#suint fermenting

[comfortabletextiles]

Day 1 was yesterday

And day 2 is today, I'll keep it outside now, it just gets a warmer that way.

Today is day two and there is already happeningrke then day 1 were j kept it in the flat

Smell is also already worse than day 2 of flat fermentation

[grub-s]

getting ready for a stinky fleece weekend: going to dredge up the 3 week suint ferment bath romney and see what we shall see

[squeakpip]

i'm so sorry, your boyfriend was growing on some sheep... yeah, we sheared him and then put him in a suint vat to ferment. then he fell in the carder, got spun and plied. unfortunately things kept befalling him, he fell into a sig vat with some indigo and got dyed. he smells like fermented urine now??? it was a rough journey but eventually he got rinsed and woven into cloth! then he got cut apart and sewn through. now he's a cloak you can wear. congrats?

[lightsandfire]

27 & 28 -11-2023, part three:

I took about 400 grams of the fleece to do a test spin with, I took this from either the neck or the butt area (no idea which side haha).

I filled a large bucket/tub thing with cold water (25 liters?) and soaked the fleece overnight. I put the bucket in the shed to protect it from snow and animals, but also to protect my house from the smell.

Fleece has a lot of dirt, lanolin and suint in it. Suint is dried sweat from the sheep. It is soluble in cold water and acts as a natural soap (it contains potassium salts and soapy organic acids). When soaking the fleece in cold water over night, it dissolves and acts as a cleansing agent, removing dirt and some of the lanolin. This method does not work for very dirty or greasy fleeces, then it might be better to scour with soap. If you want to dye the fiber, you will also want to remove more (if not all) the lanolin. I will check if this soak was enough for my preferences after the wool dries. Otherwise, I will scour it with dishwashing soap. (Waltin, 2019 & McCune, 2022)

In the summer, I would like to experiment with fermenting a piece of fleece. This method also uses the suint to clean the fleece, only you let it ferment for a week or longer. (This smells a lot though, so I'll have to convince my parents hah)

After the fleece soaked overnight, I rinsed it twice with cold water (letting it soak +-10 minutes each time) and squeezed as much of the water out as possible. Then I spread it out on a drying rack. It is currently drying, I expect it to take 2-3 days to dry fully. This should be in time for me to card it in the weekend.

While it looks cleaner than the unwashed fleece, it is not as clean as the scoured wool (which I forgot to take better pictures of...). While spinning I will decide which way I find nicer, in the grease or not. I will then wash/scour the rest of the fleece accordingly.

This wool I want to use for some test spins and swatches, to find out the following:

Combine with alpaca or not

2 or 3 ply (If 2 ply, 100% wool or 50/50 wool/alpaca; if 3 ply, chain ply or 3 wool or with 2 wool 1 alpaca)

Spinning thickness (needle 10, thick but drapey fabirc)

Possibly only adding alpaca in the cuffs and neck? (to lessen the itchiness)

Thanks for following along!

(Part one) (Previous part) (Part four)

(Waltin, J. (2019, June 15). Washing fleece. Josefin Waltin Spinner. Retrieved November 28, 2023, from https://waltin.se/josefinwaltinspinner/washing-fleece/)

(McCune, K. (2022, July 10). How Do You Wash Wool In A Suint Bath? Woolmaven.com. Retrieved November 28, 2023, from https://woolmaven.com/673/how-do-you-wash-wool-in-a-suint-bath/)

[botchallthethings]

I have washed one (1) dusty alpaca fleece and suddenly I'm seeing the appeal of suint fermenting

[elevenonehandmade]

Art Yarn - Halloween 2022

Art Yarn – Halloween 2022

My first Art Yarn spun from the fleece that I bought last year. Yes, it’s taken THAT LONG to process. Bringing wool from sheep to shawl isn’t for the faint of heart. That and the fact that I bought 3 large fleece. There are many steps involved: Skirting/Sorting Washing/Scouring/Drying Combing Dyeing (if applicable) Carding Spinning I tried the suint fermentation method this summer to get…

[luc3]

I come out of a Dive of smoking bodies, raped but inviolable, legs apart, cries, wrings, suffocation, spider-women, octopuses, clever-bitches, flesh pressed, pulled, tensed, taken, then taken up again, saps that are given, slaps that are lost, heels planted, belts and whips, fists clenched in the mouths, all lips and cocks out, it seeps all the vices, - a man in the background smokes absently. I'm coming out of a blood-black Whorehouse, it ferments, it moans, it licks, it fucks, it stinks, it rubs, it whispers. it dances, it destroys. - the already very long, very narrow, very lonely corridor, closes like a funnel.

Je sors d'un Tripot de corps fumants, violés mais inviolables, des jambes écartées, des cris, des tordre, des suffocations, des femmes-araignées, des pieuvres, des chiennes-savantes, des chairs pressées, tirées, tendues, prises, puis reprises, des sèves qui se donnent, des claques qui se perdent, des talons plantés, ceintures et fouets, poings serrés dans les bouches, toutes lèvres et queues dehors, ça suinte de tous les vices, - un homme dans le fond fume distraitement. Je sors d'un Bordel noir-sang, ça fermente, ça gémit, ça lèche, ça baise, ça pue, ça frotte, ça chuchotte. ça danse, ça détruit. le couloir déjà très long, très étroit, très seul, se referme comme un entonnoir.

[machinn]

Irrémédiable différence

tu errestu es presque tupartouttu as un insecte en toitu le vois comme ce coeur étrange à clapets  qui s’ouvrent ou se ferment tu le sens comme un grouillement qui te dépasse et te déboussoletu es seul solide tu transmues chaque parole en buée chaque départ en larme le silence suinte sans suite en ton univers Il n’y a pas de Moi majuscule 

[tendancesdecadentes]

10 mars 2021

           Tous les jours, la ville fuit. Elle se dérobe devant le regard, capricieuse, elle suinte de ses hommes et de ses femmes qui partent à la conquête de l’acier et du plexiglas, laissant derrière eux les formes ancestrales du pays, les ruisseaux prodigues qui gâtent le pelage vert des plaines, les hivers de boue et de rien qui passent entre les doigts des jours comme une clepsydre de glace fond au zénith du néant, les plis du monde qui se dressent, amers, couronnés pour les plus grandioses par une étoffe humide ; les gens prennent leur misérable vie et ferment leurs valises, ils franchissent le pas de leur porte pour la dernière fois, la ferment à double tour comme on ferme les catacombes, font un adieu indifférent à leurs cubes de bois et de carton, laissant leurs vieux y pourrir, et partent, à moitié titubant, s’efforçant en vain de garder entre leurs bras fébriles la masse liquide et informe du destin. Ils prendront le train du matin, celui qui ne mord qu’à moitié dans la journée qui se profile ; quatre heures de champs et de forêts, de paysages flous contaminés par cette platitude agricole qui se ressemble partout, de mottes et de collines. Ils verront d’un œil mou ces touffes sombres, perdues dans les flots jaunes et orangés, et puis ces futaies aseptisées, replantées maladroitement pour masquer les saccages du passé, furtives toisons verdâtres d’un troupeau de louves bréhaignes. N’est-il péché que de nostalgie lorsque la mer, presque rieuse, en vient à regretter la liesse d’antan, les cris de jeunes enfants jubilants et pataugeant en ses eaux glaciales et troubles ? Mes pas s’enfoncent dans un sable piteux. La plage, jonchée d’objets inconnus et de liasses gluantes, me paraît étrangère, et les années d’enfance y demeurent, absorbées, perdues au temps. C’est le sort tenace de ceux qui restent : les attachés, les timides, les incompris, les fainéants, les pauvres. Mais même eux rêvent de partir. C’est le désarroi d’une vie narguée par l’infini, l’immensité que la terre ne cache plus qui vous attrape par les tripes, vous appelle au loin ; c’est l’aérolithe qui strie le soir clair et fait naître au plus profond du cœur l’appel du vaste, l’émerveillement presque pugnace qui donne envie de braver tout, de s’extirper, de galoper vers quelque Zambézie, quelque cocagne... ! Je divague encore. Au-dessus, l’astre qu’on devine à peine entame sa descente. La mer se ne tait pas. Au fond de mon oreille droite, une otite naissante me fait mal ; avec chaque pulsion de sang, c’est la Sibérie qui cogne.

[comfortabletextiles]

Day 15

Washed a sample again, and spun a 4 ply crepe yarn

After a bit of research I learned that a bit of greasiness is normal, and I had a bit of greasiness, so time to wash, and start the second batch with tabwater

[grub-s]

i think my folks are okay with hosting a suint fermentation bath in their yard, huzzah

[mariephilippejoncheray]

amour platonique

L'atmosphère est chaude et humide. C'est celle des bayous de Louisiane. Il y a de l'eau marécageuse partout, des alligators, des effluves lourdes de limon. Une puissante odeur de terre, de boue, de fermentation.

Au cœur d'une zone délaissée de la ville, au milieu de nulle part, sur un terrain vague, se dresse un bâtiment de béton entouré de fils barbelés. Un établissement pénitentiaire. Du grillage, des prisonniers, des hommes accrochés au grillage comme des singes au zoo.

Sur le parking, d'une voiture sort une femme.

Une femme mince et sexy. Tape à l’œil. Blonde oxygénée, tignasse ébouriffée. Robe rose fuchsia presque fluo, courte et moulante. Manches courtes et décolletée. Il fait très chaud. Elle est perchée sur des talons hauts, sa démarche est chaloupée.

De près elle a quarante ans, les lèvres luisantes de rouge à lèvre.

Elle est accompagnée de deux hommes.

Elle va rendre visite à un homme condamné pour viol et meurtre.

Elle entretient une relation avec lui, une relation amoureuse, par correspondance.

Elle veut se marier avec lui ou elle est déjà mariée. Elle est sa sauveuse, son ange rédempteur.

Elle a dû voir une photo de lui mais ne l'a jamais vu en vrai.

Elle est accompagnée d'un journaliste et d'un avocat.

Elle veut prouver l'innocence de son amant et le faire libérer.

Dans la salle de rencontre de la prison, la femme s'assoit sur une chaise, les deux hommes aussi, un de chaque côté.

Elle croise les jambes et se tortille pour s'installer. Sa mini-jupe remonte haut sur les cuisses, elle la tire un peu.

Son homme entre. Le parfait taulard malsain. La cinquantaine abîmée, pas net, l’œil torve, barbe de trois jours, cernes, cheveux rares et gras, pantalons affaissés, maillot crasseux. Il sort de sa cabane perdue dans les marécages, il vient de se battre avec un alligator. La chaleur est étouffante dans cette salle close. La sueur fait luire la peau des visages. C'est un homme en bout de course.

Il s'assoit en face de la femme sur une chaise. À deux mètres à peu près.

Il la regarde et son regard s'embrase aussitôt.

Elle est venue pour l'allumer.

Elle reçoit son regard, elle l'accueille, elle aussi se visse à lui.

Il passe son corps au scanner de son regard, en détaille chaque parcelle. Ce n'est pas difficile. La robe est courte, moulante et le tissu fin.

Ses cheveux blonds, son nez droit, son regard malin, sa bouche rosie et humide, ses épaules rondes, sa peau laiteuse et tendre, ses seins rebondis, sa taille fine, ses cuisses, ses jambes nues.

Il a l'air très satisfait du spectacle. Il prend possession de son corps.

Et elle se livre, plus que consentante elle s'offre en pâture.

Elle a un regard lumineux de joie, d'amour, de désir.

Il a un regard ardent infernal.

Elle n'a rien laissé au hasard. Elle voulait l'exciter, c'est fait, c'est peut-être elle qui le possède le plus.

Il est tout à son désir, il ne s'appartient plus.

Elle se livre à son regard. Elle s'offre.

Elle décroise les jambes, elle ouvre légèrement les cuisses.

L'air est moite, la peau humide.

Les chaises sont étroites, petites, inconfortables sans doute.

La femme se tortille, son fessier ne tient pas en place sur cette chaise.

Elle ne cesse de se tortiller, de se contorsionner.

Aucun mot n'est échangé, aucun mot ne sera échangé.

Les corps parlent d'eux-mêmes.

Il la regarde avec une intensité extrême, effrayante.

Son visage suinte de sueur. Ses yeux s'agrandissent, sa bouche s'entrouvre, esquisse un demi-sourire lubrique et baveux. Un rictus de désir, de puissance, de violence.

Heureusement qu'elle n'est pas seule avec lui, heureusement qu'il est prisonnier.

Elle continue de jouer son rôle, ses mouvements sont codés, elle minaude. Très effrontée. Elle respire fort, de plus en plus fort. Elle est en même temps complètement candide et sincère. Exposée.

En se tortillant, elle ouvre les jambes davantage, écarte les cuisses.

Il plonge son regard dans son entre-jambes, fouille, pénètre.

Sa respiration à lui s'accélère. Leurs respirations s'accélèrent.

Elle voit qu'il bande sous son pantalon. Une belle érection gonfle sa braguette.

Il n'y porte pas la main. Inutile. Il n'y pense pas. Il ne pense plus à rien. Il est le désir.

Elle laisse ses mains de chaque côté de la chaise.

Elle halète et se contorsionne encore. Assise sur un brasier ardent.

Son regard lui fait de l'effet. Elle le sent se repaître de sa chair, se délecte de son plaisir à elle, à lui.

Son souffle à lui devient rauque, sa respiration à elle devient soupirs et gémissements.

Elle entrouvre la bouche qui brille de salive. Ses lèvres sont gonflées. Il plonge son regard dans cet antre rosé humide et chaud.

Elle continue de bouger légèrement et le plaisir monte.

Leurs regards s'enlacent, se caressent, se pénètrent, les emportent dans un plaisir orgasmique.

Ce n'est pas le contact de ses fesses sur la chaise qui lui fait du bien.

La seule présence, à deux mètres, de cet homme au regard magnétique étreint son bassin, contracte et dilate en même temps tout son corps.

La seule pression de son regard sur ses seins les fait gonfler, en rend turgescentes les pointes et provoquent le plaisir.

Il émet des grognements rauques de plus en plus pressés dont l'écho vibre en elle.

Tout enfle dans le bas de son ventre. Lèvres, muqueuse, clitoris. Elle mouille comme une rivière, à flots.

Et le liquide affluant sur les parois de son vagin, glissant sillonnant, l'exhaussent dans un orgasme puissant, doux et sans limites.

Le bas de son ventre entre en spasmes.

De longues vagues s'enchaînent.

Il est en elle à une distance de deux mètres.

Ils font l'amour rien qu'en se regardant.

Le plaisir monte, monte, monte encore.

Et une contraction plus forte que les autres survient, le sommet est atteint, un jet chaud l'inonde, généreux. Sa robe est toute mouillée.

Il jouit.

La tension peut redescendre.

Elle se lève et tourne les talons.

Il reste exténué, pauvre corps recroquevillé tassé sur une chaise.

pour revue Spasme octobre 2018

[comfortabletextiles]

Day 10!

Still smelly still gunky, still no bubbles.

The film changed a bit 🤔

Also did some spinning

[comfortabletextiles]

What is the purpose of fermenting the wool?

Does it make it softer or whiter or change the colour without dying or something?

It's supposed to clean it. The bacteria that breeds in these conditions eats through the dirt and lanolin. It's a easy and low effort, I don't know yet how much water this could save, and you can do it only where it's warm (apparently everything above 26°C is great)

If you want to readore about it, here is an article that goes a bit into the science behind it too :)

https://bluebarnfiber.blogspot.com/2017/07/suint-fermentation.html?m=1

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Day 9

Smell got a tad more potent, still no bubbles, water still gunky

Got impatient, so I separated a small lock and rinsed it. Let's see how it feels/smells after it is dry, so fahr it looks very clean

[comfortabletextiles]

Forgot to post the update yesterday

Day 14

WHEN I MAKE BUBBLES IN THERE THEY STAY! A good sign I'm Shure!