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#scandal absolu pour femme
angelitam · 6 months
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Scandal Absolu pour femme de Jean Paul Gaultier
28Encore plus de scandale pour femme et pour homme chez Jean-Paul Gaultier. Scandal Absolu pour femme de Jean Paul Gaultier Tout est transcendé chez Gaultier, surtout les nuits avec une rumeur faite d’argent mais un scandale fait d’or. Un nouveau couple se dessine, à l’opulence assumée, et entraine dans une danse des plus osées. Une scène aussi indécente qu’irrésistible, qui pousse…
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pebblysand · 8 months
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est-ce qu’on pourrait arrêter de ressortir l’affaire cantat à chaque scandale portant de près ou de loin sur les violences faites aux femmes ? je viens encore de voir Lio en parler sur tiktok, et je trouve ça particulièrement frustrant.
bertrand cantat a battu marie trintignant à mort. c’est un état de fait. il a été arrêté, jugé, condamné et a purgé sa peine. on peut être en désaccord sur la longueur de cette peine prononcée par la justice lituanienne (lieu du meurtre de marie trintignant), ou sur la décision de la justice française de lui accorder une liberté conditionnelle, mais cela reste aussi un état de fait.
lorsqu’on parle de depardieu, polanski & cie, on parle de gens qui ont non seulement on agressé des femmes toute leur vie (avec un niveau de violence moindre, je vous l’accorde), mais qui en plus ont fuit la justice. polanski a quitté les US et s’est exilé en suisse (plutôt qu’en france) pour ne pas être jugé sur les faits qui lui étaient reprochés. depardieu et autres menacent constamment leurs victimes de poursuites (diffamation, harcèlement, etc.) pour les faire taire. ce sont des cas qui ne sont absolument pas comparables.
on a affaire a des hommes qui n’assument même pas leurs actes. la question du boycott de depardieu n’est pas une question de réhabilitation, et ce n’est pas non plus une question de présomption d’innocence. c’est la seule condamnation possible de quelqu’un qui n’assumera jamais ses actes.
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Supposons qu’il n’y a pas d’impuissants, supposons qu’il n’y a pas de ravalement de la vie amoureuse ; je pose une question qui montre bien la distinction de ce que j’appellerai le fondement naturaliste d’avec ce qu’on appelle la réserve organiciste, car ce n’est absolument pas la même chose de dire que, dans les cas auxquels nous avons à faire dans la psychanalyse,
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il y a des cas qui relèvent de l’organique, ce n’est pas du tout au nom de cela que nous voulons poser la question de savoir : est-ce qu’il va de soi — et là vous allez voir que l’on est forcé de mettre des choses qui montrent assez l’artifice de ce que je soulève, parce qu’il va falloir d’abord que je dise : sorti de tout le contexte, à savoir du contexte de ses engagements, de ses liens, des liens qu’a précédemment la femme, de ceci ou de cela —, est-ce qu’il y a ceci qu’il est, au principe, naturel, disons que, dans ces situations dont c’est assez remarquable que les romanciers soient forcés de se donner un mal de chien pour les inventer, à savoir la situation que j’appellerai — je ne sais pas comment l’appeler —, elle est impensable, c’est la situation du chalet de montagne : un homme, une femme normalement constitués, ils sont isolés, comme on dit, dans la nature — il faut toujours la faire intervenir, la nature, dans cette occasion ! — est-ce qu’il est naturel qu’ils baisent ?
Voilà la question. Il s’agit du naturalisme du désirable.
Voilà la question que je soulève. Pourquoi ?
Non pas du tout pour vous dire de ces choses qui ensuite vont faire le tour de Paris, à savoir ce que Lacan enseigne, ça veut dire que l’homme et la femme n’ont ensemble rien à voir.
Je ne l’enseigne pas ; c’est vrai.
Textuellement, ils n’ont rien à voir ensemble.
C’est ennuyeux que je ne puisse pas l’enseigner sans que ça fasse scandale ; alors je ne l’enseigne pas, je le retire.
C’est justement parce qu’ils n’ont rien à voir que le psychanalyste a quelque chose à voir dans cette affaire là, (écrivons-le au tableau), STAFERLA. (Il faut aussi savoir user d’une certaine façon de l’écriture).
Bien entendu, je ne l’enseigne pas. Pourquoi ?
Parce que même si c’est ce qui ressort d’une façon qui s’impose strictement de tout ce que nous enseigne la psychanalyse, à savoir que ce n’est jamais quia genus femina (je dis femina, même pas mulier) en tant que la « femme », qu’elle est désirée, qu’il faut que le désir se construise sur tout un ordre de ressorts où l’inconscient est absolument dominant et où par conséquent intervient toute une dialectique du sujet.
L’énoncer de cette façon bizarre, que l’homme et la femme finalement n’ont ensemble rien à voir, c’est simplement marquer un paradoxe, mais un paradoxe qui n’a pas plus de portée mais qui est du même ordre que ce paradoxe de la logique dont je faisais état devant vous, c’est du même ordre que le je mens ou le paradoxe de Russell du catalogue de tous les catalogues, qui ne se contiennent pas eux-mêmes.
C’est de la même dépendance.
Il n’y a évidemment pas intérêt à les produire comme s’il s’agissait justement du seul point où ça constituerait à l’occasion non plus seulement un paradoxe mais un scandale, à savoir s’il y avait là une référence naturaliste.
Quand quelqu’un écrit dans une petite note ou ailleurs que, dans la façon dont Lacan réinterprète Freud, paraît-il, c’est un Freud-Lacan ; il y a élision de ce qu’il y aurait pourtant intérêt à conserver, la référence naturaliste, je demande au contraire ce qui peut à l’instant subsister de la référence naturaliste concernant l’acte sexuel après l’énoncé de tout ce qui est articulé dans l’expérience et la doctrine freudienne.
C’est justement de donner à ces termes « l’homme et la femme » un substrat naturaliste qu’on en vient à pouvoir énoncer des choses qui se présenteraient, en effet, comme des folies.
C’est pour ça que je ne les prononce pas.
Mais ce que je prononce aujourd’hui — il y a un nombre remarquablement insuffisant de psychanalystes ici —, c’est la question suivante : qu’est-ce que pense « d’instinct » — vous pensez bien qu’un mot comme ça ne peut jamais venir dans ma bouche au hasard —, le clinicien, au nom de son instinct de clinicien — restera à définir ce que c’est que l’instinct de clinicien —, à propos de l’histoire du chalet de montagne.
Vous n’avez tous qu’à vous référer non seulement à votre expérience, mais à votre intuition intime.
Le type qui vient vous raconter qu’il était avec une jolie fille dans le chalet de montagne, qu’il n’y avait aucune raison de « ne pas y aller », simplement il n’en a pas eu envie, vous dites « oh! il y a quelque chose… ça ne peut pas marcher… »
Vous cherchez d’abord à savoir si ça lui arrive souvent d’avoir des arrêts comme ça ; bref vous vous lancez dans toute une spéculation qui implique que ça devait marcher.
Ceci pour vous montrer simplement que ce dont il s’agit, c’est de la cohérence, de la consistance des choses au niveau de l’esprit de l’analyste.
Car si l’analyste réagit comme cela d’instinct, d’instinct de clinicien, il n’y a même pas besoin là de faire intervenir derrière, la résonance naturaliste, à savoir que, l’homme et la femme, c’est fait pour aller ensemble ; je ne vous ai pas dit le contraire ; je vous ai dit : ils peuvent aller ensemble sans avoir rien à voir ensemble ; je vous ai dit qu’ils n’avaient rien à voir ensemble.
Si le clinicien, l’essence clinicienne, intervient pour « tiquer » d’une certaine façon, il s’agit de savoir si c’est quelque chose qui est — peut-être, pourquoi pas, ça existe — simplement de l’ordre du bon sens ; je ne suis pas contre le bon sens.
Ou il s’agit d’autre chose, à savoir s’il se permet lui, l’analyste, qui a toutes les raisons de savoir, ou si cette femme qui, je vous le répète, pour le psychanalyste n’est pas du tout automatiquement désirée par l’animal mâle quand cet animal mâle est un être parlant, cette femme se croit désirable parce que c’est ce qu’elle a de mieux à faire dans un certain embarras.
Et puis ça amène encore un petit peu plus loin.
Nous, nous savons que, pour le partenaire, elle croit l’aimer, c’est même ce qui domine ; il s’agit de savoir pourquoi ça domine, dans ce qui s’appelle sa nature ; nous savons aussi très bien que ce qui domine réellement, c’est qu’elle le désire ; c’est même pour ça qu’elle croit l’aimer.
Quant à l’homme, bien sûr, nous connaissons la musique ; pour nous, c’est absolument rabâché ; quand il arrive qu’il la désire, il croit la désirer mais il a affaire à cette occasion à sa mère, donc il l’aime.
Il lui offre quoi ? le fruit de la castration liée à ce drame humain.
Il lui donne ce qu’il n’a plus. On le sait, tout ça. Ça va contre le bon sens.
Est-ce que c’est simplement le maintien du bon sens qui fait que l’analyste, avec cet instinct de clinicien, pense tout de même que si une fois où il n’y a rien de tout ça, parce que le romancier a tout fait pour que ce ne soit plus à l’horizon (le chalet de montagne) si ça ne marche pas, c’est qu’il y a quelque chose ?
Je prétends que ce n’est pas simplement en raison du bon sens.
Je prétends qu’il y a quelque chose qui fait justement que le psychanalyste est, en quelque sorte, installé, instauré dans la cohérence.
Il l’est pour la raison très précise qui fait que tous les psychanalystes désirent savoir, c’est aussi faux que ce qui est énoncé au-dessus et dont il faut savoir pourquoi c’est faux.
Bien sûr, ce n’est pas faux en raison du fait que c’est faux, puisqu’on peut toujours l’écrire, même si tout le monde sait que c’est faux ; dans les deux cas, il y a quelque part une maldonne.
(L’acte psychanalytique)
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stillsweetandwild · 1 year
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Voilà ce que fait le dieu Argent
« Manger rend malade ou, pour le dire de manière un tantinet plus abrupte, tue à petit feu (le scandale récent de l'affaire Buitoni n'est que la partie visible de l'iceberg).
Cela paraît invraisemblable de dire une chose pareille. Et pourtant, c'est bel et bien la réalité à laquelle non seulement notre pays, mais tout le monde occidental, et même au-delà désormais, sont confrontés. Les études scientifiques démontrent de manière implacable, les unes après les autres, la nocivité (notamment sur le microbiote et son cortège de conséquences plus ou moins graves) des simili aliments qui ont l'autorisation de figurer en bonne position dans les rayons alimentaires des supermarchés.
De nos jours, l'ultra-transformation des aliments qui subissent tous les traitements possibles et imaginables par des procédés industriels (physiques, chimiques, mécaniques) plus sophistiqués les uns que les autres, par l'ajout d'additifs et de sucres cachés, fait que ce qui est censé nourrir la population ne peut plus être appelé nourriture compte tenu du produit final et des dégâts causés dans les organismes à moyen et long termes.
Les êtres vivants, dont nous faisons partie (oui!), n'ont pas d'autre choix qu'ingurgiter au moins trois fois par jour, tous les jours, des aliments pour pouvoir vivre. Cela a évidemment des effets sur notre tube digestif et sur toutes nos fonctions métaboliques qui devraient être salutaires. Or, les industriels fabriquent aujourd'hui de la nourriture bon marché, certes, mais qui n'a plus grand chose de naturel. Il faut revenir d'urgence à une alimentation saine en faisant la promotion des aliments bruts et authentiques et en excluant purement et simplement les additifs d'une part et et le sucre de l'autre de préparations qui ne devraient absolument pas en contenir (comme les sauces, par exemple).
Cela fait plusieurs décennies que ces dérives dans le secteur agroalimentaire se manifestent sous nos yeux sans que rien ne se passe. Résultat: nous assistons depuis plusieurs années à l'explosion de pathologies en tout genre comme, entre autres, le diabète et l'obésité dont souffrent plusieurs centaines de millions d'individus à travers le monde, dont 3,6 millions de diabétiques (source: Santé publique France) et "8,5 millions de personnes en situation d'obésité" (source: Ameli) rien que pour la France.
L'inertie des pouvoirs publics est devenue insupportable car actuellement, toute liberté de nuire est laissée à l'industrie agroalimentaire et aux enseignes de la malbouffe (qui proposent une alimentation addictive, et non pas nutritive), représentées par des multinationales dont la puissance de frappe commerciale mérite si ce n'est un coup d'arrêt, et au moins une mise à contribution pour réparer les dégâts causés et inverser cette explosion des maladies chroniques. Seul le législateur a le pouvoir de mettre un terme à cette autorisation d'empoisonner à petit feu les citoyens, condamnés, pour des millions d'entre eux, à avoir un traitement et un parcours médicaux au long cours, sans compter les complications liées aux deux maladies évoquées plus haut.
Cette situation est invalidante non seulement pour les individus qui sont entravés dans leur quotidien, mais elle est aberrante dans le sens où les dépenses liées à la santé explosent, enrichissant de ce fait une autre industrie, l'industrie pharmaceutique. Résultat: une nation affaiblie, privée de ses forces vives, de ses femmes et de ses hommes devenus vulnérables, dépendants aux médicaments, incapables de donner la pleine mesure de leurs moyens et de leurs talents. Au lieu de se renforcer, nos nations sont affaiblies par la puissance destructrice des industriels, et pas que de l'agroalimentaire.
Exigeons donc une sérieuse prise en compte par le législateur de cette situation afin de mettre hors d'état de nuire tous ces grands groupes industriels qui sévissent depuis de très et trop nombreuses années dans notre pays en particulier, et plus largement à travers le monde!
Il est plus que temps que le politique prenne ses responsabilités en se préoccupant réellement de la santé des gens et non des intérêts des industriels de l'agroalimentaire et de la restauration rapide. La santé publique, c'est la santé du peuple, non pas celle du compte en banque d'une poignée d'individus. »
Un texte de David MARÉCHAL
Soutenir sa pétition : https://www.change.org/p/stop-au-pouvoir-de-nuisance-de-l-industrie-agroalimentaire-et-de-la-restauration-rapide
En savoir plus avec notre dossier documenté : https://mrmondialisation.org/big-food-cie-les-industriels-nous-tuent-a-petit-feu/
Infos et Débats | Mr Mondialisation
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claudehenrion · 9 days
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Un autre regard (suite)
Un éditorial récent espérait arriver à expliquer à quel moment notre belle civilisation avait dérapé et s'était égarée dans les méandres de concepts à la fois tordus, indéfendables et mortifères qui nous avaient fait perdre le Nord, pour bientôt … nous retrouver ''à l'Ouest''. Mais soudain, le cri du cœur de la courageuse épouse de l'Adjudant de Gendarmerie assassiné presque à ma porte m'a tellement bouleversé que je m'étais effacé sans hésiter devant elle, qui osait hurler la vérité : les femmes, c'est un fait, sont souvent bien plus courageuses que les hommes !
Ce moment si intense de vérité profonde ayant été noyé dans et par les techniques habituelles des journalistes de gauche pour transformer tout authentique scandale en un simple fait divers sur lequel ils peuvent gloser, divaguer, et faire bêler les habituels collabos du mensonge institutionnel … nous pouvons reprendre le cours de notre ''édito'' : sous l'influence, plus néfaste que faste, disions-nous, des soi-disant ''Lumières'' (toutes éteintes, depuis !) et des thuriféraires de la Révolution française ratatinée à ses seuls points négatifs (ce sale boulot auquel s'est attachée la Gauche française avec acharnement pendant 2 bons siècles), nous avons réussi l'échec cuisant de perdre de vue le sens des mots. ''Réussir'' un ''échec'' ? Cette manière de dire pourrait être amusante si ce n'était pas exactement ce qui nous frappe de plein fouet --comme une petite fille est heurtée à mort par un amateur de ''roue arrière'' qui s'amuse. A force de perdre de vue qui nous sommes, où nous voudrions aller et les voies que nous devions suivre, nous avons quitté les bons chemins pour nous perdre dans des taillis hostiles et des marécages nauséabonds...
De faux leaders sans le moindre ''leadership'' et le plus souvent sans cervelle ont rêvé, dans leur folie, d'un ''Homme nouveau'' dont ils étaient seuls à envisager qu'il puisse exister un jour (ce qui est la dernière chose qui soit souhaitable, soit dit en passant !). Ils ont fantasmé un monde impossible et –répétons-le-- tout sauf désirable... et ont même cru, les idiots, à la possibilité d'une ''civilisation à la française'' (disaient-ils) qui reposerait sur une revendication générale d'égalité, forcée et contre nature, et sur une impossible déification la raison. Ils se sont fabriqué pour eux seuls une société inédite (et à fuir !), complètement ''hors sol'', qui se serait libérée (?) de tout lien avec le passé, la culture, la religion, les hiérarchies, et avec toute expérience individuelle ou collective --qu'ils appellent ''préjugés'', tare qu'ils attribuent au peuple, qui ne peut être, à leurs yeux de faux démocrates, que populiste, bien sur, mais aussi méchant, pervers, raciste, bas-du-front, extrême... Bref : à supprimer, comme Orban. Ou Trump.
Pour ce faire, ils ont fabriqué de toutes pièces une ''usine-à-gaz'' destinée à s'emparer du pouvoir –de tout pouvoir. En commençant par la gauchisation du corps enseignant, ils se sont attaqué aux enfants d'alors qui, devenus adultes, se sont normalement trouvés moins résistants au mensonge que leurs pères. Le temps passant, chaque génération s'est retrouvée, de manière presque imperceptible, porteuse de plus de mensonges, de moins de vérités, moins apte à lutter, et plus proche du modèle rêvé par ce qu'était devenu la Gauche et justement redouté par les gens normaux... d'autant plus que la seconde cible de ces cohortes de malfaisants à été les médias et les journalistes, trop contents de pallier leur cuistrerie en se ralliant au modèle-type, même épouvantable : être ''du côté du manche'' les rassure ! Personne ou presque n'a résisté, la Droite ayant cru malin de copier servilement la soi-disant idéologie dominante, en fait mortelle –comme nous pouvons nous en rendre compte chaque jour...
Le drame absolu a été frôlé de peu par la génération précédente et ses idioties relatives au climat gréta-thunbergisé, à l'écologie punitive pathologique, à une fausse responsabilité de l'homme dans le changement climatique en cours (bien réel, lui)... Mais il frappe hélas de plein fouet toute une génération que le cauchemar ''woke'' est en train de rendre inapte à quoi que ce soit, sauf le pire... (Nb : imaginez la génération actuelle de ''Science-Po'' parvenant aux manettes et voulant assurer la relève de celles qui l'ont précédée ? Tout s'arrête en 24 heures !).
Mais pendant ce temps apparemment perdu, le ''système'' peaufinait la maîtrise de ses outils de coercition, un point proche de la perfection ayant été frôlé lors des ridicules atteintes à notre humanité que des médecins de plateau ont arrêtée net dans sa course vers son propre destin : tout ce qu'ils ont interdit ou recommandé allait de nul à pervers et de néfaste à mortel ; mais les victimes en redemandaient et insultaient ceux qui disaient la vérité... au point que celle-ci ayant fini par faire surface, ils refusent de voir qu'ils se sont mis le doigt dans l’œil, et de reconnaître qu'ils ont eu tort sur à peu près tout, ce qui est démontré partout dans le monde sauf en France où le système'', nous le répétons, est nettement plus performant et plus liberticide qu'ailleurs... On en est là... Ceux qui gueulent le plus fort en sont toujours à croire possible (et désirable) leur caricature de société reposant sur quelques doctrines vieilles de 2 ou 3 siècles et fondée sur les seuls souhaits de quelques illuminés des XVIII et XIX èmes siècles dont plus un seul des présupposés fondamentaux ne présente encore le moindre intérêt...
Quant à nous, promeneurs solitaires... nous sommes bien obligés de constater qu'une immense vague de gens particulièrement haineux dans leur vision du monde et leur comportement ne sait que tout remettre en question, sans avoir rien d'autre à proposer que du bien pire, du désordre, encore plus de haine et de violence, le rejet de tout ce qui n'est pas ''eux'', et une immense volonté de détruire tout ce qui reste encore de ce qui aurait pu donner espoir à l'Humanité, désormais en marche vers son anéantissement par elle-même... Que tout cela est triste...
H-Cl.
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arnaud-cendrin · 2 years
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Langevin
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« Mesdames et Messieurs, bonsoir, c’est Jean-Pierre Ducalle. Vous êtes bien en direct sur TF1, dans « Face à la France », votre nouvelle émission politique. 
« Celui qui va entrer sur le plateau dans quelques instants a été l’objet de tous les fantasmes depuis plus de vingt-cinq ans : homme de l’ombre, éminence grise des uns et des autres, tireur de ficelles clandestin, financeur en douce de partis politiques que d’aucuns voudraient à sa botte, tout a été dit, même le plus improbable, sur ce personnage sulfureux au sens presque littéral du terme, puisque certains ont été jusqu’à l’accuser d’être à la tête d’une hypothétique église sataniste. Vous l’aurez compris, nous recevons ce soir –et c’est un véritable évènement - celui dont on dit également qu’il a plus que tout autre l’oreille du président Bouchard : Mesdames et Messieurs je vous présente Paul Langevin ».
Un gros homme en smoking blanc, exactement comme sur la photo que j’avais vu, déboula d’on ne sait où, resta une demi-seconde comme perdu au milieu de la scène, puis avisa les marches qui menaient à la table et aux deux fauteuils auprès desquels l’attendait le présentateur, et les descendit avec assurance, sans regarder ses pieds. Les deux hommes se serrèrent la main puis s’asseyèrent. Le visage de Langevin aussi était le même que sur la photo : bouffi, aux petits yeux perçants, au crane presque complètement dégarni, n’eut été sur ses tempes ces deux touffes de cheveux qui, au lieu de s’amenuiser puis de disparaître, comme chez tous les autres hommes atteints de calvitie, entamaient une deuxième vie, poussant en masse drue, nuages blancs devenant presque crépus au fur et à mesure qu’ils partaient vers le haut et légèrement en arrière.
Cette particularité capillaire, ajoutée au smoking immaculé, aurait été absolument ridicule sur n’importe qui. Chez lui, non. Cela le rendait juste encore plus inquiétant.
Pourtant, une heure et demie plus tard, Langevin sortit sous les applaudissements polis de la foule présente dans la salle. Il avait complètement retourné l’opinion.
Les rumeurs de pillage en Irak ? Il avait au contraire été là-bas, en tant qu’antiquaire amoureux de l’art mésopotamien, pour tenter de sauver tout ce qu’il avait pu sauver du pillage général. Et, absurdement, le fait qu’il y ait été avec une escorte armée avait été interprété comme la preuve qu’il était là-bas pour participer au dit pillage !
Chef de l’église sataniste ? Il partit d’un grand éclat de rire. L’anecdote à ce sujet était plus que cocasse. On lui avait présenté, lors d’un cocktail mondain, un homme qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, mais qui était une connaissance d’un de ses amis. Il lui avait donc serré la main, comme le veut la politesse la plus élémentaire. Une photo avait été prise. Deux semaines plus tard, on avait retrouvé l’homme mort dans une maison abandonnée, très vraisemblablement à l’occasion d’un rituel sacrificiel en l’honneur de Satan. La police avait refusé de divulguer d’autres informations. Et il n’en avait pas fallu plus pour lui coller cette étiquette délirante d’adorateur de Méphisto. Merci les journaux à scandales !
S’il ne s’était pas exprimé jusque-là, c’est en raison de sa pudeur. Il avait toujours été un homme de l’ombre, se consacrant à son travail, à sa femme et à ses enfants, qu’il souhaitait préserver de toute agitation médiatique. Les feux de la rampe ne l’intéressaient pas. S’il avait accepté de participer à cette émission, c’était pour mettre les choses au point une fois pour toutes.
Oui, il conseillait le président. Il avait toujours été passionné par la politique. Tout petit, déjà, il imaginait comment tel ou tel candidat devrait gagner une élection. Oui, il avait participé à l’écriture de certains discours. Juste participé. Ses opinions politiques ? Son grand-père, juif, avait été déporté à Treblinka et n’en était jamais revenu. Il en gardait une solide défiance « envers tous les extrêmes ».
Une heure et demie plus tard, disions-nous, Langevin quittait donc le plateau en ayant quasiment troqué sa queue fourchue contre une auréole.
Dire qu’il n’avait pas fait dans la dentelle serait encore trop loin de la vérité. « Plus c’est gros plus ça passe » était le proverbe qu’il avait dû se répéter pendant deux semaines pour se préparer. Et il avait touché dans le mille, le vieil enculé. Bien sur, il ne serait jamais ni une icone médiatique ni une icone populaire. Il n’apparaitrait jamais dans le classement annuel des « personnalités préférées des Français ». Mais il ne serait dorénavant considéré que comme un de ces conseillers à la con qui gravitent autour de chaque président comme des vautours déplumés et avides, leur expliquant ce qu’ils doivent faire semblant de faire ou de penser pour gagner un demi-point dans les sondages – ce à quoi se résumait à peu près la vie politique depuis deux décennies. Le temps qu’on s’aperçoive qu’il n’avait ni femme, ni enfants, ni grand-père juif déporté ou non à Treblinka, Bouchard serait déjà réélu, et lui reconduit dans les couloirs de l’Elysée. 
Et c’est exactement ce qu’il voulait.
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La Paysanne
Le Roi Arthur à une nouvelle maîtresse. Pour l’instant, personne ne l’a vu mais il a ce sourire niais de quand il est amoureux, il est moins bougon que d'habitude, il est plus patient.
On dit que sa nouvelle maîtresse est une paysanne de Carmélide, certains l'auraient entrevue. Elle aurait des vêtements rapiécés, les cheveux longs et coiffés simplement en tresse; mais un sourire tendre et solaire, une beauté naturelle comme il en existe peu au Royaume de Logres.
D'autres disent que c'est la plus belle femme de l'ile et que c'est une femme noble qui porte des vetements somptueux et qu'elle vient d'une contrée lontaine ou il ne pleut jamais parce qu'elle sourit tout le temps.
Lancelot lui, il s'en fout un peu que son roi ait une nouvelle maîtresse mais il pense à Guenièvre qui doit avoir le cœur brisé de savoir que son mari la trompe encore avec une autre. Il essaye mais il est en colere contre Arthur de faire de son épouse une femme si misérable.
Aujourd'hui plus que les autres jours Lancelot veut voir Guenièvre, on dit que la nouvelle maîtresse est au château et les servants ne parle que de ça. Mais personne n'a remarqué une nouvelle tête et tout le château est en effervescence.
Lancelot se presse encore plus, peut être qu'avec un peu de chance, Guenièvre n'a pas encore entendu les bruits de couloirs.
Il se souvient avoir vu sa reine passer dans un couloir vers la salle du trône un peu plus tôt, donc il se dirige par là.
Quand il arrive aux portes de la salle deux gardes lui barrent la route.
L'accès à la salle du trône est interdit.
Lancelot est furieux, il est le bras droit du roi, aucune porte ne peut lui être interdite.
Il exige aux gardes d'ouvrir, ils refusent.
"Qui est à l'intérieur ? Bon sang mais qu'est ce qu'il se passe là dedans."
"Le roi est en séance de doléance."
Lancelot sait qu'il n'y a pas de séance de doléance aujourd'hui, que les gardes lui mentent.
"Qui est à l'intérieur ?"
"Le roi."
"Le roi et qui d'autre ?"
Les gardes se regardent mais ne répondent pas. Lancelot comprend alors que c'est la maîtresse du roi avec lui à l'intérieur et surement la reine aussi. C'est une séance d'humiliation la dedans, est-ce qu'il va répudier la reine. Il faut absolument qu'il fasse quelque chose pour sauver l'honneur de Guenièvre.
"C'est révoltant ! Ouvrez cette porte"
Les gardes ont pour ordres de ne laisser personne entrer, cela inclut le chevalier errant.
Tout d'un coup un cri se fait entendre de l'autre côté de la porte. C'est le roi. Les gardes paniquent mais Lancelot encore plus.
"Le roi est en danger ! Poussez-vous !"
Il bouscule les gardes qui sont trop affolés pour protester ou l'arrêter.
Lancelot dégaine et en un coup d'épaule ouvre la porte de la salle du trône.
Mais le roi n'est pas en danger, loin de la. Il est assis sur son trone, une femme, une paysanne d'apres ses habits, a ses pieds.
Lancelot ne peut pas voir son visage mais il devine très bien ce qu'elle fait à son roi, à genoux, sa tête aussi près de ses jambes ouvertes, les pans de son pantalon desserré.
Le roi lui a la tete en arriere, les yeux fermés, la bouche entreouverte et une main perdue dans la chevelure de la femme a ses pieds et se perd en gemissements d'extases.
Ils n'ont apparemment pas remarqué l'arrivée de Lancelot qui se tient dans l'encadreur de la porte, mortifié.
"SIRE !"
Arthur se releva d'un coup et hurle. La paysanne l'a mordue par surprise.
Elle fait mine de se lever mais Arthur l'arrête. Lancelot est outrée.
"Sire ! Comment osez-vous ! C'est un scandale, utilisez votre rang pour séduire une paysanne, que va dire la reine ? Et dans la salle du trône en plus."
La jeune femme se met a glousser se qui met Lancelot hors de lui.
“Et vous, vous n’avez pas honte ?! Respectez vous un peu, vous pensez que vous êtes la première ? Vous ne serez certainement pas la dernière, c'est sûr."
Arthur dégaine Excalibur.
"Je vous interdit de lui parler sur ce ton. Seigneur Lancelot vous avez 20 secondes pour dégager ou je vous fais mettre au cachot."
Lancelot se retourne et s'en va.
"ET OUBLIEZ PAS DE FERMER DERRIÈRE VOUS."
Lui hurle Arthur, il claque la porte et disparaît dans le couloir.
"C'est bon il est parti."
La jeune femme a ses pieds se recule et on decouvre le visage rougit de Guenièvre.
"Oh mon ami, je suis confuse, vraiment. Mais le seigneur Lancelot m'a surprise et ..."
"Ne vous en faites pas, il y a plus de peur que de mal mais vous voyez je vous l'avez dit qu'on aurait dû attendre la nuit, dans la journée la salle du trône c'est un moulin."
"Oui, vous avez raison mais je sais que vous aimez quand je m'habille en paysanne. Vous voulez vous faire une surprise."
Il l'aide à se relever et l'instant sur ses genoux.
"Et quelle surprise ! Une jolie petite paysanne comme vous ici, je n'ai pas pu résister."
Elle lui sourit.
"Je ne crois pas qu'il va revenir, ou en étions-nous ?"
Il soulève son jupon.
"Je crois que vous étiez en train de me présenter vos arguments pour que votre roi vous fasse un héritier. C'était bien le sujet de votre doléance, n'est-ce pas ?"
Elle l'embrasse.
"Ca et bien d'autres choses encore."
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André Breton En 1919 paraît le premier numéro de la revue littérature publiée par les trois mousquetaires comme les appelle Paul Valéry : Aragon, Soupault et André Breton. Breton a découvert la poésie à la faveur de la Première Guerre mondiale. Ça le déchire. Ça le transperce. Il veut "tuer l’art » et lire à fond Lautréamont !  Les Dadas, mouvement contestataire qu'il forme avec Picabia et Tristan Tzara pointent l'irrationalité des êtres humains, l'absurdité du monde et la nécessité d'avoir un esprit de révolte. Ils provoquent chahuts, scandales, manifestations et Breton qui adore Max Ernst organise sa première exposition avenue Kléber. L'invitation stipule "Entrée libre, main dans les poches, sortie facile, tableau sous le bras. " et les hommes sont priés de tous arborer un monocle, relié à leur veston par un ruban noir. Le monocle est le signe de reconnaissance des "âmes frères", autrement dit le petit groupe qui forme les Dadas. Cet "accessoire narcissique" et porté par une petite frange privilégiée de la société, permet de se différencier du commun des mortels. « Quand il ne porte pas le monocle Breton, chausse des lunettes en écaille. L’écaille de tortue utilisée en lunetterie dès le XVème siècle, est souple, prend la température du corps, ne provoque pas d’allergie, bref elle offre un confort absolu. Il abandonne les Dada et publie en 1924 "le manifeste du surréalisme", inspiré des théories freudiennes qu'il a étudiées. Il y définit le surréalisme comme un automatisme psychique pur permettant d'exprimer les pensées sans censure. Il est toujours élégant, le costume cintré sur sa taille svelte. Avec sa belle gueule et sa chevelure léonine tirée en arrière, il plait aux femmes. Il vit des passions qui lui inspirent son œuvre la plus connue " L'amour Fou".  « L’amour, comme le rêve, est une merveille où l’homme retrouve le contact avec les forces profondes ». « Il n’est pas de solution hors l'amour ». #daniellevychemisier #andrebreton #surrealisme #icone #àlafrançaise Merci @ze_french_do_it_better pour ce texte. (à Daniel Lévy) https://www.instagram.com/p/Cf4NHcqMLO7/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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northernmariette · 3 years
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Mademoiselle Ducrest writes about The Tramp
Mademoiselle Ducrest's pen does not often dip into an inkwell filled with the same corrosive liquid as Countess Potocka's, but here is the rate occasion where she does. Once again, this is in regards to Pauline Bonaparte, whose private life both ladies, in equal measure, consider reprehensible. 
Georgette Ducrest had known, and liked, Pauline Bonaparte's first husband, General Charles Victoire Emmanuel Leclerc, when she was a child. This is when she became acquainted with Pauline. She was only eleven when the Leclercs left for Saint-Domingue, so I assume that some of what she writes about Pauline at that time was partly based on her parents' recollections, and what she writes about Pauline's later life (which I might expand upon in another post) was reported to her by those she came to know at Josephine's court. Pauline, it seems, was much talked about. 
Mme Leclerc était sans contredit la plus jolie personne que j'ai vue. La jalousie, l'envie, si promptes à découvrir un défaut dans ce que l'on admire généralement, n'ont jamais pu parvenir à trouver la plus légère imperfection sur cette délicieuse figure, à laquelle était jointe la taille la plus élégante, la plus parfaite, et la grâce la plus séduisante. Critiquer son extérieur, était absolument impossible ; il fallait ou se taire ou joindre ses éloges à ceux qu'excitaient partout cette beauté incomparable. Heureusement pour les femmes viles, qui se désolent du succès des autres, elles pouvaient se venger sur l'esprit, le caractère et la conduite de Mme Leclerc.
Dépourvue de toute instruction, sa conversation était aussi insignifiante, aussi ennuyeuse que son visage était joli. Ne parlant que de toilette, affaire principale de sa vie, elle ne supportait pas que l'on s'entretînt d'autre chose autour d'elle. Il fallait pour lui plaire n'être occupé que de chapeaux, robes, etc, ; si on avait le malheur de causer de musique, de peinture, d'histoire, elle vous prenait en grippe, parce que, ne comprenant rien à ce qui se disait, elle était forcée d'aller bouder dans un coin, afin de ne pas montrer toute sa nullité. C'est ainsi du moins qu'elle était lorsque je l'ai vue habituellement. Devenue depuis princesse Borghèse, ayant habité cette belle Italie, où il semble qu'il suffise de respirer pour avoir le sentiment des arts, peut-être a-t-elle acquis quelques notions de ce qu'elle ignorait ; je ne dis que ce dont j'ai été témoin, et que l'on se permettait encore d'exprimer tout haut. Plus tard, la flatterie portée jusqu'à la plus basse adulation, aura trouvé le moyen de persuader q'une soeur du grand Napoléon était nécessairement une femme parfaite de toutes manières ; mais au temps dont je parle, on se bornait à louer avec enthousiasme son admirable figure. On avait raison : tout ce que l'on pouvait en dire était en-dessous de la réalité.
Sans vouloir entrer ici dans les détails de sa vie privée, il faut pourtant convenir de la dissolution de ses moeurs. [...  J]e doute qu'aucune femme consentît à souiller sa plume par le récit d'erreurs si multipliées. Par pudeur pour notre sexe, il est des sujets sur lesquels nous devons ne pas nous appesantir.
Mme Leclerc laissait prendre un extrême empire à ses favoris, et mettait une sorte de gloire à déclarer publiquement son choix. Tant que la préférence qu'elle accordait durait, l'homme qui en était l'objet pouvait exiger d'elle les choses les plus extravagantes; mais aussi elle poursuivait avec acharnement ceux qui avaient le malheur de n'être plus aimés, ou se lassaient d'être ainsi en butte à l'envie des autres hommes et à la colère de Napoléon, qui voyait avec un profond chagrin le scandale qu'occasionnait une telle légèreté. 
Madame Leclerc was without question the most beautiful person I have ever seen. Jealousy, envy, so keen to discover defects in what is generally admired, could never succeed in finding the slightest imperfection in this delightful face, to which was joined the most elegant, the most perfect figure, and the most seductive grace. Criticizing her exterior appearance was absolutely impossible; either one had to remain silent, or one had to join in the praises to which this incomparable beauty gave rise everywhere. Fortunately for wicked women who deplore the success of others, they could revile the mind, the character and the conduct of Madame Leclerc.
Devoid as she was of any instruction, her conversation was as trivial, as dull as her face was pretty. Speaking only of dress, the primary concern of her life, she could not tolerate anything else would be talked about in her company. To please her, one had to be interested only in hats, dresses, etc.; if one dared to talk about music, painting, history, she would take umbrage, because, not understanding anything that was being said, she was forced to go and sulk in a corner, so as not to show all of her inadequacy. At least that's how she was when I saw her ordinarily. Having since become Princess Borghese, having dwelt in this beautiful Italy, where it seems that it is enough to breathe to acquire a taste for the arts, perhaps she has gained acquired some insight into what she then was ignorant; I report only what I witnessed, and what was still possible to say out loud. Later, flattery carried to the lowest adulation found the means to convince people that a sister of the great Napoleon was of necessity a perfect woman in every way; but at the time of which I speak, enthusiastic praise about her was limited to her limited to her admirable appearance. This praise was justified: all that one could say about it was beneath the truth.
Without wanting to discuss here the details of her private life, there is widespread agreement on her dissolute morals. [...] I do not believe that any woman would consent to sully her pen with the account of so many errors. For the sake of our modesty, there are subjects on which we women must not dwell.
Madame Leclerc allowed her lovers to exercise extreme influence over her, and took a kind of pride in publicly displaying her favours. As long as the privilege she granted lasted, the man who was its object could put the most extravagant demands on her; but then she relentlessly persecuted those who had had the misfortune to lose her affections, or who became weary of being the prey to other men's envy and to Napoleon's wrath, who was deeply distressed by the scandals such frivolity caused.
My original text is from Mémoires sur l’impératrice Joséphine, published in 2004 by Mercure de France, pp 256-258; this is slightly different from the 1863 edition found on Gallica:
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6310101z/f80.item.r=georgette%20ducrest, pp. 73-74
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maddiesbookshelves · 3 years
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The Awakening - Kate Chopin (September 2021)
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Set in New Orleans and on the Louisiana Gulf coast at the end of the 19th century, the plot centers on Edna Pontellier and her struggle to reconcile her increasingly unorthodox views on femininity and motherhood with the prevailing social attitudes of the turn-of-the-century American South. It is one of the earliest American novels that focuses on women's issues without condescension. It is also widely seen as a landmark work of early feminism, generating a mixed reaction from contemporary readers and critics.
When first published in 1899, The Awakening shocked readers with its honest treatment of female marital infidelity. Audiences accustomed to the pieties of late Victorian romantic fiction were taken aback by Chopin's daring portrayal of a woman trapped in a stifling marriage, who seeks and finds passionate physical love outside the confines of her domestic situation.
Would I recommend it to anyone? Yes, I think it's a good book to read if you're curious about the place of women in society at the time. The context also makes it really interesting.
Level of (dis)satisfaction based on the summary and my expectations? The people in my class who had already read it had told me it was great, and after the overall depression of Assembly and the chapter I was reading of Girl, Woman, Other, I really didn't want to read something dark. This one was less awful but it wasn't all sunshine and rainbows either. But I wasn't disappointed, on the contrary. I really didn't expect to like this book so much.
My thoughts on it? I loved the little jabs the narrator makes throughout the story, the level of sarcasm was absolutely delicious and had me thinking "Oh, that's not what I was expecting, interesting". Seeing Edna finding herself and evolving was very satisfying, especially in her interactions with others. The reactions of the men around her were so ridiculous and awful it made me want to laugh and punch them in the throat at the same time..
All throughout the book you can feel what Kate Chopin thought about her society and I get why her book was censored when it first came out.
French version under the cut
En Louisiane à la fin du XIXe siècle la vie est paisible : villas du bord de mer, soirées musicales, robes de mousseline et enfants sages. Aux yeux d'Edna, cette quiétude confine à la torpeur. Une émotion amoureuse, un parfum enivrant et la vie change de registre. C'est " l'éveil ". La jeune femme découvre son goût de vivre, sa créativité, son corps, elle-même en somme. Découverte qui ne va pas sans poser problème, dans l'Amérique de ces années-là ; pour l'héroïne du roman et pour l'auteur, dont l'œuvre fut jugée scandaleuse, dénoncée par la presse et mise au ban des librairies de Saint-Louis. Il faudra attendre les années soixante pour que Kate Chopin, celle par qui le scandale arriva, trouve sa place parmi les grands classiques de la littérature américaine.
Est-ce que tu le conseillerais à quelqu’un ? Oui, je pense que c’est un bon livre à lire si on est curieux sur la place de la femme dans la société de l’époque. Le contexte aussi rend ce livre intéressant.
Niveau de déception/satisfaction par rapport au résumé et tes attentes ? Les gens de ma classe qui l’avaient lu m’ont dit qu’il était super et après la déprime de Assembly et celle du chapitre auquel je me suis arrêtée dans Girl, Woman, Other je voulais pas lire un truc trop sombre. Pour le coup c’était vraiment moins pire mais c’était pas le truc le plus joyeux non plus. Mais j’ai pas été déçue, au contraire, je m’attendais pas à apprécier autant ce livre.
Avis sans spoiler ? J’ai adoré les petites piques du narrateur tout au long de l’histoire, c’était un niveau de sarcasme absolument délicieux qui m’a immédiatement fait me dire “Oh, c’est pas ce à quoi je m’attendais, intéressant”. Voir Edna se découvrir et évoluer était très satisfaisant, surtout dans ses interactions avec les autres. Les réactions des hommes autour d’elle me donnait envie d’exploser de rire et de les passer à tabac tellement c’était affreux et ridicule.
Tout le long du livre on ressent très bien ce que Kate Chopin pense de la société de son époque et je comprends pourquoi son livre a été censuré quand il est sorti.
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helshades · 4 years
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Pardon mais je crois qu'il y a quand même une petite différence entre la misogynie de Flaubert et la misogynie d'un auteur contemporain. On peut excuser les cons de l'avoir été quand c'était la norme, mais aujourd'hui on attend un peu plus d'intelligence et c'est bien normal.
Je trouve cette idée fascinante qu'un romancier dût automatiquement se faire disqualifier pour l'attribution d'un mérite littéraire, de son vivant, pour raison de préjugés. Ce n'est pas seulement qu'un écrivain n'est pas tenu à l'objectivité, personnellement ou... professionnellement, si l'on veut ; mais la classification des écrivains ne se fait pas, ce me semble, suivant des critères de moralité. Et quand bien même ! La misogynie de Houellebecq me paraît assez peu probable de passer pour une incitation à la haine de toutes manières, ce qui pourrait à la rigueur justifier d'une condamnation véritable, voire d'un procès plus que métaphorique – d'autant moins que Houellebecq n'est pas misogyne, en réalité, mais plutôt un affreux macho. Oui, il y a une différence. Sémantique, mais nous parlons bien d'un écrivain, ici. Machiste, celui-ci dépeint une société où les hommes et les femmes ont leurs rôles distincts, et se refuse à glorifier la libération supposée de celles-là, au demeurant sans haine particulière. Sans haine particulière. Houellebecq est un romancier déprimé, désabusé, démoralisé, non pas désenchanté parce que j'ai bien du mal à imaginer qu'il ait un jour connu l'enchantement, mais enfin, Houellebecq méprise absolument tout le monde, les hommes comme les femmes, et curieusement ce que la presse bienséante choisit de retenir contre lui, c'est sa détestation supposée des femmes. Moi, je dirais que c'est un fait à porter à son crédit, étant donné qu'il a consacré tout son Œuvre à la peinture à l'acide de la médiocrité de l'homme occidental et du désamour de soi.
Ensuite, tu oublies bien trop facilement que si la misogynie de Flaubert était assez correcte politiquement pour son époque, 1857 fut l'année de deux procès retentissants et séminaux en matière de critique littéraire, dont celui de Madame Bovary, pour outrage à l'hypocrisie bourgeoise (tiens donc), ici qualifiée de bonnes mœurs (re-tiens donc). Or, Flaubert, c'est la geste grinçante de la médiocrité bourgeoise rêvant petitement de grandes choses ; sauf que comme le soulignait Nabokov, obsessionnel bovarien, Flaubert, c'était un poète romantique (l'avant-dernier ; le dernier, c'est Zola.) encore souillé d'idéal qui préfigure le spleen baudelairien (second procès de 1857) en dépeignant l'incapacité romantique à s'accommoder (s'embourgeoiser) de l'existence contemporaine. Musset parlait de mal du siècle à l'aube du dix-neuvième, on finira par faire un adjectif de la fin de siècle au tournant suivant, avec le même désenchantement, et les prochains scandales.
En quoi Houellebecq est-il un grand écrivain ? En ce qu'il sait peindre un mal de son siècle, même si c'est en dépit du bon goût en vigueur. Le rôle de l'artiste n'est pas d'être plaisant avant tout, c'est de tendre un miroir à ses contemporains. Ce faisant, il commence et finit par parler de lui-même, à ceci près qu'au passage il aura parlé pour toute une société. Effectivement, le mal-être du mâle blanc français tristement minable ne constitue pas un sujet très bandant par les temps qui courent, tant il est vrai qu'en dépit de rumeurs persistantes, le couillidé moyen n'est pas à la fête en ce moment. Non, pas sous la plume de Houellebecq non plus, non. On ne pourra vraiment pas dire sans croiser les doigts dans le dos qu'il fait une quelconque apologie du type humain en question. D'un autre côté, ce n'est pas de la haine, c'est de la tristesse. Vrai sociologue, on fait volontiers de Houellebecq un héritier de Zola, mais les protagonistes houellebecquiens sont, hélas pour eux, assez lucides face au monde autour d'eux – et contrairement à Zola, l'auteur ne s'efforce pas de prouver une thèse scientifique par l'élaboration d'une nouvelle Comédie humaine.
Pardon, j'ai gaffé. Je n'aurais pas dû parler comédie, je vais être obligée de me dévoiler : j'ai une passion condamnable pour l'humour noir de Houellebecq, qui me parle au niveau du vécu, comme qui dirait, j'ai toujours eu la dépression cynique, et en plus je connais, contrairement aux journalistes du Monde, le vrai sens du mot. Houellebecq, c'est drôle. On se prive réellement de grands moments quand on repousse Houellebecq avec un dédain très officiel calculé pour l'obtention d'un maximum de points de civilité et qu'on échoue à saisir que le romancier partage aussi avec Flaubert un sens de l'ironie absolument dévastateur, lequel paraît générer les Bouvard & Pécuchet sur son passage. Un siècle et demi de méprise pour l'un (chacune des adaptations de Madame Bovary s'efforce lamentablement de Rendre Justice à la pauvre Emma en mode féministe-laborieux et se plante méticuleusement le doigt dans l'œil), un bel avenir de passé sulfureux pour l'autre. À cet égard, je crois que Soumission rafle tout. C'est aussi ce qui fait son sel, remarque.
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angelitam · 6 months
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Scandal Absolu pour homme de Jean Paul Gaultier
Encore plus de scandale pour femme et pour homme chez Jean-Paul Gaultier. Scandal Absolu pour femme de Jean Paul Gaultier Tout est transcendé chez Gaultier, surtout les nuits avec une rumeur faite d’argent mais un scandale fait d’or. Un nouveau couple se dessine, à l’opulence assumée, et entraine dans une danse des plus osées. Une scène aussi indécente qu’irrésistible, qui pousse l’extravagance…
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zoliakv · 5 years
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Femme modèle: Victorine Meurent
« On ne naît pas artiste mais on le devient. Du plus loin qu’on s’en souvienne, l’histoire de l’art a été pensée, écrite, publiée, transmise par des hommes. Et quand on est née femme, être artiste, le prouver, y avoir accès, produire, montrer, continuer à le demeurer est un combat permanent, dangereux, épuisant physiquement, intellectuellement et psychiquement. Le temps semble aujourd’hui propice pour revisiter et regarder autrement les créations de celles qui ont eu le courage de défier les règles pour assouvir leur vocation. »
Laure Adler 
S’il fallait en choisir qu’une, pour commencer cette série sur les femmes dans l’histoire des arts, j’aimerai rendre hommage à celle qui occupe le chapitre « images licencieuses » d’Amour et érotismes de Stefano Zuffi, celle dont la représentation est retenue comme la plus scandaleuse de l’histoire de la modernité. Victorine Meurent connue comme la muse de Manet ou d’Alfred Stevens, mais qui ne se résume pas qu’à ses passages dans la vie d’hommes. 
À la fois artiste et modèle, Victorine Meurent permet d’interroger la place des femmes dans les arts aussi bien du côté création que représentation. Comme Laure Adler le dit très justement, l’histoire des arts a été une discipline fortement occupée par les hommes. Le fait que Meurent ait été retenue bien plus comme muse que comme artiste n’est pas anodin. D’ailleurs, l’on peut s’interroger sur le statut de la muse.
Originellement, les muses, les neuf filles de Mnemosyne et Zeus, president aux arts libéraux. Les artistes dépendent d’elles, elles sont l’inspiration nécessaire à la création. Mais au fil du temps, le terme de muse prend un sens différent. La muse n’est « que » la femme représentée et plus l’origine même de la production artistique. La muse semble avoir perdu sa supériorité, c’est l’artiste qui lui donne le droit d’exister et non plus l’inverse. La femme est devenue passive tandis que l’homme créé, peint, inspire.
Ainsi, nous pouvons nous arrêter sur la façon de représenter une dite muse, est-elle représentée comme-t-elle ou uniquement utilisée pour sa beauté, dépossédé de son identité? 
Qu’en est-il de Victorine Meurent? 
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(1844-1927)
Victorine Meurent entre dans l’histoire des arts à seize ans, lorsqu’elle s’inscrit comme modele dans l’atelier de Thomas Couture, peintre d’histoire français qui compte parmi ses élèves Edouard Manet ou encore Pierre Puvis de Chavannes.
Victorine, de par son physique atypique pour l’époque (petite et assez fine, ce qui lui vaut le surnom de « crevette ») est assez vite repérée par Alfred Stevens. 
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Victorine Meurent peinte par Stevens, 1872
Par (probablement) l’intermédiaire d’Alfred Stevens, elle rencontre Edouard Manet qui l’a fait alors poser en 1862. 
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Mademoiselle V en costume d’espada
C’est le début d’une longue série. Manet représentera énormément Meurent au cours de sa carrière et il se pourrait qu’ils aient entretenus une relation. Mais les gossips passent après l’importance de Madame Meurent dans l’histoire de la femme modèle. 
Là où le destin de Victorine Meurent diffère de celui de n’importe quelle modèle de l’époque c’est lorsqu’elle devient l’élément licencieux de deux tableaux de Manet: Le déjeuner sur l’herbe, 1863 et l’Olympia qui créé scandale lors de son exposition au salon de 63.
Le déjeuner sur l’herbe a une importance cruciale dans l’histoire de la peinture moderne mais vous l’avez surement déjà étudié au lycée donc je m’épargne l’analyse de celui-ci. Parlons plutôt de l’Olympia.
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Manet n’avait pas pour ambition de produire une peinture licencieuse mais de representer le vrai, “j’ai fait ce que j’ai vu”. C’est ce réalisme qui en fait une oeuvre de rupture, une oeuvre scandaleuse. Le tableau s’inscrit dans les codes de la peinture classique. Victorine est représentée comme une venus.
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Venus d’Urbino, Titien, 1538
La présence de la femme à droite, le chien remplacé par un chat, tous les éléments montrent que Manet s’est nettement inspiré d’une peinture classique. Cependant, les changements effectués, le fait de passer d’une figure mythologique à Olympia, pseudonyme de demi-mondaine. Le chat noir, symbole de la sexualité, de la lubricité, remplace le chien. Les pieds abimés de la femme attire l’oeil du public qui l’associe immédiatement à une prostituée travaillant dans la rue. Et la femme lui apporte surement une offrande d’un de ces clients.
À cette époque le nu n’était acceptable que s’il avait attrait à un environnement mythologique ou exotique, quel scandale alors de représenter une femme du peuple! 
En plus d’être une femme du peuple, Victorine Meurent est surtout une femme dans son individualité, une femme représentée en tant qu’elle même et non un pis-aller pour figurer une déesse, dont la nudité est acceptable. 
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La grande odalisque, Ingres, 1814
Cette peinture, par exemple, légitime le nu par l’utilisation des fantasmes orientalistes. Ce qui est aussi intéressant par rapport à la représentation du corps de la femme, c’est qu’anatomiquement, son corps est incorrect. En effet, l’odalisque à une vertèbre en plus. 
Alors, lorsque Victorine est peinte telle quelle, avec ses jambes courtes et son regard fixe, comme defiant le regardeur, on ne peut qu’imaginer l’ampleur du scandale. On reprocha d’ailleurs à Manet d’avoir peint une figure pas assez jolie.
“Il y a des bourgeois qui, visitant le salon, ont voulu percer la toile avec leur parapluie, ils trouvaient cela indécent”
Eric Darragon 
Après cela, Victorine pose encore pour différents tableaux de Manet. 
À la fin des années 60, elle part aux États Unis. Elle apprend alors à peindre. À son retour en France elle suit des cours à l’académie Julian, prestigieuse école qui a formé, entre autres, Emil Nolde, Mucha, André Derain, Fernand Léger, et même Marcel Duchamp.
Elle connaît alors un certain succès, elle est accepté à plusieurs reprises aux salons tandis que Manet essuie des refus. 
Malheureusement (et sans grande surprise) seuls deux de ses tableaux sont identifiés aujourd’hui. 
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Le jour des rameaux, Victorine Meurent, v. 1880
Pourtant importante dans l’histoire des arts, on a aujourd’hui très peu de sources à son propos. Elle apparaît parfois dans des fictions à la fin du XXe mais est bien trop associée à Manet ou à sa relation avec une femme à la fin du XIXe. 
Il est indéniable qu’elle a néanmoins bâti les premiers jalons d’une nouvelle façon d’aborder le modèle féminin. En faisant l’objet de diverses representations elle a souvent été représentée en tant qu’individu, au delà du carcan des moeurs qui cantonnait les femmes à n’être que des reflets d’images tolérés. Elle a entrainé une fascination qui, en dépit de son physique hors normes, en a fait une figure majeure de la transition XIXe/XXe. 
En 1904, elle est d’ailleurs sur un tableau d’André Devambe
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qui ne la représente pas de façon esthétique. Ce tableau intitulé les incompris présente des artistes attablés à un cafe. Un des hommes est probablement Verlaine. Victorine, le journal L’art à la main et le coude sur une boîte de peinture est là bien représentée en tant qu’artiste de son temps et non comme “le modele de Manet”. 
Elle a réussi, dans une époque où l’art était un domaine difficile d’accès aux femmes, à exister individuellement et non comme relation d’un homme. 
Et lorsque le peintre contemporain John Behm peint Susie Maguire en 1993, il intitule le tableau Considering Victorine Meurent. 
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Il choisit ce titre après s’être intéressé à la vie de Victorine et la considère comme 
"absolute archetype for the way in which [non-conformist] individuals within our society…can be misunderstood and misrepresented."
(l’archetype absolu de la manière dont les individus (non conformistes) peuvent être mal compris et mal représentés dans notre société. 
Sur cette peinture, la nouvelliste Susie Maguire “réfléchit sur sa vie et sa lutte” et apparait alors derrière elle l’ombre de Victorine, symbole alors de la femme artiste, déterminée, voulant exister pour sa propre oeuvre et non soumises aux désirs des hommes de son époque. 
Ainsi, le terme de modèle devient sylleptique pour Victorine Meurent. Elle fut à la fois un modèle posant pour les plus grands peintres de son époque et un modèle source d’inspiration jusqu’aujourd’hui. 
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Je partage à mon tour la lettre du Docteur Alain Colignon, chirurgien vasculaire, avec 40 piges, de métier dans les mains, qui répondait il y a un mois au rappel à l’ordre de son Ordre des médecins régional. Je vous laisse apprécier.
Le fascisme à prétexte sanitaire ne passera pas !
Force et honneur ❤️❤️❤️
23 novembre 2020
L'Ordre m'a récemment adressé une lettre parce que je ne repsecte pas les directive de Sciensano (masque, hydroxychloroquine, etc...)
Très fâché, je leur ai répondu.
Voici ma réponse:
Monsieur le Dr Paindeville
Président de l’Ordre Provincial du Hainaut
Le 18 novembre 2020
Monsieur le Président, Messieurs les Membres de l'Ordre Provincial du Hainaut
J'ai toujours eu pour la juridiction ordinale le plus profond respect et je pense pouvoir bénéficier encore aujourd'hui du respect réciproque que l'Ordre doit à un médecin consciencieux qui a toujours été guidé par une dévotion totale à l'intérêt de ses patients.
Aussi me permettrez-vous, avant que la mort ne m'emporte, un coup de gueule qui ne s'adresse pas à vous en particulier ni à notre Président dont je connais depuis longtemps le dévouement. Mon coup de gueule s'adresse à la dérive généralisée de notre Société et de notre Ordre National en particulier qui entame, comme l'ensemble de la société occidentale, une décadence aussi irréversible qu'inacceptable. Je n'en veux pour exemple que le remplacement d'un code de déontologie nuancé et précis de plus de 180 articles qui nous servait de guide, par un catéchisme sibyllin de 45 articles où le secret professionnel qui occupait 16 articles dans le premier code n'est plus encadré que par une recommandation burlesque, qui ne fait sourire que les assureurs et les banquiers !
Farber s'est retourné au moins trois fois dans sa tombe !
Je pense que peu de médecins ont eu le courage de vous faire cette remarque pourtant pertinente !
Pour en revenir à votre courrier, quel est donc le crime qui vous revient et quelles sont les directives de Sciensano que je n’ai pas suivies ? Pour que je sois en mesure de répondre à cette question, vous auriez dû être plus clairs !
Par respect pour mon Ordre, je vais toutefois tenter d'apporter un embryon de réponse à la question qui m'est posée en tentant de deviner sa portée et d'y faire face avec sincérité.
Sciensano ? je ne connais pas ! Je vous confirme donc que je n'ai assurément pas suivi les directives d'une institution qui ne s'est pas fait connaître à moi et dont j'ignorais l'existence il y a 6 mois. Je n’ai reçu aucune instruction de cette institution
qui n’est à mes yeux en aucun cas compétente pour me donner des directives doctrinales.
Je vous confirme par la même occasion que je n'ai aucune intention de m'informer dans le futur des prétentions de cette institution qui est dirigée par un vétérinaire et qui est financée par de si nombreux labos que les pieds de Sciensano font trempette dans une mare de conflits d'intérêt.
La vraie question sur le plan déontologique est : "quel est donc le principe doctrinal qui m'impose de me" préoccuper de Sciensano ?" La réponse saute bien évidemment aux yeux : aucun !
J'ai toujours traité mes patients en fonction des données les plus certaines et les plus sérieuses de la science, pas à la lueur de rêves politiques obscures d'institutions aux multiples connexions politiques et financières !
Si votre reproche, par contre, concerne l'Hydroxychloroquine et l'azithromycine ? Ma réponse est OUI !
Oui, absolument oui ! Je prescris cette association en mon âme et conscience et conscient de mes responsabilités, malgré toutes les recommandations qui m'en dissuadent ! Je la prescris dans le plus grand respect de mon Art et je la prescrirai encore quand je l'estimerai nécessaire, sans me préoccuper du chant du coq !
Aucun des patients que j'ai traités n'a dû avoir recours à une assistance hospitalière. Aucun n'a évidemment fait de torsade de pointe. Et aucun n'a eu de troubles occulaires avec 5 jours à 400 mg de plaquénil ! "
Je me moque des études que brandissent les vendus et qui démontrent la toxicité de cette association alors que certaines de ces études qui n’ont pas été écartées des méta-analyses, prescrivent 2,4 grammes d’hydroxychoroquine à des patients en phase terminale. Nous savons tous que la dose mortelle d’Hydroxychloroquine est 25 mg/kg soit 1,5 grammes pour un individu de corpulence normale. Nous savons en outre TOUS que le protocole Raoult la réservait strictement à la maladie débutante à des doses de 0,6 grammes pendant 10 jours maximum…. Car enfin dans les études dites sérieuses sur lesquelles se fonde l’OMS et tous ceux qui la suivent, non sans intérêt, figure celle où des médecins ont prescrit des doses MORTELLES d’HCQ !
De qui se foutent l'OMS et Sciensano ? Quelle confiance dois-je accorder à l'OMS ou à Sciensano qui ont - aveuglément et de façon ridicule – interdit l’hydroxychloroquine en faisant confiance tête baissée à une métaanalyse bidon publiée dans le Lancet par une prostituée et un auteur de science-fiction ?
Ma réponse, Monsieur le Président est NON ! L'OMS et Sciensano ne font décidément pas partie de mes références.
Vous avez rappelé dans une lettre circulaire récente que j'ai reçue - que la liberté thérapeutique était un pilier de notre Art mais qu'en prescrivant des thérapeutiques non prouvées scientifiquement, nous le faisions sous notre responsabilité ! Je crois savoir de quoi il s'agit. Ce n'est pas à 67 ans que je vais apprendre ce qu'est ma responsabilité. J'attire toutefois votre attention sur le fait que ceux qui ne prescrivent pas cette association prennent exactement la même responsabilité que moi et même peut-être une responsabilité bien plus grande. En effet ! L'avenir dira si Raoult a tort ou s'il a raison ! S'il a tort, je n'aurai, moi, AUCUN mort sur la conscience ! Mais s’il a raison, combien en auront ceux qui ne l'auront pas prescrit ? Même si ce traitement ne réduit la mortalité que de 5 %, quel examen de conscience auront à faire ceux qui l'auront décrié ? Ils auront l'excuse, bien sûr, d'avoir suivi les insolents conseils de Sciensano... Mais que leur dira leur miroir quand ils le croiseront le matin ?
Si votre reproche concerne le port du masque ? Quelle directive de Sciensano ou de l'OMS vouliez-vous que je suive ? Vous devrez préciser si c’est celle de mars 2020 qui prétendait qu'il était strictement inutile de le porter ou celles de septembre qui a rendu obligatoire ce qui était strictement inutile six mois plus tôt ? Je ne suis pas une girouette. Je ne fais pas de politique. J'ai collecté de nombreux articles très sérieux sur la protection qu'offrent les masques dont je pourrai vous faire part si vous le souhaitez. C'est sur ces articles et non sur le JT de 19h30 que je base mes choix de le porter ou de ne pas le porter quand je suis dans le colloque singulier qui m’unit à mon patient et qui est le lieu le plus inaccessible du monde aux médiocrités de la politique !
Enfin de quelles directives parlez-vous ? Devais-je aller sucer les informations aux mammelles de Tyresias ou devais-je écouter la RTBf pour deviner les fantasmes de cette institution que je NE respecte pas ?
Quant à l’immunité de masse ? Qu’est ce qui vous autorise en tant que juridiction doctrinale à vous substituer à la science pour prétendre qu’on ne peut être partisan de l’immunité de masse ? Il me semble – même si comparaison n’est pas raison, que le Suède s’en sort bien mieux que nous !
Les seules directives que je connaisse tiennent aux certitudes les plus probables, c'est-à-dire, celle que je fonde sur des publications non randomisées !
Malgré les tirs de barrages contre le protocole Raoult, les multiples obstructions à l'établissement de la vérité, les fraudes scientifiques répétées et grossières dont nous pourrons reparler (car vous imaginez bien que je ne suis pas scandalisé à mon âge sans raison et sans preuves pertinentes), quel médecin respectant ses engagements pourrait proposer une étude RDB. Qui oserait dans une crise comme celle que nous vivons, proposer la roulette russe à son patient. Qui oserait lui faire signer un consentement éclairé qui lui propose de tirer son traitement au sort pour déterminer s'il recevra une molécule supposée active ou du sucre ? Consentement peut-être, éclairé, j’en doute.
Si votre question consiste à savoir si je crois en Raoult ? Ma réponse est encore mille fois oui ! J'y crois fondamentalement plus qu'en Martin Blachier, ce psychopathe qui le traite de charlatan et qui n'est même pas médecin. Je ne crois ni en Véran, ni en Van Ranst, Van Laethem ou Van Gucht, vétérinaire qui n'a jamais vu un chien ou une vache de sa vie. Tous, sont peut-être honnêtes et de bonne foi, mais ils sont pétris de conflits d'intérêt qui les rendent contestables. Oui je crois dans les études observationnelles mille fois plus que dans des études conduites par deux aveugles payés par Big Pharma.
Oui, je crois en Raoult et son service qui a eu la mortalité la plus basse du monde en traitant les patients avec humanité et sans empêcher les familles d'assister leur mourants, attitude odieuse suivie dans nos hôpitaux respectueux des directives criminelles de sciensano ! Qu'est-ce que c'est que ces règles de cinglés où un mari après cinquante ans de vie commune ne peut pas tenir la main de sa femme qui est en train de mourir dans la chambre obscure d'un hôpital ou d'une maison de repos ?
C’est tout simplement odieux !
C'est là que j'aurais aimé entendre mon ordre pousser des hauts cris !
Mais mon Ordre a gardé le silence sur ce scandale ! Le silence ! Serait-il d’accord avec ça ? Moi pas !
En quoi consiste à vos yeux la médecine hippocratique ? A laisser décompenser des SRAS positifs, en leur prescrivant pour 20 € par TELEPHONE du paracétamol en attendant patiemment que la saturation tombe à 80 pour les envoyer mourir intubés à plat ventre ???
Je réponds donc, sans hypocrisie à votre question: " Je n'ai rien à faire (pour être poli) des directives de Sciensano. Je suis médecin et médecin avant toute chose et pour servir mes patients, je n'ai pas attendu l'avis d'un petit vétérinaire planqué !
Je n'ai jamais traité de patient par Whatsapp ! Je me suis exposé. J'ai pris des risques pour rester à l'écoute de quiconque le souhaitait et je suis certain, cher confrère Paindeville, que vous avez assisté vos patients avec le même courage et la même détermination.
Et vous savez quoi ? Je n'ai pas attrapé la Covid 19, malgré le fait que j'ai, sans discontinuer et même quand ce fut interdit par les éminences grises de Sciensano, continué à servir mes patients comme l'enseignait Hippocrate, sans me préoccuper des sots qui gesticulent. Ce sont mes patients et pas Sciensano qui estimaient en leur âme et conscience s'ils avaient besoin de moi et si c'était le cas j'ai toujours été là - physiquement - pour eux et pas par la voix binaire !
Je suis conscient que j’aurais pu en mourir… Mais voilà. Je n’ai pas eu peur du Covid19 ! J’ai une mission !
Si une procédure disciplinaire était lancée contre moi, je refuserais de m'y soumettre avant que la science n'ait fait toute la lumière et que la vérité scientifique sur la gestion de cette crise soit faite.
Je n’accepte pas que mon Ordre ait un avis scientifique fondé sur l’évangile de Sciensano. Mon Ordre devra se fonder sur une vérité scientifique admise par toute notre communauté ce qui n’est nullement le cas aujourd’hui où le patron de Pfizer annonce un vaccin et revend pour 50 millions d’actions deux jours après ! J’ai honte de cette médecine. Ce n’est pas la mienne !
Ni la vôtre !
Pour me juger il faudra que la science et non l'argent ait parlé. Vous devrez attendre avant de faire mon procès que les commissions parlementaires aient éclairé les multiples facettes de cette étourdissant imbroglio socio-politico-sanitaire qui scandalise le simple chirurgien que je suis ! Je n'ai pas l'âme d'un Galilée et je ne serai pas un Galilée.
Je suppose que vous mesurez le courage de la réponse que je vous apporte. La
réponse d’un chirurgien qui depuis 40 ans est unanimement apprécié par ses patients et s'est efforcé de faire le bien et même le mieux qu'il était possible pour eux!
Je ne concluerai pas en rapportant les paroles de Richard Horton (rédacteur en chef du Lancet qui écrivait récemment que la science prenait le tournant des ténèbres, mais par un éditorial commun des plus grandes et plus prestigieuses Revues Médicales qui affirmaient déjà en 2007 que la plupart des études dites sérieuses n’en avait que l’apparence : « The potential for conflict of interest can exist whether or not an individual believes that the relationship affects his or her scientific judgment. Financial relationships (such as employment, consultancies, stock ownership, honoraria, paid expert testimony) are the most easily identifiable conflicts of interest and the most likely to undermine the credibility of the journal, the authors, and science itself. »
Cette fois, ce n’est pas moi qui le dit, Monsieur le Président, Mais les rédacteur des plus grandes revues auxquelles pourtant nous sommes sensés apporter notre confiance et qui viennent, une fois de plus, avec le Covid, de démontrer leur plus nauséabonde médiocrité.
Je vous adresse Monsieur le Président, Cher Confrère Paindeville, Chers Membres, l'expression de mes sentiments les plus tristement distingués mais les plus respectueux.
Alain Colignon
Chirurgie Vasculaire
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Slow Burn, BatB fic, StanFou, chap 18
Ce soir-là, la taverne bruissait de monde et d’un joyeux brouhaha. C’était une première importante pour Stanley et LeFou, qui étaient arrivés ensemble et qui célébraient cette première sortie en couple. Naturellement, ils ne se tenaient pas par la main, ne s’étaient pas embrassés ou n’avaient eu de geste explicite ou même ambigu en public, mais c’était important tout de même pour eux. Leurs plus proches amis s’étaient rassemblés autour d’eux et ils bavardaient avec animation. Les triplées bourdonnaient autour de Dick avec un enthousiasme empressé, car leur aîné avait annoncé, fier comme un pou, que Magdeleine attendait un nouvel enfant. Tom discutait avec LeFou d’un projet qu’il avait d’ouvrage de ferronnerie. Stanley échangeait avec Samuel et Renée les dernières nouvelles du voisinage. Olivier le tavernier arrosait les choppes de tout ce monde et tenait aussi sa partie des bavardages.
Ils ne remarquèrent pas tout de suite la vieille Clothilde qui était entrée avec quelques personnes derrière elle. Elle alla droit à LeFou dès qu’elle l’aperçut, et agita devant son nez un long doigt maigre, son bonnet tuyauté tressautant dangereusement sur sa tête décharnée.
- Je t’y prends, dépravé !
LeFou fronça les sourcils, perplexe.
- Hein ?… De quoi parlez-vous, Clothilde ?
La vieille femme le toisa, les poings sur les hanches. Elle désigna Stanley du menton.
- Tu as perverti cet enfant !
- Comment ?
- Mais de quoi elle se mêle ! S’écria Stanley, ulcéré. Cessez ce scandale, Clothilde ! Et mêlez-vous de vos affaires !
- C’est l’affaire de tout le monde que les horreurs que vous commettez !
- Des horreurs ? Répéta Tom, stupéfait.
- Mais de quoi parlez-vous ?
- Des abominations que ces deux pécheurs commettent, en violant les règles divines ! Je refuse de les citer, mais vous pouvez les imaginer sans peine !
Le brouhaha de la taverne s’était tu. Toute l’attention s’était concentrée sur l’assemblée divisée entre LeFou, Stanley et leurs amis d’une part, Clothilde et sa clique d’autre part.
- Servir Gaston avec ce zèle servile qui ne laissait pas de place à l’imagination était déjà une peine à soutenir du regard, dit-elle en fixant LeFou qui luttait pour ne pas rougir, mais étaler ainsi votre perversion est une honte ! Vous devriez avoir honte ! S’écria Clothilde.
Déjà, des chuchotements et des murmures couraient dans l’assemblée. Une partie de la foule semblait indécise quant au parti à soutenir.
Stanley était furieux. Il sentait que LeFou, son cher et doux Étienne, habitué à supporter les reproches, allait peut-être battre en retraite, mais s’il flanchait, c’était lui qui prendrait le relais. Après tout, dans un couple, quand l’un des deux était en difficulté, l’autre faisait de son mieux pour l’aider.
- Voulez-vous vous taire, vieille harpie, grommela-t-il d’un ton menaçant mais calme. Vous ne savez que créer des malaises et de la chicane autour de vous ! Arrêtez de vous mêler des autres et retournez à votre baraque !
Clothilde, galvanisée par la petite assemblée qu’elle avait réussi à rassembler autour d’elle, s’approcha du jeune tailleur.
- Tu n’es encore qu’un enfant, lui dit-elle d’un ton pointu. On en reparlera quand tu seras devenu adulte !
Il est vrai qu’à cette époque où la majorité était encore fixée à vingt-cinq ans, Stanley avait encore deux ans à attendre avant de disposer totalement de sa personne.
Impossible de tirer l’épée devant une femme. Ce n’était pas une de ces rixes qu’on pouvait évacuer à coups de poing, bien sûr ! Dick et Tom fulminaient. Voilà qui n’était pas dans leurs habitudes, de devoir désamorcer une dispute de taverne par les mots. Et la menace était de taille.
Si la vieille Clothilde parvenait à retourner l’opinion publique à son avantage, les conséquences seraient dramatiques pour LeFou et Stanley. Au mieux ? La Maison des Lunes en aller simple et des semaines de souffrances à l’asile avant de périr de dénutrition, de maladie et de mauvais traitements. Au pire ? Le viguier, les juges, un procès… Et le bûcher.
Des sillons de sueur se mirent à couler sur les tempes de Stanley, faisant tomber quelques mèches de cheveux sur son front. Toutes ses craintes étaient pour Étienne. Il avait déjà subi la mort de ses proches, la guerre, l’humiliation auprès de Gaston… Le destin ne pouvait-il pas le laisser enfin en paix, maintenant qu’ils s’étaient enfin trouvés !!
Étienne, de son côté, tentait de reprendre son calme. Que cette vieille harpie le prenne, mais qu’elle laisse Stanley tranquille. Son esprit dévoré de panique à l’idée qu’il puisse arriver la moindre chose à son bien-aimé le plongeait dans un désarroi profond, où il semblait ne pouvoir qu’assister aux événements, passif. Ils avaient été trop imprudents. Il lui semblait voir éclore, ça et là dans la foule, comme autant de fleurs vénéneuses, des regards accusateurs dans leur direction.
Clothilde arpenta la taverne, cherchant d’autres alliés.
Elle aborda la fille aînée du barbier, qui conservait un ressentiment tenace envers LeFou pour avoir dédaigné ses avances -et Clothilde le savait.
- Alors, mademoiselle Clorinde ? Que pensez-vous de cette affaire ?
- Si LeFou est coupable, qu’on l’accuse ! Jeta la jeune femme, que son célibat forcé avait rendu fort aigre. Elle s’était bien fiancée avant la guerre, mais le malheureux n’avait pas survécu aux batailles et son caractère odieux l’avait prémunie d’attirer d’autres partis.
- Maître Louis ?
Le gros homme but dans sa choppe et essuya délicatement sa formidable moustache avant de répondre.
- Pas de preuves, pas d’accusations. Et que je sache, vous n’êtes pas juriste ! De quel droit vous arrogez-vous celui d’accuser vos semblables ?
- Il va du bien public de dénoncer les désordres !
- Mais de quels désordres vous voulez parler ? S’écrièrent Benjamin et Jacquot.
- Silence ! Les enfants n’ont pas le droit à la parole ! Cria Clothilde. À vous, monsieur Fabien.
- Gardez vos sornettes pour vous, répliqua l’ancien meunier. Cette histoire ne m’intéresse pas.
Plusieurs voix approuvèrent monsieur Fabien. La bienheureuse influence du père Robert sur ses ouailles avait engagé les habitants de Villeneuve à plutôt juger les gens sur les actes qu’ils accomplissaient pour aider leur prochain que sur leur façon d’être, bien que, Clothilde en était la preuve, tout le monde n’ait pas forcément profité de ces leçons. Quelques âmes avaient été un peu bousculées par la nouvelle des inclinations de certains habitants, puis finalement, tant qu’ils agissaient bien par ailleurs, quelle importance ? Plusieurs groupes, çà et là, reprenaient leur discussion et se désintéressaient de la meneuse du scandale.
Clothilde enragea en silence. Elle décida d’abattre une de ses cartes maîtresses, car elle avait un notable attaché à son parti.
- Maître Gustave ! Lança-t-elle à son frère. Vous avez eu LeFou et Stanley comme élèves, vous pouvez nous dire s’ils ont des propensions au péché…
Le maître d’école se redressa en toussotant, prenant un air important.
- Il est vrai… Il est vrai que je les ai eus tous deux comme élèves.
Stanley et LeFou se regardèrent. L’école à Villeneuve n’avait été un bon souvenir ni pour l’un ni pour l’autre. Stanley n’avait passé qu’un an entre les griffes de Maître Gustave avant que sa famille ne l’envoie prendre des leçons, cinq ans durant, chez un autre maître qui s’était avéré bien meilleur et autrement plus aimable. Quant à LeFou, ses parents n’avaient pu envoyer leur rejeton que deux ou trois mois en classe, puis le décès de Mr Le Folliet père avait définitivement arraché le petit garçon aux bancs d’école, sans regret excessif.
- J’ai pu déceler chez ces deux enfants des dérèglements de l’esprit propices à ces mœurs dissolues, car LeFou se plaisait à cueillir des fleurs pendant la récréation au lieu de se battre comme ses camarades !
Quelques éclats de rire moqueurs accueillirent cette preuve irréfutable.
- Silence ! C’était un élève en deçà du médiocre, qui n’a jamais su apprendre ses lettres en dépit de mes soins diligents ! Cela prouve bien la dégénérescence de son esprit…
- Menteur !
- LeFou sait lire et écrire !
- Il m’a même écrit pour sa prochaine commande de foin !
- Et on sait que Stanley lui a appris !
- Parlons-en de Stanley ! Rebondit Maître Gustave, qui tentait en hâte de reprendre la main sur la discussion. Seul un œil exercé comme le mien a su détecter chez lui une mollesse particulière…
- Il était le premier à se battre à l’épée avec nous à la récréation ! Rétorqua un ancien camarade de classe.
- … Un affaiblissement des facultés d’apprentissage…
- Il a appris à lire le premier de notre classe !
- … Et une sournoiserie inhérente à son esprit corrompu qui…
- Silence, Maître Gustave !
- Allez répandre vos horribles mensonges ailleurs !
- Stanley n’est absolument pas comme vous le décrivez !
- Vous êtes juste le pantin de votre sœur !
- Sortez !
Maître Gustave reçut une pluie de boulettes de mie de pain et d’aspersions de bière qui le forcèrent à battre en retraite. Clothilde enrageait.
- Il n’y a donc personne ici qui croie en la morale divine ? S’écria-t-elle, les bras au ciel.
Le silence se fit. Gaston venait d’entrer, et Samuel étant celui qui se trouvait le plus près de la porte, il s’était chargé de lui expliquer l’affaire en deux mots.
- Qu’est-ce qui se passe, ici ? Tonna-t-il de sa voix la plus impérieuse.
- Vous abritez un serpent en votre sein, déclara Clothilde. LeFou est un criminel !
- Tiens donc. A-t-il donc tué ?
- Non !
- Volé ?
- Non…
- Blessé quelqu’un ?
- Il a corrompu un enfant !
- De quel enfant parlez-vous ?
- Stanley Laurent ! Glapit la vieille en montrant le jeune homme du doigt.
Gaston regarda Stanley, qui lui rendit son regard avec un air où se mêlaient crainte et courage. Il était évident qu’il ne se rendrait pas sans se battre. Gaston nota l’attitude protectrice qu’il avait en s’étant posté inconsciemment devant LeFou. Celui-ci semblait en proie à la panique la plus sombre, et ne pouvait que garder un air à peu près impassible, mais bien révélateur auprès de ceux qui le connaissaient bien. Une des triplées lui avait entouré les épaules d’un bras et lui parlait doucement, dans l’espoir de le réconforter un peu. Le malheureux était d’une pâleur mortelle.
Me dénoncer ? Fais-le si ça t'amuse, tu seras le premier puni !
LeFou ne se rendait pas compte à quel point il avait raison. Lors de leur dernière discussion, Gaston avait cru le perdre, et plusieurs jours après cette crise, son esprit tressautait encore de terreur à l’idée que cette discussion aurait pu être la dernière entre lui et LeFou.
- Il n’a rien d’un gamin, fit Gaston en désignant Stanley d’un signe de tête. Quant à ces histoires de corruption… Vous voulez dire que mon lieutenant aurait donné une somme d’argent à Stanley pour qu’il vote pour lui ?
- Mais non voyons !!
Gaston faisait évidemment l’âne pour avoir du son. Bien qu’il lui en coûte d’accorder une faveur à Stanley, il ne pouvait faire accuser l’un sans faire tomber l’autre.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez. Et LeFou est une des personnes les plus honnêtes que je connaisse. Allez répandre votre venin ailleurs, dit-il d’un ton définitif avant d’aller s’asseoir à son fauteuil attitré.
La vieille femme sentait ses alliés vaciller. Personne ne semblait appuyer ses dires dans l’assemblée, fors un ou deux fâcheux.
- Mon père ! S’écria Clothilde en voyant que le père Robert venait de se lever. Vous savez mieux que quiconque la gravité de ce qui se trame ici !
- Et votre charité sans bornes à accuser bien promptement des gens qui ne vous ont jamais fait de mal, rétorqua l’homme d’église. Allons ! Si vous les estimez si coupables que cela, que ceux d’entre vous qui n’ont jamais péché leur jettent la première pierre ! Mais au moindre mouvement contre eux, j’en écrirai directement à l’archevêché ! Et vous savez à quel point Monseigneur Habert de Crécy déteste les calomniateurs. Il n’a pas hésité à faire excommunier plusieurs personnes pour ce motif l’an passé, prévint le père Robert d’un ton menaçant.
Clothilde sentit le vent tourner. La peur de l’excommunication avait jeté la crainte dans ses rangs, qui s’éclaircirent promptement.
En désespoir de cause, Clothilde se précipita vers la veuve Grandier qui venait de faire son entrée. La veuve d’un riche propriétaire était une voix non négligeable à obtenir.
- Madame Grandier !
- Oui ?
- Vous êtes quelqu’un d’important… Vous pouvez appuyer mes dires !
- De quoi parlez-vous ?
- Il faut faire accuser LeFou !
Amélie regarda LeFou, interloquée.
- Hein ? Mais de quoi l’accusez-vous ?
- Du crime le plus abominable qui soit, fit Clothilde avec emphase. Le crime contre-nature qui est perpétré entre hommes !
Amélie eut un long coup d’œil pour l’assemblée. Visiblement, son avis trancherait la question. Elle n’avait personnellement rien contre le serviteur de Gaston, et honnêtement, se demandait de quoi se mêlait la sœur du maître d’école. LeFou semblait changé en statue. Stanley la regardait d’un air implorant. Gaston la fixait d’un air étrange, où se mêlait une tension extrême et des dizaines de recommandations silencieuses. La jeune veuve prit son attitude la plus digne et regarda Clothilde avec une expression où se mêlaient savamment compassion et ironie.
- Ma pauvre Clothilde, vous déraillez complètement. LeFou, capable de faire une chose pareille ? C’est un membre tout à fait honorable de notre village. Vos accusations ne tiennent pas debout.
- Mais il a corrompu Stanley Laurent ! Piailla Clothilde.
- Corrompu ? Comme vous y allez ! Il me semble que Stanley Laurent est en excellente santé, rétorqua Amélie en regardant le jeune homme.
- Non, mais je voulais dire… Par l’esprit.
Amélie se mit à rire.
- Essayez de trouver une proie un peu plus crédible pour vos prochains délires, fit-elle en passant devant la vieille femme. Pas un des jeunes hommes les plus respectables du village ! À moins qu’être travailleur, honnête, pieux et dévoué à sa famille ne soit pas encore assez pour vous… En ce cas, vous feriez mieux de balayer devant votre porte ! Maître Olivier ? Une eau de Ville d’Avray, s’il vous plaît ! Commanda-t-elle sans plus prêter attention à son interlocutrice.
Le désintéressement de la veuve Grandier envers Clothilde désarma les derniers alliés de cette dernière, qui finirent par partir. Clothilde, comprenant qu’elle n’aurait jamais de quoi faire accuser ses ennemis en bonne et due forme et honteuse de se retrouver seule au milieu de gens qui lui étaient défavorables, s’éclipsa à son tour. La tension baissa significativement une fois qu’elle eut disparu.
Stanley ne put s’empêcher d’aller faire un baisemain galant à la jeune dame.
- Vous avez arrêté un vrai début de guerre, madame, dit-il avec reconnaissance. Je vous remercie mille fois pour vos belles paroles.
Amélie lui sourit.
- Je n’ai pas fait grand-chose pourtant…
- En discréditant une fois de plus Clothilde, vous nous avez permis de conserver la paix.
- Que vous méritez tout autant que n’importe qui, assura Amélie avec un gracieux sourire, portant un grand verre d’eau pure à ses lèvres.
L’assemblée reprit son brouhaha habituel, la crise étant écartée. Gaston eut un regard de reconnaissance pour la jeune veuve, qui avait contribué à sauver son lieutenant. Il leva sa choppe dans sa direction, à quoi elle répondit par un sourire. La même idée était passée dans leurs esprits. Ce soir, ils se retrouveraient pour la nuit.
LeFou, encore déstabilisé par l’événement, fut aussitôt entouré des attentions de ses amis pour le rasséréner. Olivier glissa quelques gouttes de cognac dans sa bière pour le remettre d’aplomb, et Stanley le réconforta bien évidemment. Pendant qu’ils allèrent marcher un peu dehors, Samuel et Renée entamèrent une danse endiablée qui entraîna toute l’assistance, avec un zèle que n’aurait pas renié LeFou en personne. Quelques minutes plus tard, remis de ses émotions, LeFou se mêla au joyeux tapage et la soirée se termina heureusement bien mieux qu’elle n’avait commencé.
Clothilde, découragée par cet échec cuisant et public, désavouée par le prêtre lui-même dont la menace avait fait grand effet, n’osa plus s’attaquer à LeFou ni à Stanley. Elle limita ses efforts à maudire les gamins qui manquaient de la faire tomber en courant sur la place, se plaindre du prix du kilo de carottes et pérorer sur la vertu de la voisine, abandonnant ses rêves de présenter comme la garante des bonnes mœurs de Villeneuve.
La relation entre le lieutenant de Gaston et le fils cadet du drapier et de la modiste était un secret de Polichinelle, mais du moins, personne n’y trouverait à redire.
OoO
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claudehenrion · 3 years
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De quoi Zemmour est-il le nom ? (suite)
  ''De quoi Zemmour est-il le nom ?'', avait un jour demandé ''le Monde''. La réponse est facile : Zemmour est le nom que porte l'échec intellectuel de toute la gauche, ses doctrines, ses pratiques, ses gourous officiels, son ''esprit Canal +'' (?), ses  journalistes périmés et ses mensonges à répétition. Trop longtemps, elle nous a conduits de catastrophe en catastrophe : depuis le Front Populaire (auquel on doit d'avoir perdu la campagne de 39-40) jusqu'aux errements de la macronie, en passant par toutes les grèves des communistes qui ont détruit sciemment notre outil industriel et nos plus beaux fleurons, Mai 68, Mitterrand, Hollande, Jospin, et tout ce qui a tourné autour de ces heures, noires à force d'être rouges ou roses...
  Les raisons de l'affolement névrotique des faux ''leaders'' nuls et sans le moindre ''self-control'', qui ont fait d'une simple émission (une heure chaque soir, sur une chaîne annexe) une Bérézina télévisuelle, tiennent en 3 petits mots tout simples :  la gauche agonise. Son référentiel idéologique est totalement obsolète, périmé : plus personne n'a envie d'y souscrire ou d'y adhérer : il reste encore un résidu de fanatiques  qui ne se sont pas réveillés du sommeil léthargique où des idéocrates sans ''vista'' ont réussi à les tenir (trop) longtemps enfermés, ou qui votent par paresse, par habitude, par routine, par nostalgie... Mais les périmés-au-pouvoir refusent de s'en rendre compte et croient que durcir leurs postures ringardes va ramener le balancier dans un mouvement... qu'il n'aurait jamais dû prendre.
Nous évoquions le livre ''la Grève'', hier : on est, en plein, dans cette mortelle fuite en avant dans l'augmentation caricaturale de mesures qui ont depuis longtemps démontré leur nocivité et leur incapacité à répondre aux questions posées. C'est le chant du cygne, c'est l'histoire des lemmings du conte de Grimm, c'est l'ultime nuisance de gens qui avaient cru que leurs vilaines dystopies pourraient être des solutions... quant ce n'étaient que des pis-aller ! Qui de sérieux est prêt à défendre le bilan de 50 années de magistère intellectuel et moral des idées de la Gauche ?
Aujourd'hui (je veux dire : avant,hier, dans les urnes), les plus gravement atteints ont persisté dans les rêves d'Hidalgo ou de Pulvar (dont les rêves sont nos pires cauchemars). D'autres se réfugient dans un contre-écologisme porteur de faillite pour la planète (''l'Ecologie'', c'est tout... sauf les punitions infligées par l'illuminée éteinte Greta Thunberg, ses suiveurs, et les ''écolo-gauchistes'' français, qui sont tellement plus ‘’gauchistes’’ que ‘’écolos’’...). Et enfin la frange des derniers ‘’laissés pour compte’’ réfugient leur sentiment d'échec dans la super-violence gauchiste.
 (NDLR : on peut remarquer que se retrouvent à peu près, dans les soi-disant ''évolutions'' actuelles, les mêmes clivages que ceux qui ont souligné l'impossibilité des idées dites ''de Gauche'' depuis leur naissance : la tendance Lénine (vétéro-communiste), la tendance Trotski (gauchiste), la tendance Gramsci (''intello''), et la tendance Bakounine (''anar''). Comme je le répète (trop ?) souvent : ''Nihil novi sub sole''. Pourtant, ce n'est tout de même pas moi qui avais écrit un petit livre sur ''le gauchisme, maladie infantile du communisme'' : c'est Lénine... et ce, dès 1920 !).
Revenons à nos moutons : alors qu'il ne s'agit que du jeu normal du fonctionnement de toute société (''Que le meilleur gagne'' !), l’Elysée et le CSA sont excédés par l’énorme succès de Zemmour sur C-news, et cherchent le moyen d’y mettre fin... sans que leur intervention soit trop voyante.  Malheureusement, dans un reste de ''culpabilité-à-la-française'' non encore purgé, bien des gens s'interrogent... se demandent si... vraiment... au fond... on ne sait jamais... c'est vrai qu'en 2014, il a dit une phrase qui pouvait être comprise comme pouvant signifier que... peut-être... qui sait... etc... Mais dans quel pays  vivons-nous ? Car enfin... quelle est la finalité du pouvoir, sa mission, sa ''feuille de route'' ? Tout se passe comme si ''élire un Président de la République'' valait blanc seing pour transformer le pays de fond en comble (et surtout en mal), pour imposer des visions et proposer des futurs qui ne tiennent pas la route, et... pour se faire réélire ?
Car là où tout est peut-être en train de basculer dans l'absurde absolu (ne jamais oublier que Die Welt appelle la France ''l'Absurdistan'' !), c'est que certains croient voir, redoutent ou espèrent  dans le succès de Zemmour une possible tentation présidentielle. C'est évidemment un ''pari'' qui n'a rien d'impossible : à partir du moment où, sans même avoir fait acte de candidature, vous êtes crédité de scores que n'atteignent pas de vieux grognards de la course à l'échalote... à partir du moment où de très nombreux ''supporters'' vous promettent (sans savoir de quoi ils parlent !) une victoire facile... et enfin à partir du moment où vous imaginez pouvoir corriger tout ce que vos analyses sérieuses, documentées et difficilement réfutables ont identifié de mauvais pour le pays...  il doit être très difficile de ne pas rêver...
Aussitôt, le concours Lépine des boules puantes a déchaîné tous les partisans de la poursuite de notre déchéance et de notre décadence... Instruite par les résultats obtenus par les immenses mensonges, toujours impunis, du scandale d’Etat  de F. Fillon (''Calomniez, il en restera toujours quelque chose''), la presse --décidément très attirée par les caniveaux et les égouts-- a aussitôt découvert une certaine Gabrielle Lenfant,. Cette élue socialiste et militante féministe (comme par hasard) s'est miraculeusement souvenue, 17 ans après les faits, d'un bisou volé... ou emprunté. Tiens donc ! Voilà-t-y pas que ce possible candidat à la Présidentielle, ce type qu'elle voit chaque jour sur les écrans et les réseaux depuis des années était justement celui... qu'elle avait totalement oublié tant qu'il n'était pas ''peut-être candidat''... Et ce n'est que le dépôt éventuel d'une candidature qui a brutalement remis en mémoire de cette malheureuse âme pure qu'elle avait été traumatisée pour ou par un baiser volé, dont elle n'est pas sûre qu'il ait été sur la joue ou sur la bouche, ni si elle a vraiment été ''forcée''. Ce traumatisme violent a eu lieu en 2004 ... ou peut être en 2006 : il était si fort qu'elle oublié quand ! Mais nos apprentis-sorciers devraient se méfier : ce ''Trauma flou'' est si mal raconté qu'il ne peut que faire du mal aux vrais témoignages d'autres femmes réellement agressées, elles...
Cependant, cet avatar grossier (pour le moment) des horreurs de l'affaire Fillon prouve, si besoin était, que les mal-pensants de la bien-pensance ne reculeront devant rien, si l'objet de leur haine primaire devait être candidat. Moi, à sa place (où je ne risque pas d'être, Dieu merci), je me méfierais... Comme Pagnol le faisait écrire à César par Marius...   ''et quand c'est trop profond, petit... Tè ! Laisse un peu mesurer les autres ! ''. Il existe plein d'officines spécialisées, prêtes à déverser des tombereaux d'ignominies inventées pour la circonstance... et plein de magistrats adeptes du ''mur des cons'' pour en tirer le maximum de chienlit et de puanteur. Comme le dirait Anne Roumanoff, ''Je sais pas vous, mais moi, dans la même situation, je regarderais ailleurs...''. Il est vrai que je ne suis que... ce que je suis, à peine !
H-Cl.
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