Tumgik
#pour l’amour des dieux
aforcedelire · 6 months
Text
Pour l’amour des dieux, Sarah Underwood
Tumblr media
À Ithaque, 300 ans après les aventures de Pénélope et d’Ulysse, douze jeunes filles sont sacrifiées rituellement pour apaiser la colère de Poséidon. Cette année, Léto, 17 ans, fait partie des marquées. Lorsqu’elle se réveille après son exécution, elle se retrouve sur une île uniquement habitée par une très belle jeune fille, Mélantho. Qui va l’aider à maîtriser ses nouveaux pouvoirs, et qui va lui apprendre qu’il existe un moyen de stopper la malédiction et le massacre d’innocentes : tuer le prince d’Ithaque.
Aloooors j’ai bien aimé. Mais c’était un peu facile par moments, un peu ado par d’autres, et… y’a un triangle amoureux, qui je trouve n’a rien à faire là, est bancale et n’apporte rien à l’histoire. Sinon, c’était intéressant : l’autrice s’inspire de l’Odyssée, en particulier du moment où au retour d’Ulysse les douze servantes de Pénélope sont pendues pour trahison, accessoirement parce qu’elle se sont fait violer (youpi 🥳) par les prétendants. À partir de là, Sarah Underwood tisse une histoire de malédiction sur plusieurs siècles. Ça, c’était plutôt cool (par contre j’ai appris selon une interview depuis retirée d’Internet qu’elle n’a jamais lu l’Odyssée ? c’est chaud), et j’ai aussi bien aimé qu’on aborde le sujet de la violence des hommes (les soldats, les pirates, les rois, les dieux)… mais c’est à peu près tout. Le personnage de Léto est parfois pas super bien écrit, à coup de « c’est l’élue qui nous sauvera toustes », soit elle maîtrise très vite ses pouvoirs et comprend les implications de la prophétie, soit elle est complètement paumée (je vous ai parlé du triangle amoureux qui n’apporte rien à l’histoire ???) et c’est un peu relou. J’ai bien aimé le personnage de Mélantho, par contre, il était tragique à souhait et pas trop trop creux. En soi, c’était une lecture plutôt cool, la fin est plutôt réussie (tragédie grecque à souhait) et je pense que si j’avais lu ça pendant mon adolescence j’aurais vraiment kiffé. Mais je deviens de plus en plus exigeante avec mes lectures, et c’est parfois un peu relou. Pour les amoureuxses de mythologie et de réécritures, ça peut être vraiment génial. Moi j’ai bien aimé, mais je sais déjà que d’ici quelques mois j’aurais potentiellement oublié ma lecture… (en même temps plus d’une centaine de livres par an, pas trop le choix)
10/03/2024 - 11/03/2024
2 notes · View notes
greedandenby · 4 months
Text
Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armand’s Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la première et de la cinquième des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivaux’s Le Triomphe de l’amour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous êtes donc des femmes !… (vous êtes deux) friponnes !… et par-dessus le marché, un honnête homme !...
Armand: Tu es le bâtard de Magnus. Je sais que tu peux m’entendre, mon enfant.
Lestat: Qui m’appelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, n’est-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux t’apprendre ce qu’il ne t’a pas appris. Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi s’agit-il, mes libérales dames ?
Armand: Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnête.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): À la maison.
Coven vampires: Oui, maître. Désolés, maître.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand j’entends tes pieds sur le plancher… Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je l’espère… Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Qu’est-ce ?
Lestat: Là… Quelqu’un me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de l’attention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas qu’il est là.
Nicolas: Est-ce encore de la poésie ?... Viens plus près de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu t’approches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne l’atteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne l’éteindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il n’est rien… Bonne nuit, homme étrange !
Armand: Lestat ! Là !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas révélé ta vraie nature, n’est-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je n’ai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu l’auras. Tu as le sang de Magnus. Tu gâches ton potentiel en menant cette vie-là.
Lestat: Relâche-le ! Relâche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: Ramène ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saigné. Il ne se réveille pas… Est-ce si amusant de vivre dans une telle saleté et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers d’Armand.
Lestat: Ah… Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colère de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de l’homme triste avec les mains clouées ? Ah… Bien. C’est un arbre tombé. Raboté simplement pour les simples d’esprit. Du même arbre, on fit le pied d’une table et, là, une flûte ! Rampez hors de cette prison qu’il bâtit pour vous… Dieu… Satan… Armand… Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous êtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que s’est-il passé ?
Armand: Je pourrais parler jusqu’à la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as détruit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous écoute pas… Comment transformes-tu l’air en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres… Tu as fait de ton Nicolas l’un des nôtres ? Est-ce que le garçon a accepté le don ?... Trop fragile. J’aurais pu te prévenir.
Lestat: Il s’en remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: J’ai une idée.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de l’amour) :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s’il vous plaît, que nous…
(As Lestat) Ils viennent accompagnés, séduits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Qu’est-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunité. Hamlet est mort sous les coups d’une lame empoisonnée, mais l’acteur qui gît sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protège. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang à la vue de tous. Mets en scène les rituels de ton clan, pas depuis les égouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je n’ai pas de clan. Tu m’en as privé.
Lestat: Au contraire, maître.
(as Arlequin): Je n’ai encore qu’un commencement d’envie de n’en plus faire.
Outside the theatre:
… assouvir vos cruelles envies au théâtre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: J’ai tant d’années ! Tant d’années !
Theatre vampire: Des années ? La mort ne respecte pas l’âge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que c’est une pièce de théâtre. Des clous sur une porte à Wittenberg. Tu as mené une réforme, Lestat.
Lestat: Nous l’avons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: Après une centaine de nuits ici, tu t’ennuies déjà ?
Lestat: Seulement avec le jeu d’acteur… Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: C’est une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat… Je t’aime.
Lestat: Oui… Je t’aime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
Tagging the peeps who requested: @nalyra-dreaming @indelicateink @chicalepidoptera @zailafaneez
240 notes · View notes
alexar60 · 1 year
Text
Corbeaux
Tumblr media
C’était une nuit calme et douce. Pourtant, je n’arrivais pas à dormir. Je pensais à cette bataille prévue le lendemain. Je savais qu’elle ne serait pas facile car l’ennemi est vicieux, fourbe et revanchard. Leurs guerriers sont connus pour être belliqueux, et ils n’ont pas peur de la mort.
La porte de ma tente s’ouvrit laissant apparaitre une silhouette féminine. J’aperçus, derrière elle, un feu crépiter autours duquel trois légionnaires trouvaient de la chaleur.
Marcus, tu dors ?
Je relevai légèrement la tête pour observer la jeune femme. Macha était une très belle femme brune au teint blanc. Je l’avais rencontré dans d’étranges circonstances. Après un énième combat, j’étais parti m’isoler près d’un lac. J’étais fatigué, alors, je m’allongeais dans une herbe grasse. Je sentais ce court soleil du nord de l’ile de Bretagne réchauffer mon visage en pensant quitter la légion. Tout-à-coup, le soleil disparut caché par un ombre venue de nulle part. Macha me faisait face. Son corps ferme et harmonieux se dessinait légèrement sous une longue robe blanche. Elle me sourit avant de dire:
Ainsi, c’est donc toi !
Je restai abasourdi par la beauté de cette calédonienne. De plus, je fus intrigué d’entendre une voix féminine parler un parfait latin. Nous discutâmes de ce qu’elle voulait dire par cette phrase. Sa réponse me surprit encore plus :
Tu es celui que je dois prendre soin. Avec moi tu connaitras la gloire et la richesse à condition que tu ne parles jamais de moi.
J’acceptais son pacte et depuis, je ne sais comment elle entre et sort du camp, sans être remarqué par les légionnaires. Elle entre comme ce soir, se couche auprès de moi. Nous discutons de tout sauf de la guerre. Nous faisons l’amour puis elle part avant le lever du soleil.
Cette nuit, je regardais sa robe blanche glisser le long de ses hanches. Elle approcha, releva les couvertures et se colla contre moi. Elle me laissa l’aimer. Je sentais ses cuisses me serrer m’incitant à m’enfoncer en elle. Ses ongles lacéraient mon dos. Ses yeux me regardaient avec passion. Sa bouche me réclamait. Elle aimait que je l’aime. Puis, après un long râle de plaisir, nous restâmes exténués. Je repris mon souffle pendant elle reposait sa tête sur mon épaule.
La bataille de demain sera terrible. Les dieux ont décidé de s’en mêler, murmura-t-elle.
Serais-tu une espionne ? demandai-je. Dans ce cas, je serai obligé de te faire arrêter et torturer avant de te condamner à la crucifixion.
Je cours trop vite pour que tu me rattrapes, affirma-t-elle en riant.
J’accompagnais son rire dans demander d’explications. Je ne me sentis pas m’endormir. A mon réveil, Macha avait une nouvelle fois disparu. Mon aide de camps entra alors que j’étais toujours couché. Il annonça que la légion était prête. Soudain, il ramassa quelque-chose au pied de mon lit. C’était une plume de corbeau.
Cela faisait une bonne heure que nous avancions dans une plaine déserte et encerclée de petites montagnes et de collines. Les hommes ne supportaient plus les moustiques qui suçaient leur sang. Ils marchaient à pas lent. Devant la cavalerie revenait lentement. Les chevaux appréciaient mal de galoper dans cette tourbe. Leur chef fit son rapport. Je m’étonnais d’apprendre qu’il n’y avait personne d’autre que nous.
Qui est cette femme, demanda un centurion en pointant son doigt.
En haut d’une colline, assise sur un rocher, une femme dansait avec des oiseaux. Elle écartait les bras imitant leurs ailes déployées. Elle semblait jouer avec eux. J’ordonnai qu’on envoie quatre hommes afin de la capturer pour obtenir de possibles renseignements. Je regardai les cavaliers se diriger vers la belle. Son comportement paraissait étrange, et déjà j’entendais autour de moi qu’elle était dangereuse.
Partout, il n’y avait rien d’autre que de la tourbe. Il n’y avait pas d’arbre, ni le moindre buisson. Cependant, à cause de l’atmosphère pesant, les hommes restaient sur le qui-vive. On pouvait sentir les tensions. Au loin, les éclaireurs étaient à quelques pas de la femme lorsque celle-ci se mit à chanter et à croasser.
Une nuée de corneilles s’envola avant de se jeter sur les quatre cavaliers. Ils chutèrent, hurlèrent sans arriver à se défendre. Les becs et les serres des oiseaux pénétraient et déchiraient leur chair. Le calme revint brusquement pendant que la sorcière dansait tranquillement. Un corbeau se posa sur son épaule. Son bec contenait un morceau de viande arrachée.
Cette scène mortifia les légionnaires. Ils demeurèrent muet devant tant d’horreur. Tout-à-coup, un cri provint de l’arrière, puis un second. La panique s’engouffra parmi les romains. On se débattait ! Des hurlements venaient de sous la terre. L’ennemi était avec nous. Il attendait patiemment enterré dans la tourbe, depuis le matin. Son chef avait jugé le bon moment pour sortir. En effet, nous n’avions pas la possibilité de s’organiser en bataille rangée.
Les pictes étaient pratiquement tous nus, le corps peint de bleu, certains en rouge. Ce qui voulait dire qu’ils ne feraient pas de prisonnier. Le combat fut rude et long. Je me battais au corps à corps. Je voyais mes hommes tomber, s’écrouler sous les coups de haches et d’épées de nos adversaires. Mais nous leur rendions la pareille.
La dame aux corbeaux dansait toujours avec ses oiseaux. Parfois, nous entendions des croassements, des chants venant de sa part. Elle encourageait les pictes à vaincre les soldats de la prestigieuse Rome. Finalement, nous prîmes le dessus. Nous arrivâmes à encercler la dizaine de survivants. De notre côté, je voyais des légionnaires exténués, fatigués. Nous avions perdu au moins la moitié de la légion. Alors, je me mis à parler.
Fiers guerriers de Rome ! Hier, Macha, la plus belle femme du monde m’avait annoncé la bataille serait terrible. Nous en avons payé le prix, mais aujourd‘hui, nous avons vaincu ! Merci Macha !
Les hommes se mirent à scander mon nom.et celui de Macha. Leurs voix résonnaient dans la plaine. La femme de la colline leva les bras et croassa soudainement. Dès lors, des milliers de corbeaux répondirent et j’eus l’impression que le sens de leur cri disait Macha. Nous restâmes surpris, puis tout-à-coup, des milliers de guerriers apparurent en haut des collines. Nous étions encerclés. Ils frappaient sur leur bouclier. Ils croassaient et criaient le nom de Morrigan. Ils hurlaient nous insultaient.
Dès lors, je réorganisais les centuries en trois rangs de chaque côté. Pendant ce temps, le reste de la cavalerie de chargeait des survivants de la première attaque. Le sang collait à mon plastron. J’en avais aussi sur les bras et le visage. Je restai au milieu des cohortes, attendant que les calédoniens chargent. Tout d’un coup, une voix douce susurra au creux de mon oreille.
Je t’avais prévenu de ne jamais parler de moi.
Je me tournai et remarquai au loin, sur la colline, une seconde femme à côté de la fameuse déesse Morrigan. Je reconnus sa longue robe blanche ainsi que ses longs cheveux noirs. Une larme perla sur sa joue. Elle baissa la tête. Brusquement, un corbeau noir atterrit sur mon épaule. Je restai statufié sans savoir quoi faire. L’animal se dressait avec fierté. Et au moment de croasser, les pictes se jetèrent dans la plaine en courant et hurlant le nom de Morrigan, la déesse de la guerre et du massacre.
Ce jour-là, elle fut comblée. Ses corbeaux ont été rassasiés par les milliers de morts jonchant la plaine.
Alex@r60 – août 2023
15 notes · View notes
bordeldelivres · 1 year
Text
♡ Générosité ♡
✏️ Mon avis :
○ Basé sur la légende coréenne « Shim Cheong, la fille dévouée », Axie Oh s’approprie ce conte avec de grandes libertés, certes, mais qui en garde les bases. Je ne suis pas, à tort, une adepte de la littérature asiatique ou de ses mythes par manque de référence, pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque pour la découvrir.
○ J’ai complétement craqué pour la couverture et ne parlons pas du titre. Il m’en faut peu pour succomber, j’avoue. Il me faudra quelques chapitres pour tomber sous le charme de la plume d’Axie Oh pour ne plus lâcher le roman. On retrouve les codes de la littérature féerique avec le sacrifice d’une jeune femme, l’amour, la passion, la dévotion, l’empathie. Mais l’autrice ajoute cette part de mystère avec une intrigue magnifiquement ficelée. Les mots créent rapidement un décor dont il est facile de s’imaginer et de s’approprier. Toute histoire n’en serait pas une s’il ne fallait pas déjouer les plans démoniaques d’une méchante déesse en manque d’amour et de reconnaissance. Les rebondissements s’enchainent pour une folle course contre la montre. Un texte à la forte symbolique où finalement l’empathie de l’héroïne est le moteur du récit sans oublier la petite touche de romance qui sera finalement la clef de l’intrigue. Je ne suis pas le genre à chercher une touche de moralité sous-jacente, je me suis simplement laissé porter par une histoire fougueuse et passionnante.
○ Une réécriture totalement réussie et portée par des personnages charismatiques et touchants. Intentionnellement, je ne vous parlerai pas davantage de l’intrigue et des personnages. Sachez que ce roman vaut le détour. L’univers est subjuguant et rempli de couleur au diapason avec les émotions qui s’en dégage.
➡️ Est ce que cette lecture pourrait te plaire ?
399 pages
💥 Genre : fantasy
📍Ma note : 4,75/5
🔎légende coréenne/aventure/amour/vengeance/dieux/déesses
#axieoh @lumeneditions #lumeneditions #lafianceedudieudelamer
instagram
2 notes · View notes
mysadecstasy · 2 years
Text
Le vertige
Sous des vertiges bleus de sang S’étire ton nom comme un fil invisible entre le néant et le tout Inflexible beauté hurlante déchirée par un soleil sans voix Éructant des désirs fous dans l’infini suavité de légèretés enivrées Odeur palpable de ta peau humide Malaxer la chair oisive et tendre Sous l’olivier écartelé Malaxer la chair et frotter la caresse légère Odeur indéfectible de ton sexe extasié dans la nuit retroussée Odeur immense de la chair en transe et saccadée Sous un soleil craché hypnotique comme la fin du monde Les yeux dans la chair Sainte Salutaire et divine Offerte comme un calice Crue comme le premier jour Péché originel Permission de tous les désirs Écartelée sur la grève comme un paysage placide Au-delà c’est la mer Dévorante et lascive Infini va et vient Vis et deviens Entre mes mains brûlantes léchant ta peau sous la lumière brune La lumière tendre de ta mansarde Sur le matelas à même le sol Malaxer la chair jusqu’à la perdition Perdition de soi de tout repère S’enfouir dans la naïveté la plus noire Pour déguster libre de tout savoir le goût de ton sang chaud Dans tes veines frémissantes sous ta peau blanche Je me souviens nos déambulations dans le cimetière Sur les bancs verts s’enlacer Le temps arrêté Le tendre silence Ma main dans ton dos la tienne dans mes cheveux Dans l’éternité impure grandissait le désir Et l’amour s’entrechoquait comme deux étoiles folles Le café fumant à l’abri de la pluie Près du zinc Bouches closes et yeux hurlants De part et d’autre de la table en formica rouge Dans le vertige de l’incertitude tranchante Suspendu au moindre signe au moindre frôlement Je caresse le dos de ta main comme on chérit un trésor Et l’or fondu coule sur nos têtes abasourdies par l’amour L’or fondu coule sur notre égarement pur L’or fondu des Dieux brûle nos corps exaltés L’oint et le caresse d’une onction indicible de bonheur C’est le salut des braves Des extasiés Des possédés Des tripes retournées Et de l’horizon dressé qui regarde la terre fondre Terre en effusion sous les foudres de cupidons enragés Derrière des hordes de Walkyries sanglantes que seule guide la fortune Sur les hauts plateaux couverts de lavande Sous un soleil lourd comme le sang de tous les morts Allongés à l’ombre d’un figuier Ton chemisier blanc flottant au vent Je meurs de plaisir Malaxer la chair oisive et tendre Sous le figuier torturé Malaxer la chair et frotter la caresse légère Embrasser tes seins comme le front d’un nouveau né Serrer tes hanches comme la crinière d’un cheval sauvage Embrasser ton cou palpitant sous tes gémissements Encore… Embrasser tes yeux clos de tendresse Tes yeux vibrants et gris Qui papillonnent Qui supplient Qui semblent avoir donné la vie Embrasser ton corps entier jusqu’à la douleur suave Seuls Les flammes du mal à l’horizon se hissent Abrités par la quintessence de toute chose Par l’amour porté aux nues L’amour sur un trapèze de feu inarrêtable Dans tes yeux la paix infinie Une mer d’huile Pacifique et miroitante Dans tes bras mon salut La guérison de mon âme lacérée Je donnerais ma vie pour une pyramide avec toi Pour sentir ton étreinte sur mon coeur meurtri Je regarde la mer et sa beauté inégalée Ta main au creux de la mienne hurle toutes les douceurs de l’instant Ici tout peut s’arrêter Du haut des falaises âpres le monde m’offre l’éternité vibrante de la folie des suicidés
3 notes · View notes
christophe76460 · 3 days
Text
Tumblr media
Il y a six choses que l’Éternel déteste, et même sept qui lui sont en horreur (Proverbes 6:16).
Cette expression de type conventionnel signifie que la liste qui va suivre n’est pas exhaustive ; c’est un peu l’équivalent de notre etc. De telles énumérations étaient courantes dans les écrits de sagesse. Je donne un autre exemple.
Car Dieu inflige la blessure, mais il la panse aussi et même s’il meurtrit, sa main guérit ensuite. Six fois, dans la détresse, il te délivrera. Dans sept calamités, le mal t’épargnera (Job 5:18-19).
Le chapitre 30 comprend trois proverbes à nombre avec les arrangements trois plus un. Je les cite :
Il y a trois choses insatiables, et même quatre, qui ne disent jamais : « Cela suffit ». Il y a trois choses qui sont trop merveilleuses pour moi, et même quatre que je ne comprends pas. Il y a trois choses qui font trembler la terre, et même quatre qu’elle ne peut supporter (Proverbes 30:15, 18, 21).
Dans le proverbe, Il y a six choses que l’Éternel déteste, et même sept qui lui sont en horreur, Dieu dit haïr certains comportements. Ce n’est pas la première fois qu’un tel langage apparaît dans les Textes Sacrés. Concernant l’idolâtrie en particulier, l’Éternel avertit son peuple de ne pas se tourner vers les faux dieux sous peine de jugement. Je lis deux passages :
Je détruirai vos hauts-lieux, j’abattrai vos obélisques, je mettrai vos cadavres sur les cadavres de vos idoles, et mon âme aura pour vous de l’aversion (Lévitique 26:30).
Tu ne dresseras pour toi aucune de ces stèles que le Seigneur ton Dieu déteste (Deutéronome 16:22).
Par ailleurs, l’amour de Dieu pour le bien entraîne sa haine pour le mal. Je lis un texte :
Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté (Psaume 45:7).
Même dans le Nouveau Testament, Jésus s’exprime avec tout autant de force lorsqu’il s’adresse à l’une des 7 Églises de l’Apocalypse. Je lis le passage :
Tu as de la haine pour les œuvres de la secte des Nicolaïtes, tout comme moi je les hais (Apocalypse 2:6).
Pareils à cette saveur à la fois sucrée et aigrelette qu’on peut goûter dans les plats de certains cordons-bleus, les deux sentiments de haine et d’amour peuvent cohabiter. Dieu aime chacun de nous, mais il a horreur de nos péchés.
Pourquoi le maître de sagesse a-t-il choisi 7 vices ? Le chiffre 7 est fréquent dans les Écritures ; il exprime quelque chose de complet ou d’achevé. Dieu a une horreur pleine et entière pour ces 7 comportements dont la liste n’est cependant pas exhaustive. Le chiffre 7 est une façon de dire que l’homme est complètement et irrémédiablement corrompu.
Il faut garder à l’esprit que les Écritures rejettent totalement la perspective humaniste du Dieu papa gâteau sentimental plus ou moins sénile, qui ne peut pas s’empêcher d’aimer tout le monde et qui ferme ses yeux sur toutes les fautes des hommes parce qu’il ne ferait pas de mal à une mouche. Dieu aime ses créatures, mais il déteste leurs mauvaises actions et il est le juge de toute la terre.
0 notes
aurevoirmonty · 3 months
Text
Tumblr media
"Il y aura des brouillards et des tempêtes. Des montagnes dénudées se couvriront de forêts. La terre tremblera… Des millions d’hommes échangeront les chaînes de l’esclavage et les humiliations, pour la faim, la maladie et la mort. Les anciennes routes seront couvertes de foules allant d’un endroit à un autre. Les plus grandes, les plus belles cités périront par le feu… une, deux, trois… Le père se dressera contre le fils, le frère contre le frère, la mère contre la fille. Le vice, le crime, la destruction du corps et de l’âme suivront… Les familles seront dispersées… La fidélité et l’amour disparaîtront…"
Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux (1924)
1 note · View note
yes-bernie-stuff · 8 months
Text
Tumblr media
Un Lieu Vraiment Improbable 25/01/2024
Où tu iras, j’irai, ton peuple est mon peuple, et ton Dieu est mon Dieu. Ruth 1.16
Égarés en cherchant le tombeau des Patriarches en Israël, à Hébron, un soldat nous indique le chemin, quand j’aperçois un tout petit panneau à peine visible indiquant « Caves Ruth & Jesse », incroyable ! Nous sommes pressés de les découvrir, car l’endroit est difficile d’accès n’étant pas touristique, niché dans une toute petite impasse à peine visible. Enfin nous y arrivons et là, nous nous trouvons devant les tombes de la Ruth citée dans notre verset, ainsi que de celle du père du roi David (dont le nom est traduit tantôt par Isaï, ou tantôt par Jessé).
Imaginez mon émotion : c’était très inattendu ! Nous nous trouvions donc devant la tombe de Ruth dont un livre biblique porte le nom c’est exceptionnel ! D’origine païenne, elle déclare à sa belle-mère endeuillée qu’elle est prête à la suivre partout, à quitter sa famille et ses croyances, et à adopter les siennes afin de ne pas la laisser seule. C’est ce que l’on appelle du respect, de l’amour, de la fidélité, du secours pour une femme meurtrie par la vie.
Le Seigneur va bénir ces deux femmes. Ruth va se remarier et donner naissance à un fils. Elle est l’aïeule du roi David, et l’une des trois femmes citées dans la généalogie de Jésus.
Le Seigneur ne vous demanderait-il pas aujourd’hui un tel changement radical ?
Bernard Delépine
__________________ Lecture proposée : Livre de Ruth, chapitre 1, versets 11 à 19.
11 Naomi, dit: Retournez, mes filles! Pourquoi viendriez-vous avec moi? Ai-je encore dans mon sein des fils qui puissent devenir vos maris?
12 Retournez, mes filles, allez! Je suis trop vieille pour me remarier. Et quand je dirais: J'ai de l'espérance; quand cette nuit même je serais avec un mari, et que j'enfanterais des fils,
13 attendriez-vous pour cela qu'ils eussent grandi, refuseriez-vous pour cela de vous marier? Non, mes filles! car à cause de vous je suis dans une grande affliction de ce que la main de l'Éternel s'est étendue contre moi.
14 Et elles élevèrent la voix, et pleurèrent encore. Orpa baisa sa belle-mère, mais Ruth s'attacha à elle.
15 Naomi dit à Ruth: Voici, ta belle-soeur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne, comme ta belle-soeur.
16 Ruth répondit: Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi! Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu;
17 où tu mourras je mourrai, et j'y serai enterrée. Que l'Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi!
18 Naomi, la voyant décidée à aller avec elle, cessa ses instances.
19 Elles firent ensemble le voyage jusqu'à leur arrivée à Bethléhem. Et lorsqu'elles entrèrent dans Bethléhem, toute la ville fut émue à cause d'elles, et les femmes disaient: Est-ce là Naomi?
0 notes
shalomelohim · 8 months
Text
La Parachah « Vaéra » (Je me suis montré)
Pensée 
“Élohim dit encore à Moshéh, Tu diras ainsi aux fils d’Israël, YHWH, Élohim de vos pères, Élohim d’Avraham, Élohim d’Yitshaq, et Élohim de Yaaqov, m’envoie vers vous, c’est là mon nom en pérennité et c’est mon mémorial de génération en génération.” (Exode 3:15)
Moshéh demande comment il pourra présenter Élohim aux enfants d’Israël à qui il fallait un « faire valoir » dans la génération d’Égypte. Car comment un Élohim qui n’aurait pas de « nom » pouvait se distinguer des nombreux autres faux dieux. YHWH fut le mémorial.
L’Adon Yahshua dira : Je leur ai fait connaître Ton Nom, ce qui relève d’une autre dimension.
« À ceux-là qui m’ont connu, Je leur ai fait pénétrer ton Être. Désormais ils connaissent vraiment ta grandeur, en Moi, ils Te connaissent DANS Ton Nom »
“ Père juste ; – et le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu ; et ceux-ci ont connu que toi tu m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux.” (Jean 17:25-26)
Tumblr media
Lectures  Parachah : Chémoth / Exode 6:2 à 9:35 Haftarah : Yéhézqél / Ezékiel 28:25 à 29:21 Bérith Hadachah : Matthityahou / Matthieu 24:1 à 25:46
Rappel  Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yahshua.
Résumé de la parachah  Après une première visite infructueuse auprès de Pharaon, qui opprime davantage le peuple, YHWH se manifeste de nouveau à Moshéh, Il lui renouvelle son dessein à l’égard de Son peuple.
Puis, le texte resitue dans leur génération les deux frères, Moshéh et Aharon, qui sont envoyés vers Pharaon munis du signe du bâton transformé en serpent. YHWH alourdit le coeur de Pharaon.
La parachah narre ensuite huit des dix fléaux qui toucheront l’Égypte. Malgré les malheurs qui s’abattent sur l’Égypte, le pharaon n’accède pas à la demande de laisser partir le peuple hébreu.
Ce commentaire se limite à une réflexion sur quelques versets du chapitre 6.
Rappel d’un contexte Après une première intervention auprès de Pharaon, la situation du peuple hébreu s’aggrave (Ch 5). Pharaon leur impose davantage de travaux et augmente ainsi leur malheur.
L’effet libérateur attendu par Moshéh et Aharon est loin d’être au rendez-vous, comme ils pouvaient l’espérer. Néanmoins, ils ne connaissent pas encore l’ampleur du plan d’Élohim pour libérer Son peuple et faire éclater Sa gloire.
Bien légitimement, Moshéh se plaint auprès d'e 'Élohim de la non réalisation de la promesse, au contraire tout va de mal en pis. Non seulement Moshéh et Aharon sont éconduits par Pharaon, mais de plus ils perdent leur crédibilité aux yeux du peuple, et le peuple souffre davantage. Les voila seuls contre le pharaon d’Égypte et sans beaucoup de support de la part de ceux qu’ils sont censés aider.
Avouons que nous n’aurions pas réagi autrement que Moshéh et Aharon, ou peut-être aurions-nous abandonné la mission !
Réflexion Que de fois n’avons-nous pas fait le constat d’un résultat opposé à notre espérance, à notre prière ? Bien qu’armés de la prière de la foi, confortés par de pertinents passages de la Parole, nous nous retrouvons placés, toutes proportions gardées, dans une situation similaire à celle de Moshéh et Aharon, situation incompréhensible à nos yeux, les choses semblant empirer plutôt que s’améliorer ! Ne serait-ce pas une constante ? N’avons-nous jamais connu ces moments de perplexité et d’interrogation ?
Pensons à cette fin d'année et au début de la présente pour exemple. Oui, bien sûr ! Pourquoi ?
“ Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit YHWH. ” (Isaïe 55:8)
Que répond le Seigneur, en certains cas échéants, après ces moments d’embarras :
« tu verras maintenant ce que Je vais faire… ».
Notre impatience à voir le Seigneur agir, comme si nous étions les maîtres du destin alors que nous ne sommes que des serviteurs, peut être contreproductive.
Elle peut parfois même s’opposer à l’oeuvre parfaite qui consiste à agir dans et pour la gloire d’Élohim et surtout pas selon notre vision étriquée de ce que nous voudrions que le Seigneur fasse immédiatement !
Délivrer le peuple de l’esclavage était une chose excellente, à priori. Mais le délivrer pour accomplir les promesses faites aux patriarches, tout en anéantissant les puissances représentatives de l’Égypte, prouvant de fait que seul l'Élohim d’Israël est le seul vrai Élohim, cet aboutissement-là est certainement plus glorieux, car il expose une victoire totale qui ne peut être attribuée qu’à Élohim, et non par défaut à quelques petits hommes qui sortiraient de l’ordinaire… et surtout pas à notre propre valeur, comme si nous étions des géants de la foi !
=====
Vous priez et vous ne recevez pas, est-il écrit, parce que vous priez dans le but de satisfaire vos désirs. Ces désirs sont peut-être bien fondés, louables en soi, mais ils ne réalisent pas la pensée du Seigneur et ne sont pas pour autant à la gloire du Père !
Notre prière semble légitime et nous ne recevons pas, pas tout de suite et pas de la manière dont nous l'imaginons. Pourquoi ?
Parce que le Seigneur a en réserve pour ceux qui l'aiment une réponse plus excellente, une réponse par laquelle nous pourrons exalter son Nom et témoigner de sa fidélité, une réponse se projetant au-delà de nos trop basiques espérances, une réponse qui intègre tout un ensemble de choses connues du Seigneur mais voilées à nos yeux. N'est-ce pas ce scénario que Moshéh a vécu et retranscrit pour nous afin que nous en soyons instruits ?
=====
A ce type de prière légitime, mais sans réponse immédiate, voire même accompagnée en apparence d’une fin de non recevoir, comme si le Seigneur ne nous entendait pas, face à notre déconvenue, IL nous dit :
« Tu verras maintenant ce que Je vais faire… ».
Cette réplique du Seigneur peut signifier aussi une méprise : penser faire quelque chose de nous-mêmes ! Si nous sommes selon le coeur d’Élohim et qu’IL souhaite se servir de nous, alors le Seigneur nous arrête, Il nous laisse le temps nécessaire de prise de conscience pour le laisser agir, Lui, puis Lui en nous.
Quelle grâce ensuite de pouvoir constater en vérité comme Paul :
« ce n’est plus moi qui vis, mais le Messie en moi ».
N’oublions pas toutefois qu’une réponse : « NON », de la part du Seigneur à une de nos demandes, est aussi une réponse de bénédiction.
Souvenons-nous de la prière de Paul qui souhaitait être guéri de sa maladie.
La réponse du Seigneur fut : « ma Grâce te suffit… »
C'est aussi comme cela que " le Seigneur se montre ".
Revenons au texte de la parachah Certainement, avant d’intervenir de nouveau face à Pharaon et pour une période de combat qui s’étalerait sur environ une année, Moshéh avait besoin d’une « remise en mémoire » : à cet effet Élohim lui rappellera qui IL est : (Ch 6 verset 2)
« Vaydaber Élohim él Moshéh vayyomer…» : Élohim adressa Parole à Moshéh IL dit…
Abandonnant fugacement le tétragramme, le texte utilise le titre de « Élohim », le Créateur.
Avec le sujet « Élohim » est utilisé le verbe « vaydaber » traduit par : parla ou adressa la parole, mais de façon très solennelle, très forte.
C’est en somme le Créateur de toutes choses qui donne Sa Parole, comme si Moshéh devait s’attendre à une sorte de recréation. Car c’est bien de cela dont il est question avec la naissance effective de tout un peuple : Israël.
=====
A lui reviendra le lourd tribut de transmettre les principes de l'humanité régénérée en Elohim : la Torah écrite qui sera 1500 ans plus tard Torah vivante en Celui qui est en est le vivificateur, Yeshoua.
=====
Il poursuit Son discours « Aniy YHWH » : Je suis YHWH…
Il n’y a pas de confusion possible, Celui qui s’est montré en Horev dans le buisson à travers l’ange de YHWH, c’est Élohim. Cette rapide et évidente connexion ne peut que rassurer Moshéh.
Il dit aussi :
« Je Me suis montré à Avraham en tant que El Shaddaï » (Élohim Tout-Puissant ou Élohim Souverain) et non sous le Nom de YHWH.
Il poursuit :
« J’ai aussi établi mon alliance avec eux (les patriarches) en faisant don de la Terre de Kénaan où ils vécurent néanmoins comme des étrangers en pérégrination ».
Mais maintenant sous Mon Nom YHWH Je ferai entrer tout Israël en Kénaan qui deviendra leur propriété.
Sous Élohim : J’ai tout fondé, tout créé.
Sous El Shaddaï : J’ai suscité et J’ai promis.
Sous YHWH : Je réalise les promesses.
YHWH sera donc la mémoire de Mon action, Mon Nom pour toutes vos générations, celles pour qui les promesses se réaliseront. IL rappellera également aux Israélites, à tous, qu’IL garde Son Alliance à jamais.
YHWH précise Son action :
« Car le Seigneur YHWH ne fera pas une chose, sans qu’IL ne révèle son secret à ses serviteurs les prophètes. » (Amos 3:7)
Après avoir redit à Moshéh qui IL est, le Seigneur précisera l’action qu’IL mènera en faveur de ce peuple, Son peuple avec lequel IL a fait alliance à travers leurs pères, les patriarches.
Au ch 6 verset 5 Élohim semble se souvenir inopinément de son alliance !
Étrange, dirons-nous. Comment pouvoir dire qu’Élohim aurait oublié une chose aussi importante que l’alliance ? Qu’avait-IL dit à Avraham ?
« Et en la quatrième génération ils reviendront ici, car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore venue à son comble. » (Genèse 15:16)
Malgré « le soupir des Israélites que les égyptiens asservissent », Élohim patiente à cause des Amoréens. Nous sommes ici confrontés à la justice d’Élohim. Chasserait-IL des peuples, ne serait-ce que pour laisser la place « au sien », alors que ces peuples ne sont pas des criminels à Ses yeux ? NON.
Le Seigneur aurait pu chasser ces peuples devant Avraham, Yitshaq, Yaaqov, en évitant la famine qui a poussé Jacob-Israël à se rendre en Égypte. IL ne l’a pas fait, à cause de Sa justice.
Voyez le comportement d’un Avimélekh en Genèse 26, avons-nous affaire à un homme inique qui ne connait pas Élohim ?
Le Seigneur n’a donc pas « oublié » Son alliance, au contraire, si nous voulons bien le comprendre, le texte nous rapporte subtilement :
« Je me suis souvenu de mon Alliance, C’est pourquoi dit aux israélites… Je suis YHWH » pour dire : Je me dois de vous rappeler que Je suis YHWH et que ma fidélité envers vos pères et vous est toujours active. Car Je suis Fidèle. 
Élohim n’a certainement pas oublié Son alliance, mais le peuple pouvait quant à lui en douter. Dans cet épisode, au regard de l’iniquité des Amoréens et du cri de souffrance de Son peuple, Élohim proclame qu’IL est Justice et Fidélité. Maintenant IL précisera son action de salut en leur faveur.
Son plan graduel de salut établi en sept étapes mènera le peuple nouveau-né, Israël, jusqu’à la possession du Royaume promis à Avraham, Yitshaq et Yaaqov.
« C’est pourquoi dis aux fils d’Israël, Moi, YHWH, et Je vous ferai sortir de dessous les fardeaux des Égyptiens, et Je vous délivrerai de leur servitude ; et Je vous rachèterai à bras étendu, et par de grands jugements ; et Je vous prendrai pour Moi pour peuple, Je serai pour vous Élohim ; vous saurez que je suis YHWH, votre Élohim, qui vous fais sortir de dessous les fardeaux des Égyptiens. Je vous ferai venir vers le pays où j’ai porté ma main, pour le donner à Avraham, à Yitshaq, et à Yaaqov, Je vous le donnerai en héritage. Moi, YHWH. » (Exode 6:6-8)
Notre Père des cieux, notre Grand Élohim, s’est une seconde fois « souvenu » de Son Alliance pour la renouveler.
Israël soupirait sous la servitude des exils ou sous la férule des empires du monde. Pour sublimer ce qu’IL avait déjà accompli une première fois sous Moshéh, IL a envoyé ce qu’IL avait de plus cher : Yéshoua, le Fils de Sa gloire. L’Agneau du Péssah.
En Lui :
IL nous a fait sortir,
IL nous a rachetés,
IL nous a pris pour peuple,
IL s’est fait reconnaître pour Élohim. 
Ceci est acté et toujours en cours d’accomplissement en vue de la perfection depuis le Golgoltah.
Les deux dernières actions sont en gestation. Attendons-les en hâtant leur réalisation par la prière. Car c’est Celui qui est YHWH qui en a fait la promesse.
Il réalisera Son dessein par Sa droite puissante, Yahshua, Son Messie-Roi.
« Car la vision est encore pour un temps déterminé, et elle parle de la fin, et ne mentira pas. Si elle tarde, attends-la, car elle viendra sûrement, elle ne sera pas différée. » (Habakuk 2:3)
« YHWH, ton Élohim, au milieu de toi, est puissant ; il sauvera ; il se réjouira avec joie à ton sujet, il se reposera dans son amour, il s’égayera en toi avec chant de triomphe. Je rassemblerai ceux qui se lamentent à cause des assemblées solennelles ; ils étaient de toi ; sur eux pesait l’opprobre. Voici, en ce temps-là, j’agirai à l’égard de tous ceux qui t’affligent, et je sauverai celle qui boitait, et je recueillerai celle qui était chassée, et je ferai d’elles une louange et un nom dans tous les pays où elles étaient couvertes de honte. En ce temps-là, je vous amènerai, dans ce même temps où je vous rassemblerai, car je ferai de vous un nom et une louange parmi tous les peuples de la terre, quand je rétablirai vos captifs, devant vos yeux, dit YHWH. » (Sophonie 3:17-20)
Shabbat Shalom véshavoua tov
Source : Juda & Ephraïm
0 notes
carnetcritique · 9 months
Text
Les premiers souvenirs à Barroude sont indissociables des premiers souvenirs de montagne. Probablement de ceux qu’on se remémore adulte, en y donnant une importance quasi-initiatique que ni la longueur objective, ni la difficulté de la course ne puisse justifier. Après les nombreuses balades d’enfance dans la vallée du Marcadau et la vallée si riante d’Aratilles, les pique-niques à côté des géraniums de Troumouse, où aux Oulettes de Gaubes assis dans le pâturages verdoyants, s’impose un nouveau projet : il va falloir s’attaquer à rien d’autre que l’«Envers du Cirque de Troumouse » comme le décrit dans son style concis inimitable, le guide Ollivier familial dans une édition des années 70 toute cornée.
Et me voilà donc à la fin de l’été, à remonter la vallée de la Géla, sous un poncho rouge et une pluie régulière. Mais le Guide Ollivier avait menti : absolument rien de pittoresque dans cette succession monotone de rochers, perdus au milieu d’un brouillard à couper au couteau. Mon père, de dos, me criait en riant « Allez, courage, plus qu’une demi-heure ! » comme une sorte d’unité de temps incompressible, du début de la randonnée, à la fin. Je compris plus tard que les dizaines de mètres qui le séparait systématiquement de moi était une manœuvre très habile : assez loin, il pouvait profiter de la montée sans subir ma mauvaise humeur. Assez proche, il me servait de point de mire en impulsant un rythme que ma peur de le perdre de vue me contraignait à suivre.
Au bout de quelques heures, le brouillard s’estompant un peu, je voyais notre sentier s’élever encore à flanc d’un grand pâturage jusqu’à un dernier ressaut abrupt, un « coup de cul », à mon avis un peu désespérant. Et planté au-dessus, je voyais pour la première fois la grande muraille noire, infiniment lisse de Barroude, qui m’apparût alors inquiétante, sublime et menaçante. « Le refuge est juste là-haut, au pied du mur» me dit tranquillement mon père, «plus qu’une demi-heure, et on devrait même y être avant l’orage ». Et il repartit aussitôt. Les premiers éclairs éclatèrent à la sortie du ressaut, lorsque nous passions devant l’embranchement du sentier de la Hourquette de Chermentas. Quel spectacle et quelle frayeur ! Le bruit formidable du tonnerre qui roulait contre ce mur de trois kilomètres de long et lisse comme une lame me filait une frousse dantesque. Au milieu de la nuée qui semblait avoir absorbé la terre entière, alors que nous progressions aussi vite que nous pouvions, penchée juste au-dessus de nous, la muraille de Barroude, encore plus noire que le ciel, devenait blanche par à coup, lorsque les éclairs zébraient le ciel. Marchant sous des trombes d’eaux et dans un boucan de tous les diables, je me souviens alors apercevoir comme un mirage têtu, campé sur son ténement rocheux, et se détachant sur le fond sombre de la muraille, la pointe volontaire du toit du refuge de Barroude.
Les montagnes ne vivent que de l’amour des hommes, selon le grand Rebuffat, mais est-ce qu’il y a un autre endroit où l’on peut pour ressentir de l’amour pour une construction humaine, même fruste, pour un simple refuge, efficace, pragmatique et savant, légué par nos semblables au milieu de cet environnement ou tout est à l’échelle des dieux ? Quel autre endroit que ces lieux isolés en montagne pour apprécier le dénuement d’une ampoule électrique dans le sas de déséquipement, ou j’abandonnais mes chaussures trempées ?  Même la rigueur des cimaises en bois des murs de la salle commune valait tous les stucs et les gypseries des palais du monde, et la garbure préparée par les gardiens méritait n’importe quelle étoile au Michelin. La courte nuit, dans un dortoir bondé, remplis de ronfleurs et de blagues espagnoles, me sembla délicieuse. Le lendemain matin, l’abris avait fait son office, le ciel était dégagé et l’humeur excellente : je contemplais depuis la fenêtre de la salle commune, parfaitement placée au-dessus de mon lait chaud, l’aube violette qui colorait les cimes de la muraille, et le pic de Troumouse.
Intervenir dans le Parc National des Pyrénées, c’est inévitablement nous interroger sur la place que tiendra l’homme dans le milieu montagnard au XXIème siècle. Comment transmettre l’héritage de la tradition agropastorale toujours vivace, et qui a façonné la physionomie même des montagnes, tout en réinterrogeant notre rapport à ce contexte fragile. Sans évacuer la question touristique, devenu majeure avec le développement du loisir aux quatre saisons, bâtir au cœur même du cirque de Barroude, nécessite une conscience et une attention toute particulière dans ce site isolé et spectaculaire. A l’ère de l’anthropocène, il nous faut maintenant dépasser la vision romantique, de Hugo, et même la vision héroïque, portée par les Ramond, Chausenque et Russell, qui ont fait les belles heures du Pyrénéisme. En partant de cet héritage, nous souhaitons faire de ce projet de refuge un manifeste pédagogique de l’art de bâtir à la montagne au XXIème siècle.
Construire un refuge, renvoie à la vocation anthropologique de l’architecture : protéger et abriter des activités humaines. Ce que l’on peut oublier en bas, dans la plaine, la montagne nous le rappelle en renvoyant à son essentialité toutes les décisions techniques, tous les choix que nous ferons. Mais évidemment la somme des contraintes techniques est loin de faire un projet, et ce n’est qu’en composant tous les éléments avec minutie, avec attention, que nous aurons la chance et la responsabilité d’entrer en résonnance avec le site spectaculaire de Barroude. Pour que d’autres adultes, d’autres enfants aient la chance d’être invité à rencontrer la Montagne dans ce lieu spectaculaire et magnifique.
0 notes
alexar60 · 1 year
Text
Ce que cache un masque
Tumblr media
Nul ne se souvient de ces dieux vénérés par les anciens. Peut-être leurs légendes étaient-elles les ancêtres de nos mythologies grecques, égyptiennes ou indous ? A cette époque, ils côtoyaient les géants, les monstres des abysses. Ils vivaient sur les montagnes les plus hautes ou dans les profondeurs des enfers. Ils combattaient les astres et régnaient sur l’univers.
A cette époque, l’homme n’était qu’un simple mortel méprisable, jouet soumis à ces dieux. Il les vénérait parce qu’il les craignait. Il craignait leur courroux, les cataclysmes engendrés par leur colère. Car ces dieux étaient capables de provoquer les tremblements de terre, d’inonder les récoltes, de noyer l’humanité sous des éruptions volcaniques ou juste de foudroyer n’importe quel mortel.
Ofnadwy était une de ces grandes déesses. Elle était la mère de la beauté, de l’éclat, la déesse des déesses et la mère du soleil. Elle aimait regarder les hommes la prier. Parfois, elle entrait dans ses temples et s’amusait des prêtresses invoquant son nom devant l’autel. Il n’y avait rien de plus jubilatoire que d’écouter ces petits êtres chanter ses louanges.
Il arrivait souvent qu’elle s’intéresse à un homme beau et fort. Dès lors, elle descendait de la montagne des dieux et, prenant l’apparence d’une belle femme, elle aguichait sa proie pour se délecter de lui à la tombée de la nuit. Car Ofnadwy était aussi la déesse de la luxure, la mère de toutes les putains. Et aucun homme ne lui résista.
Un matin, après avoir quitté la couche de son amant, la déesse croisa le regard d’un inconnu. Elle suivit discrètement le jeune homme parti chasser dans les bois. Elle se cacha d’arbre en arbre afin d’admirer sa musculature et son visage magnifique. Le jeune homme s’arrêta et visa de son arc  un chevreuil. La flèche partit sans toucher sa cible. Dès lors, il ne put que regarder l’animal fuir.
Qui es-tu jeune et beau garçon ? demanda Ofnadwy en se présentant.
Je m’appelle Didwill, fils de Dewr.
La déesse, de plus en plus émerveillée par Didwill, tourna autour de lui en usant de ses charmes. Elle caressa son doux visage mais il ferma les yeux. Elle comprit qu’il resterait insensible à ses avances.
Si tu acceptes de passer la nuit et de t’offrir à moi, susurra-t-elle au creux de son oreille, je ferai de toi le plus grand des chasseurs. Tu sais que j’en ai le pouvoir.
Il inspira profondément avant de défier du regard Ofnadwy.
Ta proposition m’honore belle et grande Déesse. Mais je ne peux t’offrir ce qui ne m’appartient plus. Car j’ai déjà donné mon amour à Lleuada.
Surprise par ce refus inhabituel, Ofnadwy s’éloigna du chasseur. Cependant, la colère envahit son esprit et elle décida de retourner dans la cité pour rencontrer la fameuse Lleuada. Elle traversa la ville et n’entendit que du bien de sa rivale. Elle était décrite comme une très belle femme aux cheveux noirs, à la peau de lait. Son corps aux courbes parfaites, ses yeux de biche déstabiliseraient n’importe quel héros. Et effectivement, lorsque la déesse remarqua la jeune femme, elle fut stupéfaite de voir que sa beauté était comparable à celle d’une déesse. Elle remonta dans la montagne des dieux, déçue qu’un homme se soit refusé mais surtout, furieuse qu’il préféra une mortelle à sa place.
Pendant plusieurs jours, Ofnadwy ne put retirer de sa mémoire ce couple qu’elle imaginait en train de faire l’amour. La jalousie grossit en elle si bien qu’elle réfléchit à une vengeance.
Si tu t’es refusé à moi, alors tu la refuseras, Grommela-t-elle.
Elle partit rejoindre Copradur le dieu des forges. Ce dernier travaillait dans son atelier au sommet d’un volcan. Sa poigne battait le fer comme jamais. Il avait inventé des armes flamboyantes, des coffres impossibles à forcer, des ornements d’une pure beauté et les plus beaux bijoux que l’homme n’a jamais créés. Copradur était en train de forger une épée lorsque la déesse l’interpela.
Ô Copradur, mon frère ! Je souhaite que tu me construises un objet qui détruirait la beauté de mes ennemies.
Sans poser de question et sans attendre, le forgeron laissa ses domestiques finir l’arme et utilisa toute sa force pour frapper un métal magique. Il tapa constamment la matière rougie par le feu afin qu’elle reste modulable. Il frappa si fort qu’on entendait plus le volcan gronder. Il frappa pendant une semaine et un matin, il présenta son œuvre à sa sœur.
Voici un masque qui répond à tes attentes. Fais porter ce masque à ton ennemie et tu seras comblée, annonça-t-il avant de retourner à sa forge.
Dès lors, Ofnadwy redescendit parmi les hommes. Elle entra dans son temple et invita la belle Lleuada. La jeune femme ne pouvait refuser la convocation apportée par une prêtresse. Devant le lieu sacré, deux rangées de religieux formèrent un couloir. Elle embrassa Didwill qui l’accompagnait. Les amants entrèrent dans le temple. Lleuada et Didwill furent éblouis par la richesse et les trésors décorant les murs. Ils admirèrent les dessins sur les tapisseries qui racontaient l’histoire des Dieux. On proposa au couple d’approcher d’une table couvert de victuailles. Ils mangèrent les mets les plus succulents et délicats. Pour remercier la déesse, ils posèrent aux pieds de sa statue quelques feuilles de lauriers recouvertes d’un peu de leur sang, car telle était la tradition. A ce moment, à leur grande surprise, Ofnadwy se présenta.
Gardez vos pathétiques offrandes, cria-t-elle. Je ne veux que ta beauté Lleuada.
A peine avait-elle fini sa phrase, qu’un groupe de malabars agrippèrent le couple. Les uns pour empêcher Didwill d’intervenir, les autres pour retenir Lleuada. La déesse approcha de la jeune mortelle, sortit le masque de métal magique, et le posa sur la tête de la jeune femme.
Didwill ne put retenir ses larmes en entendant hurler Lleuada. Il essaya de réagir, de se débattre en vain. Cela dura une petite minute, une éternité.
Lorsqu’Ofnadwy retira le masque, elle fut ravie. Didwill pleura suppliant de la sauver, les prêtres et prêtresses demeurèrent choqués mais aussi heureux de voir que leur déesse était capable de telle prouesse. En effet, le masque avait retiré le visage de la belle femme. Il ne restait qu’une surface lisse, blanche et brillante à la place de son nez de sa bouche et de ses yeux. L’ensemble était collé au fond du masque.
La déesse partit en gardant le masque et son contenu comme trophée. On relâcha Didwill qui se précipita vers le corps inerte de Lleuada. Elle était morte, il ne pouvait rien faire. Dès lors, il s’enfuit et nul ne sait où. Certains diront qu’il chercha l’entrée de la montagne des Dieux pour se venger. D’autres, qu’il s’est saoulé avant de se jeter du haut d’une falaise.
En découvrant son acte, Copradur se sentit trahi par la demande d’Ofnadwy. Jamais il n’avait pensé qu’elle utiliserait ce masque contre une innocente mortelle. Il se sentit aussi coupable de cette tragédie. Pendant la nuit, il descendit de son volcan, entra dans le temple pour récupérer le corps de Lleuada et l’emporta avec lui.
Parce que tu as été belle, tu as subi la cruauté des dieux. Alors, je t’élève au rang de celle qui t’as tuée. Désormais, tu règneras la nuit et tout le monde pourra découvrir que tu restes encore belle.
C’est ainsi que Lleuada devint la lune. C’est ainsi que les hommes continuent d’admirer sa beauté même si son visage est caché dans un masque. On dit que la nuit, elle s’élève à la recherche de son visage. Mais chaque fois, Ofnadwy, toujours jalouse, fait apparaitre le soleil pour l’empêcher de le retrouver. Jusqu’à ce qu’elle soit dans les bras d’un de ses amants, alors, la lune réapparait pour chercher encore son visage tout en montrant aux hommes qu’elle reste belle sans.
Alex@r60 – août 2023
Photo : Barbara Steele dans le masque du Démon (1960)
16 notes · View notes
afashiongirl02 · 10 months
Text
Critique de Film #1
Tumblr media Tumblr media
Le film 'Como agua para chocolate', une production mexicaine réalisée par Alfonso Arau, est adapté du roman éponyme de Laura Esquivel. Se déroulant au Mexique, en pleine Révolution mexicaine, le film offre un arrière-plan historique et culturel enrichissant tout en étant humoristique.
Mariant romance, tragédie et une touche de réalisme magique, ce film explore la relation complexe entre la nourriture, l'amour et la famille à travers le parcours de Tita, son personnage principal. Le récit souligne comment les conflits familiaux profondément enracinés peuvent affecter la santé et le bien-être des enfants.
Tita, dépeinte comme une jeune fille d'une beauté saisissante, captive rapidement l'attention d'un jeune homme. Cependant, en raison d'une tradition familiale interdisant son mariage, le jeune homme se résout à épouser la sœur de Tita pour rester près d'elle. C'est ainsi que débute leur histoire d'amour à la fois interdite et passionnée. Tita est une merveilleuse cuisinière elle est même capable de transmettre ses plus fortes émotions à travers sa cuisine. « Como agua para chocolate » réussit à véhiculer des émotions puissantes telles que la frustration, l'amour, la joie, la tristesse et la peur, principalement à travers un langage culinaire évocateur. Ce film ne se contente pas de raconter une histoire; il nourrit l'âme avec ses riches métaphores et son imagerie puissante.
Métaphore :
1 elle comprend comment la pâte ce sent en contacte avec l’huile chaude
2 un trou noir avait apparu dans sa poitrine
3 seul les pots connaisse leur point d’ébullition 
4 C’est le nectar des dieux
5 si seulement elle pouvaient se transformer en oiseaux et se transformer (main)
6 c’est le boit de l’allumette qui nourrit nos âmes ( feu de l’amour)
Ma métaphore : Être sucré pour quelqu’un.
Mediagraphie :
Redirect notice. (n.d.). https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fbulletinofadvancedspanish.com%2Fcomo-agua-para-chocolate-thirty-years-on-the-boil%2F&psig=AOvVaw3rCGknKjGyJRxopXwS8rtx&ust=1702325830131000&source=images&cd=vfe&opi=89978449&ved=0CBMQjhxqFwoTCKj6jIrYhYMDFQAAAAAdAAAAABAQ
Redirect notice. (n.d.-b). https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Faspenfilm.org%2F2021%2F10%2F04%2Faspen-film-and-anderson-ranch-to-screen-like-water-for-chocolate%2F&psig=AOvVaw3rCGknKjGyJRxopXwS8rtx&ust=1702325830131000&source=images&cd=vfe&opi=89978449&ved=0CBMQjhxqFwoTCKj6jIrYhYMDFQAAAAAdAAAAABAY
LAB 7
0 notes
saut3relle · 10 months
Text
Dimanche 10.12.23, 18h39
On s’est écrit vendredi pour la dernière fois. Mon dernier message « d’accord 😌 » a été reçu mais non ouvert de ta part. Derniere connexion a whatsapp samedi matin à 1h42.
Tu en chies, chagrin d’amour de ton côté, et moi aussi. L’idée de te savoir amoureux d’une autre femme, de la désirer, de lui avoir fait l’amour, me rend tout simplement malade. Je n’ai plus connu ça depuis des années.
J’essaie de remonter la pente. J’ai réussi à dormir cette nuit, à manger un peu plus aujourd’hui. Je bâtis une nouvelle stratégie basée sur de l’espoir encore, celui que tu vas passer à autre chose un jour et retourner ton attention sur moi.
Je vais tout faire pour. Ça prendra probablement des mois, j’en suis conscience. Je ne pourrai pas faire autrement aussi bien. Retrouver ma gaieté de joie de vivre naturelle, faire semblant. Te re séduire, te tirer vers l’avant. Je vais tout faire pour que tu l’oublies, prier mille dieux que son rejet soit à jamais sans recours. Je veux être la femme de la suite de ta vie.
0 notes
maitreahokpe · 11 months
Text
vrai retour affectif en 48heures
Procédures pour un retour affectif puissant Nous consultons les Dieux a partir des noms et des prénoms et les dates de naissances des deux partenaires pour Envoûtement d’amour, retour d’affection ou empêchement d’un DIVORCE encours, retrouver l’amour de votre vie, retour d’affection, renforcement de retour affectif et sexuel, de l’union astrale, Retour rapide de l’être aimé, Reconquérir son ex,…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
christophe76460 · 1 month
Text
Tumblr media
Ce sont ceux qui s'identifient aux Juifs qui exigent de suivre le Sabbat.
En effet, le Seigneur a expliqué que ce genre de Loi a été donné aux Juifs à cause de la dureté de leur cœur.
Et il faut bien comprendre que lorsque quelqu'un a ce genre d'exigence, comme celui de suivre le Sabbat, c'est parce qu'il n'a pas encore expérimenté la nouvelle naissance.
Et cela l'emmène à s'identifier aux Juifs.
Combien il est important de considérer dans quel état d'esprit nous devons être, a partir du moment ou nous avons acceptés de nous identifier à Jésus-Christ.
Regardons justement dans l'Évangile comment nous devons considérer ce genre de Loi :
Donc, quand nous croyons, est-ce que nous rendons la loi inutile ? Sûrement pas ! Au contraire, nous donnons à la loi toute sa valeur. Romains 3: 31 PDV
En fait, le commandement que Jésus-Christ nous a laissé donne un vrai sens à la Loi.
Et ce n'est certainement pas des Lois telles que le Sabbat qui nous rendent juste aux yeux de Dieu, c'est pour cela que Jésus-Christ disait que le Fils de l'homme est libre du Sabbat.
Jésus dit encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. » Matthieu 12: 8 PDV
Par contre, il faut être une nouvelle créature pour être libre des principes qui ont été donnés aux Juifs, et qui viennent de la dureté du cœur de l'homme.
En effet, pour obéir au seul commandement qui nous a été laissé par Jésus-Christ, il faut être conduit par le Saint-Esprit, donc être une nouvelle créature.
Autrement, on va utiliser ce commandement pour justifier le péché, et ainsi se cacher derrière l'amour pour continuer à pécher.
Oui, les désirs humains sont ennemis de Dieu, ils n’obéissent pas à la loi de Dieu. Pour eux, c’est même impossible.
Et ceux qui suivent ces désirs ne peuvent pas plaire à Dieu. Romains 8: 7-8 PDV
Et il est évident que lorsqu'un enfant de Dieu ne suit pas le Sabbat, il ne pèche pas, et cela vient de ce qu'il est né de nouveau.
Et si celui qui est en Jésus-Christ est libre du Sabbat, c'est parce qu'il considère le témoignage du Saint-Esprit dans son cœur.
En effet, tous ceux que l’Esprit de Dieu conduit sont enfants de Dieu.
Et l’Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves qui ont encore peur, mais il fait de vous des enfants de Dieu.
Et par cet Esprit, nous crions vers Dieu en lui disant : « Abba ! Père ! » Romains 8: 14-15 PDV
Celui qui se laisse conduire par le Saint-Esprit n'est pas régi par la Loi.
Il faut savoir qu'au début de l'église, les apôtres ont été emmenés à apprendre, et a expérimenté la liberté qu'ils avaient en Jésus-Christ.
Et pour saisir cette liberté que nous avons en Jésus-Christ, il faut considérer la situation qui a emmené l'apôtre Paul à parti d'Antioche, pour aller à Jérusalem, afin d'y rencontrer les responsables de l'église.
Et cela venait de ce que certains chrétiens Juifs enseignaient que les païens qui venaient de se convertir, devaient suivre les coutumes juives.
Et c'est important de voir ce qu'ils ont décidé sous la conduite du Saint-Esprit à ce sujet.
« Donc, maintenant, pourquoi est-ce que vous voulez provoquer Dieu ?
Vous voulez mettre sur les épaules des disciples un poids que nos ancêtres n’ont pas pu porter, et nous non plus !
Au contraire, nous sommes sauvés par l’amour du Seigneur Jésus, exactement comme eux ! Voilà ce que nous croyons. »
Jacques dit encore : « Donc, voici ce que je pense : il ne faut pas faire trop de difficultés à ceux qui ne sont pas juifs et qui se tournent vers le Seigneur.
Mais il faut leur écrire ceci : “Ne mangez pas la viande qu’on a offerte aux faux dieux, elle est impure. Respectez les lois du mariage. Ne mangez pas de viande qui contient encore du sang.”
Alors les apôtres et les anciens, avec toute l’Église, décident de choisir parmi eux des délégués. Ils vont les envoyer à Antioche de Syrie avec Paul et Barnabas.
Ils choisissent Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas, des hommes qui ont de l’autorité parmi les frères.
Ils leur confient cette lettre : « Les apôtres et les anciens saluent les croyants qui ne sont pas juifs et qui vivent à Antioche et dans les provinces de Syrie et de Cilicie.
Nous avons appris ceci : des gens de chez nous sont venus vous troubler et vous inquiéter par leurs paroles, mais nous ne leur avions pas demandé de le faire.
C’est pourquoi nous avons décidé tous ensemble de choisir des délégués et de vous les envoyer. Ils accompagnent nos chers amis Barnabas et Paul, qui ont livré leur vie au service de notre Seigneur Jésus-Christ.
Donc, nous vous envoyons Jude et Silas, ils vont vous dire directement ce que nous vous écrivons dans cette lettre.
En effet, l’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas vous charger davantage.
Mais vous devez obéir aux commandements suivants, qui sont obligatoires : ne mangez pas la viande qu’on a offerte aux faux dieux, elle est impure.
Ne mangez pas de viande qui contient encore du sang. Respectez les lois du mariage.
Si vous obéissez à cela, vous agirez très bien. Nous vous saluons fraternellement. » Actes 15: 10-11,19-20,22-29 PDV
0 notes
corydon8 · 11 months
Text
SEPTIMA
INCANTATRICE
Septima fut esclave sous le soleil africain, dans la ville d’Hadrumète. Et sa mère Amoena fut esclave, et la mère de celle-ci fut esclave, et toutes furent belles et obscures, et les dieux infernaux leur révélèrent des philtres d’amour et de mort. La ville d’Hadrumète était blanche et les pierres de la maison où vivait Septima étaient d’un rose tremblant. Et le sable de la grève était parsemé des coquilles que roule la mer tiède depuis la terre d’Égypte, à l’endroit où les sept bouches du Nil épandent sept vases de diverses couleurs. Dans la maison maritime où vivait Septima, on entendait mourir la frange d’argent de la Méditerranée, et, à son pied, un éventail de lignes bleues éclatantes s’éployait jusqu’au ras du ciel. Les paumes des mains de Septima étaient rougies d’or, et l’extrémité de ses doigts était fardée ; ses lèvres sentaient la myrrhe et ses paupières ointes tressaillaient doucement. Ainsi elle marchait sur la route des faubourgs, portant à la maison des serviteurs une corbeille de pains flexibles.
Septima devint amoureuse d’un jeune homme libre, Sextilius, fils de Dionysia. Mais il n’est point permis d’être aimées à celles qui connaissent les mystères souterrains : car elles sont soumises à l’adversaire de l’amour, qui se nomme Anterôs. Et ainsi qu’Erôs dirige les scintillements des yeux et aiguise les pointes des flèches, Anterôs détourne les regards et émousse l’aigreur des traits. C’est un dieu bienfaisant qui siège au milieu des morts. Il n’est point cruel, comme l’autre. Il possède le népenthès qui donne l’oubli. Et sachant que l’amour est la pire des douleurs terrestres, il hait et guérit l’amour. Cependant il est impuissant à chasser Erôs d’un cœur occupé. Alors il saisit l’autre cœur. Ainsi Anterôs lutte contre Erôs. Voilà pourquoi Sextilius ne put aimer Septima. Sitôt qu’Erôs eut porté sa torche dans le sein de l’initiée, Anterôs, irrité, s’empara de celui qu’elle voulait aimer.
Septima connut la puissance d’Anterôs aux yeux baissés de Sextilius. Et quand le tremblement pourpré saisit l’air du soir, elle sortit sur la route qui va d’Hadrumète jusqu’à la mer. C’est une route paisible où les amoureux boivent du vin de dattes, appuyés contre les murailles polies des tombeaux. La brise orientale souffle son parfum sur la nécropole. La jeune lune, encore voilée, vient y errer, incertaine. Beaucoup de morts embaumés trônent autour d’Hadrumète dans leurs sépultures. Et là dormait Phoinissa, sœur de Septima, esclave comme elle, et qui mourut à seize ans, avant qu’aucun homme eût respiré son odeur. La tombe de Phoinissa était étroite comme son corps. La pierre étreignait ses seins tendus de bandelettes. Tout près de son front bas une longue dalle arrêtait son regard vide. De ses lèvres noircies s’envolait encore la vapeur des aromates où on l’avait trempée. Sur sa main sage brillait un anneau d’or vert incrusté de deux rubis pâles et troubles. Elle songeait éternellement dans son rêve stérile aux choses qu’elle n’avait point connues.
Sous la blancheur vierge de la lune nouvelle, Septima s’étendit près de la tombe étroite de sa sœur, contre la bonne terre. Elle pleura et elle froissa son visage à la guirlande sculptée. Et elle approcha sa bouche du conduit par où on verse les libations, et sa passion s’exhala :
— Ô ma sœur, dit-elle, détourne-toi de ton sommeil pour m’écouter. La petite lampe qui éclaire les premières heures des morts s’est éteinte. Tu as laissé glisser de tes doigts l’ampoule colorée de verre que nous t’avions donnée. Le fil de ton collier s’est rompu et les grains d’or sont épars autour de ton cou. Rien de nous n’est plus à toi, et maintenant celui qui a un ��pervier sur la tête te possède. Écoute-moi, car tu as la puissance de porter mes paroles. Va vers la cellule que tu sais et supplie Anterôs. Supplie la déesse Hâthor. Supplie celui dont le cadavre dépecé fut porté par la mer dans un coffre jusqu’à Byblos. Ma sœur, aie pitié d’une douleur inconnue. Par les sept étoiles des magiciens de Chaldée, je t’en conjure. Par les puissances infernales qu’on invoque dans Carthage, Iaô, Abriaô, Salbâal, Bathbâal, reçois mon incantation. Fais que Sextilius, fils de Dionysia, se consume d’amour pour moi, Septima, fille de notre mère Amoena. Qu’il brûle dans la nuit ; qu’il me cherche près de ta tombe, ô Phoinissa ! Ou emmène-nous tous deux dans la demeure ténébreuse, puissante. Prie Anterôs de refroidir nos haleines s’il refuse à Erôs de les allumer. Morte parfumée, accueille la libation de ma voix. Achrammachalala !
Aussitôt, la vierge emmaillotée se souleva et pénétra sous la terre, les dents découvertes.
Et Septima, honteuse, courut parmi les sarcophages. Jusqu’à la seconde veille elle demeura dans la compagnie des morts. Elle épia la lune fugitive. Elle offrit sa gorge à la morsure salée du vent marin. Elle fut caressée par les premières dorures du jour. Puis elle rentra dans Hadrumète, et sa longue chemise bleue flottait derrière elle.
Cependant Phoinissa, roide, errait par les circuits infernaux. Et celui qui a un épervier sur la tête ne reçut point sa plainte. Et la déesse Hâthor resta allongée dans sa gaine peinte. Et Phoinissa ne put trouver Anterôs, puisqu’elle ne connaissait pas le désir. Mais dans son cœur flétri elle éprouva la pitié que les morts ont pour les vivants. Alors la seconde nuit, à l’heure où les cadavres se délivrent pour accomplir les incantations, elle fit mouvoir ses pieds liés dans les rues d’Hadrumète.
Sextilius tressaillait régulièrement par les soupirs du sommeil, le visage tourné vers le plafond de sa chambre, sillonné de losanges. Et Phoinissa, morte, enroulée de bandelettes odorantes, s’assit auprès de lui. Et elle n’avait point de cervelle ni de viscères ; mais on avait replacé son cœur desséché dans sa poitrine. Et dans ce moment Erôs lutta contre Anterôs, et il s’empara du cœur embaumé de Phoinissa. Aussitôt elle désira le corps de Sextilius, afin qu’il fût couché entre elle et sa sœur Septima dans la maison des ténèbres.
Phoinissa mit ses lèvres teintes sur la bouche vive de Sextilius, et la vie s’échappa de lui comme une bulle. Puis elle parvint à la cellule d’esclave de Septima, et la prit par la main. Et Septima, endormie, céda sous la main de sa sœur. Et le baiser de Phoinissa et l’étreinte de Phoinissa firent mourir, presque à la même heure de la nuit, Septima et Sextilius. Telle fut l’issue funèbre de la lutte d’Erôs contre Anterôs ; et les puissances infernales reçurent à la fois une esclave et un homme libre.
Sextilius est couché dans la nécropole d’Hadrumète, entre l’incantatrice Septima et sa sœur vierge Phoinissa. Le texte de l’incantation est inscrit sur la plaque de plomb, roulée et percée d’un clou, que l’enchanteuse a glissée dans le conduit des libations de la tombe de sa sœur.
0 notes