Tumgik
#sorciere-de-glace
olympic-paris · 1 month
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saga: soumission & Domination 245
Récit de Jona -1
Je suis arrivé au rendez vous prévu. Un véhicule nous attendait. Je dis nous car nous étions 2 sur le quai de cette gare à attendre. Moi et un autre jeune.
Quelques 5 mn plus tard nous entrons dans une caserne et rejoignons un bâtiment un peu à l'écart. Là, nous nous retrouvons avec 6 autres mecs.
A ce que je peux voir, je suis le plus jeune. Les autres semblent avoir entre 25 et 35 ans sauf un qui parait avoir la vingtaine. Au premier regard, ils paraissent tous être en bonne forme physique.
Nous sommes pris en charge et conduits dans le dortoir : 10 lits séparés par une table avec chaise et une petite armoire. Ils sont tous pareils avec drap blanc et couverture pliés au pied du lit. Nous avons 15 mn pour nous installer et descendre dans le hall.
Je prends un des lits au hasard. A ma gauche s'installe l'autre jeune. Il m'aide à faire mon lit, en m'expliquant qu'il a été pensionnaire. Chacun pousse son sac dans l'armoire et ferme le cadenas à n° disponible.
Nous sommes à temps dans l'entrée. Un type nous y attend pour nous emmener récupérer des uniformes. 2 Battle-dress, 2 pulls kaki, 4 T-shirts blancs, autant de slip et de paire de chaussettes plus 1 paire de rangers noires et deux serviettes de toilettes.
Retour au dortoir pour nous y changer. Nos vêtements civils rejoignent nos sacs et nous enfilons les tenues. Pas de fausses pudeurs, nous nous changeons tous de la tête au pied. Je ne peux m'empêcher de mater discrètement mes acolytes. Si je ne suis pas le seul à avoir les couilles rasées, je suis quand même celui qui maitrise le plus son système pileux. Question muscles, les autres me semble bien balancés aussi.
Retour dans le hall. Nous sommes alors emmenés dans une salle pour les tests dits " intellectuels ". Ce sont les premiers que je fais. Ce sont surtout des tests de logique avec des suites de chiffre à compléter ou des figures à choisir pour finir des séries, plus divers tests de connaissances générales et de français. En tout, rien de bien sorcier, même si je vois certains réfléchir sur certains exercices. Quand nous pensons en avoir fini, ils nous distribuent une nouvelle feuille. Cela dure deux heures.
Nous sommes emmenés à une espèce de foyer où nous attendons l'heure du diner. Il y a des militaires de carrière avec nous. Par effet de groupe, nous nous retrouvons tous les 8 à squatter deux tables contigües. Nous nous présentons tous. Le point commun, nous sommes tous des sportifs accomplis et tous en sport de combat entre autre pour certains. Quand aux occupations professionnelles, à part l'autre jeune (François) qui est étudiant comme moi, les autres viennent de la police ou de l'armée. Notre " baby-sitter " nous retrouve pour nous conduire au mess. L'ambiance entre nous est bonne, même si nos collègues nous prennent, l'autre jeune et moi, un peu de haut.
Après le diner, court passage au foyer et on nous envoi nous coucher de bonne heure.
Je me mets à poil et, une des petites serviettes dans la main, je pars aux douches. Au bout de notre dortoir, les sanitaires ressemblent beaucoup à ceux de vestiaires de sport. Les douches, ouvertes et sans rideaux font face à une rangée de lavabos surmontés de glaces. Alors que je fais couler l'eau, les autres me rejoignent. Ça discute fort et les plus vieux essayent de nous faire peur en racontant des histoires de casernes. Ce coup ci, je peux voir les queues sans que cela se remarque, nous sommes tous à poil ! Les mecs sont soit montés normal, soit au dessus. Moi, avec mes 13cm au repos, je suis dans le haut. Par contre ils se foutent de mon piercing sauf François qui me demande sa signification. Comme nous rentrons à notre dortoir, certaines bites sont gonflées sans être totalement bandées, notamment celle de François.
Je charrie les vieux en leur disant que nous étions les plus jeunes mais surement pas les moins bien montés ! Ça les vexe et nous voilà partis dans un concours à qui aura la plus longue.  Prenez 8 mecs bourrés de testostérones, mettez les dans une même pièce et ça dégénère !! En attendant, je ne suis pas le dernier à me branler pour me la mettre en forme.
Ok, je ne suis pas le mieux monté. Un des vieux, Pierre, me dépasse de presque 2cm de long mais pas plus large. François est monté comme moi, un peu plus fin dans les 19 x 5 et tous les autres sont en dessous de nous, CQFD !
Pierre dit en rigolant, que la plus petite bite devrait sucer les autres. J'entends des " bonne idée ". Je préfère calmer le jeu et leur dis que je ne suis pas contre mais que j'ai l'habitude de choisir mes partenaires. François qui était resté à mes cotés, pique un fard et nous nous couchons sans nous être vidé les couilles. Lumières éteintes, des grincements de sommiers métalliques dénotent que certains se soulagent.
Réveil avant l'aube. 5mn pour se laver et descendre devant le bâtiment.
La tête sous l'eau froide et nous sautons dans nos fringues. En bas nous attend l'archétype du sergent instructeur, une bête massive à la tête patibulaire. Il nous entraine dans un footing qui s'éternise. Après 10 tours complets de la caserne, nous nous retrouvons devant un terrain d'exercices, le parcours du combattant dixit nos militaires. Le sergent, frais comme une rose, demande aux militaires de passer les premiers. Ils nous montrent ainsi les façons d'aborder les obstacles. Avec François, je passe en dernier. Plus léger que les autres, nous survolons les exercices sans difficultés. D'après les têtes des autres, je pense qu'ils devaient être sûrs que nous nous étalerions comme des bleus. Petit déjeuner qui arrive à propos. La fin de matinée se passe assis à plancher sur de nouveaux tests.
L'après midi est plus intéressante avec des exercices de tir. Nos militaires et les policiers font mouche à chaque fois. Je me débouille pas mal au pistolet, avec 60% dans le centre et le reste bien groupé autour. François est à la traine et n'arrive qu'à en mettre la moitié dans la cible.
Les vieux sont autour de moi pour savoir comment j'ai réussi alors que l'instructeur se penche sur le cas de François. Nouvelle série, j'améliore mon score et François aussi.
La soirée commence comme la veille. Je profite du temps libre avant le diner pour aller me doucher. François me suit, j'ai beau être plus jeune de deux ans, j'ai l'impression d'être son grand frère. A discuter avec lui, il vient d'une famille bourgeoise où il n'a pas eu beaucoup d'expérience hors de son milieu. A poil tout les deux, il se met à bander et rougir en même temps. Comme il s'écarte, je lui dis qu'il n'a pas à rougir de sa bite et qu'il pourra toujours faire passer ça sous la douche. Ça le décoince un peu. Comme la veille, les autres nous rejoignent et ça repart Ils sont 6 contre nous et doivent s'être mis d'accord avant de nous retrouver car 4 se liguent contre moi alors que seuls, 2, s'occupent de François.
J'ai un peu de mal à m'en sortir et réussi à sortir de la salle d'eau. Mais comme j'entends que François à le dessous, je retourne dans la mêlée et applique sans vergogne mes connaissance en krav maga pour en étaler 2, avant de me retrouver collé à François, nus sur le sol carrelé de la salle d'eau, les membres entravés par les " survivants ".
Pierre prend alors la parole pour admirer nos p'tits culs et dire aux autres qu'il va leur faire le chemin. Je sens alors ses genoux écarter les miens et son gland se poser sur ma rondelle. Alors qu'il donne un coup de rein, je serre l'anus et il ne peut me pénétrer (merci Sasha pour les exercices de musculation sur plug !). Il réessaye deux trois fois avant de me gueuler de le laisser rentrer que cela me fera moins mal que s'il me tape. Je lui réponds que j'avais dit que je choisissais moi-même ceux qui en avaient le droit. Comme je sens qu'un de mes " tortionnaires " relâche un peu son maintient, j'arrive d'un grand coup de rein à me dégager et j'envoi direct mon pied dans les couilles de Pierre. Hurlements, je me dégage complètement et en étale un autre alors que François se dégage à son tour et avec son karaté en ajoute deux de plus au tapis.
C'est alors que le gradé qui nous avait accueillis déboule et gueule suffisamment fort pour figer tout le monde. Il passe entre les mecs étalés et s'arrête devant Pierre enroulé sur lui, ses mains protégeant ses couilles. Il demande des explications et Pierre lui explique qu'ils ont voulu plaisanter un peu et qu'on avait mal pris les choses. François va pour protester. Je le coupe et lui confirme que c'est ça.
Il nous quitte en nous disant de nous calmer et de prendre des forces pour la journée du lendemain.
J'attends que tout le monde dorme et me glisse jusqu'au lit de pierre. J'ai le temps de lui attacher les mains eu montant du lit en fer avant qu'il ne se réveille. Je lui enfonce une chaussette dans la bouche et lui glisse à l'oreille que je vais faire son affaire à son petit cul puisqu'il avait l'air d'aimer ce genre de relation. Il se débat un peu avant que je lui demande s'il voulait être enculé devant ses copains. Je lui baisse son slip et me kpote, pas question de prendre des risques. Il se défend encore quand je le mets en levrette. Un coup sur chaque cuisse sidère ses muscles et le bloque en position. En souvenir de ce qu'il voulait me faire subir, je ne le lubrifie pas et me plante direct dans sa rondelle. Le gémissement étouffé qu'il ne peut s'empêcher d'éructer réveille François. Il ouvre de grands yeux à me voir sodomiser le " mâle " du groupe. Je donne un nouveau coup de rein et enfile mes 20cm dans le boyau du macho. Arrivé au fond, je me penche sur son dos pour le prévenir que nous avions un spectateur. Il tourne la tête à gauche et voit François. Tout bas je demande à ce denier de prendre mon i-phone et de filmer. Avec l'éclairage de la cour, ce sera suffisant pour reconnaitre les protagonistes surtout l'enculé. Pierre qui entend ça se débat et je dois taper un peu ses cotes pour le calmer. Je me place bien entre ses cuisses et l'encule proprement. Lentement pour que cela soit bien visible sur l'enregistrement puis pus rapidement pour prendre mon pied. C'est chose faite 10mn plus tard, pour lui aussi d'ailleurs ! Je le détache et lui dit qu'il n'a pas intérêt à dire quelque chose s'il ne voulait pas que je diffuse la vidéo à ses potes.
La nuit se fini calmement. Au réveil, comme un des cons voulait remettre ça, Pierre, le premier leur a dit de nous foutre la paix.
Les jours se suivent et se ressemblent. Quelques tests intellectuels et exercices physiques. On nous donne des maillots de bains basics et ils nous testent en piscine. Ce n'est pas ma tasse de thé mais j'ai pris goût chez Sasha avec la nage à contre courant. Je me défends même si François est meilleur que moi. Il est très sexy dans ce maillot moche. Quand je sors de l'eau, il s'en aperçoit et je vois son maillot gonfler aussi. Je me fais fort de finir par baiser avec lui avant la fin de la semaine.
Nous sommes même initiés à la plongée (toujours en piscine). C'est assez stressant la première fois mais trop génial après quelques minutes. Aux séances de tir, François comme moi, nous nous améliorons. Ils nous testent au fusil à lunette où François fait des merveilles avec son calme et au FM plus généraliste.
Les autres passent aussi les épreuves sportives sans problème. Depuis la " mise au point ", nous ne sommes plus ennuyés. Le jeudi je passe à l'attaque après une séance de combat entre nous. Je me suis défoulé sur les machos et je n'ai pas retenu mes coups. Si j'en ressors avec quelques bleus, les autres sont plus colorés encore !
Sous les douches, je vais vers François. Les autres ne l'ont pas épargné et les cotes présentent les traces de coups. Nous nous aidons mutuellement à nous savonner le dos. Je fais attention mais il laisse échapper deux/trois gémissements. Je lui dis que j'ai le baume qu'il lui faut dans mes affaires.
Arrivés au dortoir, je le fais se coucher sur le ventre et commence le massage. Ses muscles se détendent sous la pression de mes doigts et y vais délicatement sur les taches de couleur. Quand il se tourne pour que je m'occupe de ses cotes, je vois qu'il bande ferme. Nous sommes encore seuls. J'écarte la serviette et plonge sur sa bite. Il essaye de me retenir mais j'ai déjà son gland dans ma gorge. Ses mains qu'il avait posées sur ma tête pour me relever, finalement appuies plutôt.
Il me demande ma queue et je me couche en 69. Il suce divinement bien. Sa gorge est douce et elle enserre parfaitement mon gland, surtout quand il dégluti, c'est trop bon ! Je m'efforce de lui rendre la pareille. Il arrive rapidement à me faire monter. Je lui rends le même service. Nous ne nous apercevons que les autres sont arrivés que quand nous nous jutons dessus. Ils font comme s'ils n'avaient rien vu. Nous partons nous doucher rapidement, ensemble. A notre retour, nous enfilons une tenue propre et les rejoignons au foyer. Ce coup ci ils y vont plus doucement. Un des flics nous demande si nous avions pris notre pied. Je réponds, François restant plus " timide ". Je leur dis qu'effectivement nous avions pris un plaisir autrement plus intense que leurs branlettes du début de semaine. Ils finissent par rigoler. L'ambiance se détend autour des bières. Nous finissons par parler de sexe. Certains avouent avoir eu ce genre d'expérience ado mais ils sont tous maintenant de bons hétéros. C'est à mon tour de rire. Ils me demandent pourquoi. Je leur dis que moi aussi j'ai été pur hétéro mais que maintenant je prends le meilleur des deux sexes. Ils peuvent demander à François s'ils ne croient pas que c'est bon.
Ce dernier se décoince et leur confirme que les deux sexes apportent chacun un coté de ce qui est bon en matière de sexe.
Nous finissons la soirée comme des potes
Jardinier
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hellmouthheritage · 1 year
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HELLMOUTH RPG INTRIGUE
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www.hellmouth.forumactif.com
L’INTRIGUE DU MOIS DE JUIN / LE RETOUR DE L’ÉLUE.
musique d'ambiance : ICI
Sunnydale, Juin 2023
La nuit du 30 mai qui précède au premier jour de juin, @Valentin Duport entra par effraction dans la boutique magique. Il avait entendu entres les murs de l'Université qu'une puissante sorcière appelée Willow Rosenberg y aurait laissé son grimoire. Les dernières pages écrites par la sorcière contenait le plus dangereux et le plus puissant rituel de magie noire qu'un sorcier peut apprendre. Le rituel de résurrection, celui pour lequel la sorcière avait été puni pour l'éternité par les oracles. 
Valentin avait perdu sa mère il y a quelques années, la croyant morte. Le seul moyen pour lui d'arriver à combattre son deuil était de la ramener. Malgré l'obtention de ce grimoire, il avait besoin d'énergie humaine pour arriver à compléter le rituel. Le sorcier était en couple depuis peu avec un loup-garou qui avait le don de guérisseur. Malgré cet amour qu'il ressentait pour lui, le besoin de revoir sa mère était encore plus grand. Il était prêt à mettre la vie de sa moitié en danger pour entendre à nouveau la voix si douce de sa mère. Ayant peur que @Jeremy Lewilton ne soit pas d'accord avec ses intentions de ramener sa mère d'entres les morts, le sorcier lui mentit. Il prétendit par texto, qu'il lui avait préparé une nuit torride et qu'il devait absolument être au rendez-vous. Lorsque son copain arriva dans sa chambre, le sorcier avait préparé le cercle du rituel et tous les ingrédients, il ne manquait que l'énergie du loup. Valentin fit croire à l'amour de sa vie qu'il allait l'attacher pour jouer avec son corps, cependant c'était bien loin d'être la vérité. 
Le sorcier enchaîna son homme sur le sol et l'embrassa pour peut-être la dernière fois. Il retira le haut de Jeremy et passa son doigt autour de ses pectoraux et de ses abdos qu'il aimait tant. C'était peut-être la dernière fois qu'il pourrait se permettre de les dessiner dans ses pensées comme il avait l'habitude de le faire la nuit. Valentin espérait que le don de guérisseur de Jeremy allait lui permettre de rester en vie et de survivre au rituel. Rien n'était certain, une larme coula sur sa joue, mais il devait le faire. Si Jeremy résistait au rituel, leur amour n'allait peut-être plus jamais être le même. Le sorcier y pensait à chaque secondes, mais le visage de sa mère l'appelait.
Je suis désolé Jeremy. Je t'aime tellement...Prononça le sorcier.
Sa main se posa sur son coeur et une puissante lumière orange jaillit de la poitrine de Jeremy. Le sorcier posa son autre main dans les airs et ferma le poing pour créer un cercle de protection dans sa chambre pour que les cris de douleurs de Jeremy ne se fassent pas entendre dans les couloirs de l'Université. Voir l'homme qu'il aimait le plus au monde hurler et souffrir de cette façon lui détruisait le coeur, Valentin ressentait une douleur immense dans son ventre. Le sorcier commença à prononcer le rituel de résurrection, mais quelque chose n'allait pas. Il le ressentait au plus profond de lui-même. La magie des oracles qui protégeait ce sort était trop puissante, le sorcier avait de la difficulté à la percer. La chambre entière était entrain de se recouvrir de glace. 
Le corps de Jeremy commença à avoir des convulsions. Une créature reptilienne parcourait l'intérieure de son corps. Les yeux du loups étaient jaune, ses canines apparurent sur son visage. Jamais Jeremy n'avait ressenti une telle douleur. Un serpent était entrain de voyager dans son corps jusqu'à sortir par sa bouche. Des coupures sur ses bras apparaissaient et se refermaient immédiatement grâce à son don de guérisseur.
Jeremy hurla, MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS PUTAIN!
Le loup tomba inconscient, le sorcier sentait toujours son coeur battre. Le rituel était déjà commencé, il était trop tard pour l'arrêter. Le sorcier prit le serpent dans ses mains et le tua pour répandre son sang sur le corps de Jeremy. C'était la manoeuvre finale, la glace disparue petit à petit et une atmosphère de calme planait dans la pièce. Le sorcier était à bout de souffle. Valentin se leva debout et détacha le corps de Jeremy. Il était toujours en vie... Le sorcier s'empressa de se diriger vers la fenêtre pour regarder le ciel. La lune était bleu, il pouvait ressentir en lui la plus puissante des colères, celle des oracles. Des pieux de glaces tombaient du ciel partout dans la ville de Sunnydale. 
Sans être conscient de ses actes, le sorcier avait commis la faute la plus grave qu'un mortel puisse commettre. Il avait jouer avec la balance des dimensions mystiques. Tout ceux qui avaient été tué le 2 octobre 2001 avait été ramené à la vie par sa faute. La pluie de glace n'était qu'une stratégie des oracles pour balancer le nombre d'êtres vivants dans le monde des mortels. Les pieux de glace ne cessèrent de tomber jusqu'à ce que 150 humains meurent sous leurs forces. 
À cette même seconde, l'élue la plus connue de tout les temps était entrain de reprendre vie, six pieds sous terre dans son cercueil. Arrachée du paradis, Buffy se réveilla dans sa tombe au cimetière de Restfield là où elle avait été enterrée en 2001. Obligée de sortir par elle même de son cercueil et de découvrir que Sunnydale avait bien changé. N'ayant plus aucune air pour respirer, six pieds sous terre, la jeune femme cogna de toutes ses forces contre le bois, blessant les jointures de ses doigts pour arriver à prendre une bouffée d'air. La terre commençant à couler dans son cercueil, Buffy se fit un chemin dans la terre jusqu'à découvrir qu'elle était revenue parmi les vivants. 
Vêtue de sa robe noir qu'on lui avait mise pour son enterrement, Buffy commença à avancer dans la noirceur de la nuit en se rappelant ses derniers souvenirs sur Terre. Tout de suite, son premier instinct fut de vouloir retrouver Dawn, elle pensait que sa soeur était encore en vie et en danger. Elle pensait que c'était encore l'apocalypse. Pendant quelques heures, Buffy fit le tour de Sunnydale et des repères dont elle se souvenait. L'élue se rendit vite compte que Sunnydale avait bien changé. La tour que Gloria et ses esclaves avaient construite n'était plus là. Sa maison située au 1630 Revello Drive avait été complètement rénovée et une famille de deux parents et quatre enfants y habitait. Plus rien n'était pareil. Buffy retrouva le chemin du lycée, là où elle décida de prendre une douche dans les vestiaires des filles. Même le lycée n'était plus ce qu'il était. C'était maintenant un établissement moderne, l'architecture avait bien évolué.
Lorsque la jeune femme se regarda dans le miroir, elle s'aperçu qu'elle était revenue différente. Elle n'était plus la femme dans la vingtaine qu'elle était le jour de sa mort. Elle était revenue avec l'apparence qu'elle aurait été censé avoir si elle était resté en vie. Une femme de 42 ans.
Le lycée était fermé cette nuit-là, pendant qu'elle se regardait et prenait conscience de la gravité de la situation, Buffy entendit un bruit au sous-sol du lycée. Tout de suite, elle enfila la première tenue trouvée dans un casier d'une lycéenne. Elle était contente que malgré son âge, elle arrivait toujours à rentrer dans la grandeur S. Buffy courra rapidement jusqu'à la bouche de l'enfer qui avait été recouverte par un plancher de ciment. En arrivant, elle entendit le bruit de l'eau éclabousser sous ses chaussures. Elle suivit alors l'eau qui provenait d'une pièce verrouillée. Buffy défonça la porte d'un seul coup de pied et elle retrouva sa meilleure amie complètement nue qui grelottait sur le sol. 
Willow !
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davidthierree · 2 years
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I can now reveal the artwork I made for the "Ritual of the end" re-release from Sorcier des Glaces ! Go and Pre-order it on Osmose Productions! #davidthierree #darkarts #metalcovers #artist #artwork #metalartist #owlstrollsanddeadkingsskulls #blackmetalmusic #blackmetalcovers #blackmetalart #blackmetal #sorcierdesglaces #osmoseproductions #quebec #metalnoirquebecois https://www.instagram.com/p/CpVY4WOouMS/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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shardsandfairies · 1 year
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Informations Complémentaires
✮ Le forum se base donc sur la série Fate, avec de petites touches de Winx Club (réadaptée à la série live action), du Sorceleur de Andrzej Sapkowski, de A Court of Thorns and Roses de Sarah J. Maas, et de la trilogie The Folk of the Air de Holly Black. L’action se situe dix années après la saison 2 de Fate. Il vous sera alors possible d’explorer les royaumes de SOLARIA, LINPHEA, ERAKLYON, d'en découvrir les différentes��COURS FÉÉRIQUES et bien évidemment pénétrer au sein de l’Université élitiste d’ALFÉA formant les soldats et dirigeants de demain.
✮ L’Autre Monde, de son vrai nom Argaia, en contradiction avec le Premier Monde qui est le nôtre, est une terre où règne la magie. Ils vous sera possible d’y interpréter une Fée, un Sorcier ou un Humain. Plusieurs Courts de fées existent, réparties entre les trois royaumes : DAWN, DAY et NIGHT COURTS à Solaria, SUMMER et WINTER COURTS à Eraklyon et SPRING et AUTUMN COURT à Linphéa.
✮ Il y a mille ans, Marion Amarantha, l'unique fée au pouvoir de la Flamme Divine du Grand Dragon, a tenté de conquérir tout Argaia, mais fut arrêtée par la première Compagnie de  Lumière lors de la Grande Bataille de Domino. Des cendres du royaume de Domino surgissent trois royaumes. Deux gouvernés par des fées, SOLARIA et LINPHEA, et un par des mortels ERAKLYON. Ces royaumes recueillent en leur sein plusieurs cours féériques, chacune associée à un élément magique en particulier. Celles-ci fonctionnent telles de petits royaumes au sein de leur pays, dirigées par des Hauts Seigneurs qui conseillent leur souverain respectif tout en respectant les lois féériques établies par la Haute Court qui les régit.
✮ Les familles royales ainsi que celles des Hauts Seigneurs seront jouables. Il vous sera donc possible d'en rejoindre la branche principale ou d'imaginer une branche annexe avec les complots, secrets de famille, alliances et toutes autres choses qui pourraient vous inspirer. Une monnaie commune a été mise en place, le Drachme.
✮ Si les humains se battent à l’épée, les Fées ont, quant à elles, un élément inné qui se révèle généralement au cours de leur adolescence de façon impromptue : l’EAU, la LUMIÈRE, l’AIR, l’ESPRIT, la NATURE, la GLACE et le FEU. Quant aux Sorciers Sanguinaires, de leur véritable appellation les Héritiers du Phoenix, ils emploient une magie non pas issue du Feu Blanc du Grand Dragon, mais du Feu Noir du Grand Phoenix. Cette magie se fit nommer la magie du sang, d'où leur surnom.
✮ Des précisions sur ces points et bien d’autres seront apportées au fur et à mesure, selon les questions et les avis bienveillants reçus.
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omagazineparis · 11 months
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Le pain perdu : un dessert familial qui réchauffe le cœur
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Qui n'a jamais ressenti cette douce nostalgie en dégustant un morceau de pain perdu ? Cette délicieuse sensation de chaleur, de douceur et de réconfort nous transporte instantanément dans les souvenirs douillets de notre enfance. Si vous cherchez une recette simple et savoureuse pour satisfaire votre gourmandise, n'allez pas plus loin. Aujourd'hui, nous allons vous guider à travers chaque étape pour concocter le parfait pain perdu. Les ingrédients clés pour un pain perdu inoubliable Pour créer cette merveille culinaire, vous aurez besoin de quelques ingrédients simples : Liste des ingrédients - 8 tranches de pain rassis - 4 œufs - 500 ml de lait - 2 cuillères à soupe de sucre - 1 sachet de sucre vanillé - Du beurre pour la cuisson Le charme du pain perdu : un processus simple pour un résultat exquis Préparer un pain perdu n'a rien de sorcier. Bien au contraire, c'est un processus simple et amusant, parfait pour une après-midi cosy à la maison. Voici les étapes pour réaliser cette recette réconfortante : - Battez les œufs dans un bol, ajoutez le lait, le sucre et le sucre vanillé. - Trempez les tranches de pain dans cette préparation jusqu'à ce qu'elles soient bien imbibées. - Faites chauffer une noisette de beurre dans une poêle. - Faites dorer chaque tranche de pain des deux côtés jusqu'à ce qu'elles soient dorées et croustillantes. - Servez votre pain perdu tiède, avec du sucre glace, du miel ou de la confiture. A lire aussi : Les secrets cachés des crêpes bretonnes savoureuses : un voyage culinaire en Bretagne Pourquoi le pain perdu est-il le dessert parfait ? Le pain perdu est bien plus qu'une simple recette. C'est une tradition, un souvenir et une gourmandise. Il s'agit d'une recette anti-gaspillage, transformant le pain rassis en un dessert somptueux. Et le plus beau dans tout ça ? Le pain perdu est adaptable à souhait. Ajoutez des fruits frais, du chocolat fondu, du caramel ou même une boule de glace, et faites de ce dessert traditionnel un délice qui vous ressemble. Il est temps de réinventer le pain perdu Prête à faire preuve de créativité et à redécouvrir le plaisir du pain perdu ? Ne vous limitez pas à la recette traditionnelle. Essayez différentes variantes, ajoutez vos toppings préférés, et partagez vos créations avec nous. Le monde du pain perdu est à votre portée, alors lancez-vous, et redécouvrez le plaisir simple d'un dessert réconfortant. Partagez votre expérience avec les autres lectrices N'oubliez pas de partager vos expériences, vos astuces et vos variantes du pain perdu avec notre communauté en ligne. Utilisez le hashtag #PainPerduChallenge sur les réseaux sociaux pour montrer vos créations et découvrir de nouvelles inspirations. C'est le moment de faire revivre le charme du pain perdu. Prête à relever le défi ? Read the full article
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my--wonderland · 1 year
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Convictions - 1 - Promesse.
1982.
Sur la colline bordant le village de Hidehill, loin de la ville et de ses agitations, se trouvait un manoir. Un somptueux manoir, quoique d'apparence un peu sombre. Un panneau, écrit en lettres gothiques, annonçait : Rimeshire. Une diligence, comme on en faisait au dix-neuvième siècle, s'était arrêtée devant le perron. Un homme aux cheveux blond vénitien et au regard de glace en descendit. Il s'agissait de Perseus Nott. Il tendit la main à sa femme pour l'aider à descendre. Son geste aurait pu paraître courtois, ou même tendre, s'il n'était pas tant guindé et hypocrite.
Une petite fille sortit à son tour de la voiture. Elle avait seulement dix ans, mais ses manières avaient déjà toute la noblesse d'une grande dame. Elle était vêtue d'un manteau immaculé bordé de fourrure, et ses boucles d'or retombaient parfaitement dans son dos. La petite dépassa son père et grimpa une à une les marches du perron.
- Gaïa, la rappela froidement à l'ordre Perseus.
Mais la blondinette ne l’écouta pas, et saisit elle-même le heurtoir pour toquer à la porte. Elle ne s'autorisa pas une marque de satisfaction, conservant un visage neutre alors que ses parents la rejoignaient sur le perron. Aeryn Nott considéra sa fille avec un air sévère, mais Gaïa soutint son regard. Elles avaient les mêmes yeux : un noisette aux reflets d’or qui contrastait avec le bleu glacial des iris de Perseus. Gaïa avait aussi hérité de la peau très pâle de sa mère.
La porte s'ouvrit sur un elfe de maison, petit et rabougri, vêtu d’un tissu déchiré, très sale, qui avait dû être blanc autrefois, mais était à présent couvert de poussière, de taches de nourriture, graisse, peinture, produits ménagers… et de sang.
La créature considéra la famille avec des yeux écarquillés. Il s'inclina, les saluant d'une voix aiguë qui irrita l’enfant :
- Bonjour Mr, Mrs et Miss Nott. Harvey va prévenir ses maîtres. Puis-je vous débarrasser ?
- Non merci, refusa Aeryn, que le contact de la créature dégoûtait par avance.
Perseus s’aligna sur le choix de sa femme. Gaïa, elle, balança sa veste à l'elfe et le gratifia d'un regard méprisant. Harvey baissa la tête, rangea le manteau de la fillette avec soin et alla appeler ses maîtres. Perseus et Aeryn se mirent à l'aise, s'installant dans le premier salon venu, où les propriétaires des lieux les rejoignirent quelques minutes plus tard.
Hypérion Nott, le petit frère de Perseus, lui ressemblait sur le plan physique comme mental. En commun, ils avaient leur chevelure blond vénitien, leurs yeux pâles, leur détermination, leur orgueil et leurs valeurs. Des valeurs de Sang-Pur, inflexibles et idéalisées.
Aux côtés d'Hypérion, Elladora Nott s'enquit sur la santé de leurs invités. C'était une femme plutôt grande, si bien que son époux mettait d'invisibles talonnettes. C'était un peu ridicule, mais personne ne le savait et Hypérion préférait cela plutôt que d'être plus petit que sa femme.
- Nous nous portons bien, affirma Perseus au nom de tous.
- Moi, j'ai froid, intervint Gaïa.
- Tais-toi, lui intima son père.
- Tu n'avais qu'à garder ton manteau, commenta sa mère.
Une lueur inquiétante d'amertume anima le regard noisette de la petite fille. Personne ne le remarqua, et Hypérion lança une discussion à propos de la nouvelle loi permettant aux Cracmols de voter.
- Vous rendez-vous compte de l’absurdité de cette décision ! Bientôt, l’avenir de notre monde sera entre les mains des Moldus ! ricana l’hôte.
- Nous partageons votre inquiétude et votre dégoût, assura Perseus. Déjà que les Sang-de-Bourbe ont les mêmes droits que nous autres sorciers, et que l’un de leur espèce a déjà été Ministre de la Magie, il est sûr que la prochaine étape sera un Impur de Cracmol à la tête de notre pays !
- Quelle honte ! approuva Elladora.
Son commentaire fut accueilli par des regards hostiles et railleurs de la part des deux frères. Les femmes n’étaient pas autorisées à parler lors des discussions entretenues par des hommes, même si leur avis était le même qu’eux. Elladora, se rendant compte de son erreur, baissa la tête. Gaïa fronça les sourcils, le regard fixé sur sa tante.
C’était une enfant observatrice, qui comprenait très rapidement les choses. Elle avait remarqué que dans sa famille, les femmes étaient considérées comme inférieures aux hommes. C’était également ce que le comportement des amis de ses parents, à savoir les Vingt-Huit Sacrés, laissait entendre. Gaïa avait toujours eu une naturellement haute estime d’elle-même, aussi n’avait-elle jamais compris cette hiérarchie implicite, qui semblait dater de l’aube de la société. Ce qui définissait la valeur d’un individu, aux yeux de la fillette, c’était la pureté de son sang, la richesse et la puissance de sa famille, son rôle dans la société, ses qualités personnelles – elle privilégiait l’intelligence, la ruse, le courage et l’ambition. Son sexe n’était pas un critère valable. Il arrivait à Gaïa de douter, car aucune personne autour d’elle n’était d’accord, et les lois du monde dans lequel elle évoluait allaient à l’encontre de son avis. Fort heureusement, lors de ces moments, ceux où une femme de sa famille était rabaissée, moquée, ignorée, réduite au silence, voire violentée, son esprit reconnaissait la vérité, et ravivait sa conviction.
- C’est la décadence, assurément, regretta Perseus. C’est bien simple, nous n’avons pas eu de Ministre compétent depuis Hector Fawley, l’arrière-grand-père de ma chère femme.
Aeryn, qui se tenait droite et immobile telle une poupée de cire, se ranima le temps de hocher brièvement la tête, y ayant été implicitement autorisée par son époux.
- Avec tout le respect que j’ai pour la famille Fawley, commença prudemment Hypérion, Hector a échoué à protéger notre nation en ne prenant pas la menace de Gellert Grindelwald au sérieux. Il a perdu son poste pour cela, d’ailleurs.
- Ma foi, je ne pense pas qu’il ait été aveugle aux desseins de Grindelwald. Au contraire, m’est avis qu’il les approuvait, et qu’il aurait été heureux de le soutenir s’il n’avait pas été forcé de démissionner.
- Il est vrai que briser le Code International du Secret Magique était un projet grandiose et, bien que dangereux, aurait pu apporter à notre monde, une fois la tempête calmée, la stabilité dont nous avons besoin.
- En effet ! Les Moldus, découvrant notre existence, auraient dû avoir la sagesse de consentir à devenir nos esclaves, afin d’obéir à la loi universelle les marquant comme nos inférieurs. Quant aux résistants – car il y en aurait eu à coup sûr, vu l’arrogance de cette sous-race, ils n’auraient pas fait long feu.
- Les conséquences auraient pu être une guerre…
- Les conséquences ? Plutôt les dommages collatéraux. Parfois, lorsque quelque chose est vraiment abîmé, il faut détruire jusqu’à sa base pour le reconstruire dans une meilleure version. N’êtes-vous pas d’accord ?
Question rhétorique. Hypérion n’avait pas le droit de ne pas être d’accord avec son frère aîné. Il hocha donc la tête, et revint au sujet de base :
- Depuis Fawley, les Ministres sont consternants. Leonard Spencer-Moon, bien trop proche du Premier Ministre moldu, Wilhelmina Tuft, cette stupide idéaliste, Ignatius Tuft, qui voulait mettre en place un dangereux projet de reproduction des Détraqueurs…
Il grimaça, comme se refusant à poursuivre, ce que Perseus fit pour lui.
- Nobby Leach. Premier Sang-de-Bourbe à accéder à ce titre.
Gaïa se permit une expression dégoûtée. Alors que la conversation se recentrait sur l’atroce stupidité de la nouvelle loi, et la folle inquiétude qu’elle faisait naître chez les Nott comme chez beaucoup de leurs amis de Sang-Pur, elle réfléchit. Puis, elle profita d’un instant de silence pour poser une question :
- Que pouvons-nous faire ?
Surpris, trois Nott se tournèrent vers elle. Aeryn fusilla sa fille du regard pour lui intimer de se taire, une étincelle de peur dans les yeux. Elladora n’avait pas bougé, comme une machine qu’on n’aurait pas allumée. Quant aux deux hommes, ils étaient trop stupéfaits pour répondre quoi que ce soit. Gaïa en profita pour rapidement expliquer son point de vue avec des faits :
- Lorsque cet Impur de Leach a été nommé Ministre, une grande partie des fonctionnaires nobles a démissionné en signe de protestation. Puis, un complot a été brillamment organisé pour l’empoisonner, ce qui a conduit à sa maladie, puis à sa propre démission, en 68, six ans à peine après son élection. Je me targue que notre famille ait participé à l’élimination de cet Indigne. Ne pouvons-nous pas, à nouveau, agir et s’opposer à cette loi ?
Un silence s’abattit. Une colère glacée anima le regard pâle de Perseus, mais Gaïa ne cilla pas, sachant son raisonnement brillant. Puis, Hypérion entonna un rire froid et pas du tout spontané, que son épouse imita par réflexe. A leur tour, l’autre couple Nott joignit leur hilarité surfaite, comme si Gaïa avait dit une blague tordante. La jeune fille sentit la colère l’envahir, mais elle resta digne.
- Votre fille est réellement amusante, Perseus, ricana Hypérion, retirant ses lunettes pour essuyer une fausse larme de rire.
- N’est-il pas ?
- Son éducation est cependant à durcir. Jamais je ne permettrai à ma fille de parler de cette façon lorsqu’elle aura l’âge de participer à nos discussions.
- Je vous remercie, mais je ne lui permets pas non plus. Gaïa, puisque tu n’es pas encore assez mature pour t’asseoir à nos côtés, je te prierai de quitter la table.
- Je n’ai fait que donner mon avis ! Et il était, je le crois, pertinent.
Un nouveau rire agita les Nott. Mais le regard de Perseus, fixé sur sa fille, était de glace.
- Il suffit. Nous en reparlons ce soir.
Son ton ferme avait donné des sueurs froides à Gaïa pendant des années, mais à présent, elle ne ressentait que de la colère. Une colère aussi froide, discrète et dévorante que du poison. La fillette se leva avec grâce, et ne put résister à une dernière provocation.
- Merci, père. Je suis ravie que nous reprenions cet échange ce soir. J’aurai de tous nouveaux arguments afin de débattre avec vous. Cette fois, j’espère que vous les écouterez.
Cette fois-ci, personne ne rit. Perseus était coincé, il ne pouvait sanctionner sa fille devant son frère, sa belle-sœur et sa femme, car bien qu’ils approuvent ses méthodes, cela n’aurait pas été poli. Gaïa savait néanmoins que ce soir, des éclairs rouges fuseraient. Elle s’efforça de ne pas y penser, tourna les talons et sortit du salon. Alors qu’elle montait les escaliers, elle entendit Hypérion appeler son elfe.
- Harvey ! Dois-je te le répéter à chaque fois ? Demande donc aux invités s’ils souhaitent quelque chose à boire ou à manger. Es-tu amnésique, en plus d’être sourd, laid et stupide ?!
La façon dont les elfes étaient traités ne faisait ni chaud ni froid à Gaïa. C’était dans l’ordre des choses – ces créatures étaient, comme les Moldus, naturellement inférieures aux sorciers.
Gaïa n’aimait pas sa famille. Ils étaient stupides, incapables de reconnaître sa valeur. Ils privilégiaient tous son petit-cousin, Theodore. Bien que plus jeune que sa cousine Gemma et elle, il était l’héritier, étant un garçon. Gaïa le détestait. Il était bien moins intelligent et talentueux qu’elle et pourtant, tous les Nott avaient le regard rivé sur lui.
Elle n’avait aucun lien avec ses grand-parents, son grand-oncle et les descendants de celui-ci, bien qu’elle les connaisse. Elle ne ressentait juste rien envers eux. Elle méprisait sa tante Elladora, entièrement soumise à son mari, sa mère Aeryn, une poupée de glace sans émotions et son oncle Hypérion, qui parlait, parlait, parlait, mais n’avait jamais le cran d’agir. Quant à son père, impitoyable et cruel, avec ses Doloris en guise de punition, elle le haïssait.
Gemma Nott, sa cousine de six ans sa cadette, était la seule personne dans cette famille qu’elle aimait. Son seul rayon de soleil. En voyant l’enfant, assise sur un tapis, en train d’écrire, un sourire vint instantanément chatouiller ses lèvres. Les yeux vert d'eau de sa cousine, qu’elle posa sur elle, étaient vifs, expressifs, loin des regards froids et vides des autres Nott. Ses boucles blondes, les mêmes que les siennes, lui arrivaient aux épaules, et étaient soigneusement coiffées. Elle était vêtue d'une robe de sorcière blanche, ajustée à la perfection. Elle avait l’air du parfait petite ange, de la marionnette parfaitement maniable. Mais Gaïa faisait en sorte qu’elle connaisse ses droits, qu’elle sache que son sexe ne l’empêchait pas de prendre part aux conversations, avoir un avis, avoir une personnalité, faire ses propres choix, agir au nom de sa famille, défendre ses convictions. Au-delà de ça, passer du temps avec Gemma lui faisait du bien, c’est pourquoi elle se rendit dans la chambre de la fillette. Étant une enfant, elle était naturellement vive, spontanée et naturelle, du moins lorsqu’elle était seule avec Gaïa. Avec elle, elle pourrait parler normalement, être elle-même, loin des principes et conventions centenaires des Sang-Pur. Sa cousine était déterminée à ce qu’elle garde cette innocence et se forge sa propre personnalité. Les filles de sa génération ne seraient pas des poupées de verre silencieuses et obéissantes, sans cerveau et sans âme.
- Salut Gaïa ! lança joyeusement Gemma en posant son crayon.
- Bonjour. Qu’est-ce-que tu fais ?
- Je m’entraîne à écrire. Père va m’interroger ce soir.
- Oh, très bien. Tu arrives ?
- J’arrive bien, regarde !
Gemma montra à Gaïa ses feuilles. Elle avait recopié la page du livre qu’elle lisait, un roman d’un ancêtre des Nott.
- Excellent ! Tu es super intelligente, continue comme ça.
La petite de cinq ans lança un sourire rayonnant à sa cousine. Gaïa était la seule qui l’encourageait, avec Harvey. Ses parents déléguaient son éducation aux elfes de maison, échangeant rarement avec leur fille.
- J’ai appris à Harvey aussi !
Gaïa fronça les sourcils sans comprendre.
- Tu as quoi ?
Sa voix plus grave ne constitua pas un indice de son mécontentement aux yeux de Gemma, qui expliqua :
- J’ai appris à écrire et à lire à Harvey ! Ça fait un mois, il arrive plutôt bien.
- Tu es folle ? Qu’est-ce-qui t’a pris ? C’était stupide de faire ça !
La fillette baissa les yeux, sans comprendre.
- Pourquoi ?
- Harvey est un elfe de maison, une créature inférieure à nous. Il est ton domestique, ton esclave. C’est comme si tu apprenais le piano à ton chat, tu comprends ce que je veux dire ?
Gemma hocha la tête. Gaïa craignait de l’avoir blessée, aussi ouvrit-elle ses bras. Sa cousine s’y blottit, et son aînée referma ses bras, berçant celle qu’elle considérait comme sa petite sœur.
- Je suis désolée, c’est comme ça. Et maintenant, qu’est-ce-qu’on fait ? Tu écris déjà à la perfection, autant s’amuser un peu ! Où as-tu rangé ton jeu d’échecs ?
Les deux fillettes jouèrent un temps, entamant une longue partie où Gaïa avait l’avantage, ce qui l’enorgueillissait bien que son adversaire ait cinq petites années.  Plus elles jouaient, moins Gemma semblait concentrée, les yeux posés sur sa cousine plutôt que sur le plateau.
- C’est à toi ! l’informa Gaïa après avoir mis en danger la reine blanche de sa cousine.
- Mmmh… fut la réponse indistincte de l’enfant, qui se contenta de mettre sa reine hors de portée du fou noir alors qu’une autre de ses pièces aurait pu supprimer la menace sans représailles.
Remarquant cela, Gaïa s’apprêta à lui expliquer comment elle aurait pu déjouer son coup, mais elle aperçut l’air triste de Gemma.
- Qu’est-ce-qui se passe ?
Visiblement, la fillette n’attendait que cette question pour se confier. Elle leva ses grands yeux vert pâle vers Gaïa, et expliqua :
- L’année prochaine, tu vas aller à Poudlard.
La petite fille de dix ans hocha la tête avec un sourire. Elle avait tellement hâte de s’y rendre, afin de parfaire ses connaissances en tous les domaines, d’enfin pratiquer la magie, d’enfin grandir ! Gaïa n’avait jamais réellement goûté à l’innocence et au bonheur de l’enfance, qui ne représentait qu’un carcan à ses yeux, aussi avait-elle désespérément hâte d’être adulte, pour pouvoir dire et faire ce qu’elle voulait, agir pour le monde des sorciers, repousser la menace des Indignes. Briller.
- Mais moi pas, ajouta Gemma, bien que ce soit évident. Et tu vas me manquer. Beaucoup.
Sa déclaration perturba Gaïa. Elle n’avait pas l’habitude qu’on lui dise des choses pareilles, des phrases dans lesquelles on pouvait déceler un véritable amour. Dans sa famille, Gemma était la seule à exprimer ses sentiments aussi bien. La seule à ne pas les craindre, à les considérer comme une faiblesse. C’était sans doute lié à son jeune âge, et Gaïa pariait déjà que ses parents s’empresseraient d’effacer ce défaut d’ici quelques années. En attendant, c’était une bouffée d’air frais, mais cela inquiétait sa cousine. Elle ignorait si Hypérion Nott réservait les mêmes châtiments corporels à sa fille que Perseus. Si c’était le cas, il devrait commencer à la punir de cette façon dès l’âge de sept ans, comme ce fut le cas pour Gaïa. La petite fille voulait absolument protéger sa cousine, mais ignorait comment le faire sans, malgré elle, lui apprendre à ravaler ses convictions et effacer sa personnalité.
Sa réflexion avait duré une longue minute, pendant laquelle Gemma la fixait, hésitante, timide, triste.
- Tu vas pas m’oublier hein ? Tu m’écriras ? Je peux lire maintenant. Tu n’oublieras pas ?
Touchée, Gaïa prit les mains de sa cousine par-dessus le plateau d’échecs. Puis, elle le contourna et s’assit à côté de Gemma, sur le lit à baldaquin sur lequel elles jouaient.
- Je t’écrirai. Toutes les semaines. Jamais je ne pourrai t’oublier, Gemma. Tu es ma cousine. Je…
Des mots rares, des mots précieux, se précipitèrent sur la langue de Gaïa. Des mots qu’elle n’avait jamais entendus prononcés, qu’elle avait à peine lus dans un livre. Ces mots restèrent prisonniers de sa gorge, ses lèvres refusant de les esquisser.
- Je serai toujours là pour toi, dit-elle à la place. Tu pourras toujours compter sur moi pour te guider et te protéger. Où que tu sois, où que je sois. Toujours. N’en doute jamais. Retiens-le.
Gemma serra les mains de sa cousine, les larmes aux yeux. Son amour voulait dire tant de choses pour elle. Gaïa était la seule personne qui l’aimait. Elle s’entendait bien avec Harvey, bien sûr, son elfe préféré, son compagnon de jeu depuis toujours, mais ce n’était pas pareil. C’était un ami. Gaïa était de sa famille. L’enfant avait tellement envie de croire sa cousine, aussi demanda-t-elle avec espoir, tendant son petit doigt :
- Tu le promets ?
Gaïa considéra l’auriculaire de Gemma avec curiosité, puis comprit. Elle enroula son propre petit doigt autour du sien, et le serra doucement comme lors d’une poignée de main. D’un pacte. C’était leur Serment Inviolable.
- Je te le promets.
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Chapitre 1 : Again, dans lequel je fais des immenses tartines pour présenter les personnages sous toutes leurs coutures stupides
1er septembre 2022, 10 heures 54, King's Cross, PDV externe. Oh non pitié trop précis
Aurélie Becker ferma les yeux et traversa le mur séparant la voie 9 de la 10. Elle se retrouva sur le quai 9 3/4, d'où partait le Poudlard Express. Le quai grouillait de vie, de sorciers et de Moldus venus accompagner leurs enfants. Aurélie se fraya un passage, poussant un chariot sur lequel elle avait posé sa valise.
- Aurélie, tu attends ! ordonna une jeune femme blonde qui lui ressemblait presque trait pour trait. HEIN QUOI ?? Le plot c'est pas un peu qu'Aurélie ressemble trait pour trait à son PÈRE ? Stop the Tom erasure.
La jeune fille soupira. Avec sa chance légendaire, il a fallu que sa mère enseigne les sortilèges à l'école de sorcellerie qu'elle fréquentait. Car Aurélie était une sorcière, absolument. La magie coulait dans ses veines comme du sang, et elle n'avait pas attendu d'avoir onze ans pour commencer à l'utiliser. Faut choisir, soit on introduit le monde des sorciers, soit on l'introduit pas, mais on fait pas de petite phrase semi-stylée qui n'explique rien.
Aurélie possédait des talents peu communs. Elle était télépathe, empathe et faisait également de la télékinésie à ses heures perdues. Et, le plus original, elle était Née-Animagus. Et aussi elle maîtrisait les 4 éléments et la foudre la glace le vent ah euh non c'est un élément ça, elle pouvait faire pousser des fleurs et des arbres à barbapapa et elle était BELLE ET REBELLE
La première fois que la fillette s'était transformée, elle avait à peine cinq petites années. Elle aimait s'asseoir sur la rambarde de son balcon et observer la forêt environnant son foyer. Ce soir-là, elle était tombée. Juste avant de toucher le sol, elle s'était métamorphosée en Phénix. Nul ; non, ça se passe plus du tout comme ça
Sa mère traversa également le mur, tirant sa valise derrière elle. Anna Becker était d'une beauté délicate, avec des traits fins et de beaux yeux verts, ces yeux empreints d'une sorte de lassitude qui ne la quittait jamais. Voilà quinze ans qu'elle était professeur à Poudlard. Elle y enseignait les sortilèges. Anna avait été une élève parfaite. Dotée d'une incroyable mémoire photographique, elle était d'une dextérité sans pareille et maniait la magie avec un talent évident. Surprenant au possible de la part d'une jeune fille Née-Moldue qui n'avait jamais eu pareil enseignement magique par le passé. Ben... Oui du coup... si elle est Née-Moldue... y'a pas de grandes chances qu'elle ait eu un enseignement magique... avant d'aller à Poudlard... BREF, GROS BREF. Elle attendait le meilleur de sa fille, qui semblait insensible aux allusions répétées de sa mère à ses écarts de conduite. Pour Aurélie, les règles existaient uniquement pour être transgressées. Son insolence lui valut bon nombre de retenues, et son goût pour les farces lui valut souvent le surnom de "jumelle Weasley mais en blond". Charmant. Genre y'a eu tellement peu de farceurs à Poudlard que le souvenir de 2 élèves a persisté pendant... 25 ans ??
Lorsqu'Aurélie était arrivée à Poudlard, bon nombre de professeurs ont été stupéfaits de voir avec quelle impertinence elle le défiait, tout en restant polie et respectueuse. Pléonasme un peu non ?? Si ses traits et ses cheveux étaient ceux de sa mère, le professeur Noctua (qui enseignait les potions) lui avait confié qu'elle avait les yeux bleus et le caractère de son père. D'où elle connaît Tom, Lou Noctua ??
Son père ? Pour l'adolescente, il n'existait pas. Anna ne lui avait jamais parlé de lui, sauf pour lui dire qu'elle l'avait rencontré à leur travail commun et qu'il était parti avant sa naissance. Quant au Choixpeau, il lui avait confié que son père était un pur Gryffondor. Cela avait effrayé la petite fille, qui avait aussitôt demandé à être envoyée dans la maison qu'avait fréquentée sa mère. Dans l'espoir qu'elle se voie en Aurélie. Elle, et non pas son inconnu de père. Mouais la motivation est ok mais c'est plus du tout comme ça, Aurélie à 11 ans elle est déjà blasée elle en a plus rien à foutre
Aurélie se retourna vivement, décidée à lancer à sa mère qu'elle n'avait pas que cela à faire de l'attendre, et que l'âge lui conférait une mobilité de plus en plus réduite (mensonge, car Anna n'avait que trente-sept ans), mais aperçut quelqu'un qui la détourna de son idée première. La petite conne quand même Elle leva la main et l'agita vivement, comme lorsqu'elle connaissait la réponse en cours. Fais pas genre Aurélie, tu connais jamais la réponse en cours, et quand tu la connais tu lèves pas la main. De loin, une jeune fille de son âge, portant les couleurs de Poufsouffle, lui répondit avec un grand sourire. Oh non
Aurélie et Poema Ollivander s'étaient rencontrées lors de leur première année, dans ce même train. Y'a pas trente-six trains en même temps Aurélie était la dernière arrivée, comme à son habitude, et il ne restait plus qu'une seule place, dans le compartiment 60 - le fameux compartiment 60, que les amies de la jeune Serdaigle s'approprieraient au fil des ans. Genre y'a JAMAIS personne qui est assis dedans ??? Ou elles les virent ?? Aurélie s'en souviendrait toujours. Dans le compartiment régnait un chaos assez indescriptible. Tout le monde parlait, une blonde aux boucles soyeuses lisait un livre intitulé Rosewood, une famille royale légendaire (imagine le niveau d'auto-suce pour lire un livre sur ta propre famille « royale légendaire », et légendaire de quoi d'ailleurs c'est juste des souverains moldus) tout en lançant des répliques assassines à une autre jeune fille, plus petite, à la chevelure tout aussi blonde mais moins soignée. Une fille aux cheveux auburn qui avait l'air sûre d'elle essayait de détendre l'ambiance, en vain. Pendant ce temps, une brune aux superbes yeux bleu-vert-de-gris faisait connaissance avec la jeune Poema. Elles avaient l'air de bien s'entendre. Et dans son coin, une petite rousse regardait par la fenêtre. Aurélie avait eu une sorte de coup de foudre amical pour Poema. Hmmm Dès l'instant où la jeune Ollivander avait levé ses yeux verts pétillants de joie de vivre vers elle, ses cheveux caramel cachant son visage, et lui avait proposé de se joindre à elles, la jeune fille avait su qu'elle serait son amie. Big brain
Et voilà où elles en étaient, après six ans d'amitié. Toujours aussi proches. Pourvu que ça dure
La fille qui lisait le livre s'était avérée être la princesse d'Australie. On lui dit que y'a un truc qui s'appelle le Commonwealth... ? Elle s'appelait Diana Rosewood (d'où le livre) et était Née-Moldue. Elle semblait craindre que son statut influence ses amitiés (tu crois que des sorcières britanniques en ont quelque chose à foutre des souverains australiens moldus ptdr), mais Aurélie avait fait une blague X (une... une blague X... hmhmhm Aurélie~) et avait aussitôt détendu l'atmosphère. C'était comme un don chez la Serdaigle, celui d'apporter du bonheur aux autres. En toute modestie Don qu'elle partageait avec Poema, même si cette dernière en possédait déjà un peu commun - mais j'y reviendrai. OK là je brise le 4ème mur en toute impunité Elle possédait une baguette en bois de houx, avec une plume de Phénix (osef ?), et a bien sûr fini à Gryffondor. Bien sûr de quoi ? Y'a un rapport entre la baguette et la maison ?
Celle avec qui Diana se disputait était à présent, par une curieuse coïncidence, une Serpentard. Mais Amy Santiago était de loin la plus adorable Serpentard jamais répartie à Poudlard, Aurélie en était persuadée. Euuuuuh ah bon ?? Et malgré leurs disputes récurrentes, elle n'en demeurait pas moins sa meilleure ennemie. Dotée du don de legilimancie, sa baguette était tout naturellement en bois de tilleul argenté. Elle contenait une Epine du Monstre du Fleuve-Blanc. MAIS LE MAIN CHARACTER C'EST POEMA OU AURELIE LA ??? ET CA APPORTE QUOI A L'HISTOIRE FRANCHEMENT ??
La seconde Gryffondor du groupe avait pour nom Alice Stewart. De son vrai nom Alice Dumbledore. Nom de naissance plutôt En effet, Alice avait été adoptée alors qu'elle n'avait que quatre ans par John Stewart et Lena Woods, deux Moldus qui ont été pour le moins surpris lorsqu'à ses onze ans, leur fille adoptive reçoive non seulement une lettre d'une prestigieuse école de sorcellerie dont ils n'avaient jamais entendu parler, mais aussi d'un grand sorcier revendiquant sa paternité. Ce sorcier s'appelait Alexis Dumbledore. Alice n'avait jamais dit de quel fils Dumbledore elle descendait (Albus ou Abelforth ?), peut-être même l'ignorait-elle. Sa baguette était en bois de sureau, ce qui nécessitait une grande puissance de la part de son maître - en l'occurence, Alice. Son coeur était une plume de Phénix, comme Aurélie. C'est gênant les baguettes, stop.
Aurélie était la seule Serdaigle du groupe, mais il y avait également trois Poufsouffle : Poema, bien sûr, mais aussi Minna Whisper et Estelle McGraw. On se demande vraiment comment elle a autant de potes omg
Minna Whisper était la brune aux yeux bleu-vert-de-gris avec laquelle Poema discutait lorsqu'Aurélie avait rencontré toutes ces jeunes filles. Se dégageait d'elle une sorte d'aura d'innocence et de pureté, ce qui enchantait Aurélie aussi bien que cela l'agaçait. Minna était timide et gentille, et était la meilleure amie de Poema. C'est pas Aurélie la meilleure amie de Poema ? Bref on s'en fout. Sa baguette était en bois de lierre avec un crin de licorne. À quel moment je me suis dit « ça va être une super idée de récapituler toute la fiche personnages en un paragraphe » ?? Pourquoi pas le métier des parents aussi ??
Pour finir, la petite rousse s'appelait Estelle McGraw. Troisième fille d'une famille de sept enfants, elle était timide, comme Minna, mais parvenait à s'affranchir de ce défaut. Sa baguette était en bois de sorbier, avec une plume de Phénix. Estelle n'est pas timide. Et genre, elle a pas plus de personnalité ? Elle a 2 lignes de présentation mdr
C'était ses meilleures amies. Ses paratonnerres lorsqu'elle s'énervait. Ses ancres lorsqu'elle dérivait. Ce à quoi elle pouvait se raccrocher, tout le temps, à tout moment. C'est mignon mais juste... ça me semble trop tôt pour le dire... Et puis, show don't tell, am I right ?
Les pensées émues d'Aurélie furent brusquement interrompues. Diana venait de lui sauter dessus, entourant ses épaules de ses bras nus.
- Coucou ! rit Aurélie. - Coucou ! répondit la princesse. Bah dis donc, avec tout ce monde, je ne suis même pas sûre qu'on aura le compartiment 60 cette année.
Aurélie fit un petit sourire en coin.
- T'inquiète pas, on l'aura.
L'année passée, elle avait jeté un sortilège de reconnaissance au compartiment 60, ce qui était non seulement interdit par le règlement, mais aussi par la loi. Aurélie ne le savait sans doute pas. Bref, personne ne pourrait entrer dans le compartiment, sauf Diana, Poema, Aurélie, Minna, Alice, Estelle et Amy. Aurélie s'était promis de le défaire... A leur septième année. Quoi ! Le compartiment 60, c'était sacré ! Ah ok ça répond à ma question de tout à l'heure mais... QUOI ?? C'est genre, illégal ! Et arrête de briser le 4ème mur comme ça. Aurélie et Diana commencèrent à discuter de leur été tout en cherchant leurs autres amies du regard. Alice les rejoignit lorsqu'Anna parvint enfin à rattraper sa fille.
- A quoi pensais-tu ?! Ne t'éloigne pas ! la gronda la jeune femme.
Aurélie fit un grand sourire.
- Oui maman ! dit-elle d'une voix angélique. Hé, Minna !
La brune se retourna. Elle était accompagnée de Poema et Estelle.
- Saluuuuuuuut ! hurla Aurélie, hystérique, en sautant au cou des deux jeunes filles. - Tiens, Becker, lança une voix moqueuse dans son dos. Toujours pas enfermée à Ste Mangouste ? Parce que les femmes qui crient sont hystériques ? Ah ben... je l'ai moi-même dit lol. - Dégage, Ruewen, l'apostropha Aurélie sur un ton glacial. - Bien sûr, je vais t'obéir, ironisa Oliver en passant une main dans ses cheveux. Ta petite cour est là ?
Diana porta la main à sa poche, mais quelqu'un fut plus rapide. Ruewen se figea lorsqu'il sentit une baguette pointée dans son dos. WHAT THE FUCK CA VA VITE LA
- En effet, dit une voix féminine encore plus froide que celle d'Aurélie. Et je ne répèterais pas deux fois. Je brûle d'envie de te lancer un Impardonnable. Je me demande encore lequel, mais crois-moi, je vais trouver. Va retrouver ta petite bande de groupies, et par pitié, cesse de te recoiffer devant chaque vitre que tu croises. Un Impardonnable ?? Hein ?? C'est pas « cool », hein !
Ruewen détala, et la jeune fille à la baguette éclata de rire.
- Amy ! T'es sérieuse ? demanda Diana en faisant la bise à la nouvelle arrivante. - Absolument pas ! Vous me verriez jeter un Sortilège Impardonnable ? Hooon, c'est bien mal me connaître ! minauda Amy. - Salut, meilleure ennemie, la salua Aurélie. (cringe) Tu as passé de bonnes vacances ? - Extraordinaires, j'ai pas vu ta tronche, plaisanta la Serpentard en lui faisant également la bise. Salut, les filles, dit-elle à Poema, Estelle et Minna, qui lui répondirent. - 10 heures 59, dit Minna en jetant un coup d'oeil à sa montre. Il devrait arriver d'une minute à l'autre. - Sérieusement ? ironisa Amy, ce qui eut pour effet de mettre mal à l'aise la Poufsouffle.
Aurélie leur parla ensuite de son sortilège. Ses amies se montrèrent plus ou moins emballées.
- Noooooon ?! s'écria Poema. Tu es folle ! C'était quoi, la formule ? - Je te la donne contre celle du Sortilège du Bosquet, répondit Aurélie avec un clin d'oeil.
L'héritière des Ollivander avait en effet inventé un sortilège extraordinaire permettant de fusionner deux, parfois même trois bois différents en une seule baguette magique. (Ce qui est totalement inutile parce que ce qui donne de la puissance à la baguette c'est le cœur, mais ok I guess)
- Déjà, c'est la Fusion du Bosquet, rectifia la jeune fille, et ensuite, tu peux toujours courir ! - C'est génial ! s'écria Diana. Mais il faudra bien défaire le sort lorsque nous aurons fini notre septième année ! (Imaginez elles oublient ptdr les nulles) - Pas de souci, affirma la jeune Serdaigle. - C'est du grand délire, intervint Minna. Ca peut te valoir un renvoi. (Elle a raison !) - Ah, Aurélie, ce que tu ne ferais pas pour t'asseoir à côté de moi ! plaisanta Amy pour sa part. - Doucement, les arrêta l'intéressée. J'ai inclu les profs dans le lot. Pour ne pas qu'ils se doutent de quelque chose. - C'est du grand délire ! répéta Minna. C'est absolument insensé ! - Tu aurais dû aller à Gryffondor, ma petite, certifia Alice.
Aurélie se crispa. (Elle est passée où Anna ???)
- Non ! s'écria-t-elle. HURLA-T-ELLE-MÊME ! Je veux dire... Serdaigle, c'est mieux. - Non, Gryffondor, c'est beaucoup mieux que Serdaigle ! protesta Amy sur un ton calme, ce qui lui valut un coup de coude d'Aurélie. Enfin, moins que Serpentard, bien sûr. - Et que Poufsouffle ! renchérit Poema. - On voit bien que ce n'est pas vous qui voyez la tête de ce petit con de Ruewen chaque jour dans la salle commune ! lancèrent les deux Gryffondor d'une seule voix, avant de s'esclaffer. - Tu m'étonnes, soupira Aurélie. Le croiser une fois par mois suffit déjà à me mettre de mauvaise humeur. Et ne t'en déplaise, Amy, Serdaigle est une super maison ! - Je n'ai jamais dit le contraire, se défendit la Serpentard. - Ca suffit ! intervint Poema d'une voix forte. Nous savons toutes que toutes les maisons sont dignes de respect et d'admiration. Cette dispute est absolument insensée ! (Qu'est-ce-qu'elle est chiante) - C'est du grand délire, dit Amy en contrefaisant la voix de Minna. - Ce n'est pas une dispute, mais une confrontation d'idées, corrigea Aurélie. - Oh, fermez-la ! Le train est là, lança Poema. Oh, je vous ai montré Puff ? - Puff ? répéta Alice. - Bah, mon harfang des neiges, répondit la jeune Poufsouffle avant d'appeler : Papy Olli ! Mamie Eliza ! - Il s'est passé tellement de choses cet été ! s'enthousiasma la petite Ollivander. - Ah oui, ta grand-mère, je l'avais oubliée celle-là ! rit Diana. Comme tout le monde, Diana, comme tout le monde - Bah, on se doutait que Garrick n'avait pas eu ton père en faisant un voyage en montgolfière ! plaisanta Amy. Oh putain le cringe... - Hein ?! Rapport avec la montgolfière ?! s'exclama Aurélie.
Elle jeta un petit coup d'oeil à Oliver. Il draguait une jeune fille de troisième année, brune aux yeux verts. Non, il n'a littéralement jamais dragué personne de sa vie. Le pire, c'est qu'elle semblait, disons... réceptive. Ce qu'il pouvait l'agacer ! Rien qu'à le voir, la jeune Serdaigle sentait le sang palpiter dans ses veines. Elle mourait d'envie de s'avancer et de se battre avec lui. Elle sortit sa baguette.
- Obscuro, murmura-t-elle. - Qu'est-ce-que tu fais encore, Au' ? demanda Diana. - Je pratique mon hobby, répondit simplement l'intéressée. Faire chier Ruewen, précisa de suite la jeune Serdaigle. Avis.
De petites mésanges apparurent dans un éclair bleu. Aurélie leva sa baguette plus haut et la pointa sur Ruewen.
- Oppungo !
Les mésanges foncèrent sur Oliver Ruewen, aveuglé par le bandeau noir, et le piquèrent de toutes parts. Il se mit à hurler en agitant les bras, et Aurélie le débarrassa du bandeau pour qu'il puisse lire ses initiales, tracées en étincelles bleues. A.B. C D E F G... haha C'est pas un peu genre du harcèlement ? Vaguement ?  
- BECKER, JE VAIS TE TUER ! menaça Oliver, sa belle veste moldue couverte de fientes d'oiseaux. - AH OUI ? cria Aurélie de loin. C'EST MARRANT, PARCE QUE T'AS PAS BIEN L'AIR MENACANT COMME CA ! - BECKEEEEEEEEER ! rugit Ruewen en agitant les bras de plus belle afin de se débarrasser de volatiles. Ils ont 12 ou 17 ans ??
Aurélie dégaina sa baguette et avec un sourire malicieux, la croisa sur son bras (ce qui était, chez les sorciers, un équivalent du bras d'honneur, mais en plus vulgaire). Créatif Puis elle la rangea dans sa poche et partit d'un pas léger vers les grand-parents de Poema. En chemin, la Poufsouffle expliqua que sa grand-mère, Née-Moldue, était repartie chez les Moldus peu après la nomination de son fils comme Auror. C'était Garrick et Elizabeth (sa grand-mère) qui lui avaient offert Puff pour ses quatorze ans. Il avait bien grandi, ce qui étonna les filles. Ben oui le temps ça passe bande d'idiotes Après une brève conversation et les au-revoir respectifs des filles à leurs parents, elles montèrent dans le Poudlard Express avec leurs valises et leurs animaux. Elle s'assirent, bien sûr, dans le compartiment 60. Oliver passa devant et revint sur ses pas.
- Tu vas payer, Becker. Et je n'attendrais pas que l'on soit à Poudlard. - Ah oui ? Alors, viens me chercher ! le provoqua son ennemie. Bien ouej en vrai
Oliver entra dans le compartiment 60. Les amies d'Aurélie retinrent leur souffle, curieuses de voir ce qui allait se passer. Et elles ne furent pas déçues. D'abord, poussa sur la tête de Ruewen une paire d'oreilles de lapin. Puis, de la fumée se mit à jaillir de ses oreilles avec le bruit d'un ancien train à vapeur. Des furoncles poussèrent sur son nez droit, qui se mit à saigner. Son nez droit ? mdrrr
- Formule de protection inventée par George Weasley, lança Aurélie sur un ton hautain, fière d'elle. Mon héros, genre. Si tu veux que je te la dise, compte là-dessus et bois de l'eau fraîche. Et pense à t'acheter une crème contre les imperfections. A plus, Ruewen ! minauda la jeune fille en agitant allègrement la main.
Oliver sortit en pestant. Aurélie éclata de rire, suivie par ses amies.
- Admirable ! commenta Amy. Tope-là !
Aurélie topa.
- Tu vas avoir des problèmes, prévint Minna. - C'est sûr ! approuva son amie de Poufsouffle. Mais qu'est-ce-que c'était drôle ! - J'aurais aimé avoir mon appareil photo moldu, renchérit Alice. Non, pas le moldu, le sorcier, pour avoir une image animée de lui avec ses oreilles de lapin qui bougent et les boutons qui poussent ! - Et moi de même ! confirma Estelle, aussi surnommée Stella. Info inutile et random numéro 1245
Aurélie se mordit la lèvre, prise d'un semblant de remords ; qu'elle chassa en se rappelant tous les sales coups que Ruewen lui avait faits depuis qu'ils s'étaient rencontrés, dans le Poudlard Express la première fois. Elle ne se souvenait plus ce qu'ils s'étaient dit, peut-être se sont-ils présentés, mais son aura n'avait pas plu à la jeune fille. Euh ok madame Irma Aurélie aimait le filling LE QUOI ? LE QUOI ? LE FEELING NON ???, et dès qu'elle avait croisé le regard noisette de Ruewen, elle s'était juré de le détester jusqu'à la fin de ses jours. Etrangement, Oliver avait fait pareil. Voilà comment tout avait commencé. Tout simplement ! C'était tellement mieux la vie quand on avait pas à se soucier de la crédibilité et de la psychologie des personnages.
Elle avait remporté une bataille. Mais à présent que l'année commençait, c'est une septième et dernière guerre qu'il lui faudra mener. Et ce n'était d'ailleurs pas pour déplaire à la jeune Serdaigle, qui remercia intérieurement les frères Weasley, dont feu Fred. Celle-ci, elle allait la remporter, une bonne fois pour toutes. La guerre qui t'attend c'est les ASPIC, prépare-toi à réviser #boomer
Aurélie, Amy, Alice, Minna, Estelle et Poema se tournèrent vers Diana, qui n'avait toujours pas donné son avis. La princesse, un peu déstabilisée par tous ces regards posés sur elle et ne comprenant pas ce que ses amies attendaient d'elle, proposa en tendant un sachet :
- Euh... Des Chocogrenouilles ? Hahahahaha trop drôle trop bonne fin de chapitre lol je suis amusée. 5 pages Word pour dire qu'elles embarquent dans le Poudlard Express, quand même.
27/03/23.
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« Dans la mythologie gaélique (irlandaise, écossaise et mannoise), la Cailleach est une sorcière divine, une déesse mère et divinité du climat, et possiblement une déité ancestrale. Elle est aussi connue sous le nom de la Cailleach Bhéara(ch) ou Bheur(ach).
Le mot cailleach signifie « sorcière » en gaélique écossais moderne, et a été appliqué à de nombreux personnages mythologiques en Irlande, en Écosse et l'île de Man.
 Au pluriel, Cailleachan, ce sont des sorcières du temps/vent et la personnification des forces élémentaires de la nature surtout dans leur aspect destructeur. » (Source : : https://mythologies.blog4ever.com/7-cailleach-beara-reine-des-neiges-et-sorciere-divine)
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 « Le matin du 22 janvier 2022, au bord du fleuve. Entendre la glace. Se prendre pour Cailleach. Sorcière d’hiver. Douce et féroce. Déesse en son plein droit. Celle qui provoque tempêtes terribles. Creuse des glens. »
 L’après-midi du 9 janvier 2023, au bord du fleuve. Entendre la glace. Devenir divinité du temps.
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Plongée. Reine de Coupes. How can I develop a close relationship with my intuition? 22 janvier 2022, Page 74, Livre Bleu (2022), Carnet de l’atelier Archipel.
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metalindex-hu · 2 years
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Gevurah – Gehinnom (2022)
Gevurah – Gehinnom (2022) - https://metalindex.hu/2022/10/29/gevurah-gehinnom-2022/ -
A 2011 óta tevékenykedő Gevurah a black metal modern ágát képviseli. Rajzfilmes túlzásokba eső hullafestékes fazonokat itt ne keressünk. A sátánimádat, a spiritualizmus témáit egy sokkal filozófiaibb megközelítésben tálalják a hallgatónak. 2016-os debütálásukat, a Hallelujah! névre hallgató korongot az egyik legkiválóbbnak tartottam, pedig elég erős év volt. Logójukból ítélve egy egzotikus országból származó banda képe lebegett a szemeim előtt, azonban nem is lehettem volna távolabb az igazságtól. A messzi északról származnak, Kanada Quebec tartományából, mégsem voltam csalódott, sőt talán még jobban örültem ennek a ténynek. Ugyanis ez a tartomány Kanada black metal motorja, számos egészen kiváló banda otthona. Forteresse, Gris, Sombre Foréts, Sorcier des Glaces…napestig sorolhatnám a neveket, de nem fogom, mert ez az írás nem róluk szól. A tűz mint olyan szerves részét képezte annak a bemutatkozó albumnak. Nem csak a borítóját lepte el a tisztító tűz, de magát a zenét is átjárta egy olyan forró, fülledt, fojtogató érzet, ami engem rögtön megvett kilóra. Az okkult tanok beleszövése mindebbe pedig csak tovább emelte a tétet. A nemrég megjelent Gehinnom tehát nincs irigylésre méltó helyzetben, nagyon magasan van a léc.
A Gevurah egy kétfejű szörnyeteg, aki lépésről lépésre őrli fel kiszemelt zsákmányát. Mindezt teszi addig, amíg az utolsó csepp élet is elhagyja jelentéktelen testét. Az egyik fej a Xavier Berthiaume névre hallgat, de csak X. T. néven találkozhatunk vele a kiadványon. Ő felel a vokálért, dobért és a lead gitárért. A másik fej pedig az A. L. monogramra hallgat, akinek a ritmusgitár és a basszus bégetése jutott. Ez a felállás a kezdetek óta változatlan. Megtalálták egymással a közös hangot, egy a vízió és a küldetésük is ugyanaz. A black metal egy olyan ágát reprezentálni a hallgatóságnak, amiből nagyon nehéz gúnyt űzni. A külsőségekre ők nem sokat adnak, csak a pusztító zene érdekli őket és ez nagyon imponáló. Mondom ezt úgy, hogy én kifejezetten csípem a hagyományos mosómedve stílust is.
A Hallelujah! egy 64 perces album volt, amit simán 40 percesnek éreztem. Különféle részekre bontható, hullámvasútszerű felépítéssel rendelkező album, ami egy rituálé karakterisztikáját hordozta. A Gehinnom 46 perce sokkal töményebb és mellbevágóbb hatást ér el avval, hogy mellőzni a különböző atmoszférateremtő lélegzetvételeket, ami által levegőhöz jut az album és a hallgató is. Ez kétélű fegyver: egy koncentráltabb esszenciát kaphatunk a Gevurah zenéjéből, viszont a már említett erős hangulat és tudatos felépítésű album képe hiányzik. Maga az album is rá akar cáfolni erre az okfejtésemre, a címadó Gehinnom akusztikus gitárral indít, baljóslatú hangulatot teremtve. Komoran pengenek a húrok, akár egy nyomasztó művészfilmnek is lehetne az aláfestőzenéje. Az At the Orient of Eden már nem teketóriázik, hatalmas sebességgel támad a tremolo. Maga a gitár tónusa tipikusan a black metalra jellemző, éles, vékony és a statikus sistergéssel ejt hipnózisba. A vokál már közel sem tipikus, ide nem érkeztek meg a varjak. Erőteljesen rekedtes ordítás, kiáltás jellemzi X. T. torkát, és baromira illik ahhoz a zenéhez, amit a Gevurah játszik. Tempóváltás következik és egy gregorián kórusokkal tarkított lassú rész következik. Mondom én, hogy rám akar cáfolni a Gevurah, van itt hangulat, de még mennyi. A dob pont a megfelelő helyen van, se nem túl előre keverve, és nem is túl hátra tolva, ahol csak cincogna a cin. A dal végére pedig vissza is hozzák nekünk a kezdeti tremolo témát, mert tényleg nagyon állat. Maga a hangzás pedig pont jó, se nem túl lo-fi, de azért a Sanytolnak nyoma sincsen. Bivalyerős kezdés ez.
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A Blood-Soaked Katabasis egy még letaglózóbb dal benyomását kelti, és az is. Disszonancia keveredik a hagyományos tremolo mellett, ezáltal egy kifejezetten mai, friss arculatot ad a tételnek. Mindez egyébként jellemző magára a Gevurahra is. Jó vegyészek módjára kísérletezték ki azt, hogy hogyan lehetne csavarni egyet a hagyományokon. A katarzisérzet állandó vendég a számaikban, amik a hosszabb, nagyobb lélegzetvételű dalfelépítéséket részesítik előnyben. A zavarosan kavargó témák pont annyi ideig veszik át a hatalmat az elménk felett, amennyire kell, nincs semmi se túljátszva. Gyakrabban váltanak témákat, mint egy hagyományos fekete fém banda, és a melodikus szólók elejtése se éppenséggel erre a zsánerre jellemző. A Towards the Shifting Sands 8 és fél perce egyáltalán nem tűnik annyinak. Gyors témák, dühvel és daccal teli kiáltások tarkítják, a dob pedig nagyon ízléses és érdekes megoldásokkal, fillekkel küldi meg az egészet. Blast beat csak akkor van, ha azt maga a dal megköveteli. És itt van a kutya elásva. Mindig úgy gondoltam, hogy a dalírásnál dől el minden. Ha a fasza témák összeállnak egy változatos és jól felépített dallá, akkor már félig nyert ügye van a bandának. A kivitelezés a másik fele. A néha bedobott hang alámondások viszont feleslegesek, van itt annyi hangulat, váltás és finom részlet amibe elmerülhetünk, így nincs arra nincs szükség.
Egy újabb hangulati átkötés következik az LV 16:22 által. Az akusztikus gitár remekül vegyül a torzított elektromossal. Mindez megágyaz két dalmonstrumnak, a rövidebb a Memento, Homo… Az emberiség minden megvetendő tulajdonságát gyömöszölték ebbe a dalba. Kifejezetten sötét, mizantróp hangulatot árasztanak a témák, nem maradt semmi remény egy olyan fajnak, ami önmagát pusztítja különböző módokon. Legyen az a mindennapok gáncsoskodása, háborús bűnök vagy a bolygónkkal ápolt mostoha viszony. Minden düh és méreg manifesztálódik a ritka feszes blast beatben és a dal közepén érkező különösen vérszomjas kiáltásokban. Ez az előző albumra is jellemző volt, hogy a lemez közepe-vége környékén érkeztek az igazán gyűlölettel teli tételek. A Gloria in Excelsis Deo, Et Ira ad Homines in Terra a leghosszabb 13 perces szimfónia, itt is a végére maradt a leghosszabb kompozíció, ugyanúgy mint az előző albumban. Annyiszor hozom fel ezt a szerencsétlen előző albumot, hogy már kezdem azt hinni, hogy szexuális érzelmeket táplálok irányába, csak ne volna olyan kurva szűk a CD közepén az a lyuk…Na szóval, ez is egy Gevurah lemezhez méltó befejező tétel. A vokál még mélyebb, dermesztő érzetet kelt minden szívben, ami nyitott rá. A dal felépítése pedig fenomenális, mértani pontossággal vannak kimérve a különböző témák hossza, professzionális dalszerzők ezek a juharosok. Újat én már itt nem fogok mondani, minden amit az előzőekben hallottunk, az itt egyetlen egy dalba bele van komponálva.
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Egy kiemelkedő black metal albumot sikerült összehoznia a Gevurah kétszemélyes hadseregének. Megmondom őszintén, hogy sokszor le kellett pörögnie ahhoz, hogy tényleg átjöjjön a Gehinnom hangulata, megértsem mibenlétét. Ugyanis hiába egy sokkal rövidebb album, mégis sűrűbbnek és taszítóbbnak hatott, mint a már végtelenül sokszor emlegetett elődje. Érdekes utat választott magának a Gevurah, és így utólag belegondolva örülök neki, hogy nem egy Hallelujah! 2 lett a végeredménye fáradozásiknak. Akik nyitottak a black metal modernebb változatához, szeretik ha a disszonancia keveredik a sötéten tapadós témákkal és nem utolsó sorban hangulatot árasztanak magukból, azokra simán rátukmálnám a Gehinnomot. Október 15-től már elérhető a lemez a Profound Lord Records jóvoltából.
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lefabularium · 2 years
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Un nouveau papillon est venu rejoindre la boutique. Je prévois d'en broder encore quelques uns, je suis contente qu'ils vous plaisent! (Le lien est dans la bio) • J'espère que votre lundi a été aussi doux qu'une chantilly sur de la glace à la vanille. • Belle soirée! ▪︎▪︎▪︎▪︎▪︎▪︎▪︎▪︎▪︎▪︎▪︎ #LeFabularium #Fabularium #handembroidery #broderie #brooch #broche #creatricefrancaise #cabinetdecuriosites #madeinfrance #darkacademia #witch #sorciere #witchesofinstagram #papillon #moth (à Made in France) https://www.instagram.com/p/Cb71spgAUe0/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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tiaramania · 3 years
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I have heard that the Pearl Tiara of Sissi’s daughter and the Peridot Tiara of Archduchess Isabella are now at the Albion Arts Museum in Japan . Is this true?
Not that I'm aware of but it's hard to know exactly what's part of the Albion Arts Institute. They don't feature anywhere near all of their inventory in their virtual museum and sometimes they sell certain pieces to buy others. None of the tiaras here are in the virtual museum or on any of their social media so I'm going to guess that they don't currently own them but it's possible.
Archduchess Isabella’s Peridot Parure Tiara was made by Köchert circa 1825. The only reference I could find to Albion owning it was this blog from 2014 which is not really a good enough source for me to say that it definitely belongs to them. The parure was last publicly sold at Sotheby’s in 2001 and was bought by Fred Leighton.  Then the earrings and brooch were sold again in 2012 at Christie’s but the tiara was not included. (x)
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I’m not sure which of Archduchess Marie Valerie’s pearl tiaras you mean.  The first one was made by Köchert circa 1890 and was sold at Dorotheum in 2019 for 442,500 EUR to an unknown buyer.  It wouldn’t surprise me if Albion bought this but I would have expected them to make it public by now.
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The second pearl tiara owned by Archduchess Marie Valerie was made by Köchert in 1913.  It was last publicly sold at Christie’s in 2005 for 252,000 CHF.  I’ve seen some Pinterest pins (that sounds awkward) that say that it was bought by Albion but when it’s been part of exhibitions in the last decade or so it’s been credited as belonging to the Qatar Museum Authority.  They’ve become big buyers of historic jewelry in recent years but like Albion they change out their inventory so it’s possible that it’s was first bought by Albion in 2005 and later sold to the Qatar Museum Authority.
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So I guess my answer is a big bunch of maybe?
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poisonepel · 4 years
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Here’s the special report :)
————–
ahh yea it just goes over that Yuu sees a shadow/hears a strange voice in the mirror & thinks it’s just a dream but the same phenomenon keeps happening 👀 And mentions how these scenes are based off Thru the Mirror
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chasseuses · 4 years
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14 & 8 👀
8 already answered here !
14. Who would you want to see in a boy band (does not have to be aligned with canon)?
Jade.
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davidthierree · 2 years
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Another artwork made for Québec Black Metal band Sorcier des Glaces. Check out their releases on Osmose Productions 🖤 #davidthierree #darkarts #metalcovers #artist #artwork #metalartist #owlstrollsanddeadkingsskulls #blackmetalmusic #blackmetalcovers #blackmetalart #blackmetal #sorcierdesglaces #osmoseproductions #quebec #metalnoirquebecois https://www.instagram.com/p/Cpan0RjI7eh/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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lovee-infected · 4 years
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HAPPY BIRTHDAY GEO
STAY HEALTHY AND HAVE FUN
SHALL MALLEUS WISH YOU A SWEET BIRTHDAY
-MOON ✨
MOON!!!! THANK YOU VERY MUCH XUWHWJSIAUS💗💗💖💗💗💖💖💗💖💗💗💖💗💖💗💖💗💖💖💗💖💗💗💖💖💗💗💖💗💖💖💗💗💖💗💖💗💖💗💖💗💖💗💖
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omagazineparis · 11 months
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Le pain perdu : un dessert familial qui réchauffe le cœur
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Qui n'a jamais ressenti cette douce nostalgie en dégustant un morceau de pain perdu ? Cette délicieuse sensation de chaleur, de douceur et de réconfort nous transporte instantanément dans les souvenirs douillets de notre enfance. Si vous cherchez une recette simple et savoureuse pour satisfaire votre gourmandise, n'allez pas plus loin. Aujourd'hui, nous allons vous guider à travers chaque étape pour concocter le parfait pain perdu. Les ingrédients clés pour un pain perdu inoubliable Pour créer cette merveille culinaire, vous aurez besoin de quelques ingrédients simples : Liste des ingrédients - 8 tranches de pain rassis - 4 œufs - 500 ml de lait - 2 cuillères à soupe de sucre - 1 sachet de sucre vanillé - Du beurre pour la cuisson Le charme du pain perdu : un processus simple pour un résultat exquis Préparer un pain perdu n'a rien de sorcier. Bien au contraire, c'est un processus simple et amusant, parfait pour une après-midi cosy à la maison. Voici les étapes pour réaliser cette recette réconfortante : - Battez les œufs dans un bol, ajoutez le lait, le sucre et le sucre vanillé. - Trempez les tranches de pain dans cette préparation jusqu'à ce qu'elles soient bien imbibées. - Faites chauffer une noisette de beurre dans une poêle. - Faites dorer chaque tranche de pain des deux côtés jusqu'à ce qu'elles soient dorées et croustillantes. - Servez votre pain perdu tiède, avec du sucre glace, du miel ou de la confiture. A lire aussi : Les secrets cachés des crêpes bretonnes savoureuses : un voyage culinaire en Bretagne Pourquoi le pain perdu est-il le dessert parfait ? Le pain perdu est bien plus qu'une simple recette. C'est une tradition, un souvenir et une gourmandise. Il s'agit d'une recette anti-gaspillage, transformant le pain rassis en un dessert somptueux. Et le plus beau dans tout ça ? Le pain perdu est adaptable à souhait. Ajoutez des fruits frais, du chocolat fondu, du caramel ou même une boule de glace, et faites de ce dessert traditionnel un délice qui vous ressemble. Il est temps de réinventer le pain perdu Prête à faire preuve de créativité et à redécouvrir le plaisir du pain perdu ? Ne vous limitez pas à la recette traditionnelle. Essayez différentes variantes, ajoutez vos toppings préférés, et partagez vos créations avec nous. Le monde du pain perdu est à votre portée, alors lancez-vous, et redécouvrez le plaisir simple d'un dessert réconfortant. Partagez votre expérience avec les autres lectrices N'oubliez pas de partager vos expériences, vos astuces et vos variantes du pain perdu avec notre communauté en ligne. Utilisez le hashtag #PainPerduChallenge sur les réseaux sociaux pour montrer vos créations et découvrir de nouvelles inspirations. C'est le moment de faire revivre le charme du pain perdu. Prête à relever le défi ? Read the full article
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