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Interesting Papers for Week 35, 2023

Decoding Trans-Saccadic Prediction Error. Barne, L. C., Giordano, J., Collins, T., & Desantis, A. (2023). Journal of Neuroscience, 43(11), 1933–1939.

A cortical zoom-in operation underlies covert shifts of visual spatial attention. Bartsch, M. V., Merkel, C., Strumpf, H., Schoenfeld, M. A., Tsotsos, J. K., & Hopf, J.-M. (2023). Science Advances, 9(10).

Granger causality analysis for calcium transients in neuronal networks, challenges and improvements. Chen, X., Ginoux, F., Carbo-Tano, M., Mora, T., Walczak, A. M., & Wyart, C. (2023). eLife, 12, e81279.

Computational modeling of human multisensory spatial representation by a neural architecture. Domenici, N., Sanguineti, V., Morerio, P., Campus, C., Del Bue, A., Gori, M., & Murino, V. (2023). PLOS ONE, 18(3), e0280987.

Social signal learning of the waggle dance in honey bees. Dong, S., Lin, T., Nieh, J. C., & Tan, K. (2023). Science, 379(6636), 1015–1018.

Inferior temporal cortex leads prefrontal cortex in response to a violation of a learned sequence. Esmailpour, H., Raman, R., & Vogels, R. (2023). Cerebral Cortex, 33(6), 3124–3141.

Neural learning rules for generating flexible predictions and computing the successor representation. Fang, C., Aronov, D., Abbott, L., & Mackevicius, E. L. (2023). eLife, 12, e80680.

Dopamine error signal to actively cope with lack of expected reward. Ishino, S., Kamada, T., Sarpong, G. A., Kitano, J., Tsukasa, R., Mukohira, H., … Ogawa, M. (2023). Science Advances, 9(10).

Working memory control dynamics follow principles of spatial computing. Lundqvist, M., Brincat, S. L., Rose, J., Warden, M. R., Buschman, T. J., Miller, E. K., & Herman, P. (2023). Nature Communications, 14, 1429.

Variability in training unlocks generalization in visual perceptual learning through invariant representations. Manenti, G. L., Dizaji, A. S., & Schwiedrzik, C. M. (2023). Current Biology, 33(5), 817-826.e3.

Neuronal excitability as a regulator of circuit remodeling. Mayseless, O., Shapira, G., Rachad, E. Y., Fiala, A., & Schuldiner, O. (2023). Current Biology, 33(5), 981-989.e3.

Flexible tool set transport in Goffin’s cockatoos. Osuna-Mascaró, A. J., O’Hara, M., Folkertsma, R., Tebbich, S., Beck, S. R., & Auersperg, A. M. I. (2023). Current Biology, 33(5), 849-857.e4.

Dorsomedial prefrontal hypoexcitability underlies lost empathy in frontotemporal dementia. Phillips, H. L., Dai, H., Choi, S. Y., Jansen-West, K., Zajicek, A. S., Daly, L., … Yao, W.-D. (2023). Neuron, 111(6), 797-806.e6.

Flexible reuse of cortico-hippocampal representations during encoding and recall of naturalistic events. Reagh, Z. M., & Ranganath, C. (2023). Nature Communications, 14, 1279.

Temporal continuity shapes visual responses of macaque face patch neurons. Russ, B. E., Koyano, K. W., Day-Cooney, J., Perwez, N., & Leopold, D. A. (2023). Neuron, 111(6), 903-914.e3.

Dynamic attention signalling in V4: Relation to fast‐spiking/non‐fast‐spiking cell class and population coupling. Sachse, E. M., & Snyder, A. C. (2023). European Journal of Neuroscience, 57(6), 918–939.

A process model account of the role of dopamine in intertemporal choice. Soutschek, A., & Tobler, P. N. (2023). eLife, 12, e83734.

Model-Based Approach Shows ON Pathway Afferents Elicit a Transient Decrease of V1 Responses. St-Amand, D., & Baker, C. L. (2023). Journal of Neuroscience, 43(11), 1920–1932.

The connectome of an insect brain. Winding, M., Pedigo, B. D., Barnes, C. L., Patsolic, H. G., Park, Y., Kazimiers, T., … Zlatic, M. (2023). Science, 379(6636).

Spontaneous recovery of reward memory through active forgetting of extinction memory. Yang, Q., Zhou, J., Wang, L., Hu, W., Zhong, Y., & Li, Q. (2023). Current Biology, 33(5), 838-848.e3.

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Le cahier de Marie-Louise

J’ai retrouvé parmi d’anciens cahiers de chansons ayant appartenu à ma mère, un petit cahier rédigé par ma grand-mère maternelle, Marie-Louise VANBREMEERSCH, durant les années 1905 à 1907.

Il s’agit d’un cahier de copies de lettres dont la première page a été rédigée le 14 décembre 1905 alors que ma grand-mère était en pension à Eu, en Normandie. Il comprend, au total, 24 pages. Il provient de l’imprimerie, librairie, reliure DEBREYNE-LOOTEN à Hazebrouck. Ce couple éditait aussi des cartes postales ainsi que des livres de catéchisme, ainsi « Le catéchiste expliquant la Doctrine catholique » en 3 tomes.

Ma grand-mère a été envoyée en pensionnat à Eu

Marie-Louise se trouvait bien loin de chez elle, à plus de cent vingt kilomètres, alors qu’elle venait tout juste d’avoir dix ans. Il faut savoir que les circonstances étaient très particulières, au début du XX° siècle. Environ 2500 établissements de l’enseignement privé ont été contraints de fermer leurs portes en 1902 et 1903, par décrets en application de la loi du 1° juillet 1901.  De plus, la loi du 7 juillet 1904, dite loi COMBES supprima l’enseignement congréganiste. Des dizaines de milliers de religieux ont été contraints à l’exil pour pouvoir continuer à enseigner.

Certains ont opté pour une « sécularisation » fictive en restant religieux mais sans l’habit. Ce fut le cas de Mademoiselle GOETTELMANN, religieuse de la congrégation de la Providence et jusqu’alors enseignante à Amiens. Elle fit le choix de rentrer dans la vie séculière comme l’y autorisaient les statuts de sa congrégation.

le pensionnat de Melle Goettelmann en 1904

Sachant que le pensionnat d’Eu qui appartenait à la congrégation de la Providence, allait être fermé, elle voulut en prendre la direction. Elle loua le bâtiment à son ancienne supérieure, Madame CAPY qui résidait à la maison-mère à Rouen, pour une durée de neuf ans et pour un prix de 1500 francs par an et elle acheta tout le mobilier du pensionnat pour un montant de 4000 francs. Elle fit appel à deux anciennes religieuses de la congrégation, Mesdemoiselles DOREY et LANCTUIT pour l’assister dans sa tâche.

extrait de la semaine religieuse du diocèse de Rouen du 9 janvier 1904 (source Gallica)

La justice ayant estimé que la sécularisation des trois religieuses était fictive, elles eurent à comparaître devant le tribunal correctionnel de Dieppe. Les trois religieuses ainsi que la mère supérieure, âgée de quatre-vingt-six ans, ont été acquittées le 1° août 1903.

Le jugement en appel du 9 janvier 1904 du tribunal de Rouen a confirmé la relaxe des quatre prévenues.

C’est donc, dans ce contexte d’absence d’écoles catholiques, que ma grand-mère a dû partir à Eu.

La famille de ma grand-mère, en 1905

En 1905, Marie-Louise avait deux grandes sœurs de respectivement 16 et 15 ans. Elles n’étaient probablement plus scolarisées. Ma grand-mère n’évoque jamais ses sœurs dans ses courriers ni ses frères non plus qui avaient 13, 7 et 4 ans. Ses parents, Jérémie VANBREMEERSCH et Julienne WYART qui étaient cultivateurs à Zuytpeene avaient alors 45 ans pour son père et 41 ans pour sa mère. Elle n’a pas connu ses deux grands-pères, Désiré VANBREMEERSCH et Pierre WYART. Sa grand-mère paternelle, Julie DERAM, est décédée alors qu’elle avait deux et demi. Sa grand-mère maternelle, Adèle DECOUVELAERE a vécu jusqu’en février 1909. Marie-Louise avait 13 ans et demi lorsqu’elle est décédée chez sa fille, Sidonie WYART et chez son gendre, Rémy CAULIER, à Estaires.

Que nous apprend le cahier ?

Les premières pages sont rédigées d’une grande et belle écriture. Elles le sont sous la dictée de la maîtresse. Leur contenu varie selon que l’on s’adresse aux parents, aux grands-parents, aux oncles et tantes.

On comprend qu’elle écrit chaque semaine à ses parents.

Dans la deuxième partie du cahier, l’écriture est plus petite et moins soignée, le texte est souvent raturé. Il y a aussi des annotations au crayon de papier pour personnaliser les destinataires. Elle avait sans doute plus d’autonomie pour rédiger ses lettres. Elle dit d’ailleurs à ses parents : « Mes lettres sont bien faites et cependant c’est moi-même qui les fais seule. » Elle avait aussi acquis une plus grande expérience dans la rédaction.

Dans une lettre à sa cousine (sans doute Jeanne CAULIER qui avait à peine cinq mois de moins qu’elle), à l’occasion de la sainte Catherine, elle me surprend par ces termes : « Je prierai tant votre sainte patronne qu’elle se verra forcée de m’accorder tout ce que je demande pour vous: une santé parfaite, une existence paisible et heureuse, et puis plus tard...plus tard...plus tard, une belle place auprès d’elle au paradis. » Comment peut-on déjà penser à la mort en étant si jeune ?

Ses parents venaient la voir de temps à autre. Dans une de ses lettres, Marie-Louise demandait à sa mère de lui amener « des boutons, un canif, des fruits ou de la confiture ».

Un nouveau pensionnat en Belgique

Cela n’est pas écrit clairement dans le cahier mais certains termes me font penser que Marie-Louise n’est restée qu’une année à Eu et qu’elle a ensuite rejoint un autre pensionnat en Belgique, non loin de la frontière française. Ainsi : « On joue toujours au drapeau*. Il y a deux camps: le camp français et le camp belge. »

Elle parle aussi de l’Abeele et du labyrinthe : « Le labyrinthe, c’est de tous petits sentiers, pas de maisons, on se perdrait, c’est curieux. ». Il y a, en effet, un labyrinthe forestier au domaine de Couthof, il est composé de haies dans une forêt d’arbres à feuilles caduques et de pins. Il a été réalisé à la demande du propriétaire des lieux, Jules MAZEMAN de COUTHOVE (1811- 1879) qui fut bourgmestre de Proven. Son fils, Raoul MAZEMAN de COUTHOVE (1854- 1923) était également bourgmestre de Proven. Il est possible qu'il donnait l'accès à son parc de temps à autre à des élèves d'un établissement religieux proche.

Ce pensionnat pouvait possiblement se trouver à Poperinghe car dans une de ses lettres, ma grand-mère dit à ses parents : « Madame la Supérieure vous invite à venir me voir dimanche 24 et passer la journée avec nous. Nous pourrons sortir en ville». Il s’agit du dimanche 24 novembre 1907, début de courtes vacances qui ne permettent pas à Marie-Louise de rentrer chez elle.

Des élèves du pensionnat français de la Sainte Union, à Poperinghe

Comme elle utilise exclusivement le français dans ses lettres et non le flamand, je pense qu’elle fréquente le pensionnat français de la Sainte Union.

Marie-Louise cite également quelques camarades dont le nom a bien une consonance flamande : Blandine MAES et Marie-Louise CAPPELLE.

Il n’y a rien d’étonnant à ce que Marie-Louise soit en Belgique puisque 526 maisons religieuses, établies préalablement en France, s’étaient réfugiées en Belgique.

Une grande place pour la religion

Qui dit pensionnat religieux dit aussi enseignement religieux. Celui-ci avait une grande place dans les journées des petites pensionnaires. En 1906, alors qu’elle est loin des siens et qu’elle ne peut pas leur présenter ses voeux de nouvelle année de vive voix, Marie-Louise écrit: « Ce qui me console c’est que le bon Dieu est partout, il écoute mes vœux. »

Les élèves ont également droit à des périodes de retraite de plusieurs jours où elles ne font que prier et écouter sans avoir même le droit de parler : « Oh j’ai passé une bonne retraite. Il y a un bon rédemptoriste qui est venu prêcher sur la mort, sur l’enfer, sur la Sainte Vierge. J’ai fait bénir mes deux chapelets. Maintenant, quand je dis un Ave Maria ou un Pater, en le touchant, j’ai trois cents jours d’indulgences. Il nous a donné l’indulgence plénière, la bénédiction du Souverain Pontife et la sienne. Il nous a  raconté de belles histoires. »

source Wikipedia

Elle ajoute : « J’ai acheté les Saints scapulaires**, il les a bénis, on ne peut pas s’en passer, on dit qu’on ne peut pas mourir subitement. »

L’influence des religieuses

Les religieuses ont l’art et la manière de plaire aux parents car ce sont eux leurs principaux pourvoyeurs de fonds. Ainsi dans les suggestions d’idées de lettres aux parents, on trouve « bonheur au pensionnat, merci à vos parents de vous mettre au pensionnat » Et Marie-Louise rédige ainsi sa lettre : « En quittant la maison paternelle, je me disais : Oh que c’est triste de quitter ses parents. Aujourd’hui cette vilaine pensée a fait place à celle-ci : Le pensionnat est bien une seconde famille, on s’aime, on travaille, on prie, on s’amuse. Oh oui, je suis bien habituée. Merci, chers parents, de m’avoir mise dans un si bon pensionnat. »

Dans la même lettre qui date sans doute de 1906, elle raconte aussi : « Madame me dit ce matin : Marie-Louise aimez-vous vos parents ? Oh ! je crois bien Madame lui ai-je répondu de mon cœur. Eh bien, ma petite fille, vous leur direz dans votre lettre de cette semaine que vous les aimez. »

Dans la dernière copie de lettre du cahier, elle dit également à sa cousine : « Je suis très heureuse en pension et je vous invite à venir au pensionnat quand vous voudrez. Je fais beaucoup de progrès sous tous rapports et je remercie tous les jours le bon Dieu de m’avoir mise dans une si bonne maison d’éducation. »

Dans la lettre précédente à destination de ses parents, Marie-Louise se fait la messagère des religieuses : « Madame la Supérieure et toutes les Dames présentent leurs amitiés religieuses. »

Il est certain qu’elle a reçu une bonne éducation et qu’elle n’a pas connu une vie trop rude. Ainsi, quand il reste peu d’élèves au pensionnat, pendant de courtes vacances, les religieuses organisent des sorties : « le lundi Madame la Supérieure nous  conduira dîner dans un endroit où nous aurons beaucoup de plaisir puis Madame la cuisinière nous fera des sirops, des beignets, enfin toutes sortes de bonnes choses. » ou encore « On a été dans un cabaret à côté, on pouvait choisir de la bière ou du cidre. J’ai pris du cidre, une bouteille toute pleine pour dix centimes. »

Qu’en déduit-on à propos de Marie-Louise ?

Marie-Louise est une petite fille qui accepte la vie telle qu’elle est et qui profite des petits plaisirs qui se présentent. Elle ne se plaint jamais de son sort.

Elle est très respectueuse de ses parents et il semble même qu’elle les vouvoie : « Que faites-vous en ce moment, maman ? Si vous êtes occupée à coudre, laissez là votre ouvrage. »

Ce cahier nous donne à lire des paroles de petite fille bien soumise et bien éduquée. Elle remercie  ses parents des « tendres soins que vous me prodiguez » ou elle formule des « vœux ardents pour que vous conserviez longtemps la santé ».

Elle dit que ses parents lui reprochent son étourderie mais elle fait tout son possible pour être inscrite au tableau d’honneur et avoir de bonnes notes et un bon classement. Ses résultats scolaires la soucient beaucoup. Marie-Louise est tout de même assez confiante en elle.

*Le jeu du drapeau : deux équipes, avec chacune un drapeau, se partagent le terrain de jeu. L’objectif, pour chaque équipe, est de capturer le drapeau adverse pour le ramener dans son camp sans se faire attraper. Lorsqu’un joueur portant le drapeau adverse se fait toucher, il doit laisser le drapeau à terre et aller en prison. Il est possible de libérer le prisonnier si l’un de ses coéquipiers vient lui taper dans la main sans se faire toucher.

**Les saints scapulaires sont composés de deux petits rectangles de tissu joints par deux cordons qui l’on place sur les épaules. Un des tissus est placé sur la poitrine, l’autre pend dans le dos. Ces tissus sont recouverts d’images pieuses ou de textes religieux. Il est recommandé de les porter jour et nuit.

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Charting new paths in AI learning

28.02.24 - Physicists at EPFL explore different AI learning methods, which can lead to smarter and more efficient models. In an era where artificial intelligence (AI) is transforming industries from healthcare to finance, understanding how these digital brains learn is more crucial than ever. Now, two researchers from EPFL, Antonia Sclocchi and Matthieu Wyart, have shed light on this process, focusing on a popular method known as Stochastic Gradient Descent (SGD). At the heart of an AI’s learning process are algorithms: sets of rules that guide AIs to improve based on the data they’re fed. SGD is one of these algorithms, like a guiding star that helps AIs navigate a complex landscape of information to find the best possible solutions a bit at a time. However, not all learning paths are equal. The EPFL study reveals how different approaches to SGD can significantly affect the efficiency and quality of AI learning. Specifically, the researchers examined how changing two key variables can lead to vastly different learning outcomes. The two variables were the size of the data samples the AI learns from at a single time (this is called the “batch size”) and the magnitude of its learning steps (this is the “learning rate”). They identified three distinct scenarios (“regimes”), each with unique characteristics that affect the AI’s learning process differently. In the first scenario, like exploring a new city without a map, the AI takes small, random steps, using small batches and high learning rates, which allows it to stumble upon solutions it might not have found otherwise. This approach is beneficial for exploring a wide range of possibilities but can be chaotic and unpredictable. The second scenario involves the AI taking a significant initial step based on its first impression, using larger batches and learning rates, followed by smaller, exploratory steps. This regime can speed up the learning process but risks missing out on better solutions that a more cautious approach might discover. The third scenario is like using a detailed map to navigate directly to known destinations. Here, the AI uses large batches and smaller learning rates, making its learning process more predictable and less prone to random exploration. This approach is efficient but may not always lead to the most creative or optimal solutions. The study offers a deeper understanding of the tradeoffs involved in training AI models, and highlights the importance of tailoring the learning process to the particular needs of each application. For example, medical diagnostics might benefit from a more exploratory approach where accuracy is paramount, while voice recognition might favor more direct learning paths for speed and efficiency. Nik Papageorgiou http://actu.epfl.ch/news/charting-new-paths-in-ai-learning (Source of the original content)

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Claire Wyart

Neuroscientist and biophysicist Claire Wyart was born in 1977. Since 2011, Wyart has led a team at the Paris Brain Institute. Her lab currently studies the integration of sensory inputs into the spinal cord during movement and development. In 2016, Wyart won the New York Stem Cell Foundation Robertson Award, and 2018, she won the Human Frontier Science Award. In 2022, she received the Richard Lounsbery Award from the National Academy of Sciences and the French Académie des Sciences.

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Adding color to the Ink wash!! #artistsoninstagram #dpqstudios #bull #cowboy #wyomingartist #art #wyart #wyoming #arteducation #bull #ragingbull #ink #visualart #taurus #westernart #westernartist #watercolorpainting #watercolorart #watercolors #watercolorillustration https://www.instagram.com/p/CM51jpTLEc8/?igshid=16wl6ycpn5zlr

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welcome home.

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golddust & moonlight [OC]

Rune (he/they) belongs to me and Tora (they/them) is @sentfromwolves’s child

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Interesting Papers for Week 37, 2023

Population dynamics of head-direction neurons during drift and reorientation. Ajabi, Z., Keinath, A. T., Wei, X.-X., & Brandon, M. P. (2023). Nature, 615(7954), 892–899.

Distinct roles of forward and backward alpha-band waves in spatial visual attention. Alamia, A., Terral, L., D’ambra, M. R., & VanRullen, R. (2023). eLife, 12, e85035.

Landmark-based spatial navigation across the human lifespan. Bécu, M., Sheynikhovich, D., Ramanoël, S., Tatur, G., Ozier-Lafontaine, A., Authié, C. N., … Arleo, A. (2023). eLife, 12, e81318.

Subjective signal strength distinguishes reality from imagination. Dijkstra, N., & Fleming, S. M. (2023). Nature Communications, 14, 1627.

Measuring cognitive effort without difficulty. Fleming, H., Robinson, O. J., & Roiser, J. P. (2023). Cognitive, Affective, & Behavioral Neuroscience, 23(2), 290–305.

Coding of object location by heterogeneous neural populations with spatially dependent correlations in weakly electric fish. Haggard, M., & Chacron, M. J. (2023). PLOS Computational Biology, 19(3), e1010938.

Identifying causal subsequent memory effects. Halpern, D. J., Tubridy, S., Davachi, L., & Gureckis, T. M. (2023). Proceedings of the National Academy of Sciences, 120(13), e2120288120.

THINGS-data, a multimodal collection of large-scale datasets for investigating object representations in human brain and behavior. Hebart, M. N., Contier, O., Teichmann, L., Rockter, A. H., Zheng, C. Y., Kidder, A., … Baker, C. I. (2023). eLife, 12, e82580.

Severely Attenuated Visual Feedback Processing in Children on the Autism Spectrum. Knight, E. J., Freedman, E. G., Myers, E. J., Berruti, A. S., Oakes, L. A., Cao, C. Z., … Foxe, J. J. (2023). Journal of Neuroscience, 43(13), 2424–2438.

Speed-accuracy tradeoffs in decision making: Perception shifts and goal activation bias decision thresholds. Larson, J. S., & Hawkins, G. E. (2023). Journal of Experimental Psychology: Learning, Memory, and Cognition, 49(1), 1–32.

Adaptive tuning of human learning and choice variability to unexpected uncertainty. Lee, J. K., Rouault, M., & Wyart, V. (2023). Science Advances, 9(13).

Robust deep learning object recognition models rely on low frequency information in natural images. Li, Z., Ortega Caro, J., Rusak, E., Brendel, W., Bethge, M., Anselmi, F., … Pitkow, X. (2023). PLOS Computational Biology, 19(3), e1010932.

The temporal dynamics of the Stroop effect from childhood to young and older adulthood. Ménétré, E., & Laganaro, M. (2023). PLOS ONE, 18(3), e0256003.

Capacity Limits Lead to Information Bottlenecks in Ongoing Rapid Motor Behaviors. Moulton, R. H., Rudie, K., Dukelow, S. P., Benson, B. W., & Scott, S. H. (2023). ENeuro, 10(3), ENEURO.0289-22.2023.

Stimulating human prefrontal cortex increases reward learning. Overman, M. J., Sarrazin, V., Browning, M., & O’Shea, J. (2023). NeuroImage, 271, 120029.

Theta-gamma phase amplitude coupling in a hippocampal CA1 microcircuit. Ponzi, A., Dura-Bernal, S., & Migliore, M. (2023). PLOS Computational Biology, 19(3), e1010942.

A dynamical model of C. elegans thermal preference reveals independent excitatory and inhibitory learning pathways. Roman, A., Palanski, K., Nemenman, I., & Ryu, W. S. (2023). Proceedings of the National Academy of Sciences, 120(13), e2215191120.

Targeting neural correlates of placebo effects. Romanella, S. M., Mencarelli, L., Burke, M. J., Rossi, S., Kaptchuk, T. J., & Santarnecchi, E. (2023). Cognitive, Affective, & Behavioral Neuroscience, 23(2), 217–236.

Disturbances in primary visual processing as a function of healthy aging. Springer, S. D., Erker, T. D., Schantell, M., Johnson, H. J., Willett, M. P., Okelberry, H. J., … Wilson, T. W. (2023). NeuroImage, 271, 120020.

Interaction between Theta Phase and Spike Timing-Dependent Plasticity Simulates Theta-Induced Memory Effects. Wang, D., Parish, G., Shapiro, K. L., & Hanslmayr, S. (2023). ENeuro, 10(3), ENEURO.0333-22.2023.

[briantimmerart]

The finished painting. This was my view in the Big Horn Mountains while visiting the Medicine Wheel a couple of weeks ago. 30x40 inches. Oil on canvas. . . . . . . #bighornmountains #lovell #wyoming #lupine #oilpainting #painting #fineart #available #landscapeart #contemporaryart #artist #wyart #wy #mountainview #aerialperspective #oilpaint # https://www.instagram.com/p/B0MGk84HRsL/?igshid=14w2awhydk8n

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CURIOSITAS - an animated poster in Risomotion

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richie: * says something stupid *

stan: shut up richie literally nobody cares

someone else from behind: yeah tozier shut up

stan, turning around in his seat: ??? excuse me, you trick ass bitch??? what did you just say? ??