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#retrouver l’amour perdu
marabout-serieux · 8 months
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LE RITUEL DE FIDÉLITÉ POUR LES SOUCIEUX
MARABOUT SÉRIEUX AFRICAIN ZOUNYEKPE L’utilisation des sorts d’amour magique blanc et les pratiques de magie blanche pour atteindre les désirs de votre cœur est un moyen très sûr pour créer et cultiver le bien dans votre vie et dans la vie des autres. Ainsi, un rituel de fidélité peut rendre votre partenaire plus fidèle. L’utilisation de la magie blanche vous offre un pont, un moyen sûr et fondé…
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Comment faire revenir son ex avec la magie blanche
Comment Faire Revenir son Ex avec la Magie Blanche Reconquérir un amour perdu peut être une expérience émotive et délicate. La magie blanche, souvent perçue comme une forme de magie bienveillante et positive, est parfois utilisée par ceux qui cherchent à raviver une flamme éteinte. Cependant, il est crucial d’aborder ce sujet avec une grande prudence et éthique. Voici quelques conseils et…
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praline1968 · 9 months
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Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beauté suprême,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourd’hui, tu prenais ton envol à 3h40 alors que tu étais dans mes bras.
Tu étais agité, j’ai essayé de t’apaiser mais je n’y suis pas arrivée à mon plus grand désespoir.
Malgré des signes d’affaiblissement que j’avais mis sur le compte d’un début de vieillesse,
Je n’ai pas vu, senti, compris, qu’une tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu étais ma boussole, tu étais ma lumière, aujourd’hui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
J’ai perdu le goût de vivre, plus rien n’a d’intérêt ni de sens dorénavant.
J’attends juste la fin au plus vite en espérant que je pourrai enfin te retrouver.
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🎤 Michel Pépé ~ Le coeur des anges 🎧
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(Petit poème que j’ai écrit pour toi le 24 décembre 2022)
🩵 Mon Charly 🩵
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
Tél un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goût de vivre, l’énergie,
Un vrai bonheur, un éclair de temps et de vie qui déjà s’enfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Petit chien de caractère, petit être d’exception,
Tes grands yeux noirs respiraient l’intelligence,
Coquin, joueur, espiègle, bavard et râleur,
Tu t’exprimais toujours avec ferveur,
Florilège d’intonations sonores,
Tu t’affirmais avec assurance, énergie et passion,
T’avoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drôlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta présence nous inondait d’amour et rayonnait d’une manière inouïe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Ce si triste et douloureux dernier soir,
Malgré ton hospitalisation, je t’ai ramené dans ta maison, près des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes à la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, l’angoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
J’espère juste que ce choix aurait aussi été le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
La nuit de ce 22 décembre qui a vu s’éteindre ta lumière,
Quand ton souffle s’est subitement arrêté,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessé de s’agiter,
J’ai senti ton esprit s’envoler, tu étais enfin libéré.
J’ai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal où s’arrête l’univers,
Incommensurable et insupportable déchirure qu’à jamais j’aurai du mal à porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir à trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour l’effacer 💔
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A jamais, pour toujours, je t’aime mon Charly 💕 💞
J’espère te retrouver bientôt pour l’éternité dans l’amour infini 🙏🏻
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unesimplevie · 5 months
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«Je l’ai aimé parce que rien n’était fait pour.
Parce qu’il se moquait bien d’être séduisant avec moi. Parce que faire des efforts pour plaire au monde semblait ne pas faire partie de ses volontés.
Parce qu’il avait quelque chose de triste bien caché au fond de l’âme. Il avait dû naître comme cela, lui aussi, avec cette nostalgie collée aux poignets.
Je l’ai aimé parce que ses yeux observaient tout sans être retenus par rien. Parce qu’il puait la liberté. Parce qu’il était prisonnier.
Parce qu’il y avait sur ses lèvres un peu d’amertume et beaucoup de tendresse, de l’amour qui a pleuré et l’envie de la passion. Parce qu’il parlait peu. Parce que lorsqu’il parlait, j’avais envie d’écouter. Je ne me souviens pas avoir aimé les mots comme l’eau, qui débordent. Il était nu, même habillé. Pudique de son âme et de son corps. En y regardant de près, je l’ai immédiatement soupçonné de ne pas trop s’aimer. Je l’ai aimé à sa place. J’avais de la place dans le coeur. Il y avait, au fond de son regard, un vieux truc perdu, hagard. J’avais envie de l’aider à le retrouver. Il souriait peu. Pourtant, lumineux. Il me faisait rire sans jamais essayer. Je ne crois pas que les gens drôles m’aient jamais beaucoup amusée. Lui, il me donnait envie de hurler de rire parce qu’il se moquait de lui-même en riant de ce qui l’entourait. Je l’ai aimé parce qu’il était faussement détaché, fragile, sensible, agressif et démuni. Parce qu’il le cachait.
Je l’ai aimé parce que personne ne s’y attendait.
Et je l’ai écrit. Pour oublier.
Mais je n’y suis jamais arrivée.»
Romy Schneider
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jamie-007 · 4 months
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Fréquente une fille qui lit. Fréquente une fille qui dépense son argent dans les livres au lieu des habits, dont les placards débordent parce qu’elle a trop de livres.
Aime une fille qui possède une liste de livres à lire et une carte de bibliothèque depuis l’âge de douze ans. Trouve-toi une fille qui lit. Tu la reconnaîtras parce qu’elle a toujours un livre à lire dans son sac. Elle regarde avec admiration les livres rangés sur les étagères des librairies, s’émeut discrètement quand elle a trouvé le livre qu’elle cherchait.
Tu vois cette fille bizarre qui respire les pages des vieux livres dans les librairies d’occasion ? C’est elle, la lectrice.
Elle ne peut pas s’empêcher de respirer les pages des livres, surtout quand celles-ci sont jaunies et usées.
C’est celle qui lit en passant le temps dans le café au coin de la rue.
Si tu regardes sa tasse, tu remarqueras que la crème a complètement fondu, parce qu’elle est déjà complètement absorbée par son livre. Perdue dans le monde imaginé par l’auteur.
Assieds-toi. Peut-être te lancera-t-elle un regard, car la plupart des filles qui lisent n’aiment pas être dérangées. Demande-lui si elle aime son livre.
Propose-lui une nouvelle tasse de café. Dis-lui ce que tu penses vraiment de Murakami.
Demande-lui si elle a dépassé le premier chapitre de Fellowship. Comprends bien que si elle te dit qu’elle a compris Ulysses de James Joyce, elle dit ça juste pour avoir l’air intelligente. Demande-lui si elle aime Alice ou voudrait être Alice.
C’est facile de fréquenter une fille qui lit.
Offre-lui des livres pour son anniversaire, Noël et toutes les autres fêtes.
Offre-lui des mots, en poème et en chansons.
Offre-lui Neruda, Pound, Sexton et Cummings. Montre-lui que tu as compris que les mots sont de l’amour. Sache qu’elle connait la différence entre les livres et la réalité, mais que malgré tout, elle essayera quand même de faire que sa vie ressemble un peu à son livre préféré. Ce ne sera jamais de ta faute si elle le fait. Il faut qu’elle essaie. Mens-lui. Si elle comprend la syntaxe, elle comprendra que tu as besoin de mentir. Derrière les mots se cachent d’autres choses : des raisons, des valeurs, des nuances et des dialogues. Ça ne sera pas la fin du monde. Déçois-la. Parce qu’une fille qui lit sait que les déceptions précèdent toujours des sommets d’émotions. Parce qu’une fille qui lit comprend que toutes les choses ont une fin, mais qu’on peut toujours écrire une suite. Qu’on peut recommencer encore et encore, et rester le héros. Que dans la vie, il y a toujours un ou deux méchants. Pourquoi avoir peur de tout ce que tu n’es pas ? Les filles qui lisent comprennent que les gens, comme les personnages, peuvent évoluer. Sauf dans Twilight. Si tu trouves une fille qui lit, ne la laisse pas t’échapper. Si tu la retrouves à 2 heures du matin, serrant un livre contre elle et pleurant, prépare-lui une tasse de thé et prends-la dans tes bras. Tu la perdras sûrement pour quelques heures, mais à la fin, elle reviendra toujours. Elle parlera comme si les personnages du livre existaient vraiment, parce qu’ils existent toujours, l’espace d’un instant. Tu la demanderas en mariage dans une montgolfière. Ou à un concert de rock. Ou l’air de rien, la prochaine fois qu’elle sera malade. Par Skype. Tu souriras tellement que tu te demanderas pourquoi ton cœur n’a pas encore éclaté dans ta poitrine. Tu écriras l’histoire de vos vies, vous aurez des enfants avec des noms étranges et des goûts encore plus étranges. Elle fera découvrir le Chat Potté et Aslan à vos enfants, peut-être même les deux dans la même journée. Vous passerez l’hiver de votre vie en vous promenant ensemble, et elle récitera doucement Keats pendant que tu feras tomber la neige de tes bottes. Fréquente une fille qui lit, parce que tu le mérites.
Tu mérites une fille qui peut, par son imagination, parer ta vie de mille couleurs.
Si tu n’es capable de lui offrir que de la monotonie, des idées ternes et des demi-mesures, mieux vaut rester seul.
Si tu veux le monde entier, et tout ce qui se cache derrière, fréquente une fille qui lit.
Encore mieux, fréquente une fille qui écrit.
Rosemarie Urquico
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bleucommemonstre · 3 months
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28 juin 2024
En ce moment, j’ai du mal à me livrer comme je le faisais avant sur ce blog, car j’essaye d’anticiper un maximum les réactions des gens pour ne froisser personne. Du coup, je me sens moins sincère et je me retrouve à mentir à des gens que j’aime sur ce que je ressens et ce qu’il se passe dans ma vie.
Il n’y a pas longtemps, je pensais encore que j’avais des sentiments pour mon ex, mais depuis quelque temps, j’essaye d’ouvrir mon cœur aux autres. Avant, je n’arrivais à me sentir belle et aimée qu’à travers ses yeux, mais depuis la rupture, j’ai rencontré des gens formidables qui m’ont fait - d’une manière ou d’une autre - me sentir aimée. C’est compliqué de comprendre que d’autres personnes peuvent être intéressées par moi quand on m’a fait me sentir insuffisante pendant plusieurs mois, pas digne d’amour. J’ai encore du mal aujourd’hui à accepter de me laisser tomber amoureuse ou tout simplement me laisser porter par les événements et les rencontres sans regretter le moindre geste ambigu comme si je le trompais, mais j’ai décidé de ne plus attendre. À quoi bon attendre quelqu’un qui ne veut pas être aimé ? À quoi bon essayer de maintenir quelqu’un dans sa vie alors qu’il veut partir ?
Bref, ces derniers mois, j’ai reçu des « je t’aime » et des déclarations en tout genre, amicales ou amoureuses, et ça m’a fait du bien même si certaines m’ont étouffée plus qu’autre chose. J’ai l’impression que grâce à ça, j’ai pu prendre du recul sur mon ancienne relation.
Je trouve que ça reste quand même très fatigant toutes ces histoires, surtout quand on ne les cherche pas. En ce moment, je crois que j’ai surtout besoin d’amis plus que d’amours, mais je ne ferme plus la porte à cette idée.
Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis guérie, que mon cœur est réparé car non, j’ai des moments de faiblesse où je pleure encore je ne sais trop quoi, mais j’aime à penser que ça me rend juste plus humaine que d’autres. Je ne regrette pas d’avoir aimé et d’aimer encore. Ça ne devrait pas être une honte d’être ou d’avoir été amoureuse, peu importe la fin. J’aime aussi penser que si un jour ça doit arriver, on se retrouvera et, inversement, que si ça n’arrive pas, c’est que ce n’était pas une bonne personne pour moi tout simplement. Je suis en paix avec moi-même. J’ai tout fait de mon côté, tout ce qu’il décide ne me regarde plus et s’il décide que je ne lui conviens plus, soit.
Ce soir, je vais à un repas avec des copains, demain soir j’ai une rave party avec un copain et son groupe de copains (bon là ce n’est pas la meilleure idée, je l’avoue, ça m’angoisse un peu notamment car il est intéressé par moi, selon les rumeurs, mais qui vivra verra) et dans quelques jours, je pars avec un très bon copain à la mer.
Je retiens de tout ça que je ne me suis jamais sentie aussi vivante que dernièrement. Je n’ai jamais fait autant d’expériences que ces derniers mois et d’une certaine manière, il m’a offert une nouvelle mentalité et c’est très bien comme ça. En revanche, je refuse de perdre foi en l’amour et je sais que la vie me réserve encore plein de surprises.
La phrase du renard dans Le Petit Prince : « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante » prend tout son sens maintenant. Bientôt, je trouverai une autre rose et je la rendrai unique, tout comme je l’avais rendu unique.
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jeanchrisosme · 8 months
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L’amour n’est pas facile. Il ne l’a jamais été. De toute façon, si tout était toujours beau, alors on s’ennuierait vite, tu ne penses pas ? L’amour fait mal, parfois. Pas tout le temps, mais des fois. L’amour nous rend heureux, parfois. Pas tout le temps, mais souvent. Et quand l’amour nous échappe, alors c’est un mélange de sentiments qui nous dévore. Entre culpabilité, colère et rancœur, comment se retrouver ? Je pense que le pire n’est pas de perdre l’amour ; non, le pire c’est de perdre la personne qui nous faisait vivre l’amour. L’amour c’est beau quand il est partagé avec la bonne personne, mais quand la bonne personne s’en va, l’amour nous semble destructeur. J’ai aimé t’aimer. Je pense qu’il n’y avait pas meilleur sentiment que ça, t’aimer. Mais j’ai aussi aimé te perdre, non pas parce que c’était agréable. C’était douloureux. Mais te perdre a fait naître des sentiments qui m’étaient méconnaissables. C’est en te perdant que j’ai réalisé combien un cœur pouvait porter le nom d’une seule personne. Le mien portait le tien. C’est quand je me suis retournée et que tu n’étais plus là que j’ai réalisé combien le manque pouvait s’apparenter à un océan vidé de son eau. Le néant. Une profondeur sans fin. Une profondeur qui nous ronge. C’est quand je t’ai cherché que j’ai compris que l’univers était comme un désert. Tu n’étais nulle part, comme si tu n’avais jamais existé. Et c’est quand j’ai regretté que j’ai compris que, qu’importe les efforts fournis, quand le temps a filé, il ne se rattrape pas. J’ai aimé t’aimer, parce que c’était beau. C’était nous. T’aimer faisait naître la beauté de tout l’univers. Mais j’ai aimé te perdre, parce que te perdre a fait naître la beauté de mon cœur. Aujourd’hui, tu es quelque part dans ce monde, loin de moi. Aujourd’hui, je pense encore à toi avec un cœur qui hurle combien tu lui manques, mais aujourd’hui j’ai compris que, peu importe où tu te trouves, mon cœur continuera d’aimer la personne qu’il a perdu pour toujours. Et ça c’est beau. C’est ça l’amour, continuer d’aimer ce qu’on ne peut retrouver.
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epopoiia-leblog · 5 months
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Une page de tournée
Il était une fois une page de tournée. Pendant longtemps, elle n’avait pas pu accepter que c’était fini, que leur histoire était réellement terminée. Elle avait tellement cru que c’était lui le bon, the one, son prince charmant, elle l’avait tellement aimé, tellement adulé que même après plusieurs mois de séparation, même lorsqu’elle avait appris qu’il avait refait sa vie, elle n’avait pu s’empêcher de garder l’espoir qu’un jour ils finiraient par se retrouver. Les années avaient passé et, n’arrivant pas à se résoudre à renoncer à lui, à ce qu’elle avait perdu, ce conte de fée qui l’avait tant fait rêver, elle était restée longtemps malheureuse. Pendant toutes ces années , elle avait cru qu’elle ne retrouverait jamais quelqu’un qui l’aimerait comme lui l’avait aimée, qu’elle ne connaîtrait jamais une histoire aussi belle que celle qu’elle avait vécu avec lui, que le livre s’était refermé sur la page où il s’en était allé…
Mais heureusement pour elle, la vie ne s’écrivait pas comme dans les contes de fée. Contrairement à ce qu’elle avait cru depuis son enfance, nous n’étions pas condamnés à connaître qu’une seule histoire d’amour et aimer qu’une seule personne. Si un chapitre se terminait, cela ne voulait pas dire que nous ne pouvions pas en commencer un nouveau une fois la page tournée. L’amour pouvait toujours être retrouvé et la vie était faite de mille et une aventures qui ne demandaient qu’à être vécues à partir du moment où l’on se rendait disponible…
Et c’est ainsi que le jour où elle avait fini par réaliser cela et accepter que ce chapitre de sa vie était bel et bien terminé, elle avait pu aller de l’avant. Devant elle, étaient alors apparues de nouvelles pages à remplir, de nouvelles histoires à écrire, et un nouveau conte de fée pour une héroïne qui avait aussi fini par comprendre que son bonheur ne pouvait dépendre que de l’amour d’un prince, aussi charmant soit-il…
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topaazu · 1 year
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❀ Fleurs d'Hyrule ❀
fandom : BOTW 🌿
ship : ZeLink 💚💙
rating 👓 : G
tags 🏷️ : first love, first kiss, fluff without plot
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summary 📖
Link, épéiste talentueux de dix-sept ans, n’a que trop conscience des responsabilités qui lui incombent. En tant que Héros, futur adversaire du Fléau Ganon, il se voue entièrement à ses missions martiales. Cependant, en compagnie de la Princesse Zelda, ce chevalier servant comprend que son cœur désespérément humain n’a que faire de ses objectifs. Et qu’il suffit parfois de quelques fleurs pour venir à bout des résolutions les plus sévères.
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oneshot (1.5k words) ✏��
« Les fleurs d’Hyrule ne se contentent pas d’être belles. »
La voix mélodieuse de la Princesse renforçait la douceur de ses mots : s’y dévoilait l’amour sincère qu’elle portait à ces terres, ainsi qu’aux trésors qu’elles abritaient depuis leur création.
Hyrule était l’une de ces merveilles auxquelles on s’habituait malheureusement à force de les voir. Pourtant, parée de vastes étendues aux mille couleurs, elle rayonnait littéralement d’une magie bienveillante que les divinités lui accordaient sans réserve.
Link, récemment promu chevalier servant de l’héritière, avait bien vite oublié l’admiration qu’il vouait à son lieu de naissance – ce, dès l’enfance. À ses yeux, seul l’entraînement alors dispensé par son père comptait.
Son destin de Héros. Ses innombrables responsabilités et les attentes démesurées que l’on avait posées sur ses épaules sitôt ses compétences hors norme avérées.
Il en avait renoncé à la parole, gorge nouée par l’appréhension. Il craignait tant de nuire à sa réputation en exprimant sa maladresse intérieure, qu’il avait accepté comme une évidence de cadenasser ce qui s’agitait en lui. Car, après tout, le blondinet n’en restait pas moins un adolescent perdu de dix-sept ans…
Bien sûr, il était conscient que seule sa mission importait réellement. Rien n’aurait dû surpasser l’image victorieuse qu’on avait peinte à sa place, exposée au centre de ses pensées, de chacun de ses songes. Il le savait, on le lui avait assez répété.
Dès lors, que faire des sentiments malvenus qui écrouaient petit à petit son cœur? Il ne l’aurait admis pour rien au monde, mais il se doutait que la future couronnée auprès de laquelle il évoluait n’y était pas étrangère.
Ces dernières semaines n’avaient pas été faciles, certes. Elle lui avait maintes fois fait comprendre à quel point sa présence la gênait, lui jetant à chacune de leurs rencontres des regards incendiaires, assortis à des paroles blessantes. Leur communication avait mis du temps à trouver son équilibre, et Link ne pouvait que se réjouir de la relation apaisée dont ils profitaient désormais.
D’une part, le changement d’attitude de sa protégée à son égard allégeait considérablement ses tâches quotidiennes. Il n’était plus question de lui courir après à travers le royaume, d'ainsi pousser sa fidèle monture à en parcourir la moindre parcelle afin de la retrouver…
Rongée par la déception profonde qu’elle éprouvait envers elle-même, sans surprise.
Néanmoins, une autre facette de sa personnalité que le chevalier ignorait détenir lui soufflait que la commodité avec laquelle il exerçait à présent était loin d’être la seule raison de son bonheur.
Non, il refusait de se l’avouer – même dans le secret de ses réflexions muettes.
Devant lui, Zelda babillait sans interruption tout en usant abondamment de l’appareil photo que renfermait sa tablette sheikah. Les clics à peine audibles résonnaient pourtant en Link avec force, tentant vainement de l’ancrer dans le moment présent. C’était à croire que la Déesse Hylia le forçait à ouvrir les yeux, à profiter de ces instants précieux, si rares, où la belle chercheuse s’autorisait à sourire.
Brusquement, le flot de son bavardage se tarit, suspendu par une découverte que l’épéiste s’empressa de contempler à son tour.
« Celle-ci… C’est une Princesse de la Sérénité. »
Plus bas, se balançant tranquillement sous la brise printanière, une fleur magnifique teintée d’un blanc pur et d’un bleu aussi vif que celui du ciel, tendait ses gracieux pétales vers les nuages légers. Ses feuilles, d’une égale délicatesse, préservaient sa beauté d’éventuels importuns venus du sol.
Afin de mieux la voir, les deux Hyliens se mirent à genoux dans les herbes hautes.
« Son espèce est menacée, malheureusement. Depuis quelque temps, nous les cultivons intensivement pour tenter de les sauver, mais… Leur nombre ne semble pas augmenter. »
Link osa se rapprocher un peu plus, quittant sa position de garde pour adopter celle de… camarade d’observation? Il n’avait aucune intention particulière, il souhaitait simplement écouter…
Était-ce la seule vision de ce végétal qui suscitait une nouvelle forme d’audace? Malgré ses réticences, qui s’éveillaient presque par automatisme, il se sentait comme… guidé. Vers elle.
Vers Zelda.
« Après tout, la Princesse est peut-être vouée à disparaître… »
La mélancolie reprenait sa place sur ses traits. Ses iris vert malachite se voilèrent tandis qu’elle les levait vers ceux, céruléens, de son compagnon. Ses lèvres pleines tremblèrent confusément, retenant la détresse qu’elle avait tant besoin d’exprimer.
Aussi, soucieux de préserver sa bonne humeur jusqu’alors solaire, Link esquissa un sourire. Si discret, si rapide, qu’il crut une seconde que la destinataire n’ait eu le temps de l’apercevoir. Heureusement, elle le lui rendit sans attendre, flattée par l’effort fourni – juste pour elle.
Aucun autre mot ne s’échappa. Au contraire, Zelda autorisa un silence agréable à les border, à peine troublé par les bruits de la faune et de la flore alentour. Les paumes sagement posées sur ses cuisses, elle se contenta de détailler le visage d’habitude impassible du blondinet.
Celui-ci entendit son palpitant s’emballer. Il déglutit avec difficulté, cruellement conscient de la couleur rosée qui s’épanouissait sur ses pommettes. L’Épée de Légende dans son dos parut soudain peser des tonnes. Son corps protestait contre la tornade qui tordait ses côtes et compressait ses poumons…
Était-il autorisé à ressentir de telles choses? À espérer qu’elles persistent un peu plus, juste pour profiter encore des traits de sa protégée?
Il ne voulait pas qu’elle disparaisse. Elle aurait beau prétendre qu’elle ne parlait que de l’espèce florale bicolore, elle ne pouvait tromper l’esprit de déduction de Link. Ses soi-disant échecs quant à l’éveil du Pouvoir du Sceau ne valaient rien face aux avancées titanesques qu’elle avait rendues possibles. Elle était autant précieuse pour son peuple qu’elle l’était pour…
Lui.
Il n’avait pas le droit de formuler un tel constat, surtout pas dans le refuge sacré de ses pensées! Il était le Héros, le maître de la Lame Purificatrice – celui qui combattrait le Fléau Ganon une fois le travail des autres Prodiges accompli…
Mais là, sous l’astre du jour qui les baignait de ses rayons, au sein d’une nature à la fois splendide et sauvage, une étincelle les traversa tous deux. Link, du haut de ses dix-sept ans, n’avait jamais eu d’amoureuse… ou d’amoureux. Il ignorait tout de ces émotions-là, des fameux papillons qu’on décrivait sans cesse.
Ce qui faisait battre son cœur était-il comparable à la passion que vouait Daruk à la nourriture du Village Goron? Son ami aurait peut-être été en mesure de l’aiguiller à ce sujet…
Il était seul face à elle, cependant. Il ne pouvait compter que sur lui-même et ses maigres connaissances en matière de sentiments.
« Tu sembles ailleurs. » constata alors Zelda en penchant la tête, intriguée.
Il retint sa respiration.
« Peut-être puis-je t’aider? »
Il expira, épuisé par la torture mentale qu’il s’infligeait. Ses responsabilités devenaient de plus en plus complexes à maintenir au premier plan de ses préoccupations…
« C’est laborieux de deviner ce à quoi tu penses, parfois. » reprit la jeune femme en passant une main incertaine dans sa longue crinière dorée. « J’aimerais tellement… »
Elle s’arrêta, ses propres joues habillées de rose.
« Tu sais, Link… Je… »
Dès que son prénom franchit la barrière de sa bouche, le concerné frissonna.
« Je t’apprécie beaucoup. Et je te suis sincèrement reconnaissante de ne pas m’avoir tenu rigueur de mon comportement déplorable. »
Il ne lui en avait pas voulu. Pas vraiment.
« J’aime passer du temps en ta compagnie. Ce n’est pas sérieux, je le sais, mais les après-midis que nous nous octroyons, tels que celui-ci, me font très plaisir. »
Elle avança timidement sa main droite. C’était un appel, un essai. Un aveu muet de son désir de se rapprocher de lui – peut-être plus que ce qui leur était permis.
« Merci d’être là. »
Link se jeta à l’eau, ignorant volontairement l’alarme qui lui vrillait le crâne : il s’empara des doigts offerts, son sang pulsant bien trop fort dans ses tempes. Il y entremêla les siens en tremblant.
Le pouls de l’héritière s’accorda au sien – il le sentit en caressant son poignet. Il regarda le sol, honteux.
C’était plus puissant que lui, que sa raison et son vécu.
Il tombait amoureux. Un peu plus à chaque seconde qu’il passait en sa compagnie.
« Link… » murmura-t-elle.
Il l’observa à nouveau.
« Ne meurs pas. Je t’en supplie. »
Il réfuta d’emblée en secouant la tête.
« J’ai besoin de toi. Ne me quitte pas, surtout pas. »
Leurs visages se rapprochèrent, lentement d’abord. Leurs cœurs faillirent s’échapper quand leurs lèvres s’entrouvrirent, prêtes à enfin se trouver au-delà de banals échanges verbaux. Leur mission disparut de leurs esprits à l’instant où elles se réunirent, concrétisant ainsi, et sans le savoir, la volonté tacite d’Hylia.
Leur premier baiser fut doux, chaleureux… hésitant. Mais il était tellement, tellement sincère, que les végétaux veillant sur eux parurent devenir plus ravissants encore. C’était le décor d’un conte de fées, de ceux que la mère de Zelda racontait à sa petite dame de son vivant.
La respiration de Link était si irrégulière que seule sa Princesse l’entendit lorsqu’il prononça les trois mots qu’elle espérait tant.
Ce jour-là, les fleurs d’Hyrule ne s’étaient assurément pas contentées d’être belles.
Elles étaient devenues les chevalières préservant un amour naissant, aussi curieux qu’évident.
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mmepastel · 6 months
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J’ai adoré ce roman.
On est allés à Istanbul dix jours il y a de nombreuses années (avant Erdogan), et j’avais adoré ce voyage, cette ville. J’avais lu Orhan Pamuk déjà, qui m’avait subjuguée avec Neige et Mon nom est rouge. Je ne sais pas pourquoi, je me suis sentie bien là-bas. Franchement dépaysée, mais j’ai trouvé les gens chaleureux, complexes… (on a discuté avec plusieurs habitants, et bu longuement du raki avec le gars qui tenait un tout petit hôtel avec son frère, juste en face de la Mosquée Bleue), et la ville m’a parue incroyable, tant imprégnée d’un passé brillant et chaotique. Trépidante, mélangée, un vrai Tetris de cultures différentes, d’ambiances contrastées. Ultra moderne, ultra ancienne. Une mosaïque. Et cette mélancolie souriante… l’eau trouble du Bosphore…
De ce livre de Burhan Sönmez, je ne savais pas trop quoi attendre, pas une réplique d’Orhan Pamuk sous prétexte que les deux sont turcs. Et pourtant, je retrouve quelque chose de cette mosaïque mélancolique.
L’auteur est d’origine kurde et c’est là son troisième livre ; je ne le connaissais pas avant.
Plein d’histoires sont imbriquées autour du personnage central, Avdo, un vieil homme maître marbrier dans un cimetière stambouliote, qui vit dans une baraque au cœur dudit cimetière. C’est un homme heureux, malgré un passé difficile et tragique. C’est un homme bon, et pour ceux et celles qui croisent sa route, il est devient souvent un ami, un confident. Il est soucieux des autres, et ne fait pas de grande différence entre les vivants et les morts, sans doute par déformation professionnelle, mais aussi parce qu’il a appris à faire sans les gens chers qu’il a perdus. Il dialogue autant avec les étoiles que les tombes. A travers son histoire et celles de ceux qu’il croise, le romancier tisse une toile complexe qui éclaire par bribes l’histoire complexe du pays, ses beautés, ses richesses, ses violences et ses blessures. On a donc à faire avec de très nombreux personnages issus de mondes et d’époques différents. Avdo est spirituel sans être croyant, et il voit clair dans le jeu de l’imam de la mosquée d’à côté (lequel est plus intéressé par l’argent que par dieu) avec qui il a pourtant des relations cordiales.
La vérité c’est qu’il est orphelin, et qu’il ne sait pas qui il est puisqu’il ne sait pas qui est sa mère (selon sa pensée). Il est donc syncrétique par essence. Il préfère croire les histoires des hommes et des femmes et la vérité de leurs cœurs plutôt que de se conformer à des préceptes. Tout petit, il a été recueilli par un homme qui ne savait plus comment il s’appelait lui-même, puis par un maître marbrier qui lui a transmis sa passion. Avant de connaître l’amour et de donner rendez-vous sous les amandiers…
Dans ce livre, il est fortement question d’identité. De nom. Qui est-on vraiment ? Que signifient les noms que l’on nous donne ou ceux que l’on porte ou ceux que l’on se choisit ? Quelle est la part qui nous est donnée, celle qui nous appartient ? Il s’agit d’une quête intime, presque d’une enquête parfois.
Il est aussi beaucoup question d’amour, souvent immuable, qui survit à la mort et crée du possible autour de soi.
C’est un magnifique livre, émaillé d’humour discret, délicat, qui bouscule nos façons de penser, occidentales et rationnelles. Entre le conte et la fable, avec beaucoup de poésie, et du thé, très sucré.
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swedesinstockholm · 1 year
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2 mars
j’ai lu un poème de mary oliver sur l’amour dans lequel elle parle de toutes les personnes et de toutes les choses dont elle tombe régulièrement amoureuse, même furtivement, et elle dit que le soleil est peut être son premier amour. moi je voudrais déclarer mon amour à mes matinées, qui malgré la lassitude et l’exaspération que m’inspirent cette maison, restent une de mes choses préférées au monde. le soir quand je prends mon lithium dans la cuisine avant d’aller au lit, je lui dis à demain! et je lui souris, impatiente de me réveiller le lendemain matin pour la retrouver et faire mon petit rituel du petit déjeuner, rituel sacré, matins sacrés, soleil sacré, temps sacré, douceur sacrée, routine sacrée. mon rituel préféré c’est le petit déjeuner. si jamais un jour on me pose la question.
j’ai passé la journée à écrire et à chanter. j’ai fini mon poème sur les frontières et j’ai tout envoyé au concours du printemps des poètes et puis j’ai écrit une chanson, une reprise de à bien regarder, rachida de sexy sushi en remplaçant rachida par rebeka et en en faisant une déclaration d’amour. j’ai essayé de la chanter en jouant du piano en même temps ce soir mais c’est vraiment pas une mince affaire. mais j’ai vraiment envie d’y arriver. ça m’a rappelé quand j’avais écrit des nouvelles paroles pour little person de jon brion en islande pour la chanter avec austin qui m’accompagnait au piano et qu’on avait fait pleurer tout le monde. j’aime bien écrire des chansons, il faut faire attention au nombre de syllabes et j’aime bien quand ça rime. j’aime bien écrire des trucs qui sonnent bien à l’oral en général.
hier je suis allée boire un verre avec audrey et j’ai passé la soirée à lui parler de mon travail et de mes projets et de mes rêves. un jour une architecte d’intérieur power business woman belge m’avait dit qu’il fallait parler de ses rêves et de ses projets au plus de gens possible, et depuis je le fais. audrey me disait qu’elle se posait les mêmes questions que moi sur sa timidité, si c’était vraiment sa nature profonde d’être timide, ou si ç’avait été causé par quelque chose qui lui est arrivé dans son passé. mais est-ce qu’il existe une nature profonde? intacte, non contaminée par les évènements de la vie? je lui ai parlé de mes années perdues à la dépression et elle disait que je les avais pas perdues, qu’elles faisaient partie de ma vie et qu’elles m’avaient sûrement apporté quelque chose. et j’ai dit oui, mais j’ai toujours l’impression que je dois me justifier quand je parle de ma vie aux gens, quand je dis qu’à 32 ans j’ai toujours pas réussi à organiser ma vie pour qu’elle tienne toute seule, que je sais toujours pas comment faire pour la gagner, financièrement, que j’ai pas trop avancé dans ma carrière artistique non plus, etc. sans parler de ma vie amoureuse, mais je me suis pas aventurée là-dedans. on a discuté pendant trois heures, elle m’a fait beaucoup de bien. elle m’a donné le sentiment que ça va, je suis ok, je suis assez, je peux être comme ça, ma vie est ok, je peux me présenter comme ça, telle que je suis, le non emploi, vivre avec maman, c’est pas si catastrophique que ça, tout va bien, le monde ne s’est pas effondré. tu fais ce que t’aimes, c’est super! dehors dans le ciel jupiter était tout près de venus et la lune n’avait plus rien avoir avec le chat d’alice au pays des merveilles, elle était redevenue la lune, ma complice, mon amie, la témoin numéro un de ma vie sentimentale.
3 mars
cybille a liké ma vidéo de la perf où je dis i met a dancer, she was so beautiful. elle a bouclé la boucle de mes petites histoires de foldingue que je me construis dans ma tête. je me demande si elle s’est sentie concernée. et si laura a. s’est sentie concernée le jour de la perf. éléonore aussi l’a likée. je vous aime tendrement, mes artistes du spectacle vivant.
4 mars
j’ai rêvé de la mort et c’était terrifiant. la mort c’était des petites créatures roses pâle, ou des plantes, ou des bactéries, ou des virus, roses, il y en avait qui dégageaient des gaz verts mortels, elles étaient à la cave et dans les couloirs du métro parisien mais c’était aussi la cave, maman faisait de son mieux pour les éviter et elle y arrivait mais moi je m’avouais vaincue d’avance, je me disais on s’en fout, autant mourir tout de suite. c’était trop dur, je voyais vraiment pas comment je pouvais échapper à TOUTES les créatures roses, y en avait trop, j’étais terrifiée. mais le truc le plus terrifiant, c’était les gros morceaux de ferraille qui tombaient sur un paysage lunaire, attirés par la gravité, avec la musique du père fourras de fort boyard. c’était une histoire de temps, le temps qui déraille, qui accélère ou qui recule, je crois que je voyais dans les coulisses du temps et ça ressemblait à ça, ces gros morceaux de ferraille, des grandes barres avec des trous, des morceaux de grues. je me suis réveillée pour faire pipi et puis je m’en suis rappelé et je me disais que c’était le truc le plus terrifiant que j’aie jamais vu. j’étais morte de peur. surtout à cause de la musique du père fourras. 
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pauline-lewis · 10 months
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This is Us, le temps retrouvé
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Parmi les séries que je regarde, il y a celles qui commencent et se terminent, qui sont circonscrites dans le temps, qui occupent une heure de mon temps. Cela ne veut pas dire que je ne les aime pas mais simplement qu’elles sont de l’ordre de la pure fiction, qu’elles sont autres, qu'elles s'éteignent en même temps que la télévision. Et puis il y a les autres, celles qui vivent avec moi. Celles qui font que parfois, quand je cuisine ou que je brode, je me mets à penser à elles. Celles qui lancent entre nous des débats, des débriefs, des conversations impromptues plusieurs heures après avoir vu un épisode. Il y a eu Friday Night Lights et les moments de sagesse de Coach Taylor qui continuent de me guider (Clear eyes, full hearts, can’t lose). Il y a eu Halt and Catch Fire, Cameron et puis Joe — ah, Cameron et Joe —, et mon incapacité encore aujourd’hui à écouter So Far Away de Dire Straits sans avoir envie de pleurer. Et puis il y a eu This is Us — série qui m’a valu des débats sans fin, des conversations imaginaires avec ses personnages, qui a fendillé légèrement la paroi entre la réalité et la fiction. J’ai parfois pensé à Randall, à Kevin, à Jack, à Kate, à William (souvent, j’ai souvent pensé à William), à Rebecca presque comme si je les connaissais et qu’ils pouvaient traverser mon imaginaire pour débarquer dans mon salon, je me suis lancée dans des diatribes contre Toby comme si on avait dû nous-mêmes le supporter à un repas de famille.
Et puis j’ai pleuré, j’ai tellement pleuré devant cette série, j’ai parfois cru que comme dans Alice au Pays des Merveilles j’allais inonder le salon. Il m’est arrivé plus d’une fois de me féliciter d’avoir réussi à me retenir de verser des larmes pendant tout un épisode avant de capituler, à la dernière minute, devant une traitrise des scénaristes (un speech de Kevin, des images de joie simple au ralenti et — ça a marché à tous les coups — l’usage sournois de To Build a Home de The Cinematic Orchestra).
J'aime vivre avec la fiction, la laisser infuser en moi sur le temps long. J'adore retrouver un livre chaque soir dans mon lit, remettre les pieds dans cet autre monde laissé la veille. This is Us a ainsi traversé toutes les saisons avec nous jusqu’à devenir un rituel du week-end, de décembre à décembre, une série regardée avec les chats sur les genoux et une tasse de thé dans la main. Partout où la vie me menait cette série venait faire écho à ma réalité, à mes émotions. Il y a parfois eu des liens étranges, des échos qui multipliaient mes larmes. Quand j’étais particulièrement perdue, un épisode où Kevin explique le sens de la vie à ses nièces m’a remise sur le bon chemin. L’année dernière, j’ai fini mon bilan annuel en citant l’épisode dans lequel William encourage son fils à se laisser aller, à ouvrir ses fenêtres, à moins s’angoisser. Je m’y suis accrochée si souvent par la suite.
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This is us raconte la vie de triplés et évoque au fil de ses six saisons beaucoup de thématiques très différentes : l’adoption, être le seul enfant noir dans une famille blanche, le rapport au corps, l’échec et la réussite, le traumatisme de la guerre, les violences conjugales, la mort, l’amour et le couple, le deuil, le divorce, les addictions, la maladie, et tout ce que nous laissons derrière nous. Mais ce qui m’a le plus touchée dans cette série (et qui m’a fait verser autant de larmes) c’est la manière dont elle parle du temps qui passe. Par son dispositif scénaristique, bien sûr — la série alterne entre l’enfance des triplés et leur présent — mais aussi par la façon très concrète dont elle regarde ses acteurices vieillir.
Il y a, au cœur de son histoire, un deuil formateur qui scinde toutes les existences en deux et l’on peut dire que toute la série montre comment chacun·e essaie de s’en remettre en tentant d’avancer et de laisser le passé être le passé. En archivant la vie de famille par les nombreux flashbacks (et scènes dans lesquelles on voit Jack, le père, filmer ses enfants), la série permet à ses personnages d’arrêter de revenir sans cesse en arrière. Toute la série essaie de nous réconcilier avec la notion de futur. Aller de l’avant cela ne veut pas forcément dire que l’on trahit le passé, que l'on se laisse aller à l'oubli, que l'on fait disparaître nos fantômes.
This is us est aussi une ode à tous ces petits moments, ceux dont Rebecca parle beaucoup dans la dernière saison : ces samedis après-midi à ne rien faire de particulier, simplement à vivre, à être ensemble. Ce sont ces petits instants dont Willam parle lui aussi, en nous disant qu’il faut les attraper, les chérir, qu’ils deviennent plus fragiles avec le temps. Ce sont aussi ceux que Jack évoque avec ses deux fils en leur expliquant qu’il ne faut pas désirer grandir trop vite, que plus on vieillit et plus on veut arrêter le temps. Ces petits instants ce sont aussi ceux que je vivais moi-même en regardant cette série, ces goûters de week-end que nous partageons à deux, blottis l’un contre l’autre, que j’essaie si souvent de garder quelque part dans mon cœur, ces instants tellement ordinaires qu'on oublie parfois de les chérir. Par moment, je trouvais les images que faisaient naître la série si fortes que j’en venais à me réconcilier avec le temps qui passe. Quand Kevin dit à Kate qu’il aimerait arrêter le temps pour que la santé de sa mère ne décline pas, elle lui explique que les bons moments ne pourraient alors plus advenir. Je me suis accrochée à cette idée-là.
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La famille est peut-être le lieu où l’on voit le temps passer avec le plus de clarté puisque tout le monde y vieillit, y grandit, que les dynamiques se modifient sans cesse autour des mois et des années qui défilent. This is Us s’articule autour de la récurrence annuelle de Thanksgiving, de ces moments pendant lesquels toute la famille repense invariablement au père absent tout en faisant vivre sa mémoire. Les fêtes de fin d'année sont pour moi le moment où je songe systématiquement à mes grands-parents, à l’odeur de la cheminée à Concarneau, à celle de la mousse tapissant la crèche à Douarnenez. Noël se configure et se reconfigure aussi autour de celleux qui ne sont plus, autour de celleux qui grandissent et vieillissent. Et ce sont des pensées si fragiles, parfois si sensibles qu’on ne veut pas les laisser grandir en nous. This is Us est venue recueillir toutes ces impressions, leur a donné une forme fictionnelle rassurante ou douloureuse. À plusieurs moments, les morceaux « rapportés » de la famille Pearson s’amusent de leur propension au drama et aux larmes. Mais leurs larmes existent pour que les nôtres puissent enfin couler. Beaucoup de mes pensées sont venues se loger là, dans ces épisodes parfois douloureux, et dans cette façon dont la série prenait au sérieux des angoisses que je n'osais même pas me formuler.
Et puis il y a cet endroit de la fiction où nous commençons à nous regarder nous-mêmes à travers les personnages et qui a été particulièrement évident pour moi avec cette fratrie de trois et cette famille soudée. J’ai souvent pensé à mes big three à moi, à nos propres cris de guerre, à nos enfances et nos conversations d'adultes.
Quand, à la fin de la série, Randall dit à son frère et sa sœur que quand il pense à sa famille, il les voit toujours, elleux et leurs parents, j’y ai retrouvé quelque chose de ma réalité. De doux, de sensible, de précieux, une pensée que j'ai tenue dans mes mains comme un petit feu, comme ces souvenirs fuyants que William nous invite à attraper en faisant des gestes avec ses longs doigts.
This is us est, évidemment, une série sur la famille, sur les souvenirs partagés, sur les petites rivalités et les bonheurs immenses, sur ces liens ordinaires qui deviennent, parfois, avec les bonnes personnes, vraiment extraordinaires.
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Quelques trucs bien. Février 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
En remerciant @bonheurportatif pour l’idée, et une pensée particulière pour les “bilans” de @ernestinee et le “pseudo journal” de @carraways-son
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Remarquer les amandiers en fleurs le long de la route pour aller au travail. Et m’émerveiller encore des mimosas, plus exubérants. 
Partager la jubilation d’une enfant qui découvre l’association syllabique et le sens d’un mot. Voir son regard s’intensifier et ses mains trembler, comme mon coeur. 
Pester contre les insomnies. Sortir fumer une cigarette sur la terrasse. Lever la tête et apercevoir une étoile filante. Faire un voeu. La nuit n’est donc pas perdue. 
Recevoir de maman des compliments sur les enfants et les lui renvoyer. C’est aussi un peu d’elle. 
Cueillir des narcisses dans le jardin et les disposer dans un vase chez maman qui ne sort pas encore à cause du froid. 
Ecouter un message vocal d’une amie pour la St Valentin, disant qu’elle pense aux personnes qu’elle aime et que j’en fais partie. Trouver dans sa voix du réconfort et la force des relations par-delà le temps et l’espace. Bref l’amitié. 
Offrir des fleurs à la St Valentin à maman. Trouver dans ce geste de la joie partagée, et de la beauté par-delà la fragilité et la vanité. Bref l’amour. 
Savoir que certaines personnes comme le médecin de famille est fiable et emphatique. avoir l’assurance de son soutien. 
Tutoyer l’infirmière qui est un vrai rayon de soleil et souvent une tornade, avec un coeur aussi fragile qu’un flocon de neige. 
Savoir que le temps de mes vacances d’hiver sera propice au rétablissement de maman. Se dire que c’est finalement une chance pour toutes les deux. 
Suivre les allers et retours de couples d’oiseaux dans le jardin : des rouge-gorges et des mésanges, l’un après l’autre. 
Fêter le Carnaval. Retrouver le masque de la fatigue après avoir enlevé son déguisement. 
Choisir la robe de cérémonie de mariage. Harmonie pastel. 
Se sentir soulagée d’avoir un garde-fou. 
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ascle · 2 years
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Journal de bord: jour 169
La folle épopée Aline del corazon al mundo!
5 mois plus tard et pourtant, c’est comme si c’était hier! Nous revoici sur les traces d’Aline, mais cette fois nous avons troqué l’infernal hiver québécois pour le chaud soleil d’Andalousie.
Le plan de match: plonger au cœur même de cette histoire d’amour improbable.
Prospectus en main, on ne sera pas déçue du voyage!
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Petit bémol : la chronologie n’est pas du tout respectée! On passe de la demande en mariage, au casino, à la lune de miel en passant par la crise cardiaque. Non vraiment importe quoi! De plus, on se retrouve avec la même guide qu’à Montréal!!
Premier arrêt: y’a de l’amour dans l’air!
Resto El Jardin et les abords de la cathédrale où le pauvre GC fait de son mieux pour faire croire à Aline que l’âge ça compte alors que tout le monde sait que l’âge osef!
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C’est devant la belle cathédrale de Naples (lol) que GC fait la grande demande. Stepettes sur la fontaine devant Antonio et sa femme qui captent rien parce que Jean-Bobin harcèle la pauvre madame avec son « biscuito » en simili italien. 🤦‍♀️ Hey même la guide avait l’air mêlée 🤣.
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C’est là que le fun commence. Parce qui dit mariage dit nuit de noce rrrrrrrrrr !!! Le grand hôtel Miramar (5 ⭐️ GL… que nous avons changé pour MG… mieux goût) a gentiment accepté de nous ouvrir ses portes (gentiment ou à boutte de se faire gosser par notre guide ça s’pas encore clair). A nous la magnifique Suite Deluxe Sea qui n’a fait que nous rappeler la pauvreté de notre Airbnb.
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Retour sur la plage avec Miguel en tête. Était-il dans le film? Non, mais il aurait dû!! Aline aurait peut-être changé de mari!!! Il est trop beau!! Mais ne nous égarons pas. La plage donc pour un petit snack de 55 grillades 🍖 question de faire une crise cardiaque en compagnie de GC.
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L’excursion se termine au casino. Parce que la scène où madame Dieu mère pète une coche à GC au sujet de la vertu de sa fille reste iconique!
(Est-ce qu’on avait le droit de prendre des photos dans le casino? Nooooon!! Est-ce qu’on en a pris pareil? Évidemment! Méthode québécoise!)
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Par contre, la chance ne sourit pas à tout le monde! Nous sommes reparties avec respectivement 0,24€ et 0,39€ et une mini crise cardiaque d’avoir perdu le portable alors qu’il était bien rangé dans le sac à main!! Trop émotion!
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Les excursions Ascle Adventures tiennent à remercier @edith1962 de nous avoir faire encore une fois confiance pour ses vacances.
Merci évidemment à 🥰@valerielemercier 🥰 sans qui tout ceci aurait été impossible. Pas de film, pas d’excursion. Pas d’excursion, pas de palais. Pas de palais… pas de palais!
Le biscuito de Jean-Bobin
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lamangasserie · 2 years
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Dans la bibliothèque de... Noissape !
Aujourd’hui, j’inaugure une nouvelle rubrique sur ce blog: celle des « Dans la bibliothèque de… ». Bon, je ne sais pas si je peux parler d’une nouvelle rubrique puisque je n’ai aucune rubrique définie ! Toujours est-il que j’avais envie depuis longtemps de faire des articles croisés avec d’autres blogueurs et blogueuses. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les gens qu’on fréquente sur les réseaux et d’élargir ses propres horizons de lectures. Pour ouvrir le bal, j’ai proposé au plus gros fan de Veil, à savoir Noissape. Il n’y a pas de raison particulière autre que le fait que je devais le voir in real life,et que je savais qu’il marcherait dans ma combine ! N’hésitez pas à le suivre sur les réseaux !
Le premier manga de sa bibliothèque est One Room Angel de Harada. Pré-publié dans le magazine BL onBLUE, l’histoire se concentre sur le personnage de Kôki, trentenaire célibataire précaire. « [Sa] vie, c’est de la merde » jusqu’à ce qu’il rencontre un ange qui décide de s’installer chez lui.
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Je dois bien l’avouer, avant de lire One Room Angel, je n’avais qu’un seul souvenir clair de Harada: Piercing Hole, une histoire courte présente dans le recueil Nega. J’avais donc un souvenir de Harada plutôt sexy et violent. One Room Angel est tout le contraire. Grâce au duo mal assorti formé par Kôki et l’Ange, c’est un manga très chaleureux, drôle et qui sait être poignant quand il le faut. C’est aussi une lecture pleine d’espoir où l’autrice s’attache à montrer qu’on fini toujours par rebondir malgré les déceptions, malgré les drames que l’on peut vivre au cours d’une vie. Kôki est un personnage abîmé par la vie, bourré de regrets qui, lorsqu’il rencontre l’Ange, n’a plus aucun espoir ni en la vie ni en lui-même. Grâce aux moments passés avec cet ange, il trouvera en celui-ci une personne à chérir, à aimer. C’est ce sentiment d’amour, qu’il avait perdu depuis longtemps, qui lui permettra de comprendre que la vie vaut la peine d’être vécue. L’Ange quant à lui, lorsqu’il rencontre Kôki, est amnésique. Il ne sait pas pourquoi il est ange ni pourquoi il se retrouve avec Kôki. Il est dans une sorte de purgatoire dont il ne sortira pas tant qu’il ne saura pas les circonstances de sa mort. Grâce à Kôki, il mènera l’enquête jusqu’à trouver la paix. One Room Angel est un très beau manga. Si l’issue ne fait aucun doute, la relation entre Kôki et l’Ange est d’une rare honnêteté. Plus que simples compagnons de galères, Kôki et l’Ange seront salvateurs l’un pour l’autre.
Le second manga de sa bibliothèque est Nonamour de Kyôko Okazaki. Nonamour suit les histoires d’amour ratées de divers personnages, avec comme point de départ le personnage de Junko Sakurada, une jeune fille étudiante en école d’art à la vie trouble. S’en suit le personnage de Santa Hayashiya, étudiant dans la même école d’art se faisant jeter par son amante.
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Nonamour, voilà un titre bien énigmatique. Ce n’est pas l’amour, ce n’est pas non plus l’indifférence ou la haine entre deux personnes. C’est n’est pas non plus l’absence d’amour. C’est peut-être plus un amour qui échoue. Les désirs d’aimer et d’être aimé sont bien là, mais comment faire ? Nonamour relate des relations aux aspects divers qui ont toutes le point de commun de ne pas aboutir, faut de savoir-être (ou de savoir-faire ?) en la matière. Oscillant entre moments percutants et moments de légèreté, Nonamour nous plonge dans le quotidien de personnages complètement submergés par leurs propres émotions, rendant leurs relations avec autrui dysfonctionnelles. Chaque personnage est pris dans sa propre tempête d’amour, chacune venant se percuter les unes aux autres. Que les amours soient inavouables, dangereuses, égoïstes, indifférentes ou même inintéressantes, elles ont toutes le point commun d’être des échecs. Quant au dessin de Kyôko Okazaki, personnellement, je l’aime beaucoup. Expressif et très personnel, il fait ressortir avec brio les divers personnages de ce manga. Le découpage maîtrisé aussi bien dans les moments légers que dans ceux poignant permet une immersion dans les émotions et sentiments des personnages. Peut-être plus anecdotique, ou en tout cas moins percutant, que d’autres titres de l’autrice, Nonamour n’en reste pas moins un manga brillant dans sa manière de dépeindre les affres de l’amour.
Le dernier de sa bibliothèque est Litchi Hikari Club de Usamaru Furuya. Pré-publié dans le feu magazine à l’ambiance underground Manga Erotics F, le manga relate l’histoire d’une bande de copains formant le Hikari Club. Plutôt qu’un club au climat bon-enfant, c’est plutôt une société secrète voire une secte avec comme leader suprême Zéra. Leur but ? Créer un monstre mécanique carburant aux litchis capable d’enlever des filles.
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D’Usamaru Furuya je n’ai lu que Short Cuts que j’adore et Je voudrais être tué par une lycéenne que j’avais trouvé sans grand intérêt. Leur point commun reste le côté grotesque. Litchi Hikari Club n’échappe pas à ce caractère grotesque puisque c’est un manga dit ero-guro (pour « érotique » et « grotesque »). C’est l’adaptation en manga de la pièce de théâtre du même nom, imaginé et joué par la compagnie Tokyo Grand Guignol durant les années 80, élément incontournable de la culture angura. Il est difficile d’écrire quoi que ce soit tant le terme ero-guro est explicite. Litchi Hikari Club est un manga à l’ambiance malsaine, transpirant les hormones en feu de l’adolescence avec une bonne dose de passages gore. Pourtant, c’est délicieux, la maestria du mangaka opérant. Si je n’ai pas grand-chose à dire sur le côté ero-guro, je peux tout de même dire que j’ai particulièrement aimé le personnage de Litchi, « l’élégante machine » a enlever les filles. Aux côtés de Kanon, il m’a même ému. Finalement, c’est peut-être le plus humain parmi ces humains. J’ai aussi beaucoup aimé comment Furuya fait ressortir le côté grotesque de la majeure partie du récit en plaçant quelques éléments de celui-ci dans le réel. Ces collégiens vont à l’école avec leurs véritables noms, ils ont des familles, et ils sont bel et bien mortels. Plus que d’être un incontournable du manga ero-guro, Litchi Hikari Club est un incontournable du manga tout court tant il représente une extrémité de la diversité du média.
Le mot de la fin
C’était donc le tout premier article de cette nouvelle rubrique « Dans la bibliothèque de… » ! Je ne sais pas quand sera le prochain article dans la rubrique ni avec qui, mais comptez sur moi pour remettre ça !! Merci de m’avoir lu jusqu’ici, et comme d’habitude, si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager autour de vous ! On se retrouve sur Twitter, ko-fi et Anilist. Des bisous.
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marabouts-blog · 1 year
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ENCENS SAINT ANTOINE POUR LES FEMME CONTACTER MOI SUR WHATSAPP OU SUR LE SIGNAL: 00229 691 02375
Cet Encens est favorable pour les femmes qui n’arrivent pas à avoir des enfants. On invoque aussi Saint Antoine pour retrouver les objets perdus et pour retrouver l’amour perdu, ou un nouvel amour. Vous brûlez simplement l'Encens sur du charbon ardent pendant 9 jours en allumant chaque jour une bougie en formulant positivement son vœux. Wossou Dogboli Contactez-moi sur WhatsApp 00229 691 02375 Que les bénédictions soient…
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