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#un croissant aux amandes
s3onmul · 5 months
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we love karma kava đŸ§ŽđŸŒđŸ™đŸ»
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pourlemeilleur · 4 months
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en ce moment j’ai une obsession pour les cookies comme Grolet (on a goĂ»tĂ© des dupes avec Morgane Ă  Lille et c’était excellent - pour moi -) mais SURTOUT les croissants aux amandes ?????? j’étais toujours en mode : berk ça doit ĂȘtre si deg

 j’ai goĂ»tĂ© et depuis je ne veux que ça pour le petit dej. (Oui j’ai dĂ©jĂ  commencĂ© mon classement des meilleurs

.)
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omagazineparis · 1 month
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Combien de calories trouve t-on dans un croissant ?
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Le croissant, avec sa texture feuilletĂ©e et croustillante, est un incontournable des petits-dĂ©jeuners et des pauses cafĂ© autour du globe. Mais au-delĂ  de sa saveur irrĂ©sistible, une question demeure souvent sur les lĂšvres des amateurs de cette pĂątisserie française par excellence : combien de calories contient rĂ©ellement un croissant ? Cette interrogation est d’autant plus pertinente dans une sociĂ©tĂ© oĂč la conscientisation autour de l'alimentation et de la nutrition occupe une place centrale. La composition calorique d’un croissant Un croissant standard, pesant environ 45 grammes, contient en moyenne entre 180 et 200 calories. Ces chiffres peuvent varier lĂ©gĂšrement en fonction de la recette utilisĂ©e, notamment du type de beurre ou de margarine, ainsi que de la taille du croissant. Il est important de souligner que la majoritĂ© des calories proviennent des matiĂšres grasses et des glucides. Les matiĂšres grasses et les glucides Un croissant est riche en matiĂšres grasses, avec environ 10 Ă  12 grammes de graisses, dont une part significative est saturĂ©e en raison de l’utilisation du beurre. CĂŽtĂ© glucides, on compte environ 20 Ă  22 grammes par croissant, accompagnĂ©s d’une petite quantitĂ© de fibres alimentaires et de protĂ©ines, environ 3 Ă  4 grammes chacun. Impact sur la santĂ© et consommation MalgrĂ© son apport calorique non nĂ©gligeable, un croissant peut s’intĂ©grer dans une alimentation Ă©quilibrĂ©e, Ă  condition de le consommer de maniĂšre modĂ©rĂ©e. Il est conseillĂ© de privilĂ©gier les croissants faits maison ou ceux de boulangeries artisanales, oĂč le choix des ingrĂ©dients et le processus de fabrication sont souvent plus soignĂ©s, permettant ainsi une meilleure qualitĂ© nutritionnelle. Alternatives et variations Pour ceux qui surveillent leur apport calorique, il existe des alternatives plus lĂ©gĂšres au croissant traditionnel, comme les croissants aux amandes, qui, bien que plus caloriques en raison de l’ajout d’amandes et de sucre, offrent une meilleure teneur en protĂ©ines et en fibres. D’autres variations, telles que les croissants au beurre allĂ©gĂ© ou les versions miniatures, peuvent Ă©galement constituer une option moins calorique. A voir : Quelle est la meilleure variĂ©tĂ© de pomme pour la santĂ© ? Le croissant dans un rĂ©gime alimentaire IntĂ©grer un croissant dans son rĂ©gime alimentaire sans compromettre ses objectifs de santĂ© requiert une approche Ă©quilibrĂ©e. Associer le croissant Ă  des aliments riches en fibres et en protĂ©ines, tels que des fruits frais ou un yaourt nature, peut contribuer Ă  un repas plus Ă©quilibrĂ©, en apportant satiĂ©tĂ© et nutriments essentiels. Le croissant, emblĂšme de la pĂątisserie française, peut tout Ă  fait trouver sa place dans une alimentation diversifiĂ©e et consciente. ConnaĂźtre la valeur calorique d’un croissant et comprendre l’impact des diffĂ©rents composants nutritionnels permet de le dĂ©guster avec plaisir tout en maintenant un Ă©quilibre alimentaire. En adoptant une consommation modĂ©rĂ©e et en privilĂ©giant les produits de qualitĂ©, il est possible de savourer ce dĂ©lice culinaire sans culpabilitĂ©. Read the full article
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stan-palomba · 1 month
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Je partage avec vous mon discours lors de ma derniÚre assemblée générale de la Fédération Française des Arts et Traditions Populaires (FFATP) à Saint-Amand-Roche-Savine le 7 avril 2024.
Chers Amis,
Au nom du conseil d’administration de la FFATP, je suis trùs heureux de vous recevoir ici dans les locaux du Centre Saviloisirs à Saint Amand Roche Savine. Je voudrais remercier plus particuliùrement
Sarah Willay et Serge Beuvard, membres de la FĂ©dĂ©ration des Arts et Traditions Populaires du Centre et du Massif Central, la FATP-CMC, pour votre aide prĂ©cieuse dans l’organisation de ce week-end qui nous attend.
Certains le savent dĂ©jĂ , mais je vous annonce que je ne souhaite pas me porter candidat au poste de prĂ©sident pour un cinquiĂšme mandat, et je ne compte pas rester au conseil d’administration afin de laisser la place Ă  de nouvelles personnes qui apporteront certainement de nouvelles idĂ©es. Je vais dĂ©marrer cette assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, et juste avant de passer aux candidatures des nouveaux membres du conseil d’administration, je vous prĂ©senterai ma dĂ©mission du CA.
Puisque c’est la derniĂšre fois que je me retrouve devant vous, je souhaiterais partager rapidement le parcours fĂ©dĂ©ral qui m’a conduit jusqu’ici, ce qui servira de rapport moral.
En 2010, je suis devenu prĂ©sident de "Nice la Belle" aprĂšs plusieurs annĂ©es passĂ©es aux cĂŽtĂ©s de Francine Gag. Un an ou deux plus tard, j’ai entamĂ© des recherches pour me rapprocher d’une fĂ©dĂ©ration
nationale. Lors d’un week-end, j’ai entrepris des recherches sur Internet pour trouver une fĂ©dĂ©ration proche du CIOFF et d’Anne-Marie Ciolfi. Et oui Anne-Marie, je ne te l’avais pas dit, mais j’ai toujours suivi ton parcours avec passion et j’ai Ă©galement
toujours Ă©tĂ© fascinĂ© par le CIOFF depuis l’ñge de 10 ans.
J’ai pris contact avec Serge Creuzenet, prĂ©sident Ă  l’époque de l’UNGTP, et nous sommes restĂ©s deux heures au tĂ©lĂ©phone. Je ne sais pas lequel de nous deux Ă©tait le plus bavard, mais on va dire que
c’était moi. Serge a su me convaincre et "Nice la Belle" a adhĂ©rĂ© par la suite Ă  l’UNGTP. Je suis rapidement devenu membre du CA de l’UNGTP.
Je me souviens de ces rĂ©unions du CA Ă  la brasserie de Thierry Borel, c’était le bon temps de la convivialitĂ© autour d’un bon cafĂ© et d’un croissant, suivi d’un repas bien arrosĂ© en prĂ©sence de Paul
Gayral, Pierre Blanc, Jean-Pierre et Mireille Saladin, Thibault Poujade et des regrettés Bernard Bianco et... Bref, les copains quoi !
Ensuite, Serge a eu la bonne idĂ©e (ou pas) de proposer ma candidature au CA du collectif. Je me souviens de cette fameuse rĂ©union au Tiers Lieu du Petit Moscou au 3 rue de l’Abreuvoir Ă  Ailleville
en Champagne. Cet endroit est beau, mais c’est loin 😊
Mon intervention lors de cette rĂ©union est mĂ©morable, certains ici s’en souviennent, n’est-ce pas Brice "Stan a dĂ©jĂ  fait son coup d’éclat" ? En fait, j’ai dĂ©couvert un monde extraordinaire avec des
monstres sacrĂ©s du folklore français, Alain Jacob, Nicolas Charlety et SĂ©bastien Morange. On m’a rembarrĂ© Ă  perte et fracas, et je n’ai pas accĂ©dĂ© au graal de membre du conseil d’administration du collectif. Mais je remercie encore Alain Jacob de m’avoir confiĂ©
au pied levĂ© une mission sur le folklore dont je ne me rappelle mĂȘme plus la teneur.
Je n’ai pas eu le temps de dĂ©marrer cette fameuse mission que le collectif a Ă©tĂ© secouĂ© par la dĂ©mission des fĂ©dĂ©rations de Nicolas Charlety et de SĂ©bastien Morange. Tout le monde Ă©tait dĂ©boussolĂ©,
mais que faire maintenant !
Une soirĂ©e lors de l’élection de la Payse de France Ă  Massy, avec Serge et Alain, nous ne baissons pas les bras et nous dĂ©cidons de continuer l’aventure sans eux.
Vingt-quatre heures aprĂšs mon opĂ©ration du genou gauche, je monte Ă  Paris contre l’avis de mon chirurgien pour crĂ©er la FFATP avec Alain, les Di-bona, les Creuzenet autour d’un bon plat de pĂątes chez
Martine et le regard bienveillant de "Loupiote". Au passage, je vais regretter ces nuits passĂ©es avec Loupiote dans la chambre des poupĂ©es chez Martine et GĂ©gĂ© et d’ailleurs tous les deux, je vous tiens Ă  vous remercier pour votre accueil si chaleureux chez
vous. Ça va me manquer. Pour la petite histoire, j’aurais dĂ» Ă©couter mon chirurgien, car ensuite j’ai dĂ©veloppĂ© une algodystrophie qui a durĂ© une bonne annĂ©e. Bref, on s’en fiche ! C’était dans l’intĂ©rĂȘt de ma passion pour le folklore !
Une fois la FFATP crĂ©Ă©e, nous avons fusionnĂ© deux fĂ©dĂ©rations, avec deux maniĂšres de fonctionner, de penser, d’organiser des Ă©vĂ©nements, mais nous nous sommes lancĂ©s, nous y sommes allĂ©s ! Nous avons
mis en place des commissions et des groupes WhatsApp. J’ai souhaitĂ© dĂšs le dĂ©part que tout le monde travaille ensemble, communique ensemble et que toutes les dĂ©cisions soient prises ensemble.
Je n’ai eu de cesse que toutes les informations soient recentrĂ©es au cƓur de notre secrĂ©tariat. J’ai Ă©galement fait en sorte de rencontrer tous les acteurs du monde du folklore pour promouvoir la
FFATP.
Je me suis efforcé à ce que la FFATP adhÚre au CIOFF France pour faire connaßtre notre mouvement. La FFATP est la seule des trois fédérations à adhérer au CIOFF France.
Ensuite, pendant ce temps, nous sommes allĂ©s Ă  la rencontre des fĂ©dĂ©rations rĂ©gionales. J’ai vĂ©cu des moments inoubliables pour l’entrĂ©e de la FĂ©dĂ©ration du Centre et du Massif Central, prĂ©sidĂ©e par
Huguette Varin. La premiĂšre rencontre, la rĂ©union de prĂ©sentation de la FFATP devant les membres du CA Ă  Clermont-Ferrand, a Ă©tĂ© un grand moment pour moi, autour d’Huguette Varin, Serge et Marie Beuvard, Patrick Pascal et bien sĂ»r ma chĂšre Monique Pelletier.
La deuxiĂšme rencontre, mon audition aprĂšs celle de SĂ©bastien Morange devant tous les groupes pour prĂ©senter la FFATP, a permis l’adhĂ©sion de la fĂ©dĂ©ration Ă  la FFATP.
Il y a eu aussi :
L’entrĂ©e de la fĂ©dĂ©ration Normandie grĂące au travail de fond en amont d’Alain Jacob.
L’entrĂ©e de la fĂ©dĂ©ration de Brice Reborel, la maison du folklore de Champagne
Grace a des personnalités niçoises, nous avons pu avoir accÚs à la mairie du 16eme arrondissement de paris pour remettre les médailles aux bénévoles des groupes de la FFATP. Je remercie Mr le Maire Jeremy Redler pour son accueil.
Un point important, nous avons Ă©galement rĂ©ussi Ă  renouveler notre agrĂ©ment « jeunesse et sport ». Je me souviens d’une bonne rĂ©union de travail sur le Sujet avec Michael Abelard qui nous a auditionnĂ© pour savoir si nous remplissions les conditions pour la reconduction de l’agrĂ©ment. Avec Martine et GĂ©rard, nous avons rĂ©ussi notre grand oral.
Je suis trĂšs fier d’avoir pu accompagner le prĂ©sident du CIOFF France jean-pascal Marriot au siĂšge des JO2024 en tant que prĂ©sident de la FFATP mais aussi en tant que membre de la commission labĂ©lisation et chargĂ© de mission du Maire de Nice sur les questions de Folklore.
En a rĂ©sultĂ© de cette rĂ©union, l’organisation d’un spectacle qui aura lieu au thĂ©Ăątre des chatelets les 21 et 22 juin avec un groupe labellisĂ©. 10 groupes ont postulĂ© et l’un d’entre eux a Ă©tĂ© tirĂ© au sort, le groupe de GĂ©menos.
J’ai participĂ© avec grand plaisir Ă  l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la fĂ©dĂ©ration française des fĂȘtes et spectacles historiques dit la 3FSH prĂ©sidĂ©e par mon amie Mireille Benedetti. Il y aura Ă  l’avenir des liens Ă  tisser entre tous ces mouvements.
Je suis trĂšs fier d’avoir rĂ©ussi Ă  positionner deux jeunes vice-prĂ©sidents au bureau de la FFATP. Je remercie Alain et Serge de leur avoir laissĂ© leur place.
Enfin, je suis trĂšs heureux que la FFATP ait enfin l’autorisation de la part des finances publics de rĂ©colter des dons de partenaires au mĂȘme titre que de grandes associations. Ceci est dĂ» au travail remarquable de Thibault dans le montage des dossiers assez complexes et la tenue exemplaire de nos comptes.
Je termine mon propos en rendant hommage Ă  tous ceux qui s’impliquent tout au long de l’annĂ©e en donnant de leur temps Ă  la FFATP comme vous tous pour vos groupes.
C’est tellement si compliquĂ© aprĂšs la pĂ©riode COVID de trouver des bĂ©nĂ©voles.
« Quand on donne de son temps au monde associatif, c’est du temps qui n’est pas donnĂ© Ă  sa famille » c’est une valeur inestimable.
Je voudrais encore rendre hommage pour l’investissement sans faille de :
Thibault pour son travail irrĂ©prochable sur la tenue de nos comptes et de son Ă©norme travail avec Corentin sur la comm de la fĂ©dĂ© aux cotĂ©s de Marie et toute l’équipe
De Serge et Françoise pour la mise en place des stages artistiques
ValĂ©rie et Alain pour l’élection de la Payse de France
Sarah et Gérard pour les stages dirigeants. Au passage Sarah, ça serait bien que tu portes un jour ta candidature pour rentrer au CA de la FFATP. On a besoin de toi !
Une page se tourne moi mais je compte encore m’investir pour les ATP mais d’une maniĂšre diffĂ©rente et je souhaite garder un lien avec tous les mouvements.
Je n’ai jamais eu peur de dire ce que je pensais au risque de me retrouver seul face contre tous et de perdre mon titre de prĂ©sident mais avoir un titre n’a jamais Ă©tĂ© ma prioritĂ©.
Merci pour votre attention
Stan PALOMBA
Saint Aman Roche Voisine le 7 avril 2024
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Top 3 des viennoiseries qui font le plus grossir (et c'est dommage !)
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Vous souhaitez trouver un Ă©quilibre entre gourmandise et alimentation saine ? DĂ©couvrez quelles viennoiseries qui font le plus grossir, mais aussi les moins caloriques. Les viennoiseries : un dĂ©lice Ă  consommer avec prĂ©caution Les tentations gourmandes peuvent parfois se rĂ©vĂ©ler de redoutables ennemies lorsqu'on cherche Ă  atteindre un poids de forme. Parmi ces dĂ©lices Ă  la fois moelleux et croustillants, les viennoiseries se taillent la part du lion en termes de calories et de matiĂšres grasses. Si l'on souhaite perdre du poids et maintenir une alimentation Ă©quilibrĂ©e, mieux vaut limiter la consommation de viennoiseries. Top 3 : des viennoiseries qui font le plus grossir Si l'on se penche de plus prĂšs sur le classement des viennoiseries les plus caloriques, on constate une hiĂ©rarchie bien dĂ©finie. - Le croissant aux amandes occupe fiĂšrement la premiĂšre place. Sa pĂąte feuilletĂ©e dorĂ©e et croustillante, associĂ©e Ă  une garniture onctueuse aux amandes, en fait une vĂ©ritable bombe calorique. - Vient ensuite le pain au chocolat, qui fait frĂ©mir les papilles avec son cƓur fondant et chocolatĂ©. Son mĂ©lange de pĂąte feuilletĂ©e et de gĂ©nĂ©reuse garniture au chocolat en font une tentation difficile Ă  rĂ©sister. - Le pain au lait, avec sa texture douce et moelleuse, clĂŽt le podium des viennoiseries les plus caloriques. Son aspect simple cache en rĂ©alitĂ© une teneur Ă©levĂ©e en sucres et en matiĂšres grasses. A ne pas manquer : C'est quoi le Gluten ? dĂ©finition et symptĂŽme d'intolĂ©rance  Top 3 : Les viennoiseries moins caloriques Parmi ces pĂ©chĂ©s gustatifs, il existe quand mĂȘme des options moins caloriques, Ă  consommer avec modĂ©ration. - Le pain au raisin se distingue par sa combinaison subtile de pĂąte feuilletĂ©e lĂ©gĂšre et de garniture sucrĂ©e aux raisins juteux. Il s'impose comme une option plus lĂ©gĂšre, mais cela ne signifie pas qu'il faut en abuser. - Le chausson aux pommes sĂ©duit les amateurs de douceurs fruitĂ©es grĂące Ă  sa pĂąte dorĂ©e renfermant un cƓur gĂ©nĂ©reux de compote de pommes dĂ©licatement parfumĂ©e. Il constitue une option apprĂ©ciable pour les amateurs de viennoiseries moins caloriques. - Le pain viennois, avec son allure Ă©lancĂ©e et sa mie moelleuse, se place en troisiĂšme position des viennoiseries les moins caloriques. Il reprĂ©sente une alternative moins riche en calories. Voici une petite historique de ces fameuses gourmandises : Attention aux viennoiseries : L'importance de l'Ă©quilibre alimentaire Gardez Ă  l'esprit que mĂȘme ces options plus lĂ©gĂšres peuvent entraĂźner une prise de poids si elles sont consommĂ©es en excĂšs. Les viennoiseries, quelles que soient leurs valeurs caloriques respectives, demeurent des plaisirs gourmands Ă  savourer occasionnellement plutĂŽt qu'au quotidien. Leur teneur Ă©levĂ©e en sucres et en matiĂšres grasses les rend particuliĂšrement Ă©nergĂ©tiques, mais cela ne signifie pas pour autant qu'il faille les bannir totalement de son alimentation. Lire aussi :  Les pĂątes : al dente, vraiment la cuisson parfaite ? Un mode de vie sain L'Ă©quilibre alimentaire est essentiel pour maintenir un mode de vie sain. Rien ne vaut une alimentation variĂ©e et riche en nutriments, en incluant des fruits, des lĂ©gumes, des cĂ©rĂ©ales complĂštes, des protĂ©ines maigres et des produits laitiers faibles en matiĂšres grasses. Les viennoiseries peuvent ĂȘtre apprĂ©ciĂ©es de temps Ă  autre, mais consommez-les avec modĂ©ration. Veillez aussi Ă  compenser leur apport calorique par une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre. ________ Important : Nous conseillons Ă  tous les visiteurs de notre site web de consulter un mĂ©decin en cas de problĂšme de santĂ©. Retrouvez toutes les infos santĂ© et bien-ĂȘtre sur notre page Google ActualitĂ©s ou sur notre page Pinterest. Read the full article
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chuch7 · 1 year
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Petites photo d’un spectacle d’opĂ©ra avec des effets 3D (d’oĂč les lunettes et le masque est encore obligatoire ici dans les salles fermĂ©es). Ensuite, une photo d’un bon brunch Franco-amĂ©ricain : croissant aux amandes, pain aux chocolat, fromages, omelette, avocat, pancakes, bacon, sirop d’érable
. Enfin, une petite balade sur la baie vers Richmond et enfin une photo de soirĂ©e â˜ș
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5.4 Archimboldo translation (Ă  la Eliana Vicari)
Materials.
‱ A text for translation that centers around a particular lexical or figural field (see below). 
Steps
‱ Modulate the lexical or figural field found in the text into different one. 
Examples
‱ Original text : “Madame Groichant”, an ‘Arcimboldo verbal’ by Jacques Roubaud
Mme Groichant Ă©tait crĂ©meuse, abondante, Ă  haute et compliquĂ©e chevelure chocolatĂ©e, s’apparentant par bien des aspects aux innombrables Ă©clairs, religieuses et charlottes que dĂ©fournait quotidiennement et excellemment son mari ; elle Ă©tait dodue comme un croissant aux amandes et lente comme la fonte d’un vacherin. Sa lenteur naturelle Ă©tait encore aggravĂ©e par son incapacitĂ© arithmĂ©tique notoire, ainsi que par les exigences tumultueuses de la sĂ©rie des neufs petits Groichant, sortis annuellement et successivement du four conjugal avec la rĂ©ussite et l’enthousiasme des cĂ©lĂšbres puits d’amour de leur pĂšre. (La Belle Hortense, 76-77).
‱ Modulations : “Les sƓurs de Mme Groichant”, three samples by Eliana Vicari. Translated and/or inspired by yours truly.  
Ms. Francpoise
Ms. Francpoise was fresh, juicy, with very and complicated orangey hair, resembling in a number of ways the innumerable strawberries, watermelons, blackcurrants and cherries that her husband selected excellently and daily; velvety and tender like a peach, she was however hard and long to cook like beans. She was naturally slow, and this was aggravated by her infamous arithmetic inabilities, as well as by the tumultuous exigencies of the collection of nine little Francpoises, who popped out yearly and successively from the conjugal cabbage patch with the success and enthusiasm of their father’s famous “personalized passionfruit.
Ms. Tournepeau
Fleshy, pulpy, vaguely aged, with a frankly horsey grin and a smidgen of bovine in her eye, Ms. Tournepeau resembled in a number of ways the innumerable guinea fowl rolls, turkeys stuffed with chestnut, and geese with sauerkraut that her husband stocked excellently and daily; she was plump as a capon stuffed with foie gras and slow as a stew. She was naturally slow, and this was aggravated by her infamous arithmetic inabilities, as well as by the tumultuous exigencies of the collection of nine little Tournepeaus who were delivered yearly and successively from the meat locker with the success and enthusiasm of their father’s famous slow-cooked pork. 
Ms. Zoles
Ms. Zoles was dry, airing her arid knockers like flounders in a barrel. She wore a tiny smile like a puffer-fish from atop which she gazed like a whiting out of water. Sleeping with the salmon and eating at all hours, she was fishing for compliments much the way her husband voraciously gutted his mussels. She was slippery as a red herring, thin and svelte as a young eel. Moreover, she had accrued a turbot-like speed by means of her notorious mathematical abilities, which she needed much more than an anchovy needs a bicycle because she had to respond to the boisterous demands of the many mini Zoles in the sea, who appeared annually and successively from the conjugal trawler, which produced many oysters to fry. 
Variation: 
‱ Arcimboldo gendertranslation: translate changing the gender. Originals by Eliana Vicari. 
Mr. Ébilachion
Mr. Ébilachion was perfectly made-over, immaculate, beautified, his face moisturized, his moustache unctuous and moist, luxuriant as a brush. His head glistened, admirably deplumed down to a hair’s breadth. He resembled in a number of ways the innumerable exfoliations and depilations, manicures, pedicures and filings that his wife undertook excellently and daily. He was polished, tonified, slimmed, firmed, sculpted like a god, and yet
 strange but true
 slow
 slow like the setting of a no-chip nail polish. He was naturally slow and this was aggravated by his infamous arithmetic inabilities, as well as by the tumultuous exigencies of the collection of nine little Ébilachions, born yearly and successively from the eternal conjugal wax heater with the success and enthusiasm of their mother’s famous massages, accompanied by the her sweet affectionate voice whispering: “just lay there and look pretty.” 
Mr. Couvelnail 
Mr. Couvelnail had tattooed arms, his left ear pierced with an ornamented hoop, his tight, clean-shaven hairstyle was oddly striped, resembling in a number of ways the innumerable nets, snoods and gangions that his missus baited and hooked excellently and daily. He was plump as a whale in algae and slow as an old man against marlins and sharks. He was naturally slow and this was aggravated by his infamous arithmetic inabilities (his old lady so well-schooled ‘twas hard to count the fish!), as well as by the tumultuous exigencies of the collection of nine little Couvenails, spawned yearly and successively from the creel with the success and enthusiasm of the famous guilled pleasures of their motherfish who, it is said, had a flounder with a swordfish at every port. 
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sarahicess · 4 years
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J’avais jamais ressenti ça. C’était qu’avec toi. MĂȘme quand on se brossait les dents ensemble.
Cette alchimie sexuelle, corporelle, nos rires et sourires connectés.
Tes sons qui m’exaspĂ©raient mais qu’au fond j’adorais parce que c’était toi.
Comme ci on s’était toujours connu dĂšs le premier instant oĂč je me suis assise dans cette voiture Ă  cĂŽtĂ© de toi, cette premiĂšre rencontre qui a durĂ© 6h, on s’est plus lĂąchĂ© les semaines suivantes, des expressions, un bowling, notre repĂšre, des musiques : les nĂŽtres, cette voiture (le repĂšre) et ce week-end Ă  Barcelone.
J’aurai aimĂ© que ça ne s’arrĂȘte jamais. Ce feeling, cette complicitĂ©. Tes manies, tes collations, ton sport.
Ça me manque tu sais.
Quand tu te confiais. Quant on riait, quand tu m’appelais juste comme ça.
Je faisais partie de ta vie et on s’est lĂąchĂ©, tu m’as lĂąchĂ© je ne voulais pas mais ça s’est fait.
Tes snaps de toi que je ne recev(r)ais plus. Ta vie que je ne connaĂźtrais plus.
J’aimerai venir encore te dĂ©poser et te chercher Ă  ton boulot.
Tes attentions.
Ce croissant aux amandes quand je suis venue te récupérer à ton boulot.
Quand j’avais Ă©tĂ© te chercher du gel douche Ă  Barcelone et que tu avais cru que j’avais disparu.
Tu nesupportais pas que je sois en retard.
On l’a toujours dit.
Quand tu me recouvrais, quand j’avais froid. Quand tu me recouvrais, quand je dormais encore quand tu partais au travail.
La pĂąte crĂȘpe et les pĂątes carbo.
Quand on Ă©tait chez tes parents.
Notre obsession pour la propreté et le parfum. Tu me mettais toujours de ton parfum avant partir.
Mes habitudes de replier tes vĂȘtements.
Le plaid que t’avais pris pour la voiture, le notre.
Notre obsession pour calvin Klein.
Mon obsession pour toi.
Tu l’as eu pour moi mais ça a disparu.
On a jamais eu ça avec personne tu l’a dit et j’espĂšre que c’était vrai.
Je veux rien oublier, je veux pas que tu m’oublies et j’espĂšre que ça te manque un peu parfois. B****** (prĂ©nom censurĂ©).
Deux saint Valentin ensemble inconsciemment.
Ta voix. Nos fous rires.
Nos cĂąlins avant de dormir : tu me prenais toujours dans tes bras pour que je m’y endorme et au rĂ©veil aussi.
Tes caresses dans mes cheveux, je ralais alors que j’aurai jamais voulu que ça ne s’arrĂȘte
...et maintenant t’es dans les bras d’une autre et tu donnes tout ça à une autre.
Nos musiques, sur toutes seules oĂč nos corps ne faisaient qu’un..
(texte personnel)
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ominousunflower · 4 years
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excerpt from upcoming fic
Hey everyone! So, I’ve been working on the sequel to Burgundy and Blush for about two months now, and it’s probably going to be another month or two until I’m ready to start posting. However, it occurred to me that since everyone has been waiting a while, I could post a few sneak peeks of what I’ve been working on!
So, that said, here’s a little bit from the very first chapter! Just a note--I haven’t edited the fic yet, so some of this could be different in the final product.
*** *** *** *** ***
When the bakery empties out again—business is always slower in the evenings—Marinette slips Tikki a macaron from the case. “Maybe you’re right,” she says, watching Tikki nibble at the pastry. “Chat is
sometimes careful. He wouldn’t risk his secret identity just to play a joke on me.”
“Right!” Tikki says. “I doubt he would do that, either.”
Before Marinette can respond, the door to the bakery swings open in the corner of Marinette’s eye.
“Bonjour,” Marinette says automatically, turning to the door. “How can I
”
She trails off with a mental curse. Another blond boy? Did every blond male in Paris just randomly decide to visit the bakery today?
The blond boy smiles at her. “I’m just looking,” he says, pointing to one of the cases. “Which pastry would you recommend?”
“Um.” Marinette glances down at Tikki, searching for some sort of clue in her eyes. But Tikki just sighs and turns away, hugging her half-eaten macaron close. “I guess the, uh—do you like chocolate? We have pain au chocolat, and some American-style chocolate chip cookies. There’s also chausson aux pommes or tarte tatin, if you like apples, or
well, we have a lot of things.”
The blond boy nods. “Alright. I’ll keep those in mind.”
As he strolls along the display cases, Marinette can’t help but squint at him, searching for any signs of Chat in his demeanor. His hair is almost the right color—maybe a little darker, but then, it could just be the light. She can’t get a good enough glimpse of his hands or his eyes, though, which means she’ll need to try another tactic until he comes closer.
“Do you know what a cat’s favorite pastry is?” Marinette asks.
The boy doesn’t respond right away. After a moment, he seems to realize that Marinette was talking to him, because he looks up with his brow furrowed. “Can cats eat pastries?”
“Not really?” Marinette says. Her face burns in embarrassment. She’d thought he’d pick up on the fact that she was setting up a joke. “I was, um—it was just—uh, oops! I just dropped something. One second.”
She crouches on the ground behind the counter, and Tikki stares down at her from above. Him? Marinette mouths.
Tikki shrugs and turns away, finishing off her macaron.
Marinette sighs and stands, smoothing down her shirt and brushing nonexistent crumbs from her pants. By now, the boy has gone back to browsing the pastries in the shop, seemingly forgetting Marinette’s flub a few moments before.
As he browses, Marinette keeps her eyes glued to him, determined to see if there are any similarities between him and Chat. All she needs is a smirk, a laugh, and she’ll crack him open like a Lila Rossi clamshell.
Finally, the boy approaches the counter, giving Marinette a better look at his face. The first thing she notices is that he does, in fact, have green eyes.
She frowns. Is this Chat? He could be messing with her. His acting skills seem pretty good; maybe he’s just pretending to be a stranger. That would be nice—at least he’d be somewhat responsible about his secret identity.
“I was thinking the croissant aux amandes?” he says, gesturing to the almond-filled pastry in a nearby case.
“Sure!” Marinette says. She scurries over to the case, grabs a pair of tongs, and plucks up the pastry, then drops it into a paper bag. “Anything else?”
Behind the boy, the door opens and closes again, but Marinette doesn’t look. She’s too busy searching the boy’s hands for a ring. Before she can check his right ring finger, though, he shoves that hand into the pocket of his jeans and holds out a bill with his free hand.
“That’s all,” he says.
Marinette accepts the bill—noting that he’s careful not to let their hands touch, which is rather un-Chat-like—and then she gives him his change along with the pastry bag.
“Oh,” he says. “I’m sorry, what were you saying about cats before? Their favorite pastries?”
“Uh.” Marinette grimaces, sensing that she’s about to make a fool of herself. “The, uh
their favorite is the maca-ronron.”
He stares at her in confusion, and after a few painful seconds, his expression clears. “Oh, I get it. Because cats purr.”
Marinette cringes. “Right. Cats don’t—you shouldn’t feed them pastries. It was just a pun.”
The boy nods. “Nice.” He picks up his bag and waves. “Well, have a good evening.”
As he walks out the door, Marinette glares at his back. There’s no way he’s Chat Noir. He has no sense of humor, his jawline isn’t nearly sharp enough, and now that Marinette thinks about it, he’s not nearly as well-dressed as she would expect. Hadn’t Chat worn a designer suit to the dance, and said that his family takes fashion very seriously? No, this can’t be him.
“Whoa, what did that guy do to you?” a voice whispers from her right.
*** *** *** *** ***
(Read the original fic on AO3 here.)
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4, 29 and pain au chocolat ou chocolatine
Thanks for asking these, especially 29 :D
4. favourite dish specific for your country? Honestly la tarte tatin is such a good dessert. 15/10 has apples in it and can be eaten with vanilla ice cream
29. does your region/city have a beef with another place in your country? Oh boi Ok so I live in Paris but I’m actually from Normandie. Normandie is cut in two: Haute Normandie and Basse Normandie (well not anymore, but it used to be). There’s a friendly feud between the two Normandies (I have friends from the other side and we jokingly insult each other regularly about that). But all people from Normandie come together when we talk about the region next to it, la Bretagne. People from Normandie and Bretagne have (supposedly) historical reasons not to get along (see: Mont Saint Michel). So when you’re from Normandie, you’re supposed to hate people from Bretagne, and vice-versa. It’s honestly more of a running gag than a real “war” now
Bonus ask: pain au chocolat ou chocolatine lmao pain au chocolat, je sais mĂȘme pas ce que c’est une chocolatine dont @ me Cela dit, team croissant aux amandes !
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bakelikeapro · 4 years
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Avec chef ❇ @lesdessertsderudy La viennoiserie du lendemain ..surement la meilleure ✹✹le croissant aux amandes✹✹ Recette simple ....une pure gourmandise Croissants 100g de beurre -100g poudre amande-100g de sucre semoule-1/2 c c de sel -extrait amande amĂšre(facultatif)-deux oeufs. Dans la cuve du robot a l’aide de la feuille ,battre l’ensemble pour obtenir un mĂ©lange homogĂšne. Ajouter les oeufs un par un pour obtenir un mĂ©lange bien crĂ©meux.( vous pouvez le faire avec une spatule ) RĂ©server. PrĂ©chauffer le four Ă  180 degrĂ©s. Faire un sirop (230g eau +25 sucre +3 c s de rhum ambre( facultatif) Couper les croissants dans la longueur sans les ouvrir entiĂšrement. Avec un pinceau ,imbiber lĂ©gĂšrement l’intĂ©rieur du croissant.incorporer la crĂšme d’amandes.Refermer le croissant.remettre lĂ©gĂšrement de la crĂšme sur le dessus. Et pour ma part ,au lieu de mettre des amandes effilĂ©s comme dans la recette classique ,couper des amandes brutes en deux et mettre sur le dessus du croissant.. Au four pour 13 Ă  15 minutes .. Un peu de sucre glace en fin de cuisson .. À vous maintenant ... #croissant #croissantauxamandes #amandes #gourmand #pastry #pastrylovers #recettesimple #recettefacile #homemade #restezchezvous #confinement #patisseriemaison #patisserie #viennoiseries #yum #plaisirgourmand #photography #foodporn #food #petitdej #plaisir #bordeauxfood #bordeauxmaville đŸ’„your photo was shared by: @bakelikeapro #bakelikeaproyoutube 👍 votre photo Ă©tait partagĂ© par #bakelikeapro https://instagr.am/p/B_SLiKeJihN/
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omagazineparis · 1 month
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Combien de calories trouve t-on dans un croissant ?
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Le croissant, avec sa texture feuilletĂ©e et croustillante, est un incontournable des petits-dĂ©jeuners et des pauses cafĂ© autour du globe. Mais au-delĂ  de sa saveur irrĂ©sistible, une question demeure souvent sur les lĂšvres des amateurs de cette pĂątisserie française par excellence : combien de calories contient rĂ©ellement un croissant ? Cette interrogation est d’autant plus pertinente dans une sociĂ©tĂ© oĂč la conscientisation autour de l'alimentation et de la nutrition occupe une place centrale. La composition calorique d’un croissant Un croissant standard, pesant environ 45 grammes, contient en moyenne entre 180 et 200 calories. Ces chiffres peuvent varier lĂ©gĂšrement en fonction de la recette utilisĂ©e, notamment du type de beurre ou de margarine, ainsi que de la taille du croissant. Il est important de souligner que la majoritĂ© des calories proviennent des matiĂšres grasses et des glucides. Les matiĂšres grasses et les glucides Un croissant est riche en matiĂšres grasses, avec environ 10 Ă  12 grammes de graisses, dont une part significative est saturĂ©e en raison de l’utilisation du beurre. CĂŽtĂ© glucides, on compte environ 20 Ă  22 grammes par croissant, accompagnĂ©s d’une petite quantitĂ© de fibres alimentaires et de protĂ©ines, environ 3 Ă  4 grammes chacun. Impact sur la santĂ© et consommation MalgrĂ© son apport calorique non nĂ©gligeable, un croissant peut s’intĂ©grer dans une alimentation Ă©quilibrĂ©e, Ă  condition de le consommer de maniĂšre modĂ©rĂ©e. Il est conseillĂ© de privilĂ©gier les croissants faits maison ou ceux de boulangeries artisanales, oĂč le choix des ingrĂ©dients et le processus de fabrication sont souvent plus soignĂ©s, permettant ainsi une meilleure qualitĂ© nutritionnelle. Alternatives et variations Pour ceux qui surveillent leur apport calorique, il existe des alternatives plus lĂ©gĂšres au croissant traditionnel, comme les croissants aux amandes, qui, bien que plus caloriques en raison de l’ajout d’amandes et de sucre, offrent une meilleure teneur en protĂ©ines et en fibres. D’autres variations, telles que les croissants au beurre allĂ©gĂ© ou les versions miniatures, peuvent Ă©galement constituer une option moins calorique. A voir : Quelle est la meilleure variĂ©tĂ© de pomme pour la santĂ© ? Le croissant dans un rĂ©gime alimentaire IntĂ©grer un croissant dans son rĂ©gime alimentaire sans compromettre ses objectifs de santĂ© requiert une approche Ă©quilibrĂ©e. Associer le croissant Ă  des aliments riches en fibres et en protĂ©ines, tels que des fruits frais ou un yaourt nature, peut contribuer Ă  un repas plus Ă©quilibrĂ©, en apportant satiĂ©tĂ© et nutriments essentiels. Le croissant, emblĂšme de la pĂątisserie française, peut tout Ă  fait trouver sa place dans une alimentation diversifiĂ©e et consciente. ConnaĂźtre la valeur calorique d’un croissant et comprendre l’impact des diffĂ©rents composants nutritionnels permet de le dĂ©guster avec plaisir tout en maintenant un Ă©quilibre alimentaire. En adoptant une consommation modĂ©rĂ©e et en privilĂ©giant les produits de qualitĂ©, il est possible de savourer ce dĂ©lice culinaire sans culpabilitĂ©. Read the full article
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devonis · 5 years
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Chapitre 4 : Par Elle
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Tallulah
Lundi matin, je me levai de bonne heure pour commencer mon service au cafĂ©. Mon premier cours de la journĂ©e Ă©tait avec Monsieur Zaidi, mais ne commençait qu'Ă  neuf heure et demie. Le cafĂ©, lui, ouvrait Ă  six-heures trente. Cela me faisait une bonne matinĂ©e remplie quand mĂȘme ! J'apprĂ©hende quand mĂȘme de revoir Hyun. J'eus bien compris que de me voir avec Monsieur Zaidi l'eut alertĂ© l'autre soir, au point d'en faire part Ă  Morgan. En revanche, samedi, c'Ă©tait la premiĂšre fois que je voyais mon ami adresser un regard si glacial Ă  un quelqu'un, et cela me surprit d'autant plus que ce fut envers un client.
Quand je posai un pied au café, je saluai Clémence et celle-ci le fit à sa maniÚre. Toujours un peu brusquement et sans joie de me voir. Hyun n'était pas encore arrivé. Tandis que je préparai les tables et que Clémence arrangeait la vitrine avec nos produits, je lui touchai deux mots au sujet de ma demande d'heures supplémentaires. Apparemment, Hyun ne lui avait rien dit mais étrangement elle ne parut pas réticente face à cette suggestion.
-Je ne peux nier que ça me soulagera un peu. Je dis bien, un peu, t'as encore beaucoup à apprendre mais les clients sont plutÎt satisfaits de tes performances. (Elle prit un ton plus sec) J'espÚre que ce sont bien tes services et non l'ourlet de ta jupe qui les impressionnent.
Là elle va trop loin. Je me redressai pour croiser son regard. Nous nous jaugeùmes un moment, et je vis un sourire amusé apparaßtre au coin de ses lÚvres. Comprenant son petit jeu, je lui fis un de mes sourires les plus éclatants et me remis à préparer les tables aprÚs avoir rétorquer posément :
-Eh bien nous verrons bien ce matin ! Je porte un jean et un adorable col roulĂ© pour protĂ©ger ma gorge de ce froid hivernal. (Je fis mine de m'inquiĂ©ter pour elle) Faites attentions Ă  vos bronches, je sais que le cafĂ© est chauffĂ©, mais tout de mĂȘme.
Alors que j'allais en terrasse, je pus l'entendre gronder dans sa barbe mais n'ajouta rien de plus. Je refermai la porte pour ne pas laisser le froid entrer, et je pus en profiter pour libĂ©rer ce semblant de colĂšre qui m'eut envahie plus tĂŽt. Je fis tout de mĂȘme attention Ă  ne pas trop Ă©lever la voix.
-Mais quelle pétasse celle-là ! Va falloir qu'elle se détende un peu l'oignon

-Quelle vocabulaire fleurie !
Piquant à fard à l'idée que l'on eut pu m'entendre jurer contre ma patronne, je me dressai vivement et lùchai un profond soupir de soulagement en voyant que ce n'était que mon ami qui arrivait enfin.
-Hyun
tu m'as fichue une de ces trouilles !
-Haha ! J'ai comme l'impression que tu as essuyé une nouvelle dispute avec Clémence ?
Je fis le tour de la table que je nettoyai pour lui faire la bise.
-Boh, pas vraiment, mais ses remarques deviennent de plus en plus dĂ©placĂ©es
avouai-je en me remettant au travail. Je ne pus m'empĂȘcher de jeter un regard noir Ă  ClĂ©mence Ă  travers la fenĂȘtre. Elle repartait en cuisine.
-Hé, m'appela-t-il d'une voix douce tout en s'accroupissant à cÎté de moi, les bras posés au bord de la table : Tu veux que j'aille lui parler ?
-Tu l'as suffisamment fait, Hyun. Assurai-je en posant mes yeux sur lui : Maintenant, elle profite de tes absences pour me descendre
Elle trouvera toujours un moyen de me rabaisser. (Je pris une profonde inspiration) M'enfin, elle a quand mĂȘme admis que mes performances la soulageaient un peu. A tel point qu'elle a acceptĂ© de m'ajouter des heures sur mon emploi du temps.
-A-ah oui ? J'ai oublié de lui en parler, désolé.
-Ce n'est pas grave, maintenant c'est fait, lui souris-je : Vas-y avant qu'elle ne me saute Ă  la gorge en pensant que je t'aguiche avec l'ourlet de mon jean !
-Q-Quoi ?
Je ris, oubliant un instant ma colÚre de tantÎt à l'encontre de Clémence.
-Rien oublie, haha !
Lorsque les premiers clients arrivĂšrent, nous fĂ»mes tous sur le qui-vive. Hyun trouva tout de mĂȘme le temps me sortir quelques blagues entre deux de mes passages au comptoir pour lui dĂ©poser des commandes. Comme tous les lundi matin, je croisai le responsable administratif qui rĂ©clamait toujours le mĂȘme cafĂ© avec sa goutte de lait ainsi que d'autres professeurs d'AntĂ©ros. Hyun en reconnut deux de son bĂątiment.
-Tu vois celle avec la veste moumoute ? C'est un tyran ! pesta-t-il en prenant un faux air mauvais.
Je pouvais dire que c'Ă©tait de la comĂ©die pour l'avoir maintenant vu deux fois avec une vĂ©ritable expression dure et dĂ©fiante. Peut-ĂȘtre l'eussĂš-je dĂ©visagĂ© trop longtemps alors que j'attendais qu'il me prĂ©pare les commandes, mais il me demanda s'il avait fait quelque chose de mal.
-Hein ? Pourquoi ?
-Je ne sais pas, je te trouve plus souriante d'habitude

Ne voulant pas remettre sur le tapis ce qu'il s'Ă©tait samedi soir, je dĂ©tournai le regard en lui assurant que tout allait bien. Ce fut Ă  son tour de me dĂ©visager longuement, avec une expression assez suspicieuse. Il dĂ©posa la tasse de thĂ© sur le comptoir, et au moment oĂč je voulus la prendre pour la poser sur mon plateau, Hyun glissa timidement sa main sur mon poignet comme pour attirer mon attention.
-Tu me parles quand ça ne va pas d'habitude, qu'est-ce qui a changé Tallulah ? s'inquiéta-t-il sérieusement.
Mon cƓur rata un battement
Je me voyais mal lui dire que je ne comprenais pas sa mĂ©fiance envers mon professeur. Si la premiĂšre fois je parvins Ă  faire semblant de ne pas ĂȘtre intĂ©ressĂ©e par Monsieur Zaidi, plusieurs jours s'Ă©taient Ă©coulĂ©s depuis, et je ne me sentais plus aussi sĂ»re et certaine de pouvoir mentir Ă  mon ami.
Redressant le menton, je lui souris aussi sincĂšrement que possible et pris sa main dans la mienne.
-Tout va bien, Hyun.
Il sourit en coin, pas trĂšs convaincu de ce que je pus voir, mais il n'insista pas. Mon collĂšgue termina de prĂ©parer les commandes et je pus les apporter en terrasse. Les heures passĂšrent et il Ă©tait bientĂŽt l'heure pour Hyun et moi d'aller en cours. J'essayai de garder bonne figure jusqu'au bout mĂȘme si je me sentais un peu fatiguĂ©e. De nouveaux clients vinrent s'installer Ă  l'intĂ©rieur, et je souris de toutes mes dents, retrouvant un regain d'Ă©nergie en voyant Rosalya et Leigh.
-Bienvenu Ă  vous ! les accueillis-je en leur donnant une rapide Ă©treinte : T'as fini t'es cours ? demandai-je Ă  Rosa en les guidant jusqu'Ă  une table libre et propre.
-Mon cours est reporté, comme Leigh ne travaille pas le lundi matin, on en a profité pour sortir un peu.
-TrĂšs bien, dans ce cas qu'est-ce que je vous sers ?
-Ooh, une grande cup de chocolat chaud avec de la guimauve et un croissant aux amandes s'il te plaĂźt. (Elle me regarda de haut en bas) Je ne m'y ferais jamais Ă  ce tablier.
-Haha, mais si, regarde j'y arrive bien moi ! Leigh, que prendras-tu ?
-Un thé vert avec un sucre et un croissant comme Rosa. Au fait, mes félicitations, Rosalya m'a dit pour le studio.
-Attends, ne me félicite pas trop tÎt je n'ai pas la confirmation encore !
Je leur fis un clin d'Ɠil et filais donner la commande à Hyun. Depuis le comptoir, je pus entendre les bribes de leur conversation.
-J'espùre que ça ne te pose vraiment pas de souci

-Mais non chĂ©ri, toi aussi t'avais besoin d'Ă©vacuer ! Tout le monde Ă  le droit Ă  un confident. Et je te l'ai dit, je suis mĂȘme rassurĂ©e que tu aies trouvĂ© quelqu'un Ă  qui parler. Je sais que c'est dans ta nature, mais ĂȘtre trop rĂ©servĂ© n'est pas bon Ă  ton Ăąge.
-A mon
 ? Peu importe, haha ! J'avoue que le courant passe trùs bien avec Rayan. Depuis Juillet maintenant qu'on se cîtoie, j'ai bien envie de l'inviter à düner un soir.
-Bien sĂ»r, on fera ça quand vous on aura tous un soir de libre. Mais dĂ©jĂ , il vient avec nous Samedi, histoire de fĂȘter avec nous la nouvelle !
Hyun dĂ©posa tout ce qu'il fallait sur un plateau et me prĂ©vint qu'il partait se changer et qu'il m'attendrait dehors. J'opinai d'un hochement de tĂȘte et apportai ma commande Ă  mes amis.
-Voilà pour vous ! Et en plus je clÎture ma matinée avec les meilleurs clients qu'on puisse souhaiter.
-Ah, la belle-sƓur nous quitte dĂ©jĂ , plaisanta Leigh en remuant son thĂ©.
-Leigh
 rouspéta gentiment Rosalya mais cela me fit plus rire qu'autre chose.
-Pas de problĂšme Rosa.
Je les embrassai tous les deux et partis à l'arriÚre-boutique prévenir Clémence que je m'en allais. Puis, une fois mon uniforme rangé dans mon sac de cours, je filai rejoindre Hyun qui sautillait sur place pour se réchauffer. Le bousculant gentiment, je courus devant lui en criant qu'il ne serait jamais assez rapide pour me rattraper. S'entama une course poursuite jusqu'à la fac que Hyun perdit de peu. Une fois dans la cour, je le vis foncer sur moi pour me chatouiller et me punir d'avoir triché. Je lùchai un cri alors qu'il me portait sur son épaule en me secouant comme un prunier. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ait autant de force, j'étais plutÎt lourde

-Haha ! H-Hyun Haha, arrĂȘte ! Repose-moi haha !
-C'est ta punition pour avoir triché, mwahaha !
-M-mais non ! ris-je : C'est toi qu'est nul !
Entre la course et mes rires, j'avais du mal Ă  reprendre mon souffle. Hyun dĂ©cida enfin Ă  me poser sur un banc alors que tout le monde nous regardait avec des yeux Ă©tranges, parfois amusĂ©s, moqueurs ou attendris. Me tenant les cĂŽtes, je soupirai d'aise maintenant que j'Ă©tais libĂ©rĂ©e de son emprise. Je ressentis une petite douleur Ă  mon bas ventre et me dis qu'il me secoua peut-ĂȘtre un peu trop fort.
-J'te jure
j'ai perdu cinq kilos !
-Oh bah oui, au moins ! se moqua mon ami en s'installant Ă  mes cĂŽtĂ©s. Il passa son bras derriĂšre moi tandis que je rĂ©pondais Ă  un message que Chani m'eut envoyĂ©e Ă  l'instant. Apparemment, elle n'avait rien loupĂ© du spectacle et se trouvait sur les marches du bĂątiment d'art. Curieuse et empressĂ©e de retrouver mon amie, je tournai la tĂȘte et la cherchai des yeux tout m'avançant vers le bĂątiment. Mon sourire se fana aussitĂŽt que je croisai les yeux perçant de Monsieur Zaidi qui se tenait juste Ă  cĂŽtĂ© d'elle et du Directeur.
-Quelle fougue ! Il y a des jours oĂč j'aimerai avoir la mĂȘme Ă©nergie, fit le Directeur en s'adressant Ă  Hyun et moi. Lui non plus, n'avait rien ratĂ© de notre entrĂ©e.
-Surtout avec une matinĂ©e de boulot au cafĂ©, je ne sais pas si je vais avoir la mĂȘme Ă©nergie quand j'irai bosser demain, souligna Chani Ă  qui je fis la bise.
Je saluai poliment le Directeur ainsi que mon professeur qui ne me lĂąchait pas des yeux.
-Ah oui ? En voilĂ  des jeunes gens courageux. Vous ĂȘtes Ă©galement en Art ? demanda le directeur Ă  mon collĂšgue. Ce dernier n'eut pas le temps de rĂ©pondre que Monsieur Zaidi le fit Ă  sa place.
-Non, il n'est dans aucun de mes cours.
Hyun plissa un Ɠil, comme agacĂ© et ajouta :
-Je suis en info. Com. En M2, comme Tal'.
Il sourit au Directeur, mais n'omit pas de lancer un lourd regard à mon professeur qui arqua un sourcil. Je vis les muscles de sa mùchoire se crisper
 Qu'est-ce qu'il leurs prend !? Chani ressentit visiblement le malaise et m'interrogea en silence. Souriant à mes aßnés, je me tournai vers Hyun qui avait gravi une marche supplémentaire pour arriver à ma hauteur.
-D'ailleurs, tu vas ĂȘtre en retard Hyun
 Chuchotai-je : C'est toujours toi qui m'accompagne, la prochaine fois ce sera mon tour, promis.
Son visage se radoucit et j'en fus soulagée. Alors que je me penchai pour lui faire la bise, Hyun prit mon visage en coupe et se pencha au-dessus de moi pour déposer un baiser, aussi léger qu'une brise, sur mon front qu'il eut avec douceur dégagé dessous mes cheveux. Cela lui fut déjà arrivé de m'embrasser à cet endroit, tout comme moi, comme je le faisais un peu à tous mes amis
mais je sentis une différence dans celui-ci qui me surprit à un point que j'eus un certain temps de latence avant de retrouver mes esprits. Déjà au loin, je vis mon ami trotter jusqu'à sa section et nous saluait Chani et moi d'un signe de la main.
-Ah, l'amour
un soutien indéniable en cette période difficile de vos études.
Jamais je ne m'Ă©tais sentie rougir aussi nettement qu'Ă  ce moment-lĂ . Le Directeur ne pensait bien Ă©videmment pas Ă  mal, et semblait mĂȘme fier de sa remarque. Pour ma part, les mots me manquaient, et le courage de croiser leurs regards respectifs aussi. En baissant les yeux, je remarquai alors la main de Monsieur Zaidi, serrer avec force l'anse de sa mallette avec tant de force que ses phalanges blanchirent.
Si le Directeur et Chani reprirent Ă  converser allĂšgrement tout en se dirigeant vers l'amphi, le silence fut palpable entre Monsieur Zaidi et moi qui marchions en retrait. Je lui jetai un coup d'Ɠil furtif, son regard restait fixe, portĂ© droit devant lui. Une fois dans l'Amphi, Chani et moi nous installĂąmes aux mĂȘmes places que la semaine derniĂšre, bien que j'eusses peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ© ĂȘtre cachĂ©e dans le fond de la salle. Il fallait avouer que l'on entendait bien mieux devant, d'autant plus que Monsieur Zaidi n'utilisait pas de micro, comme la plupart des autres profs lors d'un cours magistral.
Les Ă©lĂšves entrĂšrent petit Ă  petit tandis que le Directeur et lui continuaient vivement Ă  discuter. Le plus ĂągĂ© donna une enveloppe assez Ă©paisse Ă  l'autre, puis repartit. Le professeur n'eut mĂȘme pas besoin de rĂ©clamer le silence que tout le monde se tut.
-Je vais distribuer le planning des examens. Nous les avons reçus ce week-end, malheureusement la plateforme informatique est en maintenance pour quelques temps, nous vous fournissons donc des polycopiés. Attention, il n'y a qu'un seul exemplaire par étudiant d'autant plus que c'est nominatif. Merci de prendre pour les absents.
Nom par nom, Monsieur Zaidi commença donc Ă  distribuer les feuilles. Les Ă©lĂšves les plus Ă©loignĂ©s descendaient en toute hĂąte pour ne pas faire dĂ©placer le professeur Ă  chaque fois. Me trouvant Ă  une extrĂ©mitĂ©, je fis de mĂȘme et alors que j'attrapai mon planning, il ne le lĂącha pas aussitĂŽt et murmura au plus bas : « J'aimerai vous parler ». Comprendre : Pouvez-vous rester Ă  la fin du cours ?
Cette fois-lĂ , je n'en avais pas du tout envie. Pas aprĂšs ce qu'il m'avait dit samedi. « Fallait pas se sentir obligĂ©e » Vraiment, je ne savais pas pour qui il se prenait
 Je retournai Ă  ma place, le cƓur serrĂ© en jetant un rapide coup d'Ɠil Ă  mon planning. AprĂšs que tous reçurent leur emploi du temps personnel des examens, un brouhaha gĂ©nĂ©ral s'initia dans l'amphi, mais notre aĂźnĂ© parvint malgrĂ© tout Ă  faire retrouver son calme Ă  tout le monde. Sur le ton de la plaisanterie, il nous invita Ă  profiter des festivitĂ©s qui se dĂ©roulaient Ă  la plage, ce week-end, car elles risquaient d'ĂȘtre nos derniĂšres avant la prochaine ligne droite.
Je m'efforçai de maintenir ma concentration Ă  son paroxysme, mais la fatigue de tantĂŽt revint au galop avec un mal de crĂąne qui ne donna le tournis, mĂȘme en Ă©tant assise. Plus d'une fois, je pris ma tĂȘte entre mes mains en essayant de comprendre ce que racontaient mes camarades en plein dĂ©bat autour de la problĂ©matique de la semaine derniĂšre, que nous devions approfondir, pour la conclure ensuite au prochain cours.
-Tout va bien ? me murmura Chani qui posa une main réconfortante sur mon genou. Je me redressai et lui souris.
-Cela va passer, juste un coup de fatigue.
Mes notes furent trÚs brouillonnes
 Mes camarades avaient encore plus de peps que vendredi et leurs voix semblaient raisonner dans mon crùne. Puis, un élan de panique me prit lorsqu'une une vive douleur s'enclencha au plus bas de mon ventre, et cette fois je sus que ce n'était pas à cause de Hyun. Oh non
 Je priai pour que je me fasse de fausses idées, mais en réalisant que nous étions en fin de mois je me frappai intérieurement de ne pas avoir était plus prévoyante.
Entre les cours, le boulots et mes recherches pour un nouveau logement, j'eus complĂštement oubliĂ© l'arrivĂ©e de mes rĂšgles qui Ă©taient pourtant du genre Ă  se pointer Ă  date fixe. Par automatisme, je serrai les jambes alors que je sentais mon visage s'enflammer d'embarras. Si ma mĂšre vivait trĂšs bien ses menstruations, pour ma part, c'Ă©tait une vĂ©ritable torture. Les crampes Ă©taient insupportables et je sentais dĂ©jĂ  mes jambes trembler. Je comprenais mieux d'oĂč venait cette subite fatigue et atroce migraine

Monsieur Zaidi me lança plusieurs coups d'Ɠil en coin, et je priai pour qu'il ne m'interroge pas. Ma concentration Ă©tait aux abonnĂ©es absentes, et mes camarades semblaient avoir plus d'aplomb que moi de toutes façons. Le reste du cours fut des plus stressants, et une fois la fin annoncĂ©e, Chani se tourna vivement vers moi et me sonda sĂ©rieusement.
-T'es pñle comme jamais
tu vas me dire ce qu'il ne va pas ?
-Je t'en prie, dis-moi que dans ton sac t'as des-
Je m'interrompis en voyant des élÚves derriÚre mon amie qui essayaient de sortir de la rangée. Je m'écartai avec précaution, vins coller mon dos au mur des escaliers et les laissais tous passer. Monsieur Zaidi choisit ce moment pour s'avancer vers moi. Oh non, allez-vous-en ! Voulus-je lui hurler.
Chani l'interrogea du regard et notre aĂźnĂ© s'excusa auprĂšs d'elle, lui informant qu'il aimerait discuter un moment avec moi. Il semblait attendre une rĂ©ponse et je compris que ce qui s'Ă©tait passĂ© Samedi devait beaucoup le tracasser. PrĂ©fĂ©rant mettre les choses au clair une bonne fois pour tout, j'acquiesçai en espĂ©rant que ça ne s'Ă©ternise pas non plus. Je n'ose pas me retourner de toute façon

-Je t'attends en salle de repos ? me demanda Chani, toujours aussi soucieuse.
J'eus tellement envie de la rejoindre, mais clairement je n'osai plus bouger. En me mettant debout, j'eus senti la catastrophe vaginale arriver. Ne voulant pas pénaliser mon amie d'aller déjeuner, je lui souris en lui assurant que ça ne serait pas long -car non, je n'avais pas le temps pour lui en cet instant- et que je la rejoindrai directement à la cafétéria.
Elle salua notre professeur qui s'excusa une nouvelle fois. Ah lĂ  mon pote tu peux t'excuser !  Rageai-je, prise d'une bouffĂ©e de chaleur. La douleur au bas de mon ventre persistait et ça en devenait insoutenable

Monsieur Zaidi allait pour retourner Ă  son bureau, mais, ne me voyant pas bouger il prit appui sur le bord de la table oĂč je fus prĂ©cĂ©demment installĂ©e et soupira.
-Ecoutez, je ne veux pas paraĂźtre dĂ©sobligeant mais il serait peut-ĂȘtre temps que l'on discute sĂ©rieusement de ce qu'il se passe entre nous en ce moment.
Et moi j'ai sérieusement besoin d'aller aux toilettes ! me retins-je de lui balancer. Mais je restai d'accord avec lui, nous avions réellement besoin de dialoguer.
-D'accord, dis-je simplement en essayant de calmer les tremblements dans mes jambes.
Monsieur Zaidi arqua un sourcil tout en me dĂ©visageant longuement. Puis, semblant excĂ©dĂ©, il me sortit les mĂȘmes mots que samedi

-Bon, ne vous sentez pas obligée de discuter si vous ne le voulez pas, ce n'est pas parce que je suis votre professeur que-
-Ok, lĂ  je vous arrĂȘte de suite ! lĂąchai-je un peu sĂšchement. Mais l'urgence du moment et son attitude un brin prĂ©tentieuse me hĂ©rissaient le poil : Certes vous ĂȘtes plus ĂągĂ©, vous ĂȘtes mon professeur, en sommes vous avez tous les statuts de la personne proclamant « l'autoritĂ© ». Mais je suis encore capable de savoir ce que je veux sans qu'on me prenne par la main. Vous vouliez parler, j'ai acceptĂ© car j'estime qu'il est Ă©galement temps de le faire. Pour tout vous dire, j'ai un peu de mal Ă  vous suivre, alors parlons.
Et faisons vite, pitié ! J'essayai vraiment de faire abstraction de mes vertiges mais mes jambes flagellaient de plus en plus sous la douleur des crampes. Mon aßné se redressa en m'adressant un regard fort surpris. Ne sachant que faire de ses mains, il en glissa une derriÚre sa nuque et l'autre dans la poche de son pantalon. C'est bien la premiÚre fois que je le sens vraiment déstabilisé.
-J-je
je ne voulais pas vous blesser. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, si mes mots vous ont paru présomptueux. Pour dire vrai, quand j'ai compris que vous ne travailliez pas samedi soir, je me suis dit que vous aviez simplement voulu faire bonne figure et j-je

-Bonne figure ?
Ce fut plutĂŽt en cet instant que j'essayai de le faire, mais pour de toutes autres raisons.
-Si la subtilitĂ© ne fonctionne pas, alors autant ĂȘtre claire : ça me fait plaisir de vous voir, et ce n'Ă©tait certainement pas pour faire bonne figure que j'ai acceptĂ© de vous servir un cafĂ© samedi. J-je voulais simplement
 ah !
N'y tenant plus, mes jambes se coupĂšrent sous la douleur des crampes.
-HĂ© ! Tallulah, que se passe-t-il !?
Oh non
 Monsieur Zaidi s'était précipité pour me relever tandis que l'inquiétude se peignait sur son visage.
-Ça va passer, ne vous en faites pas
 marmonnai-je en serrant les dents. Les mains tremblantes sous la crainte qu'il ne remarque quoi que ce soit, je rassemblai le reste de mes affaires et m'excusai auprùs de lui. Mais je n'osai pas non plus traverser le hall ni la cour
 Et si j'avais une tñche ?
J'ignorai ce qui m'agaçait le plus dans cette situation, le fait de me retrouver ainsi devant Monsieur Zaidi, ou simplement que je me morfonde autant pour quelque chose de naturel et inĂ©vitable pour la femme que j'Ă©tais. J'aurai dĂ» y penser ! J'aurai dĂ» ! me rĂ©pĂ©tai-je en m'en voulant tellement pour cet oubli. Je n'avais rien sur moi, tout Ă©tait dans ma chambre

Me saisissant fermement par le bras, mais sans aucune brusquerie, mon aĂźnĂ© m'aida Ă  marcher jusqu'en haut de l'amphi oĂč se trouvait la sortie.
-Pardon de ne pas l'avoir remarqué avant, vous étiez bien silencieuse en cours, je pensai que ça avait un rapport avec nous mais c'était parce que vous étiez malade, n'est-ce pas ?
-Pas vraiment
je-
D'instinct, je vins placer mes mains derriÚre moi afin de camoufler d'éventuelles tùches de sang. Ce fut à ce moment que Monsieur Zaidi, semblant comprendre, me demanda avec hésitation :
-Vous avez de quoi vous changer ?
Penaude, je secouai la tĂȘte sans pouvoir le regarder. Soudain, il retira hĂątivement sa veste qu'il enroula autour de mon bassin. PaniquĂ©e, je commençai Ă  la retirer en lui expliquant que je ne voulais pas la salir. D'un geste bienveillant, il attrapa mes mains et renoua les manches autour de ma taille.
-Ce n'est qu'un vĂȘtement, Tallulah. Et puis, ça m'embĂȘte de ne pouvoir rien faire
 Si ce n'est vous accompagner au dortoir.
-J-je vais appeler Chani. Je ne suis pas bĂȘte, je sais trĂšs bien que ça risque de jazzer si jamais l'on vous voit entrer au dortoir avec une Ă©tudiante.
Mon aĂźnĂ© serra plus fort mes mains qu'il eut gardĂ©es dans les siennes. Mes doigts glacĂ©s se rĂ©chauffaient contre les siens. Cependant, consciente du lieu oĂč nous nous trouvions, je les retirai Ă  contre cƓur bien qu'il usĂąt de la mĂȘme pression jusqu'au bout des doigts.
-Comme vous voudrez. Sa voix ne fut qu'un souffle : Je vais rassembler mes affaires et attendre avec vous l'arrivée de votre amie. Vous tenez à peine sur vos jambes et je n'aimerai pas que vous vous retrouviez au sol une fois parti. (Il me guida jusqu'à un siÚge qu'il déplia) Installez-vous là en attendant.
Il dévala les escaliers sous mon regard attendri. J'en profitai pour appeler Chani qui décrocha bien rapidement.
« Hé bien ? Pourquoi il s'excuse cette fois, pour ne pas t'avoir assez interrogée ? »
Je ris malgré moi, et souris.
-Non, il voulait simplement me voir pour mon mĂ©moire, mentis-je en me souvenant que mon aĂźnĂ© avait jetĂ© un coup d'Ɠil Ă  mes recherches, samedi Ă  la BU. Alors qu'il remontait les marches je l'entendis me souffler qu'il eĂ»t quelque chose pour moi Ă  ce sujet-lĂ . Je lui souris : En fait je t'appel car j'ai un petit souci d'ordre fĂ©minin.
« Oh
 C'est pour ça que t'Ă©tais patraque tout Ă  l'heure. Je me disais bien que tu avais un souci »
-Je mal géré ce mois-ci, d'habitude je prépare toujours de quoi me protéger, ainsi qu'une boßte de médicaments mais entre le boulot, les cours et l'appart'
(je pouffai d'exaspération) J'ai oublié le débarquement de Normandie !
J'entendis Monsieur Zaidi Ă©touffer un rire. Me pinçant les lĂšvres, je me trouvai bĂȘte d'avoir sorti ça devant lui.
« T'es oĂč ? Je t'apporte de quoi te sauver ! »
-J'aurai surtout besoin de revenir dans ma chambre, mais j'ai les jambes en coton Ă  cause des crampes
 Tu peux venir s'il te plaĂźt ? demandai-je, un peu gĂȘnĂ©e de dĂ©ranger tant de monde.
« Je suis déjà dans la cour, tu me vois dans quelques secondes. Ne bouge-pas, je connais ça aussi ! »
-Merci, t'es un amour Chani.
Nous raccrochùmes. Vive la solidarité féminine ! me hurlai-je en mon for intérieur. Assis à cÎté de moi, Monsieur Zaidi, recouvert de son long manteau noir, examinai un petit paquet de feuilles en souriant en coin.
-Pourquoi vous souriez ? osai-je demander.
-« Le débarquement de Normandie », bien la premiÚre fois que j'entends une telle expression pour parler des rÚgles !
AchevĂ©e, je cachai mon visage entre mes bras croisĂ©s sur la table et gloussai nerveusement. Je repris contenance, relevai la tĂȘte bien que je sus d'avance que mon visage devait ĂȘtre rouge comme une tomate.
-Ma mĂšre rĂ©pĂ©tait ça Ă  chaque fois que j'avais mes rĂšgles et que la douleur me clouait au lit. (Je soupirai) Bon sang que c'est gĂȘnant

-Pourquoi ? Parce-que je suis un homme ? demanda-t-il avec sérieux.
-Oui et non, avouai-je : la situation en elle-mĂȘme est gĂȘnante, pas le fait que j'ai mes rĂšgles, ça je n'y peux rien. Je n'ai pas Ă©tĂ© assez prĂ©voyante.
-Un oubli, peu importe pour quoi, ça arrive Ă  tout le monde Tallulah. Et surtout, ne soyez pas gĂȘnĂ© par ça parce que je suis un homme. Ce n'est pas parce que je ne suis pas fait comme vous que je suis ignare sur le sujet. (Il se massa la joue) Je me sens juste idiot de vous avoir retenue alors que vous vous sentiez si mal. Je n'ai fait qu'empirer la situation

-MĂȘme sans ĂȘtre ignare, il Ă©tait difficile pour vous de deviner ce qu'il m'arrivait. Et puis
ce n'est peut-ĂȘtre pas grand-chose pour vous, mais c'est vraiment gentil, dis-je en triturant sa veste autour de ma taille.
Nous échangeùmes un sourire complice. Puis, prenant une moue hésitante mon aßné demanda :
-V-vous travaillez quand, au juste ? Au café je veux dire
précisa-t-il.
Si la question pouvait paraĂźtre bien banale aux yeux d'autres personnes, les sous-entendus que Monsieur Zaidi y enfouit me touchĂšrent bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer.
-Le lundi matin, déjà ! ris-je en repensant à notre échange en compagnie du Directeur.
-Oui, dĂ©jà
, sourit-il, mi- amusĂ© mi- amer. Je me demandai Ă  quoi il pouvait bien songer en cet instant. Passant outre, je lui donnai mes autres horaires mais en prĂ©cisant : Le Mardi soir et le Jeudi soir, je suis de fermeture. J'ai demandĂ© des heures supplĂ©mentaires aussi, peut-ĂȘtre aurai-je d'autre soir de fermeture.
Il sa racla la gorge, et hocha la tĂȘte d'un air entendu.
-Vous repasserez ?
Je ne le lùchai pas des yeux, attendant sa réponse avec patience et sérieux. Mon aßné se mit à rire nerveusement, et croisa à nouveau mon regard avec un air évident. Dans un murmure, il avoua :
-Pourquoi vous demander vos horaires, si ce n'est pas pour venir vous voir ?
Si je n'avais pas ces crampes qui tordaient mon bas ventre, j'aurai pu croire que je flottai sur un petit nuage. En mĂȘme temps, avec mes jambes en coton j'n'en suis pas loin ! Me fis-je remarquer. Chani arriva enfin et se prĂ©cipita vers moi, armĂ©e d'une petite boĂźte en mĂ©tal que beaucoup de femmes devaient connaĂźtre !
-Désolée, j'ai dû repasser dans ma chambre je n'avais aucune protection, moi non plus
 (elle eut un air surpris) Oh ! Vous étiez là ?
-Oui, je n'ai pas osé la laisser seule.
Monsieur Zaidi se leva de son siĂšge et me tendit le petit paquet de feuilles qu'il triturait depuis tout Ă  l'heure.
-C'est pour vos recherches. J'ai pensĂ© que ça pourrait vous ĂȘtre utile.
-Merci Monsieur, dis-je sincĂšrement en croisant son regard : Pour tout.
Il m'adressa un dernier sourire avant de nous ouvrir la porte et nous laisser sortir de l'amphi.
-Prenez-soin de vous, Tallulah.
Nous le saluĂąmes une fois pour toute tandis qu'il refermait l'amphithĂ©Ăątre derriĂšre lui. C'Ă©tait l'heure du dĂ©jeuner, et le hall Ă©tait dĂ©sert. Ma dĂ©marche n'Ă©tait pas trĂšs confortable, mĂȘme en sachant que la veste de mon aĂźnĂ© me cachait. MalgrĂ© sa petite taille, Chani me soutenait avec beaucoup de force et m'accompagna jusqu'aux toilettes oĂč je pus constater les dĂ©gĂąts.
-Rah, c'est pas vrai

-Ça a tĂąchĂ© ? demanda-t-elle derriĂšre la porte.
-Pas qu'un peu
 Tu vas pouvoir garder tes serviettes, je vais me changer dans ma chambre. (Je grimaçai) Bon sang, ce que je peux avoir mal
 me plaignis-je dans un murmure.
MĂȘme si je n'Ă©tais pas trĂšs friande des ascenseurs, je devais bien avouer que dans ces moments-lĂ  c'Ă©tait trĂšs utiles.
-Imagine si ça nous arrive et qu'on doit monter toutes les marches de l'immeuble de Monsieur Castillon ? ironisa Chani.
-Je ne suis pas prĂȘte de refaire un nouvel oubli ! ris-je avec une pointe d'horreur dans la voix.
Une fois dans ma chambre, je proposai Ă  Chani de s'installer sur mon lit ou Ă  mon bureau le temps pour moi de faire un tour dans ma salle de bain.
-Je peux te piquer des gùteaux ? me demanda-t-elle depuis l'autre cÎté.
-Vas-y, fini-les mĂȘme. Je parie que je t'ai coupĂ© pendant ton repas
 soulevai-je, l'air coupable.
-J'ai eu le temps d'engloutir mon omelette et ma salade de tomates ! Il n'y a que le dessert que j'ai dĂ» reposer.
-T'as reposé le dessert ? J'ai pensé que tu l'aurais amené avec toi, haha !
-C'était une compote, j'aime bien mais sans plus. (Je l'entendis croquer dans un gùteau) Je préfÚre tes gùteaux !
Revenant dans ma chambre, propre et enfin protégée de toute catastrophe vaginale, je sortis une plaquette de comprimés de ma trousse de produits de beauté posée sur mon bureau et en avalais deux. AprÚs quoi, je me laissai tomber sur mon lit en serrant un oreiller tout contre mon ventre. Chani me proposa un gùteau mais je ne pouvais rien avaler.
-A quelle heure commence le prochain cours ?
-Dans quarante minutes. Tu te sens capable d'y aller ? Je peux te passer mes notes tu sais.
-Je sais, lui-souris-je en prenant sa main dans la mienne : mais je vais essayer d'y aller. Je vais bien voir si les crampes passent un minimum.
Soudain, Chani fit le tour pour se positionner derriĂšre-moi. Se blottissant contre mon dos, elle passa ensuite ses mains sous mon sweat Ă  capuche (que j'eus troquĂ© avec mon pull de ce matin) et se mit Ă  masser mon ventre. « Je ne peux faire que ça ma chĂ©rie
 » me disait Lysandre.
-Je ne peux faire que ça, j'espÚre que ça ne va pas te torturer toute la journée.
Ma gorge se noua. Lysandre faisait la mĂȘme chose
songeai-je avec une douloureusement nostalgie autour de mon cƓur. Il s'allongeait derriĂšre moi, ses bras autour des miens, et une serviette chaude en main il massait mon ventre jusqu'Ă  ce que la douleur s'apaise. « Tu l'aimes encore ? » Les paroles de Rosa firent Ă©cho dans mon esprit jusqu'Ă  ce que la fatigue et la migraine aient le dessus sur moi et me plongent dans un profond sommeil. Ce fut la sonnerie de mon portable qui me rĂ©veilla, ainsi que Chani qui s'Ă©tait Ă©galement endormie. Je dus bouger dans mon sommeil, car je m'Ă©tais retrouvĂ©e face Ă  elle, l'Ă©touffant presque contre ma poitrine.
L'esprit dans la brume, je décrochai sans regarder le nom affiché sur l'écran.
-AllĂŽ ?
« Eh bien, on sÚche ? »
-Priya ? questionnai-je d'une voix endormie.
« Houlà, je te réveille ? »
-Hm
grognai-je : ça va ?
« Haha, moi trÚs bien, mais toi ? Comme je ne t'ai pas vu au cours de développement personnel, je me suis demandé si tu avais finalement succombé à l'envie de sécher. »
-Non, pas du tout, j'ai juste eu un coup fatigue. Chani et moi, on s'est allongées sur mon lit entre midi et deux et on a fini par s'endormir. Ton coup de fil nous a servi de réveil.
-Ça veut dire qu'on a ratĂ© le premier cours de l'aprĂšs midi en plus de DP, me murmura Chani qui se frottait les yeux.
« Ah
 pardon d'avoir dĂ©rangĂ© votre sieste alors ! »
-Je te remercie surtout, grĂące Ă  toi on va pouvoir aller au dernier cours quand-mĂȘme. C'Ă©tait quoi le sujet en DP aujourd'hui ?
Je mis le haut-parleur afin d'entendre ce que Priya me racontait tandis que je me rafraichissais le visage. Mes jambes Ă©taient encore trĂšs faibles, un peu comme le reste de mon corps, mais la migraine et les crampes avaient finalement pliĂ© bagage. Lorsque nous fĂ»mes prĂȘtes toutes les deux, je laissai mon amie sortir la premiĂšre pour fermer Ă  clĂ© derriĂšre elle, le portable toujours en main. Mais avant cela, je posai un regard affectueux sur la veste de Monsieur Zaidi que j'eus posĂ©e sur le dossier de ma chaise. Je me promis de l'amener au pressing avant de lui rendre.
En chemin, je terminai ma conversation avec Priya sur les explications du déroulement de mon rendez-vous avec Monsieur Castillon, et notre projet de se mettre en colocation avec Chani si tout se passait bien. Le dernier cours dura une heure et demi mais passa plus rapidement que nous ne le pensùmes. Sûrement parce-que nous nous étions permis deux heures de sieste juste avant

Le soleil commençait à se coucher lorsque nous quittùmes le bùtiment d'art. N'allant pas au café ce soir, je proposai à Chani de réviser à la BU avant de prendre notre repas à la cafet'. En chemin, je pensai à la veste de Monsieur Zaidi.
-Te casse pas la tĂȘte avec le pressing, ça met trop de temps et tu risques de te retrouver avec un vĂȘtement abĂźmĂ©.
-Oh, ça sent le vécu !
-Haha ! Oui, et crois-moi, mieux vaut que tu la laves toi-mĂȘme. T'as de la lessive dans ta chambre ?
-Oui, pour des lessives Ă  la main au cas oĂč je n'aurai pas le temps d'aller au lavomatique.
Une fois au chaud Ă  la BU, nous nous trouvĂąmes un coin tranquille oĂč nous pĂ»mes rĂ©viser comme il se devait. J'en profitai pour lire les documents que mon professeur m'eut donnĂ©e pour m'aider dans mes recherches.
Il a rĂ©ussi Ă  dĂ©goter des informations exclusives sur l'artiste dont on parlait samedi ! EmportĂ©e par l'enthousiasme et l'inspiration, je sortis des surligneurs de diffĂ©rentes couleurs pour rĂ©colter les informations qui me semblaient les plus pertinentes. Quand l'estomac de Chani cria famine, nous jugeĂąmes qu'il Ă©tait l'heure de nous arrĂȘter et d'aller manger. Il n'y avait pas grand monde, la plupart des Ă©tudiants mangeaient soit, plus tĂŽt ou dehors. Chani et moi fĂ»mes rejointes par des Ă©tudiants de notre classe qui nous reconnurent. Enfin, surtout la retardataire des deux. Mon amie sympathisa grandement avec l'un des garçons qui semblait en connaĂźtre un rayon sur les bars Ă  ambiance Rock/MĂ©tal de la ville.
-Vous allez à la compétition de surf samedi ? demanda une des filles.
Chani et moi nous regardĂąmes avec un petit air confus, et secouĂąmes la tĂȘte en chƓur. Nous en avions entendu parler, mais comme le surf n'Ă©tait pas non plus ce que je prĂ©fĂ©rai dans la vie
Et Chani non plus si j'eus bien compris.
-La compétition a commencé en octobre et se termine en février. Sa touche plusieurs villes, et chaque année depuis trois ans maintenant, notre ville prépare la deuxiÚme partie de la compétition, nous expliqua-t-elle en sortant son téléphone.
-J'ai toujours cru que c'Ă©tait un sport d'Ă©té avouai-je sans vraiment trop savoir de quoi je parlais.
-Haha, t'es mignonne toi ! Le surf, c'est un sport de toute l'année, mais les meilleurs vagues sont en automne jusqu'au printemps. On pense souvent à tors que c'est un sport d'été car ça se fait sur les plages et qu'on relie la plage à la période estivale, mais ce n'est pas notre faute si la mer se trouve le plus clair du temps au bord des plages, expliqua un autre garçon.
-En fait, l'Ă©tĂ© les vagues ont mĂȘme tendance Ă  ĂȘtre plates. Du coup, le fun n'y est pas vraiment, renchĂ©rit la fille.
-Je vois qu'on fait face Ă  des connaisseurs, souligna Chani.
-On fait parti du club de surf d'Antéros. Kelly a déjà fini deuxiÚme il y a deux ans de cela !
-Woh, et tu participes encore cette année ?
Bien qu'on eĂ»t tous fini de manger depuis un moment, l'ambiance Ă©tait si agrĂ©able que l'on resta jusqu'Ă  la fermeture, Ă  discuter autour de la table. Quand nous fĂ»mes « chassĂ©s » de la cafet', certains proposĂšrent de terminer la soirĂ©e dans le salon du dortoir, ouvert 24h/24. Il arrivait qu'on nous propose des soirĂ©es films par moment, jeux vidĂ©o ou jeux de sociĂ©tĂ©, organisĂ©es par l'association Ă©vĂšnementielle liĂ©e au dortoir. Chani sembla hĂ©siter entre aller se coucher ou continuer sa conversation avec ce fameux garçon, prĂ©nommĂ© Charly, qui semblait lui avoir grandement tapĂ© dans l'Ɠil. Elle me lança un regard interrogateur et je ris en la poussant vers le groupe.
-Vas-y, moi je vais me coucher, mes crampes reviennent

-Tu m'abandonnes ? plaisanta-t-elle tandis que nous Ă©changions une Ă©treinte.
-Moui
fatiguée.
-Bonne nuit dans ce cas, Ă  demain.
-Merci, passe une bonne soirée.
Croisant les bras autour de mon buste et mon sac suspendu Ă  mon bras, je me dirigeai vers l'escalier lorsqu'une voix m'interpella dans le couloir.
-Attends !
Je reconnus l'un des garçons du groupe. Camille, je crois
 me dis-je en redescendant les quelques marches gravies pour m'avancer vers lui. Il Ă©tait un tout petit peu plus petit que moi, une peau assez halĂ©e et tout aussi parsemĂ©e de taches de rousseurs que moi. Ces cheveux cendrĂ©s Ă©taient courts mais sa frange Ă©tait Ă©paisse et coiffĂ©e un peu en pĂ©tard sur sa tĂȘte. Cela lui donnait un air assez dĂ©contractĂ© et s'accordait trĂšs bien Ă  ses yeux gris sombre emplis de malice. J'ai du mal Ă  l'imaginer sur un terrain de rugby
 me dis-je en me souvenant qu'il Ă©tait capitaine du club de Rugby d'AntĂ©ros.
Je mis mon doigt devant mon sourire, pour l'inciter à parler moins fort, étant donné que des chambres se trouvaient au rez-de-chaussée.
-Ouais
euh, désolé. T-Tu ne viens pas avec nous au salon ?
-Désolée, je suis vraiment fatiguée
 dis-je en toute sincérité.
-T'excuse pas ! C'est juste dommage, j'aurai bien aimé parler un peu plus avec toi. (Il haussa une épaule en se massant la nuque) Du coup, je me demandai si c'était possible qu'on s'échange nos numéros ?
Je baissai la tĂȘte pour cacher mon sourire gĂȘnĂ©. Pas trĂšs subtil
 Mais je trouvais ça flatteur, et mignon dans la façon de faire. Il remarqua sĂ»rement mon rictus, car je le vis s'agiter et demander :
-Trop direct ? essaya-t-il en fermant un Ɠil sceptique et m'adressant un sourire inquiet.
Je ris de bon cƓur, attendrie. Il se mordit la lĂšvre infĂ©rieure en attendant ma rĂ©ponse. Son visage s'Ă©claira avec un large sourire lorsque je sortis mon portable. De mon cĂŽtĂ©, je voulais simplement apprendre Ă  le connaĂźtre en toute amitiĂ©, je n'Ă©tais jamais contre de nouvelles rencontres. MĂȘme si je sentis son approche enjĂŽleuse, cela ne mĂšnerait pas forcĂ©ment Ă  de l'amour. Je me souviens trĂšs bien d'amis que je connus en licence que j'eus abordĂ©s de la mĂȘme façon mais d'oĂč absolument rien d'autre qu'une trĂšs bonne amitiĂ© n'eut abouti.
-Vas-y, donne ton numéro Camille.
Il me regarda, surpris. Merde, je me suis trompée ?
-T'as bonne mémoire dis-moi ! s'exclama-t-il gaiement avant de me dicter son numéro.
Ouf ! J'aurai eu l'air bien bĂȘte sinon. Et ça suffisait pour la journĂ©e que j'eus passĂ©e. Une fois enregistrĂ©, je lui envoyai un smiley pour qu'il ait bien mon numĂ©ro.
-Par contre, tu peux m'épeler ton prénom s'il te plaßt ?
-Ha ha ! Déjà, voyons si t'as bonne mémoire, plaisantai-je en le poussant gentiment avec mon pied.
-Talula ! il me sourit de toutes ses dents, fier de lui.
-C'est bien, fis-je en hochant la tĂȘte, faussement impressionnĂ©e : T-A-L-L-U-L-A-H, terminai-je tout en remettant mon portable dans mon sac.
-Ah, ouais, dans ma tĂȘte c'Ă©tait plus simple quand mĂȘme
pouffa-t-il en pianotant sur son portable.
Mes crampes devenaient Ă  nouveau douloureuses, et je lui fis comprendre que je voulais aller me coucher.
-On se voit demain en cours ?
-Bien sûr ! Bonne nuit Tallulah, chantonna-t-il presque en courant rejoindre les autres au salon.
Amusée, je gravis les marches jusqu'à ma chambre. Je m'entraßne pour mon nouvel immeuble ! J'ouvris doucement la porte, et éclairai l'intérieur avec la lumiÚre de mon portable. Lorsque je vis que Yeleen n'était pas là, j'ouvris la lumiÚre et m'installai à mon bureau. Je préparai mes cours pour demain, lorsque mon portable se mit à vibrer. J'écarquillai les yeux en voyant déjà un message de Camille.
« Il y a une soirée jungle-speed mercredi, tu y seras ? »
Je ne rĂ©pondis pas tout de suite, et terminai de prĂ©parer mes cours. En me tournant pour reposer mon sac, ma main effleura la manche de la veste de Monsieur Zaidi. Fermant les yeux, je vins coller mon front contre le dossier sa ma chaise, et humai le parfum qui imprĂ©gnait le vĂȘtement. Notre conversation m'a tout de mĂȘme laissĂ©e un goĂ»t d'inachevé 
Je me sentais si mal sur le moment, que j'ai du paraĂźtre plus bornĂ©e et capricieuse qu'autre chose. J'avais honte de la façon dont je m'Ă©tais adressĂ©e Ă  lui. Pourtant, c'Ă©tait ce que j'avais sur le cƓur
 J'avais tant voulu lui dire que mon attitude de samedi n'avait rien Ă  voir avec un geste poli d'une serveuse aimable prĂȘte Ă  faire « bonne figure » pour le service quitte Ă  s'ajouter quelques minutes de boulot. Non, derriĂšre ce geste, je voulais

Je voulais simplement rester avec vous.
LavĂ©e Ă  la main avec dĂ©licatesse pour ne pas abĂźmer le tissu, je posai la veste sur un cintre que j'accrochai sur le porte serviette de la salle de bain. Le lendemain, je profitai de commencer les cours tard pour repasser le vĂȘtement. J'inspectai le moindre centimĂštre carrĂ© de tissu, Ă  la recherche d'un accro ou d'une tĂąche oubliĂ©e. Mais rien, la veste Ă©tait nickel et aprĂšs l'avoir pliĂ©e je la glissai dans un sac en papier qui provenait de la boutique de Leigh. J'Ă©tais du genre Ă  les accumuler, peu importe de quelle boutique je sortais, pour y ranger des bibelots qui traĂźnaient.
J'ignorai si Yeleen Ă©tait rentrĂ©e cette nuit, en tout cas, son lit Ă©tait intact. Je profitai du temps qu'il me restait pour nettoyer la chambre et la salle de bain. Avant de quitter dĂ©finitivement la chambre, je vĂ©rifiai si j'eus bien mis mes protĂšges slips et mes mĂ©dicaments au fond de mon sac. C'est bon !  Je n'avais pas cours avec Monsieur Zaidi aujourd'hui, mais je pris quand mĂȘme sa veste avec moi au cas oĂč je le croiserai. Je peux toujours aller en salle des profs, ce n'est pas comme si les Ă©lĂšves ne pouvaient pas y aller. Comme je voulais Ă©galement lui demander comment il avait pu avoir autant d'information au sujet de l'artiste qui inspirait mon mĂ©moire, cela ferait une bonne excuse pour le voir et lui rendre sa veste en catimini.
Je me sentais vraiment de bien meilleure humeur qu'hier ! Mon portable vibra, je crus alors que c'était un message de Chani qui m'attendais pour le petit déjeuner.
-Mince ! J'ai oublié de répondre à Camille !
« Coucou toi ! Toujours au lit ? Chani est à la cafétéria avec nous, tu nous rejoins bientÎt ? »
Je lui répondis que j'étais en chemin, et que je réfléchissais encore pour la soirée jeu de société de demain soir.
« On te garde une place. »
J'allais pour ranger mon portable dans mon sac, lorsque je reçus un appel. DĂ©cidemment

-Hyun ? fis-je d'une voix guillerette.
« Oh, j'en connais une qui a bien dormi ! Tu vas bien ? T'es au dortoir là ? »
-Alors, oui j'ai bien dormi, oui je vais bien mais non je ne suis pas au dortoir j'allais au rĂ©fectoire pour petite dĂ©jeuner. Et toi ? Ça va ?
« TrĂšs bien merci, par contre on peut dĂ©jeuner ensemble ? Je dois te donner ton nouvel emploi du temps, ClĂ©mence me l'a transmis hier soir, je n'ai pas eu le temps de te l'envoyer je devais rĂ©viser mon oral
 »
-Oh, pas de souci je t'attends dans la cour. (Je soupirai) Elle aurait pu me l'envoyer au lieu de t'embĂȘter, sĂ©rieux

« Haha, ce n'est rien va ! Allez, à toute' ! »
Nous raccrochùmes et je me retrouvai à l'attendre dans le froid. Le soleil n'était pas encore levé, ça me faisait toujours étrange d'aller en cours les matins hivernaux. Heureusement, Hyun ne tarda pas tellement à arriver. Je le vis courir sous les lampadaires qui éclairaient la cour. M'avançant vers lui avec le sourire, nous nous fßmes la bise mais cela eut pour réflexe de le faire frissonner.
-Brr, t'es gelée !
-Oui, bah
 fait pas chaud trùs cher !
-Viens-lĂ , (il passa un bras autour de moi et me frictionna vigoureusement) Go manger !
-Chani et les autres nous attendent, dis-je alors que nous passions les portes.
-Les autres ? répéta Hyun, curieux.
Je désignai une table assez peuplée depuis laquelle Camille et Chani nous firent un coucou de la main.
-Ce sont des étudiants de ma classe, on les a rencontrés hier soir avec Chani et je crois qu'il y a du coup de foudre dans l'air, souris-je en prenant un plateau.
-Ah oui ?
Je lui racontai notre soirée avant de lui demander comment se passer les révisions pour son oral.
-J'ai demandĂ© Ă  Morgan de m'aider pour mes rĂ©visions, mais il n'avait absolument pas la tĂȘte pour ! pesta-t-il : Il ne prenait rien au sĂ©rieux hier soir, j'te jure ! Il m'a presque conseillĂ© de rĂ©viser tout nu devant un miroir, ça me dĂ©complexerait paraĂźt-il

-Haha !
-Et ça te fait rire ? Quelle femme cruelle tu es
plaisanta-t-il en prenant un faux air blessĂ©.
-Tu n'as toujours pas compris que je n'Ă©tais pas frĂ©quentable ? Oh, Hyun écoute un peu ClĂ©mence, voyons !
Mon ami rit aux Ă©clats alors que nous Ă©tions en train de rejoindre la table de Chani et cie. « Je ne vais pas dĂ©ranger ? » me chuchota Hyun. Un peu brusquement, je le poussai vers la table, l'empĂȘchant de faire demi-tour.
-Je vous présente Hyun, ça ne vous dérange pas qu'il vienne manger avec nous ?
J'avouai ne pas leur avoir donné trop le choix. Chani s'en amusa alors qu'elle se décalait pour que je puisse ajouter une chaise à Hyun. Mon ami semblait un peu embarrassé, mais son sourire m'assura qu'il me remerciait de ne pas l'avoir rejeté.
-Merci, murmura-t-il avant de s'assoir.
-Je te connais depuis longtemps qu'eux, s'ils avaient refusĂ© je serais partie
 rĂ©pondis-je sur le mĂȘme ton.
Une fois que nous fûmes tous deux assis, nous fßmes de rapide présentation avant de commencer à manger. Les autres avaient déjà bien entamé, un peu normal vu le temps que nous mßmes à les rejoindre. La plupart s'étaient remis à parler de la compétition de surf et de la soirée dansante qu'organisait le restaurant de plage juste aprÚs. Pendant le repas, Hyun en profita pour me donner mon nouvel emploi du temps.
-Il prend en compte quand ?
-La semaine prochaine, pour que tu puisses t'organiser.
Je croquai dans ma clémentine.
-Hm, c'est toi qui lui a proposĂ© oĂč ça vient d'elle ?
-Ne soit pas si méfiante ! rit-il en reposant son portable.
Je vins poser mon menton sur son épaule et le défiai du regard.
-Ce n'est pas toi qui disait que je ne méfiai pas assez justement ?
Il approcha son visage dans l'espoir de confronter également mon regard, mais ne sachant pas quoi répondre, il capitula et baissa les yeux sur ses céréales. Un peu chipie, je lui tirai la langue avant de me remettre à manger. Ce que je partageai avec Hyun me rappelait beaucoup ce que je vécus avec Stéphan, dans mon ancienne fac. Ce dernier sembla en joie lorsque je lui eus parlé de l'appartement que je venais de visiter avec Chani. « On se voit bientÎt, hein ! » Me fit-il promettre.
Nous discutĂąmes avec tout le monde mais fĂ»mes tout de mĂȘme les derniers Ă  rester Ă  table. Chani avait proposĂ© Ă  Charly de retourner au salon en attendant le dĂ©but des cours, et les autres s'Ă©taient Ă©parpillĂ©s. Je regardai mon amie partir du coin de l'Ɠil, un sourire en coin.
-Tu sais que tu fais peur avec cette tĂȘte-lĂ  ?
-Oh, avoue qu'ils sont mignons.
Hyun tourna la tĂȘte dans la direction des portes. Le petit « couple » avait dĂ©jĂ  disparu de notre vue.
-Il n'y avait pas que pour eux que ça sentait le coup de foudre, souligna-t-il sans pourtant comprendre de quoi, ou plutÎt à qui il faisait allusion.
-Une fille t'a tapĂ© dans l'Ɠil ? essayai-je, et il se mit Ă  froncer les sourcils. Qu'est-ce que j'ai dit ?
-Non, je pensai plutĂŽt Ă  celui qui n'arrĂȘtait pas de nous regarder de travers. Ou plutĂŽt, me regarder de travers

-Lequel ? Je vais lui parler moi, il va voir qu-
-Tal', rit Hyun un air dĂ©sabusĂ© : S'il me regardait ainsi ce n'Ă©tait pas pour me provoquer, mais il devait peut-ĂȘtre me voir comme une gĂȘne. Enfin, je l'ai senti comme ça.
-C'Ă©tait peut-ĂȘtre quelqu'un de timide qui prĂ©fĂšre observer dans son coin
T'as retenu son nom ?
Il se massa la nuque d'un air pensif.
-J'veux pas dire de bĂȘtise comme je sais que c'est un prĂ©nom de fille
 Mais Camille, je crois

Oh

J'avalais ma bouchée de tartine beurrée, puis repris :
-Ah, oui, lui. (Je hochai la tĂȘte) C'est bien son prĂ©nom oui, mais c'est unisexe. Je n'ai pas fait gaffe s'il te regardait Ă©trangement.
Hyun haussa les sourcils avec stupeur.
-Pourtant j'ai bien senti son relent de testostérones s'abattre sur moi.
-Oui bon, je crois savoir pourquoi il t'a regardĂ© comme ça, rĂ©torquai-je en repensant Ă  hier soir. Je poursuivis en reprenant d'une voix plus basse : On a Ă©changĂ© nos numĂ©ros. Bon, mĂȘme s'il ne m'intĂ©resse pas au premier abord, je veux bien apprendre Ă  le connaĂźtre, je n'ai pas de souci avec ça. Mais lĂ , ce que tu me dis confirme mes doutes : il avait bien des petites intentions cachĂ©es en me demandant mon numĂ©ro.
-En mĂȘme temps, qui n'a pas « d'intentions cachĂ©es » en demandant le numĂ©ro Ă  quelqu'un ? lĂącha-t-il, un peu acerbe.
Je fronçai les sourcils et lui dis :
-Pardon, je ne pensai pas que tu voulais coucher avec tous les contacts de ton répertoire !
-Mais non, soupira-t-il en rougissant : Mais dans sa façon de demander, t'as bien du voir quelque chose, non ?
Je haussai une Ă©paule :
-J'avais bien un doute, mais je n'allais pas non plus me faire des films. Si je dois m'inquiĂ©ter des arriĂšres pensĂ©s de toutes les personnes qui me demandent mon numĂ©ro je n'ai pas fini. Je ne le donne pas Ă  n'importe qui non plus, si c'est ça qui t'inquiĂšte

Sans vraiment le vouloir, je pris une moue renfrognée. Hyun se montrait de plus en plus sec avec moi ces temps-ci.
-Je n'ai pas dit ça, Tal', c'est juste que
(Il soupira) Oublie.
Il se remit Ă  manger, et un silence un peu lourd s'installa entre nous. Je n'aimai pas ça du tout, Hyun et moi avions pris l'habitude de parler ouvertement, mais j'eus l'impression que depuis ce fameux soir au cafĂ© oĂč me trouva en compagnie de Monsieur Zaidi, Hyun avait dĂ©voilĂ© un aspect de sa personnalitĂ© que je ne lui connaissais pas encore. Jamais je ne lui demanderai de changer, je voulais simplement savoir si c'Ă©tait bien qu'il s'ouvrait justement de plus en plus Ă  moi et se dĂ©cidait Ă  me montrer son cĂŽtĂ© soupe au lait, ou bien si ce n'Ă©tait qu'une passade due Ă  quelque chose que j'eus dite ou faite

Tout ce que je souhaitai, était que ça s'arrange.
A suivre

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la-bucolie · 5 years
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Tous les doudous sont propres, j'ai cousu les pages d'un mini-zine, crĂ©Ă© un RedBubble, mangĂ© du pain de figue aux amandes, des courgettes au chĂšvre et des croissants, passĂ© des heures sur ma tablette graphique. Mon cerveau est en Ă©bullition, je rĂȘve d'escapades photographiques et de McDo dans le dĂ©sert.
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slouguia-blog · 2 years
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luc-jp-blog · 3 years
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Croissant aux amandes
Le 14 décembre 2021, tentative 1
Il est Ă  midi. Je finis de faire semblant de faire ma recherche. Je sors de ma chambre pour aller acheter un sandwich de poulet moutard et un croissant aux amandes Ă  la mie CĂąlin. C’est ma boulangerie prĂ©fĂ©rĂ©e. C’est la boulangerie de la chaine. Donc, c’est bon. Le goĂ»t est normalisĂ© et sĂ©curisĂ©. Je n’ai pas besoin d’aventure aujourd’hui comme d’habitude. AprĂšs en avoir achetĂ©, j’entre au supermarchĂ© Ă  cĂŽtĂ© de cette boulangerie. Il s’appelle casino. C’est une des grandes chaines de supermarchĂ©. J’achĂšte un coca zĂ©ro, une bouteille de Schweppes d’un goĂ»t de gingembre au rez-de-chaussĂ©e. Ensuite, je monte jusqu’au premier Ă©tage. Je prends des pattes, une canette de tomate, un morceau des papiers de toilettes et un bloc de parfum pour les toilettes. Ces derniers jours, au mĂȘme Ă©tage, un nouvel habitant a commencĂ© Ă  vivre. Il utilise aussi les toilettes communes au couloir. AprĂšs lui, ça pue. Il utilise proprement mais peut-ĂȘtre il boit beaucoup d’alcool. Et il ferme totalement la porte des toilettes. C’est pour ça que l’odeur reste. Je me souviens de mon pĂšre Ă  cause de lui, car l’odeur est le mĂȘme que celui de mon pĂšre bourrĂ©. Il est 15h31. J’ai Ă©crit les textes au-dessus.
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