Raph qui veut faire jouer la Meute aux Loups-Garous de Thiercelieux pour les amuser mais qui ne se rend pas compte qu'il est sur le point de dire à la moitié des enfants (déjà nommés d'après des animaux) qu'ils peuvent être Loup, soit le nom de leur ancien Maître méchant décédé et immolé
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Une Voix Dans La Nuit - Armistead Maupin
Une Voix Dans La Nuit – Armistead Maupin
Auteur(s) : Armistead Maupin
Editeur : France Loisirs Grand Livre Du Mois
Langue : Français
Format : Moyen
Parution : 01/01/2001
Nombre de pages : 408
Résumé.
Après les désormais mythiques Chroniques de San Francisco, les inconditionnels d’Armistead Maupin rongeaient leur frein. Que l’on se rassure, il revient avec sa patte inchangée, la griffe…
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₍ ❤︎ ₎
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ ꗃ ⠀𝆞⠀long bios Taehyung
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ ׅ ◌ ׂ symbols and phrases
• ㅤㅤㅤJe suis perdu dans le ciel de tes yeux.
•ㅤ ㅤ la tua luce ₍ いちご ₎ nelle poesie più belle
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ₍ 🪷 ₎
ᯇㅤ ma douce ’ petite fleur de lotus : en hiver je te trouverai. Même ︪ perdu, je marcherai jusqu'à toi. ๑ idol
ㅤㅤ🪴ㅤㅤ ׄ ׅ ₍ Lune ₎ ָ֪֢ ۟
• ㅤㅤㅤㅤ ta voix est comme une constellation
•ㅤㅤㅤㅤ tu es l'étoile la plus brillante de tout l'univers : mon adorable Taehyung. ꒱ ♥︎
⠀⠀ ㅤㅤㅤㅤ⠀⠀⠀ ⠀ ⪩ ❤︎ ⪨ ⠀⠀⠀⠀
ㅤ𝅭ㅤ⸺ㅤ비밀 avec toi je peux marcher dans les rues , m'inquiétant du clair de lune. Son sourire mignon et sa belle voix harmonisent la belle nuit. ᐢ..ᐢ tata
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ ׅ ׂ ㅤ 🖇 n o t e s ָ֪֢ —
ㅤㅤㅤ⠀ ⤹ aceito a modificação de emojis e idols.
ㅤㅤㅤ⠀ ⤹ recordem-se de colocar os créditos.
ㅤㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤㅤ
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée,
Que jamais ses regards troublés et mécontens
N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps?
Sur l’éternel chemin, chaque borne posée
Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours
Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance
Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante,
D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante,
[…] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille,
De vos rêves déçus vous raillez la merveille,
Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé…
Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861)
[…] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre
L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si son œil ne doit pas contempler ton retour,
Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,
Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,
Du moins jette au passage, astre errant et rapide,
Un regard de pitié sur le théâtre vide
De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle,
Que berça la chanson du vent, subtil orchestre,
Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle,
Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même,
Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin,
Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime,
Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve,
Une immense Cité près d’une immense grève,
Avec des dômes d’or et des palais géants,
Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité,
Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée;
Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière
Que devant mes regards elle s’est tout entière
Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense
Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié
Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même !
Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime
D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit,
L’heure où l’existence, pour moi,
Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains,
Sans hiers et sans lendemains,
Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total,
Celle où, jusqu’oublier mon mal
Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie,
Car je ne fus ce que suis,
— Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent,
Nul n’aura comme moi si chaudement aimé
La lumière des jours et la douceur des choses,
L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,
Je me suis appuyée à la beauté du monde
Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne,
Les arbres ont un charme inquiet et mouvant.
Le peuplier se ploie et se tord sous le vent,
Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent,
Le bouleau virginal à l’ivoire changeant
Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines.
Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns,
Et des acacias aux verdures lointaines
Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux
des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues,
[…] que votre nom soit sanctifié !
O Brume d’or dans les vergers,
que votre volonté soit faite !
Sur la Terre comme au Ciel ;
sur la terre élançant ses arbres au soleil,
sur les labours luisants chevauchés de noyers,
sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […].
Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien.
Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe,
où les fourmis montent leur noir petit chemin […]
Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure
Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse,
Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps
L'Univers sème ses formes
Véhicule ses songes
S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe
Empoignant son noyau
La Terre emporte l'histoire
Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres
Partir partir
Je ne suis pas de ceux qui restent
La maison le jardin tant aimés
Ne sont jamais derrière mais devant
Dans la splendide brume
Inconnue
2. Lorsque la mort viendra
Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui
Un grand soir droit laiteux et immobile
Et surtout je voudrais
Que tout se tienne bien tranquille
Pour que j'entende
Une dernière fois respirer cette terre
Pendant que doucement s'écarteront de moi
Les mains aimées
Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble
c'est le nom
du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles
leur vie scintille
instant après instant
elles chuchotent
que nous avons aussi des moments miroitants
minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde.
2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit,
croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille,
et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes
lumineuses d'une feuille
venue jusqu'à la branche
pour remuer avec le souffle
danse et boit
l'eau qui la sauve
au matin quand recommence
son chemin vers le soir
et je marche aussi
d'un pas qui repose dans l'infini
j'écoute le monde qui bruit
à travers les arbres seuls
comme des êtres occupés
à devenir leur forme singulière
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Quelle joie profonde, en longeant les vitrines du monde, de m'apercevoir que rien ne me fait plus envie. Plus aucune tentation, plus aucun besoin de désirer des choses : je n'ai besoin de rien de matériel, j'ai déjà l'essentiel. Qu'est-ce qui me ferait plaisir, qu'aurais-je envie d'avoir, d'acquérir, de rapporter chez moi ? Rien, sincèrement, profondément, absolument rien, désolé je ne suis plus client. Besoin d'autres choses, besoin de paysages, besoin de voir la mer ou un beau visage, oui, ça oui. Besoin de profiter du silence ou d'une belle voix, oui, ça oui. Besoin du mouvement de la rivière et de l'odeur des sous-bois, oui, ça oui. Besoin de voir l'ocre d'une belle façade sous le soleil, la profondeur d'une ruelle déserte baignée de nuit, oui ça, oui. Besoin de laisser naître en moi une belle idée et peut-être d'en faire trois lignes qui se perdront elles aussi : oui, ça oui, cent fois oui. Pire encore ou mieux encore —c'est au choix : depuis peu je n'attends plus rien, ni personne. Et pourtant... si "plus rien, ni personne" frappaient à ma porte, j'irais ouvrir et je serais heureux de ce qui suivrait. Je les accueillerais avec plaisir "rien, ni personne", même si à nouveau ils venaient à disparaître. J'en suis arrivé là, je suis capable de ça. Capable de laisser arriver ce qui arrive. Et si cet état devait disparaître avec les acteurs responsables de cet état, ce ne serait pas un drame. Je ne regarde plus dans les vitrines, j'oublie, c'est comme si je gardais les yeux fermés en marchant. Je ne fabrique plus aucune attente, ni aucun de ses produits dérivés : le manque, les frustrations, les désirs incomblés et tout cet inassouvi ravageur qui en découle. Je prends ce qui veut bien venir à moi et me reconnaître. Et sans jamais l'attendre je sais qu'elle existe la minuscule tribu de ceux qui finissent un jour par arriver, s'ils arrivent. L'âge offre ça, ce cadeau, quel cadeau, quelle paix, quel pied (de randonneur) ; ça doit s'appeler finalement le détachement, ça doit s'appeler finalement la Liberté.
jacques dor
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Liste de titres pour des créations.
en français :
Je ne sais jamais quoi mettre sur mes avatars. Vous aviez partager des listes fr mais je les trouves plus.. Je me fais un petit post it ici. Si vous avez des listes, on partage? il y a des doublons
Regards ténébreux
Les Secrets enfouis
L'Ombre silencieuse
Échos de minuit
Les Traces de l'oubli
Les Feux éteints
Morsure d'hiver
Au-delà du brouillard
Lueur interdite
Le Masque déchiré
Encre noire
Les Jardins abandonnés
La Voix du silence
Sous les étoiles sombres
Étreinte de la nuit
La Cité des murmures
Le Reflet brisé
Les Chemins interdits
L'Envol de l'ombre
L'Innocence perdue
Frissons d'obsidienne
Les Fantômes du passé
Les Roses noires
Le Souffle des ténèbres
Le Cœur englouti
L'Écho des cendres
Le Parfum de l'oubli
Les Portes interdites
La Malédiction d'argent
Les Yeux sans visage
Dans l'ombre des corbeaux
La Morsure du destin
Au creux de l'abîme
Les Larmes de l'oubli
L'Enfer en héritage
L'Éveil des démons
La Peur écarlate
Les Ames égarées
Les Passages interdits
Le Silence des sépultures
Les Vents funestes
Le Destin trahi
Les Murmures de la nuit
L'Envol des chimères
Les Lueurs sombres
La Morsure du passé
Les Larmes de l'ombre
La Légende des corbeaux
Les Ténèbres intérieures
Les Chemins de la peur
L'Effroi suspendu
Les Mains sanglantes
Les Rires éteints
Le Labyrinthe obscur
L'Orage éternel
Le Regard sans âme
Les Ombres profondes
La Danse des spectres
Les Anges déchus
Le Souffle des damnés
Les Secrets du passé
La Voix des tourments
Les Ruines oubliées
La Nuit sans fin
Les Flammes éternelles
La Toile de l'araignée
Les Vestiges du mal
Le Mystère envoûtant
Les Larmes de sang
La Malédiction du corbeau
Les Visages sans visage
L'Étreinte de l'enfer
Les Portes de la folie
Les Murmures du destin
Le Regard perdu
Les Ténèbres profondes
L'Effroi enfoui
Les Portes de l'obscurité
L'Écho des tourments
Le Regard ténébreux
Les Flammes de l'oubli
Le Voile ensanglanté
La Marque maudite
Les Rêves interdits
La Lueur sinistre
Les Murmures envoûtants
Le Sentier des ombres
Le Reflet démoniaque
Les Secrets perdus
La Prison des âmes
Les Ténèbres dévorantes
L'Ombre silencieuse
Les Chemins interdits
Le Chant des damnés
La Lame du désespoir
Les Voix de l'au-delà
L'Éclipse du destin
Les Frissons funestes
La Danse des démons
Les Souvenirs maudits
Le Regard perdu
Les Vestiges de la nuit
La Marque de la terreur
Les Flammes éternelles
Le Voile de l'agonie
Les Murmures mortels
L'Ombre enchaînée
Les Chemins maudits
La Vengeance démoniaque
Le Masque de la folie
Les Lueurs éteintes
La Danse des esprits
Les Soupirs funèbres
Les Secrets ensanglantés
La Prison de la folie
Les Ténèbres écarlates
Le Regard ténébreux
Les Vestiges de la peur
L'Écho du cauchemar
Le Baiser de la mort
Les Flammes damnées
La Chute éternelle
Les Chemins ensorcelés
Le Reflet brisé
Les Lueurs de l'ombre
La Malédiction ensorcelée
Le Voile des regrets
Les Murmures hantés
L'Étreinte des ténèbres
Le Regard perdu
Les Flammes éternelles
Le Voile de l'oubli
La Marque de la peur
Les Secrets enfouis
La Prison des cauchemars
Les Ténèbres abyssales
Le Reflet macabre
Les Vestiges ensanglantés
L'Ombre déchue
Les Chemins de la perdition
La Vengeance éternelle
Le Masque des tourments
Les Lueurs mourantes
La Danse macabre
Les Soupirs éternels
Les Secrets interdits
La Prison des illusions
Les Ténèbres éternelles
Le Regard funeste
Les Vestiges du désespoir
L'Écho des âmes perdues
Le Souffle de la mort
Les Flammes enragées
Le Voile des illusions
Les Murmures obsédants
L'Ombre envoûtante
Les Chemins désolés
La Malédiction éternelle
Le Reflet perdu
Les Lueurs nocturnes
La Chute funeste
Les Souvenirs ensanglantés
Les Secrets enfouis
La Prison des ombres
Les Ténèbres déchirées
Le Regard brisé
Les Vestiges maudits
L'Écho des tourments
Le Baiser de l'oubli
Les Flammes sombres
La Danse éternelle
Les Soupirs tourmentés
Les Secrets voilés
La Prison des tourments
Les Ténèbres éthérées
Le Reflet ensanglanté
Les Lueurs évanouies
Les Frissons déchus
Les Reflets perdus
Les Reflets effacés
L'Éclat mirifique des ruines oubliées
Les Secrets de la nébuleuse déchue
Les Vestiges d'une beauté évanouie
L'Étoile solitaire, guide des cieux
Le Pendu suspendu, mystère dans les cieux
La Lune argentée, gardienne des rêves
Le Soleil flamboyant, éclat de lumière
La Justice équitable, balance des destins
Le Jugement vibrant, réveil de l'âme
Le Monde infini, danse de l'univers
La Roue tourbillonnante, destin en mouvement
La Force indomptable, puissance intérieure
Le Chariot triomphant, victoire en marche
La Tempérance sereine, harmonie des éléments
La Papesse mystérieuse, gardienne des secrets
L'Empereur solide, fondation de l'ordre
L'Impératrice fertile, source de créativité
Le Diable séducteur, tentation ardente
La Mort silencieuse, transformation inéluctable
Le Magicien énigmatique, maître des arts occultes
La Peste dévastatrice, fléau implacable
Le Fou insouciant, voyageur des mondes
La Tour déchue, chute de l'illusion
Le Hierophant sacré, gardien des enseignements
Le Huit de coupes, départ mélancolique
L'As de deniers, promesse d'abondance
La Reine d'épées, sagesse tranchante
Le Roi de bâtons, leader enflammé
La Page de coupes, messager des émotions
Le Neuf de deniers, richesse accomplie
Le Deux de bâtons, choix et potentiel
Le Six d'épées, voyage vers la paix
Le Trois de coupes, célébration joyeuse
Le Sept de deniers, patience récompensée
L'As de bâtons, étincelle créatrice
La Reine de deniers, générosité fertile
Le Roi d'épées, autorité mentale
La Page de bâtons, passion émergente
Le Dix d'épées, fin d'un cycle
Le Quatre de coupes, désillusion intérieure
Le Sept de coupes, rêverie envoûtante
L'As de coupes, source d'amour
Le Roi de deniers, prospérité terrestre
La Reine de bâtons, énergie inspirante
La Page d'épées, esprit vif et curieux
Le Six de coupes, nostalgie douce
Le Deux de deniers, jonglerie de choix
Le Huit de épées, prisons mentales
Le Dix de deniers, héritage matériel
L'As d'épées, puissance de la pensée
La Reine de coupes, intuition profonde
La Marée des songes
Les Visions perdues
La Lueur furtive
L'Errance silencieuse
Le Voile d'argent
Les Rêves brisés
La Brume éternelle
L'Encre des mystères
Les Silences enfouis
Le Chant des échos
Les Voix errantes
La Flamme solitaire
Les Secrets du silence
Le Regard de l'ombre
Les Passages éphémères
L'Éclat d'ambre
Les Souvenirs fanés
La Lueur crépusculaire
Les Murmures nocturnes
Le Reflet évanoui
La Danse des illusions
L'Horizon suspendu
Les Échos lointains
La Brume éthérée
Le Souffle fugace
Les Soupirs évanescents
La Mélodie oubliée
Les Flammes vacillantes
Le Voile de minuit
Les Regards perdus
La Clairière ensorcelée
Les Murmures d'antan
L'Encre des destins
Les Chemins d'écume
La Lueur évanouie
Les Frissons éthérés
Le Reflet d'opale
La Chanson des étoiles
Les Ombres vagabondes
Le Silence oublié
Les Pas évanescents
La Danse des reflets
L'Instant suspendu
Les Échos d'ambre
La Brume solitaire
La Plume d'argent
Les Silences évanouis
Le Regard lointain
Les Secrets fugaces
L'Étincelle perdue
Les Souvenirs d'opale
Le Rayonnement crépusculaire
Les Murmures d'ailleurs
La Mélodie évanouie
Les Flammes éphémères
Le Voile d'éternité
Les Regards éteints
La Clairière envoûtante
Les Murmures d'antan
L'Encre des destins
Les Chemins d'écume
La Lueur évanouie
Les Frissons éthérés
Le Reflet d'opale
La Chanson des étoiles
Les Ombres vagabondes
Le Silence oublié
Les Pas évanescents
La Danse des reflets
L'Instant suspendu
Les Échos d'ambre
La Brume solitaire
La Plume d'argent
Les Silences évanouis
Le Regard lointain
Les Secrets fugaces
L'Étincelle perdue
Les Souvenirs d'opale
Le Rayonnement crépusculaire
La Lueur enchantée
Le Reflet d'azur
La Mélodie évanouie
Les Flammes éphémères
Le Voile d'éternité
Les Regards éteints
La Clairière envoûtante
Les Murmures d'antan
L'Encre des destins
Les Chemins d'écume
La Lueur évanouie
Les Frissons éthérés
Le Reflet d'opale
La Chanson des étoiles
Les Ombres vagabondes
Le Silence oublié
Les Pas évanescents
La Danse des reflets
L'Instant suspendu
Les Échos d'ambre
Les Brumes fugitives
Le Regard d'or
Les Secrets du crépuscule
L'Écho de l'oubli
La Lueur éternelle
Les Soupirs de l'aube
Le Voile de l'âme
Les Murmures éthérés
La Danse des éphémères
Les Frissons de l'aurore
Le Reflet d'émeraude
La Chanson des échos
Les Ombres envoûtantes
Le Silence éternel
Les Pas suspendus
La Lueur du songe
Les Secrets enchantés
L'Éclat du mystère
Les Souvenirs d'argent
Le Rayonnement obscur
Les Murmures d'opale
La Brume lointaine
Le Regard fugace
Les Passages évanouis
L'Écho des étoiles
La Lueur d'azur
Les Frissons ensorcelés
Le Reflet solitaire
La Danse des chimères
La Clairière éthérée
Les Silences éternels
Le Voile de l'horizon
Les Regards évanescents
La Plume d'éternité
Les Secrets d'ambre
L'Encre des illusions
Les Souvenirs d'opale
Le Rayonnement crépusculaire
Par les ciels noués aux ciels
Brefs Déluges
Rhapsodie rouge
Une rhétorique des nuages
Éléphantesque
Les Échos des Étoiles Scintillantes
Les Secrets d'Émeraude et de Brume
Le Songe des Illusions Éternelles
Les Murmures du Jardin Enchanté
Les Ailes de la Nuit Éternelle
L'Éclat de l'Âme Étoilée
Les Énigmes du Temps Suspendu
Les Larmes d'Opale et de Lumière
Le Chant des Étoiles Captives
La Danse des Papillons d'Ébène
L'Écho du Silence Éternel
Les Étoiles Éphémères de l'Infini
Les Portes de l'Aube Céleste
Le Voyage des Rêves Oubliés
Les Lueurs de l'Aurore Éternelle
La Symphonie des Âmes Endormies
Le Soupir des Fleurs de Cristal
Éthéré
Chrysalide
Évanescence
Sélénite
Élytres
Nostalgie
Émeraude
Zéphyr
Mélancolie
Orée
Azur
Délire
Céleste
Rêverie
Ether
Féerie
Lueur
Harmonie
Sublime
Odyssée
Envol
Alchimie
Arcane
Incantation
Illusion
Éclipse
Astrale
Éternité
Ombre
Sérénade
Élévation
Enchantement
Mystère
Palimpseste
Euphorie
Ensorcelle
Sirène
Perséphone
Avalon
Zénith
Aube
Valhalla
Chimère
Solstice
Zodiaque
Épiphanie
Mnémosyne
Myriade
Magie
Nébuleuse
Vagabond
Astre
Labyrinth
Aurora
Équinoxe
Élixir
Silhouette
Évanescent
Opale
Chant
Somnambule
Eurydice
Écho
Vertige
Sélène
Métamorphose
Brume
Écume
Enigme
Ethéré
Illume
Incarnat
Mélodie
Zéphyre
Songe
Mythe
Ténèbres
Nymphe
Envoûtement
Ailée
Enchantée
Émulsion
Égérie
Lumière
Palais
Améthyste
Éclisse
Doux
Éphémère
Sérénité
Illusoire
Magistral
Éclipse
Enfer
Ressusciter
Élémentaire
Mystique
Aérien
Mirifique
Évocation
Invraisemblable
Envoûtant
Serment
Absolu
Exquis
Extase
Errance
L'Élixir Éternel
Les Voiles d'Argent
Le Souffle d'Améthyste
Les Secrets d'Ébène
L'Ombre Enchantée
Le Chant des Sirènes
Les Larmes d'Opale
La Lueur d'Émeraude
Le Sortilège d'Or
La Plume d'Ivoire
L'Écho du Temps
Les Brumes d'Onyx
La Rose d'Amarante
Les Murmures de Jade
Le Feu Sacré
La Voie des Étoiles
Le Mystère d'Obsidienne
Les Secrets d'Abyss
L'Essence d'Argent
Le Rêve d'Azur
La Prophétie d'Orphée
Le Voile de Saphir
Les Illusions d'Ébène
La Clarté d'Opale
Le Cri du Corbeau
Les Enchantements d'Émeraude
La Prison d'Améthyste
Le Portail d'Ivoire
Les Chimères de Minuit
La Magie d'Ébène
Le Soupir du Vent
Les Échos du Passé
La Brume d'Argent
Le Regard d'Onyx
Les Lueurs d'Améthyste
La Danse des Ombres
Le Secret d'Émeraude
Les Volutes d'Opale
L'Aube d'Azur
Le Chant des Mages
La Quête d'Or
Les Voiles d'Ébène
Le Silence d'Opale
La Plume d'Améthyste
Les Larmes de Jade
Le Feu d'Argent
Regards ténébreux
Les Secrets enfouis
L'Ombre silencieuse
Échos de minuit
Les Traces de l'oubli
Les Feux éteints
Morsure d'hiver
Au-delà du brouillard
Lueur interdite
Le Masque déchiré
Encre noire
Les Jardins abandonnés
La Voix du silence
Sous les étoiles sombres
Étreinte de la nuit
La Cité des murmures
Le Reflet brisé
Les Chemins interdits
L'Envol de l'ombre
L'Innocence perdue
Frissons d'obsidienne
Les Fantômes du passé
Les Roses noires
Le Souffle des ténèbres
Le Cœur englouti
L'Écho des cendres
Le Parfum de l'oubli
Les Portes interdites
La Malédiction d'argent
Les Yeux sans visage
Dans l'ombre des corbeaux
La Morsure du destin
Au creux de l'abîme
Les Larmes de l'oubli
L'Enfer en héritage
L'Éveil des démons
La Peur écarlate
Les Ames égarées
Les Passages interdits
Le Silence des sépultures
Les Vents funestes
Le Destin trahi
Les Murmures de la nuit
L'Envol des chimères
Les Lueurs sombres
La Morsure du passé
Les Larmes de l'ombre
La Légende des corbeaux
Les Ténèbres intérieures
Les Chemins de la peur
L'Effroi suspendu
Les Mains sanglantes
Les Rires éteints
Le Labyrinthe obscur
L'Orage éternel
Le Regard sans âme
Les Ombres profondes
La Danse des spectres
Les Anges déchus
Le Souffle des damnés
Les Secrets du passé
La Voix des tourments
Les Ruines oubliées
La Nuit sans fin
Les Flammes éternelles
La Toile de l'araignée
Les Vestiges du mal
Le Mystère envoûtant
Les Larmes de sang
La Malédiction du corbeau
Les Visages sans visage
L'Étreinte de l'enfer
Les Portes de la folie
Les Murmures du destin
Le Regard perdu
Les Ténèbres profondes
L'Effroi enfoui
Les Portes de l'obscurité
L'Écho des tourments
Le Regard ténébreux
Les Flammes de l'oubli
Le Voile ensanglanté
La Marque maudite
Les Rêves interdits
La Lueur sinistre
Les Murmures envoûtants
Le Sentier des ombres
Le Reflet démoniaque
Les Secrets perdus
La Prison des âmes
Les Ténèbres dévorantes
Le Reflet macabre
Les Vestiges de la peur
L'Écho du cauchemar
Le Baiser de la mort
Les Flammes damnées
La Chute éternelle
Les Chemins ensorcelés
Anglais
Buried Secrets
The Silent Shadow
Echoes of Midnight
Traces of Oblivion
Extinguished Fires
Winter's Bite
Beyond the Mist
Forbidden Gleam
Torn Mask
Black Ink
Abandoned Gardens
Voice of Silence
Under Dark Stars
Embrace of the Night
City of Whispers
Broken Reflection
Forbidden Paths
Flight of Shadows
Lost Innocence
Obsidian Shivers
Ghosts of the Past
Black Roses
Breath of Darkness
Swallowed Heart
Echo of Ashes
Scent of Oblivion
Forbidden Gates
Silver Curse
Eyes Without a Face
In the Shadow of Crows
Bite of Destiny
In the Depths of the Abyss
Tears of Oblivion
Inheritance of Hell
Awakening of Demons
Scarlet Fear
Lost Souls
Forbidden Passages
Silence of Graves
Fatal Winds
Betrayed Destiny
Whispers of the Night
Flight of Chimeras
Dark Glows
Bite of the Past
Tears of Shadows
Legend of Crows
Inner Darkness
Paths of Fear
Suspended Dread
Bloody Hands
Extinguished Laughter
Obscure Labyrinth
Eternal Storm
Soulless Gaze
Deep Shadows
Dance of Specters
Fallen Angels
Breath of the Damned
Secrets of the Past
Voice of Torments
Forgotten Ruins
Endless Night
Eternal Flames
Web of the Spider
Remnants of Evil
Enchanting Mystery
Blood Tears
Curse of the Raven
Faceless Visages
Embrace of Hell
Gates of Madness
Whispers of Destiny
Lost Gaze
Profound Darkness
Buried Dread
Gates of Darkness
Echo of Torments
Dusky Gaze
Bloodstained Veil
Cursed Mark
Forbidden Dreams
Sinister Glare
Enchanted Whispers
Path of Shadows
Demonic Reflection
Lost Secrets
Prison of Souls
Devouring Darkness
Silent Shadow
Dance of the Damned
Blade of Despair
Voices from Beyond
Eclipse of Destiny
Ominous Shivers
Dance of Demons
Cursed Memories
Nightfall Vestiges
Mark of Terror
Prison of Nightmares
Abyssal Darkness
Macabre Reflection
Bloodstained Remnants
Fallen Shadow
Paths of Perdition
Eternal Vengeance
Mask of Torments
Faded Glows
Dance of Spirits
Funereal Whispers
Bloodstained Secrets
Prison of Madness
Scarlet Darkness
Remnants of Fear
Echo of Nightmare
Kiss of Death
Damned Flames
Eternal Fall
Enchanted Paths
Faded Glows of Shadow
Cursed Enchantment
Veil of Regrets
Haunted Whispers
Embrace of Darkness
Veil of Oblivion
Mark of Fear
Prison of Shadows
Paths of Desolation
Mask of Madness
Extinguished Glows
Dance of Illusions
Eternal Horizon
Distant Echoes
Ethereal Mist
Fleeting Breath
Vanishing Whispers
Forgotten Melody
Fleeting Flames
Midnight Veil
Lost Gazes
Enchanting Clearing
Whispers of Yesteryear
Ink of Destinies
The Quest for Gold
The Ebony Veils
The Opal Silence
The Amethyst Feather
The Tears of Jade
The Silver Fire
Dark Gazes
The Buried Secrets
Midnight Echoes
Beyond the Fog
Forbidden Glow
The Torn Mask
The Voice of Silence
The City of Whispers
The Broken Reflection
The Breath of Darkness
The Engulfed Heart
The Echo of Ashes
The Scent of Oblivion
The Silver Curse
In the Shadow of Ravens
The Bite of Destiny
The Awakening of Demons
The Silence of Tombs
Fateful Winds
Dark Gleams
The Bite of the Past
The Legend of Crows
Suspended Terror
The Obscure Labyrinth
The Breath of the Damned
The Voice of Torment
The Spider's Web
Tears of Blood
The Raven's Curse
Faceless Faces
The Grasp of Hell
The Gates of Madness
The Lost Gaze
Doors of Darkness
The Echo of Torment
The Dark Gaze
Flames of Oblivion
The Bloodstained Veil
The Cursed Mark
Sinister Gleam
Enchanting Whispers
The Demonic Reflection
Echo of Nightmares
The Kiss of Death
Dream Tide
Lost Visions
The Fleeting Glow
Silent Wandering
The Silver Veil
Broken Dreams
Eternal Mist
Ink of Mysteries
Buried Silences
Song of Echoes
Wandering Voices
Solitary Flame
Secrets of Silence
Gaze of Shadow
Ephemeral Passages
Amber Radiance
Faded Memories
Twilight Glow
Nocturnal Whispers
Faded Reflection
Suspended Horizon
Etherial Mist
Flickering Flames
Enchanted Glade
Whispers of Yesteryears
Paths of Foam
Faded Gleam
Etherial Shivers
Opalescent Reflection
Star's Song
Wandering Shadows
Forgotten Silence
Vanishing Steps
Dance of Reflections
Suspended Moment
Amber Echoes
Solitary Mist
Silver Feather
Vanished Silences
Distant Gaze
Fleeting Secrets
Lost Spark
Opal Memories
Twilight Radiance
Whispers from Elsewhere
Faded Melody
Ephemeral Flames
Veil of Eternity
Extinct Gazes
Enchanting Glade
Enchanted Glow
Azure Reflection
Vanished Melody
Grove
Azure
Delirium
Celestial
Reverie
Ether
Fairy
Glimmer
Harmony
Sublime
Odyssey
Soar
Alchemy
Arcane
Incantation
Illusion
Eclipse
Astral
Eternity
Shadow
Serenade
Elevation
Enchantment
Mystery
Palimpsest
Euphoria
Enchantress
Siren
Persephone
Avalon
Zenith
Dawn
Valhalla
Chimera
Solstice
Zodiac
Epiphany
Mnemosyne
Myriad
Magic
Nebula
Vagabond
Star
Labyrinth
Aurora
Equinox
Elixir
Silhouette
Evanescent
Opal
Chant
Somnambulist
Eurydice
Echo
Vertigo
Selene
Metamorphosis
Mist
Foam
Enigma
Etheric
Illuminate
Incarnate
Melody
Zephyr
Dream
Myth
Darkness
Gleam
Nymph
Winged
Enchanted
Emulsion
Egeria
Light
Palace
Amethyst
Gentle
Ephemeral
Caress
Fleeting
Serenity
Illusory
Persian
Magical
Majestic
Fade
Inferno
Resurrect
Elemental
Mystical
Aerial
Supernatural
Precious
Poetry
Marvelous
Evocation
Unbelievable
Enchanting
Oath
Absolute
Exquisite
Shadows
Ecstasy
Wandering
Erudite
Brush
The Eternal Elixir
Silver Veils
Breath of Amethyst
Ebony Secrets
Enchanted Shadow
The Siren's Song
Opal Tears
Emerald Gleam
Spell of Gold
Ivory Feather
Echo of Time
Onyx Mists
Rose of Amaranth
Jade Whispers
Sacred Fire
Path of Stars
Obsidian Mystery
Abyss Secrets
Silver Essence
Azure Dream
Orpheus' Prophecy
Sapphire Veil
Ebony Illusions
Opalescent Clarity
The Raven's Cry
Emerald Enchantments
Amethyst Prison
Ivory Portal
Midnight Chimeras
Ebony Magic
Whisper of the Wind
Echoes of the Past
Silver Mist
Onyx Gaze
Amethyst Gleams
Dance of Shadows
Emerald Secret
Opalescent Spirals
Azure Dawn
Mage's Chant
The Golden Quest
Ebony Veils
Silence of Opal
Amethyst Feather
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[Farewell vicious night. The Ancient Fire calls your name. The invisible spiral will always remember the responders to the Midnight Caller. The ones who write the stories. And to whom the stories go. Perhaps the eternal moon will rise again. Perhaps the darkness has reached its end.]
XIV - La Ville Invisible
Après être arrivé au lieu où se confondent existence et non-existence, une porte verte est apparue, invoquée là depuis les plaines pastorales de la plus ancienne Arcadie. J'ai chanté à la porte ces paroles qui précédaient les ténèbres : Daphnis ego in silvis, hinc usque ad sidera notus.
Des années de mystère m'avaient amené à ce seul paragraphe. Un voyage où, à chaque étape du chemin, j'espérais une conclusion, mais j'ai reçu davantage de questions à la place. Cette fois ne faisait pas exception.
Je l'ai répété encore et encore dans mon esprit. C'était enivrant. Ça ressemblait à une incantation pour des esprits puissants, comme écrit dans les livres. Mais les esprits ne sont jamais venus à moi. Même mes rêves avaient commencé à échapper à ma mémoire, comme l'amnésie dans une berceuse.
J'ai appris autant que possible sur la partie la plus significative du paragraphe : Daphnis ego in silvis, hinc usque ad sidera notus. Je fus Daphnis, habitant des bois, d’où mon nom s’est élevé jusqu’aux cieux. Cette épitaphe qui apparaît sur de nombreuses pierres tombales arcadiennes. Les origines mêmes de l’expression Et In Arcadia Ego. Les mots qui ont précédé les ténèbres.
J'ai appelé Mars Éditions encore et encore, personne ne répondait. Je suis allé au 12 Rue Jacob, mais l'enseigne au néon était éteinte et il n'y avait personne à l'intérieur. J'ai appelé The Library of Babel à Londres où j'ai acquis Nuit Sans Fin, sachant exactement à quoi m'attendre. C'est-à-dire pas de réponse.
Il me semblait que j'étais vraiment seul.
Dès le début, on avait eu l’impression que quelqu’un, ou peut-être l’univers, essayait de parler sans voix. Si j'étais honnête avec moi-même, aussi fou que ça puisse paraître, j'avais l'impression que Leonora elle-même essayait de me dire quelque chose. Chaque fois que j’arrivais dans une impasse, j’avais l’impression de la laisser tomber.
Cette ultime impasse n’a fait qu’intensifier mon intérêt pour cette phrase latine particulière et tout ce qui l’accompagnait. J'ai plongé non seulement dans le monde de l'épopée romaine et de la mythologie celtique, mais aussi dans celui de Leonora et d'autres artistes surréalistes. Livres, expositions, cours du soir, documentaires, tout ce que je pouvais trouver.
Je dois admettre que le rayon de ce nouvel intérêt s'est élargi de jour en jour et j'ai découvert de nouvelles avenues et de nouveaux mystères à explorer. Remedios Varo, Dorothea Tanning, Noëmi Manser, Kati Horna, Hilma af Klint, Julia Soboleva ont tous transformé ma vie en un rêve ambulant et ont ajouté une touche de magie à ma façon de penser et de voir le monde. Comme si mes yeux s'étaient ouverts sur “l'autre Paris”, l'invisible, les passages secrets entre les couches.
Malgré cela, Leonora ne m'a jamais quitté. J'ai une obligation envers elle que je n'ai pas remplie. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais j'espère plus que tout qu'un jour je pourrai répondre à l'appel. Que si je peux enfin être là pour elle. Pour son esprit. Pour jouer mon rôle. Il y a une raison pour laquelle elle m'a trouvé, mais je ne la connais pas encore.
En attendant, je la garde dans ma vie. Dans mes rêves, en cette nuit sans fin. 𑁍
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hi!
paule, ena et moi-même nous lançons notre forum! pas de grande envergure, il n'y aura pas de tumblr dédié mais voici un bout du contexte et aussi le lien du discord si vous sentez la curiosité vous titiller hihi.
NOS CHANTS EN ECHO.
C’est généralement dans le gris et le brouhaha qu’elle vous trouve, l’île aux échos. Un flyer rédigé à la main à demi détaché d’un vieux mur décrépi, une annonce radio prodiguée par une voix nasillarde qui crépite ou encore une carte postale à l’aspect vieilli qui se glisse entre deux retards de paiements. Elle s’invite toujours là où vous l’attendez le moins, là où vous en avez le plus besoin. L’invitation est toujours différente, comme conçue spécialement pour vous — sans que votre nom y figure pourtant. Elle se présente toujours comme une coïncidence, ne s’impose jamais ; alors libre à vous de l’ignorer ou de prendre votre téléphone et de composer le numéro, seule constante qui y figure toujours. C'est l'Amiral qui décroche à chaque heure du jour et de la nuit. Il vous crie par-dessus les bruits de la mer agitée qu’il attendait votre appel et lorsque quelques heures plus tard vous posez le combiné votre bouche est sèche et votre valise à demi faite. Depuis le continent — ne vous avisez pas de mentionner lequel une fois arrivé.e sur l’île — il faut plusieurs heures pour la rejoindre. La mer est toujours capricieuse mais l'Amiral affirme qu’il amène toujours ces passagers à bon port. Puis le soleil finit par percer la brume et alors, les contours de l'île se dessinent devant vous.
https://discord.gg/KWAFTjJc
on a hâte de vous rencontrer!
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nos chants en écho (ii)
C’est généralement dans le gris et le brouhaha qu’elle vous trouve, l’île aux échos. Un flyer rédigé à la main à demi détaché d’un vieux mur décrépi, une annonce radio prodiguée par une voix nasillarde qui crépite ou encore une carte postale à l’aspect vieilli qui se glisse entre deux retards de paiements. Elle s’invite toujours là où vous l’attendez le moins, là où vous en avez le plus besoin. L’invitation est toujours différente, comme conçue spécialement pour vous — sans que votre nom y figure pourtant. Elle se présente toujours comme une coïncidence, ne s’impose jamais ; alors libre à vous de l’ignorer ou de prendre votre téléphone et de composer le numéro, seule constante qui y figure toujours.
C'est l'Amiral qui décroche à chaque heure du jour et de la nuit. Il vous crie par-dessus les bruits de la mer agitée qu’il attendait votre appel et lorsque quelques heures plus tard vous posez le combiné votre bouche est sèche et votre valise à demi faite.
Depuis le continent — ne vous avisez pas de mentionner lequel une fois arrivé.e sur l’île — il faut plusieurs heures pour la rejoindre. La mer est toujours capricieuse mais l'Amiral affirme qu’il amène toujours ces passagers à bon port. Puis le soleil finit par percer la brume et alors, les contours de l'île se dessinent devant vous.
Et alors que vos pieds rejoignent la terre ferme, vos oreilles commencent à bourdonner; petit à petit il se fait entendre : L'Écho de l'île. Mais le bourdonnement ne vous inquiète pas plus que les nombreuses fleurs qui poussent en plein hiver, les animaux étrangers que vous apercevez en forêt ou encore ce nuage qui semble en permanence suivre votre voisin d'en face... Parce qu'arriver ici c'est embrasser l'étrangeté de l'île, accepter que les règles du normal ne cessent de se tordre, au plus grand plaisir des habitants loufoques de ce lopin de terre aux allures fantastiques...
NOS CHANTS EN ÉCHO. 🦪🐚🐮🌊
@jaamjaam (poupa), douce mélancolie. (ena), @adoko (pau) et moi vous présentons la deuxième version de notre très cher forum low fantasy!! nous avons en effet remanié un peu le fond et désormais, la magie est un peu plus forte à Brambles. Pendant ce temps, une tempête souffle fort et la pluie s'apprête à faire déborder les rivières...
— fc réels
— pas de minimum de rps par mois, ni de mots
— moodboard
comme promis, j'ai utilisé les merveilleuses textures de @carpathesknight my dear, i miss u<333 merci d'avoir créé ce pack je vais le saigner pour mes prochains avatars et devenir encore + d4rk. bref!! n'hésitez pas à nous rejoindre, à très vite!!
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Contexte
Peu importe ce qui vous menait sur les routes du Nebraska : travail, réunion de famille, vacances… Toujours est-il que vous êtes sorti de l’autoroute à un moment, pour une pause repas peut-être ? Ou pour profiter du charmant paysage qui vous entoure. Et, lorsque vous avez repris votre chemin, vous avez d’abord rencontré une route barrée en faisant demi-tour : la même par laquelle vous êtes arrivés, vous pourriez le jurer.
En bifurquant, vous arrivez dans une petite ville qui n’en a que le nom : une route principale qui traverse la bourgade, quelques maisons, quelques commerces, quelques habitants. Vous demandez votre chemin, on vous répond vaguement et avec un air las et triste qu’il suffit de continuer votre route. Et vous poursuivez donc, pour revenir inlassablement dans cette ville.
Vous êtes à Derry, bloqué dans un espace-temps coupé du monde que vous connaissez, une commune où le temps semble s’être étrangement figé entre plusieurs époques mélangées : il y a ici et là des maisons typiques des années soixante, des voitures dont le modèle date de l’an passé, des gens portant des habits qui étaient à la mode dans les années 90. Et vous ne pouvez plus repartir, quels que soient vos efforts, vous revenez sans cesse au même point : Derry.
Il y a bien les bois qui entourent Derry mais on vous prévient : ils sont dangereux. Car en plus d’y être coincés, on vous apprend que la nuit, rôdent des créatures qui ont l’apparence d’humains, de personnes que vous connaissez. Tout le monde peut les voir et les entendre, mais si elles entrent, elles vous dévorent, ne laissant derrière eux qu’un cadavre vidé de tous ses organes. La nuit, il faut vivre portes barricadées, fenêtres calfeutrées, ne pas prêter attention à ces voix familières qui vous demandent de leur ouvrir. La nuit, les créatures rôdent.
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Pensée nocturne_version française
Wukong n'a jamais écouté les conseils de Macaque. Chaque philosophie sombre était contrée par une pensée heureuse. Chaque avertissement était balayé d'un revers de la main, effacée d'un baiser, soufflée d'un câlin, ou épousseté de l'idée d'un idéal incertain. En soit, tout ce que le Macaque pouvait dire qui n’allait pas dans le sens du légendaire roi singe était ignoré de la plus belle des manières. Et ce n’est que maintenant, dans le creux de son lit, au milieu de la nuit, coincé dans les bras de la cruelle personne qui l’avait tant de fois rejeté et désiré à la fois, que l’esprit de Macaque lui fit un rappel bruyant de sa condition.
"Wukong ne m'écoute pas…" réalisa Macaque.
Et l'idée même que cette réalité se répète à nouveau dans le futur dans lequel il se trouvait le paralysait. Était-il sain de reprendre sa relation avec Wukong ? Non. Ça ne l'était certainement pas. Macaque savait plus que trop bien ce que l'un et l'autre voyaient en eux. Le singe de pierre voyait en Macaque, le compagnon fidèle et aimant qu'il regrettait avoir assassiné. Et le singe de l'ombre voyait en Wukong le doux bonheur brûlant qui l'avait forcé à tout nier pour se laisser consumer jusqu'à la tombe.
C'était clair que si Macaque et Wukong s'étaient une fois aimés sincèrement à leur premier "je t'aime"; ils n'aimaient tous deux chez l'autre, aujourd'hui, que le souvenir fané qu'ils représentaient.
Aucun d'eux ne se connaissait plus. Leur mouvements restaient en synchronisation; mais ils n'étaient plus harmonisés de la même façon qu'avant. La différence entre ces deux faits était aussi fine et confuse que la différence entre amour et adoration.
"Wukong ne m'aime pas." Réalise Macaque pour la seconde fois, tandis que son souffle s'accélère.
Le singe à la fourrure de jais se retourna dans son lit, et se blottit dans les bras de son compagnon. Depuis la destruction de la maison de Wukong sur la montagne de fleurs et de fruits, le singe de pierre était en cohabitation avec Macaque. La situation les avait rapprochés, et ils avaient alors décidé de reprendre leur relation, depuis longtemps brisée. Mais maintenant, Macaque doutait. Il aurait dû dormir. S'il s'était endormis, il n'aurait pas pensé autant. Pourquoi diable ne dormait-il pas ?
Macaque ferma fortement les yeux. Ses muscles se tendirent sous l’effort, comme si tout son corps essayait de le forcer à dormir. Malgré tout, le geste ne fait que rendre Macaque encore plus conscient de ses pensées parasites. Il ne devrait pas penser. Il ne devrait vraiment pas laisser son esprit lui jouer des tours. Mais il n’y pouvait plus rien. Chaque tentative mise en œuvre pour faire disparaître les pensées sombres était conclue par une vague encore plus forte de pensées obscures.
Dieux! N'allaient-elles pas se taire !?
-Macaque.
Le cœur de Macaque loupa un battement et ses oreilles s’agitèrent une seconde. Macaque tentait de regarder autour de lui. Il leva les yeux vers Wukong pour voir si ce dernier dormait réellement.
Avait-il imaginé la voix du sage ?
Le souffle de Macaque s’arrêta, uniquement pour écouter la respiration de Wukong, s’assurer de si ce dernier était bien celui qui avait ouvert la bouche, ou s’il avait juste entendu une voix.
Cela lui arrivait souvent à l’époque. Les ombres lui sussuraient toujours un aperçu du futur, ou du passé de temps à autre. Et c’était si réel que Macaque avait du mal à les différencier de la réalité. Mais ces derniers siècles, il avait été seul quand ces manifestations vocales lui étaient arrivées.
Le souffle de Wukong était régulier, et lourd. Sa peau était chaude. Et bien que Macaque adorait se coller à cette fourrure qui sentait le soleil; il était, là maintenant, bien trop concentré à s’assurer du fait que Wukong dormait bel et bien.
-Wukong ?
Murmurra Macaque, incertain, malgré le fait évident que son compagnon n’avait pas pipé mot. La respiration de Wukong changea de rythme, comme si ce dernier s'était réveillé à l’appel de Macaque. Mais non. Il dormait toujours. Macaque le savait. Le singe de l’ombre sourit, satisfait, et mis à l’aise dans les bras de Wukong; s’agitant comme un petit oiseau qui essayait de s'ébrouer pour retirer la pluie de ses plumes. Puis, quand il fut enfin bien installé, il ferma les yeux encore, essayant de remplacer ses inquiétudes par le battement de cœur de l’homme qu’il aimait.
-Je t’aime Mac…
Macaque se tendit et leva des yeux surpris vers Wukong dont le rythme reprit un ton plus agité, laissant échapper au sage quelques ronflements. C’était une phrase dite de façon incompréhensible. Les paroles d’une personne endormie. Peut-être même que ce n’était rien de plus que les mots échappés tout droit des rêves de Wukong, mais Macaque les avait entendus de façon bien trop claire.
Wukong avait dit qu’il aimait Macaque. Il avait dit Mac! Pas Liu Er. Wukong n’avait pas utilisé l’ancien nom de Macaque. Il avait…Wukong a…il aimait…il…!
Le cœur de Macaque battait trop vite dans sa poitrine. Il cognait si fort que le singe de l’ombre eut peur que le son réveille Wukong. Oh par pitié, faites que Wukong ne se réveillerait pas.
Si il le faisait, il verrait certainement le visage rouge de Macaque, et le sourire qu’il était incapable de faire disparaitre. Les yeux du singe à la fourrure de jais montreraient certainement tout l’amour qu’il portait à Wukong? et Macaque n’était pas prêt à ce que Wukong voit cette expression de lui. Ce serait tellement honteux. Il se sentirait si déshonoré, si Wukong découvrait à quel point des mots aussi simples avaient excité le singe à ses côtés.
C’était stupide de penser ainsi. Mais le Macaque serait prêt à tuer Wukong, plutôt que de lui avouer combien une simple phrase avait été efficace. Suffisamment pour lui permettre d’effacer ses doutes, et lui permettre de dormir à nouveau. Dieu! Macaque détestait tellement Wukong! Ce crétin était beaucoup trop adorable pour le bien du singe de l’ombre.
https://www.tumblr.com/alicedusstuff/723736088501518336/nocturnal-thoughtenglish-version?source=share
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l��asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 179
La touze 2011 - 2
J'ai passé la nuit avec mon Théo et les jumeaux. Probablement pour retarder encore un peu l'échéance !
Au réveil, mon Théo était accroché à Tac !!
Je me suis glissé hors du lit et j'ai rejoint notre chambre (à Marc et moi). Je l'ai trouvé (Marc) endormi avec Ed et Jean. Je les ai laissé et suis descendu prendre un café.
Samir et Ammed étaient déjà sur le pied de guerre et les machines tournaient (cafetière, bouilloires...) une montagne de croissants, pains au chocolat et autres viennoiseries encombraient le centre de la table.
Un plateau entre les mains je suis sorti prendre mon petit déj sur la terrasse déjà ensoleillée.
L'eau calme de la piscine m'a attiré et je me suis glissé à l'eau pour réveiller mes muscles. Je finissais ma première demi-heure de nage à contre courant quand Ric m'a rejoint.
Il passe sous moi et le courant artificiel le pousse dans mes bras. Je suis obligé d'interrompre ma nage et nous nous embrassons. J'ai pu mieux le regarder que la veille. Son assiduité à la salle de muscu lui a forgé un superbe body. L'épilation intégrale fait ressortir le moindre bosselé de sa peau, un vrai gym-queen.
Nous passons une autre demi-heure à nager avant d'être rejoint par les autres.
Nous cédons la place à Franck qui veut lui aussi se " décrasser ". Mais il a plus de mal, dérangé régulièrement par un nouvel arrivant qui saute dans le bassin.
Ammed change mon café devenu froid et, accompagné de Ric, je descends une demi-douzaine de croissants !
Vers 10h, tout le monde est réveillé. Le tour de la piscine est coloré avec tous les peignoirs.
A 11h, Julien arrive avec son camion frigorifique. Je le reçois avec Samir et Ammed. Il nous explique le rangement des plats sur les étagères puis Samir le reconduit, il ne nous rejoindra que ce soir (la boutique à faire tourner).
Nos amis du sud, Alex et Johan arrivent peu de temps après.
Pour faire une blague aux autres, j'emmène Johan se changer. Je lui passe le même maillot que celui que je porte et un peignoir de la même couleur. Nous nous ressemblons toujours autant et je vais voir qui va se tromper. Il y a peu de gens qui connaissent nos amis du sud.
J'observe du salon son arrivée sur la terrasse. quelques amis se plantent jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche. Ce n'est pas qu'il a une dentition pourrie mais nous n'avons pas tout à fait le même timbre de voix ! Il a beau essayer de masquer cette différence par un enrouement finement trouvé, mais ça ne marche que quelques minutes de plus.
Je sors à mon tour de la maison et là, c'est un concert de " mais c'est qui celui là ? ", " je savais pas que tu avais un frère jumeaux ", " putain la ressemblance " etc.
Nous faisons notre petit effet puis l'arrivée des Parisiens, Kev avec Bo-gosse et Moitié, de Seb et Nicolas, de Pierre avec Olivier ainsi que de Jean Black balaye notre bluff.
En deux temps et trois mouvements, ils nous rejoignent, arborant les nouveaux maillots. Pour Jean Black et les 20cm au repos qui occupent son entre cuisse, j'avais choisi avec soin un des maillots Aussiebum avec soutien couilles. Ce n'est pas qu'il ait vraiment besoin de mettre en avant les atouts que lui a fourni la nature mais c'est plutôt pour éviter qu'ils tombent. D'ailleurs il me remercie et me dit que c'est la première fois qu'il se sent aussi bien dans un maillot.
Encore un nouveau 1/4 d'heure de présentation. Puis ça cause dans tous les sens.
Kev retrouve avec plaisir les connaissances de La Palmyre. Moitié apprécie la place de choix que nous avons réservé à son oeuvre dans le grand salon et Bo-gosse a déjà repéré les petits culs qu'il ne tardera pas à se faire.
Il ne nous manque que les " travailleurs " qui ne nous rejoindrons que dans l'après midi et la soirée.
Dans l'eau s'improvise une partie de Water polo qui dégénère vite à partir du moment où un maillot vole sur la terrasse.
Marc rappelle à tous, avant que cela dégénère, qu'il est formellement interdit de juter dans la piscine.
Du coup nous les voyons tous sortir. Pas un n'a la nouille molle ! Jean Black fait son effet avec ses 30cm. Bo-gosse aussi capte les regards avec ses 24cm.
Moitié se jette aux pieds de Jean Black et se met à le sucer profond. Les plus jeunes ne reviennent pas du fait qu'il le mange quasi en entier. Je reste parmi les spectateurs. J'aimerai bien savoir s'il va y réussir, après tout il se prend régulièrement les 24cm bien plus épais de Bo-gosse.
Les autres s'égaillent mais je remarque qu'ils se mettent par 3 ou 4 au minimum.
Il faut 10mn environ pour que Moitié pose ses dents sur le pubis de Jean Black (JB). Il nous confie que c'est rare qu'un mec y arrive. Depuis que je l'ai initié aux mecs (JB), ce n'est que le troisième à y arriver. Du coup je vois qu'il en profite et en cadence pour que Moitié trouve sa respiration, il lui lime la gorge. Ed à mes cotés veut s'y essayer. Moitié s'écarte et Jean Black pivote pour " servir " Ed.
Ce dernier en avale facilement presque 25cm avant que ça bloque. Il se recule et recommence. Il en avale un peu plus mais recule rapidement en toussant. Moitié s'apprête à reprendre Jean Black en bouche mais Ed s'entête et reprend le gland en bouche. Il le suce un peu puis commence à l'avaler de nouveau. Cette fois ci il force et alors que des larmes coulent de ses yeux, il n'en laisse que 2cm à l'air libre. Quand il recule, il nous dit qu'il va y arriver. Sa gorge n'a pas encore pris aussi long mais plus large, oui et de me citer un de mes clients méchamment monté (en fait la majorité de mes clients !). Il nous dit qu'il fait encore un essai et Jean Black laisse faire. Moitié le conseille alors qu'il arrive au stade précédent. Nous voyons de nouveau des larmes couler sur ses joues mais il insiste et devant nous ébahis il y réussit. Jean Black le retient quelques secondes, plaqué contre lui puis le relâche. Il le laisse reprendre son souffle puis tire à nouveau la tête d'Ed contre lui à fond. Plus il le fait et plus cela nous semble facile pour Ed.
Ed passe le relais à Moitié et ceux qui comme moi le regardaient faire le félicite avec de grandes claques dans le dos. Quand il nous dit être content d'y être arrivé, c'est d'une voix que nous ne lui connaissons pas ! Il a du perdre une bonne octave avec ce petit exercice.
Avec les autres spectateurs, nous profitons de ses nouvelles dispositions et nous passons à tour de rôle dans sa bouche. C'est sans aucune résistance au passage dans sa gorge que nous pouvons enfoncer nos cm. Mes 20cm passent sans provoquer le moindre renvoi, c'est le cas des 22cm de Marc venu voir ce qui se passait dans notre coin.
Bo-gosse essaye ses 24cm et l'expérience d'Ed lui sert bien car, là, le diamètre est autrement plus épais que la longue bite de JB.
Théo, avec sur ses épaules le bras de Tac ouvre de grands yeux à la vue de la performance se son frère.
Je quitte ce groupe pour aller avec Seb, Nicolas et Franck. Accepté, je mélange ma langue avec celle des autres puis elle glisse sur la peau de Nicolas jusqu'à trouver sa bite. J'embouche le beau morceau qui régale habituellement Seb.
Pour plus de confort, je me couche sur le dos et continu ma pipe sur un Nico à genoux en train de sucer Franck. Je sens une bouche, que je devine être celle de Seb, couvrir mon gland. Il me trouble car sa pipe s'arrête à mon gland avec lequel il joue. Aspiration, roulage de " pelle ", pointage dans mon trou et mordillement du frein, tout y passe et c'est très bon.
J'en avais presque oublié la bite qui occupait la mienne (de bouche). LMes mains de Nico sur ma tête m'ont rappelées à mes devoirs. Nico s'est mis à me limer la gorge avec son gland à grand coup de reins qui le faisait presque sortir de ma bouche mais s'enfoncer très certainement au fond de ma gorge.
C'est à ce moment là que Seb m'a aspiré dans sa gorge. De surprise j'ai faillit larguer la purée.
Nous nous sommes étalés afin que chacun suce une bite tout en se faisant sucer. Dans le mouvement j'ai pu voir que chacun était occupé avec quelqu'un et que les sodomies étaient déjà d'actualité.
Pour accélérer les choses, j'ai été le premier à glisser de la bite que je suçais à l'anus de son propriétaire. Quand j'ai senti la langue qui me suçais passer à ma rondelle, j'ai su que mon initiative avait fait le tour.
Kpotages et nous nous sommes essayés au " petit train ".
Explications techniques : Seb sur le dos, les jambes écartées et relevées se faisait prendre le cul par Franck tout en lui roulant un patin. Moi, je me suis collé au dos de Franck et lui ai mis mes 20cm dans l'oignon tour en repoussant l'ensemble afin de dégager mes fesses. Ces dernières, contractées par l'effort, n'ont laissé passer qu'avec difficulté les 20cm épais de la queue heureusement bien raide de Nicolas.
Quand nous avons fini de nous emboiter, le plus dur restait à faire, bouger sans faire s'écrouler la " construction ". Pour stabiliser j'ai écarté les jambes tout comme Franck et une âme charitable est venu mettre un gros coussin dans les reins de Seb.
Nous nous sommes limés un bon moment appréciant les culs que nous perforions comme les bites qui occupaient nos fondements.
Puis la position demandant trop d'efforts musculaires, nous sommes revenus à des pratiques plus " classiques " aboutissant à des éjaculations en cascades sur le ventre et le torse de Franck couché entre nos pieds.
En récupération, j'ai jeté un oeil sur nos amis. Théo, le mien, se faisait démonter le cul par Igor tout en suçant la queue de Tac. Ils se sont trouvés ces deux là ! et d'ou j'étais je pouvais entendre les commentaires que ;Tac faisait à son père sur le plaisir qu'il y avait à enculer mon Théo.
Je déplaçais mon regard qui s'est fixé sur Bo-gosse en train d'enculer Ric.
Si on compare Ric et Moitié, c'est le jour et la nuit, David et Goliath. Autant Moitié est fin typé minet, autant Ric est musclé et Gym Queen. Mais ça n'a pas l'air de troubler Bo-gosse plus que cela.
Je m'approche d'eux et lui demande ce qu'il pense de mon élève (après tout c'est bien moi qui l'ai initié aux plaisirs entre mecs).
Bo-gosse me dit que j'ai bien enseigné et que mon élève à bien retenu ses leçons. Que la pipe que Ric lui avait fait tenait du chef d'oeuvre et que son cul lui procurait une symphonie de plaisirs et de me glisser à l'oreille qu'il en tirait des sensations similaires à celles que je lui avait moi même procurées. Je caressais la taille de Ric et glissait mes mains sur ses tétons. Déjà le passage de ma paume dessus lui a fait de l'effet et Bo-gosse s'en est aperçu. Quand je les ai pris entre les doigts et que j'ai commencé à les rouler entre, les contractions su la bite qui le remplissait se sont amplifiées autant en force qu'en rythme. Bo-gosse a trouvé cela géant. Je lui confiais alors l'extrême sensibilité de Ric au travail des tétons. Bo-gosse s'est alors couché sur le dos de Ric et ses mains sont venues remplacer les miennes.
Il a lui même modulé les pincements et autres écrasements de téton en fonction de son ressenti sur sa bite.
Je l'ai laissé faire, l'avertissant juste de ne pas y aller trop fort sous peine de faire jouir son " instrument ".
Il s'est freiné un peu mais rapidement s'est pris a jeu et il a fait exploser Ric. Les contractions anales de Ric, générées par son plaisir, ont essoré les couilles de Bo-gosse. Et ce de façon suffisamment peu discrète que tout ceux qui avait déjà joui s'en sont tournés vers nous !
Comme j'attendais mon tour pour prendre une douche (aux nouvelles installées en bout de terrasse), mon Théo m'a pris par la main et m'a entrainé vers le sous sol et la salle de muscu.
Là, nous nous sommes douchés, seuls. Je l'ai lavé tendrement me doutant que ce serait une des dernières fois à ce stade de notre relation. Il s'est mis à parler, avec hésitation il m'a dit tout ce qu'il avait ressenti en voyant, parlant, et baisant avec les jumeaux et Tac en particulier.
Tout penaud, il regardait le sol des douches.
Je l'ai pris dans mes bras et l'ai soulevé jusqu'à mettre son visage devant le mien et j'ai posé mes lèvres sur les siennes. C'est lui qui a ouvert la bouche et j'ai senti sa langue glisser entre mes lèvres. J'ai entrouvert ma mâchoire et ma langue est venue à la rencontre de la sienne. Elles se sont trouvées, enroulées alors qu'il ceignait ma taille de ses jambes.
Ce petit con m'a fait bander et je l'ai senti bouger jusqu'à ce que mon gland caresse sa rondelle. Son bras droit a alors quitté mon cou auquel il s'accrochait pour venir tenir ma queue afin de s'asseoir dessus.
Planté sur ma queue jusqu'à mes couilles, il m'a dit qu'il m'aimerait toujours. Nous avons fait l'amour calmement, doucement, chacun appréciant je pense la dernière fois seuls tous les deux.
Quand nous sommes remonté, nous avons croisé Tac qui cherchait mon Théo. Profitant que nous ne soyons que tous les trois, je l'ai prévenu que s'il lui faisait du mal, il aurait affaire à moi et que malgré note amitié antérieure, je lui en mettrais une.
Tac a bien compris le message et il m'a serré dans ses bras pour me rassurer.
De retour sur la terrasse, nous avons rejoint les affamés qui avaient commencer à taper dans le buffet.
JARDINIER
South Africa
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If you need me, I'll be crying over the original french lyrics of Epilogue from Les Misérables
À la volonté du peuple
Dont on n'étouffe jamais la voix
Et dont le chant renaît toujours
Et dont le chant renaît déjà
Nous voulons que la lumière
Déchire le masque de la nuit
Pour illuminer notre terre
Et changer la vie
Il viendra le jour glorieux
Où dans sa marche vers l'idéal
L'homme ira vers le progrès
Du mal au bien
Du faux au vrai
Un rêve peut mourir
Mais on n'enterre jamais l'avenir
Joignez-vous à la croisade
De ceux qui croient au genre humain
Pour une seule barricade qui tombe
Cent autres se lèveront demain
À la volonté du peuple
Un tambour chante dans le lointain
Il vient annoncer le grand jour
Et c'est pour demain
The translation:
At the will of the people
Whose voice will never be silenced
Whose song is always reborn
And whose song is already reborn
We want the light
To tear off the mask of night
To enlighten our country (but also earth)
And to change our lives
The glorious day will come
When, in his march to ideal,
The man will march towards progress
From bad to good
From false to truth
A dream can die
But the future will never be burried
Will you join in the cruisade
Of those who believe in the human kind
For one lonely falen barricade
Hundred others will rise tomorrow (ow, my heart)
At the will of the people
The drums sings in the distance
It will announce the big day
And that's for tomorrow!
Reblog and add your language version!
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il y avait un sourire
perdu dans le rue noire
il y avait un reflet sur le sourire
comme une remarque faîte au décor
la ville n’était plus qu’un pont sur un avenir
un arc en ciel de pierre sur la nuit
et le passage était la voix du radieux
.
© Pierre Cressant
(jeudi 14 septembre 2023)
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"Un temps neigeux"
Wolverine x FTMreader
note : Logan a une place bien particulière dans mon coeur, alors comme avec toutes ces choses-là, j'aime écrire dessus ;)
résumé : lors d'une soirée d'hiver, deux hommes se rencontrent et étonnament, s'entendent plutôt bien.
! warnings : language vulgaire/cru, violence, alcool, cigare
bannière par @/saradika-graphics
2 404 mots
Description à la troisième personne
Ses yeux admiraient les reflets que projetait la lune sur le lac, il aimait profondément la nuit, plus que le jour, c'était sûr et certain. Quelque chose était réconfortant dans cette pâle lumière, tout comme mystérieux, et il aimait ça.
Deux hommes passèrent devant, assez jeunes, charmants. Il les avait déjà vu il y a environ trois minutes, rentrant dans le bar derrière lui, mais apparemment ils n’y avaient pas trouvé leur bonheur.
Le jeune homme se leva, passant rapidement ses mains contre ses cuisses pour retirer le peu de terre qui pourrait s’y trouver. Il admira encore une fois le beau spectacle qui s’offrait à lui, avant de se retourner. Sans problème, il rentra dans le bar, pas des plus remplis pour un vendredi soir. Quelques personnes s'étaient mises dans un coin, d’autres jouaient au billard et trois étaient au comptoir. Il se rapprocha de ce dernier, faisant un signe de tête au barman en guise de bonsoir. Il prit la première place qu’il vit, à un siège d'un homme sûrement bourré au vu de sa position courbée.
« Qu'est ce que je vous serre ? »
Ses yeux noisettes sourirent au barman, il commanda un mojito, pour se rappeler de la fraîcheur du dehors. L’homme à sa droite bougea, il le regarda sans vraiment prêter attention, mais remarqua tout de même qu’il n'était peut-être pas si bourré qu’il l’aurait imaginé. Son verre, de ce qu’il supposait être du whisky, était déjà vide mais son visage ne semblait pas endormi, bien au contraire.
« Et voilà pour vous »
Le verre glacé arriva dans ses mains, il remercia le barman et prit une gorgée. Le goût sucré et mentholé lui fit presque oublier l’alcool présent dans la boisson.
Une fumée grise obscurcit sa vision pendant quelques secondes, il fronça les sourcils et trouva le coupable à sa droite. L’homme fumait un gros cigare. Le jeune brun ne put s'empêcher de souffler, amusé, ce genre de “cigarettes” n'était plus très courant. Il reprit une gorgée de sa boisson, ne voyant pas l’homme le regarder du coin de l’œil.
Logan fronça les sourcils, c'était rare qu’il ne le fasse pas en fait, mais cette fois-ci était pour une raison valable. Le garçon à sa gauche n’arrêtait pas de le regarder, croyant être discret, voire même invisible. Et il n’aimait pas être fixé, surtout par un inconnu. Il tira de nouveau sur son cigare, expirant toute la fumée à sa gauche, juste pour voir le nez du garçon se froncer comme un petit chat mécontent. D’un vague geste il indiqua au barman de lui resservir un verre, chose qu’il fit dans la minute.
Des voix s’élevèrent dans la pièce, le jeune brun tourna sa tête vers la table de billard à sa gauche et y vit deux hommes se chamailler. Il roula des yeux, se retenant de penser une phrase bateau du genre “ah les hommes, tous les mêmes”.
Logan prit une grande gorgée, fermant les yeux une micro seconde pour apprécier la brûlure de l'alcool. Les deux hommes continuèrent de monter le ton, se bousculant mollement, ils étaient complètement bourrés.
Le barman jeta quelques coups d’œil vers eux, se demandant si la situation pouvait dégénérer ou non, espérant que la deuxième réponse soit la bonne car apprivoiser ces deux costauds ne serait pas agréable pour lui.
Un verre se brisa, le barman grinça des dents. Le jeune brun reprit plusieurs gorgées de son mojito, ne lâchant pas des yeux la situation. À côté, Logan ne regardait même plus, préférant alterner entre son cigare et son verre. Un deuxième bruit de verre retentit, plusieurs têtes se retournèrent vers les concernés. Un des deux hommes poussa l’autre plus fort et le fit tomber lourdement contre une table. Un groupe de jeunes femmes se regarda et, dans un accord commun, préféra partir avant que la situation ne s’aggrave. Un autre homme se leva, sentant un courage grandir dans ses veines, il alla vers les deux perturbateurs pour les séparer. Malheureusement pour lui, ils faisaient deux fois son poids, et l’alcool n’arrangeait pas les choses.
Le jeune au mojito but encore quelques gorgées, profitant du spectacle ridicule du client voulant répandre sa testostérone un peu partout en séparant les deux gros gaillards. Il lâcha du regard la scène lorsqu’un des deux hommes prit une bouteille de bière dans la main. Le petit brun se baissa, passant son verre derrière le comptoir pour deux secondes, juste le temps que la bouteille vole au-dessus de sa tête et se fracasse contre le mur à sa droite.
Le barman monta à son tour la voix, et bientôt tout le monde semblait crier, exceptés les deux hommes accoudés au comptoir.
Logan passa un main contre son épaule, retirant les morceaux de verre qui s'étaient posés sur sa veste en cuir. Il finit son whisky et déposa le verre vide contre le bois sombre du comptoir. Malheureusement, le barman était parti essayer de faire sortir les deux perturbateurs, alors pas moyen de se faire resservir. Par conséquent, il le fit tout seul. Logan passa son buste au-dessus du comptoir et attrapa la bouteille ambrée juste en dessous.
« J’espère au moins que vous allez le payer ce verre »
Une voix douce, dans le sens basse et calme, le fit lever un sourcil. Un vague rire traversa ses lèvres, plus ironique d’autre chose.
« Sinon quoi, tu vas me dénoncer ? »
Le jeune haussa les épaules, finissant à son tour son verre pour essayer d'ignorer le timbre de voix plaisant de l’homme à sa droite.
« Non »
Logan souffla d’agacement, comme il le faisait toujours si bien. Il prit une plus grande gorgée que la normale, faisant une légère grimace en avalant. Autour d’eux, les cris ne s'arrêtaient toujours pas, et ça aussi ça commençait à l'agacer. Une autre bouteille atterrit près de lui, manquant de peu de le toucher. Sa main se resserra sur son verre alors qu'il tira sur son cigare. À côté, le jeune se retenait de sourire, appréciant malgré lui ce petit spectacle que lui offrait cet homme avec son air aigris et sa voix rocailleuse. Sans le vouloir, il observa la main de cet homme, et fut surpris de voir des veines aussi apparentes, ça lui plaisait aussi.
De lourds pas le fit stopper son observation, il regarda à sa gauche et tomba nez à nez avec un des deux hommes. Vu de près il aurait pû faire flipper, avec sa bouille ronde transpirante et ses dents jaunes. Le brun haussa un sourcil, demandant subliminalement ce qu’il voulait. L'homme ne fit que rire, bêtement. Le barman arriva derrière lui et essaya de lui parler, sûrement de lui demander de partir. Mais il attrapa le verre vide du brun et l'analysa du regard comme un imbécile. Dans un soupir, le jeune homme se décala simplement d’un siège, ignorant l’homme et sa nouvelle passion pour ce verre.
Logan eut un réflexe de recul, très léger, très subtil, mais le brun le vit, parce qu’il avait pris l’habitude de tout voir. Alors, tout aussi légèrement, subtilement, il décala son siège haut de quelques centimètres, faisant passer ça dans un mouvement banal. Logan fronça les sourcils, encore, et serra la mâchoire en reprenant son verre déjà vide. Un sourire passa sur les lèvres du brun à sa gauche, il aimait bien cet homme, en fait, il le trouvait très sexy.
Le barman parvint à faire sortir un des deux hommes, avec l’aide d'un client. Le deuxième voyant ça, devint un peu plus virulent et lança une bouteille, encore, sur un mur. Cette fois-ci, Logan se prit un éclat de verre, sur la tempe. Son poing se referma sec et il se leva. Un sourire, peut-être un peu trop grand, apparut sur les lèvres du brun à côté.
« Si tu comptes te battre, saches que ce mec à un couteau dans son froc »
Lui dit la même voix calme. Logan regarda le brun, juste un instant, peut-être pour voir si quelque chose dans ses yeux noisettes alertait son instinct, mais rien, bien au contraire, il eut envie de le croire.
« Je pense avoir la gamme au dessus »
Le brun ne comprit pas le sous-entendu, regardant simplement l’homme sexy se rapprocher de l’autre, beaucoup moins sexy. Et rapidement, un coup de poing partit, suivi d’un deuxième et, wow. L’homme soûl tomba raide au sol. Le brun se pencha pour essayer de voir si le mec sexy avait sorti une arme ou quelque chose dans le genre, mais rien, seulement son poing serré.
Logan souleva l'homme, le prenant par dessous les bras pour le jeter dehors.
Lorsque les portes se rouvrirent sur lui, le barman bégaya des remerciements, mi-rassuré mi-inquiet. Logan se laissa tomber sur son siège, tirant encore une fois sur son cigare avant de l'éteindre.
« T’es champion UFC ou un truc dans le genre ? »
Logan sortit un billet de sa poche, le déposant contre le comptoir, juste sous son verre.
« Rien d’aussi prestigieux »
Sur ces mots, il se leva et sortit. Le brun resta quelques instants muet, avant de se lever à son tour, glissant un billet sous son verre. Il salua le barman d’un geste de main, envoya un petit sourire qu’il contrôlait si bien à un homme le fixant, et il sortit.
La lune était toujours aussi brillante, l’air toujours aussi froid. Il passa ses mains dans ses poches puis sourit en soufflant de la fumée blanchâtre dans l’air. Il aimait l'hiver, plus que n’importe quelle saison. En hiver tout le monde changeait, on découvrait le vrai visage des gens. Parce qu’en hiver on est soit obligé de se cacher sous des couches de vêtements soit on court dans la neige, et peu de personnes aiment courir dans la neige, il l'a remarqué. Les gens qui en été sont tout sourire, deviennent irritables en hiver, permettant aux personnes introverties d'avoir plus de place. Et puis, il y a aussi quelque chose de magique avec cette saison. La terre devient blanche, les lacs gèlent, les animaux s’endorment. C’est comme si la Terre devenait mutante pour quelques mois, ses paysages changent et deviennent précieux, rares, beaux. Tout le monde peut en profiter, ça aussi c’est beau. Lui il adore en profiter, pour être honnête, il aurait voulu naître mutant, parce qu’il se sent mis à l'écart pourtant sans en être un. Sa manière de penser effraie les gens, ils ne le comprennent pas vraiment, ils pensent d’ailleurs souvent qu’il est mutant. Mais en hiver, il fait de la vapeur en expirant, et il se sent comme à la maison en le faisant, parce qu’en été la Terre n’est plus mutante et d’une certaine manière, lui non plus.
Son regard traversa le paysage, admirant encore une fois l’eau et ses reflets. Une silhouette apparut dans son champ de vision, grande, musclée et, oh, sexy. Il ne put retenir son sourire, à vrai dire il espérait voir cet homme et pouvoir lui parler. Alors il trottina jusqu’à lui.
« Hey ! »
La silhouette se retourna de trois-quarts. Logan leva un sourcil puis continua son chemin.
« Eh non attends ! »
Le brun était assez petit, ses jambes l'étaient donc aussi et il dut presque atteindre le stade de course pour rattraper l’homme, mais il réussit. Dans un pas rapide, il marcha aux côtés de monsieur sexy.
« C’était vraiment impressionnant tout à l’heure, je veux dire..ouais c'était vachement cool »
Logan s'arrêta net, un soupir quitta son corps et il regarda le petit homme à côté de lui.
« Qu’est-ce que tu veux »
Prit au dépourvu, il ne sortit aucun mot, seulement de la vapeur.
« Comment tu as su pour le couteau, tu vois à travers les vêtements c’est ça ? »
Si seulement, répondit le brun dans sa tête, et seulement dans sa tête.
« Non non du tout, je l’ai juste remarqué, face au regard insistant de l’homme, il poursuivit, il gardait toujours sa main près de sa bite et les mecs comme lui s'ils veulent se toucher ils n’hésitent pas donc il avait forcément un trucs caché par-là »
« Ça aurait pû être un flingue »
« Mh en fait non, un sourire passa sur ses lèvres, parce que vu sa corpulence importante un pistolet aurait pas tenu à ce niveau, son ventre l’aurait fait tomber au bout d’un moment, surtout avec les grands mouvements qu'il faisait »
Un petit silence s’installa entre les deux hommes, le plus petit ne put s'empêcher de sourire, assez fier de lui. En fait, il n’avait jamais vraiment l’occasion de parler à quelqu'un de cette manière, les gens ne l’écoutaient pas où le trouvaient pervers la plupart du temps. Logan fronça les sourcils.
« C’est quoi ta mutation »
« L’intelligence, tu connais ? »
Malgré lui, un sourire se dessina au coin de la lèvre de Logan, ce mec n'était peut-être pas si stupide qu’il le pensait.
« Non sérieusement, je suis pas un mutant, seulement un gars qui aime observer les réactions des gens »
« Un pervers quoi »
Le brun roula des yeux, ce n'était peut-être pas une si bonne idée finalement. Il préférait arrêter, cet homme était très certainement comme les autres.
« Attends, Logan se retourna vers le garçon en train de s’en aller, j’ai rencontré beaucoup de pervers dans ma vie et t’en ai sûrement pas un, ou alors un très évolué »
Les compliments étaient devenus rares pour lui, il prenait tout ce qui s’en rapprochait, alors il regarda l’homme derrière lui.
« Merci je suppose, ses yeux passèrent sur le cou musclé de l’homme, et toi ? T’es aussi une forme évoluée d’un truc stupide, genre l’humain, ou t’es un mutant ? »
Pour la première fois depuis le début de la soirée, un rire, bien que léger, ronronna dans la gorge de Logan.
« Je sais pas, à toi de le deviner »
« Autour d’un verre ça t’irait ? »
Le jeune brun se mordit l’intérieur de la joue en attendant une réponse. Logan eut un air amusé au visage, il hocha la tête.
« Dans un bar moins pourri si possible »
Une femme passa à côté d’eux, le brun prit une grande inspiration et proposa quelque chose d’autre.
« Ou dans la neige ? »
Logan encra ses yeux dans ceux noisettes, il sourit faiblement et commença à marcher.
« J’ai des bières dans ma voiture, viens »
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