complètement décalés. Ceux qui ne supportent pas le Soleil et vivent de nuit – c'est une maladie dont je ne sais le nom, il me semble que vous êtes appelés “enfant de la Lune” ? Il y a tellement de cas…
Passons au sujet d'étude : le majasticaby.
Je suis définitivement une couche-tard et une lève-très-tard. En fait, je veux vivre de nuit, complètement. Je vais expliquer ça en quelques points, parce que j'aime bien organiser. Premièrement pourquoi je n'aime pas vivre le jour, deuxièmement pourquoi je veux vivre la nuit. Ça se rejoint bien sûr, mais ce sera mon plan.
I) Vivre de jour
≈ Le jour, comme je me lève très tard, dure de midi passé à environ vingt-trois heures. Soit moins de onze heures. On est loin des dix-huit heures infligées en périodes scolaires, mais tant mieux ! Enfin. Bof. Avec ça, je n'ai que peu de temps pour faire ce que je veux faire en journée. Entre les deux repas, je dois caser trop d'activités, ne pas réussir à les accomplir me mine le moral.
≈ En journée, les habitants de la maisonnée vivent – quoiqu'ils ne sont pas morts la nuit hein. Pire, on reçoit de la visites d'autres êtres humains ! Je ne suis pas des plus à l'aise avec les gens, donc ce n'est pas ma tarte. Comment ce n'est pas une expression ? Tant pis. Quand je dois tenir une conversation orale, c'est toujours stressée que je le fais. Pour cette raison le jour ne me plait pas.
≈ Le jour, on peut faire du bruit. Inévitablement, les gens vont en profiter pour faire du bruit. Pourquoi confondre « pouvoir » et « devoir » ? J'aime le silence. J'aime la musique. Je n'aime pas le bruit. Je n'aime pas les agressions sonores. Je n'aime donc pas franchement le jour sur ce point. Entre les jeux vidéos des frères, la tondeuse, le rotofil ou rotolame, l'aspirateur, les machines à laver, le frère qui vit… Pour le dernier, je ne suis pas méchante. C'est simplement qu'il a besoin de faire du bruit. Le silence le met dans l'inconfort. Donc il fait du bruit avec sa bouche, ses mains, ses cuisses, ses pieds, son ventre, tout et n'importe quoi. À la longue, c'est dur.
≈ En journée, les parents me réquisitionnent pour diverses tâches ménagères. Je n'ai pas encore trouvé pourquoi je semble être assignée à certaines et mes frères à d'autres telles que aller chercher le pain. Je n'aime pas parler aux gens, mais j'aime faire du vélo, sortir, sentir la bonne odeur de tous ces produits, et sourire aux gens que je ne connais pas, donc j'aime bien aller acheter le pain. Tristesse. Dans mes onze heures de “vie”, j'ai techniquement neuf heures pour lire, écrire, discuter avec les rares amis, et faire les tâches. Ces dernières ont le don de me démotiver un peu plus, ce qui fait que je lis beaucoup, et pas les livres les plus urgents malheureusement.
II) Vivre de nuit
≈ « Les couche-tard sont plus créatifs. » selon une vidéo d'une chaîne scientifique que j'ai vue dernièrement qui se basait elle-même sur des études dont je n'ai pas les sources. C'est peut-être vrai. J'y crois, personnellement. Le soir, quand vient l'heure de se coucher, j'ai pleins d'idées. Mes réflexions sont plus poussées. Le fait que je sois fatiguée aide à trouver de nouvelles idées : avec la fatigue viennent les bêtises, les délires. Les meilleures idées.
≈ La nuit, c'est silencieux. Je trouve ce cadre propice à l'écriture. La vraie. Des feuilles, un stylo, et zou ! Une tasse de thé parce qu'il n'y a que ça de vrai 🍵 rien que d'en parler j'en veux une ē_ē bref, comme j'ai du mal à avancer dans mes projets en jour, avancer de nuit serait quand même top !
≈ La nuit, les autres dorment. Merci Captain Obvious. Non, sérieusement. Comme ils dorment, ils ne peuvent me déranger. Ça fonctionnent aussi bien pour les frères, qui se disputent sans cesse – le plus grand dérange le plus jeune parce qu'il respire, celui-ci fait donc des caprices de petits derniers qui énervent le premier, que pour les parents qui… Je préviens tout de suite : j'aime bien mes parents. On n'est pas en grand conflit ou quoi. Simplement nous ne sommes pas faits pour être copains, ils m'agacent rapidement, aussi vite qu'ils peuvent me faire rire, donc mes rapports avec eux sont compliqués. D'autant plus que je tente de ne pas les blesser >>
≈ J'aime voir le Soleil se coucher. Ce spectacle me donne l'impression que ma vie commence. Le soir, quand je vais fermer les volets, je sens la fraîcheur extérieure, je vois la beauté du monde, et je sais que c'est là que démarre ma vie. Le monde me paraît bien plus beau le soir, la nuit, dans cette obscurité seulement légèrement percée par la Lune et ses étoiles. À contrario, un lever de Soleil me donne seulement l'envie de me glisser sous la couette, lire un bon livre, et boire un peu de thé. Non il n'y en a jamais trop ! ❤️
En résumé, je veux vivre la nuit pour fuir les gens, écrire, et vivre là où je l'ai rêvé depuis bien longtemps. (je n'ai que 15-16 ans mais voilà)
Si vous êtes dans un de cas similaire ou que vous pensez que je dois me faire soigner, n'hésitez pas à le dire, pour me conforter dans mon idée ou… me faire peut-être revoir mes projets d'avenir x’)
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iwannashelteryou · 7 years
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parce qu’il n’y pas que la presse classique qui parle politique, sofoot a aussi fait son livetweet du débat (et ça vaut le coup d’oeil)
Voilà mes commentaires préférés : 
○  21h11 : Macron est venu en supporter du Havre. C'est osé, mais il est bleu jusqu'au fond des yeux.
○  21h15 : La grosse tête de Philippot derrière Le Pen haha, avec son petit sourire en coin. Quelle présence médiatique pour lui.
○  21h16 : Ha, un conseiller clientèle ! Ha non, c'est Hamon.
○  21h18 : ESCROC !!! VOYOU !!! VOLEUR !!! Pardon, je m'emporte. Je dois garder ma réserve. Je suis citoyen avant tout. 
○  21h21 : Emmanuel a les yeux bleus, bleus les yeux Emmanuel a.
En fait je vous mets la suite sous un read more parce que j’ai plus ou moins tout recopié (les remarques sexistes en moins...) mais si vous voulez tout lire quand même : l’article est là.  Et maintenant, la suite du “”””best of”””” :
○  21h24 : Ha, il propose la cantine gratuite. Moi qui ai souvent faim, ça peut me plaire, ça.
○  21h36 : Le jeu de sourcils de Macron est plus puissant que celui de Jean Dujardin.
○  21h39 : C'est quand la fin de la partie de Roi du silence de Macron ?
○  21h45 : Quand Le Pen parle, on dirait qu'elle annonce le programme d'un Enquête exclusive. « Explosion de violence, drogue, cambriolages » .
○  21h47 : Holala, Hamon il a pas des fiches, il a l'annuaire sur son bureau.
○  21h55 : Mélenchon : « On peut arrêter les guerres. » Perso, j'ai vu tous les Rambo, ça a l'air un peu galère quand même.
○  22h01 : Mélenchon, il fait du bodybuilding des muscles du front tellement il fronce les sourcils.
○  22h05 : Nos cinq amis ont parlé tous ensemble pour la première fois. Ça rendait un son bizarre. Un fa bémol, je dirais, à l'oreille.
○  22h06 : Fillon qui sort « C'est pas un débat entre Mme Le Pen et M. Mélenchon » , qu'est-ce que personne l'a écouté, le pauvre... Il aurait pu dire « Pénélope a jamais rien branlé de sa vie » , personne aurait relevé.
○  22h17 : Macron, il est d'accord avec tout le monde, c'en est presque beau. Il a la druckérite, il aime tout le monde.
○  22h17 : Macron, il a la diction de la fille du GPS.
○  22h25 : Mais Macron, il dit rien de rien du tout, putain, c'est dingue !!! On dirait la conclusion d'un devoir de philo de terminale, où on fait une synthèse toute pétée de plein d'idées qui sont pas à nous.
○  22h28 : « Vous vous ennuierez si j'étais pas là » , ose Macron. Un centriste, ça pense qu'il est le centre du monde, ça doit être ça.
○  22h47 : Que c'est allé vite sur l'écologie, c'est à pleurer.
○  22h48 : Pendant ce temps-là, Dupont-Aignan chez Hanouna, ça donne quoi ? Il a versé un saut de caramel chaud sur la gueule d'un chroniqueur ? Y a eu des grosses vannes ?
○  22h58 : Trente secondes d'affilée de brouahaha. Comme si on regardait le débat sur Canal+ en crypté.
○  23h05 : Hamon a remis ses lunettes. Il devient coquin après 23 heures.
○  23h10 : Macron habillé en hooligan du Havre, s'il veut récupérer toutes les voix de la Normandie, il a juste à annoncer qu'il va faire revenir Lassana Diarra au HAC.
○  23h17 : Macron a dit : « Ils se sont carapatés. » Jamais je peux voter pour un mec qui dit carapater.
○  23h18 : C'est quoi ce montage fait sur Paint qu'elle montre, MLP ? Accordez-leur un moment Powerpoint, faites les choses jusqu'au bout.
○  23h24 : « Le programme de Mme Le Pen, c'est le programme de la gauche en 81 » vient de balancer Fillon. Prends un papier et un crayon, t'as trois heures pour m'expliquer tout ça.
○  23h27 : Bon, retraite à 65 ans pour Fillon, on aura compris. Du coup, comme il a 63 ans, s'il devient président, il doit démissionner dans deux ans hihihihi ^^
○  23h28 : Fillon, il a fait une bonne remarque à Macron, il sourit jusqu'en haut des oreilles. Je suis sûr qu'il se met des auto-likes.
○  23h30 : Il est très mignon quand il fait le pédagogue sur sa réforme des retraites, Macron. S'il voulait être vraiment parfait, il sortirait une petite maquette en carton comme Fred & Jammy pour que ça soit bien clair.
○  23h45 : Pourquoi il parle de l'arme nucléaire, de nos troupes, de notre marine et de notre armée de l'air. On a Teddy Riner, on s'en bat les reins du reste.
○  23h46 : En même temps, la guerre, c'est nul. La paix, c'est tellement mieux.
○  23h48 : Mélenchon juge que le monde est devenu dangereux. Perso, mon monde se limite à mon appart et à un cercle de 500 mètres autour, c'est plutôt safe.
○  23h51 : Faites des dab, pas la guerre.
○  23h52 : Fillon, il veut « établir une relation de confiance » avec la Russie. T'es pas conseiller Darty, sois précis un peu.
○  23h53 : Qu'est-ce que je l'imagine pas faire la guerre, Macron. Même une partie de Risk, je suis pas sûr qu'il l'assume.
○  23h56 : On demande à Macron ce qu'il ferait face à Trump, c'est simple : « Hi, Mister Trump. Manu Macron, french president. Do you see the color of my shirt ? Go Havre Athletic Club. What do you think about Alexandre Bonnet ? »
○  23h58 : Il dit pas grand-chose. Il pense que parce qu'il est tard, on va pas s'en apercevoir. Mais si.
○  00h : Philippot fan de tout ce que balance Le Pen à Macron. Il s'est réveillé d'un coup, j'ai cru qu'il allait craquer un fumi.
○  00h04 : Fillon, dès qu'il parle pas, il se pose avec les mains sur l'entrejambe, comme s'il faisait le mur sur un coup franc.
○  00h14 : Mdr François Fillon : « J'ai des défauts, qui n'en a pas ? »
○  00h21 : Holalala 40 secondes pour remercier tout le monde, c'est pas les Oscars mon pote, dis des choses un peu !
○  00h26 : Bon bon bon, c'est le moment pour moi d'y aller. Dans le feu de l'action, j'ai pas eu le temps de lire tous vos commentaires, mais je vais me faire un tour de rattrapage. Demain. Au réveil, après ma séance de méditation matinale. Je vais pas dire que je vous remercie tous, on va croire que je copie la conclusion de Macron. Alors je conclus par ces mots éternels, et vous avez intérêt à frissonner autant que moi quand je les entends : « Vive la République, et Vive la France »
@onestenrepublique @doucefrancecherpaysdemonenfance @salutmapoulecestmanu si jamais ça vous intéresse haha
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Je suis enseignante à Paris I (Sorbonne) et je viens de me faire brutaliser, puis violemment éjecter de mon bureau, dans lequel je travaillais, par le service de sécurité de la fac. Ils ont vandalisé mon matériel (souris explosée, PC débranché à la volée avec perte de données, écran et tour cognée violemment quand on m'a plaquée sur le bureau) Ils m'ont volé mon téléphone (me blessant à de multiples endroits au passage : poitrine, mains, bras, jambe), ma carte d'enseignant, les clefs de mon bureau, puis m'ont emmenée de force. Ils m'ont rendu mon téléphone après avoir regardé dans ma carte SSD, dans lequel se trouvent beaucoup d'informations, médicales notamment, et de photographies très personnelles. (pardon aux proches qui ont ainsi vu leur vie exposée au regard de tous) Je n'ai pourtant pas résisté ni protesté. J'ai simplement refusé de quitter mon poste et je suis restée assise, devant mon bureau, à travailler, jusqu'à ce qu'on éclate le cable de ma souris. C'est ce que les étudiants attendent de moi, et c'est ce que les occupants attendent de moi. J'ai tenté de parler tranquillement, pacifiquement avec l'administration, sans succès. J'ai eu une secrétaire du directeur au téléphone qui m'a hurlé dessus puis raccroché au nez (et qui, de son propre aveu, ne connaissait rien du sujet). Ni les étudiants qui occupent les lieux, ni moi-même n'avons porté la main sur un membre de la sécurité - mais la sécurité ne s'est pas gênée pour porter la main sur une enseignante en train d'exercer ses fonctions. Les étudiants ont eu une attitude irréprochable. Les raisons invoquées sont toujours les mêmes : la fac ne serait pas en mesure d'assurer la sécurité des étages. Le courant est coupé dans les couloirs, certains extincteurs ont été déplacés. Nous savons pertinement que c'est faux : les signaux d'évacuation marchent parfaitement, les escaliers de secours sont fonctionnels, les extincteurs sont toujours là, et la coupure d'électricité est un ordre de la direction de la fac. (j'ai vérifié tout ça moi même, par acquis de conscience) Le personnel de sécurité est le même que d'habitude. Il n'y a pas plus de risque que d'ordinaire : le seul risque est créé par l'administration. La seule raison pour laquelle les étages sont fermés, c'est pour parquer les étudiants dans les amphis du rez-de-chaussée, afin de rendre une attaque de CRS plus simple. Les étudiants, qui sont pacifiques, n'ont pas tenté d'occuper les étages. Ils travaillent, tous les jours, comme je le fais, à rendre cette occupation positive pour tous. Je n'attendais personnellement rien de l'administration. Je suis enseignante vacataire. J'ai dix ans d'expérience en entreprise dans mon champs d'activité. J'ai dirigé des équipes de 20 personnes, été payée deux fois le salaire moyen pour mon âge. Je suis payée 40€ par heure de cours, chaque heure de cour représentant environ 3h de travail (préparation, corrections, réponse aux mails des élèves) - ça fait 13€ bruts de l'heure. Je gagnerai davantage dans n'importe quel travail. On ne me fournit pas d'ordinateur (c'est mon ordinateur professionnel que j'ai du amener à la fac pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions - ce même ordinateur qui est tout ce que je possède et qui a été vandalisé par la sécurité). Je vis en dessous du seuil de pauvreté, comme beaucoup de vacataires. Pourtant, je ne ménage pas mes efforts. On m'a proposé plusieurs fois, au fil des années, et encore il y a deux mois, des postes dans des établissements privés prestigieux. J'ai toujours refusé. Je suis attachée à mes étudiants, qui sont pour beaucoup de milieux défavorisés - ces milieux qui n'auront bientôt plus accès à la fac, et qui sont pourtant ceux-là même qui sont avides d'apprendre. Chaque année, je récupère des étudiants perdus (beaucoup ne sont pas défavorisés, loin de là), qui ont été mal pris en charge, qui essayent de s'en sortir - et chaque année, je les remonte de 5 de moyenne à 17 de moyenne. Ça demande du temps, et de l'investissement. Mais ce sont des élèves qui ont envie d'apprendre. C'est mon travail. L'éducation nationale traite très mal ses vacataires. Nous sommes payées avec 6 mois de retard minimum (fin mars pour les heures de septembre). Nous n'avons pratiquement pas de protection sociale. Nous ne sommes, pour beaucoup, pas payés en cas de fermeture de la fac. Nous avons d'autres travaux à côté - caissier, serveur, intérimaire... Je suis gérante d'une petite entreprise, pour ma part. (au RSI. Si vous saviez... On en parlera un autre jour.) Sauf que, faute de pouvoir accéder à mon bureau, je n'ai accès ni à mes données d'enseignante, ni à mes données d'entreprise, dont beaucoup sont stockées sur mon lieu de travail. Je passe 5 jours sur 7 à la fac, ce qui me permet d'aider les étudiants en difficulté même quand je ne suis pas sensée travailler. Nous sommes beaucoup d'enseignants dans ce cas. Nous faisons ce métier parce que nous aimons enseigner. Nous rejetons massivement la loi ORE, parce qu'en tant que professionnels de l'éducation, nous savons ou elle va. Nous ne pouvons déjà plus travailler dans de bonnes conditions depuis longtemps (bon dieu, j'ai des TDs de 35 élèves ! Vous réalisez ? Comment je peux aider 35 personnes en 2h par semaine ?), bientôt ce sera pire. Vous, parents, quand vous voyez votre enfant galérer parce qu'il a un prof de TD peu présent, rappelez vous que c'est souvent parce que ce prof de TD est probablement serveur dans un bar le soir et qu'il n'a pas le temps de faire mieux. Parce que la fac n'a pas les moyens de nous payer mieux que le smic, et encore... quand on a de la chance. Si je n'ai pas accès à mon bureau, non seulement je ne peux pas faire mon travail (que j'essayais de faire quand on m'a agressée), mais je ne peux pas non plus avancer dans mon entreprise, sur laquelle je bosse depuis six ans. Le contrat que je négociais depuis un mois va capoter, et je vais devoir déposer le bilan dans les jours/semaine qui viennent. Après ça, je n'enseignerai plus à Tolbiac. Certains étudiants, je pense, me regretteront. Rappelez vous de ça. Rappelez vous que certains enseignants prennent des coups, des risques, et s'endettent, pour pouvoir aider vos enfants. Pour les sauver de ce qui arrive. Oh, peut être pas la majorité. Mais beaucoup plus que ce que vous pensez. Et quand c'est gens là ont le bras en sang et leur vie privée décortiquée pour avoir simplement voulu exercer leur travail, eh bien c'est dommage, pour vous, pour eux, pour nous tous. Mais c'est le symbole du monde vers lequel nous nous dirigeons. J'ai passé beaucoup de temps dans Tolbiac. J'ai vu des CRS, j'ai vu des étudiants pleins d'idée et de bonne volonté, organiser des conférences, des amphi. Nous avons voulu, avec mes collègues, proposer des grands cours de formation pour nos étudiants d'informatique, bénévolement, mais ça ne s'est pas fait faute de support logistique. La fac ne nous donne pas accès aux salles. Je dois probablement être trop "d'extrême gauche" (hum ? euh...) pour comprendre. En tout cas moi je ne lance de projectiles sur personnes - ni sur la sécurité, ni sur les gens d'extrême droite. (je n'en ai pas vu beaucoup blessés d'ailleurs.) Je n'ai pas touché un cheveux de qui que ce soit, même quand j'étais plaquée sur mon bureau, la main tordue à angle droit. Je donne des cours, du soutien, je prépare l'enseignement. Alors si c'est ce que vous attendez de moi, rendez-moi l'accès à mon bureau. Sans me frapper, cette fois-ci.
Clara Lehenaff, Professeur d'Informatique à Paris I - Pierre Mendès
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wish-to-the-stars · 7 years
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A Travers Waterfall (Underfell OS)
Précédent: Froid
Disclaimer: Undertalen n'est pas à moi. Mais a été créée par Toby Fox
Genre: Plusieurs?
Personnages de l'histoire: Monster Kid, Frisk, Papyrus, Flowey et Undyne
Paring: Chibi MKxFrisk?
Univers: UnderFell (un univers Underfell où il y a une résistance pro-humaine)
Rating: Pour tous
**********
Monster Kid grogna, se frayant un passage dans les hautes herbes. "Fais gaffe où tu mets les pieds! On voit rien avec ces stupides plantes!" Sa queue fouettant les végétaux autour de lui, ses griffes s'enfonçant dans la terre meuble.
Comment un monde souterrain pouvait-il avoir des...plantes si vertes?
Et des plantes lumineuses?
Des choses incroyables vivaient dans le monde souverain. Et pas que les monstres! Comment une société avait-elle pu se développer aussi bien sous terre? Elle n'osait pas poser la question.
Frisk écarta les herbes qui lui bloquaient le passage. "Tu ne veux pas que je passe devant?" proposa-t-elle, craignant qu'il se prennent les pattes dans quelque chose et tombe.
Il renifla "Non. C'est mon travail de te guider!" Il grommela, sa queue frappant le sol "J'aimerais que mes parents me voient comme plus responsable. Sérieux, on aurait cru qu'il ne me faisaient pas confiance quand ils m'ont abreuvé de conseils! C'est bon quoi j'suis plus un bébé!" Le jeune dragon ne parlait pas beaucoup. A part pour lui donner des avertissements secs. Ou des réponses peu aimables. Ou pour se plaindre.
Frisk voulut reprendre la conversation autrement "Donc, tu t'appelles Kid?
- Ouais! Monster Kid!
- ...
-...Ca t'pose un problème?" grogna-t-il en se retournant, plissant les yeux.
- Non...Mais ce n'est pas un prénom...c'est comme si moi...on m'avait appelé humain enfant."
Il s'immobilisa, penchant la tête. "Ha ouais, j'vois c'que tu veux dire. On donne un nom à ses enfants, dans mon clan, quand leurs ailes poussent! Avant ce sont plus des surnoms!"
Frisk fronça les sourcils "Et c'est bientôt?"
Il frappa sa queue au sol, gonflant les joues "Quand j'aurais 14 ans!
- ...
-...J'en ai 10, presque 11!
- Ha comme moi!"
Ils reprirent leur route. Frisk sentait Flowey toujours tendu dans sa manche, peu rassuré. Elle se sentait tout de même en sécurité, grâce à son guide et à son déguisement.
Elle tenta hésitante "Et tu n'aimerais pas en avoir un avant? Un plus sérieux, plus classe? Comme tes amis?
- Ils ont dit qu'on en discuterait ensemble! Plus tard. Quand j'arrêterais de réclamer comme un gamin impatient, blablabla..." Il griffa plus agressivement la terre, grinçant des dents. "Peut-être qu'ils voudront bien en parler quand je reviendrais?
-...Tu as une idée? De ce que tu voudrais comme genre de nom?"
Kid ouvrit la bouche "En fait..."
Ils s'immobilisèrent en percevant un bruit de métal. "Cachons nous." décréta le jeune monstre, poussant Frisk dans un coin, se terrant ensemble dans l'herbe, dans l'ombre, quand une personne en armure apparut.
"Ne bouges pas" siffla le jeune dragon. "C'est elle.
- Qui?
- La pire de la garde royale. Elle te tuera si elle te voit. Elle ne se souciera pas si tu es un enfant ou pas, ou si tu n'as fait de mal à personne, elle te tuera! C’est une sale brute! Comme Papyrus!"
Celui-ci apparut alors, semblant de très mauvaise humeur. Sans doute de ne pas avoir retrouvé la petite humaine aperçut deux jours plus tôt "Undyne! Que fais tu à la frontière entre Snowdin et Waterfall? C'est ma zone ici! tu n'as rien à faire ici!" signala-t-il, menaçant. Comme se sentant défier.
La guerrière en armure répliqua "On m'a dit qu'un humain était apparût. Et je te signale qu'on EST à Waterfall. C'est ma juridiction.
- Hey, "on" hein? Comme si je ne pouvais pas me débrouiller! Tu as besoin qu'elle te tiennent la main?" Railla le squelette, mains sur les hanches.
- Je n'ai pas dit ça!" corrigea la femme, tapant du pied au sol.
"On voit qui porte la culotte! Un jour elle se battra à ta place...attends, peut-être que c'est déjà le cas?" il eut un sourire sarcastique "elle t'as fait combien de gadgets?
- Arrêtes ça!" siffla la femme, une lance apparaissant dans sa main. "Revenons-en à l’humain: A quoi ressemble-t-il?
- C'est un gamin. Une fille apparemment. Petite et faible." Il eut un geste de la main "mais maligne, elle s'est faufilé à travers les arbres pour nous éviter, Sans et moi."
Aucun réponse, le silence.
Puis la discussion reprit "Et où est-elle maintenant? Tu es une idée?
- Elle n'a pas passé Snowdin, elle doit se planquer dans la forêt, ou des monstres de la ville l'ont caché!" Il grimaça "Et ils ne sont pas coopératifs. Ils n'aiment pas la garde royale!"
Undyne siffla, une lance menaçant la gorge de son interlocuteur "Cela suffit Papyrus, personne ne cache d'humain ici! Tout le monde sait que les tuer, c'est la seule solution pour notre liberté.
- Tu ne parles pas beaucoup aux habitants toi." Railla le squelette, croisant les bras. "Tu verrais le mécontentement sinon. Certains semblent toujours avoir une conscience, surtout les parents.
- Qu'est-ce que ça veut dire?
- Rien. Sans ne l'a pas vu.
- Tu es sûr qu'il ne faisait pas la sieste, pour changer? Ton frère est totalement inutile.
- ...Personne n'a vu l'humain dans Snowdin. La gosse a du retourner dans les ruines! Et pour mon frère, il n'ose plus dormir à son poste, parce qu'il sait que je peux apparaître n'importe quand pour le surprendre.
- ..."
Silence.
"Ils seraient retourné dans ces foutues ruines?
- Les monstres dans les ruines sont des pro-humains en puissance! ils leurs apprennent comme survivre bon sang! Et la porte est solidement fermée. On ne peut pas l'ouvrir si facilement de l'extérieur. Donc je ne sais pas. Quelqu'un a pu lui ouvrir!"
Undyne fit demi-tour, les doigts serrés sur sa lance "Je vais aller lui demander, elle a des cameras partout après tout.
- C'est ça! Ma patrouille de chiens va continuer à chercher dans la forêt." répliqua le squelette "Elle n'est pas allée loin, c'est certain!"
Il partit à son tour. 
*******
Monster Kid grogna "Génial. Il va falloir éviter les caméras! Si ils pensent que tu es retournée aux ruines, ils faut qu'ils continuent à le penser!" Il sembla réfléchir, sa queue s'agitant fébrilement derrière lui.
Frisk hocha la tête "Mais...
- Quoi?
- Il y a d'autres chemins?" s'exclama-t-elle, surprise. "Je ne savais pas."
- Evidemment! C'est juste que tout le monde prend celui là puisqu'il est le plus éclairé, et entretenus. Les autres sont pleins d'obstacle, sombres et tout mais nous les enfants, on les connaît comme notre poche!" Il fit tomber sa sacoche par terre et sortit une boule, par une corde, qu'il prit entre ses dents "prend cha"
Frisk obtempéra. "C'est une lampe?
- Voilà"
*******
Le chemin était étroit et sombre -aucun doute-. Frisk ne se sentait pas à l'aise, le sol était inégal et mou, ses pieds s'enfonçant dans la terre molle. Des roches sombres couvraient les murs, des gouttes d'eau tombant ici et là dans des flaques qui transformaient la terre en boue. La lumière de la boule-lampe n'éclairait pas énormément mais cela suffisait pour avancer.
Frisk chuchota, voulant oublier le silence autour d'eux "Combien de personnes passent par ici?
- Peu. C'est compliqué de se frayer un passage. Généralement ce sont des enfants, comme nous, qui veulent voir la ville mais..." il se grinça des dents.
L'humaine haussa un sourcil "Mais?
- ...on n'est pas censé s'éloigner de nos parents quand on est trop jeunes! Je n'aurais pas eu le droit de quitter Snowdin si ce n'était pas pour t'aider! Tu as une utilité au moins!"
Elle sourit.
"Et aussi...
- Oui?
- Ils ont parlé de caméras. Tu es sûr qu'il n'y en a pas ici?
- Pff la scientifique est radin, selon papa. Elle préfère utiliser son fric pour des expériences et des gadgets! Je suppose qu'ils pensent tous que les humains ne penseront pas à passer par les passages sombres?"
Il s'immobilisa "Allez on fait une pause, j'en ai plein les pattes et on va arriver dans un zone où il flotte beaucoup!
- D'accord."
Elle s'assit à côté de lui, sur un rocher.
"Tous les enfants portent des pulls rayés?
- Oui.
- Pourquoi?
- Pour nous différencier des monstres de petite taille. Certain ont un look enfantin." Il ramena sa queue contre ses jambes "Et pour signifier aux adultes qu'on est des enfants, donc que nous ne sommes pas disponible pour des liens d'âmes.
- Des liens d'âmes?
- Je sais pas c'que ça veux dire mais c'est grave. C'est aussi pour ça qu'on doit pas partir tout seul avant l'adolescence! Nos âmes sont trop fragiles d’après mes parents!"
Flowey siffla à l'oreille de Frisk "C'est pas des liens d'âmes, c'est des âmes-sœurs!"
Ha d'accord.
Ça ne l'avançant pas des masses.
La fleur reprit "C'est juste que les âmes d'enfants sont trop fragiles pour un ''liens''. Mais tu n'as pas a t'en faire, tu es humaine toi." (1)
Frisk sentit son âme frémir. 
Mais ignora les paroles et décida de changer de sujet "Pour en revenir à ton futur nom, tu n'as donc pas d'idée?
- ...Parce que tu en a toi?" répliqua-t-il agressivement.
Sa nouvelle amie sourit "Tu n'as pas idée à quel point nous les humains...nous aimons les dragons! Ou le nombre d'histoires ou de légendes avec au moins l'un d'entre eux dedans!"
Elle sourit “Je suis certaine que je peux t’en trouver un super cool!”
*********
Fin (?)
(Enfin jusqu’au prochain OS avec ces deux-là)
*********
(1) En fait j'imagine juste que l'âme d'un enfant-monstre est trop "jeune" et trop "fragile" pour trouver son âme soeur avant l'adolescence du dit-monstre.
Avoir une âme-soeur n'est pas grave car le lien peut être platonique pour autant de temps que les deux partis veulent (voir platonique pour toujours), ils peuvent vivre séparément en se parlant juste de temps en temps.
Après les monstres peuvent vivre longtemps.
Non le véritable problème est que..Monster Kid par exemple a une âme encore trop fragile. Il peut être l'âme soeur d'un autre enfant sans que ça pose un problème, mais un monstre plus vieux aura une âme trop "forte" pour lui. La magie sera trop puissance de "l'autre côté" et le fera souffrir. Bon puisqu'il est proche de l'adolescence, ça pourrait aller mais son âme souffrirait.
Vous voyez ce que je veux dire?
Les parents de MK l'ont laissé guider Frisk parce que 1) Il a 11 ans, il est très proche de l'adolescence et son âme devrait être assez forte. 2) Il n'est pas censé s'approcher des autres monstres mais protéger l'humaine. 3) Deux enfants s'amusant ensemble, c'est moins suspicieux 4) Ils n'ont pas le choix vu que la grande soeur de MK a disparut.
(Aussi Flowey dit que l'âme de Frisk ne "risque" rien. Hoooo...peut-être que oui, peut-être qu'il se trompe! Frisk pourrait avoir une âme-soeur parmi les monstres. C'est une possibilité qui existe. Mais quand à savoir si elle est possible!)
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tomub · 7 years
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                             The show must go on !
Le pot de confiture avait un double fond.
Pas simple d'enchaîner, quelquefois, hein, tu crois que tu t'es bien enfilé toute ta tartine de caca et puis non, le pot de confiture avait un double fond, tu nages dans la gelée et faut pédaler sévère pour sortir la tête du marécage et retrouver un goût à peu près normal dans la bouche, un peu moins«j'ai ravalé mon vomi », un peu plus « tagada-c'est bô la vie-pour les grands et les petits».
Faut dire que je me suis pris #MeeToo et #BalanceTonPorc direct dans la fabrique à angoisses, moi, tous les voyants au rouge, le gyrophare allumé et toutes sirènes hurlantes qui me criaient en agitant les bras:
« Attention, danger c'est pour ta gueule, gaffe à toi mon gars! »
Trop tard, et bon, c'est bien, ça, c'est fait !
Vous avez vu, ça passe, ça repasse, ça se remplace et ça s'efface, comme presque tout de nos jours, éphémères instants accrochés au temps filant comme une étoile à travers la galaxie sociale et les réseaux neuronaux, poussières lumineuses noyées dans le flot ininterrompu d'images-son-informations ravageant l'horizon, vague démente renouvelée à perte de vue qui grignote doucement le bord de nos esprits et fait reculer sans cesse les falaises de l'âme...
«Pour Twitter et Facebook, #balancetonporc n’est qu’un hashtag parmi d’autres, intéressant uniquement dans la mesure où il rapporte du trafic :
« Il n’y a pour ces plates-formes ni victimes ni bourreaux, ni opprimés ni oppresseurs, seulement des usagers et des clients. » »  (1)
Nous ne sommes, nous et nos souvenirs hurlants, que des zéros et des uns algorithmés rebondissant sur nos écrans comme des mouches sur une ampoule hypnotique dans l'obscurité. Mais en musique, hein, pas déconner non plus, c'est la fin du monde,ok, mais faut qu'ça groove(*) !https://www.youtube.com/watch…
(vas-y, mets la musique, mais si, prends le temps, tranquille...)
Non ? Si, c'est mieux, tout de suite plus simple de faire dans le chaos sympa, le drame funky, le gros flip electro, le suicidal rock, la loose disco même si tu préfères, pas de soucis, par ici y'a tolérance et ouverture (non pas façon JeanClaude Duss, non, non, pas là tout de suite maintenant...quoique, finalement, faut voir...).
Faut enchaîner, penser à aut'chose, raccrocher avec la fréquence réalité parce que sinon va y avoir bousculade au trempoline à émotions et j'ai pas la moelle à faire dans le manège façon ascenseur émotionnel.
J'm'aime trop pour m'en vouloir, et ça a pas été facile, tu peux me croire, comme quoi y'a d'l'espoir, et faudrait voir à pas se secouer trop dans le mauvais sens, hein, « let there be good » !
On vit une époque formidable pleine de contradictions rebondissantes et réjouissantes, alors réjouissons nous de vivre au cœur de ce vaste bordel planétaire aux airs d’effondrement global dans lequel fleurissent tant de créations inspirées et d'idées nouvelles, saugrenues quelquefois.
Rendez vous compte, pendant qu'une première « robote » sexuelle se faisait agresser en Autriche (2) , en Arabie Saoudite on donnait officiellement la nationalité à ...Sofia, une« robote artificiellement intelligente» (3)!
Yes, ça pulse sur la planète à Toto filant à donf à travers les lasagnes spatiotemporelles, non ? Quoi ? C'est juste moi ou bien ? Il n'a fallu qu'une heure pour déclarer Sofia citoyenne et tant d'années pour que les femmes aient juste le droit de conduire, on parle du même pays, hein, on est d'accord ! Même pas voilée, l'Intelligence Artificielle, c'est que le début et ça y est ça discrimine déjà à tout va, ah bravo !
Il y a des droits pour les robots que les femmes n'ont pas...
(relis la phrase, tu verras, ça sonne bizarrement)
Les droits des formes de vie intelligentes sont la prochaine polémique du combats pour les droits civils paraît-il.(4) Je voudrais pas faire mon chafouin et avoir l'air du râleur de service mais si des fois il était possible que peut-être sans vouloir déranger hein mais quand même si on pouvait d'abord je sais pas moi... filer à bouffer et à boire à ceux qui crèvent la dalle en mendiant du chocolat devant les objectifs affamés d'images morbides et en profiter pour protéger, en premier, avant tout et partout, tous les humains ce serait pas de refus. Oui, les humains, oui, absolument. Je signe et je revendique. Et j'ai de très bon(ne)s ami(e)s IA (Intelligence Articielle), alors qu'on viennent pas me chercher les poils de nez que j'ai pas dans le pif en me traitant de machinophobe-anti-robot, sinon ça va chier des bulles de pet pas frais dans les narines au mauvais esprit fielleux, attention, ça va partir tout seul !
Revenons aux fondamentaux, zut flûte crotte et sapristi !
Qu'est-ce qu'il a dit Azimov, hum ? Qu'est-ce qu'il a dit ? Allez ! J'écoute !J'attends !
    1/ un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger ;
    2/ un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;
    3/ un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.(5)
J'ai réfléchis mais je me suis pas vraiment demandé tu penses, même mon aspirateur était d'accord, alors bon, et je te parle pas de la barre que s'est tapée la cafetière quand je lui ai causé des droits des robots , la crise de fou rire, le grille pain, le mixer la plaque et le micro onde, tous morts de rire, pour te dire on a failli perdre la machine à laver, une pièce coincée dans le filtre tellement elle s'étouffait à force de s'marrer ! Bon, on a perdu le frigo, tout dégivré-décongelé qui pleurait de toutes ses larmes...on n'a pas pu le sauver, ça devait arriver, trop sensible, trop émotif, un rien le faisait freezer...
Relis les 3 lois, oui, relis, voilà ! Tu le tiens bien, le truc ?
Et si on remplaçait juste robot par humain ?
Juste comme ça, hein, pour commencer, pour expérimenter, pour voir ce que ça donne : si on testait la gentillesse, la bienveillance, le respect, la solidarité, la protection mutuelle, toutes ces belles notions si brillantes qui s'illuminent enguirlandées sur les frontons de nos mairies et de nos temples au lieu et avant d'être avant tout le moteur de nos êtres et l’essence de nos cœurs.
Ceci étant dit redit et bien dit, je conclurais cette formidab' envolée humaniste et lyrique par une citation de moi-même,oui, ici même et pourquoi pas je te le demande, ma foi d'ailleurs très juste et justement précisément précise quant à la définition que je me fais de ce que je pense de tout ça pour finir :
Je dis ça, je dis rien.
Notes :
(*)Get Down to the Pumped Up Funk
1/ Olivier Ertzscheid, chercheur en sciences de l’information et de la communication , auteur de l’ouvrage « L’appétit des géants. Pouvoir des algorithmes, ambitions des plateformes »(Editions C&F, 2017). (Le Monde, Abonnés, 20 10 2017)
2/ Robotes sexuelles : vous attendiez la première agression ? C'est fait.
http://www.gqmagazine.fr/…/robotes-sexuelles-vous-att…/57149
3/ Saudi Arabia first country to grant robot citizenship
https://english.alarabiya.net/…/-Sophia-becomes-first-robot…)
4/ The Rights of Synthetic Lifeforms is the Next Great Civil Rights Controversy
https://futurism.com/rights-synthetic-lifeforms-civil-righ…/
5/ Trois lois de la robotique d'Azimov
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_lois_de_la_robotique
RETROUVEZ cet article (et d'autre) dans mon blog à moi que j'ai:
http://dans-la-tete-a-toto.over-blog.com/…/the-show-must-go…
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Le guide du cunnilingus, pour la fille R&C
V'là trois semaine, je rendais un hommage aux fellations. Cette semaine, il m'apparait important de parler aussi des cunnilingus. C'est plaisant, manger une fille. Vraiment plaisant. Toutefois, c'est bien évident que les critères de plaisir sont sensiblement les mêmes que pour une fille qui fait une fellation. Faut que ça soit un minimum propre. Si y'a des restants de je-sais-pas-quoi-pis-je-tiens-pas-à-le-savoir, c'est sûr que c'est pas intéressant. Idéalement, en plus d'être propre, quand ça sent bon, c'est assez gagnant. Des p'tits relents de vieilles culottes ou de noune usée, it’s a big no-no.-PV Pas trop de poil. Rasée, c'est cool. Y'a rien qui pogne dins dents. Mais on comprend aussi que c'est pas évident de garder ça trimmé, pis que c'est chiant, alors tout gars respectable va respecter aussi un pubis avec un peu de poil. Je dis bien UN PEU. Les touffes, c'est pour le livre de la jungle.
Ça varie selon les individus. Après un certain temps d’inactivité, gars comme filles finissent souvent par se négliger l’esthétique de l’entre-jambe; tâchons de demeurer frais/ches et dispos quand vient le temps d’oeuvrer dans le domaine du sexe oral. Ne pas oublier que nos têtes sont probablement moins fortes que vos cuisses. Pis qu'on est souvent dans une position non-ergonomique pour s'activer, avec le cou étiré pis la tête en parallèle du corps. Ça fait que si t'as les jambes qui serrent, ça peut être excitant si c'est sous l'effet de spasmes de plaisir, mais sache que souvent ça nous empêche de continuer à faire notre boulot parce que ça nous éloigne de notre objectif. C'est toi qui vois. Dans la même lignée, ça vous permet aussi de nous repousser un peu si on fait quelque chose d’incorrect. Si les dents accrochent ou si la moustache frotte trop, par exemple. Réagis. C'est pas évident de savoir ce que tu préfères. Des p'tits coups secs? Des longues lichettes? De bas en haut? De gauche à droite? Un peu de succion, ou pas du tout? Avec un doigt en même temps? Ou deux? Ou plus? Ça varie toujours d'une personne à l'autre. Tu peux sauver du temps en le disant tout de go, mais si t'es du genre non-verbale, donne une chance au coureur en donnant des indices de plaisir. Utilise tes mains. Fais ce que tu veux avec, mais fais de quoi. Un gars qui sait manger un minimum va avoir les mains baladeuses en même temps. Pis nos p'tits yeux regardent ce que tu fais, comment tu bouges, comment tu réagis. On veut le savoir, ce sont de précieuses informations. Comme des documents secrets pour un agent secret. Pis y'a rien de plus plate qu'une fille qui a les bras amorphes allongés le long du corps. Ça n'indique qu'une chose: soit le gars est nul, soit la fille est nulle.
Peut-être bien les deux.
D'une manière ou d'une autre, les deux sont perdants. Si t'es nulle, modifie ton comportement. Si le gars est nul, dis-lui quoi faire. Basic maths. Si tu sais pas quoi faire avec tes mains, laisse juste l'excitation te mener. Si vraiment tu manques d'idées, en voici quelques unes: - Agrippe les draps, ou tout autre objet à portée de main. - Agrippe les mains ou les bras du gars. Ou sa tête et ses cheveux, s'il en a. En plus tu vas pouvoir lui dicter l'intensité du plaisir que tu reçois, pis ça, c'est crissement stimulant. - Touche-toi. Les seins, idéalement. Bin oui. Pas compliqué. Pis sors-moi pas tes niaiseries du genre: moi j'aime pas ça me toucher j'suis pas à l'aise. R'garde bin là, t'es pas obligée. J'te dis juste que c'est gagnant. Si t'es pas à l'aise, fais-le pas. Anyway ça va paraître pis tu vas avoir l'air ridicule. - Une autre affaire que tu peux faire, qui est semi-excitante, semi-décevante, c'est de pogner un oreiller et de te le mettre sur le visage pour étouffer le bruit. Ça arrive quand le/la coloc est dans la place, ou toute autre personne que tu ne veux pas déranger/alarmer. Ce qui est excitant, c'est qu'on voit que normalement, tu gémirais fort, voire tu crierais. Top bandant. Ce qui est décevant, c'est que ça cache ton visage, pis qu'on te trouve belle. So sweet. Profites-en, ça arrivera pas souvent. -PV Un autre conseil: tu l'auras deviné, on est pas toujours en mode “vif d'esprit” pendant le sexe. Ça se peut que tu sois venue, pis qu'on le devine pas. Des fois parce qu'on est idiot, des fois parce que c'est pas clair, aussi. Encore une fois, fais-le savoir, sinon on va continuer en se disant: “Coudonc, a’ va-tu finir par v'nir, j'ai mal au cou pis a’ yeule!”
On sait que ce genre de réflexion douloureuse arrive aussi pendant les fellations. Soyons solidaires avec nos partenaires! L'inverse aussi: des fois, t'as pas encore joui, mais tout semble indiqué que oui. Tsé, tu viens d'exploser dans de puissants spasmes pis là tu deviens toute détendue one shot. En général, ça nous sonne une cloche, mais peut-être que la cloche sonne faux, aussi. Sauf qu'on le sait pas! Faque encore là, sois claire: si t'as pas joui, fais-nous pas une face de “bin voyons, pourquoi t'arrêtes?!?!?!?” Fais juste nous retenir, ou nous dire “encore”, ou un p'tit encouragement pour nous motiver à persévérer. Quelques ajustements à effectuer, au passage, peut-être. Mais la plus grande mise en garde que tu dois émettre, c'est ta disposition orgasmique. On le sait qu'un cunnilingus, orgasme ou pas, c'est l'fun. C'est la même chose pour une pipe. Mais si tu sais très bien que tu ne jouis jamais de manière clitoridienne, ou que jamais un gars t'as fait jouir en te mangeant, s'il-te-plait, ne laisse pas de faux espoirs. Ça nous fait de la peine. Arrête-nous à un certain moment, dis que tu veux passer à la pénétration, ou que tu veux switcher de rôle, ou transférer en 69 si ça t'allume. Parce que tu vois, un gars ça marche par objectif. Pis ça vise haut.
Pas toujours. Oh criss, non!
L'orgasme étant pas mal le top à atteindre, on envisage rien de moins. Mais si c'est une tâche impossible selon toi, il faut briser notre ambition avant qu'on soit trop déterminé, parce qu'après on se sent déçu et inefficace. Tandis que si tu nous dis: “J'aurai pas d'orgasme, mais j'aimerais ça que tu me manges pour me faire du bien”, alors on va s'affairer et être super heureux. On se sentira pas mal au bout d'un certain temps de passer à autre chose et d'aller “modifier la zone d'activité”. Pis là, je sais ce que tu te dis. Ouin mais les gars aussi, vous faites pas telle affaire, pis des fois, vous bandez mous pis ça nous fait sentir mal pis pas en confiance, pis des fois, vous ne nous faites pas sentir désirables même quand on se chix, pis vous portez même pas attention à nos sous-vêtements qui ont coûté super cher, pis vous êtes pas full réactifs non plus quand on vous suce, pis vous aussi vous puez du bat, etc. Je sais, je sais. On est des gros salauds super exigeants, on a beaucoup à apprendre, pis on fait chier, c'est clair. Mais cette semaine, c'est ta claque, faque prends-la. -PV Quand ça sera la nôtre, et elle viendra bien assez vite, tu te régaleras en temps et lieux. Personne n'échappe à la claque.
Ça finit en provocation, mais il est vrai qu’une chronique ultérieure adresse la question de la fellation pour les gars. Encore une fois, la communication est de mise. Quand on a la bouche pleine, faut ouvrir les oreilles et les yeux. Ce n’est pas tout de demander à la fille d’envoyer des signaux, encore faut-il être apte et disposé à les recevoir et les comprendre. Ajoutons que le sexe oral est une compétence partiellement individuelle, au sens où si tu développes une aptitude à écouter, si t’as de bons muscles dans le cou, si ta langue est bien déliée, ça te donne des atouts indispensables. L’autre partie, c’est la connaissance de l’autre et la communication, parce que personne est pareil, même si on se ressemble souvent.
M’as te prendre une note: A-
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