Tumgik
#très vilain pied
philoursmars · 1 year
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Ca y est, ENFIN. Demain matin, je me fais opérer à Lille du genou droit (voir la croix indiquant le bon membre !), pour une prothèse totale de genou....
Si jamais je ne poste plus rien du tout, c'est que ...COUIC ! (bon, normalement, cela n'est pas dans les projets !)
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tosteur-gluteal · 4 months
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Slutty priest is homophobic (chaos ensues) - OMORI MLB AU x Priest!Nick au (French version)
This is a collaborative fic I've made with @theokusgallery! This does not contain any spoiler, and is in French (English version coming soon. Probably. maybe.) Trigger warnings! This fic contains queerphobic slurs, as Priest!Nick is very repressed. If this makes you uncomfortable, don't hesitate to avoid this post! With that out of the way, Bonne lecture!
Les carreaux de la Cathédrale se brisent en milles éclats. Ladybug, dans la hâte, ne remarqua pas la présence du prêtre: une alerte akuma avait été formulée trente minutes auparavant dans ce quartier, et selon le protocole, on avait fait évacuer les lieux pour la sécurité des citoyens. En l'occurrence, Ladybug avait décelé une activité suspecte au sein de la Cathédrale.
Le prêtre, caché sous les débris, regarda Ladybug depuis le sol. Il l'espionna alors que le jeune homme cherchait la source de la menace qui avait été formulée. Il attendit le bon moment pour sortir de sa cachette, l'attaquer, le tuer--
Et le moment vint.
Il sauta du sol, faisant tomber les débris autour de lui, et se lança vers Ladybug. Les ailes de chauve-souris qu'il avait dans le dos l'aidèrent à se propulser tandis que sa queue de démon s'agitait de bas en haut pour détourner les morceaux de vers qui auraient pu l'atteindre.
"Ce gosse, pensa Nick, il a le droit de faire ce qu'il veut, mais MOI…!"
Ladybug serrait les dents. Malgré son agilité, il éprouvait une grande difficulté à éviter les attaques du vilain. De plus, il lui fallait trouver un moment de répit pour communiquer son emplacement à son coéquipier.
"Très élégant, monsieur! Enfin bon, malheureusement, je ne pense pas qu'il soit approprié de porter ce genre de tenue en ce lieu sacré..!"
Ladybug sautait de pilier en pilier, forçant le vilain à lancer ses débris dessus.
"Oh pitié, rétorqua celui-ci, tout en ventilant son torse exposé de manière provocatrice; t'es très mal placé pour parler, travlo!"
Ladybug le regarda, interloqué, ne sachant quoi répondre, et Arsenic en profita pour tenter de lui asséner un coup de poing que Ladybug évita de justesse.
"Ladybug, tout va bien ?!"
Ladybug poussa un soupir de soulagement en entendant Catmint.
"C'est pas trop tôt ! Il t'en a fallu, du temps, qu'est-ce que tu faisais ?!"
"J'ai évacué tout le monde, répondit Catmint. C'est lui, l'akumatisé?"
"T'en vois souvent, des gens normaux avec des ailes, queues et cornes de démon, toi ?"
Catmint eut tout juste le temps d'éviter une attaque du "démon" avant que celui-ci ne fit volte-face et saisisse Ladybug par le col. Il plongea verse le sol, entraînant Ladybug avec lui, en le plaqua contre les dalles de l'église.
"Ça va, tu t'amuses bien à flirter avec ton pote, pédé?!"
Ladybug utilisait ses bras pour tenter d'échapper à la prise du vilain sur son cou.
"Tu m'as l'air…bien, bien frustré, mon gars-"
"Comment ne pas être frustré quand on voit que des gens de ton espèce se baladent librement, sans aucune crainte envers Dieu..!"
Avant qu'il puisse en rajouter une couche, Catmint libéra Ladybug de sa poigne d'un coup de pied bien visé.
"Combien de temps avant un Lucky Charm?" Catmint signait à Ladybug alors que tous deux s'étaient dispersés, en mouvement constant dans toute la Cathédrale.
"Cinq minutes. Gagne du temps."
Catmint hocha de la tête.
L'homme se releva, le regard fixé sur Ladybug. La haine dans ses yeux était claire, et Catmint décida de se lancer dans le combat plus intensément, puisque ce vilain semblait décidé à l'ignorer pour se concentrer sur Ladybug.
Il attrapa le bras d'Arsenic, et le jeta vers le mur de la cathédrale. Nick eut tout juste le temps de stopper son élan en utilisant ses ailes, mais avant qu'il ne puisse se jeter une fois de plus vers Ladybug, Catmint courut vers lui et saisit ses ailes pour l'immobiliser au sol.
Le vilain se débattit furieusement, criant vers Catmint, qui essayer tant bien que mal de garder le contrôle des ailes de l'homme.
"Allez, juste deux minutes de plus..!" pensa Catmint.
Arsenic se pencha violemment en avant, faisant voler Catmint, qui était derrière lui. Catmint se rattrapa et retomba sur ses pieds sans grande peine, s'élançant une fois de plus vers l'homme et lui portant un coup de poing dans le ventre qui repoussa le vilain. Arsenic attérit sur le sol, tenant son rosaire dans la main.
"C'est son rosaire…!"
"MAINTENANT !" cria Ladybug.
Catmint porta un coup de pied sur la main de l'homme qui tenait le rosaire. Celui-ci cria de douleur et lâcha le rosaire, laissant à Catmint le temps de le détruire.
L'akuma jaillit de la croix fendue; puis d'un saut contre le mur, il le captura en plein vol avec son yo-yo. Triomphant, il leva le poing dans les airs. "Je te libère du Mal!"
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jogallice · 28 days
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Aujourd’hui, mardi 27/08/24, une journée sans Journée qui va ravir celles et ceux qui ne les aiment pas, qu’elles soient locales, territoriales, nationales, européennes, internationales ou mondiales 😆 Bonne journée sans Journée 😎
Ligue 2 : à l’issue de la deuxième journée, le FC Annecy pointe à la dixième place (3 points). Neuf clubs ont gagné (3 points) et neuf clubs ont perdu (0 point). Aucun match nul donc. 27 points pour les dix-huit clubs engagés, zéro pour Annecy qui a perdu son match contre Martigues ⚽
Deux marchés le mardi à Annecy : marché de la vieille ville (rue Sainte Claire) de 7h à 13h et marché de la place des Romains de 7h à 19h (marché alimentaire le matin et produits divers toute la journée) ℹ️ Carré des Producteurs de 16h30 à 19h30 à Saint-Jorioz (Grand Annecy) 🧺
Troisième jour du festival le plus tendre de l’été : Au Bonheur des Mômes 🐮 32e édition 🎫 Pass semaine 23 €, Pass journée 6 €, gratuit -4 ans et personnes en situation de handicap, spectacles payants et sur réservation de 4 à 15 € 📆 Du 25 au jeudi 29 août 2024📍Le Grand-Bornand, Aravis ⛰️
Olympic Breakshow (danse) : lors d'ateliers, compose la musique des JO en utilisant la MAO et crée une chorégraphie breakdance avec Antonin Hirtz de la cie Terre de Break ℹ️ Dans le cadre d'Un été culturel 🎫 Gratuit (spécial adolescents) 📆 Du 26 au vendredi 30/08/24 de 10h à 12h📍L’Auditorium Seynod 🎼
Concert Luni Duo (classique et poésie) ℹ️ Dans le cadre du 6e Toujours Festival (du 20 au samedi 31/08/24) 🎫 13 € (tarif unique) 📆 Ce mardi 27/08/24 à 18h30📍Jardins du Château de Menthon (Menthon-Saint-Bernard, Grand Annecy) 🎶
Diego & Joanes (Théâtre de la Toupine en partenariat avec le festival Au bonheur des Mômes) ℹ️ Dans le cadre de la 2e édition de Plages en scène (dernière journée) 📆 Ce mardi 27/08/24 (ouverture à 18h30, spectacle à 20h30, buvette et restauration sur place)📍Espace du Plant (Veyrier-du-Lac, Grand Annecy) 🎭
Kermesse avec le collectif la Cabale (théâtre) ℹ️ Dans le cadre du 6e Toujours Festival (du 20 au samedi 31/08/24) 🎫 26,40 € & 17,60 € 📆 Ce mardi 27/08/24 à 21h📍Esplanade du Château de Menthon, Menthon-Saint-Bernard, Grand Annecy 📽️
Le retour progressif à des conditions plus estivales devrait favoriser la formation d'ozone et entraîner une hausse des concentrations pour ce polluant 📈 Les indices de qualité de l'air devraient cependant rester moyens à dégradés compte tenu des seuils 💨 Ils seront bons pour les particules fines 👌
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est moyen (niveau 2). Ambroisies, graminées, plantain et urticacées : niveau 1. Platane et saule : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 24/08/24 au vendredi 30/08/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : aérez le matin tôt ou tard le soir car les pollens sont moins présents 😷
Trois dictons du jour pour le prix de trois : « À la sainte Monique, ne te plains pas si le soleil pique. » 🌞 « Beau temps quand à midi ciel vilain, minuit ciel serein. » 🌃 « Temps dérangé par tempête et foudre, restera dérangé neuf jours. » 🌩
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un très bel été à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🏖️
Bon deuxième jour de la semaine à tous et à toutes ☘️
Bonne fête aux Monique et demain aux Augustin 😘
📷 JamesO PhotO à Annecy le 27/08/24 📸
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Esquel, petite pause bien méritée 😌
Hola todos,
Après le spectacle fabuleux de la Cueva de Las Manos, nous avons mis le cap en direction d’Esquel avec l’idée d’y séjourner 2-3 jours. Nous avons trouvé une cabaña incroyable, si confortable qu’elle nous a même poussé à prolonger le séjour. En tout, nous avons passé 5 jours sur place.
Esquel c’est un petit havre de paix entouré de montagnes avec un paysage très vert. On avait la vague impression de retrouver la Haute-Savoie et nous n’aurions pas été surpris de trouver le Mazot de Charles au détour d’une ruelle.
Durant nos quelques jours sur place nous avons été nous balader dans les environs de la ville, nous avons enfin dégusté la viande Argentine si réputée pour ses saveurs (sans surprise, elle était excellente) et nous avons été au Parque Nacional Los Alceres qui offre de sublimes randonnées au bord d’un lac bordé de montagnes. En bref, un séjour très doux, reposant et qui nous en a mis plein les mirettes une fois de plus.
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Après Esquel nous avons repris la route et nous avons fait une pause d’une nuit à San Carlos de Bariloche. On nous avait décrit la ville comme étant la Suisse de l’Argentine mais, honnêtement, je n’ai pas du tout eu cette impression. Pour accéder au cœur de la ville il faut d’abord traverser un véritable bidonville (ici ils appellent ça « villas ») dans lequel nous avons pu être confronté à la vraie misère que subit le pays depuis la crise économique. Si le centre-ville et la partie plus huppée de la ville servent de cache misère, nous n’avons cependant pas eu l’impression d’être au milieu d’un environnement suisse, plutôt réputé pour sa richesse, ses montres et son chocolat. L’énorme différence entre la partie pauvre et la partie plus riche de la ville nous a néanmoins donné cette petite claque nécessaire, celle qui nous rappelle notre chance d’être deux touristes européens plutôt aisés. La ville est assez sujette aux vols et cela n’a rien d’étonnant, nous nous sentions un peu coupables en déambulant dans les rues touristiques du centre, gavées de gringos venus dépenser leur argent. Nous sommes repartis avec un goût un peu amer en bouche, même si nous avons passé une super soirée en amoureux avant le départ. Point important cependant, nous avons vu notre tout premier Gauchito Gil, une figure sainte pour les argentins. Plusieurs histoires ont fait sa légende mais certains miracles après sa mort l'ont issé au rang de divinité.
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Nous sommes désormais en direction de Mendoza, les températures remontent peu à peu et c’est à nouveau agréable de dormir en tente. Nous avons fait une halte près d’une jolie rivière cette nuit.
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Nous sommes actuellement dans un petit bled perdu appelé Zapla. Charles est tombé un peu malade, il a une vilaine crève, on a donc pris une cabaña pour qu’il puisse se reposer ! Il sera sûrement sur pieds demain, il se sent déjà mieux après une bonne douche chaude.
Je vous tiens au courant de la suite !
Besitos,
Luna
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sh0esuke · 1 year
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" Sacrifice "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Geto Suguru
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́  : Geto et sa petite-amie avaient rompu depuis quelques mois déjà, cependant, Gojo refusait de lâcher l'affaire : ils finiraient ensemble. Qu'ils le veuillent ou non.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : angst mais happy ending.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑𝐤.
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« C'est que ça capte mal ici.. »
Geto bougeait son portable à clapet de haut en bas, de droite à gauche, il le fit en vain, aucune barre de réseau ne daignait se montrer. Sans attendre, une petite moue s'installa sur les traits de son visage.
« Qu'est-ce que je fous là, bon sang. »
La seconde suivante, il entendit quelqu'un arriver. Geto releva la tête dans sa direction.
Il faisait un peu sombre, les reflets du soleil obscurcissaient la silhouette en dehors des deux ponts routiers entre lesquels il se tenait. Geto posa son poignet contre son front, il plissa les yeux, pensant ainsi mieux y voir, mais ça ne s'arrangea pas. Il ne remarqua que deux détails : c'était une fille, et elle était étudiante. Il l'avait compris en la voyant avancer dans son joli uniforme d'écolière, accompagnée par son sac de cours de cuir très semblable aux valises avec lesquelles les professeurs avaient l'habitude de se balader. Lorsqu'elle fut arrivée sous le premier pont routier, Geto y vit plus clair, en conséquence; ses yeux s'écarquillèrent. Il l'avait immédiatement reconnue. Et il compris sans attendre la raison de sa venue ici, pourquoi il avait reçu ce message aussi étrange et pourquoi il n'avait pas hésité à faire le chemin du centre-ville jusqu'à la campagne.
« Tu étais obligée de passer par Satoru, hein ? » soupira Geto.
« Tu ne répondais pas par message. Tu m'as bloquée ? »
Il hocha la tête en rangeant son portable à clapet dans sa poche de pantalon.
« Je m'en doutais. » jura-t-elle.
L'adolescente plissa finement les yeux, elle foudroya le noiraud du regard, raffermissant au même moment la prise qu'elle exerçait sur son sac de cours, elle se mit à tapoter le sol de terre trempé à ses pieds de la pointe de sa chaussure.
« Il m'a tout expliqué. »
L'adolescent grogna, embarrassé. Il masqua brusquement une partie de son visage derrière sa main libre, la bouche écartée en une vilaine grimace.
« Qu'est-ce qu'il t'a dit ? »
La jolie demoiselle détourna le regard, elle aussi embarrassée par cette situation. Geto était drôlement imposant pour un garçon de seize ans. Il la dépassait largement et même sa carrure imposante aurait suffit à cacher son corps. Elle peinait à le regarder, elle était constamment frappée par des images du passé autant plaisantes que douloureuses, lui rappelant la sensation de ses mains sur son corps, l'onctuosité de ses lèvres, l'odeur de sa peau et l'adorable petit sourire qui prenait place sur ses lèvres à chaque fois qu'il l'avait autrefois taquinée.
« Satoru m'a dit que tu avais encore des sentiments pour moi. Il a ajouté que tu parlais beaucoup de nous, que ça le saoulait. »
Elle le remarqua immédiatement : Geto rougissait. Il se cachait derrière sa main, mais elle reconnut sans mal les quelques rougeurs éparpillées sur ses pommettes et celles remontant jusqu'à la pointe de ses oreilles. Geto se tourna de manière à être de profil devant elle. Il faisait face à un mur de béton, sur lequel les deux ponts routiers reposaient. Geto refusa de croiser son regard. Tout en songeant à quel point cela était humiliant, il ne put se retenir de maudire son meilleur ami Gojo, jurant sur le plus précieux de ses biens qu'il obtiendrait vengeance de sa trahison.
La demoiselle souffla. Elle se pencha sur sa gauche ᅳplus particulièrement le haut de son corpsᅳ de manière à mieux observer Geto.
« Il m'a dit que si je revenais vers toi, que si on arrangeait les choses, tu finirais pas arrêter de l'embêter avec nos histoires. » précisa-t-elle. « Alors me voici, sombre idiot. »
« Et tu l'as écouté ? » il gémit.
« Suguru, je suis pas abrutie, abuse pas non plus. Tu crois quoi, que j'ai avalé ton histoire ? Elle était bidon. »
Le noiraud lui jeta un coup d'œil à travers ses doigts. Elle le regardait curieusement, penchée sur sa droite et à partir de ce moment, il fut incapable de regarder ailleurs. La main de Geto lui tomba le long du corps et, toujours de profil, il l'observa.
« Tu as peur. »
La constatation de la jeune fille ne le fit point réagir.
« Je sais ce que j'ai dit à propos de l'année prochaine, et je sais que tu m'en veux. »
Elle avança gentiment sur sa gauche jusqu'à coller son dos contre le long mur de béton. Geto resta interdit. Elle lui faisait à présent face à deux mètres de là. Elle abandonna son sac à même le sol et se laissa glisser au sol, sa jupe s'en souleva légèrement et ses chaussures, elles, foncèrent la tête la première dans la terre humide. Geto soupira. L'image qu'elle lui offrait lui faisait mal au cœur, mais qu'elle pouvait être jolie.. À vous couper le souffle.
« Je continue de les voir, tu sais. Tous les jours. »
La charmante adolescente leva le dos de sa main dans sa propre direction, elle admira sa fine manucure transparente, dont les extrémités faits de blanc faisaient ressortir le côté lumineux et pétillant de son épiderme. Elle plissa finalement les yeux.
« Et je me dis, peut-être que si j'arrêtais d'être égoïste, je pourrais tout avoir. Je pourrais tout ravoir. » conta-t-elle. « Gojo, un avenir sûr, la fierté de ma famille, un haut rang dans notre société... »
Elle referma le poing, plantant soudainement son regard dans le sien.
« Et toi, Suguru. »
L'étudiant ne répondit pas.
« Mais c'est tellement bizarre. Toi et Satoru, vous avez trempé dans ça toute votre vie, Satoru est destiné à devenir l'exorciste le plus puissant. Il a déjà tout à portée de main. Et toi... Oh, Suguru. Il n'y a aucun doute sur le fait que tu deviendras quelqu'un de grand. Mais... Et moi, dans tout ça ? »
Comme pour appuyer ses propos, l'adolescente baissa le poing, tel le plus grand signe de défaite au monde : l'abandon. Elle n'avait plus la force de le conservé élevé dans les airs. Elle n'en avait plus la convictions.
« Tu te sens de trop ? » s'interrogea Geto.
« Pas spécialement. »
Sa réponse ne sembla pas lui suffire. Geto s'en contenta malgré tout, il avança dans sa direction, sans y réfléchir à deux fois, il prit place à côté d'elle. Il trempait son uniforme, tachait son derrière de boue et sans attendre, se saisit de sa main. Geto n'y eut point songé car il avait su qu'elle ne l'aurait pas repoussé et que, de plus, c'était la bonne chose à faire. Après tout, elle avait toujours aimé le toucher. Où qu'il soit, peu importe la situation, elle attrapait toujours sa main ou se collait à son dos, de même pour son flanc. Et il devait l'avouer : ça commençait à lui manquer. Geto Suguru n'était pas un garçon difficile à cerner, il était très expressif, presque incapable de mentir, il avait toujours tendance à obtenir ce qu'il désirait. Voilà pourquoi il n'avait pas résisté à la simple idée de la toucher. De plus que, à sa grande surprise, l'adolescente pensait comme lui. Tout ce qu'elle désirait lui faire, il planifiait déjà de le lui faire en retour.
Ils étaient comme une même personne, un même cerveau, un même cœur, séparé en deux et fatalement destinés à se retrouver.
« C'est effrayant. » parla l'adolescente.
« Pas les fléaux. » se reprit-elle dans l'immédiat. « C'est plutôt le fait de changer de vie. Je vais devoir tout réapprendre et ma vie va changer, je pensais qu'en ignorant mon don, j'aurais pu m'en sortir. Mais je vous ai rencontrés toi et Satoru et Choko. Et maintenant je vais devoir quitter mes amies tout en sachant que je ne les reverrais jamais. Je me demande juste... »
Elle se tourna, de manière à faire face au regard attentif de Geto. Et alors qu'elle eut à peine le temps de finir de parler, et l'assaillit en serrant fort sa main dans la sienne et parlant de nouveau.
« Est-ce que j'en suis capable ? »
Geto sourit à cela.
« Tu te penses faible ? »
« Est-ce que je peux me considérer forte ? »
Le noiraud roula des yeux au ciel, cette fois amusé, il se dépêcha, de sa main libre, d'attraper son bras; la limite entre celui-ci et son épaule. Geto plongea dans ses beaux yeux larmoyants, un regard rempli de conviction qui l'ébranla jusque dans le plus profond de son âme. Elle en frémit durement.
« Rejoins-moi. »
Geto balançait ses yeux dans les siens, de droite à gauche.
« Je vais pas accepter alors que tu m'as larguée, abruti. » répliqua-t-elle sèchement. « Je t'ai même pas encore entendu t'excuser. »
L'étudiant acquiesça.
« T'as raison, excuse moi. »
Il remonta sa main sur son épaule jusqu'à son visage. Il eut frôlé sa jolie nuque, et ses lèvres, avant de plaquer sa paume contre une grande partie de sa joue droite, ses doigts se fondirent dans sa chevelure tandis que le début de sa paume se tint sur sa mâchoire et que la plus grande partie de celle-ci se tint sur celle rebondissante de son joli petit minois. Et, sans surprise, Geto l'observa. Il se mit même à nouveau à sourire. Qu'elle était belle... Douce et aimante, tel le plus beau des anges.
Et c'était lui qu'elle avait choisi d'aimer.
« Satoru t'as dit pourquoi j'ai rompu ? » la questionna-t-il.
L'adolescente secoua vigoureusement la tête, le faisant ainsi rire de bon cœur.
« Si j'ai décidé de rompre, du jour au lendemain, c'était parce que j'avais peur. » expliqua Geto, soudain sérieux. « Le métier d'exorciste n'est pas vraiment reconnu, qu'est-ce que j'aurais dit à tes parents ? Et, sachant que tu ne voulais pas étudier avec nous, je ne voulais pas risquer de te mettre en danger. »
Il poussa un profond soupir, une partie de son cœur soudain allégé. Le poids qui s'y était accumulé depuis déjà trois mois commençait à disparaître.
« Nos vies allaient devenir différentes. J'étais terrifié à l'idée de te voir perdre tes sentiments pour moi, j'avais peur que tu m'abandonnes pour quelqu'un de plus normal. J'y ai tellement réfléchi, je pensais que c'était la meilleure solution pour nous deux. La meilleure solution pour te savoir en sécurité. »
« Oh, Suguru... »
La charmante adolescente pouffa.
« Tu t'imagines vraiment que ça m'aurait suffi ? »
Elle vit avec amusement les yeux du noiraud s'ouvrir sous la surprise.
« Je veux pas vivre sans toi. Je suis même prête à tout quitter si ça signifie vieillir à tes côtés, ou mourir au combat pour sauver ta peau. » affirma-t-elle.
À ces propos, Geto raffermit la prise de sa main sur la sienne. Son regard palpita un bref instant, si bref que l'adolescente jura que cela avait été une hallucination. Néanmoins, cela ne la retint pas de faire aussi pression sur sa main. Geto la touchait si tendrement, elle en avait oublié à quel point elle se sentait bien à ses côtés. Qu'il était grand et charmant... Elle peina à croire qu'elle avait osé le laisser partir quelques mois plus tôt. Alors qu'elle le contempla, elle jura que ça n'avait été que pure folie de sa part. Elle s'en alla jusqu'à se demander comment elle avait pu survivre sans lui jusqu'ici. Sans se noyer dans ses beaux yeux malicieux, sans fondre dans son étreinte et sans discuter à ses côtés la nuit, jusqu'à entendre les oiseaux gazouiller et sentir les premiers rayons du soleil se frayer un chemin à travers les volets.
Elle insista de nouveau : ça n'était que folie.
« Alors, j'ai décidé. »
La jeune fille plia et ramena ses jambes sur le côté droit de son corps, ainsi elle força son corps à faire face à celui du noiraud. Elle apporta sa seconde main à sa joue, où elle vint y cueillir celle de Geto. Après quelques manœuvres, elle posa leurs mains sur ses propres cuisses, leurs doigts entremêlés et impossible de s'en dégager.
« J'y ai réfléchi depuis que Satoru m'a écrit, tellement que j'en ai encore mal à la tête. » avoua-t-elle avec embarras. « Et je sais même pas ce que je veux être plus tard. J'y ai pensé, je te promets. Et... »
Geto arqua un sourcil.
« Je veux qu'une chose pour l'instant. C'est tout. Et c'est être avec toi, Suguru. Alors, je m'en fiche de ce que l'avenir nous réserve, tout ce que je sais, c'est que je resterai avec toi, peu importe les sacrifices que ça me demandera. Je t'aime. Et ça changera pas. »
Elle se pencha délicatement dans sa direction, le cœur battant à vive allure et le corps tout chaud. Geto restait stoïque. Il la regardait s'avancer, timide et presque incapable de soutenir leur contact visuel.
« Ça changera jamais. »
Il ne put se retenir plus longtemps. À ces mots, Geto se jeta sur ses lèvres; il pressa ses dix doigts contre les siens, dans ce nœud d'amour entre leur corps, et il lui vola un baiser. Un baiser rempli d'amour. Geto avait fermé les yeux, immédiatement suivi par la fille de ses rêves, et il l'avait embrassée à en devenir fou, à en sentir ses tympans palpiter et son cœur exploser tel un ballon. Le son fit écho dans ses veines. Il était assourdissant. Il tapait fort en lui, dans un rythme effréné, le forçant à s'abandonner toujours plus contre elle.
« Ça veut dire que Satoru avait raison ? » demanda l'adolescente une fois séparée de lui.
« Tu m'étonnes. » répliqua-t-il.
Geto apporta une de leur main à ses lèvres, il embrassa rapidement le dos de la sienne.
« Je promets de te protéger. Je t'aiderai à t'adapter, tu verras, ce sera génial. »
« Je vais continuer à voir ces créatures tous les jours ? »
Le noiraud colla son front au sien.
« Jusqu'à la fin de ta vie. » il avoua sans arrière pensée. « Mais je serais là pour t'aider à affronter tout ça, moi, Satoru et même Choko. »
« On va en tuer beaucoup ? »
« Des tonnes. »
« Bizarrement, ça m'enchante moins... »
Geto rit.
« Tu m'as manqué, Suguru. »
Son regard s'adoucit.
« Toi aussi tu m'as manqué. »
Ils étaient assez proches pour, front contre front, mains enlacées et doigts entremêlés. Alors en conséquence, Geto et la fille de ses rêves vinrent une seconde fois s'embrasser. Cette fois-ci, le baiser fut moins passionné. Les deux adolescents s'embrassèrent calmement, ils savourèrent cet instant, chanceux de s'être retrouvés et de s'être offert une seconde chance, malgré le futur sinistre qui, à présent, les attendait. Geto bécota les jolies lèvres de sa copine et, celle-ci, quant à elle, huma avec plaisir l'odeur de son eau de Cologne. La gorge de Geto sentait bon l'après-rasage, elle s'en délecta sans en oublier de l'embrasser en retour. Elle ne le lâcha pas. Au contraire, elle s'agrippa davantage à lui, désireuse de rester à ses côtés, de ne plus jamais le laisser s'en aller et de l'épauler même dans les moments les plus durs.
Même à bout de souffle, elle continua à l'embrasser. Son visage saisi en coupe, Geto sentit les lèvres de la jolie adolescente s'attaquer à toutes les parties de son visage. Que ce soit son front, ses tempes, ses paupières, l'arête de son nez, son menton, les lobes de ses oreilles et la commissure de ses lèvres, elle le laissa rien lui échapper.
« Je suis tellement heureuse. »
« Je t'ai manqué à ce point ? »
Geto arqua un sourcil.
« T'as pas idée. »
La charmante demoiselle se recula brusquement, elle quitta Geto pour se relever sur ses chaussures d'uniforme et tapoter son fessier. Des bribes de poussières, de cailloux et de terre humide tombèrent au sol, tachant au passage ses mains. Geto se releva à son tour. Il l'imita. Puis, la voyant se saisir de sa mallette de cour, il s'autorisa à vérifier si elle était encore sale.
« Ça partira au lavage ? » s'interrogea-t-il.
« De quoi ? Oh, mon Dieu. Suguru, me dis pas que je suis tachée derrière. »
« D'accord, je dis rien. »
Le noiraud s'avança jusqu'à la rejoindre, une fois à sa hauteur, il passa son bras autour de sa nuque et la colla contre lui.
« J'ai le cul trempé moi aussi, c'est pas grave. » il marmonna. « Au moins on est accordés. »
« Je te déteste. »
« Eh, c'était ton idée de te poser là. »
« Et il a fallu que tu me suives, hein ? »
Geto voulut lui répondre, rétorquer qu'il l'aurait suivie jusqu'au bout du monde, que ça n'aurait pas été la fin du monde. Cependant, il préféra plonger sa main libre dans la poche de son pantalon et en extirper son portable à clapet, Geto le zieuta curieusement en forçant l'adolescente à le suivre hors des deux ponts routiers sous lesquels ils s'étaient tenus. Elle le laissa faire, déjà bien occupée à apporter sa main à la sienne ᅳsur son épauleᅳ et à entremêler leurs doigts ensemble. Geto y répondit en faisant doucement pression dessus, son nez toujours vautré sur l'écran de son portable.
« J'ai pas la moindre barre. »
« T'en auras pas avant un sacré bout de temps. Pourquoi ? »
Le ton curieux dans sa voix força Geto à dévisager la jolie adolescente. D'un ton las, il lui répondit :
« Pour dire à Satoru de se préparer quand je rentrerai. Je vais lui botter le cul. »
Sa réplique suffit à la faire ricaner. La demoiselle enjamba la petite structure en briques les séparant du dessous du pont routier au terrain d'herbe qu'ils essayaient de rejoindre, tout cela, en riant joyeusement. Geto l'ignora, il pesta plus vivement en direction de son portable à clapet, y voyant du WiFi lui revenir, pour aussitôt disparaître. Finalement, il l'éteignit et le rangea à sa place.
« Tu veux rentrer ? » demanda-t-il.
« Pas maintenant. »
L'adolescente zieuta la montre à son poignet.
« Il nous reste encore un peu de temps, non ? Je viens juste de finir les cours. »
« Pareil. »
Geto serra sa main dans la sienne, il pressa leurs doigts les uns contre les autres, forçant sa peau à se mouler dans sa chair.
« Tu veux aller manger une glace ? »
« Tu m'invites ? »
Un sourire se forma sur ses lèvres.
« Toujours. »
« Alors je te suis. »
Geto expira l'inspiration qu'il avait réprimé le temps qu'elle réponde. Son cœur s'allégea. Il contempla l'espace d'un instant l'expression malicieuse de la fille de ses rêves et, la seconde suivante, la pressa contre lui. Une fois à sa portée, Geto embrassa tendrement son front. L'adolescente gloussa. Elle subit son baiser, une fois reculée, elle haussa les sourcils.
« Je savais bien que je t'avais manqué. »
Geto roula des yeux.
À l'instar de lui répondre, il préféra se focaliser sur le chemin qu'ils avaient emprunté.
« On va manger au centre-ville ? »
« Y'a pas un glacier ici ? »
« Je pense pas. » elle songea.
« C'est parti, alors. Allons-y. »
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Les photographies ⸺dont je me suis inspirée pour cet OS⸺ proviennent du compte Twitter de HakkenRyou
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spotjardin · 1 year
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Le muguet
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La floraison du muguet
PRÉSENTATION
Le muguet est une très jolie plante vivace qui forme des clochettes. On l'appelle également clochette des bois, lys des vallées, grillet, grelot, larmes de Sainte Marie, amourette ou encore gazon de Parnasse. Il s'agit d'un rhizome qui a tendance à s'étendre voire à être quelquefois envahissant. Évitez donc de le planter dans vos massifs par exemple. Le muguet est en quelque sorte le symbole du bonheur que l'on peut souhaiter à ses proches le 1er mai. Il appartient à la famille des liliacées et est originaire du Japon. Il est très rustique puisqu'il peut supporter des températures hivernales pouvant atteindre -25° environ. Sa période de floraison s'étale du mois d'avril au mois de mai et dure 3 semaines voire un peu plus. Chaque brin porte entre 6 et 10 grappes de très belles clochettes pendantes qui dégagent un parfum très particulier et assez fort qui est très agréable. Le muguet fait partie des plantes de petites tailles puisqu'il mesure de 10 à 20 centimètres maximum de hauteur. Son besoin en eau est important.
CULTURE
La culture du muguet est très facile et son entretien est ce qu'il y a de plus simple. Il se plante de préférence à la saison automnale c'est à dire en septembre/octobre. S'il a été acheté en godet il est possible de le planter à la saison printanière. Choisissez-lui un emplacement plutôt mi-ombragé et dégagé sur un sol qui doit être frais, léger, un peu calcaire, bien drainé et riche en humus. Si votre sol est un peu pauvre enrichissez-le avec du compost ou bien encore avec du terreau de feuilles. Évitez les emplacements ensoleillés. Si votre terre est un peu lourde mélangez-y un peu de sable. Il est possible de le planter au pied d'un arbre au feuillage caduque. Avant la plantation ameublissez avec votre grelinette ou bien encore avec votre croc l'emplacement que vous avez choisi. Positionnez chaque rhizome au centre des trous que vous avez préférablement effectués. Ils doivent être très peu enfouis dans le sol. Placez les coté pointu vers le haut et veuillez les laisser légèrement dépasser. Rebouchez tout autour avec la terre extraite et arrosez-les. Afin de garder un peu d'humidité, je vous conseille de les pailler. Vos plantations doivent être espacées de 15 à 20 centimètres environ. Vous pouvez également cultiver le muguet en bacs, en pots ou bien encore en jardinières. Choisissez un pot d'un diamètre de 15 centimètres minimum. En ce qui concerne les bacs et les jardinières les dimensions ne doivent pas être inférieures à 15 centimètres également.
ENTRETIEN
Comme indiqué ci-dessus le muguet a besoin d'humidité pour pouvoir bien se développer. Arrosez-le régulièrement pendant la saison estivale. Veillez à ce que le sol ne se dessèche pas. C'est la condition principale pour la survie du muguet. Chaque année pratiquez un éclaircissement afin de leur donner un peu d'air. Supprimez les sujet les plus chétifs. Coupez les fleurs fanés afin d'éviter une éventuelle fructification ce qui empêcherait une intoxication accidentelle car il faut que vous sachiez que le muguet est fortement toxique voire mortel.
MULTIPLICATION
Elle s'effectue par division des rhizomes soit à la saison printanière ou bien à la saison automnale. Vous devrez le faire sur les sujets les plus anciens. Pour réaliser cette opération, utilisez une petite bêche-fourche en prenant soin de ne pas les abimer. A l'aide d'un couteau bien tranchant ou encore avec un ciseau supprimez les feuilles les plus vilaines en conservant au moins un départ de feuilles. Ameublissez un espace sain mi-ombragé en retirant un maximum de racines et de cailloux. Effectuez des trous de 5 centimètres environ de profondeur où vous installez vos différents rhizomes divisés. Tassez un peu et arrosez-les abondamment sans pour autant les inonder. Pour la première année, surtout si vous habitez une région froide pensez à les pailler avec des feuilles mortes ou avec de la paille.
PARASITES & MALADIES
Les chenilles d'Hépiales (Blanches avec têtes marrons voire tirant sur le rouge) peuvent venir ronger les rhizomes du muguet. Il s'agit d'un parasite assez redoutable et coriace. En prévention, ameublissez régulièrement votre parcelle de muguets avec votre transplantoir par exemple. Si certains plants sont contaminés arrachez-les.  Supprimez les larves et les chenilles. Effectuez une pulvérisation de fougère ou bien d'ail qui sont un répulsif pour éloigner ces chenilles. Quand vous arrosez vos muguets n'inondez surtout pas comme déjà indiqué ci-dessus afin d’éviter la maladie du botrytis ou pourriture grise.
ASSOCIATIONS
Le muguet peut s'associer avec le sceau de Salomon, l'ophiopogon, l'omphalode, le géranium vivace cantabrigiense et l'épimédium. Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube Rustica l’hebdo jardin https://youtu.be/aH91Piz9Q5Y Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en utilisant les boutons ci-dessous. Read the full article
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Le train est entré en gare. Je n’étais plus très sûr de mon aventure quand j’ai vu la machine. Je l’ai embrassée Molly avec tout ce que j’avais encore de courage dans la carcasse. J’avais de la peine, de la vraie, pour une fois, pour tout le monde, pour moi, pour elle, pour tous les hommes.
C’est peut-être ça qu’on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.
Des années ont passé depuis ce départ et puis des années encore… J’ai écrit souvent à Detroit et puis ailleurs à toutes les adresses dont je me souvenais et où l’on pouvait la connaître, la suivre Molly. Jamais je n’ai reçu de réponse.
La Maison est fermée à présent. C’est tout ce que j’ai pu savoir. Bonne, admirable Molly, je veux si elle peut encore me lire, d’un endroit que je ne connais pas, qu’elle sache bien que je n’ai pas changé pour elle, que je l’aime encore et toujours, à ma manière, qu’elle peut venir ici quand elle voudra partager mon pain et ma furtive destinée. Si elle n’est plus belle, eh bien tant pis ! Nous nous arrangerons ! J’ai gardé tant de beauté d’elle en moi, si vivace, si chaude que j’en ai bien pour tous les deux et pour au moins vingt ans encore, le temps d’en finir.
Pour la quitter il m’a fallu certes bien de la folie et d’une sale et froide espèce. Tout de même, j’ai défendu mon âme jusqu’à présent et si la mort, demain, venait me prendre, je ne serais, j’en suis certain, jamais tout à fait aussi froid, vilain, aussi lourd que les autres, tant de gentillesse et de rêve Molly m’a fait cadeau dans le cours de ces quelques mois d’Amérique..
Louis Ferdinand Celine
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ecrisettaistoi · 2 years
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Le boucher de Boutcha
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Le boucher de Boutcha
embourbe sa mère patrie,
sa Mafia à lui,
son coffre fort empli d'or
dans des combats
qui n'en finissent pas.
Son opération spéciale l'est
pour défendre ses propres intérêts
du fond de sa datcha, bien au chaud.
Il n'a cure
de la chair
à canon,
de ces vies abandonnées au destin,
à la mitraille, aux bombes.
Il en a encore en réserve,
des pauvres hères le ventre vide
dont la propagande a lavé
bien comme il faut
les cerveaux.
Ils partent au front presque nus,
équipés à la va-vite par paquets de cent,
de mille, abattoir autorisé, institutionnalisé.
Ses enfants à lui, bien au chaud,
à Londres ou Monaco.
Le boucher de Boutcha
fait le fier à la télé
devant hauts gradés décorés
de la tête aux pieds,
harangue, bave sur ces sociétés
décadentes, évoque le diable, les sodomites,
la perte de valeurs, lui qui a sucé le sang
jusqu'à la dernière goutte de son pays exsangue.
Petit maffieux se voit grand, du haut
de son mètre soixante-sept, s'imagine Ivan Drago
alors qu'il n'est qu'un vilain crapaud.
22 ans de casse, de hold-up, de détournements,
la sangsue n'en a pas assez.
Le boucher de Boutcha n'en finit pas
de rêver à un empire décédé dont la couronne, un jour,
sera trop lourde à porter.
Sa tête vacillera, il le sait,
c'est l'histoire de son pays depuis un siècle,
Nicolas, Lénine, Staline, Trotsky ont tous mal fini
et ce n'est pas lui qui changera le destin
qui est écrit, qui termine toujours
pas le mot Fin.
Le boucher de Boutcha n'en a plus pour très longtemps,
il le sait, il le sent mais tant qu'à faire,
autant verser encore un peu de sang
sur la Place rouge, ailleurs, dans les tranchées
d'un pays qui n'est pas le sien.
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Et enfin, petit récap de la troisième journée de trek ! Il nous manque des photos pour toute une partie, on n'a pas sorti les téléphones quand on était sur les radeaux, on a eu trop peur qu'ils veulent prendre un bain :(
La journée commence donc sous un joli soleil, les oiseaux chantent, les délicats rayons de lumière réchauffent les coeurs... (pas du tout, la brume était partout et il faisait méga froid) à 6h30. Réveillée de bon matin par je ne sais quoi après avoir fait des rêves de puissance quantique astrale et de collision de planètes (visiblement, la marche fait du bien à mon imagination), je pars voir la construction de nos radeaux en bambous. 3 hommes sont dans la rivière (je répète, je fais de la buée en respirant, ils sont en short et t shirt !!) et commencent le 3ème radeau (oui, ils sont matinaux.
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Ils commencent par aligner des grands bambous plus ou moins de la même taille dans la rivière, puis font un trou carré traversant à la machette sur une des extrémités. Après avoir réorganisé leurs bambous selon une loi qui m’échappe fichtrement, ils passent un bambou beaucoup plus fin (peut être 5 cm de diamètre contre une 20aine)dans les trous, comme un collier de perles. Une fois les grands bambous centrés, ils abîment la fibre dans le sens de la longueur (en toute délicatesse, à la machette), puis replient le bambou sur lui-même : il “emprisonne” ses copains.
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Ils l’attachent avec de la fibre de bambou (il y a comme un thème récurrent ici). Ils utilisent ensuite de gros tronçons de bambous qu’ils fixent à intervalle régulier (toujours avec de la fibre de bambou) pour donner une forme au radeau, et scient l'extrémité pas encore attachée pour que le radeau soit à peu près régulier. Comme ils scient toujours à la fin d’un tronçon (pour éviter que les compartiments du bambou prennent l’eau et alourdissent le radeau), ce n’est pas très droit, mais ça marche super bien ! Ils font ensuite un petit trépied qu’ils fixent à une des traverses perpendiculaires (le troisième pied prenant place dans une encoche faite sur le plancher), sur lequel on accrochera nos sacs tout à l’heure.
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Sombat nous a expliqué hier que les jeunes bambous (autour de 2 ans, ils sont d’ailleurs déjà très gros) flottent beaucoup mieux que les plus vieux. Attention par contre, ce sont les seuls qui font des rejets permettant à de nouveaux bambous de grandir, ceux au-delà de 3 ans ne se reproduisent plus : si on coupe tous les jeunes, on assassine le bosquet!
Après un bon petit déjeuner (pastèque, ananas qui n'essaie pas de nous digérer la bouche quand on le mange, et nems à la banane, miam), c'est parti pour deux heures magnifiques à redescendre la rivière, au début en tant que passager, puis en tant que rameur à l'arrière (on a de longues perches qu’on utilise un peu comme sur les gondoles). Note : vous constaterez à l'attirail de Clem que le temps ne s'est pas beaucoup amélioré entre nos deux réveils ! Heureusement, on aura du soleil sur les radeaux.
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On n’a que la jungle tout autour, pour le coup assez dense, bien plus que la veille (hommage spécial aux palmiers pompons qui montent leur tête toute seule au dessus de la cime des autres arbres, avec un tronc très fin sans aucunes feuilles). On passe quelques petits rapides, apparemment c’est beaucoup plus impressionnant pendant la saison des pluies, mais cela n’empêche pas Clem de se faire piquer sa perche par un vilain rocher. (ce qui fera le bonheur de l’équipe de derrière, puisqu'ils la récupèreront pour remplacer une des leurs qu’ils ont eux-même perdue plus tôt !). Votre tendre et chère se retrouve donc à la barre Toute seule derrière, sous les encouragements des 4 parasites de devant 😇 La vidéo ci dessous est piquée à un de nos camarades de voyage, ne faites pas attention aux têtes !
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Après le débarquement et le repas de midi, on arrive au sanctuaire des éléphants. On reste un peu sur notre faim pour cette partie : on approchera certes les élephants de très près (après avoir défoncé du bambou à la machette pour le leur donner à manger), mais les interactions sont très restreintes, et on n’apprendra pas grand chose sur ces animaux, à part que les éléphants femelles en Asie n’ont pas de défenses (seulement un minuscule moignon qu’on voit très mal). Ci-dessous un éléphant qui s'enfuie pour chercher à manger pendant que Annette essaye d'être prise en photo. Jolis bras...
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Bat nous parle un peu braconnage (l’un des males à une cicatrice sur le coté, ce sont des braconniers qui lui ont coupé les défenses comme des barbares, son maître de l’époque a heureusement pu le soigner et il s’en est sorti). Comme les éléphants font ce qu’ils veulent (ça c’est bien) et qu’ils n’ont pas chaud, pas de baignade dans la rivière avec eux, snif. J’aurais bien aimé que cette partie soit plus développée, tant pis :( On a quand même pu les voir de très près et les toucher (c’est très rèche, et ils ont plein de petits poils tout durs qu’on ne voit pas trop sans faire attention. Ils ont aussi un reflet bleuté au niveau des cils que je n’avais jamais remarqué) !
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(c'est expressif quand même ces grosses bêtes hein ?)
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(et hop, plus d'oreilles !) A noter que les éléphants ne sont pas attachés, ils vont et viennent comme ils veulent dans le parc (mais ils ont bien compris que venir ici signifie friandises quand il y a des touristes !)
C'est la fin, direction Chiang Mai dans l’horreur de camion de transport du groupe : 8 “places” à l’arrière sur deux banquette perpendiculaires à la route, avec une espèce de barre qui rentre dans le bas du dos et des attaches en métal qui rentrent dans le bras et la tête des deux malheureux du coté de la porte, ouverte bien entendu, et sans ceintures évidemment. Honnêtement, l’heure et demie de retour est très inconfortable (on a fait l’aller à l’avant avec Clem, à coté du chauffeur, et c’était pour le coup très bien… même s’il n’y avait pas non plus de ceinture pour Clementine !). Pour se remettre de ces émotions, nous finissons la journée par un petit massage, il faut bien se faire plaisir apres tous ces efforts quand même 🥰
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devenirmilliardaire · 3 months
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TEMPS FORTS EURO 2024. Revivez Autriche (0-1) France. Ce fut parfois laborieux, parfois frustrant, souvent moyen mais surtout solide et c'est ce qu'on retiendra ce soir de cette équipe de France qui s'impose sur la plus petite des marges, dans le sillage d'un très grand duo Rabiot-Kanté. Trois points validés, on attend désormais d'en savoir plus sur la blessure de Mbappé, car les Bleus seront de retour dans quatre jours pour affronter les Pays-Bas. D'ici là, portez-vous bien, merci d'avoir suivi ce live sur Kafunel.com et à très vite pour la suite des aventures de cet Euro. La bise. THE END ! LES BLEUS S'IMPOSENT ! Kylian Mbappé en train de se faire soigner le nez lors de France-Autriche L’équipe de France débutait son Euro 2024 ce lundi 17 juin face à l’Autriche à Düsseldorf. Après une première mi-temps tendue qui a vu les joueurs de Didier Deschamps tourner en tête grâce à un but contre son camp de Wöber, les Bleus ont ensuite conservé ce léger avantage grâce notamment à Mike Maignan décisif. Mauvaise nouvelle, la blessure de Mbappé en fin de match. Voici les temps forts de ce France - Autriche en vidéo. Le coup d’envoi de l’Euro 2024 a été donné pour l’équipe de France, ce lundi 17 juin. Les Bleus, emmenés par Kylian Mbappé, affrontaient l’Autriche à Düsseldorf. Un match piégeux face à une équipe qui restait sur de très bons résultats et invaincue depuis le 13 octobre 2023 (soit sept matches). Maignan en sauveur Kylian Mbappé se casse le nez lors de France-Autriche Après un temps fort en début de match, les joueurs du Didier Deschamps se sont fait peur avec une énorme occasion sauvée par Mike Maignan sur une sortie rapide dans les pieds de Baumgartner (36’). Finalement, deux minutes plus tard, grâce à une bonne percussion de Kylian Mbappé, les Bleus ouvrent le score après une tête dans son propre but signée Wöber (1-0, 38’). Mbappé, un raté et une vilaine blessure Revivez Autriche (0-1) France Après la pause, Kylian Mbappé a marqué les esprits mais pas comme il l’espérait. L’attaquant du Real Madrid a d’abord cru faire le break en s’échappant dans le dos de la défense autrichienne. Mais face à Pentz, le numéro 10 tricolore n’a pas assez enroulé alors que le but semblait lui tendre les bras (55’). Toujours devant au score, les Bleus ont dû encaisser les coups pour tenir le score et dans tous les sens du terme. Les supporters se sont d’abord inquiétés pour le genou de Griezmann après un choc le long de la ligne de touche, finalement sans gravité avant de trembler pour Kylian Mbappé. →A lire aussi Euro 2024 : la France est-elle favorite de la compétition ? Visage en sang Mbappé remplacé, visage en sang Au duel dans la surface, l’attaquant des Bleus s’est écrasé le nez sur l’épaule d’un Danso plus qu’à la limite dans les duels ce lundi soir. L’image va faire couler autant d’encres que de sang puisque le leader de l’attaque française a été contraint de céder sa place, le maillot blanc ayant viré au rouge. En gestion, les joueurs de Didier Deschamps sont parvenus à tenir le score après 9 minutes d’arrêt de jeu et vont maintenant ouvrir une page médicale avant de se tourner vers le match contre les Pays-Bas, vendredi soir à 21h. Revivez Autriche (0-1) France Revivez Autriche (0-1) France 90E+9 - FIN DE 2NDE PÉRIODE Nez cassé de Kylian Mbappé,Euro 2024 , ne devrait finalement pas être opéré 1 C'EST FINI !!! Les Bleus remportent leur premier match de l'Euro 2024 face à l'Autriche 0-1 sur un contre-son-camp de Wöber. 90E+3 Grossière faute de Danso sur Giroud qui partait en profondeur. Le Lensois prend un jaune. 90E Et Griezmann sort, Fofana entre. 90E Mbappé est remplacé par Giroud ! 89E Imbroglio parce que Didier Deschamps souhaite faire des changements et sortir Mbappé blessé. Mais le corps arbitral n'est pas de cette avis. L'attaquant français prend même un jaune... 88E Sortie de Mwene, remplacé par Prass côté Autriche. 84E Jaune contre Laimer, auteur d'une main sur le visage de Mbappé. Coup franc intéressant à venir pour les Bleus à gauche de la surface.
79E Baumgartner est averti pour un pied mal placé sur Maignan sur l'action précédente. 70E Et Rabiot sort, remplacé par Camavinga. 70E Kolo Muani remplace Dembélé. 59E Changements pour l'Autriche avec la sortie de Wöber remplacé par Arnautovic, Gregoritsch qui laisse sa place à Trauner et Grillitsch qui sort remplacé par Wimmer. 45E - 2NDE PÉRIODE Nez cassé de Kylian Mbappé,Euro 2024 , ne devrait finalement pas être opéré 45E C'est reparti à Düsseldorf ! La France mène 0-1 FIN DE 1ÈRE PÉRIODE UEFA EURO 2024, chaînes TV, streaming, diffuseurs 0 45E+1 Mi-temps ! Les Bleus sont en tête à la pause 0-1 38E BUT POUR LA FRANCE !!! Contre son camp de Wober 0-1 !! 33E Jaune pour Mwene pour une faute sur un dribble de Dembélé. Coup franc, sorte de corner rapproché sur la droite à venir pour les Bleus. →A lire aussi Football: La Guinée-Equatoriale exclut Emilio Nsue pour faute grave 16E Le voilà ! Wöber prend un jaune pour intervention illicite sur Dembélé qui avait réussi un petit pont et une première vraie accélération. 1E C'EST PARTI POUR AUTRICHE/FRANCE ! Premier match des Bleus dans cet Euro 2024. Les Autrichiens donnent le coup d'envoi. 20:03 La composition de l'équipe de France !
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blogueericdescarries · 5 months
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GMC Canyon Denali, Salon de l’auto électrique et autres Mustang de police…
Le 25 avril 2024
Le pick-up intermédiaire Canyon de GMC a connu une carrière en dents de scie. Au départ, cette camionnette est née sous le nom de GMC S-15, la jumelle de la Chevrolet S-10 qui se devait d’être la concurrente des Ford Ranger, Dodge Dakota, Mazda B et autres petits pick-up de l’époque. Puis, alors que la demande semblait diminuer pour ce genre de véhicule, GM a pris la chance de le redessiner et de lui donner un nouveau nom. Ainsi, le Chevrolet S-10 est devenu le Colorado et le GMC S-15, le Canyon.
L’opération ne fut pas une réussite et les consommateurs se sont alors désintéressés des plus petits pick-up. GM abandonna la production des pick-up intermédiaires en 2012 tout comme une majeure partie de la concurrence.
Mais, en 2015, alors que Ford avait déjà délaissé la populaire Ranger et que GM ne produisait plus les Colorado et Canyon, les analystes de GM se sont rendu compte que les « gros » pick-up étaient devenus trop « gros » et que certains « baby boomer » devenus « empty nesters » (un terme pour identifier les adultes dont les enfants avaient quitté la maison familiale) abandonnaient l’idée de posséder un VUS pour passer à un pick-up plus pratique surtout si ces gens étaient des bricoleurs ou des amateurs de sport mécanisés ou non. L’occasion était parfaite pour ressusciter les pick-up intermédiaires, un créneau alors dominé par Toyota et son Tacoma et Nissan et son Frontier. Le duo Colorado et Canyon fut remis sur le marché et nous avons droit aujourd’hui à une version rafraîchie de cette toute récente génération de Colorado et de Canyon.
Évidemment, les modèles ont eu droit à plusieurs améliorations et tout récemment, j’ai eu l’opportunité de conduire la version de « grand luxe » Denali d’un nouveau GMC Canyon. Il faut spécifier ici que les Canyon, comme les Colorado, voire même les Ford Ranger et Toyota Tacoma ont subi un certain retard dans leur évolution, une conséquence de cette fameuse « pandémie » qui a changé nos vies.
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La toute récente version du pick-up intermédiaire Canyon avec la finition de luxe Denali. (Photo Éric Descarries)
Donc, voici cette GMC Canyon Denali en format Crew Cab dans toutes sa splendeur. Encore une fois, la Canyon se veut une version légèrement plus luxueuse de la Chevrolet Colorado ce qui expliquerait la finition plus élaborée de l’intérieur. Toutefois, cette « amélioration » n’est pas si évidente dans les versions de base. C’est pourquoi GM a choisi de créer la version de luxe Denali (aussi dédiée aux autres camionnettes GMC) pour la Canyon. C’est ce que vous voyez sur les photos accompagnant ce texte. Plusieurs observateurs se demanderont certes pourquoi je n’ai pas choisi la version ATX4 (hors route) plus agressive mais j’avais déjà réservé ce genre de version chez Chevrolet, la ZR2. Hélas, elle vient de m’être retirée parce que c’était un modèle 2023 (il n’y a aucune différence entre les 2023 et 2024…).
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Même vue de l’arrière, la GMC Canyon Denali est facilement identifiable en camionnette haut de gamme. (Photo Éric Descarries)
Finalement, voici la GMC Canyon Denali dans toutes sa beauté et toute sa splendeur. Bien entendu, ce n’est certes plus la Canyon des années 2014 qui se voulait plutôt abordable et discrète. Oh! Ce genre de petit pick-up plus dégarni est toujours disponible…mais ce n’est pas ce que GM veuille bien que l’on achète! Mais il faut dire que la Canyon Denali est loin d’être vilaine. Je vous laisse donc juger par vous-même du style de cette camionnette…qui ne manque pas d’attirer l’attention (la version Denali n’est disponible qu’avec la cabine d’équipe et la caisse de six pieds et deux pouces). Surtout qu’elle affiche des airs de ressemblance évidents avec la grande GMC Sierra Denali!
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Le tableau de bord de la GMC Canyon Denali est d’un style luxueux. (Photo Éric Descarries)
L’intérieur a aussi profité de la finition Denali. Au départ, le tableau de bord est très élégant. Et c’est ce qui en fait la différence avec celui du Canyon. Les quelques touches de luxe appliquées à la planche de bord du Canyon Denali l’aident à se distinguer. L’instrumentation y est complète ainsi que les informations. Dans le cas de ces dernières, cependant, il faut effectuer quelques recherches pour tout saisir.
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Les places arrière, aussi luxueuses soient-elles, pourraient profiter de plus d’espace pour les jambes. (Photo Éric Descarries)
Les sièges avant sont confortables et l’environnement invitant. Toutefois, les places arrière, quoique luxueuses sont un peu serrées, surtout au niveau du débattement pour les jambes. Le coussin des sièges arrière se soulève pour un peu de rangement hors de vue des curieux.
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Il y a un petit espace de rangement sous les sièges arrière de la Canyon Crew Cab. (Photo Éric Descarries)
Quant à la caisse, un peu courte pour plusieurs entrepreneurs, son plancher n’est pas assez large entre les passages des roues pour y loger le traditionnel contreplaqué de 4 x 8 pieds à plat. D’ailleurs, aucun pickup intermédiaire n’offre cet espacement ce qui me fait dire qu’il pourrait y avoir une collusion entre les constructeurs automobile en ce sens…peut-être pour encourager les ventes des plus grands pick-up qui présentent, eux, une telle caractéristique plus pratique. J’ai aimé le fait qu’il y ait des points d’arrimage utiles dans cette caisse, des marches dans le pare-chocs arrière pour accéder à cette caisse et un petit compartiment dans le panneau intérieur, encore pour un peu de rangements. Notez que la finition intérieure de ce panneau (où se trouve le compartiment) inclut une règle incrustée pour des besoins de mesure.
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La caisse de la nouvelle Canyon Denali est un peu trop étroite. (Photo Éric Descarries)
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Les designers de GMC ont réussi à inclure un petit compartiment de rangement dans le panneau de la caisse. (Photo Éric Descarries)
Une mécanique différente
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Malheureusement, il est difficile de voir le nouveau quatre cylindres turbocompressé sous les décorations du moteur. (Photo Éric Descarries)
En relançant ce modèle l’an dernier, GMC a fait comme Chevrolet. Il n’y a plus de moteur V6 au catalogue (le diesel étant déjà disparu) alors que l’ancien quatre cylindres a été remplacé par le même L4 DACT turbocompressé de 2,7 litres qui anime les Silverado et Sierra de base. Cela se traduit alors par une puissance très acceptable de 310 chevaux et 430 li-pi de couple. Toute cette puissance passe par une boîte automatique à huit rapports de GM et, dans le cas de ma Denali, par la motricité aux quatre roues sur commande électronique. Les pneus (d’origine) étaient des Bridgestone Dueler relativement confortables et peu bruyants. Ce n’étaient, toutefois, pas des pneus spécifiquement destinés à des excursions hors-route.
Sur la route
Comment se comporte alors le GMC Canyon Denali sur la route? Disons que le choix du seul moteur à quatre cylindres peut sembler logique car il est suffisamment puissant et rapide. Passer du point mort à 100 km/h peut demander environ 8 secondes mais les vitesses de reprises sont plus impressionnantes. Toutefois, j’ai trouvé agaçant les vibrations du moteur lorsqu’arrêté à une intersection. Curieusement, à certains moments, ces vibrations disparaissaient.
Bien souvent, ces camionnettes intermédiaires à quatre roues motrices sur commande ont une suspension très ferme qui font sautiller le véhicule au moindre défaut sur la route. Mais, dans le cas du Canyon Denali, les occupants peuvent jouir d’une certaine souplesse de sa suspension, du moins pour les premières étapes d’amortissement. C’est pour dire qu’en finition Denali, ce Canyon est très confortable et sa tenue de route plus rassurante. De plus, j’ai bien apprécié les marchepieds qui facilitent l’accès à l’habitacle. Cependant, ils ne sont pas rétractables.
J’avais décidé de ne pas aller faire de sentier hors-route avec le Denali alors que j’attendais la version ZR-2 du Chevrolet Colorado au cours des jours suivants. Malheureusement, ce dernier, je le répète, n’était plus disponible pour les membres de la presse et je devrai attendre le remplacement du ZR2 ou une version At4X pour ce faire. Par contre, je suis persuadé que la Canyon Denali saurait bien se débrouiller dans un sentier plus ou moins exigeant. Pour pousser un peu plus la machine, il lui faudrait des pneus appropriés pour les sorties hors-route.
Si vous tenez à remorquer avec le Canyon Denali, sachez que GM en limite la capacité de traction à 7700 livres (ce qui est mieux que la limite de 6000 livres de la version AT4X !). En ce qui a trait à la consommation de carburant, EnerGuide Canada l’estime à 13,5 l./100 km en ville et 11,0 sur route pour une moyenne de 12,4 l./100 km. Vu que j’ai fait plus de déplacements urbains, je me suis retrouvé avec une consommation de 15,7 l./100 km selon mon calcul à la pompe !
Mais combien vaut un tel camion? De base, le Canyon que je conduisais valait 59 063 $. Si on lui ajoute le toit ouvrant électrique optionnel, il faut calculer 1150 $ de plus. L’ensemble de remorquage ProGrade $ 750 $. L’alternateur 220A? 175 $. Enfin, ajoutez les 100 $ de taxe d’accise fédérale pour le climatiseur et les 2095 $ pour le transport et la préparation et on se retrouve à un total de 63 873 $.
La GMC Canyon a plusieurs concurrentes à affronter à commencer par les légendaires Toyota Tacoma (tout nouvelles pour 2024), les populaires Ford Ranger (aussi tout nouvelles), les Nissan Frontier, les Jeep Gladiator et j’en passe. Mais il ne faut surtout pas oublier ses jumelles les Chevrolet Colorado. Oui, une Canyon sera plus coûteuse qu’une Colorado. Mais alors pourquoi plus cher pour un véhicule semblable? Parce que GM a su donner à la Canyon une petite touche de luxe qui ne se retrouve pas sur la Colorado et cela, c’est encore plus évident avec la finition Denali!
Le succès du Salon de l’auto électrique expliqué
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Le Salon de l’auto électrique de Montréal a été un franc succès! (Photo Éric Descarries)
Il fut un temps où je me demandais pourquoi je me sentais obligé de visiter le Salon de l’auto électrique de Montréal que quelques mois après le plus imposant Salon de l’auto de Montréal (où l’on y retrouvait une grande majorité des voitures électriques que l’on pouvait voir au Salon de l’auto électrique !). Je crois avoir compris. Quatre mois, dans le domaine de l’automobile, c’est presque une éternité. Il s’y produit alors plusieurs dévoilements dont certains d’importance. Puis, il pourrait y avoir moins de monde et des personnes ressources plus disponibles (surtout que ce salon ne dure que trois jours).
Je me suis donc rendu la semaine dernière et non seulement j’y ai trouvé l’ambiance moins stressante (malgré le nombre imposant de visiteurs qui s’y trouvaient) mais aussi plus conviviale. J’y ai aussi rencontré beaucoup d’amis et fait de nouveaux contacts.
Le Salon nous a fait savoir que quelques 31 618 personnes s’y sont présentés (il faut dire que la veille, le prix de l’essence avait bondi à plus de 1.90 $ le litre…(du vrai vol surtout que l’on expliquait cette hausse par le prix encore exagéré de l’ajout d’additifs supposément pour aider le carburant à ne pas réagir à la chaleur de l’été!) alors, il y avait 80 exposants et 69 véhicules de 23 marques. Il faut aussi dire que les organisateurs ont dû se contenter des dédales sous les estrades du Stade Olympique (alors que l’aire principale venait d’y être fermée pour des travaux de rénovation). Ce Salon a, selon mes observations, sa place dans le calendrier des évènements automobile dans la région montréalaise ce qui explique aussi la présence de grands constructeurs qui, comme Stellantis, nous avait bien fait savoir en janvier dernier qu’ils ne participeraient pas aux salons au Canada en 2024 (pourtant, après avoir boudé le Salon de Montréal, il s’est présenté à celui de Toronto!..sa présence au Salon de l’auto électrique serait-elle une façon de s’excuser auprès des Montréalais ?). Maintenant, il n’y a plus à attendre où il se produira en 2025!
La saga des Mustang de police
Je reviens sur cette saga des Mustang de police qu’un journaliste (peut-être en manque de bons sujets?) a su fustiger lorsqu’il les a découverts à Laval.
Je suis un peu surpris de constater que les administrateurs de Laval se soient excusés tant bien que mal pour ce choix que l’on veut considérer comme controversé. Ça me rappelle au milieu des années quatre-vingt dix que les Montréalais avaient critiqué le choix d’Explorer à deux roues motrices pour les patrouilleurs de la ville disant que « l’on gâtait trop nos policiers avec des VUS »! Aujourd’hui, ce ne sont pas les VUS de police qui manquent. D’ailleurs, il y a de moins en moins de berlines disponibles pour cette tâche alors que celles-ci peuvent coûter aussi cher (sinon plus) que les dites Mustang électriques.
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Attendez-vous à voir de plus en plus de Mustang Mach-E électriques parmi les voitures de patrouille. (Photo Ford)
Le côté positif de l’achat de Mustang électriques par Laval (et j’en suis des payeurs de taxes de cette ville), c’est que les techniciens des garages de la ville seront parmi les premiers à se familiariser avec la technologie électrique de l’automobile avant les autres. Il n’y a pas de bornes? Il est grand temps d’y voir car d’ici une dizaine d’années, les autos électriques seront certes plus populaires sur nos routes. Oh! La version GT plus rapide? Croyez-vous que les automobilistes délinquants ralentiront avec les autos électriques (ou encore les nombreuses voitures de performance ou exotiques qui gagnent en popularité)? Une Mustang Mach-E GT sera capable de les pourchasser au besoin.
Vous souvenez-vous de l’achat d’une Camaro Z28 par la Ville de Laval il y a quelques années? Cet achat fut vivement critiqué…pendant que plusieurs corps policiers des États-Unis se procuraient des Mustang LX V8 et Camaro Z28 pour les patrouilles sur les autoroutes américaines? On a salué la Ville de Repentigny l’année dernière pour son achat d’une Mustang Mach-E électrique pour ses patrouilles! Et on fustige Laval pour voir plus loin que le bout de son nez?
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Il est même possible de se procurer, comme le fait la Highway Patrol de Californie, des Mustang GT à essence pour les patrouilles sur autoroutes. (Photo Ford)
Si vous étiez abonnés aux publications spécialisées dans le domaine, vous sauriez que plusieurs autres endroits se procurent des Mustang électriques pour leurs patrouilles (comme j’ai pu le démontrer la semaine dernière avec la photo d’une telle Mustang de la police de San Diego). Déjà que la police de Boulder au Nevada vient de signer un contrat pour 57 Mach-E électriques pour ses patrouilleurs! À des prix concurrentiels aux « police cruisers » spéciaux. À Bridgewater en Nouvelle-Écosse, ce sont des Tesla…En Caroline du Nord, ce sont des Mustang GT V8…
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Une Tesla de police en Nouvelle-Écosse. (photo Bridgewater)
Je me demande pourquoi Laval n’a pas utilisé les mêmes arguments que les miens pour expliquer son choix? Ç’aurait été plus simple et plus crédible!
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MARDI 12 SEPTEMBRE 2023 (Billet 1 / 3)
Certains d’entre vous étaient inquiets… et nous l’ont même écrit. Plus d’édition du Blog ? Mais comment se fait-ce ?...
Eh bien tout simplement parce que nous étions partis 15 jours à Palmiye, un Village du Club Med en Turquie, près de la station balnéaire de Kemer. Nous l’avions suggéré par un petit message (très) subliminal avec, en guise de citation, le titre d’une chanson de François Deguelt (que les moins de 20 ans ne peuvent pas… etc.) : « Il y a le ciel, le soleil et la mer… ».
Concernant « Le ciel et le soleil… » nous avons été très gâtés. Parfois un peu trop même quant aux températures. A Palmiye il a fait très chaud et surtout très humide mais heureusement il y avait l’eau.
Tout nous a plu, nous vous montrerons de temps en temps sur le Blog des photos, vous verrez, ce Village est superbe et nous avons BEAUCOUP aimé notre séjour ! Les levers de soleil sont juste magiques ! Par contre nous avons eu un petit (gros) problème avec « la mer ».
Nous étions prévenus, la plage est une plage de galets. Mais bêtement nous pensions qu’elle allait être comme celle de Nice, avec de beaux galets blancs et gris-clair. Mais que nenni, c’était sur environ 2 ou 3 mètres des petits galets noirs et gris-foncés puis ensuite d’horribles gravillons sur lesquels on devait s’avancer pour rentrer dans l’eau. On ne vous parle pas des rangées de transats hyper spartiates, courts sur patte, de la même couleur, protégés 2 par 2 du soleil par un parasol fixe avec une toile grisâtre. En un mot, c’est la plus vilaine plage que nous ayons vue depuis que nous voyageons ! Mais encore ça, ça pourrait ne pas être trop grave car la mer était DÉ-LI-CIEUSE ! Chaude à souhait… même un peu trop ! Digne des Maldives, c’est vous dire !...
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Et c’est dans cette eau que nous avons rencontré, ou plutôt que Marina a rencontré son plus gros problème. Peut-être à cause du réchauffement climatique (nous avons appris que ce problème n’était pas spécifique à la Turquie, il y a eu cet été, en Méditerranée, de nombreux cas analogues), des petits poissons, d’environ 5-6 centimètres, des « sars », se la sont joué façon « piranhas » en s’attaquant aux jambes des baigneurs et principalement, délice suprême pour eux, aux veines variqueuses !!!
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Au moment de la morsure vous ne ressentez presque rien mais, quand vous sortez de l’eau et que vous commencez à vous sécher près de vos transats, si vous avez été mordu au bon endroit, c’est un jet de sang, semblable à la miction du célèbre Manneken Pis bruxellois, qui jaillit de votre jambe. Bon, on exagère un peu, disons que le jet est plus fin… mais il gicle ! Quand c’est arrivé, n’en connaissant à ce moment-là absolument pas la cause, JM s’est affolé et après avoir demandé à Marina de comprimer avec des serviettes en papier l’endroit d’où le sang giclait, il a foncé à la réception pour faire appeler l’infirmier. 5 minutes après il est arrivé et c’est sur le chemin pour rejoindre la plage que ce dernier lui a expliqué que cela arrivait régulièrement, que c’était des petits poissons qui mordaient les varices et pour éviter que cela arrive, il fallait, quand on se baigne, bouger les jambes en permanence. Soit.
Un peu de désinfectant, un pansement comprimant et tout est très vite rentré dans l’ordre.
Le lendemain, rien. Longues baignades, agréables mais agitées au niveau des jambes. Aucune attaque de « pirahnas ».
Le surlendemain, une nouvelle attaque et ça n’est qu’en prenant sa douche sur la plage que Marina s’est aperçue qu’elle saignait de nouveau… exactement au même endroit. JM, lui, était allé se rincer dans la grande piscine de l’hôtel et s’est en retournant sur la plage qu’il a d’abord vu que Marina n’avait pas regagné son transat. En levant les yeux, il l'a aperçue, près des douches, lui faisant de grands signes. Il a tout de suite compris, a pris dans le sac de plage des serviettes en papier et l’a rejointe au plus vite. Une charmante GM avait déjà prévenu un barman qui est arrivé peu après avec de quoi désinfecter et panser.
De ce jour-là, nous ne nous sommes plus jamais baignés dans la mer et avons élu domicile sous un « Bali Bed » dans la très, très belle piscine Zen de l’hôtel.
Nous vous parlerons de ce lieu dans le troisième et dernier Billet.
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pouzauges · 1 year
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Heroes and (vains vils) Villains
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j'ai un cœur trop laid qui souvent m'effraie sans en être inquiet et le temps s'en va et je n'ai rien fait sans confiance je vais j'ai trop musardé perdu mon temps j'en attends paiement si dans sa bonté la fleur de pureté n'apaise son fils mon cœur est trop vain et vil et vilain et gai volage oh il n'est pas sain il est faux il feint plein de grands outrages il est insensé pauvre pensée et mauvais usage malheureux plaintif paresseux et lourd un obscur ombrage.
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oh c'est être fou d'emprunter beaucoup fou de ne rien rendre il me trompe souvent reçoit des présents comme il se méprend il sait s'amuser et rire et jouer et perdre son temps mais il est incapable de vraies larmes et de vraies prières il veut peut veiller prendre peu de peine craint la pauvreté il veut peu prier se récompenser sans le mériter Dieu que ferai-je et comment payer au jugement dernier comment expliquer au juge le vrai au roi de justice il n'est nul recours si je n'obtiens pas à ce tribunal que la mère du roi prie alors pour moi dans sa grande bonté hélas comment et par quelle audace réclamer son aide quand sciemment et mauvaisement je l'ai si mal servie.
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oh je m'enhardirai et je lui dirai très douce Marie je m'amenderai et vous servirai toute ma vie à vos pieds je mets mon cœur mutilé noble trésorière rendez-lui la santé vous qui détenez les clés de la pitié très noble palmier très doux olivier plein de médecine très gracieux rosier et doux églantier dépourvu d'épines délicieux cyprès qui répand partout une odeur si fine purifiez mon âme et maintenez-la en votre doctrine très sainte clarté qui aux égarés montrez le chemin ne m'abandonnez pas oui j'aurais assez si je vous avais étoiles de la mer de mon cœur endurci ne soyez pas dures veuillez l'amener à vous bien aimée belle et douce mère par dieu écoutez ne soyez pas envers moi si dure j'attends la clarté j'attends la lumière dame très sage très chère
Jean-Louis murat - j ai un cœur trop laid
Adaptation d’un poème à la vierge signé Thibault d’Amiens
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patern29 · 2 years
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A la découverte des plus belles les îles du Morbihan
Faire une croisière autour des îles du Morbihan, en Bretagne Sud, c’est naviguer entre le granit, les plages de sable blancs et la verdure des campagnes. Faire du voilier dans ce cadre merveilleux ne laisse aucun plaisancier insensible. Je le dis souvent, le bout du monde est souvent à portée de mille de nos ports d’attache ou cales de mises à l’eau. Découvrir l’aventure et des paysages magnifiques peut se faire le temps d’un week-end, d’une semaine ou plus le temps d’une saison estivale. La Bretagne Sud en est le parfait exemple. Une croisière entre les îles du Morbihan est l’occasion de découvrir des paysages magnifiques, entre petits ports cachés au fond des rias et grande plages de sable fin et falaises imposantes, il y en a pour tous les goûts. Les bases de départ sont nombreuses pour profiter au mieux de ce plan d’eau qui à l’avantage de proposer des eaux abritées, à l’est de la Presqu’île de Quiberon, mais aussi de nombreux ports et marinas, accessibles en quelques milles si le besoin de se mettre à l’abri se fait ressentir. La marina la plus à l’est est celle d’Arzal, et la Roche Bernard, dans la Vilaine. A l’opposé, la rade de Lorient dispose de plusieurs ports très bien équipés. Pour ceux qui naviguent en petits voiliers, les cales de mises à l’eau sont très nombreuses, sur toute la côte de la région. Toutes les îles du Morbihan disposent d’un ou plusieurs ports accessibles avec différents services. Dans le même temps, pour ceux d’entre nous qui naviguent sur des petits voiliers, des campings sont proposés sur toutes les îles. Alors commençons notre croisière entre des Îles du Morbihan en partant de l’Ouest, et la rade de Lorient.
Groix, l’île des thoniers
Groix a une place spéciale dans mon cœur. A portée de la rade de Lorient, qu’elle protège des vents de sud et sud-ouest, Groix possède un caractère et une âme qui marque les plaisanciers de passage. Le principal port est Port-Tudy. L’accueil est vraiment sympa et le port, très vivant avec les aller-venus du courrier venant de Lorient. Un tour de l’île, à pied, prendra deux grosses journées. Le tour de l’île fait 34km via le sentier côtier. La côte nord donne une vue magnifique sur toute la côte. En vous dirigeant vers l’est, vous longerez plusieurs plages dont Les sables Rouges et les grands sables. Vous pourrez d’ailleurs, par beau temps, voir belle-Île de la plage des Sables Rouges. Si vous disposez d’un dériveur, vous pourrez venir échouer dans le port de Locmaria, sur la côte Sud. La partie ouest de l’île est plus sauvage, avec ses hautes falaises laissant la mer s’infiltrer dans des criques comme le « Trou de l’Enfer ». Des endroits idéals pour la plongée. Au retour, vous aurez le choix entre les différentes tavernes et restaurants pour vous restaurer avant de reprendre la mer. Je vous conseille, bien évidemment, la taverne de Ty-beudeff, connue dans le monde entier.
Belle Île, l’île tant convoitée
Belle-Île est la plus grande île du Morbihan, et de Bretagne d’ailleurs. L’île a été très convoitée, tout au long de l’histoire de Bretagne et de France. Elle a vu passer des vikings, des bretons, des anglais et des acadiens, revenus du Canada lors du départ des français. Son principal port, et principale ville, Le Palais, est un héritage de cette histoire avec sin impressionnante citadelle Vauban qui garde le bassin à flot. Ici aussi, l’ambiance est incroyable. Il y a du bruit et du passage avec le marché et les vedettes apportant son flot de touristes quotidien. Pour ceux qui préfèrent le calme, le port de Sauzon, à l’Ouest de Belle-Île, est une véritable carte postale avec ses maisons colorées, nichées au fond d’une petite ria. Ici, pour profiter au maximum de l’abri, il faut venir en dériveur ou multicoque. Vous pourrez aller vous promener et vous baigner à la Pointe des Poulains, entre plages et falaises sauvages. Au sud, les falaises sont plus nombreuses. Mais proposent d’excellents mouillages nichés au fond des rias, cachées entre des roches comme les aiguilles de Port-Coton.
Houat, et ses grandes plages de sables fins
A quelques encablures, au nord-est de Belle-Île, se trouve Houat, et l'entrée de la Baie de Quiberon. Houat est une carte postale pour qui aime mouiller près de longues plages de sable blanc. Si le petit port de saint Gildas est bien abrité, c’est bien la grande plage de Tréac’h Goured qui attire tous les plaisanciers et visiteurs. Vous pourrez vous y baigner dans une eau transparente et pêcher poisson et crustacés. Pourtant, je vous conseille de pousser plus au sud, pour mouiller Beg Salus. Cette petite baie et sa plage sont moins connues, mais beaucoup plus protégées des houles et vents d’est des brises côtières. Ces dernières peuvent être fortes l’été. Vous serez, de plus, moins nombreux à vous partager le mouillage. L’île est plutôt sauvage.Il n’y a pas beaucoup d’arbres. Le petit bourg est très sympathique et vous y trouverez de quoi boire un verre et vous restaurer.
Hoedic, l’île des passionnés
Par rene boulay, CC BY-SA 3.0 Hoedic est, sans aucune hésitation, mon autre coup de cœur avec Groix. L'île est la plus petite des îles habitées, côté océan. C’est aussi une des plus agréables îles du Morbihan, en escale. Vous pourrez accoster via deux ports. Le principal, le port de Hoedic, dispose de 3 tonnes qui permettent de mouiller à plusieurs bateaux. Attention aux chandeliers et barres de flèche, par brise d’est. Ces bouées sont toujours à flot. Le bourg est à quelques minutes du port et de sa petite plage. Là, c’est une ambiance festive et joyeuse qui vous attend. Le petit bourg vous accueillera sur sa « grande place » pour chanter tout en buvant une bonne bière. Le deuxième port est situé au sud de l’île. Le Port de la Croix dispose d’un môle abritant le port des houles d’ouest. Il sera réservé aux dériveurs, biquilles et multicoques qui échoueront à marée basse. Une longue plage, là aussi, permettra d’arriver à terre avec son annexe et offrira une zone de jeu parfaite pour les enfants.
Les îles du Golfe du Morbihan, entre terre et mer
Nous allons maintenant venir nous protéger dans le Golfe du Morbihan, et ses 59 îles. Oui, vous avez bien lu : 59. je dois reconnaître que nombre d’entre elles ne sont pas habitées. La navigation dans le Golfe, si elle n’est pas dangereuse, doit prendre en compte les courants, très puissants à chaque marée. Une autre image des îles du Morbihan. L’île aux moines L’Île aux Moines est la plus grande île du Golfe du Morbihan. Elle mérite une balade pour découvrir son bourg et ses magnifiques maisons. Le tour de l’île permettra de bénéficier d’un panorama total sur le Golfe. Un détour par la plage de Port Miquel permettra de se poser à l’ombre des pins. Sinon, vous pourrez opter pour a Grande plage et ses cabanons. L’île D’Arz, terre de marins L’île d’Arz est l’autre principale île du Golfe. Plus sauvage que l’île aux Moines, elle contraste beaucoup avec sa grande sœur. L’Île d’Arz est une terre de marin. On ne compte plus ses enfants qui ont fait les grandes écoles de navigations pour diriger des bateaux aux 4 coins du monde. Elle accueille l’école des Glénans. En vous promenant le long des berges de l’île, entourées d’ajoncs, et de ses longues plages, vous aurez accès à une autre image du Golfe, plus sauvage, plus protégée aussi, sans doute. Les principales îles Au delà de ces deux communes, le Golfe du Morbihan propose plusieurs îles, parfois privées. Mais ce qui est bien en Bretagne, c’est que même privée, vous pouvez venir découvrir la berge. Il est possible de mouiller à l’abri des vents d’ouest le long de nombre d’entre elle. Je pense, par exemple, à l’île de la Jument ou l’île Longue ou encore l’Île Berder. L’est du Golfe sera réservée, pour la nuit, aux dériveurs. Ces derniers pourront mouiller à l’abri d’îles comme l’Île de Boed ou encore l’île Ilur
Quelques conseils de navigation autour des îles du Morbihan
La navigation, en Bretagne Sud, autour des îles du Morbihan, est plutôt sans danger, surtout comparé à la côte nord. On peut parler de croisière simple et rassurante. Entre Groix et Lorient, il faudra composer avec le plateau des Birvideaux. S’il ne présente pas de dangers particuliers, il peut soulever une houle qui peut être désagréable. Il est possible de faire le tour de Groix et de belle Île sans aucun danger. Les quelques récifs sont bien balisés. Entre Belle Île et les îles d’Houat et Hoedic, il en est autrement. Les deux îles forment une barrière protégeant la baie de Quiberon. La présence de récifs tout autour de Houat, entre autres, est à anticiper lors de votre navigation vers le nord. Il existe deux passages pour entrer dans la Baie. Le premier, entre les îles d’Houat et Hoedic est le plus long, mais le plus agréable. Si vous êtes pressés, vous pourrez emprunter le passage de La Teignouse, entre Houat et la Presqu’île de Quiberon. Le passage est un véritable tapis roulant. Le courant y est très fort et peu, lui aussi, soulever une grosse houle. Un passage impressionnant mais sans danger. Enfin, le Golfe du Morbihan demandera de garder un oeil sur la carte marine ou le lecteur de cartes. Les courants peuvent être assez puissants à certains endroits. Un dicton stipule que le courant n’envoie jamais sur les récifs ou les vasières… mais bon. Dans le pire des cas, si vous vous laissez divertir par la beauté des lieux et que vous restez envasés, il ne vous restera plus qu’à attendre la prochaine marée. Le Guide complet pour louer un bateau
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allyashes · 3 years
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La curiosité n'est pas toujours un vilain défaut
Premier essai de ce genre d'écrit dans le monde de Kaamelott (enfin premier essai partagé à des lecteurs et sans bétalecture en plus). Blâmez les auteurs talentueux qui parviennent à faire du SMUT crédible (@madame-claude, @yumeka-chan: c'est vous que je regarde) et ne me tapez pas si ça tombe à plat mais ça m'amusait de faire l'éducation sexuelle de Guenièvre de son point de vue.
(Pas sûre de la publier sur AO3, celle-là, je me tâte encore -pun intended-).
On lui avait toujours dit que la curiosité était un vilain défaut. Elle avait intégré cette leçon et avait longtemps fait taire l’instinct qui la poussait à en savoir plus lorsqu’elle se posait des questions. Très longtemps. Jusqu’au jour où Arthur lui avait reproché ce manque de curiosité, en réalité : selon lui elle avait tout à gagner en allant chercher d’elle-même des réponses à ses questions. A nouveau, désireuse de plaire et d’être une bonne élève, elle avait intégré la leçon : on avait le droit d’être curieux, du moment de ne pas être trop curieux.
Espionner quelqu’un, par exemple, serait être trop curieux. Vérifier si une rumeur est ou non exacte, en revanche, pourrait être perçu comme de la simple curiosité innocente. Une rumeur, en particulier : celle selon laquelle des couples se retrouvaient dans les cuisines pour y faire des choses. Des choses suffisamment intéressantes pour qu’en on parle à voix basse dans les couloirs… Des choses qui, peut-être, pourraient mieux expliquer ce que les maîtresses du roi avaient tenté de lui expliquer la veille.
Seule dans son lit, Guenièvre se mordillait les lèvres : quelques semaines plus tôt elle était descendue aux cuisines pour voir si ce qu’on disait était vrai mais elle était tombée sur son époux. Sous la surprise elle avait inventé un mensonge, prétextant qu’elle le cherchait après avoir constaté son absence dans le lit, priant pour qu’il ne remarque pas que ses premiers mots en le voyant démentaient totalement ses propos. A moitié endormi il n’avait pas tiqué sur le fait qu’elle n’avait pas commencé leur conversation par un « Vous voilà enfin » mais par un « Ah, c’est vous ? » interloqué qui aurait pu la trahir. Alors elle lui avait parlé de cette rumeur tout en taisant ses intentions premières.
Malheureusement, il ne s’était rien passé de particulièrement croustillant. Cette nuit-là en tous cas.
Peut-être en ce moment même quelque chose était en train de se passer, ou allait se passer… Et elle était seule pour la nuit puisque son époux était avec les jumelles… Et elle n’arrivait pas à dormir… Et elle avait beaucoup de questions sur un certain sujet que personne ne voulait aborder avec elle.
- Oh et puis zut : si quelqu’un me surprend je dirai que j’avais une petite faim.
Guenièvre repoussa les couvertures, passa sa robe de chambre et descendit, pieds nus pour faire le moins de bruit possible, jusqu’aux cuisines.
Elle entrouvrit la porte en priant pour que les gonds restent silencieux, passa la tête puis se faufila en constatant que le champ était libre avant de chercher un endroit qui lui procurerait à la fois un abri et une vue dégagée. Celui qu’elle avait partagé avec Arthur ne permettait pas de suffisamment bien voir ce fameux comptoir sur lequel il se passait dieu-sait-quoi ; derrière les tentures qui obstruaient les fenêtres en revanche elle aurait une vue plongeante et surtout suffisamment de place. Elle déplaça une chaise qui se trouvait dans son champ de vision, poussa un peu la petite table pour avoir plus de place dans l’alcôve entre la tenture et les fenêtres, puis s’accroupit en prenant soin que ses pieds ne dépassent pas et attendit.
L’excitation des premières minutes se transforma peu à peu en ennui : ses orteils étaient gelés, la position était inconfortable, et elle commençait à avoir sommeil. Elle prit appui contre le mur pour se relever puis s’arrêta net : la porte venait de s’ouvrir et elle pouvait entendre un homme et une femme qui chuchotaient.
Elle se mit à sourire et dut réfréner l’envie de passer la tête pour voir qui venait d’entrer : elle ne reconnaissait pas les voix mais pouvait les entendre parler d’attente de ces rendez-vous secrets et de rencontres interdites, entre deux moments de silence. Soudain elle entendit des objets en métal frotter contre une surface en bois et un petit cri de surprise venant de la femme. Elle n’y tint plus et risqua un œil : l’homme avait libéré un peu d’espace sur le comptoir en poussant les coupes qui s’y trouvaient et y avait assis sa compagne. Il avait les mains autour de sa taille et l’embrassait, la femme caressant ses cheveux et son cou. Elle fut déçue de voir qu’il s’agissait de deux serviteurs : elle aurait espéré voir un chevalier et sa maîtresse, connaître un secret honteux, mais il ne s’agissait que de jeunes gens anonymes. Pour autant la scène qui venait de débuter était prometteuse, ce qui la consola largement.
- Presse-toi, il faut libérer les lieux avant que l’autre ventre sur pattes ne fasse sa collation de 2h.
- Vu ce qu’il a dévoré à minuit on a le temps. D’après toi, pourquoi avais-je laissé toute cette charcuterie dehors ?
- C’est une des choses que j’aime chez toi : tu es malin. Et tu sais ce que j’aime aussi chez toi ? Tu as la langue agile. Susurra la femme en s’allongeant un peu sur le comptoir, appuyée sur les coudes.
Guenièvre leva les yeux au ciel : elle n’était pas là pour les entendre se complimenter et elle se moquait que l’homme soit intelligent ou doué en discours. Elle était prête à renoncer mais fut stoppée nette par l’homme qui relevait lentement la robe de la femme, dénudant ses jambes jusqu’à la taille. Bouche bée, elle le regarda caresser la poitrine de la femme à travers sa robe puis se baisser jusqu’à embrasser ses cuisses, qu’il écarta avant d’y glisser son visage. Elle fronça les sourcils, se demandant ce qu’il voulait faire, jusqu’à ce qu’elle entende la femme faire un bruit étrange, entre soupir et gémissement. Elle comprit soudain au bruit qu’il utilisait cette langue sur une partie précise de la femme. Elle se fit la réflexion qu’il devait être inconfortable d’avoir son nez dans sa toison et que c’était un peu dégoûtant d’être là où une femme urine.
Pourtant il n’arrêtait pas, caressait les cuisses de la femme qui lui demandait de continuer, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle s’allonge totalement, une main sur la tête de l’homme et l’autre sur son sein. Elle paraissait essoufflée alors qu’elle n’avait fait aucun effort, ce qui était totalement incompréhensible.
L’homme se redressa, prit la femme par le cou et l’attira vers lui dans un baiser le plus intense qu’elle n’avait jamais vu. Puis il l’aida à descendre du comptoir et la conduisit jusqu’à la petite table. Guenièvre blêmit : s’ils voulaient discuter ou se faire une collation aussi près d’elle, elle allait se faire prendre. Elle se cacha à nouveau derrière la tenture, respirant le plus discrètement possible. En se recroquevillant elle vit un trou dans la tenture, tout petit mais suffisant pour qu’elle puisse voir ce qui se passait.
Ils s’embrassaient, plus calmement. Puis la femme s’allongea à nouveau, cette fois sur la table, et Guenièvre eut du mal à comprendre : il allait se faire mal aux genoux s’il devait réitérer cette chose bizarre…
L’intérêt réapparut lorsqu’elle le vit défaire les liens de son pantalon et le laisser tomber à ses genoux. La chemise qu’il portait cachait son anatomie, à la grande frustration de Guenièvre : elle voulait savoir ce qui se cachait là. Arthur se tournait toujours lorsqu’il se dénudait et elle savait, par les conversations avec ses maîtresses, que cette partie était différente de celle des femmes.
Le couple s’échangeait des mots d’amour à présent, des compliments. Elle aurait rêvé entendre ces mots, enviait la femme de pouvoir les dire aussi facilement, et se rendit compte que c’était la première fois qu’elle entendait un homme prononcer des mots si tendres.
Elle sentit sa mâchoire s’affaisser lorsqu’il releva sa chemise : l’anatomie des hommes et celle des femmes était effectivement très différente. Comment pouvaient-ils s’asseoir ou monter à cheval avec cette chose qui se dressait entre leurs jambes ?
Lorsqu’il s’avança vers la femme et qu’il sembla disparaître en elle puis faire des mouvements de va-et-vient, elle comprit ce que les maîtresses lui avaient dit, tout comme elle comprit pourquoi sa comparaison avec ce que faisaient les animaux était si loin de la vérité : le couple semblait y prendre plaisir et surtout prêter une attention particulière au plaisir de l’autre.
- Caresse-toi. Tu sais comme j’aime te regarder.
Guenièvre avait sursauté en entendant la voix de l’homme et regarda, hypnotisée, la main de la femme faire des mouvements entre ses cuisses, là où l’homme se trouvait. Elle respirait plus fort qu’avant, la tête rejetée en arrière, les yeux fermés. A nouveau elle sembla se tendre dans un gémissement, pendant que l’homme continuait ses gestes mais de façon plus rapide, plus désordonnés. Elle le vit s’accrocher au bord de la table qui bougeait sous ses assauts et espéra que le meuble tienne le coup. Soudain il poussa une espèce de cri rauque qu’elle n’avait jamais entendu, comme s’il souffrait, et s’affaissa sur la femme.
Blême, elle crut une seconde avoir assisté à la mort de l’homme jusqu’à ce qu’elle réalise qu’il respirait encore, très fort. Elle fut soulagée de le voir se redresser et embrasser la femme. Il caressait son visage avec une douceur si belle à voir.
Lorsqu’il se recula Guenièvre vit brièvement que cette partie si différente de son corps avait changé de taille, de couleur et de consistance. Pour autant ce n’était pas comme les chiens : il était encore visible. Les hommes avaient vraiment un fonctionnement étrange.
Ils réajustèrent tous deux leurs vêtements en silence, puis l’homme embrassa à nouveau la femme.
- Bientôt nous n’aurons plus à nous rencontrer dans les cuisines. Le mois prochain je vais voir ton père, et après ça, on pourra partir d’ici.
- J’ai hâte.
- Autant partir avant que le ventre sur patte n’arrive.
- Je croyais qu’il n’aurait pas faim avant un moment ?
- Il a TOUJOURS faim. Mais je ne voulais pas que tu te défiles : j’avais trop envie de toi.
- Adorable et insupportable manipulateur. Pars devant : si on se fait prendre ensemble mon père le saura et te tuera avant le premier mot.
Ils s’embrassèrent à nouveau et l’homme fila. La femme regarda autour d’elle, replaça les coupes sur le comptoir et resta quelques minutes avant de partir à son tour.
Guenièvre mit plusieurs secondes avant de réaliser qu’il était temps de partir également. Elle s’appuya sur le sol pour se relever, les genoux ankylosés d’être restée longtemps dans la même position, et s’apprêta à quitter la pièce.
Elle sursauta, une main sur le cœur, lorsque la porte s’ouvrit d’un coup.
- Seigneur Karadoc ! Vous m’avez fait peur.
- Bonjour Dame Guenièvre. C’est pas souvent que je vous vois ici. Vous voulez que je vous prépare une assiette ?
- Non, merci. J’avais fini justement.
- Ça va ?
- Oui, pourquoi ?
- Vous êtes toute rouge. Faites gaffe : faut bien se couvrir la nuit et pas se balader pieds nus. C’est un coup à attraper la crève.
- C’est noté. J’y penserai la prochaine fois. Bonne nuit seigneur Karadoc !
- ‘nuit !
Guenièvre fila jusqu’à sa chambre presque en courant, riant à moitié, heureuse de ne pas avoir été remarquée et troublée de ce qu’elle avait vu.
Elle sauta dans son lit, souffla sa bougie et rabattit les couvertures sur elle, frigorifiée. Elle n’avait plus du tout envie de dormir, les images repassant dans sa tête : maintenant elle savait à quoi ressemblait ce grand mystère qu’elle avait essayé de percer depuis des années. Elle savait comment homme et femme faisaient, ce que faisait Arthur avec ses maîtresses. Restait juste à savoir ce qu’on pouvait ressentir mais cette curiosité-là seul son mari aurait pu la satisfaire.
A moins que… Elle se souvint des gestes de la femme. Après tout elles étaient faites pareil, alors au moins elle pourrait savoir que ce faisait un contact sur cette partie-là.
Elle glissa sa main le long de son ventre, frissonnant lorsque ses doigts glacés rencontrèrent sa peau, et chercha à imiter les mouvements qu’elle l’avait vu faire. Elle inspira brusquement en ressentant pour la première fois une sensation qui la fit se cambrer puis continua, laissant son corps agir par lui-même, toute pensée consciente disparaissant progressivement jusqu’à s’imaginer être à la place de la femme, allongée sur cette table, avec le corps d’un homme entre ses cuisses. Ses jambes s’écartèrent naturellement et elle continua jusqu’à être traversée par un orage qui enfla rapidement avant d’exploser dans tout son corps.
Elle était essoufflée, comme la femme. Elle était alanguie, comme la femme. Elle se recroquevilla sur le côté, soudain fatiguée, sentant son bas-ventre se contracter rythmiquement avant de se calmer.
Le sommeil la prenait déjà lorsqu’elle entendit quelqu’un entrer dans la chambre et vit la lueur d’une bougie. Elle se retourna, un peu paniquée, avant de reconnaître Arthur.
- Ah c’est vous. Lâcha-t-elle, soulagée qu’il ne soit pas entré quelques secondes plus tôt.
- Bien sûr que c’est moi : qui voulez-vous que ce soit. Rendormez-vous : j’ai pas envie de parler et les jumelles m’ont suffisamment cassé les oreilles.
- Bonne nuit également.
- C’est ça, bonne nuit.
Il lui jeta un bref coup d’œil et commença à ajuster les couvertures avant de s’arrêter et de la regarder à nouveau, puis posa sa main sur son front.
- Vous ne seriez pas en train de couver un truc, vous ? Vous avez les joues rouges et on dirait que vous avez de la température.
Guenièvre ouvrit de grands yeux : est-ce que ce qu’elle venait de faire pouvait se voir ? Est-ce qu’il allait deviner ?
- Mais non, vous vous faites des idées. Eut-elle la force de répondre, la voix un moins assurée qu’elle l’aurait voulu, avant de se tourner de l’autre côté.
Arthur haussa les épaules avant de souffler la flamme de sa bougie et de se coucher.
- La vache, par contre vous avez les pieds glacés ! Gardez-les de votre côté, on dirait que vous avez marché dans la neige !
Guenièvre se mordit les lèvres pour ne pas rire et attendit de reconnaître la respiration un peu rauque qu’avait son époux lorsqu’il dormait avant de se retourner vers lui. Elle regretta que plus aucune lumière n’éclaire la chambre : elle aurait aimé jeter un coup d’œil sous les draps pouvoir voir son anatomie.
Après tout, c’était lui qui lui avait appris que la curiosité n’était pas toujours un défaut.
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gerceval · 3 years
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Visions
1,234 mots, sur une demande de @19chloe96, sur Ygerne et Cryda à l’époque des événements de kv1
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Au cri du coq, Cryda se retourna sur la paillasse grinçante. Ses articulations la faisaient déjà souffrir, et le jour se levait à peine, mais elle n’allait pas lambiner pour autant. Pas son genre. Dans l’autre petit lit, sa sœur avait plus de mal. Elle la comprenait parfaitement. Qu’est-ce qu’il faisait froid, dans ce pays de bouseux ; et puis, Ygerne était la plus âgée des deux, et celle qui avait eu la vie la plus difficile. Mais enfin, ce n’était quand même pas une raison pour se laisser aller, et, ces derniers temps, elle avait sérieusement l’air d’être sur le point de jeter le manche après la cognée. Cryda s’était pourtant dit, quelques mois plus tôt, au moment où elles avaient passé la barre des dix ans dans la ferme nordique où elles avaient trouvé refuge, que si elles avaient tenu le coup jusque là elles pourraient bien continuer à tenir le coup tout pareil. Mais la morosité silencieuse d’Ygerne n’avait fait que se durcir à partir de ce point. Ça ne lui ressemblait pas tellement, à la sœurette, de ruminer dans son coin, mais la situation était quelque peu inédite, et l’espoir d’en sortir se faisait de jour en jour plus mince.
Elle s’habilla rapidement dans le noir, une robe fruste et rugueuse qui lui filait des boutons, et sortit de la chambre qu’elles partageaient. Dans la cuisine, Élionne avait déjà commencé à faire cuire du lard. Leur hôtesse avait environ le même âge qu’elle, et tenait la ferme seule depuis que son neveu avait été enlevé et probablement exécuté par les soldats de Lancelot pour avoir défendu des paysans du voisinage contre des taxes étouffantes cinq ou six ans plus tôt. Ygerne et Cryda l’auraient bien aidée à faire tourner la boutique, mais elles n’étaient malheureusement pas qualifiées pour torcher le cul des cochons. Le neveu ne manquait pas tellement à Cryda (c’était le dernier des pégus), mais elle avait fini par se prendre d’affection pour Élionne, qui détestait tout le monde et ne cessait de leur répéter qu’elle les foutrait dehors à coups de pied dans l’oignon au premier faux pas, tout en leur préparant semaine après semaine les petits pains les plus moelleux de toute l’île de Bretagne.
- Elle est pas levée, votre sœur ?
- Je sais qu’on est chez les bouseux, mais on dit même plus bonjour, chez vous ? rétorqua Cryda d’un ton hautain.
- Si vous êtes pas contente vous pouvez toujours aller prendre le ptit déjeuner dans les geôles de Kaamelott, ils seront ptetre plus avenants.
- Oh vous savez, moi je dis ça c’est pour vous ma p’tite, le fiel ça vous fait un vilain teint.
Outre une cachette sûre, le gîte et le couvert, Élionne lui offrait de quoi garder son esprit vif et affûté, alors que les distractions ne se bousculaient pas au portillon. Sans aller jusqu’à se voir rester là jusqu’à la fin de ses jours – il ne fallait pas exagérer, elle était une princesse, et vivre les deux pieds dans la bouse portait quand même un sacré coup au standing – elle se disait parfois qu’elle garderait quelques souvenirs heureux dont elle pourrait à l’avenir se délecter sur un fauteuil tendu de riches étoffes, au coin d’un grand feu allumé par des grouillots, si les dieux voulaient bien se décider un jour à redresser la situation. Ça ne coûtait rien de rêver.
Après un rapide petit déjeuner, elle retourna dans la chambre pour jeter un coup d’œil à Ygerne. Celle-ci était toujours allongée, mais au-dessus des couvertures, les yeux exorbités.
- Ça va ?
- Cessez de me parler du froid qui continuera de s’abattre sur nos âmes et celles des générations à venir, car les dieux ne dorment jamais pour très longtemps.
Elle avait prononcé ces mots d’une voix caverneuse que Cryda lui avait déjà entendue plusieurs fois.
- Ah ben là ma poule je saurais pas vous dire, dit-elle en s’asseyant sur son propre lit, face à Ygerne.
- L’avenir et le passé ne forment pour vous qu’un serpent qui se mord la queue, et bientôt je pourrai vous rejoindre et vous comprendre et vous tenir sur mon sein. En attendant, guidez-moi… Guidez-moi vers les portes de ce qui n’est pas encore…
- Qu’est-ce que je fais du coup, je vous fais apporter le petit-déjeuner au lit ou… ?
Elle avait fini par s’habituer à ce genre de discours énigmatiques, souvent prononcés au cœur de la nuit, mais parfois aussi en plein milieu de la journée, faisant irruption au milieu de conversations et d’activités diverses. Ygerne avait commencé à avoir des visions alors qu’elles étaient toutes les deux adolescentes. La plupart du temps, c’était avec des morts qu’elle entrait en communication. Au début, Cryda évitait de se trouver dans la même pièce qu’elle dans ces moments là – les morts ne l’avaient jamais vraiment intéressée, ils étaient ailleurs, merci bonsoir. Et puis, la curiosité avait eu raison de son dédain. Les visions d’Ygerne étaient restées relativement rares, mais les gens la regardaient suffisamment bizarrement et avec suffisamment de dégoût dans les yeux pour que Cryda se trouve heureuse de ne pas être la sorcière d’entre les deux.
- Ouvrez-moi vos bras, si vous voulez ouvrir mes yeux. J’essaye, j’essaye, mais je n’entends pas votre présage. Les ruines sont tout autour de moi, répétez, répétez, montrez-moi votre visage, enfin ! Je suis là, faites de moi votre pythie, car je suis encore dans ce monde, et votre épouse soumise.
Ah. Encore lui. La majorité des visions d’Ygerne avaient été de Pendragon, depuis qu’il était mort. C’était celles qui mettaient Cryda le plus mal à l’aise, car si le bougre n’avait pas été très commode de son vivant, il était devenu carrément flippant en passant l’arme à gauche. Certaines fois, Ygerne avait l’air de lui parler, et d’autres fois…
- Qu’est-ce que c’est que cette ferme toute pourrie que vous avez dégottée ?
...D’autres fois, c’était Uther qui parlait par sa bouche.
- Qu’est-ce qu’elle a, celle-là, à nous regarder ?
Cryda resta silencieuse, préférant toujours agir comme si elle n’était pas là, comme si rien de ce que le fantôme disait ne pouvait l’atteindre.
- Bon, donc comme je disais on m’a dit de transmettre une prophétie, donc ouvrez bien les feuilles de chou parce que j’ai pas envie que ça prenne mille plombes. Alors. Laissez-moi me concentrer. Ils m’emmerdent, là-haut, avec leurs histoires.
Le corps inerte d’Ygerne semblait tendu et douloureux. Outre ses lèvres, seuls ses yeux bougeaient, animés d’une vie surnaturelle, presque malsaine.
- Ah oui voilà. Ça faisait comme ça : Les fils des hommes se prépareront à sa venue, car leurs pères ont abandonné l’espoir. La poussière tombera de leurs armes s’ils savent prêter ouïe, lui seul pouvant par ses mots les relever, et célébreront à travers Logres de l’Élu le retour.
Avec une grande inspiration, Ygerne se redressa sur le lit, prise d’un frisson. Cryda, les yeux écarquillés, vint s’asseoir à ses côtés.
- Vous avez entendu ça ?
- Bien sûr que j’ai entendu ça, c’est moi qui ai prononcé ces mots ! Vous savez ce que ça veut dire ?
- Votre fils…
- On quitte le bled des bouseux ma grande ! Commencez à mettre vos merdes dans un baluchon, l’héritier d’Uther est vivant, et il est en route ! Et il a intérêt à faire un bisou à môman !
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