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#une voix dans la nuit
kalincka · 2 years
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Raph qui veut faire jouer la Meute aux Loups-Garous de Thiercelieux pour les amuser mais qui ne se rend pas compte qu'il est sur le point de dire à la moitié des enfants (déjà nommés d'après des animaux) qu'ils peuvent être Loup, soit le nom de leur ancien Maître méchant décédé et immolé
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Une Voix Dans La Nuit - Armistead Maupin
Une Voix Dans La Nuit – Armistead Maupin Auteur(s) : Armistead Maupin Editeur : France Loisirs Grand Livre Du Mois Langue : Français Format : Moyen Parution : 01/01/2001 Nombre de pages : 408 Résumé. Après les désormais mythiques Chroniques de San Francisco, les inconditionnels d’Armistead Maupin rongeaient leur frein. Que l’on se rassure, il revient avec sa patte inchangée, la griffe…
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s-oollie · 1 year
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₍ ❤︎ ₎
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ ꗃ ⠀𝆞⠀long bios Taehyung
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ ׅ ◌   ׂ  symbols and phrases
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• ㅤㅤㅤJe suis perdu dans le ciel de tes yeux.
•ㅤ ㅤ la tua luce ₍ いちご  ₎ nelle poesie più belle
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ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ₍ 🪷 ₎
ᯇㅤ ma douce ’ petite fleur de lotus : en hiver je te trouverai. Même ︪ perdu, je marcherai jusqu'à toi. ๑ idol
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ㅤㅤ🪴ㅤㅤ ׄ ׅ   ₍ Lune  ₎     ָ֪֢   ۟
• ㅤㅤㅤㅤ ta voix est comme une constellation
•ㅤㅤㅤㅤ tu es l'étoile la plus brillante de tout l'univers : mon adorable Taehyung. ꒱ ♥︎
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⠀⠀ ㅤㅤㅤㅤ⠀⠀⠀ ⠀  ⪩ ❤︎   ⪨  ⠀⠀⠀⠀
ㅤ𝅭ㅤ⸺ㅤ비밀 avec toi je peux marcher dans les rues , m'inquiétant du clair de lune. Son sourire mignon et sa belle voix harmonisent la belle nuit. ᐢ..ᐢ tata
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ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ ׅ ׂ  ㅤ 🖇 n o t e s     ָ֪֢   —
ㅤㅤㅤ⠀ ⤹ aceito a modificação de emojis e idols.
ㅤㅤㅤ⠀ ⤹ recordem-se de colocar os créditos.
ㅤㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤㅤ
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hedgehog-moss · 10 months
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours: 
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
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jacquesdor-poesie · 3 months
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Quelle joie profonde, en longeant les vitrines du monde, de m'apercevoir que rien ne me fait plus envie. Plus aucune tentation, plus aucun besoin de désirer des choses : je n'ai besoin de rien de matériel, j'ai déjà l'essentiel. Qu'est-ce qui me ferait plaisir, qu'aurais-je envie d'avoir, d'acquérir, de rapporter chez moi ? Rien, sincèrement, profondément, absolument rien, désolé je ne suis plus client. Besoin d'autres choses, besoin de paysages, besoin de voir la mer ou un beau visage, oui, ça oui. Besoin de profiter du silence ou d'une belle voix, oui, ça oui. Besoin du mouvement de la rivière et de l'odeur des sous-bois, oui, ça oui. Besoin de voir l'ocre d'une belle façade sous le soleil, la profondeur d'une ruelle déserte baignée de nuit, oui ça, oui. Besoin de laisser naître en moi une belle idée et peut-être d'en faire trois lignes qui se perdront elles aussi : oui, ça oui, cent fois oui. Pire encore ou mieux encore —c'est au choix : depuis peu je n'attends plus rien, ni personne. Et pourtant... si "plus rien, ni personne"  frappaient à ma porte, j'irais ouvrir et je serais heureux de ce qui suivrait. Je les accueillerais avec plaisir "rien, ni personne", même si à nouveau ils venaient à disparaître. J'en suis arrivé là, je suis capable de ça. Capable de laisser arriver ce qui arrive. Et si cet état devait disparaître avec les acteurs responsables de cet état, ce ne serait pas un drame. Je ne regarde plus dans les vitrines, j'oublie, c'est comme si je gardais les yeux fermés en marchant. Je ne fabrique plus aucune attente, ni aucun de ses produits dérivés : le manque, les frustrations, les désirs incomblés et tout cet inassouvi ravageur qui en découle. Je prends ce qui veut bien venir à moi et me reconnaître. Et sans jamais l'attendre je sais qu'elle existe la minuscule tribu de ceux qui finissent un jour par arriver, s'ils arrivent. L'âge offre ça, ce cadeau, quel cadeau, quelle paix, quel pied (de randonneur) ;  ça doit s'appeler finalement le détachement, ça doit s'appeler finalement la Liberté.
jacques dor
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vestae-vocivus · 11 months
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Liste de titres pour des créations.
en français : 
Je ne sais jamais quoi mettre sur mes avatars. Vous aviez partager des listes fr mais je les trouves plus.. Je me fais un petit post it ici. Si vous avez des listes, on partage?  il y a des doublons 
Regards ténébreux Les Secrets enfouis L'Ombre silencieuse Échos de minuit Les Traces de l'oubli Les Feux éteints Morsure d'hiver Au-delà du brouillard Lueur interdite Le Masque déchiré Encre noire Les Jardins abandonnés La Voix du silence Sous les étoiles sombres Étreinte de la nuit La Cité des murmures Le Reflet brisé Les Chemins interdits L'Envol de l'ombre L'Innocence perdue Frissons d'obsidienne Les Fantômes du passé Les Roses noires Le Souffle des ténèbres Le Cœur englouti L'Écho des cendres Le Parfum de l'oubli Les Portes interdites La Malédiction d'argent Les Yeux sans visage Dans l'ombre des corbeaux La Morsure du destin Au creux de l'abîme Les Larmes de l'oubli L'Enfer en héritage L'Éveil des démons La Peur écarlate Les Ames égarées Les Passages interdits Le Silence des sépultures Les Vents funestes Le Destin trahi Les Murmures de la nuit L'Envol des chimères Les Lueurs sombres La Morsure du passé Les Larmes de l'ombre La Légende des corbeaux Les Ténèbres intérieures Les Chemins de la peur L'Effroi suspendu Les Mains sanglantes Les Rires éteints Le Labyrinthe obscur L'Orage éternel Le Regard sans âme Les Ombres profondes La Danse des spectres Les Anges déchus Le Souffle des damnés Les Secrets du passé La Voix des tourments Les Ruines oubliées La Nuit sans fin Les Flammes éternelles La Toile de l'araignée Les Vestiges du mal Le Mystère envoûtant Les Larmes de sang La Malédiction du corbeau Les Visages sans visage L'Étreinte de l'enfer Les Portes de la folie Les Murmures du destin Le Regard perdu Les Ténèbres profondes L'Effroi enfoui Les Portes de l'obscurité L'Écho des tourments Le Regard ténébreux Les Flammes de l'oubli Le Voile ensanglanté La Marque maudite Les Rêves interdits La Lueur sinistre Les Murmures envoûtants Le Sentier des ombres Le Reflet démoniaque Les Secrets perdus La Prison des âmes Les Ténèbres dévorantes L'Ombre silencieuse Les Chemins interdits Le Chant des damnés La Lame du désespoir Les Voix de l'au-delà L'Éclipse du destin Les Frissons funestes La Danse des démons Les Souvenirs maudits Le Regard perdu Les Vestiges de la nuit La Marque de la terreur Les Flammes éternelles Le Voile de l'agonie Les Murmures mortels L'Ombre enchaînée Les Chemins maudits La Vengeance démoniaque Le Masque de la folie Les Lueurs éteintes La Danse des esprits Les Soupirs funèbres Les Secrets ensanglantés La Prison de la folie Les Ténèbres écarlates Le Regard ténébreux Les Vestiges de la peur L'Écho du cauchemar Le Baiser de la mort Les Flammes damnées La Chute éternelle Les Chemins ensorcelés Le Reflet brisé Les Lueurs de l'ombre La Malédiction ensorcelée Le Voile des regrets Les Murmures hantés L'Étreinte des ténèbres Le Regard perdu Les Flammes éternelles Le Voile de l'oubli La Marque de la peur Les Secrets enfouis La Prison des cauchemars Les Ténèbres abyssales Le Reflet macabre Les Vestiges ensanglantés L'Ombre déchue Les Chemins de la perdition La Vengeance éternelle Le Masque des tourments Les Lueurs mourantes La Danse macabre Les Soupirs éternels Les Secrets interdits La Prison des illusions Les Ténèbres éternelles Le Regard funeste Les Vestiges du désespoir L'Écho des âmes perdues Le Souffle de la mort Les Flammes enragées Le Voile des illusions Les Murmures obsédants L'Ombre envoûtante Les Chemins désolés La Malédiction éternelle Le Reflet perdu Les Lueurs nocturnes La Chute funeste Les Souvenirs ensanglantés Les Secrets enfouis La Prison des ombres Les Ténèbres déchirées Le Regard brisé Les Vestiges maudits L'Écho des tourments Le Baiser de l'oubli Les Flammes sombres La Danse éternelle Les Soupirs tourmentés Les Secrets voilés La Prison des tourments Les Ténèbres éthérées Le Reflet ensanglanté Les Lueurs évanouies Les Frissons déchus Les Reflets perdus Les Reflets effacés L'Éclat mirifique des ruines oubliées Les Secrets de la nébuleuse déchue Les Vestiges d'une beauté évanouie L'Étoile solitaire, guide des cieux Le Pendu suspendu, mystère dans les cieux La Lune argentée, gardienne des rêves Le Soleil flamboyant, éclat de lumière La Justice équitable, balance des destins Le Jugement vibrant, réveil de l'âme Le Monde infini, danse de l'univers La Roue tourbillonnante, destin en mouvement La Force indomptable, puissance intérieure Le Chariot triomphant, victoire en marche La Tempérance sereine, harmonie des éléments La Papesse mystérieuse, gardienne des secrets L'Empereur solide, fondation de l'ordre L'Impératrice fertile, source de créativité Le Diable séducteur, tentation ardente La Mort silencieuse, transformation inéluctable Le Magicien énigmatique, maître des arts occultes La Peste dévastatrice, fléau implacable Le Fou insouciant, voyageur des mondes La Tour déchue, chute de l'illusion Le Hierophant sacré, gardien des enseignements Le Huit de coupes, départ mélancolique L'As de deniers, promesse d'abondance La Reine d'épées, sagesse tranchante Le Roi de bâtons, leader enflammé La Page de coupes, messager des émotions Le Neuf de deniers, richesse accomplie Le Deux de bâtons, choix et potentiel Le Six d'épées, voyage vers la paix Le Trois de coupes, célébration joyeuse Le Sept de deniers, patience récompensée L'As de bâtons, étincelle créatrice La Reine de deniers, générosité fertile Le Roi d'épées, autorité mentale La Page de bâtons, passion émergente Le Dix d'épées, fin d'un cycle Le Quatre de coupes, désillusion intérieure Le Sept de coupes, rêverie envoûtante L'As de coupes, source d'amour Le Roi de deniers, prospérité terrestre La Reine de bâtons, énergie inspirante La Page d'épées, esprit vif et curieux Le Six de coupes, nostalgie douce Le Deux de deniers, jonglerie de choix Le Huit de épées, prisons mentales Le Dix de deniers, héritage matériel L'As d'épées, puissance de la pensée La Reine de coupes, intuition profonde La Marée des songes Les Visions perdues La Lueur furtive L'Errance silencieuse Le Voile d'argent Les Rêves brisés La Brume éternelle L'Encre des mystères Les Silences enfouis Le Chant des échos Les Voix errantes La Flamme solitaire Les Secrets du silence Le Regard de l'ombre Les Passages éphémères L'Éclat d'ambre Les Souvenirs fanés La Lueur crépusculaire Les Murmures nocturnes Le Reflet évanoui La Danse des illusions L'Horizon suspendu Les Échos lointains La Brume éthérée Le Souffle fugace Les Soupirs évanescents La Mélodie oubliée Les Flammes vacillantes Le Voile de minuit Les Regards perdus La Clairière ensorcelée Les Murmures d'antan L'Encre des destins Les Chemins d'écume La Lueur évanouie Les Frissons éthérés Le Reflet d'opale La Chanson des étoiles Les Ombres vagabondes Le Silence oublié Les Pas évanescents La Danse des reflets L'Instant suspendu Les Échos d'ambre La Brume solitaire La Plume d'argent Les Silences évanouis Le Regard lointain Les Secrets fugaces L'Étincelle perdue Les Souvenirs d'opale Le Rayonnement crépusculaire Les Murmures d'ailleurs La Mélodie évanouie Les Flammes éphémères Le Voile d'éternité Les Regards éteints La Clairière envoûtante Les Murmures d'antan L'Encre des destins Les Chemins d'écume La Lueur évanouie Les Frissons éthérés Le Reflet d'opale La Chanson des étoiles Les Ombres vagabondes Le Silence oublié Les Pas évanescents La Danse des reflets L'Instant suspendu Les Échos d'ambre La Brume solitaire La Plume d'argent Les Silences évanouis Le Regard lointain Les Secrets fugaces L'Étincelle perdue Les Souvenirs d'opale Le Rayonnement crépusculaire La Lueur enchantée Le Reflet d'azur La Mélodie évanouie Les Flammes éphémères Le Voile d'éternité Les Regards éteints La Clairière envoûtante Les Murmures d'antan L'Encre des destins Les Chemins d'écume La Lueur évanouie Les Frissons éthérés Le Reflet d'opale La Chanson des étoiles Les Ombres vagabondes Le Silence oublié Les Pas évanescents La Danse des reflets L'Instant suspendu Les Échos d'ambre Les Brumes fugitives Le Regard d'or Les Secrets du crépuscule L'Écho de l'oubli La Lueur éternelle Les Soupirs de l'aube Le Voile de l'âme Les Murmures éthérés La Danse des éphémères Les Frissons de l'aurore Le Reflet d'émeraude La Chanson des échos Les Ombres envoûtantes Le Silence éternel Les Pas suspendus La Lueur du songe Les Secrets enchantés L'Éclat du mystère Les Souvenirs d'argent Le Rayonnement obscur Les Murmures d'opale La Brume lointaine Le Regard fugace Les Passages évanouis L'Écho des étoiles La Lueur d'azur Les Frissons ensorcelés Le Reflet solitaire La Danse des chimères La Clairière éthérée Les Silences éternels Le Voile de l'horizon Les Regards évanescents La Plume d'éternité Les Secrets d'ambre L'Encre des illusions Les Souvenirs d'opale Le Rayonnement crépusculaire Par les ciels noués aux ciels Brefs Déluges Rhapsodie rouge Une rhétorique des nuages Éléphantesque Les Échos des Étoiles Scintillantes Les Secrets d'Émeraude et de Brume Le Songe des Illusions Éternelles Les Murmures du Jardin Enchanté Les Ailes de la Nuit Éternelle L'Éclat de l'Âme Étoilée Les Énigmes du Temps Suspendu Les Larmes d'Opale et de Lumière Le Chant des Étoiles Captives La Danse des Papillons d'Ébène L'Écho du Silence Éternel Les Étoiles Éphémères de l'Infini Les Portes de l'Aube Céleste Le Voyage des Rêves Oubliés Les Lueurs de l'Aurore Éternelle La Symphonie des Âmes Endormies Le Soupir des Fleurs de Cristal Éthéré Chrysalide Évanescence Sélénite Élytres Nostalgie Émeraude Zéphyr Mélancolie Orée Azur Délire Céleste Rêverie Ether Féerie Lueur Harmonie Sublime Odyssée Envol Alchimie Arcane Incantation Illusion Éclipse Astrale Éternité Ombre Sérénade Élévation Enchantement Mystère Palimpseste Euphorie Ensorcelle Sirène Perséphone Avalon Zénith Aube Valhalla Chimère Solstice Zodiaque Épiphanie Mnémosyne Myriade Magie Nébuleuse Vagabond Astre Labyrinth Aurora Équinoxe Élixir Silhouette Évanescent Opale Chant Somnambule Eurydice Écho Vertige Sélène Métamorphose Brume Écume Enigme Ethéré Illume Incarnat Mélodie Zéphyre Songe Mythe Ténèbres Nymphe Envoûtement Ailée Enchantée Émulsion Égérie Lumière Palais Améthyste Éclisse Doux Éphémère Sérénité Illusoire Magistral Éclipse Enfer Ressusciter Élémentaire Mystique Aérien Mirifique Évocation Invraisemblable Envoûtant Serment Absolu Exquis Extase Errance L'Élixir Éternel Les Voiles d'Argent Le Souffle d'Améthyste Les Secrets d'Ébène L'Ombre Enchantée Le Chant des Sirènes Les Larmes d'Opale La Lueur d'Émeraude Le Sortilège d'Or La Plume d'Ivoire L'Écho du Temps Les Brumes d'Onyx La Rose d'Amarante Les Murmures de Jade Le Feu Sacré La Voie des Étoiles Le Mystère d'Obsidienne Les Secrets d'Abyss L'Essence d'Argent Le Rêve d'Azur La Prophétie d'Orphée Le Voile de Saphir Les Illusions d'Ébène La Clarté d'Opale Le Cri du Corbeau Les Enchantements d'Émeraude La Prison d'Améthyste Le Portail d'Ivoire Les Chimères de Minuit La Magie d'Ébène Le Soupir du Vent Les Échos du Passé La Brume d'Argent Le Regard d'Onyx Les Lueurs d'Améthyste La Danse des Ombres Le Secret d'Émeraude Les Volutes d'Opale L'Aube d'Azur Le Chant des Mages La Quête d'Or Les Voiles d'Ébène Le Silence d'Opale La Plume d'Améthyste Les Larmes de Jade Le Feu d'Argent Regards ténébreux Les Secrets enfouis L'Ombre silencieuse Échos de minuit Les Traces de l'oubli Les Feux éteints Morsure d'hiver Au-delà du brouillard Lueur interdite Le Masque déchiré Encre noire Les Jardins abandonnés La Voix du silence Sous les étoiles sombres Étreinte de la nuit La Cité des murmures Le Reflet brisé Les Chemins interdits L'Envol de l'ombre L'Innocence perdue Frissons d'obsidienne Les Fantômes du passé Les Roses noires Le Souffle des ténèbres Le Cœur englouti L'Écho des cendres Le Parfum de l'oubli Les Portes interdites La Malédiction d'argent Les Yeux sans visage Dans l'ombre des corbeaux La Morsure du destin Au creux de l'abîme Les Larmes de l'oubli L'Enfer en héritage L'Éveil des démons La Peur écarlate Les Ames égarées Les Passages interdits Le Silence des sépultures Les Vents funestes Le Destin trahi Les Murmures de la nuit L'Envol des chimères Les Lueurs sombres La Morsure du passé Les Larmes de l'ombre La Légende des corbeaux Les Ténèbres intérieures Les Chemins de la peur L'Effroi suspendu Les Mains sanglantes Les Rires éteints Le Labyrinthe obscur L'Orage éternel Le Regard sans âme Les Ombres profondes La Danse des spectres Les Anges déchus Le Souffle des damnés Les Secrets du passé La Voix des tourments Les Ruines oubliées La Nuit sans fin Les Flammes éternelles La Toile de l'araignée Les Vestiges du mal Le Mystère envoûtant Les Larmes de sang La Malédiction du corbeau Les Visages sans visage L'Étreinte de l'enfer Les Portes de la folie Les Murmures du destin Le Regard perdu Les Ténèbres profondes L'Effroi enfoui Les Portes de l'obscurité L'Écho des tourments Le Regard ténébreux Les Flammes de l'oubli Le Voile ensanglanté La Marque maudite Les Rêves interdits La Lueur sinistre Les Murmures envoûtants Le Sentier des ombres Le Reflet démoniaque Les Secrets perdus La Prison des âmes Les Ténèbres dévorantes Le Reflet macabre Les Vestiges de la peur L'Écho du cauchemar Le Baiser de la mort Les Flammes damnées La Chute éternelle Les Chemins ensorcelés
Anglais 
Buried Secrets The Silent Shadow Echoes of Midnight Traces of Oblivion Extinguished Fires Winter's Bite Beyond the Mist Forbidden Gleam Torn Mask Black Ink Abandoned Gardens Voice of Silence Under Dark Stars Embrace of the Night City of Whispers Broken Reflection Forbidden Paths Flight of Shadows Lost Innocence Obsidian Shivers Ghosts of the Past Black Roses Breath of Darkness Swallowed Heart Echo of Ashes Scent of Oblivion Forbidden Gates Silver Curse Eyes Without a Face In the Shadow of Crows Bite of Destiny In the Depths of the Abyss Tears of Oblivion Inheritance of Hell Awakening of Demons Scarlet Fear Lost Souls Forbidden Passages Silence of Graves Fatal Winds Betrayed Destiny Whispers of the Night Flight of Chimeras Dark Glows Bite of the Past Tears of Shadows Legend of Crows Inner Darkness Paths of Fear Suspended Dread Bloody Hands Extinguished Laughter Obscure Labyrinth Eternal Storm Soulless Gaze Deep Shadows Dance of Specters Fallen Angels Breath of the Damned Secrets of the Past Voice of Torments Forgotten Ruins Endless Night Eternal Flames Web of the Spider Remnants of Evil Enchanting Mystery Blood Tears Curse of the Raven Faceless Visages Embrace of Hell Gates of Madness Whispers of Destiny Lost Gaze Profound Darkness Buried Dread Gates of Darkness Echo of Torments Dusky Gaze Bloodstained Veil Cursed Mark Forbidden Dreams Sinister Glare Enchanted Whispers Path of Shadows Demonic Reflection Lost Secrets Prison of Souls Devouring Darkness Silent Shadow Dance of the Damned Blade of Despair Voices from Beyond Eclipse of Destiny Ominous Shivers Dance of Demons Cursed Memories Nightfall Vestiges Mark of Terror Prison of Nightmares Abyssal Darkness Macabre Reflection Bloodstained Remnants Fallen Shadow Paths of Perdition Eternal Vengeance Mask of Torments Faded Glows Dance of Spirits Funereal Whispers Bloodstained Secrets Prison of Madness Scarlet Darkness Remnants of Fear Echo of Nightmare Kiss of Death Damned Flames Eternal Fall Enchanted Paths Faded Glows of Shadow Cursed Enchantment Veil of Regrets Haunted Whispers Embrace of Darkness Veil of Oblivion Mark of Fear Prison of Shadows Paths of Desolation Mask of Madness Extinguished Glows Dance of Illusions Eternal Horizon Distant Echoes Ethereal Mist Fleeting Breath Vanishing Whispers Forgotten Melody Fleeting Flames Midnight Veil Lost Gazes Enchanting Clearing Whispers of Yesteryear Ink of Destinies The Quest for Gold The Ebony Veils The Opal Silence The Amethyst Feather The Tears of Jade The Silver Fire Dark Gazes The Buried Secrets Midnight Echoes Beyond the Fog Forbidden Glow The Torn Mask The Voice of Silence The City of Whispers The Broken Reflection The Breath of Darkness The Engulfed Heart The Echo of Ashes The Scent of Oblivion The Silver Curse In the Shadow of Ravens The Bite of Destiny The Awakening of Demons The Silence of Tombs Fateful Winds Dark Gleams The Bite of the Past The Legend of Crows Suspended Terror The Obscure Labyrinth The Breath of the Damned The Voice of Torment The Spider's Web Tears of Blood The Raven's Curse Faceless Faces The Grasp of Hell The Gates of Madness The Lost Gaze Doors of Darkness The Echo of Torment The Dark Gaze Flames of Oblivion The Bloodstained Veil The Cursed Mark Sinister Gleam Enchanting Whispers The Demonic Reflection Echo of Nightmares The Kiss of Death Dream Tide Lost Visions The Fleeting Glow Silent Wandering The Silver Veil Broken Dreams Eternal Mist Ink of Mysteries Buried Silences Song of Echoes Wandering Voices Solitary Flame Secrets of Silence Gaze of Shadow Ephemeral Passages Amber Radiance Faded Memories Twilight Glow Nocturnal Whispers Faded Reflection Suspended Horizon Etherial Mist Flickering Flames Enchanted Glade Whispers of Yesteryears Paths of Foam Faded Gleam Etherial Shivers Opalescent Reflection Star's Song Wandering Shadows Forgotten Silence Vanishing Steps Dance of Reflections Suspended Moment Amber Echoes Solitary Mist Silver Feather Vanished Silences Distant Gaze Fleeting Secrets Lost Spark Opal Memories Twilight Radiance Whispers from Elsewhere Faded Melody Ephemeral Flames Veil of Eternity Extinct Gazes Enchanting Glade Enchanted Glow Azure Reflection Vanished Melody Grove Azure Delirium Celestial Reverie Ether Fairy Glimmer Harmony Sublime Odyssey Soar Alchemy Arcane Incantation Illusion Eclipse Astral Eternity Shadow Serenade Elevation Enchantment Mystery Palimpsest Euphoria Enchantress Siren Persephone Avalon Zenith Dawn Valhalla Chimera Solstice Zodiac Epiphany Mnemosyne Myriad Magic Nebula Vagabond Star Labyrinth Aurora Equinox Elixir Silhouette Evanescent Opal Chant Somnambulist Eurydice Echo Vertigo Selene Metamorphosis Mist Foam Enigma Etheric Illuminate Incarnate Melody Zephyr Dream Myth Darkness Gleam Nymph Winged Enchanted Emulsion Egeria Light Palace Amethyst Gentle Ephemeral Caress Fleeting Serenity Illusory Persian Magical Majestic Fade Inferno Resurrect Elemental Mystical Aerial Supernatural Precious Poetry Marvelous Evocation Unbelievable Enchanting Oath Absolute Exquisite Shadows Ecstasy Wandering Erudite Brush The Eternal Elixir Silver Veils Breath of Amethyst Ebony Secrets Enchanted Shadow The Siren's Song Opal Tears Emerald Gleam Spell of Gold Ivory Feather Echo of Time Onyx Mists Rose of Amaranth Jade Whispers Sacred Fire Path of Stars Obsidian Mystery Abyss Secrets Silver Essence Azure Dream Orpheus' Prophecy Sapphire Veil Ebony Illusions Opalescent Clarity The Raven's Cry Emerald Enchantments Amethyst Prison Ivory Portal Midnight Chimeras Ebony Magic Whisper of the Wind Echoes of the Past Silver Mist Onyx Gaze Amethyst Gleams Dance of Shadows Emerald Secret Opalescent Spirals Azure Dawn Mage's Chant The Golden Quest Ebony Veils Silence of Opal Amethyst Feather
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fieriframes · 3 months
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[Farewell vicious night. The Ancient Fire calls your name. The invisible spiral will always remember the responders to the Midnight Caller. The ones who write the stories. And to whom the stories go. Perhaps the eternal moon will rise again. Perhaps the darkness has reached its end.]
XIV - La Ville Invisible
Après être arrivé au lieu où se confondent existence et non-existence, une porte verte est apparue, invoquée là depuis les plaines pastorales de la plus ancienne Arcadie. J'ai chanté à la porte ces paroles qui précédaient les ténèbres : Daphnis ego in silvis, hinc usque ad sidera notus.
Des années de mystère m'avaient amené à ce seul paragraphe. Un voyage où, à chaque étape du chemin, j'espérais une conclusion, mais j'ai reçu davantage de questions à la place. Cette fois ne faisait pas exception.
Je l'ai répété encore et encore dans mon esprit. C'était enivrant. Ça ressemblait à une incantation pour des esprits puissants, comme écrit dans les livres. Mais les esprits ne sont jamais venus à moi. Même mes rêves avaient commencé à échapper à ma mémoire, comme l'amnésie dans une berceuse.
J'ai appris autant que possible sur la partie la plus significative du paragraphe : Daphnis ego in silvis, hinc usque ad sidera notus. Je fus Daphnis, habitant des bois, d’où mon nom s’est élevé jusqu’aux cieux. Cette épitaphe qui apparaît sur de nombreuses pierres tombales arcadiennes. Les origines mêmes de l’expression Et In Arcadia Ego. Les mots qui ont précédé les ténèbres.
J'ai appelé Mars Éditions encore et encore, personne ne répondait. Je suis allé au 12 Rue Jacob, mais l'enseigne au néon était éteinte et il n'y avait personne à l'intérieur. J'ai appelé The Library of Babel à Londres où j'ai acquis Nuit Sans Fin, sachant exactement à quoi m'attendre. C'est-à-dire pas de réponse.
Il me semblait que j'étais vraiment seul.
Dès le début, on avait eu l’impression que quelqu’un, ou peut-être l’univers, essayait de parler sans voix. Si j'étais honnête avec moi-même, aussi fou que ça puisse paraître, j'avais l'impression que Leonora elle-même essayait de me dire quelque chose. Chaque fois que j’arrivais dans une impasse, j’avais l’impression de la laisser tomber.
Cette ultime impasse n’a fait qu’intensifier mon intérêt pour cette phrase latine particulière et tout ce qui l’accompagnait. J'ai plongé non seulement dans le monde de l'épopée romaine et de la mythologie celtique, mais aussi dans celui de Leonora et d'autres artistes surréalistes. Livres, expositions, cours du soir, documentaires, tout ce que je pouvais trouver.
Je dois admettre que le rayon de ce nouvel intérêt s'est élargi de jour en jour et j'ai découvert de nouvelles avenues et de nouveaux mystères à explorer. Remedios Varo, Dorothea Tanning, Noëmi Manser, Kati Horna, Hilma af Klint, Julia Soboleva ont tous transformé ma vie en un rêve ambulant et ont ajouté une touche de magie à ma façon de penser et de voir le monde. Comme si mes yeux s'étaient ouverts sur “l'autre Paris”, l'invisible, les passages secrets entre les couches.
Malgré cela, Leonora ne m'a jamais quitté. J'ai une obligation envers elle que je n'ai pas remplie. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais j'espère plus que tout qu'un jour je pourrai répondre à l'appel. Que si je peux enfin être là pour elle. Pour son esprit. Pour jouer mon rôle. Il y a une raison pour laquelle elle m'a trouvé, mais je ne la connais pas encore.
En attendant, je la garde dans ma vie. Dans mes rêves, en cette nuit sans fin. 𑁍
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cpoupa · 3 months
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hi!
paule, ena et moi-même nous lançons notre forum! pas de grande envergure, il n'y aura pas de tumblr dédié mais voici un bout du contexte et aussi le lien du discord si vous sentez la curiosité vous titiller hihi. NOS CHANTS EN ECHO. C’est généralement dans le gris et le brouhaha qu’elle vous trouve, l’île aux échos. Un flyer rédigé à la main à demi détaché d’un vieux mur décrépi, une annonce radio prodiguée par une voix nasillarde qui crépite ou encore une carte postale à l’aspect vieilli qui se glisse entre deux retards de paiements. Elle s’invite toujours là où vous l’attendez le moins, là où vous en avez le plus besoin. L’invitation est toujours différente, comme conçue spécialement pour vous — sans que votre nom y figure pourtant. Elle se présente toujours comme une coïncidence, ne s’impose jamais ; alors libre à vous de l’ignorer ou de prendre votre téléphone et de composer le numéro, seule constante qui y figure toujours. C'est l'Amiral qui décroche à chaque heure du jour et de la nuit. Il vous crie par-dessus les bruits de la mer agitée qu’il attendait votre appel et lorsque quelques heures plus tard vous posez le combiné votre bouche est sèche et votre valise à demi faite. Depuis le continent — ne vous avisez pas de mentionner lequel une fois arrivé.e sur l’île — il faut plusieurs heures pour la rejoindre. La mer est toujours capricieuse mais l'Amiral affirme qu’il amène toujours ces passagers à bon port. Puis le soleil finit par percer la brume et alors, les contours de l'île se dessinent devant vous. https://discord.gg/KWAFTjJc on a hâte de vous rencontrer!
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vertalligatorus · 29 days
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nos chants en écho (ii)
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C’est généralement dans le gris et le brouhaha qu’elle vous trouve, l’île aux échos. Un flyer rédigé à la main à demi détaché d’un vieux mur décrépi, une annonce radio prodiguée par une voix nasillarde qui crépite ou encore une carte postale à l’aspect vieilli qui se glisse entre deux retards de paiements. Elle s’invite toujours là où vous l’attendez le moins, là où vous en avez le plus besoin. L’invitation est toujours différente, comme conçue spécialement pour vous — sans que votre nom y figure pourtant. Elle se présente toujours comme une coïncidence, ne s’impose jamais ; alors libre à vous de l’ignorer ou de prendre votre téléphone et de composer le numéro, seule constante qui y figure toujours. C'est l'Amiral qui décroche à chaque heure du jour et de la nuit. Il vous crie par-dessus les bruits de la mer agitée qu’il attendait votre appel et lorsque quelques heures plus tard vous posez le combiné votre bouche est sèche et votre valise à demi faite. Depuis le continent — ne vous avisez pas de mentionner lequel une fois arrivé.e sur l’île — il faut plusieurs heures pour la rejoindre. La mer est toujours capricieuse mais l'Amiral affirme qu’il amène toujours ces passagers à bon port. Puis le soleil finit par percer la brume et alors, les contours de l'île se dessinent devant vous. Et alors que vos pieds rejoignent la terre ferme, vos oreilles commencent à bourdonner; petit à petit il se fait entendre : L'Écho de l'île. Mais le bourdonnement ne vous inquiète pas plus que les nombreuses fleurs qui poussent en plein hiver, les animaux étrangers que vous apercevez en forêt ou encore ce nuage qui semble en permanence suivre votre voisin d'en face... Parce qu'arriver ici c'est embrasser l'étrangeté de l'île, accepter que les règles du normal ne cessent de se tordre, au plus grand plaisir des habitants loufoques de ce lopin de terre aux allures fantastiques...
NOS CHANTS EN ÉCHO. 🦪🐚🐮🌊
@jaamjaam (poupa), douce mélancolie. (ena), @adoko (pau) et moi vous présentons la deuxième version de notre très cher forum low fantasy!! nous avons en effet remanié un peu le fond et désormais, la magie est un peu plus forte à Brambles. Pendant ce temps, une tempête souffle fort et la pluie s'apprête à faire déborder les rivières...
— fc réels — pas de minimum de rps par mois, ni de mots — moodboard
comme promis, j'ai utilisé les merveilleuses textures de @carpathesknight my dear, i miss u<333 merci d'avoir créé ce pack je vais le saigner pour mes prochains avatars et devenir encore + d4rk. bref!! n'hésitez pas à nous rejoindre, à très vite!!
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from-derry · 4 months
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Contexte
Peu importe ce qui vous menait sur les routes du Nebraska : travail, réunion de famille, vacances… Toujours est-il que vous êtes sorti de l’autoroute à un moment, pour une pause repas peut-être ? Ou pour profiter du charmant paysage qui vous entoure. Et, lorsque vous avez repris votre chemin, vous avez d’abord rencontré une route barrée en faisant demi-tour : la même par laquelle vous êtes arrivés, vous pourriez le jurer. 
En bifurquant, vous arrivez dans une petite ville qui n’en a que le nom : une route principale qui traverse la bourgade, quelques maisons, quelques commerces, quelques habitants. Vous demandez votre chemin, on vous répond vaguement et avec un air las et triste qu’il suffit de continuer votre route. Et vous poursuivez donc, pour revenir inlassablement dans cette ville. 
Vous êtes à Derry, bloqué dans un espace-temps coupé du monde que vous connaissez, une commune où le temps semble s’être étrangement figé entre plusieurs époques mélangées : il y a ici et là des maisons typiques des années soixante, des voitures dont le modèle date de l’an passé, des gens portant des habits qui étaient à la mode dans les années 90. Et vous ne pouvez plus repartir, quels que soient vos efforts, vous revenez sans cesse au même point : Derry. 
Il y a bien les bois qui entourent Derry mais on vous prévient : ils sont dangereux. Car en plus d’y être coincés, on vous apprend que la nuit, rôdent des créatures qui ont l’apparence d’humains, de personnes que vous connaissez. Tout le monde peut les voir et les entendre, mais si elles entrent, elles vous dévorent, ne laissant derrière eux qu’un cadavre vidé de tous ses organes. La nuit, il faut vivre portes barricadées, fenêtres calfeutrées, ne pas prêter attention à ces voix familières qui vous demandent de leur ouvrir. La nuit, les créatures rôdent.
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alicedusstuff · 10 months
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Pensée nocturne_version française
Wukong n'a jamais écouté les conseils de Macaque. Chaque philosophie sombre était contrée par une pensée heureuse. Chaque avertissement était balayé d'un revers de la main, effacée d'un baiser, soufflée d'un câlin, ou épousseté de l'idée d'un idéal incertain. En soit, tout ce que le Macaque pouvait dire qui n’allait pas dans le sens du légendaire roi singe était ignoré de la plus belle des manières. Et ce n’est que maintenant, dans le creux de son lit, au milieu de la nuit, coincé dans les bras de la cruelle personne qui l’avait tant de fois rejeté et désiré à la fois, que l’esprit de Macaque lui fit un rappel bruyant de sa condition. 
"Wukong ne m'écoute pas…" réalisa Macaque. 
Et l'idée même que cette réalité se répète à nouveau dans le futur dans lequel il se trouvait le paralysait. Était-il sain de reprendre sa relation avec Wukong ? Non. Ça ne l'était certainement pas. Macaque savait plus que trop bien ce que l'un et l'autre voyaient en eux. Le singe de pierre voyait en Macaque, le compagnon fidèle et aimant qu'il regrettait avoir assassiné. Et le singe de l'ombre voyait en Wukong le doux bonheur brûlant qui l'avait forcé à tout nier pour se laisser consumer jusqu'à la tombe. 
C'était clair que si Macaque et Wukong s'étaient une fois  aimés sincèrement à leur premier "je t'aime"; ils n'aimaient tous deux chez l'autre,  aujourd'hui,  que le souvenir fané qu'ils représentaient. 
Aucun d'eux ne se connaissait plus. Leur mouvements restaient en synchronisation; mais ils n'étaient plus harmonisés de la même façon qu'avant. La différence entre ces deux faits était aussi fine et confuse que la différence entre amour et adoration. 
"Wukong ne m'aime pas." Réalise Macaque pour la seconde fois, tandis que son  souffle s'accélère. 
Le singe à la fourrure de jais se retourna dans son lit, et se blottit dans les bras de son compagnon. Depuis la destruction de la maison de Wukong sur la montagne de fleurs et de fruits, le singe de pierre était en cohabitation avec Macaque. La situation les avait rapprochés, et ils avaient alors décidé de reprendre leur relation, depuis longtemps brisée. Mais maintenant, Macaque doutait. Il aurait dû dormir. S'il s'était endormis,  il n'aurait pas pensé autant. Pourquoi diable ne dormait-il pas ? 
Macaque ferma fortement les yeux. Ses muscles se tendirent sous l’effort, comme si tout son corps essayait de le forcer à dormir. Malgré tout, le geste ne fait que rendre Macaque encore plus conscient de ses pensées parasites. Il ne devrait pas penser. Il ne devrait vraiment pas laisser son esprit lui jouer des tours. Mais il n’y pouvait plus rien. Chaque tentative mise en œuvre pour faire disparaître les pensées sombres était conclue par une vague encore plus forte de pensées obscures. 
Dieux! N'allaient-elles pas se taire !?
-Macaque. 
Le cœur de Macaque loupa un battement et ses oreilles s’agitèrent une seconde. Macaque tentait de regarder autour de lui. Il leva les yeux vers Wukong pour voir si ce dernier dormait réellement. 
Avait-il imaginé la voix du sage ? 
Le souffle de Macaque s’arrêta, uniquement pour écouter la respiration de Wukong, s’assurer de si ce dernier était bien celui qui avait ouvert la bouche, ou s’il avait juste entendu une voix. 
Cela lui arrivait souvent à l’époque. Les ombres lui sussuraient toujours un aperçu du futur, ou du passé de temps à autre. Et c’était si réel que Macaque avait du mal à les différencier de la réalité. Mais ces derniers siècles, il avait été seul quand ces manifestations vocales lui étaient arrivées. 
Le souffle de Wukong était régulier, et lourd. Sa peau était chaude. Et bien que Macaque adorait se coller à cette fourrure qui sentait le soleil; il était, là maintenant, bien trop concentré à s’assurer du fait que Wukong dormait bel et bien. 
-Wukong ? 
Murmurra Macaque, incertain, malgré le fait évident que son compagnon n’avait pas pipé mot. La respiration de Wukong changea de rythme, comme si ce dernier s'était réveillé à l’appel de Macaque. Mais non. Il dormait toujours. Macaque le savait. Le singe de l’ombre sourit, satisfait, et mis à l’aise dans les bras de Wukong; s’agitant comme un petit oiseau qui essayait de s'ébrouer pour retirer la pluie de ses plumes. Puis, quand il fut enfin bien installé, il ferma les yeux encore, essayant de remplacer ses inquiétudes par le battement de cœur de l’homme qu’il aimait. 
-Je t’aime Mac…
Macaque se tendit et leva des yeux surpris vers Wukong dont le rythme reprit un ton plus agité, laissant échapper au sage quelques ronflements. C’était une phrase dite de façon incompréhensible. Les paroles d’une personne endormie. Peut-être même que ce n’était rien de plus que les mots échappés tout droit des rêves de Wukong, mais Macaque les avait entendus de façon bien trop claire. 
Wukong avait dit qu’il aimait Macaque. Il avait dit Mac! Pas Liu Er. Wukong n’avait pas utilisé l’ancien nom de Macaque. Il avait…Wukong a…il aimait…il…!
Le cœur de Macaque battait trop vite dans sa poitrine. Il cognait si fort que le singe de l’ombre eut peur que le son réveille Wukong. Oh par pitié, faites que Wukong ne se réveillerait pas. 
Si il le faisait, il verrait certainement le visage rouge de Macaque, et le sourire qu’il était incapable de faire disparaitre. Les yeux du singe à la fourrure de jais montreraient certainement tout l’amour qu’il portait à Wukong? et Macaque n’était pas prêt à ce que Wukong voit cette expression de lui. Ce serait tellement honteux. Il se sentirait si déshonoré, si Wukong découvrait à quel point des mots aussi simples avaient excité le singe à ses côtés. 
C’était stupide de penser ainsi. Mais le Macaque serait prêt à tuer Wukong, plutôt que de lui avouer combien une simple phrase avait été efficace. Suffisamment pour lui permettre d’effacer ses doutes, et lui permettre de dormir à nouveau.  Dieu! Macaque détestait tellement Wukong! Ce crétin était beaucoup trop adorable pour le bien du singe de l’ombre. 
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mailamoon · 5 months
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l��asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
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homomenhommes · 1 day
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 179
La touze 2011 - 2
J'ai passé la nuit avec mon Théo et les jumeaux. Probablement pour retarder encore un peu l'échéance ! Au réveil, mon Théo était accroché à Tac !! Je me suis glissé hors du lit et j'ai rejoint notre chambre (à Marc et moi). Je l'ai trouvé (Marc) endormi avec Ed et Jean. Je les ai laissé et suis descendu prendre un café.
Samir et Ammed étaient déjà sur le pied de guerre et les machines tournaient (cafetière, bouilloires...) une montagne de croissants, pains au chocolat et autres viennoiseries encombraient le centre de la table. Un plateau entre les mains je suis sorti prendre mon petit déj sur la terrasse déjà ensoleillée. L'eau calme de la piscine m'a attiré et je me suis glissé à l'eau pour réveiller mes muscles. Je finissais ma première demi-heure de nage à contre courant quand Ric m'a rejoint. Il passe sous moi et le courant artificiel le pousse dans mes bras. Je suis obligé d'interrompre ma nage et nous nous embrassons. J'ai pu mieux le regarder que la veille. Son assiduité à la salle de muscu lui a forgé un superbe body. L'épilation intégrale fait ressortir le moindre bosselé de sa peau, un vrai gym-queen. Nous passons une autre demi-heure à nager avant d'être rejoint par les autres.
Nous cédons la place à Franck qui veut lui aussi se " décrasser ". Mais il a plus de mal, dérangé régulièrement par un nouvel arrivant qui saute dans le bassin. Ammed change mon café devenu froid et, accompagné de Ric, je descends une demi-douzaine de croissants !
Vers 10h, tout le monde est réveillé. Le tour de la piscine est coloré avec tous les peignoirs. A 11h, Julien arrive avec son camion frigorifique. Je le reçois avec Samir et Ammed. Il nous explique le rangement des plats sur les étagères puis Samir le reconduit, il ne nous rejoindra que ce soir (la boutique à faire tourner). Nos amis du sud, Alex et Johan arrivent peu de temps après. Pour faire une blague aux autres, j'emmène Johan se changer. Je lui passe le même maillot que celui que je porte et un peignoir de la même couleur. Nous nous ressemblons toujours autant et je vais voir qui va se tromper. Il y a peu de gens qui connaissent nos amis du sud. J'observe du salon son arrivée sur la terrasse. quelques amis se plantent jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche. Ce n'est pas qu'il a une dentition pourrie mais nous n'avons pas tout à fait le même timbre de voix ! Il a beau essayer de masquer cette différence par un enrouement finement trouvé, mais ça ne marche que quelques minutes de plus. Je sors à mon tour de la maison et là, c'est un concert de " mais c'est qui celui là ? ", " je savais pas que tu avais un frère jumeaux ", " putain la ressemblance " etc. Nous faisons notre petit effet puis l'arrivée des Parisiens, Kev avec Bo-gosse et Moitié, de Seb et Nicolas, de Pierre avec Olivier ainsi que de Jean Black balaye notre bluff. En deux temps et trois mouvements, ils nous rejoignent, arborant les nouveaux maillots. Pour Jean Black et les 20cm au repos qui occupent son entre cuisse, j'avais choisi avec soin un des maillots Aussiebum avec soutien couilles. Ce n'est pas qu'il ait vraiment besoin de mettre en avant les atouts que lui a fourni la nature mais c'est plutôt pour éviter qu'ils tombent. D'ailleurs il me remercie et me dit que c'est la première fois qu'il se sent aussi bien dans un maillot.
Encore un nouveau 1/4 d'heure de présentation. Puis ça cause dans tous les sens. Kev retrouve avec plaisir les connaissances de La Palmyre. Moitié apprécie la place de choix que nous avons réservé à son oeuvre dans le grand salon et Bo-gosse a déjà repéré les petits culs qu'il ne tardera pas à se faire.
Il ne nous manque que les " travailleurs " qui ne nous rejoindrons que dans l'après midi et la soirée.
Dans l'eau s'improvise une partie de Water polo qui dégénère vite à partir du moment où un maillot vole sur la terrasse. Marc rappelle à tous, avant que cela dégénère, qu'il est formellement interdit de juter dans la piscine. Du coup nous les voyons tous sortir. Pas un n'a la nouille molle ! Jean Black fait son effet avec ses 30cm. Bo-gosse aussi capte les regards avec ses 24cm.
Moitié se jette aux pieds de Jean Black et se met à le sucer profond. Les plus jeunes ne reviennent pas du fait qu'il le mange quasi en entier. Je reste parmi les spectateurs. J'aimerai bien savoir s'il va y réussir, après tout il se prend régulièrement les 24cm bien plus épais de Bo-gosse.
Les autres s'égaillent mais je remarque qu'ils se mettent par 3 ou 4 au minimum.
Il faut 10mn environ pour que Moitié pose ses dents sur le pubis de Jean Black (JB). Il nous confie que c'est rare qu'un mec y arrive. Depuis que je l'ai initié aux mecs (JB), ce n'est que le troisième à y arriver. Du coup je vois qu'il en profite et en cadence pour que Moitié trouve sa respiration, il lui lime la gorge. Ed à mes cotés veut s'y essayer. Moitié s'écarte et Jean Black pivote pour " servir " Ed. Ce dernier en avale facilement presque 25cm avant que ça bloque. Il se recule et recommence. Il en avale un peu plus mais recule rapidement en toussant. Moitié s'apprête à reprendre Jean Black en bouche mais Ed s'entête et reprend le gland en bouche. Il le suce un peu puis commence à l'avaler de nouveau. Cette fois ci il force et alors que des larmes coulent de ses yeux, il n'en laisse que 2cm à l'air libre. Quand il recule, il nous dit qu'il va y arriver. Sa gorge n'a pas encore pris aussi long mais plus large, oui et de me citer un de mes clients méchamment monté (en fait la majorité de mes clients !). Il nous dit qu'il fait encore un essai et Jean Black laisse faire. Moitié le conseille alors qu'il arrive au stade précédent. Nous voyons de nouveau des larmes couler sur ses joues mais il insiste et devant nous ébahis il y réussit. Jean Black le retient quelques secondes, plaqué contre lui puis le relâche. Il le laisse reprendre son souffle puis tire à nouveau la tête d'Ed contre lui à fond. Plus il le fait et plus cela nous semble facile pour Ed. Ed passe le relais à Moitié et ceux qui comme moi le regardaient faire le félicite avec de grandes claques dans le dos. Quand il nous dit être content d'y être arrivé, c'est d'une voix que nous ne lui connaissons pas ! Il a du perdre une bonne octave avec ce petit exercice. Avec les autres spectateurs, nous profitons de ses nouvelles dispositions et nous passons à tour de rôle dans sa bouche. C'est sans aucune résistance au passage dans sa gorge que nous pouvons enfoncer nos cm. Mes 20cm passent sans provoquer le moindre renvoi, c'est le cas des 22cm de Marc venu voir ce qui se passait dans notre coin. Bo-gosse essaye ses 24cm et l'expérience d'Ed lui sert bien car, là, le diamètre est autrement plus épais que la longue bite de JB. Théo, avec sur ses épaules le bras de Tac ouvre de grands yeux à la vue de la performance se son frère.
Je quitte ce groupe pour aller avec Seb, Nicolas et Franck. Accepté, je mélange ma langue avec celle des autres puis elle glisse sur la peau de Nicolas jusqu'à trouver sa bite. J'embouche le beau morceau qui régale habituellement Seb. Pour plus de confort, je me couche sur le dos et continu ma pipe sur un Nico à genoux en train de sucer Franck. Je sens une bouche, que je devine être celle de Seb, couvrir mon gland. Il me trouble car sa pipe s'arrête à mon gland avec lequel il joue. Aspiration, roulage de " pelle ", pointage dans mon trou et mordillement du frein, tout y passe et c'est très bon. J'en avais presque oublié la bite qui occupait la mienne (de bouche). LMes mains de Nico sur ma tête m'ont rappelées à mes devoirs. Nico s'est mis à me limer la gorge avec son gland à grand coup de reins qui le faisait presque sortir de ma bouche mais s'enfoncer très certainement au fond de ma gorge. C'est à ce moment là que Seb m'a aspiré dans sa gorge. De surprise j'ai faillit larguer la purée. Nous nous sommes étalés afin que chacun suce une bite tout en se faisant sucer. Dans le mouvement j'ai pu voir que chacun était occupé avec quelqu'un et que les sodomies étaient déjà d'actualité.
Pour accélérer les choses, j'ai été le premier à glisser de la bite que je suçais à l'anus de son propriétaire. Quand j'ai senti la langue qui me suçais passer à ma rondelle, j'ai su que mon initiative avait fait le tour. Kpotages et nous nous sommes essayés au " petit train ". Explications techniques : Seb sur le dos, les jambes écartées et relevées se faisait prendre le cul par Franck tout en lui roulant un patin. Moi, je me suis collé au dos de Franck et lui ai mis mes 20cm dans l'oignon tour en repoussant l'ensemble afin de dégager mes fesses. Ces dernières, contractées par l'effort, n'ont laissé passer qu'avec difficulté les 20cm épais de la queue heureusement bien raide de Nicolas. Quand nous avons fini de nous emboiter, le plus dur restait à faire, bouger sans faire s'écrouler la " construction ". Pour stabiliser j'ai écarté les jambes tout comme Franck et une âme charitable est venu mettre un gros coussin dans les reins de Seb. Nous nous sommes limés un bon moment appréciant les culs que nous perforions comme les bites qui occupaient nos fondements. Puis la position demandant trop d'efforts musculaires, nous sommes revenus à des pratiques plus " classiques " aboutissant à des éjaculations en cascades sur le ventre et le torse de Franck couché entre nos pieds.
En récupération, j'ai jeté un oeil sur nos amis. Théo, le mien, se faisait démonter le cul par Igor tout en suçant la queue de Tac. Ils se sont trouvés ces deux là ! et d'ou j'étais je pouvais entendre les commentaires que ;Tac faisait à son père sur le plaisir qu'il y avait à enculer mon Théo. Je déplaçais mon regard qui s'est fixé sur Bo-gosse en train d'enculer Ric. Si on compare Ric et Moitié, c'est le jour et la nuit, David et Goliath. Autant Moitié est fin typé minet, autant Ric est musclé et Gym Queen. Mais ça n'a pas l'air de troubler Bo-gosse plus que cela. Je m'approche d'eux et lui demande ce qu'il pense de mon élève (après tout c'est bien moi qui l'ai initié aux plaisirs entre mecs). Bo-gosse me dit que j'ai bien enseigné et que mon élève à bien retenu ses leçons. Que la pipe que Ric lui avait fait tenait du chef d'oeuvre et que son cul lui procurait une symphonie de plaisirs et de me glisser à l'oreille qu'il en tirait des sensations similaires à celles que je lui avait moi même procurées. Je caressais la taille de Ric et glissait mes mains sur ses tétons. Déjà le passage de ma paume dessus lui a fait de l'effet et Bo-gosse s'en est aperçu. Quand je les ai pris entre les doigts et que j'ai commencé à les rouler entre, les contractions su la bite qui le remplissait se sont amplifiées autant en force qu'en rythme. Bo-gosse a trouvé cela géant. Je lui confiais alors l'extrême sensibilité de Ric au travail des tétons. Bo-gosse s'est alors couché sur le dos de Ric et ses mains sont venues remplacer les miennes. Il a lui même modulé les pincements et autres écrasements de téton en fonction de son ressenti sur sa bite. Je l'ai laissé faire, l'avertissant juste de ne pas y aller trop fort sous peine de faire jouir son " instrument ". Il s'est freiné un peu mais rapidement s'est pris a jeu et il a fait exploser Ric. Les contractions anales de Ric, générées par son plaisir, ont essoré les couilles de Bo-gosse. Et ce de façon suffisamment peu discrète que tout ceux qui avait déjà joui s'en sont tournés vers nous !
Comme j'attendais mon tour pour prendre une douche (aux nouvelles installées en bout de terrasse), mon Théo m'a pris par la main et m'a entrainé vers le sous sol et la salle de muscu. Là, nous nous sommes douchés, seuls. Je l'ai lavé tendrement me doutant que ce serait une des dernières fois à ce stade de notre relation. Il s'est mis à parler, avec hésitation il m'a dit tout ce qu'il avait ressenti en voyant, parlant, et baisant avec les jumeaux et Tac en particulier. Tout penaud, il regardait le sol des douches. Je l'ai pris dans mes bras et l'ai soulevé jusqu'à mettre son visage devant le mien et j'ai posé mes lèvres sur les siennes. C'est lui qui a ouvert la bouche et j'ai senti sa langue glisser entre mes lèvres. J'ai entrouvert ma mâchoire et ma langue est venue à la rencontre de la sienne. Elles se sont trouvées, enroulées alors qu'il ceignait ma taille de ses jambes. Ce petit con m'a fait bander et je l'ai senti bouger jusqu'à ce que mon gland caresse sa rondelle. Son bras droit a alors quitté mon cou auquel il s'accrochait pour venir tenir ma queue afin de s'asseoir dessus. Planté sur ma queue jusqu'à mes couilles, il m'a dit qu'il m'aimerait toujours. Nous avons fait l'amour calmement, doucement, chacun appréciant je pense la dernière fois seuls tous les deux. Quand nous sommes remonté, nous avons croisé Tac qui cherchait mon Théo. Profitant que nous ne soyons que tous les trois, je l'ai prévenu que s'il lui faisait du mal, il aurait affaire à moi et que malgré note amitié antérieure, je lui en mettrais une. Tac a bien compris le message et il m'a serré dans ses bras pour me rassurer.
De retour sur la terrasse, nous avons rejoint les affamés qui avaient commencer à taper dans le buffet.
JARDINIER
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South Africa
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willowmaidsworld · 6 months
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If you need me, I'll be crying over the original french lyrics of Epilogue from Les Misérables
À la volonté du peuple Dont on n'étouffe jamais la voix Et dont le chant renaît toujours Et dont le chant renaît déjà Nous voulons que la lumière Déchire le masque de la nuit Pour illuminer notre terre Et changer la vie
Il viendra le jour glorieux Où dans sa marche vers l'idéal L'homme ira vers le progrès Du mal au bien Du faux au vrai Un rêve peut mourir Mais on n'enterre jamais l'avenir
Joignez-vous à la croisade De ceux qui croient au genre humain Pour une seule barricade qui tombe Cent autres se lèveront demain À la volonté du peuple Un tambour chante dans le lointain Il vient annoncer le grand jour Et c'est pour demain
The translation:
At the will of the people Whose voice will never be silenced Whose song is always reborn And whose song is already reborn We want the light To tear off the mask of night To enlighten our country (but also earth) And to change our lives
The glorious day will come When, in his march to ideal, The man will march towards progress From bad to good From false to truth A dream can die But the future will never be burried
Will you join in the cruisade Of those who believe in the human kind For one lonely falen barricade Hundred others will rise tomorrow (ow, my heart) At the will of the people The drums sings in the distance It will announce the big day And that's for tomorrow!
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.
il y avait un sourire
perdu dans le rue noire
il y avait un reflet sur le sourire
comme une remarque faîte au décor
la ville n’était plus qu’un pont sur un avenir
un arc en ciel de pierre sur la nuit
et le passage était la voix du radieux
.
© Pierre Cressant
(jeudi 14 septembre 2023)
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urween · 3 days
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"Un temps neigeux"
Wolverine x FTMreader
note : Logan a une place bien particulière dans mon coeur, alors comme avec toutes ces choses-là, j'aime écrire dessus ;)
résumé : lors d'une soirée d'hiver, deux hommes se rencontrent et étonnament, s'entendent plutôt bien.
! warnings : language vulgaire/cru, violence, alcool, cigare
bannière par @/saradika-graphics
2 404 mots
Description à la troisième personne
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Ses yeux admiraient les reflets que projetait la lune sur le lac, il aimait profondément la nuit, plus que le jour, c'était sûr et certain. Quelque chose était réconfortant dans cette pâle lumière, tout comme mystérieux, et il aimait ça.
Deux hommes passèrent devant, assez jeunes, charmants. Il les avait déjà vu il y a environ trois minutes, rentrant dans le bar derrière lui, mais apparemment ils n’y avaient pas trouvé leur bonheur.
Le jeune homme se leva, passant rapidement ses mains contre ses cuisses pour retirer le peu de terre qui pourrait s’y trouver. Il admira encore une fois le beau spectacle qui s’offrait à lui, avant de se retourner. Sans problème, il rentra dans le bar, pas des plus remplis pour un vendredi soir. Quelques personnes s'étaient mises dans un coin, d’autres jouaient au billard et trois étaient au comptoir. Il se rapprocha de ce dernier, faisant un signe de tête au barman en guise de bonsoir. Il prit la première place qu’il vit, à un siège d'un homme sûrement bourré au vu de sa position courbée.
« Qu'est ce que je vous serre ? »
Ses yeux noisettes sourirent au barman, il commanda un mojito, pour se rappeler de la fraîcheur du dehors. L’homme à sa droite bougea, il le regarda sans vraiment prêter attention, mais remarqua tout de même qu’il n'était peut-être pas si bourré qu’il l’aurait imaginé. Son verre, de ce qu’il supposait être du whisky, était déjà vide mais son visage ne semblait pas endormi, bien au contraire.
« Et voilà pour vous »
Le verre glacé arriva dans ses mains, il remercia le barman et prit une gorgée. Le goût sucré et mentholé lui fit presque oublier l’alcool présent dans la boisson.
Une fumée grise obscurcit sa vision pendant quelques secondes, il fronça les sourcils et trouva le coupable à sa droite. L’homme fumait un gros cigare. Le jeune brun ne put s'empêcher de souffler, amusé, ce genre de “cigarettes” n'était plus très courant. Il reprit une gorgée de sa boisson, ne voyant pas l’homme le regarder du coin de l’œil.
Logan fronça les sourcils, c'était rare qu’il ne le fasse pas en fait, mais cette fois-ci était pour une raison valable. Le garçon à sa gauche n’arrêtait pas de le regarder, croyant être discret, voire même invisible. Et il n’aimait pas être fixé, surtout par un inconnu. Il tira de nouveau sur son cigare, expirant toute la fumée à sa gauche, juste pour voir le nez du garçon se froncer comme un petit chat mécontent. D’un vague geste il indiqua au barman de lui resservir un verre, chose qu’il fit dans la minute.
Des voix s’élevèrent dans la pièce, le jeune brun tourna sa tête vers la table de billard à sa gauche et y vit deux hommes se chamailler. Il roula des yeux, se retenant de penser une phrase bateau du genre “ah les hommes, tous les mêmes”. 
Logan prit une grande gorgée, fermant les yeux une micro seconde pour apprécier la brûlure de l'alcool. Les deux hommes continuèrent de monter le ton, se bousculant mollement, ils étaient complètement bourrés.
Le barman jeta quelques coups d’œil vers eux, se demandant si la situation pouvait dégénérer ou non, espérant que la deuxième réponse soit la bonne car apprivoiser ces deux costauds ne serait pas agréable pour lui.
Un verre se brisa, le barman grinça des dents. Le jeune brun reprit plusieurs gorgées de son mojito, ne lâchant pas des yeux la situation. À côté, Logan ne regardait même plus, préférant alterner entre son cigare et son verre. Un deuxième bruit de verre retentit, plusieurs têtes se retournèrent vers les concernés. Un des deux hommes poussa l’autre plus fort et le fit tomber lourdement contre une table. Un groupe de jeunes femmes se regarda et, dans un accord commun, préféra partir avant que la situation ne s’aggrave. Un autre homme se leva, sentant un courage grandir dans ses veines, il alla vers les deux perturbateurs pour les séparer. Malheureusement pour lui, ils faisaient deux fois son poids, et l’alcool n’arrangeait pas les choses.
Le jeune au mojito but encore quelques gorgées, profitant du spectacle ridicule du client voulant répandre sa testostérone un peu partout en séparant les deux gros gaillards. Il lâcha du regard la scène lorsqu’un des deux hommes prit une bouteille de bière dans la main. Le petit brun se baissa, passant son verre derrière le comptoir pour deux secondes, juste le temps que la bouteille vole au-dessus de sa tête et se fracasse contre le mur à sa droite.
Le barman monta à son tour la voix, et bientôt tout le monde semblait crier, exceptés les deux hommes accoudés au comptoir.
Logan passa un main contre son épaule, retirant les morceaux de verre qui s'étaient posés sur sa veste en cuir. Il finit son whisky et déposa le verre vide contre le bois sombre du comptoir. Malheureusement, le barman était parti essayer de faire sortir les deux perturbateurs, alors pas moyen de se faire resservir. Par conséquent, il le fit tout seul. Logan passa son buste au-dessus du comptoir et attrapa la bouteille ambrée juste en dessous.
« J’espère au moins que vous allez le payer ce verre »
Une voix douce, dans le sens basse et calme, le fit lever un sourcil. Un vague rire traversa ses lèvres, plus ironique d’autre chose.
« Sinon quoi, tu vas me dénoncer ? »
Le jeune haussa les épaules, finissant à son tour son verre pour essayer d'ignorer le timbre de voix plaisant de l’homme à sa droite.
« Non »
Logan souffla d’agacement, comme il le faisait toujours si bien. Il prit une plus grande gorgée que la normale, faisant une légère grimace en avalant. Autour d’eux, les cris ne s'arrêtaient toujours pas, et ça aussi ça commençait à l'agacer. Une autre bouteille atterrit près de lui, manquant de peu de le toucher. Sa main se resserra sur son verre alors qu'il tira sur son cigare. À côté, le jeune se retenait de sourire, appréciant malgré lui ce petit spectacle que lui offrait cet homme avec son air aigris et sa voix rocailleuse. Sans le vouloir, il observa la main de cet homme, et fut surpris de voir des veines aussi apparentes, ça lui plaisait aussi.
De lourds pas le fit stopper son observation, il regarda à sa gauche et tomba nez à nez avec un des deux hommes. Vu de près il aurait pû faire flipper, avec sa bouille ronde transpirante et ses dents jaunes. Le brun haussa un sourcil, demandant subliminalement ce qu’il voulait. L'homme ne fit que rire, bêtement. Le barman arriva derrière lui et essaya de lui parler, sûrement de lui demander de partir. Mais il attrapa le verre vide du brun et l'analysa du regard comme un imbécile. Dans un soupir, le jeune homme se décala simplement d’un siège, ignorant l’homme et sa nouvelle passion pour ce verre.
Logan eut un réflexe de recul, très léger, très subtil, mais le brun le vit, parce qu’il avait pris l’habitude de tout voir. Alors, tout aussi légèrement, subtilement, il décala son siège haut de quelques centimètres, faisant passer ça dans un mouvement banal. Logan fronça les sourcils, encore, et serra la mâchoire en reprenant son verre déjà vide. Un sourire passa sur les lèvres du brun à sa gauche, il aimait bien cet homme, en fait, il le trouvait très sexy.
Le barman parvint à faire sortir un des deux hommes, avec l’aide d'un client. Le deuxième voyant ça, devint un peu plus virulent et lança une bouteille, encore, sur un mur. Cette fois-ci, Logan se prit un éclat de verre, sur la tempe. Son poing se referma sec et il se leva. Un sourire, peut-être un peu trop grand, apparut sur les lèvres du brun à côté.
« Si tu comptes te battre, saches que ce mec à un couteau dans son froc »
Lui dit la même voix calme. Logan regarda le brun, juste un instant, peut-être pour voir si quelque chose dans ses yeux noisettes alertait son instinct, mais rien, bien au contraire, il eut envie de le croire.
« Je pense avoir la gamme au dessus »
Le brun ne comprit pas le sous-entendu, regardant simplement l’homme sexy se rapprocher de l’autre, beaucoup moins sexy. Et rapidement, un coup de poing partit, suivi d’un deuxième et, wow. L’homme soûl tomba raide au sol. Le brun se pencha pour essayer de voir si le mec sexy avait sorti une arme ou quelque chose dans le genre, mais rien, seulement son poing serré.
Logan souleva l'homme, le prenant par dessous les bras pour le jeter dehors.
Lorsque les portes se rouvrirent sur lui, le barman bégaya des remerciements, mi-rassuré mi-inquiet. Logan se laissa tomber sur son siège, tirant encore une fois sur son cigare avant de l'éteindre.
« T’es champion UFC ou un truc dans le genre ? »
Logan sortit un billet de sa poche, le déposant contre le comptoir, juste sous son verre.
« Rien d’aussi prestigieux »
Sur ces mots, il se leva et sortit. Le brun resta quelques instants muet, avant de se lever à son tour, glissant un billet sous son verre. Il salua le barman d’un geste de main, envoya un petit sourire qu’il contrôlait si bien à un homme le fixant, et il sortit.
La lune était toujours aussi brillante, l’air toujours aussi froid. Il passa ses mains dans ses poches puis sourit en soufflant de la fumée blanchâtre dans l’air. Il aimait l'hiver, plus que n’importe quelle saison. En hiver tout le monde changeait, on découvrait le vrai visage des gens. Parce qu’en hiver on est soit obligé de se cacher sous des couches de vêtements soit on court dans la neige, et peu de personnes aiment courir dans la neige, il l'a remarqué. Les gens qui en été sont tout sourire, deviennent irritables en hiver, permettant aux personnes introverties d'avoir plus de place. Et puis, il y a aussi quelque chose de magique avec cette saison. La terre devient blanche, les lacs gèlent, les animaux s’endorment. C’est comme si la Terre devenait mutante pour quelques mois, ses paysages changent et deviennent précieux, rares, beaux. Tout le monde peut en profiter, ça aussi c’est beau. Lui il adore en profiter, pour être honnête, il aurait voulu naître mutant, parce qu’il se sent mis à l'écart pourtant sans en être un. Sa manière de penser effraie les gens, ils ne le comprennent pas vraiment, ils pensent d’ailleurs souvent qu’il est mutant. Mais en hiver, il fait de la vapeur en expirant, et il se sent comme à la maison en le faisant, parce qu’en été la Terre n’est plus mutante et d’une certaine manière, lui non plus.
Son regard traversa le paysage, admirant encore une fois l’eau et ses reflets. Une silhouette apparut dans son champ de vision, grande, musclée et, oh, sexy. Il ne put retenir son sourire, à vrai dire il espérait voir cet homme et pouvoir lui parler. Alors il trottina jusqu’à lui.
« Hey ! »
La silhouette se retourna de trois-quarts. Logan leva un sourcil puis continua son chemin.
« Eh non attends ! »
Le brun était assez petit, ses jambes l'étaient donc aussi et il dut presque atteindre le stade de course pour rattraper l’homme, mais il réussit. Dans un pas rapide, il marcha aux côtés de monsieur sexy.
« C’était vraiment impressionnant tout à l’heure, je veux dire..ouais c'était vachement cool »
Logan s'arrêta net, un soupir quitta son corps et il regarda le petit homme à côté de lui.
« Qu’est-ce que tu veux »
Prit au dépourvu, il ne sortit aucun mot, seulement de la vapeur.
« Comment tu as su pour le couteau, tu vois à travers les vêtements c’est ça ? »
Si seulement, répondit le brun dans sa tête, et seulement dans sa tête.
« Non non du tout, je l’ai juste remarqué, face au regard insistant de l’homme, il poursuivit, il gardait toujours sa main près de sa bite et les mecs comme lui s'ils veulent se toucher ils n’hésitent pas donc il avait forcément un trucs caché par-là »
« Ça aurait pû être un flingue »
« Mh en fait non, un sourire passa sur ses lèvres, parce que vu sa corpulence importante un pistolet aurait pas tenu à ce niveau, son ventre l’aurait fait tomber au bout d’un moment, surtout avec les grands mouvements qu'il faisait »
Un petit silence s’installa entre les deux hommes, le plus petit ne put s'empêcher de sourire, assez fier de lui. En fait, il n’avait jamais vraiment l’occasion de parler à quelqu'un de cette manière, les gens ne l’écoutaient pas où le trouvaient pervers la plupart du temps. Logan fronça les sourcils.
« C’est quoi ta mutation »
« L’intelligence, tu connais ? »
Malgré lui, un sourire se dessina au coin de la lèvre de Logan, ce mec n'était peut-être pas si stupide qu’il le pensait.
« Non sérieusement, je suis pas un mutant, seulement un gars qui aime observer les réactions des gens »
« Un pervers quoi »
Le brun roula des yeux, ce n'était peut-être pas une si bonne idée finalement. Il préférait arrêter, cet homme était très certainement comme les autres.
« Attends, Logan se retourna vers le garçon en train de s’en aller, j’ai rencontré beaucoup de pervers dans ma vie et t’en ai sûrement pas un, ou alors un très évolué »
Les compliments étaient devenus rares pour lui, il prenait tout ce qui s’en rapprochait, alors il regarda l’homme derrière lui.
« Merci je suppose, ses yeux passèrent sur le cou musclé de l’homme, et toi ? T’es aussi une forme évoluée d’un truc stupide, genre l’humain, ou t’es un mutant ? »
Pour la première fois depuis le début de la soirée, un rire, bien que léger, ronronna dans la gorge de Logan.
« Je sais pas, à toi de le deviner »
« Autour d’un verre ça t’irait ? »
Le jeune brun se mordit l’intérieur de la joue en attendant une réponse. Logan eut un air amusé au visage, il hocha la tête.
« Dans un bar moins pourri si possible »
Une femme passa à côté d’eux, le brun prit une grande inspiration et proposa quelque chose d’autre.
« Ou dans la neige ? »
Logan encra ses yeux dans ceux noisettes, il sourit faiblement et commença à marcher.
« J’ai des bières dans ma voiture, viens »
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