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#rythme des saisons
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(petite scène de la ville quotidienne, la vie des villages)
« l’orage de septembre est plus dangereux ; il roule, il ne claque pas comme celui de l’été » ; parole de la doyenne du village relatant ce que disaient ses aïeux ; un orage qui dans son avancée devait donner l’impression d’entrainer avec lui les paysages eux-mêmes jusqu’à un point de chute, un point de non retour ; époque où on écoutait dans le moindre détail le son des éléments naturels pour décrypter leur évolution, leur origine, leur sens, où on écoutait les saisons autant qu’on les voyait ; mais ici dans cette phrase se ressent aussi et surtout la rupture climatique, dans les images convoquées ; les orages de septembre qui sont devenus simplement ceux communs, violents et soudains des étés du premier tiers du XXIème siècle ; l’été météorologique qui déborde désormais largement sur octobre ; et cet allongement de la saison éloigne un peu plus cette phrase dans un passé à jamais révolu qui n’existe plus que dans des fragments de mémoire de personnes sur le point de partir ; et avec leur départ c’est aussi le rythme des saisons qui nous quitte
le temps est devenu une variable du grand changement qui nous poursuit, créant à son tour de la nostalgie là où pourtant, lorsque nous sommes nés, l’immuable rayonnait
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© Pierre Cressant
(mercredi 14 septembre 2022)
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coovieilledentelle · 2 days
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"L’automne est là, c’est le moment de prendre soin de vous et d'apprécier cette saison de transition où chaque souffle que nous prenons est empreint de l’odeur de la terre humide 🌧️, du crépitement des feuilles sous nos pieds. 🍁 L’automne est bien plus qu’une saison, c’est un sentiment et une invitation à s’aligner sur le rythme de la nature. Comme les arbres lâchent leurs feuilles, laissons- nous aussi aller, relâchant le superflu pour nous recentrer."
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fashionbooksmilano · 6 months
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Les Écrits du du vent
Hans Silvester
Éditions de La Martinière, Paris 2003, 144 pages, 31x22,8cm, ISBN 978-2732429809
euro 20,00
email if you want to buy [email protected]
Les écrits du vent offrent pour qui sait les voir une nouvelle interprétation du monde. Au rythme des saisons, Hans Silvester a su saisir tout le mystère et la splendeur des paysages de Camargue, continuellement remodelés par le vent : ondoiement subtil à la surface d'un étang, infimes craquements terrestres, nuées d'oiseaux... autant d'images qui confondent notre perception de l'infiniment grand et de l'infiniment petit. Des textes issus de civilisations diverses accompagnent ces images surprenantes et explorent la poétique des éléments. En célébrant la beauté sauvage et le cycle éternel du monde, ils nous emmènent sur le chemin du rêve et de la méditation. Que nous révèlent et que nous enseignent ces paysages ? C'est à cette double et fascinante interrogation que veulent répondre Les Écrits du vent.
Né en 1938 en Allemagne, Hans Silvester fait ses premières photos à l'âge de douze ans. Défenseur inconditionnel de la nature, il publie en 1960 un livre remarqué sur la Camargue avec un texte de Jean Giono. Membre de l'agence Rapho, il a notamment publié aux Editions de La Martinière Les Chats du soleil, Les Chats du bonheur et Sieste et Tendresse, tous des succès internationaux. Les derniers reportages de ce grand voyageur l'ont mené en Inde, au Rajasthan, où il a photographié les peuples du désert de Thar et l'incroyable bestiaire des fresques du Shekhawati. Ce travail a donné lieu à deux livres, Les Filles de Mirabai et Les Cavaliers du Shekhawati. Son dernier ouvrage paru aux Éditions de La Martinière en 2002 s'intitule Chevaux de Camargue.
29/03/24
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elegieenbleu · 1 year
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CLÉMENCE BOUCHEREAU /
La saison pourpre
France, 2023 Compétition Cannes, Court métrage
Aux abords d’une mangrove, un groupe de filles vit au rythme du climat et des oies sauvages alentours. Elles s'observent vivre et grandir à des âges différents. Le temps passe, des tensions naissent et des rivalités s'installent.
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from-derry · 7 months
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Voici enfin la tant attendue annexe de la vie quotidienne. C’est en réalité la première partie de l’annexe concernant Derry et de ce fait l’une des plus importantes. Elle pose vraiment les bases du lore.
Quelques petites précisions importantes avant d’entamer votre lecture :
- c’est un premier jet ! Compte tenu du nombres de questions qui trouvent leur réponse dans cette annexe, nous la publions maintenant.
- Elle sera sujette à changements, réorganisation, ajouts jusqu’à l’ouverture du forum.
Vie quotidienne
La vie à Derry est résolument tournée vers la survie de la communauté. On organise le quotidien autour de tâches utiles, voire essentielles au bon fonctionnement général. Il est attendu que tout le monde participe à l’effort collectif.
Technologie :
L’eau courante et l'électricité sont présentes à Derry, sans que personne n’en connaisse l’origine. 
Il n’existe aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Internet, le réseau téléphonique, la radio, rien ne semble fonctionner à Derry. Parfois, si on joue avec les stations de radios, il peut vous sembler entendre des voix ou de la musique, mais c’est bien souvent très fugace. 
A l’intérieur de Derry, les communications par talkie-walkies fonctionnent, pour peu d’avoir du matériel fonctionnel. Chaque leader de groupe de la communauté en possède un qui permet de communiquer entre la ville et la maison en cas d’urgence. 
Il arrive que certains objets électroniques s’animent seuls sans que personne n’y touche. Les lumières s’allument aussi parfois seules... ou s’éteignent. Les habitants ont pris l’habitude de l’ignorer. 
À Derry, l’utilisation des appareils électriques modernes est assez aléatoire. Parfois cela fonctionne, parfois pas du tout, sans qu’aucune logique ne se démarque. Il n’est pas toujours possible de recharger ces derniers. 
Nourriture et repas : 
Les habitants de Derry vivent en autonomie complète et ne peuvent consommer que ce qu’ils trouvent ou produisent. Les épices se font rares, de même que les sucreries, le café ou tous vivres de la sorte. Les habitants produisent par contre de l’alcool artisanal, pas toujours très bon, mais efficace. Il est fait souvent à partir de pomme de terre ou de maïs. On y distille aussi de l’excellente eau de vie à partir de la production de fruits. 
Au centre bourg, les repas sont traditionnellement servis au diner et il est de coutume d’aller manger le matin afin de partager avec le reste de la communauté. En journée, le diner est ouvert à tout le monde pour un café ou une collation. Il est possible, pour les habitant·es du centre bourg de venir le soir prendre à manger à emporter pour celles et ceux qui ne cuisinent pas. 
A la maison commune, les repas sont pris en commun et préparés à tour de rôle par les résident·es selon un calendrier pré-établi. Il n’est pas obligé de manger ensemble, mais les repas sont souvent partagés entre la cuisine, la salle à manger et le salon en fonction des conversations. 
Locomotion :
S’il y a des voitures à Derry, on ne trouve pas d’essence autre que celui provenant des véhicules échoués dans la ville. On s’y déplace principalement à pied ou à vélo. Les véhicules fonctionnels sont réservés aux urgences. 
Santé et hygiène :
L’accès aux médicaments est aussi strictement régulé. Ces derniers sont une denrée particulièrement rare. Il arrive parfois à un habitant chanceux de découvrir au hasard de ses promenades une trousse de secours. Pour la majorité des soins, il faut compter sur le savoir collectif qui se transmet au fil des générations et de la formation des nouveaux soignants. Les produits d’hygiène et de soin sont principalement produits par les herboristes. 
Saison et rythme de vie :
La vie de Derry est principalement dictée par les saisons et l’heure à laquelle le soleil tombe. Ainsi, la période hivernale est plus morne que l’été. Les sociabilités se font et se défont au fur et à mesure des saisons. 
Le temps d’activité ne s’organise pas en horaire de bureau, mais en fonction des besoins ou de la demande. Certains rôles sont plus demandeurs que d’autres. A quelques exceptions comme le travail d'élevage, il est rare qu’on occupe toute la journée son poste, c’est plus souvent en demi journée qu’on s'organise. 
Moeurs générales :
Derry vit coupée du monde et de son évolution générale. L’arrivée de nouveaux habitants dans la ville donne toujours la mesure du temps qui est passé, plus que n’importe quelle technologie devenue obsolète. On peut évaluer le temps vécu à Derry à la mentalité de chacun·e. 
Talisman :
Il est de coutume d’accrocher près de l’entrée principale un talisman. Celui-ci est gravé dans le bois, la pierre ou dans un bout de poterie. On y reproduit des symboles dont personne ne connaît le sens exact. La croyance est qu’il empêchent les créatures de passer par l’entrée protégée. On ignore s’ils ont un véritable effet. Personne à Derry ne sait qui a trouvé ou inventé les talismans, mais ils sont en place depuis toujours, semble-t-il. Personne ne s’est risqué à sortir avec un talisman autour du cou la nuit pour s’assurer qu’ils étaient réellement efficaces. Difficiles à reproduire, ils s'abîment rapidement, se brisent assez souvent lorsqu’on fait cuire la poterie et trouver des pierres suffisamment grosses et non friables pour les graver est souvent compliqué. Ils sont donc rares et considérés comme précieux. 
Sanctions :
Il n’existe pas de lois à proprement parler à Derry, outre la convention du partage des biens. Les shérifs des années passées ont néanmoins instauré deux sanctions. 
Construite devant l’ancienne poste, il y a une boite où l’on enferme les habitants durant une nuit pour les punir d’un petit délit. Ceux-ci sont laissés à l’appréciation du shérif en place. De mémoire actuelle, la boite n’a pas été utilisée. Les crimes (comme le meurtre) sont punis par le bannissement - cela équivaut à une peine de mort puisque sans talisman, personne ne survit longtemps dans les bois entourant Derry.  
Cachettes :
Dans les rares cas où l’on se retrouve dehors à la nuit tombée, il existe quelques cachettes connues des habitants. D’un confort rudimentaire, elles ne sont à investir qu’en cas d’extrême urgence et ne garantissent pas une aussi bonne protection que les habitations.  
Confort de vie :
De nombreux objets du quotidien en dehors de Derry manquent ou se font rares. Le plus souvent, c’est le système débrouille qui prime. On recycle beaucoup, on reprise énormément et on tire les machines jusqu'à ce qu'elles rendent l'âme.
Armement :
Les armes à feu sont interdites à Derry, du moins en principe. Il y en a quelques unes à dispositions chez le Shérif et sous contrôle d’Isidro à la maison commune, mais il est admis que sauf raisons particulières il n’est pas autorisé d’en posséder. Bien sûr, il est toujours possible de contourner la règle et d’en dissimuler mais si on découvre la vérité, gare aux conséquences. 
Relations centre-bourg / maison commune :
Les relations entre la maison commune et le Centre-bourg sont dans l’ensemble plutôt bonnes. L’ouverture de la maison commune a laissé néanmoins des traces dans la mémoire de Derry que l’on peut retrouver aujourd’hui. Les habitant·es de la maison commune ont tendance à rester ensemble, si bien que lorsqu’ils descendent en ville dans les lieux communs, on peut ressentir une sorte de réserve mâtinée de méfiance. Les habitant·es du Centre-bourg ont toujours l’impression artificielle qu’on vient piquer dans leur garde-manger. C’est notamment grâce au chassé-croisé des activités dans les différentes communautés que l’ambiance reste agréable malgré tout.
Éducation :  
La ville compte très peu d'enfants, l'école ne possède donc qu'une classe unique. On y apprend à lire, écrire, compter ainsi que les connaissances pratiques pour survivre au quotidien à Derry, comme faire son savon, planter des graines, raccommoder ses vêtements, etc. 
Animaux :
On trouve quelques animaux à Derry et plusieurs cas de figure. Certains sont arrivés avec leur propriétaire dans la ville. Certains apparaissent de façon inconnue. Il est possible de les attraper et de tenter de les domestiquer. Le bétail est assez limité : quelques vaches, quelques chèvres, quelques cochons, quelques poules. 
 Concernant le gibier, on trouve principalement de petits animaux sauvages : lapins, oiseaux, lièvre, faisan, etc. Le grand gibier existe mais se fait plus rare. Il faut souvent s’enfoncer loin dans les bois pour le débusquer et cela n’est pas sans risque. 
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ghsaz · 22 days
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Charles Leclerc a gagné le GP Monza !
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Les gens qui me connaissent savent que je suis une récente fan de la Formule 1. Je suis entrée dans ce sport il y a presque un an et je suis devenue une tifosi de cœur. Non seulement par le champion du GP de la semaine dernière, Charles Leclerc, mais aussi car je suis une fervente supportrice de son coéquipier, Carlos Sainz. Ces deux pilotes incarnent à la fois talent et détermination.
Mais le 1 septembre dernier sera une date mémorable dans l’histoire de Ferrari en Formule 1. Charles Leclerc, le pilote monégasque de Ferrari, a triomphé lors du Grand Prix d'Italie à Monza, un événement qui a suscité une immense ferveur parmi les tifosi.
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Cette victoire est particulièrement significative pour Ferrari, qui a su profiter de la confiance renouvelée en son équipe et en son pilote vedette. Les célébrations sur le podium étaient empreintes de joie et de fierté, avec des fans en délire accueillant leur héros.
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La victoire de Charles Leclerc au Grand Prix d'Italie est le fruit d'une combinaison parfaite de talent, de stratégie et de passion. Elle confirme son statut de pilote d'exception et renforce les ambitions de Ferrari pour le reste de la saison.
Et c'est un grand accomplissement compte tenu du rythme effréné de la course et de l’imprévu des positions finales après la lutte constante entre McLaren et Ferrari. En effet, les pilotes Ferrari ont commencé la course en quatrième et cinquième positions. Grâce à une stratégie habile et à plusieurs erreurs commises par McLaren tout au long de la course, les Ferrari ont réussi à faire une remontée impressionnante.
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Au final, Charles Leclerc a décroché la victoire, tandis que Carlos Sainz a terminé à la quatrième place. Ce retournement spectaculaire illustre non seulement le talent des pilotes Ferrari, mais aussi la stratégie gagnante de leur équipe.
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pastelpaillette · 26 days
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Je regrette que nous soyons déjà le dernier jour du mois d'août. Cela annonce la fin de l'été. Et même s'il continue en septembre, l'ambiance est différente avec la rentrée.
J'ai aimé cet été doux et tranquille. J'ai travaillé et beaucoup profité de mes vacances, j'avais pris 2 semaines de congés, et encore plus profité les week-ends. J'ai aimé la chaleur, la langueur des journées et le rythme au ralenti. Je n'ai pas du tout envie de ressentir le froid de l'automne et de l'hiver, ni de constater que le soleil se couche tôt.
Pour faire la transition entre les deux saisons, je participe au défi littéraire qui s'appelle le pumpkin autumn challenge. On y trouve une ambiance cosy et parfois sans s’en rendre compte on y est déjà, en automne...
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Raconte-moi la mer, dis-moi le goût des algues Et le bleu et le vert qui dansent sur les vagues
La mer c'est l'impossible, c'est le rivage heureux C'est le matin paisible quand on ouvre les yeux C'est la porte du large ouverte à deux battants C'est la tête en voyage vers d'autres continents C'est voler comme Icare au-devant du soleil En fermant sa mémoire à ce monde cruel La mer c'est le désir de ce pays d'amour Qu'il faudra découvrir avant la fin du jour
Raconte-moi la mer, dis-moi ses aubes pâles Et le bleu et le vert où tombent des étoiles
La mer c'est l'innocence du paradis perdu Le jardin de l'enfance où rien ne chante plus C'est l'écume et le sable, toujours recommencés Et la vie est semblable au rythme des marées C'est l'infinie détresse des choses qui s'en vont C'est tout ce qui nous laisse à la morte saison La mer c'est le regret de ce pays d'amour Que l'on cherche toujours et qu'on n'atteint jamais
Raconte-moi la mer, dis-moi le goût des algues Et le bleu et le vert qui dansent sur les vagues.
Jean Ferrat
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thebusylilbee · 1 month
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C’est la deuxième vague de chaleur de l’année. Après une flambée des températures qui a touché le pourtour méditerranéen français le 9 août, puis un mercure qui a atteint hier les 40 °C sur le littoral aquitain, ce sont quarante départements qui ont été placés sous vigilance orange canicule par Météo-France lundi 12 août. Des températures maximales de 36 °C à 38 °C sont attendues en Île-de-France, en Centre-Val-de-Loire ou encore en Bourgogne. [...]
« On s’habitue : on oublie qu’avoir 40 degrés c’était presque impossible dans les années 2000 », a réagi auprès de Mediapart Magali Reghezza-Zitt, géographe et maîtresse de conférences à l’École normale supérieure. [...]
Une planète en ébullition
Alors que le changement climatique augmente à « un rythme sans précédent », la planète vient d’enregistrer treize records mensuels consécutifs de température à la surface de la Terre. Le globe a battu les 23 juillet le record de la journée la plus chaude sur Terre jamais mesurée. 
Enfin, l’Antarctique, actuellement en plein hiver austral, a, toujours en juillet, connu des températures au sol en moyenne de 10 °C au dessus de la normale de saison – et de 28 °C certains jours.
« À un climat réchauffé à + 1 °C comme actuellement, il y a une chance sur cinquante pour que des épisodes caniculaires pareils arrivent. Une chance sur quatre à + 1,5 °C de réchauffement et une chance sur deux à + 2 °C, précise Magali Reghezza-Zitt. Ça veut dire que ça n’arrivera pas tous les ans mais que ces épisodes seront rentrés dans la normalité. »
Or, la France est tout particulièrement vulnérable aux dérèglements climatiques. L’Europe se réchauffe en effet deux fois plus vite que le reste du monde. Et Paris est la capitale européenne au risque de surmortalité le plus élevé en cas de vague de chaleur. 
Quant à la Méditerranée, elle est une des régions mondiales les plus impactées par le réchauffement, comme l’a souligné le dernier rapport du Giec. La semaine dernière, des températures avoisinant les 30 degrés ont été mesurées en mer au large de la Corse et de la Côte d’Azur – une canicule marine avec une anomalie de température de l’ordre + 4 °C.
Les plus vulnérables en première ligne
Dans son sixième rapport annuel publié en juin dernier, le Haut Conseil pour le climat, organisme indépendant placé auprès des services du premier ministre, a souligné que les inégalités d’exposition face au dérèglement du climat « risquent de s’aggraver », notamment pour les enfants et les ménages les plus précaires. C’est que si l’inaction climatique perdure, les enfants nés en 2020 subiront sept fois plus de vagues de chaleur qu’une personne née en 1960.
Par ailleurs, sur les périodes estivales de 2014 à 2022, les chaleurs extrêmes ont déjà causé la mort de près de 33 000 personnes dans notre pays, d’après Santé publique France.
« Une inquiétude qui commence à poindre est l’augmentation des épisodes de nuits tropicales, qui peut être dangereux pour les patients à risque puisque leurs organismes ne peuvent plus se reposer la nuit, poursuit Magali Reghezza-Zitt. L’autre inquiétude, et on commence à avoir des signaux faibles d’alerte sur la côte méditerranéenne, c’est la chaleur humide. Ce sont des conditions climatiques qui empêchent la peau de transpirer, et ça réchauffe le corps. »
Face à cet épisode caniculaire, le docteur Grégory Emery, directeur général de la Santé, a déclaré auprès de Mediapart miser sur la territorialisation de la prévention : « Les messages nationaux ne peuvent pas refléter la situation météorologique de chaque région, détaille ce dernier. Il y a quelques semaines, quand je parlais du risque de vague de chaleur depuis Paris mais qu’il faisait 20 degrés, le message n’a pas trop imprégné. Et en santé publique, c’est un peu comme Pierre et le loup : quand on répète des messages de prévention inadaptés à la situation locale, les gens n’écoutent plus. »
Le ministère de la santé incite tout particulièrement à inscrire les personnes fragiles sur les registres communaux, afin qu’elles soient surveillées de près par les services sociaux municipaux en cas de chaleur extrême.
« Il y a un enjeu de responsabilité individuelle face à ces risques,avertit le docteur Grégory Emery. On doit s’attendre à faire face dans les prochaines années à des vagues de chaleur plus tôt et plus tard, avant ou après l’été. »
Déficit d’adaptation
Si l’État français doit gérer l’urgence durant ces épisodes caniculaires et continuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre du pays, le Haut Conseil pour le climat a également rappelé dans son rapport de juin 2024 que les impacts du chaos climatique croissent plus vite que les moyens mis en œuvre par le gouvernement pour s’y adapter.
Alors que les vagues de chaleur devraient être deux fois plus nombreuses d’ici à 2050, l’organisme estime que certains territoires français « ont déjà atteint les limites de leurs capacités d’adaptation au changement climatique ». 
« Sur l’adaptation au climat qui se réchauffe, il n’y a pas de discours politique et médiatique, il n’y a pas de récit, résume Magali Reghezza-Zitt. On s’adapte désormais à un climat qui n’existe déjà plus. »
Après que le gouvernement a dans un premier temps, en février, amputé de 2,2 milliards d’euros le budget dédié à l’écologie, la présidente du Haut Conseil pour le climat a été jusqu’à écrire en avril dernier au premier ministre, Gabriel Attal, pour se préoccuper « du risque de recul de l’ambition de la politique climatique » du pays. 
C’est que, en dépit des obligations législatives, ni la loi de programmation énergie et climat, ni la Stratégie française énergie et climat, ni la troisième Stratégie nationale bas carbone (SNBC), ni le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc) n’ont encore été adoptés.
En janvier dernier, Christophe Béchu, ministre de la transition écologique, avait pour exemple annoncé en fanfare le nouveau Pnacc pour adapter la France à + 4 °C d’ici 2100, grâce à une cinquantaine de mesures pour répondre entre autres aux impacts des vagues de chaleur.
Prévu initialement pour cet été, ce document-cadre climatique, pourtant techniquement prêt, ne sera publié, contexte politique oblige, que vers la fin de l’année. Quant à Christophe Béchu, sa communication sur les réseaux sociaux s’est quasiment entièrement focalisée sur les médailles des Français au Jeux olympiques, malgré les deux canicules. 
En attendant, selon l’observatoire européen du changement climatique Copernicus, il est déjà « tout à fait possible » que 2024 soit l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Mickaël Correia et Manuel Magrez
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raphohwell · 13 days
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This song is one of the most influential songs about climate change in my home province of Quebec. I hope you will enjoy it, and take the opportunity to spend time thinking about the issues currently faced by our planet due to climate change.
Cette chanson est l'une des plus importantes dans le discours des changements climatiques dans ma province natale du Québec. J'espère en vous la montrant que vous l'apprécierez et prendrez du temps pour réfléchir aux bouleversements auxquels nous faisons face durant ces changements climatiques.
Lyrics - Paroles
[English]
There are only a few minutes left in my life At most a few hours, I feel myself weakening My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth
They once described to me, when I was a child What the world looked like a very long time ago When my great-grandfather's parents were alive And snow still fell in winter
In those times, we lived according to the seasons And the end of summers brought the harvest Pure and limpid water flowed in the streams Where deer and moose came to drink
But I have only seen a desolate planet Lunar landscapes and suffocating heat And all my friends dying of thirst or hunger Like flies falling, until there was nothing left Nothing left Nothing left
There are only a few minutes left in my life At most a few hours, I feel myself weakening My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth
It all started several years ago When my ancestors were obsessed By pieces of paper called money That made some men truly rich and powerful
And these new gods, stopping at nothing Were ready to do anything to achieve their goals To get even richer, they razed the earth Polluted the air and dried up the rivers
But after a hundred years, people rose up And warned them that everything had to stop But they did not understand this wise prophecy These men only spoke in terms of profits
It was years later that they saw the nonsense In panic, they declared a state of emergency When all the oceans swallowed the islands And floods hit the big cities
And then for a whole decade There were hurricanes and then fires Earthquakes and great drought Everywhere on faces, you could read distress
People had to fight against pandemics Decimated by millions by dreadful diseases Then others died of thirst or hunger Like flies falling, until there was nothing left Nothing left Nothing left
My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth In the end, the intelligence we were given Will have been nothing but a beautiful, poisoned gift Because there are only a few minutes left in life At most a few hours, I feel myself weakening I can't walk anymore, I struggle to breathe Farewell humanity, Farewell humanity
[Français]
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps Quand vivaient les parents de mon arrière-grand-père Et qu'il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps, on vivait au rythme des saisons Et la fin des étés apportait la moisson Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi, je n'ai vu qu'une planète désolante Paysages lunaires et chaleur suffocante Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim Comme tombent les mouches, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien Plus rien Plus rien
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années Alors que mes ancêtres étaient obnubilés Par des bouts de papier que l'on appelait argent Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins Pour s'enrichir encore, ils ont rasé la terre Pollué l'air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans, des gens se sont levés Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie Ces hommes-là ne parlaient qu'en termes de profits
C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence Quand tous les océans ont englouti les îles Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie Ce furent les ouragans et puis les incendies Les tremblements de terre et la grande sécheresse Partout sur les visages, on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies Décimés par millions par d'atroces maladies Puis les autres sont morts par la soif ou la faim Comme tombent les mouches, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien Plus rien Plus rien
Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre Au fond, l'intelligence qu'on nous avait donnée N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné Car il ne reste que quelques minutes à la vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer Adieu l'humanité, adieu l'humanité
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ekman · 9 months
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– Vous souvenez-vous des Fêtes de Noël au château, du temps de la douairière, ma chère grand-mère ? – Si je m’en souviens, Monsieur le Comte ! C’était, avec Pâques, le moment le plus important de l’année. Tout le domaine préparait l’évènement des semaines à l’avance. Les gens disaient “tiens, garde donc cela, mets-le de côté, nous en profiterons à la Noël”. Toutes les fermes sélectionnaient à partir de la mi-novembre ! Les viandes, les foies, les beaux légumes, les conserves... – Et les vins ! Nous visitions les caves avec mon père et mon oncle. Joseph suivait avec son chariot et disposait les cols choisis avec science. Jamais une de brisée ! – Oui, les vins... et les champagne, et les liqueurs pour ces dames ! Vous savez, Monsieur le Comte, le moment le plus émouvant c’était quand toute les familles du domaine, les fermiers, les métayers, les ouvriers des ateliers de Monsieur Charles et même certains journaliers, se rassemblaient dans la cour d’honneur, neige ou pas. – Combien pouvions-nous être alors ? Une cinquantaine ? – C’est monté à plus de quatre-vingt, Monsieur le Comte. – Le discours toujours bienveillant de mon père, ma grand-mère distribuant des babioles aux plus jeunes enfants, l’archevêque qui venait bénir tout le monde, même les communistes ! – Il y avait encore du respect de ce temps, Monsieur le Comte. Les gens avaient leurs idées mais les codes étaient respectés. De l’ordre, de la cohérence, aucune familiarité, juste de la bienveillance. Voilà ce qui tenait le domaine. – Vous avez raison. Il y avait cette équité par delà les opinions, les ambitions, les contrariétés... Le sentiment d’appartenir à une communauté, à une terre, à un monde qui gardait du sens, entre le calendrier chrétien et les saisons, le rythme de l’agriculture, les mariages aussi. Et les décès. Plus personnes ne vient se faire enterrer chez nous, vous avez remarqué ? – Je ne sais pas si l’on a encore le droit, Monsieur le Comte. En tout cas moi...  – Et moi aussi, soyez-en sûr. – Bien. Je vous attends vers 19h30 pour l’apéritif avec votre épouse ?  – Ce sera une joie et un honneur, Monsieur le Comte. – Puis nous dînerons avec mes autres invités et ce sera la messe de minuit avancée à 22h30 par commodité. Ce nouveau curé est déplorable. Il a une photo de François à la sacristie. Posée à côté de La Croix et Télérama. Ça ressemble de plus en plus à une kommandantur, son gourbi. – Oh, Monsieur le Comte... Paix aux hommes de... – De bonne volonté, oui, je sais.
J.-M.-M.
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nolewdkyl · 3 months
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Je comprends même pas pourquoi DD a perdu son temps avec Thuram en ailier gauche — même pas en 9 alors que c’est son rôle — au lieu d’essayer d’établir une attaque fiable. Parce que je suis d’accord avec toi, je comprends pas l’utilité de placer Kylian en 9 quand c’est pas l’endroit où il est le plus à l’aise, il y avait des centres hier il était pas là, c’était Kanté qui essayait sauf qu’hier son match était pas ouf à cause des changements de DD 😭
Alors peut-être que pour Kylian c’est à cause de son manque de rythme lié à sa saison au PSG qui a affecté sa forme. Il essaye de le placer à un endroit plus stratégique. Je me doute que c’est pas juste qu’il est sénile. Mais pour moi tu mets Mbappé - Giroud/RKM/Thuram - Dembélé/Barcola
Je suis d’accord avec toi, je pense que la compo classique est plus appropriée. Le problème c’est vraiment le fait qu’on ait des 9 incapables d’aller au bout. C’est rageant. 😭
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francepittoresque · 3 months
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ANECDOTE | Saisons déréglées ? Ou de la conviction qu’ « il n’y a plus de saisons ! » ➽ http://bit.ly/Dereglement-Saisons En 1925, l’abbé Gabriel, astronome et secrétaire de la Commission météorologique du Calvados renommé pour ses remarquables prévisions du temps, aborde la question de la croyance populaire au dérèglement des saisons, chacun imaginant que le rythme de la Nature était auparavant respecté, tandis qu’il ne le serait plus du tout
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muzukashiidesune · 2 months
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本語能力試験 (JLPT)
Dans la salle où a lieu l’examen, trois boules disco pendent du plafond. Touche festive qui se marie mal au silence précédant la remise des copies. Tout le monde fixe le vide.
Salle de bal, moquette, vague odeur de cigarette. Longueur et lenteur. Trente minutes avant l’heure.
Ryan et moi nous sommes inscrits sur un coup de tête au JLPT, ce test de langue standardisé qui détermine l’avenir de beaucoup d’immigrants au Japon. Une idée que nous avons eue en mars, lors des vacances scolaires, quelque part au milieu de ces journées sans école qui s’éternisent et se confondent maintenant dans ma mémoire. Un défi, s’était-on dit, pourquoi pas.
À la reprise des cours, cette idée fut vite écartée. Puis, retour en flèche tout juste un mois avant l’examen. Constat inquiet: on aurait dû s’y mettre il y a longtemps.
Ryan m’a déposée beaucoup trop tôt. Inquiet de l’état des parkings dans ce coin de Kōchi-centre. Impossible de le raisonner — toujours à son rythme.
Je regarde mon téléphone; vingt-huit minutes avant le début de l’examen.
Un message de Juliette sur mon écran. Elle fera le même examen que moi, à des kilomètres de là, au pied du Mont Fuji où elle habite.
🪩💃🕺 — sa réponse à ma photo des boules disco.
Nous avons toutes deux une confiance très moyenne en nos habiletés. Il y a quelques semaines, en annonçant à Maryko, une partenaire de taiko, le niveau pour lequel j’avais opté — coup de grâce.
« N4? » s’était-elle exclamée. Le bout de ses doigts couvraient le trait inquiet de sa bouche. « N’est-ce pas un peu trop ambitieux? »
Le JLPT se mesure sur cinq; de N5 à N1, en ordre croissant de difficulté. Le N4 a une valeur nulle. Il n’est même pas remboursé par notre employeur. À peine une stepping stone vers les niveaux les plus importants, de N3 à N1.
L’expression consternée de Maryko, piqûre.
J’en parle à Kusumoto le lundi, tâchant de ne pas laisser le découragement m’atteindre.
« Ah, » me dit-il, vague relent de pitié au fond des yeux. Sur son écran de téléphone, traduction, et revers de la gifle: « Mais tu as payé pour le prendre, cet examen. Vaut mieux y aller tout de même. »
Peu de réconfort à puiser auprès de lui.
Je me ré-attelle à mon étude de kanji, wanikani, comme chaque jour depuis mon arrivée au Japon. L’impression de le faire pour rien. À quoi bon, avec ma mémoire de carpe. Tous les mots se ressemblent; variations autour du kyo, kyō, ko, kou, kyu, kyū. Et les kanji qui font presque douter de notre lucidité, 夫, 末, 天.
La honte, la lenteur.
L’air doux-amer des gens qui me disent sur le même ton que mon japonais est bon depuis le début — compliment qui tourne à la farce plus le temps passe. Nihongo jōzu desu ne.
Se faire ré-expliquer le sens du même mot plus de cinq fois d’affilée. Kusumoto, forcé d’apprendre l’anglais pour palier à mes lacunes. Tax. License. Pay. No pay.
La rangée des liquides à l’épicerie. Huile, vinaigre, mirin, sake — liquide clair dans une bouteille illisible, aux kanji stylisés et intraduisibles.
Terminer une conversation, et se rendre compte du ridicule de mes erreurs après coup. Front pressé sur le volant de ma voiture.
Mon père, au téléphone. À quoi ça pourra bien te servir, tout ça. Même réflexion que lorsque je lui avais annoncé mon départ.
Toutefois, ces moments.
Dans la toile opaque de la langue, le flou sombre du quotidien — un éclat de lumière. Quelque chose, saisi, enfin.
Kihon, foundation.
Souzou suru, to imagine.
Kekkyoku, in the end.
Modoru, to return.
Trou d’aiguille dans la toile, à la clarté si fine qu’on en doute presque. Scintillement lointain, qui peu à peu se rassure, se concrétise, se joint à ceux des autres. Tracé, tapisserie.
Quand je rentre au soir, après ma pratique de taiko, le ciel noir de Muroto s’éclaircit. Fil des saisons. Nous sommes loins des lumières de la ville, et loin des profondeurs de l’hiver.
Après un an à en faire l’ascension tous les jours, depuis peu, je monte les escaliers de mon bloc appartement sans avoir à m’aider du flash de mon téléphone.
Sur ma copie d’examen, des petits reflets de lumières tournent, lents.
Je lève les yeux vers les boules disco, et me sens sourire.
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malevolat · 3 months
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Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.
J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements.
J'inventai la couleur des voyelles ! Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.
Une saison en enfer - Arthur Rimbaud
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letodesign · 1 year
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Aby est fleuriste, Dan est céramiste.
Aby & Dan, c'est leur boutique, unique en son genre, qui témoigne d'une volonté die lier leurs deux arts pour n'en faire qu'un.
Bientôt installés près de Metz, les deux passionnés proposeront à la vente des compositions florales originales et des magnifiques pots pour les accueillir.
Les céramiques créées seront uniques, personnalisables et numérotées pour garantir l'authenticité des créations.
Les fleurs quant à elles, seront sélectionnées avec soin au rythme des saisons.
Valeurs : passion, artisanat, créativité, audace, personnalisation.
Besoins : imaginer le logo de la boutique + proposer des supports utiles et innovants pour le secteur d'activité des deux créateurs.
Brief proposé par les briefs créatifs réalisé lors d'une collab avec O'thenticom .
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N’hésitez pas à me contacter pour un échange ou une collaboration :)
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