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#rupture climatique
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(petite scène de la ville quotidienne, la vie des villages)
« l’orage de septembre est plus dangereux ; il roule, il ne claque pas comme celui de l’été » ; parole de la doyenne du village relatant ce que disaient ses aïeux ; un orage qui dans son avancée devait donner l’impression d’entrainer avec lui les paysages eux-mêmes jusqu’à un point de chute, un point de non retour ; époque où on écoutait dans le moindre détail le son des éléments naturels pour décrypter leur évolution, leur origine, leur sens, où on écoutait les saisons autant qu’on les voyait ; mais ici dans cette phrase se ressent aussi et surtout la rupture climatique, dans les images convoquées ; les orages de septembre qui sont devenus simplement ceux communs, violents et soudains des étés du premier tiers du XXIème siècle ; l’été météorologique qui déborde désormais largement sur octobre ; et cet allongement de la saison éloigne un peu plus cette phrase dans un passé à jamais révolu qui n’existe plus que dans des fragments de mémoire de personnes sur le point de partir ; et avec leur départ c’est aussi le rythme des saisons qui nous quitte
le temps est devenu une variable du grand changement qui nous poursuit, créant à son tour de la nostalgie là où pourtant, lorsque nous sommes nés, l’immuable rayonnait
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© Pierre Cressant
(mercredi 14 septembre 2022)
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Géopolitique, XXIème. Les Ambitions inavouées, ce que préparent les grandes puissances Thomas Gomart le décris dans le livre
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Que savons-nous des plans échafaudés par nos partenaires et adversaires ? La guerre en Ukraine nous a brutalement rappelé qu’une décision prise par un chef d’État a un impact sur le sort de millions de personnes. Pour rompre avec une vision du monde souvent nombriliste, et mieux comprendre les ambitions des autres grandes puissances. C’est l’objectif de cet essai inédit et stimulant. Quelle importance accorder à la foi religieuse dans les stratégies conduites par la Turquie d’Erdogan, l’Iran de Khamenei et l’Arabie saoudite de MBS ? De quelle manière les orientations prises par l’Allemagne de Scholz, la Russie de Poutine et la Chine de Xi Jinping reconfigurent-elles l’Eurasie ? Le Royaume-Uni et les États-Unis se définissent désormais comme des «démocraties maritimes ». Qu’en est-il de l’Inde? Combinant temps long et ruptures récentes, Thomas Gomart nous invite à regarder «d’en haut» neuf grandes stratégies. Pour concevoir sa propre vision, Paris doit intégrer celle des pays avec lesquels elle entretient des relations cruciales tout en considérant le contexte global : réchauffement climatique, crise énergétique, conflits, innovations technologiques ou encore flux économiques et numériques. Au regard des transformations à l’oeuvre, il y a urgence à repenser la stratégie pour les décennies à venir si elle veut encore compter dans le monde
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ondessiderales · 3 months
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Onde sidérale
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1939 : début de la Seconde guerre mondiale 1940 : occupation de la France par l'Allemagne Décembre (1939-1945) : guerre mondiale 1945 : Fin de la Seconde guerre mondiale et défaite du nazisme, fondation de l'ONU et d'un nouvel ordre mondial Janvier (1945-1953) : libération 1953 : mort de Staline, déstalinisation Février (1953-1958) : âge d'or économique (Trente Glorieuses)
1958 : crise de mai 1958, mise en place de la cinquième république par le général De Gaulle
Mars (1959-1965) : la machine se grippe 1962 : accords d'Évian mettant fin à la guerre d'Algérie Avril (1965-1973) : Éveil mondial 1965 : début de l’Éveil 1968 : mouvements sociaux dans le monde, mai 68 Mai (1973-1981) : libéralisme et débuts de crise 1973 : premier choc pétrolier, victoire de VGE et du libéralisme 1979 : second choc pétrolier, victoire de Thatcher au Royaume-Uni
1981 : victoire de François Mitterrand et d'une gauche de rupture
Juin (1981-1989) : été cuisant 1983 : tournant de la rigueur, victoire du néolibéralisme Juillet (1989-1995) : léthargie 1989 : chute du mur de Berlin 1991 : effondrement de l'URSS, chute du communisme Août (1995-2001) : réveil tardif (trop tard) 1995 : terrorisme international, grèves de 1995 1997 : victoire de la gauche plurielle aux législatives 1999 : adoption de l'euro, tempêtes de 1999, éclipse de 1999
2001 : attentats du 11 septembre 2002 : accession de Jean-Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle
Septembre (2001-2008) : sortir du déni 2005 : émeutes dans les banlieues, victoire du NON au référendum sur la Constitution européenne Octobre (2008-2015) : goût amer et fractures 2007 : victoire de Nicolas Sarkozy et d'une droite décomplexée sur une promesse de rétablissement de l'ordre, la Constitution européenne est quand même adoptée (traité de Lisbonne) 2007-2008 : crise financière mondiale 2010 : crise de la dette dans la zone Euro, fracture Nord-Sud Novembre (2015-2020) : l'odeur du sang 2015 : attentats terroristes en France, plan d'austérité avalé de force par la Grèce endettée sous la pression des pays du Nord qui mettra le pays à genoux 2016 : loi Travail (loi ultralibérale), passée par un gouvernement socialiste ; Brexit au Royaume-Uni, élection de Trump aux États-Unis 2017 : victoire d'Emmanuel Macron en France, accélération des réformes ultralibérales 2018 : mouvement des gilets jaunes en réaction au séparatisme de la bourgeoisie gouvernante
2020 : pandémie mondiale de Covid-19
Décembre (2020-202X) : l'odeur de l'essence (épuisement et fin de cycle) 2022 : élections présidentielle et législatives, la Macronie obtient une majorité relative et fragile, mais fait passer des réformes impopulaires ou controversées à coups de 49.3 (retraite à 64 ans, loi immigration) ; invasion de l'Ukraine par la Russie 2024 : victoire de l'extrême-droite aux élections européennes, partout en Europe et en France en particulier ; dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron, puis nouvelles élections législatives, où l'extrême-droite bat tous les records 202X : Apocalypse (révélation, effondrement), émeutes, terrorisme, guerre civile, chute du capitalisme, mise en place du fascisme, troisième guerre mondiale, effondrement climatique Janvier (202X-) : sauver le monde 202X : Singularité et éclosion du miracle (renaissance)
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Hiver (12-01-02) : Nouvel ordre (solstice et post-solstice d'hiver)
Printemps (03-04-05) : Éveil (équinoxe et post-équinoxe)
Été (06-07-08) : Délitement (zénith et post-zénith)
Automne (09-10-11) : Crise (équinoxe et post-équinoxe)
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latribune · 6 months
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entomoblog · 8 months
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Après le « greenwashing », le « greenhushing » ?
See on Scoop.it - EntomoNews
Une nouvelle tendance se profile en matière de communication environnementale pour les entreprises : revoir ses promesses à la baisse, phénomène que l'on appelle « greenhushing ».
  Mathis Navard
Docteur en Sciences de l'information et communication (ISI), Université de Poitiers, IAE de Poitiers
  "N’avez-vous pas eu l’impression ces derniers temps que les entreprises communiquaient moins sur leurs engagements climatiques ? Si tel est le cas, votre intuition est la bonne. Ce nouveau phénomène a désormais un nom : le « greenhushing » (ou écosilence en français). Des acteurs économiques tels que BP, Shell ou Amazon l’ont pratiqué en 2023.
  Mais de quoi s’agit-il exactement ? Pour comprendre ce qu’est le greenhushing, il est nécessaire de revenir sur des années de « greenwashing » (ou écoblanchiment) avec lequel il s’inscrit en rupture. Ce procédé, massivement utilisé depuis les années 1990, est aujourd’hui bien connu du public. Il consiste à maquiller en vert des produits ou des services qui ne le sont pas.
  À lire aussi : Protéger les consommateurs du « greenwashing » subliminal
  Jusqu’à récemment, les acteurs économiques n’hésitaient pas à faire des promesses vertes. L’objectif annoncé était souvent le même : atteindre une forme de neutralité carbone à un horizon plus ou moins lointain. Ce cap a donné lieu à d’importantes dérives s’apparentant à des pratiques commerciales trompeuses. Comprendre : les paroles n’étaient pas toujours suivies d’actes.
La France, pionnière d’une réglementation coercitive
Afin de juguler cette tendance en plein essor, les pouvoirs publics ont récemment décidé de s’emparer du sujet en mettant sur pied un arsenal législatif de plus en plus coercitif.
  En France, la loi Climat et résilience interdit depuis le 1er janvier 2023 aux annonceurs d’affirmer dans une publicité qu’un produit ou un service est « neutre en carbone », « biodégradable » ou « respectueux de l’environnement » sans que soit publié son bilan d’émissions de gaz à effet de serre. Dans le cas d’une personne morale, le contrevenant risque une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 euros ou représentant la totalité des dépenses consacrées à l’opération illégale.
  À lire aussi : Publicité : une tolérance de plus en plus grande au greenwashing en France ?
  Notre pays a été le premier à ouvrir la voie. L’Union européenne s’est depuis engagée dans le bannissement des allégations environnementales génériques sans preuve. L’actualisation en ce sens des règles de consommation a été votée en janvier 2024 par les députés européens. Elle attend désormais l’approbation du Conseil avant d’être retranscrite sous deux ans dans les droits nationaux.
  Outre-Atlantique, l’État de Californie a à son tour promulgué le 1er janvier dernier une loi « anti-greenwashing ». Majoritairement inspirée de la réglementation française, elle propose d’aller plus loin que la dernière mise à jour des « green guides » de la Federal Trade Commission en obligeant les annonceurs à fournir des données normalisées devant attester de la véracité de leurs promesses environnementales.
Contourner l’opinion publique… et la justice
Conséquence directe de ce nouvel environnement légal, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à cesser de communiquer sur leurs engagements climatiques. On appelle cela le greenhushing.
  Outre le fait de se conformer à la réglementation, elles évitent ainsi de s’exposer au jugement de l’opinion publique, mais aussi de leurs clients, des investisseurs et des médias tout en se protégeant d’éventuelles poursuites judiciaires.
Il faut dire que le nombre de dossiers portés en justice en raison de communications environnementales trompeuses n’a jamais été aussi nombreux. En particulier aux États-Unis, comme en témoigne l’impressionnante liste de la Federal Trade Commission. En mai dernier, Delta était ainsi poursuivie devant les juges californiens après avoir affirmé être la « première compagnie aérienne neutre en carbone ».
Une popularité grandissante depuis 2023
Jusqu’en 2022, l’expression « greenhushing » était surtout utilisée pour décrire un certain type de communication visant à réduire la dissonance entre les valeurs écologiques de l’entreprise et celles des clients. Nous voyons qu’elle prend désormais un autre sens avec les dernières évolutions législatives.
  Compte tenu de l’apparition récente du phénomène, il est encore peu documenté. Le cabinet de conseil suisse South Pole fut le premier, dès 2022, à l’évoquer dans son rapport annuel « En route vers le Net Zéro ». Ce rapport a contribué à populariser le greenhushing. À tel point qu’il est à présent mentionné dans de grands titres de presse tels que le New York Times ou le Washington Post.
  Il faut dire qu’il a connu un essor fulgurant. Au cours de cette dernière année, le nombre d’entreprises reconnaissant pratiquer le greenhushing a été multiplié par trois, selon South Pole. Au moins une sur cinq serait à présent concernée.
  L’édition 2024 du rapport de South Pole, qui vient d’être publiée, nous apprend que tous les secteurs d’activité se livrent à présent au greenhushing. Parmi les 1400 compagnies sondées, 86 % de celles commercialisant des biens de consommation et 72 % des compagnies pétrolières disent avoir réduit leurs communications."
(...)
  La tendance du « greenhushing » prend de l’ampleur dans le secteur privé. 17.01.2024 https://www.southpole.com/fr/news/survey-finds-most-companies-going-quiet-on-green-goals
  Le dernier rapport de South Pole confirme que la plupart des entreprises réduisent leurs communications environnementales
Communiqué de presse
South Pole, 17.01.2024
  → Téléchargez dès maintenant notre résumé (en français) pour découvrir les principales conclusions du rapport.
Rapport Net Zéro 2023/2024 - South Pole
    Publicité : la lutte contre le « greenwashing » est engagée - notre-environnement | Commissariat général au développement durable. Mis à jour le 20 avril 2023 https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/publicite-la-lutte-contre-le-greenwashing-est-engagee
  [Image] Pour éviter que leurs promesses environnementales ne soient disqualifiées comme du greenwashing, certaines firmes ont trouvé la solution : se taire et ne plus communiquer à ce sujet. Shutterstock
Bernadette Cassel's insight:
https://www.scoop.it/topic/entomonews?q=greenwashing
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valloninfo · 10 months
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Image by Colin Behrens from Pixabay ​​Afin de répondre aux enjeux énergétiques de cet hiver, le Conseil d'État et les Communes ont décidé de poursuivre avec les dix recommandations en matière d'économies d'énergie. Elles contribuent aux objectifs climatiques ambitieux du canton et à réaliser des économies financières pour les budgets des pouvoirs publics, des ménages et des entreprises. Avec l'appui de l'Association d​es communes neuchâteloises (ACN) et de l'économie neuchâteloise, le Conseil d'État invitait en septembre 2022 la population et les entreprises à suivre ses recommandations. Le bilan de ces mesures appliquées durant les mois d'hiver (octobre à mars) fut encourageant : 15% de réductions de consommation réalisées pour le gaz et 5% pour l'électricité grâce aussi à un hiver clément. En septembre 2023, le Conseil fédéral a réitéré son objectif volontaire de réduction de consommation de gaz pour l'hiver 2023-2024, en reprenant celui de l'Union européenne. L'objectif est de réduire la consommation de 15% par rapport à la moyenne de la période hivernale allant de 2017 à 2022. Il est fixé indépendamment des conditions météorologiques et doit contribuer à éviter des ruptures dans l'approvisionnement en gaz durant l'hiver. Le gaz n'est cependant pas le seul agent énergétique concerné par les dix recommandations. Si la Confédération a renoncé à un objectif de baisse de la consommation électrique, le canton de Neuchâtel continue de se placer dans un contexte global d'efficacité énergétique et d'économies financières. Au regard des coûts croissants de l'énergie, une baisse de la consommation demeure financièrement attrayante pour les entreprises, les pouvoirs publics et les ménages. Ces efforts s'alignent naturellement avec les objectifs climatiques du canton. Néanmoins, pour prendre en compte une situation plus sereine en cette fin d'automne, les mesures de l'hiver passé sont légèrement assouplies. Elles représentent des recommandations générales à la sobriété et à l'efficience énergétique. Le Conseil d'État et les Communes remercient ainsi la population et les entreprises pour les efforts consentis afin d'économiser l'énergie. 10 mesures d’exemplarité et recommandations cantonales CHAUFFAGE Réduction du chauffage des bâtiments publics, y compris des écoles, pour une température des locaux de maximum 20°C la journée et de 17°C pour les salles de sport et les ateliers (sous réserve des institutions des domaines de la santé et du handicap) ÉCLAIRAGE PUBLIC Extinction de l’éclairage public nocturne communal et cantonal y compris celui des édifices et monuments de minuit à 5h du matin au minimum, sous réserve des impératifs techniques et de sécurité ÉLECTRONIQUE Extinction des équipements électroniques (postes de travail, écrans, imprimantes, etc.) qui ne nécessitent pas un fonctionnement permanent EAU Réduction de la consommation d’eau (chaude et froide) et diminution de la température des chauffe-eau à 60°C INSTALLATIONS Limitation de l’usage des installations gourmandes en énergie (ascenseurs, escalators, climatisations, luminaires, chauffages d’appoint, etc.) TÉLÉTRAVAIL Optimisation des conditions de mise en œuvre du télétravail (chauffage, éclairage, déplacements, etc.) ÉCLAIRAGE COMMERCES Extinction de l’éclairage des enseignes et vitrines des commerces fermés de 22h à 7h du matin au minimum DÉCORATIONS Invitation à la sobriété en matière d’éclairages de Noël TRANSPORTS PUBLICS Réduction du chauffage et de la climatisation des transports publics urbains et régionaux PISCINES ET INSTALLATIONS SPORTIVES Invitation à la sobriété et à l’efficience dans les piscines et installations sportives publiques
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lapenseedehors · 1 year
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"Les crises climatique et somatopolitique (dont la pandémie fait partie) exacerbent le 'décalage' entre 'notre capacité à représenter et notre capacité à produire', entre les conventions de perception et les appareils de production de la vérité (discours sociaux, scientifiques, médiatiques...), entre le désir et la capacité d'agir dans le monde. Dysphoria mundi est ce qui vient après Auschwitz et Hiroshima. Dysphoria mundi est ce qui vient après la fin de l'Histoire, après la postmodernité et la fragmentation des grands récits, après Srebrenica, après le Rwanda, après Alep, après les conflits armés au Guatemale, en Colombie... Dysphoria mundi est ce qui vient après les massacres en Ukraine... Dysphoria mundi est la forme que prend la subjectivité politique lorsqu'elle reste suspendue entre la rupture du seuil de perception de la modernité pétro-sexo-raciale et l'émergence de la conscience d'un dehors par rapport à l'épistémologie dominante. Ce décentrement annonce déjà la possibilité d'une mutation de la perception dans laquelle la destruction de la planète ou l'oppression raciale, de genre et sexuelle deviendraient des événements éthiques perceptibles et donc évitables. Un jour l'oppression raciale, de genre et sexuelle deviendra un événement éthique perceptible et donc insupportable — aussi insupportable que nous semblent aujourd'hui les rituels cannibales ou le bûcher des sorcières de l'Inquisition."
— Dysphoria mundi p.281-282, Paul B. Preciado
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choses-dingen · 1 year
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De Patrick Pouyanné à Donald Trump, l’ère du « climatobalékisme » Après les climatosceptiques, voici les « je m’en balek ». Plus dangereux, plus cyniques, ils savent, mais ils s’en fichent et poussent même à l’inaction face au réchauffement.
Le pape écolo s'est énervé : « Nos réactions sont insuffisantes alors que le monde qui nous accueille s'effrite et s'approche peut-être d'un point de rupture, écrit-il dans une exhortation apostolique rendue publique la semaine dernière. Nous avons beau essayer de les nier, de les cacher, de les dissimuler ou de les relativiser, les signes du changement climatique sont là, toujours plus évidents. » Les médias ont rapporté ces propos à l'unisson : François part « en croisade contre les climatosceptiques ».
Mais nous retardons d'une guerre. La vérité, c'est que, parmi les gens informés, les climatosceptiques n'existent plus. Ils sont une espèce éteinte. Fossilisée. Plus personne n'est sceptique sur la réalité du réchauffement climatique; plus personne ne doute de la responsabilité de l'homme dans ce domaine. Tout le monde est d'accord sur le diagnostic : il existe bien un réchauffement destructeur, et ses causes sont bien anthropiques.
Ceux qui « nient, cachent, dissimulent ou relativisent », ceux qui poussent les gouvernements à l'inaction forment une communauté plus dangereuse, plus cynique. Ils ne sont pas climatosceptiques mais « climatobalékistes » (de « je m'en balek »), un néologisme imagé croisé sur un forum de discussion. Ils savent, mais ils s'en fichent. Il y a les petits climatobalékistes, ceux qui prennent l'avion pour aller passer un week-end au soleil, la conscience en paix : « Bah, ça me fait du bien et ça ne changera pas grand-chose aux émissions de CO2. » Et puis il y a les gros climatobalékistes, ceux qui ont du pouvoir. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, par exemple. En juillet, il a promis des centaines de nouvelles licences d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures en mer du Nord, au prétexte qu'elles émettraient moins de CO2 que leurs concurrentes. Et il vient d'alléger les objectifs fixés en matière de transition énergétique, en retardant de cinq ans l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique ou en allégeant les contraintes pour le remplacement des chaudières. Il a eu droit aux félicitations enthousiastes de l'ancien président américain Donald Trump. Ce dernier est le roi des climatobalékistes. Il y a quelques jours, sur fond de grève dans, le secteur automobile, il s'en est pris à la transition écologique menée par Joe Biden : « Vous allez perdre votre formidable mode de vie, a-t-il lancé à la foule. Pour les ouvriers de l'automobile, la transition forcée décidée par Biden est une transition vers l'enfer ! »
La France a aussi ses climatobalékistes. Dominique Reynié, par exemple, le directeur de Fondapol, la Fondation pour l'Innovation politique. Sur France-Inter, il nous a expliqué en deux minutes que les Européens étant à peine responsables de la situation (8 % des émissions), la transition imposée à ses citoyens était trop brutale, trop peu démocratique, trop chère et contraire aux intérêts de notre industrie. Le plus beau spécimen, c'est le patron de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, qui prévoit tranquillement d'augmenter sa production d'hydrocarbures de 2 à 3 % par an sur les cinq prochaines années. Par ses nouveaux projets au Brésil, dans le golfe du Mexique, en Irak ou en Ouganda, TotalEnergies, en toute connaissance de cause, développe donc une activité désignée comme climaticide par les scientifiques. Lors des journées du Medef, fin août, le climatologue Jean Jouzel nous a rappelé que, pour stopper le réchauffement, il était indispensable d'arrêter dès maintenant d'investir dans les énergies fossiles, message répété depuis des années par le GIEC (Groupe d'Experts intergouvernemental sur l'Evolution du Climat). Patrick Pouyanné lui a rétorqué : « Cette transition, je suis désolé, Jean, mais elle prendra du temps. J'assume de poursuivre mes investissements pétrogaziers car la demande croît. Je respecte l'avis des scientifiques mais il y a la vie réelle. » On ne saurait davantage incarner le « climatobalékisme ». Peu importent les canicules, les sécheresses, les incendies de forêt, les inondations, les dizaines de milliers de morts causés : ils ne font pas partie de la « vie réelle » de M. Pouyanné.
Chronique de Pascal Riché dans L'OBS du 12/10/2023
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10 000 morts, tel pourrait être le terrible bilan des inondations en Libye. La Libye a connu une catastrophe naturelle sans précédent les 10 et 11 septembre 2023, lorsque la tempête Daniel a frappé l'est du pays avec des pluies diluviennes et des inondations dévastatrices. Selon la Croix-Rouge, le nombre de morts et de disparus pourrait dépasser les 10 000 personnes . Les autorités ont déclaré l'état de catastrophe dans l'est du pays et lancé un appel à l'aide internationale. 10 000 morts, tel pourrait être le terrible bilan des inondations en Libye 10 000 morts, tel pourrait être le terrible bilan des inondations en Libye La ville la plus touchée par les inondations est Derna, située sur la côte méditerranéenne, à environ 300 kilomètres à l'est de Benghazi. L'oued qui traverse la ville a débordé à cause de la rupture de deux barrages, emportant des quartiers entiers, des routes, des ponts et des bâtiments. Au moins 3 000 familles ont perdu leur maison et 25 % de la ville a été engloutie sous les eaux ou emportée dans la mer . Le chef de l'exécutif dans l'est de la Libye, Oussama Hamad, a déclaré Derna "ville sinistrée" et a avancé un bilan de "plus de 2 000 morts et de milliers de disparus" rien que dans cette ville. Une catastrophe sans précédent en Libye 12 avril 2022 catastrophe de Durban en Afrique-du-Sud Les pluies torrentielles et les inondations qui ont ravagé plusieurs régions du monde (avec un impact particulier dans la zone méditerranéenne) ont provoqué une catastrophe sans précédent en Libye. Des milliers de personnes auraient été englouties par les eaux à la suite d'une tempête de type cyclonique. Deux barrages ont cédé sous la poussée de l'eau Deux barrages ont cédé sous la poussée de l'eau La ville côtière de Derna (photo) a été la plus touchée lorsque, selon des ONG sur le terrain, deux barrages situés près de la ville n'ont pas résisté à la force des eaux de crue et ont cédé la place à un torrent dévastateur. Au moins 10 000 morts Au moins 10 000 morts Relayé par le New York Times, Tamer Ramadan, chef de la délégation du Croissant-Rouge en Libye, a déclaré que 10 000 personnes étaient portées disparues après les inondations et qu'il y avait une forte probabilité qu'elles aient péri dans la catastrophe. D'autres ONG parlent de 2 000 morts D'autres ONG parlent de 2 000 morts Le bilan est terrifiant : d'autres ONG ont dénombré plus de 2 000 morts au cours des seules premières heures. Des quartiers entiers ont été emportés par les flots Des quartiers entiers ont été emportés par les flots Les témoignages des personnes travaillant sur le terrain sont accablants : des quartiers entiers auraient été emportés vers la mer par la force des eaux de crue. Comme un tsunami Comme un tsunami La BBC a cité un représentant du gouvernement libyen, Hisham Chkiouat, qui a déclaré que ce qui s'est passé fut "comme un tsunami". Un chaos absolu Un chaos absolu Les journaux décrivent une zone dévastée où il n'y a ni eau potable, ni électricité, ni communications. La difficulté d'une opération humanitaire en Libye La difficulté d'une opération humanitaire en Libye Un chaos qui vient s'ajouter à la situation elle-même chaotique de la Libye. Depuis le renversement (et l'exécution) de Kadhafi en 2011, le pays est en proie à une confrontation permanente entre factions. Il existe un gouvernement officiel dans la capitale, Tripoli, et un autre dans l'est du pays. Les effets du changement climatique Les effets du changement climatique De telles tragédies montrent que le changement climatique met en péril des zones qui, jusqu'à récemment, n'étaient pas aussi exposées. Un cyclone en Libye ? Un cyclone en Libye La tempête Daniel qui a causé les pluies et les dégâts a été qualifiée de "cyclone" par la presse européenne en raison de ses caractéristiques extrêmes : fortes pluies et vents soufflant jusqu'à 180 kilomètres à l'heure. Les pays pauvres sont moins bien préparés
Les pays pauvres sont moins bien préparés Les pays pauvres comme la Libye, dotés d'une infrastructure minimale, sont mal préparés aux nouveaux phénomènes climatiques. L'aide internationale L'aide internationale Les offres d'aide internationale n'ont pas tardé à arriver. Selon la BBC, des pays comme l'Égypte, l'Allemagne, l'Iran, l'Italie, le Qatar et la Turquie ont été les premiers à annoncer qu'ils enverraient tout ce qui était nécessaire pour secourir et soutenir les survivants. La Méditerranée brûle La Méditerranée brûle Les pluies torrentielles en Libye ont la même origine que celles qui ont frappé des pays comme l'Espagne, la Grèce, la Bulgarie et la Turquie ces derniers jours : le réchauffement de la mer Méditerranée. Les conditions idéales pour une tempête Les conditions idéales pour une tempête Les eaux de la Méditerranée affichent une température élevée et s'évaporent : cette vapeur rencontre les fronts d'air froid typiques de la saison. Cela provoque de très fortes tempêtes. La Libye a besoin d'aide La Libye a besoin d'aide En tout cas, la Libye est plus démunie que d'autres pays de la même région face à une telle dévastation, en particulier du fait de sa situation politique. Les conséquences inattendues de la guerre Les conséquences inattendues de la guerre Le journaliste libyen Abdulkader Assad a ainsi déclaré à la BBC : "Il n'y a pas d'équipes de secours, pas de sauveteurs formés en Libye. Au cours des 12 dernières années, tout a été consacré à la guerre." →A lire aussi Inondations au Sénégal, un mal endémique Des quartiers entiers ont été emportés par les flots Un cyclone en Libye La Libye a besoin d'aide Les effets du changement climatique Les conditions idéales pour une tempête Comme un tsunami Les conséquences inattendues de la guerre La difficulté d'une opération humanitaire en Libye L'aide internationale D'autres ONG parlent de 2 000 morts Deux barrages ont cédé sous la poussée de l'eau Au moins 10 000 morts Les pays pauvres sont moins bien préparés La Méditerranée brûle
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baitibindja · 1 year
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10 000 morts, tel pourrait être le terrible bilan des inondations en Libye. La Libye a connu une catastrophe naturelle sans précédent les 10 et 11 septembre 2023, lorsque la tempête Daniel a frappé l'est du pays avec des pluies diluviennes et des inondations dévastatrices. Selon la Croix-Rouge, le nombre de morts et de disparus pourrait dépasser les 10 000 personnes . Les autorités ont déclaré l'état de catastrophe dans l'est du pays et lancé un appel à l'aide internationale. 10 000 morts, tel pourrait être le terrible bilan des inondations en Libye 10 000 morts, tel pourrait être le terrible bilan des inondations en Libye La ville la plus touchée par les inondations est Derna, située sur la côte méditerranéenne, à environ 300 kilomètres à l'est de Benghazi. L'oued qui traverse la ville a débordé à cause de la rupture de deux barrages, emportant des quartiers entiers, des routes, des ponts et des bâtiments. Au moins 3 000 familles ont perdu leur maison et 25 % de la ville a été engloutie sous les eaux ou emportée dans la mer . Le chef de l'exécutif dans l'est de la Libye, Oussama Hamad, a déclaré Derna "ville sinistrée" et a avancé un bilan de "plus de 2 000 morts et de milliers de disparus" rien que dans cette ville. Une catastrophe sans précédent en Libye 12 avril 2022 catastrophe de Durban en Afrique-du-Sud Les pluies torrentielles et les inondations qui ont ravagé plusieurs régions du monde (avec un impact particulier dans la zone méditerranéenne) ont provoqué une catastrophe sans précédent en Libye. Des milliers de personnes auraient été englouties par les eaux à la suite d'une tempête de type cyclonique. Deux barrages ont cédé sous la poussée de l'eau Deux barrages ont cédé sous la poussée de l'eau La ville côtière de Derna (photo) a été la plus touchée lorsque, selon des ONG sur le terrain, deux barrages situés près de la ville n'ont pas résisté à la force des eaux de crue et ont cédé la place à un torrent dévastateur. Au moins 10 000 morts Au moins 10 000 morts Relayé par le New York Times, Tamer Ramadan, chef de la délégation du Croissant-Rouge en Libye, a déclaré que 10 000 personnes étaient portées disparues après les inondations et qu'il y avait une forte probabilité qu'elles aient péri dans la catastrophe. D'autres ONG parlent de 2 000 morts D'autres ONG parlent de 2 000 morts Le bilan est terrifiant : d'autres ONG ont dénombré plus de 2 000 morts au cours des seules premières heures. Des quartiers entiers ont été emportés par les flots Des quartiers entiers ont été emportés par les flots Les témoignages des personnes travaillant sur le terrain sont accablants : des quartiers entiers auraient été emportés vers la mer par la force des eaux de crue. Comme un tsunami Comme un tsunami La BBC a cité un représentant du gouvernement libyen, Hisham Chkiouat, qui a déclaré que ce qui s'est passé fut "comme un tsunami". Un chaos absolu Un chaos absolu Les journaux décrivent une zone dévastée où il n'y a ni eau potable, ni électricité, ni communications. La difficulté d'une opération humanitaire en Libye La difficulté d'une opération humanitaire en Libye Un chaos qui vient s'ajouter à la situation elle-même chaotique de la Libye. Depuis le renversement (et l'exécution) de Kadhafi en 2011, le pays est en proie à une confrontation permanente entre factions. Il existe un gouvernement officiel dans la capitale, Tripoli, et un autre dans l'est du pays. Les effets du changement climatique Les effets du changement climatique De telles tragédies montrent que le changement climatique met en péril des zones qui, jusqu'à récemment, n'étaient pas aussi exposées. Un cyclone en Libye ? Un cyclone en Libye La tempête Daniel qui a causé les pluies et les dégâts a été qualifiée de "cyclone" par la presse européenne en raison de ses caractéristiques extrêmes : fortes pluies et vents soufflant jusqu'à 180 kilomètres à l'heure. Les pays pauvres sont moins bien préparés
Les pays pauvres sont moins bien préparés Les pays pauvres comme la Libye, dotés d'une infrastructure minimale, sont mal préparés aux nouveaux phénomènes climatiques. L'aide internationale L'aide internationale Les offres d'aide internationale n'ont pas tardé à arriver. Selon la BBC, des pays comme l'Égypte, l'Allemagne, l'Iran, l'Italie, le Qatar et la Turquie ont été les premiers à annoncer qu'ils enverraient tout ce qui était nécessaire pour secourir et soutenir les survivants. La Méditerranée brûle La Méditerranée brûle Les pluies torrentielles en Libye ont la même origine que celles qui ont frappé des pays comme l'Espagne, la Grèce, la Bulgarie et la Turquie ces derniers jours : le réchauffement de la mer Méditerranée. Les conditions idéales pour une tempête Les conditions idéales pour une tempête Les eaux de la Méditerranée affichent une température élevée et s'évaporent : cette vapeur rencontre les fronts d'air froid typiques de la saison. Cela provoque de très fortes tempêtes. La Libye a besoin d'aide La Libye a besoin d'aide En tout cas, la Libye est plus démunie que d'autres pays de la même région face à une telle dévastation, en particulier du fait de sa situation politique. Les conséquences inattendues de la guerre Les conséquences inattendues de la guerre Le journaliste libyen Abdulkader Assad a ainsi déclaré à la BBC : "Il n'y a pas d'équipes de secours, pas de sauveteurs formés en Libye. Au cours des 12 dernières années, tout a été consacré à la guerre." →A lire aussi Inondations au Sénégal, un mal endémique Des quartiers entiers ont été emportés par les flots Un cyclone en Libye La Libye a besoin d'aide Les effets du changement climatique Les conditions idéales pour une tempête Comme un tsunami Les conséquences inattendues de la guerre La difficulté d'une opération humanitaire en Libye L'aide internationale D'autres ONG parlent de 2 000 morts Deux barrages ont cédé sous la poussée de l'eau Au moins 10 000 morts Les pays pauvres sont moins bien préparés La Méditerranée brûle
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domdupuis · 1 year
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Des quartiers entiers de la ville de Derna en Libye ont disparu suite aux inondations causées par le médicane Daniel emportant au moins 2300 personnes. Cet événement est multifactorel, à la fois climatique, pédologique et politique : ➡️ La hausse des températures de l'air due au changement climatique est à l'origine d'une hausse de l'humidité de l'air (+7% par degrés en moyenne). Les orages sont donc plus pluvieux. Il est tombé en 24h... près de 100 fois ce qu'il tombe en un mois... ➡️La hausse de la température de la mer peut accroître l'énergie fournie aux systèmes orageux (en plus de détruire l'écosystème marin). ➡️Les sols, désertiques, n'ont pas l'habitude de recevoir autant de pluie. Ils sont généralement hydrophobes : l'eau ruisselle, s'accumule et forme des torrents en plein désert. ➡️ Les systèmes d'évacuation des eaux ne sont pas développés/calibrés pour recevoir ce type de pluie (ces villes reçoivent moins d'eau qu'en France) et le système de gestion de l'eau sont parfois vieillissants (ici la rupture de 2 barrages).
Ces phénomènes orageux (ici medicanes) ne seront pas forcément plus nombreux avec le changement climatique mais plus intenses (ici pluvieux) et concerneront des zones qui n'ont pas l'habitude de recevoir autant de précipitations et qui n'auront pas forcément les moyens de s'en remettre.
Source : Serge Zaka sur Linkedin
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pdj-france · 1 year
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TÉHÉRAN – L'Iran a affirmé mardi un jour férié de deux jours pour les employés du gouvernement et les banques dans tout le pays tandis que les températures torrides balaient le pays, ont rapporté les médias officiels. La décision est intervenue après que le bureau météorologique a prévu des températures dépassant 40 degrés C dans de nombreuses villes et oscillant autour de 50 degrés C dans le sud-ouest. Le radiodiffuseur d'État IRIB a affirmé que de nombreuses villes, notamment dans les provinces d'Ilam, de Bushehr et du Khuzestan, ont vu les températures dépasser 45 degrés Celsius ces derniers jours. "Le cabinet a accepté la proposition du ministère de la Santé de déclarer les mercredi et jeudi jours fériés dans tout le pays pour protéger la santé publique", a affirmé le média officielle IRNA, citant le porte-parole du gouvernement, Ali Bahadori Jahromi. L'IRNA a affirmé que la décision avait été prise grâce à ce qu'elle a évoqué en tant qu'une vague de chaleur "sans précédent" à travers le pays. D'après l'IRIB, la ville de Dehloran, dans l'ouest de l'Iran, a enregistré la température la plus importante de 50 degrés C en Iran au cours des dernières 24 heures. Il a également ajouté que les températures devraient aussi augmenter dans le nord, y compris dans la ville d'Ardabil de même que sur les rives sud de la mer Caspienne. Le ministère de la Santé a mis en garde contre les risques de coup de chaleur dus à une surexposition au soleil et a exhorté les gens à rester à l'intérieur entre 10h et 16h. Le porte-parole du ministère de la Santé, Pedram Pakain, a qualifié d'"alarmant" le nombre de maladies liées à la chaleur ces derniers jours. En juin, l'Iran a modifié les horaires de travail d'été des employés du gouvernement qui commencent désormais plus tôt, afin d'économiser l'électricité dans les bureaux quand les températures atteignent des sommets. La province du sud-est du Sistan-Baloutchistan a été parmi les plus durement touchées par la canicule. Environ 1 000 personnes y ont été hospitalisées ces derniers jours grâce à la hausse des températures et des tempêtes de poussière, a indiqué l'IRNA. La région est depuis longtemps confrontée à de graves ruptures d'eau, qui ont déclenché des troubles lundi contre un barrage en amont dans l'Afghanistan voisin limitant le débit d'eau, a indiqué le média Tasnim. L'Iran, avec une population de plus de 85 millions d'habitants, fait partie des pays les plus vulnérables au changement climatique et à la hausse des températures mondiales. Comme les états voisins, il a subi des périodes de sécheresse et des vagues de chaleur extrêmes pendant des années, qui devraient s'aggraver à mesure que le changement climatique se poursuit. Il a aussi subi des sécheresses répétées de même que des inondations régulières, un phénomène aggravé quand des pluies torrentielles tombent sur une terre brûlée par le soleil. AFP
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chinemagazine · 1 year
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La Chine et les États-Unis reprennent le dialogue
John Kerry a rencontré son homologue Xie Zhenhua, marquant la reprise du dialogue sur ce sujet entre les deux principaux pollueurs
L’émissaire américain pour le climat, John Kerry, a rencontré le 17 juillet son homologue Xie Zhenhua à Pékin, marquant ainsi la reprise du dialogue sur ce sujet entre les deux principaux pollueurs de la planète, après une rupture d’un an. Les deux hommes ont eu une réunion pendant quatre heures, selon la télévision d’État CCTV. «Le changement climatique est un défi commun pour toute l’humanité»,…
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Parti Communiste : "Plan climat, de nouvelles promesses sans moyens pour les respecter"
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Le Parti Communiste Français du Pays de Montbéliard communique : "Afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et respecter les accords de Paris, la France est au pied du mur : elle doit réaliser en 8 ans la même quantité de baisse d’émissions de CO2 que durant les 3 décennies passées. Le gouvernement vient de se réveiller et annonce un plan climat présenté comme une rupture, avec la promesse que cette fois-ci, c’est vraiment la bonne ! En réalité, la France paie l’absence de politique climatique, en ayant pas respecté le rythme de baisse des émissions de CO2 préconisé par la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) dont elle s’est dotée depuis 2015. Ainsi depuis 2017, c’est un rythme de 2 à 3 fois supérieur qu’il aurait fallu engager. Années après années depuis sa création en 2019, le Haut conseil pour le climat a alerté sur le report des engagements. La mobilisation de 67 milliards préconisée par le rapport Pisani-Ferry est insuffisante. Car il faudrait mobiliser au moins le double de financements pour transformer notre économie et engager tous les français dans cette révolution sans les pénaliser. Nous devons aussi consacrer une part importante des investissements dans le développement des compétences, de l'emploi et de la recherche au lieu de tout concentrer sur l'investissement matériel et la consommation. Pour y parvenir, nous proposons avant tout la création d’un fonds pour le climat, faisant levier sur les entreprises, mobilisant financements publics et crédits à taux zéro de l’Etat et de la Banque centrale européenne. Les banques françaises doivent arrêter de financer les énergies fossiles. Et il est désormais indispensable que toute aide et tout crédit aux entreprises se fassent sur critère environnemental et social. Cet argent public doit servir aussi à relocaliser l’industrie et empêcher la délocalisation des entreprises existantes. Il faut en finir avec la recherche des dividendes "quoi qu'il en coûte". Nous aurons besoin de grandes entreprises publiques de l’énergie et des transports pour rompre avec les logiques libérales et accélérer la transition écologique. Concernant la création d’un impôt de 5 milliards d’euros sur le patrimoine financier, elle est bien la reconnaissance du manque de mobilisation actuelle de la finance alors que les plus riches contribuent pourtant le plus aux émissions de gaz à effet de serre. Alors que l’ISF a été supprimé par ce gouvernement pour ne s'appliquer qu'aux biens immobiliers des ménages, il faut au contraire le rétablir et tripler son montant, pour une juste contribution et instaurer un taux pénalisant sur la fortune financière lorsque les entreprises ne respectent pas les engagements SNBC ! En outre, l'urgence climatique ne s’arrêtant pas en 2030, il n’est pas concevable qu’un tel impôt soit temporaire. Faisons des salariés des acteurs du changement climatique en leur donnant la possibilité d’intervenir dans les choix des entreprises et de l’utilisation des fonds publics". Read the full article
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changetombilefr · 1 year
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Comment utiliser son téléphone dans le froid ?
Avec l’hiver arrive le froid et les températures qui baissent considérablement, tombant dans certains cas même en dessous de zéro. Bien que les appareils électroniques ne perçoivent pas le froid comme nous, les humains, ils ne sont pas à l’abri des basses températures hivernales et doivent donc être protégés. Les effets du froid sur les smartphones Le plus grand danger vient du froid. Les basses températures ont des effets néfastes sur divers composants internes de l'appareil, compromettant les performances et le fonctionnement. Le froid, par exemple, est l'un des pires ennemis des écrans LCD. En cas d'exposition prolongée de l'appareil à des températures inférieures à 0, l'utilisateur pourrait avoir des problèmes avec l'effet dit « fantôme » lors de la lecture vidéo ou de la navigation sur le Web. Mais les basses températures ont aussi des effets nocifs sur la batterie. Lorsque vous voyagez en dessous de 0 pendant une longue période, la batterie peut se décharger plus rapidement, provoquant l'arrêt soudain de l'appareil. Le froid induit également, parmi les divers effets secondaires, celui d'augmenter le degré de rigidité des composants, tant internes qu'externes, du dispositif. Des conditions climatiques défavorables, par exemple, pourraient entraîner une rupture soudaine et inattendue du panneau LCD. En cas de chute, la probabilité que le verre protégeant l'écran se brise augmente. Cela peut, par ailleurs, avoir des répercussions sur le fonctionnement de l'appareil. Il peut arriver par exemple que le smartphone ait du mal à reconnaître la carte SIM ou ait du mal à passer un appel. Enfin, vous devez faire très attention aux changements brusques de température. En effet, il peut arriver que de la condensation se forme entre l'écran et la vitre de protection si vous amenez votre appareil dans des environnements très chauds après l'avoir maintenu longtemps au froid. Quelques conseils pour utiliser son téléphone dans le froid • Ayez un étui de protection sur votre appareil Vous n’iriez pas dans un climat froid sans les équipements adéquats. Alors pourquoi faire cela à votre téléphone ? Quand il s’agit de protéger votre appareil en général, un étui élégant est l’une des premières lignes de défense. Cela est également vrai lorsqu’il s’agit de protéger votre téléphone par temps froid. L’étui crée une barrière entre votre appareil et les éléments extérieurs. Avoir un étui sur votre téléphone va l’aider à rester un peu plus longtemps au chaud. • Gardez votre appareil près de votre corps Votre corps est normalement quelque part autour de 37° C. Ce qui signifie que vous êtes une source naturelle de chaleur. Lorsque vous êtes dans le froid, essayez de garder votre appareil le plus près possible de votre corps. Cela empêchera la batterie de subir le choc des températures glaciales. • Utilisez des gants tactiles ou activez le mode gant de votre appareil De nos jours, il existe des modèles de smartphone qui sont dotés d’un mode « gant ». Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs de mieux utiliser leurs appareils durant les saisons glaciales. Dans le cas contraire, vous pouvez toujours vous procurer des gants tactiles qui vous faciliteront la manipulation de votre smartphone. • Chargez votre téléphone à l’avance Cela semble évident, mais n’oubliez pas de charger votre téléphone avant de sortir.  Ce petit geste supplémentaire aidera à empêcher votre batterie de se vider immédiatement.
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trottoir-s · 2 years
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En ce moment, mois de février, nous serions dans une sécheresse inédite. Et oui.. Même au temps de l’hiver la sécheresse peut survenir. Il ne pleut plus depuis quelque mois, et ne neige plus, en ce mois de février. La détresse se consolide par le fait que l’on a également connu sécheresse cette été. Mais alors où est passé l’eau? Aussi drole soit-il, je suis peut-être aujourd’hui en train d’anticiper des problèmes grave pour le mois de juillet. Et si, nous ne produierons rien cette année, en tant qu’agriculteure.
Venant d’un millieu aisé, je ne percois pas vraiment cette terrible nouvelle de dangeureuse. J’imagine que j’aurais toujours de l’eau dans mon robinet, ou au pire, je payerais mon eau si il le faut! Ce rythme de vie pourrait perdurer dans mon contrat, dans mon budget. Ce n’est pas bien grave, je ne suis pas à quelque euros près.
La croute terrestre, celle sur laquelle nous reposons est fragile. Notre emprise est solide vis à vis de elle. Et notre civilisation fait le poid contre elle. Elle peut la maitrisé. Nous faisons tous les fière sans vraiment comprendre que la guerre, le danger le plus important et à notre porte d’entrée. Mais quel sera la teneure de cette catastrophe? Sous quelle forme se produiera t-elle? Est-ce vraiment une catastrophe? 
Et si, l’adaptation de la population se fera sans mal. C’est ce que je pourrais postuler. Je pourrais très bien penser que les adaptations se feront fluidement, tranquillement, sur un long terme. Enfaite il existe un double phénomène qui met à mal notre civilisation: A) les effets dù aux rupture climatiques; B) la raréfécation des ressources.
Dis rapidement, pour exemple, cela signifie que dans un moment où il sera de plus en plus dur de produire de l’agriculture, parceque le climat sera dur avec elle, les pesticides ne pourront également plus être produit. C’est à partir de ce double phénomène que l’on peut théoriquement croire en des pénuries massives et extréme. L’un et l’autre agit sur ce même tableaux et à un même moment.  Nous pouvons toujours parler d’une rupture fluide, mais ici, force est de constater qu’une violence est de mise. 
Les paradoxes.... sont en revanche toujours présent dans le discours publique comme le signale ici Macron: “faisons des bassins de rétentions collinaires vu les sécheresses qui se démultiplient”. Cela revient à dire utiliser du pétrole en masse pour se défendre à la crise. C’est ridicule, mais c’est ainsi. C’est à dire, rien de neuf si ce n’est de l’hypocrisie: “nous sommes attaquer, répliquons avec les armes que l’on connait”. “Le climat est méchent, maitrisons le” est un discours que l’on connait depuis toujours, et c’est pourtant celui que nous pensons avoir révolu, mais apparament non. Il faut dire qu’en tant que guerre, que faire d’autre que nous sauver, est-ce que le président de la république à le droit de mettre à mort ces usagers? Mais pourtant, le président Macron ne fait que retarder/accentuer la déchéance. Faire des retenus collinaires d’eaux à l’echelle Française ne participe t-elle pas indirectement à la secheresse que l’on connait aujourd’hui? Le gars est en train de nous vendre une solution qui participe au mal que l’on veut combattre? 
WTF, un loup vous attaque? Je vais vous en ramener un pour vous défendre...
Ne faudrait-il pas plutôt affronter le mal, je veux dire se montrer une bonne fois pour toute résillient? En effet, dans le discours politiques nous voyons des efforts, mais ne serait-il pas qu’une érésie simulante? Ce ne serait qu’un slogan qui s’effondrerait à partir du moment où la crise tape directement à la porte de la civilisation touché. Le slogan de la résillience n’aura abouti matériellement à l’ère Macron, et nous pouvons bien entendue entendre ce choix stratégique. “ok pour être résillient, par contre la peut être pas”. Ce serait donc face à cette polémique qu’il serait nécéssaire de se montrer définitivement radical? 
C’est violent et cela induierait probablement des conséquences monstrueuse sur l’alimentation, sur l’accéssibilité à la bouffe et des parties de la population en serait les premiers impacté. Au delà de la perte du pouvoir éléctoral, il est possible que cela puisse mettre en danger physiquement une partie de la population Française. La défense de l’humain avant tout. C’est un acte défensif, qu’il est également terriblement difficile de défendre, voir impossible. Quelle autre solution pour demain? Les écolos sont-ils en train de se risquer sur le terrain glissant de créer de la pénurie alimentaire dès demain?
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