epopoiia-leblog
epopoiia-leblog
Epopoïia
273 posts
Epopoïia c'est univers féministe autour de la mode inclusive et responsable, mais pas seulement. Un univers créé pour véhiculer de la joie et de l'amour, pour que l’on puisse toustes s’accepter et s’aimer tel.le.s que nous sommes, libres de jouir de tout ce que la vie a à nous offrir. Pour que l'on puisse toustes devenir l'héros.ïne de sa propre épopée...
Don't wanna be here? Send us removal request.
epopoiia-leblog · 3 days ago
Text
Les draps froissés
🛋️
La faisant descendre de sa chaise, il l’amène sur le canapé qui n’a pas été replié. Les draps froissés ont conservé la sueur de la nuit et les effluves de leurs deux corps entrelacés. La chaleur s’est estompée. Profitant de leur absence, la fraîcheur du matin est venue se poser sur le blanc du coton. Seul un petit coin résiste encore. Éclairé par un rayon de soleil, surgissant du cadre de la fenêtre, lui est assez tiède pour qu’ils puissent s’y installer. Elle laisse tomber sa tête contre son épaule, il enlace son bras, tient sa main libre entre ses doigts. Elle avale sa salive et lui reprend son souffle. Le soupir de sa bouche effleure ses oreilles. Le goût sucré de l’orange perdure sur sa langue.
🛋️
Tumblr media
10 notes · View notes
epopoiia-leblog · 10 days ago
Text
Une gorgée de café
Il lui tend une serviette, un couteau, une fourchette, se hisse sur la chaise haute qui lui fait face, attaque avec elle le contenu de son assiette. À la première bouchée, ses yeux se ferment naturellement. À nouveau, ces voyages en Espagne, la sécheresse des sols, l’épaisseur de l’air, la chaleur estivale par tout temps. Que le ciel soit couvert de nuages ou ensoleillé au firmament. Les champs des orangers qui sur la route, durant leur longue traversée goudronnée, pour se rendre du village à la ville, dévaliser les boutiques de souvenirs, petits plaisirs et vêtements, dévorer des tapas au restaurant, se perdre dans les étroites rues aux pavés de faïence, avant de se rejoindre au bar, apaiser la soif à coups de cañas, retrouver pour quelques heures seulement, une journée tout au plus, un mode de vie urbain, au milieu d’un quotidien naturellement éphémère, et beaucoup plus bucolique, ne les quittaient jamais. Elle rouvre les yeux. Une serviette à la main, elle essuie le saillant de son menton, éponge sur sa peau le coulant de la sauce orangée. Sa langue lèche le pourtour de ses lèvres et les restes de beurre caramélisé. Elle reprend une gorgée de café.
Tumblr media
2 notes · View notes
epopoiia-leblog · 17 days ago
Text
Éveil
☀️
D’infimes tremblements, de légers frémissements, contre son corps, elle les perçoit. Sa poitrine qui se gonfle et se dégonfle, les battements de son cœur qui s’accélèrent progressivement, dans son oreille, elle les entend. Très délicatement, elle le libère de son poids. Sa tête, qui se relève, laisse une marque rouge sur son torse, et dirige son regard sur ce visage qui s’éveille. Il a un œil ouvert et un autre aveuglé. Un éclat de lumière s’invite dans sa cornée et éclaire un sourire. Son haleine a le goût du sommeil et de la fin des rêves. Elle déglutit, ravale sa salive, s’humecte les lèvres. Il sourit de plus belle. D’un seul mouvement, il se replace sur le côté, remonte le drap sur lui, lui offre une bouchée de son anatomie. Leurs deux visages se font face, les pointes de leurs nez se chevauchent, leurs souffles se répondent, et elle l’observe alors qu’il referme les yeux. Ce visage aux paupières plissées, à la peau rougie et froissée par la nuit, que caresse le jour, une aube éblouissante et ses rayons de velours.
☀️
Tumblr media
2 notes · View notes
epopoiia-leblog · 25 days ago
Text
Shell lollies
🐚
Dans les profondeurs des eaux
Là où se perd le bleu de la mer
Pour plonger dans le noir
Dans l’obscurité des flots
Là où se fondent les êtres marins
À tentacules et nageoires
Dans le trouble du miro
Là où les poissons migrateurs
se meuvent dans leurs couloirs
Le coquillage s’ouvrit
La sirène naquit
Et la femme vit.
🐚
Tumblr media
8 notes · View notes
epopoiia-leblog · 1 month ago
Text
Cotton Candy
🍧
Perché dans les hauteurs du plus grand mât du bateau, il hissait la voile aurique à l’encontre du vent. Ses camarades chantaient et dansaient, s’abreuvaient de lambic. Sous le soleil couchant, lui seul s’armait d’efforts, ordonnait leur vaisseau. Tel un bon capitaine, il veillait sur la traversée de tous ses matelots. Des marins qui se perdaient dans leur joie d’exister, il en riait, s’en amusait, les laissait la célébrer. Détournant son regard pour l’offrir à l’azur, entre les brumes des flots et celles du bateau, était-ce là un mirage ? Sur le rocher, une femme, une femme des eaux. Dans un dernier éclat de soleil, une vague irisée, cumulus, arc-en-ciel, elle était là, elle chantait, et lui la regardait. Iridescente sur ses paupières, et sur sa peau si solaire, le saillant de ses os, et ses écailles miroitantes, libérées des marées, la lumière brillait. Il était aveuglé, il était envoûté. Magie, sortilèges, ou désirs indomptés, le capitaine plongea, partit la retrouver. Arrivé au rocher, bien que s’étant hâté, si fort fût-il déçu, la belle n’était plus là. Pas une trace de pas ni même sur le sable, une seule goutte d’eau, s’était-elle envolée ou avait-il rêvé ? Face au ciel, allongé, rancunier de la farce, honteux de sa bévue, il y resta un moment, contemplant les nuages au rose du couchant.
🍧
Mermaid vibes gourmandes ce mois-ci avec @artbydoncorgi🧜🏻‍♀️ Merci encore à toi pour tes super inspirations 🐚
Tumblr media
8 notes · View notes
epopoiia-leblog · 1 month ago
Text
Bubblegum
🍬
Il était une fois, à la pointe d’un visage, dissimulé sous l’ombre d’un petit nez, et la rondeur d’un menton, un sourire. Léger, rosé, ainsi que la peau aime se teinter en ces lieux incurvés de nos traits. Ce dernier, particulier. Sucré, pourrait-on le penser, tant sa douceur invoquait la candeur de l’enfance, les joies et les bêtises, les souvenirs d’un été à parcourir les récifs coralliens et les gouffres marins. Rouge aussi par endroits, là où l’arrivée de la femme, sirène à la queue moirée, présageait à grandir. Une teinte vermillon, de celle qui, loin des bonbons, évoque la chair, l’avidité, le brûlant. Un orangé audacieux, poudreux, sirupeux, pour des désirs ardents et des rêves clinquants. Enfin des bulles tapageuses, dans cette bouche cinabrine, mélodieuse, et oh combien dangereuse, aux longues et doucereuses embrassades, masculines ou féminines, mais surtout langoureuses.
🍬
Mermaid vibes gourmandes ce mois-ci avec @artbydoncorgi🧜🏻‍♀️
Merci encore à toi pour tes super inspirations 🐚
Tumblr media
6 notes · View notes
epopoiia-leblog · 2 months ago
Text
Marshmallow
🍡
Il était une fois un royaume enchanté. Dissimulé dans les fins fonds de la mer, un roi et une reine y régnaient. Beaux, grands et forts, leurs cœurs étaient des plus nobles, de leurs sujets appréciés. Leur chevelure arc-en-ciel, leurs queues aux écailles irisées étaient à l’image de leur citadelle et ses couleurs de dragée. Un palais bâti par deux âmes généreuses, à l’esprit bon enfant, amateurs de bonbons, ils en avaient fait un lieu des plus gourmands et des plus alléchants. Un château au délicieux goût sucré, entre leurs hautes portes pralinées, veillées par des gardes aux casques gélifiées, nombreux étaient les bals qu’ils y organisaient. La musique y vibrait, faisait tourner les coquillages et nageoires aux reflets chamarrés, animait les convives d’allégresse et gaieté. Car pour leur fille aînée, la tendre Marshmallow, qui, un beau jour, devrait les remplacer, ils voulaient qu’elle connaisse cet appétit de vie, toute sa douceur, sa splendeur, sa magie. Une bulle d’utopie, pour oublier la guerre qui, à quelques pas de là, terrassait les domaines et provinces voisines, sévissait sur les peuples des seigneurs amis. Un cocon de candeur, édifié en guimauve, pour lui laisser le temps de grandir, et surtout de rêver, avant de devoir apprendre, accepter et endosser sa lourde destinée.
🍡
Mermaid vibes gourmandes ce mois-ci avec @artbydoncorgi🧜🏻‍♀️
Merci encore à toi pour tes super inspirations 🐚
Tumblr media
3 notes · View notes
epopoiia-leblog · 2 months ago
Text
Lollipop
🍭
Il était une fois une princesse des mers qui était née d’un tendre baiser sucré. Deux lèvres qui s’étaient rencontrées, au cours d’une valse des marées, dans un déferlement de vagues caramélisées. Un immense tourbillon coloré où ses parents avaient fini par succomber, après un long coït gourmet. Cette petite sirène avait vu le jour dans le point culminant de leur histoire d’amour. Leurs corps entrelacés, dans ces flots déchaînés, avaient été sacrifiés, après l’avoir abritée, sous un corail sirupeux, dans un ultime acte de générosité. Et de ce récit tragique sur ces deux grands mordus, qu’on lui avait tant raconté, elle en avait retenu, un des plus beaux esprits gourmands, un appétit de vie débordant. Vive, joyeuse, une mine radieuse, cette petite sirène qu’on avait baptisée Lollipop, savait mieux que quiconque croquer son existence à pleine dent.
🍭
Mermaid vibes gourmandes ce mois-ci avec @artbydoncorgi🧜🏻‍♀️
Merci encore à toi pour tes belles inspirations ✨
Tumblr media Tumblr media
6 notes · View notes
epopoiia-leblog · 2 months ago
Text
The fairy
Ses ailes sont lumineuses, qu’elles traversent le jour, des formes nébuleuses, les rayons du soleil, ou la nuit, les ténèbres, et ses astres funestes. On les saisit, les aperçoit, même dans le noir, quand il n’y a plus un seul éclat, ni Lune ni étoiles, et que les pauvres âmes solitaires lèvent leurs yeux vers l’au-delà. Regardez-la voler, regardez-la valser, dans cet Olympe bleuté. Joli spectacle à contempler. Mais plus beau encore, son sourire. Si doux et chaleureux, oh combien généreux, sur ce visage si finement dessiné, un royaume enchanté, et le prélude d’une belle amitié.
Tumblr media
4 notes · View notes
epopoiia-leblog · 2 months ago
Text
The Witch
Certains la craignent, d’autres la fuient. Dans les vieux livres, et les contes mal écrits, un nez crochu, chapeau pointu, putride, frippée, hideuse, tels en sont ces récits. Tirée, traînée, extirpée, de sa tanière déracinée, bonne aux enfers à n’être que condamnée. Résolution de ces hommes d'où jaillissent les flammes, des barbecues cannibales, pour tuer la puissance des femmes. Meurtries, brisées, tant d’innocentes vies, si facilement accusées de diablerie.
Ensevelie, sous les débris du bois roussi, le ciel nocturne éclaire ses cendres funestes, et la voilà qui ressurgit. Sa longue chevelure, rouge feu au crépuscule, réapparaît dans la nuit. Volent, s’éloignent les ailes du corbeau, tout là-haut dans le noir s’éveillent ses amies. Fille de la Lune, sœur des étoiles, mère céleste, les astres lui rendent sa magie. Là voilà qui retrouve la vie, et le destin que l’azur lui a choisi. Héroïque, majestueux, victorieux, écoutez-moi, croyez-moi, c’est moi qui l'ai prédit. Ainsi, elle régnera, ma merveilleuse amie.
Tumblr media
3 notes · View notes
epopoiia-leblog · 2 months ago
Text
The knight
Son ombre le précède, avant même que dans la terre, le martèlement des sabots qui s’y enfoncent ne l’annonce. Vous levez donc la tête, et l’horizon, dans la montée de l’aube, s’éclaircit. À présent, vous le voyez arriver. Dressé sur son noble destrier qui s’élance au galop, la perle noire, ce bon vieux compagnon qui ne le quitte jamais, le visage conquérant, guerrier de tous les temps, le voilà qui s’impose entre les murs du palais. Aussitôt repéré, le pont-levis s’abaisse pour lui. Nul besoin de permis. Roi et reine l’accueillent, depuis que le monde est monde, en ami. C’est que derrière cette combative allure, ce regard ténébreux, et ces sourcils si sérieux, se cache une âme des plus pures. Un cœur bon et honnête, comble de générosité, comme parfois les corps humains savent les inventer. Lui n’a que faire des guerres, des désirs de conquête, se rechigne à causer la mort pour simple vanité. Si acérée dans son fourreau soit son épée, c’est pour servir les plus pauvres et les plus vulnérables, les miséricordieux et tous les misérables. Et s’il accepte son sort d’avoir été nommé un jour chevalier, c’est pour des rêves de justice, de liberté et de paix qui sont venus une nuit, dans un sommeil lourd, le réveiller. Telle est sa destinée, son chemin tout tracé.
Tumblr media
6 notes · View notes
epopoiia-leblog · 3 months ago
Text
The Queen
Son entrée est celle d’une reine. Majestueuse, lumineuse, et à ses pieds, un tapis de velours déployé. Un visage d’ange, des cheveux d’or, une auréole de lumière rayonne en leur sommet. Elle apparaît céleste, divine et fière, un modèle de vertu et générosité. Regardez ce miroir d’où émerge son portrait, par les flammes des bougies, éclairé. N’est-ce pas là aussi, une noble figure à contempler ? Dommage serait-il pourtant de se limiter à sa beauté, quand en réalité, c’est de sa gentillesse qu’est née sa royauté. Et moi qui l’ai connue, qui ai même eu l’honneur de gagner son amitié, je peux en témoigner. Telle est sa nature, telle est sa singularité, une âme douce, un cœur pur, la bonté incarnée, telle est sa majesté.
Tumblr media
2 notes · View notes
epopoiia-leblog · 3 months ago
Text
Sleeping Beauty
Et si mon sommeil est éternel, ne croyez pas que je suis en peine. Moi, protégée dans les limbes de ses bras de poussières, et Morphée qui me berce loin des maux de la guerre, je ne suis plus que rêves et pensées de lumières. Comme mes cheveux d’or, peinture de blé ondulé, je me retrouve allongée et j’accepte mon sort. Songes d’amour et de romances, douces noces innocentes, oui, je fais partie de celles qui ont été enfantées dans des contes de fées. Princesse qui s’ignore, dans sa chaumière enchantée, je rêve de cet homme que j’ai un jour rencontré, sur son beau cheval blanc, dans les tréfonds de la forêt. Lui et la vie idyllique que j’y ai aussitôt associée, notre glorieuse union dans son château d’argent, nos magnifiques enfants, un avenir des plus charmants. Heureuse, épanouie, je le suis, dans ces tendres mirages, naïve aussi, certainement. Mais que sais-je après tout de la vie ? Dans cette longue somnolence, figée par cette magie, ne reste que mon innocence. Laissez-moi donc rêver, quand bien même pour cent ans, dans la candeur de l’aurore de mes seize printemps. 🌄
Tumblr media
6 notes · View notes
epopoiia-leblog · 3 months ago
Text
Beauty and the beast
Et si ma peau n’est qu’épines, et mon sang infesté de poison, je ne mérite pourtant pas cette jolie prison. Meurtries sont mes blessures, mais encore plus mon âme, moi voyageuse ténébreuse, de bien trop de romans. Je me suis laissée prendre, à me croire téméraire, j’y ai risqué ma vie, pour sauver mon pauvre père. Ma dignité aussi. À l’approcher de trop près, ce château enchanté, me voilà enfermée, désormais condamnée. Comme la rose se fane, dans sa coupole de verre, ma nature se flétrit, privée de sa lumière. Mes champs, le sommet des collines, et la mer. Tout ce qui faisait mon monde, tout ce qui faisait ma vie. Sur l’herbe verte, je courais, peuplée de pissenlits, je m’envolais. Mes rêves me portaient, me faisaient exister. Aujourd’hui, comment croire, quand mon ciel n’est plus qu’ombre, plongée dans cette cage noire, qu’on ne m’oubliera pas ? Serait-ce seulement la Bête qui pourrait me faire peur ? Non, moi je crains l’abandon, l’effacement, l’omission. Je veux qu’on me raconte, qu’on se souvienne de moi, interpréter l’héroïne de mon propre roman. J’écrirai, je saurai laisser ma trace quelque part. Mon bel éponyme deviendra le titre de mon histoire. 🌹
Tumblr media
2 notes · View notes
epopoiia-leblog · 3 months ago
Text
Cinderella
Je vous en prie, regardez-moi, je ne suis pas une souillon. Sous ma peau encrassée, de cendres et de charbons, tous ces restes de fumée, tant passés à gratter, ma noblesse est bien là, inscrite dans mon âme. La vie ne m’a pas gâtée. Un père qui me délaisse, une mère partie trop tôt… Mais ne me plaignez pas. Je ne suis pas une victime, telle est seule mon histoire. Si mes larmes sont légitimes, elles ne regardent que moi. J’ai choisi d’être forte, et malgré mes mains noires, je sais garder espoir. Lorsque toutes les trois m’abandonnent, dans leurs robes d’argent, courir par tous les bals, tous ces princes charmants, ma tête reste haute, et mon cœur patient. Oui, moi aussi j’en rêve, de cette idylle lunaire, mais tout autant j’attends, j’espère à mes dépens. Je suis de celles qui croient au retour du soleil, quand la pluie se fait lourde, et les nuages si gris. À la fenêtre perchée, je les entends chanter, ces oiseaux colorés, qui voguent et tourbillonnent sous le ciel étoilé. Annonciateurs plumés de ce beau jour ensoleillé, qui surviendra, je le sais, combler mes vœux de liberté et mon conte de fée.
Tumblr media
6 notes · View notes
epopoiia-leblog · 4 months ago
Text
Snow White
C’est un rouge écarlate qui fait parler ma bouche, rouge de sang, dit-on, pour faire peur aux enfants, quand derrière ma peau diaphane, on me croyait si pure. Moi, et mon cœur confondu pour celui d’une biche, cet animal sacré, si doux, si innocent. Ma fureur est pourtant celle des prédateurs, loups, ours et renards, que j’abrite à mes dépens. Fière, têtue, indomptable, je sais sortir les crocs, si l’on me cause du tourment. N’écoutez pas tous ces récits qui me décrivent soumise, naïve et si docile. Ces mièvreries ne me siéent pas. Si pomme, j’ai croquée, telle n’est pas mon histoire. Moi, je suis fille de chasse, de l’ombre et du danger. Je ne crains rien des arbres, j’habite les forêts, et de cette ébène noire, où j’aime tant me percher, je me préfère toujours les cheveux détachés. Quant à mes lèvres rouges, là n’est que la morsure de cet élan de vie, mon envie d’exister. 🍎
Tumblr media
2 notes · View notes
epopoiia-leblog · 4 months ago
Text
Aurora
🌌
Je suis l’entre deux. Coulées rosées, nuancier orangé, encore un peu bleuté, ainsi je m’élève dans le ciel, telle est mon aquarelle. Tendre lumière sur vos paupières, moi je vis de vos rêves et couve l’éveil de vos sommeils. Dans le cocon de mon ventre, je les préserve. Tous ces doux songes d’enfants, désirs ardents, utopies fantastiques, existences chimériques, entre la nuit et le brouillard de l’aube, je les fais ressurgir. Mon monde n’est que poussière des grains de votre peau, tout ce sable déposé quand Lune monte là-haut, sous mes ailes, ils étincellent, aussi appétissant qu’une cuillère de miel. N’y a-t-il rien de plus beau que l’envol d’une fée ? Et sa lueur qui fait briller tout ce qui sera bientôt oublié ? Tentez votre chance, ouvrez les yeux et levez-les. Cette échappée que vous voyez, cette ruée vers la Grande Ourse qui s'éclipse face au jour, oui c’est bien moi. Oui, me voilà. Je suis l’aurore.
🌌
Et qui dit mois de février, dit petites fées ! 🧚
Merci encore à @artbydoncorgi pour ses belles inspirations ✨
Tumblr media
5 notes · View notes