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#rue des maisons neuves
toutplacid · 1 year
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Viaduc par-dessus la rue des Maisons-Neuves, la voie de chemin de fer, et l’Huisne, à Nogent-le-Rotrou, avec tags et graphs — trois crayons sur papier gris, carnet nº 137, 9 mai 2023
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pixdar · 2 months
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Série « Le Plessis-Bouchard… avant ».
Les bureaux France Telecom, à l'angle de la rue Marcel Clerc et du Chemin de la Maison Neuve. 20 avril 2009.
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vieillesboutiques · 3 days
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Brasserie Le Nord (Alain Chassonnery, gérant), 18, rue Neuve, Lyon 1er, 1987.
La Brasserie « le Nord », première brasserie de Paul Bocuse, ouvre ses portes le 21 mars 1994. Suivront ensuite le Sud, l’Est et l’Ouest. Le cuisinier du siècle comme certains l’ont nommé prend la tête de cet établissement, inauguré en 1907 et déjà bien connu à Lyon. Située 18, rue Neuve, dans le premier arrondissement, à deux pas de l’Hôtel de Ville la brasserie doit sa réputation aux chefs qui ont toujours proposé une cuisine soignée et généreuse. Elle devient rapidement un haut lieu de la gastronomie lyonnaise, mais aussi le berceau d’une scène locale intellectuelle et artistique. Dans les années 20 le mouvement Ziniars qui émerge dans ce restaurant, est constitué de peintres de l’école lyonnaise ayant empruntés leur nom à la fleur de Zinnia. En 2015 le Nord passe sous la direction des Maisons Bocuse menée par Jérôme Bocuse, fils du « pape de la gastronomie » et Paul-Maurice Morel.
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carreimperial · 10 months
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Napoléon & Joséphine : Mariage arrangé
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Le dimanche 21 septembre 2014, lors d'une vente aux enchères à Rueil-Malmaison, le Musée des lettres et des manuscrits de Paris avait acquis pour 350000 euros (437500 euros, taxes comprises) le contrat de mariage liant le général Napoléon Bonaparte à Marie-Josèphe Rose Tascher dite Joséphine. Cet exemplaire est celui de l'Impératrice Joséphine. Les Archives nationales conservent celui de Napoléon. Le 24 mars 2013, la bague de fiançailles était adjugée à 896400 euros à la maison Osenat de Fontainebleau.
Date : 9 mars 1796
Lieu : mairie du 2e arrondissement de Paris, à l'hôtel Mandragon, rue d'Antin.
Début février 1796, le général Napoléon Bonaparte et Joséphine (Marie-Josèphe Rose Tascher) décidèrent de se marier - publication du 7 février, 17 ventôse an IV.
A l'époque, l'annonce de ce mariage surprit et dérangea l'entourage à cause de leurs différences : Joséphine, âgée de 32 ans, veuve du général Alexandre de Beauharnais, mère de deux enfants. Napoléon, âgé de 26 ans, sans enfant.
Bien que fort séduit, Napoléon comprit aussi tout l'avantage de s'unir avec l'amie de Paul Barras, l’homme fort du gouvernement de la Première République française. Le 9 mars, après 22h00, le mariage fut prononcé à la mairie du 2e arrondissement de Paris, à l'hôtel Mandragon, rue d'Antin. Le 18 mars, le contrat fut enregistré et les copies authentiques destinées aux époux furent envoyées.
Autorités présentes
Collin-Lacombe, commissaire ;
Maurice-Jean Raguideau de La Fosse, notaire ;
Étienne-Gabriel Jousset, notaire.
Témoins des mariés
Paul Barras, membre du directoire exécutif ;
Capitaine Jean Lemarois, aide-de-camp de Napoléon ;
Jean-Lambert Talien, membre du corps législatif ;
Étienne-Jacques-Jérôme Calmelet, homme de loi.
Toutes les modifications et étrangetés
Pour se conformer aux mœurs de l'époque, les âges des mariés ont été modifiés. Joséphine est rajeunie de quatre ans, soit 28 ans, et Napoléon est vieilli d'un an, soit 28 ans, né le 5 février 1768 au lieu du 15 aout 1769 (cette date est antérieure au 15 mai 1768, date du traité de Versailles attestant l'occupation et l'administration de la Corse par le Royaume de France).
L'adresse du domicile de Napoléon n'est pas rue d'Antin, mais rue Neuve des Capucines, aujourd'hui rue des Capucines.
Napoléon est désigné comme général en chef de l’armée de l’Intérieur, alors que le 2 mars, il fut nommé commandant en chef de l’armée d’Italie.
La minute du contrat fut signée le 8 mars devant les notaires Raguideau de La Fosse et Jousset et en présence du capitaine Lemarois.
Charles-Théodore-François Leclercq, officier public de l'état-civil du 2e arrondissement du canton de Paris, est désigné comme autorité du mariage, mais il partit avant et fut remplacé par le commissaire Collin-Lacombe.
L'article 1er du contrat indique que les époux ne seront nullement tenus des dettes et hypothèques l’un de l’autre, mais 3 ans plus tard, le 18 avril 1799, une apostille du tribunal civil de la Seine vint se joindre au contrat, attestant l’inscription d’un acte privé sur un registre public. En effet, pendant que Napoléon était en Orient, Joséphine demanda la séparation des biens avant son achat du château de Malmaison. Elle emprunta pour cela des sommes que son mari rembourserait personnellement à son retour.
Extrait original
Article 1er. Il n'y aura aucune communauté de biens entre les futurs époux… en conséquence les futurs époux ne seront nullement tenus des dettes et hypothèques l’un de l’autre.
"Par devant les notaires à Paris soussignés, furent presens Napolione Buonaparte, général en chef de l’armée de l’Intérieur, demeurant à Paris, rue d’Antin…, originaire d’Ajaccio en Corse, fils de défunt
Charles Buonaparte et de Letizien Ramolini, son épouse, actuellement sa veuve, stipulant pour lui et en son nom, d’une part, et Marie Josephe Rose Tascher, veuve d'Alexandre François Marie Beauharnois, duquel elle a deux enfans, Eugène et Hortense, demeurant à Paris, rue Chantereine…, la dite citoyenne née en l’isle Martinique du mariage de Gaspard Tascher, capitaine de Dragons et Rose Claire Des Vergers, son épouse, stipulant pour elle et en son nom, d’autre part, lesquelles parties, dans la vue du mariage proposé entre elles en ont arrêté les conditions civiles ainsi qu’il suit.
Article 3e. Chacun des futurs époux contribuera pour moitié aux charges du mariage.
Article 2e. Chacun des futurs époux jouira à part et divisément des biens, droits et actions tant meubles qu’immeubles lui appartenant et pouvant lui appartenir par la suite à quelque titre et à quelque cause que ce soit et en quoi qu’ils puissent consister… la future épouse ne restant tenue de recourir à l’autorisation de son mari que pour les actes qui emporteroient aliénation de ses capitaux. Le futur époux autorise d’ailleurs la future épouse à continuer les fonctions de la tutelle qui lui a été déférée des deux enfans mineurs issus de son premier mariage…
Article 4e. Le futur époux constitue à la future épouse un douaire de quinze cens livres de rente annuelle et viagère, valeur ancienne…
Article 6e. La future épouse déclare et le futur époux reconnois que les meubles, linges, l’argenterie, et généralement tous les biens meubles corporels dont la future épouse est maintenant en possession appartiennent à la communauté qui a subsisté entre elle et son premier mari et qui a continué avec ses enfans, faute par elle d’avoir fait faire inventaire dans le délai prescrit par la loi. Que la future épouse fait actuellement procéder à cet inventaire et qu’il est sur le point d’être mis à fin. Qu'elle, future épouse, ne peut déclarer maintenant le montant de sa fortune parce que tout dépend de la question de savoir si elle acceptera la communauté ou si elle y renoncera, ce à quoi elle ne peut se déterminer qu’après la confection dudit inventaire…"
Article 5e. Arrivant la dissolution du mariage, la future épouse et ses héritiers reprendront : 1° les habits, linge, hardes, dentelles, argenterie, bijoux et diamants à l’usage personnel de ladite future épouse, 2° tous les meubles et autres objets mobiliers et quelqu’espèce qu’ils soient que la future épouse ou ses héritiers justifieront avoir été acquis par elle ou autrement lui appartenir.
Apostille du tribunal civil de la Seine datée du 18 avril 1799 : "Insinué à Paris au bureau établi près le tribunal civil du département de la Seine le vingt neuf germinal an sept (18 avril 1799)… et transcrit
tout au long les articles premier et cinq au registre de forme dudit tribunal… à la réquisition du porteur qui a signé sur ledit registre et a été averti de la déclaration à faire dans les six mois du décès du prémourant et de réitérer l’insinuation de l’article premier relatif à la non communauté au greffe du tribunal civil…"
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whatdoesshedotothem · 2 years
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Friday 27 June 1834
5 ¼
11 20
fine morning F68 ½° at 5 ½ - no kiss she asleep so got quietly into my own bed in the same room had dressing room breakfast at 6 ½ - off from la poste Rouvray (comfortable tho’ a mere auberge in appearance) at 7 33 - the hotel du Léopard no longer exists - what we passed last night - the hotel de l’ancienne poste in appearance quite as good as where we are - pretty country about Rouvray - here begins the district of the Côte d’or, so called from the fertility of the hills - fine country from R- to Maison Neuve - the hills tho’ granitic not âpres, but cultivated, rich and well wooded - Maison Neuve seems a shabby little town - at Vitteaux at  11 10 and off from there at 11 18 – the part we drove thro’ (did not see the hotel - hotel  des Diligences said to be good) old, ill paved and shallow looking – fine country – the hills close more in  upon us – chiefly covered with vines - with corn or wood, or rock above them, and corn and grass etc along the bottom of the valley – black clouds and wind and thunder as were slowly could (in ¾ hour) the montagne de Vitteaux just on leaving the town - the rain came but not very heavy - the storm was at some distance before 12 and continued more or less till within 2 or 3 miles of Dijon and then fine and sunray very hilly road from V- to La Chaleur, merely the poste and a few horses - fine drove to Pont Pany [Pont de Pany] (only but more so)  from Pont Pany [Pont de Pany] to Dijon  - just out of P. Pany the valley to about a mile? narrows and is very fine - the nice little river Ouche a few houses besides the poste an hotel where we could sleep and the canal de Bourguignon close alongside of us (left) till we crossed the bridge into Plombières [Plombières-les-Dijon] at 4  (about a poste from Dijon) and left them at some distance right - P- a picturesque village with steeple covered with various coloured tiles - 6 or 7 minutes from P- the valley opens to a considerable width and we have vines again which we had not observed since passing the montagne de Vittaux [Vitteaux] - quite a garden from Plombières [Plombières-les-Dijon] and beautiful drive to Dijon - beautiful drive all the way from Pont Pany [Pont de Pany] – alight opposite la Poste at the hotel de la cloche at 4 28 – 2 single bedded rooms as last night – tidied mine then wrote out the above of today till dinner at 5 40 - Miss W- and I out at 7 10 took George –went to the Musée in or 5 or 6 salles of the old ducal palace – a few pictures of the old masters 2 or 3 pretty good ones - the rest modern - the walls well covered with them - one salle of statuary but all modern - copies by the young men of the school of Dijon studying at Rome - in the 1st salle, the tomb of Philip sans peur (Philip the bold) and his wife Margaret de Baviere, and that of Philip le Hardi (dukes of Burgundy) taken from the chartreuse here (destroyed in the 1st revolution) very handsome - all in marble - the sculpture beautiful - tombs very large - the figures on the table part are good likeness - the antiquities found in the rue des Singes in 1819 are put downstairs close to the ground staircase by which you go up to the musée - they are pieces of columns capitals - observed one Roman cippus etc  - from the musée went to the large handsome old gothic church of Notre dame with fine painted glass windows - then to the handsome but less handsome church of St. Michel a sort of middle age gothic exterior looking better at a distance than quite near - handsome vestibule leading into the nave - very handsome exterior with large Corinthian portico of theatre - a concert of the great musicians from Paris held there this evening - Drônet the great flute player, the leader - then walked about the town and in the park and home at 8  55 - very fine from about 4pm F69° at 9 40 went to her bed at ten
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if-you-fan-a-fire · 29 days
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"Promenade historique dans Montréal," Le Petit Journal (Montreal). May 20, 1934. Page 13. --- Un groupe de membres de la Société historique du Canada, dont le siège est à Toronto, et de la Société historique de Montréal ainsi que plusieurs autres fervents de P'histoire, ont fait samedi après-midi une promenade historique, à pied, à travers la partie la plus ancienne de la ville de Montréal, celle qui borde le fleuve.
Ce pelerinage du souvenir s'est fait sous la direction de M. Victor Morin, président de la Société d'archéologie et de numismatique de Montréal et membre de la Société historique. Le savant cicerone a réuni ses compagnons à la place d'Youville où se trouve le monument de la Société. Ils se sont ensuite dirigés vers l'emplacement du fort de Montréal, sur l'ancienne Pointe- à-Callieres (ainsi nommée en mémoire du gouverneur de ce nom), ont fait halte à la Place Royale (ancienne Place d'Armes), se sont acheminés par la rue St-Paul vers l'ancien site du château de Maison- neuve, de l'ancien hôpital de l'Hotel-Dieu, vers la place Jacques-Cartier, où se trouvait le château de M. de Vaudreuil, vers le marché Bonsecours, très ancien lui-même, et construit sur l'ancien emplacement du palais de l'Intendance. De là ils sont entrés à l'église de BonSecours, la plus ancienne de la ville de Montréal, ont continué jusqu'à l'ancienne rue Fripponne où se dressaient les magasins du Roi, puis sont montés à la rue Notre-Dame pour cheminer vers l'ouest en faisant une station au Château de Ramezay, riche de souvenirs canadiens, en s'arrêtant devant l'hôtel de ville et le vieux palais de justice où se trouvait autrefois l'église des Jésuites. Sur la rue Notre-Dame, ils ont passé plus loin devant les emplacements d'édifices aujourd'hui disparus, comme la maison Duluth, où se trouve maintenant l'immeuble Duluth. Après un arrêt sur la Place d'Armes, au pied du monument Maisonneuve, fondateur de la métropole, ils ont continué leur route vers le gratte-ciel de la Banque Royale, y sont montés à la terrasse et ont contemplé l'étendue de la ville actuelle, qui forme un si grand contraste avec celle du dix-huitième siècle.
C'est la cinquième promenade his- torique qu'organise M. Morin.
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cetaitvilleurbanne · 5 months
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Rue des Maisons Neuves
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swedesinstockholm · 7 months
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31 octobre
journée mi-figue mi-raisin à paris avec un pivot à la librairie violette & co vers midi quand j'ai feuilleté le dernier numéro de censored et que je suis tombée sur un article dans lequel une fille parle de son coming out d'handicapée et son handicap c'est l'endométriose et une neuroatypie. elle parle de la norme définie par la productivité capitaliste et d'une loi de 1957 qui définissait une personne handicapée comme une personne ayant des difficultés à acquérir et à conserver un emploi à cause d'une insuffisance ou d'une diminution physique ou mentale, et j'ai pensé à ma conversation avec f. dans l'escalier l'autre jour, elle disait qu'elle aimerait faire un diagnostic d'autisme pour pouvoir être considérée comme handicapée et donc incapable de travailler à plein-temps, pour recevoir des indemnités. et tout d'un coup dans la librairie je me suis dit lara arrête de t'en vouloir de pas avoir réussi à te décider d'aller voir l'expo sophie calle au musée picasso, c'est pas grave, c'est pas ma faute si mon cerveau défectueux m'a minée toute la matinée et que ça m'a rendue incapable de prendre une décision et que donc au lieu d'aller voir l'expo sophie calle j'ai erré dans le marais derrière m. et maman à me sentir moche et grosse parce que je suis en train de reprendre mon corps d'avant le miracle de 2020, je grossis je grossis et je sais pas comment l'arrêter. j'ai peur que ça s'arrête jamais. et en même temps mon oeil est archi gonflé et les gens me regardent dans la rue encore plus que d'habitude, j'ai essayé des jolies lunettes transparentes qui m'allaient trop bien mais mon oeil gâchait tout parce que les montures transparentes le rendaient plus visible. et puis m. m'a dit qu'un inconnu sur internet, sans doute un de ses onlyfans ou de ses patreons, lui avait payé son trajet en bus pour rentrer à bruxelles vendredi, et ça a été la goutte d'eau. j'ai pas pleuré ni rien mais je me suis enfoncée dans une vase poisseuse qui m'aspirait vers le bas, tout était alourdi par la vase qui s'engouffrait dans chaque interstice, alourdi et laborieux, y compris la prise de décision, beaucoup trop lourd, est-ce que je veux vraiment dépenser quatorze euros pour aller voir une expo? et si j'aime pas? alors j'y suis pas allée.
j'ai quand même réussi à m'arracher de maman et de m. et j'ai marché en direction de violette & co parce que les librairies sont mes phares dans la vase, jusqu'à ce que je tombe sur la galerie perrotin au fond d'une cour, flanquée d'un double escalier très imposant, j'y suis rentrée par curiosité, je me suis dit que ça compenserait pour l'expo sophie calle, et après deux artistes bof j'ai découvert laurent grasso dans la dépendance, de l'autre côté de la cour, dans une salle bleue ciel en forme de maison plongée dans l'obscurité. j'ai vu son film, des images de paysages sauvages en noir et blanc, magnifiques magnifiques images de nature et puis soudain un grand rectangle noir et plat plane dans le ciel et survole les paysages en projetant une ombre gigantesque sur les arbres, les feuilles, la roche, la mer, et la musique devient un peu menaçante. ça m'a complètement sortie de moi-même. et puis je suis ressortie dehors et j'ai retrouvé la réalité de mon corps et de ma vie dans la rue de turenne.
j'ai recommencé à marcher la mort dans l'âme jusqu'à violette & co. mais la librairie est encore trop neuve et j'y ai pas retrouvé le charme de l'ancienne. j'écoutais un mec qui expliquait à la libraire le projet de son livre de photos d'un mec trans, lui était photographe et cis (il l'a dit d'un ton un peu autodépréciatif) et la libraire lui demandait combien il prenait en pourcentage et il a dit que son éditrice lui avait dit entre 30 et 40% et elle a dit oui nous aussi on propose ça généralement et ils se sont mis d'accord sur 35% et j'étais fascinée par la fluidité de leur conversation. en partant il a dit qu'il serait très fier et honoré d'avoir son livre en vente chez violette & co. en ressortant de la librairie j'ai marché comme une fusée pour retourner dans le marais rejoindre maman et m. et je leur ai raconté l'expo de laurent grasso et j'ai repris du poil de la bête. même si j'ai continué à me sentir monstrueuse toute la journée. paris a le don de me faire sentir moche grosse et mal habillée comme aucune autre.
hier j'étais censée aller voir l'expo sur les quatre artistes américains dont mike kelley et lee lozano à la bourse de commerce mais j'ai été prise de dégoût par la mention de françois pinault dans le nom du musée et j'ai décidé que de toute façon le meilleur musée c'était la rue et j'ai continué à marcher jusqu'à la point de l'île de la cité. j'avais surtout envie de m'assoir dans un café et d'écrire dans mon journal mais je l'avais pas avec moi. on a encore parlé d'emploi et de cv hier pendant qu'on buvait un truc en terrasse près du palais royal à côté d'un type anglais qui portait un pull et un béret blancs crème et qui buvait du vin rouge avec ses deux amis français qui lui disaient de lire molière parce que c'était comique et le mec répétait french it up man! you gotta french it up! m. a pris ma défense en disant que les gens de la génération de maman pensaient qu'il suffisait d'envoyer des cv pour trouver quelque chose mais que ça marchait plus comme ça maintenant et elle parlait de tous les gens qu'elle connaissait qui arrivaient pas à trouver de travail parce que c'est dur et je me suis dit que je trouverais jamais, ça va jamais arriver et j'arriverai jamais à quitter maman et je verrai jamais le soleil. je m'en fous si je suis négative puisqu'être positive ne sert absolument à rien et en plus ça entraîne des sérieux cas de delulu.
2 novembre
j'ai l'impression d'avoir atteint une espèce de mur. tout ce que j'ai accompli depuis l'année dernière est toujours là, mais j'ai l'impression d'avoir atteint la fin du palier et le prochain me semble impossible à atteindre. j'ai envie de m'allonger par terre et d'abandonner. hier soir j'ai vu sur ig que c. b. qui gravite dans le cercle d'et caetera laissait sa chambre et une de ses deux colocs me suit sur ig et adore ma reprise de sexy sushi. le loyer c'est 700 euros charges comprises. comment je peux être sûre que je vais trouver un travail pour payer 700 euros par mois et surtout, est-ce que je suis mentalement assez stable? elle est libre à partir du 1er décembre. le copain d'a. cherchait du travail aussi après avoir laissé tomber le conservatoire et en ce moment il est facteur. je lui ai demandé des précisions mais il faut le permis.
je parcours les offres d'emploi à bruxelles et je vois vraiment pas ce que je pourrais faire à part le truc de formatrice de français dans une société ferroviaire mais ce matin j'ai refusé une offre de cours de français parce que je me suis dit que j'avais aucune idée de comment enseigner le français à quelqu'un from scratch? c'était un homme de 53 ans et j'avais trop peur qu'il me dénonce pour incompétence. je sais même pas si je peux travailler là-bas sans être inscrite comme résidente en plus et apparemment ça prend des mois et des mois et des mois et plus ça va moins ça me semble faisable cette histoire. y a des murs partout. ce matin j'ai épluché toute la liste des psys pratiquant l'emdr au luxembourg et j'en ai retenu quatre dont une qui prenait plus de nouveaux patients non plus et j'ai peur que trouver une psy s'avère aussi laborieux que de trouver un travail.
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philippedurand8900 · 1 year
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RETRAITES - Meetings unitaire partout en France !
Retrouvez les meetings unitaires près de chez vous !
(Ordre chronologique. Liste mise à jour régulièrement avec les compléments d'informations et de nouvelles dates. )
PARIS - 25/01 à 19h30 Digital Village, 21 rue Albert Bayet. Avec Elsa Faucillon pour le PCF, Sandrine Rousseau (EELV), Arthur Delaporte ( PS), Sophie Taillé-Polian (EELV), Danielle Simonnet (LFI).
BEAUVAIS - 26/01 à 19h30 Salle du Pré-Martinet. Avec Stéphane Peu pour le PCF, Cyrielle Châtelain (EELV), Antoine Léaument ( LFI), Benjamin Lucas (Génération·s), Philippe Brun (PS).
AUXERRE - 27/01 à 19h - Salle de réception Jules Ferry rive droite. Avec Pascal Savoldelli pour le PCF, Florence Loury (EELV), Mani Cambfort (secrétaire départementale PS), Arnaud Legall (LFI).
NYONS - 27/01. Avec Jean-Marc Durand pour le PCF, Manuel Bompard (LFI), Marie Pochon (EELV).
MOULINS - 27/01 à 18h30. Avec Yannick Monnet pour le PCF, Marianne Maximi (LFI).
SOTTEVILLE-LES-ROUEN - 30/01 à 19h Salle buddicum. Avec Hubert Wulfranc pour le PCF, Alma Dufour (LFI), Gérard Leseul (PS), Julie Godichaud (conseillère municipale EELV).
TULLE - 30/01 à 19h30 Salle Latreille bas. Avec Nicolas Marlin pour le PCF, Damien Maudet (LFI), François Piquemal (LFI), Chloé Herzhaft (EELV).
LA COURNEUVE - 1/02 Salle des fêtes rue Gabriel Péri. Avec Soumya Bourouaha pour le PCF, Raquel Garrido (LFI), Fathia Keloua-Hachi et Stéphane Troussel (PS), parlementaire EELV.
SAINT-NAZAIRE - 1/02 à 20h Salle Alvéole. Avec Véronique Mahé pour le PCF, Matthias Tavel (LFI), Mathilde Panot (présidente du groupe parlementaire LFI), Philippe Brun (PS), Julie Laernoes (EELV), Arash Saedi (coordinateur national Generation·s).
DIEPPE - 2/02 à 18H Salle des congrès. Avec Sébastien Jumel et Fabien Gay pour le PCF, François Ruffin (LFI), Marie-Charlotte Garin (EELV).
LILLE - 2/02 à 19h. Avec Fabien Roussel pour le PCF, Marine Tondelier (EELV) ; Roger Vicot (PS), LFI, Generation·s.
TOURS - 2/02 à 19h30 Centre de vie du Sanitas, 10 Pl. Neuve avec Ian Brossat pour le PCF, François Piquemal (LFI), Charles Fournier (EELV), Evelyne Dourille-Feer, (économiste et membre d’Attac).
SAINT-AGATHON - 3/02 à 19h30 Salle de la Grande Ourse, 9 rue de Hent Meur. Avec Pascal Bonneau pour le PCF, Murielle LEPVRAUD, Manon AUBRY et François Piquemal (LFI), Hervé Guihard (Place publique), Gérard Mauduit (Ensemble), Christian Renard (POI), Tugdual Le Lay (Génération·s).
NÎMES - 10/02 à 19h Centre Andre Malraux 2 Avenue de Lattre de Tassigny 30000 Nîmes. Avec Fabien Roussel pour le PCF, Boris Vallaud (PS), Manuel Bompard (LFI), Raymonde Poncet (EELV).
CLERMONT-FERRAND - 10/02 à 19h Maison du Peuple. Avec André Chassaigne pour le PCF, Sophie Taillé-Polian (Génération·s), Christine Pires-Beaune (PS), Marianne Maximi (LFI).
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yes-bernie-stuff · 1 year
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Le pouvoir du sang (2)
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Vous appartenez… à Sa maison…” Ep 2. 19
Lorsque l’un de nos frères pèche dans un domaine qui nous pose également des problèmes, nous n’avons aucune difficulté à dire que le sang de Jésus nous purifie de tout péché. Par contre lorsque sa faute concerne un domaine dans lequel nous nous sentons invulnérables, nous avons tendance à nous considérer supérieurs au point d’oublier que le sang de Christ a le pouvoir de le purifier lui-aussi ! Le péché nous touche tous de manière différente, en fonction de notre éducation, de notre environnement…etc. Même si les symptômes sont variés, la maladie est la même et le remède identique pour tous : le sang de Jésus. Sans Son pouvoir régénérateur, nous n’aurions aucun espoir, que nous soyons blancs ou noirs, riches ou pauvres, homosexuels ou hétérosexuels, drogués, alcooliques ou buveurs d’eau ! Le sang de Jésus est le seul moyen de nous sentir pardonnés et d’obtenir une ardoise neuve pour repartir dans la vie, quel que soit notre passé. La Bible nous affirme que Jésus “par sa mort a offert à tous un nouveau départ dans la vie… Christ est venu prêcher la paix aux étrangers comme à ceux de Sa maison, les traitant tous comme égaux… Grâce à Lui nous bénéficions de la même liberté de nous approcher du Père… Vous appartenez donc maintenant à Sa maison, avec autant de droit qu’un autre d’être appelé chrétien… et Il peut se servir de nous tous, quel que soit notre passé” (Ep 2. 15-20 LM). Ne vous imaginez surtout pas avoir accès aux ressources infinies de pardon et de compassion de Dieu alors que votre frère et votre sœur du bout de la rue ne jouiraient pas du même privilège ! La Bible dit : “Si un homme en vient à pécher, aidez-le avec compassion à reprendre le bon chemin, gardant vos critiques pour vous-même…” Pourquoi ? Parce que “Vous risquez d’avoir besoin d’être pardonné vous-même avant la tombée du jour !” (Gl 6. 1 LM). En d’autres termes, ne brûlez pas le pont que vous aurez sans doute à traverser un jour ! Si vous cachez au fond de vous-même une attitude condescendante à l’égard de vos frères et de vos sœurs lorsque vous considérez leurs fautes présentes, repentez-vous et permettez au sang de Jésus de vous purifier aujourd’hui.
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estellehanania · 2 years
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Une très bel article d'Arnaud Robert sur la tradition Suisse des "Silversterchlaüse" publié dans Le Temps. 
"Cela paraît loin. La neige crisse sous une demi-lune. Le restaurant, aux guirlandes électriques, semble arrimé à la colline. Il n’est pas 5 heures du matin. Une voiture gravit le serpent de route glacée. En plissant les yeux, on aperçoit un jeune homme, solide, silencieux, s’extraire du siège avant. Il porte une chemisette aux manches bouffantes et une jupe de velours.
Il prend sa place, autour d’une tablée d’hommes. De tous âges. Certains portent une boucle d’oreille dorée. Ils répondent aux questions d’un haussement d’épaules. Ils sirotent tranquillement des alcools sucrés. Et puis, tout à coup, pour se donner du chaud, l’un d’entre eux élève la voix. Une voix d’enfant ralenti dans sa course. Les autres le rejoignent. Sans un regard l’un pour l’autre. Les voix de quinconce, les harmonies au bout du compte qui semblent ne pas redouter la friction. Ce qui frappe, quand ils chantent, c’est leur sérieux.
On s’était dit qu’il y avait là une belle manière d’escamoter ce début d’année. Passer une nouvelle fois le Réveillon, la Saint-Sylvestre d’un calendrier plus ancien. Depuis plus de deux cents ans, dans quelque vallée d’Appenzell Rhodes-Extérieures, on la joue à contretemps. Chaque 13 janvier, le village d’Urnäsch, son église, sa rue pavée, ses cafés aux boiseries peintes et ses fermes alentour s’animent d’une ferveur résistante. On vient de loin pour voir ça. De Zurich, de Suisse romande, du Japon aussi, par un petit train rouge qui arrive à l’heure.
Derrière le restaurant, dans ce matin frileux, le jeune homme en tenue de femme peine à ouvrir le portail de la grange. Sur une table attendent les masques. Des masques en escalier, aux visages poupins, surplombés de scènes sportives sculptées de bois et éclairées de lumignons. Ce sont les Schöne Kläuse, les beaux Nicolas: des costumes de paysans XIXe et des masques qui illustrent les traditions villageoises, mais parfois aussi des avions de la compagnie Swiss, des hommages aux marques appenzelloises, une forme de patriotisme local. Le groupe de Schönes’ajuste en cercle. Et ils chantent, de ce jour qui n’aura de fin qu’à l’aube suivante.
Cantique de yodel naturel
Sur la piste minuscule, le sentier qui longe la colline blanche, le groupe s’enfonce. Ils s’avancent de maison en maison, armés de leurs cloches énormes, de leurs grelots disposés en batterie. Ils réveillent les habitants, porte après porte, avec un Zäuerli, ces cantiques de yodel naturel qui paraissent relever de la forêt profonde plutôt que du folklore. Entre chaque ­morceau, les fermiers glissent sous le masque des chanteurs une paille, reliée à une chope d’alcool. C’est la monnaie d’échange. Une gorgée contre un chant. Mais il n’y a pas que les beaux, parmi les ­Silvesterkläuse.
Sur les mêmes pentes douces, les beaux croisent les laids, les Wüeschte. Ils portent des costumes de paille, des corps de branchages, des barbes de mousse, des dents d’animaux, de coquilles d’escargot, tout ce qui se trouve, des feuilles séchées qui ajoutent un murmure constant aux chants. Et des masques d’effroi, cubistes, premiers, on se croirait ailleurs, peut-être pas en Afrique. Mais dans un passé lointain, païen, où des esprits furieux étaient chargés de repousser la mort. Il y a quelques décennies, les Wüeschte ont aussi ouvert le champ à une nouvelle race: les «beaux laids», qui ont le corps végétal mais le visage moins brutal, souvent de pives séchées.
A Urnäsch, il existe plus d’une trentaine de groupes de Silvester­kläuse, plus de 200 soldats de l’année neuve, pour une population de seulement 2000 habitants. «La tradition est vive. Mais le nombre de compositions se réduit. Il existe plus de 1000 chants. Il n’y en a qu’une trentaine qui sont pratiqués.» C’est Noldi Alder qui parle. On l’a connu dans le film documentaire Heimatklänge, qui avait participé au renouveau des musiques traditionnelles suisses. Membre d’une dynastie de musiciens, violoniste, chanteur, il a longtemps défilé avec les Kläuse, avant de se retirer. Il est un guide béni, qui sait comment échapper à la meute des touristes.
Etat second
«J’ai compris grâce aux Kläuse ce que pouvait être la transe. Il y a la chaleur, le poids des costumes, la fatigue énorme après avoir arpenté des heures durant les montagnes, mais aussi les vapeurs d’alcool dans lesquelles on baigne en permanence dans nos masques: les chanteurs, au fil de la journée, tombent dans une forme d’état second.»
Dans son appartement, Aurelia, femme de Klaus, raconte la même chose. Ce mari qui, une semaine avant le 13 janvier, semble déjà «disparu», «ailleurs». Elle attend son groupe, pour les rares pauses qu’ils s’accordent; ils ôtent leurs masques, s’écrasent sur des sièges de massage loués pour l’occasion, ils boivent doucement, avalent quelques Schnitzel et repartent, pour que chaque maison soit visitée. Pour que le cycle des saisons enfin puisse s’achever.
Autre personnage du film ­Heimatklänge, la musicienne valaisanne Erika Stucky est là aussi. Elle porte un pull-over à capuche orné d’un squelette. Elle est une fanatique de yodel naturel, celui qu’on ne voit presque jamais dans les shows de la télévision alémanique. Dès qu’elle entend un Zäuerli, son visage devient une patinoire sous les tropiques.
«Je ne sais pas pourquoi mais cela me touche profondément, j’ai le sentiment d’être confrontée à une sorte de vaudou suisse, un rituel très ancien.» On dit que les Kläuse, même dans leur référence chrétienne, en appellent à des dieux nordiques, à Odin, aux cérémonies animistes de dissipation des malfaiteurs. C’est un drôle de paradoxe. D’une nuit à l’autre. Devant la porte d’une salle commune, pleine d’Appenzellois qui dégustent des saucisses bouillies, un groupe d’enfants en costumes forestiers attend son tour pour chanter. Un représentant éminent de l’UDC est venu un peu plus tôt serrer des mains. Ce Nouvel An tardif du calendrier julien ne revêt pas qu’une seule couleur. Il dit la révolte du rural sur l’urbain, l’indépendance féroce de ces peuples qui se perçoivent à la marge. Il dit aussi l’appétit de transmission, la nécessité que le joli folklorisé ne recouvre pas toutes les traditions. Il est sauvage, dans tous les sens.
Orgie de carillons
Le petit garçon a 10 ans. Son visage est mangé de rameaux. Son corps entier sent la terre et la forêt. «J’ai appris à chanter dans ma classe de Zäuerli. Mon papa lui-même est chanteur.» On leur mendie une petite mélodie. Ils se posent en cercle. Ils n’ont pas des visages de petits garçons mais une concentration mutine, une solennité qu’on n’a pas vue souvent. Le chœur de leurs voix mariées fait naître d’autres voix fantômes, des harmoniques insoupçonnables. On dirait qu’un ogre joyeux surplombe la bande et recouvre le chant de ses mains immenses. «Cela vous va?» On acquiesce. Ils s’en vont dans le vacarme des ferrailles, de cloches et de tympans.
Il est plus que minuit, le jour d’après. La vallée entière est une orgie de carillons qui surgissent des fermes les plus reculées. Rien ne semble menacer les Silvester­kläuse. Ni la désertification de ces demi-alpages, ni le tourisme qui polit tout. Les Appenzellois ont besoin d’eux pour aller au-delà.
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ochoislas · 3 years
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EPÍLOGO
Se descuelga un largo brazo con bula de oro y bajando retiñe en las ramas del árbol. Las flores y las hojas se aprietan y se atienden. He visto al lución reptar en la tarde mansa. Sobre el tanque Diana endosa su antifaz. Un escarpín de seda corre por el calvero como un rebato celeste que se une al confín. Las naves de la noche dispuestas a zarpar. Vendrán otros a sentarse en el sillón de hierro. Otros verán esto mismo cuando yo ya no exista. La luz olvidará a quienes la amaron tanto. Ningún reclamo reavivará los rostros. Ningún sollozo vibrará el eco del amor. Nuestras ventanas estarán a oscuras. Un par de extraños bajarán la calle gris. Las voces cantarán de otras voces y otros ojos llorarán en una casa nueva. Todo se cumplirá, se remitirá todo, el dolor será nuevo y la selva joven, y quizá un día futuro, para otros amantes, Dios guardará la dicha que nos prometió.
*
POSTFACE
Un long bras timbré d’or glisse du haut des arbres et commence à descendre et tinte dans les branches. Les fleurs et les feuilles se pressent et s’entendent. J’ai vu l’orvet glisser dans la douceur du soir… Diane sur l’étang se penche et met son masque… Un soulier de satin court dans la clairière Comme un rappel du ciel qui rejoint l’horizon. Les barques de la nuit sont prêtes à partir. D’autres viendront s’asseoir sur la chaise de fer. D’autres verront cela quand je ne serai plus. La lumière oubliera ceux qui l’ont aimée. Nul appel ne viendra rallumer nos visages. Nul sanglot ne fera retentir notre amour. Nos fenêtres seront éteintes. Un couple d’étrangers longera la rue grise. Les voix. D’autres voix chanteront, d’autres yeux pleureront Dans une maison neuve. Tout sera consommé, tout sera pardonné, La peine sera fraîche et la forêt nouvelle, Et peut-être qu’un jour, pour de nouveaux amis, Dieu tiendra ce bonheur qu’il nous avait promis.
Léon-Paul Fargue
di-versión©ochoislas
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oviri7 · 3 years
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« D’autres verront cela quand je ne serai plus.
La lumière oubliera ceux qui l’ont tant aimée.
Nul appel ne viendra rallumer nos visages.
Nul sanglot ne fera retentir notre amour.
Nos fenêtres seront éteintes.
Un couple d’étrangers longera la rue grise.
Les voix
D’autres voix chanteront, d’autres yeux pleureront
Dans une maison neuve.
Tout sera consommé, tout sera pardonné,
La peine sera fraîche et la forêt nouvelle,
Et peut-être qu’un jour, pour de nouveaux amis,
Dieu tiendra ce bonheur qu’il nous avait promis. »
Léon-Paul Fargue - Nocturne (extrait)
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desmachins · 3 years
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L’alchimiste
Je t’ai vu passer. T’étais en t-shirt. J’ai trouvé ça audacieux, un 17 décembre. Le choc a été d’autant plus fort que moi, j’ai rien trouvé de mieux que de m’emmitoufler sous une superposition de couches, débardeur, chemise, pull, veste, écharpe excessivement épaisse, tout ça rapport à la maladie que je me paye depuis quelques jours, sale gastro couplée à des maux de têtes façon clocher de campagne, courbatures à chacune de mes articulations, la maladie comme impératrice de mon corps. C’est drôle, je voulais écrire empereur, mais un fond féministe m’a guidé vers ce changement de dernière minute. Maintenant, j’ai l’impression que ma maladie est une grande courtisane, puissante, goulue. Si j’avais gardé la forme masculine du mot, l’image mentale aurait été toute autre. Un genre de noblesse, une condescendance du bien-né face à mon petit corps de prolétaire faiblarde même pas capable d’affronter ses attaques. 
Bref, Mère Gastro et moi, de sortie dans la ville. J’avoue, ça faisait un bail. Je sais plus trop les arpenter, ces rues, depuis notre dernier échange. L’inquiétude monte avant même qu’un seul de mes orteils ne se pose sur le trottoir, au pas de ma porte. L’angoisse se répand, qui depuis quelques années semble avoir trouvé un refuge solide au creux de mon ventre. Depuis un mois et demi, je l’écoute et tais mes envies. Je sors plus dans les endroits où l’on pourrait se croiser. Fini le centre-ville. Terminé tous les bars où on laissait nos carcasses profiter des rayons gras d’un soleil toujours chaud, même l’hiver, une bière sur la table, ton paquet de clope à disposition de nous deux, partage équitable des addictions “quitte à s’abandonner aux petites dépravations, autant le faire à deux, hein, ma chérie?”. Je bois un peu plus que toi, mais j’atteins pas ton endurance côté cigarettes. C’est le bel équilibre malheureux qu’on a su trouver, sourire aux lèvres, sur dents de moins en moins blanches, mais vraiment pas encore dégueu, ça, je pouvais le constater à chaque fois que tu prenais le temps de sourire à nous. Et c’était vraiment pas rare. On s’en sortait pas mal, hein? 
Un mois et demie que je t’ai pas vu.
Le premier mois, ça m’allait bien. J’étais comme en overdose de toute la violence sourde de notre histoire. Tout ce que j’avais pas su dire pendant des mois et que je laissais remuer en moi, autant de vers solitaires, esseulés, qui, à défaut de se nourrir d’une terre neuve, fraîche, lourde de vie, devaient se contenter d’un corps meurtri, de plus en plus blessé. A force, ils ont commencé à se gaver de leurs propres déchets, urées et autres excréments. Bref, au bord de la septicémie, j’étais. Instinct de survie, appel du ciel, ou juste, bordel de merde, juste comme ça, j’ai tout vomi. Là, d’un coup, quand tu t’y attendais le moins, mais quand c’était plus possible pour moi de garder tout ça, de ronger mon frein, tout est sorti.
Je t’ai trompé. Je t’ai quitté. Je ne t’ai plus donné de nouvelles. 
Un mois et demie que je t’ai pas vu. C’est y a quinze jours que ça s’est remis à piquer pour de bon. Les émotions sont remontées, en flashs imprévisibles qui prenaient la forme de souvenirs bordéliques, très vivants. La journée où tu m’as envoyé des “je t’aime” toutes les heures, en image, comme si le temps avait calé son rythme sur celui de l’expression de tes  sentiments. Un gong régulier qui frappait à ma porte, enfin, au creux de ma poche, surtout, puisqu’un océan nous séparait encore. Si ça se trouve, huit mille kilomètres de distance, c’est le lubrifiant parfait pour pimper une relation amoureuse. Ça, et le premier réveil chez toi, y a maintenant quatre ans. Je suis sur le côté droit du lit. Je me réveille, je vois ton profil. Je me dis t’es beau. Puis je pense je suis bien. Faut que je sorte du lit mais j’ai pas envie. Alors je glisse le plus discrètement possible jusqu’à toi, embrasse ton cou, ta joue, ton oreille. Tu grognes, souris. Tu gardes les yeux fermés quand tu me parles, on dirait qu’il y a baston entre ton besoin de sommeil et ton désir d’être là, avec moi. Le désir gagne. C’est beau, la force du mental. Et la visite au musée, et le thé après ça, tous les rendez-vous ratés, le dessin animé sous ta couette, en un instant, l’hiver devient ma saison préférée, juste pour ce moment où rien n’existe que nos mains emmitouflées sous l’énorme édredon, ton odeur qui flotte partout autour de moi, merci aux vêtements super conforts que tu m’as prêtés et là, je le sens, merde, si je suis aussi émue pour ces presque riens, c’est que ce mec me fait me sentir à la maison. 
Voilà. Deux semaines que je pense à nous, au meilleur de nous. Aux moments cristal et lumière. Ceux qui ont tellement donné envie d’en vivre plus, d’en voir plus, de tout tenter, plus.
Deux semaines que j’oublie tout ce qui nous a fait souffrir. Affreusement souffrir, salement souffrir. Et voilà que rien d’autre ne se fige sous ma rétine que les bons souvenirs. Oubliés, les abandons. Mises au ban, les tensions profondes. Niées, les trahisons. Faut que je vérifie la marque des lunettes que je porte, à croire qu’elles viennent avec un supplément “paillettes”. Tout est beaucoup plus brillant, ces jours derniers, quel que soit l’endroit où se pose mon regard. Je nous fige dans un éternité romantique, le seul endroit où j’ai encore une espèce de pouvoir. Je me dis, on a été beaux façon image d’Epinal à un moment, c’est déjà ça. 
Puis, aujourd’hui, je te croise. Parce que bon, faut bien que la vie continue, à ce qu’ils disent, alors me voilà à nouveau dehors. J’ai pensé, éloigne-toi de tes propres microbes, tu dépéris, l’air frais, c’est encore la meilleure solution face à celui, vicié, de ton lit. Aère, ta maison, ton esprit, dégourdis les jambes. Mon cerveau, bien sûr, a entendu le warning qui criait “il se peut que tu tombes sur lui!” mais la raison a pris le dessus, en compagnie de ses amis du jour, la bien nommée "nécessité physique” et l'ambitieux "dépassement de soi”. Je sors, marche à la vitesse d’un escargot un jour où il n’a pas plu, mon sac sur le dos, je veux en profiter pour travailler pour la classe, je veux le faire dans le petit café cosy, là, dans la rue perpendiculaire à la tienne, je pense je parle trop souvent de la notion de liberté pour m’interdire un endroit dans la ville, sous quelque circonstance que ce soit, je me répète j’ai le droit, je me le dois à moi-même, faut que j’y aille.. Là, à dix mètres de l’arrivée, en train de me persuader que j’étais tout à fait prête à t’affronter -parce que ça aurait clairement été un combat entre moi et moi en te voyant- mais en réalité tellement soulagée qu’on ne se soit pas croisés, là, en expirant un peu plus fort l’air contenu trop longtemps dans mes poumons, je t’ai vu. 
Enfin, je crois que je t’ai vu. J’ai surtout observé une silhouette de loin. J’ai cru te reconnaître à cause des cheveux, et aussi cette façon que t’as de balancer tes bras, on dirait que ce sont eux qui mettent en branle tout le mouvement de marche, les jambes vaguement arquées, j’imagine tes pieds dans les baskets, les orteils qui se posent l’un après l’autre, comme quand tu marches en tongs, l’été, tranquille, sûr d’eux. A chaque fois, ça m’irrite en même temps que ça me plait ce geste qui se décompose, chaque orteil indépendant l’un de l’autre. Aujourd’hui, presque, ça me manque. Puis la tenue, aussi, m’a faite tiquer: t-shirt noir et jean brut. Un peu ta tenue de prédilection, le “sans débordement”, le “discret”. 
Si je t’ai vu, si c’était toi, ça a duré moins de trois secondes.
Je t’ai croisé peut-être, et mon cerveau, roue libre, n’a plus rien su faire d’autre que m’envoyer des images de nous, sublimes et datées.
Je t’ai trompé. Avec une femme. Ça a au moins le mérite d’être exotique. Puis je t’ai quitté. Parce que je respirais plus. Parce que je savais plus nous regarder, nous voir, nous aimer, croire en l’avenir de nous. Je t’ai quitté parce que je ne t’aimais plus absolument. T’as valeur d’unique. Avant toi, je m’autorisais même pas à imaginer que ça pouvait exister, cette arrogance d’amour. Retourner auprès de toi, c’était me rappeler à quel point je ne savais plus, je ne pouvais plus, je n’étais plus capable d’aimer absolu, d’aimer tout, d’aimer toujours. Retourner auprès de toi c’était comme aller chaque jour à l’enterrement d’un sentiment que j’avais vu mourir sous mes yeux, impuissante, inutile, fragile, neuf mois plus tôt. Je t’ai aimé comme je n’ai aimé personne d’autre. Je t’ai aimé comme je n’aimerai personne d’autre. Mais je n’aime plus comme ça. Maintenant je le sais et je le pleure encore un peu.
Je suis en colère, contre qui je crois que tu as été, contre qui je crois que tu ne seras jamais, avec moi. Je suis en colère contre mes espoirs stupides et mes désirs insatiables. Je hais l’impuissance de mes mots, qui ne racontent jamais assez les beautés, les peines, les douleurs, les sublimes de nous. Je hais que tu sois autre, que tu restes autre à jamais, que j’ai pu t’aimer si intime, si loin, si fort, me sentir si près de toi et toi pareil, et que ça n’ait pas suffi. Je suis en colère d’avoir été touchée, embrassée, contenue par un amour si intense pour finalement le perdre, comme tout peut se perdre, au point de devoir en faire rien qu’une histoire d’amour comme les autres. Si je l’avais laissée sublime, immense, inaltérable, notre histoire, alors j’aurais dû en mourir. L’instinct de survie a joué sa partie. J’ai appris à repenser le monde joyeusement sans toi. Je suis en colère parce qu’il m’a fallu renoncer au merveilleux de nous pour accepter notre fin. Je t’en veux de n’être qu’un homme, faillible et imparfait. Et je déteste t’avoir renvoyé la même chose chez moi.
Bon, mais voilà. Hier j’ai mangé un poulet au curry, chez les meufs, au quai d’Alger.  Y avait de la cardamome, dans le plat. Deux graines, dans mon assiette. J’ai pensé à toi, quand tu en croques une, quand ça se répand dans ta bouche, ce goût puissant qui s’étale partout, langue, palais, dents. J’ai pensé au plaisir que tu décris à chaque fois: la surprise, la puissance, l’intensité. Je les ai mises de côté pendant que je finissais mon assiette. Je voulais les garder parce que d’abord j’aime pas trop leur goût, moi, une fois éclatées, puis de toute façon je voulais pas me séparer du souvenir qu’elles m’offraient, une surprise d’une autre forme. J’ai souri. 
Alors voilà. Je t’ai trompé, oui. Je t’ai quitté. Je ne t’ai plus jamais donné de nouvelles. Je vois pas comment je ferais sans nous blesser encore plus fort, et, faut le reconnaitre, chacun de nous a reçu une belle dose de douleur, déjà. 
Pourtant t’existes. Et même quand t’es pas dans ma vie, t’es sublime, t’es vivant, t’es drôle. Et la vie, c’est mieux avec l’idée de toi en train de te recoiffer à la vitre d’une voiture, la vague de ta chevelure comme la plus parfaite imperfection. Ne me reste donc qu’à faire la paix avec les beaux souvenirs de nous. Trouver ça encore un peu dingue, et le sublime, et le dramatique de tout ça. Laisser venir à moi le beau, le sensible, abandonner la culpabilité de l’échec, j’ai fait de mon mieux, je crois, vraiment. Toi pareil. Et ça n’a pas été assez. Ou c’était trop. Pas facile de savoir. 
Peut-être, un jour, on sera suffisamment forts, sages, inconscients ou extraordinaires pour se regarder en tendresse et se saisir et se porter et s’aimer à nouveau, quelle que soit la forme.
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kawotdlo · 3 years
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Guadeloupe en sens, en saveurs, en introspections, en tableaux
Retranscrire un peu de ce morceau de terre, un partage, un battement d’ailes entre deux terres.
Départ d’une anémone de mer* détachée, errante, en mouvement dans l’eau. Mon regard est happé par la danse de ses tentacules et la couleur rose-orangée de son pied en mouvement. Le silence se fait quand mes oreilles plongent dans cette eau salée. Mon corps ballote, mes pensées s’étirent et laissent place aux souvenirs. La mer de mon enfance, les glaces pousse-pousse et les beignets, l’odeur de l’été, l’odeur du passé est revenue dans mon nez. Une fois inspirée, cette odeur ouvre grand ses bras et me berce.
Les couleurs de l’île papillon déroulent sa palette :
LE VERT des quenettes* couleur citron vert, couleur de la prune de cythère*, du jus de mangues vertes, captive ma curiosité. Les quenettes sont vendues au coin des rues, au bord des plages, par des jeunes qui grimpent jusqu’au cœur des quenettiers. Quenette tu te dégustes comme un lichi, suspendu avec tes sœurs aux branches longues et brunes.
Je rêve de fabriquer des bijous de graines. Petit pays, tu es un fruit et je plonge dans la multitude de tes graines.
La zeb a fé*  remonte dans mon palais son goût de coriandre, les piments végétariens à la saveur fraîche et légèrement piquante rehaussent sa saveur.
Je me sens petite fille aux pays des grands arbres, arbres à pain, cocotiers, manguiers. Je marche à leurs côtés, je lève les yeux vers les fruits suspendus.
Içi les herbes de canne sont hautes et très présentes.
Pas une route sans un stand de fruits ou de légumes racines. Les bananes plantains, les pastèques, les christophines, les patates douces et les madères emplissent l’arrière des picks-up rouillés et vieillissants.
Les voitures neuves et rutilantes côtoient des carcasses roulantes. Le sel attaque et rouille. Ces amas de rouille grignotent les carrosseries et les tôles de cases, entourées des jeunes pousses de bananier. La couleur éclatante de ces teintes vertes contraste avec la couleur grise, bois ou rouille de ces cases de fortune. Il se peut qu’une maman d’lo se cache dans le morne à l’eau, entourée de crabes touloulou* et d’arbres aux racines-griffes.
La couleur de la ROUILLE grignote tout ce qu’elle peut, comme le flot de fourmis emportent chaque miette, chaque corps en décomposition. Deux envahisseurs silencieux et omniprésents.
Heureusement, l’eau de coco adoucit l’existence et calme le sel sur mes lèvres. Toujours à l’arrière d’un pick-up, des montagnes de noix de coco jaunes dégringolent. L’homme armé de son coupe-coupe ouvre le fruit en deux, fait couler le jus dans l’entonnoir et remplit peu à peu les bouteilles. Des enfants mangent la crème de coco et des gens attendent en file, le temps que la coco se fende, le temps que l’eau s’écoule…
Içi on attend, on attend, rien ne presse. La pâte à bokit* ou à chichis n’est pas prête, on prend quand même ta commande et on attend. Des gens attendent en file, le temps que la farine se tamise, le temps qu’elle se mélange à l’eau, le temps qu’elle gonfle, le temps qu’elle frit dans l’huile, le temps que le bokit obtenu soit rempli d’ingrédients salés (morue ou jambon  fromage avec sauce créole)
Les grèves sont du même acabit, elles durent et peuvent durer très longtemps.
Et dans cette attente, la feuille de l’arbre à pain éloigne les moustiques, le gros thym apaise les démangeaisons causées par les yens yens* et la fleur d’ylang-ylang embaume notre existence.
Le raisinier longe les plages de sables clairs, ses feuilles rondes et vertes entourent les grappes de raisins vert et couleur prune. Les enfants aux mèches salées, emplissent des cornets de feuilles de raisinier de fruits mûrs, pendant que Jeanette, emplit les cornets de feuilles, d’acras fumants et savoureux .
J’aime ce lieu, un mélange entre l’ambiance du film « Bagdad café » et « Le grand bleu ».
Ces références à mon enfance rejoignent la plénitude de mes bains de mer. Nous nous baignons dans un cul de sac marin, la mangrove longe ses côtes. On peut voir des tortues à c’qui paraît. J’ai vu des œufs pondus près des palétuviers*, près de pièges à mangoustes.
J’ai vu un lambi* vivant et j’ai vu des poissons d’eau douce s’arracher la peau des mangues dans la rivière aux écrevisses. J’ai vu cette vivance, elle m’a saisie et déconcertée.
Le voisin du raisinier, l’amandier, délivre de minuscules amandes, que l’on récupère après avoir broyé les deux enveloppes épaisses du fruit, activité très prisée par les enfants à la plage du souffleur. Ils s’arment de pierres et tentent d’ouvrir leur collection d’amandes peyi !
Entre ces arbres et cette mer, vivent les crabes, les bernards-l’hermite, les mangoustes*, les oiseaux, les mal-finis*.
Je glisse mes pieds dans l’eau et je distingue la vie sous l’eau. A mes pieds s’agitent des poissons aux robes colorées, des anémones, des étoiles de mer, des poissons trompettes et d’autres crabes, BLANCS, cette fois.
Et pour les épices et les aromatiques : bois d’inde, cives, cannelle, herbe à fer, roucou, muscade…
Je n’ai pas fini de citer les fruits : mangues, papaye, ananas, pitaya*, carambole*, corossol*, pomme liane*, maracuja*, surette*, sapotille*, prune de cythère*…
J’écris des lettre le matin, des lettres que je n’envoie pas. Elles me propulse dans mon passé et j’accède à mes mondes engloutis, un squat d’Atlantide mémoriel et sensoriel.
Et l’après-midi j’écris ce que je vis, je vois et j’entends.
J’aimerais à entendre, tellement plus. Des contes, des histoires, des chants, des musiques ! Au lieu de ça, mes oreilles se confinent comme à l’extérieur. Elles sont assoiffées de sonorités, de créolité.
Les petits voisins qui aimaient venir jouer à la maison, restent dans leur cour ou leur maison. Les lieux de rencontre et de culture se ferment le temps qu’un virus passe, le temps qu’il emplisse les cellules des hommes, le temps qu’il emplisse les hôpitaux.
Ces petits d’homme nous livraient leur créolité par leur langage. Nos amis d’île de France, venus s’installer pour une année test, nous ouvrent leurs portes et leurs découvertes langagières ! Le papa travaille comme livreur et les fils sillonnent le village avec des amis guadeloupéens ! Coline a aussi fait de chouettes rencontres ! Eyrel apprend à pêcher et Cédric découvre d’autres espèces de poissons avec d’autres méthodes de pêche, pêche aux leurres, pêche des heures…
içi, je me transforme en carotte de l’eau, kawot dlo, mes imaginaires et mes sens infusent, ils s’assemblent et dansent dans mon âme... le début d’une aventure intérieure, caribéenne se tisse dans mes cellules remplies d’amitiés et de saveurs des cévennes.
A vous mes amies, mes fées, mes tendres et joyeuses compagnes d’aventures.
Petit lexique pour découvrir de nouveaux mots, un autre univers :
anémone: polype mou, de la Famille des Coelentérés, muni de tentacules colorés, fixé aux rochers littoraux.
carambole: baie jaune à côtes saillantes, à pulpe juteuse et astringente, fruit du carambolier.
corossol:
prunies de cyhère : fruits ovales à long pédoncule. Ils ont une peau verte devenant jaune à maturité. A l’intérieur, un noyau fibreux et hérissé d’épine adhère à la pulpe juteuse.
lambi: Grand mollusque gastropode des mers chaudes et des récifs, de la famille des strombidés, à la chair appréciée, appelé lambi aux Antilles. (Sa coquille, très épaisse, servait naguère à fabriquer des sortes de camées.)      
maman d’lo : un personnage issu de l’univers antillais entre une « Yemaya », déesse de l’eau et une sorcière
mangouste: petit mammifère carnivore des régions tropicales de l'Ancien Monde, ayant l'aspect d'une belette, se nourrissant parfois de serpents venimeux.
maracuja : fruit de la grenadille ou fruit de la passion.
prunes de cyhère : fruits ovales à long pédoncule. Ils ont une peau verte devenant jaune à maturité. A l’intérieur, un noyau fibreux et hérissé d’épine adhère à la pulpe juteuse.
pitaya: fruit de différentes espèces de cactus, notamment le Hylocereus undatus, qui le plus consommé, à la chair comestible, généralement blanche ou rouge et parsemée de nombreux pépins noirs.
pomme liane: fruit comestible de la passiflore à tiges grimpantes, plante des régions tropicales.
quenettes : On a donc affaire à un petit fruit à la chair juteuse, enfermée derrière une peau coriace assez rigide. 
sapotille :  fruit du sapotier, de la taille d'un citron et recouvert d'une écorce grise ou brune, dont la chair jaune orangé rappelle celle de l'abricot et qui se consomme presque blet, pelé et débarrassé de ses pépins                                                                                                        
touloulou: crabe touloulou est un petit crabe terrestre originaire des Caraïbes.
yens-yens : petit insecte piqueur, diptère hématophage, qu'on trouve dans les Antilles. Un lieu inhospitalier à fuir lorsque les yen-yens s'amusent à piquer l'épiderme
zeb à fé :  La zeb a fé en créole, ou l'herbe à fer, la coriandre longue, coriandre chinoise, ou bien encore la coriandre mexicaine. herbe amie des femmes.
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Geneva Day 2
Ready to start my first full day in Geneva. The city is quite small and while they have excellent public transport, I decided to just walk as much as I could to get the best feel for the city in as short of a time as possible. I walked from my hotel toward the Monument Brunswick on my way toward the Eaux-Vives Cité district.
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A bit of a drizzly morning on this stretch of the Quai du Mont Blanc.
I was hoping to visit the fountain but unfortunately it wasn’t open yet. I walked through the Jardin Anglais and further into the city to find some breakfast. I found a cute restaurant called enFaim where I started my morning with a nice balanced breakfast.
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The meal was delicious but never thought I’d shell out almost $20 for a plate of eggs and a salad. Food costs are really high in Switzerland unfortunately. Loved the kale, apple, ginger, lemon green juice though
Once I finished my meal the Jet d’Eau fountain was scheduled to be turned on so I headed back toward the water.
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The water jet was definitely powerful. Even with a barely noticeable breeze I could feel the water mist hitting my face from this far away.
I spent some time by the water enjoying some people feeding the swarms of birds before heading back toward the garden and the iconic L'Horloge Fleurie.
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The famous Geneva flour clock. Still very well up-kept even in the early winter.
The next few hours were dedicated to exploring the City Center, especially the areas of Rue du Rhone, Rue du Marche, and Rue de la Croix d’or which are three of the most popular streets with a number of high-end retail stores, chocolate shops, and more. I stepped into a Läderach on Rue du Marche to pick up some chocolates.
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Tons of freshly made chocolate. I particularly enjoyed the Cashew Strawberry though the chocolate with pieces of Sichuan Peppercorn embedded into it was an interesting twist as well.
From there I headed off to lunch. I passed by St. Pierre Cathedral and headed toward the famous Restaurant Les Amures, a popular restaurant known for their fondue. Ordering a full portion as a solo diner probably wasn’t the smartest decision bu at the same time how could I leave Switzerland without tasting some luscious, cheesy goodness.
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Vacherin & Grueyere Fondue w/ Mushrooms. The pungency of that cheese is something else.
From the restaurant, I was only a few steps away from my next stop, Maison Tavel, a small house turned museum in the heart of Geneva. 
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A miniature model of the city of Geneva.
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The medieval house actually spans about 6 flours and the underground portion is definitely an eerie area worth a bit of exploration time.
My path then continued toward the Promenade de la Treille which offers a lovely view of the city. There’s also a huge bench that spans the length of the walk. Unfortunately due to the rain the bench was a bit too wet for sitting though I still enjoyed the gorgeous view.
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A lovely view from the Treille Promenade.
I followed the hill down the park toward the Place de Neuve, a juncture of several historic cultural buildings including the Grand Theatre, Rath Museum, and the Conservatory of Music. 
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The area also has an opening into the Parc des Bastions, a popular park with human sized chess boards set up. The park was a bit hectic because the city was preparing the area for Christmas though. I was able to finish the areas I planned on walking much faster than I anticipated so I decided to hop on a lightrail and head north toward the College Sismondi station. From there I was only a small walk away from the Broken Chair monument as well as the Flags of the United Nations.
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I decided to take a loop around this area to head back to my hostel. I cut up the street and headed towards the Conservatory and Botanical Garden of the City of Geneva. The entire area seemed very unmanned. At times I felt like I was the only person in the area. It was quite desolate since it was nearing the winter but the greenhouse door was still open and I got to explore the empty building all by myself.
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A small conservatory but it’s lovely knowing you’re the only one in the entire building.
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Once I looped the garden I headed down and into the Mon Repos Park where I could return to the Paquis Temple area while getting a lovely view of the still waters. The walk was long and I was a bit too exhausted to wander too far for dinner so I crossed the street and wandered around to see what was available. There wasn’t much that caught my eye and I settled for dinner at iL Fornello Napolitano. Food costs were definitely high but I managed to get a hearty and seafood-packed meal out of it.
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Once I finished dinner I returned to my hostel to relax and bask in my lovely chocolate haul from earlier in the day.
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My chocolate haul from Läderach.
All in all, it was a relaxed but accomplished first day in Geneva. The city is quite small and I felt like I was able to cover a decent amount of ground!
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