Tumgik
#problème du travail ou d’une autres).
pommunist · 6 months
Note
En vrai Quackity le gars il a utilisé la strat habituelle des streamers quand t'as un drama, qui est le "je savais pas uwu je suis un pauvre choupinou tout aussi victime que vous" mais ça marche pas dans cette situation en fait... (Après on pourrait faire tout un truc sur les streamers qui découvrent que leurs potes sont chelous comme par hasard quand ça sort publiquement alors que bon... m'ouais, mais c'est un autre sujet.) Pour le coup là c'est sa boîte, tu peux pas juste dire "oui mais vous voyez j'ai créé une entreprise qui porte mon nom, qui publie des truc en ligne pour moi, qui utilise mon logo et dont je suis trop fier, mais euh en vrai je sais pas ce qu'ils font lol". Il y a un moment, tu peux faire l'autruche mais ton entreprise=ta responsabilité. S'il voulait pas qu'ils fassent de la merde, il fallait qu'il supervise le bordel, et là déso mais le gars est fautif, même si c'est par négligence (ce qui est limite pire parce que quand on voit le manque de comm, il peut faire des excuses publiques tant qu'il veut personne pourra me convaincre qu'il en avait quoique ce soit à foutre des conditions de travail ou du bien-être de ses employés ptdr)
Un autre truc c'est le côté limite insultant du type qui fait un petit gameshow sympatoche avec les copains alors que ça fais trois semaines qu'il a balancé un "oui oui je règle les problèmes" et que... bah rien. Il a rien fait pour ses employés? Pas un mot pour l'admin de Pomme, ce serait bien de se pencher sur ça au lieu de jouer à minecraft mon gars? J'ai l'impression que si tu ouvre un dico, tu vois sa photo quant tu trouve les mots "foutage de gueule".
On est bien d’accord. Même si on laisse le bénéfice du doute et qu’on admet qu’il était au courant de rien (perso je veux bien le croire là dessus), il reste le problème de la négligence.
Désolée t’es le patron d’une boîte à ton nom, tout est à ton image et tu ne te tiens ABSOLUMENT PAS au courant de ce qu’il se passe en coulisses ? Pour ce qui est « lore » on va dire je comprends qu’il veuille pas s’immiscer dedans car c’est aussi un joueur mais pour tout ce qui est des conditions de travail de ses employés, de leur rémunération ? C’est pas excusable.
En plus faut pas oublier que de ce qu’on sait c’est lui qui finance beaucoup de chose et il sait jamais demandé comment c’était possible que ça lui revienne si peu cher toutes ces personnes fournissant autant d’heures de taf pour sa boîte ?
« Non mais il est jeune c’est son première projet blabla » alors OUI mais dans ce cas si t’es pas sur d’être capable de gérer un truc de l’envergure du QSMP comme on l’a connu pendant 10 mois revoie les choses à la baisse ? Le projet aurait eu du succès même en étant un peu moins ambitieux.
Et quand tu découvres que ta négligence en tant que boss a donné lieu à des abus comme ça dsl mais tu devrais te donner à fond pour essayer de corriger ça au mieux. Je vais pas me répéter sur le manque de com parce que j’en ai beaucoup parlé déjà mais lancer le dialogue avec les admins aurait du être la première étape.
Pour le game show je vais pas trop rager car c’était sûrement prévu pour le Tubbathon depuis longtemps (pour les awards par contre j’ai bien la rage)
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tealviscaria · 3 months
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@vinstinx
Okay, donc j’ai réfléchi sur le parallèle entre Manifeste d'Orelsan et The Art of Peer Pressure de Kendrick. C’était assez difficile de trouver comment s’y prendre. Comme tu l’avais dit, il n’y a pas vraiment un lien très concret dans les paroles que je pourrais montrer juste comme ça et dire – ah ! ça se ressemble, vous voyez 👉 !!
Je sais pas de quoi Amin et Hugo ont discuté, alors j’espère que je vais pas répéter les mêmes trucs :D Je suis pas sûre si ce que j'ai écrit soit trop prétentieux ou au contraire complètement osef, mais let’s gooo :
1) Le cadre narratif
Tous les deux sont en train de décrire une histoire alors évidemment y’a des procédés similaires de narration. Mais en même temps ils différent tellement dans le fond de l’histoire que je trouve toutes les similarités assez superficielles. Ou pas superficielles, mais juste pas très surprenantes, vu qu’il serait difficile de les éviter.
Par exemple, ils mentionnent tous deux l’heure qu’il est, ils intègrent l'agitation de l'environnement dans la musique (sirènes de police, etc.).
Mais 2) Le fond
Le raisonnement me semble totalement opposé. La façon dont Orel abord l’histoire est beaucoup plus individualiste que celle de KDot. Et ça a du sens, parce que KDot parle de la peer pressure, ce qui implique que ses potes sont décrits comme une masse (même si la description est vraiment concrète et détaillée !) – ils se contrôlent les uns les autres. Il y a un seul point de vue (the homies) contre ses pensées intérieures.
En revanche, dans Manifeste y’a littéralement une foule mais en même temps il me semble que chacun fait ce qu’il veut et il n’y a vraiment personne pour les unir. Je trouve ça intéressant que dans TAoPP, ils ont un langage commun (« speakin' language only we know ») tandis que dans Manifeste lui et Mathilde ne s’écoutent pas (« J'me sens agressé, j'y mets d'la mauvaise foi/ J'dis deux-trois trucs un peu réac', elle m'ignore, elle fait des snaps »). Oui, il s’entend bien avec Mickey mais seulement sur les choses du passé. Y’a pas vraiment du progrès.
Et donc, la communication collective peut pas vraiment mener à l’action contrairement à TAoPP où le langage est capable d’être persuasif et convaincre KDot à aller contre ses principes.
Dans Manifeste, je trouve que c’est l’action elle-même qui pousse à l’action d’autre. Alors certainement, c’est par la parole de France qu’il se sent convaincu. Cependant, je pense pas qu’il s’agit d’une communication ordinaire où les deux parties sont des participants actifs. Plutôt qu’une communication, je le vois vraiment comme si Orel observait France travailler, souffrir, se battre avec le système etc. – c’est finalement pas un débat, mais comme s'il était un témoin, un fantôme à côté d'elle. Les actions de France qu’il voit le persuade.
Bref :
TAoPP – collectif, les idées de KDot vs. les actes de ses amies (mais tout le monde se comprend)
Manifeste – individualiste, tout le monde a ses propres idées (ils se comprennent pas mais quand même pensent qu’ils ont le même but)
3) La fin
Pour moi, les deux chansons nous laissent au plus haut point de la crise. Beaucoup de choses merdiques se sont déjà produites mais je pense que ce n’est qu’après la fin qu’on arrivera à un point vraiment critique. C’est-à-dire, ce sera le point où on devra faire face aux conséquences de l’explosion, pour ainsi dire.  
Je sais pas si c’est pas trop tiré par les cheveux, mais j’ai envie de dire que les chansons suivantes (dans les albums respectifs) continuent de manière similaire, dans l’esprit au moins. D’après moi, Money Trees et L’odeur de l’essence ont toutes les deux décidé de prendre du recul. Et c'est à partir de ce point de vue omniscient, d'en haut, qu'ils veulent résoudre les problèmes des chansons précédentes (ou juste méditer et réfléchir aux prochaines étapes).
4) Autres
T’as mentionné les paroles « me and the homies » et « j’suis dans la manif ». Je sais pas exactement à quel aspect t’as pensé, mais j’y vois surtout une ressemblance par rapport au rythme/son. « Me and the homies » comme « j’suis dans la manif » ont tous deux 5 syllabes, et même les voyelles dans chaque syllabe se ressemblent : schéma très approximatif [i]-[a]-[a]-[a]-[i] (je connais IPA et je pourrais le transcrire phonétiquement hein, mais ptet les sons sont plus évidents comme ça lol).
Voilà, c’est tout :D
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 13
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour tout le monde !
L’hiver arrive, les températures tombent, et nous avons depuis un moment dépassé le tiers de ce bouquin. Mais après plus de 14 mois à faire cette critique, je suis encore loin d’avoir fini ! Voici donc la suite de ce Hateread du tome 10 de Tara Duncan.
La dernière fois, Lisbeth et Tara envisageaient de faire exploser Tadix si les démons tentaient de les envahir (au risque de mourir elles-mêmes dans le processus), et le chapitre s’était conclu sur Cal étendu raide au milieu d’une flaque de sang dans les appartements de Tara.
Et comme ce jeune homme ne voudra jamais me faire la grâce de prétendre être mort plus d’un demi-chapitre, et que madame S.A.M. a préféré partir cueillir des fraises plutôt que de gérer son suspense, le chapitre du jour s’intitule “Cal, ou comment essayer non seulement d’avoir un petit ami, mais surtout de le conserver vivant devient vraiment une mission compliquée.”
Pour être honnête, avoir un petit ami et le conserver vivant se sont avérés faciles pour Tara depuis le début de la série. Je crois que de tous les péquenauds qui se sont ramassé un crush sur elle, aucun n’est mort (ou jamais très longtemps).
De toute façon la mort ne veut pas dire grand-chose dans Tara Duncan.
“Près de lui, Fabrice et Moineau, totalement désemparés, étaient en train d’activer leur magie.”
Bon, première phrase, premier problème : qu’est-ce qu’ils font là, eux.
Ma remarque porte sur le même genre d’incohérence que celle qu’on a eu au début du chapitre 9 : des personnages sont présents dans une scène à la fin d’un chapitre, mais on ne nous en informe qu’au début du chapitre suivant. Normalement, un point de vue est censé nous donner toutes les informations principales d’une scène, pas celles qui sont utiles pour générer de l’émotion artificielle sur le moment. Il y a des exceptions, bien sûr, mais là, ce n’est pas le cas.
La présence de Fabrice et Moineau n’est pas négligeable. Logiquement, s’ils sont debout et près de Cal, c’est eux que Tara aurait dû voir en premier ; et ce, même si son regard a tendance à se concentrer sur ses crushs d’abord, et ses amis après. Pour retranscrire ça visuellement, imaginez la scène en dessin animé : Tara court vers la caméra, en état de choc, et dans un contre-champ, on voit au milieu d’une salle vide le corps étendu de Cal, sur lequel on zoome. Il y a une coupure pub, et le dessin animé reprend sur un plan large vu du dessus dans lequel Fabrice, Moineau et Tara entourent le corps de Cal, au même endroit et au même moment.
Personnellement, si on me présente l’enchaînement ainsi, je me figure un dessin animé à l’animation mal faite et aux plans recyclés, probablement réalisé par des animateurs en burn-out.
Et puis aussi... Cal est dans la chambre de Tara parce qu’il l’attendait - très probablement pour qu’ils se pécho, on ne va pas se mentir – alors qu’est-ce que les deux autres foutaient là ?
“Lorsque Tara hurla en se précipitant vers Cal, ils sursautèrent. Au même moment, Robin, Fafnir et Mara déboulèrent dans la suite eux aussi. Mara cria à son tour”
MAIS LITTÉRALEMENT VOUS SORTEZ D’OÙ ?
Tara sortait de chez Lisbeth, elle était seule avec les gardes quand elle est entrée dans ses appartements, et d’un coup deux de ses amis et sa sœur débarquent à la seconde où ils l’entendent hurler ? Pour autant qu’on sache, Robin aurait dû être encore dans la salle de réception ou retourné chez lui, Fafnir la dernière fois qu’on l’avait vue c’était fin chapitre 9, Mara n’a rien à faire dans le coin... pourquoi ils étaient tous là ?
“Le cerveau gelé par la peur, Tara transforma sa magie, passant du Destructus qu’elle avait incanté au plus puissant des Reparus, lorsque X’orial, qui s’était agenouillé près du corps dévasté, l’en empêcha. (X’orial, tu fais partie d’un groupe pourri jusqu’à l’os mais je t’aime déjà plus que tous les personnages de ces bouquins confondus)
— Attendez, Votre Altesse Impériale. Il faut d’abord lui donner du sang, il en a perdu bien trop, ensuite lui envoyer un Regenerus, puis un Reparus. Et réaligner ses os, parce que je crois que sa colonne vertébrale est brisée en plusieurs morceaux et ses deux jambes sont cassées aussi. (Ma mémoire sur ces bouquins est vaguement émoussée, mais il me semble que dans les bouquins précédents, un simple Reparus réglait tous les soucis qu’il énumère actuellement)
Le cœur au bord des lèvres, Tara n’eut pas besoin d’interroger Moineau pour lui prélever du sang. Très vite, de fines lignes écarlates s’élevèrent dans les airs, y compris des veines de Tara, pour alimenter le corps de Cal. Elle ne pouvait pas utiliser le sang de Fabrice, de peur de contaminer Cal et d’en faire un loup-garou, ni celui de Robin, du fait de sa moitié elfe – même si elle aurait pu en le modifiant, elle n’en avait pas le temps –, ni celui de Fafnir parce qu’elle ne savait pas comment Cal pourrait réagir au sang des nains, bien plus épais et dense que celui des humains.”
Le nombre de choses que je n’aime pas, dans ce passage.
Primo, rien n’explique pourquoi Tara et Moineau peuvent donner leur sang à Cal. Il est receveur universel ? Leurs groupes correspondent tous les deux au sien, par le plus grand des hasards ? Elles sont toutes les deux donneuses universelles ? Entre humains, on ne se donne pas son sang comme on échange des numéros de téléphone.
Deuzio, depuis quand on ne peut pas mélanger le sang de deux espèces différentes ?
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 8
Tertio, pourquoi est-ce que le sang de Moineau, qui a hérité de la malédiction de la Belle et la Bête, serait moins contaminé que celui de Robin, qui est juste un demi-elfe ?
Quarto, évidemment que le sang des nains est épais et dense. Évidemment. Pourquoi ? Pft. Mais évidemment.
Ah, et pourquoi Tara ne prélève pas le sang de Mara, qui est amoureuse de Cal, s’entend avec lui et serait probablement volontaire ? Pourquoi d’ailleurs ne pas demander à Moineau, ne pas s’assurer qu’elle est d’accord pour qu’on lui prenne du sang, ne serait-ce que d’un coup d’œil ? Pourquoi directement assumer qu’elle acceptera le prélèvement ? Je ne sais pas.
“Elle fit tout cela sans penser une seconde qu’elle portait des objets démoniaques attirés par le sang et par la mort (Oui bonjour je m’appelle Tara'tylanhnem T'al Barmi Ab Santa Ab Maru T'al Duncan, je retiens des coordonnées en un coup d’œil à 12 ans mais je suis pas foutue de me dire que mon sang plein de magie démoniaque n’est pas très safe pour le gars que j’essaie de sauver). Et qui, par une sorte de miracle, ne réagirent pas du tout”
Le miracle il s’appelle “madame S.A.M. a décidé que”.
Bref, Tara répare Cal, aidée de X’orial envers lequel j’ai désormais une affection mitigée, puisqu’il aide à secourir un des pires persos de l’histoire. L’autre bronchite humaine ouvre les yeux et lance une réplique bravache de type “Oh là là Tara faut que je me trouve une petite amie qui m’attire moins de problème”, et il y a une coupure.
Si seulement les personnages réagissaient avec moins de décontraction au fait qu’ils frôlent la mort, putain.
“Il avait toutes les excuses du monde, il venait d’être grièvement blessé, ses intestins débordaient par terre quelques minutes plus tôt et il avait perdu suffisamment de sang pour nourrir toute une cantine de vampyrs pendant plusieurs jours.
Cependant, sa déclaration railleuse, bien qu’empâtée, figea tout le monde.
Enfin pas les soldats qui s’en fichaient éperdument à partir du moment où personne n’essayait de tuer leur princesse, mais Robin et surtout Mara sursautèrent violemment, tandis que Moineau, Fafnir et Fabrice échangeaient un regard navré.
— Quoi ! s’exclama Mara en se relevant d’un seul coup et en foudroyant Cal du regard, tu sors avec Tara ?
Étrangement, Robin ne réagit pas. Il se contenta de regarder tout le monde comme s’il ne savait pas très bien ce qu’il faisait là.
Le cœur serré, Tara réalisa que Robin ne semblait pas du tout étonné, contrairement à Mara.”
Soupir.
Donc toute cette tension n’aura servi qu’à déclencher une scène de ménage ?
Enfin non, je me doute que tout ça est lié à la demande d’assassinat du prologue, mais... Le fait qu’un personnage principal se retrouve enfin blessé dans ce tome, véritablement blessé, pas mêlé à une fausse scène de tension comme Fafnir, Tara ou Mourmur, et que ce soit instrumentalisé pour alimenter des dramas pseudo-romantiques, c’est irritant. C’est tout sauf le moment. On nous a présenté des enjeux, okay, le décor est planté et on sait ce qu’il se passera dans la suite du tome, mais ça fait 12 chapitres qu’il ne se passe pas grand-chose.
Entendons-nous bien : c’est important d’installer le contexte d’une histoire et les éléments qui vont importer, surtout au tome 10 d’une saga qui se passe dans un univers magique, donc j’irais pas reprocher que le début s’étire. Surtout qu’on a eu deux ou trois passages qui se voulaient tendus, comme l’attaque des gardes manipulés par la magie démoniaque, ou la sphère destructrice de réalité. Mais la promesse de tension portée par l’assassin et les feintes faites jusque-là, tout ça pour aboutir à ça…
Cette blessure que Cal a reçue, ça aurait dû être le tournant qui nous montre que la menace se rapproche. Ce qui était arrivé à Mourmur était un avertissement ; là où le scientifique a évité toute blessure, Cal a littéralement frôlé la mort. Je ne veux pas, dans ce genre de moment, écoper d’une scène digne d’un vaudeville. Vraiment pas.
« — Ooppps, fit Fabrice très discrètement.
Pas suffisamment car, faute de pouvoir se décharger sur Cal qui venait tranquillement de s’évanouir, Robin réagit soudain et se tourna vers le jeune Terrien, apparemment furieux, au point de passer sa colère sur lui.
— Et toi, tu le savais !
— Wow ! fit Fabrice en levant les mains devant lui, on se calme, je ne l’ai appris que très récemment. Et cela ne me regarde pas. Si Cal et Tara n’ont pas voulu te le dire, c’est qu’ils avaient leurs raisons. Moineau et moi, nous ne nous mêlons pas des affaires de cœur des autres, nous avons déjà bien assez à faire avec les nôtres. »
Eeeeet c’est les starting blocks pour le compteur de Fabrice !
« Fabrice aurait dû rester sur Terre » : 1 (Quand ton pote prend la première excuse qui passe pour t’engueuler alors que tu as littéralement rien fait, hein. Si tu veux t’irriter de la réaction de quelqu’un, Tara est juste là. Tu sais, la personne directement concernée par l’affaire)
Bref, Tara met Cal dans le lit d’une des chambres d’amis, et appelle un chaman. Ce dernier se pointe immédiatement, car X’orial l’avait appelé avant, et se met à s’occuper de Cal. Pendant ce temps, Tara demande enfin à la troupe pourquoi ils étaient dans les parages. Robin réplique qu’il a… apparemment convoqué tout le monde pour parler du fait que Tara avait choisi Cal ?
« — Et tu as convoqué aussi Mara. Histoire de bien compliquer les choses ?
— Elle avait le droit d’être mise au courant, tout le monde sait qu’elle est folle amoureuse de Cal depuis des années. En me trahissant, tu as trahi aussi ta sœur, Tara ! »
Bon, on va partir du principe qu’il y a un énorme non-dit selon lequel Tara a choisi Cal. Bien. D’accord.
Déjà, ce genre d’argument, c’est à sortir avant que la décision soit prise. Aka, au moment où le choix n’a pas encore été fait. Et je dis ça, mais en réalité, ce n’est pas un argument à sortir du tout : Tara est libre de ses choix, libre de préférer quelqu’un, libre de ne vouloir personne. Robin n’est pas l’unique bonne option, et le reste la « mauvaise » décision. Certes, Tara devrait se comporter de manière plus responsable et moins décontractée avec ses relations amoureuses – une relation amoureuse est un engagement basé sur la confiance, traiter autrui à la légère et ne pas communiquer clairement ses décisions amoureuses sont des comportements discutables – mais ultimement, la décision lui appartient. Et il faut distinguer la décision qu’elle prend de la façon dont elle la dit : tu peux casser avec quelqu’un en douceur, ou sans aucun tact, dans tous les cas, c’est la même pilule qui doit passer. Vouloir influencer non pas son attitude, mais sa décision, en tentant de la culpabiliser, c’est un comportement de connard. Et la double peine est qu’il instrumentalise l’amour qu’a Mara pour Cal alors que Robin ne s’en est jamais soucié avant, ne l’a jamais aidée, n’a jamais même été particulièrement proche de la sœur de Tara. Also, toute cette affaire ne concerne ni Moineau, ni Fafnir, ni Fabrice. Le fait qu’il les a appelé, c’est déjà lamentablement lâche, parce qu’il expose Tara au lieu de garder le cadre intime nécessaire à ce genre de décision, mais le fait qu’ils se soient pointé, c’est encore pire.
Enfin, parler de « trahison » est une autre poignée de paillettes de culpabilisation sur l’énorme gâteau à la culpabilisation. Bref, c’est nul à chier. On est censé être de l’avis de Robin, là ? Parce qu’il enchaîne les red flags avec le débit d’Eminem.
Oh et puis ses déclarations tonitruantes sont mises sur le compte du côté elfe de Robin, parce que maintenant les elfes font des déclarations tonitruantes et ce bouquin décide sans doute en substance de dire que cette attitude de connard vient de son côté elfe, joie.
« — Mara, fit fermement Tara en se détournant du demi-elfe afin de se concentrer sur l’essentiel, c’est arrivé aujourd’hui. Ce n’était pas prévu. Et ni Cal ni moi n’avions l’intention de te faire de la peine.
— Sale garce ! jura Mara, les poings serrés, ses yeux noisette presque noirs de colère, tu vas me le payer. Tu savais que j’aime Cal. Et tu me l’as volé !
— Je n’ai rien vol…
Mais Mara était au-delà de la colère. Si tout cela était arrivé entre eux trois, Tara et Cal auraient sans doute pu lui expliquer calmement ce qui se passait. Mara aurait sans doute été déçue, mais n’était pas stupide. Là, elle passait pour une idiote devant tout le monde. Le ressentiment parla pour elle.
— Tu as oublié qui m’a élevée ? siffla-t-elle comme un serpent. Magister m’a appris qu’il ne fallait pas avoir de pitié pour ses ennemis. Jar avait raison. Tu n’es plus ma sœur ! »
ah ouais, quand même.
Bon bah red flags pour Mara « Je suis super gentille jusqu’au moment où je décide que je le suis plus » Duncan aussi, hein.
Le revirement m’impressionne pour le personnage. Et je n’entends pas ça positivement. C’est comme si tu trahissais quelqu’un pour t’être pris l'orteil dans un coin de meuble.
Pour rappel : effectivement, Mara a été élevée par Magister, qui l’a manipulée au même titre que son frère et l’a infectée avec de la magie démoniaque. Les deux ont finalement été libérés de son emprise, et tandis que Jar, son jumeau, est resté très antipathique envers Tara, Mara, tout au contraire, trouve sa grande sœur super. Elle s’est bien mieux intégrée que Jar, allant jusqu’à faire passer sa place d’Héritière potentielle au second plan. Elle adore Tara, elle s’entend bien avec ses amis, bref, tout roule depuis qu’elle est arrivée dans le camp des gentils. Et là, sous le prétexte que Tara sort avec son crush (qui n’a jamais réciproqué les sentiments de Mara depuis les années qu’ils se connaissent, rappelons-le), Mara choisit d’en faire sa backstory de méchante et refuse d’écouter celle pour laquelle elle avait une estime aveugle quelques heures encore auparavant ? Entendons-nous bien, ça pourrait avoir du sens si Cal était le seul lien qui rattachait Mara au fait d’être sympa, mais là ce n’est pas le cas ! Elle est devenue gentille, littéralement !
Je vais m’installer confortablement pour voir où ça va, c’est spectaculairement nul mais ça promet d’être distrayant, au moins.
En l’occurrence, Mara se barre, ce qui ne fait réagir strictement personne au passage. Personne ne la poursuit, personne ne s’inquiète de ce qu’elle vient de dire, personne ne veut voir comment elle va ou se demande si elle n’aurait pas un psy, non, une blague de Moineau et ils tournent tous littéralement la page. Ils vont auprès de Cal, qui a repris conscience, et les informe que la personne qui a tenté de le tuer… n’est nul autre que Robin.
Tan tan taaaaan coupure.
(Moi je m’inquiète pour Mara, mais je pense que le bouquin n’en aura rien à foutre jusqu’au moment où il faudra faire un travelling sur ses plans diaboliques de nouvelle méchante.)
La scène qui suit est pas mal. Robin, stupéfait, affirme son innocence, mais les preuves contre lui se multiplient : son couteau est imbibé de sang, alors qu’il ne l’a pas utilisé depuis longtemps, et les tests ADN que la porte fait désormais (cf chapitre 10) corroborent cette version.
Bon, bien sûr, c’est très certainement un changelin qui a fait le coup, puisque cette espèce est introduite de manière peu subtile dans le tome et qu’une de leurs caractéristiques est justement de copier l’ADN à la perfection. Mais l’écriture de la détresse de Robin est plutôt chouette.
Et puis juste après, on a ce passage.
« — Je n’ai rien fait ! se débattit Robin, des larmes de rage et d’impuissance dans ses yeux de cristal. Rien fait du tout, je te le jure, Tara !
Tara avait l’impression de vivre un cauchemar. Elle ne comprenait plus rien. Elle savait profondément que jamais Robin n’aurait fait de mal à Cal. Et pourtant, les elfes étaient réputés pour leur violence, surtout lorsqu’une femme elfe était en jeu, elles qui étaient si rares à présent au sein de leur communauté. Car si un peuple avait souffert particulièrement des démons, c’était bien le peuple des elfes. Partis combattre contre les démons, ils avaient laissé leurs femmes et leurs enfants sur leur planète.
C’était alors que les démons avaient attaqué.
Et celle-ci avait été détruite. »
Je ne vous fais pas le déplaisir de copier coller l’intégralité du passage, mais vous ne rêvez pas : au beau milieu d’une scène de tension où Robin vient de se faire arrêter alors qu’il clame son innocence, il y a des paragraphes entiers de considération sur les us des elfes en terme de natalité, de couple etc.
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 9 (Et je suis gentille, je ne parle pas d’à quel point ce pan d’histoire est là pour dire « les elfes en tant qu’espèce sont possessifs envers les femmes et du coup j’aurais dû prévoir que Robin se comporterait de cette façon », qui est un message aussi crade pour le personnage de Tara que pour celui de Robin)
Mais Tara, ayant compris quelque chose, décide de laisser l’arrestation se faire, allant jusqu’à ordonner à X’orial de faire interroger Robin. Quand ses amis lui demandent ses motivations, elle jette un sortilège de silence autour d’eux et leur explique qu’elle soupçonne Robin d’avoir été manipulé par la magie démoniaque de Magister, au même titre que les deux gardes de plus tôt. C’est en effet une façon efficace de se débarrasser de Robin et de Cal d’un coup, en manipulant l’un pour attaquer l’autre. La discussion embraye ensuite sur Tadix, et le fait que Tara refuse que ses amis l’y accompagnent. Moineau argumente pour dire que si, et la conversation reste en suspens. Il y a un chouette dialogue Moineau-Cal qui évoque et réfute la possibilité que ce dernier puisse se changer en Bête suite à la transfusion. Dans l’ensemble, le passage est pas trop mal.
Les amis de Tara se barrent, elle fait un petit baiser à Cal puis va se coucher. Le lendemain, elle décide d’aller voir Robin en prison. D’abord faussement froide, elle abandonne les apparences et discute avec lui des observations qu’ils ont fait ; ils concluent ensemble que ce qu’il s’est passé était sans doute un complot visant à ce qu’elle perde un peu de son pouvoir via la transfusion de son sang à Cal. Même si tout ça repose sur des informations hors champ dont madame S.A.M. ne nous informe qu’au cours de ce chapitre, la lecture est plutôt agréable, encore une fois. Ça fait du bien de voir Tara et Robin s’adresser l’un à l’autre comme des amis qui réfléchissent sur une enquête.
C’est un poil gâché par le comportement de Robin plus tôt, et par le fait que tout le monde a décidé d’ignorer la colère de Mara, même Tara, qui est pourtant sa sœur, mais j’y peux rien si le livre se fiche de ses personnages.
Tara retourne dans sa suite et informe Cal de tout ça. Ils… se chauffent un peu, ce qui me désespère parce que je suis toujours là pour l’action, pas pour leur tohu bohu de couple à la noix, mais un garde interrompt ces réjouissances en déclarant que Lisbeth convoque Tara. En effet, Robin s’est échappé !
Et le chapitre est fini ! Il était un peu… hm… je ne sais pas. Des éléments chouettes, d’autres mauvais. Ce n’était pas mon préféré, mais au moins, on a avancé un peu !
La prochaine fois, nous reviendrons à Lisbeth ! J’ai hâte !
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ebooks-bnr · 9 months
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Dabit Eugène - Ville lumière
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Dabit Eugène - Ville lumière: Des nouvelles qui retracent, par flashs et impressions attendries, ce monde que connut Eugène Dabit. Un monde de gens qui travaillent et survivent dans Paris et sa banlieue. Ils rêvent d’une autre vie, s’évadent aux puces de Saint-Ouen, vont au spectacle ou en couple sur les boulevards, et, le lendemain reprennent leur quotidien monotone, après avoir passé, qui sait, une nuit dans leur chambre à l’Hôtel du Nord. C’est une œuvre à laquelle il rêvait, Capitale.  Il ne pourra l’écrire mais en avait griffonné un plan dont s’inspire ce recueil. Dans son Journal, il avait noté les premiers jets de Boulevard Mortier, Mayol, Un Dimanche dans la banlieue sud et aussi, le Marché aux puces, « son odeur de graisse, de moules, de fritures, de vin ; ces mauvais parfums » où chinent des gens qui « vivent, subissent leur destin d’hommes, obéissent autant qu’ils le peuvent à leurs besoins. » Il aurait voulu dédier Capitale à ses parents ; « si jamais mon désir se réalise, c’est mon amour le plus profond, le plus vivace que j’offrirai dans « Capitale ». Si ce livre n’est pas écrit, ma pensée reste – ici – aussi entière et ardente en ce qui les concerne. » « Mais je garde une tendresse profonde à ce monde totalement disparu ; j’en accepte les laideurs et les beautés, parce que j’accepte la vie. Ne pas avoir de préjugés, de nulle sorte, à commencer par ceux de l’esprit, de l’art. Ne pas céder plus qu’il ne faut au doute, au désespoir, et notamment à celui que nous soufflent les événements politiques. Il faut sauver en soi la vie ; et sauver sa vie des atteintes des hommes, là est le redoutable problème. » « Ah ! qu’on nous délivre de ces maisons et de ces pierres. Et qu’on nous foute la paix avec la science. Les découvertes et le progrès. Il n’y a pas de quoi être fier. C’est être résolument et farouchement moderne Que de vouloir s’échapper et ne pas suivre cette route. Je ne cherche pas à retourner vers les taudis et les cavernes. Mais s’écrabouiller dans une ville Et s’y crever à construire des machines qui assassinent la terre ou m’assassineront ? Non ! Sauve qui peut ! mais ce n’est plus possible de fuir. Si on avait une autre vie et qu’on puisse abandonner notre monde. Mais c’est juste possible (demain peut-être plus) de foutre son camp pour quelques mois, De vivre avec la mer comme un voleur. Et puis ça recommence, chaque fois en plus noir. Enfin c’est comme autrefois on disait « Faut pas s’en faire ». C’est un dimanche d’automne mou et gras. On attend les résultats d’un championnat du monde de boxe. Et des couples vont sur le boulevard. Des ménages sont heureux. C’est comme dans un monde neuf et bon. La vie continue avec un horizon qui va jusqu’à minuit. » (Eugène Dabit, Journal Intime) Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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mmepastel · 7 months
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Dans la foulée (enfin presque) de ma lecture de La petite communiste qui ne souriait jamais, je continue ma découverte de l’œuvre de Lola Lafon.
J’ai énormément aimé ce roman là, Chavirer. J’ai cru que c’était une histoire vraie, et même que l’autrice elle-même avait eu affaire à ce genre de problème, adolescente, tant cela respire le vrai. Cléo, l’héroïne du livre, est incroyablement incarnée, terriblement attachante. Mon attachement a sans doute été facilité, en plus du talent de l’écrivaine, par une quasi parfaite adéquation générationnelle : Lola Lafon est née en janvier 1974, moi en décembre de la même année. Sa Cléo suit ce même timing, avec des références que je connais : les blousons Chevignon que les bourges se devaient d’avoir au collège, les samedis soirs devant Champs-Elysées (je forçais mes parents), Jean-Jacques Goldman dans la radio (chez moi, il était méprisé), l’avènement contesté de Vanessa Paradis, l’avènement acclamé de Mylène Farmer…
Bref. Je me suis vite passionnée pour cette très jeune adolescente de treize ans, passionnée de danse, qui mord à l’hameçon de cette énigmatique Cathy qui distribue promesses, billets, cadeaux ; cette dame chic fait miroiter un avenir brillant qui fait rêver les jeunes filles (enfin, les enfants, à 13 ans, on n’est pas une jeune fille) ; elle prétend travailler pour une fondation destinée à aider les talents prometteurs, déceler celles qui pourront bénéficier d’une bourse. Elle les attire à des déjeuners étranges, où des hommes jouent à être séduits, réclament de la maturité, pour finalement réclamer des faveurs sexuelles. Traumatisée et éconduite pour sa demande d’aide financière, mais dans l’incompréhension totale de ce qu’elle a vécu, toujours désireuse de parvenir à obtenir une bourse pour une école de danse, Cléo devient à son tour une émissaire pour dénicher, dans son collège, des filles qui pourraient bénéficier de l’aide de la fameuse fondation.
C’est en raison de cette mutation de victime en complice que Cléo intègre une double culpabilité qui empêche la parole. Elle n’arrive pas à se pardonner. On suit son parcours de 13 à 48 ans, directement ou à travers des gens qu’elle a rencontrés. Ces personnes, ami, amoureuse, rencontre d’un soir, collègue, victime collatérale, apportent un éclairage à la personnalité de Cléo, une jeune fille sensible qui semble éternellement enfant, bloquée à ses treize ans, une jeune femme bosseuse, courageuse, qui réussit à faire de la danse son moyen de vivre mais reste verrouillée de l’intérieur. Très souvent renvoyée à ses origines modestes, à son milieu social. Qui peine à voir le mal pour la condition féminine dans le fait de danser dénudée à la télé ou dans des cabarets, c’est sa propre fille, majeure, qui lui fera entrevoir cette dimension. Mais qui apprend. Progressivement, elle apprend même à se battre pour ses droits. Mais du temps, il lui en faut encore beaucoup pour troquer l’oubli impossible contre le pardon.
En effet, elle a appris à se construire avec cette blessure, sans l’avoir soignée. On devine que la solution, partielle, si solution il y a, si guérison il peut y avoir, encore une fois, passe par le collectif, l’entourage, la bienveillance autour, même si des rencontres sont ratées, ou seulement à moitié réussies. Petit à petit, l’idée fait son chemin. En apprenant les manquements des autres aussi, leur probité vacillante. En comprenant la difficulté d’être intègre de A à Z. Accepter de ne pas être parfait, de ne pas avoir toujours eu la bonne clairvoyance, en comprenant qu’en n’étant pas la victime parfaite, elle était malgré tout une enfant, bel et bien victime.
Encore une fois, un beau livre sur le corps des filles que l’on sexualise bien trop tôt. Le corps que l’on désire, que l’on scrute, que l’on juge, que l’on travaille, que l’on malmène, qu’on évalue.
Ce livre a pas mal résonné avec l’actualité (oui je pense à Judith Godrèche), quand on pense que dans les années 80, il était bien vu de jouer à la grande, que les hommes étaient glorifiés pour leurs liens troubles avec de très très jeunes filles, et que beaucoup de familles s’enorgueillissaient de voir leur progéniture distinguée par ces hommes vus comme cérébraux, chics, alors qu’ils n’étaient que des prédateurs adoubés par une société malade. On ne connaissait pas encore le préjudice d’emprise… quelle naïveté, quelle candeur quand on y pense…
Un livre remarquable, puissant, touchant, implacable.
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marie-swriting · 1 year
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Déclaration D'amour - Jake "Hangman" Seresin
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Top Gun Maverick Masterlist
Speak Now TV Masterlist
Partie deux
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Tu es avec Jake depuis quatre moi, mais vous ne sortez pas officiellement ensemble. Mais ça va arriver bientôt, n'est-ce pas ?
Warnings : Jake est un connard (ce n'est pas contre lui, je l'aime, je vous jure), angst, tromperie, consommation d'alcool (consommez l'alcool avec modération), dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 5k
Chanson qui m'a inspiré : Foolish One (Taylor's Version) (From The Vault) par Taylor Swift
Le nouvel arrivage de livres dans la caisse à côté de toi, tu ranges les ouvrages dans les rayons adéquats. Tu fais attention à bien les mettre par ordre alphabétique et parfois, tu jettes un coup d'œil à la quatrième de couverture, ajoutant ainsi un nouveau roman à ta - longue - pile à lire. Tu poses le dernier tome d’une saga à sa place quand une voix masculine se fait entendre derrière toi.
-Excusez-moi, est-ce que vous auriez un livre sur comment s’excuser après avoir annulé un rendez-vous à la dernière minute ?
-Jake ! t’exclames-tu en le prenant dans tes bras. Qu’est-ce que tu fais là ?
-Je me sentais mal par rapport à hier. C’est pour toi, dit-il en se détachant de toi et en te tendant un gros bouquet de roses rouges.
-Oh, merci ! Elles sont magnifiques, souris-tu en l’embrassant chastement. Mais je t’ai déjà dit que ce n'était pas grave. Tu étais fatigué de ta journée de travail, je comprends. On peut toujours organiser quelque chose à un autre moment, ce soir par exemple. Je finis à 18h30, tu peux venir me chercher à dix-neuf heures. 
Dans ta voix, on peut entendre l’espoir en plus de la nervosité. Jake et toi, vous ne pouvez pas vous voir fréquemment à cause de son travail en tant que pilote et il est très souvent de sortie avec ses amis. Tu es consciente qu’il est normal que Jake et toi ne passiez pas toutes vos journées ensemble, mais deux ou trois fois par semaine pourraient être un bon début, tu penses.
Tu le regardes, attendant sa réponse impatiemment mais quand tu l’entends soupirer, tu devines sa réponse. Même si tu t’y attendais, tu ne peux t’empêcher d’être déçue.
-Le problème c’est que j’ai déjà dit à mes collègues que je passerais la soirée avec eux.
-Pas grave. Tu n’as qu’à m’envoyer un message quand tu es libre, affirmes-tu en forçant un petit sourire. 
-Parfait. Je ne vais pas te déranger plus longtemps. À plus tard, te salue-t-il et il t’embrasse.
Tu regardes Jake partir amoureusement. Quand il n’est plus en vue, tu sens l’odeur des roses et ta déception quitte ton corps pour laisser place à de l’attendrissement. Peu importe qu’il n’ait pas pu se libérer pour toi ce soir-là, il s’assure toujours de se faire pardonner comme aujourd’hui. Tu restes dans ta bulle et marches en direction de l’arrière boutique afin de poser ton bouquet. Tu trouves un récipient où mettre tes roses quand ta collègue Cora éclate ta bulle.
-Qui t’a offert ces roses ?
-Jake. Elles sont belles, tu ne trouves pas ?
-Wow, il doit avoir beaucoup de choses à se reprocher, commente-t-elle en regardant les fleurs que tu mets dans le vase de fortune.
-Pas du tout. Pourquoi tu dis ça ?
-Comme on dit plus le bouquet est gros, plus il a de choses à se faire pardonner.
-Personne dit ça, déclares-tu, les sourcils froncés.
-Il a encore annulé, hein ? dit-elle, sa question sonnant plus comme une affirmation.
-Il avait une bonne excuse.
-Comme toujours ! Je ne comprends pas comment tu peux encore rester avec lui. Si mon copain annulait autant de rendez-vous, je…
-C’est pas mon copain, l’interromps-tu en évitant son regard.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-On ne sort pas vraiment ensemble, informes-tu et en voyant son regard, tu te dépêches de te justifier : On veut y aller doucement. Jake peut partir en déploiement à n’importe quel moment alors on ne veut pas avoir trop d'attaches. 
-Attends, tu es en train de me dire que tu es avec ce mec depuis plus de quatre mois, vous vous allez à des rendez-vous, vous vous embrassez et vous dormez chez l’autre mais vous n’êtes même pas officiels ? Il est pire que ce que je croyais. Enfin, Y/N, n’oublie pas sa réputation ! Jake ne fait pas dans le sérieux. Et pour preuve, il t’a enfin présenté à ses amis ? demande Cora et tu restes mutique. C’est bien ce que je pensais. Pourquoi tu restes encore avec lui ? Il va te briser le cœur tout comme Logan.
-Il est différent ! t’énerves-tu, ne supportant plus ses remarques et la mention de ton ex. Écoute, tu ne le connais pas et tu ne sais presque rien de ma relation avec Jake alors arrête de me donner des conseils que je ne veux pas. J’ai appris de mes erreurs, je sais ce que je fais.
Sur ce, tu dépasses ta collègue et retournes à ton travail. Pendant que tu continues de ranger les livres, tu ne peux t’empêcher de repenser à ta conversation avec Cora. Tu sais qu’elle ne pensait pas à mal, mais tu es agacée de constater qu’elle te pense trop bête pour ne pas savoir gérer tes relations seules. Tu as connu des hommes… idiots, pour rester politiquement correct, mais tu as plus de jugeote et Jake t’a prouvé qu’il était différent de tes exs. Ce n’est pas parce qu’il annule souvent vos rendez-vous qu’il est forcément mauvais. Il est un homme bien. Tu en es sûre. 
À la fin de ta journée, tu récupères tes roses et salue Cora sans rien ajouter, encore en colère par ses mots. En arrivant chez toi, tu places tes roses dans un vrai vase et les mets sur ta table de salle à manger. 
Ce soir-là, tu passes la soirée seule à manger devant Orgueil Et Préjugés. Pendant ton visionnage, tu ne peux t’empêcher de fondre devant la déclaration d’amour de Mr.Darcy à Elizabeth. Tu attends le jour où ça sera ton tour, le jour où, comme dans les romans à l’eau de rose que tu lis, tu auras le droit à une déclaration remplie d’amour de la part de celui que tu aimes. Tu sais que tu as l’air d’une femme désesperée romantiquement, mais tu as grandi avec cette idée d’une grande histoire d’amour où l’homme que tu aimes est parfait et tu n’as cessé de le chercher depuis ton adolescence. Peut-être que Jake sera enfin cet homme et qu’il avouera ses sentiments bientôt. Tu l’aimes beaucoup et tu aimerais bien partager le futur que tu as en tête avec lui. 
Quand ton film se finit, tu prends ton téléphone et regardes tes notifications. Tu n’as rien reçu. Pas un appel, ni un message. Tu pensais que peut-être Jake t’enverrait un texto pour te parler de sa fin de journée ou au moins pour te dire un mot gentil, mais rien. Silence radio. Ça devrait être signe qu’il s’amuse bien avec ses amis, mais tu ne peux t’empêcher de voir ce silence comme un mauvais présage. Tu n’as pas l’air de lui manquer. Certes, quand il est avec ses amis, tu comprends qu’il ne passe pas sa soirée sur son téléphone, mais un message ne serait pas de trop ! Mitigée, tu poses ton téléphone et lances un autre film d’amour. 
Toute la soirée, tu continues de vérifier ton téléphone sans changement. Quand tu finis par aller te coucher vers minuit, tu ne cesses de soupirer et ton esprit commence à repenser à toute ta relation avec Jake et à douter. 
Une fois installée dans ton lit, tu jettes un dernier coup d'œil à ton portable et quand tu vois qu’il n’y a toujours rien de nouveau, tu pousses un grognement et poses ton téléphone sur ta table de nuit avec agressivité. Tu changes de position dans ton lit et essayes de dormir, en vain. Tu as beau te tourner encore et encore, tu ne sembles ne pas être confortable et ton esprit tournant à mille à l’heure n’arrange rien les autres. Ce manque de message de la part de Jake te fait plus mal que tu ne veux l’admettre. Enfin, une chose est sûre, ta déclaration d’amour ne viendra pas ce soir. Peut-être que tu n’aurais pas dû t'emballer autant finalement ? Peut-être que ta relation avec Jake ne durera pas ? Peut-être que dans les mots de Cora il y avait un brin de vérité ? Tu secoues la tête, espérant chasser ces voix qui commencent à te rendre de plus en plus perplexe. Si tu en discutes avec Jake, la situation s’arrangera sûrement. N’est-ce pas ?
En tous cas, tu as l’impression que la situation s’arrange la semaine suivante. Tu n’as pas vraiment discuté avec Jake, mais vous avez pu vous voir un peu plus souvent. 
Ce jour-là, vous avez passé l’après-midi ensemble. Vous n’avez rien fait de spécial. Jake est simplement venu chez toi et vous êtes restés sur ton canapé à regarder des films et à parler de sujets lambdas. 
Ta tête sur son épaule, tu te dis que tu avais raison de faire confiance à Jake. Quand il a le temps, il est le parfait… petit ami ? Partenaire ? Ami ? Peu importe le terme, il est parfait. Vous ne vous disputez jamais et vos discussions ne se finissent jamais finis sur un blanc gênant. Tout va bien dans le meilleur du monde. Tu as presque l’impression que vous êtes de plus en plus proches du moment où vous allez enfin officialiser votre relation. Tu pourras enfin l’appeler tiens et tu pourras partager plus que quelques heures par-ci par-là avec Jake. Tu peux imaginer un futur avec lui, c’est pourquoi tu veux tellement croire que ce que vous avez est quelque chose de bien, malgré les circonstances particulières. 
Quand il commence à se faire tard, Jake se prépare pour retourner chez lui. De temps en temps, il reste dormir chez toi, mais quand il doit se lever tôt le lendemain, il préfère rentrer, son appartement étant plus proche de son lieu de travail. Une fois prêt, Jake se dirige vers la porte d’entrée pendant que tu le suis, un air fatigué sur ton visage.
-Envoie-moi un message quand tu es arrivé, dis-tu en baillant et Jake te regarde tendrement.
-Je le ferai. 
-On peut se revoir samedi prochain ?
-J’ai déjà prévu quelque chose avec mon squad au Hard Deck. 
-Et tu penses que ça dérangerait beaucoup si je t’accompagnais ? demandes-tu d’une petite voix avant que l’embarras te rattrape. Désolée, c’était malpoli. Je n’aurais pas dû m’inviter comme ça. C’était stupide. Je… Préviens-moi quand tu es arrivé. Bonne nuit, t’exclames-tu, prête à refermer la porte, mais Jake t’arrête.
-Ce n’était pas stupide. En fait, ça fait un petit moment que je me dis que je devrais te les présenter.
-C’est vrai ?
-Bien sûr. On se connait depuis quatre mois, c’est normal que tu les rencontres. Je viendrai te chercher et comme ça, on pourra passer la soirée ensemble, déclare-t-il en posant ses mains sur tes joues. 
-Parfait. 
-Bonne nuit, Y/N.
Jake te sourit avant de poser ses lèvres sur les tiennes. Votre baiser dure seulement quelques secondes et tu l’apprécies autant que possible, célébrant cette nouvelle avancée dans votre relation. Vous n’êtes toujours pas officiels, mais il veux te présenter à ses proches, vous êtes sur la bonne voie. Quand Jake brise le baiser, il caresse tendrement ta joue avant de tourner les talons. Tu le regardes partir puis refermes ta porte, un sourire idiot au visage.
Quand tu arrives au Hard Deck, le bras de Jake autour de ta taille le samedi suivant, ce n’est plus un sourire idiot que tu as sur le visage, mais un sourire nerveux. Tu sais que Jake est proche de ses collègues et tu veux absolument faire bonne impression. Tu espères de tout ton coeur que ce moment se passera bien. Pour toi, il est décisif et tu ne peux pas te permettre de faire un faux pas. 
Quand vous retrouvez un groupe de personnes habillées de Kaki, à l’exception d’un homme qui porte une chemise hawaïenne, tes mains deviennent un peu plus moites. Jake te présente rapidement les membres de son squad et tu fais de ton mieux pour retenir les prénoms. Pour l’instant, tu n’as retenu que celui de Natasha, comme elle est la seule femme. Jake te propose si tu veux boire quelque chose et jugeant que tu as besoin de déstresser, tu lui demandes une bière. Il t’embrasse la joue avant de se rendre au bar, te laissant seule.
-Je n’arrive pas à croire que tu es réelle, commence Natasha, les yeux grands ouverts. Quand Bagman nous a dit qu’il voulait nous présenter quelqu’un, je pensais qu’il se moquait de nous. Je n’aurais jamais pensé qu’il serait le genre de mec à se caser et je dois avouer que je suis étonnée de voir que tu arrives à le supporter.
-Quand on apprend à le connaître, il laisse l’arrogance de côté et on réalise qu’il est quelqu’un de bien, réponds-tu en rigolant.
-Jake nous a dit que vous vous êtes rencontrés il y a quatre mois, c’est ça ? te questionne Bradley.
-Oui, dans un café. Je venais juste de récupérer ma commande quand Jake m’est rentré dedans et en bref, il m’a offert un nouveau café avec son numéro sur le gobelet.
-Je vois qu’il sait toujours faire une bonne première impression, rit Natasha. Tu fais quoi dans la vie ?
-Je travaille dans une petite librairie. Je suis payée pour être entourée de livres, je ne peux pas rêver mieux.
-C’est cool ! Je devrais sûrement passer. Je n’ai pas lu quelque chose de nouveau depuis un moment, t’informe Bradley et instantanément, tes yeux s’illuminent.
-Oh ! Je peux te donner des recommandations si tu veux. Tu préfères quel genre ?
S’ensuit alors une discussion à propos de ton sujet préféré, les livres. Bradley te parle des titres qu’il apprécie, des romans qu’il veut lire depuis des années et tu l’écoutes avec passion. Tu lui donnes toute une liste d’auteurs et d’ouvrages à regarder, ce qu’il note dans son téléphone. Pensant que tu aurais sûrement d’autres recommandations à lui donner, tu lui demandes de te donner son numéro. Au même moment où tu enregistres son contact, Jake revient vers toi et passe son bras autour de tes épaules.
-Tu n’essayes pas de me la voler, Bradshaw, hein ?
-On parlait livres, mais ce sujet doit sûrement t’être inconnu, réplique Bradley et Jake lui sourit d’un air suffisant.
-Oh non, elle en parle tout le temps. Tu n’as pas fini d’avoir des suggestions, dit Jake avec un faux air désespéré. 
-Hey ! Je t’ai fait découvrir de bons livres, te défends-tu.
-C’est vrai. Bon, je vais faire une partie de billard, tu restes là ?
-Ouais, je suis bien là. 
Jake te fait un sourire avant d’aller retrouver certains de ses amis à la table de billard. Tu restes en compagnie de Bradley, Natasha et de Bob qui vient tout juste de vous rejoindre. Vous continuez à faire connaissance et tu es rassurée de voir que tu arrives plutôt bien à t’intégrer - tu n’es pas vraiment une personne très sociale, préférant tes livres plutôt que les personnes.  
Au fur et à mesure de votre discussion, tu finis par apprendre que Bradley est un bon pianiste et tu demandes à le voir en pleine action. Il n’a pas besoin qu’on lui demande deux fois et il se dirige vers le piano avant de jouer Great Ball Of Fire by Jerry Lee Lewis. Natasha, Bob et toi chantez avec lui et vous êtes vite suivis par les personnes présentes dans le bar. Jake te rejoint et chante à tes côtés, parfois il te fait même tourner.
Quand Bradley finit de jouer, tu rigoles avec tes nouveaux amis, ravie de constater que tu passes une bonne soirée. Jake te demande si tu veux boire quelque chose à nouveau et tu l’informes que tu n’as pas encore fini ta bière. Il te prévient qu’il va se chercher une autre boisson, t’abandonnant pendant un moment. 
-Natasha ne rigolait pas quand elle disait que tu étais un pianiste hors pair ! Très bon choix de chanson, d’ailleurs, complimentes-tu Bradley.
-C’est celle que je préfère. Mon père la jouait souvent quand j’étais petit. J’ai des bons souvenirs de cette chanson avec mes parents. 
-Je vois ça. Tes parents avaient l’air d’être adorables ensemble.
Pendant que vous faisiez connaissance, Bradley t’a rapidement parlé de ses parents et tu dois avouer que la façon dont il parle de leur relation, on dirait presque une histoire sortant d’un de tes livres préférés. 
-Ils l’étaient ! te confirme Bradley avec un air nostalgique. Peut-être un peu trop. J’aimerais avoir une relation comme ils ont eu.
-Je suis sûre que ça sera le cas. Tu as l’air d’être un mec génial. Tu mérites une histoire d’amour aussi belle que la leur.
-Toi aussi.
Bradley te sourit avant de continuer de te parler de ses compétences de pianiste pendant que tu cherches Jake du regard près du bar. Tu t’attendais à le voir avec une bouteille ou un verre en main, cependant c’est la vision de Jake avec une femme qui a ses bras autour de sa nuque que tu découvres. Tes sourcils se froncent, ignorant qui est sa femme et pourquoi elle est aussi proche de ton… de Jake. Jake finit par défaire l’emprise de la femme alors qu’il lui dit quelque chose. Il te rejoint au même moment où Bradley s’excuse pour aller aux toilettes. 
-Qui c’était ? questionnes-tu, ne lui laissant pas le temps de commencer la conversation.
-Qui était qui ?
-La femme qui était littéralement dans tes bras.
-Oh, euh, je ne sais pas. Elle a essayé de me draguer, mais je lui ai dit que j’étais déjà en bonne compagnie, explique Jake avec un sourire dragueur, mais tu restes sceptique. Y/N, je t’assure, je ne la connais pas. Tu n’as pas à t’inquiéter.
-Je ne m'inquiète pas. Je suis juste curieuse, mens-tu. 
Pas totalement convaincu par ton affirmation, Jake pose ses mains sur tes joues avant de te rapprocher et de t’embrasser avec passion. Même si un doute continue de persister dans ton esprit, le baiser de Jake arrive à t’apaiser, malgré tout.
Toutefois, c’est réellement pendant les semaines suivant votre sortie au Hard Deck que tu te sens beaucoup mieux. Jake se fait plus présent, chassant ainsi chaque doute que tu avais en tête. Il arrive à avoir plus de temps pour toi et vous arrivez même à passer trois jours d’affilés ensemble, chose inédite dans votre relation. Cette fois c’est sûr, tout va bien. Tout ce que Cora a pu te dire ou même ce que tu as pu penser étaient faux. Peu importe ce qu’on dit sur Jake et ses relations amoureuses, tu es l’exception. Jake tient à toi et il est honnête. Votre relation a un vrai futur. 
Tu es tellement sur un petit nuage que tu n’es pas aussi triste que d’habitude quand Jake te dit qu’il ne peut pas venir passer la soirée chez toi car il est épuisé. Tu lui souhaites de bien se reposer avant de reprendre ta lecture. Alors que tu es au milieu d’un chapitre, tu reçois un message de ton amie Laura que tu n’as pas vu depuis des mois. Elle te demande si tu veux aller au bar à côté de chez elle. Ton amie te manquant, tu acceptes sans hésiter avant d’aller te préparer. 
En arrivant au bar Scented Sky, tu as un grand sourire sur ton visage, impatiente de retrouver Laura. Quand tu sors de ta voiture, tes yeux sont attirés par une voiture trois places plus loins qui ressemble à celle de Jake. Au début, tu te dis que c’est juste une drôle de coïncidence puis tu fais attention à la plaque et reconnais celle de Jake. Instantanément, tes sourcils se froncent. Tu ne comprends pas comment il peut être là alors qu’il t’a dit qu’il voulait dormir, sans oublier que ce bar est à l’opposé de chez lui. 
Continuant de chercher une explication rationnelle, tu te diriges vers l’entrée du bar. Avant de passer la porte, tu jettes un coup d'œil à la fenêtre à côté et tes yeux se remplissent de larmes face à la scène. Jake t’a bien menti. Il est au bar et il est loin d’être fatigué alors qu’il pose ses lèvres sur la même femme qui était au Hard Deck, la femme qu’il a affirmé ne pas connaitre. Le monde s’écroule sous tes pieds en les voyant s’embrasser passionnément et enlacés ensemble. Les larmes coulent sur tes joues sans que tu puisses les arrêter. Tu as envie de rentrer dans le bar et d'insulter Jake de tous les noms, mais le choc est si fort que tu fais demi-tour et retournes chez toi, essayant encore de comprendre ce que tu viens de voir. 
Quand tu fermes ta porte d’entrée, tu appuies ton dos contre le mur avant de glisser et d’éclater en sanglots. Tu tiens ta tête entre tes mains, totalement désespérée et en colère, pas seulement contre Jake, mais contre toi-même. Tu te demandes comment tu n’as pu voir les signes. Maintenant que tu y repenses, tu réalises que, en effet, tous les éléments étaient devant toi : il garde une distance émotionnelle, il n’utilise jamais de surnom affectif, il ne te met pas en priorité et ainsi de suite. Tu pensais avoir trouvé quelqu’un d’honnête et tu te sens bien bête en réalisant que ce n’est pas le cas. Tu aurais dû écouter Cora, tu aurais dû écouter ton instinct. Tu pensais avoir appris ta leçon, surtout après ta relation avec Logan, il faut croire que tu as encore un long chemin à faire. 
Une fois que tes pleurs se calment, tu te lèves et tu te jettes dans ton lit, prenant à peine le temps de te changer. Tu restes là, allongée sur le dos, à regarder le plafond, sans réussir à comprendre ce qu’il t’arrive. Finalement, tu n’es pas l’exception. Comme toujours. Et tu ne le seras jamais. Tu n’auras jamais le droit à ton histoire d’amour, à ta déclaration d’amour, à ton “tout est bien qui finit bien”. 
Ton téléphone te prévenant de l’arrivée d’un nouveau message te coupe dans ta descente aux enfers. Tu le prends en main et quand tu vois que c’est Jake te souhaitant de passer une bonne nuit, tu as envie de lui répondre par un long message lui expliquant à quel point tu le détestes. Toutefois, tu n’as pas la force alors tu supprimes simplement son numéro et le bloques de tes réseaux sociaux. Tu te sens un peu plus légère, mais toujours aussi misérable. Tu ne veux plus jamais le revoir.
Ton vœu n’est pas exaucé. Tu as pu éviter Jake seulement pendant une semaine. Malgré tous tes efforts, Jake force le destin en venant te voir au travail. Tu le vois entrer dans la librairie, mais tu continues ton travail, prétendant être trop occupée. Tu ne réagis même pas quand il est en face de toi. Face à ton manque de réaction, Jake est perdu. Il s’attendait à ce que tu lui sautes dans les bras et ton mutisme le prend de court. 
-Hey, Y/N, c’est moi, commence-t-il avec un grand sourire. J’ai vu que tu ne répondais pas à mes messages et je n’arrive pas à te trouver sur les réseaux, bizarrement, donc je me suis inquiété. Tout va bien ? Tu m’ignores ?
-Je ne sais pas, tu m’as donné une raison de t’ignorer ? questionnes-tu en levant les yeux vers lui et en forçant un sourire.
-Euh, non. Enfin, je suppose que non.
-Alors, non, je ne t’ignore pas. Tu es tellement un mec génial, je ne vois pas pourquoi je voudrais t’ignorer, t’exclames-tu, ironiquement.
-D’accord, j’ai loupé quelque chose. Tu veux bien qu’on en parle ? 
-Je ne veux pas te parler.
-Si tu ne veux plus me parler, je pense que je mérite au moins une explication. On a quand même vécu quelque chose pendant plus de quatre mois, exige Jake et pour toi, c’est la phrase de trop.
-Dans l’arrière-boutique. Maintenant. 
Face à ton ton autoritaire, Jake n’ose même pas faire un commentaire déplacé et te suit pendant que tu te rends dans l’arrière-boutique. Cora vous regarde faire au loin, complètement perdue par l’expression énervée sur ton visage - tu ne lui as rien dit sur ta découverte, trop honteuse. 
Quand tu refermes la porte derrière Jake, tu croises les bras sur ta poitrine et tu lui lances des éclairs.
-Alors, qu’est-ce qui se passe ? demande Jake avec un air détaché. 
-Je ne sais pas, dis-moi, toi, commences-tu, en te retenant de crier. Je croyais que tu étais fatigué alors qu’est-ce qui s’est passé pour que tu te retrouves au Scented Sky ?
-Je ne vois pas de quoi tu parles.
-Ne joue pas au plus con que moi ! Il y a une semaine, je t’ai demandé si tu voulais qu’on se voie et tu m’as sorti ton excuse stupide de “je suis trop crevé pour venir passer la soirée chez toi.” Et pourtant quand je suis allée au bar, je t’ai vu, en pleine forme. 
À ta dernière phrase, les yeux de Jake s’ouvrent en grand, la panique visible. Son cerveau cherche tout de suite une explication rationnelle, mais avant qu’il puisse te la dire, tu te dépêches de rajouter : 
-Et ai-je besoin de préciser que tu n’étais pas seul quand je t’ai vu ? Tu étais avec la femme du Hard Deck. Tu sais, celle que tu ne connaissais pas du tout. Sans oublier de préciser que tu étais en train de l’embrasser. 
-J’ai une bonne explication, s’empresse-t-il de dire.
-Ah oui ? Et laquelle ?
Jake te regarde et choisit ses mots avec précautions avant de parler, comme s’il était face à un animal dangereux. Il ne t’avait jamais vu t’énerver auparavant. Il ne pensait même pas que c’était possible alors il ignore la façon dont tu pourrais réagir s’il disait un mot de travers.
-Elle m’a encore fait des avances et avant que je puisse réagir, elle m’a embrassé.
-Je t’ai dit que j’ai tout vu et tu continues à me prendre pour une conne ?! rétorques-tu, choquée par son mensonge. Tu étais celui qui a posé tes lèvres sur les siennes, tes mains étaient sur ses hanches ! Comment tu peux penser que je vais croire ce que tu viens de me dire ? Comment tu as pu me faire ça ? Je croyais qu’on avait quelque chose !
-Je…, bégaye-t-il avant de reprendre d’une voix calme : Ecoute, je t’ai dit que je n’étais pas encore prêt pour une relation, rien n’est officiel entre nous et…
-Et je le comprends ! l’interromps-tu sèchement. Mais ça ne te donne pas le droit de me faire croire que tu tiens à moi pour juste aller voir ailleurs. Tu sais, si tu m’avais dit que tu n’étais pas prêt pour une relation et que tu voulais rencontrer d’autres filles en même temps, tu aurais dû me le dire et je t’aurais dit que ce n’était pas ce que je voulais et on en serait restés là ! Tu n’as pas été honnête avec moi alors que je t’ai tout donné ! Tu as trahi ma confiance comme tous les autres, souffles-tu, les larmes te montant aux yeux.
-Je n’ai jamais voulu que ça soit le cas. Je te jure que j’avais les meilleures intentions.
-Si ça c’est toi avec les meilleures intentions, je n’imagine même pas ce que c’est quand tu t’en fiches de la personne. Tu as tout gâché. Tu m’as pris pour une idiote pendant des mois et tu as eu aucun remord ! Je n’ai fait que de te défendre, répéter à tout le monde que tu étais quelqu’un de bien et tu as prouvé à tout le monde que tu es bien comme ta réputation te décrit et que je suis bien la fille stupide et désespérée à voir le bien dans les pires des hommes. Dis-moi honnêtement, tu comptais me dire un jour que tu ne comptais jamais faire quelque chose de sérieux avec moi ou est-ce que tu m’aurais laissé deviner en faisant le mort ? questionnes-tu et Jake ne répond pas. Ton silence veut tout dire. J’arrive pas à croire que j’ai pu penser que tu aurais pu être le bon. Mais au moins, tu m’as servi à quelque chose. Je devais apprendre à écouter mon instinct quand il me dit de quitter une relation plutôt que de persister. Grâce à toi, j’ai bien appris ma leçon cette fois. Je te déteste, Jake, prononces-tu en le regardant droit dans les yeux. Je ne veux plus jamais te revoir.
-Y/N, attends…, tente de dire Jake.
-Non ! Pars d’ici et ne viens plus jamais me parler. 
Jake n’ajoute rien et quitte la pièce, sans lancer un regard en arrière. Une fois que la porte est refermée, tu laisses tes larmes couler librement sur tes joues. Tu t’assoies, n’ayant plus de force dans les jambes alors que la porte s’ouvre à nouveau, laissant apparaître Cora. Elle n’attend pas avant de te prendre dans ses bras. Elle te caresse le dos, affectueusement, pendant que tu sanglotes.
-Je ne savais pas ce que je faisais. Tu avais raison, Cora. 
-J’aurais aimé que ça ne soit pas le cas.
-Je suis tellement bête.  
-C’est lui qui est bête, il ne sait pas ce qu’il a perdu.
Les mots de Cora devraient être réconfortants et pourtant, tu te sens encore plus mal. Jake ne sait peut-être pas ce qu’il a perdu, mais toi tu sais que tout ce que tu as perdu, du temps, de l’amour, de l’énergie et surtout de la confiance. Tu sais qu’il te faudra du temps pour t’en remettre. 
Et en effet, il te faudra plusieurs mois avant que tu puisses passer une journée sans penser à Jake. Maintenant, tu commences enfin à avancer. Cette relation, bien que courte, a su te marquer, juste pas comme tu l’aurais souhaité. Depuis votre séparation, tu as décidé de te mettre en priorité plutôt que d’attendre qu’un homme te montre son amour. Tu as besoin de comprendre ce que tu veux et ce que tu mérites dans une relation et tu peux seulement le faire seule. Tu as besoin de savoir comment exister et t’aimer sans dépendre du regard d’un petit ami. 
Pour la première fois de ta vie, tu es ta propre priorité et tu te sens bien en tant que célibataire. Tu ne serais pas contre de vivre ton histoire d’amour épique un jour, mais tu es satisfaite de ta vie actuelle. Tu te suffis à toi-même et cela est la plus belle déclaration d’amour que tu aies pu avoir.
Speak Now TV Masterlist
Top Gun Maverick Masterlist
Partie deux
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maleikk · 1 year
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Je me sens abandonné de tous. K ma lâcher du jour au lendemain pour une autre fille et ma supprimer comme si je n’avais jamais compté depuis 4ans, S elle n’a jamais étais la pour moi, mon père ne sais même pas que je suis en dépression et n’a pas l’air de s’inquiéter + que ça que je n’arrive pas à travailler depuis 2ans, ma mère ne m’écoute plus quand j’essaye de lui parler ou d’avoir un moment avec elle et M la seule qui a toujours étais réellement la pour moi fait simplement ça vie de son côté avec sa femme et je ne lui en veux pas du tout. C’est juste que maintenant que je n’ai plus M, je me sens seule et incomprise. Ma mère m’ignore presque quand j’ai besoins d’elle mais sais me trouver dés qu’elle a besoins de moi. Mon père est bien trop occupé à boire et à faire la fête avec ses amis pour savoir que sa fille a voulu mourir plus d’une fois. K a qui je me suis confiée à qui j’ai fait confiance et la seule personne à qui je me suis ouverte depuis 2018, le seul a part ma famille qui connaissait ma vie et mes problèmes est parti sans se soucier du mal qu’il allait me faire. Il m’a jeter comme de la merde alors que la veille il demander à me voir, disais qu’il m’aimais et se voyait vivre avec moi. Ce qu’y me fait le plus mal c’est ma mère qui se fiche de mon état psychologique et ne s’inquiète pas pour sa fille. J’ai mal. Je voudrais le soutien de mes parents. Mais ils ne sont pas là. Je les vois, les entends, les sens mais je ne ressens plus leur amour. C’est vide, ma mère me manques, celle avec qui je vis et que je vois tout les jours me manque. Dès le moment où je la vois se reculer quand j’essaye de lui faire un câlin, je me sens seule et humiliée d’avoir essayé de montrer mon amour aux yeux des autres.
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doctortrico · 11 months
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Thème principal : Detroit Become Human
(Il peut être vue d’en d’autre RP également)
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Prénom
Callixte (prononcé Callix)
Âge
inconnue
Sexe
Masculin
Espèce
Androïde
Métier
À la base c’est un androïde policier mais il a préféré se tourner vers l’a médecine alors il travail en tant que médecin et je dirais même chirurgien.
Apparence
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Tout comme Connor et bien Callixte a l’apparence d’un jeune homme, châtains avec les cheveux plutôt courts et les yeux de même couleur. Il a tendance à porter des vêtements tout de noir comme un t-shirt noir accompagner d’une veste en cuir ainsi d’un jeans et comme j’ai dit tout ça est de couleur noir. Il est généralement inexpressif, ce qui donne l’impression qu’il est froid, ce qui pourrait paraître normal puisque c’est un demi Androide, on le voit à la petite LED sur sa tempe. La lumière change de couleur selon ses humeurs. Mais en parlant de la LED elle n’est pas toujours présente. Encore une fois cela dépend des rp il peut la retiré comme il peut la garder.
Caractère
Étant un demi androïde je ne sait pas si je peut vraiment appeler ça un caractère. Pourquoi je dit ça ? Il est simple c’est parce que Callixte est tout simplement rester avec l’instabilité logiciel de Connor. Alors il est bloquer avec du coup il a des émotions c’est vrais mais que très faible alors il ne pourras pas pleuré ou même rire sois il est neutre ou bien sois il sourit tout simplement. Mais attention je ne dit pas qu’il est impossible à rendre déviant mais il est extrêmement difficile d’ailleurs son caractère dépend du rp en fait et ouais en gros ça dépend dans quel circonstance qu’il est devenu déviant il peut autant être tout gentil et adorable que méchant et même finir en tant que criminel. Comme je dit tout dépend alors à vous de forger son caractère !
Aime
Même si Callixte se r’approche plus d’un androïde qu’un déviant il adore aider les autres peut-importe le type d’aide il serras ravis de proposer son aide. Sinon il a tendance à préféré agir seul dépendant de se qu’il dois faire pour aider. Et puis comme chaque fois pour le reste cela va dépendre de se qu’il deviens un fois déviant.
Aime pas
Callixte a tendance à détester quand il ne peut pas aider les autres comme il s’en veux s’il refuse par exemple ou bien s’il n’a tout simplement pas réussi à aider la personne. Il n’aime pas également quand on refuse de son aide ou de recevoir des soins médical de ça part juste parce que c’est un androïde.
Histoire
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De base il avais été activer pour remplacer Connor qui avais été détruit. Mais ayant une parti de l’instabilité logiciel de celui-ci il se mis à avoir de faible émotion du coup il ne voulais pas se faire passer pour le Rk800 détruit juste avant. Malgré ça il se fit passer pour Connor au yeux de l’entreprise CyberLife pour être capable d’en sortir d’ailleurs cela c’est très bien passer il réussi à sortir sans problème sauf qu’il n’était pas parti voir le lieutenant Anderson comme il devais de base il avais juste décidé de faire autre chose.
Alors il se débarrassa des vêtements CyberLife pour en mettre d’autre. Bref bien sûr CyberLife on essayer de le retrouver mais à chaque fois il réussissais à leurs échapper par pur miracle comme il était vêtu de noir c’était facile pour lui de se cacher dans des coins sombre. Oui il est vrais que CyberLife peut le localiser normalement mais il avais réussi à se débarrasser de ça en piratant un ordinateur dans une bibliothèque. Enfin bon pendant la guerre il avais du tuer quelque humain s’il ne voulais pas finir détruit alors il avais tout simplement profiter pour leur faire les poche pour piquer l’argent. D’ailleurs d’avoir pris cette argent lui avais servis à apprendre se qu’il fallait pour aller en médecine et travailler à l’hôpital mais cela une fois que les androïdes sont complète libre. Bien sûr son histoire change si la présidente décide de ne pas leurs donner de libertés du coup cela dépend encore une fois du rp.
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7 mai : initiation
Grosse journée ce dimanche. J’arrive au club pour une journée d’initiation à l’équitation western. On commence avec les chevaux du club et l’après-midi, direction une autre écurie spécialisée dans cette équitation. Bon, j’ai choisi la facilité et j’ai commencé ma journée avec Blue Eyes.
Le problème c’est que nos chevaux ne sont pas tellement éduqués à ces codes, mais on a eu quelques résultats quand même. On a commencé à pied, en codant un "clic" de la langue pour partir au pas, deux pour partir au trot, "whoa" pour s’arrêter, et la mobilisation des hanches et des épaules le plus légèrement possible. Ça marchait plutôt bien avec Blue Eyes, même si C. m’a conseillé de mettre du contact physique ou de faire du bruit avec ma cravache pour travailler sur le côté gauche puisqu’elle ne voit pas. Pourtant, elle bougeait quand même, je ne sais pas si c’est parce qu’elle anticipait après avoir fait l’exercice à droite, ou si peut-être elle distingue un peu les ombres ?
En selle, on continue d’appliquer tous ces codes en essayant d’utiliser surtout les codes vocaux, rênes longues, et pas trop de jambes. Pour marcher au pas et trotter, ça se passait bien, Blue avait même un trot presque trop actif. Par contre, les arrêts n’était pas très précis... et pour la direction, à deux mains ça va encore, mais à une main, j’étais pas très à l’aise. On s’est exercé sur un slalom, et pour ça, on décolle complètement la jambe intérieure et on pousse avec la jambe extérieure, soit tout l’inverse de ce qu’on fait en classique. Ce qui était dur aussi, c’était d’avoir les jambes en avant, les selles ne nous y invitant pas vraiment.
L’après-midi, j’ai fait la connaissance d’une petite QH nommée Chelsea. Très sage au pansage, comme tous les autres chevaux, j’ai eu l’impression. Bon, la selle western est effectivement un peu lourde, mais j’ai réussi à la mettre en place.
Et ensuite, tout le monde dans le manège, où on va travailler sur des choses très simples : déjà, marcher au pas sur un cercle et s’arrêter tous ensemble. On ajoute quelques demi-tours... en poussant les épaules des chevaux vers le pare-bottes ! Et c’est fou, mais ils ont la place de passer, parce qu’ils tournent vraiment sur place ! Pour ce qui est des arrêts, avec une selle adaptée, c’est vraiment beaucoup plus facile et intuitif de pousser les jambes vers l’avant. On a ensuite continué au trot, où je n’ai pas eu de mal à rester au trot assis. Là encore, les allures des chevaux et la conception de la selle font qu’on fait ça assez naturellement.
La difficulté pour moi a surtout été sur le passage du "L" de barres, et encore pire à deux mains. Au pas, j’ai fini par trouver un peu le truc, mais pour le faire au trot, sans rupture d’allure, c’était laborieux, je me sentais un peu nul·le de devoir refaire encore et encore jusqu’à y arriver pendant que tout le monde était arrêté. Pour les problèmes de direction à une main, c’est surtout parce que je me retrouve à tirer avec une jument qui est toute tordue. Donc, plutôt, prendre et relâcher, y aller par étapes.
Et pour finir cette partie, on a testé le galop. Je l’ai fait en gardant les rênes dans les deux mains. Pour le coup, on sent bien la propulsion, je me faisais un peu décapsuler ! Mais c’était assez grisant et je n’ai pas eu de problème à repasser aux allures inférieures.
Ensuite, on a découvert le superbe parc de mountain trail. J’ai trouvé ça vraiment chouette. Chelsea connaissait les exercices, je n’avais plus qu’à me concentrer sur le fait de l’amener correctement devant, et hop. On est restés au pas pour cette découverte, mais j’ai trouvé que c’était génial pour prendre confiance. Je ne doutais pas de Chelsea et du coup tout s’est bien passé, ça fait du bien d’arriver à quelque chose. On est passé sur plusieurs obstacles différents : l’échelle (une ligne courbée où il faut bien contrôler la courbe pour que le cheval ne décide pas de passer en ligne droite au lieu de se fatiguer à lever les pieds), un labyrinthe (je ralentis beaucoup avant le premier tournant pour bien contrôler le poser de tous les pieds et ne pas déborder), une pyramide, un tronc à enjamber, un pont à bascule, la waterbox, le pont roulant, plusieurs gros troncs à enjamber, la rivière, d’autres embûches avec des rondins et des gros cailloux... vraiment sympa !
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howloftheshadow · 1 year
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Ma mère est toxique.
Ça fait longtemps que je le sais, que j’en ai pris conscience. Et maintenant, plutôt que d’être touchée par ce qu’elle dit et/ou fait, ça me fait rire. C’est plutôt nerveux. Mais je me rends vraiment compte qu’elle a un problème quand elle me sort que je me suis comportée en victime, que j’ai manipulé des gens pour les monter contre elle alors qu’à l’époque je n’avais qu’une dizaine d’années …
J’aurai tellement aimé avoir une mère normale. Avec qui je vais faire du shopping, une mère a qui je me confie, à qui je peux faire confiance, une mère que j’aime, qui n’est pas jalouse de moi, qui ne me fait pas culpabiliser, qui ne me dit pas qu’un jour j’aurai sa mort sur la conscience. Une mère qui me soutient quand j’en ai besoin, pas une mère qui se réjouit de mon malheur car ça me permet de me rendre compte de ce qu’elle a vécu, une mère avec qui j’aurai pu être en sécurité affective et physique, une mère avec laquelle les rôles n’auraient pas été inversés. J’aurai aimé avoir une mère comme toutes les autres mères. Mais ça n’est pas le cas. Ça n’est pas mon cas. Je dois faire le deuil de cette mère idéale, de cette mère parfaite, ou tout du moins, d’une mère. Juste ça. En tant que telle.
Et finalement, c’est ça qui est le plus difficile. De me dire qu’elle ne sera jamais comme ce que j’aurai souhaité, imaginé. Qu’elle ne sera jamais une mère d’une autre façon que le simple fait de m’avoir mise au monde.
Et maintenant on se demande : pourquoi j’ai toujours voulu travailler auprès des enfants, et pourquoi je ne veux pas d’enfants.
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oiseauxtonnerre · 1 year
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Dans les ombres
La nuit sombre et froide de Gotham est l’heure de rendez-vous préférée des criminels. Dans un entrepôt abandonné sur les docks, des hommes dans l’ombre attendent patiemment. Enfin la porte du hangar s’ouvrit en grand pour laisser entrer une femme. Elle était plutôt grande, vêtue d’une cape verte et or ou l’on pouvait dessous une tenue noire, son visage était caché par un masque aussi vert sombre et or dans un dessin complexe seulement dépassé deux petites pointes réparties des deux coté de sa tête semblable à des oreilles d’un animal. La femme monta sur une pile de casse en bois et se tourna vers les hommes en dessous elle. Elle prononça un discours :
Mes chères ombres, ce monde est soumis à la corruption et à la démence depuis bien trop longtemps ! je vous ai appelle dans cette ville contaminée, symbole de ce que l’on combat ! Nous commencerons par Gotham, puis nous étendrons notre idéal et influence au monde. Pour le réduire en cendre et le reconstruire sur de nouvelle fondation qui continuera pour des millénaires !
Les ombres se mirent à genoux devant elle. Puis la femme passa en revue ces troupes avant de disparaitre dans l’ombre.
Métropolis été complètement opposé de Gotham, et pourtant les villes étaient juste séparées par l’embouchure du fleuve. Tandis que Métropolis était grande et rayonnante, Gotham était quant à elle petite et sombre. Ce jour-là, Superman, héros attitré de Métropolis, alias Clark Kent, avait eu une bonne journée. Il a pu arriver à l’heure à son travail et aucun vilain n’avait décidé de commettre de crime ce jour-là. C’est presque un rêve. Il déjeunait avec sa femme lois et son fils Jonathan « Jon » quand sa super ouïe entendit des cris de sanglant. Il donna un coup œil a Lois qui lui répondit d’un signe de tête. « Va » disait-elle. Et Superman se dirigea vers la scène de crime. Il arriva en volant aux docks. « C’est étrange… » se dit — il. Il ne semblait n’y avoir rien d’anormal même en utilisant sa vision X. pourtant le cri provenait bien de la ! l’homme d’acier ferma les yeux et utilisa sa super-ouïe. En concentrant, Superman surpris une discussion :
… pourquoi doit veut telle que l’on transporte toutes ces caisses ? dit une femme avec un accent du sud.
Ferme-la et bosse. La patronne ne veut pas que l’on pose de question. Tu as déjà oublié ce qui est arrivé à Jim ? lui répond un homme.
La femme se tut. Puis on entendit un coup de feu. Une autre voix masculine déformée attira leurs attentions :
Si vous avez des problèmes, vous pouviez m’en parler directement.
Les voix viennent de sous le port. Superman activa sa vision X pour voir sous terre, une masse semblable à une grosse canalisation était visible. Or il ne pouvait pas voir dedans. Ce qui veut dire que la chambre souterraine est en plomb. Il se posa à côté une plaque d’égout, l’ouvrit et descendit silencieusement en volant. Le lieu a été reconverti en zone de chargement de contrebande maritime. Arrivé en bas, il entendit un « clic ». C’était celui de plusieurs armes à feu que l’on arme pour le mettre en joue. Celui qui semblait être le chef était en arrière sur les caisses du bateau et portait un masque rouge sous une capuche rouge, il pointait un pistolet sur le visage de Superman. La voix déformée vient confirmer l’hypothèse.
Eh bien ! il semblerait que l’avertissement que l’on nous avait donné était juste. Dommage que j’aie dû le vérifier en tuant l’un de mes associés.
Comme il le disait, un homme grand comme une armoire à glace était allongé au sol, plusieurs impacts de balle étaient visibles sur son corps. Superman conforte l’homme.
Pourquoi là tu tué ?
Il me défiait ! il fallait bien que je leur montre qui est le plus fort ! de toute façon, je n’ai pas le temps de discuté avec toi. Occupée vous de lui les gars !  
À vos ordres, Red Hood ! exécute les hommes.
Les hommes de main tiraient sur l’homme d’acier. Ce fut bien inutile, il pouvait résister a plus puissant que ça. Le boy-scout assomma juste les hommes de main, puis fonça sur Red Hood. L’homme esquiva, mais reçut quand même le coup. Il atterrit sur le pont du bateau contre une montagne de caisse qui tombe à côté de lui. Superman se dirige vers l’homme et enleva les caisses pour voir s’il allait bien. Le masque s’était en partie cassé et il pouvait voir le côté haut droit de son visage. Superman recula de surprise. Red Hood semblait ne pas avoir plus de 20 ans, il avait des cheveux noirs avec une mèche blanche. Soudain le jeune homme se releva en tenant son pistolet dans sa main pour tirer sur lui. Mais, homme d’acier réagi plus vite que la lumière et désarma Red Hood. « Ce garçon est dangereux pour les autres et lui-même » pensa superman. Il attrapa sa main et le regarda dans les yeux. L’œil bleu visible le regardait avec tellement de haine et de mépris qu’il ne devrait pas avoir à cet âge. Puis lui parla sur un ton calme qu’il utilisait pour calmer les gens alors que Red Hood se débat.  
Tu es jeune, pourquoi fais-tu ça ? Et que penseraient tes parents s’ils te voyaient ici ?
Red Hood semblait s’arrêter un instant…
… Avant de rire aux éclats en se tordant dans tous les sens comme un possède. Superman afficha un regard surpris.  
Qui est qui… ?
C’est l’une des choses les plus amusantes que j’ai entendues de ma vie !
On pouvait devinait son sourire sous son masque.
Elle avait raison, vous être tellement naïve !
Il mit un coup de pied dans une des caisses pour brisait les planches en bois, des boules métalliques tombe au sol. Les boules s’allument dans une couleur rouge, soudain, Superman sentit sa force diminuée. Red Hood en profita pour sortir de sa prise et lui asséner un coup de poing au visage. Superman recula avec une giclée de sang sortant de son nez. Red Hood n’abandonna pas et fonça sur Superman pour le jeter par-dessus le bord du bateau. Mais, l’homme d’acier bloqua l’attaque il pouvait voir l’œil Blue devenu vert du garçon le regardé frénétiquement, à la fois amusée et exaltée.
De simples générateurs de lumière rouge mettent à mal le grand superman !? Ah ! C’est la meilleure chose que j’ai entendue depuis longtemps ! elle avait raison après tout ! tu n’es pas un dieu, tu n’es qu’un homme conforté dans ce monde pourri.
Red Hood envoya un coup de pied dans les genoux de Superman. Mais l’homme attrapa le bras gauche de son adversaire et l’envoya par-dessus le bord. Puis il drapa avec sa cape les bombes à rayonnement de soleil rouge. Sa force revenait petit à petit maintenant. Superman sauta alors à côté de Red Hood qui se remettait de sa chute.     
Cela suffit ! il est temps que tu répondes de tes actes devant la justice. Ordonne Superman.
Je ne me soumettrais jamais à la justice de ce monde corrompu ! réplique ardemment Red Hood.
Superman était sur le point de l’attaché quand il entendit des bruits de pas, il était très faible et léger, mais également proche de sa position, mais il ne savait pas où. En tenant toujours le garçon, il se retourna et prononça d’une voix forte.
Je sais que vous êtes là. Montrée vous !
Une grande silhouette surgie de l’ombre à côté de lui, il fut surpris, mais ne le montra pas. C’était une femme aux cheveux noirs, avec un masque vert et or au motif complexe.
Qui es-tu ? demande Superman.
Je me nomme Batman de la League des assassins. Réponds la femme. Le garçon est mon fils. Relâche-le.
Superman se sentait figé, la femme lui lance un regard qui pourrait faire plier les montagnes à sa seule volonté. Il avait entendu parler de cette Ligue par Green Arrow. Si cette personne était responsable de ce trafic, alors ça ne pouvait pas être bon.
C’est votre fils ? Et, que fait la Ligue des assassins à Métropolis ? demande prudemment Superman.
Adoptée… a grommela Red Hood.
Ça ne vous regarde pas. Réponds froidement la femme. Je vous ai demandé de le relâcher.
La Femme reste immobile et inflexible comme si elle regarde son âme. Superman essayé de toutes ces forces de ne pas détourner le regard.
Si vous ne vouliez pas me donner de réponse, je me vois dans obligation de vous ramener auprès des autorités.
Il pourrait demander à Green Arrow comment la faire parler.
Vous êtes bien naïf.
Quoi ?
Batman sort un poing américain brillant verdâtre de sa poche. L’homme d’acier pouvait déjà ressentir sa force l’abandonnée à cause des effets de la kryptonite verte sur lui. Elle courra vers lui. Superman a tentai d’esquivée. Mais Red Hood profita de l’occasion pour faire une balayette et le fit tombée par terre, Batman le bloqua avec son bras gauche puis elle lui assigne un violent coup de poing à la tempe. Assommant l’homme dans un bruit retentissant.
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la-chonga · 1 year
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Hello ♡ tu fais un travail remarquable et personne ne t'arrive à la cheville dans ton propre univers, ton coup de gueule est courageux, je vois combien de personne qui graph qui ferme leur gueule mais son impacté moralement.. un pote qui graph à complètement été dégouté de se faire pomper et maintenant il ne montre plus rien, se sous estime etc..
Du coup j'ai une question,
pourquoi ne pas lâcher les pseudos ? (même anonymement jsais pas)
pour que les personnes se disent " ah j'ai dépassé la limite entre l'inspiration et la copie"
Hi there ! Bon déjà merci pour ton petit message et les compliments, ça fait toujours fortement plaisir ❤️ Je pense que rien que le principe de penser que c’est courageux illustre parfaitement toute la profondeur du problème. Tout le monde est toujours très efficace à call out pour le plagiat vis-à-vis du codage (même lorsque ça n’est pas justifié parfois) donc pourquoi est-ce que c’est si difficile d’appliquer la même énergie au graphisme? Totalement désolée pour ton pote, c’est clairement pas le seul dans cette situation malheureusement.
Par rapport à ta question, par contre. Déjà, je n’ai jamais et ne ferait jamais quoique ce soit anonymement. Je n’ai nullement envie de nourrir une pratique bien trop répandue à mon goût qui ouvre la porte à de trop nombreuses dérives problématiques. Si je parle, c’est parce que j’assume mes propos et que j’estime avoir les épaules assez larges pour en supporter les conséquences.
Pour ce qui est de donner les noms, je m’abstiendrai pour plusieurs raisons. Premièrement parce que j’estime que les gens vraiment fautifs ne sont pas bêtes et qu’ils n’ont pas besoin d’être nommés pour réaliser ce qu’ils font. C’est aussi encore une fois leur prêter une énième fausse excuse qui justifie leurs actions sous couvert de « mais on savait pas ». Je m’inspire de pleins de choses (oui les inspirations peuvent se trouver en dehors de Tumblr i know shocker, par contre les inspirations tirées de Pinterest où les gens reprennent tel quel des affiches/compos/else de quelqu’un d’autre et posent juste leur fc dessus sans créditer on vous voit aussi babes nous aussi on a Pinterest, mais c’est un autre sujet) et crois-moi je peux te ressortir chacune de mes inspirations pour chaque avatar que j’ai produit. Penser qu’il est possible de le faire de façon inconsciente quand c’est à un degré aussi élevé c’est tout simplement faux. De plus, qu’il s’agisse d’inspiration ou de copie, tant qu’il n’y a pas de crédits donnés c’est le même problème donc la distinction n’a même pas tant lieu d’être que ça.
Ensuite, tout simplement parce que je serai incapable de donner convenablement les noms de façon exhaustive et correcte de toutes les personnes concernées. C’est là toute l’ampleur du problème, c’est que c’est un phénomène global qui rends l’identification des réels fautifs quasi impossible. Certaines personnes vont copier, puis ces même personnes vont elles aussi se faire copier des éléments… etc, et le résultat final va être l’apparition d’une tendance graphique globale qui rends mainstream des éléments/techniques/compo/typo/colo qui de base étaient spécifiques et caractéristiques au style d’une personne. C’est le serpent qui se mords la queue. Ça ne serait donc pas correct et plutôt stigmatisant de nommer directement des personnes, même si elles ont d’une façon ou d’une autre contribué à l'expansion du phénomène. Si vous êtes curieux, ouvrez l’oeil. Vu le nombre de fois où on m’a notifiée de lourdes inspirations vis-à-vis de mon travail, et le nombre de fois où moi-même j’en ai identifiées que ce soit par rapport à moi ou d’autres graphistes, c’est je pense à la portée de beaucoup de gens. On souffre déjà du plagiat, c’est extrêmement délicat et inconfortable d’en plus faire nous-même le travail de signaler que l’on a été copié, sans parler du backlash que l’on va très certainement se prendre après l’avoir fait.
Globalement mon message n’avait pas vocation à trouver une solution au problème. Je suis profondément pessimiste sur la chose et je sais pertinemment que ça continuera quoiqu’il arrive. Cependant, je voulais au moins faire savoir aux habitués de « l’inspiration » qui se reconnaîtront probablement : on est pas aveugles, on voit et on remarque tout, et ce même si vous nous avez bloqués pour l’empêcher ❤️
(Oh et pour des raisons évidentes, je ne répondrai pas à ton deuxième ask, ça restera entre nous… 🤫)
Du love !
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 4 (1/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Salut tout le monde, et bienvenue pour la suite de ce Hateread sur le tome 10 de Tara Duncan ! Cette fois j’ai appris de mes erreurs de la dernière fois : je coupe la critique du chapitre en deux, et je le ferai également avec celles des prochains chapitres si je le juge nécessaire.
Dans le chapitre précédent, Tara rembarrait son cinquante-sixième prétendant et imaginait que c’était une bonne idée d’aller secouer les objets démoniaques comme un nid de frelons asiatiques. On s’était arrêtés au moment où Moineau, l’une de ses meilleures amies, entrait en trombe dans sa chambre pour lui annoncer une terrible nouvelle : elle est fiancée !
Le chapitre s’intitule « Moineau, ou comment choisir exactement le Garçon qu’il ne faut pas au moment où il ne faut pas et le regretter vraiment, vraiment beaucoup »
Soupir.
« — Quoi ?
À peine l’exclamation incrédule quittait-elle les lèvres de Tara qu’elle la regrettait. Moineau, le regard navré, tressaillit.
— Je suis fiancée, répéta-t-elle comme si elle n’arrivait pas à réaliser ce qu’elle disait.
— Quoi ? reprit de nouveau Tara, le cerveau bloqué. »
Vas-y répétez-le une troisième fois j’ai pas suivi.
J’ai déjà envie de me plaindre… Mais non, vous savez quoi, je vais rien dire pour cette fois. Cela dit je commence à envisager de distribuer des Oscars pour les débuts de chapitre les plus claqués de ce livre.
Moineau en fait des caisses sur cette histoire de fiançailles, à base de « oh là là mes parents vont venir me tuer », et Tara est un peu confuse par la situation et lui pose une question un peu bête.
« — Tu es fian... (elle n’arrivait même pas à prononcer le mot)... mais pourquoi ?
OK, elle avait des excuses, elle était sous le choc, mais, là aussi, à peine les mots quittèrent-ils sa bouche qu’elle réalisa à quel point ils étaient stupides. Moineau ne dit rien, mais son regard parla pour elle. Et il précisait :
« C’est débile, comme question. » »
Oh putain… Bon non, là, je peux plus.
Moineau est arrivée en pleurs dans la suite de Tara. En principe, cette histoire l’affecte. En principe, si ça la met dans cet état, c’est qu’il s’agit d’une nouvelle réellement désastreuse. Si elle est assez détendue par rapport à ça pour jouer les blasées face à la réaction de Tara, je ne vois pas pourquoi elle ne laisse pas son Héritière Impériale/Impératrice bis de meilleure pote se reposer de ses entretiens sans venir ajouter un problème qui n’en est pas un à la pile.
Pour le coup je suis obligée de défendre Tara. Moineau néglige toutes les raisons que Tara a de pas être réactive ou cohérente. Je ne suis peut-être pas investie dans l’intrigue, encore une fois, mais pour un personnage qui est censé l’être, rappelons que Tara :
1 - enchaîne les prétendants
2 - a des devoirs compliqués à remplir
3 - a volontairement choisi de s’écarter de ses potes par crainte de ce que Dark Tara pourrait leur faire
4 - a elle-même deux prétendants d’importance qui ont demandé sa main récemment
Et bon, même si c’est affreusement con et illogique, la situation avec les objets démoniaques, même si elle n’est pas connue des autres personnages, a de quoi la stresser.
Rajoutons à ça le fait que Moineau est très oublieuse, de façon qui ne colle pas avec son personnage. Elle n’a pas conscience que quelque chose cloche avec Tara depuis des semaines, alors que dans le tome précédent elle était la première à deviner en quelques minutes que la miss à mèche blanche comptait partir en mission solo quand Fabrice a été blessé.
Cela dit, je peux pas reprocher entièrement à Moineau de ne pas garder l’œil vissé sur Tara et de faire des choses un peu frivoles pour changer, à la place… mais le problème, c’est que si elle se monte la tête pour lesdites choses frivoles, on est pas rendus. À moins d’en faire quelque chose d’intéressant : montrer que par contraste, elle apprécie de mener une vie plus « quotidienne » quitte à se prendre le chou pour des problèmes qui n’en sont pas ! Là, je comprendrais l’idée !
Mais bon c’est pas dans Tara Duncan que je pourrai voir ça.
Franchement, je ne trouverais pas aberrant que Tara la rembarre, ou au moins recadre la conversation sur quelque chose de plus sérieux.
Bon, tout ce monologue pour dire que si la scène se prétend drôle, je peux pas trop me plonger dans le mood, perso. Avec tout ce qu’on sait de la situation de Tara, le moment semble pas trop bien choisi pour des petites rigolades.
Le décalage continue :
« Tara fit un pas en arrière, lâchant son amie. Elle ne voyait qu’une seule explication à un engagement aussi soudain : par tous les Dieux d’AutreMonde, Moineau était enceinte ! (Quoi…?) Là, Tara ressentit comme un gros besoin de s’asseoir. Elle recula jusqu’au sofa rouge et fit signe à Moineau de faire de même. La ravissante jeune fille brune aux longs cheveux bouclés s’assit docilement et regarda sa blonde amie. Elle portait sa robe bleu et argent de sortcelière du Lancovit, ce qui signifiait qu’elle venait sans doute juste d’arriver du petit royaume. »
Tara, pourquoi, comment. Qu’est-ce qui te fait lâcher une déduction comme ça. Comment tu peux retenir « machinalement » par cœur la liste des localisations des objets démoniaques, que tu as vue il y a DES ANNÉES, mais sortir des conneries pareilles ?!
« Moineau avait bien assez à faire avec ses problèmes, mais elle remarqua que Tara n’avait pas l’air très heureuse. Un pincement de culpabilité vint s’ajouter à l’angoisse qu’elle éprouvait.
Elle éclata de nouveau en sanglots. »
Moineau, ma chérie. Ta gueule.
Je précise tout de suite que je ne juge pas les gens qui pleurent pendant une situation stressante, hein, ce sont des choses qui arrivent et franchement on ne peut pas être parfait dans un moment qui nous secoue. Je ne suis pas la dernière à paniquer, souvent même pour des raisons peu importantes.
PAR CONTRE, mademoiselle Gloria de mes couilles, personnage fictif que je me cogne dans cette aventure à la con, et qui vient de se fiancer (aka genre… d’accepter de se fiancer à quelqu’un ? De son plein gré ?), j’ai vaguement du mal à compatir. Wow, Moineau, tu viens d’accepter une demande en mariage, qu’est-ce que tu veux que je te dise, bravo, RIP ? Si tu ne voulais pas l’accepter pourquoi tu l’as accepté ?
Si le Lancovit avait des enjeux quelconques d’expliqués qui nécessiteraient que Moineau se marie, je dis pas. Mais là c’est juste du remplissage. Dans la vraie vie, on peut venir parler de ses problèmes à sa meilleure amie, même si celle-ci en traverse de pires. En revanche dans ce livre ça me soûle.
Bref. Livre.
Tara la prend dans ses bras pour la consoler :
« — Bon, fit Tara d’un ton raisonnable lorsque les pleurs commencèrent à s’espacer un peu. Maintenant, peux-tu m’expliquer ce qui s’est passé ?
Moineau se dégagea, s’essuya le nez avec sa manche, sans se préoccuper de savoir si le tissu magique absorbait le liquide et fronça de nouveau les sourcils.(Déplace ta virgule derrière « liquide » ou ajoute-en bougre de...)
— En fait, je ne sais pas très bien !
Ah bon ? Cela paraissait pourtant clair à Tara. Une fille, un garçon (Un Gars, une Fille, j’ai la ref) et paf, un bébé neuf mois plus tard. Ils étaient dans la bouse de traduc. »
La déduction est toujours absolument mauvaise mais Tara ne la remet pas en question pour des questions d’« « « humour » » », (ouais, faut la dire lentement, celle-là). C’est vraiment très visible que c’est une scène de sitcom foireuse, j’entends les rires préenregistrés et je vois le logo de Disney Channel, abrégez mes souffrances svp.
« — OK, fit-elle patiemment. Alors, commence depuis le début. Tu es fiancée à... ?
— Je ne te l’ai pas dit ?
— Non.
En fait, Tara avait une bonne idée du coupable, mais espérait de tout son cœur que ce n’était pas Jer...
— Ben, à Jeremy bien sûr ! Je sors avec lui depuis plusieurs semaines. Il m’a fait sa demande. Hier soir.
Ah, raté. »
Tu veux qu’elle se fiance à qui ? Cal ? Fabrice qu’elle a quitté au dernier tome ? Pourquoi Jeremy pose problème ? Et puis en quoi ça t’intéresse, t’étais pas censée couper les ponts avec elle, en fait ?? Trouve une excuse et gerte-la !
« — Il a fait sa demande lorsque tu lui as dit ?
Moineau la regarda d’un air perplexe.
— Quand je lui ai dit quoi ?
Galant lui lança un avertissement, mais les mots quittèrent la bouche de Tara avant que son cerveau n’ait le temps de les retenir.
— Que tu étais enceinte ? »
*rires préenregistrés*
Et une coupure, une. Oui on va pas se faire chier à réserver les coupures aux situations dramatiques et sérieuses, on est dans Tara Duncan, merde.
« On aurait assommé Moineau avec un traduc poilu qu’elle n’aurait pas eu l’air plus surprise. (Assommé avec un traduc ? Genre tu choppes les sabots du bison et tu le balance comme une batte de baseball… ? « Un traduc poilu aurait assommé Moineau », utilise ton lore comme il faut !)
— En... enceinte ? chevrota-t-elle, mais je ne suis pas... (Elle regarda Tara puis, très illogiquement, vu qu’elle venait de pleurer toutes les larmes de son corps, éclata de rire.) »
C’est pas illogique, ça existe. Ça s’appelle « faire une crise de nerfs ».
« Moineau finit enfin par se calmer.
— Tu sais, parvint-elle enfin à articuler, j’oublie tout le temps que tu es terrienne, enfin que tu as été élevée sur Terre. Vous avez vraiment une conception moyenâgeuse des rapports humains, hein ? (Généraliser les habitants d’une planète entière au comportement d’une seule adolescente, un régal <3) Sur AutreMonde, il n’est pas possible de tomber enceinte si on ne le veut pas. En fait, c’est tomber enceinte qui est compliqué. Le flux magique est si puissant qu’il perturbe la fécondation. Peut-être pour compenser le fait que nous vivions bien plus longtemps que les humains normaux, afin d’éviter que la planète ne soit surpeuplée, je ne sais pas. (Putain madame S.A.M., merci de dropper ces morceaux délicieux de lore dans un passage de comédie, si vous saviez comme ça manquait) Bref, si je tombais enceinte, ce serait volontaire et rien n’obligerait qui que ce soit à m’épouser. Non, Jeremy a décidé qu’il était amoureux de moi et il m’a demandé en mariage. Et moi, je n’ai pas fait attention au fait qu’il y avait des scoops tout autour de nous, parce qu’il m’avait fait boire du bullage et que du coup, j’étais un peu… euuh, distraite. »
Jeremy est un porc qui propose à une meuf qu’il a alcoolisée de se fiancer et qui ne se soucie pas que ce soit une princesse et que la médiatisation de l’événement l’engage. Merci beaucoup de cracher sur ce perso qui était pourtant intéressant jusque-là, c’est charmant.
Et je ne sais pas quoi dire concernant cette question de fécondation perturbée. Tu dois lancer un sort pour empêcher le fœtus de se développer ? Pourquoi le flux magique « compenserait » la longévité des habitants, un flux c’est un truc naturel autorégulateur ? A quel point il faut baiser pour avoir un gosse dans cet univers ? Pourquoi c’est amené là ? Ils pensent quoi de l’avortement, les sortceliers ? Et Selenba, comment ça se fait qu’elle soit infertile ? Pourquoi je suis censée m’intéresser à un sujet dont tout le monde se moque depuis dix tomes et qui, soit dit en passant, n’a jamais été amené avant ? Pourquoi on aborde ça avec une déduction foireuse de Tara sur un événement qui n'a rien à voir, quand on a le personnage parfait pour en parler, aka Lisbeth ?
Lisbeth, la tante de Tara, non moins que l’Impératrice d’Omois depuis un bon moment, excusez du peu, et qui n’apparaît dans ces bouquins que pour avoir une description de sa tenue monochrome du jour et se faire vaincre systématiquement. Lisbeth qui est stérile, qui a Various en love interest depuis le dernier tome, dont l’histoire mériterait plus de place dans cette série. Pourquoi ne pas prendre l’occasion de parler de ces histoires avec eux, plutôt qu’avec les gamines ?
Hurgh.
J’ai lu que 3 pages de ce chapitre et il en reste 18, dites-vous bien.
Moineau nous apprend ensuite que toute la famille de Jeremy guettait leur échange et ont sauté de joie quand elle a dit oui. Ils ont commencé les préparatifs - et ces gens sont dégueulasses ?!
Des fiançailles forcées par l’alcool et une famille complice, putain mais quelle horreur.
« Depuis que nous les avons délivrés du Continent Interdit, [les membres de la famille de Jeremy] rêvent que Jeremy s’allie avec l’une de nous. Je sais que tu étais leur premier choix, d’ailleurs.
Tara soupira.
— Je suis l’Héritière d’Omois, Moineau, je suis le premier choix de tellement de gens que j’ai l’impression d’avoir été transformée en côtelette.
Cela fit de nouveau rire Moineau. Bon, au moins, elle ne pleurait plus. Bieeeen.
— C’est... euh, un peu jeune pour s’engager, non ? souligna Tara, tout en ayant l’impression bizarre d’être une vieille rabâcheuse.
— Évidemment que c’est jeune ! grogna Moineau qui se leva et pour faire les cent pas dans la pièce. »
Ahahahahahahaha
1/ Tara j’essaie désespérément de te supporter, mais là ta pote vient de t’apprendre qu’elle se retrouve fiancée par pression groupée, inquiète-toi d’elle plutôt que de te plaindre. Je sais que je disais le contraire plus haut, mais je n’avais pas le contexte, et toutes ces explications justifient que Moineau s’alarme et panique.
2/ MOINEAU RIT ?? MAIS QU’EST-CE QUI TE FAIT RIRE ? ON VIENT DE TE FORCER A T’ENGAGER DANS UNE RELATION ET TU AS POTENTIELLEMENT LA PRESSION FAMILIALE DE TON GARS EN PLUS ??
J’ai trop subi des mecs pour trouver cette situation drôle
3/ Oh bah oui Tara, c’est être une vieille rabâcheuse que de dire qu’elle est jeune pour s’engager... Ta pote a quoi, dix-sept ans ? Et pas pour insister, mais elle n'était pas consentante !
4/ Je n’arrive pas à supporter cette scène pour la simple raison que Moineau est une girouette. Elle arrive en sanglots chez son amie, fait la blasée quand celle-ci est déconcertée, rigole nerveusement, puis rigole franchement, et maintenant elle grogne et je… Cette scène est censée être quoi ? Une scène comique ? Une scène d’exposition ? Une scène dramatique ?
Dans cette scène, Moineau est une espèce de non-personnage qui n’a aucune espèce de cohérence d’une réplique à l’autre. Que voulait faire madame S.A.M. avec elle ?
Nous faire rire ? Dans ce cas faites-en des caisses, assurez-vous que le lecteur n’ait pas à s’inquiéter de la situation ! Moineau pleure comme une drama queen, dit des choses incohérentes, essaie de se poser sur une chaise et tombe, je ne sais pas ! Montrez que Tara est déstabilisée parce que c’est un problème véritablement minuscule ! Et faites-en un problème minuscule en effet ! Montrez que Moineau voulait se fiancer, que Jeremy et elle s’étaient mis d’accord, mais qu’ils voulaient que la demande soit parfaite ! Qu’ils l’ont longtemps préparé, même ! Et surtout que le souci avec le fait d’avoir accepté devant des scoops n’est pas que Moineau n’était pas sûre, mais que la demande n’est pas du tout comme elle le voulait ! Montrez que Jeremy était pété aussi ! Montrez que la famille réagit avec beaucoup de joie, par contraste, parce que je ne sais pas, ils étaient au courant du plan des tourtereaux ! Tiens, vous qui adorez insérer des éléments de culture des différentes espèces, vous pouvez vous amuser avec ça : dire que par coïncidence, la demande de fiançailles ressemble beaucoup aux traditions d’une autre espèce d’Autremonde, et que la famille décide de faire les préparatifs à la manière de cette espèce, parce qu’ils pensent que ça leur fera plaisir !
Parce que jamais vous ne me ferez rire en laissant entendre que Moineau a été forcée à consentir à des fiançailles alors qu’elle n’était pas sûre !
Nous expliquer la situation ? Alors virez-moi ce ton humoristique, oubliez le malentendu de Tara qui pense que Moineau est enceinte, virez les éléments comiques et concentrez plutôt la narration sur ce que Tara ressent face à l’annonce, tout en ne focalisant pas tout sur elle. Moineau se contente d’expliquer ce qu’il s’est passé, et Tara considère ça comme un problème à rajouter à la pile mais décide d’être quand même là pour son amie. La narration peut parler de ce que ressent Tara depuis que Moineau n’est plus proche d’elle, la faire hésiter sur sa décision de s’éloigner de ses amis pour les protéger de Dark Tara, bref, appliquer concrètement la décision suggérée dans le précédent chapitre.
Et en parlant d’appliquer concrètement la décision suggérée dans le précédent chapitre : si vous voulez nous mettre face à une situation dramatique, il y a tout le potentiel. La distance entre les deux amies, la pression psychologique que subit Tara qui peut tout bonnement exploser en colère face aux pleurs de son amie, puis se transformer en culpabilité quand elle comprend ce qui arrive à Moineau, Moineau qui lui reproche d’être distante, Tara qui lui reproche de ne plus la comprendre, de l’avoir remplacée, n’importe quoi !
À la place, toute la scène est un genre d’amalgame qui se veut drôle mais exposant à la fois, et qui ajoute des éléments affreux avec un ton léger, ce qui donne l’impression que l’autrice n’a pas de recul sur ce qu’elle écrit. C’est exactement comme quand, dans le tome 9, Selena et Danviou avaient envoyé le fantôme d’une gosse de six ans s’incarner dans le corps ressuscité de Selena, quand Magister essayait de la ramener auprès de lui.
Je doute de pouvoir espérer que le traumatisme de Moineau soit traité comme tel, donc pour l’instant, on va avancer.
Tara a rendez-vous avec son cinquante-septième prétendant, mais se propose d’aider Moineau à refuser le mariage, en voulant user de son expérience de rembarrage de prétendants. C’est mal amené, et incohérent puisqu’elle était supposée se mettre à distance de ses amis, mais bon, ça reste une preuve d’amitié je suppose. Moineau songe qu’elle ne veut pas mêler Tara aux intrigues politiques du Lancovit où elle-même vient de s’empêtrer en acceptant cette demande de fiançailles, et huh… j’espère qu’on en saura plus ? Parce qu’on manque cruellement de contexte, pour l’instant. Bref les deux jeunes filles se rendent à une réception pour mettre en application le plan de Tara.
On a plusieurs paragraphes rappelant à quel point il est beau le palais impérial d’Omois. Et apparemment, Moineau agit comme si « sa Bête » était une entité à part d’elle. Ça n’avait pas été introduit avant, mais on va dire que c’est de l’évolution de personnage.
Les deux jeunes filles passent devant un écran de cristal :
« À son grand désarroi, Moineau découvrit qu’une émission « people » s’était emparée de ses fiançailles avec Jeremy, qu’elle annonçait en grande pompe.
— Et slurk, slurk, slurk, murmura la jeune fille. Manquait plus que ça !
Des images d’elle en train de faire la fête avec ses amis et Jeremy, dont une où elle brandissait non pas une, mais deux bouteilles de bullage dans ses pattes de Bête, ce qui les faisaient paraître toutes petites, la fit frémir. Tara lui lança un regard plein de compassion. »
Vous voyez ce que je veux dire sur le traitement de la scène précédente ? Une fois rapporté, le passage de la fête n’a rien, mais rien de drôle.
Après cette émission, Tara et Moineau voient passer une publicité vantant les mérites de la condition de loup-garou, ce qui alarme Tara car il semble que T’eal, le président des loups-garous (qui est aussi l'ex de sa mère, Selena), veuille recruter des sortceliers dans son armée.
Puis elles arrivent en salle de réception, et à peine entrées, tout le monde regarde Tara avec convoitise.
« Ah. Moineau comprenait soudain un peu mieux pourquoi son amie avait l’air si malheureuse. »
On dit « l’air si malheureux ». « Malheureux » s’accorde avec « l’air ».
Moineau va se refaire une beauté parce que dis donc oh là là elle a pleuré. Quand elle revient, Tara est plus loin, entourée de gens. Un jeune homme interpelle Moineau :
« Soudain, elle remarqua que sa peau avait de très vagues reflets bleus. C’était assez joli. Avait-il des ascendances elfes ? Mais il ne présentait aucune de leurs caractéristiques physiques. Du coup, elle le dévisagea, curieuse.
— Je vous connais, dit-il d’une voix douce. J’ai déjà vu... mais oui, vous êtes la célèbre Gloria D’aavil ! La princesse du Lancovit ! »
Il la remercie car elle et le magicgang ont plusieurs fois sauvé la planète et notamment des membres de sa famille. Quand Moineau lui demande qui il est, il révèle qu’il s’appelle Glubl et qu’il est un gnome.
Et là je me dois de laisser le passage suivant en entier, parce que je phase complètement dessus :
« — Euh, je crois que votre amie vient de renverser son gobelet sur mon ambassadeur.
Moineau se retourna, surprise. Il désignait un gros pot de fleur aux verdoyants branchages. On avait servi de l’alcool à Tara et elle détestait ça, mais comme c’était la production de l’un des prétendants et qu’il lui avait expliqué que c’était une liqueur unique et très rare, elle avait essayé de s’en débarrasser discrètement.
En le vidant dans le pot de l’ambassadeur de Santivor, planète exclusivement peuplée par des plantes intelligentes, les Diseurs. Sauf que celui-ci ne ressemblait pas du tout à un Diseur.
Il ressemblait vraiment à une plante en pot.
Glubl se précipita dès que la plante se mit à bourdonner, car tous télépathes et se nourrissant de lumière et d’eau, les Santivoriens n’avaient pas de bouche. Cependant, ils étaient capables – Moineau ne savait pas très bien comment – d’émettre des espèces de sons sifflants ou très sourds par les petits trous qui leur servaient de nez et vu... ou plutôt entendu... ceux qu’il émettait en ce moment précis, il n’avait pas l’air content. Du tout. »
Je… je sais pas trop par quoi commencer.
Déjà, ça ne se fait pas sentir ici car je n’ai pas laissé le passage où Glubl se présente, mais la transition entre cette présentation et le passage de l’ambassadeur est très foireuse. On a à peine le temps de se remettre de son annonce et de qui il est qu’on enchaîne directement sur ça. Mais bon, ça, ce n’est pas forcément un problème, ça peut donner du suspense amusant.
Cela dit, un autre problème, narratif celui-ci : si on est censés suivre le point de vue de Moineau, elle ne peut pas savoir pourquoi Tara renverse le contenu d’un verre sur une plante. Ça peut sembler n’être qu’un détail, mais on passe d’un point de vue interne à un point de vue omniscient : la « caméra » métaphorique vole de Moineau à Tara, sans prévenir, ce qui déstabilise encore le lecteur.
Et enfin, le dernier paragraphe n'est pas terrible à lire. Le « vu… ou plutôt entendu… » n’a aucun sens et coupe la progression de la lecture, j’ai dû m’y remettre à plusieurs fois pour relire l’ensemble, et ça m’a sorti de la scène.
Bref, en gros l’ambassadeur de Santivor est venu avec Glubl et a l’apparence inhabituelle d’une plante en pot. Et personne ne prend la peine de le signaler pour éviter ce genre de problèmes.
Une autre scène comique qui me sort du livre parce qu’elle est mal écrite et n’a pas de sens, wouw.
La suite est un peu mieux, cela dit. Tara s’excuse platement et Glubl lui explique que l’ambassadeur a adoré l’alcool et que, tous les Santivoriens étant télépathes, l’info a été transmise à la planète entière. Tara craint pour une fois les conséquences de ses actions, parce que ça signifie que par sa faute, les habitants de Santivor vont possiblement devenir alcooliques.
« Glubl eut pitié de la pauvre Héritière, qui se décomposait à vue d’œil.
— Ne vous inquiétez pas, Votre Altesse Impériale, les Santivoriens sont des gens raisonnables, dès que la surprise de cette découverte sera passée, je suis convaincu que...
Tara l’interrompit en lui montrant le représentant qui se déplaçait subrepticement vers les tables surchargées de bouteilles qui flottaient un peu partout.
— Je suis convaincue, moi, qu’il voudra recommencer l’expérience, constata-t-elle, amère. »
Le prétendant n°57 de Tara, lui, est content, car il va pouvoir vendre son alcool aux Santivoriens. Pour le coup, l’exposition n’est pas trop dégueu puisque l’erreur de Tara est expliquée :
« Bon sang ! Les Diseurs étaient très reconnaissables ! Ils avaient de grandes robes blanches autour de leur corps de bois, des têtes qui ressemblaient à des oignons marron, avec deux grands yeux souvent verts pétillants d’intelligence et un minuscule nez. Celui-là n’avait aucune robe de quelque sorte que ce soit, aucun signe distinctif et... il ressemblait définitivement à une plante en pot. Elle se jura, comme elle l’avait fait un demi-millier de fois, de ne jamais recommencer. Et tant pis si on la surprenait à discuter avec des plantes afin d’être sûre de ne pas avoir affaire avec des êtres intelligents. »
Tara met en application son apprentissage politique, et est prête à faire des efforts pour ne plus reproduire l’erreur, mais quelle joie ! La barre est au sol, mais je suis sincèrement contente que notre personnage principal ait une réaction cohérente !
Et pour l’instant, j’aime bien Glubl, qui nous change un peu des autres personnages secondaires. De manière générale, les gnomes restent le peuple que j’aime le plus dans ces livres.
Bon, puisqu’on reste dans Tara Duncan, Moineau se dit qu’elle s’amuse beaucoup plus avec Tara qu’avec Jeremy.
« Ce fut assez fascinant. Moineau observa son amie et constata à quel point elle avait évolué depuis qu’elle était arrivée sur AutreMonde. Elle parvenait à faire croire à chaque prétendant qu’il était son choix le plus évident, mais que hélas !, pour telle ou telle raison, leur union n’aurait pas lieu. C’était tellement subtil que les princes, les rois, les présidents, les ministres, tous ceux qui venaient quémander sa main, ne se sentaient ni insultés ni rejetés.
Bon, cela dit, le fait que Tara ait une réputation bien établie de mauvais caractère et de dangerosité certaine faisait qu’ils n’insistaient guère. De sombres histoires de batraciens et de vers de terre couraient encore sur la jeune fille... »
Ah bah oui c’est sûr que des prétendants envoyés pour quémander la main d’une Héritière Impériale n’ont suivi aucune formation qui pourrait leur permettre de discerner si on se fout de leur gueule. Puis aucun peuple d’aucun pays n’aurait l’idée de faire espionner les autres entretiens, et aucun prétendant n’aurait l’idée d’échanger avec un de ses rivaux.
Je répéterai sans doute plusieurs fois cette remarque, en substance ou non, mais dans Tara Duncan, les personnages secondaires et tertiaires n’ont aucune volonté propre, une intelligence et une cohérence réduite, et des réactions écrites plus pour l’effet immédiat et moins de façon plus réfléchie. La plupart du temps, ils sont taillés pour leurs interactions avec Tara, Cal et les autres : au-delà de ça, ils n’ont aucune substance. On veut qu’ils les mettent en déroute ? Ils le font. Qu’ils les aident ? Ils le font. Et si ça n’a aucune logique, tant pis ! Résultat, le lore, les enjeux et la continuité sont confus, dans Tara Duncan. Dans une histoire “simple”, ça ne poserait pas de problème : une petite comédie sans prétention n’a pas besoin d’expliquer tout le contexte derrière “ce voisin existe et il va chercher du lait”. Dans un univers fantaisiste, c’est plus ennuyeux pour le développement, et on ne peut pas se permettre d’écrire ce qui nous passe par la tête. Ça ne rend l’histoire qu’inintéressante.
Et pour le truc des batraciens et des vers de terre… en fait, ça me fascine, parce que je ne me souviens pas que Tara ait particulièrement changé les gens en animaux au cours de ses aventures. Je me souviens plutôt qu’elle a téléporté un palais entier d’un point A à un point B sans difficulté.
Tara va voir Safir Dragosh le vampyr, un personnage récurrent de la série, qui est là pour une raison ou une autre. Leur échange n’est pas retranscrit, mais il quitte la pièce pour une mystérieuse raison (qu’on nous donnera sans doute dans quinze chapitres quand vous aurez oublié, vous inquiétez pas), ettttt coupure elliptique !
Dont je vais profiter pour tirer ma révérence sur cette première partie de critique du chapitre 4.
A bientôt pour la suite !
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theleovinci · 2 years
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Le mythe des milliardaires éthique
Je suis tombés sur un site web plutôt frappant : Wealth shown to scale. En gros, ce site vient montrer à une échelle visuellement compréhensible la valeur de la fortune de Jeff Bezos. En gros, le site met en contexte le montant du propriétaire de la compagnie Amazon sur une sorte de règle ou chaque 10 pixel est équivalent à 5 millions $. Pour voir le contenu du site (les comparatifs financiers) tu dois faire défiler la règle. C’est quand le défilage vint à bout de mon endurance musculaire (c’est vraiment long) et lorsque j’ai pris conscience de l’ampleur du portefeuille de M. Bezos que je suis venu à me poser une question :
Est-il possible d’amasser une fortune aussi élevée que celle de Jeff Bezos tout en demeurant éthique ? 
Ce à quoi je réponds : Je ne pense pas, non. 
Là, ne me méprenez pas, je ne parle pas de la tranche de la population étant très fortunée, les propriétaires de PME ou de plus grande entreprise se faisant un bon montant grâce à leurs capacités entrepreneuriales. Ma critique d’aujourd’hui s’adresse au top des super riches. On parle ici de l’homme le plus riche de la planète. Celui dont la valeur financière est plus élevée que le PIB de certains pays comme le Maroc. 
Pour se mettre dans le contexte, la valeur financière de Jeff Bezos s’élève à environ 139 milliards de dollar. 
Pour encore mieux contextualisé de l’ampleur de ce montant d’argent: 
Le coût total annuel de la chimiothérapie de l’ensemble des patients ayant le cancer aux États-Unis est de 9 milliards $. Montant que Jeff Bezos à accumuler en 40 jours. 
Le coût total annuel qu’impliquerait de loger l’ensemble des vétérans sans abris des États-Unis s’élève à 56 millions $. 
Si tu as un iPhone, 139 milliards $ ne s’écrit même pas sur ta calculatrice par défaut. 
En moyenne, si tu es un Américain moyen, du moment ou tu es né jusqu’au moment de ton dernier souffle, selon les statistiques, le total d’argent que tu peux accumuler dans une vie s’élève à 1.7 millions $. 
Ma prémisse de base est la suivante : Si Jeff Bezos étais vraiment éthique, ou même simplement une bonne personne et qu’il voulait vraiment faire une différence sociale de manière constante ou même semi-constante, il serait impossible d’accumuler une fortune aussi élevée puisque celle-ci serait constamment utiliser pour ce qu’il considère comme le bien commun. 
Si on parle de faire une différence lorsque tu es propriétaire d’une entreprise, on peut s’entendre pour dire que cette différence commence forcément par tes employés. Toutefois, lorsqu’on regarde les conditions de travail des employés d’Amazon, c’est loin d’être happyland.
Le contexte actuel de la COVID-19 fait d’ailleurs ressortir ces conditions que plusieurs médias et employés considère comme étant infernales. Dans un monde ou une personne comme Jeff Bezos arrive à ne pas perdre d’argent alors que tout le reste du monde voit leur profit chuter, comment est-il possible d’expliquer que les employés continue d'écoper d’un environnement de travail malsain ? Afin de lutter contre le manque de main d'œuvre, Amazon a décidé d’augmenter temporairement le salaire de 2$/h de plus. Temporairement est le mot. Alors que les conditions de travail dans les entrepôts d’Amazon sont connue pour leur précarité, il est injustifiable que cette hausse ne soit que temporaire. De plus, celle-ci ne vient en aucun cas régler le problème des conditions malsaine de travail. 
Dans mes discussions avec mes amis plus fortunés, on me ressort souvent la même réplique : « Les riches ont travaillé fort pour obtenir ce statut financier. » 
À ces commentaires je répondrais que des individus comme Jeff Bezos dépasse ce débat. D’ailleurs j’ai tendance à dire qu’il a été prouvé que le salaire ne représente pas du tout le travail ayant été  fait par un individu mais ça c’est une autre histoire. 
Il n’y a aucun travail, aucune raison de mon avis qui justifie une inégalité économique aussi grande entre le top 1% le plus riche et plus de 60% de la population.  À eux seul, avec 296 mille milliard $, le top 1% (400 personnes) possède plus de richesse que 60% de la population américaine (196.8 millions de personnes). 
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formationonline · 8 days
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Atteindre Votre Poids Idéal avec l’Expertise de 50 Ans en Nutrition et Santé
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Perdre du poids n’est pas simplement une question de régime ou d’exercice; c’est un voyage qui demande une compréhension profonde de votre corps, de votre esprit, et de votre style de vie.
Avec plus de 50 ans d’expérience combinée dans le domaine de la nutrition et de la santé, les experts vous offrent aujourd’hui des solutions qui vont bien au-delà des simples régimes à la mode. Ils vous apportent une approche holistique, basée sur des années de recherche et de pratique, pour vous aider à atteindre des résultats durables.
Lorsqu’on parle de perte de poids, il est essentiel de comprendre que chaque personne est unique. Ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas fonctionner pour une autre. C’est pourquoi une approche personnalisée, fondée sur la science et l’expérience, est indispensable. Nos experts, qui ont passé des décennies à étudier et à affiner les meilleures méthodes pour perdre du poids de manière saine et durable, vous apportent leur savoir-faire pour vous aider à réussir.
Le problème avec de nombreux régimes populaires est qu’ils se concentrent souvent uniquement sur la réduction calorique ou l’augmentation de l’activité physique, sans tenir compte des besoins individuels et des aspects psychologiques liés à la gestion du poids. Cela conduit souvent à une perte de poids temporaire suivie d’une reprise rapide. Nos experts comprennent qu’il est crucial d’adresser non seulement les aspects physiques, mais aussi les aspects mentaux et émotionnels de la perte de poids.
Une solution unique a été développée pour ceux qui cherchent des résultats durables : Permis Minceur. Cette approche novatrice allie les connaissances approfondies du Directeur Général de l’Institut de Recherche Européen sur la Nutrition et la Santé et l’expertise d’un coach en développement personnel et hypnothérapeute, spécialiste de l’image de soi. Ensemble, ils ont conçu un programme qui ne se contente pas de vous faire perdre du poids, mais vous aide également à maintenir ces résultats sur le long terme, en travaillant sur votre corps et votre esprit.
Permis Minceur n’est pas qu’un programme de plus; c’est un véritable parcours de transformation. Vous bénéficierez d’un accompagnement personnalisé qui prend en compte tous les aspects de votre santé physique et mentale. Avec l’appui d’experts reconnus, vous apprendrez à mieux comprendre votre corps, à adopter des habitudes saines, et à renforcer votre mental pour surmonter les obstacles qui ont pu vous freiner par le passé.
Si vous êtes sérieux au sujet de la perte de poids et que vous souhaitez des résultats réels et durables, alors Permis Minceur est fait pour vous. Ne laissez pas passer cette opportunité de transformer votre vie avec l’aide de professionnels qui ont consacré leur carrière à aider les autres à atteindre leur plein potentiel.
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Anselm Winner
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serrurierparis75001 · 10 days
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Et pourquoi pas une serrure carénée ?
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